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ART & ESSAI N°50 Mai/Juin 2011 JOURNAL GRATUIT TIRÉ À 15 000 EXEMPLAIRES LA CONQUÊTE Un film de Xavier Durringer Avec Denis Podalydès, Florence Pernel, Hippolyte Girardot... LE GAMIN AU VÉLO Un film de Jean-Pierre et Luc Dardenne Avec Cécile de France, Thomas Doret, Jérémie Renier... THE TREE OF LIFE Un film de Terrence Malick Avec Brad Pitt, Sean Penn, Jessica Chastain... Page 15 Page 11 Page 12 Le journal de l’actualité Art et Essai du Cinéma le Lido et du Multiplex Grand Écran Un film de Woody Allen Avec Rachel McAdams, Carla Bruni, Owen Wilson, Marion Cotillard ... Sortie nationale 11 mai 2011 MINUIT À PARIS VOIR PAGE 7

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ART & ESSAI

N°50 Mai/Juin 2011

JOURNAL GRATUIT TIRÉ À 15 000 EXEMPLAIRES

LA CONQUÊTE Un fi lm de Xavier DurringerAvec Denis Podalydès, Florence Pernel, Hippolyte Girardot...

LE GAMIN AU VÉLO Un fi lm de Jean-Pierre et Luc DardenneAvec Cécile de France, Thomas Doret, Jérémie Renier...

THE TREE OF LIFE Un fi lm de Terrence MalickAvec Brad Pitt, Sean Penn, Jessica Chastain...

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Le journal de l’actualité Art et Essai du Cinéma le Lido

et du Multiplex Grand Écran

Un fi lm de Woody AllenAvec Rachel McAdams, Carla Bruni,

Owen Wilson, Marion Cotillard ...

Sortie nationale 11 mai 2011

MINUITÀ PARIS

VOIR PAGE 7

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Comme tous les ans, le mois de mai nous apporte son lot de beaux jours et commence à faire flotter un doux parfum de soleil et de repos, puisqu’il est bien souvent, hors de la période estivale, le mois qui offre le moins de jours de travail. Pourtant, mai 2011 à ceci de particulier : les hasards du calendrier ont voulu qu’il n’offre aucun jour de congé supplémentaire, aucun pont. Avouez que pour vous changer l’esprit et vous donner envie de vous évader cela n’est pas aussi facile qu’à l’accoutumée. Mais il se trouve que, mai est aussi le mois pendant lequel se déroule, dans notre sud ensoleillé (en principe), un événement de portée mondiale où tout ce qui compte dans le monde du cinéma vient se concentrer quelques jours durant sur les bords de la méditerranée. Le Festival de Cannes, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, nous offre son lot d’événements média-tiques, de manifestations très « people », de soirées sponsorisées par des grandes marques de cosmétiques ou de télécommunication... En fait, une grande foire où tous les moyens sont mis en œuvre pour faire parler de soi, de la marque ou de l’enseigne que l’on représente et accessoirement de cinéma.

Mais ce côté paillettes que l’on a désormais du mal à faire rimer avec starlettes ou croisette n’est pas ce qui nous intéresse. Pour ceux qui, comme nous, aiment encore plus le cinéma que ce qui est venu, au film des années se greffer autour, il nous reste heureusement toutes ses œuvres qui vont être projetées. Ce qui nous plait dans cette manifesta-tion c’est qu’elle va nous apporter son lot de grands films et un nombre incalculable de nouvelles productions qui vont être appréciées (ou pas), encensées (ou huées), mais qui vont exister et débouler dans nos salles tout au long de l’année 2011. C’est en cela que, mai peut aussi nous apporter du rêve, de l’évasion et du voyage, à travers toutes ses images qui vont vivre sur nos écrans.

Ces dernières années la Sélection officielle avait pu paraître un peu trop tournée vers un cinéma d’auteur pas toujours facile d’approche. Le cru 2011 semble beaucoup plus équilibré et, bien qu’il fasse la part belle à quelques grands habitués (Pedro Almodovar, Nanni Moretti, Woody Allen, Lars Von Trier, les frères Dardenne...), l’apparition de cinéastes comme Maiwenn, Julia Leigh (dont on nous annonce un premier film très réussi) nous apporte un vent de fraicheur appréciable. Et puis, que dire de la présence de Terrence Malick, réalisateur rare et mythique ? Il est une véritable légende à lui tout seul, peut-être le dernier d’une lignée de grands metteurs en scène. En découvrant sa présence dans la sélection, en intégrant le fait que le Président du Jury est Robert de Niro, il m’est immédiatement venu une idée : et si ce festival était celui qui devait sa-crer un réalisateur exemplaire, sans concession, un artisan du sublime ? Il ne serait pas stupide de penser que décerner une Palme d’Or à un tel monstre ne serait que justice et apporterait certainement encore au pres-tige du Festival lui-même. Il ne nous reste plus qu’à attendre la projection de TREE OF LIFE et le palmarès du 22 mai pour être fixés.

En attendant, bonne lecture, et à bientôt dans nos salles obscures.

Bruno PENIN Lien vers le site : www.grandecran.fr

Journal gratuit tiré à 15 000 exemplaires.Parution toutes les 7 à 8 semaines entre septembre et juin.Entièrement réalisé pour les cinémas Multiplex Grand Écran et Lido par Bruno PENIN.

Pour nous contacter : par courrier à l’adresse :9 - 11, place Denis-Dussoubs - 87000 Limoges par téléphone au : 05 55 77 40 79par e-mail : [email protected]

Conception graphique réalisée par :ID Studio Limoges - www.idstudio.fr

Cette revue est imprimée par : Imprimerie Moderne

PRIX DES PLACES

6 € séances de 15 h et 18 h et étudiants tous les jours

7 € tarif normal pour les autres séances

3 € pour le «cinéma des enfants»

ABONNEMENTS

Carte «Cinéphile» 6 places valables 60 jours pour 31 €(1)

Carte «Cinévore» 10 places valables 90 jours pour 40 €(1)

(1) y compris frais de gestion de la carte

Infos Grand Écran Infos Grand Écran Centre et EsterCentre et EsterPRIX DES PLACES

4,9 € le mercredi à 14 h pour les moins de 14 ans

5 € le dimanche matin de septembre à juin (sauf Ester)

6,7 € Tarif réduit - pour les étudiants* à toutes les séances - + 65 ans en après-midi sauf dimanche et jours fériés - familles nombreuses*

* sur présentation des justifi catifs

9,50 € Tarif normal 3 € pour le «cinéma des enfants»

ABONNEMENTS

Abonnement Grand Écran

6 places pour 38 €(3)

valables 60 jours

Abonnement UGC illimité

19,80 €/mois (2)

Abonnement UGC illimité 2

35 €/ mois (2)

(2) hors frais de dossier (3) y compris 2 € de frais de gestion

Infos LidoInfos Lido

Informations données à titre indicatif sous réserve d’éventuelles modifi cations.

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 3

Édito

ZOO

M n

°50

- mai

/jui

n 20

11

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page 4 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

France, Italie, Allemagne 2010 - Durée : 1h58 min

Réalisé par Saverio CostanzoAvec Alba Rohrwacher,

Luca Marinelli, Martina Albano...

SYNOPSIS : On dit d’un nombre qu’il est premier

lorsqu’il n’est divisible que par 1 ou

par lui-même.

Alice et Mattia, solitaires et inadaptés, tels

des

nombres premiers, sont tous deux hantés par des

évènements tragiques survenus durant le

ur en-

fance. Ils se rencontrent au collège,

se reconnais-

sent et construisent alors ensemble un équilibre

fragile avant de prendre des chemins différents.

Des années plus tard, Alice et Mattia portent en-

core les cicatrices de ce passé qu

i les a mainte-

nus en marge de la vie. Alice s’est réfugiée

dans

l’exercice de la photographie; Mattia a fait de sa

passion des mathématiques son métier. Mais leurs

destinées semblent cependant irrévocablement

liées...

L'auteur du livre, a travaillé avec Saverio Costanzo sur l'écriture du scénario: "il a participé à la destruction et à la re-création de son livre et de son histoire avec la distance de celui qui sait qu’elle ne lui appartient pas. Tout d’abord le processus narratif du roman a été respecté, dans un second temps, les auteurs ont ressentis le besoin d’aller plus loin, ils ont donc chercher à détruire le récit puis recréer une autre histoire pour amener le spectateur à se perdre, à ressen-tir le dépaysement nécessaire au cinéma. Saverio Costanzo a beaucoup insisté sur le travail des corps dans le fi lm car pour lui "le fi l conducteur, cʼest lʼhistoire des corps dʼAlice et de Mattia, de leur métamorphose pendant vingt ans". Ainsi, il a exigé un effort particulier aux co-médiens: "Jʼai dʼabord demandé à Luca Marinelli et à Alba Rohrwacher, mais aussi aux autres interprètes, de faire un travail spécifi que sur le corps pour deux raisons. La première est dʼordre politico-philosophique : le corps est au-jourdʼhui, je crois, un élément politique important, et sa « destruction » est une révolution que lʼon est capable dʼaccomplir à lʼintérieur de soi, un moyen per-sonnel de sʼopposer. La seconde est purement concrète car restituer de façon crédible le passage du temps à lʼécran demandait un changement corporel."

La solitude des nombres premiers est adap-té dʼun livre du même nom, premier roman du jeune écrivain italien Paolo Giordano. Il a reçu pour celui-ci le prestigieux Prix Strega (sorte de Prix Goncourt italien) en 2008, il devient dʼailleurs le plus jeune lauréat de ce prix (26 ans).

Sortie nationale

4 mai 2011

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PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 5

Belgique, France 2010 - Durée : 1h45 min

Sortie nationale

4 mai 2011

Entretien avec le réalisateurComment avez-vous eu l’idée d’adapter Mauvaise pente de Keith Ridgway ?J’avais lu le roman dès sa parution, en 2001, quand il avait eu le Prix Femina J’avais lu le roman dès sa parution, en 2001, quand il avait eu le Prix Femina étranger. Il m’avait fasciné et vraiment bouleversé, même si la fin m’avait mis très

-mal à l’aise. J’avais du mal à comprendre les motivations de ce fils qui condam-enait sa mère, au point de la trahir et de la donner à la police. A l’époque je dm’étais déjà renseigné pour les droits, mais ils n’étaient pas libres. Aussi quand

Julie Salvador m’a proposé d’en faire l’adaptation, fin 2008, j’ai bien sûr été Julie Salvador m’a proposé d’en faire l’adaptation, fin 2008, j’ai bien sûr été surpris et tout de suite passionné par le projet : c’était comme si j’avais déjà un lien avec cette histoire pour qu’elle me revienne six ans plus tard. Je me suis alors

treplongé dans le livre, mais avec une approche différente, un réel changement àde perspective. L’attitude du fils, son rejet, sa trahison finale, je commençais à ales comprendre, ils étaient inévitables. C’était surtout autour du parcours de la àmère et de son émancipation que devait se concentrer le récit. Il faut dire qu’à t l’époque j’étais en pleine sortie de Séraphine. J’avais vécu avec elle jour et nuit

durant 3 ans, une expérience très forte. Et puis, il y avait eu aussi la rencontre, rdéterminante, avec Yolande et l’envie mutuelle et tout aussi forte de retravailler

ensemble. C’était évidemment un rôle pour elle, et surtout la possibilité pour nous d’aller dans une autre direction, avec un personnage très différent. Plus lucide,

tplus ambigu que Séraphine, un personnage beaucoup plus dans le contrôle et ela retenue. Je lui ai donné le livre à lire. Elle n’a pas pu le lâcher et à la dernière

page, elle m’a regardé, aussi bouleversée que je l’avais été. C’était parti.

Comment s’est passé le travail d’adaptation ?tLa construction du roman est complexe et polyphonique. Il y a un jeu permanent uentre présent et passé, le point de vue de chaque personnage étant dévoilé au

fur et à mesure du récit dans des chapitres à la première personne. Mais dans le film je ne voulais pas avoir recours aux flash-back. Je ne voulais pas non

tplus juxtaposer les points de vue dans des histoires parallèles, comme ça se fait beaucoup maintenant, procédé popularisé à la télévision par les grandes séries américaines. Mais la principale difficulté de l’adaptation était ailleurs. L’action du roman se déroulait en Irlande dans les années 90, autour d’un fait divers s

ecélèbre là-bas. Le contexte politique, religieux et patriarcal était très fort, difficilecile -à transposer de nos jours dans un environnement francophone. Avec mon cn cos-

acénariste Marc Abdelnour, nous avons cherché des équivalences, en vain. n. On a r même pensé replacer l’histoire dans les années 60 ou 70, lorsque le dédébat sur

l’avortement était d’actualité, et puis on s’est rendu compte qu’on se foe fourvoyait. e Ce qui nous paraissait essentiel dans l’histoire c’était le parcours de de cette femme dprise dans un engrenage, celui de sa propre culpabilité : le déclic sc s’est fait quand

nous avons pensé à la tragédie antique. Comme dans une pièpièce de Sophocle, i chaque personnage, par ses actes, entraîne malgré lui sa chuhute. Nous avions ici iun couple monstrueux à la dimension tragique, un homme qe qui tue une fille et qui es’en tire à bon compte, mais se détruit par la boisson, unune femme qui décide de

se faire justice (comme s’il s’agissait pour elle de se subsubstituer à la justice divine) ret tue à son tour, pour elle, pour la jeune fille assassissinée, mais aussi pour libérer e son fils. Ce même fils qu’elle croit pouvoir retrouvuver comme avant, et qui va se éretourner contre elle parce que c’est lui qui auraitait dû tuer son père et qu’il a hésité

à le faire pendant des années. Oui, nous étiontions là en pleine tragédie. Il ne nous restait plus qu’à nous mettre au travail.

Pourquoi transposer l’action en Belgiquique ?e La Belgique s’est très vite imposée cocomme une évidence. Le film ne devait pas se epasser en France, où, comment diredire, il n’aurait été qu’un petit drame provincial : le

côté «fait divers» risquait de preprendre le dessus. Il y a une étrangeté en Belgique, tqui n’est pas seulement due à à notre regard de français, mais inhérente au pays et -quiconvenait très bien au fiu film. Il y a bien sûr l’imbrication des langues, un entre-ideux permanent et des cocontrastes frappants, parfois très visuels, comme celui qui

existe entre les Ardennennes belges, où se passe le premier tiers du film, et Bruxelles, tcapitale administratiative de l’Europe. Tous ces points de fracture dans un petit epays, je voulais ququ’ils se reflètent dans le casting. Par exemple le personnage de rVincent, dans le le couple qu’il forme avec Thomas, je tenais à ce qu’il soit joué par

un comédienfnflamand.

Pourquoiuoi avoir changé le titre ?JJe trourouvais le titre anglais, «The long falling», très beau, aussi doux que violent.

e MaiMais intraduisible en français, parce qu’il recouvre une notion religieuse, celle t dede la chute, et que dans le livre le personnage de la mère qui tue s’appelait eGrace. Le titre du roman traduit en français par «Mauvaise pente» était dans ce àsens presque réducteur, plus un titre de polar. «Où va la nuit» fait référence à icette nuit dans laquelle se débattent Rose et son fils. C’est une nuit intérieure qui epeu à peu se dissipe et peut à terme mener à la lumière, à une certaine forme

de rédemption.

Réalisé par Martin Provost

Avec Yolande Moreau, Pierre Moure, Edith Scob...

SYNOPSIS : Parce qu’elle a été trop longtemps victime, Rose Mayer décide de prendre son destin en main et assassine son mari.Elle part alors à Bruxelles retrouver son fi ls, qui a fui l’enfer familial depuis des années.Mais la liberté apparente n’efface pas la culpabilité, et les histoires de famille ne peuvent se résoudre sans l’accord de l’autre.Rose trouvera-t-elle sa place dans ce nouveau monde ?

Rose Mayer dEcide de prendre

son destin en main

et assassine son mari.

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Un fi lm de Patrice LeconteAvec Pauline Lefevre, Nicolas Giraud, Clément Sibony...

ENTRETIEN AVEC PATRICE LECONTEOn sait qu’il y a plusieurs Leconte. Celui qu’on retrouve ici est plus proche du Leconte de TANDEM, LE MARI DE LA COIFFEUSE, LA FILLE SUR LE PONT que de celui des BRONZÉS ou de LA GUERRE DES MISS... C’est un Leconte plus libre, plus personnel, qui revendique à la fois la légèreté, l’émotion et le charme. Quel a été le déclic de VOIR LA MER ? L’envie de retrouver cette liberté et ce charme ? Ou le désir de raconter cette histoire-là précisément ?Tout cela à la fois. L’envie de revenir à des choses qui me ressemblent, qui soient beaucoup plus personnelles que les derniers films que j’ai faits – et que j’ai aimé faire, même si j’ai pu avoir parfois le sentiment d’être un peu ailleurs, de me perdre. L’envie, aussi, de revenir à du ci-néma plus libre, plus insouciant, avec une petite équipe, sur les routes. Et puis, évidemment, le désir de raconter cette histoire-là. L’histoire de deux frères qui sont amoureux de la même fille - et inversement. Envi-sager que deux types, et encore mieux deux frères, puissent tomber amoureux de la même fille, sans jamais être jaloux l’un de l’autre, et qu’elle, de son côté, les aime tous les deux sans vouloir choisir. C’est bien sûr du cinéma... Ça me plaisait beaucoup de raconter une histoire sentimentale impossible dans la vraie vie que le cinéma rend possible. J’avais aussi envie de légèreté. Pour certains, c’est un défaut, alors que c’est une qualité merveilleuse.Je souhaitais que ce film soit pour les spectateurs une parenthèse en-chantée, comme une espèce d’oasis dans leur vie de tous les jours. Qu’on puisse aller au cinéma, que la salle s’éteigne et que l’on nous montre sur un écran des choses légères et libres, plus légères et plus libres que dans la vie quotidienne. Si les gens ressortent de VOIR LA MER en ayant le sentiment que ce film leur a un peu parfumé la vie, j’aurais atteint mon but.

Une fois encore, comme dans LA FILLE SUR LE PONT ou dans FELIX ET LOLA, Prudence est une de ces femmes tombées du ciel, qui hantent votre univers. D’où vous vient cette passion pour ce type de femmes ?Simplement parce que dans la vraie vie, les femmes tombent du ciel ! Un coup de coeur, un coup de foudre, l’évasion sentimentale, c’est forcément dû à une femme qui tombe du ciel. Il y a quelque temps, un étudiant m’a fait remarquer que 80% de mes films démarrent par une rencontre entre deux personnes qui ne se connaissaient pas. Dans la vie, comme au cinéma, ce sont les rencontres, et pas seulement sentimentales, qui, dans ce qu’elles ont d’inattendu, et parfois de lumineux, nous font avancer, nous font changer.

Fidèle à votre goût pour les femmes aux cheveux courts - vous leur avez même consacré un roman: «Les femmes aux cheveux courts» – vous avez demandé à Pauline Lefèvre de se couper les cheveux...Je suis un cinéaste dont on pourra au moins dire qu’il s’est singularisé par son ob-session capillaire. C’est déjà énorme ! À défaut de couper les cheveux en quatre, ce qui n’est pas mon genre, j’ai fait en effet couper les cheveux de beaucoup d’actrices. Ce n’est pas pour faire mon intéressant mais j’ai une réelle passion, profonde, sincère, mystérieuse, pour les femmes, les jeunes femmes, les jeunes filles, aux cheveux courts. Il y a chez elles quelque chose qui me ravit, qui m’il-lumine même. Et autant j’ai eu beaucoup de mal à décider Vanessa à se faire couper les cheveux pour LA FILLE SUR LE PONT – cela m’a demandé un travail de persuasion de plusieurs mois ! – autant cela a été facile avec Pauline. C’était important que cette fille, cette femme, cette Prudence, ait les cheveux courts. Cela allait avec sa séduction, avec le charme que je voulais pour le film...

C’est certainement de tous vos films le plus sensuel, le plus charnel...Oui, ça tient bien sûr à mon envie, mais aussi beaucoup aux acteurs. À leur disponibilité. À leur liberté. À leur capacité de jouer aussi avec leur physique. J’adorais l’idée par exemple que ce soit Prudence qui déshabille Nicolas, et pas l’inverse, que ce soit lui qui se retrouve d’abord nu devant elle, avant elle... Ils n’étaient absolument pas frileux pour aller dans cette direction - et pas unique-ment quand ils font l’amour, mais aussi et surtout quand ils se regardent, quand ils se frôlent.

France 2010 - Durée : 1h31 min

page 6 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

SYNOPSIS : C’est 2 frères. Qui habitent Montbard, en Bourgogne. Et qui, pour les vacances d’été, ont décidé d’aller voir leur mère à Saint-Jean-de-Luz. Parce que ça fait longtemps. Parce que ça lui fera plaisir. Ce ne sont pas les parce que qui manquent. Ils ont trouvé un motor-home d’occasion, et vont faire la route au rythme du bitume, au gré des envies. C’est ça l’idée : une diagonale de France entre frères.

Sauf que leur tombe dessus une fille qui n’était pas prévue. Une fille attachante. Inattendue. Et qui n’a jamais vu la mer. Ils font donc la route à trois. Et tout doucement, entre désirs diffus et envies cachées, ils réalisent que d’être un trio n’empêche pas de s’aimer. Sans jalousie. Plaisirs partagés.

Sortie nationale

4 mai2011

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SYNOPSIS : Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris. La ma-gie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne.

U.S.A. 2011 - Durée : 1h34 min

Sortie nationale 11 mai 2011 en Soirée

Un fi lm de Woody AllenAvec Rachel McAdams, Michael Sheen, Marion Cotillard...

MINUITÀ PARIS

Pour insérer une annonce : merci de prendre contact avec ID Studio par tél. au 05 55 34 32 14 ou par mail, [email protected]

WOODY ALLEN CONTINUE SONT TOUR D’EUROPE

Longtemps catalogué comme « le cinéaste New Yorkais » Woody Allen a de plus en plus tendance a abandonner ses premières (et longues amours). Bien qu’en 2009 il ait tourné Whatever Works à New York, le réalisateur semble aujourd'hui vivre une grande histoire d'amour avec l'Europe, et plus particulièrement Londres (Match Point, Scoop, Le Rêve de Cassandre et Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu), Paris (Minuit à Paris) et Barcelone (Vicky Cristina Barcelona). Un tour du Vieux Continent qui ne semble pas prêt de s'arrêter, puisque Woody Allen a annoncé sa pro-chaine destination cinématographique : Rome. 14 ans après avoir dit I love you à Venise, le metteur en scène va donc retourner en Italie cet été pour une histoire, bien sur, encore tenue secrète : "Ne me demandez pas le scénario ou le cas-ting, je suis superstitieux", précise Woody Allen. Les lieux de ses fi lms changent, mais pas lui donc, toujours aussi mysté-rieux, mais néanmoins fi dèle à son rythme d'un fi lm par an. Il a d’ailleurs profi té d’un passage dans la capitale italienne avec son groupe de jazz le 26 mars dernier pour y effectuer ses premiers repérages. Toujours avide de nouveaux projets Woody Allen se dit très excité par cette future expérience : "Chaque fois, c'est comme faire une déclaration d'amour à certains endroits et projeter sur le grand écran mes sen-timents pour des lieux qui ont beaucoup compté dans ma vie. J'espère réussir à faire la même chose avec Rome. En attendant, c'est dans la capitale française, sur la Croisette et sur nos écrans qu'il nous donne rendez-vous ce 11 mai 2011.

Au dela des très (trop ?) médiatisées Carla Bruni et Marion Cotillard, Woody Allen sʼest entouré dʼautres comédiens français. Sʼil nʼest pas très surprenant de retrouver Léa Seydoux dans ce type de production, cela lʼest beaucoup plus pour Gad Elmaleh et Manu Payet que lʼon a plutôt lʼhabitude de retrouver dans des registres forts différents. Nul doute que tout ce petit monde réunit plus certainement une bonne partie du casting américain, devrait nous faire une des plus belles montée des marches de ce festival de Cannes 2011.

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Tarif4, 50 €

Cinéma Le Lido jeudi 12 mai à 20h30Soirée présentée par Franck LUBET et Frédéric THIBAUT, programmateurs du festival Extrême Cinéma organisé par

USA 1968 - Durée : 1h34 min

THE SWIMMER

« C’est un des secrets les mieux gardés du cinéma américain. Longtemps inconnu et invisible, anomalie hollywoodienne comme les studios semblaient en produire dans les années 60 et 70, The Swimmer est un chef d’œuvre.• Un homme, Neddy Merrill, fait sa réapparition surprise dans la piscine d’un couple d’amis après une longue absence. Nous sommes dans la vallée du Connecticut, dans la bonne société wasp où le temps (grand sujet de The Swimmer ) semble s’être arrêté entre deux cocktails et une barbecue party.• Au gré de la conversation, Neddy découvre qu’il lui est possible de nager de piscine en piscine jusqu’à sa maison et décide de relever le défi . I am swimming home deviendra le leit-motiv du fi lm, le seul de l’histoire du cinéma (à notre connaissance) où le personnage principal est en maillot de bain de la première à la dernière image.• Cet homme, c’est Burt Lancaster, 52 ans et dans une forme physique éblouissante, entrete-nue par des séances de sport et musculation intensives avant le tournage (réalisé en 1966, le fi lm attendra deux ans avant de connaître une sortie confi dentielle)...• The Swimmer est une allégorie désenchantée sur les mirages de l’american way of life, une critique du culte de la réussite sociale, la description impitoyable d’un monde bourgeois superfi ciel, aseptisé et autarcique. The Swimmer , dans les marges du Nouvel Hollywood, est un bel objet postmoderne toujours à deux brasses du kitsch absolu mais dont le culot énorme s’accompagne d’une extraordinaire intelligence.• Chaque plan ressemble à une pochette de disque easy-listening tandis que le récit, rythmé par les immersions aquatiques du nageur qui sont autant de voyages à travers la mémoire et le temps, dévoile par bribes les blessures et les échecs d’une vie. » Les Inrockutptibles

• « FRANK PERRY n’a pas 35 ans quand il réalise The Swimmer . Il a déjà trois fi lms derrière lui et bons échos critiques. Avec sa femme, il adapte et remanie en largeur une nouvelle de John Cheever, celui que l’on surnommait le Fitzgerald sans glamour, peut-être parce qu’il décrivait des snobs arrivés après la fête. Il produit en partie le fi lm, le reste venant de la Columbia qui s’engage sur un casting qui ne comporte pour seule vedette que Lancaster. Les deux hommes se sont haïs durant tout le tournage. Lancaster ayant fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire virer Perry. L’affaire lui apparaissait comme un désastre... Lancaster

réussira son coup : Perry jette l’éponge à quelques jours de la fi n. Le jeune Sydney Pollack sera dépêché pour tourner une des séquences les plus importantes (et aussi la plus belle), celle où Merrill tombe aux genoux de son ancienne maîtresse (l’incandes-cente Janice Rule). » Philippe Azoury, Libération

de Frank PERRYAvec : Burt LANCASTER, Janet LANDGARD, Janice RULE...D’après une nouvelle de John Cheever

Inédit en France jusqu’en 2010

page 8 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

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PETIT JARDINAGE - PETIT BRICOLAGE

Les petits travaux d’électricité, de réparation, de plomberie...

Tonte des pelouses et ramassage de l’herbe,

débroussaillage, taille de haies...

Siret 523.251.536.00018

NVSERVICESwww.cpropr-nvservices.frN ICOLAS V IGON - Ar t i san

Entretien d’immeubles, Lavage de vitres, Nettoyage de bureaux... Shampoing moquettes, Débarras,Remise en état après sinistre, Nettoyage de monuments funéraires...

Banneix - 87800 JOURGNACTél. et fax 05 55 36 16 08

Portable 06 79 41 07 [email protected]

Pour insérer une annonce : merci de prendre contact avec ID Studio par tél. au 05 55 34 32 14 ou par mail, [email protected]

Soirée Culture Maghreb Limousin

Tarif5 €

SYNOPSIS : Tunis, 1942. Nour et Myriam, 16 ans, sont amies depuis l'enfance. Elles partagent la même maison d'un quartier modeste où Juifs et Musulmans vivent en harmonie. Cha-cune désire secrètement vivre la vie de l'autre : tandis que Nour regrette de ne pas aller à l'école comme son amie, Myriam rêve d'amour. Elle envie les fi ançailles de Nour avec son cousin Khaled, sorte de fantasme partagé de prince charmant. Malheureusement, Khaled ne trouve pas de travail. Les fi ançailles se prolongent et la perspec-tive d'une union charnelle s'éloigne.En novembre 1942, l'armée allemande entre à Tunis. Poursuivant la politique de Vichy, les Nazis soumettent la com-munauté juive à une lourde amende. Tita, la mère de Myriam n'a plus le droit de travailler, criblée de dettes, elle décide de marier sa fi lle à un riche médecin. Myriam voit d'un seul coup ses rêves d'amour s'évanouir...

SOIRÉE le jeudi 26 mai à 20h au LIDO Projection suivie d’une discussion

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page 10 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

Sortie

nationale

11 mai2011

France, Espagne, Argentine 2010 Durée : 1h35 min

L'œil invisible

Buenos Aires

1982

Entre les murs

règne l’ordre,

Hors les murs

gronde

la révolte...

«

«SYNOPSIS : Buenos Aires, mars 1982. Dans les rues de

la capitale argentine, la dictature militaire est contestée.

María Teresa est surveillante au Lycée National de

Buenos Aires, l’école qui forme les futures classes di-

rigeantes du pays. Elle a 23 ans et veut bien faire.

M. Biasutto, le surveillant en chef, décèle tout de suite en

elle l’employée zélée qu’il attendait et lui apprend à être

l’oeil qui voit tout, mais qui échappe aux regards des

autres : l’oeil invisible.

María Teresa se lance alors dans une surveillance

acharnée de ce petit monde clos, imaginant, décelant,

traquant...

Réalisé par Diego Lerman

Avec Julieta Zylberberg,

Osmar Núñez, Marta Lubos...

« Je suis né le jour exact du coup dʼEtat, le 24 mars 1976. Au-delà de la coïncidence, et bien que je sois trop jeune pour avoir mes propres souvenirs de cette période, cela faisait longtemps que jʼavais envie dʼaborder le sujet.Mes parents étaient des militants politiques et ont à ce titre été persécutés ; nous devions déména-ger très régulièrement (ça, je mʼen souviens en revanche) ; une partie de ma famille a purement et simplement disparu... Jʼai un lien personnel à cette

histoire. Mais ni plus ni moins que bien dʼautres

Argentins, et je ne voulais pas faire

« un fi lm de plus » sur la dictature. Je cherchais un autre angle. »

Diego Lerman

Entretien avec Diego Lerman

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Sortie nationale 17 mai

2011

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Pour insérer une annonce : merci de prendre contact avec ID Studio par tél. au 05 55 34 32 14 ou par mail, [email protected]

THE TREE OF LIFETHE TREE OF LIFE AVEC BRAD PITT, SEAN PENN, JESSICA CHASTAIN...

UN FILM DE TERRENCE MALICK

G.B., Inde 2011 - Durée : 2h18 min

SYNOPSIS : Jack grandit entre un père autoritaire et une mère aimante, qui lui donne foi en la vie. La naissance de ses deux frères l'oblige bientôt à partager cet amour inconditionnel, alors qu'il af-fronte l'individualisme forcené d'un père obsédé par la réussite de ses enfants. Jusqu'au jour où un tragique événement vient troubler cet équilibre précaire...

Terrence Malick : un réalisateur rareCinq films ! Tree of Life n'est que le cinquième film de Terrence Malick en près de quarante ans ! C'est dire si le cinéaste sait se faire désirer. Il commence sa carrière de réalisateur avec La Balade sauvage en 1973. Il n'attend alors pas (trop) longtemps pour faire Les Moissons du ciel qui sort en 1979 (après tout de même un montage de deux ans). Ayant reçu une avance d'un responsable de la Paramount pour son prochain projet (malgré l'échec public retentissant de son film), il va profiter de la somme pour faire un tour du monde avant de...disparaitre. Il ne reviendra que près de vingt ans plus tard avec La Ligne rouge et son casting de star: entre temps, la légende Malick est née. Et ses nouveaux films ne la démentent pas: ni cette réflexion métaphysique sur fond de film de guerre, ni Le Nouveau monde son film suivant, qui se fait encore attendre huit ans. Tree of Life qui sort ce 18 mai ne déroge donc pas à la règle puisqu'on attend sa sortie depuis déjà deux ans.

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le mardi 17 mai à 20h tarif unique 6 EUROS

pour tous

Au LIDO avec

France, Belgique, Italie 2010 - Durée : 1h27 min

page 12 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

Entretien avec Cécile de FranceQuelle a été votre première réaction en découvrant le scénario du Gamin au vélo ?

Les Dardenne ont une telle qualité d’écriture que, déjà, je voyais le film... Ce qui définit le

mieux leur travail, c’est la force de la simplicité. Cette histoire d’un jeune garçon qui veut

retrouver son père se passe de tout effet démonstratif. La puissance est souterraine, repose

sur la suggestion. Le cinéma des frères ne donne pas de leçons, refuse le manichéisme et le

chantage aux sentiments. Le scénario en témoignait. Et ça me plaisait infiniment.

Comment les frères vous ont-ils présenté Samantha ?

Ils n’aiment pas les explications psychologiques. Samantha est bienveillante, solaire, mais

les Dardenne m’ont immédiatement fait comprendre qu’il ne faudrait jamais en rajouter

dans le registre de la bonté ! Ils m’ont parlé du film comme d’une fable moderne où je

devrai incarner une femme qui mélange douceur et force et dont on ignore tout des moti-

vations. Au départ, Cyril n’est d’ailleurs pas tant attiré par Samantha que par la possibilité

qu’elle lui offre de retrouver son père. Le personnage principal, c’est lui : Cyril. Samantha

est à son service. Et moi, je devais être au service de l’histoire racontée par le film.

Frustrant ?

Absolument pas ! J’aime être « au service de... ». Et cela me plaisait beaucoup de devoir

oublier certains tics d’actrice. Pour le gamin au vélo, il me fallait mettre mon ego de côté.

Avec les Dardenne, de toute façon, on se doit de ne jamais baratiner... La performance

d’acteur, on oublie ! Les Belges ont ce côté « Non au glamour ! », « Non au starsystem ! »,

« Tout pour l’histoire ! ». Ça me convient.

Aviez-vous envie depuis longtemps de travailler avec eux ?

Oui. J’adore leur façon de montrer la réalité, la société. Et puis les frères, c’est la Belgique

! Je trouve qu’ils filment avec une infinie subtilité notre pays. J’étais très honorée qu’ils m’in-

vitent à rejoindre leur univers. Plus les cinéastes ont un univers singulier et plus je m’enrichis

à leur contact.

SYNOPSIS : Cyril, bientôt 12 ans, n’a

qu’une idée en tête : retrouver son père

qui l’a placé provisoirement dans un foyer

pour enfants. Il rencontre par hasard

Samantha, qui tient un salon de coiffure

et qui accepte de l’accueillir chez elle pen-

dant les week-ends.

Mais Cyril ne voit pas encore l’amour que

Samantha lui porte, cet amour dont il a

pourtant besoin pour apaiser sa colère...

CÉCILE DE FRANCENée à Namur en Belgique, Cécile de France s'intéresse très tôt au théâtre. A 17 ans, elle quitte son pays natal pour venir s'installer en France, et étudier à l'École Nationale Supérieure des Techniques du Théâtre. Après avoir obtenu ses diplômes en 1998, elle se fait rapidement connaître sur les planches, à la télévision, puis au cinéma, notamment grâce à Richard Berry, qui lui offre le premier rôle féminin dans sa comédie L'Art (délicat) De La Séduction. En 2002, sa carrière explose grâce à L'Auberge Espagnole de Cédric Klapisch, pour lequel elle reçoit le César du Meilleur Espoir Féminin. Elle enchaîne ensuite les tournages, Irene d'Ivan Calbérac, Haute Tension d'Alexandre Aja... En 2004, elle tourne aux côtés de Jackie Chan dans Le Tour Du Monde En 80 Jours, sa première production hollywoodienne. On la croise par la suite chez Etienne Chatiliez, dans La Confiance Règne, avant de la retrou-ver avec bonheur dans la suite de L'Auberge Espagnole, Les Poupées Russes. En mai 2005, elle est la maîtresse de cérémonie du Festival de Cannes...L'année suivante, Danièle Thompson lui offre le rôle d'une jeune provinciale dans Fauteuil D'Orchestre, elle joue aux côtés de Vincent Elbaz et Jean-Pierre Cassel dans J'Aurais Voulu être Un Danseur, et tourne dans le premier film de Roschdy Zem, Mauvaise Foi.En 2006, elle prête sa voix pour la version française de Cars - Quatre Roues de John Lasseter, à Sally la magnifique Porsche 911.Elle revient à l’écran dans Quand J'étais Chanteur, film de Xavier Giannoli - sélection officielle de Cannes 2006 - où elle incarne une jeune femme de 27 ans, agent immobi-lier et mère célibataire, aux côtés de Gérard Depardieu. Elle est également à l'affiche de Mon Colonel aux côtés de Robinson Stévenin et d'Olivier Gourmet son compatriote..En 2007, elle donne la réplique à Patrick Bruel, Ludivine Sagnier et Julie Depardieu dans Un Secret de Claude Miller.L'actrice participe en 2008 au grand projet de Jean-Francois Richet Mesrine où elle incarne une des com-pagnes du gangster.En 2009, elle prête ses traits à la célèbre religieuse Soeur Sourire dans le biopic qui lui est consacré. Deux ans plus tard elle revient avec un autre film améri-cain : Au-delà de Clint Eastwood. Elle est donc une nouvelle fois à Cannes cette année pour ce film des frères Dardenne et nous allons aussi la retrouver dans quelques semaines pour Un Baiser Papillon de Karine Silla.

Un fi lm de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne

Avec Cécile de France, Avec Cécile de France, Thomas Doret, Jérémie Renier...Thomas Doret, Jérémie Renier...

Le gamin Le gamin au véloau vélo

Sortie nationale 18 mai

2011

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de Luke Matheny - Etats-Unis - 19 min - fiction - 2010Oscar 2011 du Meilleur Court Métrage de Fiction

Raymond, un chanteur de jazz champion de fléchettes, pense que Dieu a répondu à ses prières lorsqu'il reçoit un mys-térieux colis contenant une poi-gnée de fléchettes et un éton-nant mode d'emploi...

ON ALPHA 46de Anthony VouardouxSuisse - 15 min - fiction - 2010Quartz 2011 du Meilleur Court Métrage

Après son arrivée sur Alpha 46, une lune de Jupiter, le cosmonaute Yuri Len-non est confronté à un extraordinaire paradoxe...

de Jonas Odell - Suède - 14 min documentaire / animation - 2010 Guldbagge 2011 du Meilleur Court MétrageLe 31 mars 1977, le terroriste allemand

Norbert Kröcher, avec sa petite-amie «A», est arrêté à Stockholm pour avoir planifié l’enlè-vement d’une femme politique suèdoise. Voici l’histoire de «A», entre amour et terrorisme.

PASSING TIME de Laura Bispuri Italie - 10 min - fiction - 2009David di Donatello 2010 du Meilleur Court Métrage

Dans une ancienne ferme, le silence accable l’âme de Chiara. Elle cherche à faire le deuil de son grand-père adoré.

de Andrew Ruhemann et Shaun TanAutralie et Etats-Unis - 15 min - animation - 2010 - AFI Award 2011 du Meilleur Court Métrage d’Anima-tion - Oscar 2011 du Meilleur Court Métrage d’Animation

Un garçon trouve une étrange créature sur une plage et décide de lui trouver une maison, dans un monde où tous pensent avoir des choses beaucoup plus importantes à faire.

de Magnus MorkNorvège - 29 min - fiction - 2010Amanda 2011 du Meilleur Court Métrage

DES NŒUDS DANS LA TÊTERéalisé par Stéphane Demoustier Durée 20min.Avec Anaïs Demoustier, Grégoire Leprince-Ringuet, Bruno Clairefond

de H5 (François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain) - France - 16 min - animation - 2009 - César 2011 du Meilleur Film de Court Métrage

Une course poursuite effrénée, des ani-maux sauvages lâchés dans la ville, une prise d’otage qui tourne au drame et bien plus encore dans Logorama !

Knut est un célibataire norvégien d’une quaran-taine d’années. Un jour, il rencontre accidentellement Mirza, un immigrant clan-destin. Il décide de l’inviter chez lui.

Synopsis : Pour les vacances, Alexandre, 30 ans, rejoint sa petite sœur Elise, bientôt 18 ans, dans la maison familiale au bord de la mer. Elise est ac-compagnée de son petit ami. Témoin de l’amour excessif et étouffant d’Alexandre pour sa jeune sœur, Damien s’en tien-dra-t-il au rang de spectateur ?

SAMARITANEN

les meilleurscourts métrages

mondiaux de l’année

2011

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 13

Un César sera exposé dans le cinéma

Multiplex Grand Écran Centre le Mardi 7 juin à 20h

En avant programme Anaîs Demoustier (2 nominations en qualité de meilleur espoir féminin) présentera le court métrage de son frère StéphaneDES NŒUDS DANS LA TÊTETARIF UNIQUE : 4 euros

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France 2010 - Durée : 1h29 min

page 14 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

Réalisé par Anne Giafferi

Avec Eric Caravaca, Benjamin Biolay, Arly Jover...

Tarif5, 50 €

SYNOPSIS : C’est l’histoire d’un homme de 40 ans, Antoine, marié, deux enfants, brillant avocat, il semble avoir réussi sa vie ! Mais un jour, Antoine va faire une rencontre inattendue, irrationnelle, boulever-sante... un peu hon-teuse aussi. Antoine va rencontrer Dieu, et il ne s’y attendait !

Jeudi 26 mai à 20h30 au Grand Ecran

CentreProjection du

film en présence du producteur Thierry BIZOT

Anne Giaff eri signe une comédie effi cace,

adaptée du roman autobiographique

« Catholique anonyme » écrit par son mari

Thierry Bizot, et délicieusement

interprétée, qui nous plonge dans l’univers

envoûtant d’un homme touché par la grâce.»

La Projection du fi lm sera suivie d’une RENCONTRE DEBAT  avec le producteur Thierry BIZOT. À l’issue du fi lm, il dédicacera son  livre « Catholique Anonyme »

Cette rencontre organisée par les Associations Familiales Catholiques a pour but d’attirer l’attention du grand public sur les trésors de la tradition et de la sagesse chrétienne qui sommeillent dans les églises denotre région, comme par exemple à la chapelle Notre Dame de Vaulry. Commele héros de ce fi lm, des promeneurs du dimanche peuvent y faire une expérience joyeuse et apaisante, l’expérience d’une force qui peut transformer leur vie ...

!

!!

Venez nombreux!

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LA CONQUÊTEAvec Denis Podalydès, Flore

nce Pernel,

Hippolyte Girardot...

Un fi lm de Xavier Durringer

SYNOPSIS : 6 mai 2007, second tour de l'élection pré-

sidentielle. Alors que les Français s’apprêtent à élire leur

nouveau Président, Nicolas Sarkozy, sûr de sa victoire,

reste cloîtré chez lui, en peignoir, sombre et abattu. Toute

la journée, il cherche à joindre Cécilia qui le fuit. Les cinq

années qui viennent de s'écouler défilent: elles racontent l'ir-

résistible ascension de Sarkozy, semée de coups tordus, de

coups de gueule et d'affrontements en coulisse.

Une première historique !

C’est la première fois dans toute l’histoire du

cinéma français qu’un fi lm de fi ction est réalisé

sur un président de la République encore dans

l’exercice de ses fonctions. Aux États-Unis,

Oliver Stone avait déjà tenté le pari avec W.

- L’improbable Président autour de George

W. Bush, dont le second mandat n’était pas

encore achevé au moment de la sortie du fi lm.

Un réalisateur nommé Durringer

C’est le cinquième fi lm de Xavier Durringer, qui a d’abord fait une

carrière dans le théâtre. Ce cinéaste a notamment réalisé La Nage

indienne, un drame sentimental, J’irai au paradis car l’enfer est ici,

un polar ultra-violent qu’il était venu présenter au LIDO, et Chok dee,

un fi lm d’action dans lequel Bernard Giraudeau joue son dernier rô

le

au cinéma. Xavier Durringer est également bien connu du public de

Limoges puisqu’il a oeuvré ici il y a quelques années et no

tamment

avec l’académie de Théâtre de l’Union.

L’histoire d’un homme qui gagne le pouvoir et perd sa femme.

Pour insérer une annonce : merci de prendre contact avec ID Studio par tél. au 05 55 34 32 14 ou par mail, [email protected]

France 2010 - Durée : 1h45 min

Sortie nationale 18 mai

2011

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GB 2009 - Durée : 1h38 min

WASTE LANDjeudi 19 mai 15h

vendredi 20 mai 22h15

dimanche 22 mai 20h30

lundi 23 mai 18h

mardi 24 mai 15h

jeudi 26 mai 15h

vendredi 27 mai 22h15

dimanche 29 mai 20h30

lundi 30 mai 18h

mardi 31 mai 15h

LE ROMAN DE MA FEMME

jeudi 5 mai 15h

vendredi 6 mai 22h15

dimanche 8 mai 20h30

lundi 9 mai 18h

mardi 10 mai 15h

jeudi 12 mai 15h

vendredi 13 mai 22h15

dimanche 15 mai 20h30

lundi 16 mai 18h

mardi 17 mai 15h

HORAIRES

page 16 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

Un film de Djamshed Usmonov

HORAIRESHORAIRES

SYNOPSIS : Paul disparaît subitement, laissant derrière lui sa femme, Eve, et des dettes énormes.Alors que la police ouvre une enquête, Eve reçoit le soutien de Maître Chollet, un avocat ami de son mari, qui l’aide à remonter la pente et rachète ses dettes. Ils deviennent proches, trop proches même, au point d’attirer sur eux les soupçons de la police.Il s’agit là d’un film intrigant avec une mise en scène dépouillée qui n’est pas sans rappeler parfois les univers « chabroliens ». Olivier Gourmet, comme a son habitude, et Léa Seydoux sont im-pressionnants dans leurs jeux d’acteurs. Pour l’anecdote, on peu préciser qu’une partie du film a été tourné non loin près de chez nous, à Périgueux et qu’il revêt tous les aspects des films français du genre pourtant le réalisateur est tadjik et à été formé dans son pays d’origine.

Pendant trois ans, Waste Land suit l’artiste brésilien Vik Muniz de Brooklyn, où il vit, à Jardim Gramacho en banlieue de Rio de Janeiro. Dans la plus vaste décharge du monde, il retrouve son Brésil natal pour un projet artistique inédit : photographier les « catadores » (les ramasseurs de déchets recyclables) dans des mises en scènes com-posées à partir d’objets et matériaux rescapés des poubelles. Tout au long de cette aventure, le projet va prendre une toute autre dimension. Au fur et à mesure de sa collaboration avec ces personnages hors du commun, Vik va saisir tout le désespoir et la dignité des catadores, alors même qu’ils parviennent à réinventer leur vie en prenant part à son œuvre d’artiste. Produit par Fernando Meirelles et rythmé par les mélodies de Moby, le film de Lucy Walker propose une réflexion sur la responsabilité de l’artiste envers son environnement et sur l’idée utopique qu’une œuvre peut parfois changer une vie. WASTE LAND nous offre la preuve éclatante du pouvoir de l’art, au delà de la frénésie des cotes des artistes contemporains, redonnant ainsi un nouveau sens à la valeur de l’œuvre.

Il n’y a pas de génie cinématographique particulier à saluer ou même de style très per-sonnel dans la mise en scène de Waste Land. Peu importe : ici, c’est vraiment le sujet qui s’impose. Bien sûr, l’originalité, la cocasserie même, de la solution artistique mise au point par Muniz pourrait suffire à fasciner, mais ce sont très vite les personnes avec lesquelles l’artiste travaille qui dévorent tout l’écran de leur intensité et de leur implication, immédiate et agile, dans cet espace de liberté nouvelle qui vient de se créer sous leurs yeux. Jamais le film ou Muniz lui-même n’ont la démagogie d’en faire des artistes. Mais des acteurs vivants, empoignant et embrassant de toute leur vitalité et de leurs dons le destin qui se présente. Olivier Séguret - Libération

GB, Brésil 2010 - Durée : 1h38 min

Un fi lm de Lucy Walker Avec Vik Muniz, Fabio Ghivelder, Isis Rodrigues Garros...

France 2010 - Durée : 1h40 min

Avec Léa Seydoux, Olivier Gourmet, Gilles Cohen...

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VERY COLD TRIPjeudi 16 juin 15h

vendredi 17 juin 22h15

dimanche 19 juin 20h30

lundi 20 juin 18h

mardi 21 juin 15h

jeudi 23 juin 15h

vendredi 24 juin 22h15

dimanche 26 juin 20h30

lundi 27 juin 18h

mardi 28 juin 15h

SYNOPSIS : La vie est belle pour Janne, un

jeune trentenaire finlandais... Il ne fait rien de

ses journées. Sa fiancée Inari n’en peut plus et

lui pose un ultimatum : soit il trouve un déco-

deur tv avant l’aube - elle le lui réclame depuis

longtemps - soit elle le quitte. Janne n’a plus

le choix : il se lance avec ses deux meilleurs

amis sur les routes enneigées de Laponie ; des

routes semées de surprises et d’embûches où

sa fainéantise légendaire ne lui sera pas d’une

grande aide

CONVICTIONjeudi 2 juin 15hvendredi 3 juin 22h15dimanche 5 juin 20h30lundi 6 juin 18hmardi 7 juin 15hjeudi 9 juin 15hvendredi 10 juin 22h15dimanche 12 juin 20h30lundi 13 juin 18hmardi 14 juin 15h

HORAIRES

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 17

Tarif5 €La séance

CONVICTION Un fi lm de Tony Goldwyn Avec Hilary Swank, Sam Rockwell, Minnie Driver...

Ce film est sorti dans une toute petite combinaison de salles, par exemple il n’y avait aucune copie en 35 mm sur le sud ouest. Le LIDO est encore équipé de projecteurs traditionnels nécessitant de la vraie pellicule. Nous n’avons donc pu vous proposer ce film en national mais, cet oubli forcé va être comblé. Vous allez découvrir une histoire solide et vraie, des acteurs époustouflants, une façon de rendre hommage à ce projet qui a mis dix ans pour arriver en salle... pour ne pas être mieux exposé, il y a parfois des mystères..

SYNOPSIS : Conviction est l’histoire vraie de la lutte d’une femme, pendant 18 ans, pour faire libérer son frère de prison. 1983, Kenny Waters est condam-né à perpétuité pour meurtre. Betty Anne, sa sœur, est la seule à être convaincue de son innocence. Face à un système judiciaire qui refuse de coopérer, elle entreprend des études pour obtenir un diplôme d’avocate. Elle mène sa propre enquête afin de faire rouvrir le dossier, n’hésitant pas à sacrifier sa vie de famille. Aidée de sa meilleure amie, Abra Rice, elle est bien décidée à tout mettre en œuvre pour disculper son frère.

Voici une façon originale de terminer cette saison de « Séances en

plus » avec un film pour le moins rafraichissant mais qui n’a pas que ce-

tte qualité. Rendez-vous en septembre pour une reprise de cette formule

qui a vu le jour l’automne dernier et qui a d’une façon générale plutôt

bien fonctionnée.

Le titre fait bien sûr penser à Very Bad Trip, mais la trame emprunte da-

vantage à After Hours, opus sous-estimé de Scorsese. Dome Karukoski

marche sur ses traces, avec son humour bien à lui, de là-haut, refroidi

et ankylosé au froid polaire. Les protagonistes sont lents, gentiment am-

ortis, mais jamais idiots, c’est un plaisir qui confine à l’absurde. Est-ce

parce qu’ils étaient contents de voir autant de neige, en tout cas, au

Festival du film de comédie de l’Alpe d’Huez, ils ont tout donné à cette

odyssée lapone, qui prouve qu’en Finlande il n’y a pas que Kaurismäki

qui sache tenir une caméra. Assez décodé, direction Laponie !

François-Guillaume Lorrain – Lepoint.fr

HORAIRES

CONVICTION Un fi lm de Tony Goldwyn Avec Hilary Swank, Sam Rockwell, Minnie Driver...

USA 2010 - Durée : 1h47 min

Filande 2010 - Durée 1h35 min

Un fi lm de Dome Karukoski

Avec Jussi Vatanen, Jasper

Pääkkönen, Timo Lavikainen...

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page 18 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

Retrouvez les plus beaux opéras et ballets, au cinéma sur grand écran en qualité image et son numériques.

MACBETH (opéra)de Guiseppe VerdiMise en scène : Phyllida LloydChef d’orchestre : Antonio PappanoAvec Simon Keenlyside et Marina Serafi n

Macbeth et Banco, chefs de l’armée écossaise, rencontrent un groupe de sorcières qui leur prédisent le futur. Elles attribuent à Macbeth du titre de Sire de Cawdor et Roi d’Ecosse et révèlent à Banco qu’il sera père de rois...

LE LAC DES CYGNES (ballet)de Piotr Illitch Tchaïkovski

Chorégraphe : Marius Petipa/Lev IvanovChef d’orchestre : Valery Ovsyanikov

Avec Marianela Nunez et Thiago Soares

Le prince Siegfriend fête son anniversaire en compagnie de ses amis. Sa mère vient lui rappeler qu’il est en âge de se marier mais la Prince ne semble pas pressé de réaliser

son vœu. Il préfère partir à la chasse...

LA FILLE DU REGIMENT (opéra)de Gaetano DonizettiMise en scène : Laurent Pelly Chef d’Orchestre : Bruno CampanellaAvec Nathalie Dessay, Juan Diego Florez, Felicity Palmer, Alessandro Corbelli.

Sur le chemin qui les conduit en Autriche, la marquise de Berkenfeld terrorisée, accompagnée de son valet, Hortensius, font une pause dans leur voyage en raison d’une fusillade qui vient d’éclater...

LA BOHEME (opéra)de Guiseppe Giacomo PucciniMise en scène : John CopleyChef d’Orchestre : Andris NelsonAvec Teodor Ilincai et Hibla Gerzmava

Dans la mansarde parisienne qu’ils partagent avec deux autres artistes, le peintre Marcello et l’écrivain Rodolfo plaisantent au sujet du fait que le froid les empêche de travailler. Rodolfo arrête son ami qui essaie de casser une chaise pour faire du feu et offre en échange de sacri-fi er le manuscrit de son père...

Tarif normal 15 € Tarif réduit 12 € (+ de 65 ans, familles nombreuses, - de 18 ans)

JEUDI 23 JUIN 15h Grand Ecran ESTER

MARDI 28 JUIN 20h Grand Ecran CENTRE

JEUDI 25 AOÛT 15h Grand Ecran ESTER

MARDI 30 AOÛT 20h Grand Ecran CENTRE

JEUDI 7 JUILLET 15h Grand Ecran ESTER

MARDI 12 JUILLET 20h Grand Ecran CENTRE

saison opéras 2011 péraspéras

NOUVEAU Tickets CE acceptés : 2 tickets = 1 entrée.

LIVE

LUNDI 13 JUIN 20h 30 Grand Ecran ESTER

en LIVE depuis le Royal Opera House de Londres

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Un fi lm de Joann Sfar, et d’Antoine Delesvaux

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I. I. I. I. II. l ll ll lassiste même à des autopsies avec un copain lll llé-é-é-é-é-é-é-gisgisgisgisgisgisgigg te te tetete e tetet etet etet desdesdesdesdesdesessinsinsinsinsinsins e te te te te te ttte outoutoutoutoutoutoutes eseseese sorsorsorsorsorssortestestestesteses dededeedede bobobobobbob yauyauyauyauyauy x. x.xxxx Ce CeCeCeCeCe qu’qu’qu’quququ’il ililililitirtirtirtirtitirtire fie fie fie fifie fie fie nana nana na nalemlemlemlememlemlementententtententen dededdede dede cecececece cecettettettettttette ex ex exex ex exe pérpérpérpépérpérienieniennienience,ce,ce,ce,ce,ce, c’ c’ c’’c’ c’estestestestestest le le lelle le pl pl plpl pl plaaaaai-asirsirsirsirirrr de de de dedededede de de de dededed ssississississississsinernernernernernerner unun un un unu un êt êt êtêtêtêt être rerere re re vivvivvivvivvivvivantantantantantant, h, h, h, h, h, habiabiabiabiabiabillélléllélélléllé, q, q, q, q, qq, uiuiui ui i marmarmarmarmarmarchechechechecheche dadadaanaaa s la rue. À À 23 23232323232 ans, surprisrrr e. Le même mmmmmmmoisoisoisoisois, ,, ,DarDarDarDDDDD gaugauauauauauga d, d,d,d,d,d Delcourt et eee l’Association répondentt tt t fa-fa-fa-fa-a-fa-fa-vorvovovovorvorvovvv ablabllllabllb emeemeemeemeemeememeement nt ntnt nt nt nt à sà sà sà sà sà sssà es eeeeee envenvenenvoiss. Depuis, il n’arrête plplpplplplplp us.us.us.us.usus.us. « L « L« LLa Ba Ba Ba BD D DD eDDDD st queququequuelququququququqq e ce ce ce ce cchoshoshoshoshoshose de de de de dde ce ce ce ce ce ompompompompompompulsulsulsulsulsulssif,if,if,if,if,if, onon on on onoon do do do dodo dooit it itititt iten enenen eneeee faifaifaire re re beabeabeabeabeabeabeabbe ucoucoucoucoucoucoucoccoup.up.up.up.uup.up.u Et EtEtEtEtEtEt cococococoommemmemmemmemmemme di di did di disaisaisaisaisaisait Ct Ct Ct Ct Ct Charharharharharrharlielielielielielielierrrrrr, r, c’ec’ec’ec’ec’ec’e’ st ststststststpluplupplupluplupluplus fs fs fs fs fs fs faciaciaciaciaciaciacile le le le lele dedede ede de de d menmenmenmenmenmeneme erererereer dixdixdixdixdixdixd hihihihi hihistostostostostotoireireirereireires ds ds ds ds dds de fe fe fe fe fe fe fronronronroronronront qt qt qt qt qt qt u’uu’uu’uuu’uu’u’une nene ne ne ne seuseuseuseuseuseueus uule.le.ele.le.eleeee » » » »»» D’oD’oD’oDD’oD’oD’oDDDD oD ù uù uù uù uù uù uù uù uù un fn fn fn fn fn foisoisoisiii onnonnonnnnnnemeemeemeement ntntntnt nt d’ud’ud’ud’ud ud u iiinivnivniverserererrer d dont ntnt nt nt nt la la la lala lacohcohcoohohohohoooo éreéreérérereéréreérencencencncencencence eseseseseseesest at at at aat at assussussussussussussussurérréeréeréer pa papapapapaaaaar ur uur ur ur ur ur ur unn cocktail très pepepepepepepep rsorsorsorsorsorson-n-n-n-n-n-nnelnelnelllllne dede deded dedee se se se sese enntinn ment, , d’hd’hd’hd’hd’hd’hhd umour uuuu et d’intelligence - ssssssansansansansansanss oubouboubublielielieii r ur ur urrr un cn cn cn cn ccn charharharharharharharme mmm graphique à tomber par terrerrerrerrerrerrererrrre. e.e.e.eeRésRésésRéR ultultultul at at at a : s: ssss: sseul ou avec eeeee des copains, Sfar a signé eé eé eé eé eé en n n n nnnndixdixdixdix anan anans ps ps ps pplusllllll de cent cinquante alalbumbums, quelqqquuquuuues es eseseseees romromromomansansansans et et etetttt dede ded de ded s fissss lms d’animamamamamamamatiotiotiotiotioon, n,n, n, nn, nn doododooondod t un clipipipiipipp po pooooooourur uThoThoThoThohT masmasmasma Fe FeFeeFFeFeFFerseseseseseeen qn qn qn qn qn qnnn ui a remmmpmpmppmportortortortortrroo é eé eé eé eé eé eé nnnnn 2nnnn 0066 le leeeeee Pr Pr PrPr PrPr PrPrP ix ix ix ixixixdu dudu du MeiMeiMeillellellelleeeeeeur VidV éo-clip aauuu Fu Fu FFu FFFFFestestestestestsestivaivaivaivaivaivaaall Il nternaaatiotiotiotiotiotiotiott nalnalnalnanaalalnalnalnaalallll d’Ad’Ad’Ad nimnimnimimatiatiatiationoonon on on oon d’Addddd nnennenneeeen cy. 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JoJoannann Sf Sfar ar a ta toujoujourouro s as aiméimdesde siner d’après nature, et il a justementent unun chchat at à là la ma maisaison.on. IlIl a a ausausssi sii desd orori-gines moitié séfarade, moitié ashkénaze, et le besooin, vivital, de racontenter. r. AinAinsi si naît Le CChat du rabbin, l’histoire unique d’un chat subitement doué de pe paroarole,le,quiq , p, par ar amoamour ur poup r ssa maîtresr se, demande à faire sa Bar-Mitsva.... tout en en porpor--tantant ut un rn regaegard rd trètrès critique sur l’enseigng ement de son rabbin. En jannanvievier 2r 2002002, ,DarDargaugaud pd pubublie e le premier tomemm de cettet séérier atypique, eentre esprprit it volvoltaitairierien, n,chrchronioniqueque dede lala cuc lture juive d’Algég rie et clins d’d oeil à à Alberere t Ct Ct oheoheh n.nNeuNeuf af ans s et et cincinq albub ms pluplus tardard, LLLe Cee Chatt du rabbin s’est vendndu àà pl plus us de de 900900 000 eexemxemplaplaireires, s, conconfi rfirmanma t, t, au u u mêmmm e titre qqque ue le Persépolis dde MMarjarjannanne e SatSatraprapi, i, l’al’avènvènemeement nt de de la la nounouvelve le e banbannde dd dessssinsinsinée éée frafrançaises . Un succès èsè quiu dédépapasse e lese frontontièrières es : l: la sa érié e ae a étté té trada uituii e de ddansansa s quququinzinze pe pe ays ete partiticulièrèrremeemee ent nt salsaluéeuée auxaux Et Etatsats-Un-Unis.is Logiquementt, l, le cinénénéma ma ma s’es st intintéreéreressésss de près au au a ChaChaCh t ddt du ru rabbabbin,in,maimais Js Joanoann Sn Sfarfa a a toutoujoujours refrefuséusé leees ps pproproproposios tiootions ns d’ad’ad’adapddaptattationionn qu qui li lui ui étaétaétaienenieiei t ft faitaiteses.JusJusqu’qu’au au joujour or or où iù iù il al aa envisagégé de de ré réréalialialiserserser lulull i mi mêmeême le lel fi film lmm .....

LE CHAT DU RABBIN : LA BD

JOANN SFAR

FILM PROPOSÉ AUSSI EN 2D

SYNOPSIS : Alger, années 1920. Le rabbin Sfar vit avec sa fille Zlabya, un perroquet bruyant et un chat espiègle qui dévore le perroquet et se met à parler pour ne dire que des mensonges. Le rabbin veut l'éloi-gner. Mais le chat, fou amoureux de sa petite maî-tresse, est prêt à tout pour rester auprès d'elle... même à faire sa bar mitsva ! Le rabbin devra enseigner à son chat les rudiments de loi mosaïque ! Une lettre apprend au rabbin que pour garder son poste, il doit se soumettre à une dictée en français. Pour l'aider, son chat commet le sacrilège d'invoquer l'Eternel. Le rabbin réussit mais le chat ne parle plus. On le traite de nou-veau comme un animal ordinaire. Son seul ami sera bientôt un peintre russe en quête d'une Jérusalem imaginaire où vivraient des Juifs noirs. Il parvient à convaincre le rabbin, un ancien soldat du Tsar, un chanteur et le chat de faire avec lui la route coloniale...

France, Autriche 2009 - Durée : 1h40 min

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 19

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page 20 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

Sortie nationale

1er juin2011

France 2010 - Durée : 1h38 min

Rendez-vous avec un ange

Réalisé par Yves Thomas, Sophie de DaruvarAvec Isabelle Carré, Sergi López, Xavier Beauvois...

ENTRETIEN avec Isabelle Carré (extrait d’une interview d’Emmanuelle CHIRON pour Sud-Ouest)

Dès le début du film, la vie n'est pas tendre avec Judith. Ce n'est pas une héroïne. C'est d'ailleurs ce que son compagnon lui reproche, elle n'est pas particulièrement exaltante et lui, il rêve d'opéras, de grandes héroïnes... il rêve d'intensité. C'est vrai qu'au départ, elle n'a pas ça, peut-être qu'elle n'ose pas. Il lui fait l'injonction de s'affirmer de sortir d'elle-même. Une injonction qui l'atteint si fortement qu'elle va aller trop loin. Elle est toujours à côté de ce qu'elle pourrait être si elle était vraiment elle-même.

C'est ce qui vous a plu dans ce personnage ? Ce décalage ? Il y a beaucoup de choses. Ce qui m'a plu, d'abord, c'est la singularité de l'histoire. On ne sait pas où l'on va, on pense que c'est une prostituée, et puis non. Je trouve que la construction du scénario, et surtout ce que ça raconte sur ce couple, est très singulière. Je pense qu'on grossit dans cette histoire tout ce qui peut menacer un couple. On ne partage plus rien, on ne se parle plus et tout à coup, on se retrouve en face d'une personne qui nous est étrangère. Le moment où l'on change de rail et où la personne n'est plus celle que vous avez aimée. Je trouve que c'est très bien décrit dans le film, tous ces petits ratages.

À quel moment Judith devient elle-même ? Pour les metteurs en scène, elle est elle-même quand elle trouve un rôle à jouer auprès de ces per-sonnes qui lui demandent la mort. Là, elle a une place. Une place que personne ne veut prendre, on peut le comprendre. Tout à coup, elle a un pouvoir. Est-ce que c'est la bonne place ? C'est une autre question, mais en tout cas, là, elle a le sentiment d'exister. Enfin, c'est quand même terrible de se dire qu'on existe que quand on a le pouvoir de vie ou de mort sur quelqu'un.

Derrière ce couple qui se délite, il y a le thème de l'euthanasie. Comment l'avez-vous appréhendé ? C'est quelque chose de brûlant. Mais ce n'est pas la vocation du film de dire si oui ou non il faut légiférer l'euthanasie, on est ailleurs. Le mérite du film, c'est effectivement d'en parler, de façon très étrange, mais avec aucun parti pris. Je trouve bien qu'il y ait des sujets qui traitent de ça, quelle que soit la façon dont on s'y prend, parce que c'est vraiment quelque chose de caché, comme la poussière que l'on pousse sous les meubles. Dans le film, ça peut paraître bizarre qu'il y ait cette trame de fond, mais c'est très opaque et je ne pense pas qu'on puisse mal l'interpréter.

Synopsis : Judith, jeune infi rmière, s’efface tellement devant son mari Roland, tourmenté et en quête d’idéal, qu’elle n’arrive pas à lui dire qu’elle vient de se faire renvoyer. Quand il l’apprend, il se met à la suivre... Il découvre que dans une vie cachée, elle est une autre, mystérieuse et sublime...

Vous avez eu une motivation particulière en lisant le scénario ? J'ai tout de suite pensé à un poème de Gainsbourg que j'aime beaucoup, « Vie, mort et résurrection d'un amour passé ». Déjà le titre est tout un thème. Gains-bourg je l'adore depuis que je suis adolescente.C'est même l'un des seuls pour qui j'ai pleuré quand il est mort ! Ce texte, il l'a juste dit, jamais chanté, et ce film raconte cette rencontre de l'amour et de la mort, mais d'une façon particulière

La singularité vous attire ? On a tellement vu de films, de thèmes rabâchés que, lorsque ça vous semble différent, c'est hors de prix. Dans « Rendez-vous avec un ange » j'ai éprouvé cette singularité, dans la façon de filmer, cette distance, qui peut sembler froide, mais qui a surtout beaucoup de pudeur parce qu'on ne peut pas se permettre d'être dans le pathos.

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SYNOPSIS : Gianni, la soixantaine éclatante, fait preuve d’un dévouement exception-nel : il est au service de son épouse, femme active débordée, de sa fille adorée, du fiancé de sa fille qui a élu domicile chez lui, et surtout de sa vieille mère, noble déchue qui s’obstine à vivre au-dessus de ses moyens.Un jour, son ami Alfonso lui ouvre les yeux : tous les hommes de sa génération, malgré leurs airs respectables, ont une maîtresse. Gianni tente alors de changer les choses...Il y a Gabriella, l’inaccessible, désirée de longue date, Valeria, son merveilleux premier amour, la sublime Cristina, aide à domicile de sa mère, et l’infinité des femmes qui peuplent le monde...Gianni, tel un vieux moteur qui se remet en marche, fait du boucan, de la fumée, mais peine à passer la seconde.

Pour insérer une annonce : merci de prendre contact avec ID Studio par tél. au 05 55 34 32 14 ou par mail, [email protected]

Sortie nationale

1er juin2011

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Italie 2010 - Durée : 1h30 min

Gianni Di Gregorioun film de

Avec Gianni Di Gregorio,

Valeria De Franciscis,

Alfonso Santagata...

Entretien avec GIANNI DI GREGORIO

Comment est venue l’idée de ce deuxième film ?Avec l’âge, j’ai vu mes amis changer de comportement : l’un se teignait les cheveux sans peur du ridicule, l’autre s’était acheté une moto de course. Je lui ai dit : « attention, c’est dangereux, elle est trop rapide, on n’a plus les réflexes de nos 20 ans ». Un mois plus tard, il avait un accident, par chance sans gravité... Aucun homme ne se résigne à ne plus être regardé par les femmes. J’ai voulu raconter ce moment précis où tu te rends compte que tu es devenu transparent. C’est à ce moment-là que tu perds cette illusion, cette petite tension érotique qui t’accompagne depuis toujours. Les hommes sont lents à comprendre, ils refusent le passage du temps. Je ne dis pas qu’à 60 ans on ne doit plus rien attendre de l’amour, mais la recherche de l’aven-ture érotique devient un peu pathétique...

Un sacré coup de pied au « machisme » à l’italienne, voire aux pratiques de votre président du conseil !Ah, le « bunga bunga » ? Effectivement, le film est sorti en Italie en plein « rubygate », cette affaire qui vaut à Silvio Berlusconi d’être accusé d’avoir abusé de sa position et payé une prostituée mineure... Je n’ai jamais pensé à lui en écrivant le film, mais tant mieux si l’on voit qu’en Italie il y a une autre façon de penser aux femmes ! Des journalistes ont écrit que ce film montrait une « autre Italie ». Je suis d’accord, et cela me fait plaisir.

On retrouve le héros du DÉJEUNER DU 15 AOÛT, mais il n’est plus tout à fait le même...J’ai décidé de jouer à nouveau dans mon film à cause de la chaleur, de la sympathie avec lesquelles le personnage principal du DÉJEUNER DU 15 AOÛT avait été accueilli. Gianni est devenu une sorte de masque, au travers duquel je m’exhibe : il est moi, un peu transfiguré. Il a ma nature timide, soumise. Je me considère comme un homme quelconque, normal, et j’espère rendre quelque chose d’universel. C’est vrai, Gianni a un peu évolué, il a une femme, et une fille. Elisabetta Picciolimini, qui joue ma femme, me répète ce que me dit ma femme Susanna à la maison : « Gianni, fume moins, Gianni, bois moins... » Et elle me regarde avec le même air de pitié ! A peine arrivée sur le plateau, Valeria de Franciscis (qui joue la mère) a commencé à traiter Elisabetta avec la même perfidie qu’avait ma vraie mère à l’égard de ma vraie femme. Celle qui joue ma fille Teresa est ma propre fille. Au départ, elle hésitait un peu à l’idée de participer au film, mais je l’ai convaincue : depuis des années, elle a un fiancé qu’elle n’arrive pas à quitter, et les dialogues du film sont exactement ceux que nous échangeons chaque matin. Mais dans le film, son petit ami est un acteur : je n’ai pas osé mettre le vrai ! Le chien dans mon film est mon chien. Alors, peut-être que le Gianni de GIANNI ET LES FEMMES me ressemble encore davantage !

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France 2009 - Durée : 2h11min

Pierre Carles explique sa démarche : «Si mon travail pré-sente un intérêt, c’est de permettre aux spectateurs d’en-tendre un autre son de cloche que celui qu’ils reçoivent habituellement. Il ne s’agit pas d’»éduquer le spectateur», mais de le dérouter, de le bousculer, et même de l’énerver parfois. Ne surtout pas le caresser dans le sens du poil». Le réalisateur s’affirme libre de ne pas donner la parole à tous et revendique «le droit de ne pas respecter le droit à l’image des personnalités publiques, de pouvoir les montrer sous un angle défavorable, parce qu’[il] estime qu’elles ont la possibilité de se défendre par ailleurs, qu’elles disposent pour cela de moyens disproportionnés au regard des [s]iens». Il se défend d’être un maître-pen-seur : «Mes films ne contiennent pas de message didac-tique, cependant, ils donnent aux spectateurs quelques outils pour, j’espère, ne pas rester passifs. Les réflexions ou les expériences présentes dans mes films invitent les gens à considérer qu’il est possible de faire moins de compromis».

Voilà que Carles se découvre en héros de cinéma, un peu Charlot, un peu Buster, et une nouvelle cible : lui-même (...) en même temps qu’il accomplit une critique des médias plus fine, plus drôle et plus radicale (...) Pierre Carles fait enfin son cinéma. Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts- Libération

Réalisé par Pierre CarlesAvec Jean-Marie Cavada, Jacques Chancel, Jean-Pierre Elkabbach...

GB 2009 - Durée : 1h38 min

page 22 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

FIN FIN DE CONCESSION

SEANCESSEANCESDEDE RATTRAPAGE --

5€5€tarif unique

séances de rattrapage du 8 au 21 juin 2011 au lido

SYNOPSIS : Anton est médecin. Il partage son existence entre son foyer installé dans une ville paisible du Danemark, et son travail au sein d’un camp de réfugiés en Afrique. Il est séparé de sa femme, Marianne, et tous deux songent à divorcer. Leur fi ls aîné, Elias, âgé d’une dizaine d’années, se fait brutaliser à l’école par certains de ses camarades, jusqu’au jour où un autre garçon, Christian, décide de prendre sa défense. Ayant quitté Londres avec son père pour s’installer au Danemark, Christian est profondément marqué par le décès récent de sa mère, terrassée par un cancer. Des liens étroits se tissent bientôt entre les deux ca-marades. Mais quand Christian implique Elias dans un acte de vengeance particulièrement risqué où des vies humaines sont en jeu, leur amitié s’en trouve durement éprouvée.

La réalisatrice Susanne Bier explique son projet : «Revenge explore les limites auxquelles nous nous heurtons, à trop vouloir contrôler la société et nos vies per-sonnelles. Le fi lm suscite une réfl exion sur le fondement même de notre propre civilisation, dite « développée » et « avancée » : est-ce un modèle pour accéder à un monde meilleur, ou engendre-t-elle sous la surface des comportements anarchiques, et partant, la confusion ? Est-on immunisé contre le chaos ? Ou sommes-nous sur le point de sombrer dans le désordre ?»Ambitieux dans son contenu, puissant dans sa construction et dʼune fi nesse psycho-logique remarquable, «Revenge» est un coup de maître.

Pierre Vavasseur – le Parisien

REVENGEREVENGEUn fi lm de Susanne BierAvec Mikael Persbrandt,Trine Dyrholm, Ulrich Thomsen...Danemark 2010 Durée : 1h53 min

REVENGE a obtenu l’Oscar du meilleur fi lm étranger en 2011.

Synopsis : Pierre Carles s’in-terroge sur la privatisation de la première chaîne de télévision fran-çaise : n’est-il pas scandaleux que TF1/Bouygues ait vu sa concession renouvelée automatiquement depuis 1987 ?Reprenant son combat anti-télé inauguré avec Pas vu pas pris, son premier film, il se confronte aux responsables de l’information qui ont toujours évité d’aborder ce su-jet tabou. Mais l’enquête ne se dé-roule pas comme prévu : les vieux dinosaures et les jeunes gardiens du PAF savent désormais comment s’y prendre avec le critique des médias.Pour retrouver son « fighting spirit », Carles bat le rappel de ses amis et change de méthodes...Dorénavant, finies les concessions !

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D'un film à l'autre est constitué d'extraits de films, d’interviews et de making-of (dont certains pas-sages quasiment inédits du grand public comme des essais de travail de Patrick Dewaere pour Edith et Marcel, peu de temps avant sa mort). C’est aussi pour Claude Lelouch l'occasion d'of-frir une sorte de confession, et de commenter avec un effort d'objectivité, sa vie et son œuvre. Les films du réalisateur se croisent, se suivent et se répon-dent, donnant à l'oeuvre la cohérence d'un journal intime. Ce film se veut le témoignage d'une époque (un demi-siècle donc) et d’un créateur qui se penche sur lui-même et rend hommage à tous ceux (acteurs, auteurs, compositeurs de mu-sique, co-producteurs, exploitants, ...) qui l’ont accompagné pendant toute sa carrière. Et le film s'adresse aussi bien sûr à tous les amateurs de cinéma, montrant l'endroit et l'envers du décor et tentant de faire une grande déclaration d'amour au Sep-tième art. Un film très personnel pour Lelouch mais qui veut toucher tous les publics :"un film-somme si particulier... qu’il est forcément universel".

SYNOPSIS D’UN FILM A L’AUTRE : Un documentaire retraçant toute la filmo-graphie de Claude Lelouch. Pour les 50 ans des Films 13, le cinéaste y dresse un bilan de sa carrière, assumant échecs et succès, et y montre des images inédites...

Réalisé par Claude LelouchAvec Claude Lelouch...France 2009 Durée : 1h44min

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 23

SEANCESDE RATTRAPAGERATTRAPAGEVoici une nouvelle sélection de «fi lms à rattraper» que nous n’avons pas eu le plaisir, à notre plus grand regret de vous présenter lors de leur sortie nationale. Pendant deux semaines, vous allez pouvoir les découvrir sur nos écrans, tout cela au tarif de 5 €.

SYNOPSIS : Au Chili, à trois mille mètres d'altitude, les astro-nomes venus du monde entier se rassemblent dans le désert d'Atacama pour observer les étoiles. Car la transparence du ciel est telle qu'elle permet de regarder jusqu'aux confins de l'univers. C'est aussi un lieu où la sécheresse du sol conserve intacts les restes humains : ceux des momies, des explorateurs et des mineurs. Mais aussi, les ossements des prisonniers po-litiques de la dictature. Tandis que les astronomes scrutent les galaxies les plus éloignées en quête d'une probable vie extra-terrestre, au pied des observatoires, des femmes remuent les pierres, à la recherche de leurs parents disparu ...

Un fi lm de Patricio Guzmán - Avec Patricio Guzmán... Espagne, Allemagne, France, Chili 2010 - Durée : 1h30min

NOSTALGIE DE LA LUMIÈRE

LE DÉSERT D’ATACAMA Le désert est un immense espace hors du temps, fait de sel et de vents. Une parcelle de la planète Mars sur la planète Terre. Tout y est immobile. Pourtant, cette étendue est remplie de traces mystérieuses. Quelques villages vieux de deux mille ans sont toujours là. Les trains abandonnés dans les sables par les mineurs du 19e siècle n’ont pas bougé. Il y a aussi de gigantesques coupoles qui ressemblent à des vaisseaux spatiaux échoués et dans lesquelles vivent les astronomes. Partout, il y a des ossements. À la nuit tombée, la Voie Lactée est si lumineuse qu’elle projette des ombres sur le sol.

LE PRÉSENT INVISIBLE Pour un astronome, le seul temps réel est celui qui vient du passé. La lumière des étoiles met des centaines de milliers d’années à parvenir jusqu’à nous. C’est pourquoi les astro-nomes regardent toujours en arrière. Vers le passé. Il en est de même pour les historiens, les archéologues, les géologues, les paléontologues et les femmes qui cherchent leurs disparus. Tous ont un point commun : ils observent le passépour mieux saisir le temps présent et futur. Face à l’incertitude de l’avenir, seul le passé peut nous éclairer.

LA MÉMOIRE INVISIBLE La mémoire assure nos vies, tout comme la chaleur de la lumière solaire. L’être humain ne serait rien sans mémoire –un objet sans palpitations – sans commencement et sans avenir. Après 18 ans de dictature, le Chili connaît de nouveau la démocratie. Mais à quel prix... Beaucoup ont perdu leurs amis, leurs parents, leur maison, leur école, leur université. Et d’autres ont perdu la mémoire, peut-être pour toujours.

Sous son air de documentaire astrologique et métaphysique se cache une critique du régime d’Augusto Pinochet qui a laissé le Chili meurtri après sa chute. Un thème fort au centre de la filmographie du réalisateur.

Reliant ciel et terre, métaphysique et politique, histoire et géographie, intime et collectif, Guzmán invente le documentaire méditatif, dont la beauté surgit d’un agencement d’idées, d’images et de sons absolu-ment inclassable Serge Kaganski - Les Inrockuptibles

ESSENTIAL KILLING

Anticipant les critiques qui pourraient lui reprocher de prendre parti pour les tali-bans, Jerzy Skolimowski s'exprime sur le rapport du film à la situation au Proche-Orient : "Ce film n’est pas un documentaire sur l’Amérique ou l’Afghanistan. Je pense qu’il aurait été trop facile et par trop distrayant de mettre l’accent sur la force militaire américaine. C’est vrai, ce pays est la plus grande puissance militaire de la planète, et l’idée est ici d’opposer cette puissance écrasante à un simple individu. De même, décrire la technique de torture du waterboarding telle qu’employée par les Américains prête à controverse. Que le protagoniste soit un musulman présumé terroriste, voilà également un sujet de controverse. Mais tout ceci est montré dans le film sur un mode résolument factuel et dénué de tout jugement."

(...) La mise en scène [est] d'une virtuosité confondante... Une radica-lité formelle absolue s'y conjugue avec la dynamique haletante d'une chasse à l'homme digne des meilleurs films d'action hollywoodiens. Isabelle Regnier – le Monde

SYNOPSIS : Capturé par les forces américaines en Afghanistan, Mohammed est envoyé dans un centre de détention tenu secret. Lors d’un transfert, il réchappe d’un accident et se retrouve en fuite dans une forêt inconnue. Traqué sans re-lâche par une armée sans existence offi cielle, Mohammed fera tout pour assurer sa survie.

Réalisé par Jerzy SkolimowskiAvec Vincent Gallo, Emmanuelle Seigner...Polonais, Irlande, France, Norvège, Hongrie 2010 - Durée : 1h23min

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page 24 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

SEANCESSEANCESDEDE RATTRAPAGE RATTRAPAGE--5€5€tarif unique

séances de rattrapage du 8 au 21 juin 2011

Mer 8

15h

18h

22h15

20h

REVENGE V.O.(1h53)

FIN DE CONCESSION (2h11)

NOSTALGIE DE LA LUMIERE V.O. (1h30)

JIMMY RIVIERE (1h30)

ESSENTIAL KILLING V.O. (1h23)

D’UN FILM A L’AUTRE (1h44)

NOUS PRINCESSE DE CLEVES (1h09)

Jeu 9

15h

22h15

18h

20h

Ven 10

20h

22h15

18h

15h

Sam 11

15 h

20h

22h15

18h

Dim 12

18h

20h20

14h30

16h30

Lun 13

22h15

20h

15h

18h

Ma 14

17h50

20h15

22h15

15h

Mer 15

20h

22h15

15h

18h

Jeu 16

22h15

15h

20h

18h

Ven 17

17h50

15h

22h15

20h

Sam 18

15h

18h

20h

22h15

dim 19

14h30

18h30

20h20

16h30

lun 20

17h50

20h15

22h15

15h

Ma 21

22h15

19h50

18h

15h

Cinéma Le LIDO

Un fi lm de Régis Sauder - Avec Abou Achoumani, Laura Badrane, Morgane Badrane...France 2009 - Durée : 1h09min

SYNOPSIS : L'action se déroule en 1558, à la cour du roi Henri II. Mademoiselle de Chartres, de-venue Princesse de Clèves après son mariage, rencontre le Duc de Nemours. Naît entre eux un amour immédiat et fulgurant, auquel sa mère la conjure de renoncer.Aujourd'hui à Marseille, des élèves du Lycée Diderot s'emparent de "La Princesse de Clèves" pour par-ler d'eux. A 17 ans, on aime inten-sément, on dissimule, on avoue. C'est l'âge des premiers choix et des premiers renoncements.

UN FILM DE TEDDY LUSSI-MODESTEAVEC GUILLAUME GOUIX, HAFSIA HERZI, BÉATRICE DALLE...France 2009 - Durée : 1h30 min

SYNOPSIS : Jimmy Rivière est un jeune Gitan, solaire, nerveux, parfois trop. Sous la pression de sa communauté, il se convertit au pentecôtisme et renonce à ses deux passions : la boxe thaï et Sonia.Mais comment refuser le nouveau combat que lui propose son entraîneur ? Et comment résister au désir si puissant qui le colle à Sonia.

Il s'agit là du premier film de Teddy Lussi-Modeste, qui fait part de ses influences de cinéaste : "Très jeune, j’ai été marqué par le cinéma américain. C’était celui qui était le plus accessible et le plus apprécié par ma mère. De grands films ont marqué mon en-fance comme Rumble Fish ou Outsiders de Coppola. Ensuite, il y a eu la découverte d’autres cinématographies : italienne, française, chinoise, ou bien encore d’autres réalisateurs américains plus confi-dentiels comme Todd Haynes dont Velvet Goldmine a beaucoup compté pour moi. Je crois que j’ai voulu intégrer la Fémis après avoir vu ce film. Mais si je devais penser aujourd’hui aux films qui m’ont le plus touché, ça tournerait autour de l’Italie, le cinéma italien ou celui des Italo-Américains. (...) Ce que j’aime dans Le Parrain de Coppola par exemple, c’est qu’il y a cet affrontement très fort entre l’appartenance à une communauté et l’idéal d’un pays (...)

Le film ne dénonce ni ne revendique rien, se défend le réalisateur. En revanche, je pense qu’il a une portée politique. (...) Ce qui est politique, c’est de penser qu’un Gitan peut être, en 2011, le centre d’un récit dans lequel tout le monde peut se reconnaître. Ce qui est politique, c’est d’éclairer le personnage sur autre chose que son identité de Gitan. Ce qui est politique, c’est de montrer un jeune homme tel que les médias ou le cinéma n’en ont pas imaginé de semblable, non parce qu’il serait extraordinaire, mais tout simplement faute de s’y être vraiment intéressé, faute de connaissance".

Doucement, de manière éclatée, sans rien mâcher par des dialogues explicatifs, Lussi-Modeste nous fait découvrir le monde mouvementé de "Jimmy Rivière", son "Johnny Guitar" à lui (...).

Jean-Baptiste Morain - Les Inrockuptibles

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DE RATTRAPAGE

Sortie nationale

8 juin2011

PROGRAMMES ET HORAIRES SUR : www.grandecran.fr page 25

UNE SÉPARATIONRéalisé par Asghar FarhadiAvec Leila Hatami, Peyman Moadi, Shahab Hosseini...

SYNOPSIS : Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante pour s'occuper de son père malade. Il ignore alors que la jeune femme est enceinte et a accepté ce travail sans l'accord de son mari, un homme psychologiquement instable...

ENTRETIEN AVEC ASGHAR FARHADIQuel message vouliez-vous faire passer à travers ce fi lm ?

Le cinéma dans lequel le réalisateur impose sa vision des personnages est aujourdʼhui dépassé. Plutôt que de faire passer un message, mon intention est de susciter des interrogations. Il me semble quʼà lʼheure actuelle, nous avons davantage besoin de questions que de réponses. Cʼest au spectateur de trou-ver des réponses. Peu importe si sa perception est totalement opposée à celle du réalisateur. La scène dʼouverture pose précisément les premières interrogations du fi lm. Par exemple, celle de savoir si un enfant iranien a plus dʼavenir dans son pays ou à lʼétranger. Cette problématique induit un questionnement et non une réponse.Dans quelle mesure UNE SEPARATION est-elle une histoire universelle ?Habituellement, les problématiques et les confl its que rencontrent les person-nages dʼun fi lm résident davantage dans les rapports quʼils entretiennent entre eux plutôt que dans leur confl it intime. Dans la mesure où mes histoires sont nourries de ces rapports humains, je ne pense pas quʼelles soient spécifi que-ment iraniennes mais plutôt accessibles au plus grand nombre, par-delà les frontières géographiques, culturelles ou linguistiques. Selon moi, ce qui ca-ractérise également cette histoire, cʼest quʼelle nʼa pas été conçue de façon unilatérale ou caricaturale. Autrement dit, elle permet aux spectateurs dʼentrer dans lʼhistoire par différents biais, en fonction de leur sensibilité, et dʼen tirer leur propre interprétation. Par exemple, en Iran, plusieurs spectateurs ont vu ce fi lm comme un fi lm politique. Dʼautres spectateurs, au contraire, mʼont dit que cʼétait un fi lm sur lʼéthique des relations humaines. Dʼautres encore lʼont perçu comme un drame humain. Jʼen suis ravi car quand jʼai commencé à écrire ce fi lm, je voulais vraiment que chacun puisse avoir un regard et un point de vue personnel sur lʼhistoire.La religion est souvent évoquée dans le fi lm. Un spectateur occidental peut s’étonner lorsque l’aide-ménagère passe un appel téléphonique pour savoir si elle peut changer le vieil homme sans commettre de péché...En Iran, la coutume veut que, pour les questions strictement religieuses, aussi banales et dérisoires soient-elles, chacun ait la possibilité de téléphoner à celui qui lui sert de « guide religieux ». On lʼappelle « Le prédicateur » - en dʼautres termes, il sʼagit de celui que lʼon a choisi dʼimiter, de suivre, pour sa pratique religieuse. Cʼest relativement courant en Iran, cela concerne uniquement les questions liées à la pratique religieuse, et en aucun cas les fondements de notre religion. Il arrive que la réponse que vous donne votre « guide » puisse aller totalement à lʼencontre de vos propres convictions, vous êtes pourtant contraint de suivre le conseil que lʼon vous a donné.Au fond, ce qui mʼintéressait davantage à travers cet appel téléphonique était la question du libre arbitre. Je voulais montrer quʼun fi dèle ne peut agir de son plein gré, quʼil ait raison ou tort, et que nécessairement, cʼest une tierce personne qui détermine ses actes.Vous ne jugez, ni ne condamnez, aucun des personnages : chacun a ses raisons pour agir comme il le fait. Comment avez-vous conçu et construit ces différents protagonistes ?Dans mon travail, que ce soit au théâtre, au cinéma ou à la télévision, jʼai tou-jours essayé de ne pas concevoir de personnages totalement négatifs. Cela ne veut pas dire que mes protagonistes ne commettent pas dʼactes répréhensibles ou dʼerreurs mais jʼessaye à chaque fois dʼexpliquer leurs actes et souvent, le spectateur sʼaperçoit que ces personnages ne commettent pas délibérément ces agissements mais quʼils sont poussés par une force extérieure. Personnelle-ment, je ne crois pas du tout au manichéisme consistant à distinguer héros et anti-héros, gentils et méchants. Je pense quʼaujourdʼhui ce genre de concep-tion a un côté totalement désuet et artifi ciel.

Iran 2010 - Durée : 1h57 min

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Ce fi lm, remake d’un fi lm Israélien LA DETTE (2007) a été récompensé au Festival du Film Policier de Beaune en 2011.

SYNOPSIS : Oliver, illustrateur à Los Angeles, collectionne les ex et les déceptions amoureuses.Quand son père, Hal, tire sa révérence après avoir fait son coming-out à 75 ans et rejoint avec entrain la communauté homosexuelle, Oliver se penche sur ses relations familiales et ses échecs sentimentaux. Et il hérite d’un chien philosophe et bavard. La dépression guette. Jusqu’au jour où il rencontre Anna...

NOTE DʼINTENTION DU RÉALISATEUR Pour Beginners, tout a commence quand mon propre père est sorti du placard a lʼâge de 75 ans. Il avait été marie a ma mère pendant 45 ans. Sa soif de changer radicalement de vie était tout a la fois déroutante, douloureuse, très cocasse et profondément stimu-lante. La Sincérité, lʼenvie de changement et lʼouverture dʼesprit se manifestent parfois au moment ou lʼon sʼy attend le moins.Et même quand le cancer a fi nalement eu raison de lui, cinq ans plus tard, il était plein dʼénergie. Il sʼintéressait à tout. Cʼétait tout sauf un homme fi ni.Ce scenario a été écrit avec la conviction quʼune matière aussi personnelle peut trouver des échos universels. Les détails concrets de la vie de mon père, ses combats et tout son humour ont donne au fi lm une authenticité qui, je lʼespère, le rendra plus fort et plus émouvant pour les spectateurs de tous horizons.

RACHEL RACHEL

SINGERSINGERUn fi lm de John MaddenAvec Sam Worthington, Helen Mirren, Ciarán Hinds...

Un fi lm de Mike MillsAvec Ewan McGregor, Christopher Plummer, Mélanie Laurent...

page 20 ZOOM n°48 - janvier/février 2011page 26 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

SYNOPSIS : Un ancien agent du Mossad qui a pris part à une mission secrète il y a trente ans pour capturer et faire juger un criminel de guerre nazi, doit retourner en Europe de l’Est pour re-vivre le traumatisme lié à ces événements et découvrir la vérité. Elle doit à présent payer sa dette...

GB 2011 - Durée : 1h50 min

USA 2010 - Durée : 1h04 min

Sortie nationale

15 juin2011

Sortie nationale

15 juin2011

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Réalisé par Giovanni Veronesi

Avec Robert De Niro, Monica Bellucci, Michele Placido...

Synopsis :

La Jeunesse avec Riccardo Scamarcio et Laura Chiatt i.Roberto est un jeune avocat ambitieux, il doit épouser Sara. Tout semble planifié dans sa vie. Au cours d’une expropriation dont il est chargé, il rencontre Micol, magnifique et provocante jeune femme d’un petit village Toscan. Tout se complique alors...

La Maturité avec Carlo Verdone et Donatella Finocchiaro.Fabio, présentateur vedette du journal télévisé, est un mari irréprochable depuis 25 ans. Lors d’une soirée, il rencontre Eliana, une femme fatale pleine d’imprévus. Lorsque celle-ci ne veut plus le quitter, cette histoire qui devait être sans lendemain s’avère plus difficile a maîtriser.

L’âge de raison

avec Robert De Niro, Monica Belluci et Michele Placido.Adrian est un professeur américain d’histoire de l’art. Depuis son di-vorce, il a décidé de vivre à Rome. Il est ami avec Augusto, le concierge de l’immeuble. Sa fille, la fulminante Viola, vient bouleverser la tranquille existence d’Adrian, qui va ressentir des émotions jusque-là éteintes...

NOTE D’INTENTIONL’amour est un sujet dont on pourrait tirer des millions d’histoires. Les trois chapitres qui composent ce film (en fait je préfère parler de trois histoires qui constituent chacune un petit film dans le film), s’enchaînent et pour-raient représenter la vie sentimentale d’un seul personnage, racontée à tous les âges de sa vie.• La jeunesse est l’histoire à laquelle je tiens le plus car elle me touche de près. Elle est tournée dans les lieux de ma propre jeunesse et raconte des événements qui ont caractérisés ma vie. En réalité, voilà comment les choses se passent : lorsque l’on croit être sorti de cet âge et que l’on pense vivre parmi les adultes, il arrive toujours quelque chose qui nous freine et nous replonge en arrière, comme si un moment de jeunesse nous collait à la peau et que nous devions absolument le vivre. C’est ce qui arrive au personnage principal et ce qui a dû arriver à beaucoup d’entre nous.• La seconde histoire - la maturité – nous concerne puisque notre société est désormais pleine de mythomanes. Le harcèlement est devenu monnaie courante. Le protagoniste de l’épisode perd en effet tout ce qu’il a en devenant la cible d’une déséquilibrée. Je tiens à préciser ici que

le personnage interprété par Carlo Verdone, Fabio Renzullo, est l’exemple type du lâche re-penti qui caractérise depuis toujours la comédie à l’italienne.• Dans la troisième histoire on se concen-tre sur des personnes plus âgées, qui à 70 ans peuvent encore refaire leur vie. Cette histoire interprétée par Robert de Niro, surprenant de tendresse et de douceur, est un miroir de notre société où un homme non pas vieux mais « plus vieux » se remet a vivre comme avant, grâce à une greffe de cœur, organe symboliquement lié à l’affection entre les êtres humains. Une nou-velle vie commence pour lui et il va rencontrer un nouvel amour. Certes, un jour l’amour ces-sera car le cœur arrêtera de battre... mais ce ne sera un problème que pour ceux qui restent.

Giovanni Veronesi.

Italie 2011 - Durée : 2h15 min

Pour insérer une annonce : merci de prendre contact avec ID Studio par tél. au 05 55 34 32 14 ou par mail, [email protected]

à 3 min de votre cinéma !

Sortie nationale

15 juin2011

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Sortie nationale

15 juin2011

Sortie nationale

22 juin2011

Réalisé par Katia LewkowiczAvec Benjamin Biolay, Emmanuelle Devos, Nicole Garcia...

SYNOPSIS : Les quatre jours qui précè-dent le mariage d’un jeune homme.Quatre jours sans nouvelles de sa future femme.Quatre jours pour gérer un déménage-ment, une fuite d’eau et des murs poreux. Pour affronter les élans nostalgiques de ses amis d’enfance, les effusions d’une belle-famille vraiment très nombreuse. Sans compter une sœur hystérique, une mère envahissante et un beau-frère alcoolique...Quatre jours, c’est court mais suffisant pour redécouvrir l’émotion d’une nou-velle rencontre et comprendre enfin ce à quoi il renonce.Mais surtout pour se poser la vraie ques-tion : souhaite-t-il vraiment se marier ?

POURQUOI

GRAND ECRAN CENTRE , GRAND ECRAN ESTER, LIDO

*

* Réduction de 50% par rapport au tarif plein en vigueur le 23 JUIN 2011. Offre non cumulable; non applicable sur tarifications spéciales.* hors supplément 3D

SYNOPSIS : Kembs. 4284 habitants. Mike, Fred et J-C, 20 ans, ont grandi dans ce village d’Alsace, à la frontière de l’Allemagne et de la Suisse. Ici, il n’y a pas grand-chose à faire... Dans l’indifférence quasi générale, le trio fonce tête baissée, sourire aux lèvres. Il s’amuse entre parties de foot de division d’honneur, plans foireux échafaudés au fond du garage, et vi-rées en moto. Mais Mike a quelque chose en plus : depuis des années, il voue une véritable passion pour les voitures et a la fâcheuse habitude de les voler avant de les remettre à leur place, en toute innocence. C’est son moyen de locomotion très personnel. Plus que tout, il aime les conduire. C’est au vo-lant d’une Porsche qu’il séduit Sandy. Avec elle, une véritable histoire d’amour commence. Elle apparaît comme sa meilleure chance, la plus lumineuse. Mais Mike est à cet âge incertain où des choix et de nouvelles règles s’imposent. Saura-t-il les accepter ?

Dès ses trois ans, MARC-ANDRÉ GRONDIN commence à tourner dans des publicités de toutes sortes. A sept ans, il décroche son pre-mier rôle dans un long métrage, avec Nelligan de Robert Favreau. Enfant star, il enchaine immédiatement les tournages dans son pays d’origine le Québec. C'est avec, C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée (que nous vous avions vivement conseillé lors de sa sortie au Lido en 2006 que Marc-André Grondin se révèle au grand public. Son talent ne va pas tarder à être exploité par les producteurs et réalisa-teurs français. Ainsi, il participe au deuxième film de Rémi Bezan-çon (après Ma vie en l'air), Le Premier jour du reste de ta vie avec entre autres Jacques Gamblin, Zabou Breitman et Déborah François qui lui vaudra un très mérité César du meilleur espoir masculin. Il s’égare ensuite quelque peu avec Bouquet final. Mais en 2008, sa carrière prend une nouvelle dimension puisqu'il est choisi par Steven Soderbergh pour interpréter Régis Debray dans Che - 2ème partie : Guerilla, présenté en Compétition Officielle du Festival de Cannes 2008. Marc-André Grondin tient également le premier rôle du film de Jean-Paul Salomé, Le Caméléon, où il inter-prète l'histoire vraie de Frédéric Bourdin. Depuis nous l’avons vu dans Bus palladium et Insoupçonnable tous les 2 en 2010.

France 2010 - Durée : 1h26 min

Un fi lm de Lars Blumer

MIKEAvec Marc-André Grondin, Christa Theret, Eric Elmosnino...

page 28 ZOOM n°50 - mai/juin 2011

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EXTRAITS D’ENTRETIEN AVEC LA RÉALISATRICEEXTRAITS D’ENTRETIEN AVEC LA RÉALISATRICE

Comédienne ou réalisatrice ?Mon tout premier amour, ce sont les textes. Qui m’ont conduite d’ailleurs à devenir dans un pre-mier temps comédienne. L’idée de réaliser un film est venue plus tard, à travers mon rapport au spectateur. C’est en me demandant comment susciter et transmettre des émotions que j’ai eu envie de passer derrière la caméra.

Benjamin Biolay La rencontre avec Benjamin a été décisive car je trouvais qu’il y avait, entre son image pu-blique et la personne que j’ai rencontrée, une telle différence que cela a mobilisé mon inspi-ration. J’ai été sensible à son côté féminin, à sa douceur et son intelligence. J’ai d’abord mis en scène un court-métrage avec lui pour la Collec-tion ‘Écrire pour un chanteur’ de Canal +, puis nous avons eu envie de continuer sur un long.

La comédie prénuptialeJ’avais envie d’écrire un récit où l’on suivrait le personnage de manière sensorielle. D’être uniquement dans ses sensations. J’avais besoin à la fois d’une durée de temps limitée et d’une

période en forme de catalyseur. Je me suis dit que quatre jours avant le mariage était une bonne piste. Ensuite est venu le désir de jouer avec les codes de la comédie romantique.

Un ton doux et amer La comédie fait partie de ma personnalité. Je re-garde tout avec le sentiment qu’il faut en rire, car il n’y a pas pour moi d’autres solutions pour avancer. Elle permet selon moi d’exprimer les choses, d’inté-resser tout le monde à votre propos et faire passer des messages sans paraître académique ou préten-tieux. Et si le film se conclut sur une note d’amertume, c’est que j’ai la sensation que, même lorsqu’une his-toire finit bien, elle se finit toujours mal quelque part.

Propos recueillis Xavier Leherpeur

TU PLEURES ?TU PLEURES ?France 2010 - Durée : 1h39 min

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Sortie nationale

22 juin2011

Sortie nationale 29 juin 2011

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Ni à vendre, ni à louer Synopsis : C'est enfin le week-end, un week-end de printemps sur le littoral atlantique. Ce week-end-là, deux retraités se rendent dans leur résidence secondaire, une maisonnette aussi vaste qu’un timbre poste, et croisent un couple de punks ayant pour gîte une maison dessinée sur le sable d’une plage. Plus loin, deux imposteurs vêtus d’orange et de vert se mettent au golf non loin d’une procession funéraire. Au même moment, un représentant en parapluies a ren-dez-vous avec une maîtresse sado-maso dans un hôtel du bord de mer où séjournent deux couples dont l’existence sera chamboulée par un cerf-volant perdu. Il est aussi question d’étudiants des beaux arts, de voitures de sport, de voitures sans permis, de voitures de golf, de voitures volées, de caravane, de toile de tente, de lecteur de code-barres, de cadre photo décoré de coquillages et de tempête nocturne.Un week-end où les destins, les classes sociales, les générations, les sentiments, les douleurs comme les joies, se croisent.Un week-end à la mer, en somme.

À propos du film :Cette histoire qui se passe un week-end est le croisement de sept petites histoires sur un même lieu. La particularité, c’est un film sans dialogue, aux destins croisés, un samedi dans un village côtier où la tempête redistribue les cartes.Même si le réalisateur souhaite définir son film comme une fable où sans cesse apparaît un surréalisme évident : « Certaines scènes sont vides de tout. Les plages sont désertes. On essaie de rendre les lieux surréalistes par l’évacuation du monde qu’il y a autour. Mais cela n’empêche pas d’être une fable qui se passe en ce moment, sur l’état de crise dans lequel La France et l’Europe se trouvent actuellement. »Cette comédie plutôt burlesque s’inspire quelque peu de deux grandes références du réalisateur, Jacques Tati et Jacques Demy : « Je les admire. Jacques Tati m’a cinémato-graphiquement nourri. » Aux côtés de Maria de Medeiros, Jacques Gamblin, François Morel, Dominique Pinon ou bien encore de son ami Gustave Kervern, Pascal Rabaté s’est particulièrement bien senti durant le tournage : « Tous ont été des rencontres. J’avais envie d’associer des gens porteurs d’une certaine poésie, sensibilité. »

Réalisé par Pascal RabatéAvec Jacques Gamblin, Maria de Medeiros, François Morel...

France 2010 - Durée : 1h20 min

Brighton RockSYNOPSIS : Un gangster tue un rival et se rend compte peu de temps après que son larcin a eu un témoin gênant : une ser-veuse. il décide de la séduire pour mieux la faire chanter.

Un fi lm de Rowan JoffeAvec Sam Riley, Andrea Riseborough, Helen Mirren...

GB 2010 - Durée : 1h51 min

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N°50 Mai/Juin 2011

Le journal de l’actualité Art et Essai du Cinéma le Lido

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Après «Kirikou» et «Azur et Asmar», Michel Ocelot nous conte de nouvelles

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