28
Tous les rendez-vous de novembre Aimez-vous Césaire ? | 8 2010 – 2015 Charte Handicaps - Prises de conscience et engagements | 7 L’orthographe, c vréman inportan ? | 25 novembre 2010 | n ° 212 La Bièvre, le retour ? | 13 |14|  Centrale |   La ferme cElEbre la citE (et vice versa) Le premier week-end d’octobre, l’été indien a donné une lumière et des couleurs réjouissantes à l’animation « La Ferme dans la ville ».

ANC Arcueil notre Cité

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Mensuel municipal d'informations de la ville d'Arcueil, Val de Marne, France

Citation preview

Page 1: ANC Arcueil notre Cité

Tous les rendez-vous de novembre

Aimez-vousCésaire ? | 8

2010 – 2015

Charte Handicaps

-

Cette charte a été signée officiellement le 16 octobre 2010 2010 – 2015

Charte Handicaps

-

Cette charte a été signée officiellement le 16 octobre 2010

Prises de conscience  et engagements | 7

L’orthographe,c vréman inportan ? | 25

novembre 2010 | n°212

La Bièvre,  le retour ? | 13

|14| Centrale |  

La ferme cElEbrela citE (et vice versa)

Le premier week-end d’octobre, l’été indien a donné une lumière et des couleurs réjouissantes à l’animation « La Ferme dans la ville ».

Page 2: ANC Arcueil notre Cité

Chéquier réductions - La Vache NoireDu 6 au 20 novembre 2010

RC

S N

ante

rre

B429

775

315

*V

oir

cond

ition

s en

mag

asin

Que des bons moments

120 BOUTIQUES - ARCUEIL - RN20 - GRATUIT 2H*

Profitez des bonnes affaires !

OUVERTles 1er et 11 novembre

www.la-vache-noire.com

57-1020_CHEQUER_205X285_:57-1020_CHEQUER_205X285_ 25/10/10 17:20 Page 1

Page 3: ANC Arcueil notre Cité
Page 4: ANC Arcueil notre Cité

Novembre 2010

4 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

Arcueil notre cité

ActualitésTrop de déchets, trop de pubs | 5Le supermétro s’arrêtera-t-il à Arcueil ? | 6Charte handicaps : prises de conscience et engagements | 7De Laplace à Césaire | 8Du pain bio à la cantine | 9Emploi et insertion grâce à l’ORU | 10Lieu de culte : la Ville signe un bail avec la communauté musulmane | 11Assemblée du quartier Barbusse | 12La Bièvre, le retour ? | 13

CentraleLa ferme dans la ville | 14

Vues - In situFestival Ethni’Cité | 16Le « Come-back » des Poppys à otoradio.com | 16Inauguration de la Maison des Solidarités | 17Succès du Goût du jour | 17

DécouvertesBetty Seymour à la médiathèque | 18Prix du roman francophone : nouvelle édition | 18Argentina ! | 19Les 24 heures d’Antoine Moreno, athlète non-voyant | 20Jeux | 22

L’interview du moisJean-Yves Delicourt, maître artisan du bâtiment | 21

C’est vous qui le ditesRentrée à l’Université populaire d’Arcueil | 24Le ciel vu de ma fenêtre | 24L’orthographe, c vréman inportan ? | 25

La parution du carnet de route du maire et celle des tribunes des groupes politiques sont interrompues dans ANC-Arcueil notre cité jusqu’au scrutin cantonal (élection des conseillers siégeant au Conseil général) de mars prochain.

Aimez-vous Césaire ?| 8 | Actualités | Élèves, instituteurs et personnels de l’école élémentaire Laplace, bientôt démolie,vont bientôt s’installer dans les locaux de la nouvelle école Aimé Césaire. Avec le sourire ?

Charte handicaps : prises de conscience et engagements | 7 | Actualités | Samedi 16 octobre, la Mairie d’Arcueil a signé la Charte handicaps préparée par une commission regroupant notamment associations et habitants. Mais le plus important reste à faire : tenir les nombreux engagements.

La ferme dans la ville | 14 | Centrale | Samedi 2 et dimanche 3 octobre, on s’est amusé ferme ! Temps particulièrement fort et insolite : la transhumance de deux cents moutons et chèvres dans les rues de la ville.

L’orthographe, c vréman inportan ? | 25 | C’est vous qui le dites | Six passants sous le feu des questions et de la mini dicté imposée par la brigade ANC de prévention de la déliquescence de la grammaire française.

Jean-Yves Delicourt, maître artisan du bâtiment

| 21 | L’interview du mois | Fondateur et patron des Artisans de la Bièvre, Jean-Yves Delicourt,

lauréat de la charte qualité et de Stars & Métiers 2010, ne connaît pas la crise.

PhL

KW

SD

CF

mensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10, avenue Paul Doumer   94114 Arcueil cedexTél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51Courriel : [email protected] de la publication : Daniel Breuiller,  maire d’Arcueil Adjointe au maire, chargée de la communication : Marie-Pierre ReynaudRédacteur en chef : Laurent de VillepinRédaction et secrétariat de rédaction : Philippe Lorette (journaliste territorial)

Ont collaboré à ce numéro : Colline Gori, Sandra Deruère, Tristan Gaguèche  et Kevin GouttegataGraphisme : Gilles VérantPhotos : la rédaction, German Guzman N et Éric Demare (responsable photo : Philippe Lorette)Une : photographie Sandra DeruèreSecrétariat : Christine Penchemel  Régie publicitaire : Echom – [email protected] :   Alliages C.I., Gentilly  (13 000 exemplaires)Distribution : Proximes communication

Orthographe. Un parc buccolyque. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçu. C’est vous qui le dite.4 f

autes

Page 5: ANC Arcueil notre Cité

Conce

ption g

raphiq

ue

: Ju

lien L

escu

yer

- Im

pre

ssio

n :

CID

J

Journée du souvenir au crématoriumChaque année des « Temps de mémoire » sont organisés dans les crématoriums du Syndicat intercommunal funéraire de la région parisienne (Sifurep).  Au crématorium d’Arcueil, 8 rue du Ricardo, cette journée du souvenir se déroulera samedi 27 novembre à 10 heures. Elle a pour but d’accompagner les familles qui ont perdu un proche dans l’année et choisi la crémation. Il s’agit d’un moment privilégié de recueillement, mais aussi d’échanges entre familles, représentants du Sifurep et membres d’associations.

Nouvelle psychologueRécemment installée,  la psychologue clinicienne Stéphanie Philippot Ghesquière reçoit sur rendez-vous au 42 bis avenue Jeanne d’Arc à Arcueil. Contacts efficients :  06 10 17 38 91 (et non le 06 67 77 34 97) ; [email protected] ; www.conseil-psy.fr.

Europe latina SoniaLa nouvelle boutique « Europe latina Sonia » vient d’ouvrir au 42 de l’avenue Laplace. Sonia De La Rosa y vend des vêtements et des objets artisanaux d’Amérique latine.  Contact : 06 28 55 04 46.

eN courtActualités eN court

Rentrer le soir et décou-vrir sa boîte aux lettres remplie de prospectus et de publicités divers est une scène courante de la vie quotidienne. Mais parfois la quantité est telle qu’on n’y retrouve même plus son courrier ! Selon une étude menée par la Communauté d’ag-glomération du Val-de-Bièvre (CAVB), sur les 356 kilos de déchets produits par an et par habitant, 18 en reviennent à ces imprimés indésirables.Dans le cadre de son programme local de prévention des déchets, réalisé en partenariat avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’Agglomération proposera début novembre des autocollants « Stop Pub » à apposer sur les boîtes aux lettres. Elle espère que cette action contribuera à réduire ses déchets de 7 % d’ici quatre ans, conformément aux priorités énoncées par la loi Grenelle 1. Ces autocollants seront disponibles dans un premier temps à l’accueil de la mairie, ainsi que dans les assemblées de quartier. D’autres lieux de distribution sont à l’étude. Toutefois, pour les logements collec-tifs, il est possible de faire une demande auprès de la direction de l’Environnement de la CAVB au 01 41 24 32 16. ■ Sandra Deruère

Du lundi 22 au vendredi 26 novembre, les conseillères du Point information jeu-nesse d’Arcueil distilleront une foule d’informations (formations, carrières, offres d’emploi…) sur les métiers de l’hôtellerie et de la res-tauration. Au menu égale-ment : un forum au lycée Darius Milhaud au Kremlin-Bicêtre – réservé aux lycéens de cet établissement –, mardi 23 novembre, de 11h30 à 14 heures, où seront présents des représentants de centres de formation (apprentissage, niveaux baccalauréat et supérieur). ■ PhL

Semaine des chefsUn métier

Point information jeunesse8 avenue Paul Doumertél. 01 46 15 08 [email protected](rubrique « jeunesse sports ») 

w w w . o t o r a d i o . c o m O u v r e T e s O r e i l l e s l a 1 è r e R a d i o w e b d e P a r i s - B a n l i e u e S u d

> Culture & Découverte, 1er et 3e mercredis du mois  Chronique satirique et humoristique, les coulisses de la 

radio (nouvelle création OTORADIO), interviews, reportages, découverte musicale, agenda...

> Atelier webradio pour les jeunes Arcueillais, Balnéolais et Cachanais, de 7 à 17 ans. Si vous aussi, vous voulez faire  

de la radio, contactez : Sylvie  (sylvieotoradio @ yahoo.fr)

> Desireless, invitée dans Come-back, mardis 2 et 9> Destination soleil sur le Japon> Eurêka ! (nouvelle émission à partir du mercredi 10)  Entretien exclusif avec l’inventeur du verre progressif

Émissions de novembre sur……………………………………

P r ê t à c h a n g e r v o s r e p è r e s ? É c o u t e z l a r a d i o s u r I n t e r n e t • O T O R A D I O d e p u i s 4 a n s d é j à ! • 2 4 h e u r e s / 2 4

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 5

La pub, ça déborde !Un logo (autocollant)

❰ Non ❱ aux publicités et journaux d’annonces❰ Oui ❱ à l’information publique

STOP PUBRÉDUISONS NOS DÉCHETS,ÇA DÉBORDE !

10 x 5 cm

❰ Non ❱ aux publicités et journaux d’annonces❰ Oui ❱ à l’information publique

RÉDUISONS NOS DÉCHETS,ÇA DÉBORDE !

STOP PUB

9 x 9 cm

❰ Non ❱ aux publicités et journaux d’annonces❰ Oui ❱ à l’information publique

RÉDUISONS NOS DÉCHETS,ÇA DÉBORDE !

STOP PUB

14 x 7 cm

MERCREDI

24novEMbRE

Une date

Dépistages  VIH/Sida et hépatitesDes dépistages VIH/Sida et hépatites, anonymes, gratuits et sans rendez-vous, sont proposés mercredi 24 novembre,  de 12h à 19h, au Centre municipal de santé Maï Politzer  (parc Paul Vaillant-Couturier ;  tél. 01 46 15 08 09).  Cette initiative est organisée à l’occasion de la Journée mondiale du Sida, en partenariat avec le CIDIST de l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges, le bus santé  du Département, l’association Aides et le Service communal d’hygiène et de santé.

DR

DR

Page 6: ANC Arcueil notre Cité

6 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

Les projets. Le Grand Huit est celui du gouver-nement, via la société du Grand Paris. Il intègre le prolongement de la ligne 14 du métro jusqu’à Orly, via l’Institut Gustave Roussy de Villejuif, le tout pour un coût total de 21 milliards d’euros. Arc Express est le projet porté par la Région Ile-de-France et son syndicat des transports (STIF) et coûterait entre quinze et vingt milliards. De son côté, Orbival, initié par le Conseil général du Val-de-Marne, n’est pas en concurrence avec l’un ou l’autre de ces projets, mais il a vocation à être le tronçon sud-est de la future rocade francilienne : son tracé correspond d’ailleurs presque exacte-ment à celui du Grand Huit et il est repris comme l’une des trois variantes possibles du tracé sud d’Arc Express.

La concertation et les délais. La concertation lancée auprès de la population francilienne porte sur le Grand Huit et Arc Express : elle est orches-trée par un organisme officiel et « neutre », la com-mission nationale du débat public (CNDP). Et ce durant quatre mois (jusqu’au 31 janvier 2011).

Parti avec un temps d’avance, Orbival « ras-semble déjà un très large consensus auprès des élus et de la population du département », sou-ligne Bertrand Legendre, chef de ce projet. Il précise : « Nous sommes en mesure de lancer les travaux dès 2012, ce qui permettrait à Orbival de rouler fin 2017. Mais pour cela, il ne faut pas relâ-cher la pression. »

Les enjeux. Outre les différents choix de tracés, l’une des questions majeures est celle de la fréquence des stations, pour que les popula-tions concernées ne soient pas condamnées à « voir passer les trains » qui ne s’arrêteraient que dans quelques grands pôles. Concernant le financement, le Grand Huit du Grand Paris table en particulier sur un… grand emprunt, qui serait remboursé en « se payant sur la bête », celle constituée par l’emprise foncière autour des futures gares. Pour ce faire, une loi prévoit déjà que ces opérations de promotion immobi-lière pourraient être menées sans se soucier des règles définies par les plans locaux d’urbanisme (PLU) qui sont normalement de la compétence de chaque commune.

Mais ce plan de financement du réseau Grand Paris paraît « peu crédible » au dire même du député Gilles Carrez (UMP), rapporteur du budget. En comparaison, celui d’Arc Express, basé essentiellement sur des contributions du STIF, de la Région, des Départements et de l’État (à qui il serait demandé de verser une quote-part de « seulement » 4 milliards), semble à la fois plus précis et réaliste – et donc mieux assuré.

Enfin, il ne faudrait pas que la focalisation autour de ce futur supermétro fasse oublier les besoins urgents de modernisation du réseau exis-

tant, comme certains tronçons des RER A et B, dont la saturation est source d’inconfort et de problèmes fréquents.

Focus sur Arcueil. Le tracé du Grand Huit pré-voit une station à Arcueil-Cachan, alors que celui d’Arc Express propose, lui, trois variantes avec un arrêt soit à Laplace, soit à Arcueil-Cachan, soit à Bagneux. Orbival retient aussi un arrêt à la gare Arcueil-Cachan, « parce que cela correspond au tracé le plus logique », selon Bertrand Legendre, « et que cette gare a recueilli l’assentiment des élus et des décideurs du territoire.»

Une autre station intéresse de près la desserte des « hauts d’Arcueil » : c’est l’arrêt « Hôpital du Kremlin-Bicêtre », sur le prolongement de la ligne 14. Question en suspens : où se situera exacte-ment cette station ? Le projet du Grand Paris envi-sage de la positionner près de la nationale 7, mais les collectivités du territoire la veulent plutôt à proximité de l’A6b (avenue Gabriel Péri).

Enfin, les Arcueillais ont sûrement des choses à dire sur les dysfonctionnements du RER B. Le conseil municipal vient d’ailleurs de voter l’ad-hésion de la commune à l’association « Les villes du RER B - Sud », qui regroupe une quinzaine de maires (de droite comme de gauche) pour relayer la voix des usagers. ■ Laurent de Villepin

Actualités trANsports

Supermétro : quésaco ? Deux débats, une expo, un conseil municipal > Débat sur le projet de réseau du Grand Paris, jeudi 4 novembre, à 20h, à Cachan, au théâtre Jacques Carat, 21 avenue Georgeon (et non à l’École normale supérieure, comme il est indiqué par erreur dans  Le fil d’Arcueil).> Débat sur Arc’ Express, jeudi 25 novembre, à 20h, à Arcueil, à l’Espace Jean Vilar. > Exposition sur Orbival du  8 au 13 novembre à l’hôtel  de ville d’Arcueil. > Lors de la prochaine séance du conseil municipal d’Arcueil, jeudi 9 décembre, à 20h30, un débat public introduira l’adoption de la position officielle de la Ville sur les deux projets.

Grand Huit, Arc Express, Orbival… Difficile de s’y retrouver dans la concertation lancée sur le projet de supermétro de banlieue à banlieue. Suivez le guide !

Le tracé d’ARC ExPRESS propose trois variantes avec un arrêt soit à Laplace, soit à Arcueil-Cachan, soit à Bagneux.

>

ARC ExPRESS

GRAND HUIT

> Similaire à Orbival, le tronçon sud du GRAND HUIT prévoit une station

à Arcueil-Cachan. Le prolongement de

la ligne 14 intéresse aussi la desserte d’Arcueil.

Page 7: ANC Arcueil notre Cité

mises en situation difficilesDes ateliers de mise en situation 

(déficiences visuelle, auditive ou motrice) précédaient la signature de la charte, samedi 16 octobre, à l’hôtel de ville. L’association Handicap et libertés proposait quelques exercices significatifs, comme la circulation en fauteuil roulant. C’est alors que tout change, tout devient obstacle. Les petites tâches se muent en défis, parce que si 

peu de choses sont adaptées.

Maèline, artiste sculpteure non voyante, invitait les visiteurs à modeler un objet en terre les yeux bandés (photo ci-dessus). Les volontaires auront au moins tenté de décupler leur concentration. Un effort nécessaire lorsque les repères sont exclusivement ceux du toucher de la matière et des formes imaginées puis laborieusement créées.  ■ PhL

ActualitéssolidArités

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 7

Permettre des déplacements aisés et sûrs, faire respecter le stationnement réservé, favoriser l’insertion pro-fessionnelle, développer une offre de logements adaptés, améliorer

l’accueil… Pas moins de soixante-dix enga-gements, regroupés en vingt sections, com-posent la « Charte handicaps 2010 – 2015 », signée le 16 octobre par la Ville d’Arcueil et ses partenaires (1) de la commission handicap, groupe de travail mené par Sylvie Sapoval, adjointe au maire chargée des solidarités.

Tous les pans de la vie locale sont concernés : transports, accueil des établis-sements publics, logement, emploi, santé, enfance, culture, loisirs… C’est beaucoup. « Arcueil part de loin, entend-on du côté des associations. Mais elle n’est pas la seule. » Et

le chemin peut paraître infini, lorsque l’on connaît juste un peu l’exemple suédois, là où l’on ne parle pas de personnes handicapées mais de société non adaptée.

Des associations vigilantesEn tout cas, il s’agit ici, pour tous, de relever

les manches et de s’inscrire enfin pleinement dans d’autres engagements, nationaux : ceux de la loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, pour la participation et pour la citoyenneté des personnes handica-

pées ». Les conseils généraux et les Maisons départemen-tales des personnes handica-pées (MDPH) ont certes les premiers rôles, mais la loi de 2005 insiste aussi sur celui des commissions commu-nales pour l’accessibilité.

Le 16 octobre, le maire d’Arcueil, Daniel Breuiller, donnait déjà quelques preuves de la volonté muni-cipale : 1,5 million d’euros inscrit à compte pluriannuel au titre de l’amélioration de

l’accessibilité ; exonération partielle de la taxe d’habitation ; embauche d’une employée référent au sein du centre communal d’action sociale (CCAS) ; aide financière du CCAS pour les vacances.

Mais ce samedi 16 octobre « n’est que le début de  la  route », calme un peu Jérôme Bertrand, correspondant pour le Val-de-Bièvre de l’Association des paralysés de France. Et d’alerter : « On ne veut pas que ce soit un coup de com’. Le travail de concertation a été bien organisé par Mme Sapoval, mais nous serons désormais très vigilants sur la bonne conduite de cette charte. » Rendez-vous donc bien avant 2015. ■ Philippe Lorette

Les services publics arcueillais doivent s’adapter aux personnes handicapées. La Mairie s’y est engagée. Au travail maintenant !

Supermétro : quésaco ? La Charte handicapsvise l’égalité

« On ne veut pas que ce soit un coup de com’, prévient Jérôme Bertrand (Association des paralysés de France), au pied d’une estrade malheureusement inaccessible. Nous serons très vigilants sur la bonne conduite  de cette charte. »

(1) Les signataires de la charte sont la Ville d’Arcueil, le Conseil général du Val-de-Marne, la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, l’Office public de l’habitat Arcueil-Gentilly, Valophis, DOMNIS,  la RATP, l’Association des paralysés de France, l’Union nationale des amis et familles de malades psychiques, l’association Handicap et libertés, l’association Valentin Häuy et l’Association d’entraide Vivre. Plusieurs dizaines d’habitants ont d’autre part participé aux travaux de la commission handicap.

PhL

PhL

PhL

Page 8: ANC Arcueil notre Cité

8 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

Un brin de nostalgie tout de même ? « Oui, bien sûr ! », concède la directrice Christine Crusoé,

qui va donc quitter définitive-ment la vieille école Laplace, mais qui avoue cependant une certaine impatience, celle de poser livres et cahiers dans « cette nouvelle et belle école ». Fin de l’histoire Pierre-Simon de Laplace. Début de l’aven-ture Aimé Césaire. La rentrée ou plutôt l’entrée dans l’école élémentaire flambant neuve de la rue du Général de Gaulle se déroulera probablement cou-rant novembre, la date exacte restant à confirmer.

Qui sont les plus enthou-siastes ? Les maîtres ? « La fermeture d’une école et  l’ouverture d’une autre, c’est  raris-sime dans la vie d’un enseignant et c’est une belle expérience à vivre », relève avec un large sourire Philippe Autin, l’instit du cours pré-paratoire A.

Et les élèves ? En visite dans leurs nou-veaux locaux ce jeudi 7 octobre, ils boivent les paroles de leur professeur et guide. Certains s’extasient devant le patio, où ils pourront planter et cultiver quelques légumes. Noha, 6 ans, « adore cette école, parce qu’il y a des pan-neaux de basket ». Lucile, 6 ans – et demi ! –, « aime surtout ses couleurs ».

« L’avenue Laplace commençait à devenir dangereuse »

La directrice elle-même vernit le por-trait d’« Aimé Césaire », en insistant sur ses « classes spacieuses » (60 m² chacune) : « Je ne les voulais pas plus petites. On quitte une école où il y avait trois mètres sous plafond. » Deux critiques néanmoins : l’établissement «  ne  dispose  malheureusement  pas  d’une pièce pour déposer le matériel », et puis l’en-trée est jugée « peu accessible ».

Mais avant les atouts du bâtiment, c’est d’abord la situation sécurisée de l’école qui satisfait Mme Crusoé. «  L’avenue  Laplace commençait à devenir dangereuse », signale-t-elle. Dans une rue de Gaulle réaménagée et désormais réservée aux piétons, voilà désor-mais les grands (CP, CE et CM) face aux petits (de la maternelle Danielle Casanova). Un vis-à-vis qui «  facilitera évidemment  le  travail entre la grande section et le CP ».

« Tout n’est pas parfait, mais on a vraiment essayé de faire au mieux, semble conclure la directrice, qui emploie à dessein ce « on » défini (!), celui d’une concertation qui a duré plus de trois ans. La Ville d’Arcueil a été un bon maître d’œuvre. Elle nous a écoutés. Elle fait d’ailleurs beaucoup pour les écoles et pour les enfants. » (Ouf, ce n’est pas le directeur de la communication de la Mairie qui parle !) Et « beaucoup », ce sont notamment les huit millions d’euros investis par la Ville. ■ Philippe Lorette

Actualités écoles

Aimez-vous Césaire ?Dans quelques semaines, élèves, instituteurs et personnels de l’école élémentaire Laplace, bientôt démolie, s’installeront dans les locaux de la nouvelle école Aimé Césaire. Avec le sourire ?

La fermeture d’une école et l’ouverture d’une autre : une expérience rarissime dans la vie d’un enseignant.

Le patio, propice aux plantations pédagogiques.

PhL

PhL

PhL

Page 9: ANC Arcueil notre Cité

Aimez-vous Césaire ?

« mieux que le label HQe »L’école élémentaire Aimé Césaire, rue du Général de Gaulle, a coûté 8,5 millions d’euros Un investissement supporté à 95 % par le budget de la Ville d’Arcueil. L’omniprésence du bois, la perméabilité de la parcelle et la gestion économe de l’énergie constituent les trois grandes caractéristiques du bâtiment. La moitié des porteurs est en bois, un matériau à faible énergie carbone et qui se renouvelle quand on l’exploite. La large utilisation du Terraway, produit de revêtement, permet d’obtenir un sol antidérapant et perméable à l’eau. Enfin, les grandes baies vitrées, l’isolation, les toitures végétales et quelques panneaux solaires procurent de substantielles économies d’énergie. « C’est mieux qu’une réponse aux critères du label Haute qualité environnementale », ose Yannick Bannier, responsable du pôle Patrimoine et interventions techniques de la Mairie. ■ PhL

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 9

École élémentaire Aimé Césaire45 rue duGénéral de Gaulle  Directrice :  Christine Crusoé195 élèves8 classes d’élèves :2 CP ; 1 CE1 ; 1 CE2 ;  1 double niveau  CE1/CE2 ;  1 CM1 ; 1 CM2 ; 1 double niveau  CM1/CM2.

Inaugurationofficielle et publique :  samedi 20 novembre à 10h.

Les jeunes Arcueillais vont avoir du pain sur la planche … ou plutôt sur la table. Et du pain bio en plus ! La muni-

cipalité d’Arcueil (en accord avec le Siresco, le Syndicat intercommunal de restaura-tion collective chargé de la

p r o d u c t i o n de s r epa s se r v i s aux écoliers et aux retraités), a souhaité ins-crire du pain confectionné avec des pro-duits issus de l’agriculture b i o l o g i q u e au menu des

cantines des écoles mater-nelles et élémentaires, de la crèche multi-accueil Marie-Claude Vaillant-Couturier et de la régie municipale.

Une semaine sur deux« Le pain bio sera proposé à tous les repas une semaine sur deux à partir du lundi 8 novembre, explique Fatima Abdellaoui, responsable du service Cuisine de la Ville d’Arcueil. Ce sera du pain au levain, avec un goût un peu plus fort que celui auquel les enfants sont habitués. »

Après un appel d’offres, la municipalité a choisi comme fournisseur la société Moisan, située à Villejuif, mais conti-nuera à travailler avec la bou-langerie artisanale arcueillaise Pao Quente pour le pain conventionnel.Si le goût du pain bio est différent, son coût l’est éga-lement. Son prix est environ 30 % plus cher. Mais pour éviter l’augmentation du tarif du ticket repas, la Mairie a décidé de prendre ce surcoût à sa charge.w ■ Sandra Deruère

Du pain bio à la cantine

Un goût - et un coût - relevés.PhL

Arc'bus (transportd'intérêt local)

Laplace

RERligne B

RERligne B

Arcueil-Cachan

RERrue du Chemin de fer

bd J Desbrossesrue Besson

GroupeRaspail

GroupeRaspail

GroupeRaspail

GroupeRaspail

rue des Aqueducs

pl. desMusiciens

placeP Pœnsin

Centredesanté

Cité del’église

CitéMaison

desGardes

CitéC. Ader

CitéJardin

CitéA. Delaune

Citéles Irlandais

CitéP. VaillantCouturier

Barb

ieri

rue Mariusallée du Tilleul

rue F. Lareyre

Vaudenaires

rue

Jule

s Ver

ne

pass

Ch. Dehan

imp.

Vuill

emin

ot

rue Ch. Grégoire

RER

avenue de la D

ivision

du général L

eclerc

aven

ue d

e la

Con

vent

ion

rue A

Delaune

rue

M. R

obes

pier

re

rue

G. T

aille

fer

rue

Cauc

hyru

e Er

ik S

atie

rue

Ho

nn

eger

r Mo

ntm

ort

rue de la Fontaine

aven

ue

de

la C

on

ven

tio

n

rue AJ Caron

rue

Émile

Ras

pai

l

rue Clém

ent A

d

er

avenue M

axime Bacqu

et

rue Gay Lu

ssac

rue Tru

bert

Harden

berg

stad

e

rue de la citadelle

avenue Maxim

e B

acq

uet

stadeavenue du Colonel Fabien rue F Forest

imp

.Ja

cqu

art

imp

.A

rag

o

imp.

Segu

inim

p.

Pap

in

imp

.G

ute

mb

erg

imp.

Peu

plie

rsim

p. M

-Lou

ise

imp. S

imon

imp

.M

orv

eau

imp

.Th

imo

nie

r

imp

.G

alilé

e

villa

Cit

adel

le

r Thimonier

sentier desVaudenaires

aqueducde la Vanne

rue

de la

Cit

adel

le

av

rue

av. Paul Vaillant-Couturier

rue du

Dispensaire

avenu

e Paul V

aillant-Couturier

rue

Saint-Just

imp.Duroc

CitéCherchefeuille

rueAnatoleFrance

aven

ue du g

én

éral M

allere

t-Joinville

rue

Mar

cel V

ign

ero

n

rue duRicardo

aven

ue

Gab

riel

Pér

i

rue

Riqu

et

rue de l'Etoile

rue de la Villageoise

rue Maurice Henri Guilbert

rue

de l'

Astro

nom

e

allée Paul

Doum

er

imp. d

e la

Blondeavenue Franço

is Vin

cent-R

aspail

imp. d

u

Bel Air

rue Lo

uis Frébault

Bibliothèque

rueGeorges Politzer

rue Victor

Basch

La Poste

hôtelde ville

rue

Mar

ius

Sido

bre

aven

ue

de

la

Rép

ub

liqu

e

rue Pierre Brossolette

rue

d'O

rves

rue Paste

ur

rue J.P.Timbaudrue

E. F

ourn

ière

d'Es

tien

ne

r Berthollet

rue

du 8

Mai

194

5

rue

J du Bellay

avenue Paul Doumer

rue

de S

talin

grad

villa Edouard

villa

Bau

dran

rue H

enri Barb

usse

rue E. Jodelle

av. Pierre Ronsard

place dela Pléiade

OpihlmArcueilGentilly

rue

Alber

t Leg

rand

rue

Lapla

ce

rue

Mongeim

p.

Legrand

RésidenceE. Zola

avenue

av.M

assenetR

icha

u

rue du

Gén

éral

de

Gau

lle

av. d

u

villa

Chal

ets

rue

Bran

lyru

e de

St

rasb

ourg

rue Victor Carmignac

rue RS Barboux

rue Ridder

rue de Ridder

r Guy de Gouyon

du Verger

rue du Midi

rue de la Gare

Ru

e Pa

ul B

ert

rue Paul Signac

aven

ue

Ari

stid

e B

rian

d R

N 2

0

rue Berthollet

La Croixd'Arcueil

Marx Dormoy

aven

ue

de

Stal

ing

rad

rue

du C

ol. F

abie

n

avenue

aven

ue

Prie

ur

de

la C

ôte

d'O

r

aven

ue

Ari

stid

e B

rian

d R

N 2

0

rue Voltaire

aven

ue

Lén

ine

Ru

e A

nto

ine

Mar

in

1re

Ave

nu

e

av. du Pdt Allende

rue Marguerite

imp. Doron

avenue Laplacevilla Moderne

aque

duc

de la

Van

ne

avenue Jean Jaurès

placeM Cachin

carrefourde la

Vache Noire

1re

Ave

nue

3e A

ven

ue

3e A

venu

eChaperonVert

5e A

ven

ue

rue du 11 Nov. 1918

rue P. Curie

rue

de R

eim

s

aven

ue Je

anne

d'A

rc

Rue

de C

hino

n

r de Vaucouleurs

rue

Erne

st R

enan

rue

Augus

te B

lanq

ui

p. B

oute

t

rue C. Blanc

rue Génova

rue

Beno

it M

alon

rue

des C

ham

ps-É

lysé

es

rue d

es Martyrs du 8 Fév. 1962

SécuritéSociale

rue du

19 mars 1932

all. Bellevue imp.

Sous l

es Pr

és

r Émile Bougard

stad

e

aven

ue F

ranç

ois-

Vinc

ent

Rasp

ail

Lagrange

Do

cteu

r D

ura

nd

École maternelle Casanova

École élémentaire

Césaire

PhL

Page 10: ANC Arcueil notre Cité

10 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

Actualités emploi

Le chantier du Chaperon-Vert pratique l’insertion« Favoriser les actions en faveur de l’emploi et de l’insertion, notamment à destination des personnes qui en sont éloignées », tel est l’objectif de la charte locale du chantier ORU.

Le 15 mars dernier, la charte locale d’insertion inscrite dans le cadre de l’Opération de renou-vellement urbain (ORU)

d’Arcueil-Gentilly était signée par ses différents partenaires (lire ci-contre).

Cette convention s’appuie sur la loi du 1er août 2003 qui prévoit des mesures d’insertion professionnelle pour les habi-tants des quartiers concernés par un projet de rénovation urbaine. Elle est destinée à pro-mouvoir l’emploi des personnes rencontrant des difficultés par-ticulières d’insertion et à lutter contre le chômage.

Au moins une embauche sur dix

Ainsi, en accord avec la charte locale d’insertion, les entreprises en charge des vastes travaux de rénovation du Chaperon-Vert ont l’obligation de recruter des Arcueillais et des Gentilléens en insertion, pour l’équivalent d’au moins 5 % du nombre total d’heures travaillées sur l’ensemble du chantier, de leur réserver au minimum 10 % des embauches et enfin de favoriser

leur embauche en contrats de plus de six mois et à durée indé-terminée. C’est une opportunité qui concerne essentiellement les employés du secteur du bâti-ment, quel que soit leur degré de qualification. Leur sont ainsi proposées des sessions d’infor-mation, des visites de chantiers et des formations.

Éric Valy, responsable emploi de la mission Renouvellement urbain de la Communauté d’ag-glomération du Val-de-Bièvre,

assure une permanence à la Maison du projet pour tous les bénéficiaires, chômeurs de longue durée, demandeurs d’em-ploi handicapés, de moins de 26 ans ou de plus de 45 ans, alloca-taires de minima sociaux, sala-riés de structures d’insertion et personnes sous main de justice.■ Colline Gori

partenaires de la charte d’insertion oru> L’État et l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), représentés le 15 mars 2010 par Michel Camux, préfet du Val-de-Marne et délégué territorial de l’ANRU ; > la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, représentée par son président, Jean-Marc Nicolle ; > les Villes d’Arcueil et de Gentilly, représentées par leurs maires respectifs, Daniel Breuiller et Patricia Tordjman ; > l’Office public de l’habitat d’Arcueil-Gentilly, représenté par son directeur général, Alain Cattoni ; > la Société d’aménagement et de développement du Val-de-Marne (Sadev 94), représentée par son directeur général, Jean Pierre Nourrisson ; > le Pôle emploi d’Arcueil, représenté par son directeur, Sami Bourekha ; > la Mission locale Innovam, représentée par sa présidente, Denise Lefèvre et la Mission locale Bièvre Val-de-Marne, représentée par son président, Jean-Jacques Bridey. 

Trois jeunes Arcueillais béné-ficient actuellement des dis-positions de la charte d’inser-tion « spéciale ORU ». Parmi eux, William Kiana Bomolo, 25 ans.

Cet aîné de dix enfants, né au Congo, arrive en France à l’âge de 13 ans. Arcueillais depuis l’an 2000, résident de la cité du Chaperon-Vert puis des Irlandais, il suit des études d’électrotechnique à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). BEP en poche et baccalauréat professionnel raté d’un point, il se retrouve sur le marché du travail et enchaîne les missions intérimaires.

Le Pôle emploi d’Arcueil le dirige vers la Mission locale. De conseiller en conseiller, il est aiguillé vers Éric Valy, res-ponsable emploi de la mis-sion Renouvellement urbain de la Communauté d’agglo-mération, qui lui propose un contrat d’insertion.Après une première mission de six mois sur les chantiers de l’école Olympe de Gouges, de la résidence étudiante et de l’hôtel de la Vache-Noire,

il rejoint celui de l’école Lamartine de Gentilly et en septembre celui de la cou-verture de l’autoroute A6b.Après un contrat de trois mois renouvelable, ce jeune papa espère décrocher un CDI : « J’ai besoin de sta-bilité. Travailler, avoir des responsabilités, qu’on me fasse confiance, ça m’a fait grandir. Ces contrats d’inser-tion ont été une chance. » ■ CG

Au Chaperon-Vert, les travaux de confortement des carrières se poursuivent sur la place Marcel Cachin, avec force coulage de béton destiné à consolider les sous-sols. Les deux nouvelles voies reliant la 5e avenue à la place et à l’avenue Lénine sont en cours de finition. Les travaux de construction des nouveaux bâtiments devraient commencer d’ici fin 2010, pour s’achever au plus tard début 2013.

William Bomolo sur les sentiers de l’emploi

Maison du projetCité du Chaperon-Vert, 1ère avenue, Gentilly ; tél. 01 49 85 82 70.

CG

CG

Page 11: ANC Arcueil notre Cité

Lieu de culte : la Ville signe un bail avec  la communauté musulmane

Restos du cœur : la campagne 2010-2011 commenceLes inscriptions auront lieu du lundi 15 au vendredi 26 novembre, de 9h à 11h, 3 rue Itzhak Rabin au Kremlin-Bicêtre (à 500 mètres de la station de métro  « Le Kremlin-Bicêtre »  de la ligne 7, par l’avenue de Fontainebleau et la rue Roger Salengro).Se munir des documents originaux suivants :  carte d’identité ou titre de séjour, carte de sécurité sociale + attestation, certificat de scolarité des enfants, justificatifs de ressources, bordereau CAF, quittance de loyer, feuille de non imposition de l’année 2009.La distribution commencera à une date qui sera précisée  lors de l’inscription.Renseignements :  tél. 01 45 21 86 80.

D’Athlone à ArcueilDans le cadre de la coopération entre la Ville d’Arcueil et Athlone en Afrique du Sud, les associations Femmes Solidaires et Renapas invitent tous les publics au vernissage de l’exposition de photos Rencontre au Centre Saartjie Baartman d’Athlone / Non aux violences faites aux femmes, jeudi 18 novembre à 18h30, dans le hall d’accueil de la mairie d’Arcueil. Il est à noter également qu’un après-midi de solidarité se déroulera samedi  20 novembre, de 14h  à 18h, à Anis-Gras,  55 avenue Laplace.

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 11

L’Association indépendante des musulmans d’Arcueil (AIMA) devient locataire d’un pavillon. à charge pour elle de financer son aménagement en lieu de culte.

àla fin de l’année 2002, en réponse à une pétition portée par l’Association indé-pendante des musul-

mans d’Arcueil (AIMA) deman-dant la mise à disposition d’un lieu pour le culte musulman, le conseil municipal en avait approuvé le principe. Un travail s’était engagé avec l’AIMA pour élaborer une convention fixant les règles d’usage d’un tel lieu, qui restait alors encore à trouver dans la commune.

Début 2007, ladite convention était approuvée par le conseil, mais des procédures techniques et juridiques compliquées ont retardé jusqu’à aujourd’hui la signature du bail donnant à l’as-sociation la jouissance de l’em-placement retenu, à savoir la parcelle anciennement occupée par une station-service avenue François-Vincent Raspail.

C’est donc ce bail – dit emphy-téotique, ce qui signifie qu’il est signé pour une longue durée, en l’occurrence 99 ans – qui vient

d’être adopté (à l’unanimité, moins trois abstentions) par le conseil municipal, lors de la séance du 7 octobre.

Comme c’est partout le cas s’agissant de l’implantation d’un lieu à vocation cultuelle, le loyer est relativement modique (200 euros par mois). Mais les indispensables travaux de

rénovation et d’extension du bâtiment sont à la charge de l’AIMA. Pour ce faire, celle-ci va devoir collecter environ 200 000 euros. C’est seulement lorsque ces travaux auront été menés à bien (au mieux d’ici plusieurs mois), que s’ouvriront les portes de ce nouveau lieu de culte.■ Laurent de Villepin

à côté du pont de l’autoroute A6a, ce modeste et vétuste pavillon qui jouxte le parking du parc du Coteau est loué à la communauté musulmane d’Arcueil, qui va le réhabiliter pour en faire son lieu de culte.

coNseil muNicipAl eN court

PhL

Avis de mise à disposition du public du ProjeT De moDifiCATion SimPLifiée Du PLAn LoCAL D’urbAniSme (PLu)de la commune d’Arcueil En juin 2007, le Plan local d’urbanisme (PLU) d’Arcueil a été approuvé. Pour permettre une souplesse dans l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives lorsqu’un contrat de cour commune lie deux propriétés contiguës, la Ville d’Arcueil a décidé de modifier son PLU.Le dossier de l’enquête publique et de présentation des observations sur le registre est consultable à l’hôtel de ville du 1er novembre au 1er décembre 2010 inclus, aux heures d’ouverture de la mairie.

Page 12: ANC Arcueil notre Cité

CONSTRUCTION DE LA MAISON DE LA BIEVRE

12 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

Mercredi 29 septembre, l’assemblée du quartier Barbusse avait un ordre du jour particulièrement dense. Au programme notamment,

la présentation du projet de réouverture de la Bièvre (lire p.13), celle de la future maison de la Bièvre et de l’aménagement du parc du Coteau.

Rue de la Division du général Leclerc, la Maison de la Bièvre remplacera la Maison des prés, actuellement à l’abandon. Construit en bois, le bâtiment d’un étage respectera les normes HQE (haute qualité environnementale). Il devrait être inau-guré en avril 2012. La surface au sol de 950 m² sera divisée en deux parties : la

Maison de l’environnement et celle de l’événementiel qui comportera trois salles polyvalentes, sur le modèle de fonctionne-ment des anciennes salles familiales. Une stèle dans le hall d’entrée et des briques de l’ancienne maison sur le parvis rappel-leront l’histoire des lieux.

Un skate-parc sous l’autorouteDerrière la Maison de la Bièvre, le parc

du Coteau. Y seront aménagés des jar-dins et un talus jouxtant l’autoroute créé à partir de remblais pris sous le pont. Le parking du centre sportif François-Vincent Raspail sera supprimé. Un skate-parc, un bassin de décantation, un canal très peu profond ainsi qu’un espace de jeux d’eau

y seront installés. L’espace de promenade devrait à terme atteindre douze hectares.

Certains habitants présents ont fait part de leurs inquiétudes portant sur les éventuels problèmes de stationnement et de nuisances, particulièrement à cause du skate-parc prévu sous le viaduc. « On va cumuler les bruits, s’agaçait une habi-tante. L’autoroute, les salles familiales et maintenant un skate-parc ! » Décidément, pas facile de contenter tout le monde !

L’assemblée s’est conclue de façon plus consensuelle avec l’annonce de la fête du quartier qui se déroulera samedi 4 décembre. ■ Kevin Gouttegata

Actualités QuArtiers

La future Maison de la Bièvre, rue de la Division du général Leclerc, à quelques pas du parc du Coteau, comprendra trois salles polyvalentes, afin d’accueillir des fêtes familiales et des rassemblements associatifs.

Le Coteau nouveau est… présentéPlusieurs projets d’aménagement ont abondamment nourri les débats de la dernière assemblée du quartier Barbusse.

Henri Barbusse

Michel Andrès , d i rec-teur général de la société (SEMHACH) qui exploite et gère le puits de géothermie de Chevilly-Larue (Val-de-Marne), a fait visiter cet équi-pement samedi 16 octobre à une vingtaine d’habitants du quartier Barbusse.Datant de 1985, le puits de Chevilly-Larue permet le chauffage de 24 000 loge-ments collectifs. L’eau chaude (74,6° C) est pompée à plus de deux mille mètres de

profondeur. Elle transmet sa chaleur au réseau (L’Haÿ-les-Roses, Fresnes et Chevilly-Larue) par le biais d’un échangeur thermique. Elle est ensuite réinjectée dans la nappe souterraine à environ un kilomètre et demi du lieu de pompage. Durant l’hiver, une centrale de cogénération augmente la température de l’eau (jusqu’à 105°), grâce à une turbine à gaz, tout en produisant de l’électricité.Rappelons qu’un puits de

géothermie est à l’étude à Arcueil, avenue François-Vincent Raspail, sous le pont de l’autoroute. Si le forage est réalisé, le puits chauffera entre autres les immeubles rénovés du Chaperon-Vert. Dominique Buyck, habitant du quartier Barbusse, expri-mait son vif intérêt : « C’était très concret. Je trouve qu’il est important de s’engager dans des énergies renouve-lables et non polluantes.» ■ KG

Des habitants visitent le puits de géothermie de Chevilly-Larue

à Chevilly-Larue, l’eau chaude pompée à deux mille mètres de profondeur permet le chauffage de 24 000 logements.

Dép

arte

men

t du

Val

-de-

Mar

neKG

Page 13: ANC Arcueil notre Cité

ActualitéscAdre de vie

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 13

Présenté le 29 septembre à l’assem-blée du quartier Henri Barbusse, le projet de réouverture de la Bièvre, sur le territoire d’Arcueil et de Gentilly, comprend six

« séquences » sur une distance totale de 660 mètres, de la rue de la Division du général Leclerc jusqu’à la rue Gandilhon (voir l’infographie ci-dessus).

La rivière sera urbaine entre le parc du Coteau et la rue (séquence 1) et plus naturelle après le terrain de football, avec un espace déjà préfiguré pour l’accueillir. Benoît Kayser, de la direction des Espaces verts du Département du Val-de-Marne, relaie la volonté du conseil général (1) de « reconquérir la Bièvre et de redonner un sens à la vallée ». Et d’insister : « Avec une rivière visible qui y coule. »

L’aménagement du parc du Coteau a d’emblée créé un cadre permettant une éventuelle réouverture. Il s’agit cependant de recréer une rivière, et non pas seule-ment d’enlever le chapeau de béton pour la mettre à ciel ouvert.

De concert avec le génie civil et des hydrologues, les services départementaux voudraient utiliser la technique du génie végétal. Elle permet d’ancrer le sol par les végétaux pour éviter aux berges de s’effondrer. « C’est un véritable défi, avec les bordures et les talus », appuie Benoît Kayser. Il existe en effet deux contraintes importantes : la voirie et la Bièvre elle-même qui coule parfois à plusieurs mètres de profondeur.

Et la qualité de l’eau ?Autre question cruciale : la

qualité des eaux. Actuellement, elles sont déviées à Cachan et ne passent plus concrètement à Arcueil. Deux canalisations occupent le lit de la rivière. Une est réservée aux eaux usées et l’autre aux eaux de pluies. Mais les deux canalisations se mélan-gent dès lors qu’il y a des tra-vaux. La rivière doit donc être libérée et assainie.

Une consultation débute pour « définir le rôle que pourrait jouer la rivière dans les villes, en identifiant des usages et des fonctions potentiels, à partir d’un état des lieux des représentations et des attentes de la population (2) ». La restitution publique de la consultation des riverains devrait avoir lieu au printemps 2011.

Des « cafés citoyens » sur le thème de la réouverture de la Bièvre doivent se tenir cet automne et cet hiver, pour pré-senter – sur site – le projet aux citoyens avec les équipes techniques. Un journal et une lettre électronique sur le sujet doivent aussi être lancés prochainement.■ Kevin Gouttegata

(1) Voir les pages du site cg94.fr consacrées  à la réouverture de la Bièvre.

(2) Texte issu du document projeté le 29 septembre  aux habitants lors de l’assemblée du quartier Barbusse.

Libérez La Bièvre !  La réouverture partielle de la Bièvre à Arcueil n’est plus une simple vue de l’esprit. Une consultation de la population inaugure un projet piloté par le conseil général.

séquence A

séquence F

séquence B

séquence C séquence D séquence E

A : 170 m en contrebas de la rue de la Division du général Leclerc.

B : 70 m le long du gymnase et 50 m à l’entrée du parc rue F.V. Raspail.

C : 110 m le long de zone humide du parc. D : 100 m en contrebas du terrain de football. E : 100 m du bassin d’Arcueil

jusqu’à la passerelle du parc.F : 60 m de la passerelle à la rue Gandilhon.

Le Coteau nouveau est… présenté

Dép

arte

men

t du

Val

-de-

Mar

ne

Dép

arte

men

t du

Val

-de-

Mar

neD

épar

tem

ent

du

Val-d

e-M

arne

Page 14: ANC Arcueil notre Cité

14 | Arcueil notre cité n° 201 octobre 200914 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

Une ferme avait élu domicile samedi 2 et dimanche 3 octobre, rue Emile Raspail, à l’initiative de l’association des commerçants Arcueil Village, qui organisait cette animation pour la quatrième année consécutive. Bœufs, moutons, chèvres, poules, oies ont suscité l’admiration et la curiosité des petits et des grands, tandis que deux cents moutons et chèvres effectuaient leur transhumance dans les rues de la ville, jusqu’aux… alpages du Jardin sur le toit du centre commercial La Vache Noire, partenaire de l’opération. Les produits régionaux ont fait la joie des parents, tandis que leurs enfants apprenaient à faire du beurre ou donnaient le biberon aux bébés animaux de la ferme Tiligolo. ■ SD

PhotograPhies sandra deruère

Page 15: ANC Arcueil notre Cité

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 15

Page 16: ANC Arcueil notre Cité

Vues iN situ

05/10 Nouveau

25/09 Colombien

9e feStIVal etHnI’CIté Pour sa neuvième édition, le festival Ethni’Cité avait revêtu les couleurs de la Colombie. Danses et musiques ensorcelées n’ont pas manqué d’animer les soirées de nombreux Arcueillais ! Le festival, qui s’est tenu du 22 au 25 sep-tembre, proposait également des activités certes moins remuantes mais tout aussi ludiques. Pour la première fois, l’association organisatrice Vision Nova avait noué un partenariat avec la média-thèque municipale pour proposer des lectures de contes. Autre temps fort, l’exposition intitulée Portraits des gardiens d’immeuble de l’Office HLM Arcueil/Gentilly, à l’hôtel de ville, qui avait pour vocation de valoriser ces personnes tra-vaillant le plus souvent dans l’ombre. ■ SD

« Come-baCk » DeS PoPPyS  à otoraDIo.Com

La grille des programmes d’otoradio, la radioweb dirigée par le jeune Arcueillais Alexis Raposo, comprend depuis

le printemps dernier la nouvelle émission « Come-back », animée par Laurent Vidal. Un mardi sur deux, à 19

heures, un artiste musical qui a rencontré un grand succès (des années 70 au début des années 2000)

revient sur sa carrière et parle de son actualité.Les fameux Poppys, qui sont devenus

quinquagénaires (1), sont passés fin septembre par le studio de l’avenue Jean Jaurès. On rappellera que début

2010, les anciens chanteurs d’Isabelle, je t’aime et de Non, non, rien n’a changé avaient perdu en appel le procès pour escroquerie et abus de confiance qu’ils avaient intenté à Universal Music France, à laquelle

ils réclamaient plus d’un million d’euros.Toutes les émissions de « Come-back » sont enregistrées

en public dans les conditions du direct. Pour y assister et même y participer (généralement le dimanche après-

midi), il suffit de s’inscrire par un courriel à l’adresse [email protected]. ■ PhL

exPoSItIon On naCaPa« On n’a qu’à pas exposer dans une galerie mais plutôt au garage Pierre. » C’est le pari tenu du 7 au 16 octobre par trois Z’artistes Z’arcueillaises, et Z’amies de surcroît. NA comme Nathalie Bas, CA comme Calat et PA comme Pascale Bulloz, les deux premières peintres, la dernière sculpteure, ont mêlé leurs œuvres et leurs talents dans le garage de Pierre Tabone, 63 avenue Jean Jaurès, antre parfaitement identifié des 2CVistes, mais aussi théâtre de multiples manifestations culturelles depuis cinq ans.« C’est plus sympa d’exposer à plusieurs », confiait Calat, initiatrice de cette « expo de nanas » qui avait pour thème « l’ailleurs ». Les grands formats colorés de la première nana (comme Nathalie !), les toiles sur le sud-est asiatique de la seconde et les terres cuites de la troisième ont su créer une ambiance chaleureuse, offrant une véritable invitation au voyage. ■ CG

07/10 Collective

CG

16 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

09/10Captivantes

(1) Photo ci-dessus, de g. à dr., debout : Laurent Vidal (animateur), Bruno Victoire-Polius, Virginie (chroniqueuse), Gabriel et Philippe Kepeklian ; assis : Thierry et Philippe Sellier.

GG

N

DR

AR

CG

Page 17: ANC Arcueil notre Cité

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 17

fête DU goûtSamedi 9 octobre, dans le cadre de la « Semaine du goût », le SCHS (service communal d’hygiène et de santé) proposait une après-midi festive dans le parc Erik Satie (près de la cité des Irlandais), en partenariat avec le service Jeunesse, le collège Dulcie September, de nombreuses associations et habitants mis à contribution par le MRAP notamment. « L’objectif était de valoriser les cuisines du monde et l’équilibre nutritionnel, résumait Sylvie Marin, responsable du SCHS. Manger équilibré, cela passe par le plaisir du goût et du partage, par la découverte des multi cultures arcueillaises. » Une mini fête de la ville très réussie, servie par une météo estivale avec dégustations gratuites, jeux, danses, ateliers cuisine et créatifs. ■ CG

lIttératUre et mUSIqUe rUSSeS  à la méDIatHèqUeDans le cadre de l’année de la Russie en France, la médiathèque municipale Louis Pergaud organisait du 5 au 22 octobre une série de manifestions dédiée à la littérature et à la musique du pays de Tolstoï et de la balalaïka. Créateur de l’exposition sur la littérature russe présentée dans la salle polyvalente, Jacques Vassal, brillant journaliste, traducteur, écrivain – et ancien Arcueillais –, donnait le samedi 9 octobre une conférence passionnée sur les trésors des belles-lettres russes aux XIXe et XXe siècles. L’après-midi s’est achevée en chansons et dans l’émotion, grâce au récital du duo Véronick et Constantin Karansky. Spassiba (merci) ! ■ CG

09/1

0 é

trennée

09/10Captivantes

maISon DeS SolIDarItéSSamedi 9 octobre, c’était grand beau pour l’épicerie solidaire

L’Éclaircie et la Maison des Solidarités inaugurées dans la chaleur de l’été indien, idéale pour apprécier aussi la terrasse de cet

ancien hôtel particulier restauré avec succès. Fruit d’un long travail partenarial, réunissant la Ville d’Arcueil – qui a financé plus des

deux tiers de l’investissement –, les associations et les habitants, cette nouvelle structure se veut « transversale et fédératrice des énergies citoyennes », selon les mots du maire Daniel Breuiller. Soucieuse de concrétiser les meilleures intentions, Emmanuelle

Gaubert (ci-contre, en bas à g.), présidente de l’association Maison des solidarités, promet en tout cas de « faire ensemble » et de donner vie à « de nombreux projets solidaires, sans oublier

les moments festifs » au sein d’un « lieu d’entraide ». Et d’agiter un petit programme où figurent déjà les premiers rendez-vous. Place

donc au langage du réel dans « la maison en bois ». ■ PhL

Précision - L’épicerie solidaire de la rue Marius Sidobre n’est pas librement accessible à tous les publics. Une personne en difficulté pourra

y acheter les produits vendus à très bas prix (10 % du prix réel) après avoir rencontré une assistante sociale départementale et après l’accord

de celle-ci. Tel est donc le parcours obligatoire d’accession à l’épicerie L’Éclaircie. Pour prendre rendez-vous avec une assistante sociale, il

convient de se présenter à l’Espace départemental des solidarités situé à Gentilly, 31 rue de la Division du général Leclerc, ou de téléphoner au

01 41 24 13 50, et non à la mairie d’Arcueil comme nous l’indiquions par erreur dans le dernier numéro d’ANC-Arcueil notre cité. PhL

09/10 Copieuse

AR

CG

CG

Phot

os P

hL

Page 18: ANC Arcueil notre Cité

18 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

Découvertes

Éric

Ver

rot

médiAtHèQue louis pergAud

18 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

«Je me souviens de madame Noël qui nous tirait les oreilles. C’était une instit  à  l’école du Chaperon-Vert. Mais le souvenir le plus marquant date  de  1985,  quand  j’ai  chanté 

devant  tous  les  parents  un morceau du disque La Lune qui rit, que les enfants du centre de loisirs avaient enregistré avec Roger Mason.  J’avais huit ans,  j’étais habillée avec une robe orange et j’étais toute seule sur scène pour interpréter cette chanson qui s’appelait Vive les vacances ! »

Vingt-cinq ans après, Betty Seymour (un nom qui tinte comme celui d’une star, mais qui est vraiment celui que lui a donné sa famille, originaire de la Guadeloupe) s’ap-prête à remonter sur la scène arcueillaise – le 13 novembre, à 17 heures, à la média-thèque Louis Pergaud.

Un album début 2011La gamine d’Arcueil est devenue une

jeune femme, mère de deux enfants, qui se définit comme « hyperactive » en déroulant un CV qui donne effectivement le tournis : BTS de communication d’entreprise, pro-fesseure de danse, relookeuse et, surtout, auteure, compositrice et interprète de musique, tendance pop-folk.

Betty Seymour prépare un album qui sera prêt début 2011, mais en attendant on peut écouter et télécharger plusieurs de ses titres sur Internet. Visiblement, elle est ravie de venir chanter à Arcueil et en profite déjà pour lancer cette (bonne) idée: « Ce serait génial si on rassemblait tous ceux qui ont chanté dans La Lune qui rit ! » 

Ne pas se fier à la tonalité douce-amère de cette guitariste qui se décrit comme La Reine des p’tits riens (titre d’un de ses morceaux). Car cette fille pleine de peps est aussi une vraie show-girl qui « aime donner du plaisir sur scène ». Une promesse qu’elle assure tenir quasiment au pied de la lettre quand elle interprète son morceau intitulé Toi, moi. « Ça  fait rougir et ça fait rire », s’amuse-t-elle sans fausse pudibonderie ni vraie vulgarité.

Puisqu’on est dans la chanson, on pense aux paroles de Michel Berger, «  Elle  l’a  /  Ce  je  n’sais  quoi  /  Que d’autres n’ont pas », qui se poursui-vraient ainsi avec Betty Seymour « Ce qui s’appelle la grâce ». Chapeau l’artiste !■ Laurent de Villepin

Après les œuvres de Yasmina Khadra (L’Attentat), de Laurent Gaudé (Eldorado), de Michèle Lesbre (Le Canapé rouge), de Caryl Férey (Zulu) et de Véronique Ovaldé (Ce que je sais de Vera Candida), quel roman recevra le prochain Prix du roman francophone d’Arcueil ? Pour le savoir, il va falloir patienter jusqu’au printemps 2011. Actuellement, le jury s’évertue à sélectionner dix romans, parmi tous ceux qui ont été publiés en 2010. La liste des dix finalistes sera connue en janvier pro-chain. « Le jury se réunit un mardi par mois pour discuter du ou des livres que chacun a lus. Ce jury est composé d’une dizaine de membres, mais la porte est ouverte à tous ceux qui aiment lire », convie Wahid Allouche, directeur de la médiathèque municipale Louis Pergaud,

organisatrice du prix. Chaque roman est évalué en fonction d’une dizaine de critères tels que l’his-toire, l’architecture du récit, les person-nages, le style… Le roman remportant le plus de suffrages se voit primé. « Nous invitons l’auteur dont le roman a reçu le prix à venir rencontrer le public arcueillais, et nous offrons son livre pour toute nou-velle inscription à la médiathèque », pro-meut M. Allouche.

Un mardi par moisLes trois derniers auteurs primés ont volontiers accepté l’invitation, et répondu avec grande franchise aux questions du public. L’occasion pour les lecteurs d’en apprendre davantage sur le parcours de l’auteur, sur ce qui a inspiré l’histoire

de l’œuvre récompensée, mais aussi de recueillir quelques confidences au sujet de ses romans à venir.Encore une fois, tous les lecteurs sont invités à faire partie du jury. Il n’est pas utile d’avoir fait de grandes études pour pouvoir donner son avis. Les prochaines réunions du jury auront lieu les mardis 9 novembre, 7 décembre et 11 janvier, de 19 heures à 21 heures, à la médiathèque. Avis aux amateurs !■ Sandra Deruère

Qui se souvient de La Lune qui rit ? Betty Seymour n’a pas oublié cette aventure musicale des enfants du centre de loisirs. La môme du Chap’ revient à Arcueil, le 13 novembre, dans la peau d’une vraie chanteuse.

Le Prix 2011 du roman francophone d’Arcueil se décide dès maintenant avec la sélection, par les lecteurs, des dix œuvres finalistes. Le jury reste ouvert à tous.

Médiathèque municipale Louis Pergaud1 rue Louis FrébaultTél. 01 49 08 51 70www.mediatheque-arcueil.fr.

Seymour, c’est le grand retour

À vos marque-pages ! La tournée de Betty Seymour passe par la médiathèque Louis Pergaud, samedi 13 novembre, à 17 heures.

Page 19: ANC Arcueil notre Cité

Du 10 novembre au 11 décembre, la galerie municipale Julio Gonzalez présente l ’exposit ion Moments de la Sud-américaine Cecilia Cubarle. Une invitation au voyage dans le monde onirique de l’artiste argentine qui cultive les contrastes à la façon des surréalistes.Les toiles de Cubarle ren-dent un singulier hom-mage à l’histoire de l’art et aux courants influents, du dadaïsme au pop art en

passant par la publicité. « Mon travail est comme un journal intime », perçoit celle dont l’œuvre balance entre grotesque et esthé-tique. Formée au dessin, à la gra-vure et la peinture, Cécilia Cubarle est diplômée de l’école des Beaux-Arts de l’université de Cordoba, en Argentine, où elle est née en 1975. Après des études à Turin et New York, elle expose et vit à Paris depuis cinq ans. Ralliée

aux « Nouveaux pop » en 2006, elle expose réguliè-rement en Europe et en Asie. ■ CG

Cecilia Cubarle, nouvelle pop

© C

répu

scul

e pr

oduc

tions

© C

ecili

a C

ubar

le

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 19

Sœurs jumelles nées en Argentine sous le signe du tango, de la musique classique, du candombé et de la milonga, Laura et Gianna Caronni sont issues d’une famille à la culture multi européenne, à la fois

suisse, italienne, russe et espagnole.Dès leur enfance passée à Rosario, la ville qui

a vu naître Che Guevara, elles côtoient chanteurs d’opéra et de tango. Après une formation classique à l’école nationale de musique, elles se tournent naturellement vers la musique de chambre, d’or-chestre - symphonique - et vers la musique tradi-tionnelle, écumant les salles de concert de leur pays, dont le fameux Teatro Colon de Buenos Aires.

« Créer, improviser, jouer, chanter »Dotées d’une bourse allouée par la fondation

Antorchas et l’ambassade de France, elles arrivent en France en 1998. à la fin de leur brillante forma-tion au conservatoire national régional de Lyon, auréolée de prix et de diplômes, chacune intègre des groupes de tango, joue et compose pour des compagnies de danse, de conte ou de théâtre. Violoncelliste aventurière, Laura Caronni est aussi auteure, compositrice, interprète et comédienne.

Gianna, clarinettiste virtuose, est également musi-cologue.

En 2004, après mille et une expériences musi-cales chacune de leur côté, elles décident de constituer un duo authentifié. Les deux sœurs se consacrent depuis à l’écriture de leurs propres chansons et thèmes instrumentaux. « C’est l’envie de  jouer et de chanter, d’improviser et de créer, qui nous a amenées à faire entendre notre propre voix », déclarent en chœur les talentueuses musi-ciennes.

Sélectionné en 2006 par les Jeunesses musi-cales de France, le spectacle Las  hermanas Caronni  (Les  sœurs  Caronni)  sillonne le pays depuis sa création et compte à ce jour plus de deux cents représentations à son actif. Le pre-mier CD de Laura et Gianna, empreint de dou-ceur et de nostalgie, est sorti au mois d’octobre. Un must du genre à savourer sans modération. ■ Colline Gori

Laura et son violoncelle ; Gianna et sa clarinette.

Les sœurs Caronni sont en concert à l’Espace Jean Vilar le 26 novembre. Deux voix, un violoncelle et une

clarinette. Charme, douceur, chaleur et nostalgie à la mode argentine.

Las hermanas CaronniEspace Jean Vilar, 1 rue Paul Signacvendredi 26 novembre à 20h30réservations : 01 46 15 09 93 / 75.

Moments, par Cecilia CubarleVernissage mercredi 10 novembre à 18h30  à la galerie Gonzalez,  21 avenue Paul Doumer.Rencontre avec l’artiste samedi 4 décembre de 16h à 19h. Finissage samedi 11 décembre à partir de 16h, avec musiques, danses et buffet argentins.

Découvertesculture

Automne argentin Pour fêter le bicentenaire de l’indépendance de l’Argentine et en partenariat avec l’ambassade de la République d’Argentine en France, Arcueil se met à l’heure du tango.Fin novembre, l’Espace Jean Vilar accueille les sœurs Caronni pour un concert unique, tandis que la galerie Julio Gonzalez présente les œuvres de Cécilia Cubarle. La fin de l’exposition sera célébrée par une fiesta typique avec musiques, danses traditionnelles et buffet argentin. Bandonéon en vue !CG

musiQue

Sous le signe du tango

expo

Page 20: ANC Arcueil notre Cité

20 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

Découvertes

24 heures, les yeux fermés

Avant le départ des 24 heures d’Arcueil, samedi 2 octobre, Antoine Moreno se disait «  impatient de 

découvrir l’épreuve et de rentrer dans  l’effort.  Un  peu  stressé, mais pas angoissé ». Ce mara-thonien et coureur de demi-fond non voyant se classe finalement 24e (sur 39) après 136,423 km, soit… une infinité de tours de la piste Louis Frébault. Son ami Pascal Perez lui servait de guide, grâce à une perche télescopique attachée à la taille.

« Moins dur qu’un marathon »

Pour sa première course de 24 heures, Antoine Moreno, 58 ans, découvrait de nouvelles sensa-tions : « La nuit a été cruciale.Il fallait se reposer, ou bien accé-lérer, pour évacuer  la  lassitude et le sommeil. » La plus longue pause que le duo se soit accor- dée n’a pas excédé cinq minutes.

L’entente est demeurée très

bonne, malgré un désaccord au départ sur la stratégie à adopter. Perez, en coureur expérimenté et ambitieux, avait dans l’idée d’atteindre les 140 kilomètres. La réponse de Moreno a été claire : « Je ne me soucie pas du compteur, je veux juste pouvoir terminer la course. » L’alternance entre marche et course, sou-haitée par l’athlète aveugle, s’est alors effectuée plus régulière-ment. La difficulté de la course à deux est bel et bien de savoir la gérer de concert, afin de trouver une harmonisation idéale.

Même s’il avait parfois envie d’en terminer, Antoine Moreno

atteste : « 24 heures, c’est moins dur qu’un marathon, c’est moins exigeant. Tout est dans la gestion de la vitesse. » à l’évidence, l’ex-périence est réussie et le voilà déjà « prêt à recommencer » - il tient aussi à féliciter les orga-nisateurs et tous les bénévoles, « solidaires et disponibles ».

Cependant, son programme pour la fin de l’année ne com-porte pas de course, mais du tra-vail associatif au sein du comité régional handisport et des actions de sensibilisation à l’écri-ture braille dans les écoles de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).■ Kevin Gouttegata

L’an II du judo handisportDepuis l’année dernière, la section judo du Cosma propose un cours dédié aux personnes handicapées, jeunes et adultes, dans le dojo du centre sportif François-Vincent Raspail, le jeudi de 17h30 à 18h30. Mais seuls quelques enfants souffrant de handicap moteur ou mental viennent pour l’instant y participer.Le professeur initiateur Phylippe Pavilla, 51 ans, apporte une attention supplémentaire aux élèves qui se mélangent parfois aux valides. Les techniques et la pédagogie dépendent du handicap. « J’ai travaillé avec une élève sourde, illustreM. Pavilla. Je ne parle pas la langue des signes, j’ai donc dû redoubler d’attention et me faire comprendre par des gestes et la répétition des exercices. »Des parents lui ont confié que leur fille, handicapée moteur, parvenait maintenant à réaliser des choses auparavant impossibles. « J’essaie de sensibiliser les gens, afin qu’ils portent un autre regard sur le handicap. N’importe qui peut un jour devenir invalide, alerte l’éducateur. Et je veux permettre aux personnes handicapées de s’épanouir dans les activités du judo. »KG

Le Val-de-Marne au programme du Tour 2011Dimanche 24 juillet 2011, le Val-de-Marne accueillera l’essentiel du parcours de la dernière étape du 98e Tour de France cycliste. Le peloton des rescapés parcourra cent soixante kilomètres entre Créteil et la désormais traditionnelle arrivée parisienne sur les Champs-Elysées. Le parcours valdemarnais n’est pas encore précisément connu. Le départ de Créteil honore la mémoire de Laurent Fignon (1960 – 2010), double vainqueur du Tour (1983 et 1984) et licencié amateur de l’US Créteil, entre 1979 et 1981, avant de rejoindre l’équipe professionnelle Renault.

eN court

Antoine Moreno, 58 ans, marathonien et coureur de demi-fond aveugle, s’est classé 24e de l’édition 2010 des 24 heures d’Arcueil. Son ami Pascal Perez lui servait de guide, grâce à une perche télescopique attachée à la taille.

sport

Antoine Moreno – non voyant – a couru vingt-quatre heures durant, sur la piste du stade Louis Frébault, les 2 et 3 octobre.

KG

plac

e

Nom

Caté

g.FF

A

Caté

gIA

U

Club

Ville

1 M. BIARD 203,204 Km V1H 1 H40 1 PAYS DE BRIVE A.C. BRIVE-LA-GAILLARDE

2 R. MENARD 197,827 Km V1H 2 H40 2 C.S.A. VINCENNES CRETEIL

3 O. LHUILLERY 193,027 Km V2H 1 H50 1 COSM ARCUEIL CACHAN

4 B. CHEVILLON 185,722 Km V2H 2 H55 1 A.C.F.A CLERMONT-FERRAND

5 M. FERRE 185,011 Km V2H 3 H50 2 A.S. ISSOU  OINVILLE-SUR-MONTCIENT

6 J.-C. BEAUMEL 183,693 Km V3H 1 H65 1 A.C.F.A BEAUMONT

7 S. TIFEST 181,894 Km V1F 1 F45 1 MONDEVILLE TRAIL AVENTURE CHILLY-MAZARIN

8 C. SAUTEREAU 175,109 Km V1H 3 H45 1 U.M.F. SAINT-PIERRE-DES-CORPS

9 M. CHEVILLON 174,522 Km V1F 2 F45 2 A.C.F.A CLERMONT-FERRAND

10 P. MASSON 173,336 Km V1H 4 H45 2 U.M.F. IGNY

11 P. GOMOT 172,025 Km V2H 4 H50 3 ARCUEIL

12 L. LE ROUX 171,907 Km V2H 5 H50 4 A.S. ISSOU JUZIERS

13 G. GUIBERT 171,100 Km V2H 6 H50 5 KAYSERSBERG

14 J.-C. REANT 157,358 Km V2H 7 H50 6 COURBEVOIE

15 B.-DEFECHEUREUX 154,284 Km V2H 8 H50 7 C.S.L. ROSNY ROSNY-SOUS-BOIS

16 J.-P. CHANDEZE 152,283 Km V3H 2 H60 1 PARIS 11

17 M. RAY 148,728 Km V2F 1 F55 1 DENEUILLE-LES-CHANTELLE

18 F. BLANCHARD 146,188 Km V1H 5 H35 1 MARATONZE CHAMPCUEIL

19 J. LAPEYRE 141,425 Km V3H 3 H60 2 KEKE DU BOCAGE LE MESNIL-AUBRY

20 E. VOLAT 141,130 Km V1H 6 H45 3 EVREUX AC EVREUX

24 Antoine MORENO 136,423 Km HAN  AN Avec guide Pascal PEREZ VITRY-SUR-SEINE

les vainqueurs des 24 heures d’Arcueil : michael biard (203,204 km) et samia tifest (181,894 km)Pas de performance majeure cette année, mais de nombreux records personnels battus. Quatre abandons sont à déplorer. Trente-neuf coureurs restent classés. Michael Biard (Pays de Brive AC) remporte l’épreuve en parcourant 203,204 km. La première femme, Samia Tifest (Mondeville trail aventure), occupe une très belle septième place au classement général avec 181,894 km. Olivier Lhuillery, seul coureur de la section marathon du Cosma, se retrouve sur le podium après 193,027 km, tandis qu’il ne manque que quatorze hectomètres à l’Arcueillais Pascal Gomot (172,025 km)pour entrer dans le top 10. ■ KG

Page 21: ANC Arcueil notre Cité

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 21

1 | Vous avez toujours vécu à Arcueil ?Mon arrière-arrière-grand-père était gardien de la Bièvre. J’ai vécu toute mon enfance au Chaperon-Vert, où ma mère habite toujours. Juste avant de partir à l’armée, j’ai participé à un voyage en Hongrie organisé par la Mairie. C’est là que j’ai rencontré la femme de ma vie, Annick, que j’ai épousée en 1986 et qui m’a donné deux fils.

2 | Comment êtes-vous venu à ce métier ?J’aurais voulu être cuisinier. C’est ma première passion, avec la moto. J’ai passé un CAP de cuisine, mais finalement ça ne me convenait pas. Après l’armée, je suis entré comme « électro-machino » dans le cinéma où mon père, Michel Delicourt, était chef opérateur. Mais le monde du cinéma ne m’a pas plu. Mon oncle, Louis Delicourt, compagnon du devoir et du tour de France m’a fait découvrir le bâtiment. Construire, ça m’a fasciné. Ce métier m’a adopté.

3 | En quoi est-il fascinant ? Quand vous modifiez un toit en charpente par exemple, vous créez un squelette et vous venez l’habiller avec un matériau noble comme l’ardoise ou le zinc. C’est fort. Créer, donner du volume, c’est une aventure unique. Chaque chantier est différent. Tout du long, on rencontre des obstacles qu’il faut résoudre. Et puis sur les toits, on est au-dessus. On se sent plus fort. Il y a ce défi avec la pesanteur, cette peur du vide, de la chute.

4 | Vous travaillez en famille. Le risque vous pèse ?J’ai la chance de travailler avec mes deux fils. Quand l’aîné, Jonathan, m’a dit « Je veux faire comme toi, Papa », ça m’a fait peur. Christophe, le cadet est apprenti. Il suit une formation de plomberie et de gestion à la Chambre des Métiers. Mon rêve : leur transmettre mon entreprise. La transmission se fait petit à petit. Il va falloir que je n’oublie rien. Et aussi que je lâche !

5 | Comment a débuté votre carrière de chef d’entreprise ?J’ai monté ma première entreprise avec un de mes frères en 1981, mais ça n’a pas marché et au bout de deux ans je suis entré

dans une grosse entreprise parisienne. J’y suis resté dix ans et j’en suis ressorti chef de chantier et formateur. On travaillait avec les Monuments de France. Je me suis régalé et j’ai eu la chance d’y former des Compagnons du devoir.

6 | Quel est votre meilleur souvenir de chantier ?L’hôtel L’Empereur face aux Invalides. Il a duré un an. Si j’avais pu dormir sur le chantier, je l’aurais fait. On avait une main d’œuvre qualifiée. L’architecte me laissait libre d’apporter des choses nouvelles. Il m’a proposé de passer le concours pour obtenir l’agrément des Monuments historiques, mais je m’étais engagé auprès de mes clients.

7 | Vous participez à la vie arcueillaise ?J’ai toujours à cœur de sponsoriser les associations sportives et culturelles, qu’il s’agisse de pétanque, d’athlétisme ou de handball, sans parler du foot où je me suis investi comme dirigeant au Cosma durant dix ans. On offre des maillots, des équipements et on participe au financement des stages de formation.

8 | Quand vous voyagez, les toitures vous font rêver ?Je regarde toujours en l’air. Au Viêtnam, ça m’a surpris de voir des couvreurs qui posaient de l’ardoise d’Angers. Je serais bien monté leur donner un coup de main.

9 | Et si c’était à refaire ?Je ne changerais rien du tout. Même pas les mauvais moments. ■ Colline Gori

Heureux fondateur des Artisans de la Bièvre, Jean-Yves Delicourt ne connaît pas la crise. Bâtir est un challenge continuel pour ce lauréat de la charte qualité et de Stars & Métiers 2010.

Jean-Yves Delicourt, maître artisan du bâtiment

Né en 1957 à Bagneux (Hauts-de-Seine),  Jean-Yves Delicourt a passé son enfance et son adolescence au Chaperon-Vert. Marié et père de deux garçons, il compte à son actif pas moins de trente-cinq années de bons et loyaux ser-vices dans le bâtiment. Après une formation de couvreur, il s’initie à la charpente, la plomberie, l’étanchéité et le chauffage.Formateur et chef de chantier après avoir passé dix ans dans une grosse entreprise parisienne, il devient directeur commercial des Artisans d’Arcueil en 1993. En 2004, après la liquidation judiciaire de la société, il fonde Les Artisans de la Bièvre, en compagnie de son fils aîné, Jonathan. Aujourd’hui, à l’heure des énergies nouvelles et renouvelables, il se met à la page en suivant des formations sur l’énergie solaire photovoltaïque et les pompes à chaleur. CG

à sa création en 2004, la société Les Artisans de la Bièvre (19 rue Cauchy à Arcueil) comptent trois employés. La clientèle héritée de feue Les Artisans d’Arcueil est élargie aux gendarmeries du fort de Montrouge et de toute l’Île-de-France, à la famille Rotschild et aux cabinets immobiliers d’Auteuil, Neuilly et Passy. Quatre ans plus tard, l’effectif passe à huit employés. Aujourd’hui, il est de treize personnes : un directeur technique, quatre chefs d’équipe, cinq compagnons, un chargé d’affaires, un apprenti et une secrétaire de direction  et de gestion.Depuis 2006, l’entreprise se voit décerner chaque année la charte qualité par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat. Le 1er juin 2010, Jean-Yves Delicourt et ses Artisans de la Bièvre ont reçu un des prix franciliens « Stars & Métiers » (photo ci-dessus), attribués par la Banque populaire, la Socama Rives de Paris et les Chambres de Métiers et de l’Artisanat. Parmi les cent cinquante sélec-tionnés, M. Delicourt remporte le prix du Val-de-Marne dans la catégorie « Dynamique de gestion des ressources humaines ». CG

bIo

EXPR

ESS

ARtI

SAn

S D

E LA

bIè

vRE

EXPR

ESS

Phot

os C

hris

toph

e Fi

lleul

du moisl’iNterview

« Construire, c’est fascinant »

Page 22: ANC Arcueil notre Cité

22 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

mots CroISéS

Que représente cette photo ? Où a-t-elle été prise ? Retourner votre réponse en mentionnant vos nom et adresse, y compris pour les internautes, avant le 10 novembre à ANC-Arcueil notre cité, hôtel de ville, Concours photo « Qu’est-ce que c’est ? », 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil, ou à [email protected] ou encore à l’accueil de la mairie. Seules les dix premières bonnes réponses seront retenues. Les gagnants recevront des places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

La photo a été prise La photo représente la décoration réalisée par le service Parcs et Jardins de la Ville d’Arcueil et installée au début de l’avenue de la Division du Général Leclerc, à l’angle de la rue de la Fontaine.Bravo aux dix lauréats :

Nathalie Pégeot, Sandy Roussel, Danièle Mathieu, Eliane Corvi, Josette Philibert, Maryvonne Rouxel, Mme Chilloux, Théo Le Nedellec, Amaury Besson et M. Boisnoir. Chacun de ces lecteurs, particulièrement prompts à nous signaler l’exacte réponse, gagne deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

Arcueil d’Hier et D’AujourD’huI

22 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

ConCourS pHoto

jeux

solutioN Du ConCourS Du n° 211

Solutions des mots croisés du numéro précédentHorizontalement : 1. Guitariste 2. Récréation 3. An - Irradie  4. Coupa - Lésé 5. Notoire 6. Erotisée 7.Uu (Ubu) - Soin - Mu 8. Sas - Nenni 9. Eden - Réuni 10. Selon - Sein.Verticalement : A. Gracieuses B. Ueno - Ruade C. Ic - Uno - Sel D. Tripots - Nô E. Aération F. Rar - Osier G. Italiennes  H. Sidéré - Nue I. Toise - Mini J. Enée - Ru - In.

Horizontalement : 1. Ville de l’est 2. Parfumer 3. Tranquille - Soutien 4. Brille - Drôlement beau 5. Estuaire - Bonne à la reproduction 6. Sans édu-cation 7. Paradis - Excuse 8. Rudiment - C’est pour rire 9. Pronom - Place 10. Compère-loriot - Début de remord.Verticalement a. Américaine b. Chanteur des rues C. Passereau D. Un peu d’amour - Fait de l’esprit e. Navigue à l’anglaise - Langue f. Bouts de bout - Perdue g. Gardienne - Foule sans queue ni tête - Note H. Accessoire et indispensable à la fois I. Galère - Bout de bois J. Naïf en littérature. ■ CG

CG

CG

CG

L’AVENUE DE LA RÉPUBLIQUE commence 81 rue Marius Sidobre et finit 19 avenue Laplace. Ancienne voie privée ouverte en 1912, elle porte le nom que lui a donné le lotisseur du parc Laplace. Une convention stipulait alors qu’aucun commerce ne devait être ouvert dans les limites du lotisse-ment pour en conserver le caractère résidentiel. Le Studio d’Arcueil, ancien studio de cinéma, se situe au numéro 5 de la rue. Question : Quel fameux spot publicitaire a été tourné au Studio d’Arcueil dans les années 70 ? Réponse : Sources : Arcueil, rues d’hier et d’aujourd’hui, par Robert Touchet (éd. Centre culturel communal Erik Satie) ; www.arcueilhistoire.fr

Celui pour la Samaritaine mettant en scène King Kong.

DR

Page 23: ANC Arcueil notre Cité

IlS Sont arrIVéS Justine Allain • Youssef Adala • Rahma El Nemr • Sahra Pujol • Denuwan Madappuliaratchige • Alexandra Relic - - De Lima • Rami Hadjeres • Hugo Bethune • Malia Setondji • Eden Mensah • Lyha Rakotoniaina • Mabinty Yansane • Timothé Sananikone • Amar Addi • Chiara Tasset Vittiglio • Mathias Benier • Nathan Aubin • Eloïse Gabriel • Maëva Croguennec • Annabelle Rapine • Shaïn Ziata • Elia Almeida Da Silva • Emilya Mis • Hugo Perez - - Carasco • Joana Baptista • Yann-Menphy Tegbao • Louna Azzoune • Tess Charrié • Sophia Moreau • Diego 

Di Camillo • Champs-Dyn Abid • Luna Rubio Piat • Henri-Michel Warnet • Maëlys Fatna • Romy Hugonin • Nahum Olayi • Aymen Lougrane • Hoang Vu

IlS Se Sont DIt oUI Falkner Marqués de Lima et Simone de Oliveira Cesar • Arnaud Roth et Juliette Bonté • Madjid Ouramdane et Malha Arhab • Christophe Jacques et Elise Zanghi

IlS Sont PartISPierre Brandeley, 90 ans •Josefa Carro Ripoll veuve  Della Cagna, 77 ans •Jean-Marie Abonneau, 63 ans 

état civil

Infos pratiques

Vos élus

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 23

maIreVice-président du conseil général du Val-de-marneDaniel breuiller01 46 15 09 00

aDJoIntSChristian métairiePremier adjoint01 46 15 09 24Développement durable –  Démocratie –  Affaires généralesVice-président  de la Communauté  d’agglomération  du Val-de-bièvre,  délégué à la mise  en valeur et à la protection  de l’environnement

Denis Weisser01 46 15 08 96Développement urbain  – Finances Conseiller régional  d’île-de-france

max Staat01 46 15 09 21Personnel – Services publics locaux

anne-marie  gilger-trigon01 46 15 09 23Action sociale  –  Prévention / sécurité

Sylvie Sapoval01 46 15 09 23Solidarité (petite enfance,  intégration, handicap)

Carine Delahaie01 46 15 09 24Santé – Travail de mémoire  Lutte contre la  discrimination – Anciens combattants

marie-Pierre reynaud 01 46 15 09 24Logement – Communication

Patrick mirville01 46 15 08 96Culture – Vie associative - Commerce

Christiane ransay01 46 15 09 21Cadre de vie / travaux - Espaces verts – Artisanat

ConSeIllerS DélégUéS

Patrice Deveaux01 46 15 09 24Education et enseignement

amigo yonkeu01 46 15 09 23Jeunesse

francine ketfi01 46 15 09 24Temps du repas – Restauration scolaire

antoine Pelhuche01 46 15 09 21Retraités –Personnes âgées

anne rajchman 01 46 15 09 23Enfance

Sophie labrousse01 46 15 09 24Transports – Déplacement Stationnement /énergie  (Plan-action climat)

Jean-michel arberet01 46 15 08 96Sport – Nouvelles technologies de l’information et de la communication

emmanuel blum01 46 15 08 96Accès à l’emploi, à la formation et à la citoyenneté des jeunes

Jean-françois marguerin01 46 15 08 96Education populaire /  Anis Gras

guy bacheley 01 46 15 09 24Assemblées de quartier –  Politique de la ville

DéPUtéJean-yves le bouillonnec01 49 69 69 57 2e lundi de chaque moisde 16h30 à 18h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil

Pour rencontrer vos élus,  prenez rendez-vous  en appelant au numéro indiqué pour chacun.

PHarmaCIeS De garDe1er novembre – Hassid10 rue Guichard  Cachan – 01 46 65 64 577 novembre – Pong 46 avenue Laplace  Arcueil – 01 42 53 17 6811 novembre – tran 75 avenue Aristide Briand Arcueil – 01 45 46 04 5014 novembre – garnung 57 avenue Jean Jaurès  Arcueil – 01 42 53 17 8621 novembre – lévy 91 avenue Aristide Briand Cachan – 01 46 65 54 6228 novembre – blond 39 rue Emile Raspail  Arcueil – 01 45 47 20 995 décembre – minier30 avenue Carnot  Cachan – 01 46 64 05 90

Centre De SantéCentre municipal  de Santé maï Politzer   3 rue du 8 mai 1945  01 46 15 08 09

CaDre De VIeSVP Cadre de Vie01 82 01 20 15Collecte sélective  des déchets01 41 24 22 80

enlèvement  des encombrants 01 82 01 20 10

maIrIe 01 46 15 08 80 10 av. Paul Doumer. Ouverte  le lundi et le mercredi  de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30,  le mardi de 9h à 17h,  le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30.Fermeture le jeudi matin.

offICe Hlm arCUeIl-gentIlly01 46 15 32 0051 rue de Stalingrad

UrgenCeS En cas d’urgence  médicale grave : SamU : 15  Pompiers : 18Numéro vert pour les urgences : 0 825 00 15 25SOS Médecins :  01 47 07 77 77Pharmacies ouvertes 24h/24h :01 45 62 02 41

Centre CommUnal D’aCtIon SoCIale 

Dominique raynaud  (vice-président) : 01 46 15 09 23

Page 24: ANC Arcueil notre Cité

 

c’est vous qui le dites

Jeannine Deunff

Cécile Lizée,responsable du service  

Archives / Documentation  de la Ville d’Arcueil

Voir programme au verso

carte UPA 10/02/09 15:56 Page 1

CHRONIQUE DE L’UNIVERSITÉ POPULAIRE

Lettre à mon voisin

 Si on se rencontre, la peur s’efface

Bonjour voisin !Ce billet t’est tout spécialement adressé. Tu te souviens, ce jour de ramadan où on a parlé de l’islam : tu me disais qu’il y avait, comme dans toutes les religions, toutes sortes d’approches, et autant de façons de vivre. Par exemple, ta mère porte le voile, mais pas ta femme, ni tes sœurs, ni tes filles ; ton fils va à la prière du vendredi, toi non – mais tous, vous avez le souci des voisins (c’est dans le Coran, m’as-tu dit), et je suis bien placée pour en témoigner. Eh bien, le 4 octobre, si tu étais venu à l’UPA (1), tu aurais bu du petit lait ! Devant une salle comble et attentive, Rachid Benzine (2), islamologue chargé de cours à la faculté protestante, parlait de l’islam : tradition, dévoiement. Après avoir retracé l’histoire de l’islam (dans un langage plus universitaire que populaire, ma foi !), il nous a fait comprendre à quel point il était important de relire le Coran à la lumière de la modernité et de la science, de décrypter le discours coranique et de replacer la prophétie de Mahomet dans « les trois versions du monothéisme ».Le débat fut nourri : la place de la femme – il est écrit dans le Coran « ta femme, tes filles » – ; la citoyenneté et la laïcité en pays musulman ; la foi, le fait religieux, le « croire », la parole de Dieu… Autant de questions pertinentes. Les auditeurs ont été tellement intéressés qu’ils ont demandé à l’orateur de revenir pour approfondir tout ça ! L’islam peut faire peur – les islamistes s’en chargent et les médias surenchérissent. On peut avoir peur de ce qu’on ne connaît pas. Si on se rencontre, si on se comprend mieux, la peur s’efface. En cassant le mécanisme qui mène au bouc émissaire d’un côté, au communautarisme de l’autre, tout le monde est gagnant.

(1) Le programme de l’UPA est à lire sur  www.arcueil.fr (menu déroulant culture-loisirs, rubrique Université populaire d’Arcueil) et dans Le fil d’Arcueil. On peut aussi écouter certaines conférences sur arcueil.fr.

(2) Mohammed Arkoun, qui avait été initialement invité par l’UPA, est malheureusement décédé le 14 septembre. Rachid Benzine, son élève et ami, poursuit l’œuvre de ce grand érudit, tenant inlassable de la compréhension entre croyants.

Charlotte

24 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

JD

Le ciel vu de ma fenêtreVoici une photo prise de ma fenêtre, à Arcueil, près de l’aqueduc (comme vous pouvez le voir !). La photo est datée (quand les avions restaient au sol, pendant l’éruption volcanique islandaise, le ciel n’était pas ainsi zébré !). Et elle est localisée : nous sommes près d’un grand aéroport ! La Chaîne Météo l’a retenue sur son site, mais je souhaite qu’elle n’ait pas d’exclusivité […].

Histoire de la Vache-Noire : ça s’éclaircit (1)

Les  origines du nom du carrefour et du quartier de la Vache-Noire ont donné lieu à de nombreux récits qui ont traversé les ans et les générations.Très souvent sollicitées pour confirmer ou infirmer telle ou telle version, les Archives municipales ont donc récemment décidé de mener des recherches qui révèlent l’exacte origine de la Vache-Noire.En l’état actuel de ces recherches, nous pouvons vous confirmer la présence en 1812, sur le territoire d’Arcueil, lieu-dit Les Grouettes, d’une propriété dénommée La Vache Noire, signalée sur les plans du cadastre napoléonien disponibles aux Archives départementales sous les cotes  3P 23 [Plan minute, Section A d’Arcueil, [1812]] et 3P 24 [Plan dérelié d’un atlas, Section A d’Arcueil, 1ère feuille, [1812]] ou sur le site archives.cg94.fr rubrique Cadastre napoléonien, cotes 3P 823 et 3P 824.La matrice de rôle pour la contribution cadastrale et celle des portes et fenêtres de 1814-1845 (cote 3P 49) désigne la même année 1840, Monsieur Mevothon « propriétaire et usufruitier » des  terres (parcelles numéro 38 et 39) à l’endroit de la Vache-Noire et Monsieur Richard, « cabaretier à la Vache Noire », « propriétaire et usufruitier » des terres (parcelle 38), d’une part, et du sol et d’une maison de deuxième classe (parcelle 39), d’autre part, à ce même endroit.Les Archives municipales poursuivent actuellement leurs recherches sur l’origine et l’histoire de la propriété de la Vache Noire. Nous ne manquerons pas de faire part de nos avancées et découvertes.

(1) Réponse des Archives municipales d’Arcueil à Robert Foirien  (cf ANC-Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010, p. 24).

« C’Est Vous Qui LE ditEs », C’Est VotrE pAgE ! pour y prendre place, deux adresses : ANC-Arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue paul doumer, 94110 Arcueil et [email protected].

Page 25: ANC Arcueil notre Cité

 

David Senat

TG

Sylvie Lagrange

TG

Lucienne Meaux

TG

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 25

c’est vous qui le dites

Thierry Tanzilli

Robert Larcher

PhL

PhL

PhL

L’orthographe, c vréman inportan ?Même les étudiants en master 2 ne maîtriseraient pas l’orthographe ! Mais où va-t-on ? Descente (amicale) de la brigade ANC de prévention de la déliquescence de la grammaire française, avec dictée éclair puis réactions à chaud…

PRoPoS RECuEILLIS PAR PhILIPPE LoREttE Et tRIStAn GAGuèChE – IntERvIEwS RéALISéES LE 7 oCtobRE, RuES MARIuS SIDobRE Et EMILE RASPAIL

Orthographe. Un parc bucolique. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçus. C’est vous qui le dites.Mini dictée

Guillaume Frappart, 59 ans, artiste peintre, habitant du quartier Barbusse :« J’aime  bien  l’orthographe.  Mis  à  part  les  doubles consonnes,  qui  m’embêtent  souvent,  je  n’éprouve  pas de  grandes  difficultés…  Cela  dit,  je  viens  de  faire  une belle  faute  !  En  fait,  j’aime  surtout  les  mots  et  leurs  sens. L’orthographe, c’est comme le solfège, c’est rébarbatif, voire 

très chiant ! Maîtriser l’orthographe n’est pas un objectif en soi, mais c’est simplement indispensable pour aller vers la lecture et l’écriture.  Je me rends compte que certains ont  des  lacunes  importantes,  et  parfois  très  étonnantes.  Et ça n’a pas l’air de s’arranger ! »

Orthographe. Un parc bucolique. J’ai lu tous les magazines que j’ai recus. C’est vous qui le dites.1

faute

Thierry Tanzilli, 51 ans, technicien territorial à Arcueil, habitant de Montrouge (Hauts-de-Seine) :« L’orthographe, c’est  important, oui cela reste  important  ! Je n’ai pas encore envie d’écrire phonétiquement.  La société  va  continuer  d’évoluer  et  la  langue  va  évoluer aussi.  Mais  tant  qu’il  existe  un  dictionnaire,  tant  qu’il  y  a des  règles,  je m’efforce de  les appliquer. Et puis  c’est une 

question  de  respect  pour  le  lecteur.  J’ai  des  collègues  qui se fichent de l’orthographe. C’est souvent révélateur de leur attitude  générale  dans  le  travail.  Aujourd’hui,  la  tendance est au survol, au zapping. »

Orthographe. Un parc bucolique. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçus. C’est vous qui le dites.

Robert Larcher, 52 ans, cheminot, habitant du quartier Jules Ferry :

Sylvie Lagrange, 44 ans, informaticienne à Arcueil, habitante du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) :

« Je  lis beaucoup, cela m’aide à mémoriser  les mots et  les règles de grammaire. Mais je suis loin d’être un champion en  orthographe.  La  conjugaison  et  l’accord  du  participe passé sont mes deux points faibles. D’une façon générale, je trouve que le niveau se dégrade. Les jeunes lisent de moins en moins et  écrivent  comme  ils parlent.  L’orthographe est 

une  matière  jugée  peu  importante  par  les  adolescents et  aussi,  par  la  force  des  choses,  par  les  enseignants. Les efforts, la démarche intellectuelle et sémantique dans l’écriture d’une lettre ou même d’une carte postale ont disparu au profit de l’écriture ultra rapide, comme les SMS, où l’orthographe devient secondaire. »

« Je suis plutôt à  l’aise avec  l’orthographe. Je dirais même que j’y suis très attachée. J’ai du mal à supporter les fautes que je vois souvent lorsque l’on m’envoie un courrier ou un mail. Elles me sautent aux yeux ! Logiquement, je relis avec attention ce que j’envoie, je n’hésite pas à me replonger

dans un dictionnaire ou un manuel de grammaire si c’est nécessaire. Je trouve qu’aujourd’hui les gens font de moins en moins attention à l’orthographe et à la syntaxe. Je pense au contraire qu’il faut veiller à écrire correctement. En tout cas, c’est ce que j’essaie de transmettre à mes enfants. »

Orthographe. Un parc bucolique. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçu. C’est vous qui le dîtes.

Orthographe. Un parc buccolique. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçus. C’est vous qui le dites.

2 fautes

1 faute

0 faute

Lucienne Meaux, 70 ans, retraitée (ancienne commerçante en maroquinerie), habitante du quartier Laplace :« J’entretiens une relation plutôt médiocre avec l’ortho-graphe. Cela est lié à mon enfance : j’ai grandi en Alsace, pendant la guerre, et j’ai commencé à l’école par une année de  français  suivie de quatre ans d’allemand.  J’ai donc pas mal de lacunes, d’autant que l’allemand est bien plus simple 

à écrire. Je ne peux pas dire que cela m’ait beaucoup gênée dans la vie, car mon époux m’a beaucoup aidée. C’est lui qui s’occupait essentiellement des différentes correspondances. Et  je  pense  qu’aujourd’hui  il  est  un  peu  tard  pour  faire  des progrès ! »

Orthographe. Un parc bucolique. J’ai lu tout les magazines que j’ai reçue. C’est vous qui le dites.2

fautes

David Senat, 31 ans, responsable de boulangerie, habitant du quartier Jean Macé :« Je ne suis pas à l’aise avec l’orthographe, mais alors pas du  tout !  J’ai  arrêté  tôt  les  études  et  je  suis  en  plus  de  la génération Internet, celle qui est habituée au langage SMS et aux échanges rapides sur les messageries instantanées. Or, je crois que si l’on n’entretient pas l’orthographe, les choses 

se dégradent vite. Mais bon, au quotidien, cela ne me gêne pas  :  je  me  sers  des  correcteurs  disponibles  sur  Internet. J’écris comme je parle, je n’ai pas vraiment de bête noire et je pense faire principalement des fautes d’inattention. »

Orthographe. Un parc buccolyque. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçu. C’est vous qui le dite.4

fautes

Guillaume Frappart

Page 26: ANC Arcueil notre Cité

PARLER ÉPARGNE AVEC UN CHARGÉ DE CLIENTÈLENON COMMISSIONNÉ,çA CHANGE TOUT.

CRÉDIT MUTUEL ARCUEIL25, AVENUE DU PRÉSIDENT SALVADOR ALLENDE

94110 ARCUEILTÉL. : 0 820 32 02 59*

COURRIEL : [email protected]

* 0,

12 €

TT

C/m

n

RC

S B

588

505

354

– 1

0/10

Page 27: ANC Arcueil notre Cité

Assistance & relais à domicile

Les solutions qui rendront le 

maintien à domicile des personnes âgées

plus facile

Assistance & relais à domicile

Des aides ménagèrespour l’entretien courant de votre domicile,• le ménage, le repassage, le lavage des carreaux... • la préparation des repas, les courses...

Des hommes toutes mainspour le petit bricolage d’entretien de la maison,• réparations simples sans qualifications particulières• le jardinage d’entretien (tonte, desherbage...)

Des auxiliaires de vie pour l’aide au lever et au coucher,• à la toilette, à l’habillage ou l’appareillage quotidien.• l’accompagnement à pied ou en voiture...

Des aides à la mobilité et au transport pour le transport des personnes à mobilité réduite, • par la mise à disposition de fauteuils roulants,• pour les accompagner en courses ou à toute autre activité...

162, rue Gabriel Péri, 94250 Gentilly tél. : 01 49 08 50 30 fax : 01 45 46 13 52

N° de SIRET: 500 419 148 R.C.S Agrément N° N/27-02-08-/F/094/Q/004

En partenariat avec le conseil général (APA), les caisses de retaite (CNAV) et les mutuelles.Chèque emploi service universel ; déduction fiscale : 50 %

NOUS

RECRUTONS

Pour annoncer dans Arcueil notre cité, contacter Echom. [email : [email protected] ; fax : 09 81 70 68 72 ; tél. : 06 62 50 28 29]

Du studio au 5 pièces sur parc

PROCHAINEMENTNOUVELLE RÉSIDENCE

à ArcueilDu studio au 5 pièces sur parc

En avant-première pour les Arcueillais

Ibiz

a. N

exity

See

ri R

CS 3

31 1

29 4

37

Pre-Arcueil-Uparc-85x60-oct10.indd 1 28/10/10 10:17:00

Page 28: ANC Arcueil notre Cité