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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION N°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021 PRIX : 20 MRU Lire page 5 Lire page 3 Lire page 3 Lire page 4 Lire pages 6-7 Lire page 4 L e Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a adressé, jeudi, un message de félicitation à Son Excellence Monsieur Mohamed Abdel Hamid, Président de la République populaire du Bangladesh, à l’occasion de la fête nationale de son pays. Dans ce message, il lui a exprimé ses chaleureuses félicitations, en souhaitant au peuple frère bangladeshi davan- tage de progrès et de prospérité. Il lui a, également, réitéré sa volonté de continuer d'œuvrer au renforcement et au développement des relations de coopéra- tion existant entre la Mauritanie et le Bangladesh. Le Président de la République félicite son homologue bangladais Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopé- ration et des Mauritaniens de l'Extérieur a affirmé qu'il continue d’œuvrer, dans le cadre de la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani vi- sant à appuyer la présence appropriée des compé- tences nationales mauritaniennes au sein des instances et des organisations régionales et interna- tionales pour représenter le pays et servir les causes de l'homme. Il a félicité le diplomate mauritanien remarquable, M. Mohamed El Hacen Ould Lebatt pour sa nomination au poste de directeur de cabinet du président de la commission de l'Union Africaine, rendant hommage à ses compétences et à son tra- vail exceptionnel dans cette organisation continen- tale. La Mauritanie réaffirme l'appui à la présence des compétences nationales dans les instances régionales et internationales L a Mauritanie, le Sénégal et la société Polychangda Engineering Co Ltd ont procédé, jeudi à Rosso, à la si- gnature du contrat de construction du pont de Rosso sur le fleuve Sénégal; ouvrage qui va densifier les échanges entre la Maurita- nie et le Sénégal et, plus globalement, contribuer au renforcement de la coopéra- tion et de l’intégration en Afrique par la ré- duction des chainons manquants du Corridor Transafricain N°1 (le Caire- Dakar). Le projet comprend plusieurs composantes dont celle portant sur les travaux de construction du pont et des voies d’accès, les prestations de contrôle et de surveillance et la sensibilisation des populations de la zone du projet sur les questions de santé, de protection de l’environnement et de sécurité routière. Une autre composante concerne la réalisation de nombreux autres aménage- ments des deux rives du fleuve. Le ministre de l’Intérieur et de la Décentra- lisation, M. Mohamed Salem Ould Mer- zoug, a participé, jeudi, par visioconférence, aux travaux de la 38e session du Conseil des Ministres arabes de l’intérieur. Dans son allocution, prononcée à distance, le ministre indiqué que la Mauritanie a adopté une approche sécuritaire multidi- mensionnelle qui vise, dans sa dimension sécuritaire, à lutter contre l’extrémisme, le terrorisme et le crime organisé, soulignant que cette approche a constitué un change- ment profond du système sécuritaire dans notre pays, à travers la restructuration des appareils sécuritaires et leur formation, ce qui a permis de vaincre le terrorisme, d’en tarir les sources et de faire de cette approche un modèle à suivre dans la région et dans le monde. Signature du contrat de construction du pont de Rosso Le ministre de l’Intérieur participe à la 38 e session du Conseil des ministres arabes de l’intérieur Journée mondiale de lutte contre la tuberculose Le Président de la République félicite son homologue bangladais Signature du contrat de construction du pont de Rosso Le ministre de l’Intérieur participe à la 38 e session du Conseil des ministres arabes de l’intérieur

8001 Mise en page 1 · 2021. 3. 26. · QUOTIDIENNATIONALD’INFORMATIONS - ÉDITÉPAR L’AGENCEMAURITANIENNED’INFORMATION N°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

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Page 1: 8001 Mise en page 1 · 2021. 3. 26. · QUOTIDIENNATIONALD’INFORMATIONS - ÉDITÉPAR L’AGENCEMAURITANIENNED’INFORMATION N°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

N°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021 PRIX : 20 MRU Lire page 5

Lire page 3 Lire page 3

Lire page 4 Lire pages 6-7

Lire page 4

Inauguration de plusieurs

établissementsscolaires àNouakchott

Le Président de la République, Son Excellence MonsieurMohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a adressé,jeudi, un message de félicitation à Son Excellence

Monsieur Mohamed Abdel Hamid, Président de la Républiquepopulaire du Bangladesh, à l’occasion de la fête nationale deson pays. Dans ce message, il lui a exprimé ses chaleureuses

félicitations, en souhaitant au peuple frère bangladeshi davan-tage de progrès et de prospérité.Il lui a, également, réitéré sa volonté de continuer d'œuvrer aurenforcement et au développement des relations de coopéra-tion existant entre la Mauritanie et le Bangladesh.

Le Président de la République féliciteson homologue bangladais

Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopé-ration et des Mauritaniens de l'Extérieur a affirméqu'il continue d’œuvrer, dans le cadre de la visiondu Président de la République, Son ExcellenceMonsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani vi-sant à appuyer la présence appropriée des compé-tences nationales mauritaniennes au sein desinstances et des organisations régionales et interna-tionales pour représenter le pays et servir les causesde l'homme. Il a félicité le diplomate mauritanienremarquable, M. Mohamed El Hacen Ould Lebattpour sa nomination au poste de directeur de cabinetdu président de la commission de l'Union Africaine,rendant hommage à ses compétences et à son tra-vail exceptionnel dans cette organisation continen-tale.

La Mauritanie réaffirme l'appui à la présence des compétences nationales

dans les instances régionales et internationales

La Mauritanie, le Sénégal et la sociétéPolychangda Engineering Co Ltdont procédé, jeudi à Rosso, à la si-

gnature du contrat de construction du pontde Rosso sur le fleuve Sénégal; ouvrage quiva densifier les échanges entre la Maurita-nie et le Sénégal et, plus globalement,contribuer au renforcement de la coopéra-tion et de l’intégration en Afrique par la ré-duction des chainons manquants duCorridor Transafricain N°1 (le Caire-Dakar).

Le projet comprend plusieurs composantesdont celle portant sur les travaux deconstruction du pont et des voies d’accès,les prestations de contrôle et de surveillanceet la sensibilisation des populations de lazone du projet sur les questions de santé, deprotection de l’environnement et de sécuritéroutière. Une autre composante concerne laréalisation de nombreux autres aménage-ments des deux rives du fleuve.

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentra-lisation, M. Mohamed Salem Ould Mer-zoug, a participé, jeudi, par visioconférence,aux travaux de la 38e session du Conseil desMinistres arabes de l’intérieur.Dans son allocution, prononcée à distance,le ministre indiqué que la Mauritanie aadopté une approche sécuritaire multidi-mensionnelle qui vise, dans sa dimensionsécuritaire, à lutter contre l’extrémisme, le

terrorisme et le crime organisé, soulignantque cette approche a constitué un change-ment profond du système sécuritaire dansnotre pays, à travers la restructuration desappareils sécuritaires et leur formation, cequi a permis de vaincre le terrorisme, d’entarir les sources et de faire de cette approcheun modèle à suivre dans la région et dans lemonde.

Signature du contrat de construction du pont de Rosso

Le ministre de l’Intérieur participe à la 38e session du Conseil des ministres

arabes de l’intérieur

Journée mondiale delutte contre latuberculose HORIZONSLe Président de la République félicite

son homologue bangladais

Signature du contrat de construction du pont de Rosso

Le ministre de l’Intérieur participe à la 38e session du Conseil des ministres

arabes de l’intérieur

Page 2: 8001 Mise en page 1 · 2021. 3. 26. · QUOTIDIENNATIONALD’INFORMATIONS - ÉDITÉPAR L’AGENCEMAURITANIENNED’INFORMATION N°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

ADRESSES UTILES

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 118Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97Commissariat El Mina 2 4524 25 24Commissariat Sebkha 1 4525 38 21Commissariat Sebkha 2 4524 29 82Commissariat Riadh 1 4524 29 35Commissariat Riadh 2 4524 29 50Commissariat Arafat 1 4525 10 13Commissariat Toujounine 1 4525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 4524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 4524 29 53Commissariat Teyarett 1 4525 24 71Commissariat Teyarett 2 4524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 4525 21 83Commissariat Voie publique 4525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 4525 21 59Police Judiciaire 4525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 4525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 4529 84 98Polyclinique 4525 12 12PMI Pilote 4525 22 16PMI Ksar 4525 20 19PMI Teyarett 4525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 4525 13 41Clinique Najar 4525 49 42Clinique Kissi 45 29 27 27

Page 2HORIZONS

SERVICEN°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AMI :

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION :

Mohamed Fall Oumeir Beye

Maarouf Ould Oudaa

RÉDACTEUR EN CHEF :

khalilou Diagana

SECRETAIRE DE REDACTION :

Abderrahmane Ould Cheikh

SECRETAIRE DE REDACTION :

Abderrahmane Ould Cheikh

CHEF DIVISION MAQUETTE :

Elhadrami Ould Ahmedou

HORIZONSHORIZONS

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

1. OBJETDans le cadre de son programme d’alimentation scolaire « McGovern Dole International Foodfor Education and Child Nutrition », COUNTERPART International (ci-après dénommé COUN-TERPART) lance un appel d'offres pour la sélection d’une société de transit et de transport deses vivres du port de Nouakchott aux magasins de stockage se trouvant à Kaédi dans la régiondu Gorgol etAleg dans la région du Brakna. Le tonnage des vivres se présente comme suit :

3. DOCUMENT D’APPEL D’OF-

FRES

Les organisations intéressées peuvent ob-

tenir une copie de l’Appel d’Offres com-

plet avec les spécifications techniques en

envoyant un courriel à procurement.mau-

[email protected] ; merci d’indi-

quer dans l’objet du E-mail« Appel

d’offresSélection d’un transitaire et trans-

porteur ». Counterpart transmettra une

copie par courriel aux soumissionnaire-

sintéressés.

4. QUESTIONS ET REPONSES

Les questions concernant les exigences

techniques ou administratives de cette de-

mande de offres peuvent être soumises au

plus tard le 9 avril, 2020par courriel à

[email protected]

g. Les questions doivent être soumises

uniquement par écrit.

Les appels téléphoniques ne seront pas

acceptés. Les questions et les demandes

d'éclaircissement - et les réponses à

celles-ci que COUNTERPART estime

susceptibles d'intéresser les autres sou-

missionnaires seront partagées à tous les

soumissionnaires à titre d'amendement à

la demande de offres.

Seules les réponses écrites publiées par

COUNTERPART seront considérées

comme officielles et auront un poids dans

le processus d'appel d'offres et l'évalua-

tion subséquente.

Toute information verbale reçue des em-

ployés de COUNTERPART ou de toute

autre entité ne devra pas être considérée

comme une réponse officielle à toute

question concernant cette demande de of-

fres.

Tout soumissionnaire qui sera tenté d’en-

trer en contact, dans le cadre de cet appel

d’offres, avec un membre du Personnel

de Counterpart International par une voie

autre que celle autorisée risquera une dis-

qualification de son offre. Cette tentative

pourrait même motiver une annulation de

cet Appel d’Offres.

AVIS D’APPEL D’OFFRESSélection d’un transitaire et transporteur

Emis par : Counterpart International

Date d’émission : 26 Mars, 2021

Numéro de l’appel d’offres : CPI-MGD-RFQ 27/2019

Intitulé de l’appel d’offres : Sélection d’un transitaire et transporteur

Délai pour poser des questions : 9 Avril, 2020

Délai fixé pour les réponses : 10 Avril, 2020

Date de clôture de réception des offres : 16 Avril, 2020 à 17h.

2. PARTICIPATION

Le présent appel d’offres est ouvert aux sociétés ou établissements régulièrement et légalement

installés en Mauritanie et spécialisés dans le domaine du transit, du transport et de la logistique.

Page 3: 8001 Mise en page 1 · 2021. 3. 26. · QUOTIDIENNATIONALD’INFORMATIONS - ÉDITÉPAR L’AGENCEMAURITANIENNED’INFORMATION N°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

Page 3HORIZONS

ACTUALITEN°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

Le Président de la Répu-blique, Son ExcellenceMonsieur Mohamed Ould

Cheikh El Ghazouani, a adressé,jeudi, un message de félicitation àSon Excellence Monsieur Moha-med Abdel Hamid, Président de laRépublique populaire du Bangla-desh, à l’occasion de la fête natio-nale de son pays.

Voici le texte du message:« Excellence et cher frère,A l'occasion de la célébration parvotre pays de sa fête nationale, j'aile plaisir de vous exprimer meschaleureuses félicitations, en sou-haitant au peuple frère bangladeshidavantage de progrès et de prospé-rité. Il m'est agréable, également,de vous réitérer notre volonté de

continuer d'œuvrer au renforce-ment et au développement des re-lations de coopération existantentre nos deux pays dans l'intérêtmutuel de nos deux peuples frères.Veuillez agréer, Excellence, l'ex-pression de ma très haute considé-ration. Mohamed Ould Cheikh ElGhazouani".

Le Président de la République féliciteson homologue bangladais

Le ministère des Affaires étran-gères, de la Coopération et desMauritaniens de l'Extérieur a af-firmé qu'il continue d’œuvrer,dans le cadre de la vision du Prési-dent de la République, Son Excel-lence Monsieur Mohamed OuldCheikh El Ghazouani visant à ap-puyer la présence appropriée descompétences nationales maurita-niennes au sein des instances etdes organisations régionales et in-ternationales pour représenter lepays et servir les causes de

l'homme. Il a félicité, dans uncommuniqué rendu public, jeudi,et dont une copie est parvenue àl'AMI, le diplomate mauritanienremarquable, M. Mohamed ElHacen Ould Lebatt pour sa nomi-nation au poste de directeur de ca-binet du président de lacommission de l'Union Africaine,rendant hommage à ses compé-tences et à son travail exceptionneldans cette organisation continen-tale. Voici le texte intégral ducommuniqué:

" Le président de la CommissionAfricaine, M. Moussa Facky Mo-hamed a annoncé aujourd'hui lanomination du diplomate maurita-nien remarquable et ancien minis-tre, M. Mohamed El Hacen OuldLebatt au poste de directeur de ca-binet du président de la commis-sion. Le ministère des Affairesétrangères, de la Coopération etdes Mauritaniens de l'Extérieursaisit cette occasion pour féliciterM. Mohamed El Hacen pour cetteconfiance et pour rendre hommageà ses compétences et à son travailexceptionnel dans cette organisa-tion continentale. Le ministère sai-sit la même occasion pourréaffirmer la poursuite de son ac-tion soutenue, dans le cadre de lavision du Président de la Répu-blique, Son Excellence MonsieurMohamed Ould Cheikh El Gha-zouani, pour appuyer la présenceappropriée des compétences natio-nales mauritaniennes au sein desinstances et organisations régio-nales et internationales pour la re-présentation de notre pays et pourservir les causes de l'homme".

Le ministère de l’Éducation Natio-nale, de la Formation Technique etde la Réforme a organisé jeudi àNouakchott un atelier sous le slo-gan « la sécurité en milieu scolaire».Les participants à l’atelier vont dé-finir les éléments d’une stratégiede sécurité et débattre sur l’utilisa-tion des substances psychotropesen milieu scolaire.Ouvrant les travaux, le ministre del’Éducation nationale, de la For-mation Technique et de la Ré-forme, M. Mohamed MelainineOuld Eyih, a indiqué, dans le dis-cours qu’il a prononcé à cette oc-

casion, que les établissements sco-laires sont considérés comme l’es-pace le plus approprié pourl’acquisition et l’échange du sa-voir. A cet effet, les politiques natio-nales d’éducation ont visé trans-mettre le savoir avec des méthodespédagogiques et ancrer les valeursnationales et religieuses pour his-ser le pays à la place qui lui sieddans le concert des nations. Il a,encore, souligné que depuisquelques temps le développementde certains comportements répré-hensibles en milieu scolaire a étéconstaté, ce qui est pédagogique-

ment inacceptable, car cela peutinfluencer négativement la noblemission de l’école et le messagequ’elle est censée véhiculer ren-forcer la cohésion sociale, la paixcivile et le vivre ensemble.Nous constatons, dit-il, des com-portements de nature à perturber lasécurité dans les établissementsscolaires étroitement liés au cadregénéral de la vie de la société.Vous n’êtes pas sans savoir que lesujet est multidimensionnel. C’estpourquoi nous appelons à recourirà vos capacités en terme d’expé-rience, de savoir- faire pour déga-ger une stratégie nationaleparticipative et susceptible de ga-rantir la sécurité en milieu scolaireet créer un cadre propice à uneéducation saine, a conclu M. Mo-hamed Melainine Ould Eyih.La cérémonie d’ouverture de cetatelier s’est déroulée en présencedu secrétaire général par intérim,du conseiller du ministre de la Jus-tice, des représentants de la gen-darmerie nationale, de la santé, del’emploi et de la jeunesse, de la so-ciété civile et quelques expertsdans le domaine de la santé sco-

Le ministre de la Justice, M. Mohamed Mahmoud Ould Abdoullah OuldBoyé, a reçu en audience, jeudi à Nouakchott, M. Boubacar Sibou, re-présentant de la mission de l’Organisation Internationale de la Migration(OIM) en Mauritanie.L’audience a porté sur les différents domaines de coopération entre notrepays et cette organisation, en particulier la lutte contre l’immigrationclandestine.L’audience s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère,M. Mohamed Ould Ahmed Aïda.

Le ministre de l'Education nationale, de la Formation technique et de laRéforme, M. Mohamed Melainine Ould Eyih, a reçu jeudi à Nouakchott,SEM. Simon Boyden, ambassadeur de Grande Bretagne accrédité enMauritanie.L’entrevue a été l'occasion d'échanger les vues sur les relations de coo-pération entre les deux pays et les moyens de les développer notammentdans les domaines de la formation technique et professionnelle.

Le ministre des Affaires islamiques et de l'Enseignement originel, M.Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb, a reçu jeudi à Nouakchott, SEM. EmirAli Imam Joumaa Chehidi, ambassadeur de la République Islamiqued'Iran accrédité en Mauritanie.L'entrevue a été l'occasion de s'entretenir au sujet des relations de coo-pération entre les deux pays et des moyens de les développer.

La Mauritanie réaffirme l'appui à la présence des compétences nationales dans les instances

régionales et internationales

Atelier sur la sécurité en milieu scolaire

Le ministre de la Justice reçoit le représentant de l’OIM

Le ministre de l'Education reçoitl'ambassadeur britannique

Le ministre des Affaires islamiquesreçoit l'ambassadeur iranien

Page 4: 8001 Mise en page 1 · 2021. 3. 26. · QUOTIDIENNATIONALD’INFORMATIONS - ÉDITÉPAR L’AGENCEMAURITANIENNED’INFORMATION N°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

Page 4HORIZONS

ACTUALITEN°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

Le ministre de l’Intérieur etde la Décentralisation, M.Mohamed Salem Ould

Merzoug, a participé, jeudi, par vi-sioconférence, aux travaux de la38e session du conseil des minis-tres arabes de l’Intérieur.Dans son allocution, prononcée àdistance, le ministre a transmis lessalutations du Président de la Ré-publique, Son Excellence M. Mo-hamed Ould Cheikh El Ghazouani,et ses vœux de succès pour cettesession, avant de remercier SonAltesse Royale l’Émir Abdalla IbnSaoud Ibn Nayef Ibn Abdelaziz al-Saoud, ministre de l’Intérieur duRoyaume d’Arabie Saoudite, pré-sident d’honneur du Conseil desMinistres arabes de l’Intérieur, etd' adresser ses remerciements ausecrétaire général du Conseil.Le ministre s'est également félicitédu rôle d’avant-garde joué parl’Université Nayef des Sciencessécuritaires, présidée par Dr Abdal-Majid Bin Abdalla al-Bounianpour les efforts fournis afin deconcrétiser les objectifs et les pers-pectives du Conseil.Le ministre a affirmé que notre ré-gion est confrontée à de multiplesdéfis sécuritaires, notamment leterrorisme, l’immigration clandes-

tine, le trafic de drogues, du fait dela position géographique de notrepays, situé dans l’espace sahélo-saharien, où se réfugient les diffé-rentes organisations terroristes etles diverses bandes du crime orga-nisé. Il a ajouté que la Mauritaniea adopté une approche sécuritairemultidimensionnelle qui vise, dansson aspect sécuritaire, à luttercontre l’extrémisme, le terrorismeet le crime organisé. Il a, aussi,souligné que cette approche aconstitué un changement profonddu système sécuritaire dans notrepays, à travers la restructurationdes appareils sécuritaires et leurformation, ce qui a permis de vain-cre le terrorisme, d’en tarir lessources et de faire de cette ap-proche un modèle à suivre dans larégion et à travers le monde. Il aindiqué que le Président de la Ré-publique, Son Excellence M. Mo-hamed Ould Cheikh El Ghazouani,conduit cette approche sécuritaire,dont il était l’investigateur de lamajorité de ses étapes, à divers ni-veaux de la pyramide du systèmemilitaire et sécuritaire. Il a, encore,relevé qu’il travaille actuellementà combler les lacunes, en tant quePrésident de la République et Chefsuprême des Forces Armées.

Le ministre a rappelé quele monde arabe, à l’instardu reste des pays dumonde, traverse actuelle-ment des conditions sé-curitaires complexes,dans le contexte de lapropagation de la pandé-mie du Covid-19, qui aimpacté les divers as-pects de la vie écono-mique, sociale etsécuritaire. M. MohamedSalem Ould Merzoug aajouté que, malgré lacrise causée par la pan-démie, nos services desécurité étaient à la me-sure des défis imposés

par le contexte de la pandémie.Les appareils sécuritaires, en plusde leur rôle traditionnel, ont veilléà l’application des mesures pré-ventives, ce qui a permis de sortirdes deux vagues de la maladieavec un minimum de dégâts.Le ministre de l’Intérieur et de laDécentralisation a appelé à la coo-pération et à la consolidation de lacoordination en matière de sécuritécommune, afin de relever lesgrands défis auxquels se trouventconfrontés les États arabes aux ni-veaux international et régional. Ila, aussi, salué l’adoption du 10eplan arabe de sécurité, qui consti-tue un outil de développement descompétences et de renforcementdes capacités des cadres arabes, envue d’unifier l’orientation straté-gique en matière de sécurité et seconcentrer sur la sécurité proactiveet regarder vers l’avenir.Le ministre s’est, enfin, réjoui duprojet du 8è plan médiatique arabepour la sensibilisation sécuritaireet la prévention du crime, ainsi quedu 7è plan d’étape de la Stratégiearabe de sécurité routière présentéà l’ordre du jour de la présenteconférence, appelant à leur adop-tion.

Le ministre de l’Intérieur au 38e conseil des ministres arabes de l’Intérieur

Le ministre des Affaires économiques et de la Promo-tion des Secteurs productifs, M. Ousmane MamoudouKane, s’est réuni, mercredi après-midi, avec le minis-tre délégué français chargé du Commerce extérieur, M.Franck Riester avec lequel il a évoqué les moyens derenforcement de la coopération économique bilatérale.Au cours de l’entrevue, le ministre français a assuréson homologue mauritanien de l’entière disponibilitéde la France à apporter son appui à la Mauritanie dansles différents domaines, notamment à l’accompagnerpour le développement de son économie. Il a préciséque cet appui et cet accompagnement seront concréti-sés à la faveur des orientations que le gouvernementfrançais donnera à ses diverses institutions concernéespar la coopération et le partenariat avec la Mauritaniepour qu’un intérêt particulier soit accordé à l’exécu-tion des engagements français à l'endroit de notre pays.M. Franck Riester a exprimé son intention de visitertrès prochainement la Mauritanie à la tête d’une délé-gation d’investisseurs français dans l’objectif de leurfaire connaitre les opportunités d’investissement dansle pays.

Le ministère de la Santé a célébrémercredi à Nouakchott la journéemondiale de lutte contre la tuber-culose sous le thème «l’horlogetourne pour mettre fin à la tuber-culose».Par la célébration de cette journée,le ministère cherche à susciterl’éveil sur la situation dangereusede la tuberculose dans l’espoir del’atteinte d’un taux de guérison de95% et en vue de l’éradication decette maladie infectieuse très graveà l’horizon de l’année 2030.A cette occasion, M. Bouna OuldEl Kotob, chargé de mission auministère de la Santé, a soulignéque la tuberculose constitue unproblème de santé publique enMauritanie avec notamment 89 caspour 100.000 personnes en 2019.Il a indiqué que les pouvoirs pu-blics ont déployé de grands effortsavec l’appui des partenaires tech-niques et financiers pour assurer lagratuité des soins de la tuberculoseau plan national. Il a ajouté que leministère de la Santé s’attelle à

réactiver la lutte contre la tubercu-lose comme faisant partie de laréalisation des objectifs du déve-loppement durable, conformémentau plan de développement sani-taire 2012-2020.Il a, enfin, remercié l’ensemble despartenaires au développement, enparticulier l’OMS et le FondsMondial de la Santé pour leurappui continu à la lutte contre latuberculose en Mauritanie.Pour sa part, le chef de service dela Lutte contre la Tuberculose etde la Lèpre, Dr El Haj MalickKane, a fait un exposé sur l’histo-rique de la tuberculose en Mauri-tanie.La célébration de la journée mon-diale de la lutte contre la tubercu-lose s’est déroulée en présence deplusieurs cadres du ministère de laSanté, du représentant de l’Unicefen Mauritanie et de représentantsdu Secrétariat exécutif de la Luttecontre le SIDA et d’organisationsde la société civile.

Le wali du Hodh El Gharbi, M.Mohamed El Moctar Ould Abdi, aprésidé, mercredi à Tintane, unrassemblement populaire au coursduquel il s’est informé de la situa-tion des habitants de la ville et desproblèmes qu’ils rencontrent envue de leur rechercher des solu-tions.Dans son intervention, le wali s’estréjoui de la situation d’harmonie etd’ouverture que connaît la Mauri-tanie, et qui résulte de la volontédu Président de la République, SonExcellence Monsieur MohamedOuld Cheikh El Ghazouani, debâtir un pays où prévalent l’unité,l’égalité et la cohésion.M. Mohamed El Moctar OuldAbdi a invité l’assistance à préser-ver les acquis et à contribuer à laconstruction d’un pays moderne

respectueux des lois. Il a égale-ment passé en revue les pro-grammes socioéconomiques misen œuvre par le gouvernement,dans le cadre du programme duPrésident de la République, pourdévelopper le pays et soutenir lescouches vulnérables.De leur côté, les chefs de servicesrégionaux, qui accompagnent lewali, ont, chacun en ce qui leconcerne, répondu aux problèmessoulevés par les intervenants; pro-blèmes axés sur l’approvisionne-ment en eau potable, la résorptiondu déficit en enseignants, laconstruction et la réhabilitationd’infrastructures scolaires, depostes de santé et de barrages.Notons que le wali avait présidé,auparavant, un meeting à Aïoun.

Le ministre des Affaires économiques se réunit avec le ministre français chargé du Commerce extérieur

Journée mondiale de lutte contre la tuberculose

Le wali du Hodh El Gharbi en visite à Tintane

FAX: 00 222 45 25 55 20E-mail : [email protected]

[email protected] P: 371/ 467

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Page 5HORIZONS

ACTUALITEN°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

La ministre de l'Habitat, de l'Urba-nisme et de l'Aménagement du Ter-ritoire, Mme Khadijetou CheikhBouka; a supervisé, jeudi en compa-gnie du ministre de l'Education na-tionale, de la Formation technique etde la Réforme, M. Mohamed Melai-nine Ould Eyih, à Nouakchott, la cé-rémonie d'inauguration de cinqécoles et de quelques salles de classedans les wilayas de Nouakchott nordet Nouakchott ouest.Il s'agit de deux écoles fondamen-tales dans la moughataa de Toujou-nine, d'une école et de quelquessalles de classe dans les écoles de"Asmaa"et Khadijetou Mint

Khoueilid dans la moughataa de DarNaim, d'une école à Sebkha et del'école 8 au Ksar.L'école 8 en question se compose de16 salles de classe, d'un bâtimentpour l'administration, d'un logementpour le directeur et d'une loge pourle gardien, en plus de latrines pu-bliques.Les autres écoles se composent de 8salles de classe, de locaux adminis-tratifs, d'une loge pour le gardien etde latrines publiques.Dans une déclaration à l’AMI, la mi-nistre de l'Habitat, de l'Urbanisme etde l'Aménagement du Territoire aindiqué que ces inaugurations s'ins-

crivent dans le cadre de l'exécutionde la composante des infrastructuresscolaires dans le programme "Ewle-wiyati" du Président de la Répu-blique, Son Excellence MonsieurMohamed Ould Cheikh El Gha-zouani. Elle a noté que le rythme dela remise de ces infrastructures s'estaccéléré ces derniers temps. La mi-nistre a précisé que pour la seulejournée d'aujourd'hui, 5 écoles com-plètes et quelques salles de classeont été inaugurées et que 20 établis-sements d'enseignement ont été ré-ceptionnés en 2020.La ministre a précisé que le travailse déroule actuellement dans di-verses autres infrastructures alorsque d'autres sont au stade des appelsd'offres. Elle a affirmé que les infra-structures réceptionnées aujourd'huiont rempli les conditions exigées.Aussi, elle a émis le vœu de les voircontribuer à alléger la pression surles salles de classe.Les deux ministres étaient accompa-gnés du secrétaire général du minis-tère de l'Habitat, de l'Urbanisme etde l'Aménagement du Territoire, desautorités administratives dans leswilayas de Nouakchott ouest et deNouakchott nord ainsi que de plu-sieurs cadres du département.

Inauguration à Nouakchott de 5 écoleset de plusieurs salles de classes

Les opérations de vote en vue d'élireun nouveau bureau exécutif de laChambre nationale de l'Artisanat etdes Métiers ont débuté jeudi àNouakchott.Soixante mandataires participent auvote, représentant les trois fédéra-tions de la Chambre nationale del’Artisanat et des Métiers, à raisonde 20 mandataires par Fédération.Le processus d'élection du bureauexécutif a été marqué par la transpa-rence et la compétition positive entre

les candidats. Il s'est déroulé parvote secret, sous la supervision d'uncomité national pour le renouvelle-ment des instances de la Chambrenationale de l'Artisanat et des Mé-tiers, et en coordination avec des re-présentants des listes concurrentes.Le bureau exécutif se compose dehuit membres, dont le président dela Chambre nationale de l'Artisanat,ses deux adjoints, son secrétaire gé-néral, l’adjoint de ce dernier et lesprésidents des trois fédérations qui

composent la Chambre. Le bureauest élu pour une durée de trois ans,renouvelables une seule fois. Le bu-reau exécutif de la Chambre natio-nale de l'Artisanat est chargé deplusieurs missions, dont la plus im-portante est de coordonner le travaildes artisans et des métiers de toutessortes. Il joue également le rôle demédiateur entre l'État, représenté parle ministère de la Culture, de l’Arti-sanat et des Relations avec le Parle-ment et les artisans.

«Un monde chaotique, avec desdérèglements de tous genres: pan-démie Covid-19; perturbations descircuits d’approvisionnement;changements climatiques; guerresasymétriques et terrorisme; exodeetc. Autant de phénomènes qui an-goissent les populations. Laconcertation et la coopération mul-tipolaires constituent les réponsesidoines à ce désordre qui menaceinexorablement la vie sur Terre. »C’est en ces termes que M. Moha-med Yahya Horma, vice- prési-dent de l’Union pour laRépublique (UPR), a débuté sondiscours à la conférence inter- par-tis Russie– Pays africains placéesous le thème «faire revivre les tra-ditions».Un tel sujet, dit-il, vient à pointnommé dans un contexte de criseque connaît le monde. Face à cettesituation, poursuit le vice- prési-dent de l’UPR, en plus de laconcertation et la coopération mul-tipolaires qui constituent les ré-ponses idoines à ce désordre quimenace inexorablement la vie surterre, il est nécessaire de promou-voir, en outre, un développementdurable, ordonné, créateur de bon-heur et de richesse pour tous, unobjectif légitime et atteignable sinous nous y mettons tous.L’Afrique, ajoute-t-il, continentqui regorge de richesses naturelles,de biodiversité, de jeunesse et laFédération de Russie, pays -conti-nent sont complémentaires par lagéographie et l’histoire et peuvent,si nous y travaillons, servir d’atte-lage majeur pour booster les ob-jectifs de paix, de croissance et dedéveloppement.M. Ould Horma a souligné quel’initiative du Président VladimirPoutine lors du Sommet Russie-Afrique tenu en 2019 à Sochi, à la-quelle Son Excellence le Présidentde la République Islamique deMauritanie, M. Mohamed CheïkhEl Ghazouani a pris une part ac-tive, suivie par la présente initia-tive, jette les bases d’une actioncommune qui va résolument dansle bon sens.Les partis politiques africains et leParti Russie Unie peuvent, dans cesillage, constituer des pourvoyeursd’idées aux exécutifs en chargedes politiques publiques de coopé-

ration et de développement.Et le vice- président de l’UPR depoursuivre: ‘’l’éradication de laCovid-19, la lutte contre les consé-quences dévastatrices des change-ments climatiques, la paix et lasécurité et la promotion des inves-tissements sont, dans cet ordred’idées, des priorités vitales pourl’ensemble des parties prenantes.Pour cela, la mise en valeur desressources naturelles minières eténergétiques, l’agriculture et l’éle-vage pour l’autosuffisance et la sé-curité alimentaires constituent desniches d’intervention prioritairepour un partenariat gagnant-ga-gnant.Pour y parvenir, fait-il remarquer,la paix et la sécurité sont en effetdes prérequis qu’il faut instaurercomme socle solide pour le déve-loppement. A cela s’ajoute un nou-vel ordre économique plus justefavorisant l’échange avec destermes équilibrés qui doit voir lejour pour prévenir l’instabilité et labelligérance endémique.Par ces temps d’isolationnisme etde protectionnisme ambiants, nousdevons œuvrer, insiste M. OuldHorma, à réhabiliter le multilaté-ralisme et le développement deséchanges.Abordant la situation en Maurita-nie, il a indiqué que ce pays, peu-plé seulement de 4 millionsd’habitants, d’une superficie de1,3 million de km2 recèle des in-dices miniers par milliers (fer, or,cuivre, uranium pétrole et gaz na-turel..). De même, a-t-il précisé,sur son littoral nous avons la côtela plus poissonneuse du monde etsur la rive mauritanienne du fleuveSénégal de terres agricoles exploi-tées seulement à peu près à moitié.Nous sommes ouverts déclare levice- président de l’UPR, et notregouvernement fait tout pour amé-liorer l’attractivité pour les inves-tissements directs à travers lesdispositifs habituels (code des in-vestissements, Guichets dédiésetc.)«Notre modèle de développement,dit-il, enfin, vise à mettre, dans undélai raisonnable, notre pays surune trajectoire d’émergence pourlaquelle il dispose d’atouts déter-minants».

Le vice président de l'UPR à la Conférenceinter- partis Russie- Pays africains: Pour

une coopération multipolaire

Élection du bureau exécutif de la Chambre nationale de l'artisanat

Le secrétaire général du ministère del'Emploi, de la Jeunesse et desSports, M. Abdi Salem Ould CheikhSaad Bouh, a tenu, jeudi à Nouak-chott, une rencontre avec les prési-dents des conseils régionauxdestinée à passer en revue les activi-tés du ministère de l'Emploi, de laJeunesse et des Sports relatives auprogramme élargi Ewlewiyati duPrésident de la République, Son Ex-cellence Monsieur Mohamed OuldCheikh El Ghazouabni.Dans un mot prononcé pour la cir-constance, le secrétaire général a in-diqué que cette rencontre vient pourcombler les lacunes constatées et quiempêchaient de faire profiter lemaximum de citoyens des activitésdu ministère. Il a, par la suite, souli-gné que c'est pour remédier à cettesituation qu'est intervenue la ren-contre d'aujourd'hui. Il a ajouté queles activités du ministère de l'Em-ploi, de la Jeunesse et des Sports re-latives au Programme "Ewlewiyati"'élargi permettront de former et d'in-sérer 2000 personnes qui s'adonnentà des petits métiers grâce au pro-gramme "Mihneti" à travers "Mech-rouii , Moustekbeli". Il seraégalement procédé, dans le cadre

des programmes du ministère, pourl'année 2021, à la distribution de2000 voitures à trois roues dans lescapitales régionales et les chefs lieuxdes moughataas, en concertationavec les élus et les autorités locales,en plus de financements de projetsgénérateurs de revenus et de lance-ment de petits projets au profit deplus de 1300 jeunes, soulignant quecette opération permettra de créerprès de 9000 opportunités d'emploisau profit des diplômés chômeurs etautres jeunes chômeurs.De son côté, le coordinateur du pro-gramme "Mechrouii, Mihneti" , M.Hamady Ould El Bekaye, a indiqué

que les activités du ministère del'Emploi, de la Jeunesse et desSports relatives au programme "Ew-lewiyati" élargi comprennent diffé-rents domaines dont la main d'œuvrequalifiée nationale, la formation,l'appui aux petites et moyennes en-treprises et le lancement de finance-ments encourageant le managementen milieux rural et urbain. Il a ajoutéque ce programme sera présenté auxprésidents des conseils régionaux envue de leur permettre d'y participeren donnant leurs vues, pour que cetravail soit le produit de tous et pro-fite à tous en cas de son applicationsur le terrain de la réalité.

Le secrétaire général du ministère de l'Emploi seréunit avec les présidents des conseils régionaux

Le ministère de la santé a annoncé,jeudi soir, dans son point de pressequotidien que 15 guérisons ont étéenregistrées au cours des dernières24 heurs, de même 22 nouvelles in-fections au coronavirus. Ces nou-velles infections se répartissentcomme suit:Basseknou 2Kankossa 2Kaédi 1M'Bout 2Monguel 1Boghé 1

Wad Naga 1R'Kiz 2Nouadhibou 4Ghabou 1Sélibabi 1Sebkha 1Tevragh Zeina 1Teyaret 1Arafat 1.Le ministère affirme que que sesservices sanitaires sont parvenus àce résultat après avoir mené 1258tests dont 15 de suivi.

COVID-19

15 guérisons et 22 nouvelles infections au coronavirus

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ACTUALITE

Le projet comprend plusieurs com-posantes dont celle portant surles travaux de construction du

pont et des voies d’accès. Elle concerneles viaducs d’accès d’une longueur totaled’environ 1 461 m sur le fleuve Sénégal,les mesures environnementales; 8.367 mde raccordements routiers et l’aménage-ment de 2 carrefours giratoires; 9.517 m2de parkings pour les véhicules; les pres-tations de contrôle et de surveillance des-dits travaux; et la sensibilisation despopulations de la zone du projet sur lesquestions de santé, de protection de l’en-vironnement et de sécurité routière. Uneautre composante concerne la réalisationd’aménagements des deux rives dufleuve.Côté mauritanien, les travaux porterontsur l’aménagement de 7 km de voirie ur-baine; la construction d’une gare rou-tière, d’un marché municipal, d’un centresocial et d’un complexe omnisports; ainsique le renforcement du système d’adduc-tion d’eau potable de la ville de Rosso.Côté rive Sénégal, les aménagementsporteront sur la réhabilitation de quatreétablissements scolaires; la constructiond’un poste de santé et réhabilitation de

deux existants; la construction d’une gareroutière, d’un marché municipal et d’uneplateforme multifonctionnelle à Rosso,en plus de l’aménagement de 65 km depistes rurales dans la Boucle du riz.En matière de facilitation du transport etdu transit, il sera procédé aux études deconception et de fonctionnalité desPostes de Contrôle Frontaliers Juxtapo-sés (PCFJ); à la construction et à l’équi-pement des Postes de ContrôleFrontaliers Juxtaposés; aux prestations decontrôle et surveillance des travaux deconstruction des PCFJ et aux actions deformation/sensibilisation des servicesfrontaliers et des usagers. Dans le mêmecadre, les procédures douanières desdeux pays seront harmonisées; le manuelde procédures du Poste de Contrôle Uni-fié Frontalier sera élaboré et l’étude duSchéma Directeur d’Aménagement etd’Urbanisme de la ville de Rosso-Mauri-tanie, conduite.Le projet est conjointement financé parla Banque Africaine de Développement(BAD), la Banque Européenne d’Inves-tissement (BEI), l’Union européenne(UE) et les Etats du Sénégal et de la Mau-ritanie pour un coût estimatif global de

87,63 millions d’euros. Le marché rela-tif aux travaux de construction du pontest attribué à l’Entreprise PolychangdaEngineering Co Ltd pour un montant dequarante-sept millions (47 000 000) d’eu-ros. La durée prévisionnelle des travauxest de trente (30) mois.Le ministre des Finances, M. MohamedLemine Ould Dhehbi, a, dans un discourslors de la cérémonie de signature, expli-qué que la construction du pont de Rossoest le fruit de la coopération entre laMauritanie et le Sénégal, car elle renforceparticulièrement l'intégration écono-mique régionale en assurant la circulationdes marchandises et des personnes demanière fluide et sûre. Il a ajouté que cetimportant projet permettra de renforcerl'intégration entre les deux pays frères, etc'est une intégration chère aux présidentsdes deux pays frères, Son Excellence M.Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazwani, etSon Excellence M. Macky Sall. Il a as-suré que ce projet ambitieux contribueraà renforcer les liens multiséculaires entreles deux pays frères, ainsi qu'à renforcerleurs relations avec les partenaires au dé-veloppement.Pour sa part, le ministre mauritanien de

l’Équipement et des Transports, M. Mo-hamed Ahmedou M’Haïmid, a affirméque la construction d'un pont sur le fleuveSénégal était un rêve depuis l'indépen-dance pour les dirigeants et résidents desdeux pays frères, et aujourd'hui c'est de-venu une réalité et un acquis que nouschérissons, grâce à Allah et à la volontérésolue de Son Excellence le Président dela République, M. Mohamed OuldCheikh El-Ghazouani, et son frère et amiSon Excellence le Président de la Répu-blique sœur du Sénégal, M. Macky Sall.Il a ajouté que la signature du projetRosso Bridge traduit cette volonté detransformer les revendications d'hier enacquis d'aujourd'hui tout comme elle re-flète une disposition réelle chez les diri-geants des deux pays à être à l’écoute descitoyens et à réaliser leurs aspirations auprogrès et au développement. Jusqu’ici,a-t-il dit, le bac de Rosso est resté le seulmoyen de transit entre les deux paysd'une part et entre l'Europe, le Maghrebet l'Afrique de l'Ouest d'autre part, faisantremarquer que, même si le bac a joué unrôle vital au cours des dernières décen-nies, la demande croissante de transportsur l'axe reliant l'Europe et l'Afrique via

Signature du contrat de construction du pont de Rosso : vers davantage d’intégration régionaleLa Mauritanie, le Sénégal et lasociété Polychangda EngineeringCo Ltd ont procédé, jeudi àRosso, à la signature du contratde construction du pont de Rossosur le fleuve Sénégal; ouvrage quiva densifier les échanges entre laMauritanie et le Sénégal et, plusglobalement, contribuer au ren-forcement de la coopération et del’intégration en Afrique par la ré-duction des chainons manquantsdu Corridor Transafricain N°1(le Caire-Dakar).

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ACTUALITE

Signature du contrat de construction du pont de Rosso : vers davantage d’intégration régionale

nos deux pays, rend ce moyende transit incompatible avec lacroissance rapide des transportssur cet axe.Le ministre sénégalais des Fi-nances et du Budget, M. Abdou-laye Daouada Diallo, a déclaréque la signature du contrat deconstruction du projet de pontde Rosso constitue une preuveéloquente de l’excellence des re-lations d’amitié et de fraternitéentre le Sénégal et la Mauritanieet marque un nouveau jalon dela coopération entre les deuxpays. Il a salué l’accompagne-ment des partenaires techniqueset financiers dans la réalisationde ce projet qui représente unepriorité absolue pour les prési-dents mauritanien et sénégalais.Il a assuré qu’il veillera, en rela-tion avec son homologue mauri-tanien, à ce que toutes lesdispositions soient prises pour lerespect des engagements afin degarantir la réussite de ce projetqui s’inscrit parfaitement dansles politiques d’intégration sous-

régionale.Le ministre sénégalais des Infra-structures, des Transports terres-tres et du Désenclavement, M.Mansour Faye, a mis l’accentsur la volonté commune desdeux pays frères pour impulserun souffle nouveau à leurs rela-tions, mettant en évidence la res-ponsabilité qui incombeaujourd’hui aux deux pays depréserver cet héritage familialpour léguer aux générations fu-tures un espace sénégalo-mauri-tanien stable et apaisé donttoutes les composantes vivent enharmonie. Il a demandé aux ser-vices compétents des deux paysà « travailler rapidement sur unaccord consensuel pour la sup-pression de la pratique de rup-ture de charge à la frontière desdeux pays ». Il a également in-vité les deux parties à travaillersur un plan de gestion et d’ex-ploitation de l’ouvrage de ma-nière à garantir la durabilité desinvestissements.L’ambassadrice de l’UE au Sé-

négal ; SE Mme Irène Mingas-son, a, elle, affirmé que l’enga-gement de l’Union Européennesur ce corridor ne se limitera pasuniquement au financement dupont de Rosso. Elle a, aussi, rap-pelé la contribution de l’UEdans la construction du tronçonroutier Nouakchott-Bombri quiparticipe justement de la fluidi-fication du transport entre lescapitales mauritanienne et séné-galaises. La diplomate euro-péenne a fait observer que lepartenariat de la Team Europeavec la Mauritanie et le Sénégaln’atteindra l’impact économiqueet social souhaité que si toutesles conditions de transit entreces deux pays sont optimales.Pour sa part, le représentant dela Banque Africaine de Déve-loppement, M. Mohamed Ché-rif, a souligné que son institution(BAD) apporte 46% du finance-ment de ce projet qui constitue «une démonstration de l’engage-ment de la BAD et de ses parte-naires à accompagner les efforts

de développement entrepris parle Sénégal et la Mauritanie. Il aprécisé que la BAD a soutenu etaccompagné toutes les phasespréparatoires du projet deconstruction du Pont de Rossodepuis le financement desétudes en 2006 jusqu’à la signa-ture des différents accords deprêts intervenus en 2017 ».M. Mohamed Chérif a adresséses vives félicitations aux gou-vernements mauritaniens et sé-négalais pour leur excellentecollaboration, assurant que lesexperts de la BAD ne ménage-ront aucun effort pour accompa-gner les équipes mauritanienneet sénégalaise tout au long de lamise en œuvre du projet.Dans une allocution de bienve-nue, le président du Conseil ré-gional du Trarza, M. MohamedOuld Brahim Ould Seyid, a in-diqué que le Pont de Rosso per-mettra d’intensifier et defluidifier les échanges des deuxcôtés du fleuve, de favoriser uneintégration économique entre les

deux pays et par delà de la sous-région toute entière. Cela per-mettra aussi, a-t-il dit,d’améliorer les conditions dedéplacement des personnes etdes marchandises, ce qui nemanquera pas d’impacter positi-vement les conditions de vie despopulations riveraines.De son côté, le maire de la com-mune de Rosso, M. Bamba OuldDarmane, après avoir souhaité labienvenue aux délégations, a in-sisté sur le fait que cette nou-velle passerelle entre deux paysfrères et voisins a, longtemps,été une doléance essentielle deshabitants de la wilaya du Trarzaet de Rosso en particulier toutcomme elle l’a été pour leursvoisins de la région de Saint-Louis du Sénégal. Il a fait ob-server que le parachèvement del’ouvrage sera le début d’unenouvelle ère de prospérité éco-nomique et de recul du chômagedans les deux zones du fleuve.

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ECONOMIEN°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

Les défis à rele-ver par les en-t r e p r i s e safricaines sur

la voie d'un développe-ment responsable, res-pectueux des Hommes etde la planète, peuventêtre résumés par les"7C", à savoir le capita-lisme 3.0, le clean deve-lopment, le capitalhumain, le corpus idéo-logique, la corruption, lacoopération et la com-munication.

Le défi du capitalisme 3.0Le développement, nécessaire, depolitiques et pratiques de respon-sabilité sociétale des entreprises(RSE) sur le continent africain nedoit pas faire oublier que la mis-sion première, la raison d'êtred'une entreprise, est d'abord decréer de la richesse, autrement ditfaire du profit. Il ne peut y avoird'entreprise responsable sans mo-dèle économique viable. Pour faireface aux besoins, très grands, despopulations africaines, les entre-prises du continent doivent d'abordviser la production de profit etcontribuer, chemin faisant, à lacréation d'emplois, à la générationde recettes fiscales et à la distribu-tion de pouvoir d'achat. Si le profitest le premier impératif pour les di-rigeants d'une entreprise, il reste ànous entendre sur quel profit. Enrésumant l'histoire du capitalismeà très grand trait, on peut dire quela version 1.0 est caractérisée parle profit sauvage, qui ne se soucieni des lois ni de la morale, que laversion 2.0 correspond au profitlégal et que la version 3.0 met l'ac-cent sur le profit légitime. Si unegrande partie des entreprises afri-caines du secteur formel ont fait latransition vers le capitalisme légal,il leur reste à relever le défi du ca-pitalisme moral. Dans le capita-lisme 3.0, la légitimité du profitdépend, en amont, de la manièredont il est réalisé et, en aval, de lamanière dont il est employé. Leprofit est légitime s'il est réalisé

dans le respect des intérêts desgens et de la nature et si une bonnepartie du profit est réinvestie dansle développement de l'écosystèmequi l'a rendu possible. Pour illus-trer la différence entre profit légalet légitime, la distribution de 100%des bénéfices aux actionnaires estlégale, en droit, mais pas forcé-ment légitime lorsqu'elle empêcheune entreprise de disposer de res-sources pour son développement.La mise en place de politiques etde pratiques de RSE dans les en-treprises africaines doit avoircomme but de faciliter la transitionvers un capitalisme 3.0 vertueux,capable de contribuer au bien com-mun, en plus d'enrichir ses action-naires.

Le défi du clean développementLes dirigeants des entreprises afri-caines et les responsables de laRSE doivent se réjouir d'opérerdans un continent qui a très peucontribué aux émissions de CO2 etau réchauffement climatique,comme on peut le constater à lalecture du graphique suivant.D'aucuns feront remarquer que latrès faible contribution africaineaux émissions de CO2 n'est que laconséquence du sous-développe-ment industriel du continent. Ilfaut leur en donner acte. Il faut,toutefois, chercher le côté positifdans ce constat et lancer aux entre-preneurs africains le défi de contri-buer à l'allumage des économiesafricaines mais en faisant un saut

technologique, sans passer par lacase "pollution". La bonne nou-velle, aujourd'hui, est que les tech-nologies propres commencent àêtre techniquement performanteset économiquement abordables.Les africains doivent considérer lefaible niveau d'industrialisation ducontinent comme une chance et untrésor à protéger. Pour cela, lavertu des dirigeants d'entreprisesne suffira pas. Les pouvoirs pu-blics et la société civile doiventjouer les premiers rôles dans lamise en place l'environnement ré-glementaire nécessaire pour orien-ter les choix d'investissement desacteurs économiques et contrôlerleur empreinte environnementale.

Le défi du capital humainDans des pays où le système d'édu-cation et de formation profession-nelle alimente le marché du travailavec des compétences suffisantesen nombre et en qualité, le déve-loppement du capital humain n'estpas une responsabilité sociale ma-jeure de l'entreprise. Sur le conti-nent africain où les systèmesd'éducation sont déficients, la for-mation et le développement du ca-pital humain incombent largementaux entreprises. Pour un grandnombre de jeunes africains, l'en-treprise est la première "vraie"école où ils peuvent combler les la-cunes d'une formation initiale dé-ficiente, apprendre la rigueur dansle travail et acquérir des compé-tences professionnelles. Les poli-

tiques de RSE dans les entreprisesafricaines doivent donc comporterun volet important de développe-ment du capital humain. Les in-vestissements consentis dans cedomaine doivent profiter à l'entre-prise et à la société. Dans une éco-nomie mondialisée où les capitauxet les technologies sont plus faci-lement accessibles, l'avantageconcurrentiel d'une entreprise re-pose sur la qualité de son capitalhumain.La société profite aussi des inves-tissements des entreprises dans ledéveloppement du capital humain.Des citoyens bien formés par etdans des entreprises peuvent trans-férer les compétences acquisesdans d'autres entreprises moins do-tées de ressources ou dans les au-tres sphères de la société. Certainspeuvent se sentir suffisammentarmés pour créer leur entreprise,former d'autres collaborateurs àleur tour et contribuer, ainsi, à lacréation de richesse.Le défi de la corruptionLa lutte contre la corruption nedoit certes pas être mise sur lesépaules des entreprises africainesmais elles doivent s'acquitter deleur part de responsabilité et semontrer exemplaires dans leursrapports avec les administrations etles gens en matière d'investisse-ments, de réponses aux appelsd'offre, de recrutement, d'achats,etc. Parce qu'une entreprise touteseule peut se trouver démunie faceà des pratiques illégales ou immo-rales, les corps intermédiaires re-présentant le monde des affairesdevraient être à l'avant-garde dansla lutte contre la corruption et exer-cer les pressions nécessaires sur lesacteurs publics et privés pourchanger les comportements. Sansprogrès réels sur ce front, il seraitdifficile de parler d'entreprises res-ponsables dans un continent minépar le cancer de la corruption.

Le défi du corpus idéologiqueIl faut partir du constat d'une rup-ture épistémologique entre les pra-ticiens de la RSE dans lesentreprises africaines et le substratculturel et religieux des pays où ilsopèrent. La conséquence de la rup-ture épistémologique est que leconcept de responsabilité sociale etenvironnementale prend l'appa-rence d'un thème étranger àl'Afrique et a peu d'emprise sur la

masse des collaborateurs de l'en-treprise. Tout se passe comme siles cultures africaines n'avaient,avant l'importation de la RSE surle continent, aucune sensibilité auxgens et à la nature. Or, nous savonsque ceci n'est pas vrai. La religionmusulmane, par exemple, contientdes prescriptions normatives sur lethème du soin d'autrui, ce qu'onappelle aujourd'hui le "care". Lerespect de la nature et de la vie faitpartie du patrimoine culturel afri-cain. Les collaborateurs des entre-prises africaines et la sociétéseraient certainement plus touchéspar les politiques de RSE si ellessont exprimées dans les référen-tiels culturels et moraux locaux. Ledéveloppement d'un corpus idéolo-gique africain de la responsabilitésociale ne passe pas seulement parun travail de projection desconcepts occidentaux dans les ré-férentiels africains. Il passe aussipar une véritable archéologie cul-turelle dont le but serait de redé-couvrir des pratiques, agricoles parexemple, et des valeurs africainesoubliées dans la course à la mo-dernité et qui pourraient guider larecherche de solutions aux pro-blèmes actuels.

Le défi de la coopérationLes entreprises africaines agissentdans des sociétés où des segmentslarges de la population ont unaccès difficile, voire pas du tout, àdes nécessités de base comme l'ali-mentation, le travail, le logement,le travail, la santé ou l'éducation.Parce qu'on ne peut pas être enbonne santé dans un environne-ment malade, les entreprises afri-caines ont, plus qu'ailleurs, ledevoir de contribuer au traitementde ces problèmes. Pour ce faire,elles doivent apprendre à travailleravec des acteurs qui ne leur res-semblent pas et qui ne travaillentpas de la même manière, ce quipeut être une source de frustrationet de frictions. On pourrait deman-der pourquoi une grande entreprisedevrait se mêler de l'entrepreneu-riat et on aurait raison de poser laquestion dans des pays avancés.

Le défi de la communicationDans un monde où le faire-savoirest aussi important que le savoir-faire, les entreprises africaines ontbeaucoup de chemin à faire pourvaloriser leur engagement citoyenet contribuer à atténuer l'image,bien installée dans l'opinion pu-blique locale et internationale,d'entreprises égocentriques, préoc-cupées par la course au profit et in-différentes à leur environnementnaturel et social, quand elles nesont pas simplement vues commeprédatrices.Les entreprises africaines qui pren-nent leur responsabilité sociale ausérieux ont beaucoup de travail àfaire pour faire reconnaître leur ci-toyenneté. Le développementd'une activité de publication, àl'instar de l'ouvrage Les leaders dela RSE* et du site internet épo-nyme, est une contribution utilepour faire connaître, et mettre enperspective, les pratiques ci-toyennes des entreprises.

Entreprises africaines :

Les principaux défis à relever

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ACTUALITÉ SCIENTIFIQUEN°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

Notre style de vie peut affecter la façon dont notrecerveau stocke les informations

En cartographiant lecerveau de plus de

800 personnes, des scien-tifiques ont identifié desliens positifs entre la ma-nière dont nous nouscomportons et la façondont notre mémoire detravail peut remplir sesfonctions. Une équipe dechercheurs a mené lapremière étude établis-sant un lien entre la mé-moire de travail d'unepersonne et sa santéphysique et son style devie. La mémoire de tra-vail est la capacité destocker, mettre à jour etmanipuler les informa-tions en rapport avec unobjectif particulier. Ils'agit d'un concept cen-tral dans l'étude de laneuroscience cognitivecar il traite des méca-nismes de conservationactive des informationset de contrôle cognitifqui sous-tendent ungrand nombre de com-portements complexes.

Elle soutient d'autres capacités cog-nitives d'ordre supérieur telles quel'intelligence fluide (la capacité deraisonner et de résoudre de nou-veaux problèmes, indépendammentdes connaissances acquises), l'ap-prentissage, la résolution des pro-blèmes et la prise de décision, ainsique des opérations mentales d'ordreinférieur.Pour arriver à ses conclusions, leconsortium de chercheurs, prove-nant de l'UE et de pays partenaires, asuivi l'activité cérébrale de plus de800 personnes pendant qu'elles réa-lisaient une tâche précise, dans le butde dresser une carte cérébrale de lamémoire de travail. Les chercheursont ensuite utilisé une méthode sta-tistique connue sous le nom de 'cor-rélation canonique clairsemée' pourétudier les relations entre cette carteet 116 mesures de capacité cogni-tive, de santé physique et mentale,de personnalité et de choix de modede vie.Les résultats de leur étude ont étépubliés dans la revue 'MolecularPsychology'. Dans la revue, ils indi-quent que «l'intelligence fluide pré-sentait la corrélation positive la plusforte avec les phénotypes de la fonc-tion de mémoire de travail obtenuspar neuroimagerie». Cette constata-tion nous permet de mieux com-prendre comment interagissentl'intelligence fluide et la mémoire detravail. Leurs résultats montrent quemême lorsque plusieurs autres va-riables sont prises en compte, l'intel-ligence fluide reste fortementcorrélée à l'intégrité fonctionnelle du

réseau de la mémoire de travail, cequi suggère que ces deux structurescognitives reposent sur des méca-nismes neuronaux communs.Les chercheurs ont trouvé des asso-ciations positives entre la mémoirede travail, une plus grande endu-rance physique et une meilleurefonction cognitive. Inversement, ilsont constaté une association néga-tive avec des facteurs moins souhai-tables tels qu'un indice de massecorporelle élevé et des choix demode de vie comprenant un taba-gisme régulier.Ces résultats soulignent égalementl'importance des facteurs comporte-mentaux en matière de santé pour lesétudes de neuroimagerie de la mé-moire de travail, et fournissent uncadre pour des interventions person-nalisées et des mesures de santé pu-blique en matière de santé mentale,prises à la lumière des neuros-ciences.L'étude a obtenu un financement del'UE dans le cadre du projet IMA-GEMEND (IMAging GEnetics forMENtal Disorders), un projet degrande ampleur consacré à la schi-zophrénie, aux troubles bipolaires etaux troubles déficitaires de l'atten-tion avec hyperactivité. En Europe, les troubles mentauxsont la principale cause d'invalidité,d'absence au travail et de retraite an-ticipée. Le projet a compilé le plusgrand ensemble de données en Eu-rope combinant des informations deneuroimagerie, environnementales,cognitives et cliniques sur 13 000participants environ, afin d'identifierles caractéristiques les plus perti-nentes pour le traitement des pa-tients. Il vise également à en tirer desbiomarqueurs et des règles de déci-sion qui déboucheront sur un diag-nostic automatisé basé surl'imagerie, ainsi qu'à des tests adap-tés à une distribution dans les éta-blissements cliniques standard detoute l'Europe.

Le squelette des femmes préhis-toriques porte les traces d'un dur

travail manuelIl y a 7 000 ans, les femmes des pre-mières sociétés agraires soulevaientdes charges importantes au quoti-dien. L'analyse de leurs squelettes révèlequ'elles étaient encore plus puis-santes que les meilleures athlètes fé-minines actuelles.On dit que pour les femmes, le tra-vail n'est jamais terminé.C'était certainement le cas de nosancêtres, d'après des données issuesde l'analyse de squelettes d'agricul-trices d'Europe centrale du milieu del'Holocène.Il y a quelque 7000 ans, la contribu-tion des femmes aux tâches agri-coles vitales qui consistaientnotamment à creuser, semer et sou-lever de lourdes charges, était essen-tielle à la réussite des activitésagricoles. Le caractère intensif deces travaux physiques est mis en évi-dence par une nouvelle étude qui ré-vèle que la partie supérieure ducorps des femmes de l'époque étaitplus puissant que celui des athlètesféminines actuelles.Les résultats publiés dans la revue

Science Advances, portent un nou-vel éclairage sur la répartition destâches dans les sociétés préhisto-riques et réfutent l'idée que lesfemmes étaient confinées aux tâchesménagères et à l'éducation des en-fants. La nouvelle étude, menée enpartie grâce au soutien financier del'UE par le biais du projet ADNA-BIOARC, remet en question les pré-cédentes hypothèses concernant larépartition du travail.

Une fenêtre sur le passéNos activités laissent des traces surnotre squelette. Au cours des 30 der-nières années, le dimorphisme a étédocumenté par des études anthropo-logiques portant sur les tendancestemporelles de la solidité des os as-sociés à l'intensification de l'agricul-ture et à l'apparition d'un mode devie plus sédentaire.Mais l'activité des femmes de la pré-histoire a toujours été difficile à in-terpréter en raison des différences auniveau des réponses du squeletteface aux charges mécaniques d'ungenre à l'autre, et du manque de don-nées comparatives modernes. Selonles auteurs, «(…) chez les joueurs detennis, les différences au niveau dela latéralité du squelette mettent enévidence une réactivité bien plus im-portante aux charges mécaniqueschez l'homme que chez la femme.».Les efforts répétés induits par le faitde soulever, tirer et courir laisse destraces sur les os. L'évolution des hommes il y a envi-ron 10 000 ans, des chasseurs-cueil-leurs toujours en déplacement auxagriculteurs plus sédentaires maissoulevant davantage de poids, alaissé des traces sur les squelettesqui attirent aujourd'hui l'attentiondes anthropologues. Les tibias ri-gides et courbés des hommes d'Eu-rope centrale de 5300 avant notre èreà 100 de notre ère, façonnés par desmuscles sans cesse sollicités par lacourse, sont progressivement deve-nus plus droits et moins rigides aufur et à mesure que le nomadisme alaissé la place à l'agriculture. Toute-fois, les tibias des femmes n'ont paschangé au cours de cette même pé-riode. En examinant leurs humérus,les chercheurs ont cependantconstaté un phénomène différent.

Une approche analytique diffé-rente produit de nouvelles preuvesGrâce à un système d'imagerie laser3D, l'équipe a enregistré les modèlesde 89 tibias et 78 humérus de

femmes du Néolithique (5300 à4600 avant notre ère), de l'âge dubronze (de 3200 à 1450 avant notreère) de l'âge du fer (de 850 avantnotre ère à 100 de notre ère) et duMoyen-Age (de 800 à 850 de notreère), en Europe centrale.Elle a comparé la rigidité transver-sale et la forme de l'humérus et dutibia, ainsi que le chargement et larépartition de la puissance entre lesmembres du squelette de cesfemmes à celui d'athlètes femmes et,pour référence, à un groupe defemmes pratiquant du sport durantleurs loisirs. Les athlètes recrutéespour les besoins de l'étude ont étéchoisies pour l'intensité et la direc-tionnalité variables de leur sport:coureuses de fond, joueuses de foot-ball et rameuses. L'équipe a décou-vert que les femmes de la préhistoireprésentaient une rigidité huméralesupérieure à celle des athlètes mo-dernes, l'intensité de la charge étantlargement concentrée sur le membresupérieur. La répartition de la puis-sance entre les membres des femmesdu Néolithique, de l'âge du bronze etde l'âge du fer est presque similaire àcelle des rameuses semi-profession-nelles actuelles. Les valeurs moyennes de rigidité dutibia étaient bien inférieures à cellesdes rameuses, ce qui signifie que lesactivités préhistoriques exigeaientmoins de forces de réaction au sol(force exercée par le sol sur un corpsen contact).Ces résultats suggèrent que, durantdes milliers d'années d'agricultureeuropéenne, les tâches manuellesexigeantes constituaient un aspectplus important que la mobilité ter-restre dans le comportement desfemmes de la préhistoire, à des ni-veaux bien supérieurs à ceux desfemmes modernes.

Bactérie: une pause nécessairepour se transformer !

La bactérie Streptococcus pneumo-niae, communément appelée lepneumocoque, est capable d'intégrerdans son génome des séquencesd'ADN présentes dans le milieu ex-térieur. Ce processus, appelé trans-formation, nécessite l'induction d'unétat physiologique transitoire, lacompétence. Des chercheurs du La-boratoire de Microbiologie et Géné-tique Moléculaires ont publié le 20novembre dans la revue NatureCommunications la mise en évi-dence d'un arrêt programmé de la di-vision cellulaire lors la compétence,dont le rôle est d'assurer la mainte-

nance de l'intégrité du génome trans-formé.Chez tous les organismes vivants,les différents mécanismes de répara-tion de l'ADN sont coordonnés avecla progression du cycle cellulairepour assurer l'intégrité des chromo-somes, la multiplication des celluleset leur survie. C'est le cas du systèmeSOS chez les bactéries, dont l'induc-tion, suite à l'endommagement deson génome, s'accompagne de l'inhi-bition de la division cellulaire. Plu-sieurs espèces bactériennes sontdépourvues du système SOS, parmilesquelles Streptococcus pneumo-niae (le pneumocoque), un patho-gène humain majeur. Chez cettebactérie, des agents endommageantl'ADN, incluant des antibiotiques,induisent le processus de transfor-mation génétique naturelle.La transformation naturelle est unmécanisme d'échange d'ADN trèsconservé chez les bactéries, quicontribue à leur diversification enpermettant des échanges de gènesintra- et inter-espèces. Cette capacitéà « transformer » est généralementtransitoire et requiert le développe-ment d'un état physiologique parti-culier, dit de « compétence ». Latransformation dépend d'une machi-nerie spécialisée, synthétisée et as-semblée par les cellulescompétentes, qui assure la fixationd'ADN exogène double-brin, l'inter-nalisation dans la cellule sous formede fragments simple-brin, puis leurintégration physique dans le chro-mosome par recombinaison homo-logue. Dans cette étude, les auteursrévèlent un lien inédit entre la com-pétence et le cycle cellulaire dupneumocoque. Ils montrent que ladivision cellulaire est retardée aucours de la compétence. L'analyseprécise des paramètres morpholo-giques de cellules isolées indiquequ'elles sont bloquées à l'étape deconstriction, qui correspond à l'inva-gination de la membrane cytoplasmique au mi-lieu de la cellule mère. Une seuleprotéine apparait nécessaire et suffi-sante pour provoquer ce blocagetransitoire de division et de crois-sance cellulaire, rallongeant d'untiers la durée du cycle cellulaire. Cet inhibiteur de division est la pro-téine membranaire ComM, dontl'expression est fortement induitedans les cellules compétentes et oùelle s'accumule au site de constric-tion.L'identification de ComM a permisaux auteurs de construire dessouches mutantes pour étudier lerôle de l'arrêt de division lors du pro-cessus de transformation. Unesource majeure d'ADN exogènepour les cellules compétentes estl'ADN du génome issu d'autres cel-lules de la population en croissance.L'intégration dans le génome, par re-combinaison, de cet ADN parfaite-ment homologue génère la fusion àhaute fréquence des deux copiesnéo-répliquées à partir de l'uniquechromosome circulaire. Il en résulteune sous-population de cellulestransformées dont le génome est undimère de chromosomes.

SMB

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ENVIRONNEMENT

La pollution :

Autant de ravages que le paludismeL'exploitation minière, lesfonderies de plomb, dé-charges industrielles et au-tres sites toxiques affectentla santé de 125 millions depersonnes dans 49 pays àfaible et moyen revenus.L'exploitation minière, lesfonderies de plomb, dé-charges industrielles et au-tres sites toxiques affectentla santé de quelque 125 mil-lions de personnes dans 49pays à faible et moyen reve-nus.L'exploitation minière, lesfonderies de plomb, dé-charges industrielles et au-tres sites toxiques affectentla santé de quelque 125 mil-lions de personnes dans 49pays à faible et moyen reve-nus. Une pollution indus-trielle dont l'ampleur et lesconséquences sur la santéhumaine sont encore mécon-nus, mais comparables aveccelles du paludisme ou de latuberculose, estime le rap-port World's worst pollutionproblems, publié mercredi24 octobre par l'ONGBlacksmith Institute en par-tenariat avec la Croix verteinternationale.

L'enquête a passé au crible, pendantquatre ans, l'impact sur la santé pu-blique des polluants industriels lesplus répandus – plomb, mercure,chrome, amiante –, rejetés dans l'air,l'eau et le sol de 2 600 sites répartisdans la plupart des régions dumonde.Tous sont connus pour causer degraves dommages à l'homme. Selonle rapport, qui reprend des études del'Organisation mondiale de la santé(OMS), le plomb compromet ainsi,entre autres effets néfastes, le déve-

loppement neurologique des enfantset provoque des maladies cardio-vasculaires chez les adultes. Le chrome, classé cancérigène, peutcauser des cancers du poumon s'ilest inhalé. Le mercure endommage quant à luiles reins et affecte le développementneurologique chez les enfants.Enfin, l'amiante est responsable demésothéliomes, de cancers du pou-mon et d'autres problèmes pulmo-naires.

17 MILLIONS D'ANNÉES DEVIE PERDUES

Pour quantifier les effets de ces pol-luants sur les populations, le rapporta utilisé l'indicateur AVCI (Annéesde vie corrigées de l'incapacité, "Di-sability-Adjusted Life Years", en an-glais), qui mesure les années de vieen parfaite santé qui ont été perdues,en effectuant la somme des annéesde vie potentielles perdues en raisond'une mortalité prématurée et des an-nées productives perdues en raisond'incapacités. Les AVCI, utilisées notamment parl'OMS, permettent de comparerentre eux les différents types derisques pour la santé publique, en te-nant compte à la fois de la gravité etde la durée d'une maladie donnée.Résultat : 17 millions d'AVCI ontété attribuées aux polluants indus-triels. Un impact comparable, selonle rapport, avec celui des maladiesles plus dangereuses au monde, à sa-voir le paludisme (14 millionsd'AVCI), la tuberculose (25 mil-lions) et le sida (29 millions)."Nos chiffres sont toutefois proba-blement sous-estimés, dans la me-sure où la plupart des effets sur lasanté connus ou présumés sont im-possibles à quantifier, faute de don-nées démographiques et de capacitésd'échantillonnage suffisantes dansde nombreux pays ou encore d'accèsaux sites pollués", prévient le rap-port.Le recyclage des batteries au plombconstitue la première source de pol-lution industrielle dans le monde."Même si elle touche au moins 125millions de personnes, la pollutiondemeure l'un des problèmes mon-diaux les moins bien connus, déplorele Dr Stephan Robinson, spécialiste

des pollutions à la Croix verte inter-nationale, lors d'une conférence depresse. A juste titre, du temps et de largesressources sont consacrés à s'atta-quer au fardeau des maladies tellesque la tuberculose et le paludisme.Mais ces actions des autorités lo-cales et internationales éclipsent l'at-tention accordée aux sites toxiques,qui contribuent grandement à lamauvaise santé de la populationmondiale."Un impact confirmé par l'OMS, quiestime que les pollutions environne-mentales contribuent à 19 % de l'in-cidence du cancer dans le monde etsont responsables de 1,3 million dedécès chaque année.

LE RECYCLAGE DES BATTE-RIES, PIRE POLLUTION

Dans le détail, le rapport de Black-smith a classé les dix industries lesplus toxiques en fonction du nombred'années de vie perdues :Portées par la demande toujours plusimportante de produits technolo-giques, essentiellement dans les paysdéveloppés, ces industries sont encroissance.La production mondiale de plomb aainsi augmenté de 10 % l'an dernier,à 4,5 millions de tonnes, essentielle-ment en Chine, en Inde et auMexique.

"Des quantités croissantes de plombsont recyclées. Mais souvent, le re-cyclage est réalisé dans des installa-tions non contrôlées ou malmaîtrisées, de manière informelle,parfois même chez les habitants, cequi fait du retraitement du plomb unproblème majeur dans de nombreuxpays", explique Stephan Robinson.L'exploitation minière artisanale del'or entraîne de graves pollutionsdans les pays les plus pauvres,comme ici en Sierra Leone."L'exploitation minière, qui aug-mente sous l'effet de la hausse de lademande mondiale, a aussi beau-coup d'impact, poursuit l'expert.L'extraction des métaux des mine-rais nécessite des processus chi-miques polluants, qui rejettentd'importants volumes de bouestoxiques et de métaux lourds. Or, souvent, les populations ex-traient les métaux sans aucune pro-tection, pieds et mains nus." Et de préciser : "Aujourd'hui, il existe des équipe-ments techniques modernes pour seprotéger de ces pollutions, mais ilssont chers. Ils ne sont donc utilisésque dans les pays développés."

PAYS EN DÉVELOPPEMENTCe sont au final les pays en déve-loppement qui payent le plus lourdtribut de cette pollution industrielle."Dans ces pays, il y a moins denormes et de contrôles pour limiterla pollution, notamment des entre-prises les plus petites, qui produisentpour des marchés locaux, assureJohn Keith, directeur des opérationsde Blacksmith. Ces gens ont besoin de gagner del'argent. S'ils sont pauvres, ils ferontce qu'il faut pour gagner de l'argentet ce, au détriment de leur santé.""En dépit du poids sur la société dela pollution industrielle, très peu deressources sont allouées à la préven-tion et à l'assainissement des sitespollués. Les pays en développementont besoin du soutien de la commu-nauté internationale pour concevoiret mettre en œuvre des actions denettoyage, améliorer les technolo-gies de contrôle de la pollution, etéduquer les travailleurs de ces in-dustries et les populations concer-nées", conclut le rapport.

L’Afrique, terre d’avenir pour lapollution mondiale ?

Selon une étude du CNRS, l'Afriquepourrait être à l'origine de la moitiédes gaz à effet de serre de la planèteen 2030.L’Afrique sera-t-elle le continent leplus polluant de la planète en 2030 ?C’est ce que prédit une étude franco-ivoirienne menée par le Laboratoired’aérologie (Centre national de la re-cherche scientifique – CNRS/uni-versité Toulouse III-Paul Sabatier)publiée le 11 mars dans la revue En-vironmental Research Letters.Les chercheurs ont imaginé troisscénarios. Dans le plus pessimiste,aucune mesure visant à réduire lesémissions de gaz à effet de serre(GES) n’est prise ; le deuxième in-clut les engagements du protocole deKyoto ; et le troisième prend encompte des réductions d’émissionsspécifiques. À l’issue du premier, laconclusion est sans appel : l’Afriqueproduirait entre 20 % et 55 % desGES mondiaux en 2030, contre 5 %à 20 % aujourd’hui.Bois de chauffage et de cuisson, au-tomobiles vieillissantes, mobylettespétaradantes : c’est le quotidien afri-cain qui est montré du doigt, enquelque sorte. "Il ne s’agit pas d’accablerl’Afrique, explique Cathy Liousse,chercheuse au CNRS, mais de tenirdavantage compte dans les projec-tions de l’impact de son développe-ment." Et d’ajouter : "Si les deux-roues àdeux temps sont remplacés par desmotos à quatre temps, si des com-bustibles moins polluants sont utili-sés pour la cuisson et le chauffage,entre autres, nul doute que les émis-sions baisseront."En général, les pollutions indus-trielles sont marginales – sauf enAfrique du Sud et au Nigeria. ÀLagos, l’industrie pétrolière et sestorchères sont en première ligne. Orde nombreuses sociétés étrangèresen sont responsables. Si cette subti-lité n’est pas encore prise en consi-dération, elle devra bien un jour oul’autre s’inviter à la table des négo-ciations. On ne saurait refuser à l’Afrique ledéveloppement sous couvert de pro-téger un climat en partie dégradé pardes firmes étrangères.

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MAGAZINEN°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

Hygiène de vie

Voici comment évacuer la rétention d’eau de votre corps. Ça marche !

La rétention d’eau,nommée œdème dans levocabulaire médical, in-dique une accumulationde liquides dans unezone du corps. Elle faitsuite à un mauvais fonc-tionnement de l’orga-nisme. En effet, au lieud’éliminer les liquides,ces derniers sont conser-vés. L’excédent de li-quides quitte lesvaisseaux afin de migrervers les tissus, où ilss’accumulent ce qui pro-voque un gonflementdes chevilles et des piedsen particulier.

Cette rétention d’eau est générale-ment due à un dysfonctionnement del’organisme mais certains facteursfavorisent cette affection comme lachaleur, la grossesse, les fluctuationshormonales et la position assissentde manière prolongée. Toutefois,

d’autres causes à cette pathologieexistent comme :

1 – La consommation excessivede sodium

Si vous avez une alimentation richeen sodium et que vous ne vous hy-dratez pas suffisamment, votre corpsutilisera ses réserves d’eau ce quipeut amener à une rétention d’eau.

Que faire?Veillez à définir et éliminer les ali-ments que vous consommez qui sontriches en sel comme les poissonsfumés, les algues, la charcuterie, lessauces industrielles, les gâteaux apé-ritifs, les fromages et les produits in-dustriels en général. Pensez aussi àréduire votre consommation de selde table et privilégiez le sel naturelnon transformé comme le sel rosed’Himalaya, la fleur de sel de Gué-rande ou le sel noir d’Hawaï parexemple.

2 – Une carence en magnésiumUne carence en magnésium peut en-traîner un œdème. En effet, selon lesscientifiques du Maryland MédicalCenter, un manque de magnésiumprovoque la rétention d’eau car ceminéral participe à la formation os-seuse, à la métabolisation des nutri-ments, au transport du calcium et dupotassium vers les membranes cel-

lulaires et au maintien de l’équilibredes liquides dans le corps.

Que faire?Les aliments comportant du magné-sium sont donc à favoriser comme lechocolat noir, les fruits secs, l’avo-cat, les bananes, les épinards ou leslégumes à feuilles.

3 – Une insuffisance de vitamine B6La carence en vitamine B6 peut en-traîner un œdème car elle impliquede nombreux aspects du bilan hy-drique de l’organisme. Une étude ef-fectuée par le Journal of Caring

Sciences montre que la vitamine B6joue un rôle important pour limiterl’œdème. Les femmes qui prennentdes compléments de vitamine B6durant le syndrome prémenstruelvoient leur état s’améliorer et ellesconstatent une flagrante diminutiondu gonflement provoqué par la ré-tention d’eau.

Que faire?Les aliments riches en vitamine B6sont le poulet, la dinde, le thon, lesfruits secs, les bananes, les grainesde tournesol, les pistaches et lespommes de terre avec la peau.

4 – Une insuffisance en potassiumLe potassium permet le bon fonc-tionnement des cellules, des tissus etdes organes dans le corps. Le dés-équilibre entre le manque de potas-sium et une consommationexcessive de sel entraîne l’apparitionde la rétention d’eau. De plus, uneinsuffisance de ce minéral provoqueun gain de poids, des spasmes mus-culaires et des crampes.

Que faire?Consommer plus de potassium ré-duit la rétention d’eau en raison deson effet diminuant les niveaux desodium. La plupart des fruits encontiennent, en particulier la pas-tèque, le melon Cantaloup et lemelon miel ou Honeydew.

5 – Une déshydratationLa déshydratation se produit lorsquevous ne buvez pas suffisammentd’eau. Cette condition oblige lecorps à retenir l’eau afin de survivrece qui provoque des gonflementsdans les pieds, les chevilles, lesmains ou les jambes.

Que faire?Il suffit simplement de boire suffi-samment d’eau et de consommer desaliments gorgés d’eau comme lapastèque. De plus, évitez les bois-sons gazeuses et les sodas.

6 – Une consommation excessived’aliments transformés

Les aliments transformés contien-nent énormément de sucre et de selce qui en fait l’une des causes ma-jeures de rétention d’eau. De plus, ilscontiennent des additifs alimentairesartificiels dont la nature toxique en-gendre une surcharge de travail pourles reins et le foie. Mais ils augmen-tent également les niveaux d’insu-line et de glycémie.

Que faire?Il est nécessaire d’éviter au maxi-mum la consommation de ce genrede produits et de privilégier les ali-ments sains et naturels et de préparerdes plates maisons.Remède naturel contre la rétentiond’eau à base de persil:

Ingrédients:– 2 cuillères à café de persil séché– 250 ml d’eauPréparation:Faites bouillir l’eau dans une casse-role puis ajoutez le persil séché.Laissez infuser quelques minutes.Enfin, consommez l’infusion tiédie.Buvez cette infusion trois fois parjour jusqu’à ce que vous remarquiezune amélioration de votre état.Le persil possède des propriétés an-tioxydantes et c’est une source de vi-tamines et de minéraux favorables àla réduction de la rétention d’eau.Vous pouvez également mélangerdu persil frais avec le jus d’un citronet boire cette préparation chaquejour afin de lutter contre l’œdème.

Sidi Moustapha Ould [email protected]

Les plantes pour arrêter de fumerVoici une liste de plantes médicinales tradition-nellement indiquées en phytothérapie pour aiderles fumeurs et les fumeuses à définitivement ar-rêter de fumer. La plupart de ces plantes à usagethérapeutique contiennent des substances végé-tales actives qui aideront la personne dépendanteau tabac (précisément la nicotine) à faire face auxsymptômes du sevrage tabagique qui se caracté-risent le plus souvent par une anxiété, une irrita-bilité, une humeur déprimée, des insomnies et unbesoin urgent de fumer.

La steviaLa stevia est une plante de la famille des chry-santhèmes qui est originaire du Paraguay. Elle estcapable de bloquer les signaux que le cerveau en-voie et de vous libérer ainsi de l'envie de fumer.En effet, la nicotine entraîne une dépendance :plus vous fumez, plus votre corps en a besoin.Lorsque le corps ne reçoit pas la dose dont il a be-soin, vous commencez à ressentir un inconfort etl’envie impérieuse de prendre une cigarette. Cettephase est appelée phase de sevrage. Récemment,une étude menée en Allemagne, a révélé que lastevia pouvait aider les gens à cesser de fumer.Connue comme édulcorant, la stevia a le grosavantage de ne pas entraîner de prise de poids àl'arrêt de la cigarette.

La Lobélie enflée Les Indiens d'Amérique avaient coutume defumer la lobélie pour soigner les troubles desvoies respiratoires. En effet, il s’agit d’une plantequi renferme plusieurs alcaloïdes qui ont pourpropriétés médicinales de détendre les musclesdes bronches (c'est un antispasmodique) et de fa-voriser l'expulsion du mucus. On l'emploiejusqu'à présent pour traiter naturellementl'asthme, la bronchite chronique et la coqueluche.L'un de ses alcaloïdes, la lobéline, exercerait surle cerveau les mêmes effets que la nicotine avecl'avantage de n'entraîner aucune dépendance pourle fumeur. D'autre part, fumer les parties aé-riennes de la lobélie procure un dégoût pour letabac et par conséquent aide à modérer sa

consommation de cigarettes jusqu'à un arrêt com-plet.

Le millepertuisLe millepertuis est une plante employée en phy-tothérapie pour traiter les dépressions modérées.En effet, elle renferme des principes actifs (enparticulier l'hyperforine, un flavonoïde) qui sti-mulent la production de sérotonine (un neuromé-diateur impliqué dans la régulation de l'humeur etla motivation), de dopamine et de noradrénaline.Une étude en laboratoire a révélé que le milleper-tuis aidait à vaincre la dépendance à la nicotine.De nombreux témoignages d'ex-fumeurs confir-ment que le millepertuis est une aide certaine dansles premières semaines de sevrage au tabac.

L'actée à grappes noiresElle est traditionnellement employée pour réduireles symptômes de la ménopause (effet thérapeu-tique sur les bouffées de chaleur) et soulager lesyndrome prémenstruel. Selon le centre de santéaméricain Institutes of Health Office of DietarySupplements l'actée à grappes noires est uneplante qui peut naturellement détendre et aider lefumeur à surmonter la nervosité et la tension cau-sée par le sevrage de la nicotine.

La verveineCette plante est très utile dans les situations destress et de tension nerveuse. En effet, certainsprincipes actifs de cette plante ont la propriétéd'agir directement sur le système nerveux etconduisent à un effet relaxant sur le corps et l'es-prit. Exactement ce dont un une personne dépen-dante a besoin durant les premiers jours dusevrage tabagique ! D'autre part, la verveine estun antispasmodique qui agit sur les muscles lissesdes poumons et soulage les toux nerveuses. C'estaussi un sédatif et un léger somnifère conseilléavant de dormir.

La valérianeVoici une autre plante qui agit sur l'équilibre ner-veux. Les préparations de racines ou rhizomes de

valériane sont le plus souvent indiqués chez lespersonnes insomniaques. En effet, les principesactifs à effet sédatif de la valériane (acide valé-rique et valtrate) contribuent à réduire le tempsd'endormissement tout en augmentant la durée etla qualité du sommeil. La valériane est couram-ment employée dans le sevrage nicotiniquepuisqu'elle réduit la nervosité et l'agitation des fu-meurs ou ex-fumeurs. C'est une plante médicinalequi a l'avantage de donner mauvais goût à la ci-garette et par conséquent elle aide à réduire im-médiatement ou peu à peu (selon les cas) laconsommation de tabac.

Le griffoniaCette légumineuse africaine régénère les neuro-transmetteurs (tryptophane, sérotonine). Grâce àson action anti-dépressive, la graine de cette petiteplante permet d’éviter la fameuse déprime et lanervosité ou l’anxiété qui accompagnent un arrêtbrutal de la cigarette. Le griffonia contient du 5-htp, précurseur de la sérotonine, elle-même pré-curseur de la mélatonine. Son action couplée surle moral et sur le sommeil a été confirmée par plu-sieurs études et l’on a même constaté qu’elle avaitun effet modérateur de l’appétit. D’autres re-cherches ont montré, il y a quelques années, quela sérotonine envoiyait des messages au cerveaupour réguler l’appétit et la satiété. Récemment lesscientifiques ont mis en évidence son action anti-dépressive. Elle peut donc faire partie d'un pro-cessus pour arrêter de fumer.

Le Gymnema sylvestrisPour améliorer le goût des cigarettes blondes, lesfeuilles de tabac sont pulvérisées avec du sucre etdes édulcorants. Le Gymnema sylvestris possèdela propriété de supprimer la sensation de sucré.La mastication du Gymnema peut être renouve-lée avant chaque cigarette. Le fumeur est alors in-capable d’en détecter le goût sucré et son enviede fumer est alors fortement diminuée. Le Gym-nema sylvestris fait, en outre, perdre tout leur in-térêt aux grignotages de compensation.

Page 12: 8001 Mise en page 1 · 2021. 3. 26. · QUOTIDIENNATIONALD’INFORMATIONS - ÉDITÉPAR L’AGENCEMAURITANIENNED’INFORMATION N°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

Page 12HORIZONS

N°8001 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 MARS 2021

Face au Maroc, ce vendredi,les Mourabitoune n’ont pasle droit à l’erreur, au stade

Cheikha Boidiya(19 h Tu). Abou-bacar Kamara et ses coéquipierstenteront de se mettre sur orbitepour la CAN. C’est dans cette op-tique qu’ils ont l’obligation de(re)hausser leur niveau de jeu pourconserver toutes leurs chances dese qualifier pour Cameroun 2021et rester en confiance avant la Cen-trafrique. Ainsi, les Mourabitounedevront rendre une belle copie enmontrant un visage conforme auxattentes des mauritaniens. Ce nesera pas une mince affaire face àl’ogre marocain. Mais tout restepossible !!!Ce sera un match sous pression.Même si les marocains partent fa-voris pour cette manche retour, les

Mourabitoune ne se présenterontpas en victime expiatoire. Dans lecamp mauritanien, on resteconfiant en affichant la sérénité.Les souvenirs de la manche allerrestent gravés dans la mémoire desMourabitoune. Opposé à une Mau-ritanie accrocheuse pour le comptede la 1re journée des éliminatoiresde la CAN-2021, le Maroc n'avaitpas réussi à forcer la décision etavait dû se contenter d'un nulvierge. Face à un adversaire toutaussi irréprochable dans l'enviequ'imprécis techniquement, lesLions de l'Atlas ont multiplié lesoffensives, mais sans jamais réus-sir à forcer le verrou adverse (0-0).Ils ont buté sur un Namori Diawimpérial.Les Mourabitoune devront jouercrânement leurs chances. Ils sont

conscients de la mission qui les at-tend et des fortes aspirations deleurs compatriotes qui espèrentune seconde qualification d’affiléeà une phase finale de CAN.Venu encourager le groupe, le pré-sident de la FFRIM Ahmed OuldYahya, les a exhortés à se concen-trer et à se surpasser lors de cetterencontre décisive face au Marocafin de décrocher un résultat posi-tif.Pour rappel, les Lions de l’Atlas deVahid Halilhodzic mènent ladance dans le groupe E des élimi-natoires de la CAN avec des 10points. Ils sont suivis par les Mou-rabitounes qui totalisent 5 points etles Hirondelles avec 4 points.En lanterne rouge, la RépubliqueCentrafrique avec ses trois points.

Mamadou THIAM

Qualification CAN 2021 :

Mauritanie vs Maroc : Pas le droit à l’erreur

L’arbitre botswanais Joshua Bondo va sif-fler la rencontre Mourabitoune-Lions del’Atlas du Maroc, prévue aujourd’huivendredi 26 mars au stade CheikhaBoi-diya et comptant pour la 6-ème journéedans la poule E, annonce la Confédérationafricaine de football sur son site officiel. Bindo sera assisté de ses compatriotesMogomotsi Morakile (premier assistant),OOkeditsi Keitseone (deuxième assistant.Tshepo Mokani Goba Gobe est l’arbitreréserviste.ElHadj Amadou Kane(Sénégal) est lecommissaire du match. Malang Diedhiou(Sénégal) est le superviseur des arbitres.

CAN 2021-Mauritanie vs Maroc : Joshua Bindo (Botswana) au sifflet

Le président du Comité NationalOlympique et Sportif Maurita-nien(CNOSM), AbderrahmaneEthmane, a reçu mercredi 24 mars2021, Sanghoon Rhee (Mustapha)conseiller à l’ambassade de la Ré-publique de Corée au Royaume duMaroc, en visite en Mauritanie.L’audience a porté sur les pistes decoopération entre le CNOSM et le

comité olympique sud-coréen.Dans la foulée, le diplomate sud-coréen a exprimé le souhait de sonpays d’établir un partenariat spor-tif avec le CNOSM.Le diplomate sud-coréen a invitéle CNOSM à soutenir la candida-ture de son pays pour accueillir lesjeux olympiques d’été de 2032. Enoutre, la délégation sud-coréenne a

convié le CNOSM à assister auxtravaux de l’Union des comitésolympiques , prévues en octobreprochain, à Séoul, la capitale sud-coréenne.Signalons que Mme Mariem TallaKane, vice-présidente du CNOSMet Jang Geun Park, troisième se-crétaire et vice consul de la Coréeont assisté à l’audience.

La Corée du Sud explore des pistes de partenariat avec le CNOSM

Créé en 2019, la section de Basketde KFC, Kaédi For Challenges,fait son petit bonhomme de che-min.Après l'engagement pour la parti-cipation de l'équipe senior auchampionnat de l'édition 2020-2021, la structure s'agrandit avecles différentes équipes féminineset cadettes, celle qui avait rem-porté le championnat scolaire, ré-cemment organisé, à Nouakchott. Un projet ambitieux afin de boos-ter la balle au panier au niveau dela ville de Kaédi et un challengepour atteindre l'objectif à l'imagede ce qui se passe au football, celui

de hisser la ville dans le concertdes régions bastions du pays dansle domaine du sport.La direction de KFC (Kaédi ForChallenges), remercie, les techni-ciens, joueurs et joueuses pouravoir cru au projet, non sans ou-blier ceux qui de près ou de loins'activent pour accompagner ceprojet, dont nos compatriotes,Mallé Semega (Maroc), AbouDIA et Alhousseinou KANE, tousdeux en France et tous les troisd'anciens basketteurs qui ont écritles belles lettres de cette disciplineet qui ont également fait la fiertéde la ville.

La Fédération Mauritanienne de Basket-ball a annoncé dans un com-muniqué que le championnat 2021 démarrera le 3 avril quel que soit lenombre de clubs engagés.Zouerate et Kaédi ont déposé mercredi leurs licences auprès du secré-taire général de la FBBRIM.‘’Les clubs non encore en règle jusqu'auvendredi 26 mars 2021 à 12h00 précises, ne pourront malheureusementplus participer à l'édition 2021’’, prévient la FBBRIM.Aucune dérogation ne sera accordée, a tranché la FBBRIM. Il ne resteplus désormais que Nouadhibou.

Les Amavubi du Rwanda occu-pent désormais la deuxième dugroupe F après une précieuse vic-toire 1-0 à domicile contre le Mo-zambique. Leurs espoirs dequalification pour la CAN TotalCameroun 2021 peuvent ainsi êtreravivés.ByiringiroLague a marqué ce quis'est avéré être le but salvateur duRwanda à la 67e minute au stadede Kigali, un but qui permet auxAmavubi de porter leur total à cinqpoints, un de plus que le Mozam-bique et le Cap-Vert.Une victoire lors de leur derniermatch sera essentielle pour se qua-lifier.,Qualifié d'office en tant quepays hôte, le Cameroun est en têtedu groupe avec 10 points, et af-frontera le Cap-Vert vendredi àPraia.L'équipe locale a été meilleure surle terrain pendant les 90 minutes.

Leur meilleure opportunité en pre-mière mi-temps est à mettre aucompte de Mutsinzi Ange, dont letir à longue distance a été arrêtépar le gardien de but des visiteursJulio Pedro.Cinq minutes après la pause, Pedroétait à nouveau présent pour em-pêcher le capitaine Haruna Niyon-zima de donner aux hôtes uneavance méritée.Mais le but est venu sept minutesaprès l'heure de jeu lorsque le rem-plaçant Lague a donné à son en-traîneur Vincent Mashami de quoise réjouir, après cette premièrevictoire en phase de groupes.Le Rwanda affrontera le Came-roun lors de la dernière journée le30 mars à Douala, tandis que leMozambique sera opposé au Cap-Vert lors d'un coup d'envoi simul-tané.

Kaédi For Challenges:

le projet prend forme!

Basket Ball :

Le championnat national 2021 démarrera, le 3 avril

Q CAN 2021 :

Le Rwanda peut à nouveau y croire

SPORT

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