avec un traitement par anti-TNF · 2020-07-06 · 7 Comment concilier travail et traitement anti-TNFα ? 1 Le quotidien avec un traitement anti-TNFα Conserver une activité professionnelle

Vivreavec un traitement par anti-TNFα…

En 15 questions

*avec vous

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Sommaire

www.abbviecare.fr

Sommaire

Introduction P.4

Le quotidien avec un traitement anti-TNFα P.61 | Comment concilier travail et traitement anti-TNFα ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P.6 2 | Comment gérer la fatigue ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P.8 3 | Dois-je adapter mon alimentation ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.10 4 | L’activité physique est-elle conseillée ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.125 | Quid du tabac ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.14 6 | Comment préparer un voyage à l’étranger ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.167 | Quelles mesures de sécurité sont à prendre vis-à-vis des enfants ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.22

Gérer ma santé avec un traitement anti-TNFα P.248 | Quels sont les vaccins conseillés ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.24 9 | Que faire en cas de soins dentaires ou d’intervention chirurgicale ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.26

10 | Une grossesse peut-elle être envisagée ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.29 11 | Quels sont les risques et comment les prévenir ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.30 12 | Pourquoi est-il impératif de respecter la posologie prescrite par son médecin ? . . . . .P.3213 | Quels sont les professionnels de santé qui suivent les patients

sous anti-TNFα et quel est leur rôle ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.35

L’injection P.3814 | Comment réaliser l’injection ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.38

15 | Où trouver des informations complémentaires ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P.40

Sources P.42

55www.abbviecare.fr

Introduction

Les anti-TNFα sont des médicaments prescrits à certains patients atteints de

maladies inflammatoires chroniques lorsque les traitements médicaux dits

conventionnels ne sont pas ou ne sont plus efficaces, ou sont mal tolérés. (1)

Les professionnels de santé qui vous entourent vous ont apporté des informations

sur le traitement et indiqué les précautions à prendre au quotidien.

Vous êtes maintenant familiarisé avec votre traitement mais, jour après jour,

de nouvelles questions se posent à vous.

Cette nouvelle brochure a pour but de vous donner quelques réponses.

Introduction

Vous êtes actuellement traité par un anti-TNFα ?

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Comment concilier travailet traitement anti-TNFα ?

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Le quotidien avec un traitement anti-TNFα

Conserveruneactivitéprofessionnellen’estpasincompatibleavecvotremaladie,l’importantétantdeprendreencomptetouteslescontraintespourmieux les surmonter et gérer votre angoisse ou votre appréhension.Il existe une panoplie de solutions comme la reconnaissance de travailleur

handicapé, l’aménagement des horaires, le temps partiel thérapeutique ou encore

le télétravail pour vous faciliter la vie et la prise d’un traitement de façon régulière.

En parler… ou non ?Rien ne vous oblige à parler de votre maladie au travail : il s’agit là d’une décision

personnelle. Cela dépend de la gravité de votre maladie, de son impact sur

les autres et sur votre métier. Si vous décidez d’en parler sur votre lieu de travail,

réfléchissez soigneusement à ce que vous souhaitez dire, ou non.

Il n’est pas toujours facile de trouver les bons mots pour expliquer ce qu’est

votre maladie. Allez à l’essentiel et dites les choses simplement :

C’est une maladie inflammatoire chronique qui évolue par poussées,

Votre maladie n’est absolument pas contagieuse,

Il existe des traitements, dont celui que vous suivez actuellement.

Et si vous hésitez, gardez en tête que maintenir le secret sur votre maladie peut

augmenter votre anxiété et votre niveau de stress et donc, par ricochet, aggraver

votre état.

Certaines entreprises ont des numéros verts, des services pour aider leurs salariés

de façon anonyme. Renseignez-vous !

Votre employeur et le médecin du travailN’oubliez pas votre droit le plus élémentaire lors de votre entretien

d’embauche : celui de ne pas répondre à toute question liée à votre santé.

En revanche, une fois en poste, il est dans votre intérêt d’évoquer votre

maladie avec votre employeur et le médecin du travail surtout si vous avez besoin

d’un aménagement de votre poste de travail ou si vous devez vous absenter

régulièrement. L’avantage ? Le médecin du travail est tenu au secret professionnel.

La reconnaissance de travailleur handicapé : pensez-y ! (2)

Si vous le souhaitez, vous pouvez envisager une reconversion ou une formation

professionnelle rémunérée par l’Agefiph (Association de Gestion du Fonds pour

l’Insertion professionnelle des Personnes Handicapées).

Le terme « handicapé » heurte peut-être votre sensibilité car il ne représente pas

la réalité de votre quotidien. Mais ce statut présente de nombreux avantages

intéressants : stage de réorientation, soutien pour mieux vivre au travail

et abaissement de l’âge pour profiter d’une retraite à taux plein.

Le quotidienavec un traitementanti-TNFα

Renseignez-voussur:www.abbviecare.fr

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Comment gérer la fatigue ?2

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Silafatigueestl’undessymptômesquiaffectevotrequotidienousivospoussées vous vident de toute énergie, il est important de vous ménager etd’optimiservosforces!

Ces petites astuces vous permettront d’éviter d’accumuler de la fatigue :

Donnez-vous du temps pour chaque choseChacun son rythme ! Prévoir un large laps de temps pour une tâche vous évitera

la frustration de ne pas terminer à temps ou de pousser vos forces pour vous

dépêcher. Prévoyez 30 minutes supplémentaires pour nettoyer la cuisine ou

faire du rangement ; ne planifiez pas d’arriver juste à l’heure à votre consultation

mais plusieurs minutes en avance ainsi, vous n’aurez pas à courir !

Cette avance peut même être transformée en moment de détente : vous aurez

le temps de lire votre magazine ou d’écouter de la musique.

Sachez dire non ! Si vous êtes trop fatigué pour recevoir un ami ou sortir en groupe,

expliquez que vous préférez remettre ce moment à une prochaine fois quand vous

serez en meilleure forme et, donc, de meilleure compagnie !

Organisez-vous des pauses régulièresProgrammez des pauses pour chaque activité mais, surtout, n’attendez pas d’être

fatigué(e) pour en faire une ! La fatigue se fera moins sentir si vous entrecoupez

votre activité de pauses qui peuvent devenir des instants « plaisir » : un épisode

de votre série TV, un nouveau chapitre de votre livre, un petit goûter pour couper

votre séance de jardinage. Sachez-vous détendre et profiter !

Prendre le temps de récupérerPourquoi ne pas prendre le temps de vous allonger ou faire la sieste

si vous en avez besoin ? Il est inutile de vous acharner si vous êtes fatigué :

vous ne parviendrez à rien.

Il est important de prendre soin de vous pendant les mauvais jours : reposez-vous

dans votre jardin ou avec un roman après un déjeuner familial un peu turbulent,

offrez-vous un bain après une longue journée. Tout instant détente sera le bienvenu.


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Dois-je adaptermon alimentation ?

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Mangeréquilibréestexcellentpourtous;cen’estplusunsecret. Neplongezpastêtebaisséedanslepremierrégimealimentairevenuet discutez-en avec votre médecin !

La chasse aux caloriesMaintenir un poids normal est salutaire : des kilos superflus peuvent augmenter

la raideur, la douleur ou le gonflement des articulations (3). La solution ? Veillez à

adapter vos apports nutritionnels à votre activité.

Il n’y a pas de miracles : réduire les aliments gras et sucrés sera toujours le meilleur

moyen de limiter l’apport en calories.

Le sucré est votre pêché mignon ? Orientez vos préférences ! Troquez les petits

gâteaux contre des fruits secs ou du riz au lait et des bananes : utilisez des épices,

notamment la cannelle, pour rehausser le goût de certains plats ; préférez la stevia

(qui est un édulcorant naturel pauvre en calories) au sucre en poudre. Si l’envie

d’un dessert vous démange, optez pour une crème renversée aux fruits rouges

ou un gâteau au chocolat allégé en matière grasse.

Enfin, si vous avez un peu de temps devant vous, pourquoi ne pas préparer vos plats

à l’avance et les congeler ? Un curry de légumes, des papillotes de saumon

ou un tajine à base de poulet… Les possibilités sont infinies ! Cela vous permettra

d’avoir toujours un plat équilibré sous la main et de ne pas tomber dans le piège

de la pizza livrée à domicile si vous êtes trop fatigué pour cuisiner.

Le régime alimentaireVous avez peut-être trouvé des articles vantant les mérites de tel ou tel

régime ou précisant qu’éliminer ou favoriser certains aliments pourrait

vous soulager. Il n’existe aucune preuve formelle pour étayer

ces hypothèses. Ceci étant, toute personne est différente et si vous avez

pu constater que vos symptômes s’aggravent avec certains aliments,

essayez de définir un autre modèle d’alimentation tout aussi équilibré.

Faites l’inventaire de tout ce que vous mangez, analysez votre état de santé et notez

les symptômes que vous pouvez remarquer. Lors de votre prochaine consultation,

discutez avec votre médecin d’une adaptation de votre régime alimentaire.

Restez sereinUne alimentation saine est à la portée de tous : troquez le pain blanc ou

les pâtes classiques contre leur version complète ; placez des fruits secs

et des noix aux endroits stratégiques de votre domicile ou de votre bureau

pour les petits creux en cours de journée ; relevez vos plats et sauces pour

les pâtes de légumes ; remplacez les sodas par des infusions ou encore de l’eau

gazeuse agrémentée d’une rondelle de citron ; mangez cinq fruits et légumes

par jour et préférez les fruits pour vos petits goûters ; mettez de l’huile d’olive sur

votre morceau de pain au lieu de le tartiner de beurre, les solutions sont multiples

et variées.



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L’activité physique est-elle conseillée ?

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Il est recommandé à tout le monde de pratiquer une activité physique régulièrementL’activité physique permet de soulager les douleurs et raideurs, de renforcer votre tonus musculaire, d’améliorer votre posture et de réduire le stress. Cela vous aidera également à maintenir un poids normal et à réduire les risques de maladie cardiaque.

Toutefois, avant de commencer toute activité physique régulière, consultez votre médecin spécialiste : vous pourrez ainsi être sûr qu’elle est bien adaptée à votre cas et qu’elle vous sera bénéfique.

Pourquoi ne pas vous promener tous les jours dans le parc de votre quartier ? Si vous préférez rester près de votre domicile, vous pouvez vous adonner au jardinage ou, si vous n’avez pas de jardin, tenter les consoles de jeux dotées d’une planche fitness.

L’activitéphysiqueidéalepourvousCertaines activités physiques ont de forts impacts sur vos articulations, comme la course à pied ou le tennis. Mieux vaut donc les rayer de votre liste !Préférez-leur des activités à faible impact, qui font travailler vos articulations tout en douceur.

La non-douleur doit être au cœur de vos prioritésEn cela, la natation est l’activité reine : l’eau soutient votre corps mais crée de la résistance, ce qui permet de vous muscler sans le ressentir. En y mettant un peu d’énergie, vous développerez même vos capacités pulmonaires et cardiaques.

Vous êtes mauvais nageur ? Il n’est pas trop tard pour vous y mettre !

De nombreux centres sportifs proposent des cours pour adultes, renseignez-vous et regardez également les cours d’aquagym. Il existe aussi d’autres activités notamment le vélo, le yoga ou la marche.

L’intensitédel’activitéphysiqueDans l’idéal, il est recommandé de pratiquer une activité physique modérée pendant au moins 2h, chaque semaine. Cela peut être de la danse, de la marche, voire du jardinage ou du ménage. Cela peut sembler irréalisable si vous souffrez : il est donc particulièrement important de trouver un équilibre entre activité et repos, surtout quand la forme est au plus bas.

Sachez écouter votre corps !La clef du succès réside dans la connaissance de vos limites : vous pouvez fractionner les deux heures de sport recommandées en plusieurs sessions, pour que cela s’intègre plus aisément dans votre quotidien et que cela soit moins contraignant pour vous.

Enfin, le plus important est de savoir admettre que certains jours, vos capacités physiques seront moindres. Ne dépassez pas vos limites, vous en souffririez inutilement.

De même, sachez connaître le moment le plus opportun de la journée pour faire du sport. Si quelques douleurs minimes se font ressentir, ne vous inquiétez pas ; c’est normal, ce ne sont que les muscles qui travaillent et la douleur s’estompera après votre séance. Cependant, si ces douleurs sont intenses, cessez vos exercices et reposez-vous.

Si vous souhaitez reprendre une activité sportiveFaites-le progressivement, en douceur et selon vos aptitudes. Restez attentif à la douleur qui doit être votre signal d’alarme. Buvez beaucoup d’eau pour être bien hydraté…Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous adresser aux associations de patients qui sont également là pour vous conseiller.


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Quid du tabac ?5

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Iln’estpastoujourssimpled’arrêterdefumerCe que vous devez savoir :

La fumée de tabac est composée de 4 000 substances différentes. Toutes sont

toxiques exceptée la nicotine, qui est responsable de la dépendance physique

et n’est pas toxique à la dose contenue dans une cigarette (4).

La fumée de tabac comporte du monoxyde de carbone qui se fixe sur les globules

rouges à la place de l’oxygène. Il empêche une bonne oxygénation des tissus

ce qui peut ralentir le processus de cicatrisation (4).

Lors de l’arrêt du tabac, le monoxyde de carbone est totalement éliminé

en 48 heures (1).

Voussouhaitezarrêterdefumermaisvousavezpeurd’êtrestresséL’irritabilité ressentie lors des premiers jours d’arrêt du tabac est l’un des

symptômes du manque de nicotine. Elle justifie à elle seule le traitement de

substitution nicotinique. Il vise à faire disparaître l’irritabilité liée au manque.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les différents moyens d’arrêter de fumer,

adressez-vous à votre médecin.

Vous souhaitez arrêter de fumer mais vous avez peur de grossirLa prise de poids n’est pas systématique lors de l’arrêt du tabac. Elle correspond

le plus souvent à la compensation, par l’alimentation, de la perte « d’oralité » liée

à l’arrêt du tabac mais aussi à un faux message cérébral de faim correspondant

au manque de nicotine.

À poids stable, ne changez rien à votre alimentation lors des premiers jours

d’arrêt du tabac : pas plus, pas moins.

Si vous éprouvez des sensations de faim à des horaires ne correspondant

pas à un repas, il s’agit d’un signe de manque de nicotine. Les comprimés

ou les gommes de nicotine peuvent être une réponse.

Vousavezdécidéd’arrêterdefumerIl existe des aides pour vous soutenir dans votre décision :

Les aides médicamenteuses :La substitution nicotinique est le traitement de 1ère intention dans l’aide

à l’arrêt du tabac. Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien si vous

souhaitez plus d’informations sur les substituts nicotiniques.

Les aides non médicamenteuses :Il existe, sur tout le territoire, des consultations d’aide à l’arrêt du tabac.

Ce sont des consultations médicales qui assurent un suivi avant, pendant et

après l’arrêt du tabac. La plupart d’entre elles sont prises en charges ou

gratuites et assurées par des médecins, des sages-femmes ou infirmières

tabacologues.

La liste des praticiens est disponible sur https://www.tabac-info-service.fr/.

Le service Tabac Info Service propose également un suivi téléphonique

personnalisé par un tabacologue au 3989.

Il existe également des prises en charges diverses comme l’acupuncture,

l’auriculothérapie, la sophrologie, l’hypnose dont l’efficacité, pour l’instant,

n’a été prouvée par aucune étude scientifique.


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Comment préparer unvoyage à l’étranger ?

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S’organiserpourprendresontraitementanti-TNFαenvacancesn’estpasévidentquandonn’enapasl’habitude.Voustrouverezicilesréponsesàtoutesvosquestions:prendresontraitementloindechezsoin’auraplusaucunsecretpour vous !

Pouvez-vous voyager avec votre traitement anti-TNFα ?Vous pouvez voyager où bon vous semble tant que votre traitement anti-TNFα

vous accompagne ! Placez-le dans un sac isotherme pour le transporter partout.

Attention, si vous prenez l’avion, gardez votre traitement avec vous en cabine.

Ne le placez pas en soute ! Il y fait trop froid et votre traitement pourrait perdre

son efficacité.

Sur les vols long courrier, le personnel des compagnies aériennes est habitué

à fournir des pains de glace ; il est cependant préférable, autant que possible,

d’en faire la demande au moment de votre réservation.

Enfin, assurez-vous également de la présence d’un réfrigérateur (ou minibar)

sur votre lieu de résidence (5).

Consultez votre médecin avant le départ pour vous rassurer, mais avant tout, prenez

bien tous les médicaments dont vous avez besoin.

Votre traitement anti-TNFαnesera-t-ilpasunobstacle pour passer les douanes ?Pour éviter que votre traitement ne congèle en soute, prenez-le

systématiquement dans votre bagage à main. Cela implique de

le transporter dans son emballage d’origine et dans un sac isotherme mais surtout

d’avoir avec vous une ordonnance en anglais mentionnant la Dénomination

Commune Internationale (DCI)* de votre traitement, ainsi qu’un certificat

en anglais attestant de votre maladie et surtout de la nécessité de transporter avec

vous (et non en soute) des dispositifs d’injection (5).

Nous vous recommandons également de posséder une copie de ces documents,

soit en version papier soit sur une clef USB, dans votre sac ou votre valise, en cas de

perte. Cela vous permettra de pouvoir acheter votre traitement sur place si besoin.

Vous souhaitez obtenir plus d’informations sur ces formalités ?

Contactez votre compagnie aérienne quelques jours avant le départ !

* Nom de la molécule. Il est identique dans le monde entier.


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19www.abbviecare.fr

Et si vous avez une poussée pendant le voyage ?Il est fréquent que les personnes atteintes d’une maladie inflammatoire chronique

limitent leurs activités et évitent de prévoir des vacances par crainte d’être

souffrantes et trop fatiguées. Mais si votre état de santé a été stable ces derniers

mois et que vous êtes en rémission, une poussée pendant vos vacances

est peu probable.

Toutefois, prévenez votre médecin de votre intention de partir en voyage lors

de votre prochaine consultation. Il vous donnera des conseils spécifiques selon

la destination choisie, répondra à vos questions et sera également en mesure

de vous expliquer que faire si vos symptômes reprennent et/ou s’aggravent

pendant votre séjour.

Notez l’adresse email ou le numéro de téléphone de vos différents professionnels

de santé (libéral ou hospitalier), pour pouvoir faire appel à eux, où que vous soyez.

Quelle que soit votre destination, mais surtout si vous partez à l’étranger, préférez

l’eau en bouteille.

Commentaffronterlestressdesvacances?Quitter sa routine et son cocon peut être inquiétant même si vous êtes désormais

habitué(e) à prendre votre traitement.

Il est normal de se préoccuper de l’organisation du voyage ou des aléas qui

pourraient survenir pendant votre séjour hors de votre domicile !

Alors pourquoi ne pas éradiquer le stress par étapes ?

Si votre objectif est de partir quelques jours loin de chez vous, commencez par

de petits week-ends dans votre région afin de vous familiariser avec l’organisation

que des vacances nécessitent pour votre traitement.

Vous gagnerez ainsi en confiance et n’aurez plus aucune crainte quant au transport

de votre traitement anti-TNFα.

Àquoid’autredevez-vouspenser?Le plus important est de prendre le traitement selon vos habitudes.

Préparez une alerte pour le jour J. Si vous prenez d’autres traitements

avec ou sans ordonnance, n’oubliez pas de les emporter avec vous.

Si vous devez décaler un rendez-vous médical à cause de vos vacances,

assurez-vous d’avoir suffisamment de médicament avant votre départ pour ne pas

être pris au dépourvu à votre retour. Discutez-en avec votre équipe soignante avant

votre départ pour mettre en place un système de dépannage en cas de besoin.

Avez-vous prévu une consultation médicale quelques jours après être rentré pour

renouveler votre ordonnance ?

Avez-vous préparé un système efficace de rappel pour prendre votre traitement

pendant vos vacances ? Il est toujours plus difficile de s’en souvenir quand on sort

de sa routine habituelle.


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Comment transporter etconserver un médicamenten ambulatoire (1) ?

Pour une information complète, veuillez vous reporter à : www.abbviecare.fr

Votre traitement doit se conserver entre + 2°C et + 8°C. Il ne doit pas être congelé ni exposé à des températures élevées.

Pour respecter la chaîne du froid, utiliser une sacoche isotherme. Dès l’arrivée à votre domicile, placez la boîte de médicament dans le réfrigérateur.

Lorsque la chaîne du froid n’a pas été respectée, appeler le service d’informationmédicale (n° de téléphone dans la notice du médicament).

Vérifiez la date de péremption et le nombre de dispositifs d’injections disponibles.Commandez votre traitement 48 heures à l’avance auprès de votre pharmacien.

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Vous prenez l’avion ? Votretraitementdoitêtreplacéencabine.Vous aurez besoin d’une ordonnance en anglais, d’un certificat médical en anglais et de la boîte d’origine de votre traitement.

8°C

2°C


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Quelles mesures de sécurité sont à prendre vis-à-vis des enfants ?

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Il est important de tenir hors de portée des enfants :

Les dispositifs d’injection et les aiguilles liées au traitement ambulatoire.

Les conteneurs d’élimination des déchets de soins qui doivent être fermés

hermétiquement.

En cas d’accident avec des enfants dont vous avez la garde, votre responsabilité

juridique civile peut être mise en cause. Il en est d’ailleurs de même pour toute

tierce personne qui se piquerait accidentellement avec votre traitement.

En pratiquePlacez votre traitement dans une zone suffisamment en hauteur

dans le réfrigérateur, si possible sans retirer le médicament de sa boîte.

Placez le collecteur de déchets de soins en hauteur hors de portée des enfants et

à l’écart d’une source de chaleur.


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Quels sont les vaccinsconseillés ?

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Gérer ma santé avec un traitement anti-TNFα

Ilestimpératifquevoussoyezàjourdansvosvaccinations (1).

Si votre situation ou votre mode de vie l’exige (voyages, jeunes enfants,

travail), votre médecin traitant ou votre spécialiste pourra vous proposer de

réaliser certains vaccins avant la mise en route du traitement par anti-TNFα.

En effet, certains vaccins dits vivants ne doivent pas être effectués pendant ce

traitement.

Gérer ma santéavec un traitementanti-TNFα

Vaccins autorisés (6) Vaccins contre-indiqués (6,7)

Grippe (injectable) BCG

Hépatites A et B ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole)

Vaccin HPV (contre les infections à papillomavirus humains)

Varicelle

Vaccin pentavalent contre la diphtérie,tétanos, poliomyélite par voie injectable, coqueluche, Hæmophilus influenzae b (associés - chez l’enfant)

Fièvre jaune

Vaccin quadrivalent contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche (vaccin acellulaire) chez l’adulte

Grippe (vaccin nasal)

Vaccin contre les infections invasives à méningocoque, fièvre typhoïde et polio par voie injectable

Rotavirus

Vaccin anti-pneumococcique Vaccin poliomyélite par voie orale

Dengue

Zona

Pourplusd’informations,nousvousinvitonsàconsulter:

Le calendrier vaccinal sur le site de l’INVS :

https://www.santepubliquefrance.fr/recherche/#search=Vaccination

Les recommandations de vaccination des personnes immunodéprimées

sur le site du Haut Conseil de la Santé Publique :

https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=504

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Soins dentairesUn contrôle dentaire régulier et une bonne hygiène bucco-dentaire sont recommandés (8).

Certains soins dentaires (extraction…) peuvent présenter un risque car les anti-TNFα sont des médicaments qui modifient l’immunité, c’est-à-dire qu’ils diminuent les défenses du corps humain contre les infections.Votre spécialiste peut décider d’arrêter le traitement par anti-TNFα avant les soins dentaires et vous prescrire des antibiotiques en prévention (8).

Les soins courants (détartrage…) sont à risque infectieux moindre et ne nécessitent pas l’arrêt du traitement par anti-TNFα. Néanmoins, des antibiotiques en prévention pourront vous être prescrits.

La mise en place d’un implant ne nécessite pas forcément l’arrêt du traitement par anti-TNFα. Votre spécialiste prendra la décision avec votre dentiste.

En pratique Prévenez votre dentiste de vos traitements, Ayez une bonne hygiène bucco-dentaire, Consultez régulièrement votre dentiste, Demandez l’avis de votre médecin avant des soins dentaires, N’interrompez pas votre traitement sans avoir demandé l’avis de votre spécialiste, Ne faites pas réaliser d’extraction dentaire sans avoir interrompu votre traitement par anti-TNFα,

N’interrompez pas votre traitement antibiotique avant la date prévue par votre médecin et sans son avis.

Que faire en cas de soinsdentaires ou d’interventionchirurgicale ?

9 Intervention chirurgicaleUne intervention chirurgicale est généralement programmée à l’avance (pose d’une prothèse, opération d’une cataracte…).Comme toute intervention, elle représente un risque infectieux particulièrement en cas de traitement par anti-TNFα (8).

En pratique Informez le chirurgien de vos traitements, Prévenez votre spécialiste de l’intervention programmée afin d’envisager la conduite à tenir par rapport au traitement, Le traitement par anti-TNFα sera éventuellement arrêté quelques semaines avant l’intervention, selon les recommandations de votre spécialiste. L’arrêt du traitement dépend en effet des facteurs de risque infectieux qui sont tributaires de vos antécédents et du type d’intervention chirurgicale (8), Après l’intervention chirurgicale, le traitement par anti-TNFα sera repris selon les recommandations de votre spécialiste, après cicatrisation totale de la plaie et en l’absence d’infection (8).

Untraitementantibiotiquepourraêtreprescritenprévention Si, à la suite de l’intervention chirurgicale, vous avez de la fièvre, des frissons ou si la cicatrice présente des signes d’inflammation (douleur, chaleur, rougeur…), consultez votre médecin.

Encasd’intervention«d’urgence»engénéralimprévisible Une antibiothérapie de prévention pourra être mise en place (8), Votre traitement par anti-TNFα sera arrêté transitoirement (8), Votre spécialiste devra être prévenu pour envisager la date probable de la reprise du traitement par anti-TNFα après l’intervention, En cas d’accident ou d’intervention urgente, vous devez toujours avoir sur vous une « carte de surveillance » qui indique que vous prenez un traitement par anti-TNFα (nom, date d’initiation du traitement, posologie, coordonnées de votre spécialiste…).

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En cas d’infection, quelques règles simples à retenir

À la moindre infection ou suspicion d’infection (fièvre, frisson, fatigue inhabituelle,

plaie, infection urinaire…) ne prenez pas votre traitement et consultez

votre médecin (9).



J’ai une infection, de lafièvre ou des frissons.

Je ne fais pas mon injection.

Je consulte mon médecinimmédiatement.

Je prends le traitement que mon médecin vient de me prescrire

durant toute la durée recommandée.

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3 4

Je ne recommence mes injections que lorsque mon infection est traitée et avec l’accord de mon médecin.

5

Une grossesse peut-elleêtre envisagée ?

10

Si vous êtes une femme et désirez concevoir un enfant, vous devez en discuter

préalablement avec votre médecin (10).


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31www.abbviecare.fr

Quels sont les risqueset comment les prévenir ?

11

L’administration d’un traitement, quel qu’il soit, peut avoir sur l’organisme des effets

bénéfiques (effets recherchés) ou indésirables.

Prévenir les risques et effets indésirables d’un médicament, c’est avant tout les

connaître et les reconnaître.

Retrouvez-lesdansletableau au verso de cette page (liste non exhaustive) (1)

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Type Effetsindésirables

Infections et infestations

Infection des voies respiratoires hautes : rhinopharyngite, pharyngite, laryngite, rhinite, sinusiteInfections bactériennes : cellulite, abcèsInfections des voies respiratoires basses : pneumonie, bronchite, dyspnée, aggravation de la touxInfections virales : grippe, herpès, zona, papillomavirusInfections fongiques superficielles

Affectionshématologiques et du système lymphatique

Anémie, troubles des éosinophiles, leucopénie, neutropénie, lymphopénie, lymphadénopathie

Affectionsdusystèmeimmunitaire

Réaction allergique : bronchospasme, hypersensibilité, urticaire, auto-anticorps positif

Affectionsdusystèmenerveux

Vertige, céphalée, paresthésie, hypoesthésie, tremblement

Affections gastro-intestinales

Douleurs gastro-intestinales, nausées Dyspepsie, troubles inflammatoires (gastrite et colite), hémorragies gastro-intestinales, stomatite, reflux gastro-œsophagien, constipation, diarrhée

Affections vasculaires

Hypertension, hypotension, ecchymoses, bouffées de chaleur, bouffées vasomotrices

Affections hépatobiliaires

Augmentation de l’alanine aminotransférase, augmentation de l’aspartate aminotransférase, hépatite

Affectionsdelapeau et du tissu sous-cutané

Prurit, rash, alopécie, dermatite, éruption, apparition nouvelle ou aggravation de psoriasis, y compris atteinte pustuleuse de psoriasis, urticaire, hypersudation, sécheresse cutanée, dermatite fongique, onychomycose, séborrhée, rosacée, herpès

Troublesgénérauxet anomalies au site d’administration

Fatigue, fièvre, démangeaisons, gonflements, érythème, urticaire, douleur, douleur thoracique, œdème, frissons

Pourplusd’information,lireattentivement lanoticejointeaumédicament

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Pourquoi est-il impératif de respecter la posologie prescrite par son médecin (10) ?

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Un traitement par anti-TNFα a pour but de réduire les symptômes liés à la maladie.

Si votre état général s’est amélioré depuis que vous le prenez, n’interrompez

pas votre traitement ; l’arrêt de votre traitement risquerait d’entraîner une reprise

des symptômes.

L’arrêt prématuré d’un traitement ne doit être fait qu’en accord avec le médecin

spécialiste et dans certaines situations particulières : grossesse, allaitement,

infections, rémission de ma maladie…

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Pourplusd’informations, parlez-en avec votre médecin


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Quels sont les professionnelsde santé qui suivent les patients sous anti-TNFα et quel est leur rôle ?

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Votrepriseenchargethérapeutiquenécessiteunecollaborationentre plusieurs professionnels de santé : (11,12,13,14)

Lemédecinspécialistehospitalier(àl’hôpitalouenclinique)rhumatologue, gastro-entérologue, dermatologue, ophtalmologiste, pédiatre ou interniste.

C’est lui qui initie le traitement par anti-TNFα et assure avec votre spécialiste libéral le suivi de votre maladie.

Lemédecinspécialistelibéral(exerçantencabinet) rhumatologue, gastro-entérologue, dermatologue, ophtalmologiste ou pédiatre.

Il prend la décision de vous envoyer consulter le praticien hospitalier.

Il sera le partenaire de votre spécialiste hospitalier pour gérer les effets indésirables et discuter d’un éventuel changement de traitement.

Dans le cas d’un traitement en dehors de l’hôpital, le médecin spécialiste de ville peut renouveler votre traitement.

Votre médecin généralisteVotre médecin généraliste a un rôle important car il est souvent le premier médecin consulté en cas de problème lié à votre maladie ou à son traitement.

À ce titre, il doit être informé des détails de votre traitement et pourra se mettre en relation avec votre spécialiste si besoin.

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Votre pharmacienPour les anti-TNFα administrés en sous-cutané, c’est votre pharmacien habituel qui commandera votre traitement et vous le délivrera sur présentation d’une ordonnance appropriée.

N’hésitez pas à faire appel à ses conseils. Il pourra aussi vous orienter vers le bon interlocuteur en cas de problème.

Votreinfirmièr(e)Ses rôles seront : - D’assurer le bon déroulement de vos injections intra-veineuses lorsque vous êtes

traité par anti-TNFα à l’hôpital, ou sous-cutanées si vous êtes traité à domicile,

- De vous apprendre les gestes de l’injection sous-cutanée si vous réalisez vous-même vos injections à domicile,

- De vous rappeler les conseils donnés par votre médecin, de répondre à vos questions sur l’utilisation pratique de votre traitement, et d’alerter si besoin votre médecin généraliste ou spécialiste en cas d’événement pouvant être en rapport avec votre traitement anti-TNFα.

Votre diététicien(ne)Spécialiste de la nutrition, le/la diététicien(ne) joue un rôle important dans l’apprentissage et le respect de l’hygiène alimentaire notamment dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Son rôle est d’inciter la consommation de plats équilibrés (sans graisses et sucres superflus) tout en préservant le plaisir de manger.

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L’injection

Il existe aujourd’hui plusieurs anti-TNFα et leur voie d’administration peut différer (injection sous-cutanée à domicile ou perfusion intraveineuse à l’hôpital).

Administration intraveineuse :Le traitement par voie intraveineuse est administré à l’hôpital (en hôpital de jour) lors d’une hospitalisation d’environ une demi-journée. L’équipe médicale s’assure de la qualité du produit et du matériel de perfusion et suit le bon déroulement de celle-ci. Vous devez suivre scrupuleusement les consignes données par les équipes médicale et paramédicale.

Administration sous-cutanée :Dans le cas d’un traitement par un anti-TNFα réalisé par injection sous-cutanée, voici quelques conseils pour bien la réaliser.L’injection sous-cutanée est un geste simple que vous ou l’un de vos proches pouvez réaliser après avoir reçu une formation adaptée par un professionnel de santé.Il suffit ensuite de suivre les étapes détaillées dans la notice du médicament (15).L’injection peut être réalisée à n’importe quelle heure de la journée.

Uneinjectionnedoitpasêtreréaliséesi: La date de péremption du médicament est dépassée, Le liquide n’est pas limpide, n’est pas incolore ou est différent de ce qui est indiqué dans la notice. Dans ce cas, rapportez le médicament à votre pharmacien,

Vous avez de la fièvre, des frissons, une fatigue inhabituelle ou une suspicion d’infection. Consultez votre médecin.

Lesrègleshygiéniquesliéesàl’auto-injectiond’unanti-TNFα sont : Nettoyer le plan de travail, Bien se laver les mains, Ne manipuler le dispositif d’administration que lors de l’injection, Bien désinfecter la zone d’injection, Contrôler régulièrement les zones d’injection, Varier les sites d’injection.

Comment se passe moninjection sous-cutanée (1) ?

Préparermoninjectionsous-cutanée. Choisir un moment calme de la journée.

Pour une information complète, veuillez vous reporter à www.abbviecare.fr

Choisir une zone à piquer : cuisse ou abdomen et distante de la dernière zone d’injection d’au moins 3 cm.

Utiliser un tampon alcoolisé pour désinfecter la zone à piquer, puis injecter lentement le produit.

Après l’injection, désinfecter à nouveau le point de piqûre avec une compresse imbibée d’alcool sans frotter et mettre un pansement si nécessaire (si cela saigne par exemple).

1

2

3

4

5Se laver les mains au savon et les essuyer avec une serviette propre ou des mouchoirs en papier. Préparerl’injectionsurunplan de travail propre.

Sortir du réfrigérateur la boîte du médicament quelques minutes avant l’injection afinqu’ilnesoitpastropfroid.

Jeter le matériel d’injection immédiatement après usage dans le collecteur de déchets à risque infectieux.Ne surtout pas jeter ce matériel dans la poubelle des ordures ménagères.

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Comment réaliser l’injection ?14

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Où trouver des informations complémentaires ?

www.abbviecare.fr

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Associations de patientsRhumatismesInflammatoiresChroniquesAdulte (Polyarthrite rhumatoïde, Spondyloarthrites axiales, Rhumatisme psoriasique)ACS : Action Contre les Spondylarthropathies - www.acs-france.orgAFLAR : Association Française de Lutte antirhumatismale - www.aflar.orgAFPric : Association Française des Polyarthritiques et des rhumatismes inflammatoires chroniques - www.polyarthrite.orgAFS : Association France Spondylarthrites - www.spondylarthrite.orgANDAR : Association Nationale de Défense contre l’Arthrite Rhumatoïde - www.polyarthrite-andar.org

Enfant (Arthrite Juvénile Idiopathique)AJIado : Site d’information et de discussion pour ados et jeunes adultes atteints d’arthrite juvénile idiopathique - www.ajiado.orgKOURIR : Association regroupant les parents d’enfants et adolescents atteints d’Arthrite Juvénile Idiopathique et autres maladies rhumatismales - www.kourir.org

MICI(MaladiesInflammatoiresChroniquesdel’Intestin)AFA : Association François Aupetit - www.afa.asso.fr

Psoriasis et Rhumatisme psoriasiqueFrance psoriasis - www.francepsoriasis.org

Maladie de VerneuilAFRH : Association Française pour la Recherche sur l’Hidrosadénite - www.afrh.frSolidarité Verneuil - www.solidarite-verneuil.org/

UvéitesHorus Birdshot - www.horus-birdshot.frInflam’Œil - www.inflamoeil.org

Sociétés Savantes et Centres de référenceRhumatologieSFR : Société Française de Rhumatologie - http://public.larhumatologie.frSOFREMIP : Société Francophone pour la Rhumatologie et les Maladies Inflammatoires en Pédiatrie - http://sofremip.sfpediatrie.comCERMAIA : Centre de Référence des Maladies Autoinflammatoires et des Amyloses - http://ceremaia.frCERHUMIP : Centre de Référence pour les Maladies Rhumatologiques et Inflammatoires Pédiatriques - http://www.cmr-raise.fr/

Gastro-entérologieSNFGE : Société Nationale Française de Gastro-Entérologie - www.snfge.orgGETAID : Groupe d’Etude Thérapeutique des Affections Inflammatoires du tube Digestif - www.getaid.org

DermatologieSFD : Société Française de Dermatologie - www.sfdermato.org

OphtalmologieSFO : Société Française d’Ophtalmologie - www.sfo.asso.fr

InstitutionsHAS : Haute Autorité de Santé - www.has-sante.frANSM : Agence Nationale de Sécurité du Médicament - www.ansm.sante.fr

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Notes

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Sources

1. RCP des anti-TNF alpha.2. Agefiph « Faire reconnaître son handicap ». Disponible à

https://www.agefiph.fr/sites/default/files/medias/fichiers/2019-08/AGEFIPH-DEPLIANT-Faire-connaitre-son-handicap_WEB.pdf - Consulté le 02/06/2020.

3. Sébastien Ottaviani, Obésité et polyarthrite rhumatoïde. Revue du rhumatisme monographies 2016; 83; 29-33.

4. HAS « Dépistage du tabagisme et prévention des maladies liées au tabac » Janvier 2015. Disponible à https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2016-06/referentiel_tabac.pdf - Consulté le 14/05/2020.

5. Fiche du CRI « Conduite à tenir en cas de voyage » - Décembre 2010.6. Fiche du CRI « Conduite à tenir en cas de vaccination » - Janvier 201.47. https://professionnels.vaccination-info-service.fr/Aspects-scientifiques/

Compositionsdes-vaccins/Vaccins-vivants-attenues - Consulté le 16/04/2020.8. Fiche du CRI « Conduite à tenir chirurgie et soins dentaires » - Décembre 2010.9. Fiche du CRI « Que faire en cas d’antécédent ou d’apparition d’infections bactérienne,

opportuniste ou fungique ? » - Janvier 2014.10. Fiche anti-TNF - Hopital Cochin https://www.cochin-poa.com/wp-content/

uploads/2017/02/Fiche-anti-TNF.pdf - Consulté le 16/04/2020.11. HAS. Haute Autorité de Santé. Guide Affection Longue Durée Polyarthrite Rhumatoïde

évolutive grave. Avril 2008.12. HAS. Haute Autorité de Santé. Guide Affection Longue Durée Maladie de Crohn.

Mai 2008.13. HAS. Haute Autorité de Santé. Guide Affection Longue Durée Rectocolite Hémorragique

évolutive. Mai 2008.14. HAS. Guide Affection Longue Durée Spondylarthrite grave. Décembre 2008.15. Notices des médicaments anti-TNF alpha.

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avec un traitement par anti-TNF · 2020-07-06 · 7 Comment concilier travail et traitement anti-TNFα ? 1 Le quotidien avec un traitement anti-TNFα Conserver une activité professionnelle