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31 grand rue 79340 VASLES : 05 49 69 91 43 Mail : [email protected] REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT L’EHPAD “GATEBOURSE” de VASLES est heureux de vous accueillir parmi les résidents et serait très satisfait de rendre votre séjour particulièrement agréable. Pour cela, nous vous communiquons ce règlement de fonctionnement de la résidence, conforme aux études les plus récentes, et dont le but est de favoriser le bon fonctionnement interne de notre institution dans la seule fin de bien vous servir. Ces règles n’altèrent en rien votre liberté, vous êtes libres d’organiser votre journée comme vous l’entendez en respectant la vie en collectivité. Vous êtes invités à conserver vos activités, vos relations extérieures, dans la mesure de vos possibilités. Le règlement de fonctionnement est un document réglementaire et obligatoire préconisé dans des textes de lois. Il permet d’assurer la connaissance de la vie de l’institution et la transparence de ses pratiques. Il constitue un document de nature juridique qui s’inscrit dans un ensemble d’autres documents de même nature, lesquels donnent aux personnes accueillies les moyens d’un accompagnement réussi au sein de l’institution. Ce règlement de fonctionnement pourra être amélioré autant de fois qu’il sera nécessaire pour tenir compte des demandes que chacun d’entre vous souhaiterait faire, dans la mesure de leurs conformités aux lois et règlements existants et de l’accord ou de l’avis favorable des instances concernées. 1

79340 VASLES Mail : [email protected] …ehpad... · Il s’inscrit dans un ensemble de documents officiels qui représentent et traduisent la hiérarchie ... règles en la matière

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31 grand rue79340 VASLES : 05 49 69 91 43Mail : [email protected]

REGLEMENT DE

FONCTIONNEMENT

L’EHPAD “GATEBOURSE” de VASLES est heureux de vous accueillir parmi les résidents et serait trèssatisfait de rendre votre séjour particulièrement agréable.

Pour cela, nous vous communiquons ce règlement de fonctionnement de la résidence, conforme aux études les plusrécentes, et dont le but est de favoriser le bon fonctionnement interne de notre institution dans la seule fin de bienvous servir.

Ces règles n’altèrent en rien votre liberté, vous êtes libres d’organiser votre journée comme vous l’entendez enrespectant la vie en collectivité. Vous êtes invités à conserver vos activités, vos relations extérieures, dans la mesurede vos possibilités.

Le règlement de fonctionnement est un document réglementaire et obligatoire préconisé dans des textes de lois. Ilpermet d’assurer la connaissance de la vie de l’institution et la transparence de ses pratiques.

Il constitue un document de nature juridique qui s’inscrit dans un ensemble d’autres documents de même nature,lesquels donnent aux personnes accueillies les moyens d’un accompagnement réussi au sein de l’institution.

Ce règlement de fonctionnement pourra être amélioré autant de fois qu’il sera nécessaire pour tenir compte desdemandes que chacun d’entre vous souhaiterait faire, dans la mesure de leurs conformités aux lois et règlementsexistants et de l’accord ou de l’avis favorable des instances concernées.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

ARTICLE I : NATURE ET POSITIONNEMENT DU REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT P 4

ARTICLE 2 : ELABORATION ET REVISION DU REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT P 41. Elaboration du règlement2. La révision du règlement

ARTICLE 3 : MODALITE DE COMMUNICATION DU REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT P 5

PARTIE 1 : DEFINITION ET NATURE DE LA MISSION DE L’EHPAD GATEBOURSE

ARTICLE 4 : LES MISSIONS GENERALES DE L’EHPAD P 61. Le régime juridique de l’EHPAD2. Les personnes accueillies3. Les admissions

ARTICLE 5 : DROITS, LIBERTES, DEVOIRS ET OBLIGATIONS DES PERSONNES ACCUEILLIES P 71. Le dossier du résident

Règles de confidentialitéDroits d’accèsConservation des documents du dossier

2. Concertation, recours et médiation au sein de l’établissement

ARTICLE 6 : PARTICIPATION DES FAMILLES P 9

ARTICLE 7 : CONDITION DE REPRISE DES PRESTATIONS APRES INTERRUPTION P 91. Travaux effectués par l’EHPAD dans le cadre de sa politique d’amélioration de ses prestations2. Travaux effectués en cas de nécessité absolue

En cas de circonstances gravesEn cas de circonstances exceptionnelles

3. Absences du résident, reconnues par les textes en vigueur, dues à un congé demandé par lui même4. Absences du résident, reconnues par les textes en vigueur, dues à une hospitalisation

PARTIE 2 : ORGANISATION INTERNE DE L’EHPAD GATEBOURSE

ARTICLE 8 : AFFECTATION, CONDITION D’ACCES ET UTILISATION DES LOCAUX P 111. La chambre du résident2. Les lieux de vie3. Les lieux communs4. Les locaux à usage professionnel

ARTICLE 9 : LA VIE SOCIALE DE LA PERSONNE ACCUEILLIE P 121. L’animation2. Les visites3. Les sorties4. Le courrier5. Le culte6. L’expression des usagers7. L’expression des droits civiques8. Le droit à l’image

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ARTICLE 10 : CONTINUITE DE LA PRISE EN CHARGE DE LA PERSONNE ACCUEILLIE P 141. Les soins d’aide à la vie quotidienne2. Les soins médicaux3. La fin de vie

ARTICLE 11 : GESTION DES URGENCES ET DES SITUATIONS EXCEPTIONNELLES P 15

ARTICLE 12 : SURETE DES PERSONNES ET DES BIENS P 16

ARTICLE 13 : TRANSFERTS ET DEPLACEMENTS DES PERSONNES ACCUEILLIES P 171. Dans le cas de transfert ou de déplacement d’une personne accueillie2. En cas de transfert provisoire

ARTICLE 14 : CONDITION DE DELIVRANCE DES PRESTATIONS EN DEHORS DE LASTRUCTURE P 18

PARTIE 3 : OBLIGATIONS ET REGLES DE VIE

ARTICLE 15 : REFUS DE TOUT ACTE DE VIOLENCE P 18

ARTICLE 16 : RESPECT DES RYTHMES DE LA VIE COLLECTIVE P 191. La restauration2. Le linge et son entretien

ARTICLE I7 : REGLES ESSENTIELLES DE LA VIE EN COLLECTIVITE ET COMPORTEMENT CIVIL P 20

ARTICLE 18 : HYGIENE ET SECURITE P 201. Les obligations de l’établissement2. Les recommandations relatives à la personne accueillie

ARTICLE 19 : DISPOSITIONS SPECIFIQUES P 21

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ARTICLE I :NATURE ET POSITIONNEMENT DU REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT

Le règlement de fonctionnement est établi conformément aux dispositions conjointes des trois grands textessuivants :

Art L.311-4 du code de l’action sociale et des familles, issu de la loi n°2002-2 du 2 janvier 2002 rénovantl’action sociale et médico-sociale ;

Art L.311-7 du code de l’action sociale et des familles, issu de la loi n°2002-2 du 2 janvier 2002 rénovantl’action sociale et médico-sociale ;

Le décret n°2003-1095 du 14 novembre 2003 relatif au règlement de fonctionnement.

Le règlement a pour but de définir : D’une part, les droits, les obligations et les devoirs de la personne accueillie ; Et d’autre part, les règles et les modalités de fonctionnement de l’établissement qui régissent la vie

collective.

Le règlement de fonctionnement permet ainsi d’améliorer la vie de tous les acteurs et participants qui interviennentau sein de l’établissement.

Il s’inscrit dans un ensemble de documents officiels qui représentent et traduisent la hiérarchie des normes juridiquesinternes :

Le projet d’établissement La convention tripartite Le contrat de séjour La charte des droits et libertés de la personne accueillie Le livret d’accueil Le règlement intérieur du conseil de la vie sociale Les autres documents internes à chaque service.

L’ensemble de ces documents participe, chacun dans son domaine d’intervention et d’application et pour certainsd’entre eux par interaction réciproque à la réussite de la mission d’hébergement et d’accompagnement du résidentdans l’institution.

ARTICLE 2 :ELABORATION ET REVISION DU REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT

1. L’élaboration du règlement

Le règlement de fonctionnement est rédigé par la direction et son équipe, sur la base des textes en vigueur, dans lerespect des grandes recommandations des diverses commissions et conseils constitués.

Conformément aux textes en vigueur, il est soumis au conseil d’administration.Au préalable, il est transmis pour avis au conseil de la vie sociale.

2. La révision du règlement

Le règlement de fonctionnement peut faire l’objet de révisions périodiques, dont voici les cas : Dans le cadre de l’amélioration de son contenu De l’évolution des textes de lois et réglementaires Des remarques et observations des autorités partenaires de l’établissement, dès lors qu’elles sont fondées

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sur des indications légales et réglementaires Ou pour d’éventuelles corrections qui se fondent ou sont liées aux pratiques institutionnelles internes.

Et ce à l’initiative : Du directeur De la majorité des membres du conseil d’administration De la majorité des membres du conseil de la vie sociale

En tout état de cause, le règlement de fonctionnement fait l’objet d’une révision au plus tard tous les cinq ans commecela est mentionné dans le dernier article de ce règlement et dans le nouveau décret instituant les règles en la matière.

Les actualisations successives sont considérées comme des révisions conformes aux exigences de l’article ci-dessuscité. Elles devront simplement faire l’objet d’une relecture globale et collective pour respecter les termes de cemême texte.

La procédure de révision répond aux mêmes règles de forme que la procédure d’élaboration telle qu’elle a été décrite.

Ce règlement de fonctionnement a été adopté : Par le conseil d’administration de l’EHPAD Après avis du conseil de la vie sociale Il est valable pour une durée de 5 ans à partir de la date du jour de transmission à l’organe délibérant de

l’établissement.

ARTICLE 3 :MODALITE DE COMMUNICATION DU REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT

Cet article reprend l’article 2 du décret n°2003-1095 du 14 novembre 2003 relatif au règlement de fonctionnementinstitué par l’article L.311-7 du code de l’action sociale et des familles et le développe.

Comme pour le contrat de séjour, le caractère individuel de la remise du règlement de fonctionnement à la personneaccueillie ou à son représentant légal (ou à sa famille) doit demeurer comme un principe de base du bonfonctionnement de l’institution par rapport aux personnes qu’elle héberge.

Toutefois, et le cas échéant, dans le cas de difficultés reconnues comme importantes dans la compréhension de cedocument, nos équipes sont à la disposition de la personne accueillie pour lui faciliter la compréhension.

Remis et connu par les personnes accueillies, ou par leurs représentants légaux, le règlement de fonctionnement esttransmis pour information à toutes les personnes qui y interviennent :

Les salariés de l’établissement, Les intervenants médicaux et paramédicaux libéraux qui participent au fonctionnement de l’institution, Les bénévoles, Toute personne se trouvant en situation de présence régulière dans l’établissement.

Afin d’améliorer la connaissance du fonctionnement de l’institution, le règlement est affiché à l’accueil de l’EHPAD.Ce règlement de fonctionnement, déjà transmis aux autorités par le canal des organes décisionnels, mais égalementdans le cadre de la démarche conventionnelle qui nécessite la remise du règlement de fonctionnement, pourra êtredemandé par celles-ci lors d’un contrôle à l’intérieur de l’établissement.

L’exemplaire mis à leur disposition devra tenir compte de l’ensemble des révisions et actualisations proposées encours d’année.

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PARTIE 1DEFINITION ET NATURE DE LA MISSION DE L’EHPAD GATEBOURSE

ARTICLE 4 :LES MISSIONS GENERALES DE L’EHPAD

1. Le régime juridique de l’EHPAD

L’établissement est un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) agréé parla Caisse d’Allocation Familiale et habilité à recevoir des bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie(APA) et de l’aide sociale.Il répond aux normes d’attribution de l’allocation logement.

L’EHPAD “GATEBOURSE” de VASLES est un établissement de statut public territorial, géré par le CentreCommunal d’action sociale (C.C.A.S.) de VASLES.

Toutes les délibérations sont prises par un Conseil d’Administration ayant comme président le maire de lacommune. Le Directeur d’établissement est présent à toutes les séances pour rendre compte de l’activité.

Le Conseil d’Administration règle par ses délibérations les affaires de l’établissement.Il délibère sur les points énumérés par la loi n° 86-17 du 6 Janvier 1986, art 15.

Le directeur est chargé de l’exécution des décisions du Conseil d’Administration. Il est chargé d’une manièregénérale de la bonne marche de l’établissement et a compétence pour régler tous les problèmes internes.

2. Les personnes accueillies

L’établissement accueille des personnes seules ou en couples âgées d’au moins 60 ans, sauf dérogation.En priorité, les personnes accueillies sont originaires :

De la commune Du canton Du département des Deux-Sèvres et de la Vienne Des caisses de retraites avec lesquelles des accords et engagements ont été pris (MSA, ORGANIC)

Dans la limite des places disponibles, l’établissement accueille d’autres personnes âgées sans aucune discriminationdans le respect des capacités de prise en charge définies dans son projet d’établissement.

3. Les admissions

Toute personne qui envisage son admission au sein de l’établissement peut demander, auprès de la direction, àeffectuer une visite préalable.

Au vu de l’évaluation personnalisée d’autonomie de la personne qui sollicite son admission réalisée par le médecintraitant ou par l’hôpital, sur la base de l’évaluation réglementaire (grille AGGIR), le médecin coordonnateur del’EHPAD donne son avis sur l’admission de la personne âgée.

Le directeur prononce ensuite l’admission selon une procédure bien définie.

La date d’admission du résident est fixée d’un commun accord. Elle correspond à la date de départ de la facturation

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même si le résident décide d’entrer à une date ultérieure.

Le dossier administratif d’admission établi le jour de l’entrée comporte les pièces suivantes :

la carte vitale et l’attestation de sécurité sociale l’attestation de mutuelle (si adhérente) les justificatifs de ressources en cas de dossier d’aide sociale, d’APA, d’allocation logement la carte d’identité le livret de famille ………….

ARTICLE 5 :DROITS, LIBERTES, DEVOIRS ET OBLIGATIONS DES PERSONNES ACCUEILLIES

Les droits et libertés des personnes âgées hébergées en institutions sont exprimés par la charte de la fondationnationale de gérontologie et la charte annexée à l’arrêté du 8 septembre 2003.

Ces deux chartes sont intégralement reprises en annexe de ce règlement de fonctionnement et constituent lefondement de l’action de l’établissement en matière de définition des droits et libertés de la personne âgées hébergée.

Afin de favoriser leur expression, les chartes sont affichées à l’accueil de l’établissement.

L’EHPAD rappelle que la personne âgée, dès le premier entretien, et dès son admission, dispose de moyenscomplémentaires pour connaître ses droits à travers le fonctionnement de l’ensemble de la vie des services.

Le résident :

Signe dès son admission le contrat de séjour qui lui est proposé, et qui a été validé par les instancesinternes

Dispose d’un livret d’accueil dans lequel figurent des précisions relatives aux droits des résidents, Peut prendre connaissance de l’ensemble des documents essentiels à sa vie à l’intérieur de

l’établissement par la voie de l’affichage pratiqué dans les lieux les plus fréquentés. Peut solliciter une personne qualifiée, au niveau départemental, dans le cadre d’un litige qui l’opposerait

à l’établissement afin de bénéficier d’une médiation, Dispose d’un droit d’expression, directement ou indirectement, par l’existence du conseil de la vie

sociale, organe chargé de donner un avis sur l’ensemble du fonctionnement de l’établissement, Peut être sollicité par l’établissement dans le cadre d’enquête de satisfaction, permettant à ce dernier de

pouvoir connaître précisément l’opinion des personnes hébergées sur différentes pratiquesinstitutionnelles,

Dispose de la possibilité de prendre connaissance, auprès de la direction, du projet d’établissement,élaboré par l’établissement, à travers un comité de pilotage, en vue de fixer les grands principes et lesgrandes orientations du projet de soins et du projet de vie,

Peut consulter les grands objectifs fixés par l’EHPAD en termes d’amélioration continue de sa qualité, Peut connaître les différentes conventions signées avec des établissements sanitaires et médico-sociaux,

permettant la coordination des soins entre ces institutions afin d’améliorer la prise en charge médicale etparamédicale de la personne âgée hébergée, ainsi que l’appartenance de l’établissement à un réseaugérontologique départemental,

Est informé des différentes commissions internes mise en place, telles que les commissions menus,d’animations,

Dispose d’un registre de réclamations ou de suggestions mis à disposition de manière accessible.

L’ensemble de ces possibilités, exprimées de manière non exhaustives, représente une garantie des droits et libertés

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de la personne âgée hébergée dans l’établissement.Les employés participent à toute démarche orientée contre toute forme de maltraitance.

La direction donnera les suites appropriées à tout acte éventuel de maltraitance physique, psychique ou morale,matérielle et financière, de négligence active ou passive dont elle pourrait avoir connaissance.Le résident est une personne qui a droit au respect de ses libertés fondamentales qui s’exprime dans le respectréciproque :

Des intervenants extérieurs, Des salariés, Des autres résidents, De leurs proches.

1. Le dossier du résident

L’établissement utilise un logiciel de soins qui permet de gérer le dossier médical et le dossier infirmier.

Règles de confidentialité

Le respect de la confidentialité des données relatives au résident est garanti par la réglementation en vigueur (art 26de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires). En particulier, la consultation du dossiermédical et de soins est exclusivement réservée aux personnels médical et paramédical selon le code de la santépublique.

Droits d’accès

Tout résident (qui peut être accompagné de la personne de son choix) et, le cas échéant, son représentant légal, àaccès, sur demande formulée de manière précise, à son dossier médical et de soins (loi du 4 mars 2002).La communication des données peut s’effectuer avec un accompagnement psychologique ou médical approprié sinécessaire.

Conservation des documents du dossier

L’établissement conserve, quant à lui, les éléments du dossier médical et d’admission selon les normes en vigueurqui sont les suivantes :

Les registres d’entrée et de sortie : indéfiniment Les dossiers médicaux des malades : indéfiniment Dossier d’affectation de nature héréditaire susceptible d’avoir des répercussions sur la descendance :

indéfiniment Autre dossier : 20 ans Document du service social : 70 ans Enquête : indéfiniment

2. Concertation, recours et médiation au sein de l’établissement

Un recueil de la satisfaction des résidents et de leurs familles est mis en place et étudié une fois par an, grâce à unquestionnaire de satisfaction adopté par le conseil d’administration, après avis du conseil de la vie sociale.

L’établissement est engagé dans une démarche d’auto-évaluation de la qualité des prestations qu’il délivre et faitréaliser au moins tous les sept ans, par un organisme extérieur, une évaluation externe de sa qualité.

La direction, ou son représentant, se tient à la disposition des résidents et de leurs familles souhaitant porter à leurconnaissance une remarque de quelque nature que ce soit par téléphone ou lors d’un rendez-vous au cours duquel lerésident peut être accompagné de la personne de son choix.

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Les numéros utiles sont indiqués dans le livret d’accueil remis au moment de l’admission.Tout incident, énoncé d’une plainte sera traité avec le soin exigé et donnera lieu à une réponse écrite, si nécessaire.Si la situation le permet (confidentialité, règle de droit), une communication interne est alors portée aux acteurs de lastructure, dont le conseil de la vie sociale, aux fins d’enregistrements pour l’amélioration du fonctionnement del’institution.

Les personnes qualifiéesInstituées par la loi du 2 janvier 2002 et le décret du 14 novembre 2003, elles sont nommées conjointement par lepréfet et le président du Conseil Général des Deux-Sèvres. Elles ont pour mission, sans pouvoir de contrainte, detrouver des solutions par le dialogue aux conflits entre les résidents et l’établissement.

Les coordonnées de ces médiateurs externes ainsi que les modalités pour y recourir seront communiquées par toutesles voies utiles aux bénéficiaires dès leur nomination par les autorités compétentes. Les coordonnées des médiateurssont affichées à l’accueil de l’établissement.

ARTICLE 6 :PARTICIPATION DES FAMILLES

Cet article reprend l’article 3 du décret n°2003-1095 du 14 novembre 2003 relatif au règlement de fonctionnementinstitué par l’article L.311-7 du code de l’action sociale et des familles et le développe.

L’importance de la place des familles dans l’institution, affirmée dans la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’actionsociale et médico-sociale, est reconnue par :

Sa présence au moment du dépôt de candidature de la personne âgée qui souhaite intégrer l’ EHPAD Sa présence lors de l’admission, favorisant ainsi sa réussite Sa présence et sa participation active au sein du conseil de la vie sociale Sa présence régulière dans l‘établissement, aux cotés de son parent Les échanges dont elle dispose avec le corps médical et paramédical de l’établissement, avec son

psychologue, ainsi que le directeur Les contacts permanents qu’elle a avec les personnels hôteliers, administratifs et soignants Les consultations qui lui sont proposées dans le cadre des enquêtes de satisfaction de l’EHPAD

Les familles devront impérativement respecter le travail de l’ensemble des personnels tels qu’il a été fixé parl’établissement et les procédures touchant aux bonnes pratiques professionnelles.

ARTICLE 7 :CONDITION DE REPRISE DES PRESTATIONS APRES INTERRUPTION

Les prestations offertes par l’EHPAD peuvent être interrompues momentanément ou définitivement.Les cas cités concernent les interruptions momentanées des prestations proposées par l’établissement.Une interruption des prestations peut exister dans les cas suivants :

Travaux effectués par l’établissement dans le cadre de sa politique d’aménagement de ses prestations Travaux à effectuer en cas de nécessité absolue Absences du résident, reconnues par les textes en vigueur, et qui peuvent être dues à un ou plusieurs

congés demandés par lui-même ou à une hospitalisation de plus ou moins longue durée.

Ces interruptions se définissent ainsi et sont organisées, pour chacune d’entre elles, selon les modalités suivantes.

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1. Travaux effectués par l’EHPAD dans le cadre de sa politique d’amélioration de ses prestations

Ces travaux sont habituellement organisés dans un souci permanent d’amélioration des lieux d’intimité et de vie.

Ils sont donc organisés de manière précise, selon un calendrier préétabli, et permettent de prévoir les mesuresnécessaires à l’installation provisoire des personnes concernées par ces travaux.L’ensemble de ces travaux est transmis pour information et avis au conseil de la vie sociale, au plus tard au cours dela réunion qui suit leur réalisation.

2. Travaux effectués en cas de nécessité absolue

En cas de circonstances graves

Celles-ci trouvent leur expression dans les cas : D’inondation importante D’incendie D’affaissement de terrain aux conséquences immédiates sur certaines parties de l’EHPAD De vétusté nécessitant des réparations d’urgence, circonstances qui touchent les lieux d’intimité de la

personne accueillie.

En cas de circonstances exceptionnelles

Celles-ci trouvent leur expression dans le cas où l’état de dégradation de chambres ou de lieux d’intimité nécessite,sans urgence absolue, une réfection rapide.L’ensemble de ces travaux, portés par l’urgence, même si elle n’est pas absolue, est transmis pour information et avisau conseil de la vie sociale, au plus tard au cours de la réunion qui suit leur réalisation.

Quelques soient les circonstances, les personnes âgées concernées seront alors réaffectées dans des lieux d’intimitédans des conditions de respect minimum de leur dignité.

3. Absences du résident, reconnues par les textes en vigueur, dues à un congé demandé par lui-même

Le droit aux congés est reconnu et défini par les textes en vigueur.En son absence, dans le cadre d’une demande de congé annuel, de plus de 72 heures, le résident bénéficie d’uneréduction de son tarif à hauteur des coûts des denrées alimentaires et se verra restituer sa chambre dès son retour.

L’organisation de ce droit a été soumise, pour avis, au conseil de la vie sociale.

4. Absences du résident, reconnues par les textes en vigueur, dues à une hospitalisation

Le droit aux absences pour cause d’hospitalisation est reconnu et défini par les textes en vigueur.En son absence, dans le cadre d’une hospitalisation, de plus de 72 heures, le résident bénéficie d’une réduction deson tarif à hauteur d’une prise en charge du montant du forfait hospitalier, selon qu’il se trouve dans un hôpitaltraditionnel ou dans un établissement sanitaire spécialisé, et se verra restituer sa chambre dès son retour.

L’organisation de ce droit a été soumise, pour avis, au conseil de la vie sociale.

D’autres cas peuvent exister. Ainsi, si le bénéficiaire, ou son représentant, interrompt ses prestations sans préavis, lareprise de ces dernières ne pourra s’effectuer que dès lors que l’établissement sera en mesure d’accueillir et deprendre en charge de nouveau le bénéficiaire. En outre, dans ces circonstances, les prestations habituelles quin’auront pas été délivrées seront facturées à taux plein.

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Les dispositions du présent article ne s’appliquent que sous réserve de leur compatibilité avec les décisions de justiceou les mesures de protection judiciaire, les décisions d’orientation et des protections de révision existant dans cesdomaines.

PARTIE 2ORGANISATION INTERNE DE L’EHPAD GATEBOURSE

ARTICLE 8 :AFFECTATION, CONDITION D’ACCES ET UTILISATION DES LOCAUX

L’établissement met à la disposition de ses résidents des lieux d’intimité et de vie qui leur sont réservés.

1. La chambre du résident

Le droit d’accès dans la chambre des personnels de l’établissement est limité aux nécessités des services ou aux casd’urgence tenant à la santé ou à la sécurité des résidents. L’établissement indique que, d’une manière générale, lachambre est meublée par l’établissement.

Il est possible et conseillé de la personnaliser :

Fauteuil, Commode ou petite armoire, Télévision (s’il désire recevoir les émissions cryptées ou par satellite, il souscrira un abonnement auprès

des installateurs spécialisés) Téléphone (souscription de l’abonnement à titre personnel) Chevet, Bibelots Photos…

Cette personnalisation doit se faire de manière compatible avec l’état de santé, la superficie affectée, la sécurité etl’organisation des soins, tant pour le résident que le personnel et les visiteurs.

Le ménage de la chambre est naturellement assuré par le personnel de l’EHPAD, mais les résidents qui le souhaitentet en ont la capacité, peuvent assurer cette tâche par eux-mêmes totalement ou partiellement.

Les petites réparations sont assurées par l’agent d’entretien de l’EHPAD. L’intervention est comprise dans le tarifjournalier pour ce qui est des locaux et du mobilier de l’établissement.Lorsque l’exécution des travaux nécessite l’évacuation temporaire des lieux, le gestionnaire en informe chaquerésident concerné qui ne peut s’y opposer.Le directeur s’engage dans ce cas à reloger la personne âgée pendant la durée des travaux dans les conditions quirépondent à ses besoins.

2. Les lieux de vie

Il y a dans l’EHPAD :

- Des salons - Une salle à manger- Des locaux affectés à l’animation- Un salon de coiffure- L’établissement dispose d’un lieu de repos pour les défunts dans la salle « chapelle »

3. Les lieux communs

D’autres lieux, à usage collectif, sont utilisés par tous les publics présents régulièrement ou occasionnellement. Il

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s’agit : Des circulations, Des terrasses et jardins4. Les locaux à usage professionnel

D’autres locaux sont réservés à l’usage professionnel et sont interdits aux personnes accueillies. Il s’agit :

De la lingerie, de la buanderie, De la cuisine et de ses annexes, Des bureaux de l’administration, ouverts toutefois régulièrement aux résidents et à leurs familles, aux

heures indiquées, De divers locaux spécifiques pour lesquels une interdiction absolue d’y entrer existe :

La pharmacie Les archives La chaufferie Les garages…

Ces locaux sont identifiés afin que l’ensemble des personnes accueillies et de leur famille, ainsi que les autres acteursde l’établissement (bénévoles…), puissent les repérer et les distinguer.

Tous les locaux de l’établissement doivent être assurés d’un accès prioritaire pour application des règles de sécuritécontre les risques d’incendie et de panique et permettre, en priorité, l’exercice des professionnels qui interviennentdans l’établissement.

ARTICLE 9 :LA VIE SOCIALE DE LA PERSONNE ACCUEILLIE

Chaque résident est libre d’organiser sa journée comme bon lui semble, dans le respect toutefois de l’organisation duservice (horaire de repas en particulier).

1. L’animation

L’animation fait partie de la vie de l’établissement : le personnel et des bénévoles s’y emploient quotidiennement.Ainsi, des activités hebdomadaires sont proposées. Elles font l’objet d’un affichage et chacun est incité à y participer.Une gazette mensuelle est distribuée à chacun et est disponible à l’accueil, elle informe de la vie de l’établissement etdes activités organisées du mois en cours.

Quelques exemples d’activités proposées :- Pliage de linge- Atelier cuisine et épluchage de légumes- Travaux manuels- Gymnastique douce- Groupe de parole- Loto- Jeux de société, jeux de cartes- Chorale- Mise à disposition de livres à la bibliothèque- Spectacles- Sorties extérieures, pique-nique…

L’association « La Java Bleue » participe à l’animation de l’établissement régulièrement et à la fête annuelle enseptembre.

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Une boutique est ouverte tous les matins de 11h30 à 12h sauf le dimanche. Elle permet à chacun de pouvoir faire sescourses (nécessaire de toilette, confiserie, piles…).

2. Les visites

Les visiteurs sont les bienvenus. Si les visites ont lieu de préférence entre 13h30 et 20h30, elles sont égalementpossibles en dehors de ces horaires, à condition toutefois de ne pas gêner le fonctionnement du service et la prise encharge des résidents. La présence de visiteurs au-delà de 21h doit être autorisée et portée à la connaissance dupersonnel de nuit.

Dans la limite des places disponibles, l’invitation à déjeuner de parents ou amis est possible tous les jours pour lesrepas de midi. La réservation doit être faite au moins la veille au secrétariat. Le repas est pris en salle à manger avecles autres résidents. Le prix du repas est fixé annuellement et affiché à l’accueil.Une alternative est possible en réservant la kitchenette à titre gratuit. Par contre, dans le cadre de cette prestation lesrepas ne sont pas fournis par l’EHPAD et les visiteurs doivent donc s’organiser pour emmener les repas.

Les visiteurs peuvent être accompagnés d’un animal de compagnie, tenu en laisse, avec une muselière si nécessaire,et restant bien entendu sous la surveillance constante du propriétaire. Lors des repas, les règles d’hygiène doivent êtrerespectées et les animaux ne doivent pas être nourris avec les aliments servis à table. Ils ne doivent pas troubler lasérénité des lieux ni en gêner le fonctionnement.

3. Les sorties

Chacun peut aller et venir librement mais il est demandé, en cas d’absence d’en informer le personnel. Chaque sortieen dehors de l’établissement même courte doit être signalée, ceci afin d’éviter toute inquiétude. A défaut,l’établissement mettra en œuvre une recherche de la personne dès qu’il se sera rendu compte de son absence.

Notre responsabilité ne saurait être engagée en cas de fugue ou d’incident causé par le résident en dehors del’établissement.Les portes de l’établissement sont fermées de 21h à 6h45 du matin.

4. Le courrier

Le courrier est distribué tous les matins dans les chambres soit par le personnel, soit par un résident volontaire.Les résidents peuvent déposer leur courrier à l’accueil afin qu’il soit expédié.

5. Le culte

La liberté de conscience est un droit reconnu à tous. Ce droit s’exerce dans le respect de la liberté d’autrui. Lespersonnels et les résidents s’obligent à un respect mutuel des croyances, convictions et opinions. Les conditions de lapratique religieuse, y compris la visite de représentants des différentes confessions, sont facilitées aux résidents quien font la demande.Pour information, un prêtre catholique ou la communauté locale célèbre un office chaque semaine le mardi après-midi dans la salle d’activité.

6. L’expression des usagers

Conformément au décret n°2004-287, il existe un Conseil de la Vie Sociale (CVS), instance d’expression desrésidents et de leurs familles. Le CVS est consulté sur les questions relatives à la vie de l’établissement.Il est composé de représentants de résidents, des familles, de personnels et du conseil d’administration. Les noms desreprésentants et de leurs suppléants sont portés à la connaissance de tous par voie d’affichage à l’accueil del’établissement.

La direction se tient à la disposition des résidents et des familles souhaitant faire entendre une remarque. Toutincident, énoncé d’une plainte ou conflit sera traité avec tout le soin exigé et donnera lieu à une réponse, écrite si

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nécessaire.

7. L’exercice des droits civiques

Conformément à la charte des droits et libertés de la personne accueillie, l’établissement facilite l’exercice effectifdes droits civiques. L’EHPAD informe les résidents et leur famille par le biais de la gazette interne des possibilitésqui s’offrent à eux. Il prend toutes les mesures utiles dans le respect des décisions de justice.Le code électoral prévoit la possibilité de voter par procuration pour les personnes attestant que pour raison de leurétat de santé, il leur est impossible de voter le jour du scrutin.En outre, si les intéressés sont dans l’impossibilité de se déplacer à la gendarmerie pour établir leur procuration, lesofficiers de police judiciaire ou leurs délégués peuvent se rendre à l’EHPAD. Pour les électeurs de la commune ne pouvant bénéficier d’un transport familial, l’EHPAD organise une navette. Horscommune, le transport reste à l’initiative des familles.

8. Le droit à l’image

L’établissement est amené à effectuer des prises de vues (photos, vidéos…) notamment dans le cadred’activités d’animation. Dans le respect du droit à l’image, une autorisation de prise de vues pour toute ladurée de votre séjour vous est demandée. A tout moment et à votre demande cette autorisation pourra êtreannulée.

ARTICLE 10 :CONTINUITE DE LA PRISE EN CHARGE DE LA PERSONNE ACCUEILLIE

Aux plans médical et paramédical, l’établissement assume, dans la limite des moyens qui lui sont donnés, l’admissionde la personne, son accompagnement, et son accompagnement en fin de vie. Le résident est invité à choisir sapersonne de confiance et à exprimer leur directive anticipée.

1. Les soins d’aide à la vie quotidienne

Chaque résident a droit au professionnalisme et à une attention constante du personnel ; lequel fait tout son possiblepour que la personne trouve bien-être et réconfort.Le personnel s’emploie à maintenir le plus haut niveau d’autonomie possible de chacun des résidents en les aidants àaccomplir les gestes essentiels de la vie quotidienne sans toutefois se substituer à eux.Les expressions de familiarité (tutoiement, etc…) ne sont utilisées que sur demande expresse du résident. Lepersonnel frappe systématiquement à la porte avant de pénétrer dans l’espace privatif de la chambre, et attend uneréponse avant d’entrer à chaque fois que le résident est en mesure de la donner.Le règlement de l’établissement interdit au personnel de recevoir des pourboires ou des dons de toute nature.L’application de ce principe permet le respect de l’égalité de chaque résident devant les prestations offertes.

Une hygiène corporelle satisfaisante est nécessaire. Afin de respecter l’intimité de la personne, les toilettes et lessoins sont effectués avec la porte de la chambre ou de la salle de bains fermée.Les produits de toilette (savon, shampoing, eau de Cologne, dentifrice…) ne sont pas fournis par l’établissement. Ilappartient donc au résident ou à sa famille de veiller à un approvisionnement régulier.

2. Les soins médicaux

Le libre choix du médecin est garanti au résident dans le cadre de l’accord conventionnel avec les autorités detarification, accord appelé « convention tripartite ».

Les frais induits par les soins des médecins libéraux ne font pas partie des frais de séjour car l’EHPAD a opté pourun tarif partiel dans le cadre de ses relations avec l’assurance maladie.

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Il en va de même pour tous les autres soins dispensés à titre libéral tels que kinésithérapeute, pédicure,orthophoniste… Ces frais restent donc à la charge du résident et doivent être réglés par lui (ou sa famille).

L’établissement ne dispose pas de pharmacie à usage intérieur et les médicaments sont à la charge des résidents.Il est recommandé aux résidents de souscrire une assurance maladie complémentaire auprès de la mutuelle ou del’assureur de leur choix.Dans tous les cas les soins infirmiers prescrits sont à la charge de l’établissement et effectué par ses salariés.L’établissement ne prend pas en charge les frais infirmiers libéraux en cas de soins pendant les vacances desrésidents. Ces soins sont à la charge du résident ou de sa famille, et ne peuvent pas être remboursés par la CPAM oula MSA par le numéro de sécurité sociale du résident.

L’établissement met en place un dossier médical pour chaque résident.

L’établissement a un médecin coordonnateur.Il est chargé de la coordination des soins, il peut être contacté par le résident ou la famille rencontrant un souci lié àcette coordination.

3. La fin de vie

Les moments de fin de vie font l’objet de soins, d’assistance et de soutien adaptés dans le respect des appartenancesconfessionnelles et des convictions de la personne et de ses proches. La présence de la famille est facilitée et ellepeut demander aide et conseil aux équipes. Les résidents sont invités à exprimer leur souhait de dernière heure (tenuevestimentaire, obsèques…) de façon écrite si possible, afin de pouvoir respecter au mieux la volonté de chacun.

La salle de recueillement « chapelle » est disponible dans l’établissement pour les résidents souhaitant rester àl’EHPAD même après leur décès et ce jusqu’à la mise en bière. Une cérémonie peut être organisée en présence desrésidents et des personnels pour la levée du corps.

ARTICLE 11 :GESTION DES URGENCES ET DES SITUATIONS EXCEPTIONNELLES

L’établissement a établi, d’une manière exhaustive, une liste de situations considérées comme urgentes ouexceptionnelles et devant donner lieu à une réponse circonstanciée, selon des procédures préétablies.

Sont ainsi considérées comme des situations d’urgence ou exceptionnelles et font l’objet d’un traitement adapté lesévènements suivants :

Les urgences médicales, Le décès d’une personne accueillie à caractère particulier, Les cas de suicide d’un résident, Une situation particulière de maltraitance à l’égard d’un résident et dont la manifestation se serait

déroulée dans l’institution. La déclaration d’une affection ou d’une épidémie. La canicule.

En ce sens, l’EHPAD dispose de deux salles climatisées (la salle à manger et la salle d’activité).L’établissement a mis en place une démarche protectrice des résidents en cas de canicule (plan bleudéfini dans la circulaire n°219 du 12 mai 2004 définissant les actions à mettre en œuvre au niveaulocal pour détecter, prévenir et lutter contre les conséquences sanitaires de la canicule).

Le plan bleu concerne les établissements accueillant des personnes âgées et définit le rôle et les

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responsabilités de l’équipe de direction, les procédures qui prévalent en cas de crise, les protocolesde rappel des personnels, la convention passée avec un établissement de santé, le niveau deséquipements et des stocks nécessaires pour faire face à une crise longue durée.

A titre de rappel, ces actions reflètent et complètent les plans départementaux et nationaux.

Les risques liés aux pathologies hivernales. La malveillance Les dégâts des eaux. L’incendie.

Les locaux sont équipés de dispositifs de sécurité appropriés. Des exercices et des formations dupersonnel contre l’incendie sont régulièrement organisés.

Les pannes électriques.Les locaux sont équipés d’un groupe électrogène afin de limiter les désagréments.

Les risques liés au terrorisme. Les risques liés à une contamination intentionnelle ou accidentelle de nature chimique ou

biologique.

ARTICLE 12 :SURETE DES PERSONNES ET DES BIENS

L’établissement a mis en œuvre des processus destinés à assurer la sécurité des biens et des personnes dans lesdomaines ci-après :

La sécurité des soins, La sécurité des personnes.

L’EHPAD met en œuvre tous les moyens dont il dispose pour assurer et favoriser le plus haut niveau de sécuritépossible à destination des résidents eux-mêmes dans la limite de l’exercice de leur liberté.Notamment, il assure une permanence humaine 24/24 dans l’établissement par l’appel malade et la veille de nuit.

De plus, toute personne qui constate un fait portant atteinte à une personne ou à un bien doit en informer, selon lagravité, le personnel de service et son chef de service ou, s’il le souhaite, directement la direction pour que desmesures adaptées soient prises.

Enfin, tout dysfonctionnement matériel doit être signalé sans qu’il soit opéré de manipulation préalable en dehors decelle qui permettrait une sauvegarde des personnes et des biens.

Il est important d’insister sur les points suivants :

La sécurité des personnels sur la base du document relatif à la gestion des risques professionnels, La sécurité contre les risques d’incendie et de panique, en conformité avec le rapport de la commission

de sécurité, La sécurité contre les risques liés à l’environnement, La sécurité des biens par le dépôt des valeurs et les gestions des tutelles.

Sur ce dernier point et dans la limite d’éventuelles mesures de protection juridique et de l’intervention de décision dejustice, le résident peut conserver ses biens, effets et objets personnels et disposer de son patrimoine et de sesrevenus.

Conformément à la législation en vigueur, les biens de valeur peuvent être déposés dans un coffre prévu à cet effetcontre réception d’un reçu et après inventaire. Ils seront restitués après un nouvel inventaire lors de la sortie del’établissement.

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Pour les biens non déposés, l’établissement ne saurait être tenu responsable en cas de perte, de vol ou de dégradation.

Il est rappelé que :

L’EHPAD est assuré pour l’exercice de ses différentes activités, dans le cadre des lois et règlements envigueur ;

Cette assurance n’exonère pas la responsabilité du résident pour les dommages dont il pourrait être lacause.

ARTICLE 13 :TRANSFERTS ET DEPLACEMENTS DES PERSONNES ACCUEILLIES

1. Dans le cas de transfert ou de déplacement définitif d’une personne accueillie

L’EHPAD s’engage :

A informer la famille de la nécessité du transfert ou du déplacement, A établir une fiche de recueil des motifs justifiant le transfert ou le déplacement de la personne

accueillie, A planifier le transfert dans la mesure du possible, A rechercher avec la famille l’établissement ou le service où est susceptible d’être transférée ou

accueillie la personne âgée concernée, A rechercher, conformément à la nouvelle charte des droits et libertés de la personne accueillie, le

consentement ou, à défaut, l’accord exprès de la personne accueillie ou de son représentant légal, A se mettre en relation préalable avec l’établissement au sein duquel sera opéré le transfert ou le

déplacement, A prévoir les modalités pratiques du transfert, en concertation avec la famille et l’établissement au sein

duquel la personne accueillie sera transférée ou déplacée, A organiser le transfert des documents médicaux, des informations paramédicales ou de tous autres

documents nécessaires à la prise en charge, A établir une fiche de liaison,

2. En cas de transfert provisoire

L’EHPAD s’engage :

A organiser le retour de la personne hébergée.

Afin d’optimiser les conditions de transfert ou de déplacement, les moyens de transport seront sélectionnés en accordavec l’établissement ou le service d’accueil de la personne en fonction des critères cumulatifs suivants :

L’état de santé de la personne transférée ou déplacée, L’âge de la personne transférée ou déplacée, L’évaluation de sa dépendance par le groupe iso ressource d’appartenance, Les conditions sociales de la personne transférée ou déplacée, La distance à parcourir :

Le jour et l’heure du transfert, La nature de l’établissement ou du service d’accueil, Les conditions d’assurance.

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ARTICLE 14 :CONDITIONS DE DELIVRANCE DES PRESTATIONS

EN DEHORS DE LA STRUCTURE

Conformément à la vocation de l’EHPAD, celui-ci ne délivre pas de prestation à l’extérieur.

L’établissement rappelle, qu’en sens inverse, le résident pourra bénéficier des services qu’il aura choisis :coiffeur, pédicure … et en assurera directement le coût.

PARTIE 3OBLIGATIONS ET REGLES DE VIE

ARTICLE 15 :REFUS DE TOUT ACTE DE VIOLENCE

Cet article reprend l’article 10 du décret n°2003-1095 du 14 novembre 2003 relatif au règlement de fonctionnementinstitué par l’article L.311-7 du code de l’action sociale et des familles et le développe.

Il rappelle que les faits de violence sont inacceptables, que leur origine soit du fait :

D’un résident lui-même, D’un employé, D’une famille, D’un intervenant extérieur, D’une personne qualifiée de bénévole.

Toute violence sur autrui pourra entraîner des procédures administratives ou judiciaires.

ARTICLE 16 :RESPECT DES RYTHMES DE LA VIE COLLECTIVE

Cet article reprend l’article 9 du décret n°2003-1095 du 14 novembre 2003 relatif au règlement de fonctionnementinstitué par l’article L.311-7 du code de l’action sociale et des familles et le développe.

Des règles de vie collective sont instituées dans l’établissement et les personnes accueillies sont invitées à lesrespecter.

Toute demande particulière pour y déroger sera soumise au directeur pour être acceptée.Ces règles, énoncées ci après, sont en outre affichées dans les locaux collectifs.

1. La restauration

Les repas sont servis : En chambre pour le petit déjeuner,

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Là où le résident le désire pour le goûter (à l’intérieur des bâtiments) En salle à manger pour les deux autres repas, selon l’état de santé du résident, il pourra être servi en

chambre sur décision de l’infirmière et/ou du médecin.

Le matin à partir de 7 heures 15, Le midi à partir de 12 heures, Le goûter à partir de 15 heures 30, Le soir à partir de 18 heures 45.

Pour le bon déroulement des repas, chacun respecte l’ordre de distribution de ces repas instauré par les responsablesdes services.Chaque personne doit respecter sa place. Une personne nouvellement entrante se verra proposer une placeinoccupée. En cas de refus, un échange s’organisera en vue de trouver une réponse acceptable pour toutes les parties.

Les régimes alimentaires médicalement prescrits sont pris en compte.Une diététicienne a élaboré un plan alimentaire suivi par l’établissement. Les menus sont affichés en salle à manger.

Les personnes accueillies qui achètent, de l’extérieur, des aliments frais ou déjà préparés, ne peuvent tenirresponsable l’établissement des désagréments que pourrait engendrer un pareil choix.

2. Le linge et son entretien

Le linge de lit et de toilette (draps, taies, serviettes, gant de toilette…) est fourni et entretenu par l’établissement.

L’entretien du linge personnel est à la charge du résident et/ou de sa famille. Cependant, le résident peut faire laverson linge à la lingerie de l’établissement contre une prestation payante incluse au contrat de séjour.

Le linge personnel devra être identifié dès l’entrée (marquages non fournies par l’EHPAD) sauf si la prestationpayante étiquetage du linge est prise au contrat de séjour. En cas de manquement, le linge ne pourra être restitué àson propriétaire. Les matières doivent être faciles d’entretien, il faut pour cela éviter les matières laineuses et les linges de corps àfibre thermolactyl. Si ceux-ci composent la garde-robe, les accidents ne seront pas à la charge de l’établissement.

Il appartient à chaque pensionnaire de donner le linge sale lors de la collecte. Il leur sera restitué après lavage levendredi suivant.

Les familles doivent veiller au bon état des vêtements pour que la garde robe soit toujours suffisante. Lespetits travaux de couture sont à la charge du résident et/ou des familles.

ARTICLE 17 :REGLES ESSENTIELLES DE LA VIE EN COLLECTIVITE

ET COMPORTEMENT CIVIL

Cet article reprend l’article 9 du décret n°2003-1095 du 14 novembre 2003 relatif au règlement de fonctionnementinstitué par l’article L.311-7 du code de l’action sociale et des familles et le développe.

Dans le respect des dispositions de la charte arrêtée en application des dispositions de l’article L.311-4 du code del’action sociale et des familles, le règlement de fonctionnement a pour mission d’énumérer les règles essentielles devie collective.

Les personnes accueillies devront :

S’attacher au respect des décisions de prise en charge,

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S’assurer du respect des termes du contrat ou du document individuel de prise en charge, S’assurer du respect des rythmes de vie collectifs. Chacun peut aller et venir librement. En cas d’absence,

afin d’éviter toute inquiétude et d’organiser le service, l’information sur les absences sera donnée àl’infirmière ou au secrétariat. A défaut, l’EHPAD mettra en œuvre une recherche de la personne dès qu’ilse sera rendu compte de son absence.

Les personnes hébergées devront notamment s’abstenir : De proférer des mots identifiés à des insultes ou à des obscénités, D’avoir un comportement addictif. Conformément à la loi du 10 janvier 1991 dite « loi Évin » il est

interdit de fumer dans les espaces publics de l’EHPAD. Il est, de plus déconseillé de fumer dans leschambres pour des raisons de sécurité, voire interdit de fumer dans son lit.

D’agresser verbalement ou physiquement les autres personnes, les résidents ou les personnels, D’emprunter, sans leur consentement, voire, plus gravement, de dérober le bien d‘autrui, De dégrader volontairement les locaux ou les installations, De faire entrer des personnes non autorisées dans l’établissement.

Les familles accompagnées de jeunes enfants devront veiller à ce qu’ils ne perturbent pas le calme et la sérénité desautres résidents. Les enfants devront rester sous la surveillance de leurs parents.

Les journalistes, photographes, démarcheurs et représentants ne peuvent rendre visite aux résidents sans l’accordpréalable du directeur. Il en va de même pour les bénévoles extérieurs, qu’ils appartiennent ou non à une association.Toute infraction sera immédiatement signalée à la direction de l’établissement qui jugera des suites qui devront êtredonnées.

Les sanctions pourront être administratives ou judiciaires.

ARTICLE 18 :HYGIENE ET SECURITE

Cet article reprend l’article 9 du décret n°2003-1095 du 14 novembre 2003 relatif au règlement de fonctionnementinstitué par l’article L.311-7 du code de l’action sociale et des familles et le développe.

L’hygiène et la sécurité s’entendent tant du point de vue de la personne accueillie que de l’établissement.

1. Les obligations de l’établissement

L’établissement, par les moyens qu’il met à disposition des services :

Assure, par l’application de la norme en vigueur (HACCP), l’hygiène du service de la restauration, enaccord avec les services vétérinaires du département,

Maintien la bonne hygiène des chambres et des espaces de vie dans le respect des protocoles mis enplace,

Accompagne la personne âgée incontinente dans sa recherche d’une solution adaptée à son état, enrespectant son besoin d’hygiène physique,

Assure la sécurité de l’immeuble par la mise en place d’un système collectif de sécurité incendie.

2. Les recommandations relatives à la personne accueillie

Les personnes accueillies, quant à elles, s’engagent également à respecter des règles de vie et de sécuritépersonnelles, conformes à celles qu’elles doivent connaître et mettre en place à leur domicile, et qui soientcompatibles avec la vie en collectivité qu’elles partagent, une partie de leur journée, avec les autres résidents.

Dans toutes les circonstances compatibles avec leur état de santé physique et psychique, et dans le respect de leurliberté d’action, les personnes accueillies sont invitées à garder leurs habitudes antérieures.

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Cependant, il est nécessaire de :

Ne pas s’exposer inutilement à des situations dangereuses et avertir au plus tôt l’établissement de ce typede situations, (cigarettes, armes blanches, fusils, dangers électriques, couvertures chauffantes, cafetièreélectrique…)

Les prises triplettes sont interdites dans l’établissement car non sécurisées, seules les multiprises enlongueur sont acceptées.

Il est interdit d’allumer des bougies.

ARTICLE 19 :DISPOSITIONS SPECIFIQUES

Ce règlement de fonctionnement est mis en place dans les six mois qui suivent la date de parution du décret concerné.Il sera réexaminé, au plus tard, dans les cinq ans à venir, mais sera réactualisé, autant de fois que cela sera nécessaire,dès lors que des situations nouvelles se présenteront.

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