Brochure de projets 2020

Travail en dignité Agir pour le développement

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Pays d’intervention

Commission de projets

Une commission technique externe analyse tous les projets de Brücke · Le pont et conseille sur demande les responsables de programme sur des thèmes spécifiques.

Actuellement, les membres de la commission technique sont:Monika Schneider (présidente), FIBLEliane Herrmann, SwisscontactArmin Hürner, représentant KABDaniel Ott Fröhlicher, SwissaidMaja Rüegg, Helvetas Swiss IntercooperationUrs Schori, Croix-Rouge suisseFranziska Theiler, directrice de Brücke · Le pontDenis Torche, représentant de Travail.Suisse

Pour toute information plus détaillée sur nos projets, n’hésitez pas à nous contacter: info@bruecke-lepont.ch

Honduras 5 projets

Salvador 7 projets

Brésil 7 projets

Bolivie 2 projets

Togo 4 projets

Bénin 2 projets

Photos p. 4 en haut, p. 5 en haut et p. 6 en bas © Peter Käser

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Travail en dignité

ensemble les bases d’un épanouis-sement personnel et professionnel. Brücke · Le pont permet aux béné-ficiaires des projets de subvenir à leurs besoins grâce à un emploi rentable et décent. C’est la meilleure façon de leur permettre d’être autonome.Le thème transversal «genre» fait par-tie de tous les projets. Le programme régional d’Amérique centrale intègre en outre le thème cultura de paz (pré-vention de la violence et résolution de conflits).

Chère lectrice, cher lecteur,

Où en serons-nous dans dix ans? D’ici là, nous devrions avoir atteint les objectifs de développement du-rable de l’Agenda 2030. Mais le fos-sé entre les riches et les pauvres se creuse. Le 1% des personnes les plus riches de la planète possède 2 fois plus que les 7 milliards restants et selon l’Organisation internationale du travail, de moins en moins de per-sonnes pourront vivre de leur travail.

Nous devons donc agir de toute urgence. Cette année, la Suisse adopte le Message sur la coopé-ration internationale 2021–2024. Grâce à son expérience et son ré-seau, elle joue un rôle essentiel dans la coopération au développement. La Confédération prévoit toutefois de se retirer de l’Amérique latine. Pour-tant, la crise politico-économique dans cette région montre que notre soutien est nécessaire et urgent.

Brücke · Le pont poursuit ses ef-forts pour que les personnes défa-vorisées puissent se former, s’in-tégrer au marché du travail et ga-gner leur vie dans des conditions de travail équitables. Il reste en-core beaucoup à faire pour mettre en œuvre l’Agenda 2030. Les pro-jets présentés dans cette brochure y contribuent.

Franziska Theiler Directrice de Brücke · Le pont

Avec le programme «Travail en dignité», Brücke · Le pont soutient depuis plus de 60 ans des personnes défavori-sées en Afrique et en Amérique la-tine. Le programme comprend envi-ron 30 projets et est fondé sur une approche intégrée: il combine les trois priorités stratégiques que sont la promotion des revenus, les com-pétences professionnelles et l’intégra-tion au marché du travail, ainsi que les droits du travail. Brücke · Le pont est convaincue que ces priorités sont interconnectées et qu’elles forment

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Développer les revenus etles possibilités d'emploi

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Togo/Bénin

Dans ces deux pays d’Afrique de l’Ouest riches en ressources naturelles, plus de 70 pour cent de la population active jongle avec des revenus informels. Brücke · Le pont soutient donc des fi-lières agricoles et alimentaires locales ou régionales, qui contribuent à la pro-motion des revenus des populations dé-favorisées. Parmi ces produits figurent le riz (paddy et étuvé), l’huile de palme rouge traditionnelle, le poulet, le café, les bananes plantain et le pain au sorgho/soja. Les projets contribuent à améliorer les revenus de dizaines de mil-liers de familles et renforcent la souve-raineté alimentaire en produisant des aliments sains et locaux.

Mono (Bénin)

Huile de palme tradition-nelle et poulets locaux plutôt qu’importés

Au Bénin, la hausse de la demande de poulet et d’huile de palme entraîne une augmentation de l’importation à bas prix de produits de moindre qualité qui nuisent à la santé et à l’économie locale. Afin de permettre aux familles de paysans locaux de sortir de la pauvreté, le projet soutient, au sud-ouest du Bénin, quelque 7500 pe-tit-e-s paysan-ne-s pour la production et la commercialisation de poulet local et de l’huile de palme rouge traditionnelle. Riche en vitamines, cette dernière prévient la céci-té nocturne. Outre la pauvreté, les femmes doivent gérer de gros problèmes sociaux. C’est pourquoi le projet promeut aussi la scolarisation des jeunes filles et combat la traite des enfants ainsi que les violences faites à l’égard des femmes.

Partenaire: ONG Capacités-21 Coûts du projet 2018–2020: CHF 348 682

Projet Kponno: le pain au sorgho/soja de production locale est sain

Projet Mono: les conseils des vétérinaires améliorent la santé des poulets et les recettes de leurs éleveurs et éleveuses

Kponno (Togo)

Un pain sain de production locale

Comme partout en Afrique de l’Ouest, les Togolais-es consomment beaucoup de pain à base de blé. Celui-ci est toutefois peu nutritif et le blé doit être importé. Les céréales locales tels que le sorgho et le soja sont plus saines. En les mélangeant à de la farine de blé, on réduit la dépen-dance à l’égard de cette dernière. Cela soutient l’économie locale et en particulier les productrices et les transformateurs de céréales locales. Le processus de transfor-mation demande encore des améliorations et il reste à convaincre la population des bienfaits du pain à base de sorgho et de soja et à dynamiser sa commerciali sation. Le projet profite donc aux producteurs et productrices, aux coopératives mais aussi aux meuniers, aux boulangères, aux ven-deurs et aux clients. La plupart de ces tra-vaux sont exercés par des femmes, qui améliorent ainsi leurs conditions de vie.

Partenaire: ONG GTPAL-Togo Coûts du projet 2018–2021: CHF 440 812

L’approche M4P (Making Markets Work for the Poor)Avec le soutien de Brücke · Le pont, toutes les organisations partenaires ont intégré des éléments M4P à leurs stratégies d’intervention. Cette ap-proche systémique favorise la créa-tion et l’optimisation de diverses pres-tations de service dont les groupes-cibles marginalisés ont besoin pour mieux accéder aux principaux marchés et accroître la compétitivité de leurs produits. Les projets actuels mettent la priorité sur la mobilisation et l’utilisa-tion de prestations dans les domaines suivants: services et conseils vétéri-naires, qualité des produits, accès aux équipements, conditionnement et mar-keting. Tous les acteurs du marché profitent de la disponibilité accrue des prestations qui génèrent par ailleurs un climat propice aux investissements et aux innovations.

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Savalou (Bénin)

Promotion des revenus par la production de riz

Le projet soutient, au centre du Bénin, la filière riz. Il aide les familles de riziculteurs et rizicultrices à relever des défis tels que la difficulté croissante à accéder à l’eau en raison des change ments climatiques. Le but est d’augmenter la productivité et qualité du riz paddy et de permettre aux producteurs et productrices d’avoir accès à des acheteurs pour accroître les ventes. Le projet initie aussi des femmes à l’étu-vage du riz et à sa commercialisation. En raison de sa haute valeur nutritive et de sa qualité élevée, ce dernier est très ap-précié et se vend bien sur le marché local. Il offre ainsi un revenu supplémentaire à de nombreuses personnes qui peuvent ainsi nourrir leurs familles.

Partenaire: ONG LDLD Coûts du projet 2018–2020: CHF 320 194

Bassar (Togo)

Sortir de la pauvreté grâce à la riziculture et à l’élevage de poulets

Le projet soutient la production et la vente de riz et de poulets locaux dans les régions Centrale et Kara, les deux régions les plus pauvres du Togo. L’élevage de poulets est une précieuse source de revenu pour les familles paysannes. Par un meilleur accès aux services sanitaires, les aviculteurs amé-liorent la santé des animaux et ainsi leurs recettes. Les producteurs et productrices de riz apprennent à appliquer des tech-niques de production agro-écologiques et profitent de l’accès aux services de labour mécanisés. Le but pour les deux groupes consiste à générer une augmentation du-rable de leurs revenus. Le projet profite no-tamment aux personnes socialement défa-vorisées telles que les femmes, les jeunes sans diplôme ni travail ainsi que des per-sonnes handicapées.

Partenaire: ONG PTM Coûts du projet 2019–2022: CHF 440 181

Projet Savalou: l’accompagnement des riziculteurs et rizicultrices garantit un riz de qualité et un bon revenu

Projet Bassar: l’élevage des poulets est une précieuse source de revenu pour les familles paysannes au Togo

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Projet Robusta: l’huile de palme traditionnelle de qualité est prometteuse

Projet Mapto: des membres du syndicat paysan produisent des bananes plantain qui se vendent bien dans la région

Robusta (Togo)

Promotion des revenus par le café et l’huile de palme traditionnelle

Au Togo, l’huile de palme traditionnelle est beaucoup utilisée en cuisine. Riche en pré-cieuses substances nutritives, elle est par-ticulièrement saine pour les enfants et les femmes enceintes. L’extraction demande cependant un travail considérable et en-gendre de faibles revenus. La réduction de la pénibilité de la transformation des noix et la valorisation d’une huile de qua-lité permettent de générer de meilleurs re-venus pour les familles. De plus, la culture du café est une tradition sur le plateau de Danyi, mais les producteurs et productrices ont des difficultés à accéder au marché. Le projet soutient quelque 6300 personnes à améliorer la production et la commer-cialisation, leur permettant ainsi d'aug-menter considérablement leurs revenus.

Partenaire: Consortium VERD-Togo Coûts du projet 2020–2022: CHF 471 287

Mapto (Togo)

Plus de revenus grâce à des prix équitables et à la production de bananes plantain

Mapto est l’un des syndicats paysans les plus importants du Togo, qui agit en faveur des droits des ouvriers agricoles. Pour per-mettre aux paysan-ne-s d’obtenir un prix équitable pour leur récolte, il introduit sur les petits marchés un bol qui sert d’unité de mesure. L’utilisation de ce bol est sur-veillée par des comités et les autorités po-litiques et traditionnelles sont également associées au projet. Les membres du syn-dicat bénéficient en outre d’un soutien pour la production de bananes plantain. Grâce au développement de la production locale, les familles paysannes augmentent leurs re-venus et améliorent leurs conditions de vie.

Partenaire: syndicat Mapto Coûts du projet 2020–2023: CHF 250 445

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Projet Obreras de Maquila: les ouvrières d’usine ont souvent des problèmes de santé majeurs

Obreras de Maquila (Honduras)

Les ouvrières du textile luttent pour leurs droits et leur santé

Les conditions de travail dans les usines de textile (maquilas) sont catastrophiques: contrats à durée déterminée, heures sup-plémentaires non payées et problèmes de santé chroniques. Les femmes doivent faire un test de grossesse avant d’être enga-gées ou sont contraintes de démissionner si elles sont enceintes. Le projet les initie aux droits du travail et leur prodigue des conseils juridiques, médicaux et psycho-logiques. Des manifestations et des émis-sions radio sensibilisent la population à cette thématique. En outre, l’organisation partenaire fait du lobbying pour que les en-treprises respectent la législation.

Partenaire: Colectiva de Mujeres Hondureñas (CODEMUH) Coûts du projet 2018–2020: CHF 303 361

Au Salvador et au Honduras, deux pays d’Amérique centrale, les jeunes manquent de perspectives profession-nelles – nombreux sont ceux qui re-joignent donc des bandes criminelles ou s’exilent. Le programme régional a pour priorité l’accès des jeunes défavo-risé-e-s à la formation professionnelle et au marché du travail ainsi que la reconnais sance et le respect des droits du travail des ouvrières d’usine et des employées de maison. Compte tenu de la violence omniprésente, la promotion de la paix et la résolution des conflits (cultura de paz) jouent un rôle clé dans tous les projets. Le programme régional favorise par ail leurs des synergies entre les organisations par tenaires.

Salvador/Honduras Derechos

Laborales (Salvador)

Des employé-e-s obtiennent gain de cause

Au Salvador, les tribunaux sont peu effi-caces. Les premiers à en pâtir sont sou-vent les ouvriers et ouvrières d’usine dont les conditions de travail sont inacceptables: absence de prestations sociales, heures supplémentaires non payées, harcèle-ment sexuel, absence de mesures pour la santé au travail. En collaboration avec la procureure générale, une organisation de femmes et un centre d’accueil profession-nel, le projet s’engage pour leur défense. Les cas de justice peuvent ainsi être réglés plus rapidement. Au cours de la seule an-née 2018, 722 travailleurs et travailleuses ont pu faire valoir le remboursement de prestations salariales et sociales pour un montant supérieur à 1.1 million de francs.

Partenaire: Organización de Mujeres Salvadoreñas por la Paz (ORMUSA) et la procureure générale du Salvador (PGR) Coûts du projet 2019–2020: CHF 203 071

Abriendo Puertas(Salvador)

Des employées de maison sortent de l’ombre

De nombreuses femmes en situation pré-caire et peu scolarisées cherchent un em-ploi d’employée de maison pour gagner leur vie. Des journées de travail de 15 heures et l’absence d’un contrat de travail ne sont pas rares. Ces femmes n’ont pas de pres-tations sociales et subissent des violences domestiques. Le syn dicat des employées de maison Simuthres, fondé en 2014, les aide à s’organiser, à se soutenir les unes les autres et à faire valoir leurs revendica-tions ensemble. Le syndicat Simuthres a réussi à améliorer la situation profession-nelle des employées de maison grâce à des actions de lobbying au parlement et auprès de la population.

Partenaire: Sindicato de Mujeres Trabajadoras del Hogar Remuneradas Salvadoreñas (SIMUTHRES) Coûts du projet 2019–2021: CHF 177 177

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Reyes Irene (Honduras)

Une formation pour de jeunes employées de maison

Les difficultés pour trouver un emploi ré-munéré mènent de nombreuses jeunes Honduriennes à chercher un emploi d’em-ployée de maison ou de marchande de rue. Leurs conditions de travail sont pénibles (15 heures de travail par jour, un salaire de misère, pas de contrat ni de prestations sociales, etc.). Elles sont souvent expo-sées à des actes de violence et des abus sexuels. Afin de leur offrir de meilleures perspectives, le projet leur permet de ter-miner leur scolarité obligatoire et/ou de suivre une formation professionnelle. Ces femmes béné ficient par ailleurs d’un sou-tien psycho logique, médical et juridique et d’une aide pour la recherche d’un emploi.

Partenaire: Sociedad Amigos de los Niños (SAN) Coûts du projet 2020–2022: CHF 314 108

Projet Reyes Irene: une formation scolaire et professionnelle offre un avenir meilleur à de jeunes femmes

Projet Trabajo Digno: des employées de maison apprennent à défendre leurs droits humains et droits du travail

Trabajo Digno(Honduras)

Des droits du travail pour les employées de maison

Les employées de maison au Honduras travaillent en moyenne 15 heures par jour sans contrats ni prestations sociales et sont exposées à toutes sortes d’abus. Le projet améliore la situation en matière de droits du travail de ces femmes à Tegucigalpa la capitale, ainsi que dans quatre communes environnantes. Elles se perfectionnent au niveau professionnel et en matière de droits. Parallèlement, les décideurs publics se per-fectionnent eux aussi dans le domaine des droits du travail et les employeurs sont sen-sibilisés. Une campagne radio, associée à des manifestations publiques, contribue à informer de nombreuses autres employées et leur apprend à se défendre face aux abus.

Partenaire: Centro de Estudios de la Mujer – Honduras (CEM-H) Coûts du projet 2020–2022: CHF 294 379

Sitrabordo(Salvador)

Des ouvrières à domicile font valoir leurs droits

Une grande partie des femmes qui vivent dans les banlieues de la capitale du Salvador travaillent dans les zones indus-trielles de libre-échange. Pour réduire les coûts, certaines usines confient du travail à des ouvrières à domicile. Celles-ci ont une charge de travail extrêmement lourde et des contrats de travail peu respectueux. Le projet réunit des femmes qui exécutent des travaux de broderie à domicile. Plu-sieurs d’entre elles ont longtemps lutté indi-viduellement pour un niveau de vie minimal. Le projet les aide à créer des réseaux et à s’organiser pour faire valoir leurs droits humains et leurs droits du travail.

Partenaire: Sindicato de Trabajadoras de Bordado a Domicilio de El Salvador (SITRABORDO) Coûts du projet 2019–2020: CHF 149 373

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Suyapa (Honduras)

Des perspectives profes-sionnelles pour les jeunes

Le projet permet à environ 1300  jeunes âgé-e-s de 17 à 25 ans de suivre une for-mation professionnelle accélérée et axée sur la pratique. Les jeunes sont nombreux à avoir quitté la campagne pour la capitale Tegucigalpa où ils vivent dans des condi-tions précaires avec leur famille. Leur for-mation scolaire est lacunaire et ils n’ont aucune perspective d’avenir. Le projet ap-porte aux jeunes des compétences profes-sionnelles et sociales ainsi qu’une formation en prévention de la violence et en gestion de conflits. Une crèche spécialement amé-nagée permet également aux femmes éle-vant seules leurs enfants de suivre les cours. Notre organisation partenaire travaille en étroite collaboration avec l’institut national de formation professionnelle et avec des entreprises pour maximiser les perspec-tives de carrière des jeunes.

Partenaire: Centro de Formación San Juan Bosco (CFSJB) Coûts du projet 2020–2022: CHF 380 240

Projet Una Oportunidad: 1200 jeunesbénéficient d’un accompagnement pourréussir leur insertion professionnelle

Projet Suyapa: 1300 jeunes se préparentpour le marché du travail grâce à des coursprofessionnels axés sur la pratique

Una Oportunidad(Salvador)

Une entrée réussie sur le marché du travail

Au Salvador, deux tiers des jeunes ne gagnent pas assez d’argent pour sub venir à leurs besoins. Le projet aide 1200 jeunes femmes et hommes à trouver un emploi décent ou à se mettre à leur compte tout en renforçant leurs compétences person-nelles et sociales. Les moyens et les me-sures engagés dans le cadre du projet pour intégrer les jeunes au marché du travail sont particulièrement novateurs: ils disposent de formations en ligne et d’outils informatiques, de conseils et d’un suivi personnels ainsi que du réseau commun des organisations partenaires qui les relie à des entreprises offrant des conditions de travail décentes.

Partenaire: Fe y Alegría El Salvador Coûts du projet 2019–2021: CHF 251 464

Fuerza Juvenil(Honduras)

Les jeunes se lancent

Le Honduras est un des pays d’Amérique latine où les inégalités sociales sont les plus flagrantes. Deux tiers des jeunes n’ont pas d’emploi qui leur permette d’avoir un revenu décent. Pour tenter d’y remédier, le projet propose à environ 310 jeunes des cours professionnels qui leur permettent non seulement d’acquérir des compé-tences techniques mais aussi sociales. À l’issue de ces cours, les participant-e-s au projet sont accompagné-e-s dans la recherche d’un emploi ou d’un apprentis-sage. Une bourse aux emplois est créée et gérée à cet effet. Les jeunes apprennent parallèlement à servir de modèle à d’autres jeunes, à se regrouper et à mettre en œuvre des projets communautaires.

Partenaire: Fe y Alegría Honduras Coûts du projet 2019–2021: CHF 308 463

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Vista Hermosa(Salvador)

De nouvelles perspectives pour des jeunes marginalisé-e-s

Plus de la moitié de la population salva-dorienne a moins de 30 ans et près de la moitié de la catégorie des 16 à 18 ans n’a pas terminé sa scolarité. L’émigration clan-destine ou l’intégration à une bande crimi-nelle sont pour beaucoup de ces jeunes la seule alternative au chômage. Le pro-jet Vista Hermosa offre de nouvelles per-spectives à environ 870 hommes et fem-mes marginalisé-e-s en leur permettant de suivre une formation professionnelle dans une école ou une entreprise. Il leur enseigne aussi comment postuler. Leur mise en ré-seau avec les employeurs potentiels fait également partie du projet, ce qui aide les jeunes à accéder au monde du travail.

Partenaire: Servicio Social Pasionista de El Salvador (SSPAS) Coûts du projet 2018–2020: CHF 335 729

Projet Vista Hermosa: des cours decuisine dans le centre de formation de l’organisation partenaire de Brücke · Le pont

PIL et REDI(Honduras et Salvador)

Deux réseaux pour l’intégration au marché du travail

De nombreux jeunes au Honduras et au Salvador ne voient pas d’autre perspec-tive que d’émigrer ou d’intégrer une bande criminelle. C’est pourquoi les réseaux PIL (Plataforma de Intermediación Laboral) et REDI (Red de Empleo Juvenil Digno) sou-tiennent les jeunes au chômage en propo-sant de vastes campagnes d’information et des prestations dans la recherche d’un emploi – p.ex. avec une bourse d’emplois en ligne. Les jeunes s’enregistrent, les en-treprises publient leurs offres et PIL et REDI suivent les activités en ligne pour s’assu-rer que les entreprises proposent des em-plois sérieux qui leur permettent de travailler dans la dignité.

Partenaire: Réseaux de plusieurs organisations partenaires Coûts du projet 2020: CHF 25 000

Projet REDI: des jeunes en action dans la campagne «Busco Empresa» («Recherche employeur/employeuse»)

Jóvenes Creando Futuro (Salvador)

Des jeunes prennent leur vie en main

Dans la zone périurbaine de San Salvador, de nombreux jeunes sont sans emploi. Cer-tains quittent l’école prématurément pour contribuer au revenu familial avec un petit boulot. 360 jeunes femmes et hommes suivent une formation professionnelle dans le cadre du projet et sont soutenu-e-s pour la recherche d’un emploi offrant des condi-tions de travail décentes. L’offre de cours est définie en fonction de la demande des entreprises locales. Outre les compétences professionnelles, elle comprend des mo-dules sur la promotion de la paix, la réso-lution des conflits et l’orientation profes-sionnelle. Une centaine de jeunes dûment formé-e-s suivent des modules de forma-tion complémentaires.

Partenaire: Fundación Salvador del Mundo (FUSALMO) Coûts du projet 2018–2020: CHF 327 326

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Brésil

Projet Socopo: pour de nombreux jeunes, un stage dans un atelier de mécanique débouche sur un emploi fixe

Projet Piauí: des habitantes de Nova Conquista, un site fondé par des ex-condamné-e-s aux travaux forcés

PiauíLa lutte contre l’esclavage moderne

Dans l’État du Piauí l’heure est aux inves-tissements dans de grands projets comme des mines et des monocultures. Les droits du travail et les droits fonciers des commu-nautés sont bafoués. Les habitant-e-s sont contraints de migrer ou sont expulsés. Les travailleurs et travailleuses d’autres régions, attirés par ces projets, sont exploités et souvent séquestrés dans des conditions catastrophiques dans des plantations ou des mines. Le projet aide les victimes à dénoncer les cas d’esclavage moderne auprès des autorités compétentes. Un tra-vail de prévention est en outre mis en place avec des communautés locales, des ex-victimes et des groupes de jeunes. L’ob-jectif est de faire respecter les droits du travail et les droits fonciers des commu-nautés villageoises.

Partenaires: Comissão Pastoral da Terra do Piauí (CPT-PI) Coûts du projet 2020: CHF 73 463

Le programme du Brésil comprend plu-sieurs projets dans l’État du Piauí, situé dans le Nordeste, une des régions les plus pauvres du pays. De nombreux hommes sont engagés par de grandes entreprises pour travailler comme es-claves. L’absence de per spectives incite par ailleurs des familles à quitter les ré-gions rurales pour s’installer à Teresina, la capitale. La population de Teresina est composée pour un tiers de jeunes âgé-e-s de 15 à 24 ans, la plupart sans formation professionnelle. 90 pour cent d’entre eux travaillent dans le secteur informel. Brücke · Le pont met donc la priorité sur la formation professionnelle et l’accompagnement des jeunes dans leur intégration au monde du travail, sur la prévention et la lutte contre l’esclava-gisme dans les régions rurales ainsi que sur l’amélioration des conditions cadre pour un travail en dignité.

SocopoUne formation en mécanique automobile

Socopo est une gigantesque banlieue de la ville de Teresina. Plus de 100 000 per-sonnes y vivent en situation précaire. La moitié d’entre elles sont des jeunes confronté-e-s au chômage et aux pro-blèmes propres aux grandes villes brési-liennes: drogue, prostitution, criminalité et exclusion sociale. Le projet a pour but de former 325 jeunes en mécanique automo-bile, une branche professionnelle qui résiste à la crise mais qui est caractérisée par une pénurie de personnel qualifié. Ils effectuent déjà un stage pendant leur formation, ce qui débouche pour beaucoup d’entre eux sur un emploi fixe à l’issue de leur forma-tion. L’équipe du projet les aide à trouver un emploi.

Partenaire: Fundação Pe. Antônio Dante Civiero (FUNACI) Coûts du projet 2018–2020: CHF 225 648

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CulinariaSortir de la pauvreté grâce à la restauration

De nombreux jeunes de la ville de Teresina n’ont pas les qualifications nécessaires pour avoir un emploi décent. Les places d’apprentissage sont rares, l’offre de for-mation professionnelle de l’État ayant di-minué radicalement avec l’installation de la crise économique actuelle. Teresina est cependant un nœud routier et donc un site intéressant pour la restauration. Le nombre d’établissements ne cesse d’augmenter mais il y a une pénurie de personnel quali-fié. Le projet forme donc 100 jeunes aux métiers de la restauration afin de leur per-mettre de prendre un bon départ dans la vie professionnelle.

Partenaire: Caritas Arquidiocesana de Teresina Coûts du projet 2020: CHF 100 280

Projet Comradio: des jeunes donnentde la voix pour favoriser les changementsau sein de leur communauté

Projet Culinaria: une formation professionnelle dans la restauration offre à 100 jeunes une issue à la pauvreté

ComradioLa communication au service du développement

Dans l’État du Piauí, l’absence de possi-bilités de formation et une pauvreté omni-présente privent de nombreux jeunes de perspectives d’avenir. Le projet propose à 180 jeunes femmes et hommes vivant dans des conditions précaires en milieux rural et urbain une formation en communication sociale. Les thèmes sociaux et écologiques revêtent une grande importance. Il s’agit de permettre aux diplômé-e-s de communi-quer et de défendre les préoccupations de leurs communes auprès du grand public. Le diplôme leur facilite la recherche d’un emploi dans le secteur prometteur de la communication et leur donne un rôle im-portant pour le bien de la communauté.

Partenaire: Instituto Comradio do Brasil Coûts du projet 2019–2020: CHF 216 000

A PonteUn pont vers un emploi décent

Le Brésil traverse une crise économique et politique profonde. Les jeunes en marge de la société sont particulièrement démuni-e-s. Leur manque de qualifications profession-nelles les empêche d’accéder au marché du travail. Pour pouvoir relever ce défi en-semble, les organisations partenaires bré-siliennes de Brücke · Le pont se sont unies en réseau. Ce réseau maintient une plate-forme en ligne pour l’intégration au marché du travail de quelque 600 jeunes femmes et hommes par année. Il effectue par ailleurs un travail de lobbying pour l’amélioration des conditions de travail et décerne un label aux entreprises qui s’engagent activement pour un travail digne.

Partenaire: Rede Ponte Coûts du projet 2020: CHF 57 663

FazendaUn métier qui donne de nouvelles perspectives

De très nombreux jeunes qui vivent dans la ville de Teresina n’ont pas de forma-tion profes sionnelle et ne trouvent donc pas d’emploi. Le chômage et la pauvreté poussent beaucoup d’entre eux dans la dépendance à l’alcool ou à la drogue et les isolent socialement. Le projet Fazenda donne de nouvelles perspectives à 140 jeunes femmes et hommes en thérapie. Ils suivent une formation en ébénisterie, en agriculture ou en mécanique auto mobile. Une fois leur diplôme en poche, ils et elles sont accompagné-e-s et soutenu-e-s dans leur recherche d’un emploi ou pour la création de leur propre affaire. Cela leur permet de reprendre leur destin en main et de se battre pour avoir une vie digne.

Partenaire: Fazenda da Paz Coûts du projet 2020: CHF 101 389

Projet Oeiras: un certificat donne un nouvel essor à la carrière professionnelle de 220 jeunes

Projet Fazenda: grâce à une cure de désintoxication et à une formation, 140 jeunes peuvent vivre dans la dignité

OeirasUne formation professionnelle en zone rurale

La région aride et rurale d’Oeiras connaît un taux de chômage élevé qui touche particulièrement les jeunes et les fait tomber dans la petite criminalité et la drogue. D’autres cherchent leur bonheur dans les villes, sans succès. Le manque d’offres de formation dans les zones rurales est l’une des causes de l’absence de perspectives. Grâce aux cours proposés par le projet, 220 jeunes femmes et hommes se forment aux métiers de la mécanique moto, de l’ac-cueil à la clientèle, de la réparation de télé-phones portables, de l’installation et de la maintenance de systèmes de climatisation et de la décoration d’événements. Cela leur permet ensuite de trouver un emploi correc-tement rémunéré dans leurs communautés.

Partenaire: Caritas Diocesana de Oeiras Coûts du projet 2020: CHF 81 618

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Fuerza JovenUn travail décent pour les jeunes

En Bolivie, plus de 18  pour cent des jeunes sont au chômage. Parallèlement, 87 pour cent des jeunes actifs travaillent de manière informelle ou sont sous-em-ployés. Cela signifie qu’ils et elles n’ont pas de prestations sociales ni de contrats de travail. Ces jeunes vivent dans une pau-vreté extrême et manquent totalement de per spectives. La résolution de ce problème nécessite une collaboration de tous les ac-teurs concernés: le projet réunit donc des représentant-e-s des autorités des sec-teurs public et privé, des organisations so-ciales et des organisations de jeunes ainsi que des médias. Ensemble, ils et elles éla-borent des solutions durables pour amé-liorer les conditions de travail. Les jeunes et leurs familles peuvent ainsi espérer un avenir meilleur et plus digne.

Partenaire: Solidar Suisse Coûts du projet 2018–2021: CHF 338 511

Projet Fuerza Joven: des jeunes améliorent leur situation professionnelle grâce à la collaboration avec les autorités locales des secteurs public et privé

Bolivie

Projet Certificado: un diplôme permet p. ex. à des esthéticiennes d’accéder au marché du travail

La Bolivie traverse une crise sociale. Elle a certes connu un essor économique de 2005 à 2014, mais sa croissance a depuis été freinée par une stagnation du prix des matières premières. Environ 40 pour cent de la population vit au- dessous du seuil de pauvreté et 70 pour cent des personnes actives ont un em-ploi informel. Une grande partie de ces dernières ne dispose pas de formation officielle et n’a ainsi ni contrat de travail ni prestations sociales. En pro-posant une formation professionnelle, Brücke · Le pont améliore les chances de trouver un emploi à des jeunes et des adultes qui travaillent de manière informelle et élargit leurs possibilités d’obtenir un revenu.

CertificadoUn diplôme synonyme de meilleures conditions de travail

De nombreux Boliviens et Boliviennes n’ont pas accès à la formation professionnelle. Souvent initiés dès leur plus jeune âge à leur activité, ces femmes et ces hommes ac-quièrent les connaissances nécessaires en cours d’emploi. Pour être engagé-e-s dans des conditions correctes, ils et elles doivent cependant dé tenir un diplôme reconnu. Le projet soutient ainsi des travailleurs et des travailleuses expérimenté-e-s en leur pro-posant des cours conçus pour les préparer au diplôme officiel afin de faire reconnaître leurs compétences. Ce diplôme leur per-met de négocier des conditions de travail plus favorables et des salaires équitables. Le projet les aide par ailleurs à s’organiser pour que leurs demandes puissent être en-tendues par les autorités politiques.

Partenaire: Mujeres en Acción Coûts du projet 2020: CHF 63 523

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Responsables de programme

Coordination locale

Alexia KnezovicTogo et Bénin

Andrea GyselBrésil et Bolivie

Bruno EssigSalvador et Honduras

Edna OrtegaHonduras

Maurens FigueroaSalvador

Kathia FerrufinoBolivie

Rosa Lidia MoraisBrésil

Nadège HouetohossouTogo et Bénin

Lazare YombiTogo et Bénin

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