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2383 563 056 1 34 KODA . K 12 2000 A 2383 563 056 1 34 KODA . K 12 2000 A bulletin d’information de l’association cinéfil blois n°98 janvier-février-(mars) 2014 6 è Semaine du cinéma hispanique : Una noche et six autres films Heimat 2 Automnes 3 hivers C’est eux les chiens 2383 563 056 1 34 KODA . K 12 2000 A 2383 563 056 1 34 KODA . K 12 2000 A

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Blois • Ciné'fil

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bulletin d’information de l’association cinéfil blois n°98 janvier-février-(mars) 2014

6è Semaine du cinéma

hispanique : Una noche

et six autres films

Heimat

2 Automnes 3 hivers

C’est eux les chiens

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Maquette originale : Bleu Cerise (Blois) - Réalisation : Marie TassignyRédaction : Joris de Bisschop, Dominique Briand, Agnès De Graaff, Jean-Marie Génard,

Claude Joigny, Sylvie Louis Combet, Marie-Luce Pradines, Guillaume Weil.Photo de couverture : Una noche de Lucy Mulloy

Chers amis cinéphiles,

La tradition des vœux me porte évidemment à vous souhaiter le meilleur pour cette

année 2014, pour vous et les personnes qui vous sont chères… Et à espérer que les

aventures cinéphiles que nous vous proposons tous les deux mois dans ce Travelling

continuent de nourrir votre soif et votre plaisir de cinéma.

Mais qu’il me soit permis de formuler des vœux particuliers pour cette association

que vous soutenez par vos adhésions, vos entrées, et votre chaleureuse amitié.

Ciné’fil va en effet avoir 25 ans ! Un quart de siècle à militer en faveur d’un art et

essai exigeant, ouvert sur le monde, porteur d’originalité esthétique, de conviction

humaniste, et de passion tout simplement, dans un esprit de partage et de dialogue.

Il semble que les buts des fondateurs aient été atteints puisque dans la durée nous

avons pu construire cette relation de confiance avec vous et devenir un acteur cul-

turel soutenu par la Ville de Blois, le département de Loir-et-Cher, la région Centre

et la Drac. Ces 25 ans, cette année 2014 nous permettra de les fêter dignement et

avec éclat. D’ores et déjà retenez dans vos agendas la date du vendredi 11 avril,

pour assister à une exceptionnelle Nuit du cinéma aux Lobis, notre partenaire.

Et comme si cet anniversaire ne suffisait pas pour faire de 2014 une année à mar-

quer d’une pierre rouge, le numéro de mai-juin de Travelling sera notre numéro

100 ! Là aussi nous vous préparons un bulletin «collector», avec de multiples té-

moignages, dont les vôtres : nous faisons en effet appel à vos souvenirs et à vos

envies critiques pour nous communiquer ce que Ciné’fil vous inspire, en quoi

notre association a pu un jour vous apporter un éblouissement cinématogra-

phique, ou vous faire pester contre certains de nos choix. Envoyez-nous vos textes,

ils seront pour certains publiés dans le Travelling et pour tous les autres figureront

sur notre site Internet.

D’ici là vous découvrirez dans ce Travelling d’hiver des raisons de venir vous ré-

chauffer au cinéma… Outre la semaine Télérama du 15 au 21 janvier, et une se-

maine hispanique centrée sur la mémoire des dictatures latino-américaines et sur

l’appel migratoire vers El Norde, voici ce vous pourrez découvrir : le chef d’œuvre

qu’est Heimat, film d’Edgar Reitz, plongée dans l’Allemagne du XIXème siècle, en

noir et blanc ; le carnet intime et familial de Dominique Cabrera, Grandir (elle nous

rendra visite et présentera aussi une séance de la Folle embellie en lien avec l’Ecole

du Paysage) ; le poème chaplinesque de Charles Lane, Sidewalk Stories ; le 1er film

d’un jeune marocain, Hicham Lasri, C’est eux les chiens, percutant faux documen-

taire sur fond de printemps arabe au Maroc, un film canadien Le Démantèlement,le dernier Doillon, Mes séances de lutte, et 2 automnes 3 hivers d’un jeune français

prometteur, Sébastien Belbeder.

Vive 2014, et le cinéma que nous aimons !

Jean-Marie Génard et toute l’équipe de Ciné’fil.

P. S. : un grand merci à Guillaume Weil, concepteur du nouveau spot Ciné’fil qui

ouvrira dès janvier vos séances Ciné’fil.

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adH

ESio

NS

Qu’est-ce que Ciné’fil ?

Ciné’fil est une association loi 1901 qui programme des films d’auteur avec

le désir de découverte ou de redécouverte de talents singuliers, de formes

cinématographiques audacieuses, originales et parfois marginales.

Pourquoi adhérer ?

Adhérer à Ciné’fil, c’est défendre un cinéma différent, un cinéma souvent

fragile, mais qui est la marque d’une diversité et d’une richesse multiculturelles, d’une

fenêtre ouverte sur les cinémas du monde. Plus les adhérents sont nombreux, plus

l’association a la liberté de proposer des films originaux et méritants.

La carte d’adhérent permet de bénéficier :> du tarif privilégié de 6,20 € (au lieu de 8€) sur la programmation Ciné’fil,> du tarif privilégié de 6,20€ (au lieu de 6,50€) sur Le Film de la semaine des Lobissoutenu par Ciné’fil,> de trois entrées gratuites à des films Ciné’fil ou Film de la semaine aux Lobis (la 10è, la20è et la 30è de l’année), Cet avantage est renouvelable une fois.> de l’envoi à domicile du bulletin d’information Travelling,> de deux entrées gratuites à des avant-premières au cinéma Les Lobis,> du tarif réduit de 6,20€ aux Lobis les mercredi et vendredi (à partir de 18h),> du tarif réduit de 6,80€ à Cap’Ciné le vendredi (à partir de 19h30),> d’une réduction de 5€ aux concerts de jazz des Lobis.L’adhésion à l’association Ciné’fil est valable un an, de date à date.

Combien coûte l’adhésion ?

Plein tarif : 15€Titulaire du Pass Culture-Tourisme de la Ville de Blois : 13€

Tarif réduit : 10€ (étudiants, demandeurs d’emploi et personnes en invalidité)

Comment adhérer ?

Remplir le bulletin ci-dessous et le retourner à l’adresse suivante :

Ciné’fil - B.P. 162 - 41 0005 Blois Cedex,

accompagné d’un chèque du montant de l’adhésion, d’une photo d’identité,

et d’une photocopie du justificatif de tarif réduit.

Il est également possible de le donner en main propre à un membre du Conseil d’ad-

ministration lors d’une de nos séances, dans le hall du cinéma. Nous essayons d’y

être présents le plus souvent possible !

Etudiants : vous bénéficiez du tarif privilégié de 5,20€ à chacune de nos séances !

adH

ESio

NS

BULLETIN J’adhère pour un an à l’association Ciné’fil

Nom ........................................................................................................................

Prénom ...................................................................................................................

Adresse ..................................................................................................................

Téléphone (facultatif) .............................................................................................

Adresse internet......................................................................................................

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HEimatPartie 1 et 2

Un film d’Edgar Reitz

Avec Jan Dieter Schneider,

Antonia Bill, Maximilian

Scheidt....

Allemagne, 2013, vostf

Partie 1 : Chronique d’un rêve

((1h47)

Partie 2 : L’Exode (2h08)

1842 : rude hiver en Allemagnerhénane. Les fermiers fuient la misèrevers une contrée a priori plus riante :le Brésil. Pour raconter cette épopéeEdgar Reitz réalise un film grandiose,une fresque, qu’il démarre par unretour aux sources.

Le lieu de l’action de Heimat I estSchabbach, où vivent Johann et sonfils Jakob, aïeux de Hermann, lehéros de la série télévisée (1984 –2007) qui elle-même connut unprologue avec un documentaire,Histoires des villages du Hunsrück.

Heimat puise aux sources duromantisme allemand en travaillant lelien entre l’obscurité et la clarté.

Dans la belle lumière du film en noiret blanc se joue le destin humain.

Le contexte historique estl’hégémonie qu’exerce le modèleprussien sur les paysans. Lesprivilèges de la noblesse et lesinjustices sociales accélèrent unmouvement pré-révolutionnaire. Poursa part, Jakob est emprisonné.S’intriquent alors le travail quotidien,épuisant (ramassage de pommes deterre), et l’amour : Jakob perd cellequ’il aime, enceinte d’un autre.

Ainsi, pour cette petite communauté,la vie se mêle de joies et de peines.Magnifique scène de fête oùFlorinchen joue du tuba. Scènesublime où Jettchen et Florinchen,nues, dévalent la colline. Alorss’exaltent le noir et le blanc.

Dans tout le film, c’est la voix deJakob que nous entendons, qui nousparle de cet impossible retour verscette intraduisible Heimat.

S. L.-C.

Partie 1

jeu. 2 jan. > 18h et 20h30

sam. 4 jan. > 16h

lun. 6 jan. > 18h

Partie 2

ven. 3 jan. > 18h

dim. 5 jan. > 21h

lun. 6 jan. > 21h

ven. 10 jan. > 18h

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GraNdirUn film de Dominique Cabrera

Avec Dominique Cabrera

France, 2013, 1h33, vostf

Depuis des années Dominique Cabrera a filmé

sa famille, ses père et mère, frères et sœurs,

neveux et nièces, que ce soit dans les moments

joyeux de retrouvailles, de fêtes ou des

moments plus dramatiques comme une

disparition. De ce matériau intime, qui pour le

spectateur pourrait être anecdotique, elle

réussit à la fois à dessiner un autoportrait

émouvant et pudique, à mi chemin entre Agnès

Varda et Alain Cavalier (sa voix scande le

récit), et à révéler ces liens universels qui nous

constituent, nous enserrent, nous réconfortent

ou nous bouleversent. Nous entraînant dans

des secrets de famille sur fond d’une Algérie

abandonnée, elle réussit, par le croisement des

films de famille, des photos, des témoignages

avec ses propres images, à nous associer à sa

lutte contre le temps qui passe… Qui est aussi

notre propre lutte. Une façon bien à elle de

« grandir » et d’exprimer tout l’amour des

siens. JMG

jeu. 9 jan. > 21h

sam. 11 jan. > 16h

dim. 12 jan. > 21h

lun. 13 jan. > 18h et 21h

ven. 24 jan. > 18h

cinéma les lobis

*rencontre avecdominique Cabrera

réalisatrice,

jeudi 9 janvier à partir de 18h

Cette rencontre avec Dominique Cabrera vous est proposée en partenariat avec l’EcoleNationale Supérieure de la Nature et du Paysage de Blois. Possibilité de restauration sur place au bar du cinéma.

FollE EmBElliEUn film de Dominique Cabrera

Avec Miou-Miou, Jean-Pierre

Léaud, Yolande Moreau, Marilyne

Canto, Julie-Marie Parmentier,

Gabriel Arcand...

France, 2002, 1h50, vostf

Juin 1940 : l'exode a vidé les maisons.Au bord de la Loire, les grilles d'unasile sont restées entrouvertes.Quelques pensionnaires vont lesfranchir. C'est l'été. Le plus bel été dusiècle. Un été inoubliable pour Alida,Fernand, Julie, Lucie, Colette et lesautres. Dans ce pays qui a perdu latête, ils vont vivre ensemble une folleembellie : la liberté. Une folle

embellie que Cabrera filme commeune échappée onirique. Un chemin dequête vers l'indépendance, l'âge adulteet la liberté. » Aden

jeu. 9 jan > 18h*

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la daNZa dE larEalidadUn film d’Alejandro Jodorowsky

Avec Alejandro et Brontis

Jodorowsky...

Chili, 2013, 2h10, vostfAvertissement : des scènes, des propos ou

des images peuvent heurter la sensibilité

des spectateurs

Est-ce son caractère autobiographique,son ancrage dans une réalité concrète,fût-elle transcendée, qui permet àJodorowsky de se débarrasser de toutun fatras à prétention philosophiquequi gâtait la deuxième partie de La

Montagne sacrée ? Se définissantvolontiers comme «pseudo-magicien»,l’homme a de multiples talents :dramaturge, metteur en scène, acteur,chorégraphe, peintre, romancier,scénariste de bandes dessinées(...). Icion retrouve le talent plastique de sonauteur, son chromatisme flamboyantmais que servent une mise en scènefrontale, sans affréteries (beau travaildu chef opérateur Jean-Marie Dreujou)et une succession de tableaux quiretracent son enfance.La Danza de la realidad accorde unpetit Alejandro le rôle principal de lapremière partie, tandis que la secondese concentre d’avantage sur l’itinérairede son père jusqu’à sa rédemption. (...)Jodorowsky travaille dans une veineouvertement fellinienne, avec ses

images de cirque et une mère cantatriceà l’opulence mammaire qui nedépareillerait pas E la nave va. (...) Ilfallait sans doute un père obsédé parson sur-moi, admirateur de Staline etmatérialiste invétéré (...) pour que lepetit Alejandro se soit converti à l’âgeadulte au chamanisme et auxphilosophies orientales les plusfumeuses. (...) Entouré d’une cour desmiracles formée d’estropiés, demanchots et de culs-de-jatte, qui luiprofèrent des insultes antisémites, (..)le petit Alejandro, fils de juifsimmigrés, souffre de sa peau blanche,de son sexe circoncis, dans cette régiondu nord du Chili rétrocédée par laBolivie, avec ses habitant d’origineindienne à la peau sombre. (...) Après vingt-trois ans d’absence desécrans (...) Alejandro Jodorowskyrevient avec cette oeuvre forte qui,autant qu’une réconciliation avec sonenfance, est un épanouissement de sonart.

Michel Ciment, Positif

Les trois films suivants vous sont proposés par le cinéma Les Lobis et sontsoutenus par Ciné’fil dans le cadre du festival Télérama du 15 au 21 jan-vier. («voir et revoir les meilleurs films de l’année dans plus de 200 sallesArt-et-Essai»). Voir les modalités tarifaires en page 17.

jeu. 16 jan. > 20h30

dim. 19 jan. > 18h

lun. 20 jan. > 18h

mar. 21 jan. > 21h

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l’iNCoNNU dU laC

Un film d’Alain Guiraudie

Avec Pierre Deladonchamps,

Christophe Paou, Patrick

d'Assumçao

France, 2012, 1h37, vostf

Interdit aux moins de 16 ans

Quand Thanatos attend Eros.N’attendez pas un film sentimental,porno, policier ou un film pour unpublic homo, vous n’aurez rien decela. L’Inconnu du lac n’a que fairedes étiquettes. D’ailleurs, c’est l’été,le temps de prendre du bon tempssans faire attention. Franck tombeamoureux de Michel. Un hommebeau, puissant et mortellementdangereux. Franck le sait, mais ilveut vivre cette passion.Ce film est un petit chef d’œuvrebehavioriste, fort inconfortable etgrinçant. Alain Guiraudie filme la findes jours comme nul autre, sespersonnages agissent sans étatsd’âme, mus par leur seul désir, fût-ilaussi noir que la nuit qui permet auxamants de se retrouver. G. W.

mer. 15 jan. > 18h

ven. 17 jan. > 18h

sam. 18 jan. > 13h45

lun. 20 jan. > 21h

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SNoWPiErCErUn film de Bong Joon Ho

Avec Chris Evans, Song Kang-Ho,

Tilda Swinton, Ed Harris...

Corée du Sud, 2013, 2h05, vostf

Interdit aux moins de 12 ans

Une nouvelle ère glaciaire, et ununique refuge – le Transperceneige.À l’intérieur de ce train hautetechnologie, la société se reconstitue.:la première classe profite, ladeuxième veille au maintien del’ordre, la troisième vit dans desconditions terribles. Si on peutremarquer que l’argument du film n’apour lui que l’originalité de soncadre, c’est compter sansl’intelligence froide du script originalde Jacques Lob, Benjamin Legrand etJean-Marc Rochette, et sans le sensdu rythme et de l’absurde de BongJoon Ho (Mother, The Host), quisigne là un coup de maître.Source : www.critikat.com

jeu. 16 jan. > 18h

sam. 18 jan. > 16h

dim. 19 jan. > 21h

mar 21 jan. > 18h

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SidEWalKStoriESUn film de Charles Lane

Avec Charles Lane, Tom Alpern,

Nicole Alysia

Etats-Unis, 1989, vostf

Vous avez la nostalgie du Kid deCharlie Chaplin ? Allez voirSidewalk stories, réalisé dans lesannées 80 par Charles Lane et tournédans le New York des sans abris!Un jeune artiste « de trottoir » tenteau gré des squats et des asiles de nuitde gagner sa vie en croquant despassants. Un soir, il assiste aumeurtre d’un homme dont il recueillela fillette. Il l'adopte et se débrouilletant bien que mal pour la nourrir, lavêtir et la loger. C'est alors qu'il faitconnaissance d'une riche jeunefemme qui, prise d'affection pour cecouple cocasse, va les inviter dansson luxueux appartement new-yorkais...

Ce film muet en noir et blanc est toutaussi burlesque et tendre que sonmodèle, les gags servant decontrepoint à la violence sociale (lestraders new yorkais se battent déjàpour avoir un taxi). Certaines scènescomme la nuit dans le centred’hébergement sont des clins d’œilau maître Chaplin et témoignent dela même inventivité joyeuse duquotidien. La bagarre entre les deuxpeintres évoque quant à elledavantage Buster Keaton dans sachorégraphie, son sérieux mécaniqueet ses longs travellings.C’est aussi un film militant qui saitdevenir réaliste, lorsqu’à la fin ildevient parlant pour qu’on entende lavoix des exclus, refusant ainsi lehappy end que l’on espérait peut être.Enfin la musique somptueuse quimêle tango, bossa nova et jazz,traduit, accompagne les émotions despersonnages et semble être cette voixqui manque aux sans abris.

A. D. G.

jeu. 23 jan. > 18h et 20h30

sam. 25 jan. > 16h

dim. 26 jan. > 21h

lun. 27 jan. > 18h et 21h

ven. 31 jan. > 18h

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UNa NoCHEUn film de Lucy Mulloy

Avec Dariel Arrechaga...

Cuba, 2012, 1h30, vostf

Cuba et ses plages, samusique, ses palaissouvenirs d’unesplendeur passée.Mais aussi unepopulation survivantdans une économieparallèle. Troisjeunes : Lila, Elio etRaùl. Les deuxpremiers sont frère et

sœur. Raùl travaille depuis peu avecElio comme commis dans unrestaurant. Recherché par la police,son rêve d’émigrer, de traverser les140 km d’océan pour rejoindre laFloride et Miami devient uneurgence et une réalité absolue desurvie. Aidé par Elio et rejoint audernier moment par Lila, les voilàs’embarquant sur un radeau defortune avec un GPS et quelquesvivres pour l’autre mondeLa traversée sera périlleuse Film envoûtant, choc, premier filmde Lucy Mulloy, élève de Spike LeeUn tournage rendu cahotique par

l’embargo, des acteurs nonprofessionnels, une année derépétition, une musique ultraprésente, la réalité de cette jeunessedebout devant l’océan, porte de leuravenir. M.-L. P.

6ème SEmaiNE dU CiNéma HiSPaNiQUEConçue en lien avec des enseignants d'espagnol, pour offrir aux collégiens et ly-céens des opportunités de rencontrer la langue et les cultures hispaniques par lecinéma, cette 6ème Semaine du cinéma hispanique sera résolument tournée versl'Amérique latine, autour de deux thèmes qui traversent actuellement ce cinéma :les odyssées terribles des migrants vers les Etats-Unis, et la mémoire des annéesde dictature en Argentine et au Chili. Pour organiser des séances scolaires : 02 54 55 06 87.

HiStoirE dEma mortUn film d’Albert Serra

Espagnol, France,

2013, 2h31, vostf

Léopard d’or Locarno

Casanova rencontre unnouveau serviteur quisera le témoin desderniers moments de savie. Il quitte un châteausuisse aux ambiancesgalantes et libertinestypiques du 18e siècle etpasse ses derniers jours dans lesterres pauvres et sombres del’Europe septentrionale. Là-bas, sonmonde de légèretés et de mondanitésainsi que sa pensée rationalistes’effondrera face à une forcenouvelle, violente, ésotérique etromantique représentée par Draculaet son pouvoir éternel. J. D. B.

mer. 29 jan. > 18h

jeu. 30 jan. > 21h

sam. 1er fév. > 21h

lun. 3 fév. > 14h

cinéma les lobis

jeu. 30 jan. > 18h

dim. 2 fév. > 21h

lun. 3 fév. > 18h

cinéma les lobis

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El PrEmioUn film de Lucia Puenzo

Avec Alex Brendemühl, Natalia

Oreiro, Diego Peretti...

France, Argentin, 2013, 1h33,

vostf,

Enfants : pas avant

12 ans

Argentine dans lesannées soixante-dix.Les militaires ont

pris le pouvoir. Les familles n’ontplus de nouvelles de leurs prochesdisparus.Cecilia, petite fille de 7 ans, s’estinstallée avec sa mère dans unemaison délabrée au bord de l’océan.Le père est absent. La rentréescolaire arrive. Elle reste ici, essayantde s’intégrer dans sa nouvelle classe.La fillette se met inconsciemment endanger le jour ou l’armée demandeaux élèves de son école de rédigerune lettre a la gloire des militaires.Ce film n’aborde pas frontalement ladictature argentine, elle l’aborde parle biais du regard de l’enfant, dont lacandeur est maltraitée, l’innocencebafouée par la folie de l’Histoire etdes adultes. La maison est un havrede paix dérisoire, que le vent, le sableet l’eau finissent par rendreinhabitable tant les trous sontprésents.

G. W.

mer. 29 jan. > 21h

sam. 1er fév. > 18h

dim. 2 fév. > 14h

mar. 4 fév. > 18h

cinéma les lobis

ENFaNCEClaNdEStiNEUn film de Benjamín Avila

Avec Ernesto Alterio, Natalia

Oreiro, César Troncoso plus

Espagne, Argentine, Brésil, 2011,

1h50, vostf

Enfants : pas avant

12 ans

Par le truchement dela fiction, nourrie demultiples faits vrais,c’est une histoire à hauteur d’enfantque le réalisateur nous raconte dansce film poignant.Revenus d’exil pour lutter contre lajunte au pouvoir, les parents du jeuneJuan (12 ans) et son oncle Beto,vivent à Buenos Aires sous des nomsd’emprunt. A l’école qu’il fréquente,dans le voisinage, Juan se doit d’êtreconstamment sur ses gardes…mêmeavec la jolie Maria dont il tombeamoureux.Le film oscille entre scènes familialeschaleureuses et scènes danslesquelles la dissimulation, la peur, laparanoia envahissent les esprits. Etquand la violence fait irruption, cesont des animations façon BD qui latraduise à l’écran, manière desuggérer la difficulté d’affronter cetteréalité tragique.

J.-M.G.mer. 29 jan. > 16h

dim. 2 fév. > 16h

mar. 4 fév. > 21h

cinéma les lobis

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rêVES d’orUn film de Diego Quemada-Diez

Avec Karen MartínezMexique,

2013, 1h42, vostf

Juan, Sara etSamuel, 15 ans,fuient le Guatemalapour tenter derejoindre les Etats-Unis. Au cours deleur traversée duMexique, ilsrencontrent Chaukun indien tzotzil neparlant pas espagnolet voyageant sans

papiers. Les adolescents aspirent à unmonde meilleur au-delà desfrontières mexicaines mais très vite,ils vont devoir affronter une touteautre réalité.

lE médECiN dEFamillEUn film de Lucia Puenzo

Avec Alex Brendemühl...

France, Argentin, 2013, 1h33,

vostf

Deuxième film deLucía Puenzoaprès le très beauXXY (2007), Le

Médecin de

famille retrace un

épisode étrange dans la vie d’unefamille argentine, qui partageapendant plusieurs mois le quotidiende Josef Mengele sans le savoir. Loinde la simple fiction historique, cefilm développe un suspens nerveux etune atmosphère troublante.

NoUn film de Pablo Larraín

Avec Gael García Bernal...

Chili, Etats-Unis, 2012, 1h57,

vostf, Grand Prix du film de

fiction pour

l'histoire du temps

présent 2013 par le

jury IHTP-CNRS /

Rendez-vous de

l'histoire de Blois

Chili, 1988. Lorsquele dictateur chilienAugusto Pinochet,consent à organiserun référendum sur sa présidence, lesdirigeants de l’opposition persuadentun jeune et brillant publicitaire, RenéSaavedra, de concevoir leurcampagne. Le camp du «non» metalors en place une campagnepublicitaire innovante, en choisissantd’axer sa communication sur unecampagne «jeune et positive» plutôtque sur les dénonciations deshorreurs du régime. 10

mer. 29 jan. > 14h

dim. 2 fév. > 11h*

lun. 3 fév. > 21h

cinéma les lobis

ven. 31 jan. > 13h45

et 20h30*

sam. 1er fév. > 14h

dim. 2 fév. > 18h

cinéma les lobis

*rencontre avecNicolas Patin

chargé de recherche à l'institut historique allemand,

vendredi 31 janvier à 13h45 et 20h30

sam. 1er fév. > 16h

mar. 4 fév. > 14h

cinéma les lobis

* séance suivie d’unbrunch

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C’ESt EUX lESCHiENSUn film de Hicham Lasri

Avec Hassan Badida, Yahya El

Fouandi, Imad Fijjaj...

Maroc, 2013, 1h25, vostf

A Casablanca, un vieil homme,emprisonné et torturé en juin 1981 aumoment des émeutes du pain, retrouvela liberté trente ans plus tard en pleinPrintemps arabe. C’est un hommeabîmé, qui cherche désespérément safamille et les amis d’alors. Une équipede télévision décide de le suivre dansla recherche de son passé… Tout au long du film, Majhoul,(interprété avec une grâce burlesquepar le magnifique acteur HassanBadida) promène sa longue silhouetterevenue d’entre les morts, tenant à lamain un stabilisateur de vélo d’enfantcomme un symbole de la vie qu’onlui a volée. Cette roue qu’il faittourner sur les murs de la ville pour seles réapproprier, qu’il pose sur lesvoitures déclenchant leurs sirènesd’alarme est une manière de redonner

sens au chaos, de retrouver ses repèresdans un pays plein de contradictionsqui s’accommode comme beaucoupd’autres pays des silences et des trousde mémoire collective. Sa famille lerejette et l’a déjà enterré, ses amis onttrahi leurs idéaux, ses voisins ne lereconnaissent pas.Cette quête, entre fiction etdocumentaire, filmée comme unthriller avec une caméra folle etdéjantée, est traversée par les voix desmédias rendant compte desrévolutions arabes dans les autres pays(Libye, Egypte, Syrie) et des positionsofficielles du régime. Chaque plan,tourné avec une maladresserevendiquée à la manière desreportages amateurs sur lesrévolutions arabes que l’on peuttrouver sur Youtube traduit la colère,l’urgence de dire, la quête de véritétout en montrant la manipulation desmédias.C’est eux les chiens. Un titre. Uneutopie politique. Un film radical etprovocateur, porteur d’une parolelibre, mais aussi une très belle baladepoétique et désenchantée.

A. D. G.

jeu. 6 fév. > 18h et 20h30

sam. 8 fév. > 16h*

dim. 9 fév. > 21h

lun. 10 fév. > 18h et 21h

ven. 14 fév. > 18h

cinéma les lobis

rencontre avec Hicham lasri(sous réserve)

samedi 8 février à 16h

Ce film vous est proposé dans le cadre de la Journée de la Coopération Blois-Azrou du 8 février 2014 (programme complet en cours de constitution). Il est sou-tenu par l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion. Les adhérentsde l’association Blois-Azrou bénéficient du tarif privilégié de 6,20€.

EN sOrTIE NATIONALE !

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12

WoyZECKUn film de Werner Herzog

Avec Klaus Kinski, Eva Mattes,

Wolfgang Reichmann...

RFA, 1979, 1h22, vostf

D’après une pièce de Georg

Büchner

Le soldat Woyzeck est installé avecsa femme Marie et son jeune enfantdans une petite ville calme de lacampagne allemande. Méprisé parses supérieurs, maltraités par lemédecin militaire qui l'utilise commecobaye de ses expériences, moquépar ses camarades de la garnison,Woyzeck souffre de plus en plus deshumiliations qu'il subit….

Woyzeck est un homme qui souffredu désespoir du monde, qui estécrasé par la cruauté de la société,par son inhumanité. Cette empathieprofonde le pousse vers uneinsoutenable solitude, vers la nuit, lafolie et la mort… Il se sent

dépossédé physiquement de soncorps, n’arrive plus à être en lienavec le monde. Il cherche partout dessignes, cherche à comprendre maisrien ne fait sens et il se dilue,s’efface. C’est une ultime tentativede lutter contre la dissolution qui vale conduire au crime. Woyzeck meurtde sa soif de comprendre et d’êtrelui-même incompris. Lorsqu’il envient à tuer Marie, c’est certes parjalousie, mais c’est surtout un moyenpour lui d’enrayer ce mouvementgénéral qui le dévore, pour marquerson refus de continuer à participer àla mascarade de la vie, pours’exclure définitivement de la sociétédes hommes.Woyzeck est une proposition decinéma étonnante et moderne, trèsstylisée et rigoureuse. Le rythme naîtdes phrases, des gestes et des regardsdes acteurs, des lumières, des cadres.La photographie est splendide, maistrès simple, tout comme les décors.Herzog n’utilise pas du tout uneesthétique de la misère ou de lanoirceur. La prestation de Kinski estproprement extraordinaire… Ilincarne dans son corps la douleur, lasouffrance, les tourments. Il estcomme plié de l’intérieur, comme sison enveloppe corporelle necontenait plus que les morceauxbrisés de ce qui autrefois a été unhomme.

Source : www.dvdclassik.com

Ce film vous est proposé en écho au spectacle « Woyzeck (je n’arrive pas à pleu-rer) » adapté et mis en scène par Jean-Pierre Baro mardi 4 février à 20h30. Lesabonnés de la Halles aux Grains et bénéficient du tarif privilégié de 6,20€ pourune séance du film sur présentation de leur carte. Rens : 02 54 90 44 17

jeu. 7 fév. > 18 h

cinéma les lobis

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Un film de Sébastien Pilote

Avec Gabriel Arcand, Gilles

Renaud, Lucie Laurier…

Canada, 2013, 1h52, vostf

Gaby est un taiseux, qui vit seul danssa ferme du Saguenay au Québec. Ils’occupe de ses moutons, attend sesfilles qui vivent loin à la ville, petitesprincesses pour lesquelles ildonnerait sa vie. Sorte de père Goriotcontemporain, il se résigne à vendresa ferme pour Marie sa fille aînée quia des problèmes financiers. Un filmmagnifique qui raconte la crise dumonde agricole, (fortes scènes detonte de moutons, de ventes auxenchères de fermes démantelées) etla fin d’un monde. Un film baignépar la lumière dorée qui adoucit lesilence des terres du Lac Saint Jeanoù réside le réalisateur, fils et petitfils de paysans.

C’est aussi le beau portrait d’unhomme qui vit au rythme del’élevage, au rythme de la nature etdes saisons, des clôtures à réparer etdont la vie bascule. Gaby est un êtreà la fois rude, pudique et fragile, pèrebouleversant dans son amour pourses filles : l’une ingrate et qui profitede lui, l’autre Frédérique, celle quiparaît la plus lointaine, actrice dethéâtre à Montréal et qui se révèlera,petite Cordélia contemporaine, cellequi aime le plus tendrement son pèremais ne peut éviter les choix decelui-ci et la vente du domaine.Un film d’amour inconditionnel,intense, fort, bouleversant mais sanscomplaisance dont les plans depaysage à la fois vides et splendides,monotones et d’une beautéd’Arcadie accompagnent le sacrificed’un humain aux beaux traits deGabriel Arcand, l’acteur mythique dufilm les Plouffe de Gilles Carle.

A. D. G. et M.-L. P.

jeu. 13 fév. > 18h et 20h30

sam. 15 fév. > 16h

dim. 16 fév. > 21h

lun. 17 fév. > 18h et 21h

ven. 21 fév. > 18h

cinéma les lobis

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14

mES SéaNCESdE lUttEUn film de Jacques Doillon

Avec Sara Forestier, James

Thiérrée, Louise Szpindel...

France, 2013, 1h39

Interdit aux moins de 12 ans

A la mort d’un père qui semble nejamais l’avoir aimée, Elle (SarahForestier) revient dans le village deson enfance pour régler sa successionet aussi ses comptes. Elle retrouve unancien flirt (James Thiérrée) qui vitdans une maison voisine. Au coursde leurs retrouvailles quotidiennes ilsvont se mesurer, s’affronter, se porterdes coups, autant avec les mots quedans un corps à corps de plus en plusviolent et de plus en plus érotique. Mes séances de lutte, ce pourraitêtre un Empire des sens à lafrançaise. C’est tout d’abord lediscours amoureux comme art de laguerre, mais aussi une valseépuisante des corps : «  si ma forced’amour je la déversais en toi je tedémolirais » dit elle. C’est une lutte

d’amour qui tente de repousser aumaximum par la parole etl’écrasement des corpsl’assouvissement, la jouissance maisaussi la disparition. Comme si lecombat mêlé d’amour et de haineétait une tentative de réaliser lemiracle du désir demeuré désir.Le huis clos théâtral filmé dans lamaison de Doillon en longs plansséquence permet à la tension entreles deux protagonistes d’atteindreson paroxysme. James Thierré, dontle corps athlétique pourrait écrasercelui de la lumineuse brindille SarahForestier, semble au contrairel’accompagner dans une danse quipourrait être une forme de tangovoire de capoeira. Ce sont deux corpsqui jouent ensemble, et leur combatdans des escaliers étroits ou sur leplancher du salon, même s’il estviolent, garde une beauté plastiquequi rappelle la Lutte d’amour deCézanne. Il se joue aussi sur un airde Debussy, métaphore musicale dela souffrance intime d’une jeunefemme dont le père a oublié de luiléguer le seul bien auquel elle tenait :le piano de son grand père.

A. D. G.

jeu. 20 fév. > 18h et 20h30

sam. 22 fév. > 16h

dim. 23 fév. > 21h

lun. 24 fév. > 18h et 21h

ven. 28 fév. > 18h

cinéma les lobis

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2 aUtomNES 3 HiVErSUn film de Sébastien Betbeder

Avec Vincent Macaigne, Maud

Wyler, Bastien Bouillon....

France, 2013, 1h30

Durant 2 automnes et 3 hivers, dansles vies d’Amélie, Arman etBenjamin se succèdent lesrencontres, les accidents, et beaucoupd’histoires (d’amour mais pas que...)Un film qui parle de la mélancolie etdu désarroi des trentenairesd’aujourd’hui, de la mort et lamaladie, de l’amitié, de la familleavec humour. Des trentenairesdésenchantés qui parlent d’un tempsrévolu « ça sent la fin du début » ditl’un d’eux) mais qui tiennenttoujours debout.Comme un roman d’apprentissagecontemporain…Une structure romanesque etlittéraire avec beaucoup demonologues face caméra répartisentre les protagonistes, avec desrécits qui ponctuent les dialogues,des anecdotes drôles (mais pasque…), avec des chapitres («lesidiots», «la nuit a fini par tomber»,«le secret», «X», «Sarkozy n’existepas»…), des citations très clairesaux œuvres aimées et très éclectiques(Quatre nuits d’un rêveur deBresson, Judd Appatow, Joy division,Michel Delpech, Edward Munch, desextraits (Le monde Vivant d’EugèneGreen, La Salamandre d’AlainTanner,). Un film qui croise aussi des

fantômes et dont un personnagecommunique avec l’esprit de sasœur.Un film bout de ficelles tourné sansgrands moyens, qui mélange lessupports (super 8, animation, 16 mm)et dont la forme même raconte lagenèse et les moyens de productionUn film plein de vie, à la fois drôleet touchant qui évoque parfois le WesAnderson de La famille Tenenbaum.

A. D. G.

« J’ai mené à bien ce projet pourpouvoir partager quelque chose d’unétat de la société dans laquelle je vis,témoigner modestement d’uneépoque qui se finit, d’un rapport àl’autre qui a muté : nous aimonsdifféremment en 2013, nous pensonsdifféremment la mort. Nous sommesde moins en moins insouciants. Toutcela est troublant, angoissantparfois. » Sébastien Bedbeder

jeu. 27 fév. > 18h et 20h30

sam. 1er mars > 16h

dim. 2 mars > 21h

lun. 3 mars > 18h et 21h

ven. 7 mars > 18h

cinéma les lobis

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Le Vent se lève de Hayao Miyazaki (Japon, 2013, 2h06)

> En sortie nationale à partir du 22 janvier

(séances en version française et vostf)

Minuscule, la vallée des fourmis perdues

de Thomas Szabo et Hélène Giraud (France, 2014, 1h29)

Dans une paisible forêt, les reliefs d’un pique-nique déclenchentune guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmisconvoitant le même butin ! C’est dans cette tourmente qu’unejeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aiderà sauver son peuple...

Jack et la mécanique du coeur de Mathias Malzieu, Stéphane Berla

(France, 2014). Avec les voix d’Olivia Ruiz et Grand Corps Malade.Édimbourg 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en restegelé. Son cœur défectueux est remplacé par une horloge méca-nique. Il y survivra à condition de respecter 3 lois: premièrementne pas toucher à ses aiguilles, deuxièmement maîtriser sa colèreet surtout ne jamais Ô grand jamais, tomber amoureux.

Le Piano magique de Martin Clapp

(Pologne, 32 minutes, dès 5 ans)

Alors qu'elle souhaite rejoindre son père, Anna découvre un piano brisé qui setransforme, comme par enchantement, en un engin volant. Accompagné de soncousin, elle grimpe sur le piano magique qui les emmène en voyage aux quatrecoins de l'Europe...

Le secret de la pierre de lune de Heiki Ernits, Janno Poldma

(Lettonie/Estonie, 2011)

À Gadgetville, le vieil explorateur Aldebert raconte son dernier voyage dans lamontagne avec deux amis : ils y avaient trouvé trois pierres mystérieuses dansune grotte, qu'ils s'étaient ensuite partagées...

La sorcière dans les airs de Max Lang, Jan Lachauer

(2013, 50 minutes, dès 4 ans)

Une sympathique sorcière, son chat et son chaudron s'envolentsur un balai. Quel bonheur de voler ! Mais le vent se met à souf-fler très fort, et un dragon affamé vient de se réveiller...> Atelier de réalisation d'une affiche de film avec Babett

Hauss le 25 février. Film à 14h. Atelier à la suite du film.

Sur inscription au 02 54 44 52 15. Durée de l’atelier : 1h15. 1616

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ECiné Dimanche, labellisé Art et Essai Jeune Public par le CNC, propose unchoix de films de qualité de différents genres pour les enfants et les adultesafin que chacun y trouve plaisir. C’est un partenariat Ville de Blois / LesLobis. Renseignements au 02 54 44 52 15. Dates et horaires disponibles prochainement sur la plaquette Ciné Dimanche.

Janvier et février : programmation sous réserve

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Ciné’fil : 18 rue roland Dorgelès - BP 162 - 41005 Blois Cedextél et fax 02 54 55 06 87 - [email protected]

www.cinefil-blois.fr

Sauf mention spéciale, les projections se déroulent

au cinéma Les Lobis (12 avenue Maunoury à Blois).

*Projection accompagnée d’une rencontre-débat

Ciné’fil adhère à l’ACOr (Association des Cinémas de l’Ouest pour la recherche), àl’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa diffusion)

et à l’ACC (Association des Cinémas du Centre)

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