Presbytère Notre-Dame de la Victoire - Tél : 04 94 19 81 29 - pndv@saintraphael-catho.com

18ème Dimanche du Temps Ordinaire

Lecture du livre de l’Exode (Ex 16, 2-4.12-15)

Dans le désert, toute la communauté des fils d’Israël

récriminait contre Moïse et son frère Aaron. Les fils d’Israël leur

dirent : « Ah ! Il aurait mieux valu mourir de la main du Seigneur, au pays d’Égypte, quand nous

étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du

pain à satiété ! Vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire

mourir de faim tout ce peuple assemblé ! » le Seigneur dit à

Moïse : « Voici que, du ciel, je vais faire pleuvoir du pain. Le peuple

sortira pour recueillir chaque jour sa ration quotidienne, et ainsi

je vais le mettre à l’épreuve : je verrai s’il obéit, ou non, à ma loi.

J’ai entendu les récriminations des fils d’Israël. Tu leur diras :

‘Après le coucher du soleil vous mangerez de la viande et, le

lendemain matin, vous aurez du pain à satiété. Vous reconnaîtrez alors que moi, le Seigneur, je suis

votre Dieu.’ » Le soir même, surgit un vol de cailles qui recouvrirent le camp ; et, le lendemain matin,

il y avait une couche de rosée autour du camp. Lorsque la

couche de rosée s’évapora, il y avait, à la surface du désert, une fine croûte, quelque chose de fin

comme du givre, sur le sol. Quand ils virent cela, les fils d’Israël

se dirent l’un à l’autre : « Mann hou ? » (ce qui veut dire : Qu’est-ce que c’est ?) car ils ne savaient

pas ce que c’était. Moïse leur dit : « C’est le pain que le Seigneur

vous donne à manger. »

« Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim »(Jn 6, 35)

par Don Cyrille Chavane séminaristeLa première lecture de ce dimanche parle encore de faim, de désir et d’insatisfaction. Une fois de plus, toute la communauté des fils d’Israël murmurait contre Moïse et contre Aaron dans le désert. Le souvenir de la nourriture en Égypte occupait leurs cœurs, ils regardaient en arrière avec regret, et en oubliaient le dur esclavage auquel ils étaient soumis. Ils se plaignaient de leur condition de pèlerins. Ne serions-nous pas plus tranquilles si Dieu n’était pas venu nous chercher, et nous embarquer sur un chemin de sainteté parfois aride ?

Ce qui ne va pas - crises, troubles, manques - vient souvent nous faire oublier que Dieu est à l’œuvre dans nos vies. « Ils oublièrent

vite ses œuvres, ils ne s’attendirent point à son conseil. Et ils furent remplis de convoitise dans le désert, et ils tentèrent

Dieu dans le lieu désolé » (Ps 106, 13-14). Pourtant, le seigneur nous mène au désert et permet que

nous ressentions la faim et l’insatisfaction. Plus encore, il attend que nous les lui exprimions : « J’ai entendu les récriminations des fils d’Israël ». Se plaindre, pester et récriminer contre lui, c’est déjà être en relation avec lui

et reconnaître que nous dépendons de lui pour vivre. C’est reconnaître que lui, le Seigneur, est

notre Dieu. Il « t’a humilié, et t’a fait avoir faim ; et il t’a fait manger la manne que tu n’avais pas connue et que tes

pères n’ont pas connue, afin de te faire connaître que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce

qui sort de la bouche de l’Éternel » (Dt 8, 3).

Avec quelle promptitude et quelle générosité Dieu répond aux récriminations et aux désirs matériels de son peuple ! Même si au premier abord, la nourriture que Dieu leur fournit apparaît bien curieuse : « Lorsque la couche de rosée s’évapora, il y avait, à la surface du désert, une fine croûte, quelque chose de fin comme du givre, sur le sol ». Au point que les fils d’Israël ne parviennent pas à reconnaître « le pain que le Seigneur leur donne à manger » et se demandent « ce que c’est ». Il arrive bien souvent que nous ne discernions pas l’oeuvre de Dieu dans nos vies, car il ne vient pas combler nos désirs exactement comme nous le pensions.

Si la manne vient combler la faim des juifs et soutenir leur vie terrestre, elle ne peut rien face à la mort et à face à notre faim de sens, de vie et d’éternité. « Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts » (Jn 6, 49). Jésus est « le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement » (Jn 6,51). Lui seul peut venir combler notre faim spirituelle et nous donner la vie éternelle. L’Évangile de ce dimanche est une invitation à « travailler » notre foi en Jésus, nourriture impérissable, par l’écoute de sa Parole et par l’Eucharistie. « Celui qui vient à lui n’aura plus jamais faim » (Jn 6,35)

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Nous recommandons à votre prière nos frères défunts :à Notre-Dame de la Paix : Gisèle LEPORI à Sainte-Bernadette : Christiane FEDER

Sauf indication contraire, les messes du dimanche et de la semaine sont aux heures indiquées sur les feuillets disponibles à l’église.

Agenda de la semaine

Dimanche 5 août- 18e dimanche du Temps Ordinaire. Fête de la Saint-Pierre. 17h30 Vêpres à la Basilique. 18h30 Messe grégorienne à la Basilique.Baptême : Taylan AUGER, Pauline MANON.Lundi 6 août - Transfiguration du Seigneur (fête).

Mardi 7 août - Férie. Pas de Messe de 9h00 à Sainte-Bernadette.

Mercredi 8 août - Saint Dominique. Pas de Messe de 18h00 à Sainte-Bernadette.

Jeudi 9 août - Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix. 16h00 Prière du Rosaire avec le groupe de Prière Padre Pio à Notre-Dame de la Victoire.

Vendredi 10 août - Saint Laurent (fête). 15h00 Chapelet de la Miséricorde à Boulouris.

Samedi 11 août - Sainte Claire. 10h00-11h00 Visite guidée de la Basilique.Baptême : Charline GAUTHRONMariage : M. Pierre-Emmanuel THIARD & Melle Annelise LETHIMONNIER.

Dimanche 12 août- 19e dimanche du Temps Ordinaire. 10h30 Messe animée par la Maîtrise de Fribourg à la Basilique Notre-Dame de la Victoire. 17h30 Vêpres à la Basilique. 18h30 Messe grégorienne à la Basilique. 21h00 Concert gratuit par la Maîtrise de la cathédrale de Fribourg à la Basilique.Baptême : Denys-Marie ROUZEYROL, Samuel FAURE-LÉON.

Prière de la semaine O très aimable Jésus,

par la très sainte plaie de votre côté,par l’infinie miséricorde que vous avez montrée

en voulant que votre coeur nous fût ouvert à tous,daignez me délivrer de tous les maux

passés, présents et à venir ;accordez-moi une foi vive,

une espérance ferme,et une charité parfaite,

afin que je vous aime de tout mon coeur,de toute mon âme et de toutes mes forces.

Sainte Claire d’Assise(1193 - 1253, canonisée en 1255)

Publication des bans Il y a projet de mariage entre :

M. Pierre Emmanuel THIARD et Melle Annelise LETHIMONNIER,

le 11 août 2012 à 14h30 à Tous-les-Saints à Saint-Raphaël

Visites guidées de la BasiliqueNous vous proposons tous les samedis matin de 10h à 11h,

une visite guidée de la basilique

Fête de l’Assomption(voir page 4)

Solennité de l’Assomption Mardi 14 août 2012

Procession aux flambeaux20h45 : Rassemblement sur le

parvis de la Basilique21h00 : Départ de la procession

Hommage à Marie et renouvellement du vœu de Louis XIII

Mercredi 15 août 2012Possibilité de recevoir

l’indulgence plénière à la Basilique

Messes de l’Assomption aux horaires habituels du dimanche

Table ouverte à Sainte-BernadetteTous les samedis à 19h00

Apportez votre viande à griller, vos salades et vos desserts à partager* ainsi que vos boules de pétanque pour un

temps de convivialité ouvert à tous!Pour la boisson, vous pourrez acheter le vin de l’Aumônerie.

* en quantité, prévoir le nombre que vous êtes !

Modification des horaires de Messe à Sainte-Bernadette et à Tous-les-SaintsEn raison de l’absence de Don Pierre-Alphonse,

les Messes de Sainte-Bernadette et Tous-les-Saints seront les suivantes :

Messes maintenues assurées par le Père Chatain : Dimanche 12 août à 11h à Sainte-BernadetteVendredi 10 août à 18h à Sainte-Bernadette

Messes suprimées :Mardi 7 août à 9h00 à Sainte-BernadetteMercredi 8 août à 18h00 à Sainte-BernadetteDimanche 12 août à 9h30 à Tous-les-Saints

Campagne du Denier de l'ÉgliseLes enveloppes sont disponibles dans votre église

Merci par avance de votre générosité Denier de l’Église(voir page 4)

Table ouverte à Sainte-Bernadette

(voir page 4)

Échos de l'Église universelleVie des ParoissesCamp d’aumônerie en Italie

Comme chaque année, l’aumônerie est partie cet été à la découverte d’une nouvelle région. Cette fois-ci, elle a passé la frontière pour se retrouver à Lonigo en Italie, entre Vérone et Padoue. Nous étions exactement à Monticello, un quartier de Lonigo, qui ressemblait plu-tôt à un petit village de campagne. Nous avions à notre disposition le presbytère (profitant ainsi d’une grande cuisine et de sanitaires), le jardin dans lequel les enfants ont dressé les tentes, et l’église.

Nous avons pu expérimenter l’importance d’avoir une église à proxi-mité, lieu de prière dans lequel on ne se retrouvait pas seulement pour la messe quotidienne, mais pour chaque temps de prière. La Providence a voulu que nous soyons là pour la fête patronale de ce quartier, la Saint-Apollinaire. Cela nous a permis de vivre de grands moments festifs avec nos hôtes, étant ainsi forcés de faire plus ample connaissance. La différence de langue n’a pas empêché ces moments de convivialité, provoqués par les multiples invitations de cette com-munauté active à dîner avec eux.

À l’occasion de la messe, la paroisse avait préparé un cadeau pour chacune des personnes de l’aumônerie. C’est par un chant très bien interprété que nos Raphaëlois ont manifesté leur reconnaissance.

Ce camp fut aussi l’occasion de visites touristiques et spirituelles : Vérone, Venise, le lac de Gardes, Padoue. C’est justement à Pa-

doue que nous avons fait notre journée de pèlerinage : après la messe célébrée à la Basilique, nous avons pu vivre un beau

temps de prière personnelle auprès du tombeau de saint Antoine, confiant particulièrement les intentions de

tout ceux qui aident l’aumônerie tout au long de l’année. Padoue, c’est aussi la Basilique sainte

Justine dans laquelle se trouve le tombeau de l’évangéliste saint Luc et de l’Apôtre saint Matthias. Un camp d’aumônerie est aussi l’occasion de

vivre de beaux moments d’amitié à travers les jeux, les baignades, les belles veillées ou tout sim-

plement les temps de service. Un grand merci à Pier-Luigi et Uberta (habitants de Lonigo et vacanciers de

Saint Raphaël) qui nous ont permis d’organiser ce séjour. Merci aussi à Isabelle notre cuisinière, Bénédicte et Alexis,

fidèles animateurs, à Stanislas, séminariste de la Communauté Saint-Martin, et à chacun des enfants pour leur joie et leur gratitude, spécialement lors de la dernière veillée, par leur chant en guise d’au revoir : « Nous vous remercions, ô vous

notre aumônier, pour toutes ces années passées à vos côtés… ». (Toutes les photos sur www.duc-in-altum.com)

Don Hugues, † aumônier

Mère Marianne est provinciale des Sœurs Franciscaines de Syracuse (État de New York) lorsqu’un jour de 1882 lui parvient l’appel pressant de l’évêque d’Honolulu à venir évangéliser les îles Hawaï. Cinquante commu-nautés contactées jusqu’ici ont refusé : la lèpre infeste les îles… Mère Marianne, elle, accepte. N’est-elle pas fille de saint François d’As-sise, lui dont la rencontre avec les malades de la lèpre fut le baiser au Crucifié et le début de son chemin de sainteté ?Née en 1838 en Allemagne, elle a 2 ans quand, poussés par la pauvreté, ses pa-rents, exploitants agricoles, émigrent aux États-Unis. La toute jeune congrégation franciscaine, dans laquelle elle entre à 24

ans, a une mission d’éducation et est à l’origine des cinquante premiers hôpitaux généraux des États-Unis : très renommés, ils assistent tout malade sans distinction.

Désirant servir les plus pauvres, Sœur Marianne s’occupe spécialement des alcooliques et des mères célibataires.À 45 ans, la supérieure part donc avec six Sœurs pour l’archipel d’Hawaï. Pensant n’y rester que quelques semaines, elle y vivra en fait jusqu’à sa mort, à 80 ans ! Le champ d’activité est im-mense. Séparées des leurs, sans nourriture ni soins, les personnes souffrant de la

lèpre attendent la mort dans la promis-cuité et l’immoralité. Les franciscaines créent une école et, sur l’île de Maui, le

premier hôpital général.Puis Mère Marianne rejoint l’île de Molo-kai, cette prison naturelle cernée par l’océan où sont isolés les lépreux. Là, exi-lée volontaire, elle collabore avec le Père Damien De Veuster. Lorsqu’il meurt lui-même de la lèpre, en 1889, un an après son arrivée, elle poursuit son œuvre. Mais encore, elle crée des écoles, aménage le site et y plante des arbres et des fleurs. Au piano, la franciscaine fait chanter les en-fants ; de ses mains, elle les habille correc-tement, insistant même pour que ce soit à la dernière mode. Les malades retrouvent leur dignité et la joie de vivre.Épargnée par la lèpre, « la mère des lé-preux » meurt paisiblement sur cette île le 9 août 1918, laissant un immense héri-tage dans les domaines de l’éducation et de la santé.

Famille chrétienne n° 1699

Fête le 9 aoûtBienheureuse Marianne Cope de Molokai

Le comportement chrétien face à l’argent

Message des évêques catholiques pour la fête nationale suisse

Le comportement chrétienS’il est « tout à fait compréhensible de vouloir gagner de l’argent », pour « ac-quérir un certain confort », il y a cepen-dant des « limites », souligne le texte. Une des limites est de « ne pas chercher une prospérité démesurée », précise-t-il.Qu’est-ce que cette « prospérité déme-surée » ? C’est d’abord « ne pas succom-ber à la tentation de vivre au-dessus de ses moyens », tentation qui peut entrai-ner dans « la spirale funeste de l’endet-tement ».Mgr Büchel invite au contraire à se contenter de « posséder suffisam-ment » : c’est un « art » qu’il faut « ap-prendre à exercer à nouveau dans nos pays riches et industrialisés ». La « prospérité démesurée », c’est aussi penser aux autres, « s’engager pour une juste répartition des moyens finan-ciers ». Le chrétien ne peut pas « rester sur la réserve dans l’engagement pour les nécessiteux, pour les personnes sans perspectives d’avenir, pour les sans-emploi, pour ceux qui se trouvent

dans les marges de la société », insiste le texte.En outre, il est « fondamental de savoir pour quelle activité commerciale un capital est investi ». Pour cela, avant de placer son argent, le chrétien doit se poser les questions : « cette entre-prise favorise-t-elle des conditions de production équitables ? Veille-t-elle au respect des ressources naturelles ? Res-pecte-t-elle les droits humains, la digni-té de celui qui travaille ? »Pour Mgr Büchel, « toutes celles et tous ceux qui placent leur argent portent une part de responsabilité ».Le chrétien a également la responsabi-lité de « ne pas investir son argent dans des opérations commerciales à risque trop élevé » et de ne pas investir en « provoquant le malheur d’autres per-sonnes ».

Appel aux responsablesMgr Büchel fait observer qu’au-jourd’hui « la confiance en la politique, les banques et les autres institutions fi-nancières est en train de décliner » : les hommes sont préoccupés par les « crise financière, crise des devises, crise de l’économie mondiale » et les experts internationaux « ne peuvent plus ex-clure que même l’ensemble de notre système financier puisse s’écrouler ».

Or, poursuit l’évêque, « la confiance est essentielle dans le domaine de la finance » : le système financier et l’économie « ne peuvent pas fonction-ner » sans elle. D’ailleurs, « la confiance constitue la base de toute forme de re-lation entre les personnes », ajoute-t-il.Il exhorte donc à « trouver d’urgence des moyens et des chemins en vue de réajuster ce dangereux déséquilibre », rappelant que « l’argent remplit une fonction essentielle dans la vie de tous les jours ».Il appelle en ce sens « toutes les poli-ticiennes et tous les politiciens, ainsi que toutes les personnes qui portent une responsabilité dans le monde de la finance », à s’engager « en vue d’opérer les changements nécessaires ».Par ailleurs, la confiance « ne se porte pas seu-lement sur le travail des hommes », mais aussi « vers le futur avec un sen-timent de pro-fonde confiance en Dieu », conclut Mgr Büchel.

(Source : Zénith)