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7èmes Journées de l’AFAP – Marseille 3 & 4 Juin 2011
BPCO & Comorbidités : Une problématique thérapeutique chez le sujet âgé
La BPCO reste encore une maladie mal cernée sous diagnostiquée.
sous évaluée.
sous traitée.
Symptomatologie : Absente ou considérée normale.
Compliquée.
Les exacerbations survenant au décours d’une BPCO sont des phénomènes complexes et graves pouvant compromettre le pronostic vital
« L’inconnue meurtrière »
Véritable problème de santé publique *
3M décès
dans le monde
/an
80M de personnes atteintes de BPCO modérée à sévère
210M de personnes atteintes de BPCO dans le
monde
5% de décès dans le
monde/an
Prévalence 4 – 10%
* OMS
MORTALITÉ
Pathologies coronariennes
Maladies neuro-vasculaires
Pneumonies
Diarrhées
Pathologies néonatales
BPCO
Tuberculose
Rougeole
Pathologies coronariennes
Maladies neuro-vasculaires
BPCO
Pneumonies
Cancer du poumon
Accidents de la route
Tuberculose
Cancer de l’estomac
1990 2020
2010
5 ème
Véritable problème de santé publique
France :
3,5 millions de personnes,
dont 100 000…. sont atteintes de formes
sévères nécessitant une O2 thérapie à
domicile.
16 000 décès en 1999 34 000 en 2020 (1)
(1) Les Asclépiades –THALES – Etude DGS/BPCO – novembre 2007
3,5 milliards d’euros/an de dépenses de santé, dont + de la ½ pour les hospitalisations en raison de complications aiguës.
6000 euros en moyenne de dépenses de santé / an et par malade.
10 000 euros pour un malade sous O2 thérapie à domicile.
1ère cause d’arrêt de travail pour maladie respiratoire.
25,5 % de l’ensemble des pathologies respiratoires chroniques répertoriées.
1ére cause respiratoire des dépenses de santé
Le poids médico-économique est majeur
Quelle est la situation ?
La morbidité (estimée) des maladies respiratoires , en 2010, se repartie ainsi :
- Population 35 millions - Infections respiratoires : 8,5 millions (dont 350 000 infections respirations basses).
- Asthme 1100 000
- BPCO 300 000
- Tuberculose 20 000
- Cancer du poumon 3 000
S.Nafti. Année 2010 : Année de la BPCO. 19èmes journées SAAP
Prévalence ensemble de la population 4,9%.
1/3 des malades étaient asymptomatiques
*R.Khelafi & F.Skander . Epidémiologie de la BPCO dans la wilaya d’Alger – Rev.mal.resp. vol.28, janv. 2011,n°1
Age Avant 40
ans
40- 64
ans
Après 65
ans
Prévalence 0,1 % 7,2 % 13,8%
Prévalence selon le sexe
Hommes
Femmes
16,1 %
2,5 %
ATS (1): Novembre 1986
« Une affection caractérisée par des tests anormaux de l'expiration forcée qui ne changent pas notablement sur une période d'observation
de plusieurs mois »
(2) Pauwels R.A.:Global strategy for the diagnosis,management,andprevention of chronic obstructive pulmonary disease.NHLBI/WHO Global
initiative for chronic obstructive Lung Disease (GOLD) workshop summary. Am J Respir Grit Care Med 2001;163:1256-76.
(3) Recommandation pour la prise en charge de la BPCO. Rev.Mal.Respir 2003; 20: S21-7
GOLD (2001) (2), SPLF(2003) (3) .
« Maladie chronique, inflammatoire et lentement progressive
caractérisée par une diminution non complètement
réversible et permanente des débits aériens. »
(1) ATS Board of Directors, November 1986 Am. Rev. Respir. Dis. 1987 ; 136 : 225-244
« La BPCO = maladie respiratoire chronique
que l’on peut traiter et prévenir ,
associée à des effets extra-respiratoires , qui contribuent à sa sévérité chez certains patients.
Au plan inflammatoire , elle est caractérisée par une limitation incomplètement réversible des débits dans les voies aériennes.
Cette limitation de débits est progressive et associée à une réponse inflammatoire anormale des poumons exposés à des gaz et des particules toxiques ».
Diagnostic essentiellement fonctionnel
Trouble obstructif non ou peu réversible
VEMS / CVF 70 % & VEMS 80 %
(1) Celli B.and all. Population impact of different definition of airway obstruction Eur.respir J. 2003; 22: 268-73
Stade I
Léger
Stade II
Modéré
Stade III
Sévère
Stade IV
Très sévère
VEMS / CVF < 70 %
VEMS 80%
de la théorique
50% ≤ VEMS < 80 %
de la théorique
30% ≤ VEMS < 50 %
de la théorique
VEMS < 30%
de la théorique ou
VEMS < à 50% de la
valeur théorique +
Ins.Resp.Chronique
BPCO : Nouvelle classification de la sévérité GOLD 2010
Classification essentiellement basée sur le profil fonctionnel
Critère spirométrique caractéristique de la BPCO est……….
........contestable Ce Rapport physiologiquement avec l’age
Dgc par excès chez les sujets âgés > 75 ans
Faux négatifs chez les + jeunes ( de l’ordre de 24% par rapport aux critères de l’ATS/ERS )
Réversibilité aux Bronchodilatateurs différemment appréciée
Table 1 : Definition and classification of COPD severity
Stage of COPD severity
GOLD 2001 Viegi et al 2000 BTS 1997 SPLF 1996 ATS 1995 ERS 1995
Normal spirometry + chronic symptoms FEV1 >= 80% pred
30 <= FEV1 < 80% pred
- FEV1 < 30% pred
-
FEV1 >= 70% pred
-
FEV1 < 70% pred -
-
60 <= FEV1 < 80% pred
40 <= FEV1 < 60% pred
- FEV1 < 40% pred
-
-
50 <= FEV1 < 80% pred
35 <= FEV1 < 50% pred FEV1 < 35% pred
-
FEV1 >= 50% pred
35 <= FEV1 < 50% pred
- FEV1 < 35% pred
-
FEV1 >= 70% pred
50 <= FEV1 < 70% pred
- FEV1 < 50% pred
At risk Mild
Moderate
Moderatly severe Severe
FEV1/FVC<70% FEV1/FVC<70% FEV1/FVC<70% Diminution of FEV1/VC FEV1/FVC<75% FEV1/VC<88%pred (men)
FEV1/VC<89%pred (women)
Definition of COPD
References:
ERS 1995 : Consensus Statement - Optional assessment and management of COPD, Siafakas NM et al. Eur Respir J 1995; 8:1398-
1403
ATS 1995 : American Thoracic Society. Standards for the diagnosis and care of patients with COPD. Am J Respir Crit Care Med 1995;
152:S77-S120
SPLF 1996 : Recommandations pour la prise en charge des BronchoPneumopathies Chroniques Obstructives, SPLF 1996
BTS 1997 : British Thoracic Society. BTS Guidelines for the Management of Chronic Obstructive Pulmonary Disease. Thorax 1997;
52suppl 5:S1-S28
Viegi et al 2000 : Prevalence of Airways Obstruction in a General Population, Viegi G et al. CHEST 2000; 117:339S-345S
GOLD 2001 : Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease, National Institutes of Health 2001
Frequency of COPD
Stage of COPD severity
ATS
1995
SPLF
1996
ERS
1995
GOLD
2001
Viegi et al
2000
BTS
1997
At risk Mild
Moderate
Moderatly severe
Severe
Total frequency of COPD
-
29.83
2.17
-
0.24
32.24
-
-
19.81
2.42
0.24
22.47
-
10.51
4.59
-
2.42
17.52
2.66 4.71
10.02
-
0.12
14.85
-
8.21
-
6.64
-
14.85
-
5.80
3.86
-
0.48
10.14
Table 2 : Quid R and stage of COPD severity (n=828)
0
5
10
15
20
25
30
ATS 1995 SPLF ERS GOLD Viegi BTS
At risk
Mild
Moderate
Moderatly severe
Severe
Comorbidités
Dyspnée
Obstruction bronchique
Manifestations
systémiques
Intolérance à
l’effort
Qualité
de vie
Mortalité
Exacerbations
BPCO : MALADIE SYSTÉMIQUE
Sur un terrain fragilisé, la BPCO pourrait être un facteur aggravant et hypothéquer le devenir d’un individu.
De nombreuses pathologies, parfois invalidantes, peuvent s’y associer compliquant d’avantage la prise en charge thérapeutique .*
La nature de même que la fréquence de ces affections seraient aussi fréquentes que disparates.
L’existence d’une telle association suggérée par des observations fortuites nécessitait d’être établie.
* Charlson M et al . J Gen Inter Med 2007
Evaluation de la sévérité de la BPCO selon GOLD et le BODE
index.
Appréciation de la prévalence des comorbidités associées à la
BPCO.
Recherche d’éventuelles : Contre-indications ou Prédispositions à
des Accidents Thérapeutiques.
Questionnaire :
Age, sexe , ancienneté de la maladie, imprégnation tabagique
Mesure de l’IMC (indice de masse corporelle)
Explorations : Fonctionnelle respiratoire:
◊ Spirométrie ◊ Oxymétrie ◊ TDM6
Cardiovasculaire: ◊ ECG ◊ Echocardio
Biologiques : ◊ FNS ◊ Glycémie
◊ Bilan Lipidique et hormonal
Mesure de la pression intra-oculaire + Echographie prostatique
Etude prospective (Octobre 2010 – Février 2011) 72 patients BPCO : 65 ♂ + 7 ♀
Evaluation statistique : Logiciel excel 2007
Comparaison des moyennes : Test de Student – Fischer
Corrélations entre variables : Test de Spearman
Expression des résultats : Moyennes ± 1 DS
Seuil de significativité : p < 0.05
Répartition selon le sexe et par tranche d’âge
Age moyen : 68 ± 11ans Extrêmes : 43 - 88 ans
0
5
10
15
20
25
40-50 50-60 60-70 70-80 > 80 ans
1 2
1 1 2 2
12
21 21
9
Nbre de patients
Tranches d'âge
F H
Intoxication tabagique
0
10
20
30
40
50
60
10
22
17
51 Patients(%)
Paquets/Année
< 20
20-40
40-60
> 60
Moyenne : 60,5 ± 33 Paquets/Année
Extrêmes : 4 – 130 P/A
8%
82%
10%
Non Fumeurs
Fumeurs
Tabac à Chiquer
Classification de la BPCO ( GOLD 2009 )
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Stade1 Stade 2 Stade 3 Stade 4
18,05
13,88
37,5
30,5
68%
Patients(%)
1. GOLD
2. BODE INDEX
B Body mass index ( IMC )
O airflow Obstruction ( Obstruction bronchique )
D Dyspnea ( Dyspnée )
E Exercise capacity ( TDM-6 )
Evaluation de la sévérité de la BPCO
Détermination de la SEVERITE croissante: Quartile 1 : score 0 à 2 ; Quartile 2 : score 3 à 4 ; Quartile 3 : score 5 à 6 ; Quartile 4 : score 7 à 10
22%
20%
30%
28%
BODE 0 ~ 2 BODE 3 ~ 4 BODE 5 ~ 6 BODE 7 ~ 10
Classification de la BPCO selon le BODE Index
58%
22%
20%
30%
28%
BODE 0 ~ 2 BODE 3 ~ 4
BODE 5 ~ 6 BODE 7 ~ 10
18%
14%
38%
30%
Stade1 Stade 2 Stade 3 Stade 4
GOLD BODE Index
49%
36%
29%
28%
17%
14%
Cardiopathies Syndrome métabolique
Dénutrition Endocrinopathies
Diabète Anémie
Prévalence globale (%) des comorbidités
29%
24% 28%
14% 5%
0 Comorbidité
1 Comorbidités
2 Comorbidités
3 Comorbidités
4 Comorbidités
71%
19 %
Fréquence (%) des comorbidités / Patient
1. PATHOLOGIE CARDIAQUE 2. SYNDROME METABOLIQUE 3. DENUTRITION 4. ENDOCRINOPATHIES 5. DIABETE 6. ANEMIE
1. PATHOLOGIE CARDIAQUE 2. SYNDROME METABOLIQUE
3. DENUTRITION 4. ENDOCRINOPATHIES
5. DIABETE 6. ANEMIE
1. PATHOLOGIE CARDIAQUE 2. SYNDROME METABOLIQUE
3. DENUTRITION 4. ENDOCRINOPATHIES
5. DIABETE 6. ANEMIE
64%
36%
Syndrome métabolique
N O
0
5
10
15
20
25
30
35
Stade 1 Stade 2 Stade 3 Stade 4
19,23%
26,92%
30,76%
23,07%
Syndrome métabolique * (n = 26/72)
n=13 n=10 n=27 n=22
* IDF :International Diabetes Federation 2009 .Définition du syndrome métabolique: 3 des critères suivants: TT>80(F) ou94cm(H), PA≥130/85mmHg ,Gly à jeun >100mg/dl , Triglycérides>150mg/dl, Cholestérol HDL <50(F) ou 40(H)mg/dl
Patients(%)
54%
1. PATHOLOGIE CARDIAQUE 2. SYNDROME METABOLIQUE 3. DENUTRITION 4. ENDOCRINOPATHIES 5. DIABETE 6. ANEMIE
Stades
Dénutrition
< 16.5
Maigreur
16.5-18.5
Normale
18.5-25
Surpoids
25-30
Obésité
> 30
Stade 1 0 1 5 5 2
Stade 2 1 1 1 4 3
Stade 3 1 6 15 5 0
Stade 4 7 4 7 3 1
Total 9 12 28 17 6
IMC moyen : 22.4 Kg/m² Extrêmes : 13.4 – 39.1
* IMC :Indice de masse corporelle = poids(kg)/taille(m)²
Données anthropométriques
29%
IMC*
1. PATHOLOGIE CARDIAQUE 2. SYNDROME METABOLIQUE 3. DENUTRITION 4. ENDOCRINOPATHIES 5. DIABETE
6. ANEMIE
72%
28%
N O
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Stade 1 Stade 2 Stade 3 Stade 4
15% 15%
30%
40%
Endocrinopathies
(n = 20/72)
n=13 n=10 n=27 n=22
Patients(%)
70%
Endocrinopathies n=20
Hypogonadisme Hypergonadotrophique
n= 02
Thyroïdopathies n= 18
33%
11%
6% 22%
17%
11%
Hyperthyroïdie Infraclinique
Hypothyroïdie Infraclinique
Hypothyroïdie patente
Syndrome basse T3
Hypothyroxinémie isolée
Thyroïdite
1. PATHOLOGIE CARDIAQUE 2. SYNDROME METABOLIQUE 3. DENUTRITION 4. ENDOCRINOPATHIES 5. DIABETE 6. ANEMIE
83%
17%
Diabète
N O
0
5
10
15
20
25
30
35
Stade 1 Stade 2 Stade 3 Stade 4
16,66%
33,33%
25% 25%
Diabète*
(n = 12/72)
n=13 n=10 n=27 n=22
* Selon l’ADA : American Diabetes Association .Diabetes Care 2004
Patients(%)
50%
1. PATHOLOGIE CARDIAQUE 2. SYNDROME METABOLIQUE 3. DENUTRITION 4. ENDOCRINOPATHIES 5. DIABETE 6. ANEMIE
86%
14%
Anémie
N O
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
Stade 1 Stade 2 Stade 3 Stade 4
20% 20%
10%
50%
Anémie (n = 10/72)
n=13 n=10 n=27 n=22
Patients(%)
60%
Précautions d’emploi avant TRT par :
β2mimétiques et/ou corticoïdes
Cardiopathies sévères
Hypertension artérielle
Endocrinopathies
Hypokalièmie
Anticholinergiques Glaucome
Adénome de la prostate
Mesure de la pression intra-oculaire
(n=59/72)
76%
24%
Normale Hyperpression
PIO > 20mmHg
(1 ) De Saint Jean M., Glaucome aigu par fermeture de l’angle après un traitement par aérosols de bromure
d’ipratropium et de Salbutamol. J.Fr. Ophtalmol.,2000;23,6,603-605
Pronostic visuel mis en jeu par :
Les anticholinergiques Mydriase par relachement du sphincter
irien un blocage pupillaire complet Glaucome. (1)
Les 2 mimétiques ( Salbutamol ) stimule la production d’humeur
aqueuse Une de la PIO Glaucome.
Les antidépresseurs (par propriété anticholinergique mais aussi
par de taux de sérotonine
Pression intra oculaire élevée et Médicaments de la BPCO
- Corticoïdes systémiques : il s’agit d’un effet dose-dépendant.
G L A U C O M E
(1 ) De Saint Jean M., Glaucome aigu par fermeture de l’angle après un traitement par aérosols de bromure
d’ipratropium et de Salbutamol. J.Fr. Ophtalmol.,2000;23,6,603-605
Echographie prostatique
(n=52/72)
56%
44%
Normale Hypertrophie
Risque de rétention urinaire élevé après prise d’anticholinergiques
Hypertrophie prostatique et traitement de la BPCO
Les anticholinergiques sont dangereux chez les patients ayant une
Hypertrophie prostatique: Risque de Rétention Aiguë d‘Urine
La prise d’anticholinergiques de CDA et/ou LDA est associée à une
du risque de RAU chez l’ ♂ souffrant de BPCO.
Les hommes sous traitement associant des anticholinergiques
de CLD & LDA et ceux souffrant d’Hypertrophie Bénigne de la Prostate prouvée sont à risque plus important. (1)
(1) Stephenson A. et al. Arch Int Med ; 2011 ; 171; 10: 914-920.
Traitement de la BPCO et pathologie cardiaque
Méfaits sur le cœur connus depuis longtemps ( Cas du FENETEROL en
Nouvelle zélande & au Canada , retiré du marché en 1990 )
l’inhalation de salbutamol (200 µg) ou de terbutaline (500 µg) chez les
sujets asthmatiques induit des modifications des paramètres de variabilité du
rythme cardiaque. (1)
- Palpitations
- Tachycardie sinusale.
- Bronchospasme paradoxal ( Exceptionnel )
- Risque d’infarctus du myocarde. l’odds ratio de survenue D’IDM est de
1,67 (IC 95 % ; 1,07-2,6) par / aux sujets n’ayant pas consommé (2)
(1) P.-O. Girodet, M. Molimard, Revue des Maladies Respiratoires, vol 20, N°-C3 ,décembre 2003,pp 60-64
(2) Au DH, Lemaitre RN, Curtis JR, Smith NL, Psaty BM : The risk of myocardial infarction associated with
inhaled beta-adrenoceptor agonists. Am J Respir Crit Care Med 2000 ; 161 : 827-30.
Traitement de la BPCO et pathologie cardiaque (II)
Anti-infectieux : Clarythromycine : Allongement de l’intervalle QT
Erythromycine : Torsades de pointes
Les anticholinergiques : (inhalés) - significativement les risques de DC cardiovasculaires: IDM ou d’A.V.C.
chez les patients BPCO (1)
JAMA 2008 ; 300 : 1439-1450
Comparée à d’autres travaux (4), la fq du d métabolique plus est
probablement inhérente à une consultation plus tardive de nos patients
1.De Marco R et al. ; Am J Respir Crit Care Med 2007 ; 175 :32-9 2.Marquis K, Maltais F, Poirier P . Rev Mal Respir
2008 ;25 :663-73
3.Thurnheer R, et al Chest 1997 ; 112 :122-8 4.Watz H et D . Chest 2009 ;136 :1039-1046
Notre étude a permis la découverte d’un large spectre de comorbidités.
Dans les 2 sexes, une relation étroite existe entre l’intensité de la BPCO
et la survenue des différentes comorbidités dont la fréquence et la gravité
sont liées à l’age, corroborant ainsi les travaux de De Marco et al (1)
La prévalence des cardiopathies est analogue à celle notée par
Marquis K et al (2), Thurnheer R et al (3) et leur survenue semble liée à la
gravité de la BPCO.
La gravité de la BPCO est corrélée positivement (p<0.01) à l’intensité de la
maigreur. Par conséquent, l’effet délétère de cette association déjà établi
(5,6) est reconfirmé dans notre série.
A l’instar d’Uzun K et al (7), la majorité des dysthyroïdies infra-cliniques
concerne les stades avancés de la BPCO et peuvent favoriser l’apparition de
certaines comorbidités ou aggraver d’autres préexistantes.
Les Diabètes II peuvent être secondaires à des prescriptions de
médicaments diabétogènes.(8)
La prévalence de l’anémie hypochrome normocytaire se rapproche de celle
constatée par d’autres auteurs (9,10).
Certaines investigations : Biologiques, Radiologiques et la mesure de la
pression intra-oculaire peuvent être très utiles pour différer ou proscrire
certaines thérapeutiques.
5.Wouters E,et al. Rev Mal Respir 2007 ; 24 6.Burgel PR Rev Mal Respir 2008 ;25 :11-1
7.Uzun K et al.TJ of General Med Vol 4 No 2,2007;80-2 8.Hartemnn A . Traité de Diabétologie 2005
9.Cote Cet al. Eur Respir J 2007 ;29 :923-9 10.John M , Hoet al Chest 2005 ;127 :825-9
La BPCO représente un facteur de risque pour de nombreuses comorbidités , de gravité variable .
Leur dépistage précoce et leur prise en charge thérapeutique multidisciplinaire auront un impact bénéfique certain sur la qualité de vie des patients et renforce l’idée qu’une prévention du tabagisme est nécessaire.
Les résultats obtenus dans notre étude plaident en faveur de la poursuite de ce travail qui :
serait bcp+ significatif . pourrait contribuer à la recherche d’éventuelles autres associations .
à une meilleure compréhension des interrelations BPCO-Comorbidités
( coïncidence fortuite ou lien direct ? )
La prise en charge de la BPCO doit être globale ne se limitant pas uniquement au trt de l’atteinte respiratoire mais élargie à celle des comorbidités associées eu égard à leur impact sur le pronostic vital et leur cumul les dépenses de santé. Une standardisation avec validation universelle des paramètres fonctionnels qui permettra une meilleure approche épidémiologique voir thérapeutique de la maladie.
Le respect strict des règles de bonnes prescriptions médicamenteuses est impératif du fait de l’âge parfois avancé, du terrain fragilisé et du nombre important de médications administrées