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L’association citoyenne « Rosporden-Kernével, cité d’avenir » a pour objectif d’informer les Rospordinois(es) et les Kernévelois(es) des affaires communales et intercommunales. Notre association a vocation à s’investir dans la vie de la commune. Jeunesse, cohésion sociale, dé- fense des services à la population, développement économique et culturel, autant d’enjeux, autant de domaines dans lesquels nous souhaitons être force de propositions. Notre volonté est aussi d’intéresser de jeunes générations à la vie locale. Enthousiasme, volonté de travailler ensemble et confiance dans l’avenir de notre cité sont les valeurs qui guident notre enga- gement. Vous pouvez nous soutenir, nous rejoindre, vous investir… Vous serez les bienvenus ! » Dans ce bulletin d’information, nous vous proposons de faire le bilan, au bout d’une année de mandat, de l’action de la majorité municipale de droite. Car, il faut appeler un chat un chat. L’« apolitisme » de façade de Mme Le Tennier s’est mué en aligne- ment systématique de la municipalité sur les positions de l’UMP concarnoise, Mme Le Tennier privilé- giant ses amitiés partisanes à l’intérêt de la commune. D’ailleurs, les Rospordinois et les Kernévelois ont sévèrement sanctionné ce comportement à l’occasion des élections départementales de mars. Avec un résultat de 46,80% dans la commune, Mme Le Tennier est battue dans 5 bureaux de vote sur 6. L’absence de projet départemental ne suffit pas à expliquer un tel score qui est aussi la conséquence d’une première année de mandat chaotique. Adresse électronique: [email protected] Site internet : https://citedavenir.wordpress.com Centre-ville de Rosporden : halte au massacre ! Sens de circulation : une multiplication des dangers Imposé sans aucune concertation avec les riverains et les usa- gers, sans délibération du conseil municipal, le nouveau sens de circulation a pour conséquence l’augmentation du trafic des poids lourds devant l’école Alsace-Lorraine et le collège Pen- sivy, augmentant les risques lors de la sortie des classes. Le trafic des poids-lourds par la Rue Richard est également multiplié, en contradiction avec les recommandations natio- nales de sécurité qui préconisent de limiter la circulation par les passages à niveau. Rappelons que le passage à niveau est classé parmi les 20 plus dangereux en France. Le carrefour entre la rue Nationale et la rue de la Gare est devenu particu- lièrement dangereux avec une priorité à droite difficilement compréhensible. Vers la suppression du stationnement Rue Nationale En dénaturant les conclusions des études menées par la précédente municipalité, la majorité UMP propose un projet inquiétant : suppression de la quasi-totalité des places de stationnement dans la partie basse de la rue Nationale (5 places conservées contre 27 dans le projet initial), sens unique de la rue Nationale dans le sens descendant (du carrefour de la gare au Bou- louard). Elaboré dans l’opacité, ce projet pénalisera l’accès aux com- merces et favorisera l’évasion commerciale vers les périphé- ries ou les villes voisines.

Bulletin d'information

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Première édition du bulletin d'information de l'association Rosporden-Kernével, Cité d'avenir

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Page 1: Bulletin d'information

L’association citoyenne « Rosporden-Kernével, cité d’avenir » a pour objectif d’informer les Rospordinois(es) et les Kernévelois(es) des affaires communales et intercommunales. Notre association a vocation à s’investir dans la vie de la commune. Jeunesse, cohésion sociale, dé-fense des services à la population, développement économique et culturel, autant d’enjeux, autant de domaines dans lesquels nous souhaitons être force de propositions.

Notre volonté est aussi d’intéresser de jeunes générations à la vie locale. Enthousiasme, volonté de travailler ensemble et confiance dans l’avenir de notre cité sont les valeurs qui guident notre enga-gement. Vous pouvez nous soutenir, nous rejoindre, vous investir… Vous serez les bienvenus ! »

Dans ce bulletin d’information, nous vous proposons de faire le bilan, au bout d’une année de mandat, de l’action de la majorité municipale de droite.

Car, il faut appeler un chat un chat. L’« apolitisme » de façade de Mme Le Tennier s’est mué en aligne-ment systématique de la municipalité sur les positions de l’UMP concarnoise, Mme Le Tennier privilé-giant ses amitiés partisanes à l’intérêt de la commune.

D’ailleurs, les Rospordinois et les Kernévelois ont sévèrement sanctionné ce comportement à l’occasion des élections départementales de mars. Avec un résultat de 46,80% dans la commune, Mme Le Tennier est battue dans 5 bureaux de vote sur 6. L’absence de projet départemental ne suffit pas à expliquer un tel score qui est aussi la conséquence d’une première année de mandat chaotique.

Adresse électronique: [email protected]

Site internet :https://citedavenir.wordpress.com

Centre-ville de Rosporden : halte au massacre !Sens de circulation : une multiplication des dangersImposé sans aucune concertation avec les riverains et les usa-gers, sans délibération du conseil municipal, le nouveau sens de circulation a pour conséquence l’augmentation du trafic des poids lourds devant l’école Alsace-Lorraine et le collège Pen-sivy, augmentant les risques lors de la sortie des classes.Le trafic des poids-lourds par la Rue Richard est également multiplié, en contradiction avec les recommandations natio-

nales de sécurité qui préconisent de limiter la circulation par les passages à niveau. Rappelons que le passage à niveau est classé parmi les 20 plus dangereux en France.

Le carrefour entre la rue Nationale et la rue de la Gare est devenu particu-lièrement dangereux avec une priorité à droite difficilement compréhensible.

Vers la suppression du stationnement Rue NationaleEn dénaturant les conclusions des études menées par la précédente municipalité, la majorité UMP propose un projet inquiétant : suppression de la quasi-totalité des places de stationnement dans la partie basse de la rue Nationale (5 places conservées contre 27 dans le projet initial), sens unique de la rue Nationale dans le sens descendant (du carrefour de la gare au Bou-louard).

Elaboré dans l’opacité, ce projet pénalisera l’accès aux com-merces et favorisera l’évasion commerciale vers les périphé-ries ou les villes voisines.

Page 2: Bulletin d'information

Une régression des politiques jeunesseLes TAP, la mairie s’en tape !A la rentrée scolaire 2013, les écoles publiques de Rospor-den-Kernével ont adopté la semaine des 4,5 jours. Cette réforme des rythmes scolaires a pour objectif de favoriser l’apprentissage des élèves en diminuant le nombre d’heures de classe par jour.

En parallèle, des temps d’activités périscolaires ont été mis en place.

Ceux-ci ont lieu de 15h45 à 16h30. Ils ont pour vocation de « favoriser la sensibilité et les aptitudes intellectuelles et physiques de l’enfant, et encou-rager son épanouissement et son implication dans la vie en collectivité ».

Dès septembre 2014, la nouvelle municipalité a remis en cause le fonctionnement des TAP.

En maternelle, ceux-ci ont été remplacés par une « garderie améliorée ». A l’école élémentaire, il a été décidé de ne plus faire appel aux intervenants extérieurs qui permettaient de proposer aux enfants des activités plus spécifiques (Tremplin, Etincelle, Dojo des Etangs, Rio de l’Arrée).

Nouveau coup de semonce pour la rentrée 2015-2016 : lors du comité de pilotage des TAP du 27 février 2015, la mairie a annoncé qu’en maternelle la « garderie améliorée » devient une garderie... « tout court » ! Dans les écoles élémentaires, il n’y aura plus quatre jours de TAP mais deux jours de garderie et deux jours de TAP.

LE COÛT RÉEL DES TAP ?Le 9 octobre 2014, la majorité annonçait un coût

de 300€ par an et par enfant. Lors du comité de pilotage du 27 février,

ce coût était passé à 383 €. Puis, le 9 mars, l’adjointe aux affaires scolaires

affirmait qu’il était en réalité de 411 €. Derrière ces chiffres invérifiables,

il y a une opacité sur le mode de calcul.

Des économies sur le dos de nos enfantsEcoles publiques, centre de loisirs, salle omnisports, Trem-plin… Depuis un an, la droite municipale n’a de cesse que de déconstruire l’ensemble des structures liées à la jeunesse. Pour quelle raison ? Faire des économies, faire des écono-mies sur le dos de nos enfants.

Le discours est toujours le même dans les conseils d’école, les comités de pilotage sur les temps d’activités périscolaires, dans les conseils municipaux…

Les familles des écoles publiques s’entendent répéter la priorité municipale : compte tenu de la diminution des aides de l’Etat dans les prochaines années, faire baisser les coûts (ce qui n’a pas empêché la majorité d’accroître les dépenses de fonctionnement de plus de 400 000 € en 9 mois!)

Soit, mais quand ce manque de moyens supposé coïncide avec une hausse de 85% de la subvention à la cantine des écoles privées, cet argument n’est pas acceptable. Les choix de la majorité munici-pale conduisent à des écoles à deux vitesses : des crédits, oui, mais pour l’école privée. Pas pour l’école publique ! Ce n’est donc plus une question financière mais bel et bien un choix politique.

Or, la loi édicte que la principale compétence obligatoire des communes est la participation au fonctionnement et à l’équi-pement des écoles publiques.

En remettant ainsi en cause les principales politiques fami-liales, c’est l’attractivité de la ville auprès des ménages qui est atteinte.

« La priorité, c’est l’économie, les enfants ça passe après »

Mélanie ROBIC. Adjointe aux écoles et à la jeunesse

justifiant la baisse des moyens des TAP

(comité de pilotage des TAP du 9 Octobre 2014)

« Je préfère que les enfantsfréquentent l’école catholique

plutôt que les écoles coraniques » Christine LE TENNIER.

justifiant la hausse de 23000 € à 42504 € de la subvention

pour la restauration scolaire des écoles privés

(commission des finances du 28 janvier 2015).

Depuis le début, la municipalité UMP a attaqué Tremplin, cherchant tous les prétextes pour abroger la convention qui liait l’association à la ville, et par voie de conséquence la sub-vention.

Tremplin, chronique d’une mort programmée

Le 3 février 2015, la ville a retiré la nouvelle convention qu’elle avait proposée un mois plus tôt à Tremplin. Face à la défaillance de son principal financeur, l’association a déposé le bilan et cessé toute activité.Après 30 ans de bons et loyaux services, l’unique struc-ture d’éducation populaire a donc fermé ses portes au grand désarroi des jeunes et des parents, sans que la mairie accepte de reprendre le matériel et le personnel de Tremplin.De surcroît, les jeunes ont dû patienter plusieurs mois pour une solution de remplacement. Que leur sera t’il proposer pour les prochaines vacances ? Quid des mercredis et same-dis ? Quelle association animera Festivô ? Quel avenir pour la Nuit des Etangs ? Un véritable gâchis... Et après Tremplin, à qui le tour ?

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Page 3: Bulletin d'information

Apolitique....

Mme Le Tennier avec Sarkozy...

Une année à droite : ce qui a changéC’est l’histoire d’un parachutage...

Durant sa campagne, Mme Le Ten-nier affirmait être «rospordinoise de-puis 28 ans ». Sauf que c’est faux. Mme Le Tennier vit et paye ses impôts locaux à 15 km, à Saint-Yvi. Alors comment a-t-elle pu être candidate à Rosporden ? Rien de plus simple, la loi n’exige pas qu’un candidat vive dans la commune d’élection. Il suffit d’y être contribuable à titre personnel (et non professionnel) au 1er janvier de l’année de l’élection (taxe d’habitation ou foncière). Pour être contribuable en 2014, Mme Le Tennier a loué en décembre 2013 un logement fictif en centre-ville, au-des-sus d’un ancien commerce.

La prévention du conflit d’intérêt oubliée Le décret du 31 janvier 2014 relatif à la transparence de la vie pu-blique fait obligation aux maires et aux adjoints de signaler les pos-sibles conflits d’intérêts entre l’exercice de leur fonction d’élu local et leurs activités privées. Le maire prend alors un arrêté établissant la liste des situations dans lesquelles lui ou ses adjoints doivent se déporter et laisser d’autres élus régler les affaires qui s’y rapportent sans pouvoir leur donner de consignes.

A Rosporden, cet arrêté n’a pas été édicté. Pourtant, ce ne sont pas les situations de potentiels conflits d’intérêts qui manquent : un maire, vice-présidente de CCA en charge de l’économie, chef d’une entreprise de la commune qui peut être concernée par des décisions municipales ou communautaires ; un adjoint à l’économie respon-sable d’un atelier protégé auprès duquel la collectivité réalise des achats ; une adjointe aux travaux architecte de profession, membre de la commission d’appel d’offre, en situation de choisir d’autres ar-chitectes pour le compte de la commune...

Une méthode autoritaire et partisaneSouvent, les décisions proposées au vote du conseil ne sont pas examinées en commission municipale Il est fréquent que la majo-rité UMP « oublie » d’inviter les élus minoritaires aux commissions ou à d’autres événements (visite des écoles...). Quand ils le sont, il n’est pas rare que la convocation ne mentionne pas l’ordre du jour. Les commissions sont expédiées en une ou deux dizaines de minutes puisqu’il s’agit non pas de discuter mais simplement d’infor-mer. Tout avis contraire peut donner lieu à des remarques sarcas-tiques, parfois d’ordre personnel contre les élus d’opposition. Des commissions « parallèles » sont organisées avec les seuls élus de la majorité.

Le règlement intérieur du conseil imposé par la droite oblige les élus d’opposition à formuler leurs questions par écrit 48h avant la séance du conseil municipal, restreignant ainsi leur liberté de parole. S’y ajoutent la limitation de l’espace réservé aux élus minoritaires dans le bulletin municipal, le refus d’accorder un espace de libre expres-sion sur le site internet de la mairie (inaccessible depuis un an!).

Commission consultative de Kernével : le rappel à la loi du préfetLa majorité UMP a tenté de supprimer cette instance obligatoire en place depuis 40 ans à Kernével, et où siègent des citoyens non élus. Espace de démocratie participative, cet organe a vocation à se saisir de toute affaire intéressant la population ou le territoire de la commune associée. Elle peut également être saisie par le maire ou le conseil. Elle associe ainsi à la gestion municipale des acteurs locaux.Face au refus de la municipalité, le préfet a dû exercer son contrôle de légalité et l’obliger à installer la commission consultative. Mal-gré cette intervention, la commission n’a été réunie que deux fois depuis le début du mandat. En réalité, Mme Le Tennier souhaite la suppression du statut de commune associée. Pour quel motif ? Réaliser des économies en réduisant le service public à Kernével ? Pourtant, en 2008, l’ancien et l’actuel maire-délégué, M. Bourgeois et Mme Salomon, faisaient campagne pour « l’indé-pendance » de Kernével, « parent pauvre de Rosporden »...

Indemnités, cumul des fonctions et avantages divers :La première décision de la majorité municipale UMP concernait les indemnités d’élus :u Mme Salomon, maire-délégué de Kernével, a augmenté ses indemnités de 30 % par rapport à celles que percevait son prédé-cesseur sur la période 2008-2014. A cela s’ajoutent ses indemnités de membre du bureau de CCA...u Majoration de 18% également des indemnités par rapport à celles de leurs collègues pour deux adjointes, Mmes Goaer et Aprile, sans aucune justification quant à ce traitement particulier.u Outre ses indemnités de maire (2039,38 € bruts par mois), Mme Le Tennier perçoit 1040,46 € bruts mensuels comme 1ère vice-pré-sidente de Concarneau Cornouaille Agglomération, et 750 € nets mensuels comme 1ère vice-présidente du Centre de Gestion du Finistère. Beaucoup de fonctions, beaucoup d’indemnités... Sans doute pas assez pour celle qui briguait un mandat de conseillère départementale... en attendant les régionales ou la législative ?u La loi permet aux chefs-lieux de canton une majoration de l’enveloppe dédiée aux indemnités d’élus de 15%. En 2015, la suppression du canton de Rosporden a fait perdre à la commune son statut de chef-lieu au profit de Concarneau. Dans ces condi-tions, réduire l’enveloppe des indemnités de 15% serait une source d’économie bienvenue.

Norbert Bourgeois épinglé par la chambre régionale des comptesMaire-délégué UMP de Kernével de 2008 à 2014, Norbert Bour-geois siégeait à ce titre au Conseil communautaire de CCA avec voix consultative. M. Bourgeois a pris en 2012 la responsabilité « d’élu référent » et obtenu des indemnités de fonction. La chambre régionale des comptes lui consacre un paragraphe dans son rapport public d’octobre 2014*. Pour la juridiction financière, M. Bourgeois « n’avait pas la qualité de délégué élu par le conseil municipal de Rosporden. Des lors, il ne devrait pas percevoir d’indemnité de fonction ».En dépit du rapport de la CRC, M. Bourgeois n’a jamais restitué les sommes à CCA. Le président de CCA, et maire UMP de Concar-neau, refuse de lui demander de régulariser sa situation.

Un allocataire qui perçoit trop de prestations sociales doit les rem-bourser, idem pour une entreprise qui bénéficie d’un trop-perçu de subvention, mais un élu qui perçoit pendant 2 ans des indemnités indues peut donc les conserver... * Page 12 du rapport sur le site de la Cour des comptes : https://www.ccomptes.fr/Actualites/A-la-une/Concarneau-Cornouaille-Agglomeration

Page 4: Bulletin d'information

Un dérapage des dépenses de fonctionnementTandis que la baisse des dotations aux collectivités devrait conduire à une gestion rigoureuse, la majorité UMP se montre incapable de maîtriser les dépenses de fonctionnement, comme le prouve l’analyse du compte administratif 2014.

En 2014 – première année de la mandature Le Tennier, les dépenses de fonctionnement ont explosé avec une augmen-tation de 409 658 € par rapport à 2013, soit une hausse de 7%. Cette augmentation correspond à 12,5% des recettes fiscales de la commune (taxes d’habitation et foncières) ! Dans le même temps, les recettes de fonctionnement n’ont augmenté que de 7 580 €.

La conséquence immédiate de ce dérapage se traduit par la réduction de l’autofinancement dédié à l’investissement de 237 654 € par rapport à 2013.

Quelle est l’origine de ce dérapage ? La baisse des dotations de l’Etat et les TAP comme l’affirme la municipalité ? La lecture du compte administratif prouve que cette affirmation est fausse.

En effet, la diminution des concours de l’Etat en cours depuis 2010 n’était en 2014 « que » de 50 000 €. Quant aux TAP, s’il est vrai qu’ils génèrent des frais de personnels supplémentaires, ils ne s’élèvent pas à de tels montants.

Les comptes en attestent : le dérapage constaté en 2014 est le fruit de la gestion Le Tennier. Des dizaines de postes de dépenses se sont envolés :

+ 12 000 € pour un audit du personnel dont la pertinence reste à prouver, + 22 872 € pour l’entretien des terrains de la ville, + 15 240 € pour les réseaux, + 13 735 € pour les véhicules, + 4 032 € pour les voyages et déplacements, + 5300 € pour les locations, + 13 055 € pour les fournitures etc. etc...

Beaucoup de dépenses discutables et coûteuses en hausse: les fêtes et cérémonies, la communication ou le lancement d’études qui auraient pu être réalisées en interne...

La majorité maîtrisant mal le fonctionnement de la ville recourt à des cabinets privés. C’est ainsi que le budget 2015 de la ville a été préparé par un cabinet rennais en finances publiques et qu’un audit des ressources humaines a été confié au cabinet rennais KPMG. Cet audit du personnel à 12 000 € ne manque pas d’interroger. La ville est en effet membre du Centre de Gestion de la Fonction publique du Finistère, dont Mme le maire est vice-présidente, et dont la mission est justement d’assister les communes dans la gestion des ressources humaines. Pourquoi alors confier l’étude à un cabinet privé dirigé par un maire UMP d’Ille-et-Vilaine ?

Une chose est certaine, alors que la baisse des dotations de l’Etat va s’accentuer, si la gestion Le Tennier poursuit la même trajectoire pendant les 5 prochaines années qu’en 2014, la ville sera confron-tée à 3 issues :

u L’explosion de la dette pour financer les investissements, u La hausse des impôts locaux, u Voire peut-être les 2 à la fois, ce qui serait synonyme de « banqueroute ».

Une inquiétante gestion des finances municipales

« Kernével est déjà mortà quoi bon y investir ! »

Christine Le Tennierjustifiant l’abandon du projet de réaménagement

du bourg de Kernével (Commission des finances du 4 mars 2015)

2014 : une année blanche pour l’investissementLe budget de la ville a été voté en février 2014 par Gilbert Monfort. La nouvelle municipalité UMP a par la suite adopté 3 budgets modificatifs (!), fait qui souligne un « pilotage à vue ».

Ces budgets, plutôt que traduire les nouveaux projets de la majorité, ont été l’occasion de remettre en cause systémati-quement les politiques existantes et d’annuler la quasi-totalité des crédits d’investissements programmés en 2014. De fait, alors que le contexte financier général était encore favorable, 2014 a été une année blanche en terme d’investissement, une année de perdue pour la ville.

Parallèlement, la majorité a annoncé abandonner d’autres projets programmés à plus long terme par l’ancienne munici-palité et dont l’intérêt était reconnu de tous : construction d’un nouvel accueil de loisirs, bourg de Kernével...

En 2015, une hausse historique des tarifs municipaux !Jusqu’en 2014, l’augmentation des tarifs obéissait à un taux directeur équivalant à l’inflation. Estimée à 0,9% en 2015, les tarifs auraient dû rester stables. Pourtant, la droite a adopté la plus forte hausse jamais constatée dans l’histoire de la com-mune, posant la question de l’égalité d’accès aux services publics.

Les abonnements aux services de l’eau et de l’assainisse-ment connaîtront une hausse de +36%. Le prix du mètre cube d’eau subira une augmentation de +8% jusqu’à 10 000 m3 consommés, de +6% jusqu’à 20 000 m3 et de +3% au-delà de 20 000 m3. La hausse sera donc supportée essentiellement par les ménages.

Tous les services publics seront concernés par l’augmenta-tion : accueil de loisirs, droit de place du marché, location des salles municipales (avec désormais la facturation aux associations de l’usage des gradins et de l’estrade au Centre culturel, 25 € en semaine et 50 € les samedis et dimanches), etc.

La hausse la plus notable est celle des concessions des cime-tières : entre 400% et 600% selon le type et la durée de la concession. Même la simple dispersion des cendres au jardin des souvenirs devient payante (25 €).

Pour ne pas augmenter les impôts, la majorité UMP réa-lise un tour de passe-passe : augmenter le prix des ser-vices publics.