Upload
jacques-planchon
View
213
Download
0
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Bilan des ateliers participatifs proposés aux professionnels emploi-formation-insertion-développement local dans tout le département
Citation preview
MdEF de la Nièvre, bilan des barcamps 2013-2015, janvier 2016 – p. 1
Pacte territorial d’insertion 2015-2017
Les barcamps : un nouveau rendez-vous
pour les acteurs de l’emploi dans la Nièvre
Bilan des 5 premières saisons (2013 – 2015)
Après cinq cycles et plus d’une centaine d’ateliers
participatifs les barcamps proposés par la Maison de
l’Emploi et de la Formation aux professionnels de
l’emploi, de la formation, de l’insertion et de l’appui
au développement du département et de ses
territoires, s’installent dans le paysage nivernais.
Avec près de 150 participants individuels - dont 40 déjà considérés comme des
« habitués » - les barcamps sont repérés en tant que rendez-vous, occasions d’échanger
des informations ou des pratiques entre professionnels de
sphères différentes, mais proches. Le potentiel de participation
est toutefois loin d’être atteint. Et alors même que se profile le
cycle du printemps 2016, cette forme d’animation est encore
neuve et mérite d’être totalement identifiée et pleinement
appropriée par celles et ceux à qui elle est proposée.
Ce premier bilan devrait permettre aux futurs participants de
s’inscrire en connaissance de cause, et inciter les « anciens » à
exploiter toutes les possibilités que la formule –
faite pour évoluer - recèle.
MdEF de la Nièvre, bilan des barcamps 2013-2015, janvier 2016 – p. 2
Des barcamps, pour quoi faire ?
Le barcamp est une forme d’animation issue des campus anglo-saxons, souvent proposée dans les
milieux du numérique pour travailler de manière collaborative sur des outils ou échanger sur des
pratiques. Déjà mise en place par le service « Accompagnement au numérique » du Conseil
départemental, elle est volontiers utilisée par nos collègues de la Maison départementale de l’emploi et
de la cohésion sociale de la Lozère. Nous l’avons pour notre part expérimentée dans le cadre de la
Communauté régionale FOAD Bourgogne (dont la MdEF de la Nièvre est membre) en septembre 2013.
Le barcamp est une sorte de campus éphémère, une
« non conférence » au sens où tous les participants sont
placés dans la même situation, dans une optique de
rencontre, de partage d’expertises et d’expériences.
Le principe est extrêmement simple : un rendez-vous est
proposé à un ensemble d’acteurs partageant un ou
plusieurs centres d’intérêt pour participer à des ateliers
ou petits groupes de travail participatifs. Ceux-ci, de
courte durée, sont organisés sur le moment, sur la base
des thèmes proposés par les personnes présentes.
Cette forme d’animation nous a semblé particulièrement adaptée pour mobiliser les professionnels
concernés par le Pacte Territorial d’Insertion (PTI), et susciter leur participation. Lancés pour
accompagner la définition des axes et des actions du PTI, les barcamps font eux-mêmes l’objet d’une
action du PTI 2015-2017. Rien de tel en effet qu’un barcamp pour inciter au décloisonnement des
interventions et au renforcement de la coopération. D’un point de vue opérationnel il nous semblait
raisonnable d’envisager que les membres des équipes intervenant dans les champs « emploi »,
« formation », « insertion » et « développement économique local » puissent consacrer deux ½ journées
par an à des rencontres et échanges dédiés à l’amélioration des pratiques et à une meilleure
connaissance du réseau professionnel.
Depuis le premier cycle organisé à la fin 2013, et après enquête, nous avons respecté
l’engagement d’organiser un barcamp par semestre dans chacun des trois territoires de projet
du département. Ce nouveau rendez-vous semble correspondre aux attentes des
professionnels nivernais puisque près de 150 d’entre eux ont répondu à l’une ou l’autre des 14
invitations lancées à ce jour.
Partage d’informations d’actualité,
connaissance des dispositifs, échanges
express de pratiques, confrontation de
points de vue, etc, les barcamps répondent à
toutes sortes de motivations, au-delà de ce
qui fait la première utilité de ces rendez-vous
informels : l’opportunité de construire,
d’entretenir, de renforcer et d’élargir son
réseau professionnel.
Le premier « effet barcamp » appartient aux
participants, libres de poursuivre les travaux
MdEF de la Nièvre, bilan des barcamps 2013-2015, janvier 2016 – p. 3
amorcés et de capitaliser à titre personnel, ou au profit de leur organisme, sur les rencontres
effectuées. Toute liberté est également donnée aux hôtes ou aux partenaires privilégiés des
barcamps - collectivités, opérateurs emploi ou formation, entreprises – afin d’exploiter le
potentiel de ces rendez-vous sur le plan de la professionnalisation des équipes ou du
développement de leur stratégie partenariale.
Et toujours, cerise sur le gâteau
du barcamp : un moment
convivial, à base de produits du
terroir.
L’équipe ressource de la MdEF de la Nièvre qui inspire encore largement les thèmes des ateliers
participatifs, qui s’investit toute entière dans l’animation, et qui assure un minimum de publicité aux
échanges, s’efforce également d’en organiser le suivi, lorsque cela semble nécessaire, ou bien encore
sur demande.
Qui est invité ?
Pour rappel l’ambition des barcamps dans le « format » adopté par la MdEF de la Nièvre à ce jour est
d’intéresser d’une manière ou d’une autre l’ensemble des professionnels qui agissent, peu ou prou, au
service de l’insertion professionnelle, du maintien de l’emploi et du développement de l’activité :
information, conseil, accompagnement des personnes d’une part, information, conseil,
accompagnement des entreprises d’autre part.
Il s’agit bien, dans l’esprit du Pacte Territorial d’Insertion, de susciter et d’entretenir une sorte de
brassage d’informations, de pratiques et de cultures professionnelles entre des catégories d’acteurs
qui souvent ne se connaissent pas, ou insuffisamment, ou qui se perçoivent mutuellement selon des
schémas de représentations anciens ou stéréotypés. Il s’agit aussi de faciliter la prise de poste ou
l’ancrage territorial des nouveaux arrivants, ainsi que l’insertion professionnelle des stagiaires de nos
organismes.
Globalement on peut estimer le volume potentiel de personnes concernées à l’échelle du département
(et en liaison avec l’échelon régional) à plus de 500, en considérant le vaste champ délimité par :
- l’insertion sociale et professionnelle (en incluant l’insertion par l’activité économique et les
travailleurs sociaux),
- les services publics de l’emploi, les agences d’intérim, les consultants (prestataires de Pôle
emploi, spécialisés dans les ressources humaines…),
- les organismes de l’accueil, information et orientation professionnelle et de l’accompagnement,
- la formation professionnelle continue (conseillers en formation continue, formateurs et
financeurs),
- le développement économique local (agences ou services spécialisés, agents de développement
des Pays et intercommunalités, chambres consulaires) et la création d’activité.
MdEF de la Nièvre, bilan des barcamps 2013-2015, janvier 2016 – p. 4
On peut considérer que 250 personnes sont aujourd’hui effectivement invitées, soit directement, soit
par l’intermédiaire de leurs directions ou responsables de services, à participer à ces rendez-vous de
proximité. Il y a donc encore de la marge, d’autant que le processus n’est pas entièrement automatisé.
Le milieu scolaire, les élus locaux, les chefs d’entreprises, les usagers des services indiqués, ne sont pas
exclus a priori. Mais le champ est suffisamment vaste et diversifié, et il convient de limiter les risques
d’incompréhension ou de malentendus liés à un mélange des postures, des cultures ou des registres
qui serait trop accentué.
De décembre 2013 à novembre 2015 : 5 cycles / 14 rendez-vous – tableau récapitulatif
Nevers Sud Nivernais Bourgogne Nivernaise Nivernais Morvan
2013
Magny-Cours, 3/12 Pays - Ferme du Marault
Cosne-sur-Loire, 5/12 Agence Pôle emploi
Alluy, 10/12 Salle communale
30 participants 12 participants 11 participants
19 organismes (hors CG) 7 organismes (hors CG) 7 organismes (hors CG)
15 ateliers 9 ateliers 8 ateliers
2014
Nevers, 12/06 ILab
La Charité-sur-Loire, 17/06 Château-Saint-Maurice
Château-Chinon, 10/06 Maison de la Solidarité
14 participants 7 participants 7 participants
8 organismes (hors CG) 4 organismes (hors CG) 3 organismes (hors CG)
8 ateliers 5 ateliers 6 ateliers
Nevers, 20/11 ILab
Pas de barcamp, les partenaires ont préféré se concentrer sur la préparation
d’une rencontre centrée sur la formation
(organisée à Cosne-sur-Loire le 15/01/15)
Moulins-Engilbert, 24/11 Salle polyvalente
27 participants 9 participants
18 organismes (hors CG) 6 organismes (hors CG)
6 ateliers 4 ateliers
2015
Nevers, 2/06 Espace social du Grand Ouest (ESGO)
Clamecy, 4/06 Maison du développement
économique + fablab
Château-Chinon, 28/05 CFPPA du Morvan
25 participants 17 participants 11 participants
13 organismes (hors CD) 8 organismes (hors CD) 3 organismes (hors CD)
11 ateliers 9 ateliers 8 ateliers
Nevers, 19/11 Armatis LC
Cosne-sur-Loire, 10/11 Centre d’Information et
d’Orientation (CIO)
Châtillon-en-Bazois, 17/11 Pôle culturel intercommunal
23 participants 12 participants 13 participants
11 organismes (hors CD) 4 organismes (0 CD) 6 organismes (hors CD)
7 ateliers 7 ateliers 8 ateliers
TOTAUX en cumul / ind
119 / 72 participants 48 / 40 participants 51 / 32 participants
69 / 35 organismes (hors CD) 23 / 13 organismes (hors CD) 25 / 13 organismes (hors CD)
47 ateliers 30 ateliers 34 ateliers
Il est sans doute trop tôt pour tirer des conclusions fiables d’un bilan récapitulatif. Les barcamps de
décembre 2013 ne sont sans doute pas représentatifs. Sans parler de l’ « attrait de la nouveauté », il
faut faire la part du contexte particulier dans lequel les invitations ont été lancées, dans le cadre
« officiel » de l’élaboration du Pacte Territorial d’Insertion. Pour des raisons organisationnelles les
modalités d’invitation et le travail de préparation ont été inégaux d’un cycle à l’autre.
MdEF de la Nièvre, bilan des barcamps 2013-2015, janvier 2016 – p. 5
On peut observer néanmoins que le rythme a été soutenu, avec une régularité et une répartition
conformes à l’engagement pris auprès du Conseil départemental et auprès des partenaires (la
rencontre de fin 2014 en Bourgogne Nivernaise n’a été d’une certaine façon que décalée dans le temps
et ciblée).
Les propositions ont été variées et diversifiées du point de vue de la localisation des barcamps et du
type d’organisme ou de lieu d’accueil. Il ne semble d’ailleurs pas y avoir de restriction particulière de ce
point de vue.
Cela dit il est difficile de tirer des enseignements par territoire. Le secteur de Nevers apparaît sans
surprise comme le plus attractif pour les participants. Pour les autres territoires il n’y a pas de liaison
« automatique » entre la localisation du barcamp et le niveau de participation.
Le partenariat avec un organisme, une entreprise, une collectivité ou une équipe peut être considéré
comme un critère déterminant pour l’organisation d’un barcamp, sur la base éventuellement d’appels
à propositions. Les organisateurs sont toujours prêts à saisir l’opportunité de faire découvrir un lieu ou
d’échanger de manière privilégiée avec une équipe.
Qui a participé ?
2013
30 + 12 + 11
53 participants 53
2014
7 + 14 + 7 27 + 9
28 + 36 participants 64
2015
11 + 25 + 17 12 + 13 + 23
53 + 48 participants 101
218
Globalement les 14 barcamps organisés à ce jour ont accueilli 218 participants (en cumul), soit 144
professionnels appartenant à 53 organismes (dont une entreprise), dont 23 agents du Conseil
départemental1.
On constate une montée en charge de la participation, avec une moyenne de 45 participants par cycle,
et un début de fidélisation d’un « noyau dur ». En effet sur ces 144 professionnels, 41 ont participé au
moins à 2 barcamps (3 ont participé à 5 barcamps, 8 ont participé à 4 barcamps, 10 ont participé à 3
barcamps, 20 ont participé à 2 barcamps).
A ce stade les barcamps sont bien orientés vers les membres des équipes dans la mesure où 27
participants seulement (soit 19%) occupent des fonctions de direction, d’encadrement, ou de
responsable de service. Il faut également signaler la participation de 7 stagiaires, ce qui est un indice
intéressant du point de vue de la perception de cette forme d’animation.
Catégorie Nb
Insertion soc. et IAE 13
Org. de formation 10
Développement / collectivités 10
Service public emploi 7
Accueil-info-orientation 5
Création d’entreprise 2
Autre 6
Total 53
1 Voir la liste des 53 organismes représentés annexée en dernière page.
MdEF de la Nièvre, bilan des barcamps 2013-2015, janvier 2016 – p. 6
Pour ce qui concerne les organismes concernés la répartition semble assez équilibrée entre les
catégories, avec toutefois des niveaux de participation et de fidélisation inégaux dans la durée.
Au cœur du « réacteur barcamp » : les ateliers participatifs
Les barcamps ont produit depuis décembre 2013 111 ateliers participatifs.
Qu’est-ce qu’un atelier participatif ?
Dans l’idéal c’est un groupe de travail de 4 à 5
participants, auto animé, d’une durée de 30 à 40 mn,
sur un thème, un centre d’intérêt ou une question
partagé(e) sur le moment par les personnes ainsi
réunies. Avec quinze à vingt participants un barcamp
permet d’organiser 3 cycles de 4 à 5 ateliers.
Cette configuration est systématiquement recherchée au
moment des inscriptions, au début de la séance. Mais le
maître mot reste la souplesse, et il est important de conserver une part d’improvisation dans
l’organisation pour tenir compte des souhaits des participants ou s’adapter aux conditions, sur le
moment. C’est ainsi qu’à Nevers le 19 novembre dernier un atelier a pu être consacré à la visite de
l’entreprise hôte, et que le dernier cycle s’est transformé en une séance plénière. Si les participants le
souhaitent un même thème peut être abordé dans plusieurs ateliers successifs.
Pour définir les thèmes qui seront abordés dans les ateliers participatifs un barcamp commence
toujours par un appel à propositions. Toujours dans l’idéal un certain nombre de points ou de
questions à aborder devraient émerger en amont des barcamps. Mais à ce stade rares ont été les
participants qui ont indiqué leurs souhaits au moment de l’inscription.
La partie introductive du barcamp
est consacrée à la constitution des
ateliers à l’aide de tableaux et de
post-it, sur la base - variable en
proportions - de propositions
recueillies « en direct » et de
suggestions.
Il est vrai que la formule est encore trop récente pour avoir produit de véritables réflexes, et qu’il peut
être difficile pour les nouveaux participants qui constituent la grande majorité, de saisir spontanément
le « bon niveau » de thème à aborder ou de question à poser dans le cadre d’un petit groupe, pendant
30 à 40 mn. Les habitudes prises au fil du temps seront, de ce point de vue, essentielles. Cela dit si des
efforts doivent être consacrés aux modalités d’invitation pour faciliter l’émergence des thèmes ou des
questions, et inviter délibérément certains acteurs à participer en fonction des demandes effectuées,
comme cela a été le cas pour le dernier cycle, les organisateurs entendent privilégier la spontanéité.
En réalité un atelier participatif ne permet en aucun cas de « faire le tour d’un sujet » ou de
disposer de toutes les réponses à une question posée. Il permet d’amorcer un travail
collaboratif, de partager rapidement les conclusions d’une étude ou d’un diagnostic, de faire
MdEF de la Nièvre, bilan des barcamps 2013-2015, janvier 2016 – p. 7
le point sur l’actualité d’un service ou sur les nouvelles modalités d’un dispositif. Il peut être
aussi un cadre adapté à la découverte d’une mesure, d’un dispositif, d’un programme de
formation, d’un lieu, etc.
Quoiqu’il en soit l’équipe ressource ne se prive pas de saisir l’opportunité des barcamps pour relayer
des travaux impulsés ou accompagnés par la MdEF de la Nièvre.
Afin de préserver la liberté des échanges il n’est pas demandé de compte-rendu formel ou écrit aux
participants. Toutefois ces derniers sont systématiquement invités à faire part des principaux points
abordés et des éventuelles propositions marquantes à la fin de la demi-journée, auprès de l’ensemble
du groupe. Ce sont ces éléments qui font éventuellement, ensuite, l’objet d’une diffusion.
Retour sur les 111 ateliers
Les éléments compilés à titre indicatif sur les préoccupations ou centres d’intérêt exprimés par les
participants, sur le moment, ne permettent pas de réaliser une véritable analyse des thèmes abordés
et de leur suivi. Il faut tenir compte des conditions d’organisation, différentes d’un cycle à l’autre : avec
une optique très large, conçue pour aider à co-construire le PTI en 2013, puis des barcamps centrés sur
la problématique de l’accès à la formation en 2014.
La mobilité (au sens géographique) et l’accès à la formation professionnelle continue (pour tous les
publics) ont constitué deux centres d’intérêt dominants.
Plusieurs dispositifs ont été découverts, ou redécouverts, à l’occasion des barcamps : ASCALI, contrats
de pays ou programmes Leader (3 territoires), plate-forme « mobilité » du Nivernais Morvan, PLIE de
l’agglomération de Nevers, conseil en évolution professionnelle…
Dans le même ordre d’idées les professionnels ont été invités à prendre la mesure de la nouvelle
configuration créée à Clamecy sur le site de la « vieille » Maison de la Formation, par la création d’un
fablab et les perspectives de développement de télé-services et de services aux entreprises.
L’organisation d’un barcamp dans une entreprise, pour la première fois en 2015, a été une manière de
répondre aux préoccupations exprimées par les professionnels de la sphère « sociale » en provoquant
un échange sur le thème des « regards croisés » sur le recrutement.
De ce point de vue la formule est faite pour évoluer. Les barcamps sont avant tout ce que les
participants choisissent d’en faire, sur le moment, et en fonction éventuellement des opportunités.
MdEF de la Nièvre, bilan des barcamps 2013-2015, janvier 2016 – p. 8
De l’utilité des barcamps
Voici, pour rappel, ce que les participants avaient exprimé à l’issue du premier cycle
- Connaissance des dispositifs et surtout des personnes
qui les animent sur le terrain
- Meilleure compréhension des contraintes
particulières d’exercice des missions respectives
- Ecoute et partage informel, au-delà des institutions :
indispensable
- Rencontres
- Ateliers « vivants »
- A élargir à d’autres participants
- Déboucher sur du concret
- Créativité, avant tout pour les gens « de terrain »
- Associer des bénéficiaires ?
- Connaître les partenaires et partager les
problématiques
- Convivialité
- Dynamique
- Importance de l’informel et de la libre parole
- Diagnostic partagé
- Territoire
- (re)donner du sens
- Au moins 2 fois par an
Au-delà de l’intérêt propre aux échanges sur les thèmes abordés dans le cadre des ateliers, les 14
premiers barcamps ont mis en évidence l’avantage d’une telle formule pour l’accueil et l’intégration
dans le réseau professionnel de nouveaux arrivants ou de stagiaires. Citons à titre d’exemples le cas
des 3 nouveaux agents de développement en poste dans des communautés de communes du
Nivernais Morvan accueillis à Châtillon-en-Bazois le 17 novembre 2015.
Si, par définition, les organisateurs n’ont pas toujours connaissance des initiatives ou des travaux
individuels ou collectifs issus des barcamps, l’équipe ressource MdEF a identifié et accompagné
quelques prolongements comme :
- l’orientation d’un public plus large vers certaines actions de formation (actions liées à la
démarche « productique » par exemple),
- la mise en place de réunions de travail dédiées à l’amélioration de la relation entre
prescripteurs des formations pour les demandeurs d’emploi et-formateurs,
- l’élaboration (en cours, à Clamecy) d’un programme local de séances collectives autour de
l’offre d’accès au numérique.
Pour conclure écoutons les 11 professionnels qui ont bien voulu répondre aux 4 questions
de l’« enquête express » lancée en fin d’année auprès des 41 professionnels ayant participé à
au moins deux barcamps depuis la fin 2013 :
1. Forme (animation, lieu, durée des ateliers… ) - Ce qui vous a intéressé / Ce qui est à améliorer :
« L’animation et le mode de fonctionnement très participatif (choix des questions traitées et conduite des
ateliers) » des barcamps sont plébiscités, même si la durée des ateliers a pu être jugée trop courte selon les
thèmes, ou trop dense.
La variété des lieux d’accueil a également plu. « Armatis a été un excellent choix ». Plusieurs répondants
réclament la mise en place de barcamps dans d’autres entreprises.
MdEF de la Nièvre, bilan des barcamps 2013-2015, janvier 2016 – p. 9
La « diversité des participants », « la mixité des professionnels », dans une « convivialité collaborative », sont
également perçues très positivement : « la rencontre physique reste absolument nécessaire pour bien travailler
ensemble et poursuivre nos collaborations via le dématérialisé ensuite. C'est vital ». On déplore de ce point de
vue la faible participation de certaines équipes (certaines missions locales, Cap Emploi, certains organismes de
formation… ).
2. Contenu (ateliers, découvertes) - Avez-vous eu l’occasion d’exploiter les idées, les informations
collectées, les rencontres réalisées à l’occasion du barcamp ? Si oui, comment ?
« Les rencontres ("mettre un visage" sur un nom ou une institution) et les informations (nouvelles ou
actualisées) sont généralement assez vite réinvesties dans notre travail au quotidien ». La formule « permet
selon les cas une découverte ou une connaissance plus approfondie de dispositifs ». En effet, beaucoup de
rencontres qui ont permis d’aider notre public. On évoque le partage « avec les collègues lors de nos réunions de
service », ou avec des partenaires, « les échanges maintenus par messagerie avec des participants ».
« On est sur l’émergence d’une culture collaborative. L’embêtant c’est que cela se heurte à l’augmentation de la
charge de travail quotidien de chacun qui laisse peu de temps à de nouvelles pratiques ».
Plus précisément les barcamps ont donné à certaines équipes l’idée de mettre en place une expérience de type
"vie ma vie professionnelle" entre Conseil Départemental / Assistantes sociales et TSI et / Pôle emploi dans le
cadre de l'accompagnement global.
On souhaite, sur un autre registre, que certains besoins exprimés puissent être pris en compte par les décideurs
(difficultés vécues par les publics dans le domaine de la mobilité géographique notamment).
3. Pensez-vous participer aux prochains barcamps, et/ou recommander ce nouveau rendez-vous ?
Tous les répondants font part de leur intention de participer aux prochains barcamps, et au minimum de
recommander le rendez-vous à leurs collaborateurs, collègues ou partenaires. « Je ne sais pas encore si je
participerai au prochain barcamp mais je recommanderai sans hésitation ce type de rendez-vous ».
4. Avez-vous des suggestions pour rendre les barcamps plus performants (connaissance des dispositifs
ou des outils, échange d’informations, réseau professionnel… ) ?
� « imaginer un support collaboratif qui permettrait à ceux qui le souhaitent "d'épingler" et/ou de
consulter des informations en libre accès »
� « travailler sur la gestion des priorités et de l’agenda (échanger des solutions, des outils) ».
� « distribuer les liens des sites ou les vidéos de présentation des participants », ou « proposer de la
documentation sur les services participants lors des barcamps »
� « utiliser des outils qui permettraient de faire une synthèse en temps réel (une maquette type avec le
thème, les participants, les questions posées, les infos, etc...) ».
Tous ces éléments seront naturellement pris en compte
pour la programmation des prochains cycles. Au-delà,
l’enjeu est d’inscrire les barcamps dans une dynamique
plus globale, dans une complémentarité bien comprise
avec, d’une part, les comités opérationnels « Nièvre
Compétences » ou d’autres groupes de travail animés
par la MdEF de la Nièvre, et d’autre part les réunions à
caractère plus institutionnel comme les services publics
de l’emploi de proximité, les groupes locaux formation,
ou encore les commissions mises en place dans les Pays
et les intercommunalités.
MdEF de la Nièvre, bilan des barcamps 2013-2015, janvier 2016 – p. 10
Liste des 53 structures représentées à au moins un barcamp entre 2013 et 2015
ADIE
ADPEP58
ADPEP58 FJT LES LOGES
AFPLI Solidarité
Agai Formation
ANAR
APIAS
ARIQ-BTP
ARMATIS LC
ASEM
BGE Nièvre
BIJ 58
CAP Emploi
CCAS Nevers
Centre Social de Moulins-Engilbert
CFPPA du Morvan
CIBC 58
CIO de Cosne sur Loire
CIO de Decize
CIO de Nevers
CNAM Bourgogne - Centre de Nevers
Com. com Pays Charitois
Com. com des Vaux d'Yonne
Com. com des Portes du Morvan
Com. com des Portes Sud du Morvan
Com. com du Bazois
Conseil régional de Bourgogne
Fédération des centres sociaux
Fédération des Œuvres Laïques 58 (ASCALI)
GIP DSU PLIE (coordination)
GRETA 58
ID'EES Interim
INFA BOURGOGNE
Ivana Leporcq
JCE – Jeune Chambre Economique
Lien - SIAEP
Mission locale Bourgogne Nivernaise
Mission locale Nivernais Morvan
Mission locale de Nevers Sud Nivernais
MSA
Nevers Agglomération
Nièvre Regain
Paradis Formation
Pays Bourgogne Nivernaise
Pays Nevers Sud Nivernais
Pays Nivernais Morvan
Pôle emploi Nevers
Pôle emploi Cosne-sur-Loire
Pôle emploi Decize
Relais de services publcs de Saint Pierre le Moûtier
SASTI Nièvre
Solidarité 58
Trajectoires
+ 23 agents du Conseil départemental (Pôle Solidarité et Economie sociale, Services ou siège + sites
d’action médico-sociale, Service Développement local, Service d’accompagnement au numérique)