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1 EDITORIAL Notre pays est confronté à une crise sanitaire sans précédent. Beaucoup de voix s’élèvent « pensons et agissons » en « solidaires plus tôt qu’en solitaires ». Nous ne pouvons faire face à la pandémie que collectivement mais le comportement de chacun est primordial, car chacun est tributaire des autres, cela s’appelle une société. Droits de cité participe à sa façon et propose quelques solutions, dans un objectif d’entraide Droits de cité souhaite relayer les informations fournies par ses adhérents afin de rendre la vie de tous plus facile et si vous avez des bonnes suggestions n’hésitez pas à nous les communiquer. Je forme le souhait que vous-même et vos proches vous portiez bien ; vous pouvez compter sur l’association pour répondre à vos préoccupations. Pierre LELIEVRE Président de Droits de Cité Lisez, écoutez en vous, cet extrait du texte, magnifique poème en prose. Il est signé du pape François. "Vous pouvez avoir des défauts, être anxieux et toujours en colère, mais n'oubliez pas que votre vie est la plus grande entreprise au monde. Seulement vous pouvez l'empêcher d'échouer. Beaucoup vous apprécient, vous admirent et vous aiment. Rappelez-vous qu'être heureux ce n'est pas avoir un ciel sans tempête, une route sans accidents, un travail sans fatigue, des relations sans déceptions. Être heureux c'est trouver la force dans le pardon, l'espoir dans les batailles, la sécurité dans les moments de peur, l'amour dans la discorde. Ce n'est pas seulement de goûter au sourire, mais aussi de réfléchir à la tristesse. Ce n'est pas seulement pour célébrer les succès, mais pour apprendre les leçons des échecs. Ce n'est pas seulement de se sentir heureux avec les applaudissements, mais d'être heureux dans l'anonymat. Être heureux n'est pas une fatalité du destin, mais une réussite pour ceux qui peuvent voyager en eux-mêmes. Être heureux c'est arrêter de devenir une victime et devenir l'auteur de votre destin. C’est traverser les déserts pour pouvoir encore trouver une oasis au fond de notre âme. Être heureux ne craint pas tes propres sentiments. C'est pouvoir parler de vous. C'est avoir le courage d'entendre un «non». La confiance est à l'affût des critiques, même si elles ne sont pas justifiées. C'est d'embrasser vos enfants, de choyer vos parents, de vivre des moments poétiques avec des amis, même s'ils nous blessent. Être heureux c'est laisser vivre la créature qui vit dans chacun d'entre nous, libre, joyeuse et simple. Il faut avoir la maturité pour pouvoir dire : « J’ai fait des erreurs ». C'est avoir le courage de dire "Je suis désolé". C'est d'avoir la sensibilité de dire "J'ai besoin de toi". C'est avoir la capacité de dire "Je t'aime". Que votre vie devienne un jardin d'opportunités pour le bonheur ... Au printemps, un amoureux de la joie. En hiver, un amoureux de la sagesse. Et lorsque vous faites une erreur, recommencez. Car seulement alors, vous serez amoureux de la vie. Vous constaterez que le fait d'être heureux n'est pas d'avoir une vie parfaite. Mais utilisez les larmes pour irriguer la tolérance. Utilisez vos pertes pour raffermir la patience. Utilisez vos erreurs pour sculpter la sérénité. Utilisez la douleur comme plâtre du plaisir. Utilisez les obstacles pour ouvrir les fenêtres d'intelligence. Ne jamais abandonner ... Ne jamais abandonner les gens qui vous aiment. Ne jamais abandonner le bonheur, car la vie est une manifestation (performance) incroyable. » CORONAVIRUS Rions pour ne pas pleurer … sauf de rire… et puisque prudents et sages, par chance vous ne l’avez pas, partageons ensemble cette pensée profonde de Claude Chabrol : On ne peut pas Tout avoir Et puis d’abord Le mettrait-on ? Mars 2020 N° 54 13 rue d’Alet 35400 SAINT MALO Président : Pierre LELIEVRE Courriel : [email protected] LE MARÉGRAPHE SPECIAL CONFINEMENT

13 rue d’Alet 35400 SAINT MALO Président : Pierre LELIEVRE

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Page 1: 13 rue d’Alet 35400 SAINT MALO Président : Pierre LELIEVRE

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EDITORIAL

Notre pays est confronté à une crise sanitaire sans précédent. Beaucoup de voix s’élèvent « pensons et agissons » en « solidaires plus tôt

qu’en solitaires ». Nous ne pouvons faire face à la pandémie que collectivement mais le comportement de chacun est primordial, car

chacun est tributaire des autres, cela s’appelle une société. Droits de cité participe à sa façon et propose quelques solutions, dans un

objectif d’entraide Droits de cité souhaite relayer les informations fournies par ses adhérents afin de rendre la vie de tous plus facile et si

vous avez des bonnes suggestions n’hésitez pas à nous les communiquer.

Je forme le souhait que vous-même et vos proches vous portiez bien ; vous pouvez compter sur l’association pour répondre à vos

préoccupations. Pierre LELIEVRE Président de Droits de Cité

Lisez, écoutez en vous, cet extrait du texte, magnifique poème en prose. Il est signé du pape François.

"Vous pouvez avoir des défauts, être anxieux et toujours en colère, mais n'oubliez pas que votre vie est la plus grande entreprise au monde. Seulement vous pouvez l'empêcher d'échouer. Beaucoup vous apprécient, vous admirent et vous aiment. Rappelez-vous qu'être heureux ce n'est pas avoir un ciel sans tempête, une route sans accidents, un travail sans fatigue, des relations sans déceptions. Être heureux c'est trouver la force dans le pardon, l'espoir dans les batailles, la sécurité dans les moments de peur, l'amour dans la discorde. Ce n'est pas seulement de goûter au sourire, mais aussi de réfléchir à la tristesse. Ce n'est pas seulement pour célébrer les succès, mais pour apprendre les leçons des échecs. Ce n'est pas seulement de se sentir heureux avec les applaudissements, mais d'être heureux dans l'anonymat. Être heureux n'est pas une fatalité du destin, mais une réussite pour ceux qui peuvent voyager en eux-mêmes. Être heureux c'est arrêter de devenir une victime et devenir l'auteur de votre destin. C’est traverser les déserts pour pouvoir encore trouver une oasis au fond de notre âme. Être heureux ne craint pas tes propres sentiments. C'est pouvoir parler de vous. C'est avoir le courage d'entendre un «non». La confiance est à l'affût des critiques, même si elles ne sont pas justifiées. C'est d'embrasser vos enfants, de choyer vos parents, de vivre des moments poétiques avec des amis, même s'ils nous blessent. Être heureux c'est laisser vivre la créature qui vit dans chacun d'entre nous, libre, joyeuse et simple. Il faut avoir la maturité pour pouvoir dire : « J’ai fait des erreurs ». C'est avoir le courage de dire "Je suis désolé". C'est d'avoir la sensibilité de dire "J'ai besoin de toi". C'est avoir la capacité de dire "Je t'aime". Que votre vie devienne un jardin d'opportunités pour le bonheur ... Au printemps, un amoureux de la joie. En hiver, un amoureux de la sagesse. Et lorsque vous faites une erreur, recommencez. Car seulement alors, vous serez amoureux de la vie. Vous constaterez que le fait d'être heureux n'est pas d'avoir une vie parfaite. Mais utilisez les larmes pour irriguer la tolérance. Utilisez vos pertes pour raffermir la patience. Utilisez vos erreurs pour sculpter la sérénité. Utilisez la douleur comme plâtre du plaisir. Utilisez les obstacles pour ouvrir les fenêtres d'intelligence. Ne jamais abandonner ... Ne jamais abandonner les gens qui vous aiment. Ne jamais abandonner le bonheur, car la vie est une manifestation (performance) incroyable. »

CORONAVIRUS

Rions pour ne pas pleurer … sauf de rire… et puisque prudents et sages, par chance vous ne l’avez pas, partageons ensemble cette pensée profonde de Claude Chabrol : On ne peut pas

Tout avoir

Et puis d’abord

Le mettrait-on ?

Mars 2020 – N° 54 13 rue d’Alet 35400 SAINT MALO

Président : Pierre LELIEVRE Courriel : [email protected]

LE MARÉGRAPHE

SPECIAL CONFINEMENT

Page 2: 13 rue d’Alet 35400 SAINT MALO Président : Pierre LELIEVRE

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Ce dimanche 12 avril. Jamais printemps ne fût plus radieux, adorable, délicieux, et jamais JOUR DE PAQUES ne fût aussi éblouissant dehors et si sombre dedans… Quel pied de nez nous fait le ciel ! Mais, mais TENONS BONS, ne nous laissons pas avoir, soyons encore et toujours prudents, raisonnables… et ouvrons nos fenêtres à L’ESPOIR, AUX LENDEMAINS VIVANTS ! C’est vrai, jamais nature ne fût aussi en avance, les jardins fleuris, les parfums grisants. Les oiseaux fous d’amour si joyeux, les étoiles si nombreuses et les hérissons (ils sont nombreux le savez-vous dans notre quartier) si heureux, car pouvant enfin traverser nos rues sans danger. Même les lilas sont de la fête avec un mois d’avance, qui dit mieux ? Alors, si vous avez des bleus à l’âme, si l’avant vous saute à la gorge, et si l’absence de vos aimés vous lapident le cœur, comme nous tous n’hésitez pas à pleurer un grand coup, cela fait le plus grand bien – parole de crocodile- en écoutant longuement et avec émotion ô merveille les cloches de Sainte-Croix ….. elles sont la vie ! Enfin, faisons la nique à la mer hélas inaccessible, si tentante, si bleue et saluons Suzy Solidor et sa chanson “le bateau en bouteille”. Vous savez ce poème qui raconte … “Ce n’est qu’un bateau en bouteille sur un océan de mastic, Fabriqué par quelque loustic pendant le loisir de ses veilles. Ce navire en bouteille, a perdu l’univers mais les marins pensifs, Voient toujours au travers, l’insaisissable vain, et l’invisible mer …”

REFLEXION Jean-Luc Nancy, philosophe et le coronavirus qu’il nomme le communovirus. “Le virus nous communise, car nous devons faire front ensemble, même si cela passe par l’isolement de chacun. L’occasion d’éprouver vraiment notre communauté”. Sous son chapeau, qu’il aime porter hiver comme été, se cache l’un des esprits les plus ouverts de notre époque. Né en 1940 à Bordeaux, Jean-Luc Nancy s’est formé dans le sillage du catholicisme social et des jeunesses étudiantes chrétiennes. A la théologie, il a préféré la philosophie, qu’il a longtemps enseigné à Strasbourg. Aujourd’hui à 80 ans, toujours bon pied bon œil, malgré une greffe du cœur en 1991, chapeaux divers sur la tête, il donne toujours des conférences à droite et à gauche. Sa pensée douce et caressante est toujours à l’écoute du monde, toujours ennemie des clôtures et se porte moins vers le “sens de l’existence que vers l’existence des sens” aux traits multiples tels : - La politique (la communauté, la mondialisation, la démocratie) - Le corps (la greffe, les seins, le sommeil) - La ville et les arts (la peinture, le dessin, le cinéma, la danse).

Si vous êtes intéressés, internet vous aidera pour la suite.

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Voyage au pays de la téranga et de Gérard CHENET

J’ai rencontré Gérard CHENET à Toubab Dialaw, village de pécheur à 50 km au sud de DAKAR, haïtien d’origine, conseiller au ministère de la culture au Sénégal, poète et metteur en scène de théâtre, architecte et ami de Léopold Senghor, aujourd’hui il a 94 ans, un monument, un humaniste.

J’ai eu la chance d’y passer cette année quelques jours avant de rentrer en France, l’endroit est magnifique c’est un hôtel au bord de l’océan « SOBOBADE » c’est aussi un espace culturel à l’architecture inimitable.

Pierre LELIEVRE Président des Amis de Thionck Essyl (association humanitaire)

Président de Droits de Cité

POEME de Gérard CHENET

Mon dernier mot j’aime la vie

Qu’avons-nous fait

Oui ! Qu’avons-nous fait ?

Ou que n’avons-nous pas fait ?

A la vue du plus grand naufrage

A la vue venue du plus grand orage

Les fatalités prévisibles

Nous accablant du poids de nos oublis

De puissantes nations font face à ses imprévisibles

Et à l’exemple des âmes autonomes

S’obligent à en payer le prix

A nous, il faudra plus que des mots que balaie le vent

Mais des brassées d’idées pour tisser la trame des vivants

Pour ce que nous avons vus étaler d’impuretés

Nous pouvions cheminer sur de grandes voies

Sans remords

A l’appel des mirages de rives lumineuses !

Au passage, claquaient les portes d’âmes peureuses

C’était le temps venu de la perdition

La conscience en émergence aux écueils de l’instinct

Que faire ? Passé le des tâtonnements

Que de honteuses faiblesses à se confesser !

Que de vaines révoltes ! Et d’infructueuses colères !

Retrouvées dans les poubelles de la mémoire !

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RECETTE

Puisque nous sommes confinés, confinons aussi nos fruits … dans l’alcool…!! C’est la recette de “la confiture de vieux garçons”. Je la tiens de ma grand-mère. C’est exactement le moment de la démarrer, car elle ne cuit pas et commence avec la saison des fraises et des framboises et ce jusqu’aux fruits de l’automne. Dans un grand bocal large, bien hermétique : Mettre quelques fraises plutôt petites, équeutées mais non lavées et quelques framboises. Ajouter 3 cuillères à soupe confortables de sucre Remplir doucement le bocal à demi, d’un bon alcool blanc surfin “spécial pour fruits et spiritueux” à 25° puisque le 40 ° n’existe plus! Reboucher et attendre la saison des fruits suivants bien à l’abri de la lumière. Cerises : les laver, ne pas dénoyauter mais couper seulement les queues. Abricots : les dénoyauter et les couper en 4, sauf les petits à taches de rousseur en 2. Groseilles : rouges- les laver et ne pas les égrener. A maquereau- les laver et les laisser entières. Prunes : choisir de préférence la mirabelle alsacienne petite et très sucrée mais la reine-claude pas trop mure fait aussi l’affaire. Laver mais ne pas dénoyauter les premières et dénoyauter les secondes et les couper en 2. Mures : ne pas les laver sauf si nécessaire, rapidement et bien les éponger. Raisins : les noirs sont les plus jolis ; les laver, équeuter et leur laisser leur peau. Au fur et à mesure que vous rajoutez les fruits, n’oubliez pas de sucrer (1 à 2 cuillères à soupe selon goût), et de rajouter de l’alcool si nécessaire afin de toujours bien baigner les fruits. A la fin, remplissez votre bocal d’alcool jusqu’en haut. Ajoutez 3 à 4 cuillères à soupe de sucre, 2 clous de girofle et si vous en aimez le goût, 1 gousse de vanille entière fendue de bas en haut ou à l’inverse selon l’humeur mais non grattée. Fermez bien ; mettre à l’abri de la lumière et attendre Noel pour déguster. Toutefois, au mois d’aout ouvrir une fois pour vérifier la quantité de sucre. Ne pas me demander pourquoi “Confiture de vieux garçon”, personne ne sait. Peut-être qu’à l’époque “les vieux gars ne savaient pas cuisiner, seulement boire” et ne voulaient pas se donner trop de mal ! Encore un détail : apporter le bocal sur la table avec une grande cuillère, servir dans des petits verres, d’abord les fruits, l’alcool ensuite et surtout bien prendre son temps… faire durer le plaisir de la conversation.

LOISIRS.

Petits problèmes et travaux pratiques pour aider à passer le temps, seul, en couple ou avec toute la famille, au choix. D’ailleurs, on dit communément que le temps c’est de l’argent ; faites donc le calcul au cours de l’euro. Devinez ce que je veux dire. Supposez que vous n’êtes pas et trouvez-vous un remplaçant. Etant donné un mur, que se passe t’il derrière ? Quel est le plus LONG CHEMIN d’un point à un autre ? Enfin, comment vous représentez-vous une absence de poisson ? faites un dessin. Anthologie du nonsense. Et si cela ne vous amuse pas, vous pouvez toujours peindre la girafe en bleu !

Les pensées du jour Qui aime bien ses lunettes ménage sa monture. (Francis Blanche) Plus je connais les hommes, plus j’aime les femmes (Francis Blanche) Seuls ceux qui ont un bœuf sur la langue ont le droit de parler aux veaux (Jacques Prévert)

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TOUS A LA CUISINE Au chapitre : tous à la cuisine et même en cuisine sauf les chats, il faut que je vous parle de ma voisine du rez de chaussée, Arlette. Du haut de ses presque 90 ans et de son 1.55m, bavarde comme 3 pies, toujours pimpante, coquette, rieuse, elle a l’amour de la vie chevillé au corps et cuisine toujours avec enthousiasme comme une jeune mariée. Mais cela ne s’arrête pas là, généreuse autant que gourmande, elle adore vous faire gouter ou vous donner ses recettes… et puis elle a quelques passions, celle du « FROMAGE DU CURE » par exemple, pourquoi celui-là mystère… dont elle aime vanter les mérites à la moindre occasion, y compris chez son fromager qui en reste pantois… Mais d’abord pourquoi ce nom et qui est-il ce curé ?... Et là, Arlette radieuse, prend sa respiration. Il était une fois un curé de campagne qui vivait chichement dans une paroisse tout aussi chiche, un peu éloignée de Nantes. Donc premier point : le curé a bien existé. Deuxième point : par chance, par bonnes œuvres ou héritage, on ne sait plus très bien, notre curé avait une vache laitière, Marguerite, d’un bon rendement dont il s’occupait personnellement. Troisième point : ce saint homme n’aimait pas le lait, était même allergique à tous les laitages et préférait plutôt le vin de la région. Quatrième point : futé et n’aimant pas gâcher, c’était son côté homme de la terre, il fit des essais de plus en plus en plus fructueux, de lait en fromage avec pour « gouteurs » les paroissiens les plus dévoués. Au fil des jours, réussite totale, de l’avis général : ce fromage était délicieux ! Encore fallait-il lui trouver un nom de baptême, ce fut fait à la messe du dimanche et voté à mains levées. « LE FROMAGE DU CURE NANTAIS » était né, le curé ravi, et tous les PARRAINS PAROISSIENS bien décidés à le faire connaitre dans toute la région et même au-delà pardi ! Puis Arlette de terminer par sa recette que voici, rien que pour vous : « GRATIN DE COURGETTES AU CURE NANTAIS » Pour 2 ou 3 personnes : 2 courgettes, 1 gros oignon, 2 cuillères à soupe de crème fraiche épaisse, 10 cl de lait, 1 œuf, 100 g de curé nantais, sel poivre et muscade. Râper les courgettes, faire revenir l’oignon dans un peu d’huile, y ajouter les courgettes et faire cuire à feu vif 5 mn. Verser le tout dans un plat à gratin, préalablement beurré. Dans un bol, battre l’œuf entier, la crème fraiche, le lait, sel, muscade, poivre et verser le tout sur les courgettes. Dispose ensuite le fromage en fines lamelles sur le dessus et enfourner à 180) entre 20 et 30 mn. Arlette préconise naturellement un muscadet ! et moi, si vous avez un jardin, juste avant de servir un peu de persil plat ou thym frais haché. C’est le curé qui sera content !

INFORMATIONS PRATIQUES « ENTRAIDE DANS LE QUARTIER »

Vous le savez, dans un objectif d’entraide, Droits de Cité relaie les informations fournies par ses adhérents afin de nous faciliter la vie en cette période délicate pour tous. Ainsi, depuis 3 semaines (déjà, oui déjà et ce n’est pas fini hélas !) une quinzaine de foyers, selon secteur géographique, ont été livrés à domicile, avec toutes les précautions exigées, en légumes, poissons et crustacés.

Légumes : (livraison le lundi) Poissons et crustacés (livraison le samedi) La ferme de La Briantais Les Viviers de La Rance De Sandrine et Christophe Lemonnier Saint-Suliac

A cela s’ajoutent « pour mémoire », quelques produits et adresses supplémentaires pour mieux encore nous rendre la vie ….un peu plus joyeuse et gourmande :

Epicerie, Pain frais, légumes et fruits Tabac Presse Loto Epicerie Pain Frais LE CASIER GOURMAND LA PAROISSE 23 rue des Bas Sablons 8 place Monseigneur Juhel Tel : 07 85 76 76 66 Tel : 02 99 81 26 38 Ouvert tous les jours Ouvert tous les jours

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Boucherie, Charcuterie, Viandes de porc et cheval Volailles et œufs HUBERT des Halles LA FERME DES ROCHETTES – ST DOMINEUC Tel : 07 85 30 98 60 Tel : 06 08 81 49 75 Compères avec leur étal côte à côte les jours de marché aux halles, ils ont décidé de vous livrer en commun le jeudi après-midi – si possible pour un total avoisinant 20 € chacun.

Cinq adresses également pour vous changer un peu la vie : Un restaurant : Une pizzeria : L’APPARANCE -esplanade du commandant Menguy L’OLIVETTO 32 rue Dauphine Tel : 06 19 58 25 25 Tel :02 99 81 12 12 Ou [email protected] Ouverte tous les soirs de 19h à 22h Plateaux repas à emporter ou livres à partir de 2 plateaux Pour vente à emporter Restaurant : Restaurant : La CALE SOLIDOR LA MOUETTE Vente à emporter à partir du 24 avril 2020 Vente à emporter à partir du 24 avril 2020 Rdv sur le site : www.lacalesolidor.fr du lundi au vendredi 11h30-12h30 et 18h30-19h30 Tel : 02 99 81 03 66 Groupement des Crêperies : La Caraque /Le Solid’or/La Crêperie du port Service à emporter devant la crêperie du Port à partir du 23 avril du jeudi au samedi de 11h à 15h Commandes à partir de lundi matin au 06 33 62 51 30 ou au 06 81 51 69 65

Enfin pour vos loisirs : Librairie LE PORTE PLUME – rue Clémenceau Tel : 02 99 81 73 41 et 06 10 34 04 23 Patricia, gracieusement, viendra vous livrer à domicile : Jeux, cahiers d’activité et livres en paquet Cadeau si vous le désirez. Possibilité de règlement par carte bancaire à distance

Saluons tout particulièrement l’idée la plus adorable « Le Muguet d’Alexandra », le muguet du 1er mai, celui du bonheur. Seuls les poètes, les amoureux et les femmes peuvent avoir cette idée-là ; peut-être Alexandra est-elle les 3 ? Idée d’autant plus jolie qu’elle est généreuse car pour information, l’intégralité des bénéfices sera reversée aux sans domicile fixe de notre quartier. Quand on sait qu’en ce moment, sans touristes, sans vacanciers, sans plaisanciers, Le Casier Gourmand », épicerie d’Alexandra ne roule pas sur l’or, loin s’en faut, on s’incline « Chapeau Madame » et merci ! Livraison à domicile du Porte-bonheur le 30 avril à partir de 18h : 1 brin : 1.50€ / 3 brins :4 € / 3 brins + rose : 5 €

Tel : 07 85 76 76 66ou [email protected] .Règlement par carte bancaire avec ou sans contact.

La gestion de la communication de «l’entr’aide dans le quartier» est assurée par Mireille et Claude. Tel : 06 80 26 13 36 Courriel : [email protected]

ENTRAIDE MASQUES

Marie-Hélène Desnos animatrice de l’atelier couture s’est lancée dans la confection de masques en tissus suite à la demande des couturières et du voisinage. Elle a pu ainsi en fabriquer une centaine dont une bonne moitié a été remise aux services municipaux pour le CCAS. Ces masques ont été confectionnés à partir d’un modèle proposé par l’AFNOR.

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SUZY SOLIDOR

« Le ciel est bleu, la mer est verte…Laisse un peu la fenêtre ouverte! »

Egérie des années 30, femme d’exception qui de surcroit vit le jour à Saint-Servan en 1900, Suzy Solidor mériterait d’être fêtée dans son quartier. Chanteuse, diseuse, comédienne, romancière, patronne de cabarets elle fut aussi la muse de peintres célèbres qui ont réalisé plus de 200 portraits de l’artiste. En choisissant le pseudonyme de

Solidor, Suzy a conservé l’empreinte de son terroir et son attachement à sa mer émeraude jusqu’à sa mort (1983) véhiculant dans le monde entier le nom de la célèbre tour de son enfance. Comédienne moi-même aimant aussi pousser la chansonnette j’affectionne les chanteuses réalistes du

début du XXème siècle, leur dramaturgie, leur présence scénique et cette voix qui sort des tripes. Nombre d’entre elles, forgées par une enfance miséreuse, se sont distinguées dans leur art : elles avaient du talent, de l’audace et cette détermination à saisir toutes les opportunités pour bâtir leur destin. Suzy, née bâtarde, était de cette trempe.

Bretonne inculte elle tente l’aventure parisienne à 19 ans et se laisse façonner par sa mentor fortunée et amoureuse Yvonne de Brémond d’Ars, qui lui fait découvrir, outre les plaisirs de la chair, le monde artistique des années folles. A 30 ans, la sculpturale « garçonne » aux cheveux de lin quitte le nid et prend son envol démarrant sa carrière de chanteuse à la voix rauque et atypique sous le nom de Suzy Solidor. Son répertoire fait la part belle aux chansons de marins, comme Les Filles de Saint-Malo sans oublier les chansons d'amour : Sous tes doigts, J'écrirai et Escale son grand succès. Excellente diseuse car évitant la grandiloquence de mise à l’époque, elle innove incluant dans ses tours de chants des poèmes de Verlaine, Henri Heine, Jean Cocteau… Ma rencontre avec Suzy s’est faite au hasard d’une lecture, sa vie m’a fasciné, et petit clin d’œil : J’ai posé mes valises il y a 10 ans à Saint-Servan dans une petite maison baptisée l’Escale située dans le quartier de la Pie, où elle est née. J’ai parcouru sa discographie complétant de ses chansons mon répertoire autour de Piaf et Damia. Je remercie les membres de Droits de cité intéressés par mon projet de chanter Suzy en son fief… Kathy Daniel, artiste et correspondante de presse locale.

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CONCLUSION Voilà, nous avions tout simplement envie d’être près de vous, de vous le dire à notre façon : un peu anxieuse, un peu folle, un peu triste, d’où l’envie de rire… Merci de nous lire. Courage… Soyez prudents, soyez sérieux, veillez bien les uns sur les autres.

Que la vie est lente, que l’espérance est violente. Ont participé à ce numéro spécial : Pierre Lelievre (éditorial, discours du pape François, voyage au pays de la Térangua). Arlette Héno (Tous à la cuisine) Catherine et Sacha Bezsonoff (Réflexion) Odile Lereec (Ce dimanche 12 avril, Recette, Loisirs) Kathy Daniel (Suzy Solidor) Véronique Robineau a assuré la transcription de certains manuscrits. La mise en page de ce Marégraphe a été réalisée par Claude, et la rédaction concoctée par Odile notre journaliste.

BULLETIN D’INSCRIPTION