Au Fil Des Saisons n° 37 - Automne 2011

Edito

La « surface agricole utile », partie du territoire cultivée, couvre environ 40% de notre

département. Et pour plus de la moitié de cette surface, il s’agit de céréales. Difficile

pour les Alsaciens de ne pas voir – au fil des saisons – les champs se remplir, les plantes

pousser. Pourtant, pour la plupart d’entre eux, leur connaissance de cet environnement

s’arrête là. Les enfants des villes questionnent leurs parents sur les machines qu’ils voient

depuis le siège-arrière de la voiture : à quoi servent-elles ? Que sont-elles en train de faire ?

Cette drôle de plante, c’est quoi ? Et les parents sont bien en peine de répondre…

Les médias ont tendance à renvoyer de l’agriculture une image peu flatteuse et les

informations communiquées sont souvent incomplètes. Les agriculteurs produisent

chaque jour de quoi nous nourrir, nous vêtir, nous protéger, nous loger, nous chauffer, nous

déplacer… Les céréales sont partout dans nos maisons, et pas seulement dans nos assiettes.

Il est grand temps que les producteurs prennent en main la communication directe avec

les citadins.

Nous sommes heureux et fiers de porter haut les couleurs des céréales, aux côtés des

Jeunes Agriculteurs du Bas-Rhin. Les Terres à l’Envers constituent une formidable occasion

de communication. Notre coopérative rassemble la majorité des agriculteurs de ce

département. Nous savons que pour être là demain, il faut que des contacts se nouent, et

qu’un échange constructif se développe.

Bienvenue aux Terres à l’Envers, sur Céréales Park, sur Le Pays du Houblon, avec les

coopérateurs du Comptoir agricole !Eugène Schæffer

Président du Comptoir agricole

# 3 7 • a u t o m n e 2 0 1 1

Au fil des saisonsl e j o u r n a l d e s a d h é r e n t s

d u c o m p t o i r a g r i c o l e

Directeur de la publication : Denis Fend - Coordination : Christophe Klotz - Rédaction : Marita Bach, Candide, Christophe Klotz, Passion Céréales – seeOnee Photographies : Comptoir Agricole, tous droits réservés - Illustrations : www.batchou.com, Antoine Neumann, Passion Céréales – seeOnee , J.A.

Mise en page et réalisation : Candide / 03 88 45 38 51 - Impression : Gyss / Obernai - Dépôt légal : septembre 2011 - Tous droits de reproduction interdits Contact journal : Comptoir Agricole / Au Fil des Saisons / 35, route de Strasbourg / 67270 Hochfelden / [email protected]

REPÈRE

LEs bRÈvEs du comPtoiR

Un Ch’ti au Comptoir !

Jean-Pierre Desprez, 48 ans, vient de nous rejoindre au poste de responsable des achats et développement logistique. Son expérience de 27 ans au sein de la grande distribution nous sera précieuse pour déployer et optimiser notre nouvelle organisation logistique. C’est un pur produit du Nord qui vient régulièrement en Alsace depuis 20 ans. « Je cherchais une entreprise à visage humain. Avec le Comptoir agricole, j’ai trouvé mon bonheur ! ». Bienvenue à lui !

Assemblées de section : à vos agendas !Nos sociétaires sont invités à noter sur leur agenda que les assemblées de section 2011 se dérouleront sur quatre jours, les 25 et 28 novembre, puis le 1er et 2 décembre. Les délégués de chaque section se verront invités à l’Assemblée générale qui se tiendra le 21 décembre, à la Maison de l’agriculture.

Le Comptoir toujours près des JeunesUne fois encore, c’est notre coopérative qui s’est distinguée avec des lots prestigieux offerts aux vainqueurs du concours régional de labour 2011, à Seebach. Eric Burger (Rumersheim) et Alain Rinkel (Ingolsheim) se sont vus offrir un I-PAD2. Grâce à ce petit bijou de technologie, ils pourront se connecter très rapidement sur ariane.coop .

Alain Rinkel aux côtés de Bernard Wendling, vice-président du Comptoir agricole, et Hector Lapaille.

Eric Burger aux côtés de Christian Schott, membre du bureau du Comptoir agricole, et Hector Lapaille.

tERREs à L’EnvERs

LEs chiffREs du comPtoiR

Vendredi 16 septembre sera la journée des scolaires, mais aussi de nos adhérents. Notre Conseil d’administration a voulu que cet accueil soit chaleureux et placé sous le signe de la convivialité.C’est pour cela que vous êtes tous invités à nous retrouver autour de la buvette spécialement montée pour l’occasion – et pour cette seule journée ! –, à proximité immédiate de notre espace institutionnel (sur le pétale « houblon »)*.Attention : cette buvette redeviendra une buvette «normale » (avec tickets boissons) pour les journées du samedi et du di-manche.Nous vous attendons nombreux !* L’accès à cette buvette est exclusivement réservé aux adhérents de la coo-pérative, aux clients des filiales du groupe Comptoir agricole, ainsi qu’à nos partenaires présents bénévolement à nos côtés pour les Terres à l’Envers.

On avait craint le pire… A deux mois de la récolte des blés, on tablait encore sur des rendements proches de ceux de 2003 (en moyenne, 58qtx/ha dans le Bas-Rhin). Le manque d’eau et la chaleur du printemps avaient considérablement pénalisé la plante. Les pluies du mois de juin ont été salvatrices, permettant un bon rem-plissage des grains venu compenser les pertes de pieds ou de talles. La moisson a démarré tout début juillet et comme ces dernières années, le Comptoir a séché les blés humides. La mesure de « séchage gratuit » pour les agriculteurs aura une fois de plus permis de rentrer rapidement les blés soumis à partir de la mi-juillet à des pluies répétées. Les blés d’Alsace Bossue rentreront ainsi bien plus tardive-

ment, au compte goutte. La bonne sur-prise à la récolte émane des rendements. Les secteurs à bonne réserve en eau – avec des rendements dépassant les 90 qtx/ha – ont largement tiré leur épingle du jeu. Dans la moyenne départementale – estimée par France Agrimer à 68 qtx /ha – ils contrebalancent les très mauvais résultats des situations pénalisées pré-cocement. En terme de qualité, pas de souci au plan sanitaire (mycotoxines) et les critères a minima pour une qualité meunière (PS, Hagberg, protéines) sont en moyenne remplis.La coopérative a collecté 113 000 tonnes de blé contre 117 000 tonnes l’an passé sur la même période. Si l’on corrige l’écart par la collecte du site de Breuschwickersheim

(qui se rajoute en 2011), on retombe sur un pourcentage de baisse identique à celui du rendement moyen départemental. Au-trement dit, autre surprise (confirmée par l’exploitation des données PAC), la sole de blé sur le Bas-Rhin en 2010/11 n’aura fina-lement pas connu la hausse de 8 à 10% pourtant attendue par la profession.

Ce que le Groupe Comptoir agricole réserve à ses adhérents

Collecte des blés 2011 : pas si mal !

Nous avons commencé à le voir : une coopérative est une société de personnes qui prennent en main leur destin professionnel et socioéconomique. Et si la mutualisation des moyens de production est à la base de tout, il n’en est pas moins vrai que l’associé coopérateur, au même titre que l’entreprise dont il détient des parts sociales, est profondément ancré sur un espace limité, qu’il partage bien évidemment avec d’autres. Et c’est un point capital pour com-prendre pourquoi une coopérative comme le Comp-toir agricole est par nature profondément durable.

La responsabilité sociétale« S’inscrire dans son territoire »Centrées sur un territoire défini, les coopératives participent au développement de ce dernier. Et ce de manière durable, car impactant son environnement naturel, la communauté des personnes et bien entendu son développement économique. Si de nombreux exemples étayent l’affirmation de William Pfaff quand il prétend que « la mondialisation de l’économie a béné-ficié à certaines populations pauvres du monde en les intégrant dans le système capitalistique mondial », bien d’autres prouvent le contraire. Les paysans ont été les tous premiers à développer une activité économique dès lors que leur production dépas-sait leur suffisance alimentaire. Comme leur outil de travail – la

terre – ne peut être délocalisé, ces producteurs étaient obliga-toirement l’élément essentiel du territoire sur lequel ils se trou-vaient. Et si en 2011, l’agriculture a été dépassée par l’industrie et les services, il n’en est pas moins vrai que son impact local est toujours aussi fort. Ce qui exige de sa part un engagement de tous les instants. Ces « devoirs » implicites sont par contre souvent difficiles à vivre en ce sens que le voisinage a tendance à en limiter les droits. Ou du moins à ne pas vouloir les recon-naître ce qui est généralement source de conflit. Pour en savoir plus, vous pouvez lire Les défis du capitalisme coopé-ratif, ce que les paysans nous apprennent de l’économie, de Lewi et Perri. Pearson, 2009. 212 pages.

Les fondamentaux du capitalisme coopératif (2/7)Deuxième volet : la responsabilité sociétale

COMPOST

Si sa mission première et essentielle reste de répondre aux besoins alimentaires, l’agriculture propose également des solutions aux enjeux actuels de lutte contre le changement climatique, de raréfaction de nos ressources fossiles et de diversification de nos sources d’approvisionnement énergétique.

Céréales, glucose et amidon …Grâce à la photosynthèse, les céréales utilisent le carbone de l’atmosphère pour fabriquer du glucose, nécessaire à leur croissance. Le glucose est stocké dans la plante sous forme d’amidon ; cette molécule peut être comparée à un long collier de perles dont chaque perle est une molécule de glucose. Avec la chimie du végétal, l’amidon et le glucose peuvent proposer une alternative aux produits issus du pétrole.

Du sol au plafond, les céréales sont partout dans la maison ! Régulateur de séchage dans le béton et le ciment, l’amidon entre

également dans la composition du carrelage et des matériaux d’isolation et même dans la peinture comme gélifiant et stabilisateur d’émulsion…On en retrouve même sur les toits : le sirop de glucose, un dérivé de l’amidon est incorporé dans la fabrication des tuiles afin qu’elles nese fendent pas à la cuisson.

1 Le toit et les murs

Le bioéthanol (produit à partir de céréales ou de betteraves) contribue à la réduction des gaz à effet de serre. Il peut être utilisé par les automobilistes français sous forme de :

• SP95-E10 : (Jusqu’à 10 % de bioéthanol, le reste étant du SP95) pour la plupart des voitures essence mises en circulation après le 1er janvier 2000.

• E85 (jusqu’à 85 % de bioéthanol, le reste étant du SP 95) pour les véhicules flex-fuel.

2 Le garage

3 La cuisine

5 La salle de bains

6 La chambre7 Le bureau

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ?

Le papier peint tient bien sur les murs grâce à l’amidon contenu dans la colle.

En France, plus de 15 milliards de sacs plastiques sont distribués chaque année. Le temps de décomposition d’un :• sac plastique ordinaire :

jusqu’à 400 ans,• sac en bioplastique, d’origine

végétale : 1 à 3 mois.

Les bioplastiques issus des céréales permettent la fabrication de nombreux produits comme les sacs,

les assiettes, les gobelets et couverts jetables. Leur avantage est double : ils ont issus d’une matière renouvelable et sont biodégradables en quelques semaines.

4 Le salon

La paille de blé ou de seigle, mise en botte et combinée à une ossature en bois, est un très bon isolant thermique et acoustique pour les murs. Elle peut se substituer aux isolants habituels (laine minérales,

isolants synthétiques) en respectant certaines règles de mise en place. Compressée, elle sert de cloison séparative.

Le saviez-vous ?

8 La chaudièreLes biocombustibles céréaliers (constitués de la plante entière, de paille ou de granulés) permettent de

produire de l’énergie restituée sous forme de chaleur. C’est une énergie renouvelable annuellement, au rythme des récoltes.

Le saviez-vous ?L’énergie contenue dans1 hectare de céréales équivautà celle de 4500 litres de fioul.

L’amidon et ses dérivés entrent dans la composition des produits d’entretien et des lessives sous forme d’agents de blanchiments, d’anticalcaire, de tensioactifs.

De nombreux produits cosmétiques et d’hygiène contiennent de l’amidon, apprécié pour ses propriétés

émulsifiantes, moussantes, absorbantes. Un exemple : grâce à l’amidon qu’il contient, le dentifrice ne durcit pas dans son tube. Les médicaments contiennent eux aussi de l’amidon ou l’un de ses dérivés comme le sorbitol, le sirop de glucose ou le maltitol en tant qu’excipient, liant, dragéifiant ou même principe actif.

Des fibres textiles sont aujourd’hui fabriquées

à partir d’amidon de céréales. D’origine végétale, ces couettes, oreillers et t-shirts garniront nos chambres et nos armoires.

Le papier est le premier débouché des produitsamylacés (contenant de l’amidon). L’amidon entre

dans la fabrication du papier pour en améliorer sa résistance et ses qualités.

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Le saviez-vous ?On peut également écrire avec des stylos en bioplastique fabriqués en amidon de blé ou de maïs. Il existe aussi des classeurs, des pots à crayons, des porte-documents et même des coques d’ordinateurs ou d’imprimantes fabriquées en bioplastique.

Découvrir les céréales autrement

L’amidon extrait des céréales est utilisé dans la fabrication du papier mais aussi dans des gels douche, du dentifrice, des crèmes de soin, des déodorants, du maquillage, des médicaments, de la colle à papier peint…

Les bioplastiques sont des plastiques d’origine végétale et biodégradables. Ils constituent une solution durable face à l’amenuisement des ressources fossiles.

Parce qu’ils sont biodégradables, les sacs poubelles en bioplastiques sont particulièrement bien adaptés à la collecte des déchets verts (épluchures…) dont ils facilitent la mise au compost.

Toutes les essences disponibles en France contiennent au moins 5 % de bioéthanol.

Aujourd’hui 7% de la matière première utilisée par la chimie est d’origine végétale. L’objectif est d’atteindre 15% en 2017.

Avec un hectare de céréales, il est possible de produire jusqu’à 10 tonnes de bioplastiques biodégradables.

Pour porter la mention biodégradable, un produit doit être biodégradé à 90% en 6 mois au maximum (norme européenne EN 13432).

Le bioéthanol, carburant renouvelable produit à partir de végétaux, permet de réduire les émissions de CO2 fossile d’au moins 50% par rapport à l’essence.

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Passion Céréales, est une interface d’information qui ouvre des espaces de dialogue et d’échange entre les acteurs de la filière céréalière, du monde végétal agricole, du monde scientifique et les relais d’opinion pour répondre aux enjeux d’une société durable.

Passion Céréales informesur la filière céréalière, du métier de producteur aux produits issus des céréales.

Passion Céréalesproduit une variété d’actions et de supports de communication sur :• le rôle des céréales dans l’alimentation au quotidien• les nouvelles utilisations des céréales : biocarburants, bioénergies

et chimie du végétal.• le métier de producteur de céréales.

www.passioncereales.fr

Passion Céréales - Août 2011 - Crédits photos: Novamont, USIPA, INGEO

TM Fiber, DR - Remerciem

ents AGPB, AGPM, Club Bio-plastiques, USIPA - SEEONEE - 12794

La maison des céréalesDécouvrir les céréales autrement

23-25 avenue de Neuilly 75116 Paris Tél : 01 44 31 10 78 • Fax : 01 44 31 16 18 E-mail : [email protected]

Avec le soutien d'Intercéréales










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Passion Céréales est une interface d’information qui ouvre des espaces de dialogue et d’échanges entre les acteurs de la filière céréalière, du monde végétal agricole, du monde scientifique et les relais d’opinion pour répondre aux enjeux d’une société durable.

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Univers partagés

NUMÉRO SPÉCIAL

TERRES A L’ENVERS

Numéro spécial « Les Terres à l’envers ». Distribué à l’ensemble des visiteurs de « Céréales Park et du Pays du Houblon ».

RETROUVEz DANS CE NUMÉRO LE POSTER SOUVENIR DE LA MANIfESTATION !


EditoEditoa « surface agricole utile

épartement. Et pour plus de la moitié de cette surface, il s’agit de céréales. Difficile




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TERRES A L’ENVERS

Numéro spécial « Les Terres à l’envers ». Distribué à l’ensemble des visiteurs de « Céréales Park et du Pays du

EditoEdito

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dE la fariNE au paiN Pour terminer en beauté votre promenade dans la Machine à voyager dans les saisons, nous vous projetons en juillet/août. Quand la moisson est terminée, il est temps d’aller chez le meu-nier. Avec le Syndicat Régional de la Meunerie, nous proposons une visite virtuelle en 3D qui retrace le parcours du grain de blé jusqu’à devenir une belle mouture de farine. Avec les artisans de la Fédération Départementale des Boulangers du Bas-Rhin, acteurs de la filière Alsepi et du savoir-faire régional, s’ensuit une dégus-tation de pains spéciaux et de spécialités produites uniquement pour l’occasion. A ne rater sous aucun prétexte pour le plaisir des yeux et des papilles !Une réalisation de la Fédération Régionale de la Meunerie et de la Fédération de la Boulangerie Artisanale du Bas-Rhin.

uNE pErformaNCE artistiquE déjaNtéE Dans un environnement design et graphique, la taverne d’Alsace revisite de manière étonnante le traditionnel « Biergarten » (jar-din à bière) de nos voisins d’Outre-Rhin. L’idée est simple : profiter d’un instant de détente pour se prélasser au cœur d’une houblon-nière atypique, entre tradition et modernité. Le moment idéal pour (re) découvrir l’histoire du houblon en Alsace.Une création et une réalisation du Comptoir agricole, avec l’aide des Bras-series Kronenbourg.

à la CoNquêtE dEs graNdEs CulturEs régioNalEs Au cœur des différentes grandes cultures de notre département, cette balade permet de découvrir à quoi elles ressemblent et de toucher les produits bruts. Blé, maïs, orge, avoine, colza, tourne-sol, sorgho, chanvre, moutarde, et bien d’autres… Elles n’auront bientôt plus de secret pour vous ! Visuelle mais également sen-sorielle, cette déambulation sera accompagnée de nombreuses informations sur la manière de produire. Focus sur les débouchés qu’offrent ces différentes matières premières. Une animation-dé-couverte qui est un vrai bol d’oxygène. Une création et une réalisation du Comptoir agricole.

vivE la bièrE !*Déclinée sous plusieurs chapiteaux permettant de passer d’une saveur à une autre, cette attraction propose une découverte ori-ginale de la bière proposée par les Brasseries Kronenbourg, les-quelles sont partenaires de la manifestation. À partir de ses diffé-rents ingrédients et de ses étapes de fabrication, on peut goûter, sentir ou encore jouer. Une véritable approche sensorielle du pro-duit. Sans oublier le lien viscéral de cette entreprise à l’Alsace, d’où elle puise ses origines et … son eau !Une réalisation des Brasseries Kronenbourg.

quaNd uNE houbloNNièrE dEviENt uN ENdroit dE rêvE Niché au cœur d’une houblonnière montée spécialement pour l’occasion, les enfants profitent d’un parcours d’accrobranche hors du commun. Ils voient le monde d’en haut, avant de prendre la tyrolienne pour redescendre ! Sur la terre ferme, les parents sont invités à rencontrer les producteurs de houblon d’Alsace pour partager leur savoir-faire et leurs anecdotes sur cette culture séculaire. Une réalisation du Comptoir agricole.

à l’occasion des terres à l’envers, du 16 au 18 septembre 2011 à oberhaus-bergen, le groupe Comptoir est associé en tant qu’un des sept partenaires principaux des jeunes agriculteurs du bas-rhin. une présence qui se dé-cline à travers deux animations qui lui sont propres : Céréales park et le pays du houblon. petit clin d’œil au monde des parcs d’attractions.

www.comptoir-agricole.fr

Terres à l’envers :à la rencontre du Comptoir agricole

Céréales Park, un espace entièrement dédié à la manière dont les céréales sont produites et transformées

voyagE au Cœur dE la viE du maïs Et du bléAttraction centrale de Céréales Park, il vous est désormais pos-sible de remonter ou d’avancer dans le temps au gré de votre marche. Une découverte de la production du blé et du maïs, stade par stade, avec des productions plantées, des informations tout au long du parcours et de nombreuses machines agricoles. Tout au long des 120 mètres que « dure » l’exposition, des mini par-celles racontent chaque étape de ces deux cultures-phares afin d’illustrer le cycle des céréales, et les dessous de leur production.Une création et une réalisation du Comptoir agricole.

Le Pays du houblon, une vitrine originale des savoir-faire houblonnier et brassicole alsaciens

lE houbloN NE sErt pasuNiquEmENt à parfumEr la bièrE*Au cœur d’un petit salon de beauté en plein champ, en partena-riat avec l’Academy Serge Comtesse, on découvre les usages du houblon dans la cosmétique. Crèmes pour la peau, sticks à lèvres ou encore tisanes sont quelques-uns des nombreux produits dé-veloppés à partir de cette liane connue depuis des siècles pour ses vertus relaxantes. Mais quelques produits à déguster sont aussi au programme… C’est une surprise …Une co-réalisation Comptoir agricole / Academy Serge Comtesse.

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la sEmoulE dE maïs daNs tous sEs étatsUne fois que le maïs est récolté, que devient-il ? En Alsace, une part importante est destinée à la semoulerie. C’est pourquoi l’entreprise Costimex (Groupe Soufflet) crée pour l’occasion un atelier unique en son genre. L’idée est de découvrir toutes les facettes de la semoulerie et les débouchés liés à la semoule de maïs. Voir, toucher et goûter, tel est le principe de cette attraction où sont présentés à la fois des pro-duits bruts et des produits finis. Avec le souci permanent de l’envers du décor… Venez les retrouver sous un chapiteau à deux pas de La machine à voyager dans les saisonsUne réalisation Costimex, groupe Soufflet.

lEs CéréalEs ENvahissENt lE moNdE !Sur la Planète Céréales, on se prend au jeu des cinq sens avec Te-reos Syral pour découvrir les produits issus de la transformation des céréales. Aux confins des Jardins des céréales sublimées, on se laisse surprendre par les applications insolites du blé et du maïs dans notre quotidien : glaces, bonbons (à goûter sur place absolu-ment !), gâteaux, mais aussi colles, papiers, cartons, dentifrices et même plastiques biodégradables ! Faites un tour sur la Planète Céréales et ne restez plus avec vos idées reçues !Une réalisation Tereos Syral.

dEs jardiNs éphémèrEs tout EN poésiELes services des espaces verts de cinq communes du départe-ment (Haguenau, Marckolsheim, Schiltigheim, Sélestat, Stras-bourg) ont accepté de jouer le jeu et de créer chacun un jardin éphémère en utilisant de différentes manières les céréales dans leurs réalisations. Créativité et originalité sont au rendez-vous pour le plaisir des yeux. Un moment magique à ne manquer sous aucun prétexte !Une réalisation des services espaces verts des communes de Hague-nau, Marckolsheim, Schiltigheim, Sélestat, Strasbourg. Avec la participation de Téréos Syral dans le jardin de Marckolsheim.

la vraiE maisoN dEs CéréalEsMais où se cachent les produits issus des céréales dans nos ha-bitations ? Au cœur d’une maison de poupées surprenante réa-lisée spécialement pour l’occasion, avec le concours de Passions Céréales, cette attraction interpelle et surprend. Produits alimen-taires ou non alimentaires, les céréales sont omniprésentes dans notre quotidien : pain, corn flakes, matériaux, fibres ou encore car-burants. Une façon originale et créative d’apprécier les différents usages céréaliers. Une co réalisation Comptoir agricole / Passion céréales.

lEs ComédiENs iNvEstissENt lEs liEux Dans un petit théâtre végétal propice à l’évasion, la troupe du Théâtre du Marché aux Grains propose ses pièces spécialement créées pour l’occasion. Faire passer des messages mais également rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, le théâtre était un art rural où les attributs des comédiens étaient des matériaux issus des cé-réales, telle est leur mission. Et quoi de plus normal que de parler de spectacle vivant au milieu des champs !Par le Théâtre du Marché aux Grains de Bouxwiller.

Le Comptoir agricole remercie chaleureusement tous ses partenaires qui se sont mobilisés avec eux.

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Edito

La « surface agricole utile », partie du territoire cultivée, couvre environ 40% de notre





depuis le siège-arrière de la voiture : à quoi servent-elles ? Que sont-elles en train de faire ?

Cette drôle de plante, c’est quoi ? Et les parents sont bien en peine de répondre…






les citadins.





qu’un échange constructif se développe.

Bienvenue aux Terres à l’Envers, sur Céréales Park, sur Le Pays du Houblon, avec les

coopérateurs du Comptoir agricole !Eugène Schæffer

Président du Comptoir agricole

#37 • automne 2011

Au fil des saisonsle journal des adhérents

du comptoir agricole

Directeur de la publication : Denis Fend - Coordination : Christophe Klotz - Rédaction : Marita Bach, Candide, Christophe Klotz, Passion Céréales – seeOnee Photographies : Comptoir Agricole, tous droits réservés - Illustrations : www.batchou.com, Antoine Neumann, Passion Céréales – seeOnee , J.A.

Mise en page et réalisation : Candide / 03 88 45 38 51 - Impression : Gyss / Obernai - Dépôt légal : septembre 2011 - Tous droits de reproduction interdits Contact journal : Comptoir Agricole / Au Fil des Saisons / 35, route de Strasbourg / 67270 Hochfelden / [email protected]

REPÈRE

LEs bRÈvEs du comPtoiR

Un Ch’ti au Comptoir !

Jean-Pierre Desprez, 48 ans, vient de nous rejoindre au poste de responsable des achats et développement logistique. Son expérience de 27 ans au sein de la grande distribution nous sera précieuse pour déployer et optimiser notre nouvelle organisation logistique. C’est un pur produit du Nord qui vient régulièrement en Alsace depuis 20 ans. « Je cherchais une entreprise à visage humain. Avec le Comptoir agricole, j’ai trouvé mon bonheur ! ». Bienvenue à lui !

Assemblées de section : à vos agendas !Nos sociétaires sont invités à noter sur leur agenda que les assemblées de section 2011 se dérouleront sur quatre jours, les 25 et 28 novembre, puis le 1er et 2 décembre. Les délégués de chaque section se verront invités à l’Assemblée générale qui se tiendra le 21 décembre, à la Maison de l’agriculture.

Le Comptoir toujours près des JeunesUne fois encore, c’est notre coopérative qui s’est distinguée avec des lots prestigieux offerts aux vainqueurs du concours régional de labour 2011, à Seebach. Eric Burger (Rumersheim) et Alain Rinkel (Ingolsheim) se sont vus offrir un I-PAD2. Grâce à ce petit bijou de technologie, ils pourront se connecter très rapidement sur ariane.coop .

Alain Rinkel aux côtés de Bernard Wendling, vice-président du Comptoir agricole, et Hector Lapaille.

Eric Burger aux côtés de Christian Schott, membre du bureau du Comptoir agricole, et Hector Lapaille.

tERREs à L’EnvERs

LEs chiffREs du comPtoiR

Vendredi 16 septembre sera la journée des scolaires, mais aussi de nos adhérents. Notre Conseil d’administration a voulu que cet accueil soit chaleureux et placé sous le signe de la convivialité.C’est pour cela que vous êtes tous invités à nous retrouver autour de la buvette spécialement montée pour l’occasion – et pour cette seule journée ! –, à proximité immédiate de notre espace institutionnel (sur le pétale « houblon »)*.Attention : cette buvette redeviendra une buvette «normale » (avec tickets boissons) pour les journées du samedi et du di-manche.Nous vous attendons nombreux !* L’accès à cette buvette est exclusivement réservé aux adhérents de la coo-pérative, aux clients des filiales du groupe Comptoir agricole, ainsi qu’à nos partenaires présents bénévolement à nos côtés pour les Terres à l’Envers.

On avait craint le pire… A deux mois de la récolte des blés, on tablait encore sur des rendements proches de ceux de 2003 (en moyenne, 58qtx/ha dans le Bas-Rhin). Le manque d’eau et la chaleur du printemps avaient considérablement pénalisé la plante. Les pluies du mois de juin ont été salvatrices, permettant un bon rem-plissage des grains venu compenser les pertes de pieds ou de talles. La moisson a démarré tout début juillet et comme ces dernières années, le Comptoir a séché les blés humides. La mesure de « séchage gratuit » pour les agriculteurs aura une fois de plus permis de rentrer rapidement les blés soumis à partir de la mi-juillet à des pluies répétées. Les blés d’Alsace Bossue rentreront ainsi bien plus tardive-

ment, au compte goutte. La bonne sur-prise à la récolte émane des rendements. Les secteurs à bonne réserve en eau – avec des rendements dépassant les 90 qtx/ha – ont largement tiré leur épingle du jeu. Dans la moyenne départementale – estimée par France Agrimer à 68 qtx /ha – ils contrebalancent les très mauvais résultats des situations pénalisées pré-cocement. En terme de qualité, pas de souci au plan sanitaire (mycotoxines) et les critères a minima pour une qualité meunière (PS, Hagberg, protéines) sont en moyenne remplis.La coopérative a collecté 113 000 tonnes de blé contre 117 000 tonnes l’an passé sur la même période. Si l’on corrige l’écart par la collecte du site de Breuschwickersheim

(qui se rajoute en 2011), on retombe sur un pourcentage de baisse identique à celui du rendement moyen départemental. Au-trement dit, autre surprise (confirmée par l’exploitation des données PAC), la sole de blé sur le Bas-Rhin en 2010/11 n’aura fina-lement pas connu la hausse de 8 à 10% pourtant attendue par la profession.

Ce que le Groupe Comptoir agricole réserve à ses adhérents

Collecte des blés 2011 : pas si mal !

Nous avons commencé à le voir : une coopérative est une société de personnes qui prennent en main leur destin professionnel et socioéconomique. Et si la mutualisation des moyens de production est à la base de tout, il n’en est pas moins vrai que l’associé coopérateur, au même titre que l’entreprise dont il détient des parts sociales, est profondément ancré sur un espace limité, qu’il partage bien évidemment avec d’autres. Et c’est un point capital pour com-prendre pourquoi une coopérative comme le Comp-toir agricole est par nature profondément durable.

La responsabilité sociétale« S’inscrire dans son territoire »Centrées sur un territoire défini, les coopératives participent au développement de ce dernier. Et ce de manière durable, car impactant son environnement naturel, la communauté des personnes et bien entendu son développement économique. Si de nombreux exemples étayent l’affirmation de William Pfaff quand il prétend que « la mondialisation de l’économie a béné-ficié à certaines populations pauvres du monde en les intégrant dans le système capitalistique mondial », bien d’autres prouvent le contraire. Les paysans ont été les tous premiers à développer une activité économique dès lors que leur production dépas-sait leur suffisance alimentaire. Comme leur outil de travail – la

terre – ne peut être délocalisé, ces producteurs étaient obliga-toirement l’élément essentiel du territoire sur lequel ils se trou-vaient. Et si en 2011, l’agriculture a été dépassée par l’industrie et les services, il n’en est pas moins vrai que son impact local est toujours aussi fort. Ce qui exige de sa part un engagement de tous les instants. Ces « devoirs » implicites sont par contre souvent difficiles à vivre en ce sens que le voisinage a tendance à en limiter les droits. Ou du moins à ne pas vouloir les recon-naître ce qui est généralement source de conflit. Pour en savoir plus, vous pouvez lire Les défis du capitalisme coopé-ratif, ce que les paysans nous apprennent de l’économie, de Lewi et Perri. Pearson, 2009. 212 pages.

Les fondamentaux du capitalisme coopératif (2/7)Deuxième volet : la responsabilité sociétale

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Si sa mission première et essentielle reste de répondre aux besoins alimentaires, l’agriculture propose également des solutions aux enjeux actuels de lutte contre le changement climatique, de raréfaction de nos ressources fossiles et de diversification de nos sources d’approvisionnement énergétique.


Du sol au plafond, les céréales sont partout dans la maison ! Régulateur de séchage dans le béton et le ciment, l’amidon entre

également dans la composition du carrelage et des matériaux d’isolation et même dans la peinture comme gélifiant et stabilisateur d’émulsion…On en retrouve même sur les toits : le sirop de glucose, un dérivé de l’amidon est incorporé dans la fabrication des tuiles afin qu’elles nese fendent pas à la cuisson.

1 Le toit et les murs

Le bioéthanol (produit à partir de céréales ou de betteraves) contribue à la réduction des gaz à effet de serre. Il peut être utilisé par les automobilistes français sous forme de :

• SP95-E10 : (Jusqu’à 10 % de bioéthanol, le reste étant du SP95) pour la plupart des voitures essence mises en circulation après le 1er janvier 2000.

• E85 (jusqu’à 85 % de bioéthanol, le reste étant du SP 95) pour les véhicules flex-fuel.

2 Le garage

3 La cuisine

5 La salle de bains

6 La chambre 7 Le bureau

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ?

Le papier peint tient bien sur les murs grâce à l’amidon contenu dans la colle.

En France, plus de 15 milliards de sacs plastiques sont distribués chaque année. Le temps de décomposition d’un :• sac plastique ordinaire :

jusqu’à 400 ans,• sac en bioplastique, d’origine

végétale : 1 à 3 mois.

Les bioplastiques issus des céréales permettent la fabrication de nombreux produits comme les sacs,

les assiettes, les gobelets et couverts jetables. Leur avantage est double : ils ont issus d’une matière renouvelable et sont biodégradables en quelques semaines.

4 Le salon

La paille de blé ou de seigle, mise en botte et combinée à une ossature en bois, est un très bon isolant thermique et acoustique pour les murs. Elle peut se substituer aux isolants habituels (laine minérales,

isolants synthétiques) en respectant certaines règles de mise en place. Compressée, elle sert de cloison séparative.

Le saviez-vous ?

8 La chaudièreLes biocombustibles céréaliers (constitués de la plante entière, de paille ou de granulés) permettent de

produire de l’énergie restituée sous forme de chaleur. C’est une énergie renouvelable annuellement, au rythme des récoltes.

Le saviez-vous ?L’énergie contenue dans1 hectare de céréales équivautà celle de 4500 litres de fioul.

L’amidon et ses dérivés entrent dans la composition des produits d’entretien et des lessives sous forme d’agents de blanchiments, d’anticalcaire, de tensioactifs.

De nombreux produits cosmétiques et d’hygiène contiennent de l’amidon, apprécié pour ses propriétés

émulsifiantes, moussantes, absorbantes. Un exemple : grâce à l’amidon qu’il contient, le dentifrice ne durcit pas dans son tube. Les médicaments contiennent eux aussi de l’amidon ou l’un de ses dérivés comme le sorbitol, le sirop de glucose ou le maltitol en tant qu’excipient, liant, dragéifiant ou même principe actif.

Des fibres textiles sont aujourd’hui fabriquées

à partir d’amidon de céréales. D’origine végétale, ces couettes, oreillers et t-shirts garniront nos chambres et nos armoires.

Le papier est le premier débouché des produitsamylacés (contenant de l’amidon). L’amidon entre

dans la fabrication du papier pour en améliorer sa résistance et ses qualités.

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Le saviez-vous ?On peut également écrire avec des stylos en bioplastique fabriqués en amidon de blé ou de maïs. Il existe aussi des classeurs, des pots à crayons, des porte-documents et même des coques d’ordinateurs ou d’imprimantes fabriquées en bioplastique.










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