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Bimensuel Gratuit BLACKBLACK Février Mars avec : Kevin Yee Chan Lee Jeffries Sakiroo Choi London by Jules Viera Odd Future ... etc.
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LE BILAN
SAKIROO CHOI
L’ART DUPORTRAIT
DEUX MILLE ONZE
LE DOSSIER ART
LEE JEFFRIES
PARTIE DEUX
ITONOUVELLE ANNÉE, NOUVEAUX ESPOIRS, NOUVEAU DÉPART !CE NUMÉRO MARQUE LA FIN DE L’ÈRE MENSUEL.BLACKBLACK SERA À PRÉSENT PUBLIÉ TOUT LES DEUX MOIS.AVEC PLUS DE CINQUANTES PAGES DE PHOTOGRAPHIES, ET UNE VING-TAINE SUR L’ART CONTEMPORAIN, CE NUMÉRO DE FÉVRIER AFFICHE UNE FORTE DOMINANCE ARTIS-TIQUE. TOUJOURS DES ARTICLES CERTES, MAIS MOINS NOMBREUX, LAISSANT PLACE À MOINS DE SÉRIEUX, SOUHAITANT SE DIRI-GER VERS DES SUJETS MOINS ACTUELS, MOINS TERRE À TERRE, À LA QUÊTE D’UNE ONDE REVENDI-CATRICE OUBLIÉE DANS LES DEUX PRÉCÉDENTS NUMÉROS. LA RÉDACTION EST TOUJOURS OUVERTE À DE NOUVEAUX RÉDAC-TEURS, POUR ME SOUMETTRE VOS IDÉES, N’HESITEZ PAS À ME CONTACTER.BONNE LECTURE.
NUM
ÉRO DEUX
NOVEM
BRE 2011
[email protected] | WWW.JULESVIERA.COM
MEN
SUEL
GRAPHISTEJULES VIERACRÉDITS PHOTOJULES VIERA - LEE JEFFRIESRUBRIQUESJULES VIERAABDOULAYE KOUAO-BILÉ
ED.
DIRECTEUR DE PUBLICATIONJULES VIERA
JULES VIERA
S O M ~ R
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C ’ E S T A R R I V ÉEN FÉVRIER
K E V I N - L A C O U VDOSSIER PHOTOGRAPHIE
D E U X M I L L E O N Z ELE BILAN - PARTIE DEUX
L E E J E F F R I E SDOSSIER PHOTOGRAPHIE
S A K I R O O C H O ILE DOSSIER ART
A R T C O N T E M P O R A I NCOUP DE GUEULE
LO N D O NDOSSIER PHOTOGRAPHIE
CLAUDE LUNETOROLOGUEL’INTERVIEW DU MOIS
A U MLE FINCUBE
L E T ’ S P I KACTU WEB
O D D F U T U R ELA CHRONIQUE MUSIQUE
ACTU CULTURELLE ET SORTIEMUSIQUE LITTÉ ET L’AGENDA
N E X TLE MOIS PROCHAIN - L’APERÇU COUV’
54L E C O U R AG E D E D I R E N O NLA PHOTOGRAPHIE HISTORIQUE DU MOIS
C’EST ARRIVÉ EN FÉVRIER
La Marseillaise est choi-sie comme hymne national français, La Marseillaise est le chant patriotique de la Révo-lution française, adopté par la France comme hymne national : une première fois par la Conven-tion pendant neuf ans du 14 juil-let 1795 jusqu’à l’Empire en 1804, puis définitivement en 1884 sous la Troisième République. Les six premiers couplets sont écrits par
Rouget de Lisle en 1792 pour l’armée du Rhin à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l’Autriche. En effet, à l’origine, La Mar-seillaise est un chant de guerre révolutionnaire, un hymne à la liberté, un appel patriotique à la mobilisation générale et une exhortation au combat contre la tyrannie et l’invasion étrangère.
Arrivé au pouvoir de Fi-del Castro le 16 février 1959, peu après la révolution cubaine qui renversa le régime dictatorial du général Fulgencio Batista, 49 ans plus tard il cesse toutes ses fonctions à la tête de l’État le 24 février 2008. Son frère, Raúl Castro, alors vice-pré-sident, est élu à la tête de l’État par l’Assemblée Nationale.Fidel Castro, son frère le lieute-nant Raúl Castro et le docteur Ernesto Guevara (dit « le Che »)
ont donné à la révolution, offi-ciellement nationaliste au départ, une orientation « marxiste-léni-niste » au début des années 1960, au moment de son affrontement avec les administrations amé-ricaines de l’époque. Le pays se rapprocha alors de l’Union des républiques socialistes sovié-tiques. À la suite de la révolution, le gouvernement cubain instaura progressivement une république socialiste à parti unique.
Le 29 février et les années bisextiles. L’habitude d’ajouter une journée intercalaire afin de rattraper le retard pris par l’année civile sur l’an-née solaire remonte aux Romains. Ceux-ci, avant le calendrier julien, uti-lisaient l’année dite « de Numa » de 355 jours, soit douze mois lunaires. Le retard avec le calendrier solaire était compensé par des mois intercalaires d’une durée variable fixée par le grand pontife. Ce
système s’était cependant déréglé au moment des guerres civiles. Les per-sonnes étant nées un 29 février fêtent habituelle-ment leur anniversaire le 28 février ou le 1er mars les années non bissextiles. Dans certains pays, par exemple à Taïwan, une personne née un 29 février l’est légalement le 28. Par exemple, une personne née le 29 février 1980 au-rait eu 18 ans le 28 février 1998.
1959
1884
ils sont nés
ils sont morts
1erGian Carlo Menotti meurt en 2007 Compositeur et librettiste américain
2 févShakira nait en 1977 Sid Vicious meurt en 1979 Chanteuse colombienne fan de CabrelSid Vicious meurt en 1979 Bassiste britannique des Sex Pistols
3 févJoe F. Edwards, Jr. nait en 1958 Astronaute américainVincent Elbaz en 1971 Acteur français
5 févMichael Mann nait en 1943 Réalisateur et producteur américain Cristiano Ronaldo nait en 1985 Joueur de football international portugais
+
8 fév James Dean nait en 1931 Acteur américain John Williams nait en 1932 Compositeur américain de la résistance
10 févArthur Miller meurt en 2005 Homme de lettre américain
12 févMia Frye nait en 1965 Chorégraphe américaine mégalo
14 févDolly meurt en 2003 Brebis, premier animal cloné
15 févMatt Groening nait en 1954 Auteur de BD amateur de Duff Beer Nat King Cole meurt en 1965 Musicien et chanteur de jazz américain
16 févIce-T nait en 1958 Chanteur, auteur et acteur américain
17 fév Michael Jordan nait en 1963 Basketteur américain peu connuParis Hilton nait en 1981 Personnalité américaine ridicule
19 févBeth Ditto nait en 1915 Chanteuse américaine anorexique
26 févBuffalo Bill en 1846 Aventurier et homme de spectacle américain PDG d’une chaîne de Restaurants FrançaisSébastien Loeb nait en 1974 Pilote de rallye français Amateur de choucroute
+
++
+
TOUT ART EST ‘‘CONTEM-
PORAIN’’, DONC ACTUEL,
POUR CELUI QUI LE VIT À
SON ÉPOQUE. Si les USA
en sont le père, l’Europe en
devient indéniablement la
mère. Une danse résultant
d’une volonté sauvage mais
néanmoins sensible de se
démarquer des générations
antérieures, mais aussi de
questionner les limites du
spectacle vivant. La danse
contemporaine n’a donc
d’autre place que, dans ce
qui la caractérise par-
fois le mieux, à notre
époque : un chaos
esthétisé aux allures
d’usines abandon-
nées. Ce projet improvisé en
quelques minutes avec Kevin,
s’est réalisé dans les entrailles
déchirées d’une ancienne
manufacture de textile, an-
ciennement nommée Doll-
fus-Mieg et Compagnie. Si
les grottes de Lascaux sont le
‘‘Versailles de la Préhistoire’’,
ces usines désaffectées sont
le sanctuaires des graffer et
autres artistes urbains. C’est
ici que la danse contempo-
raine est venu saluer ses
origines ce jour là.
CO
UV
’
BLACKBLACKPHOTOGRAPHIE
JULESVIERA
KEVIN
DMCLA
Pour le centième anniversaire du prix Nobel de chimie, accordé à Marie Curie en 1901, l’Assemblée générale des Nations unies décrètent l’an 2011 comme l’année internationale de la chimie, et cette onzième année du nouveau millénaire n’aura pas été sans alchi-mie et sans rebondissements.Les peuples ont su faire trembler leurs dictateurs ! Assez pour que cela se ressente jusqu’au Japon, et la vague n’aura pas été sans effets, nucléaires... Ce qui n’aura pas empéché deux millions de télés-pectateurs d’assister au mariage le plus princier de la décennie. Et si le printemps a été arabe, l’été lui a été chaud pour certains clients du Sofitel de Manhattan ! Un été ma-cabre. Un été ingrat. Égoïste, cet été 2011 nous enlève une des plus belles voies old school, la talentueuse Amy Winehouse s’est éteinte, peu de temps après un autre grand musicien, Nate Dogg. Si le monde les a pleuré de tristesse, c’est bel et bien des larmes de joie que d’autres ont versé lorsque Oussama Ben Laden et Mouammar Kadhafi ont perdu la vie. Une mort atten-due avec impatience, pour la commémoration des dix
ans de la tragédie du World Trade Center, et l’inaugu-ration du mémorial Ground Zero.Une année économiquement sombre pour Dexia, mais l’Estonie a quand même foi en la zone €uro, elle y est même entrée dès le début d’année. Si l’espagne et la grèce pouvaient encore choisir, que feraient-ils ? Une question à laquelle la doyenne de l’humanité, Eunice Sanborn, n’aurait clairement pas pu répondre, elle s’endort définitivement fin janvier, après 114 an-nées d’existences. On aurait souhaité qu’il vive aussi longtemps, mais l’au delà devait connaitre une panne informatique sans précédent pour le rappeler si vite à ses côtés : Steve Jobs, iMeurt.
Toutes ces infos et bien d’autres, sont détaillées dans ce dossier en deux parties, parfois triviales, parfois incontournables, mais toujours divertissantes !
DEUX MILLE ONZELE BILAN
JULES VIERA
2011
,, PART
TWO
S
E
P
T
E
M
B
R
E
CRASH DE L’AVION TRANSPOR-
TANT L’ÉQUIPE DE HOCKEY SUR
GLACE DU LOKOMOTIV IAROS-
LAVL DE LA LIGUE CONTINEN-
TALE DE HOCKEY : 43 MORTS. LE
7 FÉVRIER. Quarante-trois passagers
meurent sur le coup et seulement
deux, dans un premier temps, sur-
vivent au crash : un membre de l’équi-
page, l’ingénieur de vol Aleksandr
Sizov, et le joueur Aleksandr Galimov,
retrouvés grièvement blessés, mais
en vie. Galimov est brûlé sur 80 à 90
% du corps, souffre aussi de nom-
breuses fractures et son système res-
piratoire est très endommagé3 : dans
un état critique, il est transféré le 8
septembre à Moscou. Sizov est brûlé
sur 15 % du corps, a des fractures à la
hanche, aux côtes et au crâne et des
blessures à la poitrine. Au vu de leur
état, les deux sont maintenus, pour
un temps, dans un coma artificiel et
Galimov est, de plus, sous ventilation
artificielle. Le 12 septembre, la mort
de Galimov est officialisée.
INAUGURATION DU MÉMORIAL
WORLD TRADE CENTER LE 11
SEPTEMBRE. Le mémorial du World
Trade Center est un mémorial et un
musée en construction en mémoire
des victimes des attentats du 11
septembre 2001 contre les tours du
World Trade Center à New York. Il
sera localisé à l’endroit même où se
trouvaient précédemment les deux
tours jumelles détruites. En mai 2006,
l’information selon laquelle les coûts
de construction avaient été revus à
la hausse au-delà du milliard de dol-
lars a été rendue publique. «Le maire,
Michael Bloomberg, a annoncé que
le coût de construction du mémorial
montait en flèche et qu’il devait être
limité à 500 millions de dollars. ‘On
ne peut tout simplement pas dépen-
ser des sommes illimitées juste pour
un mémorial’, a annoncé Bloomberg.
Avec un milliard de dollars, le budget
approcherait le coût de la construc-
tion initiale du World Trade Center en
1970, à dollar constant.
LANCEMENT DE LA STATION
SPATIALE TIANGONG 1 LE 29 SEP-
TEMBRE. Tiangong 1 est le premier
exemplaire d’une station spatiale
développée par l’agence spatiale
chinoise CNSA. Placée en orbite
basse sans équipage le 29 septembre
20111, elle doit recevoir la visite de
plusieurs vaisseaux de type Shenzhou
au cours de son séjour dans l’espace,
limité à deux ans. Tiangong 1 doit
permettre de valider la technique du
rendez-vous spatial automatique,
mettre au point les composants
d’une station spatiale et expérimen-
ter le séjour d’un équipage. Tiangong
1 est une station de petite taille (8,5
tonnes), comparée à ses homologues
russes et américaines. Selon les infor-
mations fournies par l’agence spatiale
chinoise, deux autres exemplaires de
ce modèle de station, Tiangong 2 et
Tiangong 3, modifiés pour permettre
des séjours prolongés et ravitaillés
par cargo spatial, doivent être lancés
au cours des années suivantes.
O C T O B R E
O C T O B R E
STEVE JOBS SUCCOMBE À SA MALADIE DANS LA
NUIT DU MERCREDI 5 OCTOBRE, D’UN ARRÊT RESPI-
RATOIRE DÛ À UNE TUMEUR AU PANCRÉAS SELON LE
CERTIFICAT DE DÉCÈS. Avec la mort de Steve Jobs, ses
actions dans Disney et Apple ont été transférées à un fonds
présidé par sa veuve, Laurene Powell Jobs, fonds nommé
Steven P. Jobs Trust. Laurene Powell Jobs annonce le 24 no-
vembre 2011 qu’elle détient 138 millions d’actions de Disney,
soit 4,6 milliards de $ ou 7,7 % de Disney et 5,55 millions d’ac-
tion d’Apple soit 2,04 milliards de $ mais n’a pas l’intention
d’influencer la direction de Disney. L’information de la mort
de Steve Jobs est relayée par Apple sur son site web, qui
affiche en hommage sur sa page d’accueil, sans autre com-
mentaire, son portrait en noir et blanc ainsi que ses dates de
naissance et de mort. Les fans d’Apple et de Steve Jobs, pour
leur part, ne manquent pas de lui rendre hommage : ce, sous
plusieurs formes, dont réalisation graphique, audio-visuelle,
bougies et post-it, devant les différents Apple Store.
INAUGURATION SAMEDI 15 OCTOBRE DU PREMIER
CENTRE LGBTI (LESBIEN, GAY, BISEXUEL-LE, TRANS-
GENRE, INTERSEXE) DE FRANCE PAR LE MAIRE DE
STRASBOURG, Après trois ans de dur labeur, la Station,
premier centre lesbien, gay, bi, trans’ et intersexe alsacien
voit enfin le jour. Située derrière la cathédrale de Strasbourg,
au rez-de-chaussée du 7, rue des Écrivains, la Station a voca-
tion à offrir une écoute et un soutien aux gays, lesbiennes et
transgenres (lire Strasbourg: le premier centre LGBTI alsa-
cien ouvrira ses portes à la rentrée).
«Nous ferons de ce lieu un endroit de convivialité, de dé-
tente, d’accueil, mais pas uniquement pour les LGBTI, pour
toutes les personnes qui voudront partager nos avis, nos
idées», se réjouit Irène Tabellion, vice-présidente du centre.
LE 20 OCTOBRE MOUAMMAR KADHAFI MEURT SUITE
À DES BLESSURES PAR BALLE. Le 20 octobre, alors qu’il
quitte Syrte, dernier bastion tenu par ses partisans, son
convoi est arrêté par des tirs de missiles d’un drone Predator
américain et par un bombardement d’un Mirage 2000D fran-
çais. Selon les premières informations, il est capturé vivant,
mais sa mort est finalement annoncée par un haut respon-
sable militaire du CNT un peu plus tard dans la journée. Selon
Mahmoud Jibril, numéro deux du CNT, il a été mortellement
blessé lors d’échanges de tirs. Les corps de Mouammar Kad-
hafi et de son fils Moatassem, qui semble également avoir
été abattu, sont exposés le 21 octobre à Misrata. Dans son
ensemble, la communauté internationale salue la mort de
Kadhafi. Mais le déroulement exact des circonstances de son
décès, qui reste confus, donne lieu à une polémique. Le 25
octobre 2011, à l’aube, Mouammar Kadhafi et son fils Moa-
tassem sont inhumés dans le désert libyen, dans un lieu tenu
secret.
LE 21 NOVEMBRE AU LENDE-
MAIN D’UNE MANIFESTATION
RÉPRIMÉE SUR LA PLACE TAHRIR,
LE PREMIER MINISTRE ÉGYPTIEN
ESSAM CHARAF PRÉSENTE LA
DÉMISSION DE SON GOUVER-
NEMENT.. Ministre des Transports
de 2002 à 2005 dans les cabinets
d’Atef Ebeid et d’Ahmed Nazif sous
la présidence de Mohammed Hosni
Moubarak, il marque son désaccord
et démissionne de son poste de mi-
nistre. Il participe aux manifestations
place Tahrir au Caire pour demander
le départ du président Moubarak et la
formation un gouvernement de tran-
sition. Il est nommé Premier ministre
le 3 mars 2011 et est chargé de former
un nouveau cabinet par le Conseil su-
prême des forces armées (CSFA), au
pouvoir depuis la chute du président
Moubarak. Le 21 novembre 2011, il
annonce sa démission qui est accep-
tée dès le lendemain par le CSFA.
DANIELLE MITTERRAND DÉ-
CÈDE MARDI 22 NOVEMBRE. La
veuve de l’ancien président François
Mitterrand décède à 2h du matin à
l’hôpital Georges-Pompidou, à Paris,
où elle avait été admise quatre jours
plus tôt. Née le 29 octobre 1924 à
Verdun, Danielle Mitterrand souffrait
de problèmes respiratoires. Elle avait
déjà été hospitalisée en septembre.
Depuis dimanche, elle était placée
en coma artificiel. Après l’élection à
la présidence de la République de son
mari, François Mitterrand, en 1981,
Danielle Mitterrand se plie au pro-
tocole du palais de l’Élysée tout en
prévenant prévient qu’elle compte
imposer son style : «Je ne suis pas
une potiche». Indépendance d’esprit
et fronde sont les deux facettes de
la personnalité de la Première Dame
de France qui ira jusqu’à... embrasser
Fidel Catro en 1995 !
LE 30 NOVEMBRE SORT LE FILM
THE LADY SUR LA VIE DE AUNG
SAN SUU KYI, TOURNÉ AVANT
SA LIBÉRATION ET RÉALISÉ PAR
LUC BESSON. Le tournage a débuté
de manière très secrète en Thaïlande
à l’été 2010. Aucune information
n’avait filtré dans la presse, car Luc
Besson ne voulait pas que le gouver-
nement birman fasse pression sur les
autorités thaïlandaises pour expulser
l’équipe. Le réalisateur y a donc débu-
té un tournage de manière incognito :
« J’y suis allé cet été avec un visa que
j’avais demandé, il y a un an, et muni
d’une petite caméra numérique dont
les images sont remarquables. En
bermuda et en tongs, j’ai pu mettre
en boîte des plans sur lesquels on
incrustera, en postproduction, les
comédiens et des figurants. »
Malgré l’importance grandissante du
tournage, rien ne filtre dans la presse,
même pas en France.
N
O
V
E
M
B
R
E
DÉ
CE
MB
RE
LE 5 DÉCEMBRE LA NASA
ANNONCE LA DÉCOUVERTE
D’UNE PLANÈTE SEMBLABLE À
LA TERRE, BAPTISÉE KEPLER-
22B. Kepler-22b est une exopla-
nète en orbite autour de Kepler-22,
une étoile de la séquence princi-
pale et de type spectral G5, sem-
blable au Soleil mais de métallicité
moitié moindre, située à environ
620 années-lumière (190 pc) du
Système solaire dans la constel-
lation du Cygne. Il s’agit de la pre-
mière planète découverte par le
télescope spatial Kepler dans la
zone habitable d’une naine jaune,
annonce faite par la NASA le 5 dé-
cembre lors d’une conférence de
presse annoncée quelques jours
auparavant. Il est possible que les
conditions existent en surface ou
dans l’atmosphère de cette exo-
planète permettant l’existence
d’eau liquide, ce qui place cet astre
dans la «zone habitable» de son
étoile parente. Kepler-22b orbite
en près de 290 jours à environ 0,85
UA de son étoile parente, dont
la luminosité n’est que de 80 %
de celle du Soleil, de sorte que sa
température d’équilibre moyenne
en surface s’établit à -11 °C.
SAMEDI 10 DÉCEMBRE, LE RÉ-
GIME DE VLADIMIR POUTINE A
ÉTÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS
SÉRIEUSEMENT MIS À MAL. Ce
jour-là, les manifestations organi-
sées à travers toute la Russie pour
réclamer l’annulation de ce scru-
tin et l’instauration d’»élections
honnêtes» ont rassemblé au-delà
de toute espérance. Les manifes-
tations ont commencé au lende-
main des élections législatives du
4 décembre, dont les résultats -
qui donnaient Russie unie, le parti
pouvoir, vainqueur en dépit d’une
baisse sensible de voix par rapport
à 2007 - ont été largement contes-
tés. Les témoignages de fraudes,
vidéos à l’appui, se sont en effet
multipliés comme jamais aupa-
ravant cette année. Le 12 janvier
suivant, une heure après la mise
en exploitation du site préélecto-
ral de Vladimir Poutine, candidat
à un troisième mandat présiden-
tiel en mars 2012, la proposition
la plus populaire – soutenue à 98
% selon le quotidien en ligne Ga-
zeta.ru, à 95 % selon le quotidien
Moskovski Komsomolets – était
«la démission de VVP» (comme
on surnomme souvent Poutine en
Russie).
LE 18 DÉCEMBRE LA GUERRE
D’IRAK S’ACHÈVE OFFICIELLE-
MENT AVEC LE RETRAIT DU
DERNIER SOLDAT AMÉRICAIN
DU PAYS. En janvier 2012, Iraq
Body Count, qui fonde son analyse
sur des données publiées dans les
médias, estime que 105 052 à 114
731 civils irakiens sont morts dans
les violences, constituées essen-
tiellement d’attentats et au moins
250 000 civils irakiens auraient été
blessés, auxquels il faut ajouter 4
484 morts et 32 226 blessés dans
les rangs américains (4 803 morts
pour l’ensemble des troupes de la
coalition et plus de 36 000 bles-
sés), les morts des sociétés mili-
taires privées, et parmi les com-
battants irakiens (armée irakienne
et insurgés). La guerre a provoqué
l’exode d’au moins deux millions
d’Irakiens, réfugiés à l’étranger de-
puis 2003 (principalement en Syrie
et en Jordanie, mais également en
Europe et aux États-Unis). L’orga-
nisation National Priorities Project
estime à plus de 800 milliards de
dollars le coût de la guerre.
JEFFRIESBLACKBLACKPHOTOGRAPHIE
Lee Jeffries vit à Manchester au Royaume-Uni. Proche du
milieu du football professionnel, cet artiste commence
à photographier des manifestations sportives. Une ren-
contre fortuite avec une jeune fille sans abri dans les rues
de Londres change pour toujours sa démarche artistique.
Lee Jeffries raconte que, dans un premier temps, il avait
volé un cliché de cette jeune SDF blottie dans un sac de
couchage. Le photographe savait que la jeune fille l’avait
remarqué mais il eut pour premier réflexe de partir. Il
raconte que quelque chose l’a poussé à rester et à aller
LEE
JEFFRIESdiscuter avec la sans-abri. Sa perception sur les SDF s’en
trouve bouleversée. Ils deviennent le sujet de son art.
Les modèles de ses photographies sont des sans-abris
rencontrés en Europe et aux États-Unis: «Les situations
se sont présentées, et j’ai fait un effort pour apprendre à
connaître chacun des sujets avant de leur demander leur
permission de faire leur portrait.» Désormais, ses photo-
graphies incarnent ses convictions et sa compassion au
monde.
w
LA PHOTOGRA-PHIE HISTORIQUE DU MOMENT : LE COURAGE DE DIRE NON.
August Landmesser (né en 1910, porté disparu au combat en 1944) travailla au chantier naval Blohm et Voss à Hambourg.Cette photo a été prise à Hamburg. Elle montre la foule assemblée à l’occasion du baptême d’un nouveau bateau.A cette époque, August Landmesser avait déjà fait la douloureuse expérience du régime nazi. Il avait été condamné à deux ans de prison pour s’être fiancé avec une femme juive, Irma Eckler, qui fut détenue par la Gestapo à la prison Fuhls-büttel en 1938. Les deux filles nées de cette union, Ingrid et Irène, furent sépa-rées: on permit à Ingrid de vivre avec sa grand-mère, tandis qu’Irène fut placée dans un orphelinat puis confiée à la garde de parents
adoptifs. Auhgust Land-messer sortit de prison le 19 janvier 1941
Sur la photo, on voit claire-ment qu’August a croisé les bras et refuse le salut à Hit-ler. Il avait assisté à la céré-monie, et il est clair qu’il n’était pas disposé à tendre le bras.On ne sait pas grand chose du destin de cet homme après le moment de cette prise de vue. On sait seu-lement que ses deux filles ont survécu. En 1991, l’une d’elles reconnut son père sur cette photo et un magazine la publia.
SAK
IRO
OC
HO
I
>>http://behance.net/sakiroo
http://sakiroo.com
gotovisit
n a pu le voir sur MTV ou MNET, le sud coréen qui, à 20 ans, se donne le surnom de Sakiroo (ne souhai-tant pas être appelé par son vrai nom, Sang-Hyun Choi ndlr) est ce mois-ci dans les pages de Black-Black. Ces inspirations ne sont pas précises, il avance davantage pour
la passion de ce qu’il crée, en favorisant la philosophie à l’esthétisme. N’ayant jamais pris de cours de dessin, c’est lors de son premier job qu’il débute dans la conception de personnages, mais après quatre ans de travail l’ennui s’installe, il commence alors à créer des personnages plus recherchés, faisant références à des personnages célèbres. Sakiroo ne se considère pas artiste, mais tel salarié des plus communs, se contentant d’effectuer son travail. Une pensée en accord avec l’esprit sud coréen.
Il avoue n’avoir jamais eut de meilleur plan que celui-ci, n’ayant décroché aucun diplôme ni même son permis de conduire.Parmi ses nombreuses créations on peut noter les super heroes (cf visuel pages suivantes), chers à Sakiroo, parmi quelques autres.Aujourd’hui il n’a pas de «big dream» il espère simple-ment pouvoir dessiner librement ce qu’il souhaite, tra-vailler dans son propre studio, et offrir ses créations à de nombreuses personnes.
O
ARTCONTEMPORAINSuite à une discussion récente
avec une amie, lors d’une inau-
guration, l’idée m’est venue
d’écrire un article rapide mais
néanmoins ‘‘coup de gueule’’
au sujet de l’art contemporain
en France. La soirée a com-
mencé lorsque, au bureau,
mon collègue reçoit un appel
d’un ami en commun au su-
jet de la dite inauguration.
Ayant besoin de se libérer les
mains il règle son iPhone en
haut-parleur, me laissant libre
d’écouter ou non la discussion.
Celle-ci retient suffisamment
mon attention pour dessiner
sur mon visage un rictus amu-
sé mais néanmoins frustré : ils
dépeignaient une image des
plus négatives des expos d’art
contempo de la région. Il y en
avait pour tout le monde : visi-
teurs, oeuvres et artistes. Moi
même artiste mon premier
réflexe fut un magistral doigt
d’honneur. Deux heures après
nous allions tous ensemble à
cette inauguration, rejoindre
d’autres amis. Propice à ce
À L’HEURE OÙ LES VENTES SOTHEBY’S EXPLOSENT LES ESTIMA-TIONS DES EXPERTS PENDANT QUE CERTAINS PAYS EXPLOSENT LEUR QUOTA DE MISÈRE, NOUS, PETIT FRANÇAIS CHAUDEMENT INSTALLÉS DANS NOTRE CONFORT CULTUREL ET SOCIAL, NE SA-VONS PLUS OÙ DONNER DE LA TÊTE AU PROGRAMME DE NOS LOISIRS. QUAND LE NOMBRE EXCÈDE LA QUALITÉ, UN COUP DE GUEULE MODESTE (ET PEUT ÊTRE MALADROIT) S’IMPOSE.
genre de manifestations le lieu
me séduit immédiatement.
Contrairement aux oeuvres...
Et là, la question à laquelle je
n’ai pas réussi à me contenir :
‘‘tu penses à quoi quand tu
regardes ça ? (‘‘ça’’ évoque un
bout de roche orné d’un... d’un
cintre). J’aurai pu, je pense, me
forcer et répondre une idio-
tie des plus hypocrites, dire
que ce n’était pas le cintre qui
était accroché à la roche mais
l’inverse... (!!!) Ou encore me
lancer dans un dialogue phi-
losophique sur le poids de nos
vêtements dans la vie quoti-
dienne comme un costume au
rôle que nous jouons dans la
vie (encore plus !!!) mais non je
me suis contenté de dire cela :
‘‘J’ai vraiment l’impression que
l’on m’arnaque’’.
Le ton était donné.
Le lendemain nous engageons
une brève discussion par mail
avec cette amie, présente la
veille. C’est de là qu’est née
l’idée d’écrire cette article.
Où en est l’art contemporain
en France aujourd’hui ? Bien
entendu je ne suis suffisam-
ment pas éduqué et instruit à
ce sujet pour en parler sans me
tromper, mais d’un point de vu
de visiteurs je peux m’expri-
mer sans craindre de dire trop
d’inepties à propos de ces ex-
positions proposées à Monsieur
et Madame Tout le Monde.
L’esprit ouvert, l’imagination
débordante, je n’en reste pas
moins un amateur d’art cu-
rieux et critique. Sans doute
certains iront dire que je
suis dépassé ou totalement
idiot mais la technique et la
recherche forment l’essence
même d’une oeuvre d’art. Bien
souvent les ‘‘artistes contem-
porains’’ semblent l’oublier
en nous présentant à vous
et moi, Monsieur et Madame
Tout le Monde, des oeuvres
‘‘faciles’’, philosophiquement
bien pensée, je n’en doute pas,
mais le sens d’une démarche
artistique n’a de réel impact
que lorsqu’il est compris. À
quoi bon se déplacer dans un
espace d’art contemporain
si seule une maigre poignée
d’élitiste à l’égo surdimen-
sionné, se baignant dans leur
autocongratulation, ne sont
aptes à percer le mystère de
ses oeuvres ?
À savoir que bien souvent
l’artiste est inaccessible, ou
pire encore pédant et désin-
volte. Le visiteur aussi doit
y mettre du sien dans cette
quête artistique, bien enten-
du, mais encore faut-il lui en
donner l’occasion. Nos voisins
germaniques, helvétiques
ou anglo-saxons semblent, à
nouveau, bien en avance sur
nous à ce sujet. Que se soit
pour l’artiste qui souhaite
exposer, ou le visiteur qui lui
fait l’honneur de venir le voir.
La France semble offrir un
milieu de l’Art Contemporain
fermé et communautarisme,
où seuls les artistes sortant
d’école X ou Y et quelques
‘‘fils de’’ (pistonnés, soyons
honnêtes) peuvent prétendre
profiter des espaces d’expo-
sitions publics. Empâté dans
les carcans de l’auto-complai-
sance, réservé encore une fois
à une ‘‘caste’’, le milieu de l’Art
Contempo Frenchie voit ses
jeunes déserter ses espaces,
préférant Londres, Berlin ou
encore la Suisse.
Heureusement quelques fi-
dèles proposent encore des
lieux d’expressions libres, de
propositions artistiques et phi-
losophiques ouvertes et créa-
tives, amenant bien souvent
celui qui y participe (aussi bien
les artistes que les visiteurs)
à être surpris et à se délecter
d’un sentiment de découverte
nécessaire à la curiosité d’un
peuple. À ces derniers je dis :
Merci et tenez bon !
JULES
Et ce Londres de fonte et
de bronze, mon âme,
Où des plaques de fer
claquent sous des hangars,
Où des voiles s’en vont,
sans Notre-Dame
Pour étoile, s’en vont, là-
bas, vers les hasards.
Gares de suie et de fumée,
où du gaz pleure
Ses spleens d’argent loin-
tain vers des chemins
d’éclair,
Où des bêtes d’ennui
bâillent à l’heure
Dolente immensément,
qui tinte à Westminster.
Et ces quais infinis de lan-
ternes fatales,
Parques dont les fuseaux
plongent aux profondeurs,
Et ces marins noyés, sous
des pétales
De fleurs de boue où la
flamme met des lueurs.
Et ces châles et ces gestes
de femmes soûles,
Et ces alcools en
lettres d’or jusques
au toit,
Et tout à coup
la
mort parmi
ces foules,
O mon âme du
soir, ce Londres
noir qui traîne
en toi !
ÉMIL
E V
ERH
AER
EN
L O N D O N
L O N D O N
Bonjour Claude, ce mois-ci, c’est toi la gueule du mois. Et gueule du mois implique pas de langue de bois. Réponds franco. Pour commencer, on dit : Lunetorologue, ou Lunetorologiste ? Définitivement lunetorologiste le «logue» a un coté trop exploration médicale inva-sive... D’où provient ce néologisme ? 4 verres de Picon... et la nostalgie des ba-lades Montréalaises. Quand tu étais enfant, tu te voyais à la di-rection d’un shop optique ? Je ne savais même pas que c’était une acti-vité qui pouvait occuper toutes tes journées (rires). D’ailleurs, tu te voyais faire quoi ? Un métier artistique. (soupir) Une anecdote sympa à propos du métier que tu exerces à présent ? Je suis aujourd’hui lunetorolo giste, à cause d’un tableau que j’avais besoin de vendre pour acheter du materiel, (la vie d’artiste est difficile) et d’une rencontre...
Parles nous un peu de ton parcours scolaire, tu as étudié dans quelle voie ?Bac éco, puis licence en arts plastiques à l’université de Strasbourg, quelques cours
aux arts déco et retour en école d’optique après 10 ans de vie active.... Demain, quel avenir te réserves tu ? Beaucoup d’heures de travails... mais quand on aime on ne compte pas. Faut rajouter une dose de stress, le choix des collections est crucial. Faut être dans le ton, en avance mais pas trop. Heureusement qu’on a notre propre collection, créée par un artisan, un vrai. On peut donc proposer du sur-mesure à une clientèle exigente. Vous rêviez d’une paire de lunette en acetate, on vous la fa-brique.
Plutôt dictateur tyran ou gauchiste socia-liste avec tes employés ? Je dirais paternaliste. Quels sont les grands fléaux/problèmes dans le milieu du commerce des opticiens à notre époque ?Le faux discount, les chinoiseries. Et pour finir, portes tu des lunettes en ce moment, et si oui de quel style ?Les dernières sont vertes fluo.
Charmante boutique du centre ville de Strasbourg, située au 21 rue des
Tonneliers, ce Lunetorologiste propose des montures des plus fantai-
sistes au plus classieuses. Rares sont les opticiens au choix aussi large.
Les couleurs et les formes se succèdent, autant que les grands noms
de créateurs. Dans l’esprit des shop branchés que l’on trouve au détour
d’une ballade dans le Marais, une adresse à ne pas manquer, C L’OP-
TIQUE.
C L’OPTIQUE21 rue de Tonneliers67000 strasbourg03 88 75 55 [email protected]
SE PRONONCE « HOME [HƏƱM] »SE PRONONCE « HOMME [ƆM] »
A U MO
U
A R C H I T E C T U R E & U R B A N I S M EM O D E R N E
LE CONCEPT FINCUBE - MAISON NOMADESTUDIO AISSLINGERARCHITECTUREDESIGN D’INTÉRIEURDESIGN INDUSTRIELBERLIN & SINGAPORE
LE CABINET ARCHITECTURAL BASÉ À BERLIN, AISSLINGER, A IMAGINÉ LE CONCEPT FINCUBE, UNE MAISON NOMADE, FACILE À MONTER ET DÉMONTER. LE PROTO-TYPE PRÉSENTÉ EST SITUÉ À RITTEN, DANS LE NORD DE L’ITALIE, NON LOIN DE LA FRONTIÈRE AUTRICHIENNE.
( (
__ __ __
Entièrement construite en bois local, la maison s’étale sur
une superficie de 47 mètres carrés d’espace vitale (Em-
preinte CO2 minimale). Faisant travailler des artisans et
fournisseurs locaux, ayant le secret de la maison en bois,
cette construction s’inscrit dans un souci de développement
durable. Le FINCUBE est la matérialisation de petites uni-
tés de logement à long cycle de vie. Facile à démonter et
à remonter sur un autre site il peut facilement être déplacé
sans détériorer le sol.
Let’s pik est une galerie d’art nouvelle génération qui com-
mercialise, sur internet, des photographies d’art, sous
cadre, en série limitée. L’objectif est clair : démocratiser la
photo d’art en proposant un tarif accessible pour le grand
public (à partir de 79 € pour un format 30x45cm). Le lance-
ment officiel est prévu pour Mars 2012. Bien plus qu’une
plate-forme marchande, nous proposons une plate-forme
communautaire où des artistes de tous horizons peuvent
échanger, gagner en visibilité et même se rémunérer
grâce à leur talent ! Le concept est simple : grâce à un sys-
tème de vote, les internautes sélectionnent les artistes les
plus talentueux au sein de la communauté Let’s pik. Les
œuvres des Lauréats sont alors commercialisées en exclu-
sivité, ceux-ci perçoivent ensuite une rémunération sur
chaque vente !
Qui est derrière Let’s Pik ? Je suis seul à développer le pro-
jet Let’s pik, du moins en interne. Car en externe c’est une
multitude de personnes passionnées et compétentes
qui s’attellent à la réalisation de celui-ci. Mes talents de
développeur laissant à désirer, j’ai fait le choix de confier
la création du site à un prestataire extérieur, tant sur la
dimension web design que sur le développement pur.
J’ai nommé : MB création pour le développement, avec
Benoit Mercusot à la baguette et Design Grafik dirigé par
Frédéric Nunez, pour l’identité visuelle. C’est d’ailleurs
grâce à leurs talents respectifs que ce blog a vu le jour en
attendant la version définitive du site. Nous travaillons
afin de vous proposer un site agréable, dynamique et com-
plet, sur lequel j’espère que vous prendrez votre pied ! Je
ne peux malheureusement pas vous en dire trop mais je
INAUGURATION DU SITE LET’S PIK ! MATTHIEU PATARD NOUS EXPLIQUE EN QUELQUES MOTS SON PROJET.
>>
peux déjà vous assurer que de belles surprises sont en
préparation. Côté photo, le développement est confié à
un laboratoire professionnel de manière à vous propo-
ser des oeuvres de grande qualité, tant sur le fond que
sur la forme.
Pourquoi Let’s Pik ? En vérité ce n’est pas moi qui ai
trouvé le nom mais une amie chère à mes yeux ! Je
cherchais un nom qui soit à la fois le reflet de l’espace
d’échange sur le volet communautaire du site et qui
fasse référence à l’image au sens large ! Je souhaitais
également y intégrer une touche de dynamisme, l’idée
de quelque chose qui fasse bouger les choses dans le
milieu de l’art, qui bouscule les codes établis. Lorsque
Julie à émis l’idée de Let’s Pik j’ai tout de suite accroché
Pour le logo encore une fois j’ étais en recherche de dy-
namisme et de fraîcheur avec une dose de finesse, Fred
de l’agence Design Grafik m’a proposé plusieurs pistes.
Nous avons sélectionné celle-ci assez facilement car ca
a été pour moi un véritable coup de coeur !
A titre personnel je suis passionné de web et surtout
de photo. En 2007, lors du boom du Reflex Numérique
je me suis équipé d’un bon appareil et je suis parti à la
chasse au clichés. Ca a été une véritable révélation...
Me concernant je ne suis jamais vraiment parvenu à
réaliser de très bons clichés, mais en pratiquant la photo
j’ai été amené à rencontrer de nombreux photographes
amateurs qui eux avaient un talent fou. Néanmoins à
chaque fois le constat était le même, ceux-ci gardaient
leur clichés pour eux car l’organisation d’une expo est
très contraignante et la photographie est un milieu très
bouché. Pour ce qui est de la vente de leurs oeuvres cela
relevait davantage du fantasme que de la réalité... J’ai
donc poussé la réflexion un peu plus loin pour apporter
une solution à ces personnes.
Et puis il y a eu un deuxième constat. A l’heure actuelle
en terme de décoration, on bénéficie de deux solutions.
Celui d’une décoration standardisée type Ikéa, acces-
sible et sympa, mais n’est il pas usant de retrouver par-
tout cette même photo d’un taxi jaune à New york ?
L’alternative, pour accéder à une décoration plus au-
thentique et plus personnelle, consiste à se rendre en
galerie d’art. Les galeries c’est sympa, c’est d’ailleurs
presque aussi sympa que c’est cher ! Je me suis donc dit
qu’il y avait un réel intérêt pour proposer des oeuvres
en édition limitée et accessible à tous ! En conclusion
j’ai associé deux constats complètement différents
pour y apporter une réponse commune : Let’s pik !
Quel avenir pour Let’s Pik ? Tout d’abord réussir notre
lancement dans quelques jours ! Le projet à court terme
est on ne peut plus clair : réussir notre lancement et
faire un maximum de bruit ! Nous travaillons également
à la mise en place d’une expo très originale pour accom-
pagner ce lancement ! Malheureusement je ne peux pas
en dire plus car cela est tenu top secret jusqu’au jour J.
A moyen terme nous chercherons à étoffer l’équipe et à
multiplier les expositions !
Qui accompagne Let’s Pik ? Tout ceux qui le souhaitent !
Je suis en recherche permanente de contact et de belle
rencontre ! N’hésitez pas à me contacter spécialement
si vous êtes photographe et que vous souhaitez propo-
ser vos oeuvres sur le site !
Let’s pik, un site internet au concept
novateur, bouscule le monde de la
photographie et s’impose comme
le pionnier d’un art démocratique et
accessible à tous.
Un moyen simple pour promouvoir de
jeunes talents et s’offrir une œuvre à
un prix raisonnable.
Let’s pik est une galerie d’art nouvelle
génération qui commercialise, sur in-
ternet, des photographies d’art, sous
cadre, en série limitée. Le lancement
officiel est prévu pour Mars 2012.
L’objectif annoncé est clair : démo-
cratiser la photo d’art en proposant
un tarif accessible pour le grand pu-
blic (à partir de 79 € pour un format
30x45cm).
Bien plus qu’une plateforme mar-
chande, la start-up lyonnaise innove
en proposant une interface commu-
nautaire où des artistes de tous hori-
zons peuvent échanger, gagner en
visibilité et même se rémunérer grâce
à leur talent!
La plateforme communautaire de
Let’s pik est ouverte à tous, artistes
débutants ou confirmés.
En rejoignant ce réseau, les membres
peuvent alors librement présenter
leurs œuvres aux yeux de leurs pairs,
échanger entre eux, commenter
le travail d’autres photographes et
même communiquer sur leur actuali-
té (exposition, photoreportage etc..).
Les internautes sont également sol-
licités afin de désigner leurs œuvres
favorites au sein de la communauté.
Les auteurs de celles-ci auront alors le
privilège de pouvoir commercialiser
leurs œuvres au sein du « Art shop »
de Let’s pik et de percevoir une rému-
nération sur chaque vente !
Le développement photographique
et la finition des œuvres est assurée
par un laboratoire professionnel de
manière à respecter et à sublimer
la démarche artistique infusée dans
chacune des œuvres Let’s pik.
En attendant la sortie définitive du
site internet, un blog est déjà mis en
place à l’adresse www.letspik.com.
Au menu : des interviews d’artistes,
des comptes rendu d’exposition mais
aussi des vidéos étonnantes et des
points d’actualité ! Ici on parle photo,
graphisme, technologie le tout avec
un ton souvent décalé mais toujours
convivial.
L’initiative semble d’ailleurs trouver
un écho favorable auprès des inter-
nautes puisque le blog totalisait plus
de 2000 visites dès la première se-
maine !
OFWGKTADGAF
OF
WG
KTA
DG
AF
ODDFUTURE
ODDFUTURE
je vous dis Clips
aux allures d’Heavy
Metal, ambiance
ténébreuse, ’’roulage’’ de joints
dans les feuilles d’une bible, épo-
pée sanglante, culte du chat et
simulation de possession ? Vous
penseriez certainement que
j’évoque un des derniers groupes
de rock rebelles dont les petites
ados simili-satanistes raf-
folent ? Eh bien non. OddFuture
est certainement LA révélation
de Hip Hop alternatif de ces deux
dernières années . En plein essor
et connu en Europe depuis 2010
le collectif OFWGKTA, n’arrête
pas de défrayer la chronique. A
l’image de son leader Tyler the
creator agé de seulement 20 ans.
En effet si le groupe californien
s’adonne à des pratiques cho-
quantes pour l’église dans la plu-
part de ses clips, il n’en est pas
moins un concentré de talents.1TR
O S
OFWGKTADGAFODDFUTURE
WOLF GANG KILL THEM ALLBY ABDOULAYE KOUAO-BILÉ
rodige de seu-
lement 20 ans
i l à appris le piano
en autodidacte, et fais des
études dans le cinéma, d’où
l’effort de réalisation dans
les clips et leur impact visuel
important sur le public. En
février 2011 il sort ‘‘Yonkers’’,
la vidéo connait un énorme
succès et fais vite le tour du
monde. La machine est lan-
cée, après le premier projet
‘‘The Odd Future tape’’ sorti
en 2008, le groupe envoie
une deuxième salve : Radical,
avant le projet solo de Tyler :
‘‘Goblin’’. Suite à la sortie de
ce projet Tyler s’est vu propo-
ser plusieurs collaborations de
choix dans le game US dont
la plus connue à ce jour est
certainement celle avec The
Game et Weezy dans Mar-
tians VS Goblins, encore une
fois le clip et l’instru complè-
tement délirante ont permis
une approche totalement dif-
férentes du Hip Hop entendu
ces dernières années.
TY
LER
THEC
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OFW
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AFO
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FUTU
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WO
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L TH
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LL
dd Future Wolf Gang
Kill Them All est le
nom sous lequel se
trouvent : MC, graffeur, beatma-
kers, photographe et surtout Ska-
ters. A la base les membres d’Odd-
Future sont pour la plupart fans de
skate (ça ne vous rappelle pas Pha-
rell ?), le crew contient en son sein
même plusieurs autres groupes tels
que MellowHype (Hodgy Beats et
Left Brain, je vous invite d’ailleurs
à aller visionner leurs clip : Mel-
lowHype 64 qui illustre parfaite-
ment l’esprit OFWGKTA), Earl Wolf
qui est un binôme de Tyler et Earl
Sweatshirt ainsi que d’autres rap-
peurs (Frank Ocean, Domo Gene-
sis...). Le collectif doit en partie sa
réussite à l’énérgie qu’il dégage sur
scène, nombreux et désordonné ils
bravent souvent les interdits, et les
règles de sécurité établies par les
équipes de maintenance (NB : A
Londres une partie des membres de
OF ont eu un «échange musclé» sur
scène avec le personnel de sécurité
afin de laisser monter une grosse
partie du public dans l’anarchie la
plus totale). C’est certainement
grâce à sa capacité à transcender
les foules, son ouverture d’esprit et
son approche différente du rap tel
qu’il est aujourd’hui qu’Odd Future
à réussi à s’ancrer de manière forte
dans le Game US, certains parlent
déjà du nouveau Wu-Tang. A suivre.
WT
F?
O
OFWGKTADGAFODDFUTURE
WOLF GANG KILL THEM ALL
SYD tha Kyd et Matt Mar-tian forment THE internet un autre ‘‘fils’’ d’OF, Syd est une des seules filles du groupe si ce n’est la seule et est DJ d’OF. L’album purplenakedladies est sorti le premier janvier 2012 et est disponible sur iTunes. Enjoy !E
N A
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WO
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Roman d’amour rentre-dedans, Charlotte before Christ raconte la relation entre Sas-
ha et Charlotte, lui fils de riche aux prises avec une maladie chronique, elle pauvre
et poquée. Deux paumés qui s’aiment. Follement, mais tout croche. «La première
raison pour laquelle je l’ai écrit, la plus noble, c’est vraiment l’écriture», raconte celui
qui scénarise aussi la websérie Dakodak. «Je me suis dit tant qu’à écrire un roman,
autant en faire un proche de moi. C’est sûr qu’il y a énormément de fiction, ici et là,
il y a de l’autofiction vraiment égarée. Je ne suis pas aussi riche que ça, dans vie!»
CHARLOTTE BEFORE CHRISTALEXANDRE SOUBLIÈRE
Un match visuel amical entre ces deux villes, c’est le regard croisé d’un amoureux
de Paris sur un New York rempli de détails, de clichés et de contradictions. Suivez
le guide. Directeur artistique en free-lance via son studio de design graphique, Va-
hram Muratyan s’est spécialisé dans l’édition papier et le conseil en communication
visuelle. On retrouve son nom dans de nombreux projets d’édition culturels, institu-
tionnels, mode et médias (Arte, Chanel, France Télévisions, La Galerie de l’Opéra de
Paris). Quelques années après y avoir reçu son diplôme, il retourne à l’ESAG-Pen-
ninghen : il y enseigne l’édition et le design graphique. Par ailleurs, Vahram est le
coauteur de la collection Colle, décolle et recolle et de la série de livres J’ai toujours
rêvé d’être un artiste. Fin 2010, lors d’un séjour prolongé aux Etats-Unis, il lance son
premier blog, Paris versus New York.
PARIS VS NEW YORKVAHRAM MURATYAN
Ce livre, et la vie de Limonov plus particulièrement, est un véritable cours d’histoire
du XXe siècle : de l’URSS d’après-guerre, aux expatriés russes à New York, en pas-
sant par la chute du mur de Berlin, les guerres de Yougoslavie, l’arrivée d’Eltsine au
pouvoir jusqu’aux actuels troubles en Russie. Pour aborder chaque pan de l’histoire
de Limonov, l’auteur nous remet dans le contexte historique (avec un grand H), en
l’abordant avec le point de vue de plusieurs intellectuels. Ce qui permet un jugement
et une certaine neutralité sur chacun des agissements de notre « héros ».
LIMONOVEMMANUEL CARRÈRE
B O O KCOUP DE COEUR
Feuilleton comporte des grands reportages étrangers traduits (issus de Vanity Fair, du New Yorker,
etc.) et des nouvelles littéraires inédites. Au menu du premier numéro, des signatures du nouveau
journalisme (comme Michael Hastings). L’idée était de «publier les plus grands reportages étran-
gers, les éditer, les traduire (...), les augmenter (dossier, infographie, bibliographie sélective)»,
expliquent ses fondateurs dans leur communiqué de presse. Une démarche similaire à celle de
XXI. De fait, l’editing est moderne et agréable, entre illustr’ colorées et compléments pédagos.
FEUILLETON MAGBOOKAGENCE DOUBLE UNE
MUSIQUE
Le rappeur californien, signé chez Cash Money Young Money, le label de Lil’ Wayne, depuis
2008, débarque enfin dans les bacs avec son premier album sous la bannière Young Money,
titré, en toute modestie, Careless World : Rise of The Last King. Tyga, qui se place donc comme
le dernier roi, lance son disque avec un premier titre assez monstrueux, Careless World, qui
allant jusqu’à sampler un discours de Martin Luther King, nous permet d’attendre beaucoup de
ce qui va suivre. Très bien entouré dès le second morceau avec Pharell, Lil’ Homie, les featurings
s’enchainent avec plus ou moins de réussite.
CARELESS WORLDTYGA
COUP DE COEUR
Le duo (et couple) français Unison a sorti en 2011 un premier album aux cou-leurs de l’hiver. Une musique à la fois sombre (dark) et claire (la lumière du jour au petit matin), où l’électronique ambiance spleen et mélancolique de Julien Camarena habille tel un grand couturier la belle voix angélique, mys-térieuse et fragile de Mélanie Moran. Leur musique presque religieuse, est un heureux mélange de cold wave planante à la Cocteau Twins/This Mortal Coil/Durutti Column, de shoegaze à la Ride, l’électro style Boards Of Canada et enfin l’ambiance mystérieuse digne d’un épisode de Twin Peaks.
POUR LE MEILLEUR, PAS POUR LE PIREUNISON
Cet album marque le grand retour des Cranberries, après un hiatus de 11ans. Produit par Stephen STREET qui a également travaillé avec le groupe sur les hits “Zombie” et “Ode to my family”, ce sixième album marque un véri-table retour aux sources. “ROSES” rappelle ainsi l’innocence mélodique et la fougue des premiers albums tels que “No Need to Argue” tout en faisant preuve d’une grande maturité dans les textes. Porté par la voix incroyable de DOLORES O‘RIORDAN, cet album démontre que le quatuor irlandais reste au sommet de son art après avoir vendu des millions de disques. A l’instar du single “Tomorrow”, “ROSES” comblera les fans et enchantera les amateurs de musique pop.
ROSESTHE CRANBERRIES
Making Mirrors ne réinvente pas la roue, mais devrait jouir d’un bon suc-cès. Il s’agit du premier disque de Gotye à susciter réellement de l’intérêt en Amérique du Nord. Cet album est une bonne carte de visite, démontrant bien le potentiel de l’artiste, ainsi que l’étendue de sa sensibilité et de son talent d’auteur. À noter que bien des gens auront déjà entendu Somebody That I Used to Know car celle-ci fut l’objet d’une reprise très populaire sur Youtube par le collectif Canadien Walk Off The Earth. Jetez-y un coup d’œil : leur vidéo est du pur bonbon et la raison même de leur succès.
MAKING MIRRORSGOTYE
THE PLACE TO BE / L’AGENDA
Ai Weiwei est un artiste chinois dévoué pour son art et animé par son désaccord avec les diri-geants de son pays. Le pouvoir chinois en place a essayé d’étouffer ce personnage courageux et talentueux, mais en vain. Ses œuvres sont désormais exposées partout dans le monde. Actuellement, elles le sont à la galerie du Jeu de Paume à Paris. Tout un symbole dans ce lieu chargé d’histoire.
EXPO AI WEIWEI JUSQU’AU 29 AVRIL
PARIS
A I WEIWEI
MARIE MADELEINE EST UNE SAINTEMARIE MADELEINE EST UNE PUTEMARIE MADELEINE EST COMPOSÉ DE HERR 2003, GREGORY WAGENHEIM ET JARCO WEISS.
En début d’année, le groupe
Messins Marie Madeleine a
révélé son premier EP de l’an-
née, intitulé No Love.
Fin du monde prévue ou non
pour 2012, cela ne fait pas
peur au groupe qui reste fidèle
à son univers musical. L’EP
intitulé No Love a quelque
chose de quasi Baudelairien,
sorte de Spleen amoureux.
Evidemment, la voix de Jarco
Weiss colle parfaitement à
ce thème. Certes, il ne faut
pas avoir le moral dans les
chaussettes avant d’écouter
cet EP mais le morceau n’en
reste pas moins très beau.
Dommage que les reprises
de La Muerte (qui porte bien
son nom) et de The Feeling
Of Love tentent de faire plus
mélancolique que la mélan-
colie. En revanche, mention
spéciale à Alexia Gredy qui
interprète ce morceau sous
un autre angle, grâce à sa
voix frêle et une guitare. Une
version acoustique et légère !
AU NOUMATROUFF LE 17 MARSMULHOUSE