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Claude Bodin Claude Bodin Claude Bodin Construire Ensemble LA LETTRE Conseiller régional d’Île-de-France Ancien député du Val d’Oise 4 éme circonscription Construire Ensemble [email protected] 06.16.66.34.94 www.claudebodin.fr JANVIER 2016 ÉDITORIAL UNE ANNÉE CRUCIALE POUR LA FRANCE Avant toutes choses, permettez-moi de vous souhaiter une très bonne année 2016, que celle-ci vous apporte la santé, le bonheur et la réussite dans tous vos projets. Pour notre pays, souhaitons que 2016 ne reproduise pas 2015 qui restera marquée par tant de malheurs, même si je crains que le gouvernement ne mesure pas la gravité de la situation et ne se contente de répondre que par des mesures cosmétiques aux menaces qui planent sur notre pays. Le débat qui agite actuellement le microcosme politique entre le Palais Bourbon et la direction du PS est surréaliste : oui, il faut bien entendu déchoir de leur nationalité les indivi- dus qui portent les armes contre la France, mais la vraie ques- tion est double : 1. Faut-il continuer à offrir la nationalité française à des personnes qui n’ont manifestement aucune intention ni aucune raison de s’intégrer ? C’est toute la question de notre Code de la nationalité dont il est évident qu’il n’est plus adapté à la situation actuelle et qui devra nécessaire- ment être réformé. 2. Quels moyens matériels et idéologiques doit-on utiliser pour combattre cet ennemi qui nous agresse de l’extérieur et de l’intérieur ? En brandissant l’unité nationale après les attentats du mois de janvier 2015, le gouvernement a cru que les mots suffiraient à nous protéger et s’est lancé dans des bombardements en Sy- rie à grand renfort de communication. La riposte ne s’est pas fait attendre et elle a été cinglante et barbare, perpétrée contre ce qui symbolise notre mode de vie, les bars et les spectacles, au cœur de la capitale. N’en doutons pas, il y aura d’autres attentats, rien ni personne n’est aujourd’hui à l’abri. Passé le temps de la stupeur, de l’émotion et des hommages, que peut-on faire pour gagner cette guerre de civilisation engagée par ces barbares ? Il est évident que notre dispositif policier et militaire ne suffira pas pour protéger au-delà de quelques mois de l’état d’ur- gence – qu’a refusé de voter le député G. Sebaoun - nos lieux de vie et de culte. Le retour du service national, sous un autre nom ou une autre forme, me parait indispensable pour aider les forces de l’ordre. Et il me semble normal qu’un jeune offre quelques mois de son temps à protéger le pays qui l’a nourri et l’a éduqué. C’est aussi une bataille idéologique qui est engagée et que nous devons mener dans les écoles, dans les mosquées, dans les entreprises, dans les quartiers. Tout individu dont les mots, la tenue, le comportement représentent une atteinte aux va- leurs de la République doit être dénoncé et mis hors d’état de nuire, c’est une question de survie pour notre civilisation. Enfin, l’Europe doit se doter des moyens d’empêcher ces ter- roristes opérationnels ou potentiels de circuler en toute tranquilli- té dans la zone Schengen et entre l’Europe et le Moyen-Orient. Elle doit de toute urgence trouver des solutions permettant la libre circulation des marchandises, mais pas celle des armes et de ceux qui les portent. Le second défi de l’année 2016 est évidemment celui de la reprise économique. François Hollande qui avait promis l’inver- sion de la courbe du chômage est aujourd’hui au pied du mur. Les perspectives de croissance, entre 1 et 1,5%, ne sont pas suffisantes pour relancer l’emploi, d’autant plus qu’elles reposent essentiellement sur des facteurs extérieurs à notre pays : la dé- préciation de l'euro, la baisse du prix du pétrole, les taux d'intérêt faibles. Qu’un de ces moteurs se grippe et notre croissance déjà molle devient atone. Quand on sait que les mesures liées à la loi Macron n’auraient permis qu’un gain de 0,2% de croissance, on peut être inquiet de « l’état d’urgence » contre le chômage décrété par Fran- çois Hollande le 31 décembre, après quatre années d’échec : 500 000 formations supplémentaires pour les chô- meurs, prime à l'embauche pour les TPE-PME, … Autant de solutions éculées qui vont coûter des centaines de millions d’euros, pour quel résultat ? Voilà ce qui nous attend pour 2016, une année cruciale pour notre pays, pour le pouvoir comme pour l’opposition. Je ne sais pas ce qui en sortira, mais je ne souhaite qu’une chose : que la France en sorte vainqueur. Claude Bodin

Ancien député du Val d’Oise Construire Ensemble · bable que nous allons trouver quelques cadavres dans ... Benjamin Chkroun (UDI), Nathalie Elima (MODEM), Thibaut Humbert (LR),

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Claude BodinClaude BodinClaude Bodin

Construire Ensemble

LA LETTRE Conseiller régional d’Île-de-France

Ancien député du Val d’Oise

4éme circonscription

Construire Ensemble

[email protected] 06.16.66.34.94 www.claudebodin.fr

JANVIER 2016

ÉDITORIAL

UNE ANNÉE CRUCIALE

POUR LA FRANCE

Avant toutes choses, permettez-moi de vous souhaiter une très bonne année 2016, que celle-ci vous apporte la santé, le bonheur et la réussite dans tous vos projets.

Pour notre pays, souhaitons que 2016 ne reproduise pas 2015 qui restera marquée par tant de malheurs, même si je crains que le gouvernement ne mesure pas la gravité de la situation et ne se contente de répondre que par des mesures cosmétiques aux menaces qui planent sur notre pays.

Le débat qui agite actuellement le microcosme politique entre le Palais Bourbon et la direction du PS est surréaliste : oui, il faut bien entendu déchoir de leur nationalité les indivi-dus qui portent les armes contre la France, mais la vraie ques-tion est double :

1. Faut-il continuer à offrir la nationalité française à des personnes qui n’ont manifestement aucune intention ni aucune raison de s’intégrer ? C’est toute la question de notre Code de la nationalité dont il est évident qu’il n’est plus adapté à la situation actuelle et qui devra nécessaire-ment être réformé.

2. Quels moyens matériels et idéologiques doit-on utiliser pour combattre cet ennemi qui nous agresse de l’extérieur et de l’intérieur ?

En brandissant l’unité nationale après les attentats du mois de janvier 2015, le gouvernement a cru que les mots suffiraient à nous protéger et s’est lancé dans des bombardements en Sy-rie à grand renfort de communication.

La riposte ne s’est pas fait attendre et elle a été cinglante et barbare, perpétrée contre ce qui symbolise notre mode de vie, les bars et les spectacles, au cœur de la capitale. N’en doutons pas, il y aura d’autres attentats, rien ni personne n’est aujourd’hui à l’abri.

Passé le temps de la stupeur, de l’émotion et des hommages, que peut-on faire pour gagner cette guerre de civilisation engagée par ces barbares ?

Il est évident que notre dispositif policier et militaire ne suffira pas pour protéger au-delà de quelques mois de l’état d’ur-

gence – qu’a refusé de voter le député G. Sebaoun - nos lieux de vie et de culte.

Le retour du service national, sous un autre nom ou une autre forme, me parait indispensable pour aider les forces de l’ordre. Et il me semble normal qu’un jeune offre quelques mois de son temps à protéger le pays qui l’a nourri et l’a éduqué.

C’est aussi une bataille idéologique qui est engagée et que nous devons mener dans les écoles, dans les mosquées, dans les entreprises, dans les quartiers. Tout individu dont les mots, la tenue, le comportement représentent une atteinte aux va-leurs de la République doit être dénoncé et mis hors d’état de nuire, c’est une question de survie pour notre civilisation.

Enfin, l’Europe doit se doter des moyens d’empêcher ces ter-roristes opérationnels ou potentiels de circuler en toute tranquilli-té dans la zone Schengen et entre l’Europe et le Moyen-Orient. Elle doit de toute urgence trouver des solutions permettant la libre circulation des marchandises, mais pas celle des armes et de ceux qui les portent.

Le second défi de l’année 2016 est évidemment celui de la reprise économique. François Hollande qui avait promis l’inver-sion de la courbe du chômage est aujourd’hui au pied du mur. Les perspectives de croissance, entre 1 et 1,5%, ne sont pas suffisantes pour relancer l’emploi, d’autant plus qu’elles reposent essentiellement sur des facteurs extérieurs à notre pays : la dé-préciation de l'euro, la baisse du prix du pétrole, les taux d'intérêt faibles.

Qu’un de ces moteurs se grippe et notre croissance déjà molle devient atone. Quand on sait que les mesures liées à la loi Macron n’auraient permis qu’un gain de 0,2% de croissance, on peut être inquiet de « l’état d’urgence » contre le chômage décrété par Fran-çois Hollande le 31 décembre, après quatre années d’échec : 500 000 formations supplémentaires pour les chô-meurs, prime à l'embauche pour les TPE-PME, …

Autant de solutions éculées qui vont coûter des centaines de millions d’euros, pour quel résultat ?

Voilà ce qui nous attend pour 2016, une année cruciale pour notre pays, pour le pouvoir comme pour l’opposition. Je ne sais pas ce qui en sortira, mais je ne souhaite qu’une chose : que la France en sorte vainqueur.

Claude Bodin

Le chiffre du mois : 121

C’est le nombre de conseillers régionaux (LR, UDI, MO-DEM) composant la majorité de Valérie Pécresse en Île-de-France.

NOTATION POSITIVE :

ZÉRO POINTÉ !

Après avoir démantelé le collège, contre l’avis quasi-unanime du corps enseignant, madame Najat Vallaud-Belkacem continue de poursuivre avec son sourire impénétrable son travail de démolition des derniers fondamentaux de l’éducation nationale.

Sa dernière trouvaille est la notation positive.

Dès septembre 2016, les élèves du CP à la 3e ne se-raient plus notés de 0 à 20 mais sur une échelle de 1 à 4. Derrière cette nouvelle initiative, toujours la même idéologie : sortir d’un système qui sanctionne pour passer à un système qui encourage.

Adieu le zéro traumatisant pour le cancre patenté, bienvenue dans un monde bienveillant dans lequel tout esprit de compétition est exclu.

Qu’importe si la société repose de plus en plus sur le culte du résultat et la confrontation, nos chers petits vont pouvoir aller massivement à l’université sans être évalués ni sélectionnés en fonction de leur ni-veau et de leur compétence.

Tout cela est très inquiétant au regard de l’évolution du monde et de la dégringolade du système éducatif français dans tous les classements internationaux.

Mais cela n’émeut pas notre jeune ministre qui im-pose ses vues envers et contre tous, comme la ré-forme du collège, laquelle entrera en vigueur à la ren-trée 2016.

Quand s’achèvera la parenthèse socialiste, espérons-le ardemment dès le printemps 2017, il faudra un ministre de l’Education audacieux et courageux pour remettre en place les fondamentaux indispensables :

- que les enseignements disciplinaires priment sur les compétences transversales,

- que l'histoire soit apprise comme une connais-sance du passé ne pouvant se passer de récit et de continuité,

- que les langues anciennes soient étudiées comme une matière à part entière et non une aimable initiation.

Pour la génération qui arrive, il est plus que temps, s’il en est encore temps…

BULLETIN D'ADHÉSION À CONSTRUIRE ENSEMBLE

Nom :______________________ Prénom : _________________ @ ______________________________

Adresse :_______________________________ CP :_________ Ville : ___________________________

Chèque à l’ordre de « Construire Ensemble » À retourner à Claude Bodin, 19 bis rue Raymond Morel 95130 Franconville-la-Garenne

Cotisation : 15€

Etudiant : 10 € , Couple : 25 € , Soutien : 100 € , Don : …. €

(C.E n’est pas un parti, donc pas de déduction fiscale)

ÎLE-DE-FRANCE : UNE VICTOIRE CAPITALE

Après dix-sept ans de gestion socialiste, la Région Île-de-France a été conquise de haute lutte par Valérie Pécresse et ses listes de la droite et du centre.

Jusqu’au dernier moment le candidat PS Claude Barto-lone a utilisé les coups les plus tordus pour abattre son adversaire. Heureusement, ses propos scandaleux se sont retournés contre lui et il a échoué à près de 2 points derrière notre candidate qui a obtenu 44% au deuxième tour.

Dans notre Val d’Oise, c’est d’un cheveu que la liste Valé-rie Pécresse (40,4%) a devancé celle de Claude Barto-lone (40,3%), me permettant ainsi de rester conseiller ré-gional pour un troisième mandat, mais cette fois dans la majorité.

Maintenant, le plus dur reste à faire, car nous héritons d’une situation catastrophique.

En dix-sept ans, la gauche a ponctionné les capacités d’investissement de la région Île-de-France pour en faire une machine à redistribuer, aux coûts de fonctionnement astronomiques.

Le réseau de transports est saturé et vieillissant, le pro-gramme de construction de lycées insuffisant, le soutien à la formation et l’emploi inadapté.

Et il faudra nettoyer les écuries d’Augias car il est pro-bable que nous allons trouver quelques cadavres dans les placards.

A l’heure où la Métropole du Grand Paris ouvre ses portes, la question d’un rapprochement voire d’une fusion entre l'Établissement Public de Coopération Intercommu-nale et la collectivité territoriale va se poser à tous.

VOS CONSEILLERS RÉGIONAUX 95 :

Stéphanie Von Euw (LR), vice-présidente du CR,

Jérôme Chartier (LR), 1er vice-président du CR,

Jacqueline Eustache-Brinio (LR), membre de la commission permanente,

Claude Bodin (LR), administrateur du STIF,

Florence Portelli (LR), membre de la commission permanente,

Benjamin Chkroun (UDI), Nathalie Elima (MODEM), Thibaut Humbert (LR), Samira Aidoud (LR), Benoît Jimenez (UDI).