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DOSSIER DE PRESSE juin 2019 Aedes albopictus Moustique tigre Tous mobilisés dans la Loire

Aedes albopictus Moustique tigre Tous mobilisés dans la Loire · La transmission de la dengue, du chikungunya et du Zika Le moustique tigre est capable de transmettre à l’homme

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DOSSIER DE PRESSE juin 2019

Aedes albopictus

Moustique tigreTous mobilisés dans la Loire

Contacts presse Préfecture de la Loire :Service départemental de la communication interministérielle - 04 77 48 48 [email protected]

ARS Auvergne Rhône Alpes Service presse - 04 27 86 55 55 - [email protected]

Département de la LoireService presse - 04 7748 47 02 – [email protected]

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Présence du moustique tigre dans la Loire :les partenaires mobilisés pour la campagne 2019

Le département de la Loire est passé au niveau 1 du plan national anti-dissémination des virus duchikungunya, de la dengue et du Zika. Ce niveau signifie que le moustique Aedes albopictus estimplanté et actif dans le département. Le moustique tigre peut, dans certaines conditionsparticulières, être vecteur de ces virus. C’est pourquoi une surveillance renforcée est mise en placedu 1er mai au 30 novembre.

L’Agence régionale de santé Auvergne Rhône-Alpes, la Préfecture de la Loire, le Département de laLoire et l’Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication (EIRAD), mettent enplace conjointement un plan d’actions spécifique. L'ensemble des actions est coordonné par le Préfetau sein d'une cellule départementale de gestion. Le Département de la Loire finance à ce titre lasurveillance et la lutte contre le moustique tigre et a confié cette mission à l'EIRAD. Dans le cadre dela surveillance épidémiologique renforcée, l'ARS recense et traite les signalements des cas dechikungunya, de dengue et de Zika. Ce plan d’actions détaille l’ensemble des mesures permettant de détecter et suivre l’évolution demoustiques invasifs, mais aussi de mettre en œuvre de manière rapide et coordonnée des mesuresde protection des personnes. Ces mesures sont définies par l’arrêté préfectoral du 17 mai 2019.

Il comporte : - Des opérations d’information/sensibilisation : chacun peut, en modifiant son

comportement et en adoptant des gestes simples, participer à la lutte contre laprolifération des moustiques. En particulier, il est vivement recommandé de supprimer leseaux stagnantes qui favorisent la reproduction du moustique autour de son domicile(soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés, etc.) ;

- La mise en place d’une veille citoyenne : chaque personne peut signaler la présence dumoustique tigre sur www.signalement-moustique.anses.fr ;

- Une surveillance entomologique (surveillance des populations de moustiques) par ledéploiement de pièges pondoirs permettant de surveiller la progression géographique dumoustique dans le département ;

- Une surveillance épidémiologique (surveillance des cas humains) renforcée et uneorganisation du signalement des cas de chikungunya, de dengue et de Zika en lien avec lesprofessionnels de santé.

Ce dispositif de surveillance et de signalement a pour but, après confirmation de la présence dumoustique tigre de mettre en place rapidement des mesures de lutte contre les moustiques(suppression des eaux stagnantes, traitement de désinsectisation…) pour éviter la transmissionlocale des virus.

Mieux connaître le moustique tigreOriginaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, le moustique tigre s’est adapté à diversenvironnements, et notamment au milieu urbain, en colonisant une multitude de récipients danslesquels il pond ses œufs.

Attention, tout ce qui vole n’est pas moustique,tout moustique n’est pas un moustique tigre.

Comment reconnaître le moustique tigre ? - Il est très petit (plus petit qu’une pièce d’un centime d’euro) ne dépassant pas 1 cm

d’envergure. - Il possède des tâches et des lignes caractéristiques. Noir, il est coloré de taches blanches sur

le corps et les pattes et d'une ligne blanche sur la tête et le dos- Sa piqûre est douloureuse - Il pique durant la journée (ce n’est pas lui qui empêche de dormir) et il est particulièrement

agressif et nuisant

Ces caractéristiques permettent de ne pas le confondre avec d’autres espèces de moustiques locauxplus ou moins zébrées. Le moustique tigre est également appelé Aedes albopictus et peut, dans certaines conditions bienparticulières, transmettre la dengue, le chikungunya ou le Zika.

MODE DE VIE

Cycle de vie: La vie d’un moustique se déroule sous quatre formes distinctes : l’œuf, la larve, la nymphe et l’adulte. La première phase de la vie du moustique se déroule en milieu aquatique (stades œuf, larve etnymphe). Seul le stade adulte se déroule en milieu aérien. Les larves de moustique ont besoin d’eaustagnante pour se développer. Le moustique tigre est actif de mai à novembre. Il passe la période hivernale en diapause (période derepos) : les adultes meurent et les œufs pondus à l’automne écloront au printemps suivant. Le moustique tigre est une espèce particulièrement nuisante, agressive envers l’Homme, qui piquedans la journée, principalement à l’aube et au crépuscule, le plus souvent à l’extérieur.

Gîtes de développement : Le moustique tigre s’adapte rapidement dans un très large éventail d'habitats. L’espèce est adaptée à l'environnement humain et se développe préférentiellement dans desenvironnements péri-urbains, ainsi que dans des zones urbaines très denses.

Aedes albopictus a colonisé toutes sortes de récipients et réservoirs artificiels ainsi que d’éléments dubâti disponibles en milieu urbain (vases, pots, fûts, bidons, bondes, rigoles, avaloirs pluviaux,gouttières, terrasses sur plots…).

Les mesures de lutte contre les arbovirosesLE PLAN DE LUTTE CONTRE LES ARBOVIROSES

Pour prévenir et limiter la circulation des virus transmissibles par le moustique tigre en Francemétropolitaine, le ministère chargé de la santé a mis en place, dès 2006, un dispositif national de luttecontre la dissémination des arboviroses : dengue, chikungunya, zika.

Ce plan anti-dissémination est activé chaque année du 1er mai au 30 novembre et réévalué tous les ans.

Il consiste notamment en :

• une surveillance entomologique (c’est-à-dire des populations de moustiques) dans les zones où le moustique est présent ou susceptible de s’implanter.Il s’agit de détecter la présence du moustique tigre afin d’agir le plus précocement possible pour ralentir la progression de son implantation géographique, par l’instalaltion notamment de pièges pondoirs ;

• une surveillance des cas humains d’arboviroses basée sur le système de « déclaration accélérée », descas de dengue, de chikungunya et de zika, par des médecins ou des biologistes ;

• une sensibilisation des voyageurs et personnes résidant dans les zones où le moustique est présent et actif.

Le plan anti-dissémination (ou plan de lutte anti-vectorielle), prévoit 5 niveaux de risque :

� Niveau 0.a : absence du moustique tigre.

� Niveau 0.b : présence contrôlée du moustique tigre.

� Niveau 1 : implantation du moustique tigre.

� Niveau 2 : un premier cas de dengue, chikungunya ou de zika autochtone est signalé chez unepersonne n’ayant pas voyagé en dehors de la France métropolitaine.

� Niveau 3 : présence d'un foyer de cas autochtones : au moins 2 cas groupés dans le temps et l'espace

� Niveau 4 : présence de plusieurs foyers de cas autochtones.

� Niveau 5 : situation épidémique installée.

Le classement des départements en niveau 1 est réalisé à l’issue de la période de surveillance (mai ànovembre), à partir des résultats de la surveillance entomologique. Il n'est pas réversible.

Les passages en niveau 2 et suivant le sont à partir des données épidémiologiques au fur et à mesure de lasaison de surveillance. Le passage d'un niveau à l'autre peut être très rapide et est réversible dès lors qu'iln'y a plus de cas autochtone.

Ce classement gradue les mesures à prendre de renforcement de la surveillance et d’actions à mettre enoeuvre.

LES ACTEURS IMPLIQUES

L’Agence régionale de santé, le Conseil départemental de la Loire et la Préfecture de la Loire se mobilisentpour lutter contre la prolifération du moustique tigre.

- Le préfet est responsable de la définition des actions de lutte contre les moustiques

L’arrêté préfectoral du 17 mai 2019 relatif à la surveillance et à la lutte contre les moustiques potentielsvecteurs de maladie entérine la déclinaison départementale du plan national.

Une cellule départementale de gestion, placée sous l'égide du préfet, permet la coordination de tous lesacteurs impliqués dans la surveillance et la lutte contre le moustique-tigre.

- L’Agence régionale de santé assure l’organisation du signalement des cas de chikungunya, de dengue etde Zika dans le cadre de la surveillance épidémiologique coordonnée par Santé Publique France.

Dans le cadre de la surveillance épidémiologique, l’ARS reçoit les signalements des cas suspects ouconfirmés de chikungunya, dengue et zika. L’ARS réalise, en lien avec la Cellule d'intervention de Santépublique France en région Auvergne-Rhône-Alpes (CIRE), une enquête épidémiologique pour chacun descas.

L’Agence peut alors être amenée à solliciter l'EIRAD, pour réaliser des prospections dans le voisinageimmédiat des lieux de résidence et fréquentés par les patients, dans l’objectif de rechercher la présenceéventuelle du moustique tigre et prendre les mesures de contrôle adaptées.

L’Agence assure également la sensibilisation et l’information des professionnels de santé sur la présencedu moustique tigre dans la région et sur les modalités de signalement à l'ARS des cas suspects ouconfirmés de dengue, chikungunya ou zika.

L'ARS Auvergne-Rhône-Alpes a également développé des outils d'information à l'attention du grandpublic et des personnels des collectivités chargés de l'entretien des espaces extérieurs afin que chacunmette en œuvre les bonnes pratiques de destruction des gites larvaires pour limiter l'aire d'implantationdu moustique tigre.

- Le Conseil départemental de la Loire finance la surveillance d’Aedes albopictus et de la lutte antivectorielle sur l’ensemble du département qu’il a confiées à l’EIRAD

A la suite de la confirmation de l’implantation du «moustique tigre» dans la Loire, le Département financela mise en oeuvre des dispositifs de surveillance renforcée du moustique Aedes albopictus et de lutte antivectorielle sur l’ensemble de la Loire qu’il a confiés EIRAD.

La surveillance entomologique est réalisée par l’Entente Interdépartementale Rhône Alpes pour laDémoustication (EIRAD), opérateur désigné par le département. Elle est basée sur l’installation et le suivid'un réseau de pièges pondoirs mis en place dans les zones à risque d’implantation du moustique tigre,notamment le long des grandes infrastructures de transports. En effet, la densité des réseaux autoroutierset des flux de véhicules, notamment les poids-lourds, en provenance d'Italie, d’Espagne et du sud de laFrance, où ce moustique est largement installé, favorise l’implantation du moustique tigre. Des piègessont également installés en limite des zones connues comme infestées pour surveiller la progression dumoustique. Les pièges n'étant présents que très ponctuellement au regard de l'importance des secteursdans lesquels le moustique est présent, cette surveillance repose de plus en plus sur les signalementscitoyens via le site www.signalement-moustique.anses.fr.

Lorsque l’EIRAD identifie la présence de moustiques tigres, elle le signale à l’ARS qui informe lereprésentant du Préfet, le représentant du conseil départemental et le maire de la commune concernée.

Des actions peuvent alors mises en œuvre pour retarder l’installation du moustique tigre en détruisant lesgites larvaires et en traitant les sites infectés (traitements anti-larvaires).

QUELS DÉPARTEMENTS SONT TOUCHÉS EN AUVERGNE-RHÔNE-ALPES ?

Le moustique tigre est désormais « implanté et actif » dans 8 départements d’Auvergne-Rhône-Alpes : lasurveillance pendant l’été 2018 a conduit le Ministère de la Santé à classer les départements du Puy-de-Dôme et de la Loire au niveau 1, s’ajoutant ainsi à l’Ain, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère, le Rhône et la Savoie.

La transmission de la dengue, du chikungunya et du ZikaLe moustique tigre est capable de transmettre à l’homme les virus de la dengue, du chikungunya etdu Zika. Bien que ces maladies sévissent principalement en zones tropicales, la survenue de casautochtones (contractés sans voyage) en France métropolitaine représente un risque bien réel. Ainsiont été identifiés, en 2010, deux cas autochtones de dengue et deux cas autochtones de chikungunyarespectivement à Nice et à Fréjus, en 2013, un cas autochtone de dengue dans les Bouches-du-Rhône, en 2014, un foyer de 11 cas autochtones de chikungunya à Montpellier, en 2015 six casautochtones de dengue à Nîmes, en 2017 deux foyers comptant 18 de chikungunya dans le Var et en2018 2 deux foyers autochtones de dengue dans les Alpes Maritimes (5 cas) ainsi que dans l'Héraultet le Gard (3 cas)En 2018, entre le 1er mai et le 30 novembre, en France métropolitaine, 205 cas ont été confirmés :

- 1 cas de Zika, - 197 cas de dengue, - 7 cas de chikungunya.

Le moustique n’est pas, en lui-même, porteur du virus de la dengue, du chikungunya ou du Zika. Il nepeut le transmettre que s’il a piqué, au préalable, une personne déjà infectée. Dans le cas du Zika, la maladie peut également se transmettre par voie sexuelleIl n’y a pas, actuellement, d’épidémie de chikungunya, de dengue ou de Zika en Francemétropolitaine. Le moustique tigre étant implanté et actif dans la Loire et des personnes ayant séjourné dans deszones où ces maladies sévissent pouvant revenir infectées, il faut prendre les mesures de protectioncollective et individuelle (voir des gestes simples pour se protéger efficacement) nécessaires pourlimiter la prolifération des moustiques et prendre en charge les personnes qui seraient susceptiblesd’être infectées pour prévenir toute épidémie.

L’exposition des moustiques tigres présents en France à ces virus est notamment possible lorsque desvoyageurs, de retour de pays où ces maladies sont présentes (Antilles, Amérique du Sud, Asie du Sud-Est, Océan Indien) reviennent infectés et se font piquer par des moustiques tigres locaux. Après quelques jours, ces moustiques seront capables de transmettre à leur tour, sur le territoiremétropolitain, le virus à une personne qui n’a pas voyagé à l’occasion d’une autre piqûre.

COMMENT SE MANIFESTE LA DENGUE ?

La dengue est une maladie virale transmise par la piqûre des moustiques du genre Aedes (moustiquetigre). La dengue provoque de fortes fièvres accompagnées de maux de tête, de courbatures et d’unesensation de fatigue. Si dans la majorité des cas il n’y a pas de complications, la maladie peutcependant évoluer vers des formes sévères (dengue hémorragique en cas d’infections répétées). Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique de la dengue, ni de vaccin. La prise en charge est donc centrée sur la surveillance et les traitements symptomatiques poursoulager la douleur et la fièvre. L’aspirine est toutefois contre indiquée par son action anti-agrégeanteplaquettaire, elle peut aggraver la situation.

COMMENT SE MANIFESTE LE CHIKUNGUNYA ?

Le chikungunya provoque de fortes fièvres accompagnées de maux de tête. La fièvre élevée apparaîtbrutalement accompagnée de douleurs articulaires pouvant être intenses, touchant principalementles extrémités (poignets, chevilles, phalanges). L’évolution est le plus souvent favorable, sansséquelle, mais elle peut aussi évoluer vers une phase chronique marquée par des arthralgies(douleurs articulaires) persistantes. L’immunité acquise est durable. Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique, ni de vaccin. Le traitement est symptomatique(anti-douleurs, médicaments contre la fièvre).

COMMENT SE MANIFESTE LE ZIKA ?

Suite à la piqûre de moustique, ou après un rapport sexuel non protégé avec une personne infectée,les symptômes apparaissent après un temps d'incubation allant de 3 à 12 jours. La majorité despersonnes infectées par le virus (on estime 70 à 80 % des cas) ne développent aucun symptôme. Danssa forme classique, le virus peut provoquer un syndrome pseudo-grippal et des éruptions cutanéespossiblement prurigineuses avec ou sans fièvre, des douleurs articulaires, des douleurs musculaires,des conjonctivites, des maux de têtes, et des oedèmes des mains et/ou des pieds. La plupart des casne justifient pas d'hospitalisation. Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique, ni de vaccin. Le traitement est avant tout symptomatique (traitement de chacun des symptômes) et reposenotamment sur la prise d'antalgiques (comme le paracétamol), et le repos. L’utilisation d’aspirine estfortement déconseillée en raison des risques de saignement. Il est important de consulter un médecin en cas de signes évocateurs, tout particulièrement pour lesfemmes enceintes compte-tenu du risque de complication chez l'enfant à naître.

Tous acteurs contre la prolifération du moustique tigreAedes albopictus est un moustique particulièrement nuisant qui pique de jour (principalement àl’aube et au crépuscule) et préférentiellement l’homme. Il n’existe pas de vaccin contre la dengue, le chikungunya et le Zika. Pour limiter au maximum les risques d’infection et les nuisances occasionnées par ce moustique, ilest essentiel de lutter contre sa prolifération. Dans ce cadre, la mobilisation de la population estprimordiale. En effet, chacun, en modifiant son comportement et en adoptant des gestes simples,peut participer à cette lutte.

QUELS SONT LES GESTES À ADOPTER POUR ÉVITER LA PROLIFÉRATION DES MOUSTIQUES ?

Les produits anti-moustiques (insecticides et répulsifs) ne permettent pas d’éliminer durablement lesmoustiques. Il est donc nécessaire de limiter leurs lieux de ponte et de repos.

Le moustique tigre se développe majoritairement en zone urbaine et se déplace peu au cours de sa vie. Cesont les femelles qui vont piquer une personne pour prélever un peu de sang nécessaire à la maturationde leurs œufs. Elles pondent environ 250 œufs tous les 2 jours dans des « gîtes » où la présence d’eaustagnante est favorable au développement larvaire : vases, soucoupes, pneus usagés, gouttières malvidées… Tous les moustiques n’occupent pas la même niche écologique. Le moustique tigre se développesurtout dans de petites quantités d’eau qu'il trouve aux abords des maisons. Il se déplace dans un rayonmaximum de 200 mètres autour de son gîte.

Il est donc très important de supprimer chez soi les eaux stagnantes qui permettent la reproduction dumoustique, à l’intérieur et surtout autour de son domicile. Des gestes simples à mettre en œuvrerégulièrement :

� Supprimer les gîtes larvaires potentiels, c'est-à-dire supprimer toute eau stagnante au domicile etautour, entretenir les espaces extérieurs, évacuer les feuilles mortes.

� Vides les vases, les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable humide.

� Supprimer ou vider régulièrement les petits récipients pouvant contenir de l'eau dans les jardins.

� Couvrir les bidons de récupération d'eau de pluie pour les rendre inaccessibles aux moustiques(les couvrir d'une moustiquaire ou d'un tissu fin), retourner les arrosoirs.

� Prévoir une pente suffisante pour que l'eau ne stagne pas dans les gouttières et les curer pourveiller à la bonne évacuation des eaux de pluie.

� Ranger à l'abri de la pluie tous les stockages pouvant contenir de l'eau : pneus, bâches plastique,jeux d'enfants, mobilier de jardin, pieds de parasols…

QUE FAIRE SI VOUS TROUVEZ UN MOUSTIQUE TIGRE ?

L’ensemble de la population peut participer à la surveillance de cette espèce afin de mieux connaître sarépartition.

Si vous pensez avoir trouvé un moustique tigre, vous pouvez le signaler sur la plateforme officielle : www.signalement-moustique.anses.fr. (ATTENTION : le site www.vigilance-moustique.fr n’est pas un siteofficiel).

CHEZ SOI OU EN VOYAGE, COMMENT SE PROTÉGER CONTRE LES PIQÛRES DE MOUSTIQUE ?

Pour cela il est recommandé de :

� porter des vêtements longs et protéger les pieds et les chevilles. Il est également conseilléd’imprégner les vêtements avec un insecticide ;

� utiliser des répulsifs cutanés : ils contiennent un principe actif qui éloigne les insectes sanstoutefois les tuer. Des précautions d’emploi sont à respecter, renseignez-vous auprès de votremédecin ou de votre pharmacien.

INFORMATIONS SPÉCIFIQUES POUR LES VOYAGEURS

L’objectif étant d’éviter l’introduction et la transmission de la dengue, du chikungunya et du zika enmétropole, si vous avez l’intention de vous rendre en Amérique centrale, Amérique du sud, Afrique,Indonésie, ou encore dans les territoires français comme les Antilles française et les îles françaises duPacifique et de l'océan Indien, il est rappelé :

� de se protéger des piqûres de moustiques sur place,

� mais également d’être vigilant pendant les 15 jours suivant leur retour à domicile si des signesévocateurs de ces maladies se présentent tels que maux de tête accompagnés de fièvre, douleursou courbatures, conjonctivites….

� En cas de symptômes évocateurs de chikungunya, de dengue ou de zika survenant dans les 15jours après le retour d’un pays où l’une de ces maladies est présente, il est recommandé deconsulter sans tarder son médecin traitant.

Pour en savoir + Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes : www.ars.auvergne-rhone-alpes.sante.fr

• Dossier moustique tigre

• Procédure de signalement (Professionnels de santé)

Entente interdépartementale (EID) Rhône-Alpes : www.eid-rhonealpes.com

• Signaler la présence de moustique tigre

Ministère chargé des affaires sociales et de la santé : www.sante.gouv.fr

• Dossiers moustique tigre, chikungunya et dengue

Santé publique France : www.santepubliquefrance.fr

• Dossier spécial maladies transmises par les moustiques

• Dossier maladies infectieuses/maladies à transmissions vectorielles

Ministère des affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr/fr/

• Conseils aux voyageurs

Documents d’information et de sensibilisation A destination du grand public

Un flyer et une affiche (ARS Auvergne-Rhône-Alpes)www.ars.auvergne-rhone-alpes.sante.fr/Moustique-tigre-luttons-cont.190556.0.html

À destination des agents d’entretien des espaces non bâtis et des voieries

Plaquette d’information pour identifier et détruire les gîtes larvaire dans les communes (ARS Auvergne-Rhône-Alpes et EID)www.ars.auvergne-rhone-alpes.sante.fr/fileadmin/RHONE-ALPES/AuvergneRhoneAlpes/5.VOTRE_SANTE/Moustique_tigre/2016_ARS-ARA_DEPLIANT-MOUS-TIGRE_VDEF_SANS-TC.pdf

À destination des voyageurs

Une plaquette d’information pour éviter d’être contaminé par l’une des maladie transmissibles par les moustiques tigre (Santé publique France)http://inpes.santepubliquefrance.fr/10000/themes/maladies-moustiques/zika/zika-outils-information.asp

Des affiches d’information et sensibilisation dans les aéroports (Santé publique France)

http://inpes.santepubliquefrance.fr/10000/themes/maladies-moustiques/dengue/pdf/dengue-chikungunya-france.pdf