3 PFE Complet DS

8/19/2019 3 PFE Complet DS

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INTRODUCTION GENERALE :

Une coopérative est une personne morale regroupant

des personnes physiques qui ont des besoins économiques,

sociaux ou culturels communs et qui, en vue de les satisfaire,

s’associent pour exploiter une entreprise conformément aux

règles d’action coopérative.

Le terme « coopérative désigne une association

autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire

leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels

communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est

collective et o! le pouvoir est exercé démocratiquement.

"elon l’article premier de la loi #$%&', la coopérative est

un groupement de personnes physiques qui conviennent de se

réunir pour créer une entreprise chargée de fournir, pour leur

satisfaction exclusive, le produit ou le service dont elles ont

besoin et pour la faire fonctionner et la gérer en appliquant les

principes fondamentaux régissant les coopératives, en

cherchant ( atteindre les buts déterminés.)

*es personnes morales remplissant les conditions prévues

par la présente loi peuvent devenir membres d+une coopérative.

t qui -ouissent de la pleine capacité -uridique et de l+autonomie

nancière. lles sont régies, pour leur constitution, leur

administration, leur fonctionnement et leur dissolution, par les

dispositions de la présente loi et des /extes réglementaires pris

pour son application ainsi que par leurs statuts qui doivent 0tre

1 Article n°1 de la loi n°24-83 : le statut général des coopératives.

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établis en conformité avec la présente loi et ses textes

d+application.#

Les coopératives ont besoin d’une analyse axée sur la

manière dont l’économie satisfait aux besoins humains et sur la

manière de combler ces besoins de fa1on plus e2cace.

3uant aux dirigeants des coopératives, ils ont besoin

d’analyses économiques qui répondent aux attentes de leurs

membres.

/rès peu de choses ont été écrites au su-et des aspects

économiques d’une coopérative et qui se présente comme un

vecteur décisif dans la consécration des valeurs d’uneéconomie solidaire et dynamique et d’un bien%0tre social et

économique durable.

4u%del( de leur r5le dans la création d’activité génératrices

de revenus permettant de conforter le potentiel économique de

la branche d’activité, o! elles interviennent, et de renforcer sa

compétitivité, les coopératives permettent de valoriser lesressources humaines dont dispose le pays et développer les

valeurs de solidarité et d’entraide constituant ainsi l’ébauche

d’une nouvelle dynamique de développement humain durable.

n e6et, Les coopératives ont franchi plusieurs étapes dans leur

évolution historique. *ont on peut les citer comme suit 7

• tape d’implantation des coopératives par les autorités du

protectorat pour des raisons politiques

• tape d’intervention de l’état dans la gestion des

coopératives 7 )89:%)8&'

2 Article n°2 de la loi n°24-83 : le statut général des coopératives.

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• tape du désengagement de l’tat des coopératives et

unicité de la législation coopérative.

• tape d’utilisation des coopératives comme instrument de

création de l’emploi, intégration de la femme dans la vie

active, organisation du secteur informel.'

La réussite du pro-et coopératif est liée essentiellement aux

capacités nancières des adhérents, ils proviennent

habituellement des parts déboursés par les membres. /outefois,

les coopératives de régime fédéral peuvent réunir des capitaux

en émettant des parts de placement ( leurs membres ou ( des

non%membres.

La responsabilité de chaque membre est limitée au

montant de la part du capital qu+il possède. ;haque membre a

une seule voix, quel que soit son apport en capital.


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;omment les coopératives peuvent nancer leurs

activités dans la =one d’ssaouira >

3uels sont les di2cultés nancières que les

coopératives d’ssaouira peuvent a6ronter >

?our répondre ( cette problématique on vous propose le plan

suivant 7

Partie 1 : gestion fnancière des coopérativesd’Essaouira selon trois chapitres

;hapitre ) 7 les ressources propres d’une coopérative

;hapitre # 7 les ressources externes d’une coopérative

;hapitre ' 7 di2cultés de nancement

Partie 2 : étude fnancière des coopératives selon deuxchapitres

;hapitre ) 7 présentation de l’enqu0te

;hapitre # 7 analyses des résultats

Partie I: gestion fnancière des coopérativesd’Essaouira

*ès le début, le terme @nancement des coopératives@ a été

d+une importance considérable. Al est question de savoir

comment les coopératives pouvaient%elles rassembler les

moyens nanciers nécessaires au développement de leurs

activités. La réponse ( cette question demeure une tBche de

gestion et incombe ( la direction de la coopérative. ;ette

dernière doit d+abord connaCtre ces ressources nancières telles

que les ressources internes, qui proviennent de la participation

des membres, et les ressources venant de l’extérieur de la

coopérative en cas de besoin de nancement. 4insi de

(


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surmonter les di2cultés de nancement en mobilisant les

di6érentes sources nancières.

4lors 7

3uelles sont les ressources nancières des coopératives > t

quelles sont les di2cultés de nancement que ces coopératives

peuvent a6ronter >

Chapitre 1 : les ressources propres d’une coopérative

Dous faisons référence au processus par lequel l+on peut

mettre en commun et investir des ressources productives que

détiennent les membres. n réunissant ces ressources

nancières, les petits exploitants agricoles réalisent un

ensemble des économies d+échelle et atteignent des niveaux

d+inEuence hors d+atteinte si chacun d+eux agissait isolément.

)


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;omme ressource nancière de l+intérieure d+une coopérative,

on peut énumérer les suivantes7

Section 1 : capital social

Le capital social, représente la contribution des membres (

la formation du capital de base de l+entreprise Fcapital initial ou

augmentéG. Al est constitué par les parts nominatives et

indivisibles souscrites par chacun des membres, ces parts

sociales sont d+un montant déterminé, xé par les statuts c.(.d.

par les membres en fonction soit des services qu’il s’engage (

e6ectuer dans le cadre de la coopérative, soit de l’importance

de son exploitation.

Le montant ou le nombre de parts peut 0tre identique pourtous les membres Fsa valeur nominale est au moins de )HH,HH

dirhamsG. Al pourrait aussi varier selon des critères dénis par

les statuts.

Les membres ayant e6ectué des apports en nature

recevront l’équivalent en parts du capital de la coopérative

après estimation desdits apports par un expert chargé d’évaluerces apports par le conseil d’administration.

L’expert établi un rapport et le transmet au conseil

d’administration qui le -oint ( la convocation de l’assemblé

générale extraordinaire appelée ( statuer sur l’estimation. Le

montant des parts doit 0tre entièrement libéré lors de la

souscription.$

;es délais ne peuvent excéder trois ans ( compter de la date

( laquelle la souscription est devenue dénitive.

L’augentation de capital :

4 "*ei+* ieng, guide pour la gestion appropriée des coopératives de petits eploitants agricoles /A"O0A,"entre de éveloppe!ent de lAli!entation et lAgriculture, édition 2, 21 pages

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Le capital de la coopérative peut 0tre augmenté par l’admission

de nouveaux membres ou par la souscription de parts

supplémentaires par les membres de la coopérative et ce

-usqu’au montant xé par les statuts.

La réduction de capital :

Le capital de la coopérative peut 0tre réduit par la reprise

des apports des membres sortants ou décédés. ;e pendant

cette réduction ne peut aller en dessous des I du montant le

plus élevé du capital de la coopérative, et ce depuis sa

constitution.

La réunération du capital :

Al est prévu une rémunération du capital sous forme

d’intér0ts versés en cas d’excédent réalisé, ces intér0ts ne

peuvent entre supérieure a :J et ne peut porter que sur le

montant des parts libérée.9

Section 2 : les apports en nature

Une autre possibilité de la contribution des adhérents ( la

coopérative ( c5té de l+argent ou de travail manuel c+est du

matériel. L+apport en nature peut porter sur toute espèce de

biens corporels Fterrain, véhicule, etc.G ou incorporels Fclientèle,

créances, brevets, actions sociales, etc.G. L+apport en nature

pose la question de son évaluation an de déterminer la valeur

du bien et donc des droits sociaux qui seront attribués (

l+associé en contrepartie de son apport.*+une manière générale, les associés peuvent 0tre tentés

de surévaluer le montant des apports. ;ollectivement, cela leur

sert ( gonEer ctivement le capital social Fet ainsi mettre en

conance les créanciersG.

' "a5inet S67 : ca5inet d’epertise au #aroc, 1( $ les coopératives au #aroc &


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Andividuellement, ils pourront percevoir plus de droits

sociaux, c+est%(%dire plus d+actions ou de parts sociales Fpar

exemple, si les titres sont ( )HHH*K, un m0me bien, évalué (

)HHHHH*K ou )9HHHH *K, permettra d+avoir )HH ou )9H titres,

sans que la valeur réelle du bien ne di6èreG. ;+est pourquoi des

règles d+évaluation des apports en nature sont prévues par la

loi.

Section ! : les réserves et l’épargne

Les réserves :

;omme capital propre d+une coopérative, on compte

traditionnellement surtout le capital social et les réserves c.(.d.

des excédents réalisés par l+entreprise qui ne sont pas partagés

entre les adhérents mais plut5t gardés dans la coopérative. Les

réserves se subdivisent en 7

réserves légales ou obligatoires, c.%(%d., au moins )HJ desexcédents de l+exercice.

réserves spéciales ou facultatives, décidées par l+assemblée

générale.

t pour les mobiliser il faut essayer de convaincre les adhérents

en assemblée générale de la nécessité d+en faire pour le bien%

0tre ( long terme de tous. Mn pourra par exemple capitaliser lesdividendes ou ristournes en les transformant en parts sociales

supplémentaires.

L"épargne :

La coopérative peut o6rir une structure organisationnelle

qui facilitera la collecte de l+épargne des adhérents, ce qui les

qualiera pour obtenir un crédit en cas de besoin.

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n concluant on peut dire 9ue les ee!ples précédents font voir 9uil

eiste un fort potentiel dautofinance!ent. t c*a9ue fois 9ue les finance!ents

etérieurs prennent la for!e dargent facile ils constituent sans doute lun des

o5stacles !a;eurs sur le c*e!in dune plus grande autono!ie financi


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Le pr0t est consenti par les établissements de crédit

moyennant un taux d’intér0t xé par les organismes pr0teurs

avant la signature du contrat.

Mn distingue # sortes de taux d’intér0t 7

#aux d’intér$t fxe :

;e taux fait l’ob-et de négociations entre la coopérative et

l’organisme de crédit et ne variera pas durant toute la période

de pr0t. ;ependant, les montants des échéances peuvent 0tre

modulés dans le temps, il peut 0tre ( 7

). mensualités constantes -usqu’au remboursement intégral

du créditO

#. mensualités modulables, c’est%(%dire avec la possibilité

d’augmenter ou de diminuer le montant du crédit pendant la

durée du pr0t et ce, en fonction de l’évolution du revenu de

l’emprunteur.

#aux d’intér$t indexé :

;e taux évolue en fonction de l’évolution d’un indice de

référence réglementaire du marché nancier et monétaire.:

Section 2 : les dép%ts

Les adhérents d+une coopérative peuvent selon le degré

de conance éprouvée vis%(%vis de leur coopérative consentir (

y déposer les sommes dont ils disposent. "+il s+agit des comptes

desquels ils peuvent retirer leur argent et y faire de nouveaux

versements ( tout moment, on parlera de dép5ts ( compte

courant.

Mn parle de dép5ts ( échéance xe si l+argent déposé ne pourra

0tre retiré qu+après une période prévue d+avance Fpar exemple

) anG mais en tous cas pas avant cette échéance.

( "a5inet S67 : ca5inet d’epertise au #aroc, 1( $ les coopératives au #aroc &

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?our une coopérative de grande taille et spécialement pour une

coopérative d+épargne et de crédit, le montant des dép5ts peut

0tre tel qu+il existe tou-ours un résidu permanent qu+il

appartient au gérant de calculer et d+en disposer avec autant

de prudence possible.

Section ! : les dons et les su&ventions

Al s+agit des subventions provenant soit de l+tat ou soit

des MDP sur le plan national et international. *+autres aides

nancières peuvent 0tre accordées ( des créateurs

d+entreprises par l+tat, les collectivités locales ou d+autres

organismes Fassociations, fondationsG.

*ans ce contexte, il ne faut pas oublier que les ressourcesexternes constituent comme problème de nancement la

charge des intér0ts, les coQts de crédit etc. ReconnaCtre cette

situation ne signie pas la négation du r5le plus positif que les

institutions nancières ont -oué et continueront de -ouer dans

l+histoire du développement rural.

Chapitre ! : les di'cultés de fnanceent

Al est nécessaire que chaque entreprise, coopérative ou non,

dispose d+asse= de capital an de pouvoir développer les

activités pro-etées. n d+autres termes, an de pouvoir

participer ( la vie économique, il faut que la coopérative soit

asse= solvable. 4 ce propos un capital ( risques, comme parexemple celui qui est rassemblé dans une société anonyme par

les actionnaires, dans une coopérative par les sociétaires, est

indispensable.

*ans le secteur des entreprises aussi bien que dans la

politique d+appui ( l+autopromotion le problème de

l+approvisionnement en capital des coopératives a tou-ours étérenouvelée. Al est question de savoir comment les coopératives,

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comprises généralement comme des associations de personnes

( faible revenu qui visent une amélioration de leur situation

économique en recherchant des possibilités de promotion,

pouvaient%elles rassembler les moyens nanciers nécessaires

au développement de leurs activités.S

Section 1 : les di'cultés interne

4 l+intérieur de la coopérative, le versement d+asse= de capital

par les membres a tou-ours posé un problème pour l+entreprise

coopérative. La cause principale réside dans la caractéristique

de la coopérative en tant que type particulier d+organisation. n

e6et pour la coopérative s+applique le principe d+identité, c+est%

(%dire au sens économique tous les membres sont en m0metemps copropriétaires et clients de l+entreprise coopérative.

*onc seuls les membresTclients peuvent 0tre porteurs des parts

d+o! une limitation de cercle des membres qui se répercute

directement sur les possibilités du nancement par participants7

*+une part le nombre de personnes qui peuvent 0tre

considérées comme membre éventuels de la coopérativene peut pas 0tre augmenté sciemment.

Al est limité aux personnes qui ont un intér0t véritable (

faire appel aux services de l+entreprise coopérative et qui

exercent leurs activités dans le secteur et la

circonscription territoriale de la coopérative.

*+autre part les membres sont libres de quitter lacoopérative Fprincipe de la porte ouverteG et par

conséquent de récupérer leur contribution ce qui a

également une importance pour la question du

nancement.

) "*ei+* ieng, guide pour la gestion appropriée des coopératives de petits eploitants

agricoles /A"O0A, "entre de éveloppe!ent de lAli!entation et lAgriculture, édition2, 21 pages

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La faiblesse du capital propre et de l+actif immobilisé de

l+entreprise coopérative, qui devait en général représenter

une garantie des crédits re1us, est aussi une cause de la

non crédibilité des coopératives. *e m0me l+ine2cacité des instruments de contr5le et de

surveillance des a6aires économiques de la coopérativeaccentue le doute de cette crédibilité.

"onsidérant les difficultés de finance!ent 9ue connaissent les

coopératives, il faut prévoir, dans un progra!!e, des !esures prendre pour

aug!enter la solva5ilité et la crédi5ilité des entreprises coopératives, et par

consé9uent de pouvoir 5énéficier, co!!e toute autre entreprise, des services des

institutions financi


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4u niveau théorique, Les coopératives sont des organisations

autonomes d’entraide, gérées et nancées par leurs membres (

partir des ressources appelé ressources propres Fcapital social,

apport en nature, réserve, épargneG. La conclusion d’accord

avec d’autre organisations, y compris des gouvernements, ou la

recherche de fonds en cas de besoins se produit ( partir des

ressources externes Femprunt, les dép5ts, les donsG, doit se

faire dans des conditions qui préservent le pouvoir

démocratique des membres et maintiennent l’indépendance de

leur coopératives.

n e6et, m0me si les coopératives disposent d’un ensemble

de ressources de nancement, nous trouvons qu’il existequelques une qui ont une insu2sance de ressources et qui

constitue par la suite des di2cultés de nancement liées ( des

causes internes et externes. t pour concrétiser ce qui a été dit,

nous vous proposons une étude nancière sur un échantillon de

coopératives dans la =one d’ssaouira.

1)


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Partie II : Etude fnancière des coopérativesd’Essaouira

4près avoir présenté un travail sous un ensemble d’idée

concernant les ressources de nancement et ces di2cultés, au

niveau théorique, il est temps de le concrétiser par une étude

pratique sur un échantillon dénit, de coopératives en

établissant une enqu0te en se référant de ce qui a été dé-(

mentionné dans la )ère partie. ;ette enqu0te se traduit en

élaborant en premier lieu un questionnaire qui comporte

plusieurs questions fermé plus que de questions ouvertes ( n

de simplier la tBche pour ceux qui vont répondre aux

questionnaires puisque la ma-orité de la population ciblé sont

des personnes ayant un niveau d’étude faible. nsuite, nous

allons e6ectuer une analyse descriptive sur la base des

résultats obtenus.

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Chapitre 1 : présentation de l’en(u$te

L+enqu0te par questionnaire fait partie des méthodes

utilisées pour e6ectuer un recensement pour la collecte des

informations concernant un phénomène.

La présente enqu0te s’enregistre dans le cadre de l’cole

"upérieure de /echnologie dans le module ?ro-et de in

d’étude. M! notre étude porte sur les dés de nancement descoopératives d’ssaouira.

Les di6érentes étapes de ce type d’enqu0te sont présentées,

de la conception -usqu+au traitement nal.

La situation proposée est celle d+une enqu0te réalisée par

deux étudiantes sur le thème susmentionné avec une

population de )9 coopératives dans di6érents secteursd’activités.

Le traitement des questionnaires utilisés pour le recueil des

données est maintenant facilité par l+utilisation de logiciels

spécialisés. ;’est dans cette optique que nous avons opté pour

le logiciel "?"".

Le questionnaire est un instrument de recueil d’informations. Al permet 7

- *e décrire une population Fdonner ses caractéristiquesG O- *e recueillir des faits ou des comportements e6ectifs

Fdonnées factuellesG,- *e vérier, conrmer, inrmer des hypothèses par la mise

en relation de deux ou plusieurs variables Fvérier si la

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fréquence d’un comportement varie avec le secteur

d’activitéVG.- L’enqu0te peut 0tre lancée ( des ns comparatives pour

mesurer une évolution dans le temps.

Section1 : les o&)ecti*s de l’en(u$te

;ette enqu0te a pour ob-ectif central de faire une analysesur les di6érentes sources de nancement et sur les di2cultés

de nancement des )9 coopératives dans la =one d’ssaouira.

Le présent document comprend 7 Une application complète

dont les ob-ectifs sont7

concevoir et réaliser un questionnaire dans une situation

professionnelle réelle, le paramétrer avec le logiciel utilisé,

tester le questionnaire, saisir et traiter les réponses, et

élaborer un rapport d’enqu0te. des informations générales 7 sur l’outil de recueil de

données 7 le questionnaire d’enqu0te,

un mode opératoire du logiciel "?"" W)H+

Section2 : éla&oration du (uestionnaire :

La démarche pour réaliser une enqu0te par questionnaire

comprend dou=e étapes 7

) % *énir l+ob-et de l+enqu0te 7 *éterminer le but visé, délimiter

le champ de l’étude Fou l’univers de l’enqu0teGO# % *énir les hypothèses de l+enqu0te 7 Les hypothèses sont

des a2rmations provisoires Fl’imagination anticipe sur la

connaissanceG, destinées ( 0tre ultérieurement vériées, c’est%

(%dire conrmées, inrmées ou nuancées par l’enqu0te. *es

hypothèses claires et précises permettent de formuler des

questions e2caces. L’évaluation des hypothèses constitue les

ob-ectifs de l+enqu0te O

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' % *éterminer la population de l+enqu0te 7 "i l’univers de

l’enqu0te est réduit, tous ceux qui en font partie seront

interrogés.


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nouvelle modalité, elle est alors enrichissable, etTou ordonnées

par un classement des réponses Fpar ordre de préférenceVG.

Le ltrage des questions est une opération qui se traduit par

le non%passage sur certaines questions ( partir d’une réponse.

F"i non, passer ( la questionVG.

4ttention ( repérer des mécanismes de défense sociale

Fréaction de prestige, réponse de fuite, réponse suggérée,

méanceVG, ( éviter les questions inductrices de réponse, ou

certaines attitudes de l’enqu0teur qui peuvent constituer des

biais et perturber les résultats O

9 % /ester le questionnaire 7 Le mettre ( l’épreuve auprès de

quelques personnes appartenant ( l’univers de l’enqu0te, parintervieY, pour vérier la clarté des questions, les modalités

des réponses aux questions fermées, l’ordre des questions.

Répondre aux questions de l’enqu0té et préparer l’introduction

ultérieure O

: % Réaliser le questionnaire dénitif 7 Al prend en compte les

observations données par les tests O le composer avec un

logiciel adapté F"phinx, "?""VG facilite la saisie ultérieure des

réponses et leur traitement O

S % Réaliser l+introduction%présentation du questionnaire.

lle doit comporter l+identité de l+émetteur et l+ob-et del+enqu0te, incité ( la réponse, garantir l+anonymat si nécessaire,

informer les enqu0tés de leurs droits, et faciliter le retour du

questionnaire O

& % ;hoisir le mode d’administration 7 *i6user les questionnaires

auto%administrés, ou réaliser les intervieYs O

8 % ;ollecter les documents O

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21/41

)H % /raiter les réponses, manuellement ou ( l’aide du logiciel

utilisé préalablement F*ans notre cas 7 "?""G O

X4nalyse quantitative 7 calculer la part, l’importance de

chacune des variables, Ftri ( platG, mettre en relation deux ou

plusieurs variables Ftri croisé, tri ltréVG.

X4nalyse qualitative 7 analyse du taux de non%réponse au

questionnaire ou ( certaines questions, repérage de

phénomènes non prévus, de constatations inattendues, de

réponses aberrantes, d’une complexité, de perspectives

nouvellesV.

)) % 4nalyser les résultats

)# % Rédiger le rapport d’enqu0te 7 Al présente les ob-ectifs del’enqu0te et la population concernée, la méthodologie et les

résultats commentés. Al intègre ou accompagne des tableaux

etTou des graphiques de résultats.

;ependant, durant la réalisation du questionnaire nous

étions tenues de suivre la démarche traditionnelle an de

produire un questionnaire répondant ( la méthodologie du

travail de recherche. Dous avons donc commencé par

déterminer l’ob-ectif de notre enqu0te, qui, comme cité au

préalable, est de répondre aux questions épistémologiques ci%

après7

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- ;omment les coopératives peuvent nancer leurs activités

dans la =one d’ssaouira >

- 3uels sont les di2cultés nancières que les coopératives

peuvent a6ronter >

Kypothétiquement, notre recherche repose sur la valeur

historique des coopératives comme levier du développement

économique et humain, surtout au sein des =ones rurales. 4 cet

e6et nous avons déterminé notre échantillon ( )9 coopératives

choisies aléatoirement dans la région d’ssaouira, pour qu’on

puisse ( la n généraliser nos résultats sur toute la région.

Anitialement notre questionnaire comportait plusieurs

questions ouvertes, ce qui nous menait vers une analyse

qualitative plus complexe, mais après que nous avons sollicité

ce dernier ( notre encadrant pour le tester, nous étions menés

( le modier et d’aboutir ( un questionnaire dénitif contenant

' parties que nous présentons ci%après et comportant plus de

questions fermées.

- Adentication de la coopérative

- Les ressources de nancement 7 ;e chapitre nous

permettra d’identier les di6érentes ressources de la

coopérative Finternes et externesG

- Les di2cultés de nancement 7 ;ette partie nous

permettra d’identier l’origine des problèmes nanciers

que rencontre la coopérative durant son activité.

Chapitre 2 : anal,se des résultats

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*ans ce chapitre on va traiter les résultats concernant le

questionnaire qu’on a distribué aux di6érentes coopératives

dans les environs de la ville d’ssaouira en utilisant le logiciel

"?"" qui va nous présenter deux sortes d’analyse ( savoir

l’analyse descriptive et l’analyse de croisement des variables .

Section1 : anal,se descriptive

Le but de l+analyse descriptive consiste de décrire, c+est%(%

dire de résumer ou représenter, par des statistiques, les

données disponibles quand elles sont nombreuses ( l+aide de

tableaux ou graphiques, ou ( l+aide de distributions de

fréquences et de mesures de tendance centrale et de

dispersion. Mn obtient ces résultats ( partir des réponses ( un

ensemble des questions qui constituent un questionnaire

F4nnexe)G.

I- Identifcation de la coopérative :

- Secteur d’activité :

2'

http://fr.wikipedia.org/wiki/Statistique_(indicateur)http://fr.wikipedia.org/wiki/Statistique_(indicateur)


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25/41


26/41

?endant la saisie des données collectées, nous avons

observé un large étendu entre les valeurs des capitaux des

di6érentes coopératives 7

Z 8HH.HHH % 9.HHH Z &9H.HHH

;e pourquoi nous avons procédé ( un arrangement par

classes et nous avons abouti aux résultats statistiques détaillés

au tableau.

;e m0me tableau illustre la diversité des tailles des

coopératives dans la région. Al existe de très petites comme il

existe de moyennes et de grandes coopératives.

- 4otre Capital a0t0il su&it des odifcations

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/outes les coopératives étudiées ont a2rmé que leur capital

n’a cessé d’évoluer depuis la création. 4insi toutes ont réalisé

des bénéces et ont dus augmenter leur capital pour des

besoins de l’activité telle la hausse signicative de la demande,

les coQts liés ( la logistique etcV

- 3ccepte/0vous des apports en nature

- Sont0ils corporels ou &ien incorporels

2


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"ept d’entre les )9 coopératives acceptent les apports en

nature des sociétaires.

;ependant, les coopératives privilégient les apports en actif

immobilisés corporels ''.''J aux incorporels.

- 5arde/0vous une soe des &énéfces pour la

réserve - E6ectue/0vous une collecte d’épargne

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30/41

Al est obligatoire de constituer une réserve dans une

coopérative, cependant, ' de nos coopératives ont déclaré ne

pas avoir de réserve m0me en enregistrant des bénéces.

3uels sont les mesures correctives lorsqu’on ne constitue

pas de réserve >

La collecte d’épargne est un placement d’argent dans la

coopérative et est une alternative pour les habitants des =ones

rurales ou m0me urbaines pour la gestion de leur argent. $HJ

des coopératives pratiquent la collecte d’épargne et en

protent pour investir d’avantage.

-Sollicite/0vous des crédits en cas de &esoin

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Les coopératives n’ont%elles pas conance aux institutions

nancières ou est%ce le contraire >

Les motifs sont légende, mais un constat est sQr 7 Les banques

n’accordent pas facilement de crédits aux coopératives.

-4otre coopérative &énéfcie0t0elle de su&ventions

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*evant la rigidité des banques, l’organisme public accorde

des subventions ( plus de S'J des coopératives d’ssaouira.

;eci s’enregistre dans la politique nationale du développementhumain est économique qui illustre par plusieurs programmes

et initiatives tel l’AD*K, Le ?lan


33/41

3'


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$:J des coopératives déclarent 0tre passé par des crises ou

des problèmes nanciers. ;es problèmes sont dus ( hauteur de

'','J aux membres de la coopérative ou aux sociétaires

d’après les déclarations de nos prospects.Section2 : croiseent des varia&les

;roisement de variables examine la relation entre deux

variables catégorielles. Al décrit donc la ventilation de chaque

catégorie d+une variable en fonction d+une autre variable

catégorielle

*ans notre cas, on a choisi de faire un croisement entre lecapital actuel et la disponibilité de la réserve. t entre les

problèmes nanciers et l’octroi de crédit.

;oncernant la réserve, une fois qu’on a réalisé une analyse

croisée entre les deux variables 7 ;apital actuel / réserve,

nous avons déduit que # des coopératives ( ne pas avoir de

réserves sont les deux coopératives les moins performantes de

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notre échantillon, a-outons ( cela que ce sont les coopératives

o! nous avons eu le plus de mal pour remplir le questionnaire

vu le bas niveau scolaire de leurs membres.

Prace au croisement des deux variables « ;rédit et

« ?roblèmes nanciers on remarque e6ectivement une nettecorrélation entre ces deux dernières, il n y a pas de crédit

lorsqu’il n y a pas de problèmes nanciers, c+est%(%dire que les

coopératives ne se retourne vers les banques que lorsqu’il y a

nécessité.

Section! : recoandation pour l’aélioration du

fnanceent des coopératives+?artant du premier niveau, une bonne organisation

coopérative devrait constituer une base solide pour la

constitution du capital propre.

*ans ce sens la coopérative devra mettre le c5té positif du

principe de la porte ouverte ( son prot, c+est%B%dire elle doit

pouvoir susciter une plus grande adhésion des membrespotentiels et pouvoir maintenir les anciens membres au sein de

la coopérative

Une deuxième solution pour la constitution du capital propre,

surtout lorsqu+il s+agit d+une coopérative de petits exploitants

agricoles, est la création des unités de transformation et de

commercialisation des produits agricoles par la coopérative. ne6et, les contributions en nature des membres, qui ne

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disposent pas de moyens nanciers liquides, devront 0tre

transformées ouTet commercialisées par la coopérative

contribuant ainsi ( élever le capital propre.

Une troisième solution réside sur la formation des gérants

des entreprises coopératives an de leur permettre d+avoir plus

d+information sur les principes de fonctionnement des

institutions nancières et de donner ( ces dernières uneconance quant ( la gestion des a6aires de la coopérative,

t nalement, Al ne faut pas oublié qu’il est possible que la

réussite de certaines coopératives mieux que d’autres soit due

( la bonne gestion des ressources nancières. ?our cela, et

m0me si cela peut paraitre superEu pour certain, il est très

recommandé d’avoir au sein de la coopérative un départementnancier, sinon, faire recours ( des institutions de surveillance

et de contr5le capables de prouver la solvabilité des entreprises

coopératives.

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Conclusion de la deuxièe partie :

n se référant ( l’enqu0te, l’analyse a dévoilé les grandes

lignes des pratiques nancières au sein des coopératives

d’ssaouira, généralement nous avons constaté que ces

coopératives sont de petites tailles, favorisent le nancement

interne sans avoir besoin d’un département nancier, ces

dernières ne procèdent pas ( l’endettement par les banques

que dans des cas de besoin. *’une autre partie elles re1oivent

des subventions auprès de l’tat FAD*K, R?, *?4G ( n de les

encourager ( surmonter les di2cultés qui sont liés aux

nancements.

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CONCLUSION GENERALE

4 c5té de l+importance des ressources de nancement pour le

mouvement coopératif les membres du conseil d+administration

et le gérant de la coopérative devront s+occuper du maintien et

de la mobilisation des ressources nancières qui signie O la

recherche de la contribution de tout un chacun pour le bonfonctionnement de la coopérative.

*’une part, on peut mobiliser les ressources internes par 7

?our les parts sociales7 xer le montant de fa1on qu+il soit

dans la portée de tous les adhérents. ssayer d+augmenter le

nombre des membres de la coopérative. Ansister pour que les

parts souscrites soient e6ectivement payées. ?our les apportes en nature7 veiller ( ce que les ob-ets

apportés soient capitalisés ( leur -uste valeur. Mn pourra par

exemple s+orienter sur le prix du marché de l+ob-et o6ert ( la

coopérative.

?our les réserves7 essayer de convaincre les adhérents en

assemblée générale de la nécessité d+en faire pour le bien%0tre( long terme de tous. Mn pourra par exemple capitaliser les

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dividendes ou ristournes en les transformant en parts sociales

supplémentaires.

t d’autre part, les ressources externes peuvent 0tre mobiliser

des manières suivantes 7

*+abord la coopérative nécessite une bonne gestion pour

attirer des capitaux extérieurs. *ans ce cas bonne gestion

suppose évidemment honn0te des dirigeants, dévouement,

stabilité interne de la coopérative et bonne réputation.

La connaissance de la motivation des bailleurs de fonds. "i la

politique de la gestion de la coopérative cadre avec les ob-ectifs

poursuivis par l+tat ou des MDP, les chances d+obtenir des

crédits ou des subventions augmentent.

La délégation de la fonction bancaire, en totalité ou en

partie, ( des institutions de nancement locales spécialisées qui

pourront également recevoir le nancement étrangers destinésaux coopératives. *ans ce cas l+accès aux crédits bancaires

sera plus facile.

n mobilisant des ressources nancières, soit de l+intérieur, soit

de l+extérieur, il faut éviter certains problèmes lesquels peuvent

nuire le succès d+une coopérative.

?roblèmes liés ( la gestion 7 Fmanque de planicationconcise, mauvaise gestion, corruption, manque de

contr5le comptable etc. ?roblèmes liés aux membres7 Fpauvreté des

membres, manque d+intér0t, analphabétisme, non%

participation etc.

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0ro5l

lautono!ie de la direction de la coopérative en !ati


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;hei]h *ieng, guide pour la gestion appropriée des

coopératives de petits exploitants agricoles FP4;M?4G,

;entre de *éveloppement de l+4limentation et

l+4griculture, édition #, #H) pages

Documents

3 PFE Complet DS