24493 - ACVH No 50.ps, page 1-16 @ Normalize_3 ( 24493 - ACVH

Dans mon avant-pro-pos de notre Rapportannuel 2006, je fai-sais état de la dispari-tion progressive deshôteliers, propriétairesou directeurs, vraispatrons de leur maison,

et de l’arrivée, dans nos hôtels, de cadresdélégués par des chaînes internationales.Un jeune hôtelier ne peut acheter un hôtelà moins d’avoir une fortune familialeconsidérable. Dans le fond, nous vivons,à un rythme plus lent car notre professionest plus complexe, la même évolution queles épiciers ont connue dans les annéessoixante avec l’arrivée des grandes surfa-ces. Ces cadres délégués ne pourront oune voudront certainement pas s’investirdans le fonctionnement milicien d’uneassociation professionnelle comme lanôtre.

Nous devons donc penser le futur àmoyen ou long terme d’HôtellerieVaudoise. Notre dernière réforme desstructures date de 1998. Elle visait à aug-menter la capacité de réflexion et d’action– agir plutôt que réagir – et permettre à unhôtelier en activité de présider l’associa-tion. Les événements, notamment lesefforts de modernisation du canton, ontfait que, malgré quatre vice-présidentsayant chacun un dicastère, l’engagementdu président s’est encore accru. Nousdevons avoir une vision d’HôtellerieVaudoise à l’horizon 2015. Comment

animer et faire fonctionner l’associationavec moins d’hôteliers miliciens ayantmoins de temps à lui consacrer? Laréflexion est entamée et notre Conseil dedirection y consacrera une retraite à lamontagne cet été…Toutefois, une grande décision a déjà étéprise par notre assemblée générale du 24mai dernier: Hôtellerie Vaudoise va ache-ter un immeuble pour y loger ses bureaux,ceux du siège romand d’hotelleriesuisse,les archives suisses de l’hôtellerie et, peut-être, d’autres partenaires touristiques. Enbref, il s’agit de créer une «Maison del’hôtellerie et du tourisme» qui accroîtranotre visibilité et permettra le développe-ment et la professionnalisation éventuellede notre association. Elle lui donneraaussi une stabilité financière à moyenterme, car nous allons acquérir un immeu-ble, certes bien placé et ayant «pignon surrue», mais surtout offrant un rendementintéressant générateur de nouvelles res-sources pour notre budget.

Et nous explorons déjà une piste possible,une stratégie de renforcement à longterme de notre association, lui permettantde prendre le virage de la professionnali-sation nécessaire à sa pérennité: la créa-

Sommaire> 01 Editorial

> 02 Interview de Martine Fiora-Guttmann

> 03 Assemblée générale 2007

> 04 Classification hôtelière

> 05 Gestion des RH

> 06-07 Créativité

> 08-09 Evénements et perspectives

> 10-11 A l’intention de nos hôtes

> 12 Publicité et promotion

> 13 Combien dans la balance?

> 14 Actualissimo

> 14-15 Formation professionnelle

> 15 L’hôtellerie dans l’actualité

> 16 Des femmes… des hommes…

Editorial

InfotellerieVaudoise JU

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007

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«Vers la création d’une Maisonde l’hôtellerie et d’une section

supracantonale de Suisse occidentale»

A l’aube d’une ère nouvelletion d’une grande section supracantonaled’hotelleriesuisse englobant les cantonsde Neuchâtel, Jura, Jura bernois, Fribourget Vaud. Situé au centre de la Suisse fran-cophone, le Pays de Vaud jouerait ainsison rôle de moteur dans une économiemondialisée où les flux touristiques igno-rent les frontières administratives ou politi-ques et pourrait favoriser les collabora-tions intercantonales, par exemple,d’Yverdon avec Neuchâtel, Morat etBienne ou du Pays d’Enhaut avec laGruyère et Gstaad. Mais nous aurions sur-tout la taille critique pour pouvoir offrirencore de meilleurs services à nos mem-bres, encore mieux les défendre auprèsde notre association faîtière suisse et amé-liorer les conditions cadres d’exercice dela profession.

Voilà les devoirs de vacances de votreConseil de direction et de votre Président.Excellente saison d’été à tous les hôte-liers… bonnes vacances aux autres et àceux de nos collègues qui en prennent!

Philippe ThunerPrésident d’Hôtellerie Vaudoise

Lors de son assemblée générale 2007, Hôtellerie Vaudoise a rendu hommage à Mme Jacqueline Maurer-Mayor, conseillère d’Etat,«ministre du tourisme», qui quittera ses fonctions àfin juin. Son président Philippe Thuner a soulignéson oeuvre de pionnière au sein du Conseild’Etat où elle a contribué notamment à l’amélioration des conditions cadres et à lamodernisation de l’arsenal législatif régissantl’économie, en particulier à la loi sur les auberges et débits de boissons et à la future loi sur l’appui au développement économique.Hôtellerie Vaudoise la remercie de son engage-ment et de son écoute toujours attentive aux pro-blèmes de la profession.

Photo: M. Halaba

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Infotellerie Vaudoise - Juin 2007 - N° 5002

Interview

Martine Fiora, quelles sont les raisons qui,en son temps, vous avaient incitée à vouslancer dans la politique?

- Après avoir fondé une famille et élevé nosenfants, j’avais du temps à disposition. Defait, de par mon statut d’indépendante, j’aitoujours eu à cœur de me battre pour ledéveloppement de la responsabilité indivi-duelle des personnes. J’ai donc pris la déci-sion de me lancer dans l’élection au Conseilcommunal de Lausanne au sein du seul partidont je partageai les idées, soit le parti radi-cal démocratique. En outre, l’hôtellerie lau-sannoise était totalement absente duLégislatif communal, ce qui est un comblepour une activité économique essentielle denotre ville…

Quelles mesures devraient prendre lesautorités cantonales et communales pourfavoriser un développement harmonieuxdes hôtels et des restaurants?

- C’est un vaste débat… De mon point devue, les Communes et le Canton doivent,comme pour toute industrie, créer et déve-lopper un cadre légal permettant à l’indus-trie, au tourisme, au commerce de se déve-lopper. Notamment il faut examiner avecattention, et supprimer au besoin, des entra-ves d’un autre âge. Je pense là en particulieraux heures d’ouverture des commerces, carje défends également les intérêts des com-

merçants, et les hôteliers et les restaurateursen sont aussiDe mon point de vue les autorités doivent,dans le cadre du tourisme en général:● veiller à développer et entretenir les instal-

lations techniques nécessaires à la vietouristique d’une région (remontées méca-niques, centres de congrès, transportspublics, etc.);

● mettre sur pied une vraie politique touristi-que globale tenant compte du fait quedélocaliser nos activités n’est pas possi-ble;

● mettre sur pied un véritable crédit hôtelierpermettant aux tenanciers dynamiquesd’aller de l’avant, sachant que les ban-ques sont pour le moins réservées à notreégard en matière de crédit;

● maintenir l’obligation pour tout tenancierde posséder une formation de base,notamment en gestion d’entreprise pourla tenue d’un établissement public (à voirla rotation dans les restaurants cela nesemble pas totalement inutile!);

● développer et entretenir de bonnes rela-tions avec les associations faîtières denos métiers et nous consulter régulière-ment lorsque des lois vont influencer notreactivité;

● réexaminer la pertinence du nombreélevé de taxes qui grèvent notre activité,sachant qu’encaisser une taxe pour dessauts-de-loup ne semble plus d’actualité…

Pensez-vous que le tourisme est encorecapable de se développer dans le cantonde Vaud et, accessoirement, créer desemplois?

- Ma réponse est clairement oui. Selon lesdernières évaluations, la population du can-ton va augmenter de 100’000 personnesd’ici 2020. De nouvelles industries à fortevaleur ajoutée vont très certainement choisirnos régions pour s’y implanter (si nous main-tenons notamment un fiscalité appropriée etattractive). Des mutations vont intervenir etnous constatons un regain d’intérêt desinvestisseurs pour le tourisme si l’on se réfèreà la construction de nouveaux hôtels en mon-tagne et le fait que des privés ont pris lerelais des collectivités publiques pour le sau-vetage de téléphériques par exemple.Bien avant le mouvement écologique (quitend à faire croire qu’il détient seul le pour-quoi et le comment du développement dura-ble!), nombreuses ont été les communes quiont fait des efforts pour maintenir un cadrenaturel de vie non dégradé.

Ceci dit, peu de régions au monde possè-dent autant d’attraits que notre Canton sil’on pense à la côte lémanique, aux Alpesvaudoises, à la Vallée de Joux, aux attrac-tions multiples (musées, petits trains histori-ques, centres de cures, grottes et mêmeanciennes installations militaires). Dès lors,oui, toutes les formes de tourisme vontencore se développer, j’en suis totalementpersuadée.

Qu’attendez-vous, pour l’hôtellerie en par-ticulier, de la future Loi vaudoise sur l’aideau développement économique?

J’attends de cette future loi notamment:● qu’elle reconnaisse enfin l’importance

fondamentale du tourisme pour l’écono-mie du Canton;

● qu’elle permette de soutenir toute initia-tive visant à offrir à nos hôtes les instru-ments dont ils ont besoin, que ce soitpour leur travail (centre de congrès) oupour leurs loisirs;

● qu’elle conforte le rôle de l’Office du tou-risme du canton de Vaud et que celui-cipuisse bénéficier d’un financementadapté aux tâches dont il doit s’acquitter:

● qu’elle encourage les divers offices dutourisme des régions à se regrouper pourêtre plus forts et ne pas se disperser:

● qu’elle favorise une politique cohérentede mise en valeur de notre patrimoine,sachant l’attachement des touristes àdécouvrir (ou redécouvrir) l’authenticitéd’une région;

● qu’elle permette, aux hôtels viables,d’avoir accès à des crédits dans le cadrede leur rénovation;

Si les hôteliers peinent à s’engager politi-quement et encore plus à se faire élire,vous prouvez, vous, une femme, que c’estpossible… Quel est votre secret?

- Il n’y a pas de secret! En politique, commepour toute activité, il faut s’investir pour réus-sir. Je me dois aussi de relever que j’ai eu lachance d’avoir un mari qui me soutient tota-lement dans mes démarches. Il faut non pluspas se voiler la face: la politique est unmange-temps important et il faut de la dispo-nibilité, ce que nombre de mes collèguesn’ont pas, car toute leur énergie est consa-crée à leurs clients et à leur maison.Si j’ai été élue, c’est aussi grâce au soutiend’Hôtellerie Vaudoise qui a organisé un mailing de 32.000 envois sur Lausanne.Seule je n’aurais pas eu tous les moyensfinanciers pour le faire et, croyez-moi, del’argent il en faut aussi si on veut atteindreson but! C’est pourquoi j’encourage forte-ment hotelleriesuisse à créer un fonds nonseulement destiné à soutenir des campagnesau niveau national, mais destiné aussi à soutenir financièrement les candidats auxniveaux communal, cantonal et bien sûrfédéral. Les partis sont quasiment tous exsan-gues et l’hôtellerie-restauration souffre encored’une image un peu dégradée, ce quin’aide pas en politique.Je pense aussi avoir été élue parce que jecumule divers mandats, comme vous le rap-pelez en préambule à cette interview. Maismon secret, peut-être, c’est que j’aime lesgens et adore le contact personnel, voilàpeut être la clé de mon succès…

Elue lors des dernières élections du 11mars, Martine Fiora-Guttmann est lapremière hôtelière active à siéger ausein du Législatif vaudois. A la têtede l’Hôtel Crystal, à Lausanne, avecson mari Pierre-Yves, la nouvelledéputée est diplômée de l’Ecole hôte-lière de Lausanne et présidel’Association des commerçants lau-sannois (ACL) et la télévision localeTVRL, de même qu’elle participe àdiverses instances économiques etsociales à l’exemple de DECLIC (citymanagement). Elle a également pré-sidé en 2003 le Conseil communalde Lausanne auquel elle appartientdepuis 1995 et siège au sein dediverses commissions politiques.

Martine Fiora-Guttmann,hôtelière, nouvelle députée au Grand Conseil

Infotellerie Vaudoise - Juin 2007 - N° 50 03

Assemblée générale 2007

Deux députés régionaux de l’étape avenchoise,professionnels de l’hôtellerie et de la restauration:Jacqueline Rostan (Payerne), diplômée de l’EHL, et Frédéric Haenni (Vallamand), président deGastroVaud.

Deux membres d’honneur d’Hôtellerie Vaudoise,Karlheinz Lukey (Blonay), hôtelier retraité (à g.), et Jean-Jacques Cevey (Montreux), ancien président de Suisse Tourisme.

L’orateur invité du jour, Hans-Peter Leu, responsable des Relations internationales de la Division Voyageurs des CFF.

A l‘accueil, Sophie Weber-Bovay, secrétaired’HV Nord Vaudois/Broye (à g.), et FrançoiseGuilloud (Hôtel de la Gare, Yvonand), présidented’HV Nord Vaudois et Broye.

Parmi les invités, Francis Scherly (à g.), professeurde tourisme et consultant (Villeneuve), et Jean-PaulGenoud, directeur général des institutions socia-les HOTELA (Montreux).

Le magnifique Théâtre du Château a servi decadre à l’assemblée générale d’HôtellerieVaudoise, à l’apéro offert par la Cave desMarnes (Constantine), puis au repas concocté etservi par les brigades de l’hôtel-restaurant de laCouronne, à Avenches, dont le gérant est YvesFaivre, et le chef de cuisine James Cordonnier.

C’était à la Barcarolle le 19 mars…Le bel hôtel de Prangins a abrité l’assemblée des délégués de la Caisse d’allocations familiales(CAF) d’Hôtellerie Vaudoise et une séance du Comité cantonal, précédées d’une réception desdéputés de l’Ouest vaudois, selon une tradition désormais bien établie.

Photos: José Seydoux et Miroslaw Halaba

Photos: José Seydoux

Hôtellerie Vaudoise investit AvenchesLes assises annuelles d’Hôtellerie Vaudoise se sont tenues dans l’ancienne capitale romaine del’Helvétie en date du 24 mai 2007 et en présence de nombreuses personnalités des milieux politiques, touristiques et économiques du Pays de Vaud.

Le président d’Hôtellerie Vaudoise, Philippe Thuner, et le président des hôteliers de la Côte, Nicola Tracchia, avec les députés Olivier Feller et Jean Schmutz.

Autour de Michelle Liechti, directrice de l’Hôtel La Barcarolle, de g. à dr. lesdéputés Pierre Grandjean et Jacques Ansermet, et Sylvain Duval, Hôtel de la Couronne à Morges.


Classification hôtelière

Le système declassificationd’hotelleriesuisserelève d’un orga-nisme privé; n’ya-t-il pas un ris-que que les hôte-liers, en s’auto-évaluant, se sur-estiment?

– Les questionnaires remplis par les hôteliers,les contrôles effectués et les normes très stric-tes élaborées ne le permettent pas. En outre,tous nos hôtels doivent se remettre en ques-tion tous les cinq ans à la faveur de nou-veaux critères, normes minimales, etc.Durant cette période, les hôtels peuventchanger de catégorie en fonction des chan-gements apportés aux équipements et auxservices. Chaque mutation de propriétaireexige une nouvelle visite; il en est de mêmelors de réclamations ou de demandes d’unesection locale d’hôteliers. Il n’y a pas enEurope – encore moins en Suisse! – d’autresystème de classification qui soit aussi pré-cis, contrôlé et dynamique.

Le public, lui, tend cependant à confondreles étoiles suisses et les étoiles françaisespar exemple…

– On ne saurait pourtant les comparer, lesétoiles françaises - qui prennent en compte

des normes techniques plus que des serviceset d’autres critères de qualité - sont attribuéespar un organisme d’Etat et le sont en prin-cipe à vie, sans cycle de validité. Quant àla classification introduite l’année passéepar GastroSuisse, objet d’une médiatisationpolémiste, elle n’est pas fondée sur lesmêmes critères d’appréciation et de catégo-risation que ceux d’hotelleriesuisse qui peutfaire état, de surcroît, d’une expérience depresque trente ans et fait référence à l’étran-ger… On ne peut donc les comparer!

Vous portez plusieurs casquettes et vousêtes devenu un observateur éminent de laclassification hôtelière; comment jugez-vous aujourd’hui le rôle de la classificationen fonction du statut des hôteliers?

– Pour la base, pour l’hôtelier en général, laclassification est un véritable outil de marke-ting indispensable pour pouvoir positionnerson établissement sur le marché et par rap-port aux segments de clientèle. Pour le direc-teur d’hôtel salarié, c’est une façon d’argu-menter vis-à-vis du propriétaire, du conseild’administration ou de tout autre financiersur la nécessité d’investir pour améliorerl‘outil de travail. Pour l’exploitant propriétaireenfin, c’est un argument de taille face auxbanquiers pour justifier certains investisse-ments et être ainsi aidé à maintenir la subs-

tance d’une affaire et à développer une poli-tique de prix cohérente. Je dirais aussi qu’entant que membre du comité exécutif d’hotel-leriesuisse je ne peux qu’apprécier, dans laclassification, l’élément de structure desmembres par catégories sur lequel est baséela cotisation, l’instrument de marketing enmain de Suisse Tourisme et la légitimation,face à l’Etat, d’une politique commercialeaxée sur la qualité et la diversité de notrestructure d’accueil.

La classification d’hotelleriesuisse a intro-duit de nouvelles données telles que lesupplément Superior et la notion de spé-cialisation des hôtels; quelles en ont été lesraisons?

– Le supplément Superior est en quelquesorte une demi-étoile, il a été introduit en rai-son des différences qui peuvent se trouver,dans une localité, à l’intérieur d’une mêmecatégorie; le degré supérieur, dans les caté-gories 3, 4 et 5 étoiles, symbolisé par unepetite couronne sur la dernière étoile, permetde préciser les meilleurs établissements de lacatégorie, voire d’éviter les éventuelles dis-torsions locales.Quant à la spécialisation, elle met en exer-gue, par différents pictogrammes, les hôtelsà thèmes: vacances, congrès, séminaires,sport (golf, tennis, vélo/VTT), santé, well-ness, historique, familles, ecohôtel, drive-in… C’est une tendance de marketing pourpositionner l’hôtel sur des marchés précis enfonction des équipements, infrastructures etservices qu’il est en mesure d’offrir à uneclientèle ciblée.

L’été sera chaud et ensoleillé…nous prédit la météo!Pour le service, la cuisine ou la réception, nos candidats qualifiés attendent de mettre leurs compétences au service de vos hôtes, pour une saisonou plus.

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Cela représente aujourd’hui quelque 6000étoiles qui brillent au firmament de notrehôtellerie, selon un système de classificationbasé sur l’autoévaluation et régi par desrègles et autres normes diverses et exhausti-ves. Il en va de la crédibilité de l’associationprofessionnelle faîtière qui contribue ainsi audéveloppement constant de la qualité del’hôtellerie suisse, sur une base privée, sansune intervention quelconque d’un organismed’Etat. Dans le concept 2006-2011, leconcept de classification de 1 à 5 étoiles,

Six mille étoiles dans le cielhôtelier helvétiquePoursuivant son œuvre de pionnier, entreprise dès 1979, et faisant référence sur le plan international, hotelleriesuisse aclassé 2200 hôtels et autres établissements d’hébergement.

inclut des nouveautés telles que la spécialisa-tion des hôtels, la catégorie «Superior», leslabels de qualité, etc. Pour la première foispar exemple dans le monde, un système declassification prend en considération des cri-tères d’hygiène, vérifiés au moyen de testsbactériologiques. Entre la responsabilisationde l’hôtelier et l’instrument de marketing, laclassification d’hotelleriesuisse, longuementéprouvée et dûment adaptée aux exigencesde la clientèle, fait ici l’objet du point de vued’un spécialiste aux diverses casquettes.

Entretien avecJacques PernetHôtelier, gérant de l’Hôtel Bellerive, à Lausanne, vice-président d’Hôtellerie vaudoise, membre du Comité exécutifd’hotelleriesuisse

Infotellerie Vaudoise - Mars 2007 - N° 49 05

Gestion des RH

Un partenariat intervenu entre deux leaderssur leur marché respectif permet aujourd’huile lancement d’un nouveau produit destiné àtous les types d’entreprises du secteur del’accueil. But premier: tirer profit de la tech-nologie et de la compétence pour diminuerle travail administratif des hôteliers et des res-taurateurs, en clair utiliser Internet pour gérerl’ensemble des prestations administrativesliées aux ressources humaines de l’entre-prise.

Des solutions novatricesA Montreux et sous un même toit, Hotela,qui fêtera ses 60 ans en 2008, proposedéjà aux professions du tourisme, de l’hôtel-lerie et de la restauration d’accéder à l’en-semble de leurs assurances sociales. Sonsavoir-faire permet d’offrir des produits cibléscomplétés par des prestations de servicesintégrées, grâce à des systèmes de coopéra-tion avec ses partenaires. C’est le cas deMirus Software SA, à Davos, société crééepar un hôtelier, Paul Petzold, et spécialiséedans le développement de logiciels de ges-tion. L’union de leurs forces est en passe d’in-nover en cette matière, au plan des ressour-ces humaines, et de décharger les hôteliers

et les restaurateurs de travaux administratifsfastidieux, d’où des économies de temps etd’argent.

Des hommes, des salaires…et des ordinateursLe traitement des ressources humaines repo-sant essentiellement sur les salaires, la ges-tion de ceux-ci a atteint, au fil des ans, unetelle complexité qu’elle est devenue une véri-table spécialisation dans le «back-office»des hôtels et des restaurants. La premièrecaractéristique du système «Mirela» résidedans le fait que tout le traitement informatisédes prestations est entièrement accompli parle personnel dûment compétent d’Hotela. Leserveur enregistre et traite toutes les donnéesliées, pour chaque collaborateur/trice, aucontrat de travail, à l’établissement dusalaire, au certificat de salaire, aux décomp-tes d’assurances, etc.La solution est conviviale, car basée sur undialogue interactif, et les données sontconstamment accessibles par le chef d’entre-prise ou sa comptabilité (grâce à la techni-que ASP). La solution, surtout, ne requiertaucune infrastructure IT autre qu’une liaisonpar Internet.

PME et grandes entreprisesconcernéesLe double aspect qualitatif et quantitatif decette plate-forme de prestations peut laisserà penser qu’une taille critique d’entreprisesoit nécessaire pour justifier le coût de l’opé-ration. Ce n’est heureusement pas le cas!Non seulement le système est prévu pours’adapter aux besoins spécifiques des petitsétablissements (hôtels, restaurants) comme àceux des plus grands, habitués déjà à l’out-sourcing et dont les services administratifsdoivent investir trop de temps face aux subti-lités du traitement des salaires en particulier,mais il est également d’un coût très aborda-ble. Celui-ci est en effet calculé sur un pour-centage par rapport à la charge salariale. Commencée à fin 2005, la coopérationentre Hotela et Mirus s’est concrétisée en2006 par la mise en place du système, opé-rationnel depuis le début 2007. Les pre-miers résultats ont été concluants, 2007 vaservir d’année test pour affiner le système etsurtout démarcher de nouveaux adeptes enfonction d’un potentiel bien réel. Mirelareprésente incontestablement une prestationde haute valeur pour les hôteliers et restaura-teurs de ce pays.

Management RH / SalairesPlanification personnelComptabilité- Modules à choix- Intégration avec des interfaces externes(timbreuses, front-office, etc.) In

terfa

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OTE

LA

Facturation selon chiffres effectifs. Suivi des cas (tracking)

Gestion électronique (mutations, cas d’assurances, déclaration des salaires, etc.)

Mirus + Hotela = MirelaUne nouvelle plate-forme, entièrement intégrée, de gestion totale des ressources humaines, de traitement des salaires et des assurances sociales dans l’hôtellerie et la restauration.


Créativité

> Quand un directeur d’OT rencontre LA PrésidenteLors de l’ouverture de la dernière Muba deBâle, dont l’invité d’honneur était la régionavenchoise, le stand d’Avenches Tourismearborait les couleurs de la Rome antiqueavec notamment une copie du buste en orde Marc-Aurèle et des décors de l’opéra «IlTrovatore». Son directeur, Michel Doleires, afait fort aussi en arborant la tenue de l’empe-reur romain pour accueillir une visiteuse demarque, Micheline Calmy-Rey, présidentede la Confédération. Cette rencontre deGrands a été marquée par la remise desarènes d’Avenches en chocolat à… «maislaissez-moi vous appeler Micheline!». Vivela Suisse Présidente!

> Soin du corps Choco Fangoau Montreux PalaceDu chocolat, on en retrouve (mais sansaucune corrélation avec l’information précé-dente!) dans l’un des programmes de soinsdu corps dispensés au wellnesss duMontreux Palace. C’est que ses propriétés(cacao, teneur en caféine, antioxydants, ver-tus déstressantes et vivifiantes, etc.) font,paraît-il, merveille sur les corps féminins,

combinés avec un massage anti-cellulite.Décidément, le chocolat suisse n’en finit pasde nous séduire!

> A Nyon,sur les traces de Tintin…En cette année du centenaire de la nais-sance d’Hergé, alias Georges Rémy, créa-teur du personnage de Tintin et de ses acoly-tes, Nyon Région Tourisme, publie unmini-guide permettant de visiter la cité léma-nique sur les traces du célèbre reporter.Cette promotion d’un lieu connu du publictintinophile est réalisée par Jean-PierePralong, responsable d’Enjoy Switzerlanddans la région nyonnaise, qui rappelle lessites parcourus par le héros de la bandedessinée «L’affaire Tournesol» et dessinés parson créateur: les quais du bords du lac, l’en-

trée de la ville, la maison du professeurTopolino, la fontaine de Maître Jacques…sans oublier la jeep Willis des pompiers deNyon en 1953 (photo).

> Champéry: de l’histoire et du tourisme pour les écoliersA l’occasion des 150 ans du tourisme àChampéry (VS), de nombreuses manifesta-tions commémoratives, informatives, récréati-ves et sportives jalonnent le calendrier2007. Parmi elles, différentes initiativesconcernent la jeunesse, plus particulièrementla relève; c’est ainsi que 350 écoliers suis-ses et français ont répondu à l’invitation desresponsables du site des Portes du Soleil,auquel appartient la station champérolaise,lors d’une journée où ont été présentés lesdifférents métiers du tourisme. Des stands etdes ateliers ont été montés à cette occasionpar hotelleriesuisse et GastroSuisse, ainsique par différents corps de métier: remon-tées mécaniques, transports, magasins desport, guides de montagne, professeurs deski, etc. A cette occasion, le Guiness Book apu enregistrer le plus grand chocolat chauddu monde, d’une capacité de 1720 litres…

> Les «Auteurs du Goût»,ambassadeurs du Pays de VaudL’association des «Auteurs du Goût», crééepour améliorer et développer la distributionet la promotion de produits du terroir vau-dois, se transforme en coopérative dans lebut de recruter de nouveaux partenaires, àraison d’au moins un fournisseur par corpsde métier. Il s’agit de définir et de promou-voir la traçabilité des produits, gage de qua-lité, de parvenir à en présenter une offre plusdiversifiée et, enfin, de les écouler plus effi-cacement sur le marché, notamment enSuisse alémanique où les produits vaudoisont la cote. Les producteurs suivants sont lesmembres fondateurs des «Auteurs du Goût»:Moulin-Huilerie de Sévery, Boucherie deSévery, Espace Gourmand Claude Joseph,Le Bon Vaudois, Vins Kursner Féchy.

> Petit hôtel à thème et magie des lieuxChambre double et double crème!Désormais, le restaurant «La Cabriolle», à

Innovation, imagination, originalité, encore faut-il oser!…On pourrait, en Suisse, décerner des prix de créativité chaque jour, tant sont inventifs certains acteurs du tourisme, de l‘hôtellerie et de l’alimentation. La presse, aussi, s’en fait l’écho!


Créativité

Bulle, offre cinq chambres d’une rare origi-nalité, puisqu’on peut y dormir dans des litsnotamment en forme de baquet à crème, debateau du lac de la Gruyère, de luge à foin,de tas de bois… ou près d’une cheminéeavec une fenêtre factice donnant sur un pay-sage hivernal! Le tout, aux senteurs de boisrustique, a été aménagé dans une bâtissedu vieux Bulle où une auberge assurait déjàle gîte et le couvert il y a près de 400 ans…Le restaurant d’aujourd’hui sert essentielle-ment des mets régionaux, dont une fondueau lait de chèvre de derrière les fagots.

> Quand hôtellerie rime avecfantaisieTout en jouant en priorité la destination, unefinalité en soi pour nombre d’hôtes, nom-breux sont aujourd’hui les hôtels qui se posi-tionnent sur le marché par rapport à leur spé-cialisation. En Suisse, divers segments bienprécis ont incité les établissements à optimi-ser leur vocation et leurs infrastructures:hôtels de vacances, de familles, de congrès,de séminaires, d’affaires, de bien-être, desanté, de sport (golf, tennis vélo/VTT), histo-rique, drive-in, design, ecohôtel, relais de

campagne… Il sont indiqués comme telsdans le Guide suisse des hôtels 2007. Maiscertains établissements font dans l’insolite etla fantaisie, à l’image des hôtels-châteaux,hôtels-igloos, hôtels-forteresses, hôtels bran-chés jeunes… ou, à l’autre bout du monde,des hôtels capsules-japonais.

> Six hôteliers inventifset entraînésA Davos, au début septembre, la premièreSemaine de randonnées (également combi-nable avec la prometteuse comédie musi-cale «The Little Shop of Horrors») verra sixhôteliers de la plus haute ville de montaqned’Europe mettre sur pied un choix de 24 ran-données pédestres très variées pour décou-vrir la nature sans aucun danger.Parfaitement entraînés et connaissant larégion comme leur poche, ils guideront cha-que jour leurs hôtes dans des excursions dehuit à dix heures, temps comprenant la mar-che, les pauses et le repas de midi. HansEscher veille au bon déroulement de l’orga-nisation; il est non seulement le concierge del’Hôtel Steigenberger Belvédère, mais éga-lement guide de montagne… www.tcs.ch

> Du Noga Hilton auKempinski, une page se tourneLe Palace Hilton Genève, ex-Noga Hilton,symbole du renouveau de l’hôtellerie gene-voise dans les années septante, devient, cesjours, le Grand Hôtel Kempinski Geneva. Auterme d’une importante rénovation, l’établis-sement comptera 423 chambres - dont laSuite Genève en duplex avec son spa priva-tif - et tout son premier étage sera entière-ment ouvert sur le lac. Genève est égale-ment le siège social de la chaîne allemandeKempinski; en Suisse, celle-ci gère déjà leMirador Kempinski, au Mont-Pèlerin, et leKempinski Grand Hôtel des Bains, à St-Moritz.

> Le centre multifonctionnel du XXIe siècleComment ne pas évoquer ici l’ouverture, il y atrois mois, au coeur de Zurich, du centre decommerces et de loisirs Sihlcity, qui présentela particularité de ne pas être situé en péri-phérie, mais dans la ville et de développer unconcept commercial, gastronomique, culturelet récréatif, assorti même d’une partie résiden-tielle (16 appartements). L’ensemble, qui acoûté 600 millions de francs, s’étend sur unesurface de base de 41’000 m2 mais présentedes activités sur 97’000 m2. Sihlcity com-porte près de 80 commerces, 13 cafés ourestaurants, un hôtel de 132 chambres («FourPoints by Sheraton»), un multiplexe de cinéma(9 salles), une discothèque, un centre culturel,un centre de santé et de wellness, une biblio-thèque et 850 places de parc. Quelque20’000 visiteurs y sont attendus chaque jour,2300 personnes y travaillent; la plupart descommerces seront ouverts le soir jusqu’à minuit.

> Mariages dans des hautslieux touristico-culturelsEn vertu des nouvelles dispositions de l’état-civil du canton de Vaud, il est désormaispossible de se marier officiellement dans six«sites d’exception» qui s’ajoutent aux 32 sal-les jusqu’ici dévolues à cette célébration.Ainsi, pour répondre à une demande gran-dissante du public en faveur de lieux de rêveet surtout de cérémonies plus longues etmoins formalistes, les sites suivants sont offi-ciellement reconnus: les châteaux d’Aigle,de Coppet et d’Oron, le domaine deVullierens, le prieuré de Romainmôtier et lebateau «Montreux» de la CGN. Sur place,l’officier d’état-civil, en pétabosson confirméet accueillant, assurera un service personna-lisé. La fête en sera d’autant plus inoublia-ble.

De l’art verrier pour Hôtellerie VaudoiseUne création d’un artiste de chez nous en guise de présent.

Il est de bon ton, pour notre association, de récompenser l’engage-ment et les mérites de membres qui se sont dévoués, plusieurs annéesdurant, dans la vie associative ou de remercier des personnalités,comme des conférenciers, qui lui ont fait l’honneur de s’engager enfaveur de sa cause. Très proche des arts de l’accueil et de la table,Hôtellerie Vaudoise a donc mandaté un jeune artiste, créateur verrier,pour concevoir une série d’œuvres destinées à servir de cadeaux:Yann Oulevay, souffleur de verre nouvellement installé dans son atelier-exposition d’Yverdon-les-Bains, fait désormais carrière dans cet art trèsexigeant et difficile, après des études au Centre international derecherche sur le verre et les arts plastiques, de nombreuses années decompagnonnage dans le monde entier et un rôle d’assistant de PhilipBaldwin et Monica Guggisberg, deux éminences mondiales en lamatière. Aujourd’hui, Yann Oulevay exerce son activité de maître ver-rier, notamment pour de grandes tables en Suisse et à l’étranger, où ilenseigne également sa discipline.


Evénements et perspectives

LAUSANNELA REVUE DE LAUSANNE TOURISME - ÉTÉ/SUMMER 2007 No 59

DOSSIER

Une ville fait son marketing

A city does its marketing

Couverture de la revue «Lausanne Image» (no 59 - juin 2007) avec une photo-montage del’artiste-photographe Régis Colombo(www.diapo.ch).

La 5e ville de Suisse opère sa métamorphoseLausanne à la veille de réaliser de grands projets qui favoriseront sa qualité d’accueil et son image.

La Municipalité de Lausanne, sur la based’un important partenariat privé-public, estengagée dans un vaste programme d’ac-tions baptisée «Métamorphose» et dont l’en-vergure est pour l’heure unique en Suisse. Sice programme vise le développementurbain, économique et social de la cité, iltouche non seulement aux domaines de l’ur-banisme, des transports publics et des équi-pements sportifs, mais également des infra-structures d’accueil. Les points forts, on lesait, sont le métro m2, la construction d’unstade olympique et d’une piscine à Vidy, ladémolition du stade de la Pontaise et l’amé-nagement d’un vaste éco-quartier résidentielà haute valeur environnementale, la rénova-tion de divers équipements sportifs (stadePierre-de-Coubertin, tennis, patinoire, etc.). Desprojets d’hôtels se font jour sur le campus del’EPFL (avec un centre de congrès), à Beaulieuet au terminus du m2 à Vennes où se situeraégalement un P + R avec l’Aqua-Ecopôle.

«Le renforcement de l’image du Jura Vaudoispasse par la communication et la mise surpied de produits communs en été comme enhiver», a expliqué Michel Ruchat, directeurde Balcon Jura Vaudois Tourisme, à ses invi-tés, partenaires, prestataires et représentants

De son balcon, le Jura appelle ses hôtesA travers le tourisme et l’artisanat, les richesses culturelles du Jura vaudois mises en évidence,ici et ailleurs…

des médias réunisà «L’Auberge» deBaulmes pour lan-cer la deuxièmephase de lance-ment de l’offre esti-vale journalièreréunissant trans-ports, sites culturelset spécialités loca-les. Passe-partoutde cette offre ras-sembleuse et dyna-mique, la carte«Séduction», lan-cée le 18 avril2006 au prix deCHF 22.–, a étévendue et diffuséeà plus de 530exemplaires.Aujourd’hui, «le

Jura est désormais en marche» et même «entrain» – grâce notamment à Travys, fil rougede toute la marque entre Yverdon-les-Bains etSainte-Croix – de réussir son opération de lif-ting touristique. A cet égard, la présence àBaulmes de représentants des autorités politi-

D’autres projets en phase de réalisation ou entout cas très avancés (Opéra, Musée cantonaldes beaux-arts, Learning Center de l’EPFL, etc.)sont de nature à favoriser l’attractivité de laCapitale olympique dont toute l’action et a for-tiori l’image s’articulent autour de quatre pôlesd’excellence: l’éducation et la recherche (hau-tes écoles), le sport (Capitale olympique, cen-tre mondial du management sportif), la culture,et le développement durable synonyme dequalité de vie. Il en résulte une nouvelle dyna-mique, interactive et prometteuse. S’exprimantdans la revue »Lausanne Image» de LausanneTourisme (cf. no 59 de juin 2007) sur le thèmedu marketing urbain et du city management,dont la mise en route est désormais en cours,Daniel Brélaz, syndic de Lausanne, conclut ences termes: «Quand les gens auront une visionréelle de nos atouts, peut-être viendront-ils enplus grand nombre!»

ques conforte les milieux touristiques et leurspartenaires très divers dans leur désir decohésion et d’engagement en faveur detoute la région. Parmi toutes les initiatives pri-ses (forfaits, supports promotionnels etmédiatiques, etc.), la mise en valeur du vil-lage de Baulmes en tant que futur «villaged’artisans» ne passe pas inaperçue. Unequinzaine de créateurs habitent les lieux –plus qu’une équipe de football! – et ouvrentleurs ateliers au public.

Quant à «L’Auberge», hôtel-restaurant tenupar Christiane Martin et Pierrette Gander(notre photo, aux côtés de Michel Ruchat),elle abrite dans son grenier une galerie d’artde 300 m2, un nouvel élément de la «vitrineculturelle de la région».

● Les offices du tourisme d’Yverdon-les-Bains,du Balcon du Jura et de la Vallée de Jouxainsi que Travys ont organisé de grandesjournées de promotion à Zurich et à Lucerne.Stand, prospectus et concours ont ainsi com-plété la parution d’un supplément de 16pages, tiré à 150’000 exemplaires, dans la«Neue Zürcher Zeitung». L’union fait laforce… et les moyens!


Evénements et perspectives

Le tourismesuisse N° 1pour le WEFUne récente étude du WorldEconomic Forum confirme l’at-tractivité et la compétitivité dela Suisse sur le plan mondial.Notre pays sort en tête du classement établipar le WEF en collaboration avec l’agenceBooz Allen Hamilton, devant l’Autriche,l’Allemagne, l’Islande et les Etat-Unis. Treizecritères d’appréciation ont été retenus pourcette étude, les meilleures performances dela Suisse apparaissant plus particulièrementaux chapitres de la sécurité et de la pro-preté, des communications, de l’environne-ment, des infrastructures et de la formationtouristique.Cette étude, réalisée dans 124 pays,confirme les choix politiques et stratégiquesde la Suisse, pays déclaré le plus compétitifen matière de tourisme et de voyage. www.weforum.org

Carlo Criscidistingué Grand Prix du livre gastronomique 2006.Le Club Prosper Montagné, Académiesuisse des gastronomes, a remis son prix lit-téraire 2006 au grand chef du Restaurantdu Cerf, à Cossonay pour son ouvrage«Equilibre», un mot qui résume bien d’ailleursla cuisine de Carlo Crisci et son environne-ment. «Votre ouvrage est à l’image de vosplats, une véritable oeuvre d’art», a déclaréAndré Winckler, chroniqueur gastronomiqueet journaliste spécialisé, président du jury,sans oublier de féliciter également les princi-paux artisans de cet ouvrage: Daniel Fazan,auteur des textes, Pierre-Michel Delessert,photographe, et Oscar Ribes, graphiste,sans oublier Piere-Marcel Favre, son éditeur.

Lavaux bientôt en fête! Imminente l’inscription auPatrimoine mondial del’Unesco.Confirmée ou non, la reconnaissance atten-due – qui devrait intervenir à fin juin –donnera lieu à une grande fête le 22 sep-tembre à Cully. «Lavaux en fête» disposerad’une salle des fêtes au bord du lac en l’hon-neur des cinq localités concernées et deleurs appellations: Chardonne, Epesses,Lutry, Rivaz et Villette. La candidature à l’ins-cription de Lavaux au prestigieux registre duPatrimoine mondial établi par l’Unesco seral’occasion pour l’Office du tourisme du can-ton de Vaud, en collaboration avec SuisseTourisme, de mener une vaste opérationinformative et promotionnelle, marquéenotamment par la venue sur les bords duLéman de quelque 200 journalistes dumonde entier.

«Aïda» ou l’appel à la foule L’opéra descend dans la ville.Le 13e Festival d’opéra Avenches – 8 repré-sentations entre le 6 et le 21 juillet 2007 –présentera à nouveau «Aïda», le grandioseopéra de Verdi, une oeuvre populaire parexcellence figurant déjà au programme dela première édition en 1995 ainsi qu’en2000, parce qu’elle correspond bien,comme d’autres hauts lieux d’art lyrique, à laclientèle fidèle des arènes romainesd’Aventicum. Mais le spectacle donné dansl’amphithéâtre broyard débordera à nou-veau de ses murs pour envahir la ville. La«Via Roma», décorée de colonnes romaines,sera pleine de vie et d’animation grâce àl’ouverture des restaurants, bars et commer-ces. D’autres animations sont annoncées:exposition thématique au Musée romain,visites guidées de la cité romaine… et pré-sentation de l’opéra par Patrick Lapp et Jean-Charles Simon, les deux célèbres animateursde la RSR, à l’enseigne de «Digest Opéra».www.avenches.ch/opera

Carlo Crisci en compagnie de Pierre Henchoz,président d’honneur du Club Prosper Montagné.

Une des répétitions mensuelles de l’Académie,croquée ici en mai dernier à la grande salle deVilleneuve, sous la direction de NathalieMonorys.

Présidée par Francis Scherly,consultant en tourisme, et ins-tallée à son siège deMontreux, l’Académie suisse

de Cor des Alpes – qui vientd’accueillir son centième membre actif – par-ticipe plus que jamais à l’imagerie helvéti-que, tant de fois associée à notre offre touris-tique. Créée en 1998 par son actuelprésident et par Joszef Molnar, son brillantprofesseur et directeur, l’Académie portebien haut le nom de la Suisse et de laRégion du Léman à l’étranger; ce fut notam-ment le cas en Egypte l’an dernier et auKenya cette année. Internationale,l’Académie déjà l’est par son effectif de centmembres en provenance de six pays. Elle seproduira prochainement – toujours avec unminimum de 15 musiciens – à la cérémoniedu jumelage de Villeneuve avec La Crau(Var), aux Marchés folkloriques de Vevey etbien sûr à Cully pour l’accueil des journalis-

L’imagerie helvétique érigée en académieL’Académie suisse de Cor des Alpes va fêtera ses dix ansà Montreux.

tes du monde entier en rapport avec lareconnaissance du Lavaux par l‘Unesco…


A l’intention de nos hôtes

développer le processus d’élargissement denotre clientèle et d’adaptation de nos prixaux conditions d’aujourd’hui», explique Jean-Jacques Gauer qui a annoncé que le Raisinsortait de la Chaîne des Relais et Châteauxpour la réorientation et l’allègement de l’éta-blissement. La nouvelle carte des mets, touten conservant les «incontournables» chers àAdolf Blokbergen, sera plus conforme à laclientèle moins sélecte, plus jeune, pluslocale et plus relax, visée désormais par lamaison. L’effectif a été abaissé à 14employé(e)s, mais les différents locaux res-tent bien en place: rôtisserie, restaurant,Salle des Vignerons et pinte attenante. La partie hôtelière est composée de neufchambres et suites (photo) de grand confort,cosy, feutrées, romantiques à souhait. Elless’appellent Lord Byron, Ramuz, Stravisnky,Ansermet, Koroschka, Chagall, Chaplin…Le bijou, dans le Lavaux qui lui sert d’écrin,brillera de toute sa splendeur au centre dufutur Patrimoine mondial de l’Unesco…

Suite au brusque décès d’Adolf Blokbergen(cf. rubrique en page 16), l’Auberge duRaisin, au cœur du bourg de Cully, tout engardant l’esprit des lieux, va se repositionnerauprès d’une clientèle plus diversifiée.Propriété de la Commune de Cully et louéedepuis 1962 par la famille Gauer, l’établis-sement est désormais dirigé par Peter Haslerqui fut durant 21 ans le plus proche collabo-rateur du maître décédé. «Dans un espritd’ouverture et de renouveau, nous désirons

Sur les sentiersde la découverte

Un pays qui Vaud la découverte… en famille!La gratuité pour les enfants jusqu’à 9 ans sur les remontées mécaniques d’été et un nouveau document thématique pour se balader autrement.

Suite au succès remporté par la gratuité desremontées mécaniques pour les enfantsjusqu’à 9 ans, offerte pour la saison d’hiverdans les stations vaudoises, l’Office du tou-risme du canton de Vaud (OTV) et ses parte-naires ont décidé d’étendre cet avantage àla saison d’été. Cette offre familiale est pro-posée dans les stations de Rougemont,Château-d’Oex, Les Diablerets, Leysin etVillars-Gryon ainsi que par Glacier 3000.Les remontées mécaniques et les transportspublics à caractère touristique sont de pré-cieux atouts dans l’offre estivale exception-nelle du Pays de Vaud, notamment pouraccompagner des randonnées pédestres,des promenades sur des sentiers thémati-ques, des découvertes de panoramas, desescapades dans les restaurants d’altitude,des visites culturelles et d’autres loisirs liés àla nature. Cette richesse et cette diversité depossibilités ont incité l’OTV à réaliser unenouvelle brochure thématique intitulée «Sur

Le N° 1 des hôtelsurbains Le Beau-Rivage Palace entête du hit-parade.Les lecteurs du SonntagsZeitung ont dési-gné le palace d’Ouchy comme étant lepremier des quinze meilleurs hôtels des vil-les suisses. Les équipements et les servi-ces, comme le spa et le grand parc deverdure du BRP, dirigé par FrançoisDussart, ont séduit le lectorat du grandquotidien de Suisse alémanique, régiondont provient une clientèle grandissante.Au classement établi par l’hebdomadairedominical dans la même catégorie, leLausanne Palace & Spa figure désormaisau sixième rang; on trouve également,dans d’autres catégories, le FairmontMontreux Palace, le Mirador Kempinskiau Mont-Pèlerin, l’Hostellerie du BonAccueil à Château-d’Oex et le GrandChalet à Leysin.

L’Auberge du Raisin sous le signe du renouveauUne nouvelle politique pour la belle petite maison sise entreLausanne et Vevey.

les Sentiers de la Découverte».Magnifiquement illustré par des photos deMarcel Imsand et de quelques autres photo-graphes, ce document permet à l’hôte dechoisir une destination, un thème, un itiné-raire ou un moyen de locomotion en fonctionde ses désirs. La mise en scène de la beautéet de la diversité des paysages s’articuleautour de sept chapitres: En ville - Autour deslacs - Dans les vignes - A travers champs -Par le Jura - Sur les montagnes - Au-delà desfrontières. Le tout est en trois langues et assorti de toutesles aides informatiques, Internet et GPS enparticulier. Ce «produit gratuit à haute valeurajoutée» a été élaboré en collaborationavec l’Association vaudoise de tourismepédestre(AVTP) dont la nomenclature chiffréesuffit à confirmer l’importance des activités:3000 km de sentiers balisés sur 10 régions,2000 membres, 70 baliseurs…

Cela fait cetteannée trois décen-nies que Klaus etAnne Wartner sontà la tête de ce 4étoiles très à l’aisedans sa stationfamiliale; troisièmegénération de cequi ressemble de

plus en plus à une dynastie, ils ont aussidonné le goût de l’hôtellerie à la quatrième,aujourd’hui en fin de formation… Sous l’en-seigne Eurotel, le bilan de ces trente ans estplus que positif; l’établissement (104 cham-bres/220 lits, 250 places derestaurant/banquets, bar, piscine couverte,


A l’intention de nos hôtes

Publicité et promotion

En bref

Semaine duGoût 2007 Plus de 1000 événements du13 au 23 septembre. En sept ans, la Semaine du Goût aura aussivu le nombre de ses initiatives septupler pourprendre une dimension nationale et sociocul-turelle. Hôtels et restaurants sont d’ailleursnombreux à contribuer à cet événement desensibilisation à la façon de bien manger,une alternative goûteuse, festive, populaire

et conviviale à la standardisation et à la dés-humanisation de la restauration rapide etindustrielle. L’édition de cette année, dont le«Parrain» n’est autre que Georges Wenger,le grand chef étoilé du Noirmont, verra aussiGrandson, la «Ville suisse du Goût 2007»organiser, du 21 au 23 septembre, ungrand marché du terroir articulé autour desdifférents goûts des cinq sens. Aux produitsdu terroir, s’ajouteront ainsi des concerts demusiques en tous genres, des dégustations,des expositions d’art et d’artisanat, desdémonstrations de savoir-faire, des atelierspour les enfants, etc.www.gout.ch

Le style «montagne chic» se vend bienAux Diablerets, l’Eurotel Victoria fête les 30 ans de la famille Klaus Wartner, un bel exemple de réussite.

fitness, sauna/solarium, salles de congrès etséminaires) réalise autour des 30’000 nui-tées par an.Durant les derniers sept ans, plus de 5 mil-lions de francs ont été investis dans des tra-vaux de rénovation, les derniers en dateayant concerné les restaurants et une quin-zaine de chambres, le tout réalisé dans unstyle chaud et boisé de type «montagnechic» du plus bel effet… et très demandé denos jours à cette altitude où le design nedure pas plus que le temps d’une mode.«Un 4 étoiles peut très bien vivre à la monta-gne pour autant qu’il remplisse certainesconditions», affirme Klaus Wartner (notrephoto), copropriétaire avec un partenairedes deux enseignes Eurotel des Diablerets et

de Villars. Et de donner les trois mots-clés quilui permettent de «bien dormir»: une famillepartie prenante. un personnel fidèle et ungros engagement dans la vente, cette der-nière activité lui prenant 10 à 12 semainespar année. Les marchés, l’hôtelier autrichien-ormonan les connaît bien; les principauxsont situés dans les pays périphériques, enGrande-Bretagne, au Benelux et enScandinavie, et, surtout, touchent plusieurssegments de clientèle: vacances, congrès,séminaires, incentives… Cette diversifica-tion, rendue possible grâce à la flexibilitédes locaux d’accueil et accompagnée degros efforts en matière d’animations propresà l’hôtel, expliquent aussi le succès de l’éta-blissement. Le bouche à oreille fait le reste.

ITU TELECOM WORLD 2009

La grande exposition des télécommunica-tions reviendra donc à Genève, du 5 au9 octobre 2009 et tous les hôtels du bas-sin lémanique devraient afficher complet àcette occasion. Afin que l’événement leplus prestigieux de Geneva Palexpo soitle premier d’une nouvelle longue série, lesassociations professionnelles de l’hôtelle-rie de l’arc lémanique travaillent maindans la main pour offrir des conditions

harmonisées quant aux prix et aux procédu-res de réservation. La société MCI Suisse SAa été mandatée par la Chancellerie d’Etatde Genève pour gérer la centrale officiellede réservation.

Mirador Kempinski: projet-bis

Lancé une première fois en 2001 puis retiréen raison de diverses oppositions, le projetd’agrandissement et de transformation du 5étoiles du Mont-Pèlerin, dirigé par Eric

Favre, devrait se concrétiser dès l’automne2008 au terme de neuf mois de travaux.Le projet d’aujourd’hui comporte laconstruction de 45 nouvelles chambres,d’un parking souterrain, de salles deconférences et d’espaces wellness; sacapacité actuelle sera réduite à 70 cham-bres en raison de la transformation del’aile ouest en 14 appartements de grandstanding loués à l’année pour une duréed’au moins cinq ans. Investissement total:30 millions de francs.

Cartoville de LausanneAprès la publication en 2002 duguide culturel et patrimonial intitulé«L’encyclopédie du voyage Lausanneet le Léman», les Editions Gallimardhonorent à nouveau la capitale vau-doise d’une première suisse avec le«Cartoville». Cette réalisation est le fruitd’une fructueuse collaboration entreGallimard, la Ville de Lausanne,Lausanne Tourisme et le Fonds d’équi-pement touristique de la région lausan-noise (FERL). La collection «Cartoville -L‘essentiel en un clin d’oeil» est plusparticulièrement destinée aux adeptesdes voyages de courte durée (week-ends prolongés par exemple) et pré-sente les villes par quartiers au moyend’une carte intégrée et dépliable.


Publicité et promotion

Le Travel Trade Workshop, organisé àMontreux depuis sa fondation et dont la3ème édition se déroulera du 24 au 26octobre 2007, pourrait quitter Montreux en2009. La plus grande foire professionnellesuisse de l’industrie du voyage (500 expo-sants, 10’000 visiteurs) fait actuellementl‘objet d’une étude chargée de l’évaluer(frais d’exposition, coûts hôteliers, durée du

Comptant plus d’un milliard d’habitants, l’Indereprésenterait un potentiel de l’ordre de 140millions de personnes susceptibles de venirvisiter la Suisse. L’an dernier, notre pays aenregistré 284’390 nuitées indiennes (+14,2%), les dépenses quotidiennes liées à cemouvement oscillant autour des 250 francspar personne. C’est dire l’importance de cemarché pour le tourisme helvétique; au-delàde l’aspect économique cependant, l’intérêtque les Indiens, gens de culture très attachésaux valeurs humanistes et au respect de lapersonnalité, portent à la beauté de nos pay-sages et à la qualité de notre hospitalité, vautbien un petit traité de savoir-vivre et de savoir-accueillir à leur égard.La nouvelle brochure fait état des attentesspéciales de ces hôtes orientaux, de leurs

Les hôtes indiens amoureux de la SuisseSuisse Tourisme et hotelleriesuisse publient une brochure spéciale sur l’art d’accueillir la clientèle indienne.

besoins et habitudes, ainsi que de leurs pré-férences en matière d’hôtellerie et de restau-ration. Ils sont sensibles au contact personnelet aux conseils individualisés, de mêmequ’ils apprécient les petits détails utiles etsympathiques: une carafe d’eau dans lachambre, des amuse-bouches au petit déjeu-ner, des mets indiens surtout - ce qui exclut lafondue, la raclette et toutes nos spécialitéslaitières et fromagères! En plus de nos pay-sages, au centre de la vingtaine de filmsromantiques tournés chaque année enSuisse par l’usine à rêves indienne deBollywood, les Indiens sont friands de shop-ping - un événement social en Inde - et ramè-nent immanquablement des souvenirs typi-quement helvétiques dans leur pays.

Milestone2007 Délai des candidatures fixé au 10 septembre.Le Prix du tourisme suisse, dont la proclama-tion des résultats aura lieu le 13 novembreau Bellevue Palace, à Berne, a fixé le délaipour le dépôt des candidatures au 10 septembre prochain.

Pour cette 8e édition, ses organisateursmisent sur des projets novateurs et de qualitédans les catégories «Projets exceptionnels»,«Projets petits et créatifs», «Relève» et«L’oeuvre d’une personnalité». Le Milestoneest organisé par l’hebdomadaire «hotel+tou-rismus revue» sous l’égide du Secrétariatd’Etat à l’économie (Seco) et de laFédération suisse du tourisme dont les repré-sentants composent le jury.

● Inscriptions et dossiers de candidature peu-vent être téléchargés sur le site Internetwww.htr-milestone.ch

voyage d’accès) et de proposer des alterna-tives quant à son implantation; les villes ana-lysées sont Montreux, Lausanne, Genève,Fribourg, Berne, Lucerne et Zurich. Une déci-sion définitive devrait être prise dans le cou-rant de cet été. Remis en question à diversesreprises dans le passé, le choix de Montreux– et surtout de la Suisse romande – est doncofficiellement à nouveau sur la sellette.

Les ressats de la Confrérie du Guillon auChâteau de Chillon ne sont plus ce qu’ilsétaient! Dans une lettre adressée à sesCompagnons, l’esprit contrarié et le regarddépité, son Gouverneur, Philippe Gex, etson Chancelier, Michel Logoz, stigmatisent«la lente mais régulière dégradation de latenue des participants» aux ressats:«Certains confondent ostensiblement leniveau de nos cérémonies avec une invita-tion à manger un rata chez Tata Lolotte… »,déplorent-ils pour s’en expliquer de plusbelle: «Nous avons beau insister en priantchacune et chacun de se présenter en habitde soirée ou, à tout le moins, cravaté et enhabit foncé. Il n’est, hélas, pas rare de voirdéfiler des quidams en habits de broussardou dans des accoutrements dignes du carna-

Tenue de soirée, svp!A juste titre, le Guillon se fâche…

val de Saint-Bris-la-Goguette… Par conta-gion, ce relâchement entraîne un laisser-allerdans les attitudes et les comportements àtable. Certains n’hésitent plus à se débarras-ser de leur veste, à retrousser les manchescomme dans une partie de pétanque, à quit-ter leur place ou à se permettre d’autreslibertés et familiarités. Si l’on n’y veille, cesera bientôt la pétaudière.»Ces comportements, malheureusement pasexceptionnels, ne correspondent guère nonplus aux efforts remarquables accomplis parla Confrérie pour promouvoir, avec lestalents et les mots – l’humour aussi – que l’onsait, non seulement la qualité des mets et desvins, mais aussi l’art de l’accueil et de la civi-lité à table. Aujourd’hui, tout f… le camp! Ilfallait aussi une fois oser le rappeler à sestroupes!

Le TTW de Montreux menacé? Etude en cours et villes en lice.

Venez visiter notre site internet et retrouvez tous les numéros

d’Infotellerie Vaudoise sur

www.hotellerievaudoise.ch


Combien dans la balance?

Selon l‘Office fédéral de la statistique (OFS), sile secteur tertiaire a vu l’effectif de ses salariésprogresser de 2,7%, les hôtels, restaurants etcafés de notre pays, dont le nombre a diminuéde 2%, ont accusé une baisse de 6,2% de leursemplois. Ils représentaient néanmoins, en2005, 220’800 employé(e)s, dont 46,2%d’étrangers.On note, depuis, une certaine reprise des affai-res; selon GastroSuisse, chaque habitant a

SEGMENTATION DE MARCHÉ

52.71

8.47

12.212.26

24.37

FIT AFFAIRE

FIT LOISIRS

SÉMINAIRE À L'HÔTELGRPES/INCENT.

CONGRÈS EN VILLE

Un rapport interne d’Hôtellerie Vaudoise,réalisé par Bernard Tschopp, vice-présidentde cette association, vient de démontrer quel’offre hôtelière du canton est particulière-ment bien adaptée aux diverses segmenta-tions du marché, en particulier en ce quiconcerne les motivations de séjour. La clien-tèle «loisirs» représente 52,71% du total, laclientèle «affaires» (individuelle) 24,37%, lesgroupes 12,21%, les séminaires à l’hôtel8,47% et les congrès 2,26%. Dans l’ensem-ble, toutes les catégories d’hôtels accueillentune clientèle «loisirs» dépassant les 50% deleur volume total, la clientèle «affaires» repré-sentant 20% de la clientèle globale des 5étoiles, 50% celle des 4 et 3 étoiles et sur-tout environ 40% des 2 étoiles. Quant auxséminaires, ils sont essentiellement organisésdans les 4 et 5 étoiles. Le volume total des

nuitées se répartit ainsi: 17% dans les 5 étoi-les, 44% dans les 4, 26% dans les 3, 7%dans les 2 et 6% dans les 1 étoile. Le prixmoyen de vente par chambre, qui permet desouligner la réelle compétitivité de l’hôtellerievaudoise, est de 384.– CHF dans les 5 étoi-les, 193.– dans les 4, 115.– dans les 3,80.– dans les 2 et, enfin, 135.– dans lesétablissements dotés d’une étoile ou classésen catégorie «Unique» à caractère excep-tionnel.Ces statistiques ont été rendues possiblesgrâce à la coopération de nombreux hôte-liers, qu’ils en soient remerciés! Deux minutessuffisent pour donner les six chiffres deman-dés… et pour donner à l’avenir une imageencore plus représentative de l’évolution dusecteur hôtelier.

Une offre diversifiée L’hôtellerie vaudoise sur tous les fronts grâce à une segmentation de marché très large et à une réelle compétitivité.

En brefLe Montreux Palace dans le groupe FairmontLa prise de contrôle du groupe singa-pourien Raffles par le groupe canadienFairmont (170 hôtels de luxe dans lemonde) a entraîné, en date du 8 juindernier, une nouvelle enseigne pour lepremier hôtel montreusien (235 cham-bres, 250 employés) que dirigeMichael Smithuis: Fairmont LeMontreux Palace. Celui-ci rejoint dumême coup les autres prestigieux mail-lons européens de la chaîne, notam-ment le Savoy à Londres, le Fairmontde Monte-Carlo, le Vier Jahreszeitende Hambourg et le St-Andrews enEcosse.

«Vivez le vignoble vaudois 2007»L’édition 2007 de l’agenda des mani-festations organisées dans les appella-tions d’origine contrôlées vaudoisess’avère, une fois de plus, une mine derenseignements sur la dimension événe-mentielle du vignoble vaudois et lesactivités des caveaux, centres dedégustations et bars à vin, les baladespédestres et gourmandes, etc. www.vins-vaudois.com

dépensé 2,5% de plus pour les repas et lesboissons consommés dans les établissementspublics, soit environ 2100 francs par personne.En 2006, selon la même source, le secteur del’hôtellerie et de la restauration a réalisé un chif-fre d’affaires global de 22,5 milliards defrancs, soit resp. 6,5 milliards et 16 milliards defrancs. Les résultats du premier trimestre 2007sont venus confirmer cette évolution positive.

Plus d’affaires, moins d’emploisDe 2001 à 2005, le secteur HORECA a plutôt bien résisté à labaisse de la conjoncture.

Au début mai, le Casino Barrière de Montreux,a accueilli son deux millionième visiteur. Aprèsquatre ans d’activité croissante, le vaste espacejeux du casino montreusien – assuré de rester leseul casino à licence A de Suisse romande cesprochaines années – reçoit en moyenne 1500personnes par jour (jusqu’à 2’200 le samedi). Ilest également le leader sur le marché des

Notre casino a fêté son 2millionième visiteur Le «Las Vegas lémanique», sans concurrence romande à sonniveau, a le vent en poupe.

machines à sous avec un parc de 367 modè-les, dont plusieurs en exclusivité suisse; en outre,ses 22 tables de jeu complètent l’offre ludiquede l’établissement. En complément de celle-ci,ses trois restaurants, ses deux bars, sa discothè-que et ses salles de réception font du Casino unélément important de l’infrastructure touristiquede Montreux.


Formation professionnelle

Le Glion Institut des Hautes Etudes (GIHE) aservi de cadre à la cérémonie de remise desprix de la Bourse Evian des jeunes talents;celle-ci, créée en 1982 par la Société desEaux minérales d’Evian, cherche à stimulerla créativité et l’esprit d’innovation des élè-ves des écoles hôtelières invités à présenterdes projets dans le domaine de l’hôtellerie etde la restauration. Pour la Suisse, six écoleshôtelières ont participé à l’édition 2007.Le premier prix, d’une valeur de 5000.–CHF a été attribué à trois élèves de l’Instituthôtelier César Ritz, au Bouveret (cf. photo),pour un travail intitulé «LCM-30» et corres-

pondant à un projet d’écran tactile dans leschambres d’hôtel, destiné à permettre auxhôtes de se familiariser avec la langue et laculture des lieux. Le deuxième prix a récom-pensé des élèves de l’Ecole hôtelière deLausanne et le troisième des élèves du GlionInstitut des Hautes Etudes.L’édition 2007 de la Bourse Evian était par-rainé, comme le veut une tradition bien éta-blie permettant d’honorer des personnalitésexceptionnelles, par Christian J. Kramer,directeur général du Môvenpick HotelLausanne, récipiendaire du «Award ofExcellence 2006».

Le tourisme suisse dit moderne est né dansune auberge, quelque part dans lesAlpes, point de départ d’une immenseaventure qui allait prendre, au fil des siè-cles, l’envergure propre aujourd’hui à latroisième industrie nationale d’exportation.Après les machines (issues de notrematière grise) et la chimie/pharmacie(aussi) et avant l’horlogerie (l’adage «letemps, c’est de l’argent» made inSwitzerland). Chronologiquement, l’ac-cueil a même précédé l’avènement desindustries qui, maintenant encore, un peude chocolat et beaucoup de banques ensus, contribuent à l’image de la Suisse.Des valeurs aussi fondamentales que letravail, l’hospitalité, le sérieux, la précisionet l’inventivité ont permis aux gens de cepays de se profiler sur les marchés et deconnaître la prospérité.

Parallèlement, la quasi totalité du territoires’est muée en une grande destination tou-ristique, à peine plus étendue pourtantqu’une région française et largement plusréduite qu’un Etat américain. Sur ces42’000 km2, l’hôtellerie et la restaurationont créé un réseau d’une densité et d’unediversité uniques au monde; il en estrésulté une offre totalement atomisée dequelque 30’000 établissements (un pour250 habitants). Celle-ci fait sans doute laparticularité de l’Helvétie touristique, fût-elle un modèle de complexité pour sa pro-motion, mais à coup sûr la réputation d’unpays d’accueil sans trou, ressemblant plusà une meule de Gruyère qu’à une meuled’Emmental… C’est dans ce terreau,sinon ce terroir, que se sont multipliés les

cafés, auberges, hôtels de ville et autres bis-trots, jouant implicitement, en plus de leurrôle d’accueil, touristique ou non (ce quipeut donc les différencier des hôtels), celuid’une plate-forme sociale solide et irrempla-çable où, durant longtemps, avec la touchehumaine et conviviale que cela suppose,s’est faite et défaite la politique à tous lesniveaux. Là aussi où la simple notion de ren-contre a pris une importance sans pareille,de par la magie des lieux… et sa localisa-tion au coeur de la communauté locale.

Hélas, ce tissu habillant nos populations esten train de se trouer de partout et de pren-dre l’eau; il suffit d’arpenter nos campagnespour se rendre compte des effets d’un sec-teur littéralement sinistré. Des centaines devillages ont perdu leur unique bistrot, lemême sort ayant affecté la poste, l’épicerie,la laiterie, toutes sacrifiées sur l’autel de larentabilité et de la standardisation. La déser-tion des campagnes n’est pas en cause,puisque la plupart de nos localités regorgentd’habitants tout neufs, nouveaux citadins enmal de verdure et en quête de propriété. Denouvelles gens arrivent, dans nos villages etnos petites villes, mais les commerçants tradi-tionnels s’en vont… à moins que les bistrotsne soient remplacés par des pharmacies,phénomène révélateur d’une société asepti-sée qui remplace le verre de blanc par unremède sur ordonnance! Et la bonne

Actualissimo On achève bien les bistrots…

patronne de bistrot par une accorte ven-deuse en blouse blanche. Seul centre parexcellence d’une communication dont onaime à se targuer dans les séminaires etles salons, la scène sociale, elle, a pris laroute de la ville. Il faudrait pourtant toutfaire pour remettre le bistrot au milieu duvillage, ne serait-ce que pour redonnerune âme au dortoir «sam’suffit»!

Le problème est désormais posé: dans leseul canton de Vaud, deux-tiers des 1600établissements publics ont une masse sala-riale de moins de 200’000 francs par an,donc un chiffre d’affaires ne dépassantpas 500’000 francs; de surcroît, 40%des entreprises changent de main chaqueannée! Effets de concurrence, de rotation,d’inadaptation, d’interdictions multiples et– bientôt – absence de véritable formationprofessionnelle (à cause de la nouvelle Loisur le marché intérieur qui fait que la pro-fession de cafetier-restaurateur n’en estplus véritablement une): ce funeste cocktailaura eu raison de l’hospitalité deschamps. Malgré les nouveaux restaurantsexotiques, thématiques et plus ou moinssympathiques qui inondent nos villes sansapporter de solution au problème de fondni résoudre la question de l’accueil dansle reste du pays. On nous rétorquera quec’est la faute à la globalisation, à la struc-turation, aux mutations et même au vingt etunième siècle. Que la mort des bistrots estun sujet rétrograde… Ben, voyons!

José Seydoux

«Il faudrait pourtant tout fairepour remettre le bistrot au milieu du village.»

Bourse Evian 2007: de g. à dr. Jean-Daniel Perret (administrateur délégué d’Evian Volvic Suisse SA), Dan-Mircea Dragos et Kaylee Willems (1er Prix), Christian J. Kramer (Parrain 2007), André Winckler (président du jury), et Mohammed Zare (1er Prix).

Photo: Philippe Dutoit

Bourse Evian des jeunes talentsLe palmarès 2007 à Glion sous le parrainage d’un grand hôtelier lausannois.


L’hôtellerie dans l’actualité

Formation professionnelle

Organes d’HôtellerieVaudoiseLors de sa dernière assemblée géné-rale à Avenches, Hôtellerie Vaudoise aprocédé à diverses mutations au seinde son Comité cantonal. Ainsi, poursuccéder à Pierre Chevrier (Villars-Gryon), Olivier Cuche (Leysin) et EnzoStretti (Lausanne), ont été élusYves Defalque (Hôtel La Renardière),Jacky Bonelli (Le Grand Chalet) etStefano Brunetti (Hôtel de la Paix). AuConseil de direction (CODIR), le man-dat de Marianne Bon (Hôtel BonAccueil, Château-d’Œx), vice-prési-dente d’Hôtellerie Vaudoise, a étérenouvelé jusqu’en 2010.

En brefPhilippe Guignard reprendl’Hôtel de La PrairieLe réputé restaurateur-pâtissier-traiteurva transférer son restaurant d’Orbe àl’Hôtel de la Prairie, à Yverdon-les-Bains, l’établissement bien connude la cité thermale propriété deMme Françoise Decker. Tout enconservant la pâtisserie-tea-roomd’Orbe, Philippe Guignard dispo-sera donc d’une nouvelle enseigne etsurtout d’un outil de travail plusconforme à son succès. La Prairie fer-mera ses portes à fin juin et les rou-vrira en octobre au terme d’impor-tants travaux de rénovation quitoucheront tant l’hôtel que les restau-rants.

«Rencontres Sciences etSociété» au Beau-RivagePalaceLe palace d’Ouchy a servi de cadreaux 1ères Rencontres Sciences etSociété, initiées par l’académicien etphilosophe français Michel Serres.Selon son directeur, François Dussart,cet événement socioculturel, dont lespropos sont rapportés par «24heures» (17.4.07), pourraitdevenir un «Davos scientifique àLausanne», type de manifestationrecherché par le grand établissementdu bord du lac.

Du nouveau à l’Ecole de secrétariat hôtelierDès le mois d’août, la gestion et la formation seront assumées par Ecole Jeuncomm.

La rentrée des classes de l’Ecole de secréta-riat hôtelier d’hotelleriesuisse, à Lausanne,fixée au lundi 20 août 2007, s’effectueradans les locaux de l’Ecole Jeuncomm, à larue Haldimand 18. Sa formation reste axéesur un système combinant une année dethéorie à l’école et une année en entreprise,au terme desquelles les élèves reçoivent undiplôme de secrétaire-réceptionniste en

hôtellerie d’hotelleriesuisse. Créée en 1981,cette école, qui dispense un enseignementunique en Suisse romande, a déjà forméquelque 600 élèves de cette même région,à raison de 25 élèves en moyenne parannée. Si, dans l’élaboration du programmede formation théorique, il est tenu comptedes structures de l’hôtellerie suisse, compo-sée essentiellement de petites et moyennes

Cet hôtel que les Montreusiens ont encorecoutume d’appeler le «Hyatt», ouvert en1982 devenu entre-temps le «Royal Plaza»et propriété depuis 2001 de la société mon-treusienne «2000 ManagementCorporation», est l’un des plus jeunes pala-ces de l’arc lémanique. L’occasion de fêterde façon très branchée son 25e anniver-saire: cela s’est passé le 24 mars 2007, àl’invitation de Hansueli Egli, directeur géné-ral et en présence du gratin politique, diplo-matique et touristique de la Riviera ainsi quedes membres du Club du Royal Plaza. Autotal, plus de 160 personnes qui ont pu goû-

Un quart de siècle pour leRoyal Plaza MontreuxCinq étoiles particulièrement brillantes dans le paysage hôtelier lémanique.

ter aux spécialités de génie de Jean-MariePelletier, chef de cuisine, et de NicolasBertherin, vice-champion du monde de pâtis-serie…

Entièrement rénové au prix de gros investis-sements, le Royal Plaza offre aujourd’huitoute la panoplie d’un hôtel de luxe accueil-lant une clientèle très diversifiée en liaisonavec les facettes du tourisme montreusien etsa proximité du Montreux Music & CongressCenter: 146 chambres et suites (198 lits), 3restaurants, 2 bars, un centre de conféren-ces (250 places) et son spa Atlantis.

entreprises, les étudiant(e)s sont préparés àtravailler dans n’importe quel type d’hôtel. Lesuccès de cette école tend à montrer l’intérêtde cette formation de base, résultat corro-boré par l’appréciation très positive desemployeurs hôteliers.● Renseignements: 021 323 28 95 [email protected]

Le Royal Plaza a marqué la vie touristique mon-treusienne en accueillant une clientèle de loisirs,d’affaires et de congrès.


Des femmes… des hommes…

ImpressumBulletin trimestriel d’information édité par Hôtellerie Vaudoise, section cantonale d’hotelleriesuisse, et distribué dans les milieux touristiques, économiques et politiques du canton de Vaud.

«INFOTELLERIE VAUDOISE»: Hôtellerie Vaudoise, avenue d’Ouchy 60, CP, 1000 Lausanne 6Tél. +41 21 617 72 56 > Fax +41 617 72 27 > [email protected] > ww.hotellerievaudoise.ch

Rédacteur en chef: José SeydouxImpression: Imprimerie Vaudoise, Lausanne

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● Pour succéder à Philippe Sordet, qui a rejointle groupe Edipresse, Lionel Eperon a éténommé chef du Service vaudois de l’économie,du logement et du tourisme. Agé de 36 ans,licencié en sciences politiques de l’Université deLausanne et diplômé de l’IDHEAP, Lionel Eperona notamment été secrétaire aux Affaires fédéra-les et secrétaire général adjoint du Départementde l’économie.● Important changement dans l’hôtellerie nyon-naise, où les frères Nicola et Franco Tracchiaont vendu leur établissement, l’Hôtel Beau-Rivage (4 étoiles, 100 lits), en leurs mainsdepuis 1983, à un groupe d’investisseurs ano-nymes. L’établissement, qui va subir d’importan-tes rénovations, est dirigé par Antoine etElisabeth Rocafort, également à la tête del’Hôtel Le Rive, à Nyon.● L’Office du tourisme et du thermalismed’Yverdon-les-Bains ne sera plus dirigé, le 1er

octobre prochain, par Marcel Vallotton, qui endétient les rênes depuis dix ans et qui a décidéde se démettre de cette fonction le 30 septem-bre pour donner une nouvelle orientation à sacarrière.● Deux représentants vaudois, VéroniqueHermanjat, directrice de Nyon RégionTourisme, et Charles-André Ramseier, directeurde l’Office du tourisme du canton de Vaud(OTV) ont été nommés au comité del’Association suisse des managers du tourisme,laquelle regroupe la plupart des directeurs etdirectrices d’OT de notre pays. ● Lors du dernier Chapitre de la délégationsuisse de l’Ordre international des Disciplesd’Auguste Escoffier, de nouveaux disciples ontété intronisés, dont Philippe Rochat, le grand res-taurateur de Crissier, et son chef de cuisine,Benoît Violier. Le but de l’association, du nom duchef de cuisine de César Ritz, est le maintien dubon renom et des traditions de la cuisine fran-çaise.● L’actuel chef de la cuisine de l’Hôtel de LaPrairie, à Yverdon-les-Bains, Nicolas Schenk, vareprendre les fourneaux du Restaurant desQuais, nouvel établissement qui ouvrira ses por-tes à Grandson, à côté de la Grande Salle(300 places), espace de spectacles et de ban-quets qui sera inauguré au mois en septembre.● Déjà sacré meilleur apprenant-cuisinier vau-dois, le jeune Laurent Arn, de l’Hôtel des Trois-Couronnes, à Vevey, a également remporté lePoivrier d’argent, lors de la dixième édition de ceconcours du meilleur apprenant vaudois qui s’estdéroulé à l’Ecole professionnelle de Montreuxsous la houlette d’un jury de grands chefs.

AgendaQuelques rendez-vous importants pour le secteur touristique

28 juin 2007Assemblée générale de l’Office du Tourismedu canton de Vaud (OTV), Morges

5/6 juillet 2007Conférences «Hospitality and Leisure:Business Advances and Applied Research»,Ecole hôtelière de Lausanne

22 septembre 2007125 ans d’hotelleriesuisse à l’Ecole hôtelière de Lausanne

12/13 novembre 2007Cours de Quality-Trainer (niveau II),Label de qualité, Lausanne

22 novembre 2007Journée officielle des 125 ans d’hotelleriesuisse, Berne

27 novembre 2007Forum des hôteliers vaudois

23 mai 2008Assemblée générale d’Hôtellerie Vaudoise,Les Diablerets

Cours sur la sécurité au travail:7 sept. 2007, à Bex (Hôtel Le Cèdre)1er oct. 2007, à Morges (Hôtel La Longeraie)22 oct. 2007, à Lutry (Hôtel Le Rivage)5 nov. 2007, à La Tour-de-Peilz (Hôtel Bon Rivage)19 nov. 2007, à Nyon (Hôtel Le Rive)

La mort d’un grand chefLe décès brutal, à quelques semainesde ses 65 ans, d’Adolf Blokbergen,l’éminent chef de cuisine de l’Aubergedu Raisin, à Cully, a plongé dans la tris-tesse tous ses collègues et ses hôtes fidè-les. Tous reconnaissaient en lui un vérita-ble artiste de la cuisine aux com-pétences sanctionnées par tous les gui-des (1 étoile Michelin, 18 au Gault-Millau) et membre professionnel du trèssélect Club Prosper Montagné. Depuisplus de trente ans, «Bloki» développaitune créativité constante, «Cully» grâceà lui brillait au firmament des destina-tions gastronomiques suisses. Le défuntétait également membre de la Sociétédes hôteliers de Montreux VeveyRiviera.

René Haeberli n’est plusDécédé le 24 mai 2007 à l’âge de 88ans, René Haeberli aura marqué lesannales de l’hôtellerie vaudoise et del’hôtellerie suisse à la faveur d’une lon-gue et éminente carrière. Son nom estassocié, entre autres, à deux établisse-ments bien connus, l’Hôtel Mirabeau etl’Hôtel Victoria, à l’avenue de la Gare àLausanne, dont il confia la destinée et lapropriété, au moment de se retirer de lavie active, à deux jeunes hôteliers char-gés de perpétuer une grande tradition.René Haeberli s’investit surtout beaucoupdans la vie associative de sa professionau triple plan local, cantonal et national.C’est ainsi qu’il présida l’Associationcantonale vaudoise des hôteliers (ACVH)de 1976 à 1985, dont il fut nommé pré-sident d’honneur, et qu’il participa aucomité central de la Société suisse deshôteliers (SSH) de 1977 à 1984. Il lais-sera le souvenir d’un vrai seigneur del’hôtellerie qui sut aussi mettre son élé-gance et sa distinction au service de sonpasse-temps favori, l’équitation, notam-ment en tenant les rênes du Cercle de lacravache de Lausanne dont il était mem-bre d’honneur.

Documents

24493 - ACVH No 50.ps, page 1-16 @ Normalize_3 ( 24493 - ACVH