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Mayenne • Atmosphères 53
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MAI 2014 / N°143
WWW.ATMOSPHERES53.ORG
SÉQUENCES D’ATMOSPHÈRES 53
Les Trois sœ
urs du Yunnan de W
ang Bing
2
EDITO
LES FILMS
D’UNE VIE À L’AUTRE
REAL
LES BRUITS DE RECIFE
LEÇONS D’HARMONIE
HER
SUNEUNG
EASTERN BOYS
MY SWEET PEPPER LAND
NEBRASKA
LES TROIS SŒURS DU YUNNAN
CAPELITO ET SES AMIS | JEUNE PUBLIC
LE PIANO MAGIQUE | JEUNE PUBLIC
LES SENTIERS DE LA GLOIRE
CARNET CRITIQUE | ONLY LOVERS LEFT ALIVE
PROCHAINS RENDEZ-VOUS
ADHÉSIONS 2014
AGENDA
p.3
p.4
p.5
p.6
p.7
p.8
p.9
p.10
p.11
p.12
p.13
p.14
p.15
p.16
p.17
p.18
p.19
p.20
3
SÉQUENCES MAI 2014 - EDITO
ÉDITO
RÉDACTION
Willy Durand / Carnet critique : Constant Voisin Les dates et horaires des séances sont fournis par les salles de cinéma, sous réserve de mo-difications intervenant après l’impression.
ATMOSPHÈRES 53
12, rue Guimond-des-Riveries 53 100 Mayenne Tél : 02 43 04 20 46 Fax : 02 43 04 96 48 [email protected] www.atmospheres53.org Facebook / Atmosphères 53
SOUTENU PAR
le Conseil Général de la Mayenne, la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire, la Région des Pays de la Loire, la Communauté de communes du Pays de Mayenne, la Ville de Laval, et la Communauté de communes de Château-Gontier.
L’assemblée générale de l’association Atmosphères 53 s’est réunie le 15 mars 2014, juste avant le lancement du festival Reflets du cinéma allemand. Suite à la présentation et à l’approbation du rapport moral et du rapport financier 2012-2013, du rapport d’orientation et du budget prévisionnel 2014, les adhérents ont procédé à l’élection des administra-teurs de l’association (remplacement du tiers sortant et des postes vacants). Merci à Marie et Ginette pour leur implica-
tion dans le CA en 2013.
Le Conseil d’administration d’Atmosphères 53 est composé de 23 membres élus et de membres de droit. Lors de sa
première réunion, il a élu le Bureau suivant :
Président : Yannick LEMARIÉ
Vice-présidents : Georges DURAND et Jacqueline TONIN
Trésorier : Jean-Yves ROY
Vice-trésorière : Ségolène CHAPPELLON-LAOUR
Secrétaire : Alexandra TOLLOT
Membres du bureau : Jacqueline BESSIN et Nicole FONT.
Les autres membres élus du CA : Françoise BRINDEAU, Bruno BUCHET, Patrick CERES, Annick DUVAL-ROUILLER, Delphine GÉRARD, Sébastien GOURDIER, Yann GUIBERT, Yoan LE BLEVEC, Alain LE FOLL, Frédé-ric LEFEVRE, Sylvie LEMOINE, Marylène LIBERT, Sébas-
tien MAHIER, Didier PILLON, Lidka TAIARUI.
L’équipe salariée : Direction, Responsable des programmations : Willy DURAND Direction, Responsable administratif : Imad MAKHZOUM Direction, Médiation culturelle : Armelle PAIN Assistante : Elise COCANDEAU L’association Atmosphères (ancêtre d’Atmosphères 53) a été créée en 1989, il y a 25 ans… Un anniversaire dont
nous vous parlerons prochainement.
Trophées des associations : Atmosphères 53 participe aux Trophées des associations de la fondation EDF avec à la clé un soutien financier récompensant le travail mené en direction des jeunes en Mayenne. Vous pouvez voter pour Atmosphères 53. RDV sur la fiche d’Atmosphères 53 ici :
http://tropheesfondation.edf.com/associations/atmospheres-53
4
ALLEMAGNE, 2012, 1H40, VO RÉALISATION : Georg Maas SCÉNARIO : Christoph Tölle, Ståle Stein Berg, Judith Kaufmann, Georg Maas d’après l’œuvre de Hannelore Hippe PHOTOGRAPHIE : Judith Kaufmann MUSIQUE : Julian Maas INTERPRÈTES : Juliane Köhler, Liv Ullmann, Sven Nordin, Ken Duken, Julia Bache-Wiig, Rainer Bock DISTRIBUTION : Sophie Dulac Distribution
K atrine vit en Norvège depuis 20 ans. Un jour, un avocat lui rend
visite. Il souhaite avoir son témoigna-ge dans un procès qui va prochaine-ment avoir lieu et qui entend mettre au jour le rôle joué par la Norvège concernant « les enfants de la honte ». Pendant la Seconde Guerre mon-diale, née d'une relation entre un sol-dat allemand et une Norvégienne, elle a été confiée à un Lebensborn, une association regroupant des or-phelinats mis en place par les nazis pour développer la « race aryenne ». Katrine ne veut plus entendre parler de ce passé et refuse de témoigner. Mais l'avocat continue d'enquêter et Katrine doit faire face à toujours plus
de révélations…
Ce très beau et très intense film de
Georg Maas retrace des événements qui ont marqué l'histoire de l'Europe depuis la Seconde Guerre mondiale et qui ont bouleversé définitivement la vie de nombreuses personnes longtemps après la fin de la guerre. Cependant, cette intensité du film ne repose pas seulement sur une en-quête historique, mais aussi sur les conséquences provoquées par la ré-vélation d'un secret au sein d'une so-ciété, mais plus fortement encore au
sein d'une famille.
Ce film était présenté en avant-première en mars dernier à l’occasion
de l’ouverture à Laval du festival Reflets du cinéma allemand,
en présence de l’actrice principale
Juliane Köhler.
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS | REFLETS DU CINÉMA ALLEMAND
D’UNE VIE À L’AUTRE
SÉANCES
LE PALACE,
CHÂTEAU-GONTIER
DIM 25 MAI 18H30
LUN 26 MAI 20H30
DE GEORG MAAS
5
JAPON, 2012, 2H10, VO RÉALISATION: Kiyoshi Kurosawa SCÉNARIO : Sachiko Tanaka, Kazumi Matsuzawa, Kiyoshi Kurosawa d’après l’œuvre de Rokurô inui PHOTOGRAPHIE : Akiko Ashizawa / MUSIQUE : Kei Haneoka INTERPRÈTES : Takeru Sato, Aruka Hayase, Jô Odaguri, Shôta Sometani, Miki Takatani, Yutaka Matsushige DISTRIBUTION : Version Originale / Condor
A tsumi, jeune dessinatrice de manga, est hospitalisée dans
un état gravissime après avoir tenté de se suicider. Son compagnon, Koi-chi, est sollicité par l'hôpital où elle reçoit des soins pour se prêter à un programme scientifique novateur qui permettrait d'entrer en contact avec l'inconscient de son amie, dans l'es-poir de comprendre les raisons de son geste et de la sortir de son coma. Real est un grand film sur l’imaginaire et, pour la première fois, même si la plupart de ses films flirtent avec le fantastique, le réalisateur de Shoku-zai, Tokyo Sonata et Jellyfish, pour ne citer que des œuvres récentes, nous propose une œuvre de science-fiction. Un vrai pari pour un film dont l’enjeu principal s’intéresse, comme
le titre l’indique de manière assez ironique, au réel et à la manière de l’appréhender et à ce que cela signi-fie que d’être vivant. Dans ce film, tout se joue à la frontière, les existen-ces réelles sont confrontées aux exis-tences surnaturelles qui peuplent l’i-maginaire de Atsumi, créatrice de manga, et ce dans des décors tout aussi imaginaires et incroyables. Un immense poème.
Le festival Reflets du cinéma en mars 2015 sera consacré
au cinéma japonais.
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS
REAL
SÉANCES
CINÉVILLE, LAVAL
LUN 12 MAI 13H35
LUN 12 MAI 21H00
MAR 13 MAI 13H35
MAR 13 MAI 18H25
LES SÉANCES DÉMARRENT PAR LE FILM
DE KIYOSHI KUROSAWA
6
BRÉSIL, 2012, 2H10, VO RÉALISATION ET SCÉNARIO : Klerber Mendonça Filho PHOTOGRAPHIE : Fabricio Tadeu, Pedro Sotero / MUSIQUE : Dj Dolores INTERPRÈTES : Irandhir Santos, Gustavo Jahn, Maeve Jinkings, Waldemar José Solha, Irma Brown, Lula Terra DISTRIBUTION : Survivance
D es photographies en noir et blanc débutent le film. Ces ima-
ges, qui racontent rapidement la vie féodale au sein d’une plantation, met-tent l’histoire qui va suivre, et qui se déroule aujourd’hui, en perspective, comme un prolongement du passé sous d’autres formes. En effet, à Recife, un quartier prospè-re de la ville de Setúbal sur la côte brésilienne, les apparences sont trompeuses car finalement les rap-ports sociaux d’hier sont toujours en place. Il y a les puissants à l’image du personnage de Francisco, vérita-ble patriarche de la rue et sans lequel rien ne peut être entrepris. Ce n’est que parce qu’il donne son accord qu’une petite entreprise privée de surveillance peut s’installer dans la
rue. Et il y a les propriétaires et les rapports fortement paternalistes qu’ils entretiennent avec les domestiques… Portrait d’une rue, d’un quartier, Les Bruits de Recife réussit à en rendre toute la complexité car le réalisateur, avec beaucoup de finesse, fait se confronter de manière sonore (le tra-vail sur le son est primordial) et vi-suelle les différents éléments qui la constituent : l’architecture, l’urbanis-me, ceux qui vivent dans le quartier, les rapports qu’ils entretiennent les uns avec les autres mais aussi la ma-nière dont ils circulent dans le quar-tier, sans oublier leur obsession de la sécurité. Fortement documenté (le réalisateur connaît parfaitement les lieux), ce film de fiction fait preuve d’une grande maîtrise.
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS
LES BRUITS DE RECIFE
SÉANCES
LE VOX, MAYENNE
JEU 08 MAI 20H15
VEN 09 MAI 21H00
DIM 11 MAI 19H00
LUN 12 MAI 16H15
MAR 13 MAI 14H30
DE KLEBER MENDONÇA FILHO
7
KAZAKHSTAN / RUSSIE, 2013, 1H45, VO, GRAND PRIX DU JURY - ANGERS 2014 RÉALISATION ET SCÉNARIO : Emir Baigazin PHOTOGRAPHIE : Aziz Zhambakiyev INTERPRÈTES : Timur Aidarbekov, Aslan Anarbayev, Mukhtar Andassov, Anelya Adilbekova, Omar Adilov DISTRIBUTION : Arizona Films Interdit aux moins de 12 ans
A slan, 13 ans, étudie dans le col-lège d’un petit village du Ka-
zakhstan. Lors de la visite médicale, d’autres élèves, emmenés par Bolat, lui jouent un mauvais tour et il se re-trouve seul car tous ont la consigne de ne plus lui adresser la parole. Cet-te situation ne fait que renforcer une situation déjà existante car Aslan, est un adolescent seul, très curieux, in-génieux et studieux. Premier long métrage du réalisateur Emir Baigazin, Leçons d’harmonie dresse un portrait sévère et déroutant d’un collège au Kazakhstan dont tous les élèves sont sous la coupe de Bo-lat, véritable chef de gang avant l’heure. Mais ce dernier n’est que le maillon d’un plus vaste système de racket organisé à l’extérieur du collè-
ge. Autant dire que la petite histoire du collège est aussi un prétexte pour dénoncer un système qui semble ré-gir toute la société. Mais l’essentiel de la force captivante de ce film vient de la manière dont le réalisateur met en scène le combat des deux élèves, Aslan et Bolat, dont les personnalités s’entrechoquent. L’effacement, la patience, la stratégie d’Aslan (même le spectateur mettra du temps avant de comprendre le plan d’Aslan) contre la brutalité et l’autoritarisme de Bolat. Peut-être enfin, symboliquement, der-rière cette histoire, une proposition pour combattre un régime politique violent et autoritaire.
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS
LEÇONS D’HARMONIE
SÉANCES
LE PALACE,
CHÂTEAU-GONTIER
DIM 11 MAI 18H30
LUN 12 MAI 20H30
DE EMIR BAIGAZIN
8
USA, 2013, 2H10, VO RÉALISATION ET SCÉNARIO : Spike Jonze PHOTOGRAPHIE : Hoyte van Hoytema / MUSIQUE : Arcade Fire INTERPRÈTES : Joaquin Phoenix Scarlett Johansson, Brian Cox, Stéphanie Sokolinski, Spike Jonze, Bill Hader, Kristen Wig DISTRIBUTION : Wild Bunch Distribution
L os Angeles. Theodore Twombly, un homme émotif et un peu dé-
pressif, tente de se remettre d’une rupture amoureuse. Il est chargé de rédiger des lettres d’amour pour les multiples clients d’une société qui commercialise les sentiments et l’é-criture, denrées devenues rares. C’est alors qu’il découvre et fait l’ac-quisition d’un nouveau logiciel de compagnie : une voix féminine avec laquelle il converse au téléphone à tout moment, comme avec un ami proche. Rapidement, entre lui et « Her », naît une histoire d’amour… Située dans un futur très proche, ce nouveau film de Spike Jonze (Dans la peau de John Malkovich) relève plus du film d’anticipation que de science-fiction tant il n’est qu’une
exagération de la société d’aujourd-’hui, de notre présent, une société consumériste et confortable, sourde-ment rongée par les difficultées rela-tionnelles, la mélancolie et la solitu-de. Pour l’essentiel le film met en scène le dialogue entre Theodore et la voix off de Samatha, alias « Her » et ce avec brio tant tout cela aurait pu être assez ennuyeux. Reste à voir si c’est bien ce qui nous attend : un ordina-teur comme meilleur ami ou relation amoureuse...
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS
HER
SÉANCES
CINÉVILLE, LAVAL
JEU 15 MAI 18H25
JEU 15 MAI 21H00
LUN 19 MAI 13H35
MAR 20 MAI 13H35
MAR 20 MAI 18H25
LES SÉANCES
DÉMARRENT PAR LE FILM
DE SPIKE JONZE
9
CORÉE DU SUD, 2013, 1H50, VO RÉALISATION ET SCÉNARIO : Su-won Shin PHOTOGRAPHIE : Ju Un Yun / MUSIQUE : Jae-ah Ryu INTERPRÈTES : David Lee, Sung June, Kkob-bi Kim, Sung-ha Cho, Ha Jo Sung, Kwon Kim DISTRIBUTION : Dissidenz Films
Y ujin, un élève brillant d’un lycée d’élite est retrouvé assassiné.
Dans ce lycée, où la compétition rè-gne en maître car il s’agit d’être le mieux classé possible pour pouvoir prétendre au Suneung, l’examen final qui donne accès aux meilleures uni-versités et donc à un avenir brillant, il y a un groupe, l’élite de l’élite, qui mène la danse, en acceptant ou pas de nouveaux prétendants, tout en étant férocement les uns contre les autres pour obtenir la première place. C’est ce groupe que le jeune June va tenter d’intégrer afin de découvrir ce qui est arrivé à Yujin... Ce film, construit comme un thriller assez vertigineux, dénonce radicale-ment une des caractéristiques de la société coréenne actuelle : l’hyper-
compétitivité qui règne au sein du milieu scolaire et qui détruit les sensi-bilités. Pour l’essentiel, le film se concentre sur les élèves mais pointe du doigt avec férocité un système organisé par les adultes, l’encadre-ment scolaire mais surtout les pa-rents dont l’honneur est en jeu.
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS
SUNEUNG
SÉANCES
LE VOX, MAYENNE
MER 14 MAI 18H45
JEU 15 MAI 20H15
VEN 16 MAI 14H30
LUN 19 MAI 18H15
MAR 20 MAI 15H00
DE SU-WON SHIN
10
FRANCE, 2013, 2H10. Avertisement : des scènes et des propos peuvent heurter la sensibilité des spectateurs RÉALISATION ET SCÉNARIO : Robin Campillo PHOTOGRAPHIE : Jeanne Lapoirie / MUSIQUE : Arnaud Rebotini INTERPRÈTES : Olivier Rabourdin, Kirill Emelyanov, Danil Vorobyev, Edea Darcque, Camila Chanirova, Beka Markozashvili DISTRIBUTION : Sophie Dulac Distribution
A lors qu’il traverse la gare du Nord, Daniel remarque un gar-
çon, qui traîne là avec sa bande, et le suit. Il finit par l’aborder et ils s’enten-dent pour se retrouver le lendemain chez Daniel. Lorsque, le lendemain, il ouvre la porte de son appartement pour faire entrer Marek, c’est toute la bande qui y pénètre... La seconde séquence de ce film de Robin Campillo (Les Revenants), qui raconte l’intrusion de la bande dans l’appartement de Daniel, est absolu-ment stupéfiante. Extrêmement et brillamment chorégraphiée, elle met en scène un cambriolage en forme de déménagement festif. Cette sé-quence reste fixée dans notre esprit jusqu’à la fin du film. Pour autant l’es-sentiel, l’enjeu de ce film n’est pas là
mais dans la relation qui va naître entre Daniel et Marek. En effet, Da-niel se retrouve nu, dépossédé de tous ses biens matériels et ce chan-gement radical l’amène à reconsidé-rer sa vie confortable. Et lorsque Ma-rek revient vers lui pour devenir, sans qu’il y ait cette fois de piège, son amant, la vie de Daniel et le film prennent une tout autre dimension. Peu à peu c’est un enjeu de désirs puis de paternité qui donnent au film toute son envergure pour l’emmener bien au-delà du simple fait divers de départ.
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS
EASTERN BOYS
SÉANCES
CINÉVILLE, LAVAL
JEU 22 MAI 18H25
LUN 26 MAI 13H35
LUN 26 MAI 21H00
MAR 27 MAI 13H35
MAR 27 MAI 18H25
LES SÉANCES
DÉMARRENT PAR LE FILM
DE ROBIN CAMPILLO
11
KURDISTAN, 2013, 1H35, VO RÉALISATION : Hiner Saleem / SCÉNARIO : Antoine Lacomblez, Hiner Saleem PHOTOGRAPHIE : Pascal Auffray INTERPRÈTES : Golshifteh Farahani, Korkmaz Arslan, Suat Usta, Mir Murad Bedirxan, Feyyaz Duman, Tarik Akreyî DISTRIBUTION : Memento Films Distribution
M y Sweet Pepper land est un « western contemporain où le
burlesque fait de multiples incursions. Il faut souligner que le contexte soli-dement bordélique de la construction de ce Kurdistan fraîchement indépendant, longtemps occupé par les troupes de Saddam Hussein, se p r ê t e p a r f a i t e m e n t à u n e transposition de la conquête de l ’Ouest , ici f igurée par des immensités bourrées de rocaille, de coutumes ancestrales et d’aven-turiers plus ou moins fréquentables,
mais toujours armés jusqu’aux dents.
Le héros de cette affaire est un ancien combattant devenu flic qui, pour jouir enfin de la paix retrouvée, s’en va dans un village bordant la
frontière turque dont il sous-estime lourdement la dangerosité. Sur place, il ne va pas se passer très longtemps avant qu’il ne se mette à dos le caïd local, tyran flanqué d’une bande d’excités, et qu’il croise la route d’une belle institutrice, venue au péril de sa vie porter la bonne parole de la c u l t u r e da n s c e s co n t r ée s d o u b l e m e n t f r a p p é e s d’obscurantisme et de misogynie. Les éléments sont, dès lors, bien en place pour qu’un Gary Cooper kurde tombe amoureux de cette femme libre (Golshifteh Farahani, aussi lumineuse que Grace Kelly), et qu’il affronte l’arme à la main les profiteurs du chaos. Il ne manque plus qu’un train pour siffler trois fois. » (Bruno
Icher - Libération)
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS
MY SWEET PEPPER LAND
SÉANCES
LE VOX, MAYENNE
JEU 22 MAI 20H15 VEN 23 MAI 14H30 DIM 25 MAI 19H00 LUN 26 MAI 16H45 MAR 27 MAI 18H00
CINÉVILLE, LAVAL
LUN 02 JUIN 13H45 LUN 02 JUIN 18H30 LUN 02 JUIN 21H00 MAR 03 JUIN 13H45 MAR 03 JUIN 18H30
LE PALACE,
CHÂTEAU-GONTIER
DIM 1ER JUIN 18H30 LUN 02 JUIN 20H30
DE HINER SALEEM
12
USA, 2013, 2H, VO, PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE POUR BRUCE DERN - CANNES 2013 RÉALISATION : Alexander Payne / SCÉNARIO : Bob Nelson PHOTOGRAPHIE : Phedon Papamichael / MUSIQUE : Mark Orton INTERPRÈTES : Brune Dern, Will Forte, June Squibb, Bob Odenkirk, Stacy Keach, Marie Louise Wilson DISTRIBUTION : Diaphana
T out son entourage a beau lui expliquer que c’est une arnaque,
Woody Grant, un vieil homme, est persuadé d’avoir gagné le gros lot d’un tirage au sort. On lui a écrit per-sonnellement et il n’y a dans son es-prit aucun doute… Il est donc bien décidé à se rendre au Nebraska (ce qui nécessite de traverser quatre états) pour toucher son prix. Déses-péré par son entêtement, son fils, David, décide de l’accompagner et de tenter, chemin faisant, de le dissua-der… Comme dans Sideways (2004), Alexander Payne met sur la route deux personnages. Cette fois ce ne sont pas deux amis qui parcourent le vignoble californien en quête d’eux-mêmes, mais un père et son fils qui
vont tenter de mieux se connaître et de mieux se comprendre. Cette histoire simple, drôle et tou-chante, devient très vite au fil de la route passionnante car les enjeux de ce voyage ne se dévoilent qu’au fur et à mesure et prennent petit à petit de plus en plus d’importance, pour ne pas dire une importance vitale pour Woody, le vieil homme, magnifique-ment interprété par Bruce Dern.
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS
NEBRASKA
SÉANCES
LE PALACE,
CHÂTEAU-GONTIER
DIM 18 MAI 18H30
LUN 19 MAI 20H30
DE ALEXANDER PAYNE
13
CHINE 2012, 2H35, VO RÉALISATION, SCÉNARIO ET PHOTOGRAPHIE : Wang Bing DISTRIBUTION : Les Acacias
L e Yunnan est une des régions les plus pauvres de la Chine. Loin
des mégapoles qui se développent frénétiquement, le réalisateur Wang Bing (A l’ouest des rails, Fengming, chronique d’une femme chinoise, Le Fossé) décrit le quotidien d’une petite communauté villageoise qui survit dans un dénuement total dans la montagne. Il s’attache plus particuliè-rement aux trois sœurs d’une famille décomposée. Au-delà de la description d’une situa-tion sociale, du portrait de ceux qui ne bénéficient pas de la croissance économique de la Chine d’aujourd-’hui, Wang Bing, comme dans ses autres films, fait preuve d’un instinct et d’une intelligence des situations (la manière dont lui et sa caméra pren-
nent soudainement en charge un per-sonnage pour ne plus le quitter tant que ce qui détermine ce déplacement ne soit réalisé) qui donnent à ses films une dimension qui force l’admi-ration et se joue des limites du docu-mentaire. Les films de Wang Bing ne se contentent pas de documenter des faits réels, ils construisent des per-sonnages, sans les « dénaturer », disent la géographie des lieux où ils vivent (ici le contraste entre l’horizon possible en haut des montagnes et l’absence de perspective pour les personnages est saisissant). Enfin, plus que dans ses autres films, l’émo-tion est forte. Il s’agit d’enfance, d’a-venir, et le dénuement est alors enco-re moins acceptable.
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS | DOCUMENTAIRE
LES TROIS SŒURS DU YUNNAN
SÉANCES
LE VOX, MAYENNE
JEU 29 MAI 20H15*
*POUR LES AUTRES SÉANCES CONSULTER LE PROGRAMME DU CINÉMA
DE WANG BING
14
SÉQUENCES MAI 2014 | JEUNE PUBLIC À PARTIR DE 3 ANS
CAPELITO ET SES AMIS PROGRAMME DE 8 COURTS MÉTRAGES D’ANIMATION
ESPAGNE, 2009, 40 MN, VF RÉALISATION ET SCÉNARIO : Rodolfo Pastor DISTRIBUTION : Cinéma Public Films
L'Alchimiste. Afin de surprendre son amie Capelina, Capelito décide de sortir sa mallette d'al-chimiste pour devenir invisible. Mais Capelina comprend rapidement sa ruse...
Le Tricot. Capelito rejoint ses amis les moutons afin de tricoter un gilet en laine bien chaud pour l'hiver... Mais ces derniers ne veulent pas partager leur pelage si précieux !
Le Moustique. Un moustique profite que Capelito soit malade pour lui voler son nez magique : une course poursuite loufoque entre les deux va alors commencer... Le Petit chat. Capelito recueille en plein hiver un petit chat malade : le vétérinaire lui ordonne de lui donner des médicaments pour le soigner mais le chat refuse. Comment Capelito va-t-il pouvoir alors aider son nouveau compagnon.
Les Martiens. De drôles de créatures venues de l'espace n'ont qu'une idée en tête : voler l'eau présente sur Terre ! Elles arrivent devant la maison de Capelito qui, lui, est prêt à se défendre !
Le Piège. Alors qu'il se promène dans la forêt, Capelito rencontre un petit renard qui semble abandonné. Notre champignon décide de la recueillir le temps de retrouver sa maman.
La Potion magique. Alors que Capelito est en train de pêcher, il aperçoit une sorcière qui se sert d'une potion magique pour agrandir tout ce qu'elle trouve sur son chemin. Capelito aimerait bien s’en servir lui aussi...
Le Cirque. Capelito est fortement impressionné par l'éléphant clarinettiste du cirque ! Mais quand le spectacle se termine, il découvre que le pauvre animal est enchaîné : Capelito va alors tout tenter pour le libérer.
SÉANCES
LE PALACE,
CHÂTEAU-GONTIER
SEMAINE DU 07 MAI*
*POUR LES SÉANCES CONSULTER LE
PROGRAMME DU CINÉMA
15
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS | JEUNE PUBLIC À PARTIR DE 5 ANS
LE PIANO MAGIQUE PROGRAMME DE 3 COURTS MÉTRAGES D’ANIMATION
PROGRAMME DE 3 COURTS MÉTRAGES D’ANIMATION, 2011, 50 MN, VF DISTRIBUTION : Films du Préau
LES DÉMONS DE LUDWIG DE GABRIEL JACQUEL
Ludwig Von Beethoven s’apprête à jouer du piano devant une salle comble, mais, après quelques notes, d’étranges petits personnages viennent l’importuner : la note blanche veut lui faire jouer des airs doux et léger, et la note noire, un vrai petit diable, entend lui imposer des airs frénétiques. Qui va gagner ce combat et quelles seront les
conséquence sur le grand compositeur ?
PL.INK DE ANNE KRISTIN BERGE
Un piano peut-il voler ? Un peintre et son jeune enfant chahutent pour se détendre. Leurs jeux les entraînent dans un voyage imaginaire. A bord d’un piano-navire, ils voya-
gent dans un univers pictural fantastique.
LE PIANO MAGIQUE DE MARTIN CLAPP
Anna joue dans le magasin d’antiquités de son père. Ce dernier est en train de réparer un appareil de projection de cinéma et s’apprête à lancer un vieux film lorsqu’un hom-me entre dans le magasin porteur d’une mauvaise nouvelle. Hélas, le magasin doit fer-mer et Anna et son père se retrouvent à la rue. Anna est placée chez sa tante qui a un fils, et son père part en Europe pour trouver du travail. Anna s’ennuie mais alors qu’elle traîne dans la rue avec son cousin, elle se retrouve à bord d’un piano magique qui s’en-
vole. Elle va vite apprendre à le diriger et partir retrouver son père...
SÉANCE
CINÉVILLE, LAVAL
JEU 22 MAI 16H
16
SÉQUENCES MAI 2014 | LES FILMS | SEMAINE « ÉCRIRE LA GUERRE 14-18 »
LES SENTIERS DE LA GLOIRE DE STANLEY KUBRICK
USA, 1957, 1H30, VO RÉALISATION : Stanley Kubrick SCÉNARIO : Jim Thompson, Calder Willingham, Stanley Kubrick d’après l’œuvre de Humphrey Cobb PHOTOGRAPHIE : Georg Krause / MUSIQUE : Gerald Fried INTERPRÈTES : Kirk Douglas, Ralph Meeker, Adolphe Menjou, George MacReady, Wayne Morris, Richard Anderson DISTRIBUTION : Carlotta Films
1 916. La guerre entre la France et l'Allemagne fait rage. Ayant besoin
d'une éclatante victoire pour consoli-der sa renommée personnelle, le gé-néral Broulard ordonne au général Mireau de prendre une position alle-mande surnommée "La fourmilière" et qui est réputée imprenable. Mireau donne l'ordre au colonel Dax de diri-
ger l'attaque.
L'heure H arrive mais dès le début de l'attaque, les soldats tombent par di-zaines et leurs compagnons refusent alors d'avancer. Mireau ordonne aux canonniers de tirer sur les positions françaises afin d'obliger les soldats à se lancer à l'attaque. Le chef de la batterie refuse d'obéir, exigeant un ordre écrit et les soldats regagnent leurs tranchées. L'opération est donc
un désastre. Mireau décide alors pour faire un exemple de condamner
à mort trois hommes…
Le film évoque l’histoire des « fusillés pour l'exemple » sur le front français, en 1917. Le film s'inspire de faits réels. Près de 2 000 soldats ont été réellement fusillés « pour l'exemple » par l'armée française au motif de « lâcheté devant l'ennemi ». Le général Revilhac a effectivement voulu faire tirer sur son propre régiment bloqué dans les tranchées lors d'un assaut impossible, puis il a fait exécuter quatre soldats en mars 1915, qui
seront réhabilités en 1934.
SÉANCE
CINÉVILLE, LAVAL
LUN 19 MAI 21H
SÉANCE ORGANISÉE EN PARTENARIAT
AVEC LECTURE EN TÊTE DANS LE CADRE
DE LA SEMAINE « ÉCRIRE LA GUERRE 14-18 », PRÉSENTÉE
ET ANIMÉE PAR
YANNICK LEMARIÉ, RÉDACTEUR DE LA
REVUE POSITIF
17
SÉQUENCES MAI 2014 | CARNET CRITIQUE
CARNET CRITIQUE //
ONLY LOVERS LEFT ALIVE DE JIM JARMUSCH
Jim Jarmusch, depuis des films tels
que Stranger Than Paradise ou en-
core Down By Law, s’est imposé
comme un cinéaste culte, représen-
tant d’un univers esthétique,
« rock », au style reconnaissa-
ble. Only Lovers Left Alive constitue
l’occasion parfaite de prolonger le
peaufinage de ce style en le remet-
tant au goût du jour – le long-
métrage ayant l’ambition d’incarner
un genre d’anthologie de l’humanité ;
ou de la race des zombies c’est se-
lon. Durant un peu plus de deux
heures, nous assistons à l’errance
de deux amants, plongés dans la
lenteur de l’éternité ainsi que dans la
mélancolie d’une apocalypse lancée,
mais qui perdure, interminable…
Dans Only Lovers Left Alive, le
temps est, certes, vu d’un mauvais
œil par les créatures éternelles. Ce-
pendant, nous – spectateurs – ne
pouvons que bien le voir en ce qu’il
aura permis la modernisation même
du cinéma, donnant désormais nais-
sance à la splendeur du numérique,
ses couleurs, ses mouvements ; tout
ce qui se trouve à même de trans-
cender la beauté des décors – Tan-
ger et Detroit dans une nuit à
la Twixt – et du couple d’acteurs
composé des excellents Tilda Swin-
ton et Tom Hiddleston. Dès lors que
la bande-originale vient s’ajouter aux
très belles images, le film commence
à agir telle une danse hypnoti-
que, rock n’ roll, d’où l’on sort dans
un état second.
Si l’on peut attribuer au long-métrage
une certaine puissance qui agit tout
en douceur, ainsi qu’une drôle de
tendance à l’humour grotesque –
l’orgasme des gorgées de vin – et
décalé – les écrivains anonymes de
renom –, nous pourrions cependant
reprocher à l’ensemble de trop durer
pour ce que le cinéaste semble avoir
à dire, si ce n’est que l’éternité…
c’est long – surtout vers la fin, dira-t-
on. De fait, en résulte un certain pro-
blème de rythme malgré les vertus
hypnotiques de la mise en scène.
Par ailleurs, l’intrigue ne semble pas
assez mûrement développée pour
étouffer le sentiment d’assister à un
simple trip audiovisuel, au seul plaisir
esthétique ; alors que le thème aurait
nettement pu ouvrir à une réflexion
philosophique.
En clair, il ressort un certain senti-
ment de déception face à ce super-
be objet, malheureusement presque
vide ; au demeurant, il s’agit là d’une
intéressante expérience cinémato-
graphique comportant tout juste as-
sez de poésie et de spleen pour ne
pas s’avérer soporifique.
18
SÉQUENCES MAI 2014 | LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS
RENDEZ-VOUS ATMOSPHÈRES 53 //
EN JUILLET 2014 :
TEMPS FORT CINÉMA
JEUNES EN MAYENNE # 1
Au programme de ce nouvel événement spéciale-
ment destiné aux jeunes :
Séances-rencontres autour de courts mé-trages en salle de cinéma : une sélection de films très différents pour faire découvrir la diversité des formes et des points de vue dès 11 ans : burlesque, comédie, science-fiction,
animation, documentaire, expérimental…
Ateliers de sensibilisation : d'une durée de trois heures, ces ateliers de pratique visent à sensibiliser les jeunes aux techniques de l'image et du son. Bruitage et incrustation sur fond bleu, écriture et réalisation d'un court film sur table lumineuse, réalisation d'un
court film image par image…
Temps d'échanges et de rencontre sur l'éducation à l'image dans le cadre des politiques éducation - jeunesse, mercredi 09 juillet à partir de 19h30 à L'Avant-scène à Laval. Ouvert à tous et particulièrement desti-né aux élus, aux responsables des services et structures jeunesse, aux animateurs et
éducateurs de la Mayenne.
Plus d’informations prochainement…
RETOUR DE CANNES
Comme chaque année, Atmosphères 53 est présent au festival de Cannes pour repérer les films que
nous vous proposerons dans les mois qui viennent.
Le samedi 07 juin à Mayenne (local de l’associa-tion), nous vous proposons un retour sur les films vus et sur l’ambiance générale du plus grand festival
de cinéma du monde.
CINÉMA EN PLEIN AIR
L’été approche.
En juillet et août, Atmosphères 53 et ses partenaires vous proposeront une vingtaine de projections de films en plein air dans plusieurs communes du dé-
partement. La programmation est en cours.
Les personnes qui souhaiteront donner un coup de main peuvent déjà se manifester au 02 43 04 20 46 /
REFLETS DU CINÉMA 2015
En mars 2015, la 19e édition du festival Reflets du
cinéma sera consacrée au cinéma japonais.
La première réunion publique de préparation aura lieu le jeudi 10 juillet à Laval (horaire et lieu précisés
dans le prochain numéro de Séquences).
19
SÉQUENCES MAI 2014 | ADHÉSION 2014
L’ASSOCIATION ATMOSPHÈRES 53 // Atmosphères 53 est une association d’action culturelle et pédagogique,
constituée à Mayenne en 1989. Elle a pour raison d’être la promotion du cinéma
« d’auteur », fiction et documentaire dans tout le département. En lien avec les
salles de cinéma, ses principales interventions sont :
► Programmation de films art et essai (environ 200 par an), de séances
thématiques et de cycles en lien avec des partenaires locaux (Festival du film
judiciaire de Laval, Rencontres Cinéma et santé…).
► Organisation du festival départemental Reflets du cinéma chaque année en
mars.
► Education à l’image à travers l’organisation de Ciné Enfants, la participation
aux dispositifs Collège au cinéma et Lycéens et apprentis au cinéma, la mise en
place de programmations supplémentaires, de rencontres et stages de
formation, le partenariat avec la section cinéma audiovisuel du lycée Lavoisier
de Mayenne.
► Organisation de séances de cinéma hors salle de cinéma (plein-air, maison
d’arrêt de Laval, bibliothèques, maisons de retraite…) et d’ateliers de réalisation
dans différents lieux en Mayenne, dans le cadre notamment de Passeurs
d’Images.
ÊTRE ADHÉRENT
C’EST :
SOUTENIR L’ENSEMBLE DES ACTIONS DE L’ASSOCIA-TION TOUT AU LONG DE
L’ANNÉE EN MAYENNE
BÉNÉFICIER DE TARIFS RÉDUITS SUR LES SÉANCES ATMOSPHÈRES 53 ET SUR
D’AUTRES SÉANCES
ÊTRE RÉGULIÈREMENT INFORMÉ DE SES
ACTIVITÉS PAR COURRIER ET PAR MAIL
ÊTRE INVITÉ À TROIS SÉANCES PAR AN
BULLETIN D’ADHÉSION 2014
À ADRESSER À : ATMOSPHÈRES 53 // 12 RUE GUIMOND-DES-RIVERIES, 53100 MAYENNE
□ Adhésion normale : 18€
□ Adhésion(s) supplémentaire(s) à la même adresse : 9€
□ Scolaires, étudiants, chômeurs, carte CAF : 9€
NOM(S) ET PRENOM(S) :
CODE POSTAL COMMUNE :
ADRESSE(S) ELECTRONIQUE(S) :
Je souhaite recevoir le Séquences par mail (pdf) □ ou par courrier □
Je souhaite recevoir des informations par mail (newsletter) □ oui □ non
POINTS DE VENTE : LAVAL - LIBRAIRIE M’LIRE / MAYENNE - ATMOSPHÈRES 53
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CINÉVILLE, LAVAL | HER
CINÉVILLE, LAVAL | LES SENTIERS DE LA GLOIRE
LE VOX, MAYENNE | SUNEUNG
LE PALACE, CHÂTEAU-GONTIER | NEBRASKA
CINÉVILLE, LAVAL | REAL
LE VOX, MAYENNE | LES BRUITS DE RECIFE
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CINÉVILLE, LAVAL | EASTERN BOYS CINÉVILLE, LAVAL | LE PIANO MAGIQUE
LE VOX, MAYENNE | MY SWEET PEPPER LAND
LE PALACE, CHÂTEAU-GONTIER | D’UNE VIE À L’AUTRE
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CINÉVILLE, LAVAL | MY SWEET PEPPER LAND
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