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MAGAZINE MUNICIPAL OU PUBLICATION ÉLECTORALE DÉGUISÉE ? À un an et demi désormais de la fin de la mandature, le service communication de la Ville de Bayonne est désormais prié par la majorité Grenet de mettre les bouchées doubles ! Les numéros habituels de « Bayonne Magazine » seront désormais augmentés, à compter de celui‐ci, d’un cahier supplémentaire consacré successivement aux différents quartiers de la ville. À quels objectifs et à quelles intentions pourrait donc répondre ce subit doublement de la communication officielle ? Assurément, Seuls des esprits mal tournés voudraient penser à l’approche des prochaines échéances électorales. Qui donc pourrait croire que le Maire et sa majorité chercheraient ainsi à utiliser les moyens de la collectivité pour diffuser, auprès des électrices et électeurs bayonnais(e)s, une sorte de bilan déguisé et luxueusement édité afin de mieux préparer le prochain rendez‐vous électoral de mars 2014. Évidemment, ce serait là une façon de faire campagne sans le dire, durant les prochains 18 mois, et surtout en faisant supporter le coût de l’opération aux contribuables bayonnais. Mais cela, bien évidemment, seuls les esprits taquins seront tentés de le penser. Et il n’y en a aucun parmi nous, cela va sans dire… « PARTICIPATION CITOYENNE » : LA FUMÉE SANS FEU Tiens, à propos de communication, l’un des lieux les plus calmes du quartier des Arènes reste sans doute le local de la délégation citoyenne. On se rappelle que, pour donner un os à ronger à l’une de ses transfuges, Jean Grenet lui avait assigné une mission assez nébuleuse et sans doute bien loin des propres dispositions d’un Maire peu porté par nature sur l’écoute et la concertation. Elle était chargée de mettre en œuvre, selon la terminologie consacrée par la mode, une démarche de « participation citoyenne ». Quatre ans et demi après le début de la mandature, la presse revenait à la rentrée (Sud‐Ouest des 10 et 11 sept.) sur ce chantier pour en dresser un premier bilan… Cruel, à vrai direLa poignée de citoyennes et de citoyens engagés reconnaissaient bien volontiers leur frustration (« Ils restent sur leur faim » titrait le journal). On aurait du mal à leur donner tort tant les espoirs légitimes des plus impliqué(e)s se sont fracassés sur plusieurs obstacles : la très faible adhésion effective des Bayonnaises et des Bayonnais, le caractère particulièrement alambiqué des procédures mises en place (une véritable « usine à gaz », comme on dit), mais, plus encore et par dessus tout, le refus constant et répété de l’exécutif municipal de recourir à la concertation chaque fois qu’il aurait pu en avoir l’occasion : implantation du centre de déchets de Batz, mise en place du système de réservation des cantines scolaires, dispositions nouvelles sur le stationnement, destination de certains éléments du patrimoine public municipal (Château Lauga, ancien tribunal etc.). À vrai dire, on a surtout demandé aux Bayonnaises et aux Bayonnais… s’ils étaient d’accord pour parler de la participation citoyenne, au cas où sans doute… On ne blâmera pas nos concitoyen(ne)s de ne pas avoir voulu se laisser promener de la sorteBALICHON : CONFORTER LE TRAVAIL DES ACTEURS DE TERRAIN Avec la livraison de ses nouveaux locaux, la MVC Bayonne Centre‐Ville est désormais plus confortablement installée, ce qui était tout à fait nécessaire au vu du travail remarquable réalisé par cette structure d’animation et d’éducation populaire dans le quartier. Des difficultés importantes persistent néanmoins. Comme pour toutes les associations de notre ville, face à l’augmentation mécanique des charges, le gel du montant de la subvention municipale pour le fonctionnement fragilise la situation financière de la MVC et donc ses capacités d’action. La fermeture des locaux en « préfa » de l’école maternelle, sans doute

Bayonne Magazine 173 Sup. (Arènes)

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MAGAZINEMUNICIPALOUPUBLICATIONÉLECTORALEDÉGUISÉE?Àunanetdemidésormaisdelafindelamandature,leservicecommunicationdelaVilledeBayonneestdésormaispriéparlamajoritéGrenetdemettrelesbouchéesdoubles!Lesnuméros habituels de «BayonneMagazine» seront désormais augmentés, à compter decelui‐ci,d’uncahiersupplémentaireconsacrésuccessivementauxdifférentsquartiersdelaville.Àquelsobjectifsetàquellesintentionspourraitdoncrépondrecesubitdoublementdelacommunicationofficielle?Assurément,Seulsdesespritsmaltournésvoudraientpenseràl’approchedesprochaineséchéancesélectorales.QuidoncpourraitcroirequeleMaireetsamajoritéchercheraientainsiàutiliserlesmoyensdelacollectivitépourdiffuser,auprèsdesélectricesetélecteursbayonnais(e)s,unesortedebilandéguiséetluxueusementéditéafin demieux préparer le prochain rendez‐vous électoral demars 2014. Évidemment, ceseraitlàunefaçondefairecampagnesansledire,durantlesprochains18mois,etsurtouten faisant supporter le coût de l’opération aux contribuables bayonnais.Mais cela, bienévidemment,seulslesespritstaquinsseronttentésdelepenser.Etiln’yenaaucunparminous,celavasansdire…«PARTICIPATIONCITOYENNE»:LAFUMÉESANSFEUTiens, à propos de communication, l’un des lieux les plus calmes du quartier des Arènesrestesansdoutelelocaldeladélégationcitoyenne.Onserappelleque,pourdonnerunosàrongeràl’unedesestransfuges,JeanGrenetluiavaitassignéunemissionasseznébuleuseetsansdoutebienloindespropresdispositionsd’unMairepeuportéparnaturesurl’écouteet laconcertation.Elleétaitchargéedemettreenœuvre,selon la terminologieconsacréepar la mode, une démarche de «participation citoyenne». Quatre ans et demi après ledébutdelamandature,lapresserevenaitàlarentrée(Sud‐Ouestdes10et11sept.)surcechantierpourendresserunpremierbilan…Cruel,àvraidire…La poignée de citoyennes et de citoyens engagés reconnaissaient bien volontiers leurfrustration(«Ilsrestentsurleurfaim»titraitlejournal).Onauraitdumalàleurdonnertorttantlesespoirslégitimesdesplusimpliqué(e)ssesontfracasséssurplusieursobstacles:latrès faible adhésion effective des Bayonnaises et des Bayonnais, le caractèreparticulièrement alambiquédesprocéduresmises enplace (une véritable«usineà gaz»,comme on dit), mais, plus encore et par dessus tout, le refus constant et répété del’exécutif municipal de recourir à la concertation chaque fois qu’il aurait pu en avoirl’occasion : implantation du centre de déchets de Batz, mise en place du système deréservationdescantines scolaires,dispositionsnouvelles sur le stationnement,destinationdecertainsélémentsdupatrimoinepublicmunicipal(ChâteauLauga,ancientribunaletc.).Àvrai dire, on a surtoutdemandéauxBayonnaises et auxBayonnais… s’ils étaientd’accordpour parler de la participation citoyenne, au cas où sans doute…Onneblâmera pas nosconcitoyen(ne)sdenepasavoirvouluselaisserpromenerdelasorte…BALICHON:CONFORTERLETRAVAILDESACTEURSDETERRAINAvec la livraisonde sesnouveaux locaux, laMVCBayonneCentre‐Villeestdésormaisplusconfortablement installée, cequi était tout à faitnécessaireauvudu travail remarquableréalisé par cette structure d’animation et d’éducation populaire dans le quartier. Desdifficultésimportantespersistentnéanmoins.Commepourtouteslesassociationsdenotreville, face à l’augmentationmécanique des charges, le gel dumontant de la subventionmunicipalepourlefonctionnementfragiliselasituationfinancièredelaMVCetdoncsescapacitésd’action. La fermeturedes locauxen«préfa»de l’écolematernelle, sansdoute

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nécessaire,maisannoncéeetmiseenœuvreunpeutropbrusquement,poseégalementunproblèmed’accueilpourlecentredeloisirs.Demanièregénérale,lesbesoinsenaccueiletanimation enfance et périscolaire ne trouvent pas pour l’instant les réponses attendues,aussibienpourlacrèchebascophoneLuma,elleaussiàl’étroitdansseslocaux,quepourlecentredeloisirsdelaMVC.ÀLARECHERCHEDELAMIXITÉSOCIALESURLARIVEGAUCHEAdoptéàl’unanimitéen2010,lePLH(PlanLocaldel’Habitat),aétabliundiagnosticclairdela situation du logement sur notre ville, qui confirmait les signaux d’alarme tirés par laGauche bayonnaisedepuis des années : d’une part la décennie 2000, qui fut celle despromoteursimmobiliers,aétémarquéeparuneproductiondéséquilibréedelogementsdehautstandinginaccessiblesàlaplupartdeshabitantsdenotrevilleetdenotrerégiondufait de leur coût prohibitif. D’autre part, lamixité sociale à la bayonnaise, héritage de lapolitique volontariste d’Henri Grenet en matière de logement social, souffre d’undéséquilibre territorial en concentrant la plupart duparc locatifHLM sur la rive droite (laZUP,Habas…)tandisquelarivegaucheétaitdevenueleterraindechassedesprogrammesimmobiliersspéculatifs.Cette situation mérite une inflexion forte, à travers notamment l’ouverture, sur la rivegauche,deprogrammesimmobiliersaccessiblesauxclassespopulairesetmoyennes,etauxjeunes familles.De cepoint de vue, nous avons salué l’intégrationde30%de logementssociauxdans leprogramme«Marinadour»quidevraitprendre formeentêtedePontsurlesAlléesMarines.Ladensificationducœurd’agglomération autourd’axesde transportsstructurants, avec un habitat accessible au plus grand nombre, reste au cœur d’unepolitiquededéveloppementurbaindurableetmaitrisé,enruptureavecl’étalementurbainanarchique,incontrôléetnéfastedesdernièresdécennies.GESTIONDESARÈNESENTRESOLYSOMBRAAprès plusieurs années de déficit budgétaire dans la gestion des arènes avec un trouhistoriquedeprèsde400000€àl’occasiondela«temporada»précédente,lesaficionadosd’uncôtéet lescontribuablesd’unautrenepeuventquesesatisfairedurésultatfinancierpositifdelasaison2012.Le travaileffectuépar ledélégataireet ladirectiondesarènes, sur l’évolutiondescartels,ainsiquesurlemodèleéconomique,contribueàconsoliderlaplacedestraditionstaurines,populairesetformellesàBayonne,entrecoursesdevachesetcorridas.Notre groupe continue de défendre la vision d’une gestion des arènes en délégation deservicepublic(gestionconfiéeàundélégatairepublicouprivé,aprèsétudedesoffresdansuncadreréglementé,ledélégataireserémunèresurlesrésultatsdel’exploitationetassumelesdéficitslecaséchéant)carsinoustenonsàdéfendrel’intérêtdesaficionadosbayonnaisetunpanentierdelaculturedelaville,noustenonségalementàménagerlescontribuablesnonaficionadosquipourraientêtre troubléspar l’utilisationde leurs impôtspour financeruneactivitéquipeutnepasfaireconsensus.Sans tabou nous ferons cette proposition à l’occasion de la prochaine campagnemunicipale.Attaché aux arènes, notre groupe ne peut que regretter la sous utilisation d’uneinfrastructure, qui doit s’ouvrir davantage au public et aux activités culturelles, tout enprenantencomptesescontraintesgéographiquesetarchitecturales.

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Nousnousrappelonstousdelavisitedel’architecteJeanNouvel,objetdecommunicationde lamajorité.ÀBayonne c’est hélas bien trop souvent que la communicationprend ledessussurlaculture.

PourBAYONNEENSEMBLE:ColetteCAPDEVIELLE,MathieuBERGÉ,HenriETCHETO,CarolineTHICOÏPÉ,Jean‐ClaudeSOUDRE,DéborahLOUPIEN‐SUARES.

Pournouscontacter:[email protected]‐bayonne.fr