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COMMUNICATIONS ORALES JOURNÉE DE LA RECHERCHE CLINIQUE ET FONDAMENTALE Matériels et Méthodes : Nous avons exploré en IRM fonctionnelle (1.5T) 6 volon- taires présumés sains, en stimulations monoculaires en blocs, par damiers scin- tillants à des fréquences temporelles et spatiales variables (15' d'anglei4Hz et 1" d'angld8Hz). Un réalignement anatomique et des tests statistiques sur logiciels SPM99 relèvent les courbes temporelles des zones d'activation corticales. Résultats : A un seuil corrigé @ c 0,05), une réponse hémodynamiqueest retrouvée dans les aires visuelles primaires et secondaires. Alors que les aires VI, V3, V5 pré- sentent un renforcement du signal en phase avec le paradigme de stimulation visuelle, les activations dans le gyrus lingual, l'aire V4 et le cunéus montrent pour les 6 témoins une évolution tem~orelle inversée. avec diminution du sianal inauaurale en phase de stimulation suivi; d'un renforcement en période de repoi Les réponses hémodynamiques observées par le Modèle Linéaire Général ont été confirmées en Analyse en Composantes Indépendantes(ICA). Discussion : Un déphasage temporel est noté entre les aires visuelles primaires et de la voie dorsale d'une part, et les aires intégrant la voie ventrale d'autre part. Ce résultat corrobore les observations récentes rapportant des délais variables de réponse hémodynamique. Conclusion : La distribution des aires visuelles en phase ou en déphasage suggère une hiérarchiedes réponses capillaro-veineuses en fonction de l'anatomie vasculaire en région occipitale. Enthide en I.R.M. fonctionnelle de l'organisation rétinotopique du comx visuel et de la représentation coiticale de scotomes d'origine rétinienne. EM of visualscodomas on îhe reiinoiopic organization of îhe human risual cortex: a quaniiiaiive MRl sïudy. HOFFART L ' , CONRATH J (Marseille), WOTAWA N (Sophia-Antipolis),CASTET E, CHAVANE F, MASSON GS, RlDlNGS B (Matseille) ObjecW : Nous avons développé un protocolede cartographie en 1. R. M. Fonction- nelle des aires visuelles précoces rétinotopiques permettant de mesurer la position et la surface de la représentationcorticale de scotomes visuels secondaires à une atteinte rétinienne. Matériels et Méthodes : Les données ont été obtenues chez 8 sujets volontaires sains. L'I. R. M utilisée était de type u Brucker Medspec 30180 Avance avec aimant corps entier 3 teslas. Une cartographie rétinotopique du cortex visuel a été réalisée de façon binoculaireselon 2 modes de stimulation visuelle, codant pour l'excentricité et l'angle de phase dans le champ visuel. Les cartes obtenues permettaient de faire conespondre un point du champ visuel à une zone d'activation corticale dans un syst8me de coordonnées polaire. Les modifications de la carte rétinotopique en pré- sence de scotomes ont été étudiées par adjonction de scotomes artificiels définis par une absence localisée de stimulation, d'excentricité et de surface prédéfinie. L'acquisition des données anatomiques s'est faite en séquences d'écho de gradient et en coupes sagittales avec une résolution spatiale de 1 mm3. Les données fonc- tionnelles ont été acquises selon un protocole en blocs au cours de séquences de type (écho de spin n comprenant 20 coupes coronales jointives entrelacées en 2,111 s avec une résolution de 2 mm3. Les images anatomiques ont été visualisées de manière tridimensionnelle et une inflation de la surface corticale a été appliquée afin de développer les sillons corticaux. Les données fonctionnelles ont bénéficié d'un traitement de correction des mouvements de la tête et d'un lissage spatial l'analyse statistique permettait de déterminer les voxels activés dans les zones cor- ticales d'intérêt en rapport avec le paradigme expérimental. Résuitats : Notre technique de cartographie des aires visuelles rétinotopiques en 1. R. M fonctionnelle permet de délimiter de maniere reproductible les aires visuelles de bas niveau ('1, V2 et V3) par la réalisation de cartes corticales rétinotopiques d'excentricité et d'angle polaire. La reproductibilité et la qualité des résultats ont éti contrôlées suivant des critères quantitatifs adaptés. Discussion : Nous pouvons localiser la projection corticale d'un scotome artificie chez le sujet sain. Nous avons confirmé de manière quantitative la correspondance entre scotomes et leurs projections corticales par la confirmation de la concordance spatiale et de la concordance de surface entre scotome dans le champ visuel et projection corticale. Conclusion : Notre protocole permet de cartographier les aires visuelles rétinotopi- ques en 1. R. M. Fonctionnelleet permet d'apprécier de maniere quantitative la posi- tion et la surface de la projection corticale d'un scotome. Cette méthode permettra d'étudier les modifications de l'organisation rétinotopique en présenced'un scotomi et d'apprécier la plasticité corticale survenant après une atteinte sensoriellepériph6 3)" 11 1 Vongrès de la Société Française d'0phtalmologie O1 6 SA-1 I Amblyopie fonctionnelleaprès üaiient : évaluations en I.R.M. fonctionnelle ae l'adaptation de la réponse coiticale visuelle. Funciional MR evaluaüon of visual cortical modulation following unilateral amblyopia lreatment NGUYEN THlEN H", STIEVENART JL, LE GARGASSON JF, RIGOLET MH, BLANCK MF (Paris), YOSHIDA M (Tokyo, Japon), PELEGRINI-ISSAC M, BELLINGER L, IBA ZlZEN MT, CABANIS EA (Paris) Objectif: Évaluer la réponse corticale après stimulation visuelle chez des sujets amblyopes unilatéraux après traitement. Matériels et Méthodes : Exploration clinique et en IRM fonctionnelle de patients amblyopes unilatéraux, traités dans leur enfance pour strabisme. Après évaluation de l'acuité visuelle actuelle, dix patients sont explorés en IRM fonctionnelle. Quatre sessions d'étude monoculaire sont réalisées - deux sessions par oeil - avec présen- tation de damiers clignotant à des fréquences spatiales et temporelles de 1 "/8Hz et 15'14 Hz. Un réalignement anatomique des 4 sessions précède une analyse statisti- que mettant en évidence la réponse corticale après stimulations de l'oeil sain et de I'oeil amblyope. Résultats : Les réponses corticales visuelles relevées tendent à distinguer deux groupes de patients amblyopes : dans un groupe présentant une acuité visuelle rési- duelle supérieure ou égale à 7/10", la stimulation de I'oeil atteint montre un surcroît d'amplitude de la réponse corticale dans les aires visuelles principales, notamment VI. V3 et V5. Dans le 2"rou~e d'acuité visuelle inférieure à 7/10', la stimulation de l'&il amblyope induit uneréponse de moindre amplitude dans ces aires. Une activa- 1 tion supplémentaire est notée en régions orbito-fmntales, préirontales, pariétales, dans les gyrus linguaux. Discussion : Ces résultats montrent une réaction corticale visuelle différente en fonction de l'efficacitédu traitement de l'amblyopie : une acuité visuelle sub-normale correspond à une réceptivité corticale améliorée par rapport à la stimulation de l'oeil sain, alors qu'une acuité déficiente correspond à une faible réponse des aires visuel- les principales, avec participation d'activation d'aires secondaires dans un proces- sus attentionnel accru dans l'objectif d'un recoi~struction de I'image perçue. La plasticité corticale secondaire au traitement initial de l'amblyopie est retmuvée même des années après le traitement initial. Conclusion : L'étude suggère l'importance d'un traitement efficace et précoce dès le diagnostic de l'amblyopie dans l'enfance, avec une réponse corticale améliorée aprèsstimulation de l'oeil amblyope par rapport à I'oeil sain, alors que ce demier reste réd dominant dans la fonction visuelle Quotidienne. La poursuite de l'étude est à visée binoculaire, avec évaluation de la rivalié fonctionnelleentreoeil sain et oeil amblyope en IRM fonctionnelle. Altérations électmrétinographiques et variations des taux d'acide docosahexaenoique (DHA) et éther-lipides dans la séquence ischémie- reperhision rétinienne chez le rat Docosahexaenoic acid and ether-lipid levels are comlaied io ERG alterationsduring retinal ischemia-repenbion in the rat ARNAVIELLE S*, ACAR N, BRETILLON L, JOFFRE C, GREGOIRE S, ALMANZA S, GUILLAUBEY A, CREUZOT-GARCHER C, BRON A (Dijon) But : La séquence ischémie-reperfusion chez le rat foumit un modèle approprié de stress oxydatif rétinien. Notre objectif a été d'évaluer la variation du taux des lipides intrarétiniens - DHA et éther-lipides - faisant suite à un stress oxydatif et d'étudier les conséquences sur la fonction rétinienne. Matériels et Méthode : L'ischémie rétinienne a été réalisée chez des rats Wistar en canulant la chambre antérieure d'un oeil de manière à amener la pression intra- oculaire à 110 mm Hg pendant 60 minutes. Le deuxième oeil était l'oeil témoin. Après 24 heures, 7 jours et 14 jours de reperfusion, un ERG en ambiance scotopique a été enregistré sur les deux yeux. Les lipides ont été extraits des rétines et analys% par chromatographiegazeuse. Résuitats : L'amplitude des ondes a et b en ambiance scotopique était abaissée de maniere significative sur I'oeil traité comparativement à l'oeil témoin. Une récupéra- tion progressive de l'amplitude de l'onde b a été observée en fonction du temps : - 82 %, - 58 % et - 51 % après respectivement 24 heures, 7 et 14 jours de reperfu- sion. A l'opposé, une diminution stable de 50 % de l'amplitude de l'onde a été notée J. Fr. Ophtalmol.

016 Amblyopie fonctionnelle après traitement : évaluations en I.R.M. fonctionnelle de l’adaptation de la réponse corticale visuelle

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COMMUNICATIONS ORALES JOURNÉE DE LA RECHERCHE CLINIQUE ET FONDAMENTALE

Matériels et Méthodes : Nous avons exploré en IRM fonctionnelle (1.5T) 6 volon- taires présumés sains, en stimulations monoculaires en blocs, par damiers scin- tillants à des fréquences temporelles et spatiales variables (15' d'anglei4Hz et 1" d'angld8Hz). Un réalignement anatomique et des tests statistiques sur logiciels SPM99 relèvent les courbes temporelles des zones d'activation corticales. Résultats : A un seuil corrigé @ c 0,05), une réponse hémodynamique est retrouvée dans les aires visuelles primaires et secondaires. Alors que les aires VI, V3, V5 pré- sentent un renforcement du signal en phase avec le paradigme de stimulation visuelle, les activations dans le gyrus lingual, l'aire V4 et le cunéus montrent pour les 6 témoins une évolution tem~orelle inversée. avec diminution du sianal inauaurale en phase de stimulation suivi; d'un renforcement en période de repoi Les réponses hémodynamiques observées par le Modèle Linéaire Général ont été confirmées en Analyse en Composantes Indépendantes (ICA). Discussion : Un déphasage temporel est noté entre les aires visuelles primaires et de la voie dorsale d'une part, et les aires intégrant la voie ventrale d'autre part. Ce résultat corrobore les observations récentes rapportant des délais variables de réponse hémodynamique. Conclusion : La distribution des aires visuelles en phase ou en déphasage suggère une hiérarchie des réponses capillaro-veineuses en fonction de l'anatomie vasculaire en région occipitale.

Enthide en I.R.M. fonctionnelle de l'organisation rétinotopique du comx visuel et de la représentation coiticale de scotomes d'origine rétinienne. EM of visualscodomas on îhe reiinoiopic organization of îhe human risual cortex: a quaniiiaiive MRl sïudy. HOFFART L', CONRATH J (Marseille), WOTAWA N (Sophia-Antipolis), CASTET E, CHAVANE F, MASSON GS, RlDlNGS B (Matseille)

ObjecW : Nous avons développé un protocole de cartographie en 1. R. M. Fonction- nelle des aires visuelles précoces rétinotopiques permettant de mesurer la position et la surface de la représentation corticale de scotomes visuels secondaires à une atteinte rétinienne. Matériels et Méthodes : Les données ont été obtenues chez 8 sujets volontaires sains. L'I. R. M utilisée était de type u Brucker Medspec 30180 Avance avec aimant corps entier 3 teslas. Une cartographie rétinotopique du cortex visuel a été réalisée de façon binoculaire selon 2 modes de stimulation visuelle, codant pour l'excentricité et l'angle de phase dans le champ visuel. Les cartes obtenues permettaient de faire conespondre un point du champ visuel à une zone d'activation corticale dans un syst8me de coordonnées polaire. Les modifications de la carte rétinotopique en pré- sence de scotomes ont été étudiées par adjonction de scotomes artificiels définis par une absence localisée de stimulation, d'excentricité et de surface prédéfinie. L'acquisition des données anatomiques s'est faite en séquences d'écho de gradient et en coupes sagittales avec une résolution spatiale de 1 mm3. Les données fonc- tionnelles ont été acquises selon un protocole en blocs au cours de séquences de type (écho de spin n comprenant 20 coupes coronales jointives entrelacées en 2,111 s avec une résolution de 2 mm3. Les images anatomiques ont été visualisées de manière tridimensionnelle et une inflation de la surface corticale a été appliquée afin de développer les sillons corticaux. Les données fonctionnelles ont bénéficié d'un traitement de correction des mouvements de la tête et d'un lissage spatial l'analyse statistique permettait de déterminer les voxels activés dans les zones cor- ticales d'intérêt en rapport avec le paradigme expérimental. Résuitats : Notre technique de cartographie des aires visuelles rétinotopiques en 1. R. M fonctionnelle permet de délimiter de maniere reproductible les aires visuelles de bas niveau ('1, V2 et V3) par la réalisation de cartes corticales rétinotopiques d'excentricité et d'angle polaire. La reproductibilité et la qualité des résultats ont éti contrôlées suivant des critères quantitatifs adaptés. Discussion : Nous pouvons localiser la projection corticale d'un scotome artificie chez le sujet sain. Nous avons confirmé de manière quantitative la correspondance entre scotomes et leurs projections corticales par la confirmation de la concordance spatiale et de la concordance de surface entre scotome dans le champ visuel et projection corticale. Conclusion : Notre protocole permet de cartographier les aires visuelles rétinotopi- ques en 1. R. M. Fonctionnelle et permet d'apprécier de maniere quantitative la posi- tion et la surface de la projection corticale d'un scotome. Cette méthode permettra d'étudier les modifications de l'organisation rétinotopique en présence d'un scotomi et d'apprécier la plasticité corticale survenant après une atteinte sensorielle périph6

3)" 11 1 Vongrès de la Société Française d'0phtalmologie

O1 6 SA-1 I Amblyopie fonctionnelle après üa i i en t : évaluations en I.R.M. fonctionnelle ae l'adaptation de la réponse coiticale visuelle. Funciional MR evaluaüon of visual cortical modulation following unilateral amblyopia lreatment NGUYEN THlEN H", STIEVENART JL, LE GARGASSON JF, RIGOLET MH, BLANCK MF (Paris), YOSHIDA M (Tokyo, Japon), PELEGRINI-ISSAC M, BELLINGER L, IBA ZlZEN MT, CABANIS EA (Paris)

Objectif: Évaluer la réponse corticale après stimulation visuelle chez des sujets amblyopes unilatéraux après traitement. Matériels et Méthodes : Exploration clinique et en IRM fonctionnelle de patients amblyopes unilatéraux, traités dans leur enfance pour strabisme. Après évaluation de l'acuité visuelle actuelle, dix patients sont explorés en IRM fonctionnelle. Quatre sessions d'étude monoculaire sont réalisées - deux sessions par œil - avec présen- tation de damiers clignotant à des fréquences spatiales et temporelles de 1 "/8Hz et 15'14 Hz. Un réalignement anatomique des 4 sessions précède une analyse statisti- que mettant en évidence la réponse corticale après stimulations de l'œil sain et de I'œil amblyope. Résultats : Les réponses corticales visuelles relevées tendent à distinguer deux groupes de patients amblyopes : dans un groupe présentant une acuité visuelle rési- duelle supérieure ou égale à 7/10", la stimulation de I'œil atteint montre un surcroît d'amplitude de la réponse corticale dans les aires visuelles principales, notamment VI. V3 et V5. Dans le 2"rou~e d'acuité visuelle inférieure à 7/10', la stimulation de l'&il amblyope induit uneréponse de moindre amplitude dans ces aires. Une activa- 1 tion supplémentaire est notée en régions orbito-fmntales, préirontales, pariétales, dans les gyrus linguaux. Discussion : Ces résultats montrent une réaction corticale visuelle différente en fonction de l'efficacité du traitement de l'amblyopie : une acuité visuelle sub-normale correspond à une réceptivité corticale améliorée par rapport à la stimulation de l'œil sain, alors qu'une acuité déficiente correspond à une faible réponse des aires visuel- les principales, avec participation d'activation d'aires secondaires dans un proces- sus attentionnel accru dans l'objectif d'un recoi~struction de I'image perçue. La plasticité corticale secondaire au traitement initial de l'amblyopie est retmuvée même des années après le traitement initial. Conclusion : L'étude suggère l'importance d'un traitement efficace et précoce dès le diagnostic de l'amblyopie dans l'enfance, avec une réponse corticale améliorée aprèsstimulation de l'œil amblyope par rapport à I'œil sain, alors que ce demier reste réd dominant dans la fonction visuelle Quotidienne. La poursuite de l'étude est à visée binoculaire, avec évaluation de la rivalié fonctionnelleentre œil sain et œil amblyope en IRM fonctionnelle.

Altérations électmrétinographiques et variations des taux d'acide docosahexaenoique (DHA) et éther-lipides dans la séquence ischémie- reperhision rétinienne chez le rat Docosahexaenoic acid and ether-lipid levels are comlaied io ERG alterations during retinal ischemia-repenbion in the rat ARNAVIELLE S*, ACAR N, BRETILLON L, JOFFRE C, GREGOIRE S, ALMANZA S, GUILLAUBEY A, CREUZOT-GARCHER C, BRON A (Dijon)

But : La séquence ischémie-reperfusion chez le rat foumit un modèle approprié de stress oxydatif rétinien. Notre objectif a été d'évaluer la variation du taux des lipides intrarétiniens - DHA et éther-lipides - faisant suite à un stress oxydatif et d'étudier les conséquences sur la fonction rétinienne. Matériels et Méthode : L'ischémie rétinienne a été réalisée chez des rats Wistar en canulant la chambre antérieure d'un œil de manière à amener la pression intra- oculaire à 110 mm Hg pendant 60 minutes. Le deuxième œil était l'œil témoin. Après 24 heures, 7 jours et 14 jours de reperfusion, un ERG en ambiance scotopique a été enregistré sur les deux yeux. Les lipides ont été extraits des rétines et analys% par chromatographie gazeuse. Résuitats : L'amplitude des ondes a et b en ambiance scotopique était abaissée de maniere significative sur I'œil traité comparativement à l'œil témoin. Une récupéra- tion progressive de l'amplitude de l'onde b a été observée en fonction du temps : - 82 %, - 58 % et - 51 % après respectivement 24 heures, 7 et 14 jours de reperfu- sion. A l'opposé, une diminution stable de 50 % de l'amplitude de l'onde a été notée

J. Fr. Ophtalmol.