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2008 Rapport annuel

2008 Rapport annuel - Amazon S3...Finalement, le PIB au Luxembourg a encore progressé de 0,7% sur l’ensemble de l’année, tandis que l’emploi a augmenté de 4,7%. A l’heure

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Contenu08 Le message du président

10 La Fedil en 2008

Les principaux événements

Les activités des différents groupes de travail

Les activités des associations sectorielles

60 L’économie en 2008

Conjoncture internationale

Conjoncture nationale

90 L’organisation de la Fedil

A propos de la Fedil

La composition des organes

Les entreprises membres

80 Les initiatives soutenues

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Fedil : Business Fed eration Luxembourg

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Chers membres,

L’année 2008 a été marquée par un événement exceptionnel : la plus grave crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans son sillage, la conjoncture économique s’est renver­sée brusquement au dernier trimestre de l’année et les prévisions ont été fortement revues à la baisse. Finalement, le PIB au Luxembourg a encore progressé de 0,7% sur l’ensemble de l’année, tandis que l’emploi a augmenté de 4,7%.

A l’heure actuelle, il est particulièrement difficile d’effectuer des prévisions conjoncturelles. A écouter nos entreprises, l’on doit s’attendre à un autre repli de l’activité économique et à un tassement de l’emploi. Ce sont les secteurs de l’automobile, de la sidérurgie, de la trans­formation des matières plastiques et du travail du bois qui sont les plus touchés par la crise. Dans une entreprise de production sur deux, des ouvriers sont en chômage partiel.

L’incertitude qui plane sur les marchés financiers peut enclencher un cercle vicieux : les entre­prises confrontées à un financement insuffisant peuvent tomber en faillite, entraînant des problèmes de liquidités dans d’autres entreprises. Il existe aussi une menace de déflation : des restructurations au sein d’entreprises confrontées à des surcapacités peuvent continuer d’entamer la confiance des consommateurs. La suppression de projets d’investissements peut encore aggraver la situation.

Malgré ces perspectives plutôt sombres, il n’est nullement indiqué de verser dans le pessi­misme, voire le catastrophisme. Des possibilités de retournement conjoncturel existent bel et bien : les plans de relance américain et européen contribuent à remettre l’économie mon­diale sur les rails. Les baisses de taux des banques centrales feront sentir leurs effets, bien qu’avec un certain retard, et la diminution des prix de l’énergie accroît le pouvoir d’achat.

La Fedil, à maints égards, a souligné la nécessité d’une approche ferme de la crise de la part de l’Europe. Certes, il est bon que les différents Etats membres élaborent des plans de relance, mais ceux­ci doivent être harmonisés pour prévenir toute mesure protectionniste.

Sur le plan national, la Fedil a salué la volonté du gouvernement de maintenir à un niveau élevé les investissements publics, de diminuer la charge d’impôt sur les entreprises et les personnes physiques, d’introduire de nouvelles modalités concernant l’octroi du chômage partiel, de simplifier certaines procédures administratives tout comme l’intervention rapide en faveur de l’Office du ducroire.

Cependant, il s’agit aussi de prendre, dans une optique à long terme, des mesures de poli­tique structurale permettant d’améliorer durablement l’environnement dans lequel évo­luent les entreprises. Bon nombre de chantiers restent à l’ordre du jour, notamment celui du nécessaire redressement de la compétitivité des entreprises.

Ceci est d’autant plus vrai que le contexte de crise actuel ne devrait pas uniquement être connoté négativement, synonyme de défis, mais plutôt comme présentant beaucoup d’op­portunités qu’il s’agit de saisir. Limiter l’action à la simple gestion de crise ne saura ainsi nullement être considéré comme solution digne et durable.

Robert Dennewald Président

Le message du président

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Les principaux événements

En date du mardi, 22 janvier a eu lieu la réception du Nouvel An de la Fedil, en présence des invités Jean­Claude Juncker, Premier ministre, et Lakshmi Mittal, président et CEO d’ArcelorMittal, devant quelque 850 invités issus du monde socio­économique et diplo­matique. Constatant que la plupart des entreprises membres de la Fedil évoluent dans un environnement européen et mondial de plus en plus interconnecté, le président de la Fedil, Robert Dennewald, lors de son discours, a dressé le tableau des incertitudes qui se dessinent à échelle internationale et qui se répercutent sur le monde des affaires, notamment l’évolu­tion du prix du pétrole ou encore le taux de change euro­dollar. Abordant, par ailleurs, le sujet du changement climatique, le président de la Fedil a plaidé pour que le débat soit mené dans un esprit de sérénité. En ce qui concerne les indicateurs macroéconomiques du Luxembourg, le président de la Fedil a qualifié l’évolution des prix à la consommation de trop forte, surtout à cause de son impact sur l’évolution des coûts salariaux.

La Fedil a eu une série d’entrevues avec la représentation permanente, le cabinet de la com­missaire européenne, Viviane Reding et les ministères de l’Economie et de l’Environnement en rapport avec la future orientation de la politique européenne sur les sujets du change­ment climatique et des énergies renouvelables. Les propositions de la Commission en la matière ont été communiquées le 23 janvier. La Fedil a présenté une première réaction dans le cadre d’une conférence de presse qui s’est tenue le 29 janvier. Un document avec l’analyse et la position de la Fedil a été remis aux ministres compétents. Le message de la Fedil a été développé dans le cadre d’un atelier de travail organisé par le ministre de l’Environnement en présence des acteurs concernés ou intéressés.

Les 27 et 28 février s’est tenue la première édition du Logistics Management Forum à Luxexpo, Kirchberg. Cet événement, à vocation de concentrer les énergies des différents acteurs ins­titutionnels et privés du territoire autour de la logistique à haute valeur ajoutée, a fait suite à la volonté du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur de promouvoir le secteur de la logistique. Organisée par Luxexpo et GC Partner, l’opération a été soutenue par le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur et réalisée en collaboration avec la Fedil, la Confé­dération luxembourgeoise du commerce et le CRP Henri Tudor. Il s’agissait du premier forum global organisé à Luxembourg, entièrement dédié au secteur du transport et de la logistique, mettant en exergue et regroupant les principaux acteurs de la Grande Région.

Robert Dennewald, président de la Fedil

La Fedil en 2008

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En date du 5 mars, une délégation de la Fedil a été reçue par le gouvernement représenté par le Premier ministre, Jean­Claude Juncker, le ministre des Classes moyennes, du Tou­risme et du Logement, Fernand Boden, le ministre du Travail et de l’Emploi, François Biltgen, le ministre de la Sécurité sociale, Mars di Bartolomeo, le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, et le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit. La réunion a été l’occasion de procéder à un échange de vues portant sur des thèmes d’actualité, notamment sur trois volets, à savoir R&D, fiscalité des entreprises et énergie et chan­gement climatique.

Le 17 mars, la Fedil, l’ABBL et la clc ont publié les résultats de l’enquête portant sur les qualifications recherchées dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le secteur privé. L’initiative a été soutenue par des partenai­res institutionnels, à savoir la Chambre de commerce, le ministère de l’Education natio­nale et de la Formation professionnelle ainsi que l’Administration de l’emploi et a été relancée pour la quatrième fois en 2007.

En date du 24 avril s’est tenue l’assemblée générale de la Fedil, en présence du ministre de l’Economie et du Commerce exté rieur, Jeannot Krecké. Dans son discours, le prési­dent de la Fedil a constaté que le pays s’apprête à entrer dans une phase dite « pré­électorale », étant donné que les électeurs seront appelés aux urnes en juin 2009. Dans ce contexte, Robert Dennewald a insisté sur la nécessité de poursuivre, au­delà de toutes considérations politico­ stratégiques, la voie des réformes tant nécessaires dans un envi­ronnement économique en mutation rapide.

Au sujet de la modulation de l’indexation retenue au niveau du Comité de coordination tripartite, le président de la Fedil a rappelé qu’elle était motivée par le souci de freiner l’évolution du coût salarial et, partant, de redresser la compétitivité­coût de l’écono­mie luxembourgeoise. Robert Dennewald a noté qu’une mise en cause de la modulation du système d’indexation par l’avancement de l’application d’une tranche indiciaire serait synonyme de viol de l’accord tripartite d’avril 2006 et, au­delà, constituerait une véritable menace pour la compétitivité de l’économie luxembourgeoise, ceci surtout à un moment où l’inflation est orientée à la hausse.

Au chapitre des nominations statutaires, l’assemblée générale a renouvelé les man­dats des membres du conseil d’administra­tion Marcel Gross (Entreprise des P&T), John Jentgen (Goodyear S.A.) et Jacques Lanners (Cératizit Luxembourg S.à r.l.). Par ailleurs, l’assemblée générale a procédé à la nomi­nation de Charles­Louis Ackermann (groupe Accumalux) et Adrien Ney (Luxair S.A.) coop­tés par le conseil d’administration au cours de l’année 2007.

En date du 3 juillet 2008, la commissaire européenne en charge de la Société de l’in­formation et des médias, Viviane Reding, accompagnée de son chef de cabinet, Rudolf Strohmeier et d’autres membres de son cabi net, s’est déplacée au Luxembourg pour rencontrer une délégation composée de repré sentants de Fedil – Business Federation Luxembourg, de l’Association luxembour­geoise des fonds d’investissement (ALFI) et de l’Association des banques et ban­quiers, Luxembourg (ABBL). L’objectif de cette visite était de procéder à un échange de vues portant sur des sujets d’actualité

européenne ayant un impact direct sur l’éco­nomie et les entreprises luxembourgeoises. Parmi les dossiers traités ont figuré le paquet « Energie et changement climatique » ­ où la nécessité de réconcilier les enjeux éco­logiques et économiques a été mise en avant ­, l’encadrement législatif des services financiers qu’il faut continuer à suivre de près vu l’importance de la place financière, les grands chantiers dans le domaine de la fis­calité et, enfin, l’agenda social présenté par la Commission européenne le 2 juillet 2008. Les deux parties ont convergé sur le fait que l’accès des entreprises et des consomma­teurs luxembourgeois au marché intérieur est primordial pour le Luxembourg.

« Défis 2020 – Message aux partis politiques en vue des élections législatives de 2009 », c’est ainsi que s’intitule une brochure que la Fedil a présentée aux partis politiques repré­sentés actuellement au niveau du parle­ment national. Cette publication a servi de base de discussion lors des rencontres ayant eu lieu en date des 3 juillet (LSAP), 10 juillet (DP), 15 juillet (CSV), 17 juillet (Déi Gréng) et 18 juillet (ADR), alors que les différents groupes politiques étaient sur le point de

préparer leur programme électoral respectif en vue des prochaines élections législatives.

Les rencontres avec les différents partis poli­tiques ont mis en évidence un certain nom­bre de convergences de vues, notamment en ce qui concerne la nécessité de veiller à la compétitivité de l’économie nationale et à poursuivre la voie entamée de la diversifica­tion de la structure économique. Par contre, le choix des mesures à mettre en œuvre afin d’y parvenir, a donné lieu à des réflexions parfois divergentes, notamment en ce qui concerne la nécessité de freiner l’évolution du coût salarial. D’un autre côté, le rôle capi­tal du facteur énergie, tout comme la néces­sité de poursuivre la voie de la simplification et de l’accélération des procédures adminis­tratives en faveur des entreprises ont trouvé un large consentement.

En septembre 2008, l’Industrie luxembour­geoise des équipementiers de l’automobile (ILEA) a organisé une conférence intitulée « The future of the automotive industry ». La conférence a, notamment, permis de se pen­cher sur deux thématiques importantes que sont l’énergie et la sécurité. S’il semble bien y

Jean­Claude Juncker, Premier ministre, et Lakshmi Mittal, président et CEO d’ArcelorMittal, lors de la réception du Nouvel An des entreprises en date du 22 janvier 2008

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avoir un consensus au niveau européen que les voitures de demain devront consommer moins, tout en offrant davantage de sécurité tant pour les passagers que pour les piétons, c’est bien l’industrie des équipementiers de l’automobile qui sera appelée à offrir les solu tions techniques y relatives. D’une façon générale, la conférence a donc permis de mettre en évidence bon nombre d’opportu­nités de croissance liées à l’application des solutions techniques de demain.

Dans le cadre de la mise en œuvre du sta­tut unique pour les salariés du secteur privé, la Fedil a organisé en septembre 2008 des séances d’information sur les modalités pratiques liées au statut unique. Près de 350 participants ont assisté à ces conféren­ces organisées an collaboration avec le Cen­tre commun de la sécurité sociale pour le volet des formalités pratiques au niveau de la sécurité sociale.

A l’approche des élections sociales prévues pour le 12 novembre 2008, la Fedil a orga­nisé un cycle de conférences sur les élections sociales au Luxembourg, axées principale­ment sur les modalités pratiques des élec­tions et les attributions des délégués du personnel. Ces conférences sont relayées par la parution d’un CD­ROM coédité avec d’autres organisations patronales ainsi que par la mise en ligne d’un site internet (www.electionssociales.lu).

Lors d’une conférence de presse en date du 13 octobre 2008, la Fedil s’est prononcée sur un certain nombre de sujets d’actualité en relation, notamment, avec l’environne­ment conjoncturel, les finances publiques et la situation du Luxembourg en matière de compétitivité. Dans ce contexte, Robert

Dennewald a salué l’action du gouverne­ment pour recapitaliser les banques Dexia et Fortis suite à une forte chute de la valeur boursière ayant provoqué une crise de confiance. La détérioration à court et moyen termes des perspectives de croissance ainsi que le renchérissement du crédit ont un effet négatif sur l’économie réelle, à savoir les secteurs de l’industrie, de la construction et des services non­financiers.

Selon Robert Dennewald, la crise financière actuelle ne devrait cependant pas donner lieu à des scénarios relevant du catastro­phisme, mais devra plutôt donner matière à réflexion au sujet des pistes à suivre afin de préparer l’économie nationale aux défis du 21e siècle. Il s’agit, dans ce contexte, de mettre en œuvre les réformes structurelles au niveau du fonctionnement du marché du travail ou encore des systèmes de protec­tion sociale et ­ au vu du fait que la crise actuelle trouve son origine dans un secteur bien particulier de l’économie ­ de renforcer davantage les efforts de diversification de la structure économique.

Le 25 novembre, la Fedil a organisé, en col­laboration avec le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, une séance d’in­formation consacrée à la mise en place du nouveau régime d’aides au développement économique régional en conformité avec les nouvelles lignes directrices européennes pour la période 2007­2013. La présentation de la nouvelle législation luxembourgeoise en matière des aides d’Etat au développe­ment économique régional a été suivie d’un échange de vues avec les représentants des entreprises qui ont ainsi eu la possibilité de demander des clarifications et de formuler leurs observations et propositions par rap­port aux dispositions prévues dans le projet de loi.

Le 28 novembre 2008 a eu lieu au siège de la Fedil la cérémonie de la 18e remise du Prix de l’innovation, en présence de nom­breux invités, dont notamment François Biltgen, ministre de la Culture, de l’Enseigne­ment supérieur et de la Recherche, Jeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Com­merce extérieur, les membres du jury ainsi que les lauréats de la promotion 2008. Pour la promo tion 2008 du Prix de l’innovation, le jury a décidé d’attribuer six prix parmi les vingt dossiers de candi dature introduits.

Le Premier prix doté de 2.500 euros a été décerné aux équipes de recherche et de déve loppement du Goodyear Technical Center Luxembourg pour le projet « OptiGrip with Smartwear Technology », un nouveau pneu apportant une solution à la diminu­tion des performances suscitée par l’usure des pneumatiques (au fur et à mesure de l’ablation du pneu, des nouveaux mélan­ges de gomme et des nouvelles rainures apparaissent, permettant de maintenir les

performances en adhérence sur le mouillé et la résistance à l’aquaplaning à un niveau élevé).

Un Deuxième prix doté de 1.500 euros a été décerné à Dr Thomas Andreas du groupe Rotarex pour le projet « Sicherheits system zum Rund­um­Schutz von Wasserstoff­speicher behältern » (système de sécurité pour réservoir à hydrogène).

Un second Deuxième prix a été décerné à Cératizit Luxembourg pour le projet « Pointe pour mèche à béton à gradient » s’appliquant dans le domaine de la technologie des forets pour percer la pierre (le nouveau concept permet à la fois d’avoir une meilleure résis­tance à l’usure et une meilleure connexion entre la pointe en métal dur et le corps en acier, garantissant ainsi une utilisation pro­longée de l’outil).

Par ailleurs, le jury a décidé d’attribuer trois Prix spéciaux de 1.000 euros chacun, récom­pensant ainsi dans la catégorie « Design pro­duits » le Centre de recherche ArcelorMittal à Esch­sur­Alzette pour son projet « Poutre Angelina™ » (un nouveau type de poutre cellulaire architecturale pour une meilleure utilisation de l’acier dans les bâtiments de bureau), dans la catégorie « Innovation dans les services » le département informatique de l’Imprimerie Centrale pour son « Publica­tion Management System – PMS » (qui définit un répertoire de stockage contrôlé permet­tant l’élaboration et la mise à jour de docu­ments provenant d’un contenu partagé), et dans la catégorie « Start­up », CodaSystem pour son projet « Shoot & Proof » (une solu­tion technologique permettant de créer des originaux de photos numériques ayant force probante en justice).

Bloë Bréif : le message de la Fedil destiné aux partis politiques en vue des élections législatives de 2009 prend une allure de blâme tout en étant constructif

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Les activités des différents groupes de travail de la Fedil

Sur le plan national, les travaux de la Fedil en 2008 ont été marqués, entre autres, par la transposition de la loi portant introduction d’un statut unique pour salariés du secteur privé. L’introduction du statut unique, tout comme le renouvellement des délégations du personnel, en automne 2008, a nécessité un travail d’information d’envergure. Un autre sujet important ayant dominé l’activité de la Fedil en 2008 a été la publication « Défis 2020 – Message aux partis politiques en vue des élections législatives de 2009 » présentée aux différents groupes politiques alors qu’ils ont été sur le point de préparer leur programme électoral respectif.

Sur le plan européen, les travaux du bureau de représentation de la Fedil à Bruxelles se sont focalisés sur le suivi des dossiers prioritaires pour les entreprises membres, que ce soit dans le domaine environnemental, du marché intérieur ou encore du social.

Dans les pages suivantes, les différents départements de la Fedil, à savoir le département des Affaires économiques et financières, le département des Technologies de l’information et de la communication (TIC), le département de la Recherche, du développement et de l’in­novation (RDI), le département des Affaires industrielles, le département des Affaires socia­les, le département des Affaires européennes ainsi que les associations sectorielles rendent successivement compte des principales activités discutées dans leurs structures, respective­ment dans les groupes de travail y afférents.

d’Lëtzebuerger Land 25. April 2008

Strukturreform des Indexmechanismus

[Robert Dennewald] warnte, dass eine vorzeitige Beendigung der 2006 beschlossenen Index­ Modulation einer Vergewaltigung des Tripartite­Vertrags gleichkomme. Nach dem Auslaufen des Vertrags im Jahr 2010 soll nicht zu den auto­matischen Indexan passungen zurück­gekehrt werden, sondern eine Struktur reform des Index mechanis­mus vorgenommen werden. Die Fedil schlägt vor, dass die Löhne und Gehälter nur noch bis zu einer Höhe des anderthalben Mindest ­ lohns angepasst werden sollen.

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Affaires économiques et financières

Au cours de l’année 2008, les travaux du départe ment « Affaires économiques et finan cières » ont été marqués par les thèmes de la compétitivité et plus spécifiquement par la fiscalité des entreprises, de la compta­bilité ainsi que des finances publiques. Par ailleurs, la Fedil a suivi de près l’évolution conjoncturelle et a participé aux travaux du groupe de travail « Affaires économiques et fiscalité » de l’Union des entreprises luxem­bourgeoises (UEL).

Concernant le thème de la compétitivité, il faut noter que la situation compétitive de l’économie luxembourgeoise ne s’est guère améliorée. Inquiète de l’évolution de la com­pétitivité de l’économie luxembourgeoise, la Fedil a continué à lancer des appels pour combler les faiblesses structurelles par des mesures politiques incisives et courageuses afin d’éviter une détérioration supplémen­taire. La principale faiblesse de l’économie luxembourgeoise reste le déphasage fla­grant entre la croissance des salaires et celle de la productivité principalement dû au sys­tème d’indexation automatique des salaires. D’autres faiblesses structurelles continuent à préoccuper les entreprises luxembour­geoises, comme par exemple l’évolution du taux d’inflation et le système d’éducation ne répondant pas suffisamment aux besoins de l’économie.

Au niveau de la fiscalité des entreprises, le groupe de travail a analysé les mesu­res fiscales en faveur des entreprises figu­rant dans la loi budgétaire 2009. Dans ce contexte, la Fedil accueille favorablement la baisse du taux de l’impôt sur le revenu des

collectivités (IRC) de 22% à 21% avec effet au 1er janvier 2009. La Fedil regrette cepen­dant que suite à l’application de différents taux ICC par les communes, il n’existe pas de taux unique au Luxembourg.

Concernant les autres mesures fiscales de cette loi, la Fedil, salue, notamment la réduction à 0% du taux de la retenue d’impôt à la source sur les distributions de dividendes vers les sociétés mères qui sont des résidents d’un Etat conventionné, la boni fication d’impôt sur le revenu pour embau chage de chômeurs qui est recon­duite pour trois ans et le taux de la bonifi­cation qui est porté de 10% à 15% ainsi que le fait qu’à partir de l’année d’impo­sition 2008 les noms de domaine figurent expressément parmi les droits éligibles au régime d’exonération partielle des revenus provenant de la propriété intellectuelle et que tous ces droits sont exemptés de l’im­pôt sur la fortune. Par ailleurs, il faut noter avec satisfaction l’abolition du droit d’apport à partir du 1er janvier 2009. La nouvelle légis lation prévoit un droit fixe spécifique d’enregistrement sur la constitution d’une société civile ou commerciale ayant son siège statutaire ou son siège de direction effective au Luxembourg, sur la modifica­tion des statuts d’une telle société et sur le transfert au Luxembourg du siège statutaire ou du siège de direction effective d’une société civile ou commerciale.

La Fedil propose toutefois de ne pas s’arrê­ter à mi­chemin et de procéder à une adap­tation plus courageuse de l’environnement fiscal des entreprises. Dans ce contexte, il faudra trouver une réponse à la question du taux d’imposition global des entreprises.

Aujourd’hui, le taux affiché dans les bench­marks européens, reste à la traîne. Le Pre­mier ministre, dans sa déclaration sur l’état de la Nation, a annoncé que le taux d’impo­sition global (IRC+ICC) sera baissé progres­sivement à 25,5%. Dans le but d’améliorer la compétitivité, et surtout l’attractivité du Luxembourg au niveau fiscal, la Fedil pro­pose de ramener le taux d’imposition global des sociétés en dessous des 25, voire 20%.

Au vu du succès de l’instauration en Belgi­que d’un régime de déduction des intérêts notionnels permettant aux entreprises de déduire de leurs bénéfices imposables un intérêt fictif calculé sur leur capital à risque, la Fedil est d’avis qu’il faudra analyser la mise en place de nouvelles mesures fisca­les de ce type. Ceci d’autant plus, qu’à côté de la Belgique, d’autres gouvernements, tel que celui des Pays­Bas, proposent égale­ment d’introduire des solutions similaires.

En ce qui concerne les bonifications d’im­pôts pour investissements (art. 152bis), la Fedil maintient sa proposition d’élargir le périmètre des biens éligibles et de rendre éligible les investissements en biens non tangibles (logiciels, R&D, certification ISO, coûts imposés par des lois environnemen­tales ou autres frais d’études). Le système de bonification d’impôt pour investisse­ment a fait ses preuves et constitue un outil excellent pour attirer de nouvelles activités, voire pérenniser les activités existantes au Luxembourg.

Après l’abolition de l’impôt sur la fortune pour les personnes physiques, la Fedil est d’avis qu’il faudra également abolir l’impôt sur la fortune pour les sociétés. Cet impôt antiéconomique, aboli par la plupart des

Etats voisins, représente un important désa­vantage concurrentiel pour le Luxembourg.

Par la loi du 15 juillet 2008 ayant pour objet le développement économique de certaines régions du pays, le gouvernement luxem­bourgeois a transposé en droit national les nouvelles lignes directrices de la Commis­sion européenne en matière d’aides d’Etat à finalité régionale pour la période 2007­2013. Malgré la marge de manœuvre étroite pour adapter le dispositif législatif aux nouvelles lignes directrices de la Commission euro­péenne, les autorités luxembourgeoises ont réussi à en tirer le maximum. Bien que le nombre de communes éligibles ainsi que l’intensité des aides ont dû être réduits, la Fedil a félicité le gouvernement pour l’accord négocié avec la Commission permettant de sauvegarder partiellement ce régime d’aide à l’investissement.

A l’occasion d’une entrevue avec le rap­porteur du projet de budget 2009, Norbert Haupert, la Fedil a exprimé son inquiétude concernant la détérioration significative des finances publiques pour les années 2009 et 2010 suite à la dégradation de la situation économique. Dans ce contexte, la Fedil a rappelé la nécessité pour réformer en pro­fondeur les systèmes de sécurité sociale en prenant des mesures pour garantir la sou­tenabilité à long terme du système général de pension et de ramener le niveau de la dette sociale cachée à des niveaux accepta­bles. Par ailleurs, la Fedil a rendu attentif aux conséquences que les mesures de la politi­que climatique au sens large vont avoir sur les dépenses de l’Etat.

Dès le troisième trimestre 2008, la crise financière mondiale a provoqué le

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Réunion du conseil d’administration Michel Wurth, vice-président14.03.2008 10:45

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ralentissement de l’économie mondiale et s’est étendue rapidement à l’économie réelle. Au Luxembourg, les entreprises exporta­trices ont été frappées de plein fouet. La plupart des secteurs ont été confrontés à un ralentissement fort et accéléré des com­mandes. Dans ce contexte économique des plus difficiles, la Fedil a invité les responsa­bles politiques à réagir sans tarder et entre­prendre des mesures urgentes afin d’éviter que la crise économique ne se transforme en crise d’emploi.

Ainsi, la Fedil a accueilli favorablement les mesures annoncées par le gouvernement pour maintenir à un niveau élevé les inves­tissements publics et de diminuer la charge de l’impôt sur les entreprises et personnes physiques. Cependant, dans cette situation exceptionnelle, la Fedil a proposé des mesu­res anticrises supplémentaires afin d’assurer le besoin croissant de liquidités des entrepri­ses et de garantir l’accès des entreprises au financement. Par ailleurs, la Fedil a demandé une plus grande flexibilité au niveau des ins­truments de maintien dans l’emploi pour aider les entreprises à surmonter cette phase difficile. Au niveau des procédures administratives, la Fedil a réitéré sa revendi­cation d’accélérer les procédures d’autorisa­tion bloquant des budgets publics et privés d’investissements.

Au niveau de la simplification administra­tive, la Fedil constate que le processus, bien intentionné par le gouvernement, ne suffit pas pour produire le revirement nécessaire. Force est de constater qu’au Luxembourg la lourdeur et la lenteur des procédures d’autorisation, auxquelles s’ajoute parfois l’indécision de l’administration, freinent l’in­vestissement, tant public que privé. Des

projets de modernisation, d’adaptation ou de diversification sont retardés parce que les entreprises sont confrontées à des procé­dures longues et coûteuses. Au niveau des infra structures publiques, toute une série de projets nécessaires au bon fonctionnement de l’économie restent bloqués par des pro­blèmes quant à l’application des règles et procédures, administratives et judiciaires.

Dans ce contexte, la Fedil est d’avis qu’il faut faire preuve de volonté politique et alléger les procédures d’autorisation en limitant le nombre d’études à produire, en réduisant les délais à respecter ou encore en s’inter­rogeant sur le bien­fondé de certaines pro­cédures publiques. Afin d’éviter des délais démesurés, la Fedil propose d’introduire le principe « Silence administratif après un délai prédéfini vaut autorisation sous réserve du respect des lois et règlements en vigueur ». La Fedil demande également la mise en place rapide du plan sectoriel « Zones d’ac­tivités » qui devra nettement améliorer la disponibilité de terrains pour les activités économiques.

Par le biais de son groupe de travail « Affaires économiques et financières », la Fedil a régulièrement suivi les travaux de la Commission des normes comptables et les discussions avec l’Administration des contri­butions concernant le principe fondamen­tal de l’accrochement du bilan fiscal au bilan commercial établi selon les normes IFRS.

Le groupe de travail a également suivi les travaux concernant l’initiative de la Commis­sion européenne pour l’introduction d’une assiette commune consolidée pour l’impôt des sociétés (ACCIS) pouvant entraîner un élargissement de la base d’imposition. La

Fedil est d’avis qu’il faudra laisser le choix aux entreprises d’opter pour une réglemen­tation ACCIS ou de maintenir le système actuel et qu’au moment où la Commission européenne présente une proposition de directive pour l’ACCIS, une concertation devra se faire entre le gouvernement et les repré­sentants des entreprises luxembourgeoises.

Au niveau de la promotion du site écono­mique luxembourgeois, la Fedil a participé à diverses missions économiques intéres­sant plus particulièrement ses membres et associations sectorielles et a contribué aux travaux du Comité consultatif du com­merce extérieur et de l’Office du ducroire ainsi qu’aux activités du Board of Economic Development. Dans l’intérêt de ses mem­bres, mais aussi dans l’intérêt général de l’économie luxembourgeoise, la Fedil s’est associée à la nouvelle agence de promotion du Grand­Duché de Luxembourg « Luxem­bourg for Business ».

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Technologies de l’information et de la communication (TIC)

En 2008, les travaux du groupe de travail « Technologies de l’information et de la communication » ont été marqués par les sujets suivants : création de valeur par les TIC, le rôle du CIO (Chief Information Officer), la promotion du secteur luxembourgeois des TIC, Télécom (roaming, connectivité, infras­tructures), e­Government et e­Business. Le département a analysé et discuté ces dos­siers au sein de son groupe de travail, com­posé d’experts des principales entreprises luxembourgeoises du secteur des télécom­munications, des médias, de l’informatique et de l’e­Business.

La Fedil a pu poursuivre le dialogue construc­tif avec les acteurs nationaux et européens afin d’améliorer l’environnement pour les entreprises concernées. Ainsi, la Fedil a ren­contré en date du 3 juillet 2008 la commis­saire en charge de la société de l’information, Viviane Reding, pour lui exposer sa position concernant les initiatives envisagées dans le cadre du « Troisième paquet télécom ».

En vue des élections législatives de 2009, le groupe de travail a préparé la partie concer­nant les TIC et la société de l’information du message de la Fedil aux partis politiques. Force est de constater que le secteur des TIC, au Luxembourg, a connu une croissance très dynamique au cours des dernières années. Le pays est devenu un lieu central et attractif pour les activités TIC avec la pré­sence d’entreprises de renommée interna­tionale des secteurs de l’informatique, de la télécommunication, de l’audiovisuel et de l’e­Commerce. Avec plus de 15.000 employés ­ soit près de 4,7% de la population active ­,

le Luxembourg est aujourd’hui un des pays de l’OCDE qui occupe la proportion la plus importante de spécialistes TIC. Afin de conti­nuer la voie entamée et d’attirer de nouvel­les activités dans le domaine des TIC, voire pérenniser les activités existantes, la Fedil propose les mesures suivantes :

Préserver les encadrements fiscal et •régle mentaire favorables au dévelop­pement des sociétés du secteur des communications et des services électro­niques par une transposition intelligente de la législation européenne y relative.Développer les applications bidirection­•nelles en matière de services publics en ligne moyennant l’infrastructure à clé publique LuxTrust.Généraliser l’utilisation des techniques •de l’information et de la communication comme instrument d’apprentissage dans les écoles.Encourager les jeunes à opter pour des •études en sciences de l’information et de la communication et adapter les pro­grammes dans l’enseignement supérieur aux nouveaux besoins du marché du tra­vail des TIC.Accélérer les procédures d’autorisation •pour les stations de base des réseaux publics de communications mobiles et faciliter le déploiement de réseaux fixes et mobiles à haut débit.Saisir les opportunités économiques en •lien avec la convergence et la digitali­sation en développant, notamment, une stratégie permettant la commercialisa­tion de services et produits (contenus) innovants.Suivre attentivement les discussions •européennes afin de garantir l’ouverture des marchés européens et internationaux

Réunion du conseil d’administrationMarc Kieffer, conseiller, et Christian Thiry, administrateur27.06.2008 10:30

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dans le domaine des services audiovi­suels, ceci dans le respect du principe de subsidiarité.

En ce qui concerne la création de valeur par les TIC et la gouvernance dans le domaine des TIC, le groupe de travail a continué d’ap­profondir le sujet de la création de valeur par les TIC et le rôle du CIO. Dans ce contexte, la Fedil a signé une convention avec le CRP Henri Tudor pour mener une enquête à ce sujet auprès de ses membres. Les résul­tats de cette enquête serviront de base pour orga niser des cycles d’informations, de conférences et de formations. Le but de ces actions sera de sensibiliser les responsables d’entreprise pour repositionner le rôle des TIC dans les entreprises et de réfléchir sur la mission stratégique d’un CIO.

L’enquête a été réalisée en été 2008 avec le support du ministre de l’Economie et en colla boration avec l’ABBL (Association des banques et banquiers, Luxembourg). Un comi té d’accompagnement a été mis en place pour valider les questionnaires et pour identifier des pistes d’action consécutives à cette enquête. L’enquête a été basée sur deux questionnaires : l’un destiné au CEO et le deuxième destiné au CIO (voire responsa­ble informatique).

Le groupe de travail a procédé à un premier échange de vues sur les conclusions à tirer de l’enquête sur la création de valeur par les TIC et le rôle du CIO. Un premier élément à mettre en exergue est que CEO et CIO ont une différente perception des priorités stra­tégiques de l’entreprise. Alors que la majorité des CEO voient dans le développement de nouveaux produits et marchés la première priorité, une majorité des CIO se focalisent

sur l’amélioration de la rentabilité économi­que. Un premier projet des conclusions fina­les est attendu pour début 2009.

Au niveau des infrastructures nécessaires au bon fonctionnement des activités TIC (connectivité internationale, réseau large bande, signature électronique) beaucoup d’efforts ont été faits les dernières années. Cependant, des lacunes restent à combler, notamment au niveau des services publics en ligne.

Concernant le projet d’autoroutes de l’infor­mation, Luxconnect, la Fedil se félicite de l’avancement des travaux de mise en place d’un réseau transeuropéen large bande qui relie le Luxembourg aux centres des télé­communications les plus réputés en Europe et qui répond ainsi à la demande croissante en connectivité. Au­delà du seul secteur du commerce électronique, l’amélioration de la connectivité haut débit, tant du point de vue national qu’international, aura un impact positif sur la compétitivité de l’ensemble des secteurs de l’économie.

En 2008, la Fedil a également invité les res­ponsables de CASES (Cyberworld Awareness and Security Enhancement Structure), une initiative du ministère de l’Economie pour réduire la fracture numérique dans le domaine de la sécurité de l’information. Les activités de CASES consistent à sensibiliser les citoyens, les entreprises et les services publics dans le domaine de la sécurité de l’in­formation. La mise en place de CASES est une initia tive de plusieurs pays européens dans le but de développer un réseau opérant dans le domaine de la prévention et de la protection des systèmes d’information et de la commu­nication. Le réseau CASES est conforme aux

lignes directrices de la « Cyber Security Task Force » dans le domaine de la protection et de la prévention. En fait, l’activité économi­que, les communications personnelles ainsi que les différents échanges de toute nature (services en ligne, inter connexion de systè­mes, connexion à Internet), dépendent for­tement de ces réseaux d’information et de communication. Cependant, l’ensemble de ces réseaux n’ont pas été développés ini­tialement dans un esprit de sécurité. Ils regorgent de failles qui deviennent problé­matiques lorsqu’elles sont atteignables et exploitables. De plus, l’inter connexion des réseaux, notamment facilitée par Internet, favorise l’exploitation de leurs vulnérabilités intrinsèques, par des menaces et des atta­ques de plus en plus importantes.

Après sa constitution en mars 2007, le SAP User Group Luxembourg, plate­forme d’échange d’expériences de projets SAP, s’est réuni régulièrement pour discuter des solu­tions aux problèmes qui se posent, plus spé­cifiquement aux utilisateurs luxembourgeois de SAP. Le SAP User Group fonctionne au sein de la Fedil et le secrétariat est assuré par la Fedil. Le groupe compte actuellement quel­que 25 membres tous secteurs confondus.

Pour ce qui est de l’encadrement du sec­teur des communications électroniques, un groupe de travail ad hoc regroupant les entre prises du secteur télécom membres de la Fedil, a finalisé en 2008 un avis com­mun par rapport au paquet télécom proposé par la Commission européenne en novem­bre 2007.

Dans le cadre de cet avis, la Fedil a souligné être ouverte à des réformes utiles qui per­mettent le maintien, voire le renforcement

de la compétitivité des entreprises euro­péennes du secteur des télécommunica­tions et de l’audiovisuel dans le contexte de la globalisation. Selon la Fedil, la réforme de l’encadrement législatif des entrepri­ses du secteur des communications élec­troniques doit aboutir à des règles stables, simples et plus efficaces donnant aux opé­rateurs la sécurité juridique nécessaire pour investir dans des réseaux performants tout en favorisant l’innovation et la concurrence effective.

Le groupe de travail ad hoc n’a pas pu cependant se rallier aux initiatives de la Commission européenne visant à trans férer des compétences des Etats membres vers la Commission européenne. Il s’est au contraire prononcé pour des mesures pragmatiques qui respectent pleinement les principes de proportionnalité et de subsidiarité. Au lieu d’un centralisme européen (autorité euro­péenne, droit de véto de la Commission européenne, etc.) qui semble excessif et peu adapté au contexte européen actuel et ses perspectives futures, la Fedil a prôné le main­tien des régulateurs nationaux, familiers des spécificités locales de chaque Etat mem­bre, avec un renforcement de leur rôle, de leurs compétences et de leur indépendance, d’une part, et, d’autre part, une structuration plus étroite de leurs moyens de collabora­tion dans le cadre de collèges de régulateurs dans les domaines où une telle collaboration apporte une vraie plus­value.

Pour ce qui est de la gestion du spectre radio électrique, la Fedil s’est prononcée en faveur d’un assouplissement dans l’utili­sation et l’accès au spectre radioélectrique et d’une harmonisation des procédures et conditions d’accès au spectre, tout en tenant

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compte de la spécificité des technologies, au risque d’exclure certaines plates­formes et certains services. Les réformes doivent, par­tant, revêtir un caractère pragmatique qui tient compte des intérêts légitimes des Etats membres et des entreprises détenteurs de droits exclusifs en ce inclus un juste retour sur investissement.

Le Parlement européen, très proche de la prise de position de la Fedil, a dilué en pre­mière lecture substantiellement les ambi­tions de la Commission européenne sur ce dossier. Le concept de régulateur européen a été remplacé par un organisme des régula­teurs nationaux. La centralisation de compé­tences au niveau communautaire en rapport avec les remèdes (introduction d’un véto de la Commission) et la gestion du spectre (ges­tion harmonisée de certaines fréquences) a également été revue à la baisse. Le Conseil s’est prononcé fin novembre sur ce paquet de mesures. Plus encore que le Parlement européen, le Conseil s’est montré très réti­cent par rapport au transfert de compéten­ces à la Commission européenne.

Sur invitation du Service des médias et des communications, la Fedil a participé les 13 et 14 mai 2008 à la conférence « i2010 » en Slovénie. Lors de cette conférence, la révi­sion à mi­parcours de la stratégie i2010 visant à renforcer la compétitivité de l’Europe dans tous les domaines relatifs à la Société de l’information, a été thématisée.

La Fedil a, par ailleurs, participé en tant qu’in­tervenant à un forum sur les télécommunica­tions et le commerce électronique organisé par Ernst & Young Luxembourg le 18 novem­bre 2008 en présence des responsables du ministère des Communications.

Réunion du conseil d’administrationHubert Clasen, administrateur

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Recherche, développement et innovation (RDI)

Au cours de l’année 2008, les travaux du groupe de travail RDI se sont surtout concen­trés sur les sujets en rapport avec la gou­vernance de la recherche publique et la mise en place d’un centre de compétences dans le domaine des matériaux et d’un centre inter­disciplinaire dans le domaine de la sécurité et fiabilité en informatique. La Fedil accorde une attention particulière à ces domaines de recherche puisqu’il s’agit de domaines stra­tégiques qui auront des retombées écono­miques réelles avec un impact positif sur la compétitivité de notre pays. D’autres sujets étaient les aides en faveur de la recherche privée, le 7e PCRD (programme­cadre euro­péen de recherche et de développement) ainsi que la propriété intellectuelle.

Par ailleurs, la Fedil a remis, fin 2008, son 18e Prix de l’innovation, en présence des ministres François Biltgen et Jeannot Krecké. Pour la promotion 2008 du Prix de l’innova­tion, le jury a attribué un Premier prix aux équipes de recherche et de développement du Goodyear Technical Center Luxembourg, un Deuxième prix à Dr Thomas Andreas du groupe Rotarex, un second Deuxième prix à Cératizit Luxembourg. Par ailleurs, le jury a décidé d’attribuer trois Prix spéciaux dans les catégories « Design produits », « Innovation dans les services » et « Start­up ».

Au niveau de la recherche publique, la Fedil se félicite de la volonté du gouver­nement de maintenir les investissements publics à un niveau élevé et d’augmenter les dépenses publiques pour stimuler la capacité de recherche et d’innovation de l’économie nationale. En augmentant l’investissement

dans l’économie du savoir, le gouvernement luxembourgeois investit dans les secteurs porteurs qui pourront devenir les piliers de l’économie de demain. Si cet effort de sti­muler la recherche publique est louable, la Fedil est d’avis que l’augmentation consi­dérable du budget alloué nécessite cepen­dant une meilleure gouvernance qui garantit une recherche de qualité focalisée prioritai­rement sur des domaines clés à retombées économiques.

Dans ce contexte, la Fedil salue les contrats de performance qui ont été signés entre l’Etat et les centres de recherche publics ainsi que l’agence Luxinnovation. La signa­ture de ces contrats par tous les acteurs du système natio nal d’innovation est une des conséquences des conclusions du rapport de l’OCDE sur le système de la recherche et de l’innovation au Luxembourg.

Comme les institutions publiques responsa­bles du financement, du soutien et de l’exé­cution de la recherche et de l’innovation sont relativement récentes, le système d’in­novation n’est pas encore parvenu à matu­rité. Ainsi, la Fedil demande de mettre en œuvre les recommandations de l’OCDE en matière de gouvernance afin d’améliorer le système d’innovation du Luxembourg. Dans le cadre du développement de l’Univer­sité du Luxembourg, la Fedil est d’avis qu’il faut concrétiser dans les meilleurs délais la réalisation du concept d’une Cité des Scien­ces, de la Recherche et de l’Innovation à Esch­Belval.

Tout au long de l’année 2008, la Fedil a conti­nué d’encourager les acteurs de la recher­che publique à travailler étroitement avec les entre prises du secteur privé. Dans ce

contexte, une délégation de la Fedil a ren­contré les responsables du CRP Henri Tudor pour discuter des sujets autour de la future gouvernance de la RDI publique.

La Fedil a également poursuivi son dialo­gue avec les responsables de l’Université du Luxembourg et a rencontré le nouveau doyen de la faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication de l’Université du Luxembourg, le professeur Paul Heuschling, pour un échange de vues sur les program­mes de formation offerts par l’université.

Hormis l’augmentation des budgets alloués à la recherche publique, le gouvernement doit, dans le respect des règles communautai­res, soutenir au mieux les efforts de recher­che et d’innovation dans les entreprises, tout comme la participation des entreprises aux projets de RDI transnationaux. La Fedil invite le gouvernement, surtout en période de ralentissement économique, à utiliser plei­nement les instruments d’aides d’Etat à sa disposition. A ce titre, la Fedil se félicite des nouvelles mesures d’incitation financière qui visent à encourager les entreprises à sou­mettre des propositions de projets à des pro­grammes spécifiques du programme­cadre européen de recherche et développement de l’initiative Eureka ou de l’ESA.

Au niveau des aides directes en rapport avec des projets de recherche privé régies par le régime d’encouragement à la R&D, la Fedil est d’avis que ces aides ont fait leurs preuves et qu’il faut les maintenir, voire développer si les règles de concurrence européennes lais­sent une marge de manœuvre.

Afin d’inciter les entreprises à inves­tir davantage dans la RDI, la Fedil continue

à plaider en faveur d’un élargissement du champ d’application de la bonification d’im­pôt aux dépenses de RDI.

Dans le contexte d’une économie du savoir, le know­how de nos entreprises est la res­source la plus précieuse pour assurer la péren nité de notre économie. Ainsi, la Fedil salue les mesures prises par le gouverne­ment pour valoriser et protéger la propriété intellectuelle. Dans ce même contexte, la Fedil a lancé un appel à ses entreprises pour profiter de la possibilité de protéger leurs idées, créations ou concepts par le biais d’un i­DEPOT auprès de l’Office Benelux de la pro­priété intellectuelle.

Plus spécifiquement, la Fedil se félicite de la mesure, applicable depuis le 1er janvier 2008, qui vise à encourager l’innovation pour les sociétés luxembourgeoises, en leur per­mettant d’améliorer le traitement fiscal des revenus générés par des innovations pro­tégées par la propriété intellectuelle. Ainsi, l’exonération à hauteur de 80% s’appli­que, notamment, aux revenus des licences (loca tions) ou de cession (vente) des droits d’auteur sur les logiciels informatiques, des brevets (protégeant les innovations techni­ques), des marques de fabrique ou de com­merce (protégeant les noms des produits ou services), des dessins ou modèles (proté­geant l’apparence extérieure des produits). La Fedil regrette cependant que jusqu’à fin 2008 l’Administration des contributions n’ait toujours pas émis une circulaire contenant les règles d’application de cette nouvelle loi.

La Fedil, engagée dans le GIE Luxinnovation (voir « Les initiatives soutenues par la Fedil » page 87) depuis sa création, a conti­nué sa collaboration intense avec l’Agence

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Conférence de presseNicolas Soisson, directeur, et Robert Dennewald, président13.10.2008 11:20

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nationale pour la promotion de l’innova­tion et de la recherche, notamment sur le 7e programme­cadre communautaire pour la R&D et sur les grappes technolo giques ( clusters). La Fedil a confirmé son atta­chement aux nombreuses initiatives de Luxinnovation visant à favoriser la collabo­ration scientifique entre entreprises dans le cadre des clusters. Luxinnovation participe également aux travaux du groupe de tra­vail RDI de la Fedil et a réalisé un rapport sur la R&D et l’Innovation au Luxembourg. Ce rapport donne un aperçu de l’état actuel des activités de recherche au Luxembourg (dépenses en R&D, évolution du nombre de dossiers pour obtenir une aide au titre du régime d’encouragement à la R&D et budget alloué, répartition des subventions par sec­teur, projets ESA, clusters Luxinnovation …) et sert de document de base pour les discus­sions au sein de la Fedil.

Après plus de trois ans d’adhésion du Luxem­bourg à l’ESA (Agence spatiale européenne), force est de constater que l’interaction entre les entreprises luxembourgeoises regrou­pées au sein du GLAE (Groupement luxem­bourgeois de l’aéronautique et de l’espace), Luxinnovation et le ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recher­che devient de plus en plus efficace. La Fedil se montre satisfaite des développements dans le secteur tels que les contrats que des entreprises luxembourgeoises ont pu obte­nir de l’ESA ainsi que le travail de promo­tion conséquent qui a permis d’augmenter la visibilité des acteurs luxembourgeois auprès de l’ESA et des industries européennes du secteur. Surtout la création d’une cinquan­taine d’emplois suite à l’adhésion du Luxem­bourg à l’ESA est un signal important pour ce secteur naissant au Luxembourg.

L’expérience faite au niveau de la mesure spéciale de soutien ‘LuxLAUNCH’ a contribué à la constitution de grappes technologiques privées­privées et privées­publiques, tout en permettant de développer des compétences dans le secteur spatial luxembourgeois.

Le gouvernement luxembourgeois a annoncé d’engager quelque 55 millions d’euros sur les quatre années à venir à travers des contri­butions dans les programmes de télé­communications (ARTES), d’observation de la terre, de développement de la technolo­gie spatiale ainsi qu’au plan d’action natio­nal. Cet engagement financier important témoigne de la confiance du gouvernement luxembourgeois vis­à­vis des acteurs luxem­bourgeois du domaine de l’espace.

En septembre 2008, l’Industrie luxembour­geoise des équipementiers de l’automobile (ILEA) a organisé une conférence intitu­lée « The future of the automotive indus­try ». La conférence a permis de rassembler les responsables de la recherche du sec­teur des équipementiers de l’automobile pour discuter des thématiques autour des futures technologies de l’automobile et plus spécifiquement autour de l’énergie et de la sécurité.

Affaires industrielles

Le 23 janvier 2008, la Commission euro­péenne a présenté une série de propositions législatives visant à mettre en œuvre les objec tifs fixés par les chefs d’Etat et de gou­vernement, en mars 2007, en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la mise en œuvre d’énergies renouve­lables et l’amélioration de l’efficacité énergé­tique à l’horizon 2020. Le paquet européen « Climat et énergie » (paquet « 2020 ») pré­voyant une réforme substantielle du sys­tème de négoce de droits d’émission de gaz à effet de serre (ETS) avec la fixation d’un nouvel objectif de réduction des émis­sions sur la période 2013­2020 pour l’en­semble des entreprises concernées dans l’UE, des objectifs nationaux de réduction des émissions sur la même période pour les émissions non liées au système ETS, la fixa­tion de taux nationaux obligatoires de mise en œuvre d’énergies renouvelables jusqu’en 2020, une adaptation des lignes de conduite européennes en ce qui concerne les aides d’Etat dans le domaine de l’environnement ou encore la création d’un encadrement pour le captage et le stockage de CO2. Les pro­positions législatives susmentionnées ont incité les milieux économiques et gouverne­mentaux à compléter la dimension écologi­que du sujet par une analyse d’impact sur l’économie, en général, et sur l’industrie, en particulier, ceci afin d’ajuster les propositions de la Commission dans le sens d’un paquet efficient et équilibré.

La Fedil s’est fortement investie dans les travaux de suivi des propositions commu­nautaires et ce tant sur le plan national qu’européen.

La Fedil a présenté une première réaction aux propositions de la Commission dans le cadre d’une conférence de presse qui s’est tenue le 29 janvier. L’analyse et la position de la Fedil ont été affinées par la suite et ont été soumises aux autorités en charge du dossier. Le message de la Fedil a été présenté dans le cadre de divers ateliers et conférences dédiés au sujet en question. La Fedil a participé acti vement aux travaux menés au sein de BUSINESSEUROPE et a suivi de près les posi­tions des associations européennes (notam­ment de Eurofer, Cembureau, Eurométaux, Cefic) représentant les secteurs industriels fortement exposés au coût de l’énergie et du CO2 et du secteur de l’énergie.

Plusieurs commissions du Parlement euro­péen ont étudié les propositions de la Com­mission et ont finalisé leurs rapports vers la fin de l’été 2008.

Des délégations de la Fedil représentati­ves des secteurs concernés par la réforme de la directive ETS ont pu avoir des échan­ges constructifs avec les députés européens Erna Hennicot­Schoepges, Robert Goebbels et Claude Turmes siégeant dans les commis­sions en question. Le principal souci de la Fedil a eu trait à la méthode d’allocation, où il a fallu assurer l’application selon des critè­res de performance, du principe de la mise à disposition gratuite de quotas d’émission aux entreprises exposées à la concurrence non­européenne dans le but de réaliser les objectifs de réduction des émissions dans l’industrie non pas par des délocalisations, mais par la mise en œuvre de nouvelles technologies au sein de l’UE.

Les industries luxembourgeoises ont fait le constat qu’après la réforme applicable à

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partir de 2013, le système Emission Trading sera géré et exécuté sur le plan européen, ce qui présente l’avantage d’éliminer les dis­torsions actuelles, mais ce qui éloigne le sys­tème des entreprises individuelles. Ils ont conclu qu’il incombera à la Fedil d’assurer un bon flux d’informations entre les instances européennes travaillant sur le sujet et les entreprises luxembourgeoises concernées.

Devant les propositions de la Commission européenne visant à imposer au Luxem­bourg de couvrir 11% de sa consommation finale par des énergies renouvelables, la Fedil, soucieuse d’aboutir sur des objectifs réalistes et de limiter les surcoûts pour l’éco­nomie, a souligné la nécessité de garantir les possibilités d’accès aux potentiels de produc­tion à l’étranger et de prendre les devants pour accéder aux bons potentiels. Dans ce contexte, la Fedil a encouragé les autorités luxembourgeoises à intégrer le sujet de l’ac­cès aux sources d’énergies renouvelables dans les efforts de la politique du commerce extérieur. Dans cet ordre d’idées, l’initia­tive d’organiser un programme économique consacré au sujet de l’énergie, en marge de la visite d’Etat en Suède, en avril 2008, peut être qualifiée comme un premier succès.

Les propositions de la Commission visant à imposer au Luxembourg un objectif natio­nal de réduction des émissions de 20% pour 2020, comparé à 2005 pour ce qui concerne les secteurs non soumis au système ETS, ont attiré l’attention de la Fedil dans la mesure où le coût de l’opération pourra être plus ou moins grand en fonction du degré de flexi­bilité offert au pays dans le choix des ins­truments à mettre en œuvre. Eu égard aux enjeux budgétaires liés au sujet des accises perçues sur les ventes nationales

de carburants et aux enjeux pour certains secteurs d’activité représentés par la Fedil et en tenant compte du potentiel indigène de réduction des émissions, un plaidoyer en faveur d’un haut degré de recours aux ins­truments flexibles dans la réalisation des futurs objectifs nationaux de réduction s’est imposé.

A relever que le paquet « Climat et éner­gie » a pu être approuvé par le Parlement et le Conseil en décembre 2008, c’est­ à­dire après un délai de moins de 11 mois. Le résul tat final est plus équilibré que les pro­positions initiales de la Commission. Mais les décideurs politiques sont restés fidè­les aux grands objectifs initialement fixés. Il s’agira maintenant de préciser et d’exécu­ter les dispositions contenues dans les nou­velles direc tives. Le processus est déjà lancé pour ce qui concerne la réforme du système ETS. Il s’agira de désigner les secteurs expo­sés à la concurrence internationale qui ont droit à des allocations gratuites déterminées en fonction d’indicateurs de performance qui eux restent également à définir. Le sujet res­tera ancré dans l’agenda de la Fedil tout au long de l’année 2009.

Le plan d’allocation ETS révisé couvrant la période 2008­2012 a été présenté par le gouvernement au début de l’année 2008. Il prévoit une sous­allocation au secteur de la production d’électricité et une allocation à peu près suffisante pour les autres secteurs, comparées aux prévisions soumises par les entreprises et avisées par les experts indé­pendants. Plusieurs entreprises ont exprimé la crainte de se retrouver face à des coûts supplémentaires. Une confirmation du ralentis sement de l’activité, constaté en fin d’année au niveau de plusieurs entreprises

03.10.2008 11:05 Réunion du conseil d’administrationHermann Lange, administrateur

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soumises au système ETS pourrait atténuer les besoins de quotas.

Le gouvernement a poursuivi les efforts de mise en œuvre des mesures climatiques, énoncées dans le programme national de réduction des émissions. L’évaluation de ces mesures par la Fedil a été somme toute posi­tive puisqu’elles contiennent des incitations à l’application de produits et techniques inno­vantes, offertes par les entreprises et répon­dant à des critères tout à fait raisonnables de « meilleures techniques disponibles ».

Le projet de création d’une nouvelle entre­prise régionale d’énergie sous l’impulsion du gouvernement luxembourgeois et avec la participation de plusieurs entreprises luxem bourgeoises et étrangères actives dans les secteurs de l’électricité et du gaz a bien avancé au cours de l’année 2008 et un accord a pu être annoncé début 2009.

La Fedil n’est pas restée muette face à cette évolution. Elle partage l’avis des initiateurs que la nouvelle entité disposera de meilleu­res possibilités d’accès aux sources d’éner­gie, y compris des investissements accrus dans la production et dans la diversifica­tion des connexions de réseaux d’approvi­sionnement. Mais la Fedil a mis en évidence le fait que, du point de vue de nombreuses entreprises consommatrices, l’association des principaux acteurs présents sur le mar­ché luxembourgeois constitue aussi un ris­que en termes de concurrence et de prix. Il s’agira de veiller à ce que les avantages du regroupement d’anciens concurrents en ter­mes d’économies d’échelle et de poids éco­nomique se traduiront par l’offre de tarifs énergétiques compétitifs sur des marchés libé ralisés et ouverts à la concurrence.

La Fedil a réagi aux travaux de transposition de la directive sur la responsabilité environ­nementale tels qu’envisagés par la commis­sion parlementaire Environnement fin de l’année 2008. La Fedil a pu avoir des échan­ges avec les groupes parlementaires des deux partis de la majorité, échanges qui ont permis de soumettre une série d’arguments forts en faveur d’un meilleur équilibrage du texte.

La Fedil a critiqué la transposition non fidèle de la directive qui est contraire à la politique gouvernementale confirmée dans l’accord tripartite d’avril 2006. Elle s’est exprimée contre une disparité des règles juridiques en matière de responsabilité environnementale au sein de l’UE, pénalisant, dans ce cas, les entreprises luxembourgeoises par rapport à leurs concurrents européens, contre l’insé­curité juridique découlant d’une extension des responsabilités, sachant qu’il n’existe pas de couverture pour les catégories de ris­ques proposées par certains et, finalement, contre l’application de la responsabilité sans faute dans toutes les catégories de risque à un très grand nombre d’entreprises tombant sous la loi relative aux établissements clas­sés, bien que la directive n’impose qu’une application de cette responsabilité sans faute aux quelques grands projets et instal­lations tombant sous la directive IPPC. Les travaux parlementaires autour du projet de loi en question ont finalement tenu compte des principaux problèmes soulevés par la Fedil.

Une délégation d’entreprises et du secré­tariat de la Fedil a pu rencontrer le groupe d’experts de l’OCDE en charge de la rédac­tion du rapport sur l’évaluation de la politi­que environnementale du Luxembourg.

Ceci a été l’occasion de présenter les perfor­mances de l’industrie luxembourgeoise en matière de protection de l’environnement, de présenter la position de l’industrie en rela tion avec l’application de la politique environ nementale et d’aborder une série de défis écologiques à relever au cours des années à venir.

Le groupe de travail a continué à faire l’éva­luation de l’application de la législation envi­ronnementale dans le cadre des procédures impliquant les entreprises. Il en est ressorti que les procédures d’autorisations d’exploi­tation ont pu être partiellement améliorées en ce qui concerne les performances en ter­mes de délais. Toutefois, il subsiste un large potentiel d’amélioration qui réside du moins en partie dans une adaptation des moyens mis à disposition des services administratifs compétents et dans une standardisation plus poussée des conditions d’exploitation.

Il ressort également de cette évaluation que les problèmes de lourdeur et de délais admi­nistratifs dépassent de loin et de plus en plus le cadre de la législation relative aux établis­sements classés. L’ensemble des procédures d’autorisation en matière de protection de l’environnement et d’aménagement du terri­toire a mené à des blocages de projets d’in­vestissements publics et privés à un degré plus que déplorable. D’ailleurs, ce constat a dominé les entrevues que la Fedil a pu avoir avec les partis en vue de l’élaboration de leurs programmes électoraux et il est omni­présent dans les discussions politiques actu­ellement menées dans le but d’identifier des sorties de la crise économique.

Finalement, la Fedil a pu signer avec les minis­tres de l’Economie et de l’Environnement un

avenant à l’accord volontaire énergie pour l’adapter aux nouvelles dispositions léga­les en matière de taxation de l’énergie et pour le reconduire jusqu’à fin 2008. L’accord volontaire a pour objet de favoriser et de recen ser les progrès en matière d’amé­lioration de l’efficacité énergétique dans l’indus trie. Celle­ci s’est améliorée de 27% en moyenne entre 1990 et 2007*. La par­ticipation à l’accord volontaire permet, par ailleurs, à une série d’entreprises intensives en énergie de bénéficier de taux de taxa­tion du gaz et de l’électricité mieux adaptés à leur situation.

* (voir graphique à la page suivante)

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L’accord volontaire étant venu à échéance le 31 décembre 2008, la Fedil a soumis aux minis tères de l’Economie et de l’Environne­ment un projet d’avenant qui prévoit une prolongation de l’accord jusqu’au 31 décem­bre 2010 au plus tard. L’avenant contient éga­lement quelques dispositions additionnelles donnant à la Fedil la mission de s’adjoindre des experts pour assurer à l’égard des adhé­rents à l’accord la dissémination des bonnes pratiques en faveur d’une utilisation plus ration nelle de l’énergie.

Amélioration de l’efficacité énergétique de 27% par rapport à 1990

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1990 2007

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Affaires sociales

Parmi les dossiers importants pour les employeurs luxembourgeois, la prépara­tion de la mise en œuvre du statut unique pour les salariés du secteur privé à partir du 1er janvier 2009 a dominé les travaux de la Fedil au sein du groupe de travail « Affaires sociales » en 2008.

A côté des autres adaptations au niveau du droit de la sécurité sociale et du droit du travail liées au statut unique, les efforts de la Fedil se sont concentrés sur l’accompagnement de l’introduction de la continuation généralisée des salaires (LFZ ou « Lohnfortzahlung ») en cas d’incapacité de travail pour l’ensem­ble des salariés. La Fedil a particuliè rement veillé au respect des prémisses posées par le patronat luxembourgeois dans le cadre du Comité de coordination tripartite, à savoir la neutralité financière pour l’économie dans son ensemble et la prise en considération des spécificités sectorielles. Sur cette toile de fond, la Fedil a collaboré, dans le cadre de l’Union des entreprises luxembourgeoi­ses (UEL), à la mise en place d’une mutualité des employeurs fonctionnant sur base d’une solidarité entre les entreprises, tout en rap­prochant le financement des absences par entreprise au coût réel généré par ces entre­prises. Une classification des entreprises sur base de quatre classes de risque en fonction du taux d’absentéisme financier a été mise en place et les entreprises reçoivent depuis le 1er janvier 2009 un remboursement à hau­teur de 80% de leur coût lié aux absences pendant la période de la LFZ.

Un autre élément crucial pour le patronat dans l’introduction du statut unique a été le contrôle de l’absentéisme abusif. Malgré des

engagements fermes du gouvernement en la matière, il faut constater que le système en place au 1er janvier 2009 reste largement en retrait par rapport aux promesses du gou­vernement dans le cadre de la lutte contre l’absentéisme abusif, alors que la base juri­dique aussi bien pour l’exécution des contrô­les que pour l’utilisation, le cas échéant, du résultat de ces contrôles reste incertaine et que les moyens pour garantir un contrôle efficace au Luxembourg ainsi qu’au­delà de ses frontières ne sont pas en place.

Au fur et à mesure de l’évolution des dis­cussions sur la mise en œuvre du statut uni­que pour les salariés du secteur privé, la Fedil a régulièrement informé ses membres en 2008 dans le cadre de réunions du Club des chefs du personnel élargi. En outre, elle a organisé le 24 septembre 2008 des séan­ces d’information sur les modalités pratiques liées au statut unique en collaboration avec des responsables du Centre commun de la sécurité sociale. Ces séances se sont tenues en langue française et allemande et ont aidé quelque 350 participants à se préparer au mieux à l’introduction de cette réforme.

Le 12 novembre 2008 ont eu lieu les élec­tions pour le renouvellement des délégations du personnel au niveau des entreprises. En vue de cette échéance, la Fedil, de concert avec d’autres organisations patronales et l’Inspection du travail et des mines (ITM), a lancé un site d’information traitant de la repré sentation du personnel dans l’entre­prise et du renouvellement des délégations du personnel. Le site donne un aperçu géné­ral de la législation luxembourgeoise appli­cable à la représentation du personnel, sous ses différentes formes, dans l’entreprise. Le site www.electionssociales.lu permet le

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1929 sur l’apprentissage. Malgré certaines imperfections qui subsistent dans la loi du 19 décembre 2008, cette réforme, dont la mise en œuvre est prévue pour la rentrée 2010­2011 et qui souligne l’importance de la formation professionnelle dans le cadre d’un véritable partenariat entre le monde économi­que et le monde scolaire, est accueillie favo­rablement par le patronat luxembourgeois. Néanmoins, il importe qu’elle soit accompa­gnée d’une orientation scolaire et profession­nelle efficace capable d’agir comme interface entre le monde scolaire et le monde écono­mique. Dans ce contexte, une fusion des ins­tances d’orientation et de guidance actuelles s’avère nécessaire pour centraliser les com­pétences disponibles en matière d’orienta­tion sur le plan national.

La Fedil a édité en 2008, en collaboration avec l’ABBL et la clc, son enquête « Les qua­lifications de demain dans le domaine des technologies de l’information et de la com­munication » portant sur les prévisions des besoins, à court terme, des entreprises indus trielles, financières et commerciales, en matière de qualifications. Cette enquête, dont les résultats ont été présentés en mars 2008 en présence des ministres du Travail et de l’Emploi ainsi que de la Culture, de l’Ensei­gnement supérieur et de la Recherche, s’in­sère dans les efforts de la Fedil en matière de prévention du chômage par une meilleure adéquation entre l’offre de formation et les besoins des entreprises. Plusieurs autres partenaires, tant privés que publics, ont col­laboré à ce projet : la Chambre de commerce, le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle et le CPOS ainsi que l’Administration de l’emploi (ADEM). L’enquête a révélé de nombreuses embau­ches et un niveau de formation exigé élevé.

Afin de permettre à ses membres de disposer d’un outil performant en matière de politique du personnel et, notamment, de comparai­son en matière de coût salarial, la Fedil a réa­lisé en 2008 la 3e édition de son enquête sur les conditions de travail et de rémunération auprès de ses membres. Cette enquête, dont la participation et l’accès aux résultats sont exclusivement réservés aux membres de la Fedil, se fait par voie informatique et per­met aux participants de se positionner par rapport aux conditions appliquées dans les entre prises luxembourgeoises.

Sur base de l’accord trouvé au niveau du Comité de coordination tripartite en 2006 ainsi que de la loi du 27 juin 2006 adaptant certaines modalités d’application de l’échelle mobile des salaires, l’application d’une tran­che indiciaire s’est faite au 1er mars 2008. La Fedil se doit de regretter que le Luxembourg reste un des seuls Etats où les mécanis­mes du marché en matière de formation de salaire ne peuvent pas librement s’appliquer suite à l’immixation de l’Etat dans la politi­que salariale par le système de l’indexation des salaires et de l’adaptation du niveau du salaire social minimum. Elle se doit, en outre, de constater que les engagements pris par les syndicats dans le cadre du Comité de coordination tripartite en matière de modé­ration salariale, afin de garantir la compétiti­vité des entreprises luxembourgeoises, n’ont souvent pas été honorés.

Suite à la détérioration de la situation écono­mique fin 2008, les entreprises ont utilisé les instruments à leur disposition dans le cadre de la politique de maintien dans l’emploi afin d’essayer de surmonter des difficultés conjoncturelles. Malgré une plus grande flexibilité, annoncée par le gouvernement

téléchargement de textes et de formulaires en langue française, allemande et anglaise relatifs à la procédure électorale ainsi qu’aux attributions légales des délégués du person­nel et des représentants du personnel au niveau des comités mixtes d’entreprise ainsi que dans les sociétés anonymes. A côté de la mise en ligne de ce site Internet, la Fedil a organisé à l’intention de ses membres des séances d’information en langue luxembour­geoise, française et allemande en date des 18, 22 et 23 septembre 2008.

Le 19 juin 2008, le Luxembourg a été condamné par la Cour de justice des Com­munautés européennes (CJCE) pour non­ conformité de sa législation sur le détache­ment des travailleurs avec les prescriptions de la directive 97/71/CE. Suite à cet arrêt, le gouvernement a établi en toute hâte un projet de loi visant à mettre en conformité sa législation, projet qui vise effectivement à supprimer certains manquements. Cepen­dant, il en laisse subsister d’autres, ce qui en­traîne de facto une insécurité juridique et la perspective d’une nouvelle condamnation (attestation de conformité, refus du principe d’équivalence, etc.). La Fedil, dans le cadre de l’UEL, avait pourtant souligné par le biais d’une lettre adressée au ministre les dangers d’une précipitation à légiférer soulignant tous les risques qu’entraînerait une mise en conformité partielle, surtout pour la compéti­tivité des entreprises. Bien que la libre circu­lation des travailleurs puisse poser problème à certains secteurs, la Fedil met en garde contre une approche trop protectionniste de la libre circulation, notamment en imposant des normes exhorbitantes entravant ce prin­cipe fondamental. Par conséquent, le projet tel que proposé est donc hautement insatis­faisant pour la Fedil qui n’a pas manqué de

faire valoir sa position de par sa contribution à l’avis de la Chambre de commerce sur le projet de loi.

Le Luxembourg a introduit dans son ordre juri dique en date du 29 août 2008 une nou­velle loi sur l’immigration regroupant plu­sieurs directives européennes et abrogeant la loi de 1972 devenue obsolète. Le permis de travail et l’autorisation de séjour pour les salariés ressortissants de pays tiers sont ainsi fusionnés en un seul titre de séjour. En outre, les autorisations ne seront plus limitées à un employeur mais à un secteur. Cette loi est à saluer comme facilitant la mobilité des tra­vailleurs, tant en Europe qu’au sein d’entre­prises multinationales ou transnationales qui voient leur faculté de déplacer leur person­nel nettement facilitée. Par ailleurs, cette loi, prévoyant une autorisation spéciale pour les « travailleurs hautement qualifiés », permet aux entreprises de trouver et surtout de faci­liter l’embauche de ces travailleurs, parfois vitale pour le développement de la société. Cette loi a été donc favorablement accueillie par le patronat même si des lacunes demeu­rent. Le titre de séjour sera plus facilement délivré aux candidats dont le profil intéresse le pays, jouant la carte de l’immigration choisie plutôt que subie. Il est cependant à craindre que la multiplication des conditions restreignent la mobilité professionnelle de ces ressortissants et, à terme, pénalise les entreprises ayant besoin de postes spéciali­sés et évolutifs.

La Fedil a collaboré aux travaux de réforme de la formation professionnelle dans le cadre de la Chambre de commerce, ceci en vue de moderniser le système actuel régi en grande partie par l’arrêté grand­ducal du 8 octobre 1945 portant révision de la loi du 5 janvier

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fin 2008, dans l’application de l’instrument du chômage partiel, il s’est avéré nécessaire de réfléchir sur des adaptations plus fonda­mentales en vue de l’amélioration de la com­pétitivité des entreprises et du maintien de l’activité économique afin de prévenir, respec­tivement de redresser des difficultés structu­relles avec les conséquences négatives sur l’emploi dans les entreprises. La Fedil a colla­boré dans le cadre de l’UEL à l’élaboration de propositions concrètes dans ce contexte en vue de la réunion du Comité de coordination tripartite en janvier 2009.

Suite à la loi du 21 décembre 2007 portant réforme de l’Inspection du travail et des mines (ITM) le ministre du Travail et de l’Em­ploi avait saisi les partenaires sociaux afin de lui faire parvenir leurs propositions par rapport au projet de règlement grand­ ducal devant agencer l’organisation interne des départe ments, des divisions sectorielles et des agences de l’Inspection du travail et des mines ainsi que des relations entre ces diffé­rents niveaux. En date du 1er décembre 2008, les partenaires sociaux ont transmis au minis­tre leurs propositions, dans l’élaboration des­quelles la Fedil a étroitement collaboré et qui constituent la base du projet de règlement grand­ducal. Dans leurs propositions, les par­tenaires sociaux ont particulièrement insisté sur une transposition conforme des recom­mandations du Bureau international du tra­vail (BIT) suite à son audit réalisé en 2002.

Au vu de l’incidence de la situation économi­que difficile sur l’emploi, la réforme du ser­vice public d’intermédiation sur le marché de l’emploi (ADEM) s’avère de plus en plus urgente. Les déficiences ayant été relevées par le rapport de l’audit de l’OCDE en 2007, il appartient aux pouvoirs politiques d’assumer

leur responsabilité et de procéder à cette réforme indispensable qui tarde depuis trop longtemps.

A côté du dialogue social au niveau euro­péen qui s’est articulé essentiellement autour de la renégociation de l’accord sur le congé parental entre partenaires sociaux représen­tatifs au plan européen, les discussions au niveau national ont porté sur le harcèlement et la violence au travail, de même que sur l’aménagement du temps de travail à temps partiel.

Ainsi, les partenaires sociaux au niveau inter­professionnel sont parvenus à un projet d’accord sur la mise en œuvre de l’accord­ cadre européen signé en date du 26 avril 2007 portant sur le harcèlement et la violence au travail. Ce projet d’accord vise à mieux appré­hender les phénomènes de harcèlement et de violence, les prévenir mais aussi les sanc­tionner tout en venant en aide aux victimes, ceci notamment en instaurant une enceinte de dialogue au sein de l’entreprise.

Les discussions concernant l’aménagement du travail à temps partiel ont porté tout d’abord sur le travail à temps partiel pour besoin de formation permettant ainsi aux salariés dans le cadre de l’accès individuel à la formation continue de développer leurs compétences et de pérenniser leur employabilité. En outre, les partenaires sociaux ont discuté sur les conditions et les cas d’ouverture permettant aux salariés de réduire temporairement leur activité professionnelle afin de pouvoir assu­mer plus aisément certaines situations dif­ficiles de leur vie privée. Les discussions se poursuivront en 2009 en vue d’arriver à un accord global couvrant les différents aspects liés au travail à temps partiel.

La Fedil a collaboré dans le cadre du dialo­gue social interprofessionnel à l’élaboration d’un plan d’action pluriannuel visant à ren­forcer l’égalité entre hommes et femmes sur le marché du travail suite à la signature d’un cadre d’actions sur l’égalité hommes­ femmes par les partenaires sociaux euro­péens. Dans ce contexte, il est prévu de se pencher chaque année sur un sujet spécifi­que tout en mettant l’accent sur le fait qu’il s’agit d’actions promouvant l’égalité des chances entre hommes et femmes et non pas d’actions promouvant exclusivement le rôle des femmes sur le marché du travail. Le premier sujet abordé étant le rôle des hom­mes et des femmes sur le marché de l’emploi, les partenaires sociaux ont lancé une étude sur les stéréotypes du marché du travail en colla boration avec le CEPS­ INSTEAD. Le but est de se procurer les données nécessaires pour définir des actions communes en vue d’éliminer les stéréotypes existants dans le processus d’orientation scolaire des jeunes se répercutant par la suite sur le marché du travail. Cette action, débutée en 2008, devrait se poursuivre en 2009 et vise la mise en place d’un plan d’action concret.

Dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), la Fedil a contribué acti­vement à la mise en place de l’INDR – Insti­tut national pour le développement durable. Cet organisme a pour mission de promou­voir des références et outils servant au dia­gnostic, à la planification, à l’évaluation des stratégies de développement durable et de responsabilité sociale des entreprises, notamment par une procédure de labelisa­tion. Au­delà de cet aspect purement méri­tant, l’INDR vise également à organiser le partage d’expériences par le biais de com­munications régulières et à entretenir une

concertation permanente avec toutes les parties prenantes.

Afin de promouvoir la prise de conscience par les entrepreneurs luxembourgeois de l’importance croissante et des bénéfices à court et moyen termes du développement durable et de la RSE, il a été décidé de met­tre en place à travers l’INDR un label « Entre­prenariat Socialement Responsable » – ESR.

En collaboration avec un consultant externe, un référentiel sur l’égalité des chances pro­fessionnelles a été établi. Ce projet vise, à partir d’entreprises­test, à déterminer un questionnaire à géométrie variable suivant la taille de l’entreprise pour évaluer dans cha­cune d’entre elles le niveau de la politique sociale. Initialement centré sur l’égalité des chances professionnelles, le référentiel s’est peu à peu étendu, suivant la demande des entreprises test, à des formes plus avancées de RSE, comme le social, la gouvernance ou encore l’environnement. La Fedil se félicite d’une forte implication de ses membres dans cette initiative et, surtout, les nombreuses politiques d’ores et déjà existantes auprès de ces derniers.

En matière d’assurance maladie, 2008 a été un exercice de transition en vue de l’intro­duction du statut unique. Le budget de l’as­surance maladie pour l’année 2008 avait présenté un excédent des opérations cou­rantes de 13,7 millions d’euros ainsi qu’un excédent cumulé de 1,6 million d’euros. Les cotisations et les participations statutaires des assurés aux prestations n’ont pas été augmentées en 2008. Néanmoins, l’équili­bre financier de l’assurance maladie reste fragile. Quant à la gestion des prestations en espèces, l’équilibre financier est assuré

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03.10.2008 11.05 Réunion du conseil d’administrationMarc Fox, administrateur

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à moyen terme, grâce à une réserve obte­nue par un apport de l’assurance pension en 2004. Des pistes de réalisation d’économies au niveau des frais engendrés par le secteur hospitalier ont continué à être exploitées en vue d’une utilisation plus rationnelle et économique des infrastructures et ressour­ces disponibles dans ce secteur. La campa­gne de sensibilisation relative à l’usage des médi caments génériques et pour un usage raisonnable des antibiotiques a porté ses fruits, notamment au niveau du volume des génériques prescrits, ainsi qu’au niveau des prix des médicaments originaux.

Le projet de loi portant réforme de l’assu­rance accidents a été déposé en juillet 2008. La Fedil a collaboré dans l’analyse du projet dans le cadre de l’avis des chambres profes­sionnelles. A côté des réformes proposées relatives à l’indemnisation des assurés, les organisations patronales se sont concer­tées dans le cadre de l’UEL en vue d’un nou­veau mode de financement. Ainsi, il serait envisageable de procéder à l’instar de la Mutualité des employeurs en vue d’instau­rer des classes de risques (dont le nombre reste à être déterminé) tenant compte non pas d’une classification arbitraire appliquée à l’heure actuelle et basée sur l’activité des entreprises (code NACE) mais de se baser sur le risque réel des entreprises en faisant un ratio entre les prestations perçues et la masse salariale. Néanmoins, avant de pou­voir se prononcer définitivement sur le sys­tème futur, le patronat devra disposer de plus de données chiffrées lui permettant d’éva­luer plus concrètement les implications d’un tel système.

Le groupe de réflexion « Viabilité à long terme des régimes de pension » a continué

ses travaux au cours de l’exercice 2008. Les discussions ont porté, notamment, sur les possibilités d’augmenter l’âge effectif de la retraite ainsi que sur le bilan de la législa­tion concernant l’incapacité de travail et la réinsertion professionnelle. Cette légis lation datant de 2002 et ayant fait l’objet d’une réforme en 2005, s’avère être un échec. Les principales causes relevées ne sont pas imputables aux entreprises, qui bien souvent procèdent à des reclassements en interne sans même y être contraintes léga­lement, mais proviennent en majeure par­tie d’une procédure trop longue évitant la réintégration du salarié incapable dans le marché du travail dans un délai raisonna­ble, des capacités résiduelles des salariés souvent inexistantes en vue de la reprise d’une quelconque activité ainsi que d‘une ouverture trop large de l’accès à la procédure de reclassement.

Les activités au niveau européen

Sur le plan européen, l’année 2008 a été marquée par de multiples crises, d’abord politique avec la guerre entre la Russie et la Géorgie, ensuite financière avec l’effon­drement du système financier mondial et enfin économique avec les répercussions de la crise financière sur l’économie réelle. En 2008, les travaux du bureau de représenta­tion de la Fedil à Bruxelles se sont focali­sés sur le suivi des dossiers prioritaires pour les entreprises membres que ce soit dans le domaine environnemental, du marché inté­rieur ou encore du social. Le présent rapport donne un bref aperçu des grands dossiers législatifs sur le plan communautaire ayant particulièrement marqué les travaux du secrétariat de la Fedil au cours de la période sous revue.

Ainsi, la Fedil a suivi les travaux des dif­férents groupes de travail de la Confédé­ration de l’industrie et des employeurs d’Europe (BUSINESSEUROPE). Par ailleurs, la collaboration étroite avec les fédérations d’employeurs de la Belgique (FEB) et des Pays­Bas (VNO­NCW) dans le contexte du mandat Benelux au sein du Bureau exécutif de BUSINESS EUROPE a été renforcée. Sur le plan national, la Fedil a participé activement aux travaux du groupe de travail « Affaires européennes » de l’UEL. La Fedil s’est enga­gée, notamment, à tenir les membres de ce groupe de travail informés de l’état d’avan­cement des travaux sur les dossiers législa­tifs prioritaires.

Enfin, des entrevues périodiques avec les décideurs politiques sur le plan européen, notamment avec la commissaire, Viviane Reding, ainsi qu’avec les membres de son cabinet, avec les ambassadeurs du Luxem­bourg auprès de l’Union européenne, L.E. Martine Schommer et Christian Braun, les experts de la Représentation permanente du Luxembourg auprès de l’Union européenne et des membres du Parlement européen, ont eu lieu.

Au niveau des conférences européennes en 2008, il faut mentionner la participation au « European Business Summit » les 21 et 22 février 2008. Cet événement de haut niveau qui a été organisé conjointement par BUSINESSEUROPE et la FEB et avait pour thème en 2008 « Greening the Economy » avec un accent particulier sur les proposi­tions législatives de la Commission euro­péenne dans le domaine de l’énergie et du changement climatique. Michel Wurth dans sa fonction de membre du directoire de ArcelorMittal faisait partie des panelistes

dans un work shop intitulé « International trade and climate change : compatible or competing? ».

Tout comme lors des années antérieures, la Fedil s’est portée fort pour une mise en application vigoureuse de la Stratégie de Lisbonne par les institutions européennes et par les Etats membres. En 2008, la Fedil a lancé des messages clairs envers ses inter­locuteurs nationaux et européens afin de revendiquer la poursuite des objectifs de ladite Stratégie au­delà de son échéance de 2010. Aussi continuera­t­elle à suivre ce dossier dans les années à venir.

Dans le cadre des travaux de BUSINESS­EUROPE et du groupe de travail « Affaires européennes » de l’UEL, la Fedil a participé à l’exercice de consultation sur une initiative présentée par la Commission européenne fin janvier 2008 intitulée « Small Business Act ». Il s’agit d’un plan d’action très vaste qui est composé de principes horizontaux et d’un paquet de mesures législatives concrè­tes visant à faciliter le développement des PME dans l’UE. Tout en se félicitant de ces propositions, la Fedil a défendu le point de vue qu’il faudra éviter de créer deux caté­gories d’entreprises et au contraire travailler sur une amélioration de l’encadrement de toutes les entreprises indépendamment de leur taille. La Fedil a eu l’occasion de se pro­noncer sur ce paquet lors d’un Hearing de la Commission sur le « Small Business Act » (5 février 2008).

Suite à un premier débat lors du Conseil Compé titivité le 25 septembre, les ministres de l’Economie ont convenu qu’une mise en œuvre rapide de certaines mesures priori­taires contenues dans ce paquet s’impose

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pour contribuer à relancer l’économie euro­péenne, dont notamment les mesures visant à faciliter l’accès au financement et la par­ticipation aux marchés publics. La Fedil a participé activement à une conférence à ce sujet organisée le 16 septembre par BUSINESSEUROPE.

Se greffe sur ce dossier la révision de l’ac­quis communautaire en matière de droit des consommateurs. Après la publication du Livre vert en mars 2007, la Commission a publié en novembre 2008 sa proposition de directive. L’enjeu est important pour les entre prises et consommateurs de petits Etats membres, tout comme pour le déve­loppement du commerce électronique à par­tir du Luxembourg. Si la Fedil est favorable au principe d’harmonisation maximale pro­posé dans la directive, elle regrette que celui­ci ne soit applicable que dans cer­tains domaines. Etant donné que la Fedil et le Luxembourg en général sont d’avis que la reconnaissance mutuelle doit rester un prin­cipe fondamental, l’omission par la Commis­sion d’une clause « marché intérieur » dans la directive a provoqué une déception consi­dérable. Mais déception ne veut pas dire désillusion. La Fedil, en collaboration avec l’UEL, continuera à s’impliquer sur ce dossier sensible et à défendre les intérêts luxem­bourgeois qui sont en accord avec les princi­pes du marché intérieur.

Parmi les autres dossiers relatifs au marché intérieur ayant marqué les travaux de la Fedil figurent le « Paquet produits », c’est­à­dire les propositions législatives qui visent à faciliter la libre circulation des produits dans l’Union européenne. La Fedil s’est ral­liée aux initiatives de BUSINESSEUROPE dans ce domaine. Les propositions de la

Commission européenne trouvent l’appui des milieux d’affaires.

Pour ce qui est des dossiers en relation avec la Société de l’information, la Fedil a élaboré en 2008 une prise de position par rapport aux propositions législatives présentées par la commissaire Reding en novembre 2007 et qui visent à réformer l’encadrement régle­mentaire des communications électroniques. Dans cet avis, le groupe de travail composé des entreprises membres de la Fedil actives dans le domaine des télécommunications s’est montré très réticent par rapport aux propositions qui visent à renforcer les pou­voirs de la Commission sur les marchés des télécommunications. La Fedil a eu l’occasion de présenter, ensemble avec les acteurs du terrain ses vues à la commissaire Reding tout comme aux membres de la commis­sion compétente de la Chambre des députés luxembourgeoise.

A souligner que la commissaire Reding a pro­posé le 23 septembre 2008 une prolonga­tion du règlement sur l’itinérance (roaming) tout comme son extension vers l’envoi de SMS et le transfert de données. En même temps, une consultation a été lancée sur la recommandation de la Commission concer­nant le déploiement et l’accès aux nouveaux réseaux à très haut débit.

Dans le domaine de l’environnement, les tra­vaux en 2008 ont été tournés vers les dossiers énergie et changement climatique. Faisant suite aux objectifs en matière de réduc­tion des émissions de CO2 pour la période post­Kyoto de 2012 à 2020, tout comme des objectifs en matière d’énergies renouvela­bles et d’efficacité énergétique fixés par les chefs d’Etat et de gouvernement en 2007, la

14.03.2008 10:45 Réunion du conseil d’administrationMarc Solvi, administrateur

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Commission a proposé en 2008 une série de propositions de directives regroupées dans ce qu’on appelle communément le « Paquet changement climatique ». Ce paquet com­prend une proposition de révision du sys­tème d’échange de quotas d’émissions, dit ETS, ainsi qu’une directive sur les énergies renouvelables et une directive régissant le partage des efforts de réduction d’émissions entre les Etats membres (effort sharing). Ces propositions ont confronté le Luxem­bourg à une situation particulièrement dés­avantageuse et précaire concernant son économie et sa politique économique et environ nementale. La proposition de révi­sion de l’ETS aurait entraîné la perte de compétitivité de l’industrie européenne en général par des coûts unilatéraux considé­rables. Les discussions sur ce paquet ont été très intenses et controversées, à la fois dans le monde politique et dans le monde des affaires. Après un premier vote défavorable au Parlement européen, le Conseil a réussi à s’accorder sur une version du texte qui est plus favorable à l’industrie en lui accordant des moyens plus adaptés pour faire face au défi d’atteindre les objectifs en matière de réductions d’émissions de CO2, qui sont res­tés les mêmes. Ce compromis a finalement été accepté par le Parlement européen en décembre 2008.

La Fedil a eu l’occasion de thématiser ce sujet à de nombreuses reprises avec les acteurs responsables tant sur le plan natio­nal qu’européen. Vu le large consensus entre fédérations membres du Benelux sur le dos­sier du changement climatique, une lettre commune a été adressée aux chefs d’Etat des trois pays.

La Commission a présenté en 2008 une série de propositions législatives qui s’inscrivent dans le projet de production et de consom­mation durables par le biais d’une politique industrielle durable. Ainsi, les propo sitions de refonte de l’éco­conception des produits, de réforme du label écologique et de révision de l’étiquetage énergétique ont pour objec­tif d’assurer la production et la consomma­tion de produits efficaces en consommation d’énergie et respectueux de l’environne­ment. Ces directives visent aussi à engen­drer une politique de soutien aux « produits verts » plus concrète et plus homogène à travers l’UE. De même, les normes éta­blies dans ces directives et règlements devraient favoriser et faciliter une politique de « marchés publics verts » plus transpa­rente et dyna mique. La Fedil a contribué à la rédaction des avis de BUSINESSEUROPE sur ce paquet et continuera de communiquer à ses interlocuteurs politiques son approche à la fois pragmatique et proactive.

Sur le plan social, des développements dans plusieurs dossiers législatifs ont mar­qué l’année 2008. D’un côté, la révision de la directive sur les comités d’entreprise au niveau européen, du cadre législatif de ces comités d’entreprise pour les grandes entre­prises exerçant leur activité dans plusieurs Etats membres, a connu un développement aussi inattendu qu’inespéré. En effet, lors de la trêve estivale, les partenaires sociaux ont réussi à mettre leurs désaccords de côté en présentant une position commune du texte législatif. Cette position a été reprise par le Conseil et le Parlement européen et le texte a été adopté en première lecture avec quel­ques amendements supplémentaires qui ne portent pas préjudice à la position des par­tenaires sociaux.

Les négociations autour de la directive « temps de travail » ont aussi connu maints rebondissements lors de l’année 2008. Après des années d’impasse, le Conseil a réussi à réunir une majorité d’Etats membres autour d’une position commune qui résout à la fois la question de l’opt­out et la problématique de la rémunération du temps de garde tout en tenant compte de la jurisprudence en la matière. Cependant, le Parlement euro­péen est resté sur ses positions d’origine et a rejeté la position du Conseil lors de sa ses­sion de décembre et le dossier entrera en conciliation en 2009.

Le 2 juillet 2008 la Commission a adopté une proposition de directive « égalité de trai­tement » qui vise à assurer une protection contre la discrimination fondée sur l’âge, un handicap, l’orientation sexuelle et la reli­gion ou les convictions, exercées en dehors du lieu de travail. Cette nouvelle directive vise à garantir l’égalité de traitement dans les domaines suivants : la protection sociale (y compris la sécurité sociale et les soins de santé), l’éducation, ainsi que l’accessibilité et la fourniture des biens et services qui sont commercialement à la disposition du public, y compris le logement. Le patronat européen soutient le principe d’égalité de traitement, mais l’étendue de cette directive à la four­niture de biens et services risque de poser de gros problèmes et d’entraîner une juris­prudence et une incertitude juridique consi­dérables pour les entreprises. Ce dossier très sensible devra être suivi avec beaucoup d’attention et la Fedil poursuivra ses travaux de communication et de sensibilisation.

Au niveau de la fiscalité, la Commission a décidé d’interrompre ses travaux concer­nant l’ACCIS (assiette commune consolidée

pour l’impôt des sociétés) jusqu’à ce que l’Irlande se soit de nouveau prononcée sur le Traité de Lisbonne. En vue des difficultés de ratification du Traité en Irlande, le dossier restera bloqué jusque fin 2009.

La proposition de la Commission concernant les taux réduits de TVA ont aussi marqué les travaux de la Fedil qui a contribué à l’élabo­ration de positions officielles au niveau de BUSINESSEUROPE. Au cours de l’année sous revue, ce dossier a peu évolué au niveau du Conseil.

A souligner également la participation le 9 mai 2008 à un échange de vues avec le député européen Claude Turmes sur le thème du lobbying en présence de la presse luxembourgeoise, ceci à la veille de l’adop­tion par le Parlement européen d’un rapport sur « l’initiative transparence » de la Com­mission. La Fedil a pu, à cette occasion, pré­senter le point de vue des organisations défendant les intérêts des entreprises.

A mentionner, enfin le 50e anniversaire de BUSINESSEUROPE. La Fedil, un des six membres fondateurs de BUSINESSEUROPE en 1958, était représentée par Messieurs Dennewald, Winkin et Lanners aux festivités organisées à cette occasion, le 25 juin 2008 à Bruxelles.

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Les activités des associations sectorielles

Association luxembourgeoise des entreprises de gardiennage et de transport de fonds (ALEGA)

L’ALEGA a finalisé le guide relatif à l’attribution des marchés de services dans le domaine de la surveillance et de la sécurité privée au Luxembourg permettant ainsi aux clients du sec­teur de mieux évaluer les offres leur soumises dans le domaine de la sécurité. Dans le cadre de la lutte contre le chômage local, l’ALEGA a élaboré des propositions en vue de nouvel­les règles pour le recrutement de demandeurs d’emploi sur base d’une formation dont le contenu reste à définir. Ces propositions ont été discutées par les ministères compétents. L’ALEGA a, en outre, préparé les discussions avec les syndicats dans le cadre du renouvelle­ment de la convention collective de travail du secteur de la sécurité privée qui est venue à échéance fin octobre 2008.

Association des PSF de support (APSFS)

L’association des PSF de support est la fédération représentative des entreprises luxembour­geoises ayant adopté le statut de PSF de support tel que défini par la loi du 2 août 2003. Le secrétariat est assuré conjointement par la Fedil et la clc. Au cours de l’année passée, l’assemblée générale a élu un nouveau conseil d’administration présidé par Nicolas Buck. Les activités se sont focalisées sur la promotion du statut, l’analyse de la situation légale au Luxembourg et dans les pays voisins en matière d’archivage électronique et le suivi de l’étude Innofinance du CRP Henri Tudor. Au vu des liens étroits avec le secteur financier, l’APSFS est devenue membre de Profil en 2008. Une brochure fournissant des explications sur le statut et sur les services de sous­traitance offerts par les entreprises ayant adopté ce statut a été réalisée en 2008 avec le support de « Luxembourg for Finance ».

03.10.2008 11:05 Réunion du conseil d’administrationRomain Bausch, vice-président

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Fédération luxembourgeoise des entrepri-ses d’assainissement (FLEA)

La FLEA regroupe les principaux collec­teurs agréés privés de déchets. Au cours de l’année passée, la FLEA a suivi et com­menté l’application pratique du nouveau cadre régle mentaire lié aux procédures de transfert de déchets et l’élaboration du plan national de gestion des déchets. Un guide pratique sur les nouvelles procédures de transfert de déchets avait été édité en 2007 par la FLEA et la Fedil en collaboration avec le ministère de l’Environnement. La FLEA a poursuivi ses contacts réguliers avec les services compétents de l’Administration de l’environnement dans l’objectif d’améliorer et de simplifier l’application des règles régis­sant le secteur des déchets. La FLEA a éga­lement participé à des groupes de travail de la Fédération européenne des activités de déchets (FEAD).www.flea.lu

Fedil ICT

Fedil ICT regroupe les initiatives de la Fedil dans le domaine des technologies de l’infor­mation et de la communication. En 2008, les travaux de Fedil ICT se sont focalisés sur les dossiers suivants : Etude sur la créa­tion de valeur par les TIC et le rôle du CIO, la promotion du secteur luxembourgeois des TIC, le suivi des propositions législatives dans le domaine des communications élec­troniques (« paquet télécom », roaming, connectivité, infrastructures), e­Government et cadre législatif européen pour le e­ Business. Ces dossiers ont fait l’objet de discussions au sein de groupes de travail, composés d’experts des principales entre­prises luxembourgeoises du secteur des

télé communications, des médias, de l’infor­matique et de l’e­Business.

Fédération des industries agro- alimentaires luxembourgeoises (FIAL)

En 2008, la FIAL a suivi avec une certaine préoccupation la flambée des prix des matières premières et ses répercussions infla tionnistes. S’y ajoute une forte pres­sion sur les prix en relation avec les marges béné ficiaires appliquées par la grande distri­bution. Concerné plus que d’autres secteurs industriels par la thématique des activités de recyclage et de collecte des déchets d’em­ballage, le secteur a mis en évidence le fac­teur coût des collectes sélectives.

Groupement luxembourgeois de l’aéronau-tique et de l’espace (GLAE)

La constitution du Groupement luxembour­geois de l’aéronautique et de l’espace donne suite à l’adhésion du Grand­Duché de Luxem­bourg à la convention de l’Agence spatiale européenne (European Space Agency, ESA) et permet aux entreprises luxembourgeoi­ses de créer des synergies tant aux niveaux national et européen que dans les secteurs privé et public. Le GLAE est un interlocuteur privilégié du gouvernement pour aborder toutes questions en relation avec les initiati­ves à prendre par les pouvoirs publics dans le cadre des programmes de l’ESA et de l’établissement d’une politique de l’espace au Grand­Duché de Luxembourg. Au cou­rant de l’année 2008, le GLAE a également rencontré le ministre François Biltgen et la secrétaire d’Etat Octavie Modert pour un échange du vues et faire le bilan des trois années d’adhésion du Luxembourg à l’ESA. Le GLAE est satisfait des développements

dans le secteur tels que les contrats obtenus de l’ESA par des entreprises luxembourgeoi­ses ainsi que le travail de promotion consé­quent ayant permis d’augmenter la visibilité des acteurs luxembourgeois auprès de l’ESA et des industries européennes du secteur. Surtout la création d’une cinquantaine d’em­plois suite à l’adhésion du Luxembourg à l’ESA est un signal important pour ce sec­teur naissant au Luxembourg.www.glae.lu

Groupement des entrepreneurs du bâti-ment et des travaux publics

Le Groupement des entrepreneurs du bâti­ment et des travaux publics est la fédé ration représentative des entreprises luxembour­geoises de la construction. A côté du suivi et de la défense régulière, tant sur le plan natio­nal qu’international, des intérêts communs professionnels, économiques et sociaux de ses membres et des professions dont ils res­sortent, le Groupement des entrepreneurs traite toute une série de dossiers sectoriels tels que la problématique des décharges pour déchets inertes, la formation continue dans le secteur de la construction, l’élabo­ration du plan sectoriel pour les zones arti­sanales, l’amélioration de performances énergétiques et écologiques des bâtiments. Le Groupement des entrepreneurs a contri­bué à la révi sion des clauses contractuelles au sein du CRTI­B et à l’établissement d’un système adéquat permettant la révision des hausses des prix dans le cadre des marchés publics.

Groupement des fabricants de matériaux de construction

Le Groupement des fabricants de matériaux de construction regroupe les entreprises productrices de ciment, de béton et produits en béton, de pierres naturelles, de verre, de peintures, de métal et de matériaux com­posites qui sont utilisés dans le secteur de la construction. Ensemble avec le ministère de l’Environnement et le Centre de ressour­ces des technologies de l’information pour le bâtiment CRTI­B, le groupement a réalisé le guide de la construction et de la rénovation durable « Leitfaden » qui s’adresse principa­lement aux planificateurs de constructions. Le guide est destiné à favoriser la mise en œuvre de principes de caractère durable dès le début des activités de construction. D’autres sujets traités par le groupement sont : les normes de construction nationa­les et européennes et les réglementations concernant la performance énergétique des bâtiments en général.

Groupement pétrolier luxembourgeois (GPL)

A côté du suivi régulier du contrat de pro­gramme fixant le cadre régissant le régime des prix maxima officiels pour produits pé­troliers, le GPL a traité une série de dossiers sectoriels tels que le stockage pétrolier, le plan national de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les énergies renouve­lables et plus particulièrement les biocar­burants ou encore les investissements de protection de l’environnement au niveau des installations pétrolières. Le GPL a contribué aux travaux d’étude de l’Agence internatio­nale de l’énergie concernant le marché de l’énergie au Luxembourg et a participé aux

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réunions de travail des fédérations pétro­lières nationales, organisées par l’associa­tion européenne de l’industrie pétrolière (EUROPIA). www.petrol.lu

Groupement des producteurs de vins mous-seux et crémants luxembourgeois

En 2008, le Groupement des producteurs de vins mousseux et crémants luxembour­geois a suivi de près l’évolution du marché de vins et crémants et s’est penché sur le développement des ventes à l’exportation qui se heurte surtout à deux éléments : d’un côté, l’image du Luxembourg en matière de produits vinicoles par rapport aux concur­rents français, espagnols et autres, de l’autre côté, les prix pour les matières premières qui sont plus élevés au Luxembourg. Au niveau des entreprises, il s’agit de relever le défi du maintien de la compétitivité­prix sur des marchés très concurrencés. A côté d’une poli tique déterminée de qualité, il y a lieu d’essayer, par tous les moyens, d’augmen­ter la productivité du travail. C’est dans ce contexte qu’il faut situer les investissements importants réalisés au cours des derniers exercices par les entreprises du secteur.

Groupement des scieries luxembourgeois

Les entreprises membres du Groupement des scieries luxembourgeois ont entre­tenu un contact régulier avec l’administra­tion compétente. Parmi les sujets évoqués il y a lieu de retenir celui des quantités de bois mis sur le marché et le fait que sou­vent les quantités prévues initialement dans les plans d’abattage ne sont pas atteintes. Au niveau des procédures de mise en vente du bois, les entreprises regrettent que les

coupes ne soient souvent pas débardées au moment de la mise en vente, fait qui rend difficile l’appréciation de la qualité et du prix. Dans le contexte de la simplification des pro­cédures, la publication des ventes sur Inter­net est appréciée par les entreprises. Il est suggéré de compléter l’annonce des ventes par la publication, sur Internet, des listes des bois mis en vente. Le Groupement des scie­ries luxembourgeois s’est associé à certaines initiatives comme la « Semaine du bois » ou encore le suivi en matière de certification de la forêt et de la « Chaîne du bois ».

Industrie luxembourgeoise des équipe-mentiers de l’automobile (ILEA)

L’ILEA regroupe une vingtaine d’entrepri­ses qui fournissent des produits et des ser­vices pour le secteur automobile. L’ILEA a suivi les travaux de l’association européenne CLEPA (European Association of Automotive Suppliers) dont elle est membre depuis 2003 et a élargi son réseau de contacts avec les asso ciations des équipementiers de l’auto­mobile de la Sarre et de la Rhénanie­ Palatinat. Fin septembre 2008, l’ILEA a orga nisé la conférence « The future of the automotive industry » qui a permis de ras­sembler les responsables de la recherche du secteur des équipementiers de l’automobile pour discuter des thématiques autour des futures technologies de l’automobile. Suite à la crise dans le secteur de l’automobile, les entreprises de l’ILEA ont été confron­tées à d’énormes problèmes : baisse de la production suite à la chute dramatique des commandes, déstockage, élaboration de prévisions impossible. Le rythme ralenti de production a créé un sur effectif et la plupart des entreprises du secteur ont été forcées à demander du chômage partiel pour éviter le

licenciement de personnel. Dans ce contexte difficile, l’ILEA a eu une entrevue avec les responsables politiques pour un échange de vues sur la situation dans le secteur et pour faire des propositions afin d’aider les entre­prises à mieux résister aux effets de la crise. www.ilea.lu

Industrie luxembourgeoise de la technolo-gie du métal (ILTM)

L’Industrie luxembourgeoise de la technolo­gie du métal (ILTM) regroupe les entreprises des secteurs de la première transformation de l’acier et des métaux non ferreux, du travail des métaux, de la fabrication de machines et d’équipements, de la fabrication d’équipements électriques et de la première transformation de l’acier et des métaux non ferreux. Sur le plan national, le sujet de la promotion de la recherche privée et publi­que tout comme celui de la formation pro­fessionnelle initiale et continue ont dominé les travaux de l’ILTM en 2008. La section construction métallique a défini un pro­gramme d’action pour promouvoir et déve­lopper la construction métallique sous toutes ses formes dans la Grande région. Un accent particulier est mis sur l’intégration des critè­res du développement durable.

Union luxembourgeoise des entreprises de travail intérimaire (ULEDI)

L’ULEDI, par l’intermédiaire de ses entre­prises membres, a continué ses efforts de lutte contre le chômage local dans le cadre de la convention de collaboration signée entre l’ULEDI et l’Administration de l’emploi en 1997. Dans le même contexte, le secteur du travail intérimaire a été dans l’attente de la mise en œuvre de l’accord tripartite du

28 avril 2006 visant à rechercher un parte­nariat avec les entreprises de travail intéri­maire en vue de la prise en charge d’un groupe de chômeurs difficiles à placer. La compétence du personnel des entreprises de travail intéri maire étant la clé de succès du secteur, l’ULEDI a continué ses efforts de formation de ses salariés permanents en collaboration avec l’Institut de formation de la Chambre de commerce (IFCC). En outre, les travaux de l’ULEDI se sont concentrés sur la mise en place d’un fonds de formation sectoriel jusque fin 2009 tel que prévu lors du renouvellement des conventions collec­tives de travail du secteur du travail intéri­maire en 2007.www.uledi.lu

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Conjoncture internationale

En 2008, l’économie mondiale a été marquée par deux chocs majeurs : le renchérissement des matières premières jusqu’à la fin du premier semestre 2008 et la forte accélération des tensions dans le système financier à partir de la fin du 3e trimestre. Les perturbations qui ont commencé à se faire sentir sur les marchés financiers des Etats­Unis mi­2007, se sont trans­formées en une véritable crise financière mondiale. Les marchés du crédit se sont resserrés, les marchés boursiers ont chuté et une série d’insolvabilités ont menacé l’ensemble du sys­tème financier international. Au courant du dernier trimestre 2008, la crise financière s’est transformée en crise économique qui, depuis, fragilise les fondements mêmes de l’écono­mie mondiale.

Quasiment aucun pays n’a échappé aux conséquences de cette crise qui continue de pren­dre de l’ampleur. Dans un tel climat, les perspectives de croissance de l’économie mondiale se sont considérablement assombries et la possibilité d’une récession mondiale ne peut pas être écartée.

Le Fonds monétaire international a revu en forte baisse sa prévision pour la croissance mon­diale, qui, après une hausse de quelque 2% en 2008, ne devrait pas dépasser 0,5% en 2009, taux le plus faible depuis la Seconde Guerre mondiale. Malgré les actions de grande ampleur engagées par les pouvoirs publics, les tensions demeurent aiguës sur les marchés financiers et freinent l’économie réelle. En novembre, le FMI prévoyait encore 2,2% de croissance mon­diale en 2009.

L’économie en 2008

Assemblée générale de la FedilJeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur

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L’évolution du PIB a été revue en nette baisse pour toutes les grandes économies : Parmi les pays développés, les Etats­Unis seraient le pays qui résisterait le mieux à la crise, avec un PIB en recul de 1,6% (après +1,1% en 2008).

La zone euro serait plus durement touchée, avec une contraction de ­2,0% (après +1,0% en 2008), bien plus marquée que celle de ­0,5% anticipée jusqu’ici. Pour la France, le recul serait ainsi de ­1,9% (après +0,8% en 2008). L’Italie connaîtrait trois années consé­cutives de recul du PIB entre 2008 et 2010, avec un pic cette année (­2,1%). Pour la pre­mière économie de la zone, l’Allemagne, les prévisions avaient déjà été publiées six jours plus tôt, avec ­2,5% en 2009 (après +1,3% en 2008). Le taux de chômage de la zone euro est passé de 7,2% en janvier 2008 à 8,0% en décembre 2008. Les pays les plus affectés par la détérioration du marché du travail sont l’Irlande (taux de chômage y a augmenté de 4,7% à 8,2% en un an), le Danemark et l’Espagne. Dans les autres pays de la zone euro, la tendance au retourne­ment se profile sur les derniers mois.

La Grande­Bretagne est le pays où la crise devrait être la plus brutale cette année, avec un PIB en chute de ­2,8% (après +0,7% en 2008). En 2008, le nombre de chômeurs a augmenté de 369.000 pour grimper à un total de 1,97 million de chômeurs.

Le Japon devrait voir son PIB reculer de ­2,6%, au lieu du petit fléchissement de 0,2% attendu jusqu’ici. La deuxième éco­nomie mondiale serait ainsi en récession pour la deuxième année consécutive, après ­0,3% en 2008.

Les économies en développement devraient connaître une croissance relativement faible (3,3% en 2009, après 6,3% en 2008).

La Chine resterait le champion du monde de la croissance (6,7% en 2009, après 9,0% en 2008), devant l’Inde (5,1% en 2009, après 7,3% en 2008).

Selon les experts du FMI, les économies émergentes seront les seules sources de croissance de l’économie mondiale cette année : elles devraient croître de 3,3% en 2009 et de 5% l’année prochaine. La crois­sance mondiale devrait repartir en hausse progressivement en 2010 pour atteindre près de 3%. Les experts reconnaissent toutefois que ses prévisions restent incertaines et explique que le point de départ et le rythme de la reprise de la croissance dépendront des mesures adoptées par les gouvernements.

Conjoncture nationale

Au Luxembourg, l’activité économique s’est considérablement ralentie en raison de la réces­sion économique mondiale et de la crise financière, avec un tassement de la croissance du PIB en termes réels, qui est passée de 5,2% en 2007 à 0,7% en 2008.

En 2008, le taux de chômage a été à la baisse au premier trimestre et a stagné au deuxième trimestre pour repartir à la hausse pour la deuxième moitié de l’année. Le taux de chômage pour 2008 a été de 4,2% en moyenne. Le nombre de demandeurs d’emploi résidents est passé de 9.815 fin 2007 à 11.511 fin 2008, soit une hausse de 17,3%.

Depuis novembre 2008, le Comité de conjoncture a constaté une augmentation substantielle des demandes pour bénéficier des dispositions en matière de chômage partiel. 16 demandes pour bénéficier des dispositions en matière de chômage partiel ont été introduites pour le mois de novembre (contre quatre en novembre 2007) et 58 demandes pour le mois de décembre 2008 (contre trois pour le mois de décembre 2007). Le Comité de conjoncture de décembre 2008 a analysé le chiffre record de 100 demandes pour le mois de janvier 2009, dont 53 demandes ont été avisées positivement.

Malgré la hausse du chômage, l’emploi salarié intérieur a continué à progresser en 2008. L’emploi intérieur a augmenté de 340.185 (fin 2007) à 356.059 (fin 2008), soit une croissance de quelque 4,7% (emploi national : +3%, emploi frontalier +7%).

Au niveau de l’inflation, il faut noter que la hausse des prix des matières premières a fait accélérer l’inflation au premier semestre 2008. Au deuxième semestre, c’est surtout la baisse des prix des produits pétroliers et ceux de l’alimentation qui ont nettement fait baisser le taux d’inflation. Proche de 3% en début d’année, le taux d’inflation (IPCN) s’est progressive­ment élevé pour atteindre un sommet de presque 5% en juillet 2008, avant de redescendre jusqu’à 1,1% fin 2008.

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En 2008, le coût salarial nominal moyen a progressé de 2,6%. Cette accélération n’est cependant pas significative d’un point de vue conjoncturel puisqu’elle repose avant tout sur les automatismes de l’indexation salariale.

Suite à une croissance plus importante du côté des importations (+6,5%) que des expor tations (+1,7%), la balance commer­ciale s’est détériorée davantage (­19,6%) et atteint fin de l’exercice 2008 un solde négatif de EUR 5,36 milliards contre ­4,48 milliards en 2007.

La baisse de l’activité économique aura une incidence significative sur les finances publi­ques. L’important excédent prévu pour 2008 devrait, en effet, se transformer en déficit en 2009, plus marqué encore en 2010. La dette publique a augmenté de 7% du PIB en 2007 à 14,4% du PIB en 2008 et va augmenter à 14,9% du PIB en 2009. L’augmentation de EUR 2,7 milliards en 2008 reflète essentielle­ment l’impact des opérations de recapitali­sation Dexia/Fortis. A côté de ces opérations, l’Etat va faire des emprunts pour alimenter le fonds du rail et le fonds des routes de EUR 100 millions par an pour chaque fonds.

Pour l’année 2009, le STATEC prévoit une baisse de la croissance de l’économie luxembourgeoise de ­1,8% du PIB. Une légère reprise est attendue pour l’année 2010 avec +2,1% du PIB.

Quant au chômage, la dernière prévision du STATEC table sur un taux de chômage de 5,5% en 2009 et 6,0% en 2010.

L’inflation devra atteindre 0,2% en 2009 et 1,7% en 2010.

Industrie

Selon les observations du STATEC, la produc­tion industrielle luxembourgeoise s’est forte­ment repliée sur les derniers mois de 2008, à l’instar de ce que l’on peut observer au niveau européen. Ainsi, la production indus­trielle luxembourgeoise, corrigée des effets saisonniers, a reculé de 16,2% au cours du quatrième trimestre 2008 par rapport au tri­mestre précédent.

Comparée à l’année 2007, la production indus trielle par jour ouvrable s’est dégradée de 4,3%. Après neuf mois, le STATEC avait encore noté une stagnation de la production par rapport à la même période de l’année 2007 (­0,1%). Dans la sidérurgie luxembour­geoise, grâce à de bonnes performances surtout au troisième trimestre 2008, le recul de l’activité a été légèrement plus faible (­3,9%). Pour les autres branches industriel­les, le repli de l’activité s’est chiffré à ­4,4%.

Les branches les plus touchées en 2008 (production par mois – voir tableau ci­contre) ont été la transformation de matières plasti­ques (­19,9%), l’industrie du bois (­18,8%), la production de caoutchouc (­6,8%), le textile (­7,2%) et la première transforma­tion de l’acier, les métaux ferreux et fonde­ries (­6,2%). Seuls la chimie (+10,6%, avec des performances irrégulières au niveau des entreprises), le travail des métaux (+0,8%, branche moins dépendante de la demande étrangère) et l’électricité et le gaz (+1,3%) semblent avoir pu échapper à la crise.

Selon le STATEC, c’est la sidérurgie, four­nisseur de biens intermédiaires pour des branches telles que la construction et l’auto­mobile, qui a été le plus fortement touchée

Indice de la production industrielle (production par mois)

Nace Branche d’activité 2006­2007 2007-2008

1 à 4 Ensemble de l’industrie +0,5% ­4,3%27.10 Ensemble de l’industrie à l’exclusion de la sidérurgie +0,6% ­4,4%14 Extraction de pierres, de sables et d’argiles +2,0% ­0,8%15.1 à 15.8 Industrie alimentaire +7,0% ­1,4%15.9+16.0 Industrie des boissons et du tabac ­5,2% ­4,4%17 à 19 Industrie textile, habillement, etc. ­0,6% ­7,2%20 Travail du bois et fabrication d’articles en bois +6,9% ­18,8%21+22 Industrie du papier et du carton – Edition et imprimerie ­14,8% ­4,2%24 Industrie chimique ­5,8% +10,6%25.1 Industrie du caoutchouc +6,1% ­6,8%25.2 Transformation des matières plastiques ­2,5% ­19,9%26.1 à 26.3 Fabrication de verre, d’articles en verre et de produits

céramiques+7,7% ­1,1%

26.4 à 26.8 Fabrication de matériaux de construction et de produits abrasifs

+6,0% ­0,7%

27.1.+27.2 Sidérurgie et fabrication de tubes ­0,5% ­3,4%27.3+27.4+27.5 Première transformation de l’acier –

Métaux non ferreux – Fonderie+1,6% ­6,2%

28 Travail des métaux +2,7% +0,8%29 Fabrication de machines et d’équipements +9,7% ­1,3%30 à 33 Fabrication d’équipements électriques et électroniques +18,5% ­4,0%34 à 36 Fabrication de matériel de transport –

Autres industries manufacturières­1,0% ­5,9%

40 Production et distribution d’électricité et de gaz ­4,3% +1,3%45.21+45.23 Construction (bâtiment et génie civil) +1,6% ­1,1%

Source : STATEC, Indicateurs rapides – Séries B1 et B2, Edition du 3 mars 2009 (Base 100 en 2000)

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par la baisse de la demande mondiale. Son activité par rapport au troisième trimestre a pratiquement été divisée par deux : selon l’enquête d’activité, le recul de production est évalué à ­48,3%. Dans les autres bran­ches industrielles, la crise a également eu des conséquences néfastes (­11,5%). Com­parée au dernier trimestre 2007, le recul de la production au quatrième trimestre 2008 peut être chiffré à ­16,7%.

Dans un contexte morose, le secteur de l’ex­traction de pierres, de sables et d’argiles a pu enregistrer un chiffre d’affaires en hausse (+8,0%) avec une production en légère baisse (­0,8%). Le nombre de salariés est resté quasiment stable (­0,4%), une évolu­tion qui se reflète également au niveau du volume de travail presté en 2008 (­0,7%).

A l’instar de 2007, le renchérissement des denrées agricoles au niveau mondial s’est répercuté également sur l’industrie alimen­taire luxembourgeoise. Ce sont donc un cer­tain nombre de facteurs externes ­ dont la forte consommation de produits agrico­les dans les économies émergentes ­ qui expliquent la forte progression du chiffre

d’affaires (+12,7%), ceci malgré un recul de la production (­1,4%). Le volume de travail presté a augmenté sensiblement (+11,8%) et le nombre de salariés a également été à la hausse (+2,2%). Par ailleurs, le secteur a enregistré une évolution très dynamique au niveau des salaires et traitements (+4,9%).

Pour l’industrie des boissons et du tabac, tous les indicateurs ont évolué de façon néga tive, que ce soit au niveau de la produc­tion du mois (­4,4%), du chiffre d’affaires (­2,9%) ou du nombre de salariés (­5,0%). L’année 2008 a donc été une autre année défavorable, tout comme 2007 (­5,2%) et 2006 (­13,2%).

A juger selon l’évolution de la production (­18,8%) et du chiffre d’affaires (­13,4%), le secteur du travail du bois et de la fabrication d’articles en bois a dû faire face à une année 2008 plutôt néfaste. Ce recul est allé de pair avec une évolution dynamique du nombre de salariés (+5,1%).

Pour l’industrie du papier et du carton, l’an­née 2008 se solde par un recul de la pro­duction (­4,2%), du volume de travail presté

Le Quotidien 25 avril 2008

La Fedil interpelle les autorités

« Le pays s‘apprête à entrer dans une phase préélectorale. Or, le monde des affaires ne connaît pas de période pré­ ou postélectorale », a signalé Robert Dennewald en voulant laisser sous­ entendre que le gouverne­ ment ne doit pas ralentir le train de réformes, dans le seul but de ne pas froisser des électeurs, alors que l’économie a besoin de changer pour être performante.

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(­6,1%) et du nombre de salariés (­6,4%). Le secteur poursuit ainsi une évolution néga­tive après des baisses de la production déjà enregistrées en 2006 (­9,3%) et en 2007 (­14,8%).

En 2008, l’industrie chimique a fait face à une baisse de ses prix de vente avec un volume de production en hausse (+10,6%) et un chiffre d’affaires en recul (­4,7%). Par ailleurs, le secteur a observé une baisse des entrées de commandes de 8,8%.

Après une année 2006 plutôt positive, l’industrie du caoutchouc a dû faire face à une année 2007 plus difficile avec un chiffre d’affaires en régression de 3,2%. En 2008, cette situation s’est aggravée dans un contexte de crise frappant de plein fouet le secteur des équipementiers de l’automo­bile. Ainsi, la production a reculé de 6,8% et le chiffre d’affaires de 1,9%. Le nombre de sala riés a cependant toujours évolué positi­vement (+2,0%).

Un des secteurs les plus affectés par la crise économique en 2008 a été celui de la trans­formation des matières plastiques affichant

un recul de 19,9% en ce qui concerne les volu­mes produits et de 14,9% en ce qui concerne le chiffre d’affaires. Sur la même période, les effectifs ont été réduits de 1,4%.

L’industrie de la fabrication du verre, d’arti­cles en verre et de produits céramiques n’a pas poursuivi sa lancée de 2006 (+9,2%) et de 2007 (+7,7%) pour enregistrer une quasi­stagnation en 2008 (­1,1%). Le recul a été plus net en ce qui concerne le chiffre d’af­faires (­6,3%).

En ce qui concerne le volume de la produc­tion, le secteur de la fabrication de maté­riaux de construction et de produits abrasifs a affiché un léger recul en 2008 (­0,7%). Au niveau des entrées de commandes, le secteur a dû faire face à une situation plus difficile (­14,3%). Au niveau des chiffres d’affaires, l’année 2008 s’est soldée par une performance positive (+3,4%).

Le secteur du travail des métaux a dû faire face, en 2008, à une hausse substantielle des salaires, de l’ordre de 4,7%, et du nombre de salariés (+4,8%). Cet état des choses ne s’est cependant pas répercuté sur le chiffre

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d’affaires (­6,5%) et sur le carnet de com­mandes (­23,6%).

En ce qui concerne les investissements indus triels, l’enquête effectuée deux fois par an (par le STATEC) auprès des industriels du Luxembourg, a montré lors de la der­nière enquête d’octobre 2008 une hausse des investissements de 18% sur l’ensem­ble de 2008. Lors de la même enquête, les prévisions pour 2009 indiquent au contraire un repli de 20% pour 2009. Etant donné la dégradation particulièrement rapide de la conjoncture économique sur les derniers mois, il est possible que ces chiffres (à la fois pour les montants de 2008 et de 2009) soient revus à la baisse lors de la prochaine enquête effectuée en avril 2009 et dont les résultats seront disponibles dans le courant du mois de mai.

Comme il ressort du bilan de la politique d’in­novation et de diversification économiques relatif à l’année 2008, la politique de diver­sification du gouvernement porte ses fruits (voir tableau ci­contre). L’exercice écoulé se signale par la diversité des activités nou­velles qui, avec le concours du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, se sont décidées en 2008.

Il apparaît clairement que les « business and innovation centres », ecostart I et II à Foetz, rencontrent le succès escompté et jouent pleinement leur rôle d’incubateur et d’assistance aux entreprises en phase de démarrage.

Politique de diversification économique – Activités nouvelles décidées en 2008

Raison sociale ­ Localisation Activité

1. I Trust Consulting S.à r.l., ecostart Foetz Conseil en sécurité de l’information2. Sinnel Technologies S.A., ecostart Foetz Conseil en électronique3. Ambient Activity System Consulting S.à r.l.,

ecostart FoetzConsultance informatique

4. Yangtze River Express, Luxembourg Fret aérien5. Lion Systems S.A., ecostart Foetz Développement de systèmes à capteurs

optiques6. Rea Group Centre de développement7. Rakuten Europe S.à r.l., Luxembourg Plate­forme de commerce électronique8. Damco Luxembourg, Luxembourg Consultance informatique9. Euroswiss Group S.A., ecostart Foetz Ebauches pour l’horlogerie de luxe10. Engineered Packaging Center S.à r.l.,

BascharageServices logistiques

11. Huawei S.A., Luxembourg Bureau de vente pour équipements de télécommunication

12. Plastipak Europe Packaging Development S.A., Bascharage

Centre R&D

13. Zenit Europe S.à r.l., Bascharage Centre de distribution et de service

Source : Ministère de l’Economie et du Commerce extérieur – Direction générale de l’entreprise, du développement économique et du commerce extérieur

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La construction

La production du secteur de la construc­tion dans son ensemble enregistre, selon le STATEC, un recul de 1,5% sur l’année 2008 par rapport à 2007. L’activité liée au domaine du génie civil a été touchée plus sévèrement au cours de l’année 2008 avec une baisse de 3,2% par rapport à 2007.

Les dirigeants des entreprises de construc­tion interrogés dans le cadre des enquêtes de conjoncture montraient des signes de fébrilité au cours du deuxième trimestre. Les résultats des enquêtes de juillet et août ont apporté une image plus mitigée, avec une amélio­ration notable du jugement sur les carnets de commandes ; celle­ci n’a cependant pas perduré et les opinions relevées lors de l’en­quête d’octobre sont largement pessimistes sur l’évolution des commandes pour devenir moroses lors des enquêtes de fin d’année. De plus, la durée d’activité assurée reste accro­chée au niveau plancher de 4,8 mois envi­ron depuis la mi­2007, toujours éloignée de sa moyenne de long terme (5,5 mois).

Les autorisations de bâtir délivrées sur l’en­semble du premier trimestre 2008 s’inscri­vaient en recul par rapport à 2007. Cependant, les données du troisième trimestre apportent un peu de réconfort, surtout dans le domaine du non­résidentiel, grâce à deux grands pro­jets – Esch­ Belval et Bertrange – qui viennent largement compenser le déficit enregistré sur la première partie de l’année. Par contre, dans le domaine résidentiel, la tendance reste orientée à la baisse d’environ 15% par rapport à 2007.

Avec le ralentissement économique en cours, il est probable que les investissements vers

l’immobilier de bureaux subissent à terme un affaissement. De nombreux travaux seront certainement reportés ou carrément suppri­més, de sorte que de véritables problèmes surgiront dès le milieu de l’année 2009.

En ce qui concerne la construction de loge­ments, les effets de la crise laissent prévoir un ralentissement important de la mise en chantier de logements. Ainsi, l’indicateur de confiance des consommateurs, établi par la Banque centrale du Luxembourg, après cor­rection des variations saisonnières, s’est fortement détérioré en octobre 2008 pour atteindre le niveau le plus bas jamais observé depuis le lancement de l’enquête début 2002. Il a, en effet, affiché une valeur de ­10 en octobre 2008, alors qu’il atteignait encore ­2 en septembre. Le net recul de la confiance est imputable essentiellement aux anticipa­tions plus défavorables tant au sujet de la situ ation économique générale au Luxem­bourg que du chômage.

Le Groupement des entrepreneurs du bâti­ment et des travaux publics estime, par conséquent, que la relance sélective des inves tissements publics par une mise en chantier aussi rapide que possible de tous les projets tant en bâtiment qu’en génie civil, respectivement par l’avancement de pro­jets envisagés pour l’année 2010 se justifie, notamment, par le fait de l’effondrement de la construction privée.

Le défi qui se pose alors ne consiste pas tel­lement à augmenter le montant des fonds disponibles – approche par ailleurs incompa­tible avec la législation sur le budget – mais plutôt à accélérer la mise en chantier d’un nombre aussi élevé que possible de petits projets.

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Le Fonds d’entretien et de rénovation de l’Etat pourrait s’avérer utile en cette période car il comporte des réserves financières qui per­mettent une certaine flexibilité pour débuter des travaux initialement prévus pour 2010 ou 2011 déjà en 2009.

Il importe aussi que les pouvoirs publics éta­blissent et programment des plans d’inves­tissements sur le long terme. Cette approche permet de mieux définir les projets prioritai­res et d’éviter les inconvénients des « stop and go » caractéristiques des investisse­ments des pouvoirs locaux.

D’un autre coté, il importe d’accélérer d’une manière générale les procédures d’autorisa­tion bloquant les budgets d’investissements publics et privés. Une des grandes difficul­tés provient du fait que ces procédures se super posent tant dans leur évolution chrono­logique que dans leur domaine d’application et souvent mettent l’accent sur la protection de l’intérêt spécifique et limité pour lequel le légis lateur l’a destiné, sans intégrer une vue plus large et globale. Par ailleurs, le fait que la responsabilité de l’instruction et du trai­tement pour chaque procédure incombe à une administration différente ou à un dépar­tement différent au sein de la même admi­nistration rajoute encore aux complications. Il en résulte nécessairement une vue frag­mentaire du projet et forcément réductrice de la réalité qui risque d’occulter la nécessité impérieuse de l’investissement.

Des mesures de simplification et d’accélé­ration des procédures devront être prises, notamment, par :

la mise en œuvre d’une loi permettant •l’accélération des investissementsl’instauration d’un guichet unique•

la réforme de la loi modifiée du 19 juillet •2004 concernant l’aménagement com­munal et le développement urbainl’introduction de délais maxima de répon­•ses des administrationsl’instauration d’un moratoire concernant •l’introduction de nouvelles procéduresl’introduction au niveau de l’ensemble •des procédures d’autorisations du prin­cipe « silence vaut accord ».

Les entreprises doivent pouvoir fonctionner au sein d’un marché ouvert où la concur­rence s’opère dans des conditions correctes ; la réalité n’est pas toujours aussi simple dans le secteur de la construction, le marché étant souvent fragilisé par des crises, des compor­tements non adaptés ou encore par des pra­tiques illégales.

Les diverses tensions qui influencent les prix du marché et qui tirent ces prix vers le bas conduisent trop souvent les entreprises à adopter des comportements dangereux pour leur survie. Il s’agit donc de sensibiliser les maîtres d’ouvrage publics à l’importance de cette problématique et de les inviter à ne pas toujours privilégier le prix le plus bas dans les procédures d’attribution des marchés.

L’introduction d’un système de préqualifica­tion pour les entreprises du BTP qui partici­pent aux appels d’offres publics devra être développé afin d’améliorer l’organisation et le contrôle des chantiers et de stimuler la concurrence sur le plan de la qualité. Outre l’argument d’une plus grande discipline dans les appels d’offres, la pré­qualification per­mettra aussi aux entreprises de faire des économies. En effet, le Luxembourg est un des seuls pays en Europe qui ne possède pas de régime de qualification.

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Services aux entreprises

D’après les chiffres du STATEC, les chiffres d’affaires ont évolué positivement dans la plupart des branches appartenant au secteur des services, seules les activités immobiliè­res ayant enregistré un recul considérable en 2008.

De manière générale, les entreprises actives dans le secteur des communications enregis­trent pour 2008 des résultats plutôt stables. Il en est par exemple ainsi pour l’opérateur historique qui a poursuivi en 2008 son impor­tant programme d’investissement avec, notamment, l’ouverture d’un centre de dis­tribution postal régional à Windhof. Les acti­vités postales continuent à faire preuve de constance, malgré la substitution croissante des communications par voie électronique.

En ce qui concerne les activités de transport, le trafic global du complexe portuaire de Mertert, dépendance de Bech­Kleinmacher et trafics terrestres inclus, a atteint 1.612.893 tonnes contre 1.640.431 tonnes en 2007, soit une légère diminution de 1,68%. Le trafic sidé­rurgique dans son ensemble, exportations

et importations fluviales confondues, a atteint en 2008 un tonnage total de 480.690 tonnes et a contribué de ce fait à raison de 41,9% au tonnage portuaire fluvial, contre 39,1% en l’an 2007. Parmi les pro­duits piliers, les produits pétroliers (43,3%) occu pent le premier rang suivis de près des produits sidérurgiques (41,9%).

Le secteur de l’aviation a connu une année positive. L’année 2008, marquée par l’ouver­ture le 21 mai de la nouvelle aérogare, s’achève par une croissance de 3,27% du nombre des passagers (1.695.772 en 2008). Novembre et décembre auront cependant connu une diminution de la fréquentation au Findel respectivement de 5,5% et 10,7% par rapport à la même période en 2007. Ces résultats sont la conséquence d’une arrière­saison en demi­teinte marquée par une situation économique difficile. Quatorze compagnies aériennes desservent actuelle­ment 56 destinations pour un trafic hebdo­madaire de 800 vols environ.

Le ralentissement de la consommation mon­diale dont les premiers signes sont apparus pendant les mois d’été 2008, ont généré une

très forte baisse du fret aérien. Celle­ci s’est accentuée du mois de septembre au mois de décembre. La baisse du tonnage est allée de pair avec une accentuation de la concur­rence entre centres de traitement de fret, ce qui a mis les marges sous pression.

Le premier opérateur mondial de satellites a poursuivi sa croissance solide en 2008 et a réussi, en 2008, à atteindre ses objectifs finan ciers et opérationnels malgré des condi­tions de marché tumultueuses. Le carnet de commandes garanti est resté stable et le chif­fre d’affaires du groupe a été en hausse de 1,2% par rapport à 2007, alors que l’EBITDA du groupe a augmenté de 0,9%. Le résul­tat a cependant été dilué par des coûts de restructuration et la charge d’amortissement accéléré du satellite Astra 5A.

En ce qui concerne le secteur audiovisuel, le leader européen de la télévision, de la radio et des programmes, RTL Group, est par­venu à clôturer l’année 2008 avec un chif­fre d’affaires et un bénéfice en progression par rapport à 2007. Pendant la période sous revue, RTL Group a, notamment, poursuivi son expan sion dans le domaine des activités online avec un certain nombre d’acquisitions et d’investissements ciblés.

Le niveau d’activité, exprimé en termes de ventes, du secteur de l’énergie a été affecté par le ralentissement de la production in­dustrielle durant le dernier trimestre de l’année 2008.

La demande d’électricité et de gaz de quel­ques industries grandes consommatrices d’énergie, s’est fortement ralentie en fin d’année ce qui a conduit finalement à une baisse de la consommation totale de gaz

acheminée par le réseau SOTEG (­6%) et à une faible progression de la consommation totale d’électricité (+1%), acheminée par les deux réseaux SOTEL et CEGEDEL­Net. En 2008, la consommation de gaz est retombée à 14,119 GWh et celle de l’électricité a repré­senté 6742,4 GWh.

Les conséquences du ralentissement écono­mique sur le secteur pétrolier se sont expri­mées sous forme d’une baisse substantielle de la demande de diesel routier pour les poids lourds à partir du mois d’octobre 2008. On peut estimer que, malgré ces effets du ralentissement économique et une légère baisse des ventes d’essences tout au long de l’année, le secteur pétrolier a connu une pro­gression du volume, tous produits confondus, et ce grâce à une progression des ventes de diesel de quelque 8% durant les trois pre­miers trimestres et une demande particu­lièrement élevée de mazout chauffage à l’approche de l’hiver après la forte chute des prix pétroliers en automne.

L’année 2008 a bien commencé pour le secteur de la gestion des déchets avec un niveau d’activité élevé et des prix inté­ressants pour les matériaux recyclés. La situa tion a changé en fin d’année, où les entre prises de gestion des déchets ont res­senti la baisse du régime d’activité dans l’industrie et le commerce et où les prix des maté riaux recyclés ont chuté dans le sillage de la baisse généralisée des prix des matiè­res premières.

L’évolution du chiffre d’affaires est restée plus ou moins stable au courant de l‘année 2008 pour la majorité des entreprises actives dans le secteur du nettoyage. Il en a été de même pour l’évolution du niveau d’emploi.

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Les entreprises du secteur affiliées à la Fedil ont cependant dû faire face à une forte pression sur les prix de vente, alors que les effets de la crise économique se font sentir au niveau de la majorité de la clientèle du secteur. Etant donné le taux d’absentéisme relativement élevé (plus que 10%) dans le secteur du nettoyage, l’introduction du statut unique au 1er janvier dernier n’est pas restée sans répercussion au niveau des coûts de la main­d’œuvre (2,15% de la masse sala riale). De même, le secteur du nettoyage très concurrentiel éprouve de plus en plus de dif­ficultés à répercuter les coûts ainsi engen­drés de sorte que les marges appliquées deviennent de plus en plus réduites.

Au cours de l’exercice 2008, le secteur des PSF de support a connu une évolution glo­balement positive. En effet, suite à l’intro­duction du statut de PSF de support, le secteur financier a continué à accroître le nombre de projets de sous­traitance dans le domaine de l’administration, de la com­munication et de la gestion des systèmes infor matiques. Alors que le nombre total des entreprises ayant adopté le statut de PSF de support est de l’ordre de 70 entreprises fin 2008, l’emploi du secteur est passé de 6.000 à 7.000 personnes.

Le secteur de la sécurité privée au Luxem­bourg a continué à subir une pression impor­tante sur le prix de ses services en 2008. Les exigences de la clientèle augmentent par rap­port à des prix négociés à la baisse pour des services de plus en plus complexes. La com­pétitivité des entreprises étant liée aux com­pétences de ses salariés et à la performance de ses installations, les investissements se situent à un niveau élevé dans ce secteur à haute technologie. Les perspectives du sec­teur pour l’année 2009 sont très réservées

alors que le recours aux services offerts par le secteur dépend largement de l’évolution du secteur bancaire au Luxembourg.

Le secteur du travail intérimaire a connu une évolution satisfaisante de ses activités au cours des trois premiers trimestres 2008. Néanmoins, suite à la détérioration de la situation économique fin 2008, les entrepri­ses de travail intérimaire ont été les premiè­res à être concernées par la crise. Le travail intérimaire en tant que forme de travail per­mettant aux entreprises utilisatrices d’adap­ter leur force de travail à leur taux de charge, a subi les effets de la crise de plein fouet. Il en résulte que les perspectives pour l’exer­cice 2009 sont plutôt pessimistes. Néan­moins, le secteur garde ses atouts en matière d’intermédiation qui sont liés à la spécificité du marché de l’emploi luxembourgeois et, plus particulièrement, à la pénurie de main­ d’œuvre qualifiée pour les profils recherchés par les entreprises utilisatrices.

Pour ce qui est des activités de conseil aux entreprises, l’année 2008 a connu une évo­lution assez dynamique qui confirme les bons chiffres des années antérieures. Ces résultats positifs sont à mettre en étroit lien avec les bonnes performances de la place financière et, notamment, des fonds d’in­vestissements sur les trois premiers trimes­tres de l’année. Selon les données du STATEC, le secteur en question (activités juridiques, comptables et conseil en gestion) enregistre une croissance de l’ordre de 11% du chiffre d’affaires durant l’année sous revue. Un effet de ralentissement s’est cependant établi au cours du quatrième trimestre 2008 avec une quasi­stagnation des chiffres d’affaires.

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Service de santé au travail de l’indus trie (STI)

Créé en décembre 1994 à l’initiative de la Fedil, le Service de santé au travail de l’industrie (STI) offre aux entreprises relevant principalement des secteurs de l’industrie, des services aux entreprises et de la construction, un service de santé interentreprises répondant aux dispo sitions de la loi modifiée du 17 juin 1994 concernant les services de santé au travail, telle qu’intégrée dans le Code du travail.

Le STI regroupe actuellement 560 entreprises occupant 51.642 salariés. Les secteurs les plus représentatifs sont le bâtiment et le parachèvement, le secteur de l’industrie chimique, la transformation des métaux et le transport.

Le tableau ci­dessous montre que le nombre d’examens médicaux se maintient à un niveau très élevé et résulte, notamment, de la demande accrue d’examens de surveillance obliga­toires pour des personnes occupant un poste à risque ainsi que d’une demande croissante d’examens pour des problèmes de santé pouvant jouer sur le plan professionnel.

Les activités du STI au cours de l’exercice écoulé ont été marquées par la création, en février 2008, d’une nouvelle structure dans son département Prévention pour proposer aux entre­prises intéressées des cours de formation et recyclage en matière de Premiers Secours. Ce service permet aux entre prises de se mettre en conformité avec la prescription Premiers Secours de l’AAA qui exige un nombre de 5% de secouristes pour une entreprise à caractère commercial ou administratif, voire 10% pour les autres entreprises.

Claude Baer, administrateur Fedil et président du Service de santé au travail de l’industrie (STI)Charles Loesch, administrateur Fedil

Les initiatives soutenues par la Fedil

2006 2007 2008

Nombre d’entreprises 534 556 560Nombre de salariés couverts 48.052 49.616 51.642Nombre d’examens médicaux 18.196 18.087 19.946

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En 2008, trois des entreprises membres du STI se sont vu décerner le Prix Santé en Entre prise. Il s’agit de la société Goodyear, qui a mis en place un vaste programme de dépistage médical du risque cardiovasculaire pour ses employés, du groupe RTL et de l’en­treprise Husky qui agissent sur le bien­être de leurs salariés en leur proposant un pro­gramme de mise en forme in­house et une alimentation saine et équilibrée dans le res­taurant d’entreprise.

En matière de la réglementation REACH (Registration, Evaluation, Authorization and restriction of CHemicals), le STI a suivi de près l’évolution de cette réglementation et se tient aux côtés de ses entreprises­ membres pour les conseiller dans l’évaluation de leur risque chimique. www.sti.lu

Union des entreprises luxembourgeoises (UEL)

Au niveau national, la Fedil est membre fon­dateur de l’Union des entreprises luxem­bourgeoises (UEL). Créée en 2001, l’UEL est encore composée de l’Association des ban­ques et banquiers (ABBL), l’Association des compagnies d’assurances (ACA), la Confédé­ration luxembourgeoise du commerce (clc), la Fédération des artisans, la Fédération natio nale des hôteliers, restaurateurs et cafe tiers (HORESCA), la Chambre de com­merce et la Chambre des métiers.

Au cours de l’année écoulée, dont le deuxième semestre a surtout été marqué par la crise économique et financière, qui a frappé de plein fouet les marchés financiers au niveau mondial, l’UEL a porté l’essentiel de son action à proposer des réponses susceptibles

d’endiguer efficacement les effets de la crise sur l’économie nationale. Une concertation avec le gouvernement ainsi que sa participa­tion aux discussions tripartites ont contribué à faire avancer les décisions du gouvernement visant à combler à brève échéance la défail­lance de la demande privée dans le secteur de la construction notamment. L’UEL a, pour ce faire, élaboré un catalogue de 100 mesu­res pour redresser l’économie et relancer l’ac­tivité économique, préalable au maintien de l’emploi et partant de la cohésion sociale. Ces mesures visent tant l’amélioration de la com­pétitivité des entreprises que, dans une opti­que de soutien de la conjoncture, la mise en œuvre d’actions à court terme. Une troisième partie du document propose des mesures structurelles dont l’objet est de pérenniser les activités économiques, mais aussi de diversi­fier le tissu économique, efforts dont le bien­fondé est plus que jamais justifié.

L’UEL s’est, en outre, positionnée par rapport aux grands axes retenus dans l’accord tripar­tite signé en avril 2006, et plus particulière­ment la fiscalité des entreprises, la maîtrise de l’inflation, la politique favorable à l’emploi et à la résorption du chômage, l’introduc­tion d’un statut salarié unique, la réforme de l’assurance accidents et, plus récemment, la réforme du régime général de pension.

L’UEL a également réalisé une troisième édi­tion d’une analyse de la compétitivité de l’économie nationale sur la base d’indica­teurs clés. Elle participe en outre aux travaux du Comité national pour la simplification administrative en faveur des entreprises (CNSAE).

Au niveau européen, une cellule de concer­tation traite des dossiers européens. Grâce

aux apports des conseillers aux affaires européennes de la Fedil et de l’ABBL, l’UEL se penche régulièrement sur les priori­tés des présidences successives de l’Union européenne.

Dans un souci d’amplifier son action de pro­motion de la responsabilité sociale des entre­prises (RSE), l’UEL a, à travers son Institut national pour le développement durable et pour la responsabilité sociale des entreprises (INDR), poursuivi ses efforts tendant à éla­borer un label « Entrepreneuriat socialement responsable » pour les entreprises souhai­tant adhérer à une telle approche.

Dans un esprit de promotion d’une véritable culture de développement durable au sein des entreprises, l’UEL donne rendez­vous aux entreprises le 28 avril de chaque année à l’occasion de la Journée mondiale de la sécu­rité et de la santé au travail. Cette journée a pour but d’opérer des échanges de bonnes pratiques, mais aussi, et surtout, d’instaurer durablement l’excellence et le transfert de savoir­faire dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail. www.uel.lu

Luxembourg for Business

En date du 6 novembre 2007, le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur a pré­senté la nouvelle agence de promotion du Grand­Duché de Luxembourg, « Luxem­bourg for Business ». L’agence, constituée sous forme d’un groupement d’intérêt éco­nomique (GIE), ne va pas créer de nouvel­les structures, ni remplacer les départements déjà en place au sein de ses membres, mais formaliser leur coopération, leur donner des moyens supplémentaires et les inciter à

inno ver dans leur approche promotionnelle, ceci en créant une plate­forme de discussion diversifiée que sera le Comité consultatif pour la promotion du Luxembourg.

Le partenariat privé­public qui rassemble plusieurs secteurs de l’économie, regroupe le ministère de l’Economie et du Commerce exté rieur, le ministère des Classes moyennes, du Logement et du Tourisme, la Chambre de commerce, la Chambre des métiers, la Société nationale de crédit et d’investisse­ment (SNCI), l’Office du ducroire et la Fedil.

« Luxembourg for Business » sera appelé à coopérer étroitement avec les responsables de la promotion de la place financière. Son objectif sera d’encourager, d’encadrer et de supporter les entreprises luxembourgeoises dans leurs efforts d’internationalisation, de coordonner les efforts des différents acteurs actifs dans le positionnement du Luxem­bourg comme site de premier choix pour l’in­vestissement, le commerce ainsi que pour le tourisme, de cofinancer des projets de pro­motion qui lui sont soumis par des acteurs institutionnels qualifiés (membres du Comité consultatif pour la promotion du Luxem­bourg), ainsi que de gérer les contacts noués lors d’événements de promotion à l’étranger. www.luxembourgforbusiness.lu

Business Initiative

Créée en avril 2000 à l’initiative de la Fedil avec d’autres partenaires institutionnels, Busi ness Initiative est une association sans but lucratif destinée à promouvoir l’esprit d’entreprise dans la Grande région (Saar­Lor­Lux, Belgique francophone et Trèves) par l’in­termédiaire de son réseau 1,2,3,GO. L’objectif principal d’1,2,3,GO consiste à transformer

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12.12.2008 10:05 Réunion du conseil d’administrationRobert Dennewald, président, et Nicolas Soisson, directeur

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les idées innovantes en plans d’affaires convaincants par le biais de coaching gratuit offert aux porteurs de projets de création ou de diversification de PME.

Pendant l’édition 2007­2008, 189 projets ont été reçus, 88 ont été acceptés au parcours 1,2,3,GO, 45 ont déposé un plan d’affaires et neuf ont été primés (dont deux luxembour­geois). Au Luxembourg, sur 50 projets dépo­sés, 24 ont été acceptés (soit 48%). Depuis l’an 2000, 190 sociétés innovantes ont été créées générant un chiffre d’affaires glo­bal annuel de près de 10 millions d’euros et créant environ 900 nouveaux emplois.

Après six années d’existence et des résultats plus qu’encourageants, Business Initiative a.s.b.l. a décidé de développer ses activités en instaurant un programme de parrainage. A l’heure actuelle, huit sociétés bénéficient du programme de parrainage dont cinq ont été lauréates du parcours de plan d’affaires 1,2,3,GO édition 2007­2008. www.123go-networking.org

Luxinnovation – Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche

Plus de 330 porteurs de projets innovants ont bénéficié du soutien et de l’accompagnement des conseillers de Luxinnovation en 2008, dans des domaines tels que les demandes de financements nationaux ou européens de projets de Recherche­ Développement (R&D), la recherche de partenaires, la créa­tion d’entreprises innovantes ou encore le transfert de technologies.

En 2008, Luxinnovation a suivi une ving­taine de dossiers de demande de finance­ments nationaux (régimes d’encouragement R&D). 16 de ces dossiers ont obtenu un sou­tien financier du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur et du ministère des Classes moyennes, du Tourisme et du Loge­ment. 19 nouvelles entreprises innovan­tes ont été créées en 2008. Les activités en faveur des créateurs d’entreprises innovan­tes de Luxinnovation incluent, notamment, la fonction de relais du concours 1,2,3,GO ainsi que l’animation du Centre d’entreprise et d’innovation ecostart à Foetz.

Au niveau du septième programme­ cadre européen de recherche­développement, l’année 2008 a été pour Luxinnovation l’oc­casion de dresser un premier état des lieux des participations luxembourgeoises dans ce programme communautaire. L’Agence s’est, par ailleurs, vu confier la gestion conjointe du programme Ambient Assisted Living (avec le FNR) et la mise en œuvre du programme Eurostars (via le secrétariat EUREKA). L’Agence a, en outre, accompagné trois nouveaux projets EUREKA, projets qui ont été acceptés et labellisés par les clus­ters ITEA (technologies de l’information) et CELTIC (télécommunications). Trois projets comprenant des participations luxembour­geoises ont démarré en 2008 en plus des 11 projets déjà en cours dans les domaines des matériaux, des technologies de l’infor­mation et des télécommunications. Ces pro­jets poursuivront leur développement au cours de l’année 2009. Enfin, au niveau des projets financés par l’Agence Spatiale Euro­péenne (ESA), Luxinnovation a accompagné 10 projets luxembourgeois en vue d’obte­nir un support financier (hors projets LIIS – Luxembourg Industry Incentive Scheme).Lëtzebuerger Journal 25. April 2008

Einheitsstatut : Regierung muss schleunigst nachbessern

Zwar müssten die Unternehmen nun künftig die volle Lohnfortzah­lung übernehmen, erhielten aber keine Mittel „Blaumacher” zu ent­larven. (…) Dabei habe sich die Regierung dafür engagiert, die Kontroll mechanismen zu verstärken damit dieses für die Industrie und vor allem den Bausektor belastende Phänomen soweit als möglich einge­schränkt werden kann.

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Afin d’encourager les projets de R&D colla­boratifs, Luxinnovation anime les clusters SurfMat, InfoCom, AeroSpace et BioHealth issus du programme national « cluster ». L’année 2008 a été marquée par le lance­ment de BioHealth, le cluster des sciences et technologies de la santé. Ces clusters visent à renforcer la position concurrentielle des entreprises en favorisant les partenariats et collaborations dans différents secteurs tech­nologiques au Luxembourg. Les travaux préparatoires au lancement d’une nouvelle grappe EcoDev consacrée aux écotechno­logies (Eco) et au développement durable (Dev) ont donné lieu à une étude portant sur le potentiel de création d’un cluster dans ce domaine, et établi une cartographie des acteurs publics et privés selon leurs compé­tences techniques sur les thématiques défi­nies dans une grille de classification. L’Agence a, par ailleurs, développé ses contacts au sein des réseaux en faveur de l’entreprena­riat 1,2,3,GO, INNO­START, BIC et e­Bird.

En 2008, Luxinnovation a établi de nom­breux contacts avec des entreprises et cen­tres de recherche en quête de partenaires en facilitant leur mise en relation avec des entreprises et organismes au Luxembourg, en Grande région et dans toute l’Europe. Un transfert de technologie international a ainsi été rendu possible grâce au réseau européen de transfert de technologie Enterprise Europe Network (EEN), un nouveau réseau s’ap­puyant sur l’expertise des anciens réseaux des Euro Info Centres (EIC) et des Centres Relais Innovation (IRC). Luxinnovation fait également partie des groupements GLAE (aéronautique) et ILEA (automobile) fonc­tionnant au sein de la Fedil.

Dans le contexte du renforcement de ses activités de valorisation des résultats de la recherche publique, Luxinnovation a sensibi­lisé les entreprises aux avantages des col­laborations publiques­privées en organisant la seconde édition de son Forum « Business meets Research », réunissant plus de 350 participants.

Consciente de l’importance de sensibili­ser le grand public aux enjeux de la RDI et d’aider les jeunes dans leurs choix de car­rière, Luxinnovation a organisé, en collabo­ration avec ses partenaires – parmi lesquels la Fedil – une grande exposition des inno­vations luxembourgeoises lors de la Foire de Printemps 2008. Intitulée « Le Jardin des Inno vations made in Luxembourg », cette expo sition a donné l’occasion à plus de 30.000 visiteurs de découvrir les innovations d’une quinzaine d’entreprises et organismes de recherche publics luxembourgeois.

L’Agence s’est également investie, en colla­boration avec les principaux acteurs de la recher che publique, dans le groupe de travail ProScience, destiné à promouvoir la culture scientifique auprès du grand public en géné­ral et des jeunes en particulier.www.luxinnovation.luwww.innovation.public.lu

Portail à guichet unique pour entreprises

Répondant non seulement aux attentes des entreprises, mais également aux exigences de la stratégie de Lisbonne, la conception d’un guichet unique en ligne pour entrepri­ses est en train d’être réalisée par étapes par le gouvernement, avec l’appui de la Fedil.

A terme, ce guichet unique virtuel devien­dra, dans sa phase transactionnelle pour les entreprises, le canal d’accès privilégié aux services publics et sera constitué d’une base de connaissances structurée par thè­mes. Pour chaque thème, les situations de vie d’une entreprise seront décrites en ter­mes d’options, de démarches qui en décou­lent et de responsabilités. Pour les situations simples, ces descriptions enchaînent sur des formulaires en ligne. Les situations comple­xes font l’objet d’assistants électroniques, des guides interactifs qui, indépendamment des administrations chargées de démarches, proposent en ligne à l’entreprise une saisie structurée en évitant de collecter des infor­mations transmises antérieurement.

Un tel système d’assistance par voie élec­tronique couvre, dans une première phase, les procédures de la création d’entreprise au Luxembourg et s’élargira, à terme, à d’autres formalités administratives auxquelles une entreprise est confrontée au cours de son existence. L’assistant aide à déterminer le cas de figure de l’utilisateur et les démarches à accomplir auprès des différents organis­mes jusqu’à la soumission, par voie électro­nique, de ses données aux administrations compétentes.

La première phase du guichet unique a consisté à mettre en ligne, fin novembre 2004, le guichet unique pour entreprises – www.entreprises.lu. Connaissant depuis lors un franc succès auprès de son public cible, le site propose dans sa version information­nelle actuelle des informations et détaille bon nombre de démarches administratives pour chacune des étapes de la vie d’une entre­prise. En collaboration avec les chambres

professionnelles et la Fedil, ce projet a été développé de concert par le minis tère de l’Economie et du Commerce exté rieur, le minis tère des Classes moyennes, du Tou­risme et du Logement, le ministère de la Justice et le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. www.entreprises.lu

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A propos de Fedil – Business Federation Luxembourg

Fondée en 1918, la Fedil est aujourd’hui une fédération d’entreprises multisectorielle cou­vrant notamment les secteurs de l’industrie, de la construction et des services aux entrepri­ses. Par ailleurs, la Fedil regroupe actuellement 16 associations sectorielles.

Sur le plan national, la Fedil a pour objectif principal la défense des intérêts professionnels de ses membres de même que l’analyse de toutes les questions d’ordre économique, social et industriel y relatives. Par ailleurs, la Fedil s’efforce de développer l’esprit et les liens de soli­darité entre employeurs luxembourgeois.

Sur le plan international, la Fedil est affiliée à BUSINESSEUROPE (www.businesseurope.eu) et dispose depuis 2003 d’un bureau de représentation à Bruxelles dirigé par son conseiller Affaires européennes. En tant qu’organisation représentative des employeurs luxembour­geois, la Fedil collabore aux activités de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Genève. Elle est, par ailleurs, membre de l’Organisation internationale des employeurs (OIE) ainsi que du Bureau consultatif économique et industriel (BIAC) auprès de l’OCDE.

Entretenant un contact régulier aux niveaux national et européen avec les représentants politiques, les pouvoirs publics, les milieux économiques et les syndicats, la Fedil s’efforce d’infléchir les décisions politiques et administratives dans l’intérêt de la libre entreprise. Par ailleurs, la Fedil est étroitement associée à la préparation des décisions en matière écono­mique et sociale par sa représentation dans de nombreux organes consultatifs institués par les pouvoirs publics.

La Fedil accomplit une mission d’information, d’assistance et de conseil envers ses membres. Cinq groupes de travail {Affaires économiques et financières, Affaires industrielles, Affaires sociales, Recherche, développement et innovation (RDI), Technologies de l’information et de la communication (TIC)}, présidés par un membre du conseil d’administration et compo­sés d’experts, choisis au sein des entreprises membres, étudient et préparent les décisions à prendre par le conseil d’administration. www. fedil.lu

L’organisation de la Fedil

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Le conseil d’administration en 2008

Président

Robert DennewaldPrésident, S.A. des Chaux de ConternPrésident­Directeur général, Tetris S.A.Président du conseil d’administration, Eurobéton S.A.Président du conseil d’administration, CTI Systems S.A.Président du conseil d’administration, e­Kenz S.A.Dirigeant, Site Industriel S.A. ­ SISAPrésident du Groupement des fabricants de matériaux de constructionVice­président de la Chambre de commerce du Grand­Duché de LuxembourgAdministrateur de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL)

Vice-présidents

Michel WurthPrésident du conseil d’administration, ArcelorMittal Luxembourg S.A.Président du conseil d’administration, Paul Wurth S.A.Membre du Comité de direction, ArcelorMittal S.A.Président de la Chambre de commerce du Grand­Duché de LuxembourgPrésident de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL)

Romain BauschPrésident & CEO, SES S.A.Co­Président du groupe de travail ‘Affaires économiques et financières’Président du sous­groupe de travail ‘Ecofin – Compétitivité’

Administrateurs

Charles-Louis AckermannPrésident et administrateur délégué, Poudrerie de Luxembourg S.A., Accumalux S.A. et Luxbat S.A.Vice­président et administrateur délégué de Luxmold S.A.Président, Accumalux MB s.r.o. en République Tchèque, Accumalux Australia PTY Ltd en Australieet Accumalux Egypt Ltd en EgypteMembre du conseil d’administration de Luxport S.A.

Claude BaerAdministrateur, Petroleum (Luxembourg) S.A.Directeur, Strategies S.à r.l.Président du Service de santé au travail de l’industrie (STI)Administrateur, Groupement pétrolier luxembourgeois (GPL)Membre de la Commission nationale de l’énergie

Romain BeckerPrésident du comité de direction et directeur général, Cegedel S.A.Président du conseil d’administration, Luxénergie S.A.Membre du conseil d’administration, Artelis S.A.Membre du conseil d’administration, Foyer S.A.Membre du conseil d’administration, Eurelectric, Bruxelles

Hubert ClasenAdministrateur délégué, Caves Bernard­Massard S.A.Administrateur, S.A. Brasserie Nationale­BofferdingAdministrateur, Peintures Robin S.A.Président du Groupement des producteurs de vins mousseux et crémants luxembourgeois

Michèle DetailleAdministrateur délégué, No­Nail Boxes (Europe) S.A.Administrateur délégué, AllPack Services S.A.Administrateur délégué, WaluPack ServicesAdministrateur délégué, Codiprolux S.A.Président, Codipro SASPrésident du groupe de travail ‘Affaires industrielles’

Yves Elsen (coopté à partir du 3.10.2008)Managing Partner & CEO, Hitec Luxembourg S.A.Membre du conseil d’administration, Carrosserie Comes & Cie S.A.Président du Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace (GLAE)Vice­président du groupe de travail ‘Information and Communication Technologies’Administrateur, Fonds national de la recherche Luxembourg (FNR)

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Luxemburger Wort 14. Oktober 2008

„Blauer Brief” für alle Parteien

Ein düsteres aber kein aussichtsloses Bild zeichnete die Fedil am Montag im Rahmen einer Pressekonferenz. (…) Jetzt sei es an der Zeit, um das Land auf neue Herausforderungen vorzubereiten, sagte Fedil­Präsident Robert Dennewald. Er legte den Par­teien einen „blauen Brief” vor, in dem der Verband die seiner Ansicht nach wesentlichen Punkte zur Vor­bereitung Luxemburgs auf das Jahr 2020 zusammengestellt hat.

Marc FoxDirecteur des ressources humaines Corporate, ArcelorMittal S.A.Vice­président du groupe de travail ‘Affaires sociales’

Marcel GrossDirecteur général, Entreprise des Postes et Télécommunications

Gérard HoffmannPrésident du conseil d’administration, TelindusAdministrateur exécutif, Enterprise Business Unit – Tango Mobile S.A.Administrateur, IEE S.A.Président du groupe de travail ‘Information and Communication Technologies’Vice­président du Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace (GLAE)Membre du conseil d’administration, Association des PSF de support (APSFS)

Hubert Jacobs Van MerlenPresident & CEO, IEE S.A.Président, Centre de recherche public – Gabriel LippmannPrésident du groupe de travail ‘Recherche, développement et innovation – RDI’

John P. JentgenDirecteur de production du complexe industriel luxembourgeois, Goodyear S.A.Vice­président du groupe de travail ‘Affaires industrielles’

Hermann LangeDirecteur financier, Goodyear S.A.Co­Président du groupe de travail ‘Affaires économiques et financières’Président du sous­groupe de travail ‘Ecofin – Fiscalité’Membre élu de la Chambre de commerce du Grand­Duché de Luxembourg

Jacques LannersPrésident du comité de direction, Cératizit Luxembourg S.à r.l.Président, Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal (ILTM)Président, Mouvement luxembourgeois pour la qualité (MLQ)Membre du groupe de travail ‘Affaires économiques et financières’

Charles LoeschDirecteur de production et Directeur des ressources humaines, DuPont Teijin Films Luxembourg S.A.Président du groupe de travail ‘Affaires sociales’

Adrien NeyPrésident du comité de direction, Directeur général, Luxair S.A.Président du conseil d’administration, Luxfuel S.A.Administrateur délégué, Luxair Cargo Deutschland GmbH

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Alex NickVice­président Global Plates ArcelorMittalPrésident, Directeur général, IndusteelAdministrateur, Circuit Foil Luxembourg S.à r.l.Administrateur, IEE S.A.

Raymond Schadeck(coopté à partir du 3.10.2008) CEO, Ernst & Young Luxembourg

Marc SolviDirecteur général, Paul Wurth S.A.Membre élu de la Chambre de commerce du Grand­Duché de Luxembourg

Christian ThiryAdministrateur­directeur, C. Karp­Kneip Constructions S.A.Président du Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publicsVice­président du groupe de travail ‘Affaires industrielles’Membre élu de la Chambre de commerce du Grand­Duché de Luxembourg

Présidents honoraires

Marc Assa

Carlo Clasen

Charles Krombach

Directeur honoraire

Lucien Jung

La direction et le secrétariat

Nicolas Soissondirecteur

René Winkinsecrétaire général

Marc Kiefferconseiller

Romain Lannersconseiller

Georges Santerconseiller

Tom Hermesconseiller

Magalie Lysiakconseillère

Henri Wagenerconseiller

Jo Cleesconseiller

Liliane Fischsecrétaire de direction

Chantal Hübschpremière secrétaire

Olivier Nicolaysecrétaire­réceptionniste

Erna Bosch-Haagsecrétaire­comptable

Jessica Lindensecrétaire­réceptionniste

Fedil – Business Federation Luxembourg a.s.b.l.

Siège social et bureaux de la Fedil et des associations sectorielles7, rue Alcide de Gasperi Luxembourg­KirchbergBâtiment B, 2e étage

Adresse postale de la Fedil et des associations sectoriellesBoîte postale 1304, L­1013 LuxembourgTél. : +352 43 53 66­1 Fax : +352 43 23 [email protected] www.fedil.luBureau de représentation à Bruxelles168, avenue de Cortenbergh B­1000 BruxellesTél. : +32 2 237 66 [email protected]

Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics a.s.b.l.

Pol Fabersecrétaire général

Carmen Da Cruzsecrétaire

Siège social et bureaux du Groupement7, rue Alcide de Gasperi Luxembourg­KirchbergBâtiment B, 2e étage

Adresse postale du Groupement des entrepreneursBoîte postale 1304, L­1013 LuxembourgTél. : +352 43 53 66­623 Fax : +352 43 23 [email protected]

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Groupes de travail Affaires économiques et financières

Co-Présidents

Romain BauschSES S.A.

Hermann LangeGoodyear S.A.

Membres

Jérémie Fabre-BlanchetSES S.A.

Gérard HoffmannTelindus

Guy A. KerschGK International Tax Consulting S.à r.l.

Patrick KleinCimalux S.A.

Eric KluckersS.A. des Chaux de Contern

Roger KolbetCargolux Airlines International S.A.

Jacques LannersCératizit Luxembourg S.à r.l.

Tom LentzLuxénergie S.A.

Michèle MarquesUEL

Eric MauerCegedel S.A.

Alex NickArcelorMittal S.A

Philippe Rivat.Guardian Europe S.à r.l.

Christian SchiltzArcelorMittal S.A.

Paul SteffesDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.

Camille SteichenGoodyear S.A.

Marc WagenerHeintz van Landewyck S.à r.l.

Antoine WeberArcelorMittal S.A.

Secrétariat

Georges SanterFedil

Information and Communication Technologies

Président

Gérard HoffmannTelindus

Vice-président

Yves ElsenHitec Luxembourg S.A.

Membres

Dan ArendtDeloitte S.A.

Nico BinsfeldNokia Siemens Networks S.A.

Jean-Claude BintzLakehouse S.A.

Jean-Michel BlaiseBT Global Services Luxembourg S.à r.l.

Amal Chourye­Kenz S.A.

Claude DaroCegecom S.A.

Alain FlammangRTL Group

Carlo GambucciSIGI

Harald GruberB.E.I.

Marc HemmerlingABBL

Guy KergerMindforest S.A.

Jean-Pol MichelCRP­Henri Tudor

Georges MullerArtelis S.A.

Bob OlingerOmnisecurity S.A.

Marcel OrigerIBM Belgium S.A. Succursale de Luxembourg

Pierre PigaglioP & T Consulting S.A.

Laurent PiquetHewlett­Packard Luxembourg S.C.A.

Frank RockenbrodDexia­BIL

Patrick SaarEntreprise des Postes et Télécommunications

Gilles SchlesserLuxinnovation G.I.E.

Paul SchmitBroadcasting Center Europe S.A.

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Roland StreberLuxconsult S.A.

Jean TrimbourLuxinnovation G.I.E.

Tun Van RijswijkBroadcasting Center Europe S.A.

Dominique Vautrot-SchwarzEntreprise des Postes et Télécommunications

Secrétariat

Romain LannersFedil

Recherche, développement et innovation - RDI

Président

Hubert Jacobs van MerlenIEE S.A.

Membres

Gerhard BethscheiderSES Astra S.A.

Ian CresswellLuxinnovation G.I.E.

Yves ElsenHitec Luxembourg S.A.

Gusty FeyderDuPont Teijin Films Luxembourg S.A.

Pierre HirttHitec Luxembourg S.A.

Gérard HoffmannTelindus

Jacques HoffmannArcelorMittal Belval & Differdange S.A.

Guy HoppDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.

Jacques LannersCératizit Luxembourg S.à r.l.

Gilles SchlesserLuxinnovation G.I.E.

Aloyse SchoosIEE S.A.

Lucien SchummerCargolux Airlines International S.A.

Georges ThielenGoodyear S.A.

René ZimmerConZim S.à r.l.

Secrétariat

Georges SanterFedil

Affaires industrielles

Président

Michèle DetailleNo­Nail Boxes (Europe) S.A.

Vice-présidents

John P. JentgenGoodyear S.A.

Christian ThiryC. Karp­Kneip Constructions S.A.

Membres

Charles-Louis AckermannAccumalux S.A.

Marko BeckerKronospan Luxembourg S.A.

Romain BeckerCegedel S.A.

Jean BraunCRVC

Jean-Michel DenglerArcelorMittal Belval & Differdange S.A.

Betty FontaineBrasserie Simon Exploitation et Cie S.e.c.s.

Nicole GitzingerDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.

Germain HamesGuardian Europe S.à r.l.

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Jean-Luc HeynderickxTwinerg S.A.

Marc JacobsLuxpet A.G. / S.A.

Dan KayserDuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.

Urbain LambertAmer­Sil S.A.

Jacques LannersCératizit Luxembourg S.à r.l.

Jacques LannersLuxEnergie S.A.

Jana MeisserArcelorMittal S.A.

Philip NnganyadiCRVC

Pascal PixiusGoodyear S.A.

Heike PoignandEuro­Composites S.A.

Carlo PolidoriCegedel S.A.

Jean-Paul ProthCimalux S.A.

Gérard ReslingerLuxlait – Association agricole

Carlo SchoumacherArcelorMittal Belval & Differdange S.A.

Patrick SeylerArcelorMittal S.A.

Jean-Yves SimonTarkett GDL S.A.

Peter StadlerKronospan Luxembourg S.A.

Emile WalchArcelorMittal Bettembourg S.A.

Nico WietorSotel S.C.

Pascal WorréVilleroy & Boch S.à r.l.

Secrétariat

René WinkinFedil

Affaires sociales

Président

Charles LoeschDuPont Teijin Films Luxembourg S.A.

Vice-président

Marc FoxArcelorMittal S.A.

Membres

Georges DisewiscourtLuxair S.A.

Pol FaberGroupement des Entrepreneurs

René FriedericiPaul Wurth S.A.

Jean-Claude GasparGuardian Luxguard II S.A.

Sandra GoergenArcelorMittal S.A.

Michel HartmannIEE S.A.

Romain MannelliRTL Group

Pierre OeschEntreprise des Postes et Télécommunications

Marc PicardElco S.A.

Dimitri RonsseHusky Injection Molding Systems S.A.

Jean-Pierre ( Jim) SchumannCegedel Net S.A. (Cegedel S.A.)

Sylvia SitzenGoodyear S.A.

Christian ThiryC. Karp­Kneip Constructions S.A.

Nuyt VisscherCargolux Arlines International S.A.

Paul ZeimetSEO S.A.

Secrétariat

Marc KiefferFedil

Magalie LysiakFedil

Tom HermesFedil

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Club des chefs du personnelLe club des chefs du personnel compte quelque 120 gestionnaires des ressources humaines qui se réunissent à intervalles réguliers pour discuter et analyser certaines questions d’actualité en rapport avec le droit du travail et la sécurité sociale, ayant une incidence sur les entreprises.

Jury du Prix de l’innovation industrielleNico Daubenfeld †, Marc Ferring, Gérard Hoffmann, Pierre Kihn, Edouard Michel, Jean­Pol Michel, René Winkin.

Jury du Prix de l’environnementMichèle Detaille, Ernest Huberty, Rainer Klöppner, Tit Mannon, Marcel Oberweis, Robert Schmit, Joëlle Welfring.

La Fedil est représentée au niveau national

dans le domaine économiqueBED ­ Luxembourg Board of Economic •Development (Comité de développe­ment économique)Comité de conjoncture•Commission consultative du commerce •extérieurCommission technique consultative des •indices de prix de la constructionCommission du bâtiment•Commission des soumissions•Conseil national de l’énergie•Conseil supérieur de la statistique•CRTI­B ­ Centre de ressources des •technologies de l’information pour le bâtimentGroupe luxembourgeois de l’association •internationale pour la protection de la propriété industrielle ­ AIPPIOffice du ducroire•OLAP ­ Office luxembourgeois pour • l’accroissement de la productivitéSNCI ­ Société nationale de crédit et •d’investissement

dans le domaine socialAssociation d’assurance contre •les accidentsCaisse nationale d’assurance •pension ­ CNAPCaisse nationale des prestations •familialesCaisse nationale de santé ­ CNS•Centre commun de la sécurité •sociale ­ CCSSComité consultatif à la formation • professionnelle à caractère tripartiteComité permanent de l’emploi•Comité du travail féminin•

Commission mixte de reclassement des •travailleurs incapables à exercer leur dernier poste de travailCommission nationale de l’emploi•Commission spéciale chargée du réexa­•men des décisions de l’Administration de l’emploi ­ ADEM en matière d’indem­nisation du chômage completConseil national pour étrangers•Conseil supérieur de santé et de sécurité •au travailEST ­ Ecole supérieure du travail•Juridictions du travail•Juridictions sociales•Mutualité des employeurs•Observatoire du développement social•ONC ­ Office national de conciliation•Organes de la sécurité sociale•ORPE ­ Observatoire des relations • professionnelles et de l’emploiSTI ­ Service de santé au travail de •l’industrieSTM ­ Service de santé au travail •multisectoriel

autres domainesBusiness Initiative a.s.b.l.•Chambre de commerce du Grand­Duché •de LuxembourgCES ­ Conseil économique et social•Comité de coordination tripartite•Luxembourg for Business G.I.E.•Luxinnovation G.I.E.•Mouvement luxembourgeois pour la •qualité a.s.b.l. (MLQ)Union des entreprises luxembourgeoises •a.s.b.l. (UEL)

Contacts internationaux

au niveau européenBUSINESSEUROPE ­ Confederation of • European Business (anct. UNICE ­ Union des confédérations de l’industrie et des employeurs d’Europe)APAT ­ Association patronale transfron­•talière ­ Grand­Duché de Luxembourg ­ Lorraine ­ Luxembourg­BelgeComité consultatif pour la libre circula­•tion des travailleursComité consultatif pour la sécurité • sociale des travailleurs migrantsComité consultatif pour la sécurité, • l’hygiène et la protection de la santé sur le lieu de travailComité du dialogue social•Conseil consultatif économique et social •BENELUXEURES ­ European Job Mobility Portal•Fondation européenne pour l’améliora­•tion des conditions de vie et de travailFonds social européen•

au niveau internationalBIAC ­ Comité consultatif économique et •industriel auprès de l’OCDEBIT ­ Bureau international du travail•OIE ­ Organisation internationale des •employeurs

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Les entreprises membres

ABB N.V. Luxembourg BranchAccumalux S.A.Adecco Luxembourg S.A.Agnes François et Jean S.à r.l. (Entreprise de Constructions)Agyr Luxembourg S.A.Ahlers International S.A.Aims Luxembourg S.à r.l.Air Liquide Luxembourg S.A. (L’Air Liquide Luxembourg)Airtech Europe S.A.AIT Group Europe S.à r.l. (Advanced Integrated Techno­logies Groupe Europe)Alcuilux Desox S.A. **)Alexander Hughes S.A.A.L.I.S.E. (Agence Luxembourgeoise d’Intérim et de Services aux Entreprises S.A.)Allen & Overy Luxembourg *)Alliance Ingénierie et Services – A.I.S. S.à r.l. *)Alltec Solution Provider S.A.Alpine­Energie Luxembourg S.à r.l.Amazon EU S.à r.l.Amer­Sil S.A.Ampacet Europe S.A. European HeadquartersAMS Systems S.A.AOL Europe Services S.à r.l.Applus+ Automotive Technology Luxembourg S.à r.l.A+P Kieffer Omnitec S.à r.l.Aral Luxembourg S.A.ArcelorMittal S.A.ArcelorMittal Belval & Differdange S.A.ArcelorMittal Bettembourg S.A.ArcelorMittal Bissen S.A.ArcelorMittal Centre Logistique Européen S.A. ArcelorMittal Commercial RPS S.à r.l.ArcelorMittal Commercial Sections S.A.ArcelorMittal Distribution Luxembourg S.A.ArcelorMittal Dudelange S.A.ArcelorMittal International S.A.ArcelorMittal International Luxembourg S.A.ArcelorMittal Rodange et Schifflange S.A.

ArcelorMittal Stainless Service Luxembourg S.A. (anct.. Ugine & ALZ Luxembourg)ArcelorMittal Woiwer By­Products Recycling S.A.Architext S.A. Arendt & Medernach *)Argus Sicherheitsdienste GmbH Niederlassung LuxemburgArmatures S.A.Arval Luxembourg S.A. *)Assainissement urbain J.P. Feidert & Cie S.A.Associated Dexia Technology Services S.A. Association N. Arend & C. FischbachAssystem UK LtdAstron Buildings S.A.Ateliers Electriques de Walferdange S.A. – AEWAtos Origin Luxembourg PSF S.A. **)Atoz S.A. Avery Dennison Luxembourg S.à r.l.Avisia Groupe TFNAxima Services S.A.Axis Interim S.à r.l.

Baatz Constructions S.à r.l.Balthasar S.à r.l. ( Jos. Balthasar)Balthasar Constructions S.à r.l.Barenbrug Luxembourg S.A.Barthelmé Successeurs S.à r.l.Bartz Constructions S.à r.l.Bati C S.e.c.s.Berl & Cie S.à r.l. (A. Berl)Bertrand S.à r.l. (Marbrerie Bertrand)Bétons Feidt S.A.Bétons Frais (S.A. des Bétons Frais)Bétons et Matériaux S.A.BK Services S.à r.l.Bois Brever S.A.Bonaria et Fils S.à r.l.Bonaria Frères S.A.Bourg (Luxembourg) S.A. (C.P. Bourg) BP Luxembourg S.A.

Associations sectorielles

Association laitière luxembourgeoise•Association des PSF de support ­ APSFS•Association luxembourgeoise des entre­•prises de gardiennage et de transport de fonds ­ ALEGAFédération des industries agro­• alimentaires luxembourgeoises ­ FIALFédération luxembourgeoise des • entreprises d’assainissement ­ FLEA www.flea.luFedil ICT•Groupement des entrepreneurs du • bâtiment et des travaux publics (en abrégé Groupement des entrepreneurs)Groupement des fabricants de matériaux •de constructionGroupement des fabricants de pâtes • alimentairesGroupement luxembourgeois de • l’aéronautique et de l’espace ­ GLAE ­ www.glae.lu

Groupement pétrolier luxembourgeois ­ •GPL www.petrol.luGroupement des producteurs de vins •mousseux et crémants luxembourgeoisGroupement des scieries •luxembourgeoisIndustrie luxembourgeoise des équipe­•mentiers de l’automobile ­ ILEA www.ilea.luIndustrie luxembourgeoise de la •technologie du métal ­ ILTM

ILTM Construction métallique •Union luxembourgeoise des entreprises •de travail intérimaire ­ ULEDI www.uledi.lu

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Brain & More S.A. *)Brasserie de Luxembourg Mousel­Diekirch S.A.Brasserie Nationale – Bofferding (S.A. Brasserie Nationale)Brasserie Simon Exploitation et Cie S.e.c.s.Brink’s Security Luxembourg S.A.Broadcasting Center Europe S.A.Brucker S.à r.l. (Ateliers Brucker)BT Global Services Luxembourg S.à r.l.Buck S.à r.l. (Imprimerie de la Cour Victor Buck)Bull Luxembourg S.A.Bureau Moderne S.A.

Cajot & Cie S.e.c.s. ( Julien Cajot)Calpam Luxembourg S.à r.l.Calumite S.A.Camo­Lux S.A. *)Cargolux Airlines International S.A.Carrelages Willy Pütz S.A.Carrières Feidt S.A.Carrosserie Comes & Cie S.A.CASC­CWE S.A. *)Catalyst Recovery Europe S.A.Caterpillar Luxembourg S.à r.l. *)Caves Bernard­Massard S.A.Caves Gales S.A.Caves Krier Frères Remich S.A.Caves St. Martin S.A.Caves St. Remy­Desom S.à r.l.Caves Wengler S.A.CDC Compagnie de Construction S.à r.l. & Cie S.e.c s.Cedef S.A.Cegecom S.A.Cegedel S.A.Cegedel Net S.A.Centre Luxembourgeois de Recherches pour le Verre et la Céramique S.A. – CRVCCeodeux S.A. (Ceodeux – Indutec)Ceodeux Extinguisher Valves Technology S.A. (Ceodeux – Firetec)Ceodeux LPG Valves Technology S.A. (Ceodeux – LPG – Tec)

Ceodeux­Servitec S.A.C.E.P. Interim Luxembourg S.à r.l. **)Cératizit Luxembourg S.à r.l.CFL Cargo S.A.CFNR Lux S.A.Champ Cargosystems S.A.Chaux de Contern (S.A. des Chaux de Contern)Chemolux S.à r.l.Chrono Interim S.à r.l.Cimalux (anct. Ciments Luxembourgeois S.A. et Matériaux S.A.)Circuit Foil Luxembourg S.à r.l.C.K. S.A.CLE S.A.Cloos S.A.Close (Luxembourg) S.A.Cobelfret S.A.Coboulux S.A. (Groupe Coboulux) – EMO Service demi­grosCofralux S.A.Comco MCS S.A.Comes & Cie S.A. (Carrosserie Comes)Comptoir des Fers et Métaux S.A.Computacenter PSF S.A.Com’unity S.à r.l.Construtec S.A.Convert­Lux S.A.Coprom S.A.Corex Luxembourg S.A.Cosmolux International S.A.Costantini S.A.Creditreform Luxembourg S.A.CSC Computer Sciences Luxembourg S.A. *)CTI Systems S.A.C.T.T.L. S.A. Centre de Télécommunicationset TéléinformatiqueCurver Luxembourg S.à r.l.

Dalminer Finance S.A.Delek Luxembourg S.à r.l.Delli Zotti S.A.Deloitte S.A.

Delphi Customer Technology Centre LuxembourgDennemeyer & Associates S.A.DKE Aerospace Lux S.à r.l.D.L.S.I. Luxembourg S.A.Domaine Mathes S.à r.l.Dometic S.à r.l.Doneck Euroflex S.A.DSD International Contractors S.à r.l.DSK Systems S.A.Ducair – Luxembourg Air Ambulance S.A. *)DuPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.DuPont Teijin Films Luxembourg S.A.Duscholux S.A.Dussmann Security S.à r.l.Dussmann Service S.à r.l.

Eaux Minérales de Beckerich (S.A. des Eaux Minérales de Beckerich)Eaton Holding II S.à r.l.Eaton Moeller S.à r.l.eBay Europe S.à r.l. e­Business and Resilience Centre S.A. ­ eBRC*)Echolux S.A.Ecotec S.à r.l.ECS Logistic S.à r.l.E.C.T. S.à r.l. Entreprise de Constructions TubulairesEDS Luxembourg S.A.EDS PSF Luxembourg S.A.EFG S.A. Environnement, Fluides et GazE.G.C. S.à r.l. Entreprise de Génie CivilEKABE S.A. (Groupe Lactalis)e­Kenz S.A. *)Elco S.A.Electro Security S.à r.l.Elitt S.à r.l. *)Elth S.A.Eneco S.A. – Ingénieurs ConseilsEnthalpia Lux S.à r.l.Entrapaulus Construction S.A. **)Entreprise de Travaux Européens – EDTE S.A.Entreprise des Postes et Télécommunications Luxembourg

Enviro Services International S.à r.l.Epuramat S.A. *)Ernst & Young Esso Luxembourg S.à r.l.Etimine S.A.Euro­Composites S.A.Eurobéton S.A.Euro­Deal S.à r.l.Eurodrill S.A.Europe Commerce S.A.Euroscript Luxembourg S.à r.l. *)Eurovia Travaux Ferroviaires Luxembourg S.A. (anct. Vossloh Infrastractures Services Luxembourg S.A.)Express Services S.A.ExxonMobil Chemical Films Europe, Division of Elec, S.C.A.

Faber S.A. (Imprimerie Fr. Faber)Famaplast S.A.Fanuc GE CNC Europe S.A.Farenzena S.à r.l.(Entreprise Jules Farenzena)Faurecia Ast Luxembourg S.A.F.E.L. S.A.Ferrac S.à r.l. Entreprise de FerraillageFerroknepper­Buderus S.A.Fiar S.A.Freylinger S.A. (Office Ernest T. Freylinger)Fruytier Group Purchase, Sales and Services

G4S Security Services S.A.G4S Technologies S.à r.l.Gapi Europe S.A.Gapi­Glass S.A. *)GDCI­Rieu S.A. *)GE Fanuc Intelligent Platforms Europe S.A.General Technic ­ Otis S.à r.l.Georges S.à r.l. & Cie S.e.c.s.(Ateliers Nic. Georges, Succ. Ateliers Georges)Georges et Fils S.à r.l. (Mécanique Ed. Georges et Fils)Gérard S.à r.l. (Couleurs Gérard)Getronics Belgium S.A.

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Gilles Tooling GmbH *)Giorgetti S.à r.l. (Entreprise Générale de Construction Félix Giorgetti)GK International Tax Consulting S.à r.l.Global Facilities S.A.Goodyear S.A.Goodyear Luxembourg Tires S.A.Gradel Services S.A.Granulux S.à r.l.Greiveldinger S.à r.l. (Entreprise Greiveldinger)Guardian Automotive­E S.A.Guardian Europe S.à r.l.Guardian Luxguard I S.A.Guardian Luxguard II S.A.Gummi­Roller S.à r.l.

Hein S.à r.l. ­ Fabrique de FoursHein S.à r.l. (Sablière Hein)Hein Déchets S.à r.l.Heintz van Landewyck S.à r.l. (Manufacture de Tabacs)Helminger S.à r.l. (Société Luxembourgeoise des Transports Helminger)Hewlett­Packard Luxembourg S.C.A.Hitec Luxembourg S.A.Homecenter Pütz S.A.Horsch Entsorgung S.à r.l.HR Services S.A. *)HT­Lux S.A.Hudson Luxembourg S.A.Husky Injection Molding Systems S.A.Hydro Aluminium Clervaux S.A.Hyosung Luxembourg S.A.

IBM Belgium S.A. Succursale de LuxembourgIDS Scheer Luxembourg S.A.IEE S.A.ILCO S.à r.l.Imatec S.à r.l. – Innovative Machine TechnologyImecolux S.A.Imprimerie Centrale S.A.INBC Development S.A.

Industry Services International S.à r.l. *)Infotechnique S.A.Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment – IFSB S.A.Inter­Conseil Luxembourg S.à r.l. *)Interact S.A.Interface S.à r.l.Interfiduciaire S.A.International Fashion Factors S.à r.l. *)International Lacquers S.A.IT­House S.A.IVC Luxembourg S.A.

Jacquemart S.à r.l.Jans S.A. (Entreprise de Constructions Claude Jans) John Zink International Luxembourg S.à r.l.

Karier & Cie S.e.c.s. (Menuiserie N. Karier)Karp­Kneip Constructions S.A. (C. Karp­Kneip)Kelly Services Luxembourg S.à r.l.Kersting Luxembourg S.à r.l. *)Ketterthill – Laboratoires d’analyses médicales **)Kihn S.A.Kisch S.A.Köhl A.G.Kone Luxembourg S.à r.l.Korn / Ferry InternationalKPMG Advisory S.à r.l.Kraus S.à r.l. (Messageries Paul Kraus)Kremer & Fils S.à r.l. (Léon Kremer & Fils)Kronospan Luxembourg S.A.Kuhn S.A. Entreprise de ConstructionKurt Constructions S.A.Kuwait Petroleum (Luxembourg) S.A.

Laboratoire des Spécialités du Dr. Ernst’s S.A.Lactalis LuxembourgLaeis GmbH *)Lakehouse S.A. **)Lamesch Exploitation S.A. ( Jean Lamesch)Laubach & Fils S.à r.l.Lavador S.à r.l.

Lavaux Luxembourg S.à r.l.L.C.I. S.à r.l. – Flowey ProductsLeaseplan Luxembourg S.A.Loginter S.à r.l.Lombard Media S.à r.l.Lor Security S.à r.l.Ludec S.à r.l.Lux Intérim S.à r.l. Lux T.P. S.A.Lux­Airport – Société de l’Aéroport de Luxembourg S.A. Luxair ­ Société Luxembourgeoise de Navigation Aérienne S.A.Luxaviation S.A.Luxbat S.A.Luxconsult S.A.Luxcontrol S.A.Luxembourg Machining Technology S.A. ­ LumecLuxembourg Marine Services S.A.Luxenergie S.A.Luxequip S.A. – Europe South HeadquartersLuxexpoLuxlait ­ Association agricoleLuxlait Distribution S.A.Luxlam S.à r.l. *)Luxmold S.A.Luxoil PJS GmbH & Co KG LuxPet S.A. / A.G.Luxport S.A.Luxspace S.à r.l.Luxviande S.à r.l.

Mabilux S.A. *)Maisons Loginter S.à r.l.Manpower S.à r.l.Maret S.A. ( Jean Maret)Marks & Clerk S.C.Massard S.à r.l. Fonderie et Ateliers de ConstructionMassiv­Passiv S.A.Maxim Pasta S.à r.l.Mediation S.A. *)Mercedes­Benz Luxembourg S.A.

Met­Lux S.A.Michiko S.A.MIG S.à r.l. (Maintenance Industrielle Générale)Mima Films S.à r.l.Mindforest S.A.Mondo Luxembourg S.A.Moog Luxembourg S.à r.l.Morganite Luxembourg S.A.Moulins de Kleinbettingen S.A.Moutarderie de Luxembourg S.à r.l.MS Automatenservice S.à r.l. *)Muller et Fils S.à r.l. (A. Muller et Fils)Muller & Wegener S.à r.l. *)MultiServ S.A.Munhowen (S.A. Munhowen)

Neuberg (S.A. des Anciens Magasins Jules Neuberg)Newell Rubbermaid Luxembourg S.à r.l.Nokia Siemens Networks S.A. No­Nail Boxes (Europe) S.A.Nouvelle Luxelec S.A.Nouvelle Luxlait Produits S.à r.l.Novelis Luxembourg S.A.

OBG Lux S.A. Oceal Ressources Humaines S.à r.l. ODS S.à r.l. *)Olivi & Rodrigues TP S.A.Omnisecurity S.A. Electricity ­ Security ­ TelecomOpen Field S.A. *)Optimise S.A.Ordina Luxembourg S.A. **)Osch & Fils S.à r.l. (Ets. Osch)Ost­Fenster S.à r.l.

P&T Consulting S.A.Para Press S.A.Partenaires Sociaux S.A. *)Paul Wurth S.A.Perrard S.A.Pertuy Construction, Succursale de Luxembourg

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Petro­Center S.A.Petroliana (Luxembourg) S.A.Pfizer Enterprises S.à r.l.Pharma Goedert S.A.Philips Luxembourg S.A.Phoenix Contact S.à r.l.Piwel S.à r.l. ­ Fabrique de Laine d’AcierPoeckes S.à r.l. (Entreprise Poeckes)Poeckes Aloyse S.A.Port de Mertert S.A.(Société du Port de Mertert)Poudrerie de Luxembourg S.A.Prefalux S.A.Presta­Gaz S.A.PricewaterhouseCoopers S.à r.l.Procap Wiltz S.A.Pro­Inter S.A. *)Pronovem – Meyers & Van MalderenProst S.A. (Mathis Prost)

Qatena S.à r.l. *)Quick­Mix. Tubag S.A.

Randstad Interim S.A.Raval Europe S.A.Real Solutions S.A.Rectilux S.à r.l.Recylux S.A.Recyma S.A.Reichert S.A.Resultance S.A.Rexel S.A.Right Management (Luxembourg) S.A.Rinnen & Fils S.à r.l. (Société de Constructions Générales J. P. Rinnen)Robin S.A. (Peintures Robin)Roboto S.à r.l. (Usine Roboto)Rotarex S.A.Rotarex Distribution S.A.Rotarex Finance S.A.Rotarex­Tooltec S.A.Rotomade S.à r.l. *)RTL Group

Saargummi Technologies S.à r.l. Saint­Gobain Abrasives S.A.Sanitaires Willy Pütz S.A.SAP Luxembourg Satlynx S.à r.l.Saturne Technology S.à r.l.SBM Sales Business Materials S.à r.l.Schilling & Fils S.à r.l. (Nic. Schilling & Fils)Schindler S.à r.l.Schmitt S.à r.l. (Distillerie Othon Schmitt)Schneider Consulting S.A.Scholtes Bois S.A.Scholtes et Brauch S.A.Secalt S.A.Secolux A.s.b.l. Securex Luxembourg S.A.Securitas S.A.Securybat S.à r.l.S.E.I. Luxembourg S.à r.l.SEO (Société Electrique de l’Our S.A.)SES S.A.Sewerin Schiltz S.à r.l. Shell Luxembourgeoise S.à r.l.Siemens S.A.Siemens Enterprise Communications S.A. *)Siemens IT Solutions and Services S.A.Sisto Armaturen S.A.Sit PSF S.A. *)Site Industriel S.A. ­ SISASky Broadband S.A. S.M.T.L. S.à r.l.Société Luxembourgeoise Chanzy­Pardoux S.à r.l. (S.L.C.P.)Socimmo S.A.Soclair Commerciale S.A.Socom S.A.Socotec Luxembourg S.à r.l. *)Sodexo Luxembourg S.A. *)Sofitex S.à r.l.Sogel S.A.Sogéroute S.à r.l.Sogesmaint – CBRE Luxembourg S.A.SolarWood Technologies S.A.

Solelec S.A. (Groupe Fabricom GTI – Suez)Solem S.A.Soludec S.A. (Société Luxembourgeoise d’Entreprises et de Constructions)Soremartec S.A. (Société de Recherches Techniques et de Marketing)Soteg S.A.Sotel S.C.Sotel Réseau & Cie S.e.c.s.Sotrap S.à r.l.Sources Rosport S.A.Soutirages Luxembourgeois S.à r.l.Spannverbund Luxembourg S.A. *)Start People S.A. (anct. Creyf’s Interim S.A.)Steria PSF Luxembourg S.A.Strategies S.à r.l.Streamlined Solutions & Services S.A. ­ XpectisStrotz Frères S.à r.l. (Scierie Strotz Frères)Stugalux Construction S.A.Sudgaz S.A.Sun Microsystems Luxembourg S.à r.l.Sustain S.A.

Tarkett GDL S.A.Tavola S.A.T­Comalux S.A.Technofibres S.A.Telectronics S.A.Téléphonie S.A.Telindus Tempo­Team Luxembourg S.A.T.E.R. Lux S.à r.l.Tetris S.A.Textilcord Steinfort S.A.ThyssenKrupp Ascenseurs Luxembourg S.à r.l.T.I.C.T. – Transport International, Construction et Travaux S.A.Tinfos Nizi S.A.TMS S.A.TNS Ilres S.A. (Member of Gallup International Association)Total Luxembourg S.A.

TPS Lux Trade S.A. Tracol Construction S.A.Tragec S.à r.l.Tragelux S.A.Tralux S.à r.l.Traxys Europe S.A.Trigatti Marbrerie S.à r.l. Turbolux S.à r.l.Twinerg S.A.

Umicore Autocat Luxembourg S.A. *)Unitrans S.A.

Victor Buck Services S.A.Vidale­Gloesener S.à r.l. Villeroy & Boch S.à r.l. Faïencerie de SeptfontainesVimarense S.A.Vinandy Théo (Entreprise Vinandy Théo)Vinci Park Services Luxembourg S.A.VLM Airlines N.V. / S.A.Voltige Luxembourg S.à r.l.Voxmobile S.A.

Waagner­Biro Luxembourg Stage Systems S.A.Wallerich­Lux S.A. Wickler Frères Exploitation S.à r.l.Witraloc S.à r.l.Wolwert S.à r.l.

@Work S.A. *)

**) Nouvelles entreprises affiliées à la Fedil en 2009*) Nouvelles entreprises affiliées à la Fedil en 2008

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Fedil – Business Federation Luxembourg a.s.b.l.

Siège social et bureaux :7, rue Alcide de Gasperi, Luxembourg­KirchbergBâtiment B – 2e étage

Adresse postale :Boîte postale 1304, L­1013 Luxembourg

Coordonnées :Tél. : +352 43 53 66­1 ­ Fax +352 43 23 [email protected] ­ www.fedil.luR.C.S. Luxembourg F6043

Photos : David Laurent, wide photographySerge Waldbillig, Luxemburger Wort (pp. 32­33)Fedilentreprises membres

Concept et design : Vidale­Gloesener S.à r.l.Impression : Qatena S.à r.l.

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