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 Nationalité des entreprises multinationales et mondialisation  MENAIN Amandine Décembre 2002 Nationalité des entreprises multinationales et mondialisation Mémoire de fin d'études Sous la direction de M. Jean ROCHER, Professeur d'économie et gestion, chargé d'enseignement en économie internationale. Jury : M. Daniel DUFOURT, Directeur de l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon, Professeur d'économie internationale. M. Philippe DIVRY, Directeur Plan & Stratégie de Renault Trucks. Institut d'Etudes Politiques de Lyon 14, Avenue Berthelot - 69365 Lyon Cedex 07 Université Lumière Lyon 2 AVANT PROPOS :  Les caractéristiques de l'environnement économique contemporain ont conduit de nombreux auteurs à s'interroger sur la pertinence de concepts que l'on croyait irréfutables. Certains d'entre eux ont prophétisé tour à tour la fin de l'histoire, des territoires et de l'Etat- nation  1 . Cette constatation nous conduit à réfléchir aux enjeux de la mondialisation : à ses implications sur l'économie politique internationale et en particulier sur les relations qu'entretiennent les nations avec les entreprises multinationales. Assiste-t-on à l'avènement de firmes apatrides tirant profit de leur stature internationale et réduisant les Etats à l'impuissance ? Les liens qui unissent les Etats aux entreprises qui portent leur nationalité se http://doc-iep.uni v-lyon2.fr/Ress ources/Documents/Etudiants/ Memoires/MFE2 002/menaina/these.ht ml (1 of 3) [27/10/05 7:55:24 PM]

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Nationalit des entreprises multinationales et mondialisation

MENAIN Amandine Dcembre 2002

Nationalit des entreprises multinationales et mondialisationMmoire de fin d'tudes Sous la direction de M. Jean ROCHER, Professeur d'conomie et gestion, charg d'enseignement en conomie internationale. Jury : M. Daniel DUFOURT, Directeur de l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon, Professeur d'conomie internationale. M. Philippe DIVRY, Directeur Plan & Stratgie de Renault Trucks. Institut d'Etudes Politiques de Lyon 14, Avenue Berthelot - 69365 Lyon Cedex 07 Universit Lumire Lyon 2

AVANT PROPOS :Les caractristiques de l'environnement conomique contemporain ont conduit de nombreux auteurs s'interroger sur la pertinence de concepts que l'on croyait irrfutables. Certains d'entre eux ont prophtis tour tour la fin de l'histoire, des territoires et de l'Etatnation 1 . Cette constatation nous conduit rflchir aux enjeux de la mondialisation : ses implications sur l'conomie politique internationale et en particulier sur les relations qu'entretiennent les nations avec les entreprises multinationales. Assiste-t-on l'avnement de firmes apatrides tirant profit de leur stature internationale et rduisant les Etats l'impuissance ? Les liens qui unissent les Etats aux entreprises qui portent leur nationalit sehttp://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these.html (1 of 3) [27/10/05 7:55:24 PM]

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limitent-ils un simple lien juridique ou s'inscrivent-ils plus profondment dans l'identit de ces agents conomiques ? Cette interrogation est ne pour la premire fois au cours de l'anne universitaire 2000/2001, travers une dissertation qui avait pour thme La nationalit des entreprises , ralise dans le cadre de la confrence de mthodes de relations commerciales internationales de M. ROCHER, qui a accept de diriger ce mmoire de fin d'tudes. L'ambition de ce travail est de tenter de rpondre la problmatique de notre sujet qui confronte Mondialisation et nationalit des entreprises multinationales . Pour cela, la dualit de la prsente tude m'apparat d'un grand intrt. En effet, ce mmoire est issu d'une analyse base la fois sur la littrature conomique et sur des entretiens raliss auprs de professionnels mme de juger des implications concrtes de la mondialisation sur le fonctionnement des entreprises multinationales. Ce choix mthodologique m'a donc fourni l'occasion de vrifier la pertinence des conclusions tires de mes lectures, en les confrontant celles issues d'une tude empirique.

REMERCIEMENTS :Toute ma reconnaissance mon directeur de mmoire M. ROCHER, pour sa patience et ses prcieux conseils, ainsi qu'aux membres du jury, M. DUFOURT et M. DIVRY pour le temps et l'attention consacrs ce travail. Je tiens galement remercier l'ensemble des responsables d'entreprises multinationales qui ont accept de rpondre mes questions : M. ALEXANDRE (Directeur Gnral Stratgie du groupe Seb), M. BOUCHET (Directeur du Dveloppement de la Semaly), M. BOUILLOT (Adjoint au Directeur International des Laboratoires Boiron), M. CHEVALLIER (Directeur Commercial du groupe Gergonne Industries), M. DIVRY (Directeur Plan et Stratgie de Renault Trucks), M. GALFRE (Directeur des Oprations Commerciales Extrieures du groupe Berchet), M. JANDAUD (Directeur Etudes et Dveloppement de Grosfillex) et M. JORDERYhttp://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these.html (2 of 3) [27/10/05 7:55:24 PM]

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(Directeur Commercial Export de Billon).

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Nationalit des entreprises multinationales et mondialisationMmoire de fin d'tudes Sous la direction de M. Jean ROCHER, Professeur d'conomie et gestion, charg d'enseignement en conomie internationale. Jury : M. Daniel DUFOURT, Directeur de l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon, Professeur d'conomie internationale. M. Philippe DIVRY, Directeur Plan & Stratgie de Renault Trucks. Institut d'Etudes Politiques de Lyon 14, Avenue Berthelot - 69365 Lyon Cedex 07 Universit Lumire Lyon 2

AVANT PROPOS :Les caractristiques de l'environnement conomique contemporain ont conduit de nombreux auteurs s'interroger sur la pertinence de concepts que l'on croyait irrfutables. Certains d'entre eux ont prophtis tour tour la fin de l'histoire, des territoires et de l'Etat-nation 1 . Cette constatation nous conduit rflchir aux enjeux de la mondialisation : ses implications sur l'conomie politique internationale et en particulier sur les relations qu'entretiennent les nations avec les entreprises multinationales. Assiste-t-on l'avnement de firmes apatrides tirant profit de leur stature internationale et rduisant les Etats l'impuissance ? Les liens qui unissent les Etats aux entreprises qui portent leur nationalit se limitent-ils un simple lien juridique ou s'inscrivent-ils plus profondment dans l'identit de ces agents

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conomiques ? Cette interrogation est ne pour la premire fois au cours de l'anne universitaire 2000/2001, travers une dissertation qui avait pour thme La nationalit des entreprises , ralise dans le cadre de la confrence de mthodes de relations commerciales internationales de M. ROCHER, qui a accept de diriger ce mmoire de fin d'tudes. L'ambition de ce travail est de tenter de rpondre la problmatique de notre sujet qui confronte Mondialisation et nationalit des entreprises multinationales . Pour cela, la dualit de la prsente tude m'apparat d'un grand intrt. En effet, ce mmoire est issu d'une analyse base la fois sur la littrature conomique et sur des entretiens raliss auprs de professionnels mme de juger des implications concrtes de la mondialisation sur le fonctionnement des entreprises multinationales. Ce choix mthodologique m'a donc fourni l'occasion de vrifier la pertinence des conclusions tires de mes lectures, en les confrontant celles issues d'une tude empirique.

REMERCIEMENTS :Toute ma reconnaissance mon directeur de mmoire M. ROCHER, pour sa patience et ses prcieux conseils, ainsi qu'aux membres du jury, M. DUFOURT et M. DIVRY pour le temps et l'attention consacrs ce travail. Je tiens galement remercier l'ensemble des responsables d'entreprises multinationales qui ont accept de rpondre mes questions : M. ALEXANDRE (Directeur Gnral Stratgie du groupe Seb), M. BOUCHET (Directeur du Dveloppement de la Semaly), M. BOUILLOT (Adjoint au Directeur International des Laboratoires Boiron), M. CHEVALLIER (Directeur Commercial du groupe Gergonne Industries), M. DIVRY (Directeur Plan et Stratgie de Renault Trucks), M. GALFRE (Directeur des Oprations Commerciales Extrieures du groupe Berchet), M. JANDAUD (Directeur Etudes et Dveloppement de Grosfillex) et M. JORDERY (Directeur Commercial Export de Billon).

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Notes

Note(s)[1] Cf. FUKUYAMA Francis, La fin de l'histoire et le dernier homme, Paris, Flammarion, 1993, 448 p. Cf. BADIE Bertrand, La fin des territoires, Paris, Fayard, 1995, 276 p. Cf. OHMAE Kenichi, The end of the Nation State, New York, The Free Press, 1995, 214 p. [2] Cf. VERNON Raymond, Storm over the Multinationals, Harvard University Press, 1977, 288 p. [3] CROZET Yves, ABDELMALKI Lahsen, DUFOURT Daniel et SANDRETTO Ren, Les Grandes questions de l'conomie internationale, Paris, Nathan, 1997, p. 103. [4] Cf. DOCKES Pierre, L'internationale du capital, Paris, Presses Universitaires de France, 1975, 287 p. [5] Cf. PORTER Michael, L'avantage concurrentiel : comment devancer ses concurrents et maintenir son avance, Paris, InterEditions, 1986, 646 p. [6] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 44. [7] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 45. [8] CHESNAIS Franois, La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, 1997, p. 93. [9] MICHALET Charles-Albert, Le Capitalisme mondial, Paris, Presses Universitaires de France, 1985, p. 11. [10] Cf. CNUCED, World Investment Report, 2002. [11] Cf. LEVITT Thodore, 'The globalization of markets', Harvard Business Review, Harvard, MaiJuin 1983. [12] Cf. OHMAE Kenichi, La Triade : mergence d'une stratgie mondiale de l'entreprise, Paris, Flammarion, 1985, 307 p. (Edition originale : Triad Power : The coming shape of global Competition, The Free Press, New York, 1985). [13] CROZET Yves, ABDELMALKI Lahsen, DUFOURT Daniel et SANDRETTO Ren, Les Grandes

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Notes

questions de l'conomie internationale, Paris, Nathan, 1997, p. 102. [14] NIBOYET Jean-Paulin, Revue de Droit International Priv, 1927, 402. [15] MERLE Philippe, Droit commercial : Socits commerciales, Paris, Dalloz, 1994, 4e dition, p. 94. [16] LOUSSOUARN Yvon et BOUREL Pierre, Droit international priv, Paris, Dalloz, 2001, 7e dition, p. 775. [17] LOUSSOUARN Yvon et BOUREL Pierre, ibid., p. 775. [18] LOUSSOUARN Yvon et BOUREL Pierre, ibid., p. 775. [19] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 72. [20] LOUSSOUARN Yvon et BOUREL Pierre, Droit international priv, Paris, Dalloz, 2001, 7e dition, p. 780. [21] LOUSSOUARN Yvon et BOUREL Pierre, Droit international priv, Paris, Dalloz, 2001, 7e dition, p. 778. [22] LOUSSOUARN Yvon et BOUREL Pierre, Droit international priv, Paris, Dalloz, 2001, 7e dition, p. 783. [23] LOUSSOUARN Yvon et BOUREL Pierre, ibid., p. 784. [24] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 239. [25] BRAUDEL Fernand, Civilisation matrielle, conomie et capitalisme : XVe-XVIIIe sicle, Tome 3 : Le temps du Monde, Paris, Armand Colin, 1979, p. 10. [26] VINDT Grard, Du marchand la multinationale , Alternatives conomiques, Hors-srie n 43, 1er trimestre 2000, p. 8. [27] VINDT Grard, Du marchand la multinationale , Alternatives conomiques, Hors-srie n 43, 1er trimestre 2000, p. 8. [28] BRAUDEL Fernand, Civilisation matrielle, conomie et capitalisme : XVe-XVIIIe sicle, Tome 3 :http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_notes.html (2 of 26) [27/10/05 7:55:39 PM]

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Le temps du Monde, Paris, Armand Colin, 1979, p. 12. [29] BRAUDEL Fernand, Civilisation matrielle, conomie et capitalisme : XVe-XVIIIe sicle, Tome 3 : Le temps du Monde, Paris, Armand Colin, 1979, p. 20. [30] BRAUDEL Fernand, ibid., p. 20. [31] BRAUDEL Fernand, ibid., p. 39. [32] BRAUDEL Fernand, ibid., p. 39. [33] VERLEY Patrick, L'chelle du monde, Paris, Gallimard, 1997, p. 233. [34] BRAUDEL Fernand, Civilisation matrielle, conomie et capitalisme : XVe-XVIIIe sicle, Tome 3 : Le temps du Monde, Paris, Armand Colin, 1979, p. 244. [35] BRAUDEL Fernand, ibid., p. 245. [36] VERLEY Patrick, L'chelle du monde, Paris, Gallimard, 1997, p. 234. [37] BRAUDEL Fernand, Civilisation matrielle, conomie et capitalisme : XVe-XVIIIe sicle, Tome 3 : Le temps du Monde, Paris, Armand Colin, 1979, p. 39. [38] BRAUDEL Fernand, ibid., p. 39. [39] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 35-36. [40] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 36. [41] COLBERT Jean-Baptiste, Lettre l'intendant de Rochefort, 1666, cit par Guy CARRON DE LA CARRIERE in La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 30. [42] CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 4. [43] CARRON DE LA CARRIERE Guy, ibid., p. 5. [44] VERLEY Patrick, L'chelle du monde, Paris, Gallimard, 1997, p. 617.http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_notes.html (3 of 26) [27/10/05 7:55:39 PM]

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[45] VERLEY Patrick, ibid., p. 617-618. [46] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 39. [47] VINDT Grard, Du marchand la multinationale , Alternatives conomiques, Hors-srie n 43, 1er trimestre 2000, p. 11. [48] Cf. WILKINS Mira, The History of European Multinationals : A New Look , The Journal of European Economic History, 1986. [49] MUCCHIELLI Jean-Louis, Multinationales et mondialisation, Paris, Le Seuil, 1998, p. 17. [50] Cf. Papers and speeches of Woodrow Wilson, Princeton, Princeton University Press, 1926, cit par Robert REICH dans L'conomie mondialise, Paris, Dunod, 1993, p. 31. [51] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 41. [52] Cf. CHANDLER Alfred, Stratgies et structures de l'entreprise, Paris, Les Editions d'Organisation, 1994, Rdition, 543 p. (Edition originale : Strategy and Structure. Chapters in the History of the Industrial Enterprise, Massachusetts Institute of Technology, 1962 et 1989). [53] CHANDLER Alfred, Stratgies et structures de l'entreprise, Paris, Les Editions d'Organisation, 1994, Rdition, p. 28. [54] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 42. [55] REICH Robert, L'conomie mondialise, Paris, Dunod, 1993, p. 58. [56] Concernant les stratgies d'internationalisation des entreprises multinationales, voir supra. [57] Cf. Snat amricain, Armed Services Committee, Confirmation Hearings on Charles Wilson as Secretary of Defense, February 18, 1953, cit par Robert REICH dans L'conomie mondialise, Paris, Dunod, 1993, p. 38. [58] VERLEY Patrick, L'chelle du monde, Paris, Gallimard, 1997, p. 618.

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[59] VERLEY Patrick, ibid., p. 619. [60] HLSEMEYER Axel, Les nouvelles frontires de l'Etat , (Review of international Political Economy, volume 7, n 1, printemps 2000), in Problmes conomiques, n 2.680, 20 septembre 2000, p. 28. [61] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 99. [62] MN : multinationale. [63] MICHALET Charles-Albert, La sduction des nations, Paris, Economica, 1999, p. 72. [64] MICHALET Charles-Albert, ibid., p. 41. [65] Cf. VERNON Raymond, "International Investment and International Trade in the Product Life Cycle", Quarterly Journal of Economics, mai 1966. [66] Cf. HYMER Stephen, The multinational corporation, a radical approach, Cambridge, Cambridge University Press, 1979. [67] HAGEDOORN John et SCHAKENRAAD Jos, Internationalisation et stratgies de globalisation , (Commission de l'Union europenne, Rapport final FAST, DG XIII, 1994), in Problmes conomiques, n 2.415-2.416, 15-22 mars 1995, p. 19. [68] MUCCHIELLI Jean-Louis, Multinationales et mondialisation, Paris, Le Seuil, 1998, p. 141. [69] L'indice de transnationalit est un indice synthtique qui correspond la moyenne de trois ratios : le ratio actifs l'tranger / total des actifs, le ratio chiffre d'affaires l'tranger / chiffre d'affaires total, et le ratio effectifs l'tranger / effectif total des entreprises. [70] Cf. PERLMUTTER Howard, The Tortuous Evolution of the Multinational Corporation , Columbia Journal of World Business, janvier-fvrier 1969. [71] MUCCHIELLI Jean-Louis, Multinationales et mondialisation, Paris, Le Seuil, 1998, p. 27. [72] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 29. [73] HAGEDOORN John et SCHAKENRAAD Jos, Internationalisation et stratgies de globalisation , (Commission de l'Union europenne, Rapport final FAST, DG XIII, 1994), in Problmes

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conomiques, n 2.415-2.416, 15-22 mars 1995, p. 21. [74] HAGEDOORN John et SCHAKENRAAD Jos, Internationalisation et stratgies de globalisation , (Commission de l'Union europenne, Rapport final FAST, DG XIII, 1994), in Problmes conomiques, n 2.415-2.416, 15-22 mars 1995, p. 21. [75] Exemple cit par John HAGEDOORN et Jos SCHAKENRAAD, ibid., p. 21. [76] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 68. [77] CROZET Yves, ABDELMALKI Lahsen, DUFOURT Daniel et SANDRETTO Ren, Les Grandes questions de l'conomie internationale, Paris, Nathan, 1997, p. 110. [78] Le terme multiterritoriale correspond la traduction de multidomestic , prsent dans le texte en anglais. [79] HAGEDOORN John et SCHAKENRAAD Jos, Internationalisation et stratgies de globalisation , (Commission de l'Union europenne, Rapport final FAST, DG XIII, 1994), in Problmes conomiques, n 2.415-2.416, 15-22 mars 1995, p. 21. [80] On peut citer titre d'exemple le cas de l'entreprise ABB (Asea Brown Boveri) qui, dans les annes 1980, avait lanc le clbre mot d'ordre interne think global, act local . Cette socit, premier producteur mondial de matriel ferroviaire, est issue de deux petits pays europens (la Suisse et la Sude) et a acquis une envergure internationale par l'tendue de ses marchs, sa structure matricielle et son organisation interne cosmopolite. La volont de cette firme de communiquer sur le thme de la globalisation - cense tre un gage de modernit - ne doit pas masquer les limites de son intgration mondiale. [81] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 58. [82] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 59. L'auteur rappelle toutefois : Que l'entreprise soit multinationale n'implique pas ncessairement qu'elle mnera une stratgie globale, puisqu'elle peut avoir des filiales autonomes qui oprent de faon indpendante dans leurs pays respectifs. Ainsi, beaucoup de multinationales europennes (Brown Boveri, devenue Asea-Brown Boveri, et Philips) et quelques amricaines (General Motors et ITT entre autres) se sont tenues ce choix dans le pass . [83] HAGEDOORN John et SCHAKENRAAD Jos, Internationalisation et stratgies de globalisation , (Commission de l'Union europenne, Rapport final FAST, DG XIII, 1994), in Problmes

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conomiques, n 2.415-2.416, 15-22 mars 1995, p. 22. [84] Cf. OHMAE Kenichi, La Triade : mergence d'une stratgie mondiale de l'entreprise, Paris, Flammarion, 1985, 307 p. (Edition originale : Triad Power : The coming shape of global Competition, The Free Press, New York, 1985). [85] Cf. OHMAE Kenichi, L'entreprise sans frontires : nouveaux impratifs stratgiques, Paris, InterEditions, 1991, 303 p. (Edition originale : The borderless World, Colins, Londres, 1990). [86] Cf. BARTLETT Christopher, Building and managing the transnational : The organisational challenge , in M. E. PORTER (ed.), 1986. [87] Cf. PORTER Michael, L'avantage concurrentiel : comment devancer ses concurrents et maintenir son avance, Paris, InterEditions, 1986, 646 p. [88] HAGEDOORN John et SCHAKENRAAD Jos, Internationalisation et stratgies de globalisation , (Commission de l'Union europenne, Rapport final FAST, DG XIII, 1994), in Problmes conomiques, n 2.415-2.416, 15-22 mars 1995, p. 23. [89] HAGEDOORN John et SCHAKENRAAD Jos, ibid., p. 23. [90] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 68. [91] HAGEDOORN John et SCHAKENRAAD Jos, Internationalisation et stratgies de globalisation , (Commission de l'Union europenne, Rapport final FAST, DG XIII, 1994), in Problmes conomiques, n 2.415-2.416, 15-22 mars 1995, p. 23. [92] Cf. REDOR Dominique, La multinationalisation des entreprises, Paris, Hatier, 1981, 79 p. [93] Cf. CNUCED, World Investment Report, 2002. [94] Rappelons que les changes intra-firme galement qualifis de commerce captifs correspondent aux changes de filiale filiale ou entre socit mre et filiale appartenant au mme groupe industriel. [95] CHESNAIS Franois, La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 274. [96] Cf. CNUCED, World Investment Report, 1994.

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[97] Cf. ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 88. [98] Cf. CNUCED, World Investment Report, 2000. [99] Cf. CNUCED, World Investment Report, 2001. [100] STN : socits transnationales. [101] Cf. CNUCED, World Investment Report, 2002. [102] Cit par Franois CHESNAIS dans La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 76. [103] Un taux de participation infrieur 10 % risquerait d'exagrer les flux de capitaux considrs comme des investissements directs qui sont cens correspondre un pouvoir de dcision et une volont d'tablir une relation conomique durable. Cette frontire entre investissement de portefeuille et IDE reste toutefois arbitraire, le passage d'une participation de 9 11 % ne traduisant pas ncessairement un changement de stratgie fondamental. [104] MUCCHIELLI Jean-Louis, Multinationales et mondialisation, Paris, Le Seuil, 1998, p. 46. [105] Cf. CNUCED, World Investment Report, 2001. [106] Comme nous le verrons plus loin, la rcente vague de fusions-acquisitions internationales fut le principal ressort de l'expansion rcente des investissements directs l'tranger (et non la cration de filiales ex nihilo qualifies d'investissements greenfield). [107] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 79. [108] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 26. [109] RAMONET Ignacio, Firmes gantes, Etats nains , Le Monde, juin 1998. [110] CROZET Yves, ABDELMALKI Lahsen, DUFOURT Daniel et SANDRETTO Ren, Les Grandes questions de l'conomie internationale, Paris, Nathan, 1997, p. 105. [111] FTN : firmes transnationales. [112] Cf. CNUCED, World Investment Report, 2000.

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[113] BELOT Laure, Les Franais l'preuve du management japonais , Le Monde, 14 avril 1999. [114] BELOT Laure, ibid. [115] Cf. BELOT Laure, Les Franais l'preuve du management japonais , Le Monde, 14 avril 1999, rapportant les propos de Nolle Asano, dirigeante d'Yves Saint-Laurent Tokyo. [116] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 98-99. [117] BIGAY Jean-Franois, ibid., p. 99. [118] Comme le note Elie COHEN dans son ouvrage intitul La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 138 : Hritiers des zaibatsu d'avant-guerre, les keiretsu sont des groupes industriels financiers et commerciaux intgrs, grs sur la base de la prfrence interne, financs par une banque interne, et disposant souvent d'un rseau de distribution propre . [119] COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 261. [120] Cf. DUNNING John H., Explaining International Production, Londres, Unwin Hyman, 1988. [121] CHESNAIS Franois, La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 98. [122] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 57. [123] MN : multinationale. [124] HAGEDOORN John et SCHAKENRAAD Jos, Internationalisation et stratgies de globalisation , (Commission de l'Union europenne, Rapport final FAST, DG XIII, 1994), in Problmes conomiques, n 2.415-2.416, 15-22 mars 1995, p. 21. [125] MUCCHIELLI Jean-Louis, Multinationales et mondialisation, Paris, Le Seuil, 1998, p. 353. [126] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 47. [127] REICH Robert, L'conomie mondialise, Paris, Dunod, 1993, p. 104. [128] REICH Robert, ibid., p. 120.http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_notes.html (9 of 26) [27/10/05 7:55:39 PM]

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[129] REICH Robert, L'conomie mondialise, Paris, Dunod, 1993, p. 128. [130] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 59. [131] MN : multinationale. [132] Cf. ORDONNEAU Pascal, Les multinationales contre les Etats, Paris, Economie et humanisme, les ditions ouvrires, 1975, p. 138. [133] COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 47. [134] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 593. [135] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 26. [136] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 27. [137] STORY Jonathan, Le systme mondial de Susan Strange , (Politique trangre, n 2, avril-juin 2001), in Problmes conomiques, n 2.724, 15 aot 2001, pp. 19-24. [138] Cf. STRANGE Susan, The Retreat of the State. The Diffusion of Power in the World Economy, Cambridge University Press, 1996. [139] Susan STRANGE dnombre quatre clefs de la structure du pouvoir : le contrle de la scurit, le contrle de la production, le contrle sur le crdit, ainsi que le contrle sur le savoir, les croyances et les ides. [140] Ce paradigme est issus du courant raliste dont Raymond ARON et Hans MORGENTHAU sont les principaux reprsentants. [141] STRANGE Susan, The Retreat of the State. The Diffusion of Power in the World Economy, Cambridge University Press, 1996, p. 4. [142] CASTELLA Pierre, L'mergence de nouveaux acteurs , Projet, n 262, juin 2000, pp. 81-82. [143] CROZET Yves, ABDELMALKI Lahsen, DUFOURT Daniel et SANDRETTO Ren, Les

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Grandes questions de l'conomie internationale, Paris, Nathan, 1997, p. 140. [144] Cf. PETRELLA Riccardo, Mondialisation et stratgie des entreprises, tribune libre, Institut de management d'EDF-GDF, 1997. [145] CHESNAIS Franois, La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 253. [146] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 74. [147] PDEM : pays dvelopps conomie de march. [148] ANDREFF Wladimir, ibid., p. 69-70. [149] MN : multinationales. [150] Wladimir ANDREFF renvoie en note l'article d'Henri BOURGUINAT : Rengocier Bretton Woods ? La spculation internationale comme variable trouble-fte , in RAINELLI Michel, La ngociation commerciale et financire internationale, Economica, 1995. [151] ORDONNEAU Pascal, Les multinationales contre les Etats, Paris, Economie et humanisme, les ditions ouvrires, 1975, p. 136. [152] CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 9-10. [153] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 43. [154] L'International Telegraph and Telephone Corporation (ITT) fut fond par des Britanniques en 1910 et rachet par des Amricains en 1930. Aprs s'tre dvelopp en Europe o son activit consistait fabriquer et installer des rseaux tlphoniques, la firme s'est redploye aux Etats-Unis dans les annes 1960. Suite une diversification de ses activits (notamment dans l'htellerie), l'ITT est devenue un conglomrat de socits o les tlcommunications occupent cependant la premire place. [155] Parmi les socits impliques, l'auteur cite l'Anaconda, la Kennecott. Ces dernires sont des consortiums amricains de l'industrie minire exploitant des mines de cuivre au Chili - le pays tant l'un des plus grands pays producteurs de cuivre au monde avec la Zambie et le Zare [156] URIBE Armando, Le livre noir de l'intervention amricaine au Chili, Paris, Le Seuil, 1974, p. 35.

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[157] Armando URIBE rappelle que John Mac CONE (l'adjoint du prsident de l'ITT Harold GENEEN) tait un ancien directeur de la CIA et continuait conseiller cette agence. [158] Cette politique prit galement la forme d'une agression conomique travers la tentative de dstabilisation du march international du cuivre (d'normes stocks de cuivre amricains ayant t introduits sur le march en mars 1973). [159] DUVAL Guillaume, Les Big Five tissent leur toile , Alternatives conomiques, Hors-Srie n 47, 1er trim. 2001, p.40. [160] Cf. PERROUX Franois, Indpendance de l'conomie nationale et interdpendance des nations, Editions Aubier Montaigne, 1969, 302 p. [161] PERROUX Franois, ibid., p. 152. [162] PERROUX Franois, ibid., p. 202. [163] D'IRIBARNE Philippe, Cultures et mondialisation, Paris, Le Seuil, 1998, p. 326. [164] D'IRIBARNE Philippe, Cultures et mondialisation, Paris, Le Seuil, 1998, p. 326. [165] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 1. [166] CROZET Yves, ABDELMALKI Lahsen, DUFOURT Daniel et SANDRETTO Ren, Les Grandes questions de l'conomie internationale, Paris, Nathan, 1997, p. 142. [167] BOYER Robert, Les mots et les ralits , in Mondialisation, au-del des mythes, Paris, La Dcouverte, 1997, p. 21. [168] Rapport du Commissariat Gnral du Plan sur La nouvelle nationalit de l'entreprise prsid par Jean-Franois BIGAY, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 109. [169] L'apport le plus significatif est constitu par la Convention des Nations Unies sur le contrat de vente internationale de marchandise, sign Vienne le 11 avril 1980. La Lex Mercatoria (galement appele le Droit des marchands ) est galement un vecteur important d'uniformisation. Cette expression dsigne les rgles amnages par les professionnels, en matire de contrats internationaux et suivies spontanment par les milieux d'affaires. Les rgles conventionnelles labores par la Chambre de Commerce Internationale participent la formation d'un tel droithttp://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents...udiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_notes.html (12 of 26) [27/10/05 7:55:39 PM]

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international unifi. Au niveau communautaire, le droit form par les traits, les rglements et les directives participe la constitution d'un droit rgional supranational europen. [170] Cf. ORDONNEAU Pascal, Les multinationales contre les Etats, Paris, Economie et humanisme, les ditions ouvrires, 1975, 207 p. [171] ORDONNEAU Pascal, ibid., p. 123. [172] MAYER Thierry, Les frontires nationales comptent...mais de moins en moins , Le lettre du CEPII, n 207, dcembre 2001, p. 1. [173] La plus explicite d'entre elles tant sans doute celle de Kenichi OHMAE dont l'intitul de ses ouvrages : The end of the Nation State et The Borderless World, est sans quivoque. [174] MAYER Thierry, Les frontires nationales comptent...mais de moins en moins , Le lettre du CEPII, n 207, dcembre 2001, p. 1. [175] MAYER Thierry, ibid., p. 1. [176] MAYER Thierry, ibid., p. 3. [177] MAYER Thierry, ibid., p. 3. [178] GUILHON Bernard, Les firmes globales, Paris, Economica, 1998, 107 p. [179] Cf. PATEL Parimal, Localized production of technology for global markets , Cambridge Journal of Economics, 1995. [180] GUILHON Bernard, Les firmes globales, Paris, Economica, 1998, p. 65. [181] Cf. PATEL Parimal et PAVITT Keith, Large Firms in the Production of the World's Technology : An Important Case of Non-Globalisation", Science Policy Research Unit Discussion Paper, University of Sussex, janvier 1990. [182] CHESNAIS Franois, La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 183.

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[183] BOYER Robert, Les mots et les ralits , in Mondialisation, au-del des mythes, Paris, La Dcouverte, 1997, p. 21. [184] Cf. ARCHIBUGI D. et MICHIE J., The Globalisation of Technology : Myths and Realities, Cambridge University Reasearch Papers in Management Studies, 1994, cit par Franois CHESNAIS dans La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 187. [185] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 84. [186] BIGAY Jean-Franois, ibid., p. 129. [187] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 130. [188] BIGAY Jean-Franois, ibid., p. 130. [189] GUILHON Bernard, Les firmes globales, Paris, Economica, 1998, p. 62. [190] Cf. HOWELLS Jeremy, Research and development externalisation, outsourcing and contract research, Communication au colloque "Collaboration and competition in R & D and innovation programmes: lessons for the public and business sectors", Cambridge, 9-11 juin 1997. [191] GUILHON Bernard, ibid., p. 62. [192] GUILHON Bernard, ibid, p. 77. [193] GUILHON Bernard, Les firmes globales, Paris, Economica, 1998, p. 78. [194] Cf. AMABLE Bruno, BARRE Rmi, BOYER Robert, Les systmes d'innovation l're de la globalisation, Paris, Economica, 1997, 401 p. [195] AMABLE Bruno, BARRE Rmi, BOYER Robert, Les systmes d'innovation l're de la globalisation, Paris, Economica, 1997, p. 174. [196] AMABLE Bruno, BARRE Rmi, BOYER Robert, Les systmes d'innovation l're de la globalisation, Paris, Economica, 1997, p. 177. [197] Cf. Annexe 1.

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[198] AMABLE Bruno, BARRE Rmi, BOYER Robert, ibid., p. 181. [199] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 73. [200] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 102. [201] AGLIETTA Michel, Macroconomie financire, Paris, La Dcouverte, 1998, 2e dition, p. 19. [202] Notons que l'ancien commissaire gnral au Plan et prsident d'AGF, Michel ALBERT, est l'origine d'une autre taxinomie des types de capitalisme. Dans son ouvrage intitul Capitalisme contre Capitalisme, il confronte notamment le modle rhnan au modle no-amricain . (Cf. ALBERT Michel, Capitalisme contre Capitalisme, Paris, Le Seuil, 1991, 318 p.) [203] Rappelons la dfinition d'Elie COHEN : Hritiers des zaibatsu d'avant-guerre, les keiretsu sont des groupes industriels financiers et commerciaux intgrs, grs sur la base de la prfrence interne, financs par une banque interne, et disposant souvent d'un rseau de distribution propre. (Cf. COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 138). [204] BOYER Robert, Les mots et les ralits , in Mondialisation, au-del des mythes, Paris, La Dcouverte, 1997, p. 23. [205] BOYER Robert, Les mots et les ralits , in Mondialisation, au-del des mythes, Paris, La Dcouverte, 1997, p. 23. [206] CHESNAIS Franois, La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 54-55. [207] Notons que les investisseurs institutionnels, qui correspondent aux fonds de pension privs, aux socits d'investissements collectifs (Mutual Funds ou OPCVM en France) et aux compagnies d'assurance, ont atteint des dimensions importantes dpassant celles des institutions bancaires. [208] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 20. [209] Comme le note Elie COHEN dans son ouvrage intitul La tentation hexagonale, ce terme barbare fait irruption dans le dbat sur les structures du capitalisme franais en 1994 dans un entretien de Michel Albert publi par Le Monde. [210] CHESNAIS Franois, La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 256.http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents...udiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_notes.html (15 of 26) [27/10/05 7:55:39 PM]

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[211] CHESNAIS Franois, ibid., p. 255. [212] COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 257. [213] COHEN Elie, ibid., p. 257. [214] Cf. COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 265. [215] CHESNAIS Franois, La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 256. [216] AMABLE Bruno, BARRE Rmi, BOYER Robert, Les systmes d'innovation l're de la globalisation, Paris, Economica, 1997, p. 311. [217] CROZET Yves, ABDELMALKI Lahsen, DUFOURT Daniel et SANDRETTO Ren, Les Grandes questions de l'conomie internationale, Paris, Nathan, 1997, p. 150. [218] LAUER Stphane, Malgr la mondialisation, le capitalisme familial se porte bien , Le Monde, 29 Juillet 2002. [219] Une entreprise familiale tant dfinie comme celle dont un individu, ou une famille, est identifi comme le plus gros actionnaire et dtient au moins 10 % du capital. [220] AMABLE Bruno, BARRE Rmi, BOYER Robert, Les systmes d'innovation l're de la globalisation, Paris, Economica, 1997, p. 239. [221] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 41. [222] MN : multinationales. [223] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 41. [224] Cf. CNUCED, Wolrd Investment Report, 2002. [225] BOYER Robert, Les mots et les ralits , in Mondialisation, au-del des mythes, Paris, La Dcouverte, 1997, p. 23. [226] Cf. HOFSTEDE Geert, Culture's consequences, Newsbury Park, Sage publications, 1980, 608 p.http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents...udiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_notes.html (16 of 26) [27/10/05 7:55:39 PM]

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Notons que l'analyse de l'auteur est issue d'une tude empirique base sur plus de 100 000 questionnaires administrs dans les filiales d'une firme multinationale amricaine implante dans 40 pays. [227] PASCO-BERHO Corinne, Marketing international, Paris, Dunod, 2002, 4e dition, p. 270. [228] PASCO-BERHO Corinne, Marketing international, Paris, Dunod, 2002, 4e dition, p. 271. [229] D'IRIBARNE Philippe, La logique de l'honneur, Paris, Le Seuil, 1989, 286 p. [230] D'IRIBARNE Philippe, ibid., p. 257. [231] D'IRIBARNE Philippe, ibid., p. 12. [232] Cf. BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 146. [233] Notons que quelques adaptations sont parfois consenties, comme en tmoigne l'exemple de l'usine de Valenciennes o a t dvelopp un concept industriel nouveau et o les syndicats sont tolrs. Le systme Toyota sait donc parfois s'adapter aux spcificits nationales des pays d'implantation, mais la plupart du temps, les modulations restent mineures. [234] Cf. WOMACK James P., JONES Daniel T. et ROOS Daniel, Le systme qui va changer le monde, Paris, Dunod, 1992, 349 p. [235] Toyota dans le Nord, ou le management positif expliqu aux Franais , Les Echos, 6 fvrier 2001. [236] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 136. [237] Cf. HOFSTEDE Geert, Culture's consequences, Newsbury Park, Sage publications, 1980, 608 p. [238] Cf. OHMAE Kenichi, La Triade. Emergence d'une stratgie mondiale de l'entreprise, Paris, Flammarion, 1985, 307 p. [239] PASCO-BERHO Corinne, Marketing international, Paris, Dunod, 2002, 4e dition, p. 57. [240] In Bow to Its Home Markets, BA to restore Union Jack , IHT, 9 juin 1999, cit dans le rapport du Commissariat Gnral du Plan sur La nouvelle nationalit de l'entreprise prsid par Jean-Franois

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BIGAY, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 30. [241] Cf. DICKEN Peter, The Global Shift, Londres, Guildford Press, 1991, 496 p. [242] Cf. PASCO-BERHO Corinne, Marketing international, Paris, Dunod, 2002, 4e dition, p. 57. [243] Cf. BARELIER Andr, DUBOIN Jacques, DUPHIL Franois, GEVAUDAN-CONTAL Nicole, GRATALOUP Louis, KUHN Grard, LEVY Claude, PAVEAU Jacques et SARHAN Jean-Marc, Exporter, Paris, Foucher, 2002, 17e dition, p. 269. [244] SALIN Andr, Le consommateur mondial est-il en train de natre ? , Alternatives conomiques, L'tat de l'conomie, Hors-srie n 48, 2me trimestre 2001, p. 57. [245] PASCO-BERHO Corinne, Marketing international, Paris, Dunod, 2002, 4e dition, p. 229. [246] PASCO-BERHO Corinne, ibid., p. 229. [247] Cf. BARELIER Andr, DUBOIN Jacques, DUPHIL Franois, GEVAUDAN-CONTAL Nicole, GRATALOUP Louis, KUHN Grard, LEVY Claude, PAVEAU Jacques et SARHAN Jean-Marc, Exporter, Paris, Foucher, 2002, 17e dition, p. 280. [248] PASCO-BERHO Corinne, Marketing international, Paris, Dunod, 2002, 4e dition, p. 229. [249] PASCO-BERHO Corinne, Marketing international, Paris, Dunod, 2002, 4e dition, p. 56. [250] Cf. BARELIER Andr, DUBOIN Jacques, DUPHIL Franois, GEVAUDAN-CONTAL Nicole, GRATALOUP Louis, KUHN Grard, LEVY Claude, PAVEAU Jacques et SARHAN Jean-Marc, Exporter, Paris, Foucher, 2002, 17e dition, p. 201. [251] Cf. PASCO-BERHO Corinne, Marketing international, Paris, Dunod, 2002, 4e dition, p. 113. [252] MILLE Christian, Les stratgies de mondialisation , L'art du management, publi sur le site internet du journal Les Echos. [253] Cf. The Economist, 25 avril 2002. [254] Notons que l'introduction de la monnaie unique aura certainement, terme, des rpercussions sur les politiques de prix dans le sens d'une homognisation des tarifs des pays de la zone euro. D'autant plus qu'au niveau international, la diminution gnrale des obstacles tarifaires et le dveloppement deshttp://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents...udiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_notes.html (18 of 26) [27/10/05 7:55:39 PM]

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moyens de diffusion de l'information favorisent la transparence des marchs. [255] Les firmes mondiales existent-elles ? , Alternatives Economiques, Hors srie n 36, L'tat de l'conomie 1998, 2me trimestre 1998, p. 47. [256] PASCO-BERHO Corinne, Marketing international, Paris, Dunod, 2002, 4e dition, p. 58. [257] LEVITT Thodore, 'The globalization of markets', Harvard Business Review, Harvard, Mai-Juin 1983, p. 92-100. [258] Cette formule fut lance il y a une dizaine d'annes par l'ancien prsident de Sony, M. MORITA. [259] Cf. OHMAE Kenichi, La Triade. Emergence d'une stratgie mondiale de l'entreprise, Paris, Flammarion, 1985, 307 p. [260] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 195. [261] Concernant les politique publiques d'attractivit des investissements trangers, voir supra. [262] Comme le note Elie COHEN : Au printemps de 1993, l'entreprise Hoover dcide de dlocaliser une usine implante dans l'Est de la France pour l'installer en Ecosse o les conditions sociales lui sont plus favorables. L'affaire Hoover va devenir le symbole du dumping social pratiqu par le RoyaumeUni. (Cf. COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 19). [263] COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 113. [264] MICHALET Charles-Albert, La sduction des nations, Paris, Economica, 1999, 134 p. [265] Cf. Annexe 2. [266] MICHALET Charles-Albert, ibid., p. 5. [267] MUCCHIELLI Jean-Louis, Multinationales et mondialisation, Paris, Le Seuil, 1998, p. 315. [268] CROZET Yves, ABDELMALKI Lahsen, DUFOURT Daniel et SANDRETTO Ren, Les Grandes questions de l'conomie internationale, Paris, Nathan, 1997, p. 159. [269] CHAVAGNEUX Christian, Les Etats veulent-ils vraiment rguler l'conomie mondiale ? ,

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Alternatives conomiques, Hors-srie n 44, 2me trimestre 2000, p. 60. [270] Citons titre d'exemple : l'AELE (Association Europenne de Libre-Echange) ; l'ALENA (Association de Libre-Echange Nord-Amricain) ; l'APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation) ; l'ASEAN (Association of South East Asian Nations) ; le MERCOSUR (March commun du cne Sud) et l'Union Europenne. [271] Guy CARRON de la CARRIERE qualifie cet aspect de la diplomatie conomique de diplomatie macroconomique , par opposition la diplomatie microconomique que nous tudierons dans une autre partie. [272] CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 28. [273] Cf. CARRON DE LA CARRIERE Guy, ibid., p. 164. [274] CARRON DE LA CARRIERE Guy, ibid., p. 154. [275] CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 59. [276] MUCCHIELLI Jean-Louis, Multinationales et mondialisation, Paris, Le Seuil, 1998, p. 316. [277] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 90. [278] MN : multinationales. [279] NFI : nouvelles formes d'investissements. (Pour une dfinition de ce concept, voir supra). [280] PVD : pays en voie de dveloppement. [281] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 19-20. [282] PORTER Michael, ibid., p. 79. [283] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 79-80. [284] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 103. [285] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 119.

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[286] PORTER Michael, ibid., p. 140. [287] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 142. [288] PORTER Michael, ibid., p. 20. [289] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 82. [290] PORTER Michael, ibid., p. 636. [291] COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 109. [292] COHEN Elie, ibid., p. 110. [293] CHESNAIS Franois, La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 123. [294] FMN : firmes multinationales [295] CHESNAIS Franois, ibid., p. 125. [296] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 591. [297] PORTER Michael, ibid., p. 31. [298] Cf. PERROUX Franois, Indpendance de l'conomie nationale et interdpendance des nations, Editions Aubier Montaigne, 1969, 302 p. [299] PERROUX Franois, ibid., p. 144. [300] Dans son ouvrage, Franois PERROUX utilise le terme de firmes au sens conomique du terme correspondant aux individus et aux units de production. [301] PERROUX Franois, ibid., p. 145. [302] Pour Franois Perroux l'influence des Etats-Unis constitue la menace principale l'indpendance des pays europens. Cette influence s'exerce aussi bien travers les investissements directs amricains en Europe qui changent les structures de l'industrie, que par les flux montaires avec la domination du dollar, et par la pression idologique que constitue la domination culturelle amricaine.http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents...udiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_notes.html (21 of 26) [27/10/05 7:55:39 PM]

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[303] PERROUX Franois, Indpendance de l'conomie nationale et interdpendance des nations, Editions Aubier Montaigne, 1969, p. 145. [304] PERROUX Franois, ibid., p. 151. [305] PERROUX Franois, ibid., p. 209. [306] PERROUX Franois, ibid., p. 209. [307] PERROUX Franois, Indpendance de l'conomie nationale et interdpendance des nations, Editions Aubier Montaigne, 1969, p. 249-250. [308] PERROUX Franois, ibid., p. 253. [309] PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 722. [310] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 54. [311] BIGAY Jean-Franois, ibid., p. 150. [312] CHESNAIS Franois, La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 169. [313] Elie COHEN a consacr un ouvrage entier ce concept : Cf. COHEN Elie, Le Colbertisme high tech , Paris, Hachette, coll. Pluriel , 1992. [314] COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 91. [315] COHEN Elie, ibid., p. 91-92. [316] COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 114. [317] Darpa : Defense Advanced Research Projects Agency, devenu l'Arpa depuis l'abandon du D pour bien marquer sa reconversion civile (Cit par Elie COHEN dans La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 114). [318] Guy CARRON de la CARRIERE qualifie cet aspect de la diplomatie conomique de diplomatie

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microconomique , par opposition la diplomatie macroconomique que nous avons voqu dans une partie prcdente. Pour l'auteur : A l'instar des fabulistes qui avaient imagin un rat des villes et un rat des champs, on pourrait se reprsenter une diplomatie conomique des chancelleries et une diplomatie conomique du terrain, deux images bien types mais aussi deux faces d'une mme politique d'affirmation de prsence dans un monde globalis . (Cf. CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 150-151). [319] CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 28. [320] CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 2. [321] CARRON DE LA CARRIERE Guy, ibid., p. 4. [322] CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 10. [323] CARRON DE LA CARRIERE Guy, ibid., p. 85-86. [324] D'aprs Guy CARRON DE LA CARRIERE : En juin 1996 on comptait 1 160 accords bilatraux de promotion et de protection de l'investissement tranger dont les deux tiers ont t conclus depuis 1990. (Cf. CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 86). [325] Les Missions conomiques sont nes en janvier 2002 de la fusion des Postes d'expansion conomique (PEE) et des Missions conomiques et financires (MEF). [326] Cf. Annexe 3. [327] CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 141. [328] DAGUZAN Jean-Franois, L'Etat et l'entreprise face la mondialisation , (Revue franaise de goconomie, n1 mars 1997), in Problmes conomiques, n 2.611-2.612, 7-14 avril 1999, p. 16-17. [329] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 55. [330] Discours du prsident Clinton l'American University de Washington, 26 fvrier 1993, ibid., p. 55.

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[331] Guy CARRON DE LA CARRIERE voque galement le dplacement Pkin en septembre 1994 du secrtaire au Commerce amricain, Ron Brown accompagn de vingt cinq chefs d'entreprise qui aurait conduit la signature de contrats pour environ 6 milliards de dollars dont 1,2 pour un march de 40 avions McDonnell Douglas pouvant dboucher sur une seconde tranche de 130 appareils. (Cf. CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 142). [332] REICH Robert, L'conomie mondialise, Paris, Dunod, 1993, p. 54-55. [333] En 1994, le rseau d'coute aurait intercept des ngociations entre l'entreprise lectronique franaise Thomson-CSF et les autorits brsiliennes. La NSA aurait fourni des informations stratgiques aux officiels amricains, qui leur tour en firent part la compagnie amricaine Raytheon. Cette dernire dcrocha finalement le contrat destin assurer la couverture radar de l'Amazonie. La mme anne, la NSA aurait intercept des coups de tlphone et des fax entre le consortium europen Airbus, la compagnie arienne nationale d'Arabie Saoudite et le gouvernement saoudien concernant un contrat de 6 milliards de dollars, qui sera finalement dcroch par Boeing. [334] CHESNAIS Franois, La mondialisation du capital, Paris, Syros, 1997, nouvelle dition augmente, p. 261. [335] CHESNAIS Franois, ibid., p. 261-262. [336] BRAUDEL Fernand, Civilisation matrielle, conomie et capitalisme : XVe-XVIIIe sicle, Tome 3 : Le temps du Monde, Paris, Armand Colin, 1979, p. 38. [337] MICHALET Charles-Albert, La sduction des nations, Paris, Economica, 1999, p. 1. [338] MICHALET Charles-Albert, ibid., p. 11. [339] MICHALET Charles-Albert, ibid., 134 p. [340] MICHALET Charles-Albert, ibid., p. 73. [341] COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 115. [342] MICHALET Charles-Albert, La sduction des nations, Paris, Economica, 1999, p. 75. [343] MICHALET Charles-Albert, ibid., p. 75. [344] MICHALET Charles-Albert, La sduction des nations, Paris, Economica, 1999, p. 76.

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[345] MICHALET Charles-Albert, ibid., p. 76. [346] MICHALET Charles-Albert, ibid., p. 77. [347] MICHALET Charles-Albert, ibid., p. 78. [348] MICHALET Charles-Albert, La sduction des nations, Paris, Economica, 1999, p. 79. [349] REICH Robert, L'conomie mondialise, Paris, Dunod, 1993, p. 248. [350] COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 114. [351] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 125. [352] CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 115. [353] Cf. CNUCED, World Investment Report, 2000. [354] ANDREFF Wladimir, Les multinationales globales, Paris, La Dcouverte, 1996, p. 81. [355] MICHALET Charles-Albert, La sduction des nations, Paris, Economica, 1999, p. 87. [356] MICHALET Charles-Albert, La sduction des nations, Paris, Economica, 1999, p. 89. [357] MUCCHIELLI Jean-Louis, Multinationales et mondialisation, Paris, Le Seuil, 1998, p. 327. [358] Le rseau IFA, cr en 1992, bnficiait en 1994 d'un budget de 30 millions de francs (soit environ 4 millions 570 mille euros) et possdait huit bureaux en Europe, quatre aux Etats-Unis, et cinq en Asie. [359] Le rseau IFN est une association regroupant environ soixante-dix adhrents issus des administrations, des collectivits territoriales, des entreprises prives et publiques dont le budget (principalement consacr la communication) s'levait 20 millions de francs en 1995 (soit environ 3 millions 50 mille euros). [360] D'aprs les chiffres de Jean-Louis Mucchielli, l'Ile de France et de l'Alsace auraient ainsi respectivement cinq et six antennes l'tranger. [361] Les primes l'amnagement du territoire sont destines la cration d'entreprises de plus de 20http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents...udiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_notes.html (25 of 26) [27/10/05 7:55:40 PM]

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millions de francs d'investissements (3 millions 50 mille euros) ou plus de 30 millions de francs de chiffre d'affaires (4 millions 570 mille euros) et crant au moins 20 emplois. En 1996, les projets aids par le PAT ou le fonds d'aide la dcentralisation ont concern 231 dossiers et le montant des aides accordes s'est lev 717 millions de francs (soit plus de 109 millions 300 mille euros). [362] MICHALET Charles-Albert, La sduction des nations, Paris, Economica, 1999, p. 96. [363] MICHALET Charles-Albert, ibid., p. 97-98. [364] MICHALET Charles-Albert, ibid., p. 98. [365] BIGAY Jean-Franois, La nouvelle nationalit de l'entreprise, Rapport du Commissariat Gnral du Plan, Paris, La Documentation franaise, 1999, p. 194. [366] CARRON DE LA CARRIERE Guy, La diplomatie conomique, Paris, Economica, 1998, p. 115. [367] CARRON DE LA CARRIERE Guy, ibid., p. 133. [368] BOYER Robert, Les mots et les ralits , in Mondialisation, au-del des mythes, Paris, La Dcouverte, 1997, p. 24. [369] COHEN Elie, La tentation hexagonale, Paris, Fayard, 1996, p. 67. [370] Cf. DELAPIERRE Michel et MICHALET Charles-Albert, Les implantations trangres en France : stratgies et structures, Calman Lvy, 1976. [371] Notons, qu'en France, le rle d'assureur de l'Etat est plus limit depuis la privatisation du systme de garantie COFACE (Compagnie Franaise d'Assurances pour le Commerce Extrieur) en 1986. La COFACE intervient dornavant comme assureur priv ou pour le compte de l'Etat. [372] Cette institution cre la fin de la guerre pour assurer le financement de l'exportation s'est depuis reconvertie en banque de financement d'entreprises. Sa fusion avec le Crdit National (autre institution de financement public) a donn naissance l'tablissement Natexis.

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[Prcdent]

Premire partie : ANALYSE THEORIQUE. Introduction :Le fait que des firmes dbordent le cadre traditionnel de la politique et de l'conomie de leur Etat d'origine pour s'tablir un niveau mondial est source de questionnements si ce n'est d'inquitudes. Raymond Vernon, professeur Harvard, remarquait en 1977 que L'entreprise multinationale a fini par tre vue comme l'incarnation de presque tout ce qui dconcerte dans la socit industrielle moderne 2 . Comme le soulignent dans leur ouvrage collectif Yves Crozet, Lahsen Abdelmalki, Daniel Dufourt et Ren Sandretto 3 : L'ubiquit est certainement le matre mot pour qualifier le dveloppement tentaculaire et l'omniprsence de ces socits qui sont partout chez elles 4 . Certains craignent qu'elles deviennent des acteurs omniscients et omnipotents. En effet, la tension est grande entre le mouvement de mondialisation, qui conduit une autonomisation des firmes vis--vis de leur pays d'origine et la nationalit de l'entreprise, fonde jusque-l sur la notion de territorialit. La question du lien, voire de la communaut de destin qui unit les entreprises multinationales la nation qui les a vues natre est donc pose. Mais cette interrogation en appelle d'autres : Quelle logique a impuls l'mancipation des firmes vis--vis de leur base nationale ? La puissance de ces agents conomiques menace-t-elle la souverainet des Etats-nations ? L'autorits publique a-t-elle abandonn tout espoir d'imposer son autorit aux socits multinationales ou parvient-elle faire valoir ses intrts ? De quelle manire les liens qui unissent les Etats aux entreprises multinationales s'expriment-ils et sont-ils entretenus ? Mondialisation et nationalit des entreprises multinationales : tels sont les termes de notre sujet. La mondialisation correspond au processus mondial d'interpntration et d'interdpendance des conomies nationales. Le terme multinationales est plus quivoque. Le prfixe multi invite en effet penser que ces socits auraient plusieurs nationalits, perdant toute attache spcifique avec leur nation originelle. Pour pallier cette ambigut certains auteurs prfrent la dnomination de firmes transnationales . Dans tous les cas, ces terminologies dnotent l'volution voir l'effacement de l'autorit du lien de nationalit qui unit une socit son pays d'origine, puisqu'une entreprise ne dpendrait pas d'une, mais de plusieurs nations. Tout au long de ce mmoire, nous utiliserons de faon discrtionnaire les termes de firmes internationales, multinationales, transnationales voire mondiales pour dsigner des entreprises dont le champ d'activits s'tend ( des degrs divers) une chelle supra-nationale. Quant aux critres permettant de dfinir la nationalit d'une entreprise, ils sont multiples : nous entendrons donc ici la nationalit au sens large, enhttp://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_body.html (1 of 114) [27/10/05 7:57:39 PM]

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prenant en compte la fois l'aspect juridique et lgal qui lie une entreprise son Etat d'origine ainsi que des critres d'ordre financier, culturel et touchant l'ensemble des activits stratgiques propres chaque firme (production, ressources humaines, recherche-dveloppement etc.). En effet, la nationalit de l'entreprise dpasse le secteur juridique proprement parler, pour s'tendre l'ensemble des valeurs dans lesquelles les acteurs qui concourent au dveloppement d'une entreprise se reconnaissent. Pour cerner le champ de notre tude, nous allons commencer cette dmonstration par l'analyse du contexte smantique et historique propre notre sujet. Puis, nous mettrons en vidence les lments qui participent l'obsolescence du lien de nationalit des entreprises multinationales. Nous tudierons ainsi les stratgies d'internationalisation des firmes ; nous valuerons l'influence qu'exercent ces acteurs conomiques et les rapports de force ingaux qui les opposent aux Etats. Aprs avoir mis en vidence ces lments qui corroborent l'effacement de la nationalit des entreprises, nous soulignerons les aspects qui invitent conclure la prgnance de l'influence des nations. Nous verrons si l'effectivit de l'ancrage national des socits multinationales ; les contraintes que les nations leurs imposent et les initiatives tatiques en faveur de ces agents conomiques vrifient cette dernire hypothse.

1. LE CHAMP DE L'ETUDE.Avant d'mettre toute hypothse concernant la situation contemporaine de la nationalit des entreprises multinationales, une analyse conceptuelle et historique apparat ncessaire.

1.1. Le contexte smantique.L'analyse des concepts recouvre la fois la dtermination des fonctions exerces par l'ensemble des entreprises, la mise en lumire des spcificits des socits multinationales et la dfinition juridique de la nationalit des entreprises.

1.1.1. Le champ d'action des entreprises.Une entreprise est une unit conomique de production qui assure un certain nombre de fonctions. Ces dernires appartiennent ce que Michael Porter 5 appelle la chane de valeur , compose la fois d'activits hirarchises au sein du processus de production et d'activits de soutien ce mme processus. Le schma ci-dessous tir de son ouvrage de 1993 intitul L'avantage concurrentiel des nations voque les diffrents lments de la chane de valeur 6 :

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Schma 1. La chane de valeur de Michael Porter. Source : PORTER Michael, L'avantage concurrentiel des nations, Paris, InterEditions, 1993, p. 44. Pour l'auteur 7 : La chane de valeur est un systme d'interdpendances, un rseau d'activits lies les unes aux autres . La premire de ces activits est la fonction de production. Elle concerne toutes les oprations requises pour mettre matriellement la disposition du public des biens ou services que l'entreprise a pour objectif de produire (assemblage, essais, entretien). Les fonctions logistiques visent mettre la disposition de la firme tout ce dont elle a besoin pour mener bien ses objectifs de production et de vente. On distingue la logistique interne (manutention, stocks, transport, relations fournisseurs) et la logistique externe (traitement des commandes, expdition). Enfin, la commercialisation (publicit, promotion, force de vente) et les services (services aprs-vente, pices de rechange) sont les dernires activits du processus hirarchis de production. La deuxime catgorie d'activits de la chane de valeur dfinie par Michael Porter correspond aux fonctions transversales de soutien au processus de production. On distingue les fonctions d'achat (approvisionnement en inputs et pices dtaches), de recherche-dveloppement, de gestion des ressources humaines, ainsi que les fonctions relatives l'infrastructure de la firme (direction gnrale, planification, finance, comptabilit, droit etc.). Alors que la fonction des ressources humaines assure les effectifs ncessaires au fonctionnement optimal de la firme, la fonction de direction a pour mission la prise de dcisions stratgiques. Notons que pour remplir son rle dans l'organisation de la production, l'entreprise doit matriser la technique et dvelopper l'innovation en oprant des investissements. Michael Porter insiste galement sur l'impratif de coordination de l'ensemble des activits de la chane de valeur, la bonne gestion du systme d'interdpendances tant une source d'avantage concurrentiel dterminante. Aprs avoir cern le champs d'action des entreprises, nous allons voquer les diffrentes querelles opposant certains auteurs concernant les terminologies adquates pour dsigner un type de firmes particulier : les entreprises multinationales.http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_body.html (3 of 114) [27/10/05 7:57:39 PM]

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1.1.2. Les controverses smantiques relatives aux entreprises multinationales.Dans les annes 1950, le Franais Maurice By fut l'un des premiers auteurs avoir tudi le phnomne des entreprises multinationales. Il qualifie de Grandes Units Inter-territoriales (GUI), les ensembles intgrs d'organisations de production contrls en divers territoires par un centre de dcision unique. Si Maurice By fut un prcurseur dans l'tude des entreprises multinationales, la premire dfinition largement utilise fut celle de Raymond Vernon. Pour ce professeur Harvard, une multinationale est une grande firme ayant des filiales industrielles dans au moins six pays trangers. Ce seuil quantitatif fut tabli par le chercheur dans les annes 1960 dans le but de constituer l'chantillon ncessaire son tude des multinationales amricaines. Cette valeur contingente n'est toutefois pas unanimement reconnue. Comme le souligne Franois Chesnais 8 , l'OCDE a rduit ce critre d'implantation de filiales deux, puis un pays. Quant Charles-Albert Michalet, il considre une firme multinationale comme tant une entreprise (ou un groupe), le plus souvent de grande taille, qui, partir d'une base nationale, a implant l'tranger plusieurs filiales dans plusieurs pays, avec une stratgie et une organisation conues l'chelle mondiale 9 . De nombreuses dfinitions existent encore aujourd'hui pour apprhender ce type de socits mais de faon gnrale, on peut considrer qu'une multinationale est une socit implante, par l'intermdiaire d'une filiale, dans plusieurs pays. Les travaux statistiques estiment en gnral qu'une socit doit possder au moins 10 % du capital d'une entreprise trangre pour que cette dernire soit considre comme une filiale. Lorsque les organisations internationales et plus particulirement l'ONU se sont intresses aux activits des socits multinationales, elles ont tabli une dfinition pragmatique oprationnelle. Il fut retenu qu'une firme transnationale dispose de filiales dans au moins six pays trangers et qu'elle ralise au moins un million de dollars de chiffre d'affaires. Cette dfinition fut labore par le Centre des Nations Unies sur les socits transnationales (UNCTNC), mis en place en 1975 et dissous au dbut de l'anne 1993. La Division des socits transnationales et de la gestion, du Dpartement de dveloppement conomique et social a pris le relais de cette structure pendant une anne, jusqu'au transfert de ses fonctions la Confrence des Nations Unies sur le Commerce et le Dveloppement. La Division sur les socits transnationales et l'investissement de la CNUCED (UNCTAD-DTCI) est donc dsormais responsable de toutes les tudes relatives l'investissement direct l'tranger et aux socits transnationales. D'aprs ses estimations rcentes, il existerait actuellement plus de 65 000 socits mres disposant de quelque 850 000 filiales trangres travers le monde 10 . Outre les difficults concernant la dtermination des critres permettant de dfinir une entreprise multinationale , un concept indit est apparu dans les annes 1980 : celui d'entreprise globale . Cette nouvelle distinction a contribu alimenter une controverse smantique dj importante. En 1983, dans son clbre article publi dans la Harvard Business Review intitul The globalization of Markets 11 , Theodore Levitt analyse la naissance d'une nouvelle forme d'entreprise : la firme globale . Celui qui fut le premier proposer le terme de globalisation , estimait il y a prs de vingt ans, que l'on s'acheminait vers un march mondial homogne o l'on pourrait vendre partout la mme chose, de la mme manire.

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Au milieu des annes 1980, c'est au tour du consultant de McKinsey au Japon Kenichi Ohmae de dcrire ce nouveau modle d'organisation. Dans son ouvrage intitul La Triade : mergence d'une stratgie mondiale de l'entreprise 12 , il dfinit la firme globale comme tant celle prsente et fortement intgre dans les trois grands marchs mondiaux : Etats-Unis, Japon et Union Europenne. Yves Crozet, Lahsen Abdelmalki, Daniel Dufourt et Ren Sandretto voquent dans leur ouvrage Les Grandes questions de l'conomie internationale la dfinition issue des travaux de l'conomiste amricain Michael Porter 13 : Au sens de Porter (1993), une entreprise peut tre qualifie de globale , si son champ d'activit est le monde et si celui-ci est apprhend comme une totalit dans la stratgie de la firme. Trois conditions sont requises pour que l'essence globale d'une firme soit vrifie. Tout d'abord, le produit de l'entreprise doit tre global, soit parce qu'il s'agit d'un produit universel (comme le Coca-Cola), soit parce que son processus de production est mondial (comme dans l'industrie automobile). Ensuite, la position concurrentielle de l'entreprise dans chaque rgion o elle est implante doit tre fondamentalement dpendante de sa position globale. Enfin, l'entreprise ne doit pas avoir de prfrence oprationnelle pour son pays d'origine : c'est ce qu'on appelle l'quitraitement des moyens . Aprs s'tre pench sur les diffrentes terminologies relatives aux entreprises dveloppant leurs activits dans un cadre supra-national, nous allons tudier sous un angle d'approche juridique le concept de nationalit des entreprises .

1.1.3. La dfinition juridique de la nationalit des entreprises. Existe-t-il vraiment une nationalit des socits 14 ? La question pose en 1927 par le juriste Niboyet dans un clbre article reste d'actualit. Le concept de nationalit des entreprises, qui est apparu avec la thse de la ralit des personnes morales , apparat donc complexe. Pour certains, le fait qu'elles ne soient plus considres comme une simple cration intellectuelle et deviennent une ralit indpendamment des individus qui la composent, justifie que l'on fasse des socits un sujet de droit dot d'attributs et de prrogatives parmi lesquels figure la nationalit. Les dfenseurs de cette conception font valoir que la nationalit est l'lment de base de la dtermination du statut juridique de la personne. Le seul inconvnient qu'ils concdent rside dans le fait que contrairement une personne physique, on ne peut se rfrer au droit du sang. Pour les opposants au concept de nationalit des socits (qu'incarne Niboyet), la nationalit ne peut reprsenter qu'un lien politique entre un Etat et un individu. La socit n'tant qu'une entit juridique, elle ne peut tre comptabilise parmi les individus. Dans son ouvrage de droit commercial Philippe Merle souligne l'ambigut que constitue l'utilisation du mme terme de nationalit pour dsigner deux ralits diffrentes selon qu'il s'applique des individus ou des socits 15 : Pour exprimer le lien entre une socit et un Etat, il est commode de parler de la nationalit de la socit, comme on parle de la nationalit d'une personne physique. Mais la notion est beaucoup plus relative ; et il est dsormais admis qu'elle est moins homogne que celle des personnes physiques.http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_body.html (5 of 114) [27/10/05 7:57:40 PM]

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Pour les personnes physiques de droit priv, la nationalit constitue le lien politique et juridique qui les unit l'Etat. Les individus forment la communaut nationale et la nationalit leur confre la qualit de membres de l'Etat. Pour les personnes morales, il n'en est pas de mme puisque leur personnalit n'existe que pour le but spcial du groupement. Ds lors, ce que le droit coutumier appelle leur nationalit ne prsente que des ressemblances trs lointaines avec celle des personnes physiques 16 . La doctrine moderne a toutefois dpassionn le dbat en estimant que le terme nationalit n'est qu'une formule gnrique permettant de dterminer certains lments essentiels au fonctionnement des firmes. Pour Yvon Loussouarn et Pierre Bourel, bien qu'une mme dfinition ne puisse convenir pour dsigner la nationalit des individus et celle des personnes morales prives, on conoit cependant qu'entre l'Etat et les groupements qui concentrent leur activit collective sur son territoire doive ncessairement exister un lien d'allgeance 17 . D'aprs les auteurs 18 : La constatation d'un tel lien permet seule de rsoudre deux catgories de problmes, d'une part, un problme de conflits de lois (dtermination de la loi qui rgira le groupement), d'autre part, un problme de jouissance des droits (dtermination des droits dont le groupement aura la jouissance en France, ces droits tant susceptibles de varier suivant que le groupement sera franais ou tranger ). La dtermination de la nationalit d'une socit est donc dcisive, dans la mesure o elle permet de savoir quelle loi lui est applicable (afin de fixer son statut juridique, ses rgles de constitution et de fonctionnement), les tribunaux comptents et son aptitude jouir de droits propres aux nationaux. On distingue gnralement quatre critres utiliss pour rattacher une socit un Etat : celui du centre d'exploitation, qui selon Philippe Merle cre cependant plus de difficults qu'il ne permet d'en rsoudre, notamment lorsqu'il y a plusieurs sites ; celui du sige social, qui n'est toutefois pas toujours satisfaisant (principalement en priode de guerre) ; celui du contrle, qui tient compte de la nationalit de ceux qui ont apport les capitaux ou qui dirigent l'entreprise et celui de l'incorporation qui rattache la socit au pays selon la loi duquel elle a t constitue. Deux de ces critres, celui du sige social et celui du contrle, ont t retenus par le droit franais. Le critre du sige social est utilis pour dterminer la loi applicable aux socits. L'article 3 alina 1er de la loi du 24 juillet 1966 stipule ainsi que Les socits dont le sige social est situ sur le territoire franais sont de nationalit franaise . Dans ce cas, le principe du jus soli impose le fait que l'implantation dtermine la nationalit de l'entreprise et sa soumission la loi franaise. Concernant la jouissance de certains droits rservs aux nationaux franais, lorsqu'il n'y a pas de prcision particulire dans le texte applicable, la jurisprudence retient titre principal le critre du sige social. Cependant, le critre du contrle est utilis dans des situations exceptionnelles, notamment en tat de guerre, dans le but de protger les intrts nationaux. Rappelons que le sige social correspond au lieu du principal tablissement, o se trouvent les organes de direction, les services administratifs et le centre de la vie juridique d'une socit. Il est donc souvent distinct du lieu d'exploitation. Le dveloppement des nouvelles techniques de communication et la dmatrialisation des mthodes de gestion (notamment par le biais des vido-confrences) ont eu une influence sur la dtermination du critre de rattachement physique des entreprises. La mise en place d'entreprises virtuelles pourvues de siges sociaux fictifs (sanctionns par les tribunaux franais) a t facilite par le dveloppement de l'utilisation de la tlmatique. Ces socits choisissent parfois de s'implanter dans des paradis fiscaux d'o elles coordonnent internationalement leurs activits en transmettant des informations en temps rel leurs diffrents sites d'implantation. Les zones bancaires off shore attirenthttp://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_body.html (6 of 114) [27/10/05 7:57:40 PM]

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ainsi en raison des bnfices que les socits retirent du statut d'exterritorialit. Comme le rappelle Wladimir Andreff 19 : les oprateurs n'y subissent pas de contrainte de politique montaire et y jouissent d'exemptions fiscales . Des proccupations financires ont donc amen la jurisprudence exiger que le sige social soit le centre rel de direction de l'entreprise. D'aprs Yvon Loussouarn et Pierre Bourel, cette restriction excluant les siges sociaux frauduleux est lgitime puisque 20 : Les fondateurs d'une socit ne peuvent, en fait, faire fonctionner rellement la direction de leur entreprise dans un pays que s'il existe des rapports naturels entre celui-ci et les intrts, les hommes d'affaires, et les techniciens engags. Notons toutefois, que la notion de sige social rel n'est pas rigoureusement attache une concentration de tous les lments de direction. Certains d'entre eux peuvent tre dtachs du sige social statutaire sans que celui-ci devienne fictif, condition qu'ils restent secondaires. Les organes de direction du sige social doivent donc demeurer les principaux organes du groupe. Contrairement au droit coutumier franais qui dtermine la nationalit d'une socit en fonction de l'attache territoriale de son activit sociale, le systme anglais utilise le critre de l'incorporation. La nationalit britannique est ainsi accorde toutes les socits cres et enregistres au Royaume-Uni. Concernant le critre du contrle (qui dfinit la nationalit d'une socit en fonction de celle de ses associs), le droit franais a toujours refus de le prendre en considration. Yvon Loussouarn et Pierre Bourel en donne l'explication suivante 21 : La dcision est justifie pour les socits en nom collectif par la sparation du patrimoine et l'autonomie de la personne morale. Pour les socits anonymes, cette raison thorique se double d'une considration d'opportunit. En effet, s'il est possible de connatre les fondateurs, il est en revanche impossible de dcouvrir les titulaires actuels d'actions au porteur. Au surplus, la loi de la socit doit possder une certaine permanence que l'application du contrle ne permettrait pas de lui assurer, la nationalit de la socit changeant chaque fois que les transferts de titres dtermineraient une modification de la nationalit de la majorit. L'utilisation du critre du contrle s'est toutefois avre ncessaire dans des situations spcifiques pour rsoudre certaines difficults lies l'usage d'autres critres et protger les intrts nationaux. A titre d'exemple, durant la premire guerre mondiale, la Grande-Bretagne et la France ont observ les imperfections de leurs systmes respectifs, qui les empchaient de prendre le contrle d'entreprises implantes sur leur territoire mais appartenant leurs adversaires. En effet, ils ne pouvaient placer sous squestre ces intrts ennemis dissimuls dans des socits britanniques ou franaises. Les insuffisances du systme de l'incorporation au Royaume-Uni et du sige social en France ayant t rvles, la notion de contrle est apparue. Yvon Loussouarn et Pierre Bourel mettent en vidence les rpercussions d'un tel choix 22 : Toute socit contrle par l'ennemi fut place sous squestre, sans gard pour la nationalit rsultant de l'incorporation ou du sige social. L'article 29-b du Trait de Versailles consacra cette jurisprudence en attribuant aux puissances allies et associes le bnfice de la liquidation des biens et intrts appartenant, sur le territoire, des socits contrles par les Allemands. Entre les deux guerres, malgr le retour des circonstances normales, on aurait pu penser que les tribunaux resteraient attachs au critre du contrle mais ce ne fut pas le cas, notamment en France 23 :http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_body.html (7 of 114) [27/10/05 7:57:40 PM]

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Si, en effet, les problmes de jouissance des droits ns de la guerre disparaissaient, d'autres naissaient suscits par le mouvement de reconnaissance des droits civils. Le bnfice de certaines lois commena d'tre expressment rserv aux seuls Franais. La guerre avait rvl les dangers des infiltrations insidieuses de l'influence trangre dans les socits apparemment franaises, et il n'et pas sembl anormal que la jurisprudence demeurt sensible ce pril. En France, le sige social a donc vite retrouv les faveurs des tribunaux et lors du second conflit mondial, le contrle n'a t retenu que dans des hypothses exceptionnelles conscutives la guerre (squestres et dommages de guerre). En matire de droit d'tablissement, le trait de Rome opre un syncrtisme juridique travers l'alina premier de l'article 58. Ce dernier retient des critres trs larges puisqu'il stipule : Les socits constitues en conformit de la lgislation d'un Etat membre et ayant leur sige statuaire, leur administration centrale ou leur principal tablissement l'intrieur de la communaut, sont assimiles [...] aux personnes physiques ressortissant des Etats membres. Les seules socits ne pas tre rattaches une loi nationale dtermine sont les socits internationales, institues par des Conventions internationales tels que la BIRD (Banque Internationale pour la Reconstruction et le Dveloppement), l'Union charbonnire Sarre-Lorraine (SAARLOR) ou encore le SAS (Scandinavian Air System). Quant aux socits multinationales (constitues d'une socit mre et de filiales implantes dans plusieurs pays), chacun de leurs tablissements a sa propre nationalit. La nationalit des filiales peut correspondre celle de la socit mre en cas de sige fictif ou en application des critres de contrle. Certaines d'entre elles peuvent tre pourvues d'une double nationalit. C'est la cas d'Unilever, qui est n en 1929 d'une socit britannique (Lever Frres) et d'une socit hollandaise (Margarine Unie) ; de la Royal Dutch/Shell, qui est galement de nationalit anglo-nerlandaise ou encore d'ABB, qui est issue de deux pays : la Suisse et la Sude. Ce type d'entreprises bi-nationales reste toutefois marginal au sein de l'ensemble des socits multinationales. Mais la dfinition juridique de la nationalit de l'entreprise ne correspond qu' un des aspects de cette notion. En effet, comme le souligne le groupe de travail du Commissariat Gnral du Plan prsid par Jean-Franois Bigay 24 : (...) la nationalit de l'entreprise, quelle que soit sa taille ou son activit, se dfinit par le rsultat d'une combinaison de critres. Elle constitue l'une des expressions de la complexit de processus conomiques marqus par une interdpendance gnralise. Aprs avoir tabli une analyse conceptuelle des lments de notre sujet, nous allons procder une tude historique de l'volution des rapports de force entre politique et conomique.

1.2 Le contexte historique.Pour apprhender les enjeux contemporains des liens qui unissent les Etats aux multinationales qui portent leur nationalit, il apparat profitable dehttp://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_body.html (8 of 114) [27/10/05 7:57:40 PM]

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rendre compte de l'volution historique des rapports entre nations et entreprises. En effet 25 : Le prsent n'est-il pas plus qu' moiti la proie d'un pass obstin survivre, et le pass, par ses rgles, ses diffrences et ses ressemblances, la clef indispensable pour toute comprhension srieuse du temps prsent ? Cette citation de Fernand Braudel souligne l'intrt d'un tel choix mthodologique, privilgiant un angle d'approche historique. Par ailleurs, l'histoire du couple nation/entreprise tant parallle la croissance de l'conomie capitaliste, il semble pertinent, dans un premier temps, d'tudier l'volution sur le long terme de la nationalit des entreprises.

1.2.1. Une affirmation progressive de la nationalit des entreprises (du XIVe au XVIIIe sicle).Les entreprises naissent au Moyen Age et se dveloppent en mme temps que les Etats tendent leur domination et structurent leurs marchs. Comme le note Grard Vindt dans un article intitul Du marchand la multinationale 26 : Pour que des entreprises se dveloppent, il a fallu, en particulier que naissent des Etats suffisamment puissants pour organiser et administrer des marchs de plus en plus vastes. La formation de nations homognes et stables a donc conditionn l'apparition de liens forts entre Etat et entreprises. On assiste ainsi une affirmation progressive de la nationalit de l'entreprise du XIVe au XVIIIe sicle. La capacit de l'Etat asseoir sa domination sur tous les aspects de la vie de la cit et en particulier sur le secteur conomique marque le passage des entreprises d'une certaine indpendance vis--vis du pouvoir politique leur relative soumission. Au Moyen Age, la domination politique clate s'exerait travers le contrle des seigneurs sur de multiples domaines. L'incapacit du pouvoir royal imposer son autorit empchait l'mergence d'un pouvoir tatique fort qui, pour parvenir diriger un espace htrogne, devait ncessairement tre centralis. Le pouvoir politique divis, a voulu s'arroger les bnfices issus de l'activit d'entreprises implantes sur son territoire en contribuant la prosprit de zones gographiques restreintes sans perspective supra-rgionale . Ainsi 27 : Des privilges - au sens de droit particulier octroy par les princes aux villes - ou mieux encore, la libert politique de certaines villes (comme en Italie) permettent aux marchands internationaux de dvelopper leurs affaires. L'historien Fernand Braudel a parfaitement dcrit ce phnomne qui s'affirme au sein de ce qu'il qualifie l'conomie-monde . D'aprs l'auteur, contrairement l'conomie mondiale qui s'tend la terre entire, l'conomie-monde ne met en cause qu'un fragment de l'univers, un morceau de la plante conomiquement autonome, capable pour l'essentiel de se suffire lui-mme et auquel ses liaisons et ses changes intrieurs confrent une certaine unit organique 28 . Les villes internationales galement appeles villes-monde occupent le centre d'un espace hirarchis en fonction des richesses recueillies. Le rassemblement au sein de ces villes d'une population bigarre et cosmopolite impose la tolrance du pouvoir politique.http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MFE2002/menaina/these_body.html (9 of 114) [27/10/05 7:57:40 PM]

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Cela fera dire certains de l'Etat vnitien qu' il n'y a lieu en toute l'Italie o l'on vive en plus grande libert 29 . Fernand Braudel constate ainsi que le miracle de la tolrance se renouvelle partout o s'installe la convergence marchande 30 . D'aprs l'historien, l'Etat est loin d'emplir tout l'espace social entre le XVe et le XVIIIe sicle 31 : Les moyens lui manquent. D'autant plus qu'il a subi de plein fouet la longue crise de 1350 1450. C'est seulement avec la seconde moiti du XVe sicle que sa remonte s'opre. Les Etats-villes qui, en avance sur les Etats-territoriaux, jouent les premiers rles jusqu'au dbut du XVIIIe sicle, sont alors des outils entirement dans la main de leurs marchands. Pour les Etats territoriaux, dont la puissance se reconstitue lentement, les choses sont beaucoup moins simples. L'Angleterre serait le premier Etat territorial s'achever comme march national ou conomie nationale 32 . Pour parvenir rguler les marchs et contrler le territoire national de faon uniforme, Patrick Verley insiste sur l'importance des transports qui facilitent la circulation de marchandises et de l'information. D'aprs cet autre historien, les transports intrieurs reprsentent un vritable enjeu politique pour les Etats dsireux d'tendre leur autorit l'ensemble de leur territoire et de favoriser une meilleure cohsion sociale 33 . Cette volont politique est d'autant plus ncessaire que la constitution d'un march national se heurte la rsistance 34 : (...) des villes trop puissantes qui ont leur propre politique, des provinces qui refusent la centralisation, des interventions trangres qui entranent des ruptures et des brches, sans compter les intrts divergents de la production et des changes - pensons aux conflits en France entre ports atlantiques et ports mditerranens, entre l'intrieur et la faade maritime. Fernand Bra