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7/23/2019 Breton Psychanalyse
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André Breton, surréalisme et psychanalyse
Rêve, écriture du rêve, écriture automatique autant de termes qui reviennent dès que l’on parle de
surréalisme. Et comme le nom de Paul Éluard est attaché à l’esthétique surréaliste, qu’il a écrit plusieurs
œuvres en collaoration avec !ndré "reton, l’amal#ame peut aller très vite, or les deu$ hommes n’ont pas
tou%ours eu les mêmes idées. &l ne s’a#it pas ici de re'aire une anal(se de ces concepts dans l’œuvre d’!ndré
"reton) mais de donner rièvement une chronologie des principales étapes de ses rapports avec lapsychanalyse et avec Freud en particulier.
*ous utilisons pour ce récapitulati' l’article de +arane !le$andrian !ndré "reton, la ps(chanal(se et le
rêve -1 et quelques autres auteurs que nous citerons au 'il de la présentation.
Première idée reue à mettre quelque peu à distance / !ndré "reton n’a pas eu autant esoin des travau$
de 0reud que ce qui est resté dans l’ima#inaire collecti'. En e''et "reton découvrira les travau$ de 0reud des
années après ses premiers écrits sur l’écriture automatique ou sur le rêve quand dé%à il avait la volonté
d’allier science, politique et poésie.
Découverte de l’inconscient et de la “parole automatique”
11! / étudiant en médecine, "reton 'ut l’interne du r "ains2( et pendant l’été, l’assistant du r Raoul3ero( au 4entre neuro5ps(chiatrique de +aint5i6ier. !vec le r 3ero(, il découvrit la méthode de la
" parole automatique # e$posée par 4harcot et put e$périmenter sur les malades des méthodes
d’investi#ations de la ps(chanal(se, en particulier l’enre#istrement, au$ 'ins d’interprétation, des rêves et
des associations d’idées incontr7lées8 -. 4ette e$périence a eu sans doute une in'luence décisive sur le
déroulement de 9s:a pensée; -.
"reton avait connaissance des travau$ d’!l'red <aur( =datant de 1>?>@ et du phénomène de demi5sommeil
décrit par celui5ci / en réalité, le surréalisme ne part pas du rêve mais de l’hallucination hypnagogique -,
c’est5à5dire d’ima#es visuelles ou auditives qui apparaissent 'u#itivement au moment de l’endormissement.
"reton était su%et à ces hallucinations A c’est ce qu’il rappelle dans le Manifeste de 1B8?, citant ce qu’il
avait écrit dans Les Pas perdus /C’avais été amené à D'i$er mon attention sur des phrases plus ou moins partielles qui,
en pleine solitude, à l’approche du sommeil, deviennent perceptiles pour l’esprit
sans qu’il soit possile de leur découvrir une détermination préalale.?
&l cherche une méthode pour les capter et va recourir à celle qu’il avait e$périmentée avec le r 3ero( /
Ce résolus d’otenir de moi ce qu’on cherche à otenir d’eu$ 9les soldats aliénés:, soit
un monolo#ue de déit aussi rapide que possile, sur lequel lFesprit critique du su%et
ne 'asse porter aucun %u#ement, qui ne sFemarrasse, par suite, dFaucune réticence, et
qui soit aussi e$actement que possile la pensée parlée.G
"reton se dit tout occupé 9): encore de 0reud 9): et 'amiliarisé avec ses méthodes d’e$amen qu9’il:
avai9t: eu quelque peu l’occasion de pratiquer sur des malades pendant la #uerre -, pourtant ce ne sont pas
les méthodes de 0reud qui sont utilisées à cette époque) et lui "reton ne connaHt les théories de 0reud que
par les résumés qu’il lit dans le Précis de psychiatrie du r. Ré#is ou dans La psychoanalyse des névroses et
des psychoses des r Ré#is et Iesnard. &l n’en reste pas moins qu’il se passionne pour cette notion
d’inconscient qui lui permet d’élar#ir la représentation de la mentalité humaine. 3es premiers te$tes de
1 +arane !le$andrian, !ndré "reton, la ps(chanal(se et le rêve - in André Breton ou le surréalisme, même, te$tesréunis par !ndré +aporta avec le concours d’Ienri "ehar, 1BBJ, "iliothèque <élusine, 3’K#e d’homme, p.1G?51L88 !ndré "reton, Entretiens =avec !ndré Parinaud@, 1BG8, *.R.0., cité par Mvon "elaval in Poésie et Psychanalyse in
Cahiers de l'Association internationale des études françaises, 1BGG, *NO. p.O.url / http/QQQ.persee.'rQerevueshomeprescriptarticlecaie'JGO15G>LG1BGGnumO18JL; ; !id"? !ndré "reton, Manifeste du surréalisme, 1B8?, Sallimard, *R0 collection &dées édition de 1BLL, p.8BG !id" p.;?
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0reud traduits en 'ranais ne paraHtront qu’à partir de 1B81, L#nterprétation des rêves en 1B8G, et "reton
pratiquait dé%à l’écriture automatique.
Fin avril 11 $ Les Champs magnétiques avec Philippe +oupault / il transcrit sur le papier l’équivalent de la
parole automatique -, écriture rapide qui tente d’e$primer l’ine$primale que l’on porte en soi.
e là "reton crée sa théorie du murmure # $ 0ie65vous au caractère inépuisale du murmure - écrit5il
dans le Manifeste de 1B8?, selon lui l’inconscient est en perpétuel mouvement, traversé par un courant
vital continu charriant des ima#es verales plut7t que des ima#es visuelles. &l e$iste un arrière5lan#a#e, qui
correspond à nos arrière5pensées 9):.L -
Deu%i&me étape $ le r've
(undi 1) novem*re 1+1 $ rencontre de "reton et de 0reud à Tienne. 4’est la désillusion, le
désappointement) "reton rêvait d’une rencontre entre la science et la poésie mais 0reud ne l’a pas
véritalement pris au sérieu$ et "reton en ressent une violente 'rustration qui ne le quittera pas.
(a compétition s’en#a#e / "reton veut montrer que les poètes sont aussi compétents, voire plus
compétents, que les savants pour traiter du r've. &l décide que lui5même et ses amis noteront leurs rêves et
qu’il les puliera / les trois récits de rêve parus dans Littérature de 1B88 sont le sien et ceu$ de Picaia et
Roert esnos car il n’est suivi ni d’!ra#on, ni de +oupault ni de Péret. 3es diver#ences entre les amis
surréalistes commencent dé%à là.
1+ $ "reton va e$ploiter les théories de 0reud sur le rêve et l’inconscient, c’est à cette époque qu’il écrit
dans le Manifeste la dé'inition 'ameuse /
+urréalisme, n. m. !utomatisme ps(chique pur par lequel on se propose dFe$primer,
soit veralement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le 'onctionnement réel
de la pensée. ictée de la pensée, en lFasence de tout contr7le e$ercé par la raison,
en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.O
tout en reconnaissant la di''iculté de transcrire les récits de rêve - /
CFavais été conduit à donner toutes mes pré'érences à des récits de rêves que, pourleur épar#ner semlale st(lisation, %e voulais sténo#raphiques. 3e malheur était que
cette nouvelle épreuve réclamKt le secours de la mémoire, celle5ci pro'ondément
dé'aillante et, dFune 'aon #énérale, su%ette à caution.>
4’est aussi à cette époque qu’éclate la polémique entre les deu$ tendances du surréalisme, Mvan Soll
'aisant paraHtre son Manifeste du surréalisme la même année que celui d’!ndré "reton. Mvan Soll s’indi#ne
en ces termes /
Et cette contre'aon du surréalisme, que quelques e$5dadas ont inventée pour
continuer à épater les our#eois sera vite mise hors de la circulation.
&ls a''irment la toute5puissance du rêve - et 'ont de 0reud une muse nouvelle. Uuele docteur 0reud se serve du rêve pour #uérir des troules trop terrestres, 'ort ien V
<ais de là à 'aire de sa doctrine une application dans le monde poétique, nFest5ce pas
con'ondre art et ps(chiatrie WB
ans son Manifeste, !ndré "reton va dé'endre l’écriture automatique, le rêve, le somnamulisme lucide
pour saisir le 'onctionnement réel de la pensée -. Et ce 'ut le surréalisme pr7nant la toute5puissance du
rêve - qui l’emporta. <ais loin d’une allé#eance au$ théories de 0reud, "reton développe une démarche
qui va dans une direction opposée, il trace une activité spéci'iquement poétique / son o%ecti' est tout
autre que celui du savant. +i 0reud veut étalir les 'ondements d’une théorie scienti'ique qui permette une
L +arane !le$andrian, $p" cit" p.1GLO !ndré "reton, $p" cit" p.;O
> !ndré "reton, Les Pas perdus, %uvres compl&tes, 1BB8, Sallimard, Édition de la Pléiade, tome 1, p.8OGB Mvan Soll, <ani'este du surréalisme - in urréalisme nN1, octore 1BL?. Pour lire l’inté#ralité du <ani'este /http/QQQ.lettresvolees.'reluardsurrealisme.html
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thérapeutique, "reton, lui, voit dans l’inconscient le réservoir sans 'ond d’une ima#ination créatrice,
peuplée des désirs de l’homme, et oX celui5ci puise les 'orces nécessaires à l’élar#issement poétique A et
pratique A des ornes du réel. -1J Yn voit ien là la di''érence 'ondamentale / "reton cherche à liérer le
lan#a#e, à en e$alter la valeur, en le 'aisant sur#ir des pro'ondeurs de l’inconscient / c’est une volonté à la
'ois poétique et révolutionnaire qui le met en action.
3e détournement de ces découvertes, outre l’o%ecti' poétique pur et asolu, met aussi en avant la portée
révolutionnaire de l’inconscient en tant qu’il est potentiellement porteur d’une suversion radicale de
l’intellect et même des valeurs sociales. 9): "reton a sans doute puisé dans la ps(chanal(se une véritale
méthode d’investi#ation des couches les plus pro'ondes du mental, oX s’e$prime une contestation radicale
de l’homme envers les codes et les rè#les qui l’aliènent dans la vie courante / il ne s’a#it plus pour ce
dernier de soumettre les désirs à l’autorité d’un quelconque principe de réalité, mais d’ouvrir la voie à la
construction d’un monde nouveau oX ces désirs pourraient en'in être satis'aits, c’est5à5dire oX l’homme lui5
même serait en'in en harmonie avec lui5même.11 -
+arane !le$andrian retrouve aussi che6 "reton l’in'luence de Ie#el et déclare avec 'orce / 4’est donc une
aerration de penser que le surréalisme, entreprise comple$e, dérive simplement de la ps(chanal(se. -18 Z
l’in'luence de Ie#el, on peut a%outer des lectures éclectiques, dont parle "reton dans ses Entretiens avec
!ndré Parinaud, La personnalité humaine de <(ers, des chapitres du (raité de métapsychi)ue de 4harles
Richet, entre autres.1;
1+- Nadja
4ertes "reton cite 0reud comme ré'érence et ouvra#es à consulter - mais, poursuit +arane !le$andrian,
*ad+a marque la distance entre les deu$ hommes quand "reton ( étalit sa théorie des
'aits5#lissades - contre celle des actes manqués - de 0reud. && sFa#it de 'aits qui, 'ussent5
ils de lFordre de la constatation pure, présentent chaque 'ois toutes les apparences dFun
si#nal, sans quFon puisse dire au %uste de quel si#nal -. 4ela va dFun o%et, dFun lieu qui nous
inspirent la sensation que notre destin en dépend, à des concours de circonstances
produisant en nous un é#arement ine$plicale =il les appelle alors des 'aits5précipices -@. &l
a''irme que la ps(chanal(se nFest pas en état de sFattaquer à de tels phénomènes - [ seul lesurréalisme est capale de les mesurer, dFen évaluer les e''ets dont la part
dFincommunicailité même est une source de plaisirs iné#alales -.1?
1) Second Manifeste du surréalisme
L’Immaculée conception / cette œuvre écrite en collaoration avec Paul Éluard montre comment la
doctrine de l’inconscient est mise au service d’une écriture / il ne s’a#it plus d’une ima#e de la pensée
surréaliste mais de la pensée en ima#es qui produit sa théorie.
3a connaissance par'aite que nous avions l’un de l’autre nous a 'acilité ce travail. <ais elle
nous incita surtout à l’or#aniser de telle 'aon qu’il s’en dé#a#eKt une philosophie poétique
qui, sans %amais mettre le lan#a#e à la raison, conduise pourtant un %our à l’élaoration d’une
véritale philosophie de la poésie.1G
1J Philippe +aot, Prati)ues d#écritures, Prati)ues de pensée / -i.ures du su+et che/ Breton01luard, Bataille et Leiris,
8JJ1, Presses \niversitaires du +eptentrion, p.;B11 Philippe +aot, $p" cit", p.;>18 +arane !le$andrian, $p" cit" p.1GB1; 4et éclectisme est anal(sé par Cean +taroins2i dans le chapitre de La relation criti)ue 2%il vivant, 34 qu’il a consacré
à 0reud, "reton et <(ers - =Paris, Sallimard, 1BOJ@. *ote de Philippe +aot, $p" cit" p.;B1?
!id" p.1GB. 4itations de *ad+a1G !ndré "reton et Paul Éluard, *ote à propos d’une collaoration - 9pré'ace à l’édition en lan#ue %aponaise deL#mmaculée conception:, Cahiers d#art , 1B;G nNG5L, p.;O. 4ité dans la note de l’édition de la Pléiade des œuvres dePaul Éluard, tome 1 p.1?8>
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&l avait dé%à écrit en 1B8J dans le D4arnet des Champs ma.néti)ues / *ous remplissons des pa#es de
cette écriture sans su%et [ nous re#ardons s’( produire des 'aits que nous n’avons pas même rêvés, s’(
opérer les allia#es les plus m(stérieu$.1L -
]out en #ardant des ré'érences 'reudiennes, la distance se creuse. 0reud ne prend #uère au sérieu$ la
recherche surréaliste et "reton ne cesse de vouloir prouver que la méthode surréaliste d’anal(se de rêves
est supérieure à celle de la ps(chanal(se.
1+ c’est la rupture du dialogue
/arution de Les Vases communicants oX "reton développe le processus du rêve éveillé.
0reud écrit à !ndré "reton /
\n aveu que vous deve6 accueillir avec tolérance V "ien que %e reoive tant de témoi#na#es de
l’intérêt que vous et vos amis porte6 à mes recherches, moi5même %e ne suis pas en état de
me rendre clair ce qu’est et ce que veut le surréalisme. Peut5être ne suis5%e en rien 'ait pour le
comprendre, moi qui suis éloi#né de l’art.1O
Z quoi "reton répond
dans Les 5ases communicants ]out ce ) qu’il me paraHt nécessaire de retenir de l’œuvre de 0reud est la méthode
d’interprétation des rêves 9): &l n’est aucunement nécessaire, pour véri'ier sa valeur, de 'aire
siennes les #énéralisations hKtives au$quelles l’auteur de cette proposition, esprit
philosophiquement asse6 inculte, nous a accoutumés par la suite.1>
Puis en 1B;G dans *otes sur la poésie, te$te repris en 1B;> dans le Dictionnaire abrégé du
surréalisme, à l’article 0RE\ /
3e surréalisme a été amené à attacher une importance particulière à la ps(cholo#ie des
processus du rêve che6 0reud, et, d’une manière #énérale, che6 cet auteur, à tout ce qui est
l’élucidation, 'ondée sur l’e$ploration clinique, de la vie inconsciente. *ous n’en re%etons pas
moins la plus #rande partie de la philosophie de 0reud comme métaphysi)ue"1B
e 0reud, c’est donc le caractère prati)ue que #arde "reton et sa préoccupation 'ondamentale, dans la
réalité comme dans le rêve, l’esprit doit passer outre au contenu mani'este - des événements pour
s’élever à la conscience du contenu latent -.8J - Pour autant les méthodes ne vont pas nécessairement se
con'ondre, leurs 'inalités non plus puisque les ps(chanal(stes ne considèrent l’écriture automatique que
comme moyen d’accéder à l’inconscient sans prendre en considération le te$te produit.
<al#ré cette rupture, "reton #arde une certaine admiration pour 0reud, il est d’ailleurs le seul homme de
#auche à le dé'endre contre les attaques mar$istes et il lancera un appel a'in de le sauver de la persécution
na6ie.
3e présent document se voulant une chronolo#ie des rapports entre "reton et 0reud s’arrête à cette
rupture mais dans les années qui suivent, !ndré "reton enrichit sa théorie du murmure, ne cessant de
chercher à rénover la poésie et pour cela, à e$ploiter au ma$imum la science poétique du rêve -. 3a
littérature A la poésie en particulier A n’est pas la seule concernée, les autres arts auront aussi leur part
dans cette aventure, plus encore peut5être que la littérature.
Le dictionnaire a!ré.é du surréalisme paru en 1B;> est la dernière collaoration entre "reton et Éluard,
leurs di''érends d’ordre esthétique avaient dé%à 'ait %our en 1B;? au point que "reton avait cherché A en
1L !ndré "reton, %uvres compl&tes $p" cit", tome 1, p.L8J
1O 3ettre de 0reud que l’on trouve dans les Entretiens de "reton avec !ndré Parinaud, op" cit", p.8B?. 4ité par Mvon"elaval, $p" cit" p.>1> !ndré "reton, Les 5ases communicants, %uvres compl&tes op. cit. ]ome 8 p11L1B !ndré "reton, article 0RE\ in 6ictionnaire a!ré.é du surréalisme 8J
!ndré "reton, Entretiens op"cit" p.8;J
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son asence A à 'aire e$clure Paul Éluard pour crime de soutien à +alvador ali, une autre rupture 'aillit se
'aire en avril 1B;L mais la rupture de septemreoctore 1B;> 'ut dé'initive pour des raisons politiques.
4hacun poursuivra son chemin avec des méthodes et surtout des esthétiques di''érentes pour laisser les
droits à l’ima#inaire. Éluard ne cessera %amais d’e$alter la 'orce émancipatrice de l’ima#ination.
Uuant au rêve proprement dit et à sa science poétique, "reton en reste s^rement le maHtre - asolu,
+arane !le$andrian allant %usqu’à conclure son article en écrivant / !u%ourd’hui la tendance la plus
avancée de la ps(chiatrie considère que ce sont les surréalistes qui ont in'luencé les ps(chanal(stes, plut7tque le contraire. - et que 3e titre de #loire d’!ndré "reton est d’avoir été le maHtre du rêve en poésie et
en art au __e siècle, comme 0reud a été le maHtre du rêve parmi les savants. -81
` <arie50ranoise 3eudet
1B novemre 8J1;
0uvrage consulter $
+arane !le$andrian, Le urréalisme et le rêve, 1BO?, Sallimard, *R0
3a seconde partie, intitulée 3es Présidents de la Répulique du rêve -, est consacrée à lFanal(se de laplace spéci'ique que le rêve a tenue che6 les écrivains qui ont suivi, au moins un temps, la tra%ectoire
surréaliste.
81 +arane !le$andrian, $p"cit", p.1L8.