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DEP Secrétariat 460-182 Corrigé des exercices Lois du travail

460-182 DEP Secrétariat ois d traai - cours.sofad.qc.cacours.sofad.qc.ca/ressources/fichiers/4325_cor_exe.pdf · 7. Étant donné que Paul s’était engagé à ne pas ouvrir de

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DEP Secrétariat460-182

Corrigé des exercices

Lois du travail

Administration, Commerce et Informatique

Lois du travail460-182

DEP Secrétariat (5212)

Corrigé des exercices

Édition revue et augmentée : avril 2008

Rédaction des ajouts et validation du contenu : Monique Ranger

Révision pédagogique : Nicole Daigneault

Révision linguistique : Françoise Labelle

Gestion du projet : Nicole Daigneault

Édition : Lyse Tanguay et I. D. Graphique inc.

Page couverture : Hélène Beaudoin, BeauGraf

Mise à jour : 2002

Rédaction de la mise à jour : Danielle Couët, notaire

Révision de contenu : Sonia Lévêque, avocate

Révision pédagogique : Diane Marcil

Révision linguistique : Lise Dolbec

Coordination de la mise à jour : Diane Marcil

Gestion du projet : André Dumas

Responsable de la production : Carmine D’Amato

Édition : I. D. Graphique inc.

Document initial : 1989

Rédaction : Yves Delisle

Diane Gélinas

Hélène Bilodeau et autres (Chapitre 9)

Mise à jour : Johanne Pelletier, notaire

Révision pédagogique : Nicole Daigneault

Révision de contenu : Sonia Lévêque, avocate

Édition et graphisme : I. D. Graphique inc.

Remerciements spéciaux

Commission d’accès à l’information du Québec

Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

Commission des normes du travail

Commission de la santé et de la sécurité du travail

Ressources humaines et Développement social Canada

© Société de formation à distance des commissions scolaires du Québec

Nonobstant cet énoncé, la SOFAD autorise tout centre de formation professionnelle ou d’éducation des adultes qui

utilise le guide de la SOFAD Lois du travail à rendre disponible sur son réseau ou son site Web le contenu du

fichier PDF du corrigé, à le copier sur un support externe ou à l’imprimer en tout ou en partie pour ses élèves.

Février 2013

TABLE DES MATIÈRES (corrigé des exercices)

PARTIE I – NOTIONS GÉNÉRALES DE DROIT

Chapitre 1 – Catégories de droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Chapitre 2 – Sources du droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Chapitre 3 – Administration du droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

PARTIE II – RELATIONS DE TRAVAIL

Chapitre 4 – Équité à l’embauche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Chapitre 5 – Contrat individuel de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Chapitre 6 – Contrat collectif de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Chapitre 7 – Éthique au travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

PARTIE III – LÉGISLATION RELATIVE AU TRAVAIL

Chapitre 8 – Droits et libertés de la personne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Chapitre 9 – Santé et sécurité au travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

Chapitre 10 – Assurance-emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Chapitre 11 – Activité synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

Chapitre 12 – Préévaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

CORRIGÉ – CHAPITRE 1CATÉGORIES DE DROIT

<None> 2. a) E

b) C

c) F

d) G

e) B

f) D

g) H

h) A

i) H

j) F

1. Droit Droit public privé

Le droit mari ti me � �Le droit muni ci pal � �Le droit des com mu ni ca tions � �La Loi sur les com pa gnies � �La Loi sur l’expro pria tion � �L’immi gra tion � �La famille � �Le droit admi nis tra tif � �

Droit Droit public privé

Les infrac tions cri mi nel les � �Les con trats � �Le droit aérien � �Le droit de pro prié té � �L’AANB � �L’assu ran ce- emploi � �Les bre vets � �La Loi de l’impôt sur le revenu � �

xxx

xxx

xx

xxxx

xx

xx

© SOFAD 3

Mémo

2. a) JUGEMENTS

b) ARRÊTÉ

c) CENSÉ

d) AMENDEMENT

e) JURISPRUDENCE

f) DOCTRINE

g) RÈGLEMENTS

h) SOURCES

CORRIGÉ – CHAPITRE 2SOURCES DU DROIT

1. a) E b) C c) B d) A e) D

© SOFAD 5

Mémo

1. B 2

L 1

A 3

G 1

K 1

C 2

E 1

2. a) L

b) H

c) F ou I

d) C

e) G

f) E

g) I

h) E

i) A

j) D

k) E

l) B

m) K

n) J

o) H

CORRIGÉ – CHAPITRE 3ADMINISTRATION DU DROIT

3. Ville de Montréal – Ville de Québec – Ville de Repentigny

4. A. La Cour du Québec, Chambre de la jeunesse communément appelée le Tribunal de la jeunesse.

B. d) le procureur de la Couronne

C. Non, c’est la Cour supérieure, juridiction criminelle et pénale qui a juridiction pour les actes criminels

graves.

5. La réponse est c, la cour municipale de Montréal, puisque l'infraction a été commise à Montréal. Même si

le défendeur n'a que 17 ans, il ne peut s'agir d'une cause pouvant être entendue devant la Chambre de la

jeunesse de la Cour du Québec.

6. Le montant de la réclamation étant inférieur à 7 000 $, le tribunal est la Cour du Québec, Chambre civile,

Division des petites créances.

7. Étant donné que Paul s’était engagé à ne pas ouvrir de commerce dans un rayon de 25 kilomètres, et ce,

pour une durée de 3 ans, Luc pourra forcer Paul à fermer son salon de coiffure et de beauté en utilisant le

recours en injonction. C’est la Cour supérieure, juridiction civile, qui peut entendre cette cause.

La réponse du mot-mystère est national

© SOFAD 7

Mémo

6. Dans le cas d’une institution vouée au bien-être

d’un groupe ethnique, une distinction telle que

celle-ci n’est pas discriminatoire (article 20 de la

Charte des droits et libertés de la personne).

7. Non. Même si Antoine possède des antécédents

judiciaires, on ne peut refuser de l’embaucher

pour ce motif, et ce, même si l’infraction qu’il a

commise a un lien avec l’emploi postulé, puis-

qu’il a obtenu sa réhabi litation (articles 18.2 de

la Charte des droits et libertés de la personne).

8. La Commission des droits de la personne

et des droits de la jeunesse :

Elle a un rôle de promotion.

Elle a également un rôle de protection du res-

pect des principes de la Charte.

Le Tribunal des droits de la personne :

Il entend notamment les causes en matière de

discrimination, de harcèlement ou d’exploitation

dans les domaines du travail et du logement.

Il dispose des plaintes en l’absence de règlement

aux étapes relevant de la compétence de la

Commission.

CORRIGÉ – CHAPITRE 4ÉQUITÉ À L’EMBAUCHE

1. Non. Cette annonce n’est pas conforme puis-

qu’elle ne s’adresse qu’aux femmes (articles 10

et 11 de la Charte des droits et libertés de la

personne).

2. Oui, car le fait d’exiger uniquement des femmes

est objectivement lié au type d’emploi (article 20

de la Charte des droits et libertés de la person-

ne).

3. Non. L’employeur doit avoir donné une assu -

rance d’embauche avant d’exiger un tel examen

médical. De plus, l’examen doit être en rapport

avec les exigences du travail et ne doit pas être

complet. Il en va de même pour le questionnaire

puisque, avant l’embauche, celui-ci, de même

que l’examen, pourrait mener à de la discrimina-

tion à l’endroit d’une personne handicapée (voir

l’Annexe II, page 2.1).

4. Oui. Normand s’absente régulièrement pour des

raisons liées à sa capacité d’effectuer ses tâches.

Son employeur peut donc, en toute légalité, exi-

ger un examen médical en cours d’emploi (voir

l’Annexe II, page 2.2).

5. Oui, elle peut porter plainte en vertu de la

Charte des droits et libertés de la personne qui

prévoit ceci : toute personne a droit à la recon-

naissance et à l’exercice, en pleine égalité, des

droits et libertés de la personne sans distinction,

exclusion ou préférence fondée sur (...) l’état

civil… Elle est victime d’une discrimination puis-

qu’on lui a préféré une personne moins qualifiée

mais jouissant d’une « préférence » du fait que

sa mère travaille pour la municipa lité (articles 10

et 16 de la Charte des droits et libertés de la

personne).

© SOFAD 9

Lois du travail

9.

Emploi postulé Date de disponibilité

Nom : Photo

Prénom :

No et rue :

Ville :

Province : Code postal :

Téléphone : Date de naissance :

No d’assurance sociale : No d’assurance maladie :

FORMATION

Niveau Institution Date Diplôme

Universitaire

Collégial

Secondaire

Autres

À votre imagination À votre gré

Votre nom

Votre prénom

Votre numéro et le nom de la rue NON

Votre ville

Votre province Votre code postal

Votre numéro NON

NON NON

(selon votre situation)

10 © SOFAD

Corrigé du chapitre 4

EXPÉRIENCE DE TRAVAIL

Employeur actuel :

No et rue :

Ville : Province :

Code postal : Téléphone :

Titre de l’emploi :

Durée de l’emploi : Salaire au départ :

Employeur antérieur :

No et rue :

Ville : Province :

Code postal : Téléphone :

Titre de l’emploi :

Durée de l’emploi : Salaire au départ :

Employeur antérieur :

No et rue :

Ville : Province :

Code postal : Téléphone :

Titre de l’emploi :

Durée de l’emploi : Salaire au départ :

Lien de parenté avec un ou des membres du personnel : ____________________________________

Carte de compétence : _______________________________________________________________

Association professionnelle : ___________________________________________________________

Numéro du permis de conduire : _______________________________________________________

Activités paraprofessionnelles : _________________________________________________________

Langue maternelle : _________________________________________________________________

NON

Si pertinente à l’emploi

Si pertinente à l’emploi

NON

Si reliées à l’emploi

NON

(selon votre situation)

© SOFAD 11

Lois du travail

de l’avant pour assurer une juste représentation

des femmes, des personnes handicapées, des

anglophones, des autochtones et des membres

de communautés culturelles.

12. – Les femmes;

– Les personnes handicapées;

– Les membres des minorités ethniques ou

visibles;

– Les Autochtones.

13. La Charte canadienne, contrairement à la

Charte québécoise, ne peut être invoquée contre

un individu ou une entreprise mais seulement

contre des lois, des règlements et des actes éma-

nant du Parlement du Canada, des gouverne-

ments provinciaux et de certains de leurs

organismes.

14. Il doit invoquer la Loi canadienne sur les droits

de la personne.

La réponse du mot-mystère est égalité

10. Choisir deux titres parmi les suivants :

– Les fondements juridiques et l'évolution de

l'obligation d'accommodement raisonnable -

Introduction générale de l'ouvrage

« L'obligation d'accommodement : quoi,

comment, jusqu'où? Des outils pour tous »

– Mémoire à la Commission des affaires

sociales de l’assemblée nationale – Projet de

loi no 140, Loi sur l’assurance parentale et

projet de règlement afférent

– Interruption d’emploi aux fins de maternité

et pénalités financières

– Discrimination fondée sur la grossesse : une

analyse sociale à partir de la discontinuité

professionnelle des femmes

– L’embauche à des fins de remplacement

d’éducatrices de garderie enceintes

– Le droit à l’égalité et les politiques régissant

les logements fournis par l’employeur

– La discrimination fondée sur la grossesse

Lignes directrices

– La discrimination en emploi fondée sur la

grossesse et le contrat de travail à durée

déterminée

– La discrimination fondée sur la grossesse et

les contrats à durée déterminée : examen

de cas

Procédure : Sur le site http://www.cdpdj.qc.ca,

dans la section gauche de la page d'accueil, cli-

quez sur Publications, sur la lettre G de la

table alphabétique des sujets, puis sur

Grossesse.

11. Le gouvernement du Québec s’est engagé à

fournir à toutes les citoyennes et tous les

citoyens une chance égale d’obtenir un emploi

dans la fonction publique et à prendre les

mesures nécessaires pour que toutes et tous

contribuent au développement de la société qué-

bécoise. Par conséquent, des mesures sont mises

12 © SOFAD

1. Le salarié est une personne qui travaille pour un

employeur et qui a droit à un salaire.

2. Licenciement : interruption définitive de l’emploi.

Mise à pied : interruption temporaire de l’emploi.

3. L’exclusion d’un gardien d’enfant s’applique

lorsque l’employeur n’a pas comme but de faire

des profits.

4. Ils ont droit à certains congés familiaux et ils

peuvent demeurer au travail après l’âge normal

de la retraite.

5. La limite de temps prévue par la loi est de

16 jours, ou un mois dans le cas des cadres.

6. Nom de l’employeur – Nom et prénom du sala-

rié – Identification de l’emploi – Date du paie-

ment et période de travail correspondante –

Nombre d’heures payées au taux normal –

Nombre d’heures supplémentaires payées ou

remplacées par un congé avec le taux applicable

– Nature et montant des primes, indemnités allo-

cations ou commissions versées – Taux du salaire

– Salaire brut – Nature et montant des déduc-

tions – Salaire net – Pourboires déclarés

7. Pour la majorité des salariés, la semaine normale

de travail est de 40 heures, et ce, depuis le 1er

octobre 2000. Cependant, pour certains salariés,

la semaine normale de travail est la suivante :

• salarié de l'industrie du vêtement : 39 heures

• gardien pour une entreprise de gardiennage :44 heures

• gardien (autre que pour une entreprise degardiennage) : 60 heures

• salarié d'une exploitation forestière ou d'unescierie : 47 heures

• salarié dans un endroit isolé ou sur le terri-toire de la baie James : 55 heures

8. Marie a droit à sept jours.

9. Jules a droit à deux semaines.

10. Carlos a droit à trois semaines.

11. Chantal a droit à deux semaines.

12. Le nombre maximal est de huit jours fériés, chô-

més et payés.

(NOTE : Ne pas oublier la fête nationale, le

24 juin.)

13. Le salarié doit recevoir une indemnité compen-

satrice (argent) ou un congé compensatoire

(temps).

14. Jean-Pierre a droit à deux jours avec salaire et à

trois jours sans salaire.

15. Philippe a droit à un jour avec salaire et à

quatre jours sans salaire.

16. Carmen a droit à un maximum de dix jours par

année sans salaire pour obligations parentales.

17. Geneviève a droit à un jour avec salaire, le jour

du mariage.

18. Nikki a droit à cinq jours, dont trois sans salaire.

19. L’employeur doit fournir un avis écrit

huit semaines avant la date de cessation d’em-

ploi ou de mise à pied.

CORRIGÉ – CHAPITRE 5CONTRAT INDIVIDUEL DE TRAVAIL

© SOFAD 13

Lois du travail

* Reproduit avec l’autorisation de la Commission des normes du travail.

20. Aucun avis écrit n’est prévu pour un salarié qui

n’a pas trois mois de service continu.

21. L’employeur doit fournir un avis écrit

quatre semaines avant la date de cessation d’em-

ploi ou de mise à pied.

22. L’employeur doit fournir un avis écrit

deux semaines avant la date de cessation d’em-

ploi ou de mise à pied.

23. Une plainte peut être portée devant la Commis -

sion des normes du travail lorsqu’un salarié a été

congédié, suspendu, déplacé ou victime de

mesures discriminatoires, de représailles ou de

toute autre sanction pour l’une ou l’autre des

raisons suivantes :

• parce qu'une enquête est effectuée par la

Commission dans un établissement de son

employeur;

• parce qu’il a exercé un droit résultant de la

Loi sur les normes du travail ou ses règle-

ments;

• parce qu’il a fourni à la Commission des ren-

seignements sur l’application des normes ou

qu’il a témoigné dans une poursuite s’y rap-

portant;

• parce que son salaire a été saisi (saisie-arrêt)

ou qu’il peut l’être;

• parce qu’il doit verser une pension alimen-

taire en vertu de la Loi facilitant le paie-

ment des pensions alimentaires;

• parce qu’une salariée est enceinte;

• parce que l’employeur veut éviter l’applica-

tion de la Loi sur les normes du travail ou de

ses règlements;

• parce qu’il a refusé d’excéder les heures habi-

tuelles de travail alors qu’il devait remplir

certaines obligations envers son enfant

mineur;

• parce qu’il a atteint ou dépassé l’âge ou le

nombre d’années de service permettant de

prendre sa retraite.

24. Il dispose d'un délai d'un an pour toute plainte

pécuniaire. Dans le cas d'un congédiement sans

cause juste et suffisante, il dispose d'un délai de

45 jours. Dans le cas de pratique interdite, il dis-

pose d'un délai de 45 jours (sauf dans les cas de

mise à la retraite, où le délai est de 90 jours).

25. Pratique interdite : aucun délai n’est requis, sauf

exception. (Exemple : le salarié doit avoir trois

mois de service continu s’il s’est absenté pour

cause de maladie.)

Congédiement sans cause juste et suffisante : il

faut deux ans de service continu.

26. Voir le formulaire « Plainte pour pratique inter -

dite* » et la lettre de plainte (pages suivantes)

27. Voir le formulaire de « Plainte pour congé diement

sans cause juste et suffisante* » et la lettre de

plainte (pages suivantes)

28. Voir le formulaire de « Plainte pécuniaire* » et

la lettre de plainte (pages suivantes)

La réponse du mot-mystère est insécurité.

14 © SOFAD

Corrigé du chapitre 5

P I C A R DJ O S É E

1 9 7 5 0 6 0 6

4 5 0 0 1 2 3 4 5 6J 4 J 1 B 1

0 1 2 3 4 5 6 7 8√√

3 8 , R U E D U B O I SL O N G U E U I L Q U É B E C

2 0 0 b o u l . S a i n t - L a u r e n t

Charles Tremblay

Date d’aujourd’hui Signature de la commis

date il y a 2 semaines

Directeur des res-sources humaines

M o n t r é a l ( Q u é b e c )H 1 T 2 H 4 5 1 4 0 2 8 4 4 4 0

A B C I N F O R M A T I Q U E I N C .

* La plainte doit être déposée dans les 45 jours du licenciement.

*

26.

© SOFAD 15

Lois du travail

26.

Longueuil, le ... (au plus tard 45 jours aprèsl’événement)

Commission des normes du travail Place Montérégie 101, boulevard Roland-Therrien, bureau 300 Longueuil (Québec) J4H 4B9

Objet : Licenciement pour grossesse

Madame, Monsieur,

Je suis à l’emploi de la compagnie ABC INFORMATIQUE INC. depuis un an commecommis de bureau. L’entreprise n’est pas régie par une convention collective ni par un décret.

Il y a deux semaines, mon employeur a procédé à mon licenciement en me donnantcomme raison un manque de travail. Je crois être victime d’une pratique interdite étant donné quemon renvoi coïncide avec l’annonce de ma grossesse.

Je désire porter plainte conformément aux dispositions de la Loi sur les normes du travailafin de faire valoir mes droits auprès d’un commissaire du travail. Les coordonnées de monemployeur sont les suivantes :

ABC INFORMATIQUE INC. 200, boulevard Saint-Laurent Montréal (Québec) H1T 2H4 514 028-4440

Charles Tremblay Directeur des ressources humaines

Vous remerciant à l’avance de votre collaboration, je vous prie d’agréer, Madame,Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Josée Picard 38, rue Dubois Longueuil (Québec) J4J 1B1 450 012-3456

012 345 678 1975-06-06

16 © SOFAD

Corrigé du chapitre 5

* La plainte doit être déposée dans les 45 jours du licenciement.

D U P O N T

27.

1 8 1 , r u e L o n g p r é

J E A N – Y V E S1 9 6 0 0 1 0 20 2 1 6 5 4 8 7 1

M o n t r é a l – N o r d ( Q u é b e c )H 2 Z 3 K 2 5 1 4 0 2 2 1 8 1 2

2 0 X X 0 6 1 5 (ll y a 8 ans)

2 0 X X 0 6 1 5 (année en cours)

X

X

É D I T I O N S L A U R I E R I N C .

V e r d u n ( Q u é b e c )2 7 2 7 d e l a G a r e

H 3 K 1 Z 2 5 1 4 0 2 3 3 2 4 1

Jocelyn Provost, directeur des ressources humaines

15 juin (il y a 8 ans)

15 juin (année en cours)

Signature de J-Y. Dupont* 20XX–06–30

© SOFAD 17

Lois du travail

27.

Montréal-Nord, le 30 juin ... (au plus tard 45 jours après l’événement)

Commission des normes du travail Tour est, 24e étage 2, complexe Desjardins C.P. 730, succ. Desjardins Montréal (Québec) H5B 1B8

Objet : Congédiement sans cause juste et suffisante

Madame, Monsieur,

Je travaille comme technicien en imprimerie pour les ÉDITIONS LAURIER INC. depuis8 ans. Je crois avoir accompli mes tâches avec loyauté et compétence durant toute cette période.L’entreprise n’est pas régie par une convention collective ni par un décret.

Le 15 juin dernier, le responsable des ressources humaines m’a avisé qu’il procédait à monlicenciement en raison d’une réorganisation du travail. Je gagnais 700 $ par semaine. J’ai apprisrécemment que l’entreprise a embauché une autre personne, moins expérimentée, qui assume lestâches du poste que j’occupais.

Auriez-vous l’obligeance de faire enquête afin de connaître les motifs réels de ma cessationd’emploi et de vérifier s’il ne s’agit pas plutôt d’un congédiement sans cause juste et suffisante. Àcet effet, je désire porter plainte conformément aux dispositions de la Loi sur les normes du travailafin de bénéficier de tous les droits conférés par cette loi. Les coordonnées de mon employeur sontles suivantes :

ÉDITIONS LAURIER INC.2727, de la Gare Verdun (Québec) H3K 1Z2 514 023-3241

Jocelyn Provost Directeur des ressources humaines

Vous remerciant à l’avance de votre collaboration, je vous prie d’agréer, Madame,Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Jean-Yves Dupont

Jean-Yves Dupont 181, rue Longpré Montréal-Nord (Québec) H2Z 3K2 514 022-1812

021 654 871 1960-01-02

18 © SOFAD

x

x

x

x

x

x x x x x x x x

x1 9 6 4 0 5 2 0

H 7 K 3 S 2

H 4 M 2 B 4

4 5 0 0 3 3 2 2 2 1

5 1 4 0 4 6 3 2 1 1 Propriétaire

7 7 3 3, r u e A l l a r d

L a v a l (Q u é b e c)

5 2 3 0, r u e L a c h a n c e

S a i n t - L a u r e n t (Q u é b e c)

V I T R E R I E G A G N O N

Vitrerie

Paul Gagnon

Marcel Lapointe *

L'employeur refuse de payer une deuxième semaine devacances – il veut la payer l'an prochain.

P a u l G a g n o n

0 0 4 3 7 6 5 2 1

L A P O I N T E

M A R C E L

Corrigé du chapitre 5

28.

** Au plus tard 1 an après le refus de payer la deuxième semaine de vacances (1er mai XXXX)

© SOFAD 19

Signature de Marcel Lapointe **

Lois du travail

20 © SOFAD

Poseur et coupeur

500

x

x

x xx

x x x x x x x x x x x x x x x x

* Équivaut à une semaine

*

Corrigé du chapitre 5

28.

Laval, le ... (au plus tard 1 an après le refusde payer la 2e semaine de vacances)

Commission des normes du travail 1200, boulevard Chomedey, bureau 810 Laval (Québec) H7V 3Z3

Objet : Réclamation pour une semaine de vacances

Madame, Monsieur,

Je travaille comme poseur et coupeur à la VITRERIE GAGNON depuis 3 ans. L’entreprisen’est pas régie par une convention collective ni par un décret.

Le 1er mai dernier, mon employeur a refusé de me payer ma deuxième semaine devacances. Il a l’intention d’ajouter cette semaine à mes vacances de l’an prochain. Cette façon deprocéder ne me convient pas. Mon salaire brut est de 500 $ par semaine.

Auriez-vous l’obligeance d’entreprendre les démarches auprès de mon employeur afin qu’ilme remette le montant qui m’est dû. Ses coordonnées sont les suivantes :

VITRERIE GAGNON5230, rue Lachance Saint-Laurent (Québec) H4M 2B4 514 046-3211

Paul Gagnon Propriétaire

Vous remerciant à l’avance de votre collaboration, je vous prie d’agréer, Madame,Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Marcel Lapointe

Marcel Lapointe 7733, rue Allard Laval (Québec) H7K 3S2 450 033-2221

004 376 521 1964-05-20

© SOFAD 21

Mémo

© SOFAD 23

1. Il s’agit d’un contrat individuel de travail à durée indéterminée.

2. C’est un contrat collectif ou une convention collective de travail.

CORRIGÉ – CHAPITRE 6CONTRAT COLLECTIF DE TRAVAIL

3. CONTRAT INDIVIDUEL DE TRAVAIL CONVENTION COLLECTIVE

Contrat généralement verbal Contrat écrit

Régi par la Loi sur les normes du travail Régie par le Code du travail

Aucune cotisation syndicale Cotisation syndicale

Aucune possibilité de grève Possibilité de grève

Sécurité d’emploi précaire Sécurité d’emploi en fonction de l’ancienneté

Disparité possible dans les traitements Égalité entre les salariés

Lois du travail

24 © SOFAD

4.

FORMULAIRE D’ADHÉSION

Nom :

Adresse :

Ville :

Arrondissement : Code postal :

Tél. : Téléc. :

Adresse électronique : Bureau :

Domicile :

Fonction :

No d'employé :

Conformément au Code du travail, je, soussigné, adhère librement au Syndicat des employés de

de .

Je m’engage à en observer les statuts, règlements et décisions ainsi qu’à payer la cotisation fixée par

le syndicat. J’ai payé une cotisation initiale de 2 $.

Et je signe,

Date Signature

R E Ç U

Reçu de : ________________________________________________________________________

la somme de 2 $ en paiement d’une première cotisation syndicale.

Date : ___________________________________________________________________________

________________________________________________________________________________

Signature d’un représentant syndical

NOTE : Vous pouvez signer comme témoin et représentante syndicale pour toute personne sauf vous-

même.

Vos prénom et nom

Votre adresse comprenant le numéro, la rue

La ville

À votre choix Votre code postal

Votre numéro de téléphone

Du jour

Votre signature

Votre nom

Du jour

Syndicat des salariés et salariées de Marketing ABC inc.

(Non pertinent à l’exercice)

Corrigé du chapitre 6

© SOFAD 25

5.

EXTRAIT DU PROCÈS-VERBAL

Assemblée de fondation du syndicat :

_______________________________________________________________________________

tenue à _________________, ce _______e jour du mois de _____________20_____, à_______(heure)

Il est proposé par Pierre Cardinal ,

appuyé par Louise Maltais ,

que le syndicat ___________________________________________________________________

présente au commissaire général du travail une requête pour être accrédité au sens du Code du travail

comme représentant de ____________________________________________________________

_______________________________________________________________________________

à l’emploi de _____________________________________________________________________

_______________________________________________________________________________

pour son ou ses établissement(s) situé(s) au ____________________________________________

_______________________________________________________________________________

et mandate ______________________________________________________________________

et _____________________________________________________________________________

à signer telle requête et fournir et signer tout document demandé par le commissaire général du tra-

vail et les mandate également pour amender, modifier, rectifier ou remplir une telle requête au besoin.

ADOPTÉ.

COPIE CERTIFIÉE CONFORME

__________________________________ ________________________________________

Signature du (de la) président(e) Signature du (de la) secrétaire

NOTE : Dans les faits, en plus de cet extrait de procès-verbal, il faudrait annexer à la requête toutes les cartes

d’adhésion dûment signées.

Syndicat des salariés et salariées de Marketing ABC inc.

Votre ville 19 h

des salariés et salariées de Marketing ABC inc.

tous les salariés au sens du Code du travail

Marketing ABC inc.

7893, rue Arlington

Saint-Laurent (Québec) H1Z 4J8

Francine Lavoie, présidente

Votre nom, secrétaire

Francine Lavoie Votre signature

la date (2 jours avant la date inscrite sur la requête)

Lois du travail

26 © SOFAD

Commission des relations du travail 10311-01(02)

Espace réservé à l’usage exclusif de la Commission

RequêteDossierCas REQUÊTE EN ACCRÉDITATION *

ASSOCIATION REQUÉRANTE EMPLOYEUR Inscrire le nom exact, l’adresse complète et préciser, s’il y a lieu, la section locale.

Syndicat des salariés et salariéesde Marketing ABC inc.

Inscrire le nom et l’adresse complète.

Marketing ABC inc.7893, rue ArlingtonSaint-Laurent (Québec) H1Z 4J8

Adresse électronique* : Adresse électronique* : Code rég. :

( ) No téléphone : No télécopieur* : Code rég. :

(514) No téléphone : 055-6420

No télécopieur* :

ASSOCIATION AFFILIÉE À ÉTABLISSEMENT VISÉ

Néant ASSOCIATION ACCRÉDITÉE* Inscrire le nom et l’adresse, s’il y a lieu.

même adresse

Adresse électronique* : Adresse électronique* : Code rég. :

( )No téléphone : No télécopieur* : Code rég. :

( )

)

No téléphone : No télécopieur* :

Genre d’entreprise : Publicité - Ventes

L’association demande à être accréditée selon le Code du travail à l’égard du groupe suivant de salarié(s) (veuillez indiquer clairement le groupe pour lequel l’accréditation est demandée)

Tous les salariés au sens du Code du travail employés de Marketing ABC inc.

Fait à Votre ville ce jour de de l’année (Date du jour) et signé pour et au nom de l’association par ses mandataires : MANDATAIRES Nom et adresse : Francine Lavoie 5935, rue Saint-Hubert Montréal (Québec) H2K 6J9

Francine Lavoie

Nom et adresse : Votre nom Votre adresse Votre numéro

Votre signature Signature Signature

Adresse électronique* : Adresse électronique* : Code rég. :

(514) No téléphone : 055-1234

No télécopieur* : Code rég. : (

No téléphone : No télécopieur* :

REPRÉSENTANT DE L’ASSOCIATION REQUÉRANTE

Adresse électronique* :

No téléphone : ( )

Nom et adresse :

No télécopieur* : ( )

DOCUMENTS À PRODUIRE AVEC LA REQUÊTE Les formules d’adhésion (originaux ou copies).

FAIRE PARVENIR À OU Commission des relations du travail 900, boul. René-Lévesque Est, 5e étage Québec (Québec) G1R 6C9 Téléphone : 418 643-3208 Sans frais : 1-866-864-3646 Télécopieur : 418 643-8946

Ne rien inscrire dans cette case Preuve de réception

Commission des relations du travail 35, rue de Port-Royal Est, 2e étage Montréal (Québec) H3L 3T1 Téléphone : 514 864-3646 Sans frais : 1-866-864-3646 Télécopieur : 514 873-3112

* Si connu

* Utilisé avec l’autorisation de la Commission des relations de travail.

SYNDICAT DES SALARIÉS ET SALARIÉES DE MARKETING ABC INC. Numéro de grief

GRIEFGRIEF à votre choix

Nom du salarié : Carmen Benjamin Date de l'incident 20, 21 et

22 janvier 20xx Nom du supérieur immédiat :

Martin Blais

Poste occupé : Secrétaire, bureau des ventes

Date de discussion avec le supérieur immédiat :

14 mars 20xx

Information sur le processus de règlement des différends

Date de la 1re réunion selon le processus Date de la 2e réunion selon le processus Date de toute réunion supplémentaire, s'il y a lieu.

A-t-on joint un exposé des faits selon le processus de règlement? Oui / Non – Dans la négative, expliquer :

Numéro de l'article ou des articles en cause

Description du grief

La salariée conteste la décision de l‛employeur de ne pas payer, au taux prévu à la convention collective, les heures supplémentaires travaillées les 20, 21 et 22 janvier 20xx.

Description de la réclamation (Fournir autant de détails que possible.)

Conformément à l’article 5.10 et autres de la convention collective en vigueur,

le syndicat réclame le paiement des 6 heures supplémentaires au taux majoré de 50%.

et tous les autres droits que donne la convention collective, ainsi que tous dommages réels, moraux ou exemplaires, et ce, rétroactivement avec intérêts au taux prévu au Code du travail, sous réserve de tous autres droits.

Signature du(des) plaignant(s) Votre signature Date 15 mars 20xx

Signature du représentant du Syndicat Date

© SOFAD 27

Corrigé du chapitre 6

6. Le Code du travail prévoit que, lorsqu’une asso-

ciation est accréditée, tous les salariés assujettis

à l’accréditation doivent payer la cotisation fixée

par le syndicat. Par contre, ils sont libres d’y

adhérer ou non, mais le syndicat devra les

défendre s’ils sont lésés dans leurs droits (art. 47

et 47.2 du Code du travail).

7. Envoyer un avis de négociation à l’employeur

mentionnant un endroit, une date et une heure

pour une première rencontre. La date de récep-

tion de l’avis déclenche le processus d’acquisi-

tion du droit à la grève. (L’avis doit être envoyé

au moins 8 jours avant la date proposée pour la

rencontre (art. 52 du Code du travail)).

On peut profiter de cette rencontre pour infor-

mer l’employeur du montant de cotisation syndi-

cale à déduire de la paie de chaque salarié, en

lui remettant une lettre à cet effet.

8. Série de rencontres entre l’association accréditée

et l’employeur, sur les lieux ou à l’extérieur des

lieux de travail selon l’entente entre les parties,

où des échanges et des discussions ont lieu en

vue d’en arriver à la signature d’une convention

collective.

Note : Habituellement, les formulaires de grief ont quatre copies : • l’original est envoyé à l’employeur;• la seconde copie est annexée à l’avis d’arbitrage de grief lorsqu’il n’y a pas d’entente avec l’employeur;• la troisième est conservée au dossier syndical du salarié;• la quatrième est remise au salarié.

9.

10. C’est l’arbitrage de différend qui permet à cer-

tains groupes d’en arriver à une entente, car la

décision de l’arbitre est obligatoire pour les deux

parties.

11. Non. Il peut arriver que, d’un commun accord,

les parties décident de soumettre le différend à

l’arbitrage, et ce, même lorsqu’elles ont droit à

la grève ou au lock-out. Dans cette éventualité,

elles s’engagent à se soumettre à la sentence

arbitrale finale et exécutoire qui tiendra lieu de

convention collective pour une durée d’au

moins un an et d’au plus deux ans. Cette déci-

sion unanime des parties entraîne l’abandon de

leurs droits respectifs à la grève ou au lock-out.

Lorsqu’il s’agit d’une première convention col-

lective, une des parties peut demander au

ministre du Travail de soumettre le différend à

l’arbitrage de différend.

12. Au moins 48 heures à l’avance, l’association

accréditée convoque une assemblée générale des

membres et prend un vote au scrutin secret sur

les offres patronales et sur l’opportunité de

déclencher la grève. Si le vote de grève reçoit

l’appui majoritaire de l’assemblée, les représen-

tants en informent le ministre du Travail dans

les 48 heures suivant la déclaration de la grève

(art. 58.1 du Code du travail).

13. C’est le lock-out.

14. Il doit informer ces salariés que, même s’ils ont

voté contre la grève, le Code du travail interdit

à l’employeur d’accepter qu’ils travaillent si leur

poste est visé par l’unité de négociation en grève

(art. 109.1 du Code du travail).

15. C’est la manifestation publique des salariés afin

de sensibiliser la population à leur conflit. Le

mot piquetage vient de « piquet » qui se rap-

porte aux personnes déambulant avec ou sans

pancartes, banderoles, etc. devant les locaux de

l’employeur.

La réponse du mot-mystère est négociation

Lois du travail

28 © SOFAD

1. a) C

b) E

c) F

d) B

e) A

f) D

2. a) E

b) A

c) F

d) B

e) D

f) C

3. Le médecin informera Hilda qu’en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et

sur la protection des renseignements personnels il ne peut lui transmettre d’information sur le dossier de

sa fille sans son consentement, puisque celle-ci est âgée de plus de 14 ans.

4. La Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé.

5. Non, puisqu’il n’est permis à un agent de recouvrement d’entrer en communication avec un débiteur

qu’entre 8 heures et 20 heures (Loi sur le recouvrement de certaines créances).

6. Procédure : Tapez http://www.cai.gouv.qc.ca

Cliquez sur Décisions de la CAI

Cliquez sur Jurisprudence secteur privé

Allez à ARTICLE 2 (Renseignement personnel – Définition)

7. a) Vrai

b) Faux (il faut d’abord s’adresser à l’Office de la protection du consommateur afin que celui-ci pose une

action (ou inaction) qui pourra faire l'objet d'une surveillance du Protecteur du citoyen)

c) Faux (il faut d’abord s’adresser à la Commission des normes du travail afin que celle-ci pose une

action (ou inaction) qui pourra faire l'objet d'une surveillance du Protecteur du citoyen)

d) Vrai

e) Faux (il faut s’adresser à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse)

f) Vrai

g) Faux (il faut d’abord s’adresser à la Commission d’accès à l’information afin que celle-ci pose une

action (ou inaction) qui pourra faire l'objet d'une surveillance du Protecteur du citoyen)

h) Vrai

i) Faux (il faut d’abord s’adresser à la Commission d’accès à l’information afin que celle-ci pose une

action (ou inaction) qui pourra faire l'objet d'une surveillance du Protecteur du citoyen)

j) Vrai

CORRIGÉ – CHAPITRE 7ÉTHIQUE AU TRAVAIL

© SOFAD 29

8. Oui Non

a) Photocopie d’articles pour distribution à un groupe d’élèves en classe √

b) Réimpression d’un livre sans l’autorisation de l’auteur √

c) Écoute de disques dans une soirée de danse payante sans l’autorisation

du titulaire du droit d’auteur √

d) Représentation publique d’une pièce de théâtre de Molière √

e) Citation, dans un travail d’étudiant, de quelques lignes tirées d’un article

dont on mentionne la source √

9. Vrai Faux

a) La trilogie de Marie Laberge, auteure québécoise √

b) Le nom attribué à un logiciel de traitement de texte √

c) Un article dans une revue de bureautique √

d) Un programme d’ordinateur √

e) Hamlet (une pièce de théâtre de Shakespeare) √

La réponse du mot-mystère est savoir-vivre

Lois du travail

30 © SOFAD

1. Oui, si c’est parce que Mariette est une femme

qu’on lui a préféré Maurice qui ne possède

qu’une courte expérience. Elle peut s’adresser à

la Commission des droits de la personne et des

droits de la jeunesse et demander une enquête.

2. La Commission ne peut reconnaître le motif de

discrimination raciale puisqu’il s’agit ici d’une

sanction justifiée. À cet égard, l’employeur avait

servi plusieurs avertissements à Prosper avant

d’en venir à la décision de le congédier. La

Commis sion devrait donc maintenir cette

décision.

3. Le harcèlement sexuel se définit comme une

conduite manifestée par des paroles, des actes et

des gestes à connotation sexuelle répétés et non

désirés, portant atteinte à la dignité et à l’inté -

grité physique ou psychologique d’une personne,

et de nature à entraîner des conditions de travail

défavorables ou un renvoi. Le flirt est une

conduite souhaitée de part et d’autre.

4. L’employeur est responsable des actes de harcè-

lement commis par ses employés lorsqu’ils sont

reliés de quelque manière à l’emploi. Il y a

nécessité pour l’employeur d’intervenir rapide-

ment pour corriger une situation de harcèlement

dès qu’il en est informé ou qu’il s’en rend

compte.

5. Rodriguez est victime de harcèlement racial.

Celui-ci engage d’abord la responsabilité de ses

auteurs qui peuvent être tenus personnellement

responsables des dommages causés par leur

faute. De plus, ce harcèlement peut engager

la responsabilité de l’employeur pour les actes

de harcèlement commis par ses employés.

L’em ployeur devrait donc prendre toutes les

mesures nécessaires pour contrer le harcèlement

dont Rodriguez est victime en imposant les

sanctions appropriées, ce qui pourrait aller, en

cas de récidive, jusqu’au congédiement des

auteurs du harcèlement.

6. À la Commission des droits de la personne et

des droits de la jeunesse. L’imposition systéma-

tique d’un test de dépistage du SIDA à

l’embauche ou en cours d’emploi n’est pas justi-

fiée. De plus, le fait de profiter d’une prise de

sang pour faire passer le test de dépis tage du

SIDA à une personne à son insu constitue une

atteinte à son intégrité physique.

7. En ce qui concerne les personnes vieillissantes,

les situations les affectant le plus souvent dans le

monde du travail sont les suivantes :

• la cessation d’emploi;

• la mise à la retraite;

• les conditions de travail;

• l’accès à l’emploi.

8. L’employeur doit voir à favoriser l’installation

des femmes, notamment :

• en leur fournissant des vêtements de travail

adaptés;

• en mettant à leur disposition des installa-

tions sanitaires;

• en favorisant leur intégration harmonieuse

dans un milieu où elles étaient absentes.

CORRIGÉ – CHAPITRE 8DROITS ET LIBERTÉS AU TRAVAIL

© SOFAD 31

Lois du travail

9. Oui. La Commission des droits de la personne et

des droits de la jeunesse considère que la préfé-

rence liée à la pudeur et exprimée par un

bénéficiaire doit être respectée quant au sexe de

la personne préposée aux soins intimes.

10. Non. La Commission des droits de la personne

et des droits de la jeunesse est d’avis que le

refus que ces soins soient prodigués par un

membre d’une minorité visible constitue une

discrimination qui nie la dignité et les compé-

tences des personnes concernées.

11. a) Alexandre peut s’adresser à son employeur

pour remédier à la situation;

b) À défaut d’entente, il peut s’adresser à la

Commission des droits de la personne et

des droits de la jeunesse pour trouver une

solution acceptable de part et d’autre.

NOTE : De l’avis de la Cour suprême du Canada,

bien que l’employeur ne soit pas obligé

d’abolir la règle du travail le samedi, il a

cependant l’obligation de prendre des

mesures d’adaptation de façon à éliminer

l’effet discriminatoire de la règle ou de la

pratique sur la personne concernée,

« pourvu que l’employeur puisse procéder

aux accommodements nécessaires sans

subir de contrainte excessive1 ».

Exemple de contrainte excessive :

Tous les employés catholiques qui feraient une

demande de ne pas travailler le dimanche pour

aller à la messe pourraient voir leur requête

refusée, s’ils représentent une majorité des

salariés et qu’il en résulte, pour l’employeur, la

fermeture de ses portes le dimanche.

12. L’employeur peut évaluer le caractère excessif

ou non d’une contrainte en tenant compte

notamment :

• de la taille de l’entreprise;

• du caractère interchangeable des effectifs et

des installations;

• du coût financier;

• de considérations de sécurité, notamment

l’ampleur du risque et l’identité de ceux qui

y sont exposés.

13. Une déficience et un désavantage, conséquence

de cette déficience.

14. La Charte interdit la discrimination fondée sur

l’âge dans la gestion des ressources humaines et,

ainsi, la mise à la retraite forcée, que ce soit à la

suite de pressions, voire de harcèlement. Le

renvoi d’une personne sous le prétexte d’une

diminution de ses capacités doit être basée sur

une évaluation objective de son rendement,

selon des critères applicables à l’ensemble du

personnel de l’entreprise.

1. Alberta Human Rights Commission c. Central Alberta Dairy Pool, (1990) 2 R.C.S. 515.

32 © SOFAD

15. a) Réception de la plainte écrite par la

Commission des droits de la personne et

des droits de la jeunesse;

b) Enquête ou recherche d’éléments de preuve

par la Commission;

c) Trois options de la Commission des droits

de la personne et de droits de la jeunesse :

• favoriser la négociation d’un règlement à

l’amiable;

• proposer l’arbitrage;

• soumettre à un tribunal le litige qui sub -

siste.

d) Appel : La décision du Tribunal peut faire

l’objet d’un appel devant la Cour d’appel du

Québec après permission de l’un de ses

juges.

Corrigé du chapitre 8

16. a) Le Tribunal peut exiger que cesse toute

discrimination raciale à l’égard de Dolores;

b) Le Tribunal peut ordonner la réintégration

de Dolores, si c’est possible;

c) Le Tribunal peut exiger que l’employeur

verse à Dolores un dédommagement pour

le salaire perdu;

d) S’il est démontré que la discrimination est

intentionnelle, le Tribunal peut condamner

l’employeur à des dommages exemplaires.

17. a) B

b) C

c) A

d) B

e) C

La réponse du mot-mystère est confidentiel.

© SOFAD 33

Mémo

1. Objectif : L’élimination à la source même des

dangers pour la santé, la sécurité et l’intégrité

physique des travailleurs.

Principe de parité : Les travailleurs et les

employeurs doivent travailler ensemble à un but

commun, soit l’élimination à la source des

dangers.

2. a) D T

b) D T

c) O E

d) D T

e) O T

f) O E

g) O T

h) O E

i) O E

j) O T

k) O T

l) O E

m) O E

n) D T

3. Un travailleur peut exercer son droit de refus s’il

a de bonnes raisons de croire que sa tâche est

dangereuse et présente des conditions anormales

pour le genre de travail qu’il exerce.

4. L’inspecteur en arriverait à la conclusion que

l’employeur se conforme aux règles de sécurité

et que le danger est contrôlé. En conséquence, il

aviserait le travailleur de reprendre le travail.

5. NON

a) Ce n’est pas la bonne réponse.

b) Le travail qu’on exige de lui est un travail

normalement assigné à un peintre en

hauteur et son employeur lui fournit le

matériel de protection requis.

6. Monique se croit exposée à un danger parce que

le système de freinage du camion qu’on lui a

assigné est défectueux.

7. Pour régler le problème de Monique, il faut soit

faire réparer le camion, soit lui assigner un autre

camion en parfait état.

8. OUI

a) • Monique peut simplement invoquer que

le camion qu’on lui a confié présente un

problème mettant sa sécurité en danger et

en informer son supérieur immédiat.

• Il doit faire réparer le camion ou lui en

assigner un autre en parfait état. Sinon, il

doit convoquer le représentant à la

prévention qui proposera des mesures

correctives.

• Elle reprend son travail normalement.

• Il faut demander l’intervention d’un

inspecteur de la CSST dont la décision

devra être exécutée sur-le-champ.

b) Dans ce cas, la réponse est OUI. Voir les

détails au point a) ci-dessus.

9. Pierrette peut invoquer être incapable de

poursuivre son travail actuel parce qu’elle est

en ceinte et qu’elle doit continuellement

travailler debout, ce qui peut nuire à sa santé ou

à celle de son enfant à naître.

CORRIGÉ – CHAPITRE 9SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

© SOFAD 35

10. 1re solution : Son travail actuel pourrait être

modifié de façon qu’elle ne soit pas continuelle-

ment debout. Cela semble plutôt difficile à

réaliser dans le présent cas.

2e solution : Elle pourrait se voir confier un

autre poste dans l’entreprise où elle pourrait

travailler assise. C’est l’option que l’employeur

semble avoir choisie ici.

3e solution : Si les deux solutions précédentes

sont impossibles, Pierrette pourrait se prévaloir

de son droit au retrait préventif.

11. Dans l’esprit de la loi, le nouveau poste proposé

à Pierrette corrigerait la situation en éliminant

la station debout prolongée.

12. 1re condition : La réduction de son salaire.

2e condition : L’incertitude de réintégrer son

poste après l’accouchement.

13. a) La remise du certificat médical à

l’employeur, qui constitue la demande

officielle d’affectation.

b) Voir page suivante.

14. L’employeur peut demander une subvention à

la CSST pour combler la différence de salaire

entre 90 % du revenu net du poste habituel et

100 % du revenu net du poste d’affectation.

15. Le comité de santé et de sécurité se compose

de représentants des travailleurs et de

l’employeur nommés repectivement par

chacune des parties. Les représentants des

travailleurs constituent au moins la moitié du

comité.

16. Ce sont le directeur des ressources humaines,

le responsable de la sécurité et l’infirmière.

17. Le représentant à la prévention.

Lois du travail

18. 1re recommandation : Réparer ou remplacer le

palan de façon à rendre le travail sécuritaire.

2e recommandation : Vérifier si ce palan est

l’appareil approprié pour un tel cas. Sinon, le

modifier ou utiliser un autre instrument.

19. 1re solution : Poser des affiches dans le service

de manutention pour montrer la façon sécuri -

taire de soulever une charge lourde.

2e solution : Offrir de la formation sur la façon

de soulever les charges lourdes.

Autre solution : Mettre à la disposition des

travailleurs du matériel – des chariots par

exemple – pour effectuer les soulevés et les

déplacements.

20. 1er moyen : Tenir des séances d’information sur

le rôle d’un comité de santé et de sécurité.

2e moyen : Tenir des séances d’information afin

de transmettre les décisions de ce comité.

3e moyen : Faire une analyse plus approfondie

des besoins et établir un programme de forma-

tion et d’information.

4e moyen : Offrir des cours, des conférences,

présenter des films.

5e moyen : Publier un bulletin préparé par le

comité de santé et de sécurité.

36 © SOFAD

Corrigé du chapitre 9

Date du jour

Monsieur Albert LatailleDirecteur généralLataille & Filles24, boulevard AlepinLaval (Québec) H7A 2W7

OBJET : Demande d’affectation

Monsieur,

Je suis présentement enceinte de 26 semaines. Mes conditions actuelles de travail comme vendeuseau rayon de la quincaillerie dans votre entreprise représentent un risque pour ma santé, tel qu’en fait foi lecertificat médical ci-joint.

En conséquence, je vous demande de m’affecter immédiatement à d’autres tâches ne comportant pasde danger pour ma santé ou celle de mon enfant à naître, à défaut de quoi, je devrai cesser temporairement detravailler.

Vous remerciant à l’avance de votre compréhension, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression demes sentiments les meilleurs.

Pierrette Lalumière1250, rue WatsonLaval (Québec) H7E 1A9N° matricule : 2582

p. j. 1

NOTE : Lors de votre correction, assurez-vous que votre lettre est rédigée dans un bon français et que la disposi-tion est conforme aux usages. De plus, le contenu de votre lettre doit comporter une introduction, unedemande d'affectation, une référence à la pièce jointe et une formule de salutation adéquate.

13. b)

© SOFAD 37

21. Le document intitulé Le dos a ses limites peut

être obtenu sur le site Internet de la CSST,

http://www.csst.qc.ca/portail/fr

Il faut d’abord cliquer dans la boîte de texte

Recherche, puis saisir le mot garderie et

cliquer sur OK. Le texte a été ajouté en 2007.

Cliquez sur le lien Version imprimable, puis

imprimez le document en cliquant sur le lien

Imprimer. La première page du communiqué est

reproduit à la page suivante.

22. a ) • Paul Mercier doit aviser son employeur ou

son représentant dès que possible.

• Il doit se rendre à l’hôpital de son choix

aux frais de son employeur.

• Il doit obtenir un certificat médical qu’il

devra remettre par la suite à son

employeur.

b) Le jour de l’accident, il recevra son salaire

habituel pour toutes les heures où il aurait

travaillé n’eût été son accident (Plein salaire

net), lequel lui sera versé par son employeur.

Les 14 jours qui suivent l’accident, son

employeur lui versera l’indemnité qui corres-

pond à 90% de son salaire net. L’employeur

sera remboursé par la CSST après avoir

rempli le formulaire Avis de l’employeur et

demande de remboursement. Par la suite et

jusqu’à la fin de son invalidité, la CSST lui

paiera l’indemnité (90% de son salaire net).

Pour la recevoir, le travailleur doit remplir le

formulaire Réclamation du travailleur et le

retourner à la direction régionale de la CSST

la plus près de chez lui.

c) La Loi sur les accidents du travail et les

maladies professionnelles.

Lois du travail

d) Factures pertinentes :

pièces numéros 1, 2, 3, 6, 7, 8 et 9

Factures non pertinentes :

• Pièce numéro 4 – il s’agit d’un achat

personnel.

• Pièce numéro 5 – la date est antérieure au

déplacement.

• Pièce numéro 10 – le transport est de

Montréal à Montréal et la date est

antérieure au déplacement.

e) La Commission de la santé et la sécurité du

travail

f) Voir la lettre dans les pages qui suivent.

g) Réclamation du travailleur*, dont vous

trouverez une copie remplie dans les pages

qui suivent.

Les réponses aux mots-mystères sont :

• Sécurité

• Prévention

38 © SOFAD

* Utilisé avec l’autorisation de la CSST.

Corrigé du chapitre 9

21.

© SOFAD 39

Lois du travail

40 © SOFAD

22.

Trois-Rivières, le 20 mai 2007

Monsieur Pierre Levasseur Services financiers Commission de la santé et de la sécurité du travail Bureau 200 1055, boulevard des Forges Trois-Rivières (Québec) G8Z 4J9

Objet : Remboursement de frais de déplacement

Monsieur,

Je travaille comme couvreur pour les TOITURES LÉGER LTÉE. Le 3 avril dernier, j’ai étévictime d’un accident de travail. Je me suis blessé gravement à la clavicule et au tibia en tombantde la toiture d’un garage. Je demeure à Trois-Rivières et les 16 et 17 mai j’ai dû recevoir des soinsparticuliers pour mes blessures à l’hôpital de Québec.

Je vous demande donc le remboursement de mes frais de déplacement et de séjour àQuébec qui s’élèvent à 72,38 $. Vous trouverez en annexe les pièces justificatives.

Je vous remercie de la rapidité avec laquelle vous étudierez ma requête. N’hésitez pas àcommuniquer avec moi si des informations supplémentaires vous étaient nécessaires.

Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations empressées.

Paul Mercier 60, rue des Lilas Trois-Rivières (Québec) H4L 2Z3 819 028-2422

p. j. 7

Corrigé du chapitre 9

© SOFAD 41

12345678901234123456789012341234567890123412345678901234123456789012341234567890123412345678901234

1234512345123451234512345123451234512345123451234512345123451234512345123451234512345123451234512345123451234512345

123456789011234567890112345678901123456789011234567890112345678901

Année Mois Jour

Nom à la naissance

Prénom

Adresse Numéro Boulevard, avenue, rue, rang Appartement

Code postalProvince, pays

1 • Identification du travailleur

Cochez si vousréclamez à titre de :

bénévole

Numéro d’assurance sociale

Numéro d’assurance maladie

Sexe

FM

Ville, localité

Espacesréservésà laCSST

Numéro de dossier CSST

Poste de travail

Numéro de téléphone (rés.)

( )

Numéro de téléphone (autre)

( )propriétaire, associé, administrateur,travailleur autonome ou domestique

Date de l’événement d’origineAnnée Mois Jour Heure Min.

Date de la rechute, récidive ouaggravation

Année Mois JourDate de naissance

Nom (raison sociale) de l’employeur

Adresse Numéro Boulevard, avenue, rue, rang Bureau

Code postalProvince, pays

2 • Identification de l’employeur

Nom de la personne à joindre

Ville, localité

Espace réservéà la CSST

Numéro de dossier d’expérience

Numéro de téléphone

( )

Au Québec

3 • Lieu de l’événement

Poste de travail Ailleurs dans l’établissement (stationnement, cafétéria, etc.) À l’extérieur du lieu de travail (sur la route, chez un client, etc.)

Hors du Québec, indiquez la province ou le pays si hors du Canada.

4 • Description de l’événementDécrivez les circonstances de la lésion professionnelle.

Profession ou métier exercé lors de l’accident

5 • Arrêt de travailArrêt de travail

Oui NonDate du dernier jour travaillé

Année Mois Jour

Retour au travail

Oui NonDate du retour

Même emploiAutre emploi (assignation temporaire, travail léger, retour progressif, etc.)

Est-ce que votre employeur continue à vous payer après les 14 premiers jours d’incapacité de travailler ? Oui Non

Année Mois Jour

6 • Renseignements nécessaires au calcul et au versement de l’indemnité de remplacement du revenuSituation familiale déclarée selon les lois sur l’impôt

CélibataireAvec conjoint ou conjointe à chargeAvec conjoint ou conjointe non à chargeFamille monoparentale

Nombre de personne(s)majeures(s) à charge(incluant le conjoint)

Revenu annuel brut __________________ $Expliquez :_______________________________________________________________________________

Autre emploiOccupez-vous plus d’un emploi ? Oui Non

Votre lésion vous empêche-t-elle d’occuper vos autres emplois ? Oui Non

7 • Réclamation pour orthèse ou prothèse endommagée par le fait du travail

Signature de l’employeurJ’atteste que ces frais ne sont pas remboursés par un régime d’assurance del’entreprise.

Année Mois Jour

8 • Déclaration et autorisation

Signature du travailleur ou de son représentantJe déclare que les renseignements fournis dans la présente réclamation sontvéridiques et complets.J’autorise la Commission de la santé et de la sécurité du travail à obtenir tous lesrenseignements me concernant relativement à ma réclamation.

Année Mois Jour

Conformément à l’article 270 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, le travailleurou son représentant remet à l’employeur une copie du présent document dûment rempli et signé.

Personne à contacter (conjoint, liquidateur, etc.)Année Mois Jour

Numéro de téléphone

( )

Date du décèsSi l’événement a causé le décès, identifiezla personne à contacter et la date du décès.

9 • Autorisation de recueillir des renseignements relatifs à mon état de santé

Signature du travailleurJ’autorise tout médecin ou autre professionnel de la santé, tout intervenant de lasanté, tout établissement de la santé et des services sociaux ou toute clinique àcommuniquer à la Commission de la santé et de la sécurité du travail lesrenseignements relatifs à mon état de santé concernant le traitement de maréclamation. À moins d’une révocation écrite de ma part, la présente autorisationdemeure valide jusqu’à la fin du traitement de ma réclamation.

Année Mois Jour

Certains renseignements concernant le travailleur pourraient être transmis à d’autres organismesgouvernementaux qui ont signé avec la CSST des ententes sur l’échange d’information,conformément à la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection desrenseignements personnels.

1939 (05-07)

Réclamation du travailleur

Mercier

Toitures Léger ltée

1212, rue de la Fracture

MERP88472629

186902435

20070403

20070520

20070520

20070403

31700

À Faire signer par Luc Léger

Luc Léger

À Faire signer par Paul Mercier

Paul

60, rue des Lilas

Trois-Rivières

Trois-Rivières

Je me suis blessé gravement en tombant de la toiture d’un garage.Fracture de la clavicule et du tibia.

819 028 2 4 2 2

819 027 2 4 2 5

H4L2Z3

H4L3B9

Québec

Québec

√ √

√√

Mémo

© SOFAD 43

CORRIGÉ – CHAPITRE 10ASSURANCE-EMPLOI

Spécimen

H2C 5W9

1080

5 866 67

266 67

032-666-880

Adjointe administrative

Jean Montreuil, directeur des ressources

04 05 20AD

514 055-7221 humaines

514 055-7221

02 09 20AA

30 04 20AD

30 04 20AD

XA

01134 3124 AD

Quinzaine

27 × 40 h/2 sem

(14 × 400 $/2 sem) + 266,67 $

ENTREPRISES TPG INC.8766, rue VillerayMontréal (Québec)

Julie Laferrière2475, rue des ÉrablesMontréal (Québec) H2C 2M7

1.*

* Reproduit avec la permission de Travaux publics et services gouvernementaux Canada (2008).

Votre signature ou celle deJean Montreuil

2. Elle doit chercher dans la section bleue de

l’annuaire téléphonique, sous la rubrique

Gouver nement du Canada, Dévelop pement des

ressources humaines Canada.

3, 4, 5, 6, et 7. Voir pages suivantes*.

8. À la condition d’être apte et disponible pour

l’emploi, d’être activement à la recherche d’un

autre emploi, de suivre les instructions de l’agent

du Centre des ressources humaines, de déclarer

toute somme reçue et tout travail accompli

durant la période de prestations et de signaler

toute absence du pays et de son lieu de résidence.

9. Formulaire de demande de prestations, certificat

médical, relevé d’emploi.

10. • Le prestataire a un revenu d’emploi (excep-

tion seulement dans le cas des prestations

parentales : depuis l’adoption des nouvelles

règles, le prestataire peut gagner 50 $ ou

25 % de ses prestations hebdomadaires, soit le

montant le plus élevé).

• Il reçoit une indemnité de la CSST.

• Il reçoit une indemnité d’un régime collectif

d’assurance-maladie ou d’assurance salaire.

• Il reçoit une indemnité d’assurance-accident.

• Il perçoit des revenus de retraite.

11. a) L’employeur fournit un relevé d’emploi.

b) Le chômeur remplit une demande de presta-

tions.

c) Le prestataire remplit une déclaration du

prestataire.

12. Il existe des prestations spéciales de maternité,

parentales et d’adoption, de maladie et de

compassion.

13. Il s’adresse au Centre de ressources humaines du

Canada de son secteur.

14. a) 5 jours civils suivant l’arrêt de rémunération

b) Voir le corrigé du relevé d’emploi* (deux

dernières pages du corrigé de ce chapitre)

15. Trois renseignements parmi les suivants :

• Elle doit faire sa demande dès le moment où

elle cesse de recevoir une rémunération. Au

plus tôt, au cours de la semaine où elle désire

recevoir des prestations.

• Elle peut faire sa demande via Internet ou par

téléphone.

• En plus de fournir un certificat médical, elle

doit fournir une preuve du salaire touché.

• Elle doit choisir entre deux options – le

régime de base ou le régime particulier.

• Elle peut recevoir des prestations de mater-

nité, comme suit : 18 semaines à 70 % ou

15 semaines à 75 %; des prestations paren-

tales, comme suit : 32 semaines, dont 7 à

70 % et 25 à 55 %, ou 25 semaines à 75 %.

• Le congé parental peut être échangeable entre

les parents.

• Elle n’a pas de délai de carence.

• Les prestations peuvent débuter la

16e semaine avant la semaine de l’accouche-

ment et se terminer 18 semaines suivant la

semaine de l’accouchement.

16. Les prestations de maternité peuvent débuter la

seizième semaine avant la semaine prévue de

l’accouchement et se terminer au plus tard dix-

huit semaines suivant la semaine de la naissance.

Dans le cas d’une interruption de grossesse,

les prestations peuvent débuter la semaine de

l’interruption de grossesse (si elle survient à

compter de la vingtième semaine) et se terminer

dix-huit semaines suivant la semaine de l’inter-

ruption de grossesse.

Lois du travail

44 © SOFAD

* Reproduit avec la permission de Travaux publics et services gouvernementaux Canada (2008).

Les prestations de paternité peuvent débuter la

semaine de la naissance, mais ne peuvent

excéder la cinquante-deuxième semaine suivant

celle de la naissance.

Les prestations parentales peuvent débuter la

semaine de la naissance, mais ne peuvent

excéder la cinquante-deuxième semaine suivant

celle de la naissance.

17. Pour un couple formé de deux femmes,

• les prestations de maternité sont accordées à

la mère biologique uniquement;

• les prestations de paternité sont accordées à

la conjointe de la mère biologique si elle est

reconnue comme telle sur l’acte de naissance;

• les prestations parentales sont accordées aux

deux conjointes.

18. Oui, puisqu’elle résidait au Québec lorsqu’a

débuté le versement des prestations.

La réponse du mot-mystère est fédéral

© SOFAD 45

Corrigé du chapitre 10

Lois du travail

46 © SOFAD

3.

X

Votre signature 2 9 0 9 20AD

450 074-8813

600 00

450 074-8813Marcel Proulx, propriétaire

E

10 050 00

2 120 00

(27 × 350 $/sem) + (600 $)

53 × 40 h/sem

Poseur

Albert Dupont136, rue de la SavaneCharlemagne (Québec) J5Z 2B3

TAPIS PROULX INC.

1324, chemin Sainte-Croix

Mascouche (Québec) J3K 2A1

26 09 20AD

25 09 20AD

11 11 1990

013-420-003

Hebdomadaire

00342 4279 AC

Spécimen

Corrigé du chapitre 10

© SOFAD 47

4.

Votre signature

X

0 1 0 2 20AD

514 026-8894

406 00

514 026-8894Gilbert Cantin, directeur des ressources humaines

M

10 556 00

1 120 00

(28 × 350 $/sem) + (406 $ + 350 $)

28 × 40 h/sem

Journalier

Sylvain Parent12395, rue AlfredMontréal-Nord (Québec) H2Z 3R1

LES ENTREPISES THIBAULT ET FILS

203, boul. Langelier

Montréal-Nord (Québec) H3W 1R5

13 07 20AC

045-218-189

Hebdomadaire

04632 8605 AV

Spécimen

Congédiement pour mauvaise conduite vis-à-vis un supérieur

350 00Préavis

* Voir les instructions pour compléter les cases 15A, 15B et 15C. Lorsque la période d’emploi est plus courteque le nombre requis au tableau, il faut prendre le nombre le moins élevé.

29 01 20AD

30 01 20AD

Lois du travail

48 © SOFAD

5.

Votre signature

X

0 8 0 2 20AD

514 086-9786

514 086-9786Julie Asselin, directrice des ressources humaines

A880 00*11 × 80 h/2 sem

Commis

Sophie Tremblay33, rue LapointeMontréal (Québec) H2R 3Z4

I. T. S. INC.

1812, rue Cartier

Montréal (Québec) H6H 2R1

13 07 20AC

033-333-333

Quinzaine

03247 4536 ZX

Spécimen

800,00 Néant 800,00800,00 Néant 800,00800,00 Néant Néant800,00 800,00 800,00800,00 800,00

05 02 20AD

06 02 20AD

Corrigé du chapitre 10

© SOFAD 49

0 3 2 6 6 6 8 8 0 0 1 0 9 1 9 7 1

0 2 0 9 2 0 A A 3 0 0 4 2 0 A D

5 1 4 0 5 5 1 6 5 3

0 5 5 7 2 2 1

5 1 4 0 5 5 6 2 6 2

Laferrière

2475, rue des Érables

Entreprises TPG inc.

Adjointe administrative

Montréal

Québec H 2 C 2 M 7

Julie

X

X

X

X

X

400,00 Quinzaine

20 3

20

200,00

266,67

X X

6.6.

Lois du travail

50 © SOFAD

X

X

X

X X

X

X

X

X

X

X

Corrigé du chapitre 10

© SOFAD 51

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

0 2 200,00

X

Adjointe administrative

Montréal

DEP secrétariat

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

Adjointe administrative

Montréal

DEP

0 2 200,00

0 4 0 5 2 0 A D Faire signer Julie Laferrière

Lois du travail

52 © SOFAD

Corrigé du chapitre 10

© SOFAD 53

Faire signer la carte par Julie 12 06 AD

01 06 AD 05 06 AD 08 06 AD 12 06 AD

7.

Lois du travail

54 © SOFAD

14.

Votre signature 0 4 1 0 2 0 A D

514 071-6734

514 071-6734Luc Beauregard, directeur des ressources humaines

D

Ø

1 620 0027 × 60 h/2 sem

Dessinateur

Jocelyn Doyon3218, rue des MoissonsMontréal (Québec) H3W 2L2

LES ENTREPRISES PILON LTÉE

38, rue Laurier

Montréal (Québec) H2L 4M2

02 10 20AD

01 10 20AD

12 01 20AC

075-891-324

Quinzaine

01247 8215 BZSpécimen

16 800 00(14 × 1 200 $) + (0)

6 semainesplus tard

1. Après en avoir discuté sans succès avec son

supérieur, il doit en parler à son représentant

syndical et lui demander de formuler un grief

réclamant le respect de la convention collective.

2. Elle doit se présenter au Centre Service Canada

afin de remplir une demande de prestations à

laquelle elle annexera son relevé d’emploi.

3. Au respect des droits d’auteur.

4. Elle a droit à trois semaines de vacances selon la

Loi sur les normes du travail.

5. Il s’agit du droit de refus.

Les travailleurs doivent demeurer disponibles

sur les lieux de travail.

L’employeur convoque le représentant à la

prévention ou, à défaut de ce dernier, un repré-

sentant syndical ou un travailleur choisi par Paul

et Julien.

S’il y a entente entre les parties, l’employeur

apporte les corrections nécessaires et le travail

peut reprendre.

S’il n’y a pas entente, l’employeur ou le repré-

sentent à la prévention peut demander l’inter-

vention d’un inspecteur de la CSST.

La décision de l’inspecteur est appliquée

immédiatement.

Toutefois, il est possible de demander une révision

administrative de la décision de l’inspecteur mais,

entre-temps, sa décision sera maintenue.

La révision administrative est, à son tour, suscep-

tible d’appel devant la Commission des lésions

professionnelles.

6. Il peut porter plainte auprès de la Commission

des droits de la personne et des droits de la

jeunesse qui fera enquête et entendra les parties

dans cette affaire.

Si la plainte s’avère fondée, après avoir favorisé

la négociation d’un règlement entre les parties,

la Commission pourra proposer des mesures de

redressement, notamment l’octroi de la promo-

tion ou, si ce n’est plus possible, une compensa-

tion monétaire. Si le recours à ces moyens

échoue ou s’avère impossible, la Commission

pourra saisir le Tribunal des droits de la

personne du dossier.

7. Il s’agit d’une convention collective ou d’un

contrat collectif de travail.

C’est un contrat écrit qui assure une certaine

équité entre les travailleurs et qui précise des

conditions de travail habituellement plus avanta-

geuses qu’un contrat individuel de travail.

8. Il peut demander des prestations spéciales de

maladie pour un maximum de 15 semaines.

C’est la Loi sur l’assurance-emploi qui prévoit

cette disposition. Elle relève du gouvernement

fédéral.

9. La Charte des droits et libertés de la personne

interdit le harcèlement sexuel.

C’est le caractère non désiré et répétitif des

gestes reprochés qui confirme qu’il s’agit de

harcèlement sexuel.

CORRIGÉ – CHAPITRE 11ACTIVITÉ SYNTHÈSE

© SOFAD 55

Lois du travail

56 © SOFAD

* Reproduit avec l’autorisation de la Commission des normes du travail.

** Reproduit avec la permission de Travaux publics et services gouvernementaux Canada (2008).

10. Carole doit consulter un médecin et obtenir un

certificat visant son retrait préventif. Par la suite,

elle présentera ce certificat à son employeur

conformément à la Loi sur la santé et la sécurité

du travail.

11. Non. Elle peut exercer son droit immédiatement

puisque ses conditions de travail mettent en

péril sa santé et celle de son enfant.

12. Pendant les cinq premiers jours ouvrables de

cessation de travail, son employeur lui paiera

son salaire habituel.

Pour les quatorze jours civils suivants, son

employeur lui versera 90 % de son salaire net.

Toutefois, la CSST remboursera cette somme à

l’employeur.

Par la suite, la CSST versera directement à

Carole 90 % de son salaire net.

13. Il s’agit d’un contrat individuel de travail à

durée indéterminée. C’est un contrat dont les

principales conditions ont été fixées verbalement

entre Noémie et son employeur. Il ne lui assure

qu’une sécurité d’emploi précaire. Par ailleurs,

les dispositions prévues dans la Loi sur les

normes du travail s’y appliquent.

14. Elle respecte la règle de discrétion compte tenu

que les dossiers-clients sont confidentiels.

15. a) L’employeur de Jocelyn enfreint la Loi sur la

protection des renseignements personnels

dans le secteur privé. L’entreprise qui utilise

une liste nominative pour faire de la

prospection commerciale doit, sur demande

d’un individu, retrancher les renseignements

concernant celui-ci. Sinon, l’individu peut

porter plainte à la Commission d’accès à

l’information.

b) L’employeur de Jocelyn a enfreint la Loi sur

les normes du travail. L’employeur doit

donner un avis de cessation d’emploi avant

le licenciement d’un employé ou, à défaut,

une indemnité compensatrice. L’employé

lésé a un an, à compter de son licencie-

ment, pour déposer une plainte écrite à la

Commission des normes du travail.

c) L’employeur de Jocelyn a enfreint la Loi sur

les normes du travail. Il devait payer les

heures supplémentaires de travail effectuées

par le collègue de Jocelyn à taux majoré de

50 %. Le collègue de Jocelyn a toutefois

perdu son recours, car il avait un an seule-

ment pour porter plainte à la Commission

des normes du travail.

d) L’employeur a enfreint la Loi sur les normes

du travail. Il s’agit d’un congédiement sans

cause juste et suffisante, Jocelyn ayant plus

de trois ans de service continu au journal. Il

doit porter plainte à la Commission des

normes du travail dans les 45 jours de son

congédiement.

e) Voir formulaire à la page suivante*.

16. a) Il a cinq jours à compter du licenciement de

Georges.

b) Voir formulaire après la page suivante**.

© SOFAD 57

Corrigé du chapitre 11

T R E M B L A YJ O C E L Y N

1 2 5 , r u e P r i n c i p a l e

4 5 , b o u l . G r a n d e - A l l é e

S a g u e n a y Q u é b e c

S a g u e n a y Q u é b e c

L ’ É C H O L O C A L

0 2 1 7 4 5 2 4 2

G 7 C 1 B 2

G 8M 3 X 5

1 9 9 A 1 0 0 1

2 0 Date du jour

Charles Leduc, directeur

Date du jour

** Date du jour Faire signer Jocelyn Tremblay

01-10-199A

4 1 8 0 2 4 5 6 2 0

4 1 8 0 2 5 1 8 3 2

1 9 5 5 0 8 0 8X

X

** La date qui doit être mentionnée à la fin du formulaire doit être celle du jour du congédiement ou au plus

tard dans les 45 jours du congédiement.

15.

Lois du travail

58 © SOFAD

MÉTALPRO INC.28, avenue de BiencourtMontréal (Québec)

Spécimen

01889 5189 BK

Quinzaine

Jules Lebeau, directeur général514 082-1491

514 082-1491

Votre signature*

022-894-163

08 09 198A

12 12 20AC

12 12 20AC

12 12 20AC

Journalier

27 × 70 h/2 sem

(14 ×840 $/2 sem) + 733,37 $

1890

12 493,37

733 37

Georges Landry875, rue du MoulinLaval (Québec) H7E 3A3

H1M 2Y4

XA

* maximum dans les 5 jours du licenciement

16.

17. a) La Loi sur la santé et la sécurité du travail

b) Voir lettre Demande d’affectation à la page

suivante.

c) La Commission de la santé et de la sécurité

du travail (CSST)

d) Choisir cinq publications parmi les

suivantes :

• Travailler en sécurité pour une maternité

sans danger – Guide de la travailleuse

enceinte ou qui allaite

Dépliant expliquant les droits de la

travailleuse.

• Le programme pour une maternité sans

danger et les indemnités

Papillon contenant des renseignements

sur les indemnités auxquelles a droit la

travailleuse.

• Pour une maternité sans danger.

Statistiques 2003-2006

Document présentant des statistiques sur

les caractéristiques des travailleuses ayant

reçu des prestations de 2003 à 2006.

• Pour comprendre le régime québécois de

santé et de sécurité du travail.

Brochure contenant de l’information

générale sur le régime de santé et de

sécurité du travail du Québec.

• Travailler en sécurité pour une maternité

sans danger

Dépliant expliquant les modalités de

protection de la travailleuse enceinte ou

qui allaite.

• Opération de sauvetage du programme

« Pour une maternité sans danger »

(Prévention au travail, octobre-novembre-

décembre 1998)

Dossier sur le programme.

La procédure à suivre est celle-ci : tapez

http://www.csst.qc.ca dans la barre

d’adresses, cliquez sur la rubrique Publications,

puis tapez Maternité dans la zone de texte

Recherche de publications. Cliquez sur le

bouton OK.

e) Concentrer les techniques de traitement des

cheveux dans une salle et modifier le dispo-

sitif d’aération afin d’assurer l’évacuation

rapide des contaminants.

18. a) La Commission d’accès à l’information du

Québec.

b) La municipalité est un organisme public.

c) « Publication d’un fascicule permettant

d’informer et d’appuyer les citoyens dans

le cadre de leur démarche d’accès à l’infor-

mation. »

La procédure à suivre est celle-ci : tapez

http://www.cai.gouv.qc.ca dans la barre

d’adresses, cliquez sur le titre du document

(Publication d’un fascicule permettant

d’informer et d’appuyer les citoyens dans

le cadre de leur démarche d’accès à l’infor-

mation) qui se trouve dans la section

Dépliants et fiches conseils de la

rubrique Documentation.

d) La demande peut être orale ou écrite, mais

seule la demande écrite permet, par la suite,

d’en appeler de la décision du responsable à

la Commission d’accès à l’information.

André devra donc formuler sa demande par

écrit et identifier le document recherché. Le

responsable sera toutefois tenu de lui prêter

assistance si André requiert son aide afin

que la requête soit suffisamment précise

pour permettre de repérer le document.

(Voir Envoi d’une demande à un organisme

public)

© SOFAD 59

Corrigé du chapitre 11

Lois du travail

60 © SOFAD

Repentigny, date du jour

Monsieur Pierre Leblanc Président Coiffure 2000 967, boulevard L’Ange Gardien L’Assomption (Québec) J2G 3W1

Objet : Demande d’affectation

Monsieur,

Je suis présentement enceinte. Mon travail comme coiffeuse représente un risque pour masanté en raison des produits toxiques que je manipule, tel qu’en fait foi le certificat médical ci-joint.

En conséquence, je vous demande de m’affecter immédiatement à d’autres tâches necomportant pas de danger pour ma santé et celle de mon enfant à naître, à défaut de quoi, je devraicesser temporairement de travailler.

Vous remerciant à l’avance de votre compréhension, je vous prie d’agréer, Monsieur,l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Julie St-Pierre 113, rue Sanguinet Repentigny (Québec) J5Z 3R3

p. j. 1

17.

e) Le responsable de l’accès dispose d’au plus

20 jours de calendrier pour répondre.

Toutefois, il peut demander de prolonger ce

délai de 10 jours, si nécessaire. L’absence

de réponse de sa part équivaut à un refus.

(Voir Délai de réponse)

f) André pourra, dans un délai de 30 jours

après la décision du responsable, en deman-

der la révision à la Commission d’accès à

l’information. Il lui suffira d’écrire à la

Commission et de joindre une copie de la

demande faite à l’organisme, de même

qu’une copie de la réponse du responsable.

(Voir En cas de refus : Demande de révision

à la Commission d’accès à l’information)

19. a) La Charte des droits et libertés de la

personne.

b) La Commission des droits de la personne et

des droits de la jeunesse.

c) Les motifs de discrimination interdite sont :

l’âge, la condition sociale, les convictions

politiques, l’état civil, la grossesse, un

handi cap, la langue, l’orientation sexuelle,

la race, la couleur, l’origine ethnique ou

nationale, la religion et le sexe. (L’adresse

Internet est http://www.cdpdj.qc.ca)

d) Selon l’article 20 de la Charte des droits et

libertés de la personne, il y a des exceptions

à la règle : « Une distinction, exclusion ou

préférence fondée sur les aptitudes ou

qualités requises par un emploi, ou justifiée

par le caractère charitable, philanthro-

pique, religieux, politique ou éducatif

d'une institution sans but lucratif ou qui

est vouée exclusivement au bien-être d'un

groupe ethnique est réputée non discrimi-

natoire. »

20. a) La Loi sur les normes du travail.

b) La Commission des normes du travail.

c) • Les heures de travail payables au taux

horaire excèdent la durée de la semaine

normale de travail. Cela ne veut pas

dire que Suzanne pourrait refuser de

travailler au-delà du nombre d’heures

fixé par la loi. La semaine normale de

travail permet uniquement de savoir à

partir de quand un salarié effectue des

heures supplémentaires, lesquelles

doivent être payées avec une majoration

de 50 % du salaire horaire habituel. La

semaine normale de travail a été

ramenée à 40 heures le 1er octobre

2000.

• La salariée a droit à une période de

30 minutes (sans salaire) pour le repas.

Cependant, si elle ne peut quitter son

poste de travail, cette période doit lui

être payée.

• Le salaire horaire ne respecte pas le

salaire minimum fixé par le gouverne-

ment du Québec. Les taux du salaire

minimum sont sujets à changement,

habituellement au 1er mai de chaque

année, et ce depuis le 1er mai 2004.

Informez-vous auprès des services à la

clientèle de la Commission des normes

du travail. Le taux général du salaire

minimum en vigueur au 1er mai 2007

est de 8 $/heure.

• Le salaire n’est pas versé dans une pé -

riode conforme à la loi. En effet,

l’employeur a un mois pour remettre une

première paie. Par la suite, le salaire doit

être versé à intervalles réguliers ne

pouvant dépasser 16 jours, ou un mois

dans le cas des cadres. Si le jour de paie

© SOFAD 61

Corrigé du chapitre 11

tombe un jour férié et chômé, le salaire

doit être versé le jour ouvrable précédent.

Ces informations ont été prises dans le

document LES NORMES DU TRAVAIL AU QUÉBEC.

d) Suzanne a un an pour porter plainte à la

Commission des normes du travail. Il s’agit

d’une plainte pécuniaire étant donné que

son employeur ne respecte pas ses droits

quant aux normes du travail et aux autres

avantages prévus dans la Loi sur les normes

du travail.

e) Voir Lettre de réclamation à la page suivante.

f) « AIDE-MÉMOIRE POUR LA RÉDACTION

D’UN CONTRAT INDIVIDUEL DE

TRAVAIL »

(Tapez l’adresse :

http://www.cnt.gouv.qc.ca, cliquez sur

Publications, puis sur Liste des publica-

tions (Commandez par Internet). Pour

visionner le document, il faut utiliser le

programme Acrobat Reader.

Disponible sur le site :

http://cours1.sofad.qc.ca/

ressources/fichiersfp.html

21. a) Le relevé d’emploi.

b) La Loi sur l’assurance-emploi.

c) Dans les cinq jours civils suivant l’arrêt de la

rémunération.

d) Pour plus de renseignements sur la façon de

remplir le relevé d’employé, visitez le site

Internet de Ressources humaines et

Développement social Canada.

Tapez l’adresse http://www.hrsdc.gc.ca/fr/

ae/employeurs/re_guide.shtml, puis

cliquez sur le lien en format PDF 286 ko

pour télécharger le guide Comment remplir le

formulaire de relevé d’emploi (RE).

Disponible sur le site :

http://cours1.sofad.qc.ca/

ressources/fichiersfp.html

e) La case 15B du relevé d’emploi doit être

remplie si l’employé a été rémunéré pour

chacune des périodes de paie consécu-

tives (à utiliser pour remplir le RE selon le

tableau) alors que c’est la case 15C qui doit

l’être si l’employé n’a pas été rémunéré

pour une ou plusieurs périodes de paie.

Exemple : Albert a travaillé pendant 8 mois

pour son employeur avant d’être licencié en

raison d’un manque de travail. Il ne s’est

jamais absenté du travail et a touché un

salaire de 350 $ pour chacune des périodes

de paie. C’est la case 15B qui doit être

remplie.

Exemple : Julien travaillait depuis 5 ans

pour le même employeur avant de le quitter

pour une autre entreprise. Il s’est absenté

durant 3 semaines la dernière année en

raison d’une opération qu’il a dû subir.

C’est la case 15 C qui doit être remplie en

commençant par la période de paie la plus

récente. Pour les périodes de paie durant

lesquelles Julien était absent il suffira d’ins-

crire NÉANT.

f) Marc peut signer le relevé d’emploi puisqu’il

est autorisé à le faire par son employeur

étant donné ses compétences. En apposant

sa signature, il devient responsable de toutes

les déclarations. Il doit donc s’abstenir de

remplir tout relevé d’emploi qui, selon lui,

contiendrait de faux renseignements.

Lois du travail

62 © SOFAD

Corrigé du chapitre 11

© SOFAD 63

L’Épiphanie, le (au plus tard 1 an aprèsl’événement)

Commission des normes du travail Bureau 810 1200, boulevard Chomeday Laval (Québec) H7V 3Z3

Objet : Réclamation pécuniaire

Madame, Monsieur,

Je suis à l’emploi de l’entreprise DUPONT & FRÈRES depuis six mois, comme commis auService des achats. L’entreprise n’est pas régie par une convention collective ni par un décret.

J’aimerais vous faire part de mes conditions de travail depuis mon embauche. Je travaillede 8 h 30 à 18 h, du lundi au vendredi, et je bénéficie de 30 minutes pour le repas. Mon salaire estde 6,50 $/heure et ma paie est versée le 30 de chaque mois.

Je crois que mon employeur ne respecte pas mes droits quant aux normes du travailprévues dans la loi. Auriez-vous l’obligeance d’entreprendre les démarches auprès de monemployeur afin qu’il se conforme à la loi et me remette les sommes qui me sont dues. Ses coordonnées sont les suivantes :

DUPONT & FRÈRES164, rue Forest Saint-Sulpice (Québec) J4V 2R1 450 089-3015

Louis Leblanc Président

Vous remerciant à l’avance de votre collaboration, je vous prie d’agréer, Madame,Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Suzanne Richard 350, place Lambert L’Épiphanie (Québec) J3G 2T7 450 088-2235

024 452 899 1980-01-08

20.

g) Au Centre Service Canada de sa région.

h) Un relevé d’emploi ainsi qu’un certificat

médical.

i) Le nombre de semaines de prestations

spéciales ne peut dépasser 15 semaines

pour les prestations de maladie.

22. a) La Loi sur le recouvrement de certaines

créances.

b) À l’Office de la protection du consomma-

teur.

c) « Les comptes en souffrance »

(Procédure : tapez

http://www.opc.gouv.qc.ca, cliquez sur

Publications et information, sur

Dépliants, puis sur Les comptes en

souffrance).

Ce document est aussi disponible sur le site

des apprenants :

http://cours1.sofad.qc.ca/ressources/

fichiersfp.html

d) Parmi les pratiques interdites, se retrouvent

les formulations suivantes :

« Pas de TPS ni de TVQ » ou « pas de

taxes ».

« Sans taxes »

« Chez Untel, oubliez les taxes »

« Avec un achat d’au moins 100 $, recevez

un crédit de taxes »

« Réduisez votre coût de taxes du % inscrit

sur le bon à gratter »

Toute autre formulation équivalente.

23. a) La Loi sur les accidents du travail et les

maladies professionnelles.

b) Gilbert devra informer son employeur ou

son supérieur immédiat et se rendre à

l’hôpital de son choix aux frais de

l’employeur. Il devra remettre le certificat

médical attestant la période d’invalidité.

c) L’employeur devra aviser la Commission de

la santé et de la sécurité du travail.

d) L’employeur devra verser à Gilbert son

salaire habituel pour toutes les heures où il

aurait travaillé n’eût été son accident (plein

salaire net).

e) L’indemnité de remplacement de revenu.

Les 14 jours qui suivent l’accident, son

employeur lui versera l’indemnité qui

correspond à 90 % de son salaire net.

L’employeur sera remboursé par la CSST

après avoir complété le formulaire Avis de

l’employeur et demande de rembourse-

ment. Par la suite et jusqu’à la fin de son

invalidité, la CSST lui paiera l’indemnité,

soit 90 % de son salaire net.

L’indemnité n’est pas imposable.

f) Gilbert doit remplir le formulaire

Réclamation du travailleur et le retourner à

la direction régionale de la CSST la plus

près de chez lui.

24. La date du 20 mai ne peut pas être acceptée

comme date de début de la période de presta-

tions. Aucune prestation antérieure à trois

semaines précédant le dépôt de la demande ne

peut être versée. Les prestations de maternité de

Nicole peuvent donc débuter le 17 juin 20AX.

Comme celles-ci se terminent au plus tard

18 semaines après la semaine où l’enfant est né,

Lois du travail

64 © SOFAD

Nicole pourra recevoir des prestations jusqu’au

23 septembre 20AX. Elle aura donc droit à

15 semaines de prestations de maternité parce

qu’elle a tardé à présenter sa demande.

25. Date de début = 20 mai

Lyse gagne 600 $ (360 $/3*5 = 600 $). Ses

prestations sont établies à 600 $ * 75 % = 450 $.

La première semaine, Lyse cumule des gains de

360 $. Elle aurait donc droit à des prestations de

450 $ - 360 $ = 90 $.

Les prestations des quatorze semaines restantes

seraient de 450 $, pour totaliser 6 300 $.

6 300 $ + 90 $ + 360 $ = 6 750 $.

Date de début = 27 mai

Lyse gagne 600 $ (360 $/3*5 = 600 $). Ses

prestations sont établies à 600 $ * 75 % = 450 $.

15 semaines * 450 $ = 6 750 $.

Les deux dates ne la pénalisent pas monétaire-

ment : il lui reste donc à déterminer si elle

préfère être en congé de maternité une semaine

de plus.

26. Utilisez le moteur de recherche GOOGLE.

Saisissez la chaîne de recherche suivante :

"lois du travail"+québec+canada.

Plusieurs options vous seront proposées : cliquez

sur le lien Les Lois du travail, Lois et règle-

ments du Québec et du Canada …

Vous accéderez alors au site des Publications

Gouvernementales :

http://www.pubgouv.com/travail/

trav_poche.htm

Combien des textes législatifs suivants, relatifs

au droit du travail, sont inclus dans cette

édition?

Qui est l’éditeur? Les Éditions Yvon Blais

© SOFAD 65

Chartes et Codes 5Lois et Règlements du Québec 20Lois et Règlements du Canada 4

Corrigé du chapitre 11

Mémo

© SOFAD 67

Mise en situation n° 1

a) La Loi sur l’assurance-emploi

b) Au Centre Service Canada de son secteur

c) À des prestations spéciales de maladie

d) un minimum de 600 heures au cours des

52 dernières semaines

e) Philippe aura droit à des prestations pendant

toute la durée de sa convalescence, soit six

semaines. Si sa convalescence devait se prolon-

ger, il ne pourrait toutefois avoir droit à plus de

quinze semaines de prestations.

f) • Formulaire de demande de prestations

spéciales

• Relevé d’emploi

• Certificat médical

g) Philippe aura une période d’attente de deux

semaines pendant laquelle il ne touchera pas de

prestations.

h) Philippe devrait recevoir son premier chèque à

la fin de la quatrième semaine suivant la présen-

tation de sa demande.

Mise en situation n° 2

a) La Loi sur les normes du travail

b) Les dispositions concernant les vacances

annuelles payées et les jours fériés, chômés et

payés

c) Un an à compter de chacune des infractions car

il s’agit de questions pécuniaires

d) En déposant une plainte, obligatoirement écrite,

auprès de la Commission des normes du travail

e) Non. Elle aurait dû déposer un grief par l’inter-

médiaire de son syndicat.

f) Voir la lettre à la page suivante.

CORRIGÉ – CHAPITRE 12PRÉÉVALUATION

Lois du travail

68 © SOFAD

Lieu, date¶¶¶¶¶Commission des normes du travail¶Adresse¶¶¶

Objet : Réclamation pour vacances et jour féri鶶¶Madame,¶Monsieur,¶¶

Je suis à l’emploi de la compagnie CHEMTEL INC. depuis dix ans comme chimiste. Je nesuis pas syndiquée. L’entreprise n’est pas régie par une convention collective ni par un décret.¶¶

Au moment de mes vacances annuelles, le 15 juillet dernier, mon employeur ne m’a payéqu’une indemnité de 4 % au lieu de 6 %. De plus, il a refusé de me payer le congé de la fête duTravail, en septembre dernier. Je travaille 35 heures par semaine du lundi au vendredi et je gagne17 $ l’heure. Je ne me suis pas absentée du travail la veille ni le lendemain du congé de la fête duTravail.¶¶

Auriez-vous l’obligeance d’entreprendre les démarches nécessaires auprès de monemployeur afin qu’il me remette les sommes qui me sont dues? Ses coordonnées sont lessuivantes :¶¶

CHEMTEL INC.¶2200, rue Notre-Dame, Donnacona (Québec) G3M 1B1¶418 284-2211¶

¶Dan Labrie¶Contrôleur¶

¶Vous remerciant à l’avance de votre collaboration, je vous prie d’agréer, Madame,

Monsieur, l’espression de mes sentiments les meilleurs.¶¶¶¶¶

Annie Meilleur¶500, rue Notre-DameDonnacona (Québec) G3M 1J9¶418 285-1122¶¶111-333-666¶1973-08-15

NOTE : Le symbole ¶ indique un retour. Avez-vous mentionné tous les éléments importants? Avez-vous

respecté les normes de présentation? Au besoin, corrigez la lettre.

Mise en situation n° 2 f)

Mise en situation n° 3

a) La Loi sur les accidents de travail et les

maladies professionnelles

b) • Aviser son employeur ou son représentant au

moment de l’accident

• Fournir un certificat médical à son employeur

c) La Commission de la santé et de la sécurité du

travail

d) • Dispenser les premiers soins à Jules

• Assurer son transport dans un établissement

de santé

• Aviser la CSST de l’accident survenu à Jules

e) Son employeur est tenu de lui payer son salaire

habituel pour le jour de l’accident.

Il doit également lui verser 90 % de son salaire

net pour les 14 jours suivant l’accident. Dans ce

dernier cas, l’employeur sera toutefois

remboursé par la CSST s'il remplit le formulaire

Avis de l'employeur et demande de rembourse-

ment.

Par la suite et jusqu’à la fin de son invalidité,

c’est la CSST qui versera directement à Jules

une indemnité équivalant à 90 % de son salaire

net.

f) La réclamation du travailleur peut aussi prendre

la forme d’une lettre. En cas de besoin, revoir le

plan d’une lettre de remboursement, au

chapitre 9.

Vous trouverez également, plus loin, la réclama-

tion sous forme de lettre.

Voir le formulaire à la page suivante*.

Notes : Vous devez joindre à votre formulaire les

pièces justificatives nos 1, 3, 4, 5, 7 et 8.

Les autres pièces ne sont pas retenues pour

les raisons suivantes :

• n° 2 – La date ne concorde pas avec sa

visite à Montréal.

• n° 6 – Il s’agit d’une dépense engagée

pour sa conjointe à des fins personnelles.

Mise en situation n° 4

a) C’est le site de Service Canada, dont l’adresse

de la page d’accueil est http://www.service-

canada.gc.ca/fr/accueil.shtml

b) Effectivement, il est maintenant possible de

remplir le relevé d’emploi par Internet. Pour en

connaître davantage sur cette méthode, consul-

tez le site de Service Canada.

Dans la page d’accueil du site, cliquez sur Voir

tout pour les employeurs dans la section

Employeurs. Dans la section Renseignements

sur l’assurance-emploi (a.-e.) pour les

employeurs, cliquez sur Relevé d’emploi sur

le web (RE Web). Cette page vous informe sur

les exigences techniques relatives au RE Web et

sur la manière de vous y inscrire. L’adresse est la

suivante :

http://www1.servicecanada.gc.ca/fr/ae/

employeurs/re_web.shtml

© SOFAD 69

Corrigé du chapitre 12

* Utilisé avec l’autorisation de la CSST.

Lois du travail

70 © SOFAD

c) C’est la Commission des normes du travail, dont

l’adresse de la page d’accueil est

http://www.cnt.gouv.qc.ca/fr/index.asp

Utilisez la fonction Recherche et tapez bulle-

tin de paie. Cliquez sur CNT - Créez un

exemple de bulletin de paye et suivez bien

les six étapes de création.

d) Les trois sections sont : Identification, Salaire

et Déductions. Téléchargez le document PDF

et imprimez-le.

Mise en situation n° 5

a) Il a cinq jours à compter du départ de Julie.

b) Voir le formulaire à la page suivante*.

c) Julie pourra gagner jusqu'à 25 % de ses presta-

tions hebdomadaires ou un maximum de 50 $,

sans réduction de ses prestations.

* Reproduit avec la permission de Travaux publics et services gouvernementaux Canada (2008).

© SOFAD 71

Corrigé du chapitre 12

12345678901234123456789012341234567890123412345678901234123456789012341234567890123412345678901234

1234512345123451234512345123451234512345123451234512345123451234512345123451234512345123451234512345123451234512345

123456789011234567890112345678901123456789011234567890112345678901

Année Mois Jour

Nom à la naissance

Prénom

Adresse Numéro Boulevard, avenue, rue, rang Appartement

Code postalProvince, pays

1 • Identification du travailleur

Cochez si vousréclamez à titre de :

bénévole

Numéro d’assurance sociale

Numéro d’assurance maladie

Sexe

FM

Ville, localité

Espacesréservésà laCSST

Numéro de dossier CSST

Poste de travail

Numéro de téléphone (rés.)

( )

Numéro de téléphone (autre)

( )propriétaire, associé, administrateur,travailleur autonome ou domestique

Date de l’événement d’origineAnnée Mois Jour Heure Min.

Date de la rechute, récidive ouaggravation

Année Mois JourDate de naissance

Nom (raison sociale) de l’employeur

Adresse Numéro Boulevard, avenue, rue, rang Bureau

Code postalProvince, pays

2 • Identification de l’employeur

Nom de la personne à joindre

Ville, localité

Espace réservéà la CSST

Numéro de dossier d’expérience

Numéro de téléphone

( )

Au Québec

3 • Lieu de l’événement

Poste de travail Ailleurs dans l’établissement (stationnement, cafétéria, etc.) À l’extérieur du lieu de travail (sur la route, chez un client, etc.)

Hors du Québec, indiquez la province ou le pays si hors du Canada.

4 • Description de l’événementDécrivez les circonstances de la lésion professionnelle.

Profession ou métier exercé lors de l’accident

5 • Arrêt de travailArrêt de travail

Oui NonDate du dernier jour travaillé

Année Mois Jour

Retour au travail

Oui NonDate du retour

Même emploiAutre emploi (assignation temporaire, travail léger, retour progressif, etc.)

Est-ce que votre employeur continue à vous payer après les 14 premiers jours d’incapacité de travailler ? Oui Non

Année Mois Jour

6 • Renseignements nécessaires au calcul et au versement de l’indemnité de remplacement du revenuSituation familiale déclarée selon les lois sur l’impôt

CélibataireAvec conjoint ou conjointe à chargeAvec conjoint ou conjointe non à chargeFamille monoparentale

Nombre de personne(s)majeures(s) à charge(incluant le conjoint)

Revenu annuel brut __________________ $Expliquez :_______________________________________________________________________________

Autre emploiOccupez-vous plus d’un emploi ? Oui Non

Votre lésion vous empêche-t-elle d’occuper vos autres emplois ? Oui Non

7 • Réclamation pour orthèse ou prothèse endommagée par le fait du travail

Signature de l’employeurJ’atteste que ces frais ne sont pas remboursés par un régime d’assurance del’entreprise.

Année Mois Jour

8 • Déclaration et autorisation

Signature du travailleur ou de son représentantJe déclare que les renseignements fournis dans la présente réclamation sontvéridiques et complets.J’autorise la Commission de la santé et de la sécurité du travail à obtenir tous lesrenseignements me concernant relativement à ma réclamation.

Année Mois Jour

Conformément à l’article 270 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, le travailleurou son représentant remet à l’employeur une copie du présent document dûment rempli et signé.

Personne à contacter (conjoint, liquidateur, etc.)Année Mois Jour

Numéro de téléphone

( )

Date du décèsSi l’événement a causé le décès, identifiezla personne à contacter et la date du décès.

9 • Autorisation de recueillir des renseignements relatifs à mon état de santé

Signature du travailleurJ’autorise tout médecin ou autre professionnel de la santé, tout intervenant de lasanté, tout établissement de la santé et des services sociaux ou toute clinique àcommuniquer à la Commission de la santé et de la sécurité du travail lesrenseignements relatifs à mon état de santé concernant le traitement de maréclamation. À moins d’une révocation écrite de ma part, la présente autorisationdemeure valide jusqu’à la fin du traitement de ma réclamation.

Année Mois Jour

Certains renseignements concernant le travailleur pourraient être transmis à d’autres organismesgouvernementaux qui ont signé avec la CSST des ententes sur l’échange d’information,conformément à la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection desrenseignements personnels.

1939 (05-07)

Réclamation du travailleur

LeblondJules150, rue King EstSherbrooke

Sherbrooke

Québec

Québec

J 1 K 8A2

088 765 111

819 021 5432

819 024 1782

20AB 08 15

20 800

Apprenti mécanicien

Paul Robert

20AB 08 15

1970 0 1 1 2X

X

X

XX

LEBJ 0001 1210

J1S 4V1

Garage Mecanik inc.

J’ai subi de graves brûlures aux mains lors de l’explosion d’un moteur d’automobile

12, chemin de la Côte

Faire signer Jules Leblond

Faire signer Jules Leblond

date du jour

Faire signer Paul Robert date du jour

date du jour

Mise en situation n° 3f

Lois du travail

72 © SOFAD

La réclamation du travailleur peut aussi prendre la forme d’une lettre. En cas de besoin, revoir leplan d’une lettre de remboursement, au chapitre 9.

Lieu, date

Nom du responsableFonctionCSSTAdresse

Objet : Remboursement de frais de déplacement

Madame,Monsieur,

Le 15 août 20AB, j’ai subi de graves brûlures aux mains lors de l’explosion d’un moteurd’automobile. Je suis apprenti mécanicien au Garage Mécanik inc., sis au 12, chemin de la Côte,Sherbrooke (Québec) J1S 4V1.

Je dois subir des traitements, toutes les semaines, au Centre des grands brûlés de Montréal.Mon dernier déplacement date des 28 et 29 octobre 20AB. Mon épouse est autorisée à m’accompa-gner.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me rembourser les frais engagés lors de ce dépla-cement.

Merci de l’attention que vous porterez à ma demande. Acceptez, Madame, Monsieur,l’expression de mes meilleurs sentiments.

Jules Lebond150, rue King EstSherbrooke (Québec) J1K 8A2819 021-5432088-765-111

p. j. 6

Corrigé du chapitre 12

© SOFAD 73

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Lois du travail

74 © SOFAD

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