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JEAN-CLAUDE GOLVIN UN ARCHITECTE AU CœUR DE L’HISTOIRE MUSÉE DÉPARTEMENTAL ARLES ANTIQUE PRESQU’ÎLE DU CIRQUE-ROMAIN - BP 205 - 13635 ARLES CEDEX TÉL. 04 13 31 51 03 WWW.ARLES-ANTIQUE.CG13.FR 22 OCTOBRE 2011 > 6 MAI 2012 www.culture- .fr Toute la culture des Bouches-du-Rhône Restitution du théâtre antique d’Arles © Jean-Claude Golvin / éditions errance DOSSIER DE PRESSE

22 oCtobre 2011 > 6 Mai 2012 Jean-Claude Golvin€¦ · longue histoire qui trouve son aboutissement dans l’exposition qui est présen-tée au public du 22 octobre 2011 au 6 mai

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  • Jean-Claude Golvin un arChiteCte au Cœur de l’histoire

    Musée départeMental arles antiquePresqu’île du Cirque-romain - BP 205 - 13635 arles Cedex

    Tél. 04 13 31 51 03www.arles-anTique.Cg13.fr

    22 oCtobre 2011 > 6 Mai 2012

    www.culture- .fr

    Toute la culture des Bouches-du-Rhône

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    dossier de presse

  • Éditos ......................................................................................................................................p. 3 a) préface Jean-Noël Guérini p. 4 b) le mot des commissaires p. 6 c) une donation pour servir p. 8

    JEAN-CLAUdE GoLViN ..............................................p. 11 a) chronologie illustrée p. 12 b) retou sur un parcours par Jean-Claude Golvin et Lise Toutain p. 16

    L’EXPositioN ..............................................................................................p. 21 a) museographie de l’expo Golvin p. 22 b) comité d’organisation p. 26 c) autour de l’expo p. 28

    ABstRACt ..................................................................................................................p. 33

    LE MdAA + EXtENsioN ........................................p. 37

    LA CULtURE AU CoNsEiL GÉNÉRAL ...............................................p. 41

    EsPACE PREssE .........................................................................................p. 46

    Pont de bateaux et chemin de halage dans le port d’Arles

  • ÉDITOS

    DOSSIER DE PRESSE : P. 3

    Théâtre antique d’Arles

  • L’archéologue et architecte Jean-Claude Golvin, ancien directeur du Centre franco égyptien d’études des temples de Karnak, directeur de recherche émé-rite au CNRS, est devenu, depuis une vingtaine d’années, la référence mondiale pour les restitutions de cités et monuments antiques au moyen de l’aquarelle. De nombreuses expositions ont révélé son travail en France tout comme à l’étranger dans des institutions prestigieuses.

    Très lié au musée départemental Arles antique, cet auteur prolifique a sou-haité faire don de l’ensemble de sa production à notre institution, soit plus de 1 000 dessins originaux auxquels s’ajoutent des dossiers et esquisses prépara-toires. Cette extrême générosité, dont je tiens à le remercier chaleureusement, va permettre de conserver cette œuvre inégalée dans le domaine public et de rendre sensibles à tous la pertinence et la profondeur de son travail. Rares en effet sont les spécialistes qui osent s’aventurer à proposer des restitutions de l’état d’origine d’un monument ancien, tout en respectant les données archéo-logiques les plus récentes. Au-delà du charme romantique de ses aquarelles, Jean-Claude Golvin profite toujours des avancées de la recherche pour offrir au public une lecture nouvelle d’ensembles monumentaux parmi les mieux connus des civilisations égyptienne, grecque et romaine.

    C’est pour rendre hommage à cet artiste et scientifique de talent que le musée départemental a organisé une exposition investissant la totalité des collections qu’il abrite. Des reproductions de grande taille, des évocations numérisées, des films, un catalogue et bien sûr de nombreux originaux permettent de retracer le parcours d’un passionné, le suivant pas à pas à travers les sites antiques du pourtour méditerranéen qu’il a si souvent eu l’occasion d’explorer au cours de sa carrière. Seront évoqués également, grâce à la sélection d’une centaine de ses aquarelles, les secrets de fabrication de l’artiste et le processus créatif qu’il met en œuvre pour nous rendre tangible un monde antique, finalement plus proche de nous qu’on ne pourrait le croire.

    Jean-Noël GuériniPrésident du Conseil général

    Sénateur des Bouches-du-Rhône

    ÉDITO

    P. 4 › DOSSIER DE PRESSE

    Restitution de l’intérieur du théâtre antique d’Arles

  • DOSSIER DE PRESSE › P.7

    Entre Jean-Claude Golvin et le musée départemental Arles antique, c’est une longue histoire qui trouve son aboutissement dans l’exposition qui est présen-tée au public du 22 octobre 2011 au 6 mai 2012.

    1990, le début d’uNe collaboratioNAprès une série éblouissante de dessins consacrés à l’Egypte ancienne et ses monuments, Jean-Claude Golvin, entreprend son œuvre sur le monde romain ; Arles est une des premières cités qui vont l’attirer. Et c’est avant même l’ins-tallation dans l’actuel musée départemental Arles antique que Jean-Claude Golvin, chercheur déjà très connu des professionnels, a demandé à rencontrer l’équipe du musée, et plus particulièrement les archéologues, en vue d’éta-blir une vue générale de la ville d’Arles au IVe siècle. D’un enthousiasme très communicatif, il a passé deux jours à poser des questions, à regarder les hy-pothèses émises, à en réfuter quelques-unes qui lui paraissaient ne pas cor-respondre à l’architecture romaine traditionnelle et à étudier les rapports de fouilles. De ces journées denses naquirent une profonde estime réciproque et un dessin magnifique qui, pour la première fois, rendait à la colonie romaine sa grandeur et son aura.

    le choix de la doNatioNLes contacts fréquents entre l’équipe du musée et Jean-Claude Golvin ont ame-né ce dernier à choisir notre établissement comme dépositaire par donation de l’ensemble de son œuvre, afin que celle-ci reste cohérente et mise à la dispo-sition du plus grand nombre. Il s’agit d’une remarquable preuve d’intérêt pour notre institution et de confiance dans nos équipes de conservation et dans nos compétences de médiation scientifique. Une fois le principe de cette donation lancé, nous avons pu mettre en œuvre un projet qui nous tenait à cœur : orga-niser une exposition consacrée à l’ensemble du travail de Jean-Claude Golvin.

    uNe GraNde valeur scieNtifiquePour le musée départemental Arles antique, c’est une chance extraordinaire que de telles œuvres puissent intégrer ses collections. Scientifiquement, la réalisation de ces dessins permet de visualiser enfin l’état des connaissances sur un monument ou une cité à un moment donné. Il s’agit d’une mise au point de tous les travaux réalisés parfois depuis plus de cent ans qui trouvent dans ces aquarelles leur aboutissement. Il peut y avoir des esprits chagrins qui re-gretteront que tel détail ait été négligé ou que tel bâtiment n’ait peut-être pas eu tout à fait la forme reproduite. Mais c’est oublier que chaque dessin, s’il est un aboutissement, est également le reflet des connaissances scientifiques d’une époque. Le souci de l’auteur est d’être cohérent et de présenter l’état d’une ville ou d’un monument dans sa perspective la plus crédible. En réalisant des dessins et des restitutions qui n’ont que trop rarement été établis aupara-vant, Jean-Claude Golvin bâtit un nouveau socle sur lequel les découvertes à venir vont pouvoir s’agglomérer.

    MOT DeS cOMMISSaIreS

    P. 6 › DOSSIER DE PRESSE

    uNe vulGarisatioN de qualitéCette collection permettra enfin au musée de poursuivre encore plus activement sa mission de diffusion auprès d’un large public. Il faut dire que le travail de vul-garisation, de valorisation des collections et des activités scientifiques prend des formes différentes : conférences, rencontres avec les archéologues, restau-rateurs et conservateurs, visites de sites archéologiques dans l’ensemble des Bouches-du-Rhône ou encore visites de chantiers archéologiques terrestres et subaquatiques. Ces actions de médiation profitent à un large public au sein duquel les scolaires constituent une priorité depuis fort longtemps. Pour les nouvelles générations qui baignent quotidiennement dans un flux d’images de toutes natures, les aquarelles de Jean-Claude Golvin constituent une ressource éducative inépuisable qui – interprétées par les équipes du musée – leur fera encore plus apprécier l’héritage des civilisations de l’Antiquité. Les enseignants qui les accompagnent trouveront là de quoi partager avec eux la vision que les archéologues et les historiens ont d’une ville.

    uNe expositioN comme uN hommaGeL’exposition est l’occasion de montrer plus de cent cinquante aquarelles et des-sins à nos publics, avec un prolongement dans le centre ancien de la cité, grâce à la collaboration des services de la ville d’Arles qui exposeront à la média-thèque puis dans l’église des Trinitaires une partie des aquarelles originales relatives à Arles.

    Nous ne remercierons jamais assez Jean-Claude Golvin et son épouse, l’artiste Sophie Revault–Golvin, pour cet acte merveilleux qui va venir enrichir considé-rablement le musée départemental Arles antique.

    La voie de l’abondance, vers 79, Pompéï, aquarelle, 2008

  • P. 8 › DOSSIER DE PRESSE

    Je sais que ces images seront utilisées par le musée avec tout le respect que nous devons au patrimoine monumental et à la transmission de la connaissance historique en direction du public. Conservées et gérées dans ce cadre elles ne pourront pas être détournées des causes respectables pour lesquelles elles ont été faites. Je souhaite qu’elles puissent être utiles à des actions à caractère didactique et pédagogique ou à des projets d’animation culturelle variés sous l’égide du musée.

    Ce legs se veut aussi un hommage à la région dans laquelle j’ai résidé le plus longtemps en France avec ma famille, un choix qui n’exclut aucunement ma profonde reconnaissance pour toutes les terres où j’ai vécu et travaillé et pour tous les hommes que j’y ai rencontrés.

    Bien d’autres sites, cultures, époques auraient pu faire l’objet de nombreuses restitutions, mais une vie ne laisse pas le temps de tout entreprendre.

    Aussi, mon ultime espoir serait d’avoir donné l’envie à bien d’autres futurs «res-tituteurs» de poursuivre ce chemin.

    Jean-claude GolviN

    Architecte et Directeur de recherche émérite au CNRS

    Une donation est par définition un acte chargé d’intentions.

    Formé pour œuvrer dans le domaine de l’éducation, puis membre et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique, j’ai souhaité que cette œuvre comprenant l’essentiel des dessins de restitution que j’ai réalisés soit léguée, de façon légitime, à la communauté.

    J’espère ainsi transmettre une bonne part de ce que j’ai fait et appris au cours d’une vie et d’une carrière d’architecte urbaniste et chercheur dans le domaine de l’archéologie méditerranéenne.

    Je me suis toujours appliqué à promouvoir la restitution architecturale, d’en perfectionner les méthodes, de la lier à la recherche scientifique et enfin de renforcer l’efficacité de ces images dans le domaine de la communication par une collaboration soutenue avec l’édition et les médias.

    Le but de la restitution graphique est de reconstruire méthodiquement à l’appui de documents scientifiques une image des monuments anciens pertinente et aussi proche que possible de la réalité ou du moins de celle qui devait être la leur à une époque donnée.

    Ce travail synthétique de recherche et de communication, concentré sur les deux décennies passées, a bénéficié de la collaboration compétente et amicale de multiples autres chercheurs. A cette base scientifique et cognitive j’ai voulu ajouter, par désir et nécessité, une dimension artistique au moyen de l’aqua-relle.

    L’objectif était de faire de ces dessins de restitution une voie d’entrée privilé-giée invitant le plus grand nombre - et plus particulièrement les jeunes - à une découverte attractive du patrimoine monumental. Puissent-ils à leur tour dé-couvrir avec autant de joie ces richesses infinies et tisser avec le patrimoine monumental un rapport harmonieux, aimant, humain, chargé de sens.

    L’intention est, par le don fait à un musée aussi prestigieux que celui de l’Arles antique, de conserver et de valoriser au mieux cet ensemble en lui préservant sa cohérence et son efficacité.

    UNe DONaTIONPOUr SerVIr

    DOSSIER DE PRESSE › P.9

    Je sais que ces images seront utilisées par le musée avec tout le respect que nous devons au patrimoine monumental et à la transmission de la connaissance historique en direction du public. Conservées et gérées dans ce cadre elles ne pourront pas être détournées des causes respectables pour lesquelles elles ont été faites. Je souhaite qu’elles puissent être utiles à des actions à caractère didactique et pédagogique ou à des projets d’animation culturelle variés sous l’égide du musée.

    Ce legs se veut aussi un hommage à la région dans laquelle j’ai résidé le plus longtemps en France avec ma famille, un choix qui n’exclut aucunement ma profonde reconnaissance pour toutes les terres où j’ai vécu et travaillé et pour tous les hommes que j’y ai rencontrés.

    Bien d’autres sites, cultures, époques auraient pu faire l’objet de nombreuses restitutions, mais une vie ne laisse pas le temps de tout entreprendre.

    Aussi, mon ultime espoir serait d’avoir donné l’envie à bien d’autres futurs «res-tituteurs» de poursuivre ce chemin.

    Jean-claude GolviN

    Architecte et Directeur de recherche émérite au CNRS

    DOSSIER DE PRESSE › P.9

    Le chaland Arles-Rh™n e 3 ˆ q uai dans le port dÕ Arles

  • JeaN-claUDe GOlVIN

    P. 10 › DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE › P.11

    Le pont de bateaux sur le Rh™n e - Arles

    Jean Claude Golvin dans son atelier

  • 1942 (le 18 décembre)Naissance de Jean-Claude Golvin à Sfax (Tunisie).

    1947-1958Cursus scolaire dans le quartier d’El-Biar à Alger.

    1958-1962

    Internat à l’École normale d’instituteurs de Bouzaréa (ENIB) où il des-sine ses premières caricatures et s’initie à l’art de l’aquarelle.

    1965Début de la collaboration aux travaux menés sur le site d’Haïdra, l’an-tique Ammaedara (Tunisie), dans le cadre de la Mission archéologique française à Haïdra dirigée par les professeurs Noël Duval puis Fran-

    çois Baratte de l’université de Paris IV.

    1969Architecte DPLG diplômé de l’École nationale supérieure des Beaux-

    Arts (ENSBA) / École d’Architecture de Marseille.

    1969-1972Exerce le métier d’architecte dans une agence parisienne.

    1972Urbaniste diplômé de l’Institut d’Urbanisme de Paris (DIUP).

    1973-1976Architecte coopérant civil chargé de collaborer au projet de mise en valeur du grand amphithéâtre d’El-Jem (Tunisie) sous la direction

    d’Hédi Slim auprès de l’Institut national d’archéologie et d’arts (INAA), devenu l’Institut national du patrimoine (INP) de Tunisie.

    CHRONOLOGIEILLUSTREE

    QUELQUES daTES CLEfS dU paRCOURS dE JEaN-CLaUdE GOLvIN

    1976-1979Directeur du Bureau d’Architecture antique de Pau rattaché au Ser-

    vice d’Architecture antique du CNRS devenu l’Institut de recherche sur l’architecture antique (IRAA).

    Contribue à l’étude et à la publication des grands monuments du site de Conimbriga dans le cadre de la Mission archéologique française au

    Portugal dirigée par le professeur Robert Étienne.

    1979-1990Directeur du Centre franco-égyptien d’étude et de restauration des

    Temples de Karnak à Louxor et de la Mission permanente du CNRS à Karnak. En Égypte, il participe aussi aux travaux entrepris sur les sites

    de Dendara, Kom Ombo et Tanis.

    1985Docteur d’État en Histoire avec une thèse sur les amphithéâtres

    romains, une réflexion sur les formes et les fonctions de ce monument de spectacle soutenue à l’Université de Bordeaux III.

    1986Mise en œuvre du projet sur la restitution 3D de Karnak avec les

    équipes de la Direction des études et recherches de la compagnie Électricité de France (EdF / DER).

    1989Premier dessin de restitution réalisé par Jean-Claude Golvin au moyen

    de l’aquarelle.

    P. 12 › DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE › P.13

  • 1989-1992Conseiller scientifique du Centre national d’art et technologie de

    Reims.

    1990Membre fondateur de l’Association pour le développement d’un mécé-

    nat fondé sur l’innovation et la technologie.

    1990-1992Collabore à l’étude du Ramesseum de Thèbes-ouest (Louxor) dans

    le cadre des travaux de l’Unité de recherche associée au CNRS (URA 1064) dirigée par Christian Leblanc.

    1992-2008Directeur de recherches au CNRS auprès de l’Institut Ausonius (UMR 5607) - Université de Bordeaux III au sein duquel il participe à la créa-tion du thème de recherche sur la restitution architecturale des monu-

    ments anciens. Il collabore également aux recherches sur la réalité virtuelle en archéologie (3D) développées par Robert Vergnieux au sein

    de l’Institut Ausonius.

    1993-2005En Tunisie, il est conseiller scientifique et technique auprès

    de l’Institut national du patrimoine (INP) pour la mise en valeur du site antique d’Oudhna et diverses opérations d’amélioration

    de la présentation des sites tunisiens de Sbeitla, El-Jem, Haïdra et Dougga. À Oudhna, l’ancienne Uthina, il étudie et suit les opérations

    de mise en valeur de l’amphithéâtre et du capitole en collaboration avec Habib Ben Hassen, directeur des Études de l’Agence nationale

    du patrimoine. Sur le site d’Haïdra, il collabore à l’étude des basiliques byzantines et de la forteresse dans le cadre des missions de recherche

    du Ministère des Affaires étrangères sous la direction du professeur François Baratte.

    1995Première exposition d’aquarelles de l’Égypte ancienne

    au Musée de Leyde (Pays-Bas).

    1995-2002Participe à l’étude de la restitution du Circus Maximus de Rome

    en collaboration avec Paola Ciancio Rossetto, conservateur du monument.

    1999-2007Directeur de la Mission archéologique française

    à Dougga où il travaille sur le programme intitulé « Architecture religieuse de Thucca ».

    2005-2008Responsable scientifique et technique du projet de Fonds de solidarité prioritaire (FSP) intitulé « Dougga et la région numide » pour l’étude, la restitution architecturale et l’encadrement des travaux de mise en valeur de l’ensemble des monuments du site antique, une opération du Ministère des Affaires étrangères co-dirigée par Mustapha Kha-

    noussi puis Aïcha Ben Abed (INP).

    2006À l’occasion de son départ en retraite, l’Institut de recherche Auso-

    nius rattaché à l’Université de Bordeaux III lui consacre une exposition rétrospective.

    2008Collaboration avec le Service du patrimoine de la ville d’Arles pour le-quel il réalise une série de restitutions d’Arles romaine, des images de communication nouvelles tenant compte de l’actualité archéologique.

    [Fig. 8 – GOL. 1022]

    2009Directeur de recherche émérite au CNRS, il participe à de nombreux

    programmes de recherches et entreprend de développer une réflexion pluridisciplinaire sur la méthodologie de l’image de restitution.

    2010Travail sur la mise en valeur des sites et des monuments anciens en collaboration avec les équipes de recherches des régions, départe-

    ments, villes et autres musées de France intéressés par la restitution architecturale de leur patrimoine telles Fréjus, Lattes, Mandeure ou

    encore Paris.

    2011À l’occasion de la donation du fond de dessins et autres esquisses préparatoires qu’il a souhaité faire au musée départemental Arles antique, une grande exposition éponyme retrace le parcours de ce

    chercheur et aquarelliste de talent. D’autres travaux de restitution des monuments anciens sont actuellement en cours avec les villes d’art et

    d’histoire de Nîmes et de Limoges.

    P. 14 › DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE › P.15

  • RETOUR SUR UN paRCOURS

    paR JEaN-CLaUdE GOLvIN ET LISE TOUTaINET Chargée de mission culturelle au musée départemental Arles antique

    Dans son atelier, Jean-Claude Golvin évoque son exceptionnel parcours au cœur de l’his-toire des civilisations. Sur les étagères proches de la table à dessin sont placés les dos-siers des travaux de restitution en cours. Livres et travaux antérieurs sont rangés dans la salle d’archives, les coulisses de l’atelier de cet « artisan-chercheur » tel qu’il se qualifie volontiers lui-même. À portée de main, ils sont classés d’après les domaines de prédi-lection de l’auteur, à savoir l’Égypte ancienne et l’époque romaine avec par secteur pour cette dernière l’Afrique et la Gaule.

    Donner à voir

    Depuis une vingtaine d’années, Jean-Claude Golvin collabore régulièrement avec la presse afin de partager avec le plus grand nombre son approche, singulière s’il en est, des villes antiques. De nombreuses institutions font désormais appel à lui pour sensibi-liser le public au patrimoine architectural et ses richesses.Cette démarche est née du désir de savoir à quoi ressemblaient les monuments et les villes de l’Antiquité, désir qui s’est éveillé très tôt en lui. Le fait d’avoir visité des sites romains étant enfant puis découvert les maquettes de Rome est sans doute à l’origine de cet intérêt pour la restitution. Il n’a pu réellement y travailler qu’après avoir acquis une formation d’architecte et des connaissances indispensables en histoire. Dès lors, sa conviction fut qu’il était possible de retrouver l’image des sites anciens à condition de mettre au point la méthode permettant de le faire. Faire l’image d’un monument ou d’une ville impose de s’en donner une idée claire même si cette image reste en grande partie théorique. L’idée du monument exprimée par l’image est accessible à tous, ce qui explique qu’elle intéresse à la fois les musées, les éditeurs et les médias. Le contexte de départ est important et l’image n’est jamais seule mais accompagnée d’un texte ou de légendes. Que ce soit pour un livre, une maquette ou une exposition, le dessin à la main puis colorié à l’aquarelle permet d’exprimer rapidement et à moindre coût l’essentiel de ce qu’il faut dire. Même s’il existe d’autres modes d’expression tel l’informatique, cela ne change rien à la pratique et à la nature de l’engagement d’un homme qui vit avec et pour la restitution architecturale. Pour preuve, son travail n’a connu aucune interruption à l’âge de la retraite.

    Au plus grand nombre

    Au cours d’une longue carrière au CNRS dans le domaine de l’archéologie, Jean-Claude Golvin n’a cessé de vouloir encore et toujours encourager ses pairs à porter un nouveau regard sur le cas particulier de la restitution des villes et des monuments antiques, allant jusqu’à lui dédier un thème de recherches puis à soutenir la création d’un laboratoire entièrement consacré à ce sujet dans son université de rattachement de Bordeaux III, au début des années 1990. Cette antenne appelée Ausonius répond au souci majeur de ne pas limiter la restitution aux seules publications scientifiques. Ayant réalisé un certain nombre de travaux dans ce cadre particulier, il a constaté qu’aucune réflexion méthodo-logique sérieuse n’avait été engagée pour affronter et résoudre les problèmes posés par la nécessaire conciliation des sources scientifiques avec les extrapolations de la restitu-tion et que les restitutions mutilées par excès de prudence ne présentaient aucun intérêt.La demande d’image devenant de plus en plus forte dans le domaine du patrimoine, il lui a semblé bénéfique que les chercheurs collaborent activement à l’élaboration des restitutions de sites et de monuments anciens afin de rendre ces dernières crédibles. Cela pouvait leur permettre également d’approfondir leur réflexion scientifique et ainsi créer un support de communication à la fois plus accessible et plus juste. Il a collaboré avec tous les archéologues qui ont souhaité le faire sans jamais polémiquer avec ceux qui étaient réticents, l’essentiel étant pour lui d’avancer et montrer que l’image de res-titution est étroitement liée au langage. Par ailleurs, le processus suivi est celui de la construction d’un modèle théorique - c’est-à-dire d’une structure dont les fondements sont connus – et pour lequel la modélisation informatique est un atout majeur afin de réaliser les restitutions dans les meilleures conditions possibles.

    P. 16 › DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE › P.17La porte dÕ Auguste - Arles

  • Les origines d’une vocation

    Egalement passionné de dessin et d’histoire, Jean-Claude Golvin porte un nouveau re-gard sur l’archéologie et l’évocation des sites dont il ne subsiste le plus souvent que quelques traces. Retrouver l’architecture antique, parvenir à rendre leur forme primitive à des villes en ruine, est pour lui un défi de toujours, avant même l’obtention du diplôme d’architecte en 1969. C’est pourquoi, après une courte parenthèse dans une agence d’ar-chitecture parisienne, il effectue de nombreuses missions d’études et de recherches en Afrique du Nord où son avis d’expert allié à son talent de dessinateur est souvent sollicité. Attiré très tôt par la restitution, il a le sentiment de ne comprendre un monument ou un site qu’en faisant l’effort de retrouver à quoi il ressemblait et ce qu’on y faisait. Plus qu’une curiosité c’est pour lui une nécessité. Et c’est en travaillant avec les archéologues que sa passion pour le dessin et l’histoire s’est exprimée dans le domaine de la restitution architecturale. Ayant grandi en Algérie et ne pouvant voyager du fait des circonstances de l’époque, il s’est longuement réfugié dans la pratique du « voyage imaginaire » avec l’intention ce-pendant que ces voyages reconstitués soient crédibles, presque vrais ; il s’agissait déjà d’une certaine démarche de la restitution née spontanément. Étant le plus souvent seul, il s’est initié au dessin et à l’aquarelle par la pratique personnelle. En bien des domaines il fut autodidacte par la suite.Des rencontres ont bien sûr marqué son parcours. Comme son père Lucien Golvin et son beau-père Jacques Revault, il manifeste très jeune un intérêt profond pour le patrimoine monumental du Maghreb et consacre une grande partie de sa vie à son étude et sa mise en valeur. Son père n’a jamais cherché à l’influencer directement en le poussant dans telle ou telle direction. Il donnait simplement l’exemple d’un homme ouvert aux autres, d’un savant passionné par la recherche mais qui sut toujours rester modeste et dispo-nible. Quant à son beau-père, il fut un exemple de rigueur, de force de travail et de curio-sité scientifique. L’un et l’autre s’intéressait aux hommes du passé et du présent avec respect et humanisme. Par ailleurs, il a grandi dans un univers particulièrement sensible au partage des connaissances et à la nécessité de rendre accessible à tous le savoir acquis par quelques spécialistes. Sa formation initiale à l’École normale d’instituteurs d’Alger dans les années 1960 – au cours de laquelle il croise la route de Pierre Salama, spécialiste des voies romaine d’Afrique du Nord - a vraisemblablement été déterminante dans son exigence de communication au plus grand nombre.

    L’aquarelle et la couleur

    Jean-Claude Golvin a le goût du dessin depuis son plus jeune âge et s’est formé plus tard à l’aquarelle. Il a par ailleurs réussi à imposer la couleur pour des publications à caractère scientifique, dans un milieu ordinairement hostile à ce moyen, car c’est pour lui un plus en terme de communication. Le choix de l’aquarelle s’est imposée car elle est souple, rapide et permet d’exprimer l’essentiel. L’aquarelle invite à la découverte, au rêve. Familière, elle touche le public. En outre, la dimension artistique de l’image résiste au temps. L’image garde un intérêt même lorsque la recherche ou le goût ont évolué. En outre ces images sur support matériel et noble du papier peuvent être conservées et rester lisibles sur une très longue durée.L’aquarelle et la couleur évoquent pour le grand public la bande dessinée par leur aspect haut en couleurs. C’est un domaine auquel il aurait éventuellement pu se consacrer mais c’est un autre genre dans lequel il faut avant tout faire évoluer un héros. Par ailleurs, la restitution n’est alors qu’un élément du décor, alors que pour lui l’intérêt est de mettre en scène des personnages pour expliquer les usages et les mœurs d’une époque. Ce tra-vail, réalisé en collaboration avec des spécialistes, permet d’apporter plus que la simple scène permettant au médiateur d’un musée par exemple d’aborder d’autres sujets que celui, très général, de la représentation. C’est aussi l’occasion pour l’artiste de proposer d’autres scènes réalistes de la vie des anciens ainsi que des objets conservés dans les collections des musées et mis au jour pendant les fouilles. Ce sont alors les objets ou les monuments qui deviennent eux-mêmes les héros de la restitution.

    Donner pour servir

    La part scientifique du travail de restitution Jean-Claude Golvin n’est aujourd’hui plus à démontrer. En 2009, il a exprimé le souhait de donner l’ensemble de sa collection de plus d’un millier d’aquarelles, de dessins et autres esquisses préparatoires au musée dépar-temental Arles antique qui lui consacre aujourd’hui une grande exposition rétrospective portant sur l’ensemble de son œuvre.Le choix du musée départemental Arles antique s’est imposé à lui comme une évidence car il s’agit d’un musée consacré à l’archéologie romaine, auquel sont rattachés des chercheurs avec lesquels il a collaboré régulièrement et qui est en même temps très per-formant dans le domaine de la communication. Pour lui, il n’y a pas de meilleur contexte pour que ses restitutions puissent jouer pleinement leur rôle de « portes d’entrées » ou de « fenêtres ouvertes » sur les réalités complexes qu’elles évoquent. Elles pourront ainsi inviter chacun à la découverte de l’histoire et des richesses du patrimoine. Au musée, ces multiples aquarelles rassemblées offriront de nombreuses possibilités d’utilisation. Il s’est inspiré du cas de célèbres prédécesseurs qui, pour n’avoir pas eu le souci de léguer en temps opportun leurs travaux, ont vu leur œuvre dispersée, perdue pour tous au lieu d’être transmise. Au contraire, intégrées aux collections du musée, ces images à carac-tère didactique pourront être une source de découverte, d’enseignement et d’inspiration inépuisable pour tous ceux qui auront à cœur de poursuivre ce chemin.

    Cucuron, juin 2011

    P. 18 › DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE › P.19

  • l’exPOSITION

    P. 20 › DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE › P.21

    Restitution de l’arc du Rhône inséré dans son contexte urbain

    Le forum - Arles

  • Section 2 : Secrets de fabrication

    > Une salle d’exposition temporaire de 270 m_ (située au RDC) Conçu comme un vaste cabinet de consultation, cet espace est consacré à une rétrospec-tive du travail de Jean-Claude Golvin.Une sélection de dessins originaux accompagnés de leurs documents préparatoires est présentée en accrochage sur le mur, à l’horizontale sur des pupitres et dans des meubles-tiroirs. Ces derniers sont classés d’après les domaines de prédilection de l’au-teur, à savoir l’Égypte ancienne et le monde romain antique avec par secteur l’Afrique, le Proche Orient, la Gaule. Sont exposés dans une dernière partie les travaux de restitution réalisés en grande majorité pour la presse et se rapportant à la période du Moyen Age.

    >Un espace central est consacré au théâtre optique.Conception : DreamLabs (durée : 4 mn)Dans le théâtre optique, le public est installé devant un décor reconstituant l’atelier de Jean-Claude Golvin, qui apparaît en hologramme. Il se retrouve alors plongé dans ses propres images dont il commente, pour le public, certains points de méthodes, dans le cadre d’une « visite guidée » entre imaginaire et réalité.

    L’exposition Arles-Rhône 3, un chaland antique

    > Une salle d’exposition temporaire de 180 m_ (située au 1er étage du musée)Une grande frise de personnages grandeur nature dessinés par Jean Claude Golvin conduit naturellement le visiteur jusqu’à cette salle où le thème des activités portuaires est présenté au travers de la fouille de l’épave Arles Rhône 3. Les objets liés à cette fouille (céramiques, blocs de pierre de la cargaison …) sont déployés dans un ensemble de vitrines.

    > Une table multitouch (située au RDC)En fin de parcours de l’exposition, dans un espace clos donnant sur le hall d’accueil du musée, est proposé au public, par le biais d’un écran tactile, une manipulation ludique, originale, interactive et collective de plusieurs visuels de J.-C Golvin. Un premier mode de consultation permet de découvrir dans le détail les œuvres (agrandir, zoomer, se dé-placer dans l’image), un second mode de jeux, sous forme de quizz, permet quant à lui de parfaire ses connaissances sur le monde romain, tout en s’amusant.

    LES pRINCIpES mUSéOGRapHIQUES

    JEaN-CLaUdE GOLvINun architecte au cœur de l’Histoire et du musée

    En 2011, Jean-Claude Golvin fait don de l’ensemble de son œuvre au musée, ce qui re-présente plus de 1 000 dessins originaux auxquels s’ajoutent des dossiers et esquisses préparatoires. L’exposition proposée, sous forme de rétrospective, investit sur plus de

    3000m2 les collections du musée, leur donnant une résonance particulière.

    Section 1 : Arles revisitée par Jean-Claude Golvin

    > Dans les collections permanentes du musée (2000m2)Une installation de reproductions grand format de dessins de Jean Claude Golvin sont mises en place pour illustrer les différentes sections du musée. Ce dispositif permet de compléter le discours muséographique en apportant des éléments de compréhension supplémentaires sur l’histoire et la vie d’Arelate à travers divers thèmes et monuments. Chacune des sections thématiques expose une ou plusieurs vues d’Arles complétées par des vues d’autres monuments (Gaule et bassin méditerranéen) au moyen de structures comportant des tiroirs verticaux.Des documents vidéo seront présentés dans les collections du musée au moyen de mo-dules accompagnés d’un banc.

    Meubles à tiroirs répartis dans l’espace des collections permanentes

    P. 22 › DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE › P. 23

  • Films diffusés dans l’exposition

    De l’esquisse au dessin (durée 6mn)CNRS Images, montage : Productions Autrement dit

    L’invitation au voyage (durée 6 mn) Productions Autrement dit

    La restitution graphique (durée 4mn)Interview de Jean Claude Golvin

    Productions Autrement dit

    La restitution par maquette (durée 3 mn) Interview de Denis Delpalillo, maquettiste

    Productions Autrement dit

    La restitution infographique (durée 4 mn) Interview de Robert Vergnieux, Institut Ausonius-CNRS

    Productions Autrement dit

    L’archéologie et la restitution (durée 3 mn) Interview de Sabrina Marlier, musée départemental Arles antique

    Productions Autrement dit

    La maquette et le musée (3 mn)Interview de Daniel Jacobi, Université d’Avignon

    Productions Autrement dit

    Productions Autrement dit :

    Catherine Le Roux, réalisatrice, Pascale Anziani, chargée de production, Yankel Murciano, producteur

    M13 vue 2 : vue du dessus de la salle des secrets de fabrication

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  • RéaLISaTION ET mONTaGE dE La SCéNOGRapHIEMirific, avec l’appui de l’équipe technique du MDAA :

    Vincent Castello, Guy Palenzuela, Philippe Kert, Fabien Cuissard

    COORdINaTION dU CaTaLOGUE dE L’ExpOSITIONAlain Genot et Lise Toutain assistés d’Alain Charron

    aCTIONS TOURNéES vERS LES pUbLICSFabrice Denise et l’équipe du département des publics :

    Médiation (responsable Marie Vachin) : Chantal Clasert, Guillemette Troin, Geneviève Vergos-Rozan, Cécile Blanc, Carole Nanni et les guides conférencières de l’Office de

    tourisme d’Arles.Stagiaire : Perrine Chanavas

    Accueil (responsable Maryse Roche) : Sylvie Bertrand, Joëlle Otalora, Boris Eliot, Sté-phanie Piton, Noëlle Telle, Mireille Finiels, Richard Punzano, Anne-Laure Verdier, Pa-trice Gisonti, Brigitte Gimonet, Lorène Henry, Myriam Martin, Françoise Jomain, Annie

    Facchin.Renforts : Michel Marque, Myriam Julien

    COmmUNICaTIONCorinne Falaschi et son équipe : Vanessa Fraquet (webmaster), Anne-Céline Bolard

    SUIvI admINISTRaTIf ET fINaNCIERJacky Dellanegra et son équipe : Sandrine Ferrand, Carine Caudron, Edith Beynet, Kha-

    dija Dernaoui, Audrey Fovez

    ENCadREURL’Atelier Emilie, Louis Simeone

    NUméRISaTION dES dESSINSArkhénum

    aUdIOvISUELSCNRS Images, Productions Autrement dit (PAD) : Catherine Le Roux, réalisatrice / Pas-

    cale Anziani, chargée de production / Yankel Murciano, producteurInstallation et réglages : As Videcom

    aUdIOGUIdEOphrys systèmes

    mULTImédIaMazédia, DreamLabs

    RESTaURaTION dES œUvRESBéatrice Alcade

    COmITé d’ORGaNISaTIONJean-Noël Guérini

    Sénateur et président du conseil général des Bouches-du-Rhône

    michel pezetConseiller général délégué à la culture du conseil général des Bouches-du-Rhône

    monique agierDirectrice générale des services du conseil général des Bouches-du-Rhône

    annick colombaniDirectrice générale adjointe de la vie locale et associative, la jeunesse, la culture et les

    sports du conseil général des Bouches-du-Rhône

    cécile aubert Directrice de la culture du conseil général des Bouches-du-Rhône

    claude sintesDirecteur du MDAA

    COmmISSaRIaTalain charron

    Conservateur en chef du patrimoine au MDAA, responsable du département des collections

    fabrice deniseAttaché de conservation du patrimoine au MDAA, responsable du département des publics

    alain GenotAttaché de conservation a au MDAA, archéologue

    aSSISTéS dElise toutain

    Chargée de mission au MDAAAvec l’aide de

    aurélie coste et soizic toussaintAssistantes qualifiées de conservation du patrimoine au MDAA

    SCéNOGRapHIEmartin michel

    SIGNaLéTIQUE ET GRapHISmEdesign in situ

    P. 26 › DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE › P. 27

  • aUTOUR

    dE L’ExpOSITION

    OuvragesCatalogue de l’exposition Le catalogue de l’exposition présentée au musée départemental Arles antique, où Jean-Claude Golvin souhaite que son œuvre puisse être conservée durablement, est un hom-mage au travail admirable qu’il a accompli en deux décennies. Outre une mise en valeur particulière de l’antique Arelate, ce sont également l’œuvre et la méthodologie de l’au-teur qui y sont célébrés.

    Jean-claude Golvin, un architecte au cœur de l’histoireCoédition Errance/MDAA, 208 pages (avec DVD offert) Prix : 29 €ISBN 978-2-87772-466

    Cahier du musée n°3 restituer arles, petite rome des GaulesCe cahier permet de découvrir autrement les monuments antiques d’Arles à travers les restitutions de l’architecte et dessinateur Jean-Claude Golvin, conservées dans le fonds du musée. En vente à la boutique du musée. Édition MDAA, 32 pages Prix : 5 €

    Dossier enseignantsJean-claude Golvin, un architecte au cœur de l’histoireCe dossier permet d’aborder, à travers la méthode de travail de J.-C. Golvin, les notions de restitution archéologique à partir de monuments et villes antiques, en mettant l’accent sur une relecture actualisée d’Arles grâce aux dernières fouilles archéologiques.Fiches et pistes pédagogiques pour préparer la visite de l’exposition avec une classe (collège/lycée).Disponible début octobre.

    audiOguideJean-Claude Golvin commente avec ferveur et enthousiasme une sélection de 30 dessins présentés dans l’exposition.Durée : 60 mn ou 2 mn par dessin - Contenu gratuitContenu MP3 à télécharger avant la visite de l’exposition sur www. arles-antique.cg13.frPossibilité de location de MP3 sur place à 1,50 €

    COnférenCesConférences autour de l’exposition Jean-Claude Golvin

    Ce programme aborde divers aspects du travail ainsi que les collaborations scienti-fiques de Jean-Claude Golvin.

    Jeudi 29 septembre à 18h30 » Voyage en gaule romaineGérard Coulon, conservateur en chef du patrimoine

    En partenariat avec les éditions Errance à l’occasion de parution de l’ouvrage illustré par Jean-Claude Golvin.

    Jeudi 17 novembre à 18h30 » Figurer un monde disparu ou les cheminements de la restitution

    Daniel Jacobi, professeur des universités et chercheur en sciences de l’information et de la communication

    Jeudi 8 décembre à 18h30 » Les outils numériques au service de la restitutionRobert Vergnieux, ingénieur de recherches au CNRS, responsable du centre de res-

    sources numériques 3D

    Jeudi 19 janvier 2012 à 18h30 » La restitution de villes antiques : méthodologies, problématiques et exemples divers.

    Jean-Claude Golvin, architecte et directeur de recherches émérite au CNRS

    Jeudi 16 février à 18h30 » La restitution du cirque d’ArlesFabricia Fauquet, docteur de l’Université, auteur d’une thèse sur le sujet

    Jeudi 22 mars 2012 à 18h30 » Fréjus restituée par Jean-Claude GolvinMichel Pasqualini, directeur du service Archéologique de la ville de Frejus

    Jeudi 12 avril 2012 à 18h30 » Lutèce restituée par Jean-Claude GolvinSylvie Robin, conservatrice du patrimoine à la ville de Paris

    et Olivier Lemaître, réalisateur, Sequana Media

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  • sCOlairesVisite autonome avec dossier enseignantCe dossier permet d’aborder, à travers la méthode de travail de J.-C. Golvin, les notions de restitution archéologique à partir de monuments et villes antiques, en mettant l’accent sur une relecture actualisée d’Arles grâce aux dernières fouilles archéologiques.Disponible début octobre.Collège et lycée

    Visite autonome « scènes de vie quotidienne sur les quais du port » avec document d’aide à la visite.A travers l’exposition, le musée propose à l’aide d’un document d’aide à la visite, de faire découvrir aux élèves de cycle 2 et de cycle 3, les objets de la vie quotidienne. Des pistes pédagogiques sont proposées pour une exploitation de l’exposition en classe.Disponible début octobre.De la grande section au CM2

    Visite-atelier de l’expositionJean-Claude Golvin (né en 1942), architecte et archéologue, s’attache depuis une ving-taine d’années à effectuer des restitutions de cités et monuments antiques au moyen de l’aquarelle. Cette visite suivie d’un atelier dévoilera les secrets de fabrication de l’artiste à travers son processus créatif.Du CP au lycée

    Appel à projet : Antiquité et imaginaireA l’occasion de l’exposition Jean-Claude Golvin, un architecte au cœur de l’histoire, le musée lance un appel à projet sur le thème «Antiquité et imaginaire» s’adressant aux enseignants du primaire au lycée.En avril - mai 2012 une sélection des projets sera faite en vue d’une exposition présen-tée dans le musée en juin 2012.

    aCtivités en famillesJeux te raconte : Objets inanimés avez-vous donc une âme ?Les aventures de Naévius, jeune garçon habitant d’Arelate. Après s’être embarqué sur un navire de haute mer pendant deux ans, Naévius revient dans sa ville natale en compagnie du capitaine Auster. Une visite-jeu pour parents et enfants, conduite par une médiatrice du musée et illustrée grâce aux reconstitutions de l’architecte et dessinateur J.-C.Golvin.Dimanche 12 février 2012 à 11h

    Promenade en familleEn partenariat avec le service du patrimoine de la ville d’Arles.Du musée aux thermes de Constantin en passant par les bords du Rhône, une prome-nade truffée d’énigmes et d’indices, illustrée par les restitutions de J.-C. Golvin. La so-lution est dans les thermes.Mercredi 25 avril 2012, à 14hEnfants à partir de 6 ans accompagnés de leurs parents.Gratuit pour les moins de 18 ans et les accompagnateursRéservation : 04 13 31 51 48durée : 2h30 (MDAA, ballade sur les quais et visite des thermes).

    Stage d’initiation à la technique du dessin et de l’aquarelleA partir de l’exposition consacrée aux aquarelles restituant les villes et monuments du monde romain, Jean-Claude Golvin dévoilera ses techniques et sa méthode pour que chacun imagine, étape après étape (dessin puis aquarelle), son monument antique.» Enfants : 9-12 ans : mercredi 7 mars, 9h30-12h et 14h-16h30» Adultes : Jeudi 8 mars, 9h30-12h et 14h-16h30Tarif : 6,10 € - Inscription obligatoire au 04 13 31 51 48

    HOrs les mursL’Arles antique en aquarelleÀ l’occasion du 30e anniversaire de l’inscription des monuments romains et romans de la ville d’Arles au patrimoine mondial de l’UNESCO, découvrez sur les totems à l’entrée des thermes, cryptoportiques, théâtre et amphithéâtre une restitution aquarellée réali-sée par Jean-Claude Golvin, en collaboration avec les archéologues du MDAA.

    A la médiathèque d’Arles (salle des hospices, 1er étage)Quoi de neuf sur Arelate ? Aquarelles de Jean-Claude GolvinExposition d’une dizaine d’aquarelles inédites de J.-C. Golvinss représentant les princi-paux monuments antiques de la ville d’Arles.Du 25 octobre 2011 au 25 février 2012Programme complet à découvrir sur www.mediatheque.ville-arles.fr

    A la chapelle des TrinitairesExposition pour le jeune public d’une dizaine de dessins originaux de J.-C. Golvin accom-pagnés d’un plan géant de la ville à l’époque romaine.Du 16 mars au 16 juin 2012Programme complet à découvrir sur www.patrimoine.ville-arles.fr et www.ville-arles.fr

    P. 30 › DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE › P. 31

  • abSTracTeN aNGlaIS

    DOSSIER DE PRESSE › P.33

    Le pont de bateaux - Arles

    la cathédrale paléochrétienne

  • JEaN-CLaUdE GOLvINan architect at the heart of history

    sOme key dates1942 (December 18)Birth of Jean-Claude Golvin in Sfax (Tunisia).

    1969Architect licensed by the government (DPLG) following a university education at the École Nationale Supérieure des Beaux-Arts (ENSBA) / National School of Architecture of Marseille.

    1972Diploma in urban planning from the Institut d’Urbanisme de Paris (DIUP).

    1979-1990Director of the Centre Franco-Egyptien d’Etude des Temples de Karnak in Louxor and of the Mission Permanente du CNRS in Karnak.

    1985Advanced Doctorate (Habilitation) in History with a dissertation on Roman amphitheatres: a reflection on the forms and functions of this monument of spectacle defended at the University of Bordeaux III.

    1992-2008Director of Research for CNRS at the Institut Ausonius (UMR 5607) - University of Bor-deaux III from which he participated in the creation of the research topic of architectural reconstruction of ancient monuments.

    2008Collaboration with the Department of Heritage of the city of Arles for which he created a series of reconstructions of Roman Arles, new images for communication taking into account current archaeological knowledge.

    2011Jean-Claude Golvin donated the body of his work to the museum, representing more than 1,000 original drawings as well as files and preparatory sketches. The proposed exhibi-tion, in the form of a retrospective, encompasses more than 3000m2 of the museum’s collections giving them a distinctive resonance.

    tHe museOgrapHiC prinCiples Section 1: Arles revisited by Jean-Claude Golvin» In the permanent collections of the museum (2000m2)Large format reproductions of drawings by Jean Claude Golvin have been introduced to illustrate the different sections of the museum. This device complements the museogra-phic narrative by providing additional insights into the history and life of Arelate through various themes and monuments. Each of the thematic sections presents one or more views of Arles supplemented by views of other monuments (Gaul and the Mediterranean basin) through structures incor-porating vertical drawers.Video material will also be presented in the museum’s collections.

    Section 2: Secrets of fabrication» A temporary exhibition hall of 270 m2 (located on the ground floor) Designed as a vast office, this space is devoted to a retrospective on the work of Jean-Claude Golvin.A selection of original drawings accompanied by their preparatory documents is pre-sented mounted on walls, horizontally on racks and in chests of drawers. The latter are classified according to the areas of interest of the author, namely ancient Egypt and the ancient Roman world with sections on Africa, the Near East and Gaul. Reconstructive work undertaken in large part for the press and related to the period of the Middle Ages is displayed in the final section.

    » A central space incorporating the théâtre optique.Design: DreamLabs (duration: 4 mn)In the théâtre optique, the audience is sitting in front of a scene recreating the workshop of Jean-Claude Golvin, who appears in a hologram. He is thus found, immersed in his own images, from which he comments for the public on certain points of method, in the context of a “guided tour” between imagination and reality.

    tHe exHibitiOn arles-rHOne 3, an anCient barge

    » A temporary exhibition hall of 180 m2 (located on the 1st floor of the museum)A grand frieze of life-size figures by Jean-Claude Golvin leads the visitor to this room where the theme of port activities is presented through the excavation of the wreck Arles-Rhone 3.

    P. 34 › DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE › P. 35

  • a multitOuCH table (located on the ground floor)At the end of the exhibition in an enclosed space opening onto the museum’s lobby, a playful activity, original, interactive and collective is offered to the public employing a touch screen and several images by J.C. Golvin. A first round of interaction allows ex-ploration into the details of the works (enlarging, zooming, moving around the image). A second round of play, in the form of a quiz, allows you to perfect your knowledge of the Roman world, while having fun.

    frOm reCOnstruCtiOn tO dOnatiOn tHe wOrds Of Jean-Claude gOlvin

    The purpose of graphic reconstruction is to methodically rebuild with the support of scientific documents a pertinent image of ancient monuments as close as possible to reality, or at least our understanding of it at a given epoch.

    This synthetic work of research and communication, concentrated on the past two de-cades, has benefited from the competent and amicable collaboration of many other re-searchers. To this scientific and cognitive base I wanted to add, out of desire and necessity, an artistic dimension through watercolours. The aim was to make of these reconstructive drawings a unique entry inviting as many as possible to an appealing discovery of monu-mental heritage. A donation is by definition an act charged with intent. Trained to work in the field of edu-cation, and as a member and director of research at CNRS, I wanted this work, which includes most of the reconstructive drawings that I have made, to be bequeathed in a legitimate manner to the community. I hope in this way to pass on much of what I did and learned over the course of a life and career as an architect-planner and researcher in the field of Mediterranean archaeology.

    Jean-Claude GOLVIN, October 2011

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    le MDaaeT SON exTeNSION

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  • LE mUSéE dépaRTEmENTaL aRLES aNTIQUE

    ET SON ExTENSION(ouverture en 2013)

    un lieu, des COlleCtiOnsLe musée départemental Arles antique, service du Conseil général des Bouches-du-Rhône, présente, dans un bâtiment contemporain, les collections archéologiques d’Arles et de son territoire, depuis le Néolithique jusqu’à la fin de l’Antiquité tardive. Le parcours offre un aperçu global et didactique (notamment à l’aide de superbes maquettes) de l’his-toire de la ville romaine, où le prestigieux et l’ordinaire se côtoient (objets du quotidien, éléments d’architecture, mosaïques, sarcophages…).Il est l’héritier d’une longue histoire, celle qui a vu, dès le XVIe siècle, Arlésiens éclairés et pouvoirs publics, curieux du passé de la ville et de son patrimoine.L’importance des collections, nécessitait un espace considérable ; c’est la presqu’île du cirque romain qui fut choisie. Par ailleurs, afin de mettre en valeur les chefs-d’œuvre, l’option retenue fut celle d’une architecture novatrice et fonctionnelle.Elle devait permettre d’assurer non seulement une muséographie cohérente et esthé-tique, mais aussi les autres missions du musée : conservation, restauration, et accueil des publics.

    Le projet fut confié par concours (organisé en 1983) à l’architecte Henri Ciriani. Le pro-gramme insistait sur les principales missions du musée : conservation et présentation des collections, accroissement et études de celles-ci, et accueil des publics. Henri Ciriani (né en 1936) prit le parti de bâtir un triangle équilatéral évoquant les fonctions tripartites de l’établissement. Les 10 000 m2 de l’édifice se déclinent en trois espaces aux superfi-cies identiques.De l’extérieur, le musée apparaît revêtu de couleurs vives. Le “bleu d’Arles” ainsi que les aplats rouges et verts entendent suggérer aux visiteurs les couleurs, depuis longtemps disparues, employées sur les monuments de l’Antiquité. A l’intérieur, les vastes surfaces d’exposition et la tonalité des éclairages permettent une mise en valeur cohérente (chro-nologique et thématique) des collections ainsi que de leur matériel didactique, notam-ment une série de maquettes des monuments romains, restitués dans leur état originel.

    Le passage par le musée s’avère indispensable à qui veut voyager dans la mémoire de la ville, celle de ses habitants et de ses monuments. C’est un complément indispensable à la visite des grands sites archéologiques du centre urbain.

    Les fouilles menées depuis plusieurs années dans le Rhône ont permis la découverte d’objets riches d’enseignement quant à la connaissance de l’antique Arelate, emblé-matiques pour certains tels le buste identifié à Jules César ou le chaland gallo-romain Arles-Rhône 3. C’est d’ailleurs pour accueillir cette épave - dont le relevage et la restau-ration sont actuellement en cours – qu’une extension du musée sera érigée en 2012. Elle abritera à la fois le chaland restauré ainsi qu’une sélection d’objets autour de la théma-tique du fleuve.

    l’extensiOn du musée départemental de l’arles antique

    L’extension du musée impose de revoir une partie de la muséographie existante afin de rendre toute sa cohérence au propos scientifique développé dans le musée. En effet, des œuvres dé-couvertes anciennement, liées au thème du commerce fluviomaritime, sont déjà présentées dans le parcours de l’exposition permanente. Elles devront gagner la nouvelle aile. A contrario, toutes les œuvres trouvées dans le Rhône n’ont pas un rapport direct avec le fleuve et ses activités, elles prendront place dans d’autres sections du musée, à com-mencer par l’exceptionnel buste identifié à César, créateur de la colonie d’Arelate, et désormais installé dans la partie consacrée à la naissance de la cité romaine.

    le futur parCOurs muséOgrapHiqueLa nouvelle aile de plus de 800 m2 recevra en son centre la barge Arles-Rhône 3, présen-tée comme si elle était à quai et visible depuis les trois sections suivantes : le port et ses activités, le commerce fluviomaritime et la navigation.

    section 1 : le port antique et ses métiersLa ville disposait d’un port certainement très important et étendu, pourvu de chantiers navals, d’entrepôts, d’ateliers, de remises, de bureaux pour l’administration... Malheu-reusement, peu de découvertes architecturales permettent de retranscrire topographi-quement ce que le mobilier archéologique autorise à entrevoir. Cette partie présentera l’état de nos connaissances sur ces lieux et ceux qui y ont œuvré au cours de l’Antiquité, à savoir : les marins, les ouvriers du port et l’administration.

    section 2 : le commerce Le commerce fluviomaritime sera abordé à l’aide d’objets provenant indifféremment du Rhône, de la mer et de fouilles terrestres. Organisées par provenance, les collections seront divisées en trois sous-ensembles : les amphores, la vaisselle et les matières premières.

    section 3 : la navigation La batellerie sera à l’honneur avec Arles-Rhône 3 qui dévoilera sa structure, son équipe-ment et son chargement ; elle sera accompagnée de pièces spectaculaires, permettant au public de mieux appréhender la navigation antique.La muséographie portera l’idée d’un bateau « en activité » plutôt qu’une épave, ce qui sera accentué par la présence du matériel de bord qui était rangé dans une caisse (vais-selle, outils…), le fond de dolium qui servait à se chauffer et à cuire les aliments et enfin le chargement de pierres évoqué par quelques-uns des blocs de calcaire prélevés lors des fouilles. Deux maquettes et représentations de bateaux permettront au public de comprendre le travail des archéologues pour le relevage de l’épave et sentir l’activité des bateaux montant et descendant leurs marchandises sur le Rhône.

    L’extension, à travers les trois thèmes développés, présentera ainsi plus de quatre cents objets, et prendra place au nord-ouest du bâtiment, le long du Rhône, fleuve qui a fait la prospérité d’Arles à travers le temps et qui livre maintenant ses richesses arrachées par les hommes aux sédiments.

    P. 38 › DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE › P. 39

  • l’avis de Jean-françOis Hérelle, arCHiteCte de l’extensiOn

    Intervenir sur l’œuvre de l’architecte Henri Ciriani pour recevoir les trésors archéolo-giques d’une cité classée par l’Unesco ne va pas sans quelques responsabilités. Cela impose l’humilité d’une démarche basée sur la continuité.A partir de ce postulat, la mutation qu’entreprend aujourd’hui le musée départemental Arles antique résulte d’une réflexion collective, entreprise dès les premières esquisses avec l’équipe du musée. Cette démarche a permis de répondre aux contraintes tech-niques, muséographiques, historiques et paysagères du site. Conserver le registre formel et les matériaux voulus par Henri Ciriani, utiliser les structures existantes « en attente » pour greffer l’extension, étirer la salle d’exposition vers la ville, tout en gardant le contact visuel avec l’eau du fleuve, sont les éléments essentiels d’un projet qui présentera le ba-teau antique de nouveau amarré au quai qu’il a perdu depuis si longtemps.

    2012 et 2013 : les grands travaux

    L’année 2012 sera donc entièrement consacrée aux travaux de construction de la nou-velle aile du musée. En conséquence, la zone des collections où se trouve actuellement la maquette du cirque sera fermée au public dès le début des travaux et jusqu’à leur achèvement.L’installation de la nouvelle scénographie occupera une grande partie de l’année 2013, jusqu’à l’inauguration de l’extension prévue pour le mois d’octobre.

    P. 40 › DOSSIER DE PRESSE

    la cUlTUreaU cONSeIl GÉNÉral

    DOSSIER DE PRESSE › P. 41

    Le cirque au IVe siècle, aquarelle, 2000

  • UNE pOLITIQUE dE CULTURE dE QUaLITé pOUR TOUS

    Véritable acteur dans le domaine culturel, le Conseil général des Bouches-du-Rhône déve-loppe des interventions fondées sur des valeurs d’humanisme et d’universalité qui contri-buent à favoriser une politique culturelle répondant à des exigences d’aménagement du ter-ritoire, de cohésion sociale et de développement. Ses deux objectifs prioritaires portent sur :• la détermination à élargir et à diversifier les publics signifiant une forte volonté de démo-cratiser l’accès à la culture sur tout le territoire et dans tous les milieux sociaux, notamment en initiant des mesures incitatives à l’égard des publics prioritaires mais aussi en insérant la culture dans une réflexion visant à un aménagement du territoire équilibré.• la défense et la promotion d’une grande exigence de qualité et de professionnalisation dans les actions soutenues ou conduites ainsi ouvertes à tous, seule garante notamment d’une contribution réelle de l’action culturelle à l’intégration sociale et au renforcement de la dé-mocratie. Cette exigence de qualité doit se traduire dans les relations que le Conseil général a avec les acteurs culturels et dans les actions qu’il décide de soutenir et d’organiser.

    Les établissements culturels départementaux (Archives et bibliothèque départementales Gaston Defferre, Museon Arlaten, Musée départemental Arles Antique et Galerie d’art du Conseil général) sont positionnés en tête de réseau dans une dynamique d’aménage-ment du territoire, d’exigence qualitative et de préservation du patrimoine. Les domaines départementaux (Château d’Avignon aux Saintes-Maries-de-la-Mer, Domaine de l’Etang des Aulnes qui accueille une résidence d’artistes et bientôt, plus largement, d’autres es-paces remarquables, propriétés du Conseil général) s’inscrivent dans cette dynamique. (Mettre photos : bâtiment MDAA + Archives et Bibliothèque départementales Gaston Def-ferre + galerie d’Art du Conseil général + Château d’Avignon + Domaine départemental de l’étang des Aulnes).

    Partenaire de nombreux acteurs culturels du département, artistes professionnels, lieux permanents de création et de diffusion artistiques, le Conseil général tend à consolider ces liens sous la forme de conventions triennales de partenariat. Ces conventions bapti-sées “Culture 13” s’adressent aux associations d’artistes et compagnies, aux opérateurs culturels, producteurs, diffuseurs et médiateurs.

    Le Conseil général met en place des dispositifs depuis plusieurs années. Saison 13, les tournées des Chants de Noël, l’opération Collège au cinéma, la tournée “Lire en Fête”, les conférences “Echanges et diffusions des savoirs” ont été complétées par d’autres initiatives : un itinéraire “Arts plastiques” départemental, des “Tournées dé-couvertes 13”, l’élaboration d’un schéma départemental d’enseignement artistique, la création et la diffusion artistiques au collège etc.Le Conseil général a également mis en œuvre des partenariats privilégiés pour des opé-rations culturelles exemplaires, telles que le Festival international d’Art lyrique d’Aix-en-Provence, le Festival international de piano de la Roque d’Anthéron, la Fiesta des Suds, les Rencontres internationales de la photographie d’Arles,... L’ensemble de ces partenariats s’accompagne d’une véritable démarche de concertation avec l’ensemble des acteurs du monde culturel notamment au travers des Assises de la culture organi-sées régulièrement à l’Hôtel du Département. Dans ce cadre, le Conseil général a créé un groupe de travail pour réfléchir à des mesures concrètes d’accompagnement pour les artistes dans la précarité, bénéficiaires du RMI.

    En 2011, le Conseil général consacre à sa politique culturelle un budget de près de 30 M€, auquel il ajoute une ligne spécifique destinée à financer les projets liés à Marseille Capitale Européenne de la Culture 2013.

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    couvertes 13”, l’élaboration d’un schéma départemental d’enseignement artistique, la création et la diffusion artistiques au collège etc.Le Conseil général a également mis en œuvre des partenariats privilégiés pour des opé-rations culturelles exemplaires, telles que le Festival international d’Art lyrique d’Aix-en-Provence, le Festival international de piano de la Roque d’Anthéron, la Fiesta des Suds, les Rencontres internationales de la photographie d’Arles,... L’ensemble de ces partenariats s’accompagne d’une véritable démarche de concertation avec l’ensemble des acteurs du monde culturel notamment au travers des Assises de la culture organi-sées régulièrement à l’Hôtel du Département. Dans ce cadre, le Conseil général a créé un groupe de travail pour réfléchir à des mesures concrètes d’accompagnement pour les artistes dans la précarité, bénéficiaires du RMI.

    En 2011, le Conseil général consacre à sa politique culturelle un budget de près de 30 M€, auquel il ajoute une ligne spécifique destinée à financer les projets liés à Marseille Capitale Européenne de la Culture 2013.

  • marseille-prOvenCe 2013les Clés d’une réussite COlleCtive

    Les enjeux de l’événement “Marseille Provence 2013 – Capitale Européenne de la Culture” (MP 2013) croisant ces priorités et venant conforter la politique départementale, le Conseil général s’est fortement engagé dans le soutien de la candidature de l’aire marseillaise. Au total la collectivité investit près de 83 millions d’euros pour la réussite de ce rendez-vous.

    Le Conseil général, au-delà de son engagement financier s’investit pleinement dans ce projet transversal. Quoi de plus logique pour un des opérateurs incontournables de la culture dans les Bouches-du-Rhône ? En prenant la mesure des effets d’un formidable challenge, l’institution accompagne lucidement un légitime élan de créativité et d’audace, en associant toujours rigueur et efficacité car nul n’ignore que la crise économique et so-ciale, conjuguée au désengagement de l’Etat, ne sera pas sans conséquence sur la scène culturelle. Au Conseil général, tout est mis en œuvre, dés aujourd’hui pour que cette réussite collective soit partagée par le plus grand nombre, pour le plus grand nombre.

    des investissements conséquents et des projets d’enverguresLa collectivité est un financeur de premier plan pour le fonctionnement de l’association (12,5 M€) mais également un partenaire essentiel de projets d’équipements qui structu-rent “Marseille Provence 2013 - Capitale Européenne de la Culture” notamment :

    » le mucem, musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée :19,35 M€,

    » le museon arlaten, musée ethnographique départemen-tal, dont le Conseil général a engagé la rénovation dans le cadre d’un projet de niveau européen, pour un montant global estimé de 30 M€, (Mettre photo du Muséon Arlaten)

    » le camp des milles à Aix-en-Provence : 2,9 M€,

    » d’importants monuments arlésiens tels que le théâtre an-tique ou l’amphithéâtre, dans le cadre de la participation du Conseil général au Plan Patrimoine Antique, financée par une autorisation de programme de 6,896 M€, permet-tra également le financement des travaux portant sur la stabilisation de l’église Saint Victor par des confortements (piliers, fondations) et des contrebutements supplémen-taires dans la crypte et dans l’église haute et s’élevant à 418 060 €.

    a marseille

    5 M€ en faveur d’équipements structurants notamment marseillais parmi lesquels :

    » la participation à une première tranche du schéma directeur de la friche de la belle de mai,

    » la rénovation du musée des beaux arts au palais longchamp, l’aménagement de l’espace du J1, ou encore des projets d’équipement au sein du palais carli…

    Ces lieux emblématiques marseillais per-mettront de présenter, à un large public,

    les manifestations d’envergure imaginées par l’équipe de MP 2013 comme des grandes ex-positions d’art moderne ou contemporain. Le J1 (photo), au-delà des expositions et spec-tacles qu’il accueillera est destiné à être un lieu d’information, de rencontre, de convivialité, l’un “des cœurs” de l’année capitale.

    a arles

    6 M€ en faveur de l’extension du musée départemental arles antique (MDAA). En effet, les fouilles conduites dans le Rhône depuis maintenant une vingtaine d’années par l’Etat (DRASSM, Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) en association avec le Conseil général des Bouches-du-Rhône ont permis de découvrir un ma-tériel archéologique tout-à-fait extraordinaire, ayant donné lieu à une médiation hors norme et à un engouement public de premier ordre. Mais le fleuve recèle encore beaucoup de tré-sors dont une barge romaine de 30 mètres de long datant du 1er siècle avant notre ère, qu’il convient de sortir du fleuve et de restaurer.

    l’extension du mdaa permettrait donc de sauvegarder et de présenter cette collection de manière cohérente et permanente, avec l’exposition « arles-rhône 3 ». En effet, la créa-tion, au sein du musée, d’une nouvelle aile dédiée à l’activité fluviomaritime illustre le rôle qu’Arles et la basse vallée du Rhône ont joué dans les échanges euro-méditerranéens dans l’antiquité.

    Compte tenu de l’attractivité du Musée départemental de l’Arles Antique (MDAA) auprès de visiteurs toujours plus nombreux et de la thématique que cette extension permet de valoriser ce projet, particulièrement pertinent pour mp2013.Le coût global de l’opération - levage et restauration de la barge, extension du Musée, adap-tation muséographique - représente un montant estimé à plus de 8 M€, hors fonctionnement supplémentaire induit.

    Le Conseil général assure la maîtrise d’ouvrage de l’extension du musée, 6 M€ et participe à la mise en œuvre du projet global en lien avec les organismes publics et privés concernés no-tamment par le levage et la restauration de la barge (DRASSM, DRAC, Compagnie Nationale du Rhône (CNR)…) avec comme objectif l’ouverture de cette extension en 2013.

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    manière cohérente et permanente, avec l’exposition « arles-rhône 3 ». En effet, la créa-tion, au sein du musée, d’une nouvelle aile dédiée à l’activité fluviomaritime illustre le rôle qu’Arles et la basse vallée du Rhône ont joué dans les échanges euro-méditerranéens dans l’antiquité.

    Compte tenu de l’attractivité du Musée départemental de l’Arles Antique (MDAA) auprès de visiteurs toujours plus nombreux et de la thématique que cette extension permet de valoriser ce projet, particulièrement pertinent pour mp2013.Le coût global de l’opération - levage et restauration de la barge, extension du Musée, adap-tation muséographique - représente un montant estimé à plus de 8 M€, hors fonctionnement supplémentaire induit.

    Le Conseil général assure la maîtrise d’ouvrage de l’extension du musée, 6 M€ et participe à la mise en œuvre du projet global en lien avec les organismes publics et privés concernés no-tamment par le levage et la restauration de la barge (DRASSM, DRAC, Compagnie Nationale du Rhône (CNR)…) avec comme objectif l’ouverture de cette extension en 2013.

    global estimé de 30 M , (Mettre photo du Muséon Arlaten)

    » le camp des milles à Aix-en-Provence : 2,9 M€,

    » d’importants monuments arlésiens tels que le théâtre an-tique ou l’amphithéâtre, dans le cadre de la participation du Conseil général au Plan Patrimoine Antique, financée par une autorisation de programme de 6,896 M€, permet-tra également le financement des travaux portant sur la stabilisation de l’église Saint Victor par des confortements (piliers, fondations) et des contrebutements supplémen-taires dans la crypte et dans l’église haute et s’élevant à 418 060 €.

  • EspacE prEssE

    DOSSIER DE PRESSE › P. 41 P. 46 › DOSSIER DE PRESSE

    CONTACTS PRESSEMuSéE DéPARTEMEnTAL ARLES AnTIquE

    CORINNE FALASCHITÉL. : 04 13 31 51 08 - 06 62 15 33 24

    [email protected]

    VANESSA FRAQUETTÉL. : 04 13 31 51 24 - 06 69 76 14 36

    [email protected]

    SERVICE PRESSE Du COnSEIL GénéRAL DES BOuChES-Du-RhônE

    CONTACT SECRÉTARIAT TÉL. : 04 13 31 15 28

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    CATALOGuE DE L’ExPOSITIOn EDITIONS ERRANCES

    BARBARA KERMAIDIC 04 90 49 86 91 [email protected]

    IMAGES ET LéGEnDES à TéLéChARGER SuR www.arles-antique.cg13.fr

    ImaGES LIbRES dE dROITSLes documents de l’espace presse sont réservés aux journalistes et iconographes des mé-dias qui en font la demande. Les documents, textes et images sont protégés par les droits d’auteur. Ils sont uniquement destinés à la presse, pour la promotion de l’exposition « Jean Claude Golvin, un architecte au cœur de l’histoire » présentée au musée départemental Arles antique et de son catalogue (éditions errance/MDAA) Toute autre utilisation, notamment commerciale, est formellement exclue. Toute reproduc-tion totale ou partielle de ces documents à usage collectif est strictement interdite sans auto-risation expresse de leurs auteurs. Le musée départemental ne peut être considéré comme responsable de l’inexactitude des informations ni de l’utilisation qui en sera faite par les in-ternautes. Ces visuels sont protégés par des droits réservés.Ils sont téléchargeables sur le site Internet du musée départemental Arles antique www.arles-antique. cg13.fr en haute définition (300dpi).Images libres de droitsCrédit obligatoire : Musée départemental Arles antique © éditions errance

    IMAGES D’ARLESLe théâtre, vers 10 av. J.-C., aquarelle, 2011

    Les thermes et la basilique du Bas-Empire, Ve siècle, aquarelle 2011

    Evocation de l’intérieur de la cathédrale paléochrétienne,

    VIe siècle, aquarelle, 2011

    L’arc du Rhône, Ier siècle, aquarelle, 2011Vue de la ville d’Arles depuis le nord-est, IVe siècle,

    aquarelle, 1991

  • ImaGES LIbRES dE dROITSIls sont téléchargeables sur le site Internet du musée départemental Arles antique www.arles-antique. cg13.fr en haute définition (300dpi).Images libres de droitsCrédit obligatoire : Musée départemental Arles antique © éditions errance

    AuTRES IMAGES

    L’Acropole d’Athènes au Ve siècle av. J.-C., aquarelle, 1996

    Le phare d’Alexandrie, vers 280 av. J.-C., aquarelle, 1998

    Le Colysée au IVe siècle, Rome, aquarelle, 2007

    Le temple de Louxor en camp romain, fin du IIIe siècle, aquarelle, 1999

    Le Circus Maximus au IVe siècle, Rome, aquarelle, 1999

    La voie de l’Abondance, vers 79, Pompéi, aquarelle, 2008

    P. 48 › DOSSIER DE PRESSE

  • Jean-Claude Golvin un arChiteCte au Cœur de l’histoire

    Musée départeMental arles antiquePresqu’île du Cirque-romain - BP 205 - 13635 arles Cedex

    Tél. 04 13 31 51 03www.arles-anTique.Cg13.fr

    22 oCtobre 2011 > 6 Mai 2012

    www.culture- .fr

    Toute la culture des Bouches-du-Rhône

    rest

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