Sylvain Chaux

Stage effectué à Paris, du 25 Février 2013 au 12 Avril 2013 sur la réalisation de :

Rapport sur le travail d'assistant réalisateur au côté de Benoit Cassegrain

Licence 3

Année 2012/2013

Université Paul-Valéry Montpellier 3

SOMMAIRE :

• Remerciements : page 3

• Introduction : page 4

• L'élaboration du projet Sideways : page 5

• Mon travail au sein du projet : page 6

• Les soucis rencontrés : page 9

• Conclusion de ce stage : page 10

• Les rencontres importantes lors de ce stage : page 11

• Les liens importants : page 12

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Remerciements :

Je tiens tout d'abord à remercier :

• Benoit Cassegrain, mon maître de stage, pour le travail en collaboration et la formation qu'il

m'a apportée tout au long de ce stage.

• Le Labo de l'Edition, lieu de co-working qui a hébergé notre travail pendant ces deux mois.

• L'association « Toit à Moi » de Nantes pour la réalisation du deuxième épisode de la série.

• Toutes les personnes qui nous ont hébergés et conduits durant cette aventure.

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Introduction :

Du 25 Février au 12 Avril 2013, j'ai effectué mon stage au sein du projet Sideways, qui a vu

le jour le 4 Mai dernier.

Cette web-série documentaire est à l'initiative de deux personnes, Benoit Cassegrain, le réalisateur

et Anaëlle Blanchard la journaliste reporter d'images (JRI), au sein de l'espace de co-working, le

Labo de l'Edition, 2 rue saint Médard à Paris.

Notre équipe a porté le projet de cette web-série documentaire de manière autonome sans recours

aux habituels financements liés au domaine de l'Audiovisuel. La volonté du projet est de pouvoir

créer grâce aux compétences et à l'entraide.

Je voulais être confronté à l'univers professionnel de la création audiovisuelle liée aux

nouveaux médias. Je souhaitais également me perfectionner dans la pratique qui encadre la

réalisation d'un projet en travaillant avec des professionnels.

Ce rapport a donc pour but de rendre compte de tout l'enseignement et de l'évolution que m'ont

apportés ces deux mois en milieu professionnel.

J'ai tout d'abord choisi de vous présenter l'origine du projet Sideways, puis le travail que j'ai

effectué au sein de sa conception et enfin, les différentes difficultés que j'ai pu rencontrer au cours

de ce stage.

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Le projet Sideways

Sideways est une web-série collaborative et participative qui a vu le jour avec Benoit

Cassegrain et Anaëlle Blanchard en Décembre 2012. Il s'agit d'une plateforme internet qui se

compose d'une vidéo courte et d'un magazine par épisode qui relate des histoires originales et

humaines. Elle s'articule autour d'expériences alternatives personnelles tournées vers un but de

partage collectif et d'humanité.

L'idée est de mettre en place une création audiovisuelle basée sur les nouvelles technologies

et les nouveaux modes de communication sans passer par un financement classique par le biais de

producteurs.

Ici il s'agit d'auto-financement lié à un esprit d'échange humain et sans rapport avec un but lucratif.

A partir du début du projet jusqu'à son lancement au OuiShare Fest, festival lié à l'économie

collaborative qui a eu lieu à Paris, au Cabaret Sauvage. Deux épisodes ont ainsi été réalisés sans

aucun apport financier. Le trajet pour les déplacements s'est effectué en covoiturage et

l'hébergement par couchsurfing, pour ainsi lier le fond à la forme de cette web-série. Elle a pour but

de créer une communauté active autour d'initiatives solidaires.

L'internaute peut, à partir de la plateforme, proposer des idées d'histoires surprenantes et

innovantes pour la mise en place d'un nouvel épisode. Il peut également contribuer, via un système

de crowdfunding, en aidant à la réalisation de manière financière ou par ses compétences, en

indiquant par exemple s'il accepte de nous héberger chez lui, ce qui fait baisser le coût de base d'un

épisode. Enfin, discuter via la plateforme side-ways.net pour échanger avec les protagonistes et

ceux qui ont travaillé à la réalisation des épisodes. La web-série est présentée en anglais et en

français à chaque épisode par sous-titrage.

Nous avons, avec Benoit, présenté notre travail aux membres du Labo au début de stage et

également montré en avant première notre travail à tous, lors de mon départ pour avoir leur avis.

Cette notion de collaboration est vraiment la base de cette web-série. Cette idée est liée au

parcours de mon maître de stage, Benoit Cassegrain, qui, après avoir réalisé de nombreux web-

documentaires à travers le monde et établit de lourds dossiers pour la mise en place de ses projets, a

décidé de faire vivre sa passion en touchant tout simplement le coeur des gens. La déception liée à

son dernier projet Présumé Majeur, momentanément bloqué par les sociétés de productions a été

l'élément déclencheur de cette démarche innovante et solidaire.

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Mon travail au sein du projet

J'ai travaillé au cours de ces deux mois à la préparation et la mise en place de la plateforme

mais aussi aux questions de présentation du projet et à la réalisation des épisodes.

Lors de mon arrivée dans l'équipe, le premier épisode à Berlin sur Pavlik avait été réalisé par

Anaëlle et Benoit, et la première version du montage avait été terminée. La chef de projet Alexandra

Overtchouk venait alors de se détacher de Sideways par soucis professionnel et j'ai, pour un premier

temps, eu la charge de m'occuper de certaines tâches de gestion. Nous avons effectué quelques

réunions avec Benoit et Anaëlle pour nous organiser sur tout le travail à se répartir.

J'ai ensuite effectué une double sauvegarde de tous les rushs du premier épisode afin de pouvoir

travailler l'étalonnage, travail qui m'avait été confié par Benoit. J'avais pour mission de bien

peaufiner l'habillage de cette première vidéo. J'ai retravaillé l'étalonnage en jouant sur la

colorimétrie, le contraste et la désaturation pour vraiment donner une esthétique uniforme et

travaillée à notre épisode.

A la suite de nos concertations, nous avons également décidé de réaliser une seconde version

de ce premier épisode. En effet une nouvelle forme nous a paru intéressante à travailler, celle du

conte.

Nous avons listé, de manière factuelle, toutes les informations que nous avions sur Pavlik, notre

premier protagoniste.

J'ai ensuite réalisé des ébauches de voix off pour habiller cette nouvelle version puis j'ai travaillé en

collaboration avec deux écrivains et scénaristes Nicolas Rodelet et Timothy Duquesne, tous deux

spécialisés dans l'écriture des nouvelles formes audiovisuelles. Ils travaillaient au départ chacun de

leur côté au sein du Labo de l'Edition. Le projet leur a beaucoup plu et ils nous ont donc aidés dans

ce travail scénaristique. Mes premières ébauches étaient au départ trop descriptives et la voix du

conte ne s'y retrouvait pas. Cette aide m'a beaucoup apporté pour mieux cerner comment réaliser

une voix off de film de manière littéraire.

Le travail en collaboration est vraiment l'essence de cette web-série. Nous avons d'ailleurs,

par la suite, eu beaucoup d'aide et de soutien de tous horizons. Ainsi, suite à cette écriture, j'ai du

réfléchir au travail typographique et à la présentation de notre flyer de présentation. Ne connaissant

pas très bien ce domaine lié à la communication, j'ai fait appel à une graphiste de Montpellier

Sandie Boyer. Nous avons travaillé par mails afin de réfléchir à cette conception. Ici encore le côté

collaboratif et participatif a tout de suite plu à cette jeune graphiste qui nous a ainsi gentiment aidé

pour ce travail. C'est par ce biais que nous avons pu trouver la typographie actuelle de notre web-

série, celle que nous pouvons voir sur le titre en début de mon rapport.

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Initialement le flyer avait cette typographie :

Maintenant avec la recherche sur la question du graphisme par rapport au fond de notre propos, le

travail esthétique est beaucoup plus approfondi et beaucoup plus soigné, comme on peut le voir sur

la nouvelle version du flyer :

Notre graphiste nous a également aidés, par la suite, à réaliser un flyer (décliné en plusieurs

versions) plus concis et plus pratique à distribuer.

Recto : Verso :

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Je me suis ensuite penché sur le montage de la seconde version, celle de la voix off.

Mon travail sur final cut a été enrichi grâce à ce stage et à l'aide de Benoit. Je travaille maintenant

de manière beaucoup plus professionnelle. Le beau parcours de ce réalisateur dans le monde du

documentaire et du web-documentaire, m'a beaucoup apporté.

J'ai pu apprendre à travailler rapidement en découvrant de nombreux raccourcis très utiles

(les différentes commandes (« t »/« p »/Shift @, le travail sur les courbes de sons et d'images

directement sur la timeline,...). J'ai ainsi abordé ce nouveau montage avec plus d'aisance.

J'ai du rechercher par la suite à de nouvelles bandes sons (libres de droits), plus appropriées à ce

nouvel univers.

J'ai effectué une première prise son avec ma propre voix avec l'enregistreur Roland R-26 et

un micro Rode de Benoit, afin de mieux cerner le montage à effectuer avec la voix off que nous

avions réalisé. J'ai ainsi pu travailler un nouveau rythme pour ce nouveau montage.

L'élaboration de cette seconde version m'a demandé plus de la moitié du temps de mon stage et a

vraiment était très enrichissante car j'ai travaillé, sur tous les aspects de cette création, de l'écriture,

au montage, l'étalonnage et l'habillage sonore. J'ai également pu retravailler sur l'exportation suivant

différents supports de ces lourdes vidéos bien que courtes. Les images ont en effet étaient tournées

au 5D Mark II, en Pro Res, et montées en H264.

Benoit travaillait de son côté au codage et à toute la création du site d'hébergement de

« sideways », et Anaëlle a travaillé sur l'écriture du magazine. Nous avons ensuite bien relu chacun

de notre côté pour bien être sûr de ne rien oublier et de ne laisser aucune faute avant la diffusion sur

internet. Elie Mietkiewicz, jeune développeur et co-workeur au Labo, nous a beaucoup aidé pour le

code de notre site pour bien peaufiner l'esthétique et l'utilisation, notamment pour les parallaxes.

En parallèle de ce travail, j'ai également pris contact avec des personnalités du monde de

l'audiovisuel et en particulier avec l'univers du web-documentaire, pour commencer à faire parler de

notre travail. Sa présentation au OuiShare arrivait rapidement. Nous avons, par exemple, pris

contact avec Florent de Carolis, qui a gentiment proposé de nous rencontrer afin de discuter de ce

projet. Sa boite de production Anaprod a en effet une branche tournée vers le web. Nous nous

sommes également entourés d'autres partenaires comme la fondation « fondsac », tournée vers le

libre, pour appuyer notre démarche.

Nous avons fait des photographies avec Benoit des équipes du Labo qui présentaient leur

travail au Salon du livre et au hackathon qui a eu lieu au Labo et à la Cantine, autre lieu de co-

working. Pour les deux hackathons, nous avons également filmé/monté/étalonné des petites vidéos

pour le Labo.

Toutes la mise en place du projet et la réflexion sur la présentation des épisodes nous a en fait pris

beaucoup de temps.

Nous avons également pu partir en tournage au début du mois d'avril, ce qui nous a laissé le

temps de penser un peu à autre chose. Ce tournage était celui, pour le deuxième épisode, qui sort le

1er juin sur la plateforme Sideways. J'avais à charge, en tant qu'assistant réalisateur de m'occuper de

toute la partie sonore, équipé de mon Roland et du micro Rode. Ce tournage fut aussi rapide que le

premier épisode sur Pavlik, nous avons filmé notre épisode sur Toit à Moi en quatre jours. Bien que

court, ce fut un tournage très intéressant et instructif sur le vif de la captation.

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Les soucis rencontrés

La sauvegarde en double de tous les rushs du premier épisode a plusieurs fois posé problème

dans le rendu des données final cut, car je n'avais pas programmé correctement pour le début du

montage et de l'étalonnage. A chaque fois que nous échangions d'ordinateur, des fichiers de rendus

ou des éléments manquaient à l'autre.

Les problèmes d'organisation des montages ont été fréquents, je n'ai pas toujours bien relié mes

données au disque dur et au départ j'ai dû tout relier car les éléments s'accumulaient sur mon mac,

ce qui a vite rempli complètement l'espace du disque.

Un nouveau problème est apparu à cause de la première version par rapport au montage

version 2. La tâche m'avait été confiée par Benoit car il était trop habitué au premier rythme. A

force de regarder la première version j'ai eu également du mal à me défaire de cette composition. Il

a donc fallu que je reprenne tous les rushs en pensant totalement à l'univers du conte sans me

remémorer le travail de Benoit. J'ai donc cherché de nouveaux plans non utilisés pour mieux

intégrer cet univers. J'ai également travaillé de manière à ne pas tomber dans les clichés liés à ce

style littéraire, par le noir et blanc et autres facilités. La voix du conte était aussi délicate a traiter

car elle ne doit pas enlever l'aspect réel et documentaire de nos histoires. C'est pour cette même

raison que la première version a pour le moment été choisie lorsque nous avons présenté les deux le

dernier jour de mon stage, à toutes les personnes qui travaillaient dans le Labo de l'Edition.

Le travail a aussi été difficile, par rapport à la réflexion sur la composition du flyer, sur le

questionnement de la place du regard et la bonne identité visuelle pour notre web-série. Il ne faut

pas trop charger la composition, ni trop l'épurer, les couleurs et la typographie doit correspondre à

l'esprit de Sideways. Tous ces éléments ne sont pas évidents lorsque que l'on n'a jamais travaillé sur

la communication.

L'Etalonnage du premier épisode m'a pris beaucoup de temps car la balance des blancs n'avait pas

toujours été bien faite lors de la captation sur Berlin, qui s'est déroulée en peu de temps. Mais j'ai

beaucoup appris sur la correction colorimétrique notamment sur la correction par rapport à la peau

pour bien équilibrer les teintes suivant les différents plans qui se succèdent grâce à la pipette de

l'étalonnage à 3 voies.

La première exportation du teaser sur vimeo, comportait des défauts que j'ai rapidement corrigé

mais nous avions déjà diffusé largement le lien qui se propagé sur les réseaux sociaux tel que twitter

et facebook. J'ai fait les modifications et ai réexporté la nouvelle version du teaser mais je n'ai pas

remplacer l'ancienne vidéo par la nouvelle ce qui a brisé le lien qui se diffusait assez rapidement.

Lors de notre tournage à Nantes, pour le second épisode, j'ai également eu du mal à bien régler le

son au début des premières captations, n'ayant pas l'habitude de travailler sur le Roland bien que

très semblable au Zoom H4N. Mais ayant pu voir le montage final du deuxième épisode avant sa

diffusion j'ai pu constater que ce défaut sonore avait bien été rattrapé et ne posait pas trop de

problème avec l'habillage sonore ajouté par la suite.

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Conclusion de tous les apports du stage

Ce stage m'a ainsi, à travers toutes les étapes d'élaboration de Sideways, beaucoup apporté.

Le travail en équipe qui n'a jamais été mon fort a été une véritable révélation notamment avec la

collaboration avec Benoit, qui par ses connaissances et ses projets m'a beaucoup fait avancer dans

mon travail. Le statut d'assistant réalisateur m'a aussi énormément apporté en terme de confiance en

moi, par rapport à toutes les différentes tâches auxquelles j'ai dû me confronter durant ces deux

mois. Ma vision sur le monde professionnelle et sur mon projet futur a avancé grâce à cette

expérience, et j'ai pu lier des idées intéressantes pour moi (la solidarité, le collaboratif,...) à un

projet concret. Je sais maintenant que comme Sideways, d'autres voies sont possibles pour mon

avenir.

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Les rencontres importantes lors de ce stage

– Kim Chapiron du collectif Kourtrajmé, lors d'une soirée organisée par les productions de

Commune Images

– Florent de Carolis

– Pavlik Elf, notre premier protagoniste

– Sabine Blanc et Ophélie Noor réalisatrices et porteuses du projet Les hackers de la cité arabe

– Igal Kohen, réalisateur du web-documentaire L'Autre Election

– Elodie Vialle, rédactrice en chef de Youphil

– Marianne Rigaux, réalisatrice du web-documentaire Stigmatisés : Paroles de Roumains

– Vincent Lochman animateur de la radio Vivre FM

– l'Equipe de Toit à Moi

– l'Equipe du coworking du Labo de l'Edition

– l'Equipe du coworking de la Mutinerie

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Les liens importants

– Notre équipe : http://side-ways.net/a-propos/

– La plateforme Sideways : http://side-ways.net/

– Notre premier épisode : http://side-ways.net/episode1/

Nos outils de communication Sideways :

– Facebook : https://www.facebook.com/SideWaysFilms

– Twitter : https://twitter.com/SideWaysFilms

– Tumblr : http://sidewaysfilms.tumblr.com/

– Instagram : http://instagram.com/sidewaysfilms

– Vimeo : https://vimeo.com/sidewaysfilms

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