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1 Evolution du prix du baril de pétrole importé depuis 1960 US DOLLARS Prix courant en $ (1) Prix courant en € (2) Prix constant en € de 1960 (3) 0 10 20 30 40 50 60 70 1960 1962 1964 1966 1968 1970 1972 1974 1976 1978 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 0 10 20 30 40 50 60 70 EUROS Source : (1) Observatoire de l'Energie d’après Douanes, DIREM, (2) BCE, (3) INSEE, le prix constant est obtenu en déflatant le prix courant en euros par l’indice de prix du PIB en base 1960. Les prix rapportés chaque année sont en moyennes annuelles.

1 Source : (1) Observatoire de l'Energie daprès Douanes, DIREM, (2) BCE, (3) INSEE, le prix constant est obtenu en déflatant le prix courant en euros par

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Evolution du prix du baril de pétrole importé depuis 1960

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SPrix courant en $ (1)

Prix courant en € (2)

Prix constant en € de 1960 (3)

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Source : (1) Observatoire de l'Energie d’après Douanes, DIREM, (2) BCE, (3) INSEE, le prix constant est obtenu en déflatant le prix courant en euros par l’indice de prix du PIB en base 1960.

Les prix rapportés chaque année sont en moyennes annuelles.

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Source : Ministère de l'équipement, service économique et statistique (comptes satellites du logement). INSEE, comptes nationaux annuels en base 2000.

Evolution des prix réels du carburant, des loyers,

des logements anciens et des revenus depuis 1960

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0Prix réel des logements anciens

Prix réel du carburant

Loyers effectifs réels

Revenu disponible brut réel par habitant

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Source : (1) RATP ; (2) Observatoire de l'Energie d’après Douanes.Graphique réalisé par Philippe Quirion.

Coût en carburant pour faire 100 km en voiture vs. coût annuel carte orange 2 zones

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carte orange zones 1-2, € 95 (1)

coût carbu 100 km, € 95 (2)

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SMIC, coût du carburant et prix de la mobilité

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tNb d'heures SMIG/C pour 100 km de carburant

Source : INSEE, Observatoire de l’énergie.Graphique réalisé par Philippe Quirion.

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Source : Hourcade et Ghersi, Pour la science, Janvier-Mars 2005, dossier N°54d’après IPCC, Second Assessment Report, 1995.

Remarque : synthèse de plusieurs études menées en Europe occidentale. Quand les taxes sont compensées par une

baisse des prélèvements sur le travail, alors la richesse augmente (ronds blancs). Quand elles sont compensées par

d’autres réductions de prélèvements ou par des subventions, la richesse diminue (ronds noirs). .

Impact économique des taxes selon leur recyclage

-5%

-3%

-1%

+2%

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%

Réductions d'émissions de GES

Evo

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Recyclage prélèvements sur le travail

Recyclage autres prélèvements

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G10 Consommation des ménages, scénarios 1 à 4

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0 500 1000 1500 2000 2500 3000

Taxe en FF/tC

Var

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Elasticités faibles, éviction totale Elasticités fortes, éviction totale

Elasticités faibles, éviction partielle Elasticités fortes, éviction partielle

Source : CIRED, modèle IMACLIM-S in Hourcade, J.-C. et Ghersi F. (2000).

Remarque : si l’élasticité-prix des ménages est faible (resp. forte), une variation de prix de l’énergie n’engendrequ’une faible (resp. forte) variation de la consommation ; l’effet d’éviction signifie qu’un investissement endécarbonisation ralentit le savoir-faire sur d’autres secteurs de l’économie et la productivité générale..

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Hourcade, et. al. (2007), Differentiation and dynamics of EU ETS industrial competitivenes s impacts

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Lime

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UK GDP

Degré d’exposition des secteurs à une tarification unilatérale du CO2

Direct emissions

Indirect emissions from electricity

CO2: €20/t CO2

Electricity: €10/MWh

Price increase assumption:

Flat glassVeneer sheets

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Source : données de l’enquête Budget des familles 2000-2001, INSEE. Diffusion par l’ADISP du Centre Maurice Halbwachs.Graphique réalisé par Emmanuel Combet.

Remarque : pour chaque classe de niveau de vie, le montant annuel représenté correspond à celui d’un ménage « moyen ».

Montants annuels des dépenses d'énergie dans le budget des ménages en 2001

0 €

1 000 €

2 000 €

3 000 €

5% desménages lesplus pauvres

30% desménages -"modestes"

30 % desménages -"médiants"

30% desménages -

"aisés"

5% desménages lesplus riches

Carburant

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Source : données de l’enquête Budget des familles 2000-2001, INSEE. Diffusion par l’ADISP du Centre Maurice Halbwachs.Graphique réalisé par Emmanuel Combet.

Remarque : Pour chaque classe de niveau de vie, la part budgétaire représentée correspond à celle d’un ménage « moyen ».

Parts des dépenses d'énergie dans le budget des ménages en 2001

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5% desménages lesplus pauvres

30% desménages -"modestes"

30 % desménages -"médiants"

30% desménages -

"aisés"

5% desménages lesplus riches

Carburant

Logement

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Limites supérieures du niveau de vie des 5 classes (en euros par unité de consommation)

Part de l'énergie dans le budget de 10 305 ménages français selon leur niveau de vie

32 33015 22710 2575 1190%

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Part de l'énergie dans le budget de 10 305 ménages français selon leur niveau de vie

32 33015 22710 2575 1190%

20%

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Source : données de l’enquête Budget des familles 2000-2001, INSEE. Diffusion par l’ADISP du Centre Maurice Halbwachs.Graphique réalisé par Emmanuel Combet.

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11Source : Enquête Budget des familles 2001, Emmanuel Combet, mémoire de DEA (2007).

Perte brute de pouvoir d'achat des ménages avant baisse des cotisations sociales (10% des dépenses énergétiques) selon le niveau de crédit d'impôt (α)

α = 0%

α = 20%

α = 40%

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5% pluspauvres

30%"modestes"

30 % "médians"

30% "aisés"

5% plus riches

Lecture : le niveau de crédit d’impôt est assis sur les dépenses en énergies de la classe de revenu la plus vulnérable, c’est-à-dire des 30% des ménages « modestes » qui ont la part budgétaire énergétique la plus importante.

Le crédit d’impôt correspond à l’exonération d’une dépense en énergie permettant une

mobilité et une activité domestique jugées de « première nécessité ». Par exemple, un niveau de crédit d’impôt de 30% sur les dépenses de carburant correspond environ à 3 400 km parcourus en voiture au cours de l’année 2001 ; on considère alors que ces 3 400 km constituent un besoin de base. Les ménages paient donc des impôts au-delà de cette dépense et au contraire reçoivent le montant d’impôt correspondant à la différence s’ils sont en dessous de ce niveau.

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Croissance du revenu engendré par α créations d'emplois (en pourcentage du revenu moyen total de référence, 2001)

α = 25 000

α = 100 000

α = 200 000

α = 400 000

α = 600 000

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Source : Enquête Budget des familles 2001, Emmanuel Combet, mémoire de DEA (2007).

Lecture : La création de 200 000 emplois au niveau macroéconomique permet d’augmenter, en moyenne, de 1,11 % le revenu d’un ménage appartenant aux « 5% des ménages français les plus pauvres », alors que celui des « 5% des plus riches » n’est augmenté que de 0,15%.

Remarque : La fourchette de 25 000 à 600 000 emplois est prise chez Ghersi et Hourcade (2000) et correspond à divers scénarios d’adaptation des secteurs d’activité pour différents niveaux de taxe carbone.

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Pour en savoir plus …

• BOEMARE, C., QUIRION, P.(2001) « Implementing Greenhouse Gas Trading in Europe – Lessons from Economic Theory and International Experiences », Ecological Economics, 43(2-3), pp. 213-230.

• BUREAU, D. GODART, O. HENRY, C. HOURCADE, J.- Ch. et LIPIETZ, A. (1998). « Fiscalité de l'environnement » (Rapport du CAE n° 8), La Documentation Française.

• COMBET, E. (2007) « Evaluation des effets distributifs de politiques publiques dans un cadre d'équilibre général calculable - Application au cas de réformes fiscales environnementales : le double dividende revisité », mémoire de Master EDDEE, CIRED.

• DAMAILLY, D., GRUBB, M., HOURCADE, J.- Ch., NEUHOFF, K. and SATO, M. (2007). « Differentiation and dynamics of EU ETS competitiveness impacts ». Climate Strategies, Interim Report.

• GHERSI, F., HOURCADE, J.- Ch., QUIRION, P. (2001). « Marché international du carbone et double dividende : antinomie ou synergie ? », Revue française d'économie XVI(2) pp. 149-177.

• HOURCADE, J. Ch. Second rapport du GIEC (SAR), 1995 Working Group « Economic and social dimensions of climate change » : Convening Lead Author, Chap 8 « Estimating the Costs of Mitigating Greenhouse Gases » et 9 “A Review of Mitigation Cost Studies”, - Lead Author du chapitre 2 « Decision-Making Frameworks for Adressing Climate Change », Auteur du résumé pour décideur.

• HOURCADE, J. Ch. Troisième rapport du GIEC (TAR) 2001 Working Group III « Mitigation » : Coordinating Lead author, Chapitre 8 « Estimating the Costs of Mitigating Greenhouse Gases ».

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• HOURCADE, J.C., (2002), - "Dans le labyrinthe de verre. La négociation sur l'effet de serre ", Critique Internationale, Fondation Nationale des Sciences Politiques, n° avril 2002, pp. 143-159.

• HOURCADE, J.- Ch. et GHERSI, F. (2000), « Le Rôle du Changement Technique dans le Double Dividende d’Écotaxes ». Économie et Prévision (143-144), pp. 47-68.

• HOURCADE (J.-C.) (2000).- "Le climat du futur au risque de la négociation internationale ?", Le Débat, 8 p., septembre. Repris dans Problèmes économiques, 2.710, du 25 avril 2001, pp. 1-7

• HOURCADE (J.-C.) (2000).- "Le climat est-il une marchandise ?", Etudes, septembre, pp. 161-171.

• HOURCADE (J-C.) (1992).- "L'effet de serre : des bons et mauvais usages d'une provocation".- Etudes (3765), mai, pp. 635-645.

• HOURCADE (J.-C.), (1979), "Choix énergétiques et choix de société: mythes et réalités des sentiers énergétiques doux", Futuribles 2000, n° 22, avril, pp. 15-30; repris in Problèmes Economiques.

• SALLES, J.-M., HOURCADE, J.C., (1992), "Les difficultés d'un accord international".- Economie Méridionale, 40, (4), pp.35-50. Repris dans Problèmes Economiques, 2 juin 1993.