201312-Desmo Passion n°30 - Décembre 2013

BELGIQUE-BELGIE

P. P- P. B .

1050 BRUXELLES 5

B C 1 0 7 1 7

Trip auTourist TrophyDucati Sud Belgio aux Dolomites

SpécialChimay

Calendrier

Editorial

Tourist Trophy

Dolomiti

Chimay par Jeff

Chimay par Christine

Chimay de l’extérieur

Composition du Club

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N°30 - novembre 2013

EDITO

Par Samuel JAGER

4 DESMOPASSION N°30 /2013

Les premiers froids sont là. La saison se termine. Même en MotoGp et en SBK.

Evidement nous aurions tous aimé voir les Ducati sur les plus hautes marches des podiums de l’année 2013.

Et si cette année n’a pas été grandiose sur le plan de la compétition internationale, il en a été autrement pour le Ducati Sud Belgio qui accueille encore plus de membres et qui peut s’enorgueillir d’avoir réalisé une magnifique exposition d’anciennes Ducati de route et de compétition lors des 20 ans de l’incontournable Moto Classic de Chimay.

3 jours fous de ren-contres, d’entreaide, de barbecue, de discus-sions motardes dans une installation grandiose au coeur même d’un paddock regorgeant de vielles gloires à deux jambes ou à deux roues mais aussi de machines préparées au dernier carat.

S’il est clair que cet évènement fut un point d’orgue dans la partition jouée par le Ducati Sud Belgio, il ne fut pas le seul. Le voyage dans les Dolomites est gravé

dans les mémoires des membres qui y ont parti-cipés, avec des paysages à couper le souffle, des cols vaincus et surtout une approche du voyage basé sur le jumelage avec les locaux aussi passionnés que passion-nants et n’hésitant pas à faire découvrir les coins secrets de leur jardin.

L’année prochaine aura lieu le World Ducati Week, il ne reste plus qu’à connaitre les dates pour l’inscrire dans le marbre des dates qui jalonneront l’année 2014 et si vous n’avez pas envie d’aller voir le soleil du Sud de l’Ita-lie, vous pouvez vous rendre comme Vincent cette année au Tourist Trophy de l’ile de Man...

Mais nous vous conseil-lons de faire les deux ! Peut-être pas la même année, hein ! Le Tourist Trophy ne s’arrêtera pas de si tôt (Pons!).

Ces moments forts ont eu leurs pendants avec des déceptions pour les organisateurs dévoués du Ducati Sud Belgio.

Pourtant ces organi-sations permettent de découvrir nos motos sous un nouveau jour. D’abord, le stage de maitrise routière du début de saison n’a pas rencontré le suc-cès attendu. Ce stage déjoue les mauvaises habitudes des vieux grigous rouleurs depuis toujours, renforce les

6 DESMOPASSION N°30/2013 7DESMOPASSION N°30/2013

conseils appris l’année précédente, pousse les uns comme les autres à tenter des figures qu’ils n’auraient pas imaginés et familiarise les débu-tants avec leur machine nouvellement acquise. Sûrs des bienfaits d’un tel stage, il aura bien lieu la saison prochaine. Qu’on se le dise!

De la même façon, le Ducati Sud Belgio TrackDay organisé avec l’appui de la Stéphane Mertens School n’a pas fait le plein de membres alors que la réduction sur la journée est subs-tantielle (par rapport au prix d’une journée de ce type fait par la Stéphane

Mertens School). Alors que le circuit est sans doute la meilleure façon de rouler un peu fort en toute sécurité : les groupes se forment en effet suivant le niveau des pilotes avec un enca-drement spécifique et des consignes strictes. Les groupes sont crées suivant la maitrise des inscrits depuis celui qui doit apprendre à ne pas rester sur la droite de la route... de la piste, à pouvoir utiliser toute la largeur d’une bande de bitume en bon état, à planter les freins et sentir leur puissance jusqu’aux mordus qui veulent tom-ber les secondes pour atteindre leur graal ou

passer sous la minute trois.

Amis, il est temps de passer à une autre saison et pour cela le mieux c’est d’en dis-cuter autour d’un bon repas, nous vous don-nons donc rendez-vous pour la Saint Nicolas le 07/12/13 au res-taurant «Les Tanneurs de Namur» - Rue des Tanneries, 13 à 5000 Namur.

Si vous n’êtes pas encore inscrit il est encore temps de le faire (jusqu’au 30/11/13) en faisant un virement sur le compte du Club BE 07 – 0014 – 4896 – 3566. avec en communication « Saint Nicolas – votre nom – le nombre de personnes» et à vous mettre sur la liste qui existe sur le forum du club ou à adresser un courriel à [email protected].

A presto !

TOURIST TROPHY

Par Valerosso46


Si la moto est une religion pour la plupart d’entre nous, le Tourist Trophy en est la mecque … Cette course qui date de 1907 fait partie des « road races » et en est la plus fameuse pour son tracé de plus de 60 km et 264 virages à travers villages, routes de montagne, etc … A raison de 2,2 morts par an en moyenne, elle est considérée comme la plus dangereuse, les spectateurs sont aux bords de la route pour voir passer ces héros sur leurs machines qui parcourent ce tracé appelé le « Mountain C o u r s e TT » à la m o y e n n e vertigineuse de 211 km/h pour le plus rapide … imag inez -vous traver-ser les petits villages en e m p r u n -tant que les petites routes et e f f e c t u e r ce trajet

de 60 km en un quart d’heure environ ? Voilà ce à quoi j’ai eu la chance d’assister cette année :

Mon père nous a fait la promesse à mon frère et moi de nous emme-ner voir cette course mythique, et quel cadeau !

Jour 1 : Départ de chez mes parents, ma mère et mon père sur la BMW R1150RT de ce dernier, mon frère sur sa BMW F800ST, Alain et Régine

(des amis à mes parents) sur une BFG attelée (moto de fabrication française des années 80 équipées d’un moteur de Citroën GS), ma copine et moi-même sur la DUCATI 999S, ce matin n’est pas des plus chaud, nous sommes fin mai mais les conditions climatiques ne sont pas géniales si vous vous rappelez … entre 9°C et 12°C pour partir, routes humides, temps maussade, il est

8h et nous s o m m e s m o t i v é s par la des-t i n a t i o n et un peu p r e s s é s car nous avons un horaire à r e s p e c -ter pour prendre le Ferry en Bretagne ! Le voyage se passe n o r m a -l e m e n t malgré les 600km de dépar te-mentales ou natio-nales dans le froid, la pause café-cho-colat au

bout de 120 km a été bien accueillie ! Arrivés à destination, tu me crois, tu me crois pas : soleil en Bretagne (en France on dit qu’il ne pleut que deux fois en Bretagne : du 1er janvier au 15 août et du 16 août au 31 décembre), 22°C et en avance sur le timing, on se balade dans le centre-ville de Rosscoff avant d’embarquer. Motos et side-car sanglés dans des emplacements réser-vés aux motos, on se met à l’aise, on prend ses petits cachets contre le mal de mer (vaut mieux prévenir que vomir), une nuit sur le bateau avec 16h de traversée …

Jour 2 : Alain manque à l’appel, il est allé donner à manger aux poissons par-dessus la balustrade du bateau … on est tous barbouillés malgré tout. On sort du Ferry, nous

voici en Irlande ! Des pan-neaux nous rappellent la conduite à gauche (keep the left : si je veux !), les ronds-points à l’en-vers ( ??), on double par la droite (moi je vais suivre comme ça pas de bêtises…) ! On longe la côte Est de l’Irlande direc-tion Arklow, hormis un peu de hors-piste pour rejoindre notre Bed & Breakfast, la conduite à l’envers et grâce aux beaux paysages, le 1er jour se passe sans embuches ! Le soir un petit repas dans un pub, visite de la ville où tout est fermé à 21h … bonne nuit !

Jour 3 : départ de Arklow direction Drogheda : on visite le village de Glendalough avec sa célèbre tour de 33 mètres de haut où se réfugiaient les

habitants en cas d’at-taques, son cimetière irlandais typique, le tout dans un décor rappelant les clichés que l’on se fait de ce pays : mou-tons, croix celtes, pierres noirs, herbe verte … c’est beau ! Ce coin est appelé « jardin de l’Irlande », si vous passez dans le coin … puis arrivée à Drogheda à l’hôtel, visite de la ville avec repas dans un restaurant ita-lien (la ducati voulait des pasta senza plomba … ils n’avaient pas !).

Jour 4 : Départ de Drogheda direction Dungannon : visite du site historique de Newgrange : rien à signaler, 1 heure de marche pour aller de l’entrée au site (en bottes


motos pas évident !) ou alors attendre 3 heures pour prendre un bus qui nous y emmène ! Tant pis, on quitte sans visiter, on prendra une photo du tumulus de 85 mètres en seul souvenir ! On reprend la route pour rejoindre notre étape nocturne : maison cossue, typique-ment britannique comme leurs hôtes ! L’accueil y est parfait, monsieur a même sorti son appareil pour prendre les mon-tures et leurs pilotes sous toutes les coutures, l’heure du thé avec des petits gâteaux maisons … On se croirait dans une maison de poupées, on reprend les motos pour visiter le coin et manger en ville, les essais du TT passent sur les écrans : ça commence à sentir bon !

Jour 5 : petit déjeuner copieux et britannique :

on a passé la frontière et sommes en Irlande du Nord, on a bien vu les « union jack » ! Monsieur nous propose un pooridge au whisky … A 9 heures un petit déjeuner au Bushmills ? Finalement tout le monde se laisse tenter, et c’est devant nous et individuellement qu’il nous prépare cet entremet qui je dois dire est surprenant au gout et très bon ! Dungannon direction Portrush : on s’arrête à « la chaus-sée des géants », des pierres découpées par la Terre en hexagone, octo-gone … et dont la forme générale dans la mer fait penser à des pas … selon la légende, pour que les géants aillent d’Irlande en Ecosse sans se mouiller les jambes car ils n’aiment pas ça (j’en ai pas croisé pour vérifier la véracité des faits donc mystère)

puis nuitée à l’hôtel.

Jour 6 : Portrush direction Larne : Visite de la distille-rie Bushmills (meilleur et plus ancien whisky d’Ir-lande), puis du Mémorial DUNLOP en hommage aux frères DUNLOP, pilotes de Road Races décédés en courses dont Joey est le détenteur de victoires au TT et oncle de Mickael DUNLOP (4 victoires sur 5 au TT IOM 2013) et Robert DUNLOP frère de Joey et père de Mickael. Nuit dans le bateau à des-tination de DOUGLAS (Isle Of Man) … Traversée en ferry à bord de la Steam Packet (unique compa-gnie maritime assurant la traversée jusqu’à l’IOM (elle est appelée la Steam Racket par les motards à cause des tarifs particuliè-rement élevés au moment du Tourist Trophy). Arrivés sur l’ile, 35 km direction




notre cam-ping de nuit et à gauche … dur ! Arrivés sur place, pas de gardien comme prévu, nous avions réservés tout le matériel sur place, mais pas de tente à notre nom ni cou-chages, on prend une place vide comme prévu et on s’endort à même le sol pour une courte nuit très désagréable avec le froid et l’humidité …

Jour 7 : le propriétaire du camping s’excuse pour le manque de professionna-lisme de ces gardiens et nous offre le petit déjeu-ner et nous rembourse la nuit, le matériel est amené de suite. On part reconnaitre Ballacraine à pied (10 minutes) qui est le point de vue de la course le plus proche, l’après-midi sera quant à lui réservé à une activité qui fait l’unani-mité : la sieste ! Puis retour à Ballacraine pour assis-ter aux essais libres : à cet endroit les pilotes quitte

la ligne droite (si on peut dire) pour atta-quer la partie sinueuse : gros freinage et passage entre la haie et le mur d’enceinte … ça envoie !

Jour 8 : on va à Kirk Mickael : grand droit avant Ballaugh Bridge : le petit saut à 180km/h avec le petit virage derrière où on voit les pilotes guidon-ner à la réception … Les Marshall en orange assure la sécurité, la police ferme les accès, et les Marshall en jaune se relaient à moto entre les secteurs

pour vérifier l’état des routes : les essais sont lancés, Papa et Alain iront chercher des pizzas pour le déjeuner … cf photo … les pilotes passent fond de 4 le genou sur le trottoir et le casque au ras du muret ! Le soir Hélène et moi iront faire le tour du circuit, elle me fera remarquer ma vitesse de passage ridi-cule ! Pour ma défense : vu l’état des routes, les virages aveugles et la non-connaissance des lieux … j’ai pas joué !

Jour 9 : pas d’essais aujourd’hui, les habi-tants profitent des routes libres pour vaquer à leurs occupations quotidiennes, mon frère, Alain et moi profitons d’aller à Douglas pour trou-ver le TT store, puis partons mon frère et moi faire le plein et faire le tour du circuit chacun sur notre machine, la GoPro (qu’un ami m’a gentiment prêté pour l’occa-sion) accrochée sur la moto afin d’immortaliser l’évènement, on se régale et lui-même avoue qu’il faut en avoir pour faire cette course ! Les pay-sages sont superbes dans la montagne, les principaux points de pas-sages sont symbolisés sur des panneaux avec leurs noms, des panneaux rouges et noirs siglés du « TT » nous rappellent de « know your limits », « respect our roads » &

« keep left », les bor-dures de trottoirs peintes comme les vibreurs, les

bottes de pailles et les banderolles DAINESE, MONSTER ENERGY, TT, etc … donnent

l’impression d’être de vrais pilotes, le tout sous le regard d’autres motards posés dans les bars … La police contrôle la vitesse dans les zones limitées ou se poste dans les zones dangereuses pour refroidir les furieux qui se prennent pour les vrais !

Jour 10 : On assiste aux essais qualificatifs, et allons à Douglas afin

de se délester de quelques devises en échange de souve-nirs de cette course, on écrit quelques cartes postales, et profitons pour visi-ter l’ile. La route est fermée : Mad Sunday en cours … les apprentis pilotes se jettent à corps perdus dans le tracé pendant 3 heures, certains pour rou-ler à fond d’autres

pour poser leurs roues sur le célèbre tracé ! Bilan 11 blessés graves …



Jour 11 : retour à Ballacraine pour l’avant dernier jour sur la course, Mickael DUNLOP rem-porte la 1ère course, ce coup-ci les pilotes passent sans couper, ils ont 4 tours à effectuer en un minimum de temps avec un ravitaillement entre deux pour inscrire leurs noms au palmarès, quand certains cherchent avant tout à finir en la course en vie ! aucune limite de bruit pour les échappe-ments, certains arrivent

à deux ou trois malgré un départ toutes les 30 secondes … Ca penche, ça pousse, ça freine, ça se loupe et tire tout droit dans les voies de dégage-ments, ça frotte dans les haies, ça prend appuie sur les murets dans un bruit inquiétant mais repartent pleine bourre comme si de rien était : un anglais me dis que le TT se résume en 3 mots : « come and see » « vient et voit » !

Jour 12 : on plie les

gaules … quelle tris-tesse, c’est déjà terminé et il nous faut rentrer, avant de partir, on visite le Manx Museum : il y a une machine victorieuse du TT en 1911 ! La photo de l’époque montre le pilote avec des chambres à airs, une poche à outils et une cartouchière rem-plie de bougies (fallait les remplacer tous les 30kms à l’époque) … le musée n’est pas bien grand, mais on peut y voir des cuirs, motos, casques,

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affiches, photos et vidéos, ainsi que divers objets se rapportants à la célèbre course … ainsi qu’un Manx Cat (chat de l’ile, sans queue pour éviter d’être accroché par les motos lorsque celui est assis sur un muret et qu’un furieux déboule poignée dans l’angle. Ma plaque d’immatriculation s’étant séparée de quelques chiffres, j’en profite pour la refaire sur place : logo de la course et petite ins-cription en bas de cette

dernière : « isle of man race2013 », on prend le ferry et retour en I r l a n d e .

Jour 13: on passe deux jours à côté de Dublin et on en profite pour visiter la ville, le Trinity College, voir la statue de Molly Malone, le quartier du Temple où les bistrots fleurissent, on y regarde

les matchs de rugby, et le soir sont enva-his de g roupes d e mus ique … c’est l à - b a s que U2 s’est fait

c o n n a î t r e !

Jour 14 : on quitte Bray direction Enniscorthy, on s’arrête de temps à autre pour profiter du paysage offert par ce superbe pays. Le soir, dernière nuit en Irlande dans un hôtel équipé d’une pis-cine, hammam, jacuzzi … on se détend largement !

Jour 15 : 40 km de route pour aller à Rosslare, on prend un dernier repas en Irlande, on se refait déjà le TT … faut qu’on y retourne ! Mais pas tout de suite, là on embarque une dernière fois à bord


du Oscar Wilde, demain matin on sera en France, 600km de routes pour rentrer chez nous et dans deux jours reprendre le travail ! J’ai des images plein la tête, pleins de trucs à raconter aux copains. On ne sait pas

comment remercier notre père de nous avoir offert un tel cadeau ! Lui a réa-lisé son rêve, et nous en a fait largement profiter.

DSBiens et DSBiennes … si votre rêve est d’y aller un jour : n’hésitez plus, moi si j’avais les moyens j’irai tous les ans !

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DOLOMITI

Par PhiPhi


Samedi 29/06

Voilà enfin, nous y sommes ! Tout est prêt : réservoir rempli, valises débordantes. A nous les Dolomites ! Oui,

mais d’abord Malonnes pour le départ. 5h00 du matin, debout, un coup d’oeil par la fenêtre nous rassure sur la météo. La route est sèche mais le ciel est fort chargé. La

pluie n’est pas très loin. Peu importe, l’appel de la route est plus fort que tout. 7h00, départ de Luttre pour M a l o n n e s , chez Marc pour y retrou-

ver nos compagnons de route et y prendre le p’tit déjeuner. On achève de charger notre Ducati sous un crachin des plus désagréables. La

journée s’an-nonce arro-sée. Arrivés chez Marc, Fred et Olivier sont déjà sur place. Un peu après, arrivent C h r i s t i n a , Michaël et Marc Herman. Un pet it

déjeuner gentiment pré-paré par Anne-So nous met de bonne humeur pour la journée. Les Garmin et autres Tripy sont activés. Ils vont avoir du travail.

9 h 00, départ, direc-tion Namur, la station service.

On complète les réser-voirs et en avant pour l’aventure. Nationale 4, les averses s’intensi-fient, mais peu importe, on sait comment rester au sec. Surbottes, sur-gants, combi de tout style.

Après 30 km, Viviane s’aperçoit de l’oubli de son sac avec gsm, papier,… Stop. On retournera chez Marc tandis que les autres continuent, on les rejoin-dra plus loin. Marc nous confie son Tripy pour l’itinéraire. A peine sorti de Bastogne, la route est sèche, il en sera de même sur envi-ron 200 km. Ouf, on sèche et la route est plus agréable. C’était le calme avant la tempête et en matière de tempête on a été servi ! A peine a-t-on franchi le Rhin, que le ciel nous tombe sur la tête. Brouillard, vent et «drache» au

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menu jusqu’à l’hôtel en Forêt Noire. Arrivés à l’hôtel, surprise ! Nous sommes les premiers avec une heure d’avance sur le reste du groupe. Dans la chambre, vite, ouvrons les radiateurs afin de faire sécher les équipe-ments. Nous accueil-lons ensuite le reste du groupe. Après une bonne douche bien chaude cette fois, et un bon repas, tous au lit en espérant que le lendemain la météo nous sera plus clémente.

Dimanche 30 juin

Réveil un peu brutal par le clocher de l’église ! Il ne pleut plus (ouf !) mais le ciel est tou-

jours chargé.

Direction l’Autriche puis l’Italie. Les conditions atmosphériques s’amé-

liorent et la cadence s’accélère. Nous pro-fitons au maximum

des magnifiques routes autri-chiennes (sans nid de poule !). Arrivés ensemble à Bolzano, en tra-versant la ville, des 7 Ducati, il n’en reste plus que 5, et puis plus que 3 ! Non ce n’est pas les « 10

petits nègres d’Agatha Christie », nous sommes dans les 3, une carte

Michelin nous sera d’un grand secours ainsi que quelques SMS,…..

Vers 21 h 00, arri-vés à l’hôtel, nous retrouvons nos compagnons de route et faisons conna i s s ance avec notre guide

Yvan du DOC Trentino.

Lundi 1/7


Au réveil, du balcon de notre chambre, paysage magnifique, ciel dégagé, après un bon petit déjeu-ner, Yvan, notre GEO, nous fait découvrir les richesses de sa région. Nature superbe et routes viroleuses à souhait. Au repas de midi, dégusta-tions de délicieux pro-duits du terroir, un vrai régal !

Mardi 2/7

Ce qui attend les 2 Marcs, Michaël, Olivier et Philippe ne sera pas triste. Fred, Christina et Viviane feront une petite balade à pied et prendront la télécabine jusqu’au refuge « les Alpes » à 2.440 m d’alti-tude. Yvan emmène le reste du groupe. La sur-prise du jour, rejoindre le refuge par le chemin de randonnée pédestre, ça grimpe sec, et y a des cailloux,…..La Panigale et la 851 ne seront pas de la partie. 4 petits motards entament la

montée avec succès – Yvan avec sa ST4, Marc avec la Multistrada, Phiphi avec sa MTS 1000 DS en 3e posi-tion et Olivier avec sa Monster Evo. Sacrée montée, sacré défi ! C’est la première fois que des Ducatis montent au refuge. Après un repas sympa, sur la terrasse de l’auberge, avec une vue magni-fique, nous aper-cevons quelques marmottes.

Mais il faut pen-ser à la descente ! Phiphi ne prend pas le

risque ! On va bien trou-ver une solution. Marc H et Michaël redescen-deront à pied récupé-rer leur moto. Quand à L’instit et Olivier, la ten-tation est trop forte… Ils y vont. Marc se lance….mais n’ira pas bien loin.

Avec l’aide du groupe, il rejoindra Phiphi et Yvan.


Olivier descendera seul. Mais comment la Multi de Phiphi, celle de Marc et la ST4 d’Yvan vont-elles rejoindre la vallée ? Pour Yvan «le terrible» que rien n’arrête, un coup de GSM et le tour

est joué. La télécabine ramènera les motos et les pilotes !

Mercredi 3/7

Au programme, le lac de Garde, paysages superbes, vues magni-fiques sur le lac du

s o m m e t des mon-t a g n e s . Yvan nous guide tout autour du Lac par des c h e m i n s détournés. Repas dans un resto au bord du Lac de

Garde. Salade de poulpe et carpaccio de thon rouge…hmmm !

Jeudi 4/7 – journée libre

Les uns feront une

balade à pied de Campitello à Canazei, un peu de shopping, et pizzeria. Les autres choisiront

de faire une balade à moto.

Vendredi 5/7

Nous quittons Campitello avec notre guide Yvan sous un soleil radieux. Plusieurs cols sont au programme…et non des moindres…le Gavia (altitude 2.621 m), et toujours virolos à gogo ! Ensuite direction le Stelvio (altitude 2.757 m), la montée s’avère fantastique, nous croi-sons un véhicule ancien, une Bentley décapotable des années 30 probable-ment….passagers avec

casque en cuir, on se croit hors du temps…

Au sommet, hôtel Folgore, la neige est au rendez-vous.

Samedi 6/7

Nous quittons notre guide après l’avoir remer-cier chaleu-reusement de son accueil, nous prenons la direction de la France via la Suisse et l’Autriche. Encore de n o m b r e u x virages au programme


avec paysages fabuleux, le soleil est toujours de la partie !

Prochaine étape l’Al-sace, un dernier repas entre nous, la tête déjà pleine de souvenirs, une bonne nuit et retour sur la Belgique.

Dimanche 7/7

Après un bon petit déjeu-ner, munis de notre géné-reux lunch packet…(très bonne idée ces p’tits lunchs) , nous prenons la route des Crêtes. Un passage à Martelange s’impose pour faire le

plein de nos machines. Direction Marche, une dernière halte. C’est autour d’un bon verre que le groupe «Dolomiti 2013» savoure encore ces milliers de kilomètres partagés ensemble, une aventure motocycliste enrichissante, une de plus.

Tous sont d’accord, à quand la prochaine aventure ?

Le staff aura encore du boulot ! Félicitations à toute l’équipe pour le soin apporté à l’orga-nisation de cette belle aventure, tant au niveau du choix des hôtels que du tracé du roadbook.

CHIMAY

Par Jeff de Chimay

Je me devais… NON, j’avais «envie» d’écrire un «p’tit mot» concer-nant notre weekend du DSB Classic Bikes à Chimay…

Lorsque le club a annoncé son idée de participer au 20ème des Classic Bikes de Chimay en y organisant une exposition de grande envergure, le désir d’être actif au sein de l’orga-nisation m’était évident. Valérie (ma compagne) se joignait à moi pour y participer. Greg, Alice, Mika (tampon 46) étaient de la par-tie également. Ne nous manquait plus pour que

l’équipe soit presqu’au complet, qu’Arianne et Mica mais…

Ce qui allait se dérouler serait sans aucun doute unique dans ma vie de motard et dans

ma vie tout simplement ! Et ce fut le cas !

C’était l’occasion de s’investir, de rencontrer de nouveaux visages, de côtoyer de nouveaux milieux, de s’enrichir

de nouvelles connais-sances et partager une passion com-mune… la moto… la DUCATI, tant des pre-miers jours, que des plus modernes comme la Desmosedici, en passant par la 900SS à couples coniques de Val d’Oise Compétition (Ké sékwa sa ?).

Je ne savais rien des couples coniques, des «Cucciomachin» (Cucciolo), des «Réplica bazar» et truc much tutti quanti… OUI, j’étais inculte de ma passion !!! Sorti de mon S4R

avec ses soupapes et basculeurs tatoués sur mon avant bras (oui, je sais qu’il n’y a que 2 soupapes sur mon avant bras mais, je sais bien qu’il y en a 4 dans mon 996cc ;-) ).

J’avais des bras, une visseuse (qui n’a pas servie…), une voiture avec attache remorque, des potes qui habitent en bordure de circuit (tampon 46), une tite femme qui était OK pour l’intendance, une institutrice (maman de mon «frangin» Mica) qui possède 2 énormes barbecues (qui n’ont pas servi… ;-) , merci

Franck ;-)), 2 stères ½ de bois (qui n’ont pas servi… ;-) re-merci Franck) et surtout, une motivation débordante de vivre «MON» club à plein régime et à 99% au moins de son potentiel !!!

Je n’ai pas été déçu du voyage (589 m à vol d’oiseau de mon domi-cile). Je ne m’imaginais pas m’enrichir autant sur 96 heures.

L e montage de l’exposi-tion fût grandiose !!! Un chef d’Orchestre hors pair (Philippe Weber) aux ordres duquel c’était un

Offre Spéciale pour les membres!! 45€ (au lieu de 49.90€) + 8€ de fdp.à verser sur le compte de Marc POELS en précisant le Tome et votre appartenance au club : IBAN B E 2 4 6 1 1 4 5 7 9 9 2 0 3 8

Dans ce tome 4 (oui 4!), Marc Poels retrace la période de la 748 Desmoquat-tro à la fin des Mostros à carbus en passant par les 851 de long en large, les SS à carbu Mukini, des Bimota, les 888 et même le Supermono

À mettre entre toutes les mains d’urgence!



pla is i r de réa-gir. Là, l’ignare q u e

j’étais, écoutait attenti-vement !!! La connais-sance entrait en moi ! Notre Historien (Marc Poels) m’initiait à telle ou telle machine, me contant l’histoire par l’intermédiaire des personnes avec qui il conversait (je ne vou-lais vraiment pas pas-ser pour un imbécile…), j’écoutais attentivement en faisant semblant de travailler (bon sang, où est mon dictaphone, que

j’enregistre tout ça ?!).

De fil en aiguille, le tout s’ins-talle en un peu plus de 11 heures de travail a c h a r n é sous une c h a l e u r accablante,

tant pour l’exposi-tion que pour l’espace de notre village DSB «Ducati».

J’ai rencontré des gens particuliers et uniques tant par leur métier que par leur

p e r s o n n a l i t é . Consultants, Mécanos, Pilotes, Ingénieur-Créateur de machines folles, Rédac Chef, Patron de garage mon-dialement connu et

tant d’autres e n c o r e … J’étais comme un gamin (de 55ans) dans un magasin de jouets…

Ce weekend

là, je ne savais pas qui j’avais rencontré !!! Ce n’est que 2 jours plus tard en regar-dant tant les photos que j’avais prises que celles récupérées à gauche et à droite, que Valérie me dit «Qui est-ce ?»,



«Il était cool, j’ai bien aimé discuter avec lui… Il en connaît un bout sur les motos…». Je lui réponds «Ah… Oui ?!...», «Je ne sais pas !». C’est en lisant «mon DESMO» dans un endroit inapproprié à ce genre de lecture que je me rends compte qu’il s’agit de Bruno CHRETIEN !!! OUPS !!! Je suis vraiment un inculte !

Autre anec-dote, pendant le BBQ du soir, je discute avec un bonhomme basané, grandes lunettes sur le nez, souriant, aucu-nement avare de ses paroles ni de partage sur divers essais

de machines tant japo-naises, qu’allemandes, qu’anglaises, qu’ita-liennes. Il me raconte nos motos à Val et Moi (Hornet 600, CB1000R, 796 et S4R). Il m’en fait un résumé détaillé sur la fourche, le châssis, le moteur… Je suis bouche bée… je dois remonter ma m â c h o i r e inférieure à l’aide d e mon pouce afin de ne pas baver sur la table ! Il y a un


bonhomme barbe et cheveux grisonnants à côté de lui qui com-plète ses propos… C’est Pascal Litt Rédac Chef… de mon DESMO !!! Je ne le découvrirais qu’au même endroit où j’ai découvert qui était Bruno Chrétien ! Non non, je n’y passe pas ma vie…

mais il y fait calme pour se recueillir…

Je pourrais encore en écrire des lignes et des lignes telle-ment j’ai vécu ces 4 jours intensément !!! Je n’au-rais voulu en perdre aucune miette…

N o n , je n’ai pas terminé ! J’ai rencontré un homme d’une grande huma-nité, d’une énorme géné-rosité, doté d’un sens profond du respect de l’autre… Il n’y a pas que dans le cochon que tout est bon… Merci Franck !

Merci Fred, Marc, Sam, Olivier, de nous avoir associé à cet

événement, d’avoir cru en notre potentiel, de nous avoir per-mis de nous réa-liser dans notre club, « M O N »

club.

Je suis jeune dans le DSB mais, j’ai un peu de route dans le rela-tionnel et l’organisation-nel au travers de mon métier. Je sais qu’il n’est pas évident de concilier les deux. J’ai écouté, entendu et lu certains mots (pas des maux!). Je demeure convaincu que ce qui a été réalisé est le fruit d’un club géré par un staff sain et que même s’il y a une cer-taine forme de récupé-ration, ce n’est rien en comparaison de ce que nos belles de Bologne nous offrent à chaque moment que nous les enfourchons. Que notre DucatiSudBelgio gran-disse encore de ce genre d’organisation ! (Je suis partant !!!)

Mes pensées vont aussi à Greg, Alice, Eddy, Thierry, Kévin, Samuel,… et Valérie avec qui j’ai partagé pas mal de clin d’œil… Et pour les ronchons… ils en penseront ce qu’ils voudront… Un homme comblé et heureux ;-)

Jeff de Chimay


CHIMAY

Par Christ ine


Dès mon arrivée : le jeudi soir; AMBIANCE!

on a pas fait chauffer, nous on est pas des die-sel on est partit sur les chapeaux de roue....

faut dire que je me suis expatriée en France et que parfois le côté « chaleureux de la Belgique me manque.....et là; j’ai été servie!

Un petit souper d’en-fer, bien arrosé ( mais c’est qui qu’a caché ma camionnette?) bref: le bonheur total!

Le lendemain; début des hostilités... des grands vraoms , vroums, brom,brom,brom.....debout là dedans!

Chouette y’a une machine à expresso ita-lienne; la classe!.....ben non rien à faire... pas moyen d’avoir un café... et, avec ma copine valérie, on commencé

par lui demander gentiment,puis on la

bouscule un peu, puis....un peu plus et hop; un café! donc; on est devenue les hôtesses café pour la journée! ( c h o u e t t e moi qui avais dit que je ne faisais ni le ménage ni la

vaisselle.....mal barré!)

Puis, comme c’était calme au village, je suis partie explorer un peu .Et quelle ne fut pas ma surprise en voyant les motos, mais surtout leurs pilotes.....franche-ment d’époque eux éga-lement!!! jamais de ma vie je n’avais vu autant de barbus de mousta-chus de poilus de ven-trus....le grand bazar! et; je ne vous parle pas des «ombrella- girls» oufti là....d’époque aussi et poilus et ventrus et et et.....hum mesdames zavez raté quelque chose!

Puis c’est le départ et là plus envie de se moquer....Je dois me forcer à fermer la bouche tellement je reste interdite devant leur ....pffff quoi

dire? courage, folie? en tout cas ces intrépides passent à fond dans un virage où la cou-ture de la route oblige ces honorables mamies à se dandiner comme des jeunettes en leur donnant des allures d»invertébrés.....Même pas peur!

Ben nous on ne la ramène plus avec nos bêtes de course!

Et puis c’est pas tout! y’a encore pire!!! eh oui! Les sides et leurs « singes» j’en avais déjà suivi sur le circuit de lezennes et cela m’avais déjà épaté à l’époque sur une vraie piste bien plate et tout et tout mais là??? sont fou ou quoi? sur-tout que les gros risques sont pris par le «singe» autrement dit souvent par la femme! Non mais c’est qui qu’a les c.....hein? messieurs?

Mmmmm il est déjà l’heure de rejoindre l’expo Ducati sous le chapiteau.

Eh bé un sauna

n’aurait pas eu de meil-leur résultat!

Mais la chaleur ne m’empêche pas d’ad-mirer toutes ces super nana d’un autre temps! ( wouais dac y en a qu’on étés construite l’année de ma naissance ....mais qu’essaies tu d’insinuer là?) de toute façon elles sont toutes splendides! et la cerise sur le gâteau c’est que certains pro-priétaires passionnés qui ont su redonner vie à ces beautés sont là pour nous parler d’elles ( hein biq...) Et re-cerise sur le dit gâteau nous avons notre monsieur

sloep national, des fois que l’on voudrait creu-ser encore plus dans la culture Ducati (petite page de publicité....zavez tous vos bou-quins au moins? dépê-chez vous il n’y en aura pas pour tout le monde et ne venez pas pleurer après....)

Des fois que vous n’au-riez pas eu la chance d’être avec nous lors de ce fabuleux wee-kend: re-pub ( faut dire que c’était mon métier dans mes jeunes années...ah non toi ça suffit!) donc re-pub il y a les photos de

toute ces» bella» dans le dernier desmo et ne venez pas me dire que vous ne l’avez pas non plus!!! A quoi ça sert que mon pote pascal litt se décarcasse pour vous? hein? Zêtes pas digne m’enfin???

voilà la journée se passe; broam,broum, brooom...glinc,glinc,glinc (ben oui on était là quand même!),quelques baffes à la machine à expresso et nous voilà au souper. Alors là zavez encore raté un truc d’impor-tance: les boudins du père franck!


whaaaaaaaaaaa! moi qui n’ai jamais aimé le bou-din noir mmmh là.....!!! et sans parler des sau-cisses, boudins blanc et j’en passe......Le tout arrosé d’un bon petit champagne

Cette fois ci personne n’avait touché à ma camionnette; elle était

toujours là....ouf il était temps de se coucher!

Le lendemain re-réveil broam....re-baffes à la cafetière et hop en selle pour le tour tant attendu de ce mythique circuit.

Tout excitée je saute sur ma bella donna et hop en route! seul petit truc: je n’ai pas pu lâcher la

bête comme elle aurait voulu mais faut dire que dans ces virages à cou-tures ça ne l’aurait peut être pas fait! (n’étant pas équipée comme ces gentlemans...)

Je vous passe l’épisode de la superbe panigale que j’ai prise pour un hot dog; c’était pas terrible

et je m’en excuse....

puis re-baffes à...,re-mmmmm , re-champagne, re-dodo... non! non! j’oublie la soirée dansante sous le chapiteaux!!! La musique n’était pas à mon goût

; je n’ai donc pas dansé sur ma bella donna, mais il y avait quand même du pestacle dans la salle....Avec les potes, on a imaginé l’élection mister


chimay et on a terminé égalité avec 2 papy d’époque pas tristes du tout!

Donc je disais re-dodo,puis rebaffes (cette

machine devait être très contente de rentrer...) et là un truc nouveau; dans le haut parleur une annonce de plus en plus pressante: le propriétaire du véhicule immatriculé

en France EST PRIE DE LA RETIRER TRES RAPIDEMMENT...... DE LA LIGNE DE DEPART!!!!!!!

??????non mais c’est qui l’abruti qui s’est garé sur la ligne de départ????m’enfin????

bisous à tous et à bientôt

CHRIS

CHIMAY

de l ’extérieur


Une Française brune chtimi au rallye de Chimay le 21 juillet 2013

J’ai fait le rêve enfant d’être sur une moto au départ d’une course

La réalité ne s’est pas réalisée comme dans mon rêve.

Un jour, j’ai rencontré une femme étonnante à qui j’ai partagé ce rêve qui m’était revenu. Elle me surprit quand un jour elle m’invita à la rejoindre à Chimay en Belgique au stand DUCATI SUD BELGIO pour une course de moto.

Quelle ne fut pas ma joie ! je pris donc ma voiture. Et me voilà parti, hardie, mais pas très sûre de moi! En effet, quel univers allais-je ren-contrer ? Des hommes buvant de la bière avec des tatouages sur tout leur corps ?

En suivant les indica-tions de mon GPS pour Chimay et les pan-neaux de signalisation ‘circuit rallye’, j’arrive soudain sur une gigan-tesque aire de camping, qui s’étend à perte de vue ! Comment vais-je retrouver mon amie ? Je gare mon véhicule, j’essaye de la joindre, mais en vain, son télé-phone ne répond pas. Me voilà donc circulant à sa rencontre, dans une ambiance inconnue et animée. Les per-sonnes rencontrées me sont amicales et quel ne fut pas mon étonne-ment en voyant qu’elles m’indiquent toutes rapi-dement mon chemin ! Ainsi au milieu d’un campement qui s’étend jusqu’à l’horizon, le stand DUCATI est repéré par tous ! Comment est-ce possible ? En suivant la route indiquée, j’ai vite compris pourquoi ! Au loin, au milieu de la jungle des tentes hétéro-clites, je peux apercevoir

un gigantesque stand écrit DUCATI avec un camion rutilant, une grande tonnelle, de nombreuses motos étin-celantes, un frigo !, un barbecue professionnel, des tables, des chaises, enfin un camping grand luxe quoi ! C’est ceci le stand DUCATI SUD BELGIO et personne ne peut le louper ! Je vois mon amie. Je l’embrasse, et me voilà accueillie par ses ‘potes’ et ses ‘potesses’. Ils sont loin de ressembler à l’image que je pouvais avoir des motards ! Je décide donc de rapatrier mes affaires pour la nuit. Pour ce faire, je rap-proche jusqu’à la porte d’entrée, mon véhicule. Il y a de la place, je le gare donc à côté des autres automobiles. Je ne suis pas très rassu-rée, cet univers est tota-lement nouveau, je n’en connais pas les codes. Il y a des personnes de la course assis à une table qui me laisse me garer

et entrer sans rien me dire. Voilà j’installe mes affaires, je me mets avec tout le monde à table. Je vis une ambiance très agréable. Au cours des échanges, je m’inter-roge, quand même, sur le lieu où j’ai déposé mon véhicule et j’émets mon interrogation aux per-sonnes qui m’entourent. Toutes imaginent où j’ai pu le garer et me ras-sure. Je dois le laisser là-bas sinon je pourrai partir qu’à la fin de la course.

Le lendemain, je suis debout de bonne heure, je prends le petit

déjeuner, je me réveille puis je pars à 9:00 pour voir le départ des motos, elles vrombissent, c’est assez impressionnant pour moi, le départ est donné, elles s’échappent de l’enclos et je les suis du regard, je les vois tourner à droite, j’es-saye d’imaginer le cir-cuit qu’elles empruntent. Quand soudain un doute surgit dans mon esprit, ne font-elles pas un tour en passant par l’endroit où j’ai mis mon véhicule ?

Je vais voir rapidement et je vois effective-ment les motos passer

notamment à l’endroit même où j’avais laissé la veille au soir entou-rée de multiples autres voitures, la place est libérée ! et les machines vrombissent de joie alors que moi je verdis sur place. C’est alors que je rencontre deux personnes de la sécu-rité, elles m’indiquent qu’un appel avait été fait pendant une demi-heure pour que je puisse enlever mon véhicule, mais qu’en désespoir de cause, ils ont dû le déplacer , je dois aller rencontrer le directeur de course ! Cette petite histoire va me permettre

39DESMOPASSION N°30/2013

de visiter le circuit, à la recherche du directeur je passe notamment par la buvette, la zone VIP où je finis par le trouver. Il m’accueille l’œil gogue-nard, il me dit que mon véhicule est parti à la fourrière, que cela me coûtera notamment une amende de 250€ mais je lis la moquerie dans ces yeux. Comment une per-sonne normale peut-elle laisser son véhicule sur le départ même du circuit

! Il pensait que c’était une personne saoule qui avait laissé son véhicule puis en me regardant, il exprima son étonnement en voyant que cela ne semblait être pas mon cas.

Il continua « vous saviez bien que vous étiez sur un circuit tout de même ! »

Certes ! Mais je ne savais pas que j’étais garée sur la ligne de départ !

Après s’être bien amusé de la situation et de ma personne, il m’indiqua le lieu où je pourrai retrou-ver ma chère peugeot 206. Pour ce faire j’ai dû traverser l’ensemble du camping. Cette his-toire fera partie de mes annales et de celle du club DUCATI SUD BELGIO bien malgré moi. Voilà ce qui se passe quand une femme brune chtimi (mais pas d’ori-gine) va en Belgique !

Ânesse de Calais

Chimay Classic Bikes

Par T iT i


Eh bien voilà, une super édition 2013 pour un Classic Biker de Chimay spécial Ducati,

Une superbe exposition de vieilles brêles de Bologne….

Que du bonheur, on en a pris plein les mirettes, même Dame météo s’était invitée.

Remercions les GO

et tous les bénévoles qui ont aidés à cette réussite !

S’il est vrai que nous vivons dans un petit pays, nous possédons une grande richesse toutes générations confondues de motards Ducatistes sudistes,

Toutes ces personnes sont incontournables pour que la fête soit réussie, bien évide-ment Ducati est aussi

synonyme de passion, de rassemblement et de convivialité. L’originalité de ce genre de rassemble-ment est de vivre un bon moment et c’est comme cela que nous l’avons vécu

Vivement une prochaine

Titi Titine


DUCATI SUD BELGIO ASBL.

Comme toute Association, elle est faite par ses membres pour ses membres.

DUCATI SUD BELGIO STAFF :Président : Frédéric Laurent

Vice président : Samuel JAGER

Trésorier : Marc Jacqmin

Secrétaire : Olivier DiVito

Pour aider le Staff dans l’organisation le DUCATI SUD BELGIO CREW a été crée

DUCATI SUD BELGIO CREW :

DSB Safety : Alain Patte

DSB Classic : Marc Poels, Philippe Weber, Steve Marangon

DSB Shop : Laurent Fallais

DSB Design : Olivier Elvanian

DSB Facebook : Olivier Di Vito, Christina Schottner

DSB Webmaster : Yannick Ntaho

DSB Donne : Dominique Loroy

DSB Road Trip : Alain Patte, Eddy Bouserouel.

Membres effectifs:

Colart Yves, Cugnon Jacques, D’Angelo Jean-Pierre, De Fays Xavier, Fallais Laurent, Gorski Eric, Hames Christian, Herman Marc, Jacqmin marc, Jager Samuel, Janssens Guy, Laurent Fréderic, Poels Marc, Vanderbracht Thierry, Viroux Fabienne, Renaud Anne-Sophie, Amand Joël, Loroy Dominique, Cugnon Florence, Nunes Sébastien, Lejeune Jacques, Cwiklinski Pascal, Sigura Bruno,Sciagura Franki, Labrador Ruiz Daniel, Di Vito Olivier, Bloquiau Stéhane, Heubert Simon, Paris Luc, Ntaho Yannick, Morrisey Vincent,Bouserouel Eddy, Tassignon Manu.

D’autres postes sont disponibles si tu veux t’engager avec le Staff et le Crew pour le Club DUCATI SUD BELGIO.

MERCI pour votre engagement futur !

ducatinortheurope.be

Documents

201312-Desmo Passion n°30 - Décembre 2013