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Application du titre I er de la loi n o 78-753 du 17 juillet 1978 relatif à la liberté d’accès aux documents administratifs MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION RÉPUBLIQUE FRANÇAISE BULLETIN OFFICIEL Direction de l’information légale et administrative 26, rue Desaix 75727 Paris Cedex 15 ISSN : 1282-7924 Edité par : La délégation à l’information et à la communication du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration Directeur de la publication : Monsieur Michel MOSIMANN, délégué à l’information et à la communication Sommaire  thématique Sommaire  chronologique N o 2010-06 (Juillet-Août 2010) 31 janvier 2011

bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

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Application du titre Ier de la loi no 78-753 du 17 juillet 1978 relatif à la liberté d’accès aux documents administratifs

mInIstère de l’IntérIeur, de l’outre-mer, des collectIvItés terrItorIAles et de l’ImmIgrAtIon

rÉpublique française

bulletIn offIcIel

Direction

de l’information légale

et administrative

26, rue Desaix

75727 Paris Cedex 15

ISSN : 1282-7924

Edité par :

La délégation à l’information

et à la communication

du ministère de l’intérieur,

de l’outre-mer,

des collectivités territoriales

et de l’immigration

Directeur de la publication :

Monsieur Michel MOSIMANN,

délégué à l’information

et à la communication

Sommaire  thématique

Sommaire  chronologique

No 2010-06 (Juillet-Août 2010)31 janvier 2011

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NOTA

Les annexes citées et non incluses dans le présent document peuvent être obtenues, sur simple demande, auprès des directions dont elles émanent.

Il est important de donner les références précises (date et numéro de code).

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – THE – Page 1

Sommaire  thématique

Textes

Élections

Circulaire du 20 juillet 2010 relative à l’abrogation de l’article L. 7 du code électoral ............... 1

Finances locales

Concours financiers de l’État

Circulaire du 20 juillet 2010 relative au recensement des instituteurs ayants droit pour la répartition de la dotation spéciale instituteurs (DSI) 2010 ........................................................... 2

Financement des transferts de compétences

Circulaire du 27 août 2010 relative au concours particulier de la dotation générale de décentralisation (DGD) relatif à la compensation des accroissements de charges résultant de la souscription de contrats destinés à garantir les communes et leurs groupements contre les risques contentieux liés à la délivrance des autorisations d’utilisation du sol. – Exercice 2010 3

Fiscalité locale

Circulaire du 3 août 2010 relative aux informations relatives aux délibérations fiscales à prendre par les collectivités territoriales en 2010 pour application différée ............................................. 4

Fonction publique territoriale

Circulaire du 19 juillet 2010 relative aux montants maximaux bruts mensuels des indemnités de fonction des titulaires de mandats locaux applicables à partir du 1er juillet 2010 ....................... 5

Circulaire du 6 août 2010 relative à la mise en œuvre de l’expérimentation de l’entretien professionnel au sein des collectivités territoriales ...................................................................... 6

Personnels d’État

Arrêté du 8 juillet 2010 portant inscription sur la liste d’aptitude au recrutement au choix de commissaires de police pour 2010 ................................................................................................ 7

Instruction no 21000 du 12 juillet 2010 relative à la gestion des volontaires dans les armées en service au sein de la gendarmerie nationale ................................................................................. 8

Arrêté du 15 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Saint-Pierre (Réunion) ....................................................................................................................................... 9

Arrêté du 16 juillet 2010 portant pour les sous-officiers de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale, application en 2010 de l’article R. 4221-21 du code de la défense ....... 10

Circulaire no 86000/GEND/DPMGN du 23 juillet 2010 relative à la représentation et à la participation au sein de la gendarmerie nationale ........................................................................ 11

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Mont-Dore (Puy-de-Dôme) ............................................................................................................................................ 12

Sommaire  thématique

Textes

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jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – THE – Page 2

Textes

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) .............................................................................................................................. 13

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Manzat (Puy-de-Dôme) ............................................................................................................................................ 14

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade motorisée de Montluçon (Allier)..... 15Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de la

gendarmerie de Néris-les-Bains (Allier) et création corrélative de celui de Montluçon (Allier) 16Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Montivilliers (Seine-

Maritime) et création corrélative de la brigade territoriale d’Épouville (Seine-Maritime) ......... 17Arrêté du 29 juillet 2010 portant création du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie

de Penly (Seine-Maritime) placé auprès du centre nucléaire de production d’électricité de Penly .............................................................................................................................................. 18

Arrêté du 29 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Criel-sur-Mer (Seine-Maritime) ....................................................................................................................................... 19

Arrêté du 29 juillet 2010 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie d’Eu (Seine-Maritime) ............................................................................................. 20

Circulaire no 77822/GEND/DPMGN/SDGP/BPRM du 29 juillet 2010 relative à l’avancement des sous-officiers et militaires du rang de la réserve opérationnelle pour l’année 2010 ............. 21

Arrêté du 18 août 2010 portant dissolution de la brigade territoriale d’Argenton-l’Église (Deux-Sèvres) ........................................................................................................................................... 22

Arrêté du 20 août 2010 modifiant l’arrêté du 24 avril 1996 relatif à la création des commissions de réforme compétentes à l’égard des fonctionnaires actifs des services de la police nationale et aux modalités de désignation des représentants des personnels à ces commissions ............... 23

Instruction no 6268 du 26 août 2010 relative à la mobilité et aux mutations des sous-officiers de gendarmerie .............................................................................................................................. 24

Arrêté du 31 août 2010 portant dissolution de la brigade motorisée de Schiltigheim (Bas-Rhin) et création corrélative de celle de Strasbourg (Bas-Rhin) ............................................................ 25

Polices administrativesArrêté du 4 août 2010 portant nomination à la commission technique prévue à l’article 9 du

décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds ..... 26Arrêté du 30 août 2010 portant agrément d’un type de véhicule blindé de transport de fonds

prévu à l’article 4 du décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds ........................................................................................................................ 27

RéglementationCirculaire du 20 juillet 2010 relative à l’exercice du droit d’évocation par le préfet de région .. 28

Sécurité civileCirculaire du 8 juillet 2010 relative à l’organisation de la formation et du brevet national de

jeunes sapeurs-pompiers (JSP) ...................................................................................................... 29Circulaire du 18 août 2010 relative à la mise en œuvre de la réforme des questionnaires à choix

multiples « SSIAP » ...................................................................................................................... 30

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page �

Arrêté du 8 juillet 2010 portant inscription sur la liste d’aptitude au recrutement au choix de commissaires de police pour 2010 ................................................................................................ 7

Circulaire du 8 juillet 2010 relative à l’organisation de la formation et du brevet national de jeunes sapeurs-pompiers (JSP) ...................................................................................................... 29

Instruction no 21000 du 12 juillet 2010 relative à la gestion des volontaires dans les armées en service au sein de la gendarmerie nationale ................................................................................. 8

Arrêté du 15 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Saint-Pierre (Réunion) ....................................................................................................................................... 9

Arrêté du 16 juillet 2010 portant pour les sous-officiers de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale, application en 2010 de l’article R. 4221-21 du code de la défense ....... 10

Circulaire du 19 juillet 2010 relative aux montants maximaux bruts mensuels des indemnités de fonction des titulaires de mandats locaux applicables à partir du 1er juillet 2010 ....................... 5

Circulaire du 20 juillet 2010 relative à l’abrogation de l’article L. 7 du code électoral .............. 1

Circulaire du 20 juillet 2010 relative au recensement des instituteurs ayants droit pour la répartition de la dotation spéciale instituteurs (DSI) 2010 ........................................................... 2

Circulaire du 20 juillet 2010 relative à l’exercice du droit d’évocation par le préfet de région .. 28

Circulaire no 86000/GEND/DPMGN du 23 juillet 2010 relative à la représentation et à la participation au sein de la gendarmerie nationale ........................................................................ 11

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Mont-Dore (Puy-de-Dôme) ............................................................................................................................................ 12

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) .............................................................................................................................. 13

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Manzat (Puy-de-Dôme) ............................................................................................................................................ 14

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade motorisée de Montluçon (Allier)..... 15

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Néris-les-Bains (Allier) et création corrélative de celui de Montluçon (Allier) 16

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Montivilliers (Seine-Maritime) et création corrélative de la brigade territoriale d’Épouville (Seine-Maritime) ......... 17

Arrêté du 29 juillet 2010 portant création du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie de Penly (Seine-Maritime) placé auprès du centre nucléaire de production d’électricité de Penly .............................................................................................................................................. 18

Arrêté du 29 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Criel-sur-Mer (Seine-Maritime) ....................................................................................................................................... 19

Arrêté du 29 juillet 2010 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie d’Eu (Seine-Maritime) ............................................................................................. 20

Circulaire no 77822/GEND/DPMGN/SDGP/BPRM du 29 juillet 2010 relative à l’avancement des sous-officiers et militaires du rang de la réserve opérationnelle pour l’année 2010 ............. 21

Sommaire  chronologique

Textes

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jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4

Textes

Circulaire du 3 août 2010 relative aux informations relatives aux délibérations fiscales à prendre par les collectivités territoriales en 2010 pour application différée ............................................. 4

Arrêté du 4 août 2010 portant nomination à la commission technique prévue à l’article 9 du décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds ..... 26

Circulaire du 6 août 2010 relative à la mise en œuvre de l’expérimentation de l’entretien professionnel au sein des collectivités territoriales ...................................................................... 6

Arrêté du 18 août 2010 portant dissolution de la brigade territoriale d’Argenton-l’Église (Deux-Sèvres) ........................................................................................................................................... 22

Circulaire du 18 août 2010 relative à la mise en œuvre de la réforme des questionnaires à choix multiples « SSIAP » ...................................................................................................................... 30

Arrêté du 20 août 2010 modifiant l’arrêté du 24 avril 1996 relatif à la création des commissions de réforme compétentes à l’égard des fonctionnaires actifs des services de la police nationale et aux modalités de désignation des représentants des personnels à ces commissions ............... 23

Instruction no 6268 du 26 août 2010 relative à la mobilité et aux mutations des sous-officiers de gendarmerie .............................................................................................................................. 24

Circulaire du 27 août 2010 relative au concours particulier de la dotation générale de décentralisation (DGD) relatif à la compensation des accroissements de charges résultant de la souscription de contrats destinés à garantir les communes et leurs groupements contre les risques contentieux liés à la délivrance des autorisations d’utilisation du sol. – Exercice 2010 3

Arrêté du 30 août 2010 portant agrément d’un type de véhicule blindé de transport de fonds prévu à l’article 4 du décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds ........................................................................................................................ 27

Arrêté du 31 août 2010 portant dissolution de la brigade motorisée de Schiltigheim (Bas-Rhin) et création corrélative de celle de Strasbourg (Bas-Rhin) ............................................................ 25

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jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 1/�0 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Secrétariat général _____

Directiondelamodernisation etdel’actionterritoriale _____

Bureau des élections et des études politiques _____

Circulaire du 20 juillet 2010 relative à l’abrogation de l’article L. 7 du code électoralNOR : IOCA1019440C

Pièce jointe : décision du Conseil constitutionnel no 2010-6/7 QPC du 11 juin 2010.

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets.

La présente circulaire a pour objet de préciser les conséquences de la récente censure par le Conseil constitutionnel des dispositions de l’article L. 7 du code électoral.

Le Conseil constitutionnel, saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité dans les conditions prévues par l’article 61-1 de la Constitution, a, dans sa décision no 2010-6/7 QPC du 11 juin 2010, déclaré contraire à la Constitution l’article L. 7 du code électoral.

1. La disposition contestée

Aux termes de l’article L. 7 du code électoral « Ne doivent pas être inscrites sur la liste électorale, pendant un délai de cinq ans à compter de la date à laquelle la condamnation est dévenue définitive, les personnes condamnées pour l’une des infractions prévues par les articles 432-10 à 432-16, 433-1, 433-2, 433-3 et 433-4 du code pénal ou pour le délit de recel de l’une de ces infractions, défini par les articles 321-1 et 321-2 du code pénal ».

Abrogé en 1985 puis réintroduit dans une nouvelle version par la loi no 95-65 du 19 janvier 1995 relative au financement de la vie politique, cet article sanctionne de l’interdiction de figurer sur les listes électorales pendant cinq ans toute personne condamnée pour :

– concussion (art. 432-10 du code pénal) ;– corruption passive et trafic d’influence commis par des personnes exerçant une fonction publique (art. 432-11 du code

pénal) ;– prise illégale d’intérêts (art. 432-12 à 432-13 du code pénal) ;– atteintes à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats dans les marchés publics et les délégations de service public

(art. 432-14 du code pénal) ;– soustraction et détournement de biens (art. 432-15 à 432-16 du code pénal) ;– corruption active et trafic d’influence commis par les particuliers (art. 433-1 à 433-2 du code pénal) ;– menaces et actes d’intimidation commis contre les personnes exerçant une fonction publique (art. 433-3 du code

pénal) ;– soustraction et détournement de biens contenus dans un dépôt public (art. 433-4 du code pénal) ;– recel de l’une de ces infractions (art. 321-1 et 321-2 du code pénal).

Cette sanction automatique, que le juge n’a pas à prononcer expressément, et dont il n’a pas besoin de fixer la durée, entraîne une nécessaire radiation des listes électorales, emportant par conséquent de plein droit une incapacité d’exercer une fonction publique élective pendant cinq ans.

2. La censure du Conseil constitutionnel

Selon les requérants, l’interdiction de figurer sur les listes électorales prévue à l’article L. 7 du code électoral portait atteinte aux principes de la nécessité et de l’individualisation des peines garantis par l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789.

Le Conseil constitutionnel a en l’occurrence considéré que cette interdiction avait été conçue pour réprimer plus sévèrement certains faits lorsqu’ils sont commis par des personnes dépositaires de l’autorité publique, chargées d’une mission de service public ou investies d’un mandat électif.

Aux termes de la décision du Conseil constitutionnel, cette interdiction, qui emporte une incapacité d’exercer une fonction élective d’une durée égale à cinq ans, constitue une sanction ayant le caractère d’une punition. Cette qualification de peine entraîne par elle-même, comme les requérants le soulignaient, l’application des dispositions de l’article 8 susvisé

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aux termes duquel « la loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée », et donc la soumission des dispositions de l’article L. 7 aux principes de nécessité et d’individualisation.

Or, le Conseil constitutionnel souligne que cette peine privative de l’exercice du droit de suffrage ne peut en l’occurrence être individualisée dans la mesure où elle est automatique, attachée de plein droit à diverses condamnations pénales, sans que le juge ait à la prononcer expressément ni ne puisse davantage en faire varier la durée. Il ajoute que, si la faculté est offerte au juge de relever cette incapacité électorale dans les conditions fixées par l’article L. 132-21 du code, celle-ci ne saurait à elle seule assurer le respect du principe d’individualisation des peines.

Le Conseil constitutionnel a par conséquent déclaré contraires à la Constitution les dispositions de l’article L. 7 du code électoral.

Cette décision ne remet évidemment pas en cause la possibilité par ailleurs offerte au juge, par l’article L. 432-17 du code pénal, d’assortir certaines condamnations, à titre complémentaire, d’une interdiction des droits civils, civiques et de la famille.

3. Les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel

Elles sont clairement indiquées dans le corps même de la décision.

Il y est tout d’abord précisé que l’abrogation de l’article L. 7 du code électoral prend effet à compter du jour de la publication de la décision au Journal officiel, soit en l’occurrence à compter du 12 juin 2010.

Par ailleurs, le Conseil constitutionnel précise que les personnes condamnées sur le fondement de l’article L. 7 peuvent, dès la prise d’effet de l’abrogation, demander leur inscription immédiate sur la liste électorale dans les conditions déterminées par la loi.

Inscription sur les listes électorales

La réinscription sur les listes électorales n’est pas automatique. Il convient donc que l’intéressé engage une démarche de réinscription auprès de la mairie, dans les conditions de droit commun.

Son inscription ne sera ainsi effective qu’après examen de sa demande par la commission administrative de révision des listes électorales, sous réserve qu’il remplisse bien les conditions nécessaires à une inscription, c’est-à-dire qu’il ait la qualité d’électeur et une attache avec la commune.

Je vous renvoie sur ce point aux dispositions de la circulaire du 20 décembre 2007 relative à la révision et à la tenue des listes électorales et des listes électorales complémentaires.

Il n’appartient à aucun moment à la commune de vérifier par elle-même si l’intéressé a bien retrouvé sa capacité électorale. Il lui suffit de réceptionner la demande, assortie des pièces justifiant de l’identité et de l’attache du demandeur avec la commune. Elle peut dans tous les cas appeler l’attention de l’intéressé sur les sanctions auxquelles il s’expose s’il obtient son inscription sans droit (art. L. 86).

Si la demande d’inscription peut se faire à tout moment auprès de la mairie, la commission administrative n’examinera toutefois la demande que pendant la période de révision des listes électorales, c’est-à-dire, pour l’année 2011, entre le 1er septembre 2010 et le 28 février 2011, date à laquelle sont arrêtées les listes électorales.

La « réinscription » sur les listes électorales ne sera donc définitive qu’à cette date, après que l’avis d’inscription aura été adressé, comme l’exige l’article R. 20 du code électoral, à l’INSEE qui seul est en mesure de vérifier que l’intéressé a bien retrouvé ses droits civiques.

En application des dispositions de l’article R. 75 du code de procédure pénale, l’INSEE doit en effet être informé de toute modification de la capacité électorale des personnes ayant fait l’objet d’une décision privative de leurs droits électoraux par le casier judiciaire. Le service du casier judiciaire signalera donc à l’INSEE les personnes ayant retrouvé leur capacité électorale à la suite de l’abrogation de l’article L. 7.

En cas d’élection partielle, l’article L. 30 du code électoral, dans sa rédaction issue de la loi no 2009-526 du 12 mai 2009 de simplification et de clarification du droit et d’allègement des procédures, permet en revanche de s’inscrire en dehors de la période normale de révision. Aux termes dudit article « peuvent être inscrits sur les listes électorales en dehors des périodes de révision et lorsque les électeurs sont convoqués pour un scrutin : (…) 5o les Français et Françaises ayant recouvré l’exercice du droit de vote dont ils avaient été privés par l’effet d’une décision de justice ».

Les personnes intéressées doivent déposer leur demande auprès de la mairie en indiquant qu’elles entrent bien dans le cadre de l’article L. 30. Les demandes ne sont recevables que jusqu’au dixième jour inclus précédant celui du scrutin. Le maire délivre alors un récépissé de la demande et la transmet à la commission administrative qui statue au plus tard cinq jours avant la date du scrutin.

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 1/�0 – Page �

Mandats électorauxL’abrogation de l’article L. 7 n’a aucune incidence sur les démissions d’office des élus locaux qui auraient été prononcées

sur le fondement des articles L. 205, L. 210, L. 236, LO 236-1, LO 238-1, L. 239 et L. 341 du code électoral.De la même manière, elle ne remet pas en cause les déchéances des mandats de sénateurs et députés fondées sur les

articles LO 136 et LO 296 du code électoral.L’abrogation de l’article L. 7 rend en revanche de nouveau éligibles les personnes privées de leur droit électoral sur ce

seul fondement, dans les conditions fixées par le code électoral. Pour le ministre et par délégation :  Le préfet, secrétaire général, H.-M.CoMet

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 2/�0 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER

ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES_____

Directiongénéraledescollectivitéslocales_____

Sous-direction des finances locales et de l’action économique

_____

MINISTÈRE DE L’éDUCATION NATIONALE_____

Directiondesaffairesfinancières_____

Sous-direction des affaires statutaires, des emplois et des rémunérations

_____

Circulaire du 20 juillet 2010 relative au recensement des instituteurs ayants droit pour la répartition de la dotation spéciale instituteurs (DSI) 2010

NOR : IOCB1010014C

Références :

Décret no 2004-703 du 13 juillet 2004 relatif aux dispositions réglementaires des livres Ier et II du code de l’éducation ;

Circulaire no NOR/INT/B/87/00056/C du 3 mars 1987 complétée par la circulaire no NOR/INT/B/88/00299/C du 12 août 1988 ;

Circulaire no NOR/INT/B/89/000326/C du 31 octobre 1989 ;

Circulaire no NOR/INT/B/89/367/C du 19 décembre 1989 complétée par la circulaire no NOR/INT/B/90/137/C du 13 juin 1990.

Pièce jointe : annexe : guide technique décrivant le processus de notification par l’application Colbert Départemental.

Résumé :

I. – Recensement du nombre d’instituteurs logés ou indemnisés au 1er octobre 2009, à saisir sur Colbert Départemental du 1er juin au 30 juin 2010.

II. – Calendrier des différentes étapes du recensement : édition, transmission et exploitation des fiches individuelles, contrôle.

Le ministre de  l’intérieur, de  l’outre-mer et des collectivités  territoriales,  le ministre de  l’éducation nationale   à Mesdames et Messieurs les préfets des départements (métropole et outre-mer) ; Madame le haut-commissaire de  la  République  en  Polynésie  française  ;  Monsieur  le  haut-commissaire  de  la  République  en  Nouvelle-Calédonie ; Monsieur le préfet, représentant du Gouvernement à Mayotte ; Monsieur le préfet, administrateur supérieur des îles Wallis-et-Futuna ; Monsieur le préfet de la préfecture de police ; Monsieur le préfet de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon ; Monsieur le préfet délégué auprès du représentant de l’État dans les collectivités de Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

La présente circulaire a pour objet de vous demander de bien vouloir procéder, comme chaque année, au recensement des instituteurs ayant droit au logement ou à l’indemnité en tenant lieu.

I. – PROCÉDuRE DES OPÉRATIONS DE RECENSEMENT

1) Le recensement auquel il vous appartient de procéder a pour objet de constater, dans chaque commune, au 1er octobre 2009, le nombre d’instituteurs ayant légalement droit au logement ou à l’indemnité représentative de logement (IRL).

Le changement de date de recensement (1er octobre au lieu du 1er novembre) a fait l’objet d’une disposition expresse dans la loi de finances rectificative no 2008-1443 du 30 décembre 2008. L’article 5 de la loi précitée précise que la régularisation de la masse à répartir au titre de la DSI en année N se calcule sur la base du recensement des instituteurs ayants droit (logés et indemnisés) effectué au 1er octobre N – 1.

À cet effet, vous disposez d’une fiche individuelle de recensement comportant trois parties, dont le modèle est joint en annexe. Je vous recommande de veiller à ce que les maires répondent à chacun des points les concernant.

Pour les instituteurs ayant droit à l’indemnité, vous préciserez, le cas échéant, les majorations, sur la base des renseignements fournis par les services de l’inspection académique.

2) Vous trouverez ci-après la liste non exhaustive des ayants droit établie sur la base du décret no 2004-703 du 13 juillet 2004 relatif aux dispositions réglementaires des livres Ier et II du code de l’éducation (art. D. 212-1 à D. 212-6 et R. 212-7 à R. 212-19).

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Instituteurs ne pouvant prétendre au bénéfice du logement ou de l’indemnité représentative de logement (IRL) :

– les instituteurs n’exerçant pas leurs fonctions dans les écoles :– instituteurs en congé de longue durée : l’instituteur n’est pas maintenu dans son poste. Le Conseil d’État

confirme cette analyse ; l’IRL, comme le droit au logement, est liée à l’exercice des fonctions (requête 80 035 du 24 novembre 1971, Mme PACCHIANI c/ commune de La Celle-Saint-Cloud) ;

– instituteurs en disponibilité ;– instituteurs en congé parental ;– instituteurs mis à la disposition d’organismes divers (hors ceux mis à disposition des maisons départementales du

handicap – MDPH – ou d’organisations syndicales cf. infra) ;– instituteurs en congé de formation ;– instituteurs en stage de formation d’une durée égale ou supérieure à un an ;– instituteurs intégrés dans le corps des professeurs des écoles à la date du recensement ;

– les instituteurs n’exerçant pas leurs fonctions dans les écoles publiques des communes (agents exerçant en SEGPA, en EREA, en établissement spécialisé, en réadaptation, au CNED, organismes de formation continue, maison d’arrêt, collège...).

Instituteurs pouvant prétendre au bénéfice du logement ou de l’indemnité représentative de logement :

– les instituteurs doivent être recensés dans la commune où se situe l’école :– instituteurs exerçant sur un poste relevant de l’enseignement du 1er degré ;– instituteurs en congé de longue maladie, en congé maladie ou en congé de maternité : l’instituteur peut bénéficier

du logement ou de l’IRL, car il conserve son poste ;– instituteurs occupant l’emploi de directeur d’école ou qui sont chargés des fonctions de directeur d’école ;– instituteurs exerçant dans les écoles annexes aux instituts universitaires de formation des maîtres ;– instituteurs placés en congé de formation professionnelle rémunéré ou effectuant un stage de formation d’une durée

inférieure à un an ;

– les instituteurs recensés dans la commune de leur résidence administrative :– instituteurs remplaçants ;– instituteurs exerçant les fonctions d’aide psychopédagogique auprès des élèves des écoles (y compris ceux exerçant

les fonctions de secrétaire des commissions départementales d’enseignement spécialisé, désormais mis à disposition des MDPH cf. infra) ;

– instituteurs chargés de la formation pédagogique dans les écoles ;– instituteurs en brigade : l’article 26 de la loi no 90-587 du 4 juillet 1990 qui institue comme charge obligatoire de la

commune « le logement des instituteurs qui y ont leur résidence administrative et qui sont appelés à exercer leurs fonctions dans plusieurs communes en fonction des nécessités du service de l’enseignement » ;

– les instituteurs bénéficiant d’une décharge, partielle ou totale de service, en raison d’activités syndicales.

Plusieurs situations particulières doivent également retenir votre attention :

– les instituteurs pacsés doivent être assimilés à des instituteurs mariés (cf. décret no 2003-491 du 4 juin 2003 modifiant le décret no 83-367 du 2 mai 1983 relatif à l’indemnité de logement due aux instituteurs) ;

– les instituteurs qui ont choisi par convenance personnelle de ne pas utiliser le logement qui leur était proposé afin d’utiliser leur propre résidence n’ont aucun droit à percevoir l’indemnité représentative de logement (CAA Nancy, 5 mai 1998, M. MORTREuX c/commune de Buire-le-Sec). Néanmoins, un instituteur propriétaire d’une habitation a le droit, au même titre que n’importe quel autre instituteur de la commune, de bénéficier d’un logement dans la commune où il est affecté ;

– les instituteurs mis à disposition des MDPH sont considérés comme exerçant des fonctions d’aide psychopédagogique auprès des élèves des écoles. À ce titre, ils peuvent bénéficier soit du logement à titre gratuit, soit de l’indemnité représentative de logement (cf. circulaire du 9 août 1983 de l’éducation nationale relative au droit au logement ou à l’indemnité représentative de logement). De même les instituteurs conseillers pédagogiques départementaux de l’éducation physique et sportive entrent dans la catégorie des instituteurs chargés de la formation pédagogique dans les écoles et peuvent également prétendre au bénéfice du logement ou au versement de l’indemnité représentative de logement ;

– en application de l’article D. 351-12 du code de l’éducation et de l’arrêté du 17 août 2006 relatif aux enseignants référents et à leurs secteurs d’intervention, les instituteurs référents sont chargés de suivre la scolarité des élèves handicapés. L’article 7 de l’arrêté précité dispose que les enseignants référents sont affectés soit dans une école publique, soit dans un établissement public local d’enseignement de son secteur d’intervention. Seuls les instituteurs affectés dans une école publique peuvent prétendre au bénéfice du droit au logement ou de l’IRL.

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3) Dès le retour des fiches complétées, il vous appartiendra de procéder à la saisie des résultats du recensement sur Colbert Départemental du 1er juin 2010 au 30 juin 2010. À toutes fins utiles, je vous rappelle que le site http://doc-soutien.dsic.mi/. met à votre disposition tous les supports de formation relatifs à l’application Colbert Départemental (identifiant et mot de passe : colbert ; onglet « Application »). L’annexe jointe présente l’ensemble de la procédure à suivre.

4) J’attire votre attention sur l’importance de la fiabilité des données recensées. À cet effet, vous serez appelés à participer au contrôle des données effectué par la direction générale des collectivités locales entre juillet et septembre 2010 et, le cas échéant, à justifier les variations observées.

5) Après établissement des fiches de recensement, il vous appartiendra de transmettre une ampliation de chacune de ces fiches à l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, qui, sur la base de l’indemnité représentative de logement qu’il vous appartient de fixer chaque année dans votre département et des éventuelles majorations, calculera le montant de l’indemnité à verser à chaque instituteur ayant droit. Enfin, je vous rappelle que, conformément à la circulaire du 13 juin 1990 citée en référence, les mouvements et changements de situation intervenant en cours d’année devront faire l’objet d’une mise à jour individuelle.

II. – CALENDRIER DE LA PROCÉDuRE DE RECENSEMENT

ENvOI DE LA FICHE à l’Inspection académique

Réception des fiches complétées par l’Inspection académique

TRANSMISSION aux maires

RETOUR des fiches

en préfecture et exploitation

SAISIE des résultats

sur Colbert Départemental

CONTRôLE des données

ENvOI des fiches

à l’Inspection académique

RéUNION du comité

des finances locales

Dès réception de la présente circulaireJuin 2010

Juin 2010 Avant le 30 juin 2010

Du 1er juin au 30 juin 2010

Du 1er juillet au 1er septembre 2010

Avant le 30 août 2010 Octobre 2010

Je vous recommande également de consulter régulièrement la lettre d’information Flash  finances  locales qui vous transmet chaque semaine des informations sur les dotations de l’État gérées par la DGCL.

J’appelle votre attention sur l’importance qui s’attache au respect de ce calendrier qui doit permettre au comité des finances locales de fixer le montant unitaire national de la DSI dès le mois d’octobre 2010.

En effet, toute régularisation a posteriori de la situation d’une commune au regard de la dotation spéciale instituteurs ou d’un instituteur au regard de l’indemnité représentative du logement vient minorer la masse de la dotation à répartir l’année suivante. Toute erreur ou tout retard dans le recensement des ayants droit à un logement pénalise ainsi l’ensemble des communes.

Les demandes de précisions complémentaires que vous pourriez être amenés à formuler doivent être adressées au ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, direction générale des collectivités locales, 2, place des Saussaies, 75800 Paris.

En ce qui concerne la définition et l’appréciation du droit au logement ou à l’IRL : bureau de l’emploi territorial et de la protection sociale, M. Pierre-Marie FROMENTEAu ([email protected]), tél. : 01 40 07 24 10, fax : 01 49 27 38 93.

En ce qui concerne les aspects financiers et les modalités pratiques du recensement : bureau des concours financiers de l’État, Mlle Sophie MARINNE ([email protected]), tél. : 01 49 27 35 52, fax : 01 40 07 68 30. Pour le ministre et par délégation :  Le directeur général des collectivités locales, É.Jalon

Pour le ministre de l’éducation nationale, porte-parole du Gouvernement, et par délégation :  Le directeur des affaires financières, F.Guin

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DOTATION SPÉCIALE INSTITuTEuRS 2010 FICHE INDIVIDuELLE (SITuATION DE L’INSTITuTEuR Au 1ER OCTOBRE 2009)

PARTIE À REMPLIR PAR L’INSPECTION ACADÉMIQuE

NNI ........................................................................................................................................................................................

Nom .......................................................................... Nom de jeune fille ............................................................................

Prénoms .................................................................................................................................................................................

L’intéressé(e) a-t-il/elle été intégré(e) dans le corps des professeurs des écoles ?

OuI À quelle date :

Elle/il bénéficiait à titre personnel d’un logement dans le cadre du droit au logement des instituteurs.

Elle/il bénéficiait à titre personnel de l’IRL dans le cadre du droit au logement des instituteurs.

Elle/il avait refusé le logement décent proposé par la commune lors de sa nomination dans cette commune.

NON Remplissez la suite de la fiche

SITuATION DE FAMILLE : Célibataire Déclaré concubin Divorcé Séparé

Avec enfant(s) à charge Marié Pacsé Veuf

En cas de séparation ou de divorce, le ou les enfant(s) sont à la charge des deux parents (résidence alternée)

STATuT :

Élève instituteur sur poste d’instituteur Rééducateur psycho-formateur Directeur

Instituteur adjoint (titulaire ou stagiaire) Rééducateur psycho-motricité Maître formateur

Instituteur spécialisé (hors SES, EREA, ERPD) Rééducateur psycho-pédagogie Psychologue scolaire

Secrétaire commission CDES – CCPE – CCSD Autre spécialité : laquelle ........................................................

SITuATION : En position d’activité Congé de formation

Congés de maladie, longue maladie, bonifié Stage d’une durée égale ou supérieure à 1 an

NATuRE Du POSTE OCCuPÉ (*) : Enseignement Décharge complète Direction

Psychologie scolaire Remplacement Assistance pédagogique Rééducation

Autre : laquelle ............................................................................................................................................................

AFFECTATION ADMINISTRATIVE (nom et adresse de l’école) : ....................................................................................

Pour un directeur nommé avant le 2 mai 1983 :

L’intéressé exerce-t-il toujours, depuis cette date, dans la même commune ? OuI NON

OBSERVATIONS ÉVENTuELLES

.................................................................................................................................................................................................

PARTIE À REMPLIR PAR LE MAIRE COMMuNE DE : ..........................................................................

a) La commune a-t-elle proposé de loger l’intéressé conformément à la loi du 19 juillet 1889 :

– lors de sa nomination dans la commune ou lors de l’ouverture du droit ? OuI NON

– postérieurement à l’ouverture du droit au logement ? OuI NON

b) L’intéressé a-t-il :

– accepté ce logement ? OuI NON

– quitté ce logement pour convenances personnelles ? OuI NON

– quitté ce logement pour non-conformité à la notion de « logement convenable » ? OuI NON

c) L’intéressé doit-il percevoir l’indemnité représentative ? OuI NON

d) Le conjoint, concubin ou pacsé est-il fonctionnaire ? OuI NON

Si oui, est-il instituteur ? OuI NON

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Si oui, exerce-t-il ses fonctions dans votre commune ? OuI NON Ou dans une commune distante de moins de 5 km ? OuI NON Nom de la commune : . ..........................................................................................................................................................Bénéficie-t-il d’un logement ou d’une indemnité en tenant lieu ? OuI NON Date et signature du maire :

OBSERVATIONS ÉVENTuELLES ................................................................................................................................................................................................

PARTIE À REMPLIR PAR LES SERVICES DE LA PRÉFECTuRE

OBSERVATIONS : . ...............................................................................................................................................................La commune percevra-t-elle la compensation forfaitaire ? OuI NON Ou l’instituteur percevra-t-il l’indemnité ? OuI NON Si oui,– avec majoration de 25% OuI NON – avec majoration de 20% OuI NON – avec cumul de majorations OuI NON

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Directiongénérale descollectivitéslocales _____

Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____

Bureau du financement des transferts de compétences _____

Circulaire du 27 août 2010 relative au concours particulier de la dotation générale de décentralisation (DGD) relatif à la compensation des accroissements de charges résultant de la souscription de contrats destinés à garantir les communes et leurs groupements contre les risques contentieux liés à la délivrance des autorisations d’utilisation du sol. – Exercice 2010

NOR : IOCB1022164C

Références :

Code de l’urbanisme, notamment ses articles L. 421-1, L. 421-2 et L. 421-2-1 ;

Code général des collectivités territoriales (CGCT), notamment ses articles L. 1614-9, R. 1614-52 à 57 et R. 1773-9 ;

Loi no 83-8 du 7 janvier 1983, notamment ses articles 4 et 17 ;

Loi no 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRu), notamment ses articles 4 et 6 (art. L. 123-1 et suivants et L. 124-1 et suivants du code de l’urbanisme) ;

Loi urbanisme et habitat no 2003-590 du 2 juillet 2003, notamment ses articles 12 et 14 à 27, modifiant les articles L. 123-1 et suivants du code de l’urbanisme ;

Mes circulaires no 84-233 du 22 août 1984 et NOR/IOC/B/09/19281/C du 18 août 2009.

Résumé :

La présente circulaire indique pour l’année 2010 :

1. Le montant global de la compensation par l’État des accroissements de charges résultant de la souscription de contrats destinés à garantir les communes et leurs groupements contre les risques contentieux liés à la délivrance des autorisations d’utilisation du sol.

2. Les valeurs de point nationales 2010 et le mode de calcul permettant de déterminer la dotation revenant aux collectivités concernées.

Elle demande aux préfets de faire connaître pour le 24 septembre, délai de rigueur, le montant des crédits à attribuer à leurs départements.

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets  des départements de métropole et d’outre-mer et de la collectivité départementale de Mayotte.

1. Rappel du cadre juridique de la compensation

1.1. Les mesures législatives relatives aux documents d’urbanisme

En application de la loi no 83-8 du 7 janvier 1983 modifiée, le maire délivrait les permis de construire (et autres autorisations d’utilisation du sol) au nom de la commune dès que celle-ci disposait d’un POS (plan d’occupation des sols) devenu exécutoire depuis six mois (ancien art. L. 421-2-7 du code de l’urbanisme), sauf dans les hypothèses légalement définies dans lesquelles les permis de construire restaient délivrés au nom de l’État (par le maire ou par le préfet).

La loi du 13 décembre 2000 citée en référence a par la suite modifié ce dispositif :– les POS ont été remplacés par les PLu (plans locaux d’urbanisme), et la carte communale, qui était appelée MARNu

(modalités d’application du règlement national d’urbanisme), est devenue un véritable document d’urbanisme fournissant aux petites communes un document adapté ;

– la compétence des communes en matière de délivrance des permis de construire est étendue aux communes dotées d’une carte communale lorsque le conseil municipal, dans sa délibération approuvant la carte communale, en a décidé ainsi (art. L. 421-2-1 du code de l’urbanisme) ;

– la compétence des communes en matière de délivrance des permis de construire est effective dès que la délibération approuvant le PLu est dévenue exécutoire ;

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– dans les communes non couvertes par un schéma de cohérence territoriale (SCOT) ou un schéma directeur, l’acte publié approuvant le PLu devient exécutoire un mois après sa transmission au préfet ou dès publication et transmission au préfet de la délibération approuvant les modifications qu’il a éventuellement demandées (art. L. 123-12 du code de l’urbanisme).

1.2. Règles spécifiques aux cartes communales

Pour les cartes communales, le transfert au maire de la responsabilité de délivrer les autorisations d’utilisation du sol est effectif lorsque sont remplies les trois conditions suivantes :

– la délibération d’approbation du conseil municipal est devenue exécutoire ;– cette délibération a décidé expressément que les permis de construire seront délivrés par le maire au nom de la

commune (art. L. 421-2-1 du code de l’urbanisme) ;– la carte a été approuvée par arrêté préfectoral.

1.3. Couverture du risque lié à la délivrance des autorisations d’utilisation du sol

Le transfert de cette responsabilité entraînant un transfert des risques liés à son exercice, les communes, ainsi que leurs groupements dotés de la compétence en matière de PLu ou de carte communale (communautés urbaines, d’agglomération, de communes...) reçoivent, conformément à l’article 17 de la loi du 7 janvier 1983, une compensation financière de la part de l’État, s’ils choisissent de s’assurer (contrat ou avenant à un contrat déjà existant) contre les risques contentieux liés à la délivrance des autorisations d’utilisation du sol.

2. Modalités de calcul des valeurs de point nationales 2010

La masse à répartir en 2010 pour le concours particulier cité en objet est de 5 118 905 € (crédits disponibles en 2010).Peuvent bénéficier de la compensation au titre de 2010 les communes disposant d’un POS, d’un PLu ou d’une carte

communale dont l’approbation sera entrée en vigueur avant le 31 décembre 2010 (1) et qui auront souscrit le contrat d’assurance ou l’avenant précité avant cette date.

Pour bénéficier de ce concours, il convient de produire un contrat d’assurance ou un avenant. Compte tenu du calendrier de gestion, il vous est demandé de ne retenir que les POS, les PLu ou les cartes communales approuvés au 30 juin 2010. Les droits acquis au cours du second semestre seront pris en compte dans le cadre de la gestion 2011.

2.1. Les valeurs de point nationales pour 2010

Les trois valeurs de point nationales applicables à chaque critère de répartition ont été déterminées, comme en 2009, à partir des données relatives aux évaluations périodiques de populations produites par l’INSEE, des enquêtes relatives à l’état d’avancement des documents d’urbanisme effectuées auprès des directions départementales des territoires (DDT), et, enfin, à partir de l’exploitation de données statistiques extraites de la base « SITADEL » (Système d’information et de traitement automatisé des données relatives à la construction), gérée au sein des services centraux du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer.

Ces valeurs de point sont les suivantes :– population des communes ou des groupements de communes concernés : 0,025 € par habitant ;– nombre de permis de construire délivrés pendant les trois dernières années dans les communes ou les groupements

concernés : 3,216 € par permis de construire ;– nombre de logements figurant sur les permis de construire délivrés pendant les trois dernières années dans les communes

ou les groupements concernés : 1,657 € par logement.

2.2. Les données issues de l’application « SITADEL »

Les valeurs de point nationales ont été établies à partir des données suivantes remontées dans la base « SITADEL » :– le nombre des permis de construire accordés, refusés ou annulés – tous susceptibles d’engendrer des contentieux – au

cours des trois dernières années (2007 à 2009) concernant aussi bien des logements ou annexes à l’habitation que des locaux à usage autre que d’habitation, qu’il y ait ou non création de surface hors œuvre nette (SHON) ;

Sont exclues les déclarations de travaux et autres autorisations d’utilisation du sol (installations et travaux divers, etc.) ;

– le nombre de logements (« ordinaires » ou « en résidence ») correspondant à ces demandes de permis de construire, et retenus selon les mêmes modalités : logements dont la construction a été autorisée ou refusée, ou dont le permis de construire a été annulé, au cours des trois dernières années (2007 à 2009). Les annexes à l’habitation sont écartées.

(1) Peuvent également bénéficier du concours les communes dont le PLu a été annulé et n’a pas encore été remplacé. Ces communes demeurent en effet compétentes puisque le transfert de compétence est définitif, conformément au a de l’article L. 422-1 du code de l’urbanisme.

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Est retenue la date de la décision et non celle de sa prise en compte par « SITADEL ». Pour les permis de construire annulés, la date retenue est celle de l’autorisation de construire et non celle de son annulation.

L’application « SITADEL » distingue les permis de construire délivrés au nom de la commune (par le maire), ou de l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) compétent (par le président de l’EPCI pour un PLu ou un POS intercommunal, voire une carte intercommunale), des permis délivrés au nom de l’État soit par le maire ou le président de l’EPCI, soit par le préfet.

Il est précisé que, pour le calcul des valeurs de point « nombre de permis de construire » et « nombre de logements », sont seuls pris en compte les permis de construire accordés ou refusés (ou annulés après accord) en leur nom par les communes ou les groupements de communes compétents en matière de délivrance des autorisations d’utilisation des sols. Ceux accordés ou refusés ou annulés au nom de l’État sont donc exclus (contentieux à la charge de l’État).

3. Modalités de calcul et de versement de la dotation aux collectivités concernées

Les modalités de calcul et de versement de la dotation aux collectivités concernées demeurent celles exposées dans mes circulaires citées en référence.

3.1. Calcul de la dotation à verser aux bénéficiaires

Le montant de la dotation à attribuer est obtenu en multipliant chaque valeur de point nationale par les données correspondant pour la collectivité bénéficiaire à chacun des trois critères suivants : population, nombre de permis de construire et nombre de logements, puis en additionnant ces trois résultats. Le cas échéant, pour la première année, le calcul sera opéré, pro rata temporis, à compter de la date du contrat d’assurance.

Vous procéderez à ces calculs pour les communes ou groupements de communes qui délivrent les autorisations d’utilisation du sol en leur nom, c’est-à-dire pour celles et ceux qui sont dotés de PLu ou de POS, ainsi que pour les communes qui sont dotées de cartes communales lorsqu’elles en ont décidé ainsi.

Vous actualiserez les données relatives aux trois critères de répartition pour les communes et groupements de communes déjà bénéficiaires de la dotation en 2009 et réunirez les informations relatives à ces critères pour les communes nouvellement bénéficiaires de la dotation en 2010.

Pour les communes nouvellement bénéficiaires de la dotation en 2009, dont le POS, PLu ou la carte communale n’est entrée en vigueur qu’après le 30 juin 2009, vous agrégerez à la dotation due au titre de 2010 les droits acquis au titre de 2009 calculés pro rata temporis à partir des valeurs de points de 2009.

Les données statistiques extraites de « SITADEL » relatives aux permis de construire et aux logements sont transmises aux statisticiens de chaque direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, afin d’être mis à disposition de chaque DDT à sa demande.

Votre DDT pourra donc réunir ces informations et déterminer, sur la base de la liste des communes bénéficiaires, la population, le nombre de permis de construire et de logements tels que définis plus haut, ou même effectuer directement le calcul de la dotation à attribuer à chaque commune.

3.2. Demande de délégation des crédits à l’administration centrale

Vous voudrez bien me faire connaître, avant la date limite du 24 septembre 2010, le montant total des crédits revenant aux communes et groupements de communes concernés du département, arrondi à l’euro entier supérieur, au titre de la compensation des charges découlant de la souscription des contrats d’assurance.

Je souligne que votre demande globale de délégation sera considérée comme définitive.Toute difficulté dans l’application des dispositions énoncées ci-dessus devra être signalée, par courrier, messagerie

ou téléphone, à la direction générale des collectivités locales (sous-direction des finances locales et de l’action économique – bureau du financement des transferts de compétences – tél. : 01 40 07 23 74).

Pour le ministre et par délégation :  Le sous-directeur des finances locales   et de l’action économique, D.PHilot

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____ Directiongénéraledescollectivitéslocales _____ Sous-direction des finances locales et de l’action économique _____ Bureau de la fiscalité locale _____

Circulaire du 3 août 2010 relative aux informations relatives aux délibérations fiscales à prendre par les collectivités territoriales en 2010 pour application différée

NOR : IOCB1018061C

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales à Madame et Messieurs les préfets de région ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (métropole et DOM).

Cette circulaire présente les conditions et délais dans lesquels doivent être prises les principales délibérations en matière fiscale en 2010 pour une application généralement en 2011.

Les nouveautés issues des différentes lois intervenues au cours de l’année 2010, ainsi que de la loi de finances initiale pour 2010 et des lois de finances rectificative pour 2009 et 2010, sont signalées en marge par un trait gras.

Cette année, votre attention sera particulièrement attirée par les conséquences de la suppression de la taxe professionnelle et de son remplacement par la contribution économique territoriale (CET), composée de deux éléments : la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

La présente circulaire vous rappelle que, pour être applicables en 2011, les délibérations en matière fiscale doivent être prises avant des dates différentes selon la nature des impositions concernées :

– soit le 1er octobre 2010 pour celles concernant l’impôt sur les spectacles, pour l’exonération de certaines catégories de compétitions sportives, ainsi que généralement pour les délibérations relatives aux exonérations ou abattements portant sur les quatre taxes directes locales ;

– soit le 15 octobre 2010 pour les exonérations relatives à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ;– soit le 31 décembre 2010 pour les exonérations de CET en zone d’aménagement du territoire prises en application des

articles 1465 et 1465 B du code général des impôts (CGI).Par ailleurs, différentes dates limites doivent également être respectées pour les délibérations concernant la fiscalité

indirecte, les droits d’enregistrement et les droits indirects.Des modèles de délibérations élaborés par la direction générale des finances publiques vous seront communiqués par les

services fiscaux de votre département. Je vous demande de vérifier que ces modèles sont bien transmis aux élus.Chaque année, les services fiscaux doivent vous transmettre les éventuels nouveaux modèles de délibérations ou, le cas

échéant, les modifications proposées aux modèles existants.Enfin, il est rappelé que les délibérations liées au vote des budgets locaux, telles que celles fixant les taux des quatre taxes

directes locales, les contributions fiscalisées des communes aux syndicats, ainsi que le produit de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, doivent être prises avant le 15 avril en 2011 pour application l’année 2011.

Pour toute difficulté dans l’application de la présente circulaire, il vous est possible de saisir la direction générale des collectivités locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau de la fiscalité locale, tél. : 01 49 27 31 59, courriel : [email protected]. Pour le ministre et par délégation :  Le directeur général des collectivités locales, É.Jalon

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SOMMAIRE

INTRODUCTION : DÉLIBÉRATIONS FISCALES

PARTIE I : FISCALITÉ DIRECTE

I. – DISPOSITIONS COmmUNES

I. – 1. Plafonnement des augmentations de valeur locative constatées en cas de changements de caractéristiques physiques ou d’environnement des locaux affectés à l’habitation (art. 1517 CGI)

I. – 2. Application de la réglementation communautaire « de minimis »

II. – TAxE D’hABITATION (Th)

II. – 1. Abattements obligatoires et facultatifs

II. – 1.1. Abattement obligatoire pour charges de famille

II. – 1.2. Abattements facultatifs à la base

II. – 2. Exonération de certains établissements hôteliers en zone de revitalisation rurale (art. 1407 [III] du CGI)

II. – 3. Assujettissement à la taxe d’habitation des logements vacants depuis plus de cinq ans (art. 1407 bis du CGI)

III. – TAxE FONCIèRE SUR LES PROPRIÉTÉS NON BâTIES (TFNB)

III. – 1. Majoration de la valeur locative de certains terrains constructibles (art. 1396 du CGI)

III. – 2. Exonération des terrains nouvellement plantés en noyers (art. 1395 A du CGI)

III. – 3. Exonération des terrains plantés en oliviers (art. 1394 C du CGI)

III. – 4. Exonération des terrains plantés en arbres truffiers (art. 1395 B du CGI)

III. – 5. Dégrèvement à hauteur de 50 % pour les parcelles exploitées par les jeunes agriculteurs (art. 1647‑00 bis du CGI)

III. – 6. Exonération pour les terrains agricoles exploités selon le mode de production biologique (art. 1395 G du CGI)

IV. – TAxE FONCIèRE SUR LES PROPRIÉTÉS BâTIES (TFB)

IV. – 1. Exonérations sur décision des collectivités locales

IV. – 1.1. Exonération des logements locatifs acquis avec l’aide de l’État (art. 1384 B et 1586 B du CGI)

IV. – 1.2. Prolongation de l’exonération des logements locatifs (art. 1586 A du CGI)

IV. – 1.3. Exonération des logements locatifs sociaux acquis, puis améliorés, par des personnes physiques au moyen d’aides de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (art. 1383 E du CGI)

IV. – 1.4. Exonération des entreprises nouvelles (art. 1383 A du CGI)

IV. – 1.5. Exonération de cinq ans applicable aux pôles de compétitivité (art. 1383 F du CGI)

IV. – 1.6. Exonération de sept ans des entreprises innovantes (art. 1383 D du CGI)

IV. – 1.7. Réduction de la valeur locative de certaines installations favorables à l’environnement prise en compte au titre du foncier bâti (art. 1518 A du CGI)

IV. – 1.8. Exonération des bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages (art. 1382 B du CGI)

IV. – 1.9. Exonération de certains immeubles occupés par les groupements de coopération sanitaire (art. 1382 C du CGI)

IV. – 1.10. Exonération de certains établissements hôteliers situés en zone de revitalisation rurale (art. 1383 E bis du CGI)

IV. – 1.11. Exonération de certains logements anciens économes en énergie (art. 1383‑0 B du CGI)

IV. – 1.12. Exonération des constructions affectées à l’habitation édifiées antérieurement à la mise en place d’un plan de prévention des risques technologiques – SEVESO – (art. 1383 G du CGI)

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IV. – 1.13. Exonération facultative et partielle de TFB des locaux d’habitation achevés antérieurement à la construc‑tion d’une installation classée implantée sur un site comportant des risques importants pour la santé ou la sécurité des populations voisines et pour l’environnement et situés dans le périmètre de cette installation classée (art. 1383 G bis du CGI)

IV. – 1.14. Exonération facultative et partielle de TFB des locaux d’habitation achevés antérieurement à la mise en place d’un plan de prévention des risques miniers et situés dans le périmètre d’exposition aux risques prévus par ce plan (art. 1383 G ter du CGI)

IV. – 1.15. Exonération des logements neufs présentant un niveau élevé de performance énergétique globale (art. 1383‑0 B bis du CGI)

IV. – 1.16. Exonération de certains immeubles situés dans les nouvelles zones de restructuration de défense (ZRD) (art. 1383 I du CGI)

IV. – 2. Exonérations de droit, sauf décision contraire des collectivités locales

IV. – 2.1. Exonération des constructions nouvelles (art. 1383 du CGI)

IV. – 2.2. Exonération dans les zones franches urbaines (art. 1383 B, 1383 C et 1383 C bis du CGI)

IV. – 2.3. Exonération dans les bassins d’emploi à redynamiser (art. 1383 H du CGI)

IV. – 2.4. Abattement sur les bases de certains logements locatifs sociaux dans les départements d’outre‑mer (art. 1388 ter du CGI)

IV. – 3. Taxe et redevance d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM/REOM)

IV. – 3.1. Institution de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)

IV. – 3.2. Plafonnement des valeurs locatives des biens passibles de TEOM (art. 1522 du CGI)

IV. – 3.3. Exonérations

IV. – 3.4. Zonages

V. – CONTRIBUTION ÉCONOmIqUE TERRITORIALE (CET)

V. – 1. Exonérations temporaires de cotisation foncière des entreprises

V. – 1.1. Les exonérations supprimées par la loi de finances pour 2010

V. – 1.2 ‑ Exonérations sur décision des collectivités localesV. – 1.2.1. Exonération des caisses de crédit municipal (art. 1464 du CGI)V. – 1.2.2. Exonération de certaines entreprises de spectacles (art. 1464 A du CGI)V. – 1.2.3. Exonération des entreprises nouvelles (art. 1464 B et 1464 C du CGI)V. – 1.2.4. Exonération des médecins, auxiliaires médicaux et vétérinaires exerçant en milieu rural ou en zone de

revitalisation rurale (art. 1464 D du CGI)V. – 1.2.5. Exonération de certaines activités des établissements publics administratifs d’enseignement supérieur

et de recherche (art. 1464 h du CGI)V. – 1.2.6. Exonération pour les librairies indépendantes (art. 1464 I du CGI)V. – 1.2.7. Exonérations liées à l’aménagement du territoire

V. – 1.2.7.1. Exonérations liées à des zones de développement économiques (art. 1465 et 1465 B du CGI)V. – 1.2.7.2. Exonération applicable dans les zones urbaines sensibles (art. 1466 A – I du CGI)V. – 1.2.7.3. Exonération applicable dans les zones de restructuration de la défense (art. 1466 A – I quin‑

quies B du CGI)V. – 1.2.8. Exonération des entreprises innovantes (art. 1466 D du CGI)V. – 1.2.9. Exonération applicable aux pôles de compétitivité (art. 1466 E du CGI)V. – 1.2.10. Réduction de la valeur locative de certaines installations favorables à l’environnement (art. 1518 A

du CGI)

V. – 1.3. Exonérations de droit sauf décision contraire des collectivités localesV. – 1.3.1. Exonération des locations en meublés (art. 1459 du CGI)V. – 1.3.2. Exonérations dans les zones de revitalisation rurale (art. 1465 A du CGI)V. – 1.3.3. Exonération dans les zones de redynamisation urbaine (art. 1466 A I ter du CGI)V. – 1.3.4. Exonérations dans les zones franches urbaines (art. 1466 A I sexies du CGI)V. – 1.3.5. Exonérations dans les bassins d’emploi à redynamiser (art. 1466 A I quinquies A du CGI)V. – 1.3.6. Exonérations en zone franche Corse (art. 1466 C du CGI)

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V. – 1.3.7. Abattement de CFE pour certains établissements situés dans les départements d’outre-mer, dans le cadre des zones franches d’activités (art. 1466 F du CGI)

V. – 2. Autres réductions de la base de cotisation foncière des entreprises

V. – 2.1. Abattement en faveur des diffuseurs de presse (art. 1469 A quater du CGI)

V. – 2.2. Cotisation minimum de cotisation foncière des entreprises (art. 1647 D du CGI)

VI. – DISPOSITIONS APPLICABLES AUx EPCI

VI. – 1. Délibérations prises par les EPCI à fiscalité additionnelle

VI. – 1.1. Création ex nihilo

VI. – 1.2. Institution de la fiscalité professionnelle de zone (FPZ)

VI. – 1.3. Institution de la fiscalité professionnelle sur les éoliennes (FPE)

VI. – 2. Délibérations applicables aux EPCI à fiscalité mixte

VI. – 2.1. EPCI à fiscalité mixte créé ex nihilo

VI. – 2.2. EPCI à fiscalité mixte issu de la transformation d’un EPCI à fiscalité additionnelle

VII. – ImPOSITION FORFAITAIRE SUR LES PyLôNES (ART. 1519 A DU CGI)

VIII. – TAxE SUR LES DÉChETS STOCkÉS (ART. L. 2333-92 à L. 2333-96 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES)

Ix. – VERSEmENT DESTINÉ AU FINANCEmENT DES TRANSPORTS EN COmmUN (ART. L. 2333-64 à L. 2333-75 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES)

PARTIE II : TAxES D’URBANISmE

I. – TAxE LOCALE D’ÉqUIPEmENT (TLE)

II. – TAxE DÉPARTEmENTALE POUR LE FINANCEmENT DES CONSEILS D’ARChITECTURE, D’URBANISmE ET DE L’ENVIRONNEmENT (TDCAUE)

III. – VERSEmENT POUR DÉPASSEmENT DU PLAFOND LÉGAL DE DENSITÉ (VDPLD)

IV. – REmPLACEmENT DE LA PARTICIPATION POUR CRÉATION DE VOIE NOUVELLE ET RÉSEAUx (PVNR) PAR LA PARTICIPATION POUR VOIRIE ET RÉSEAUx (PVR)

V. – PARTICIPATION POUR NON-RÉALISATION D’AIRES DE STATIONNEmENT (PNRAS)

VI. – TAxE DÉPARTEmENTALE DES ESPACES NATURELS SENSIBLES (TDENS)

VII. – TAxE SUR LES ACTIVITÉS COmmERCIALES NON SALARIÉES à DURÉE SAISONNIèRE

PARTIE III : FISCALITÉ INDIRECTE ET DROITS D’ENREGISTREmENT

I. – TAxE DE SÉjOUR – TAxE DE SÉjOUR FORFAITAIRE

II. – LA TAxE LOCALE SUR LA PUBLICITÉ ExTÉRIEURE

III. – TAxE RÉGIONALE SUR LES PERmIS DE CONDUIRE (ART. 1599 TERDECIES ET quATERDECIES DU CGI)

IV. – TAxE RÉGIONALE SUR LES CERTIFICATS D’ImmATRICULATION DES VÉhICULES (ART. 1599 quIn‑DECIES ET SUIVANTS)

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V. – TAxE COmmUNALE POUR LA COLLECTE, LE TRANSPORT, LE STOCkAGE ET LE TRAITEmENT DES EAUx PLUVIALES (ART. L. 2333-97 à L. 2333-101 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITO-RIALES)

VI. – TAxE SUR LES FRIChES COmmERCIALES (ART. 1530 DU CGI)

VII. – DROIT DÉPARTEmENTAL D’ENREGISTREmENT ET TAxE DÉPARTEmENTALE DE PUBLICITÉ FON-CIèRE ; TAxE COmmUNALE ADDITIONNELLE à CES TAxES (DmTO, ART. 682 ET SUIVANT DU CGI, 1584 ET SUIVANTS ET 1594-0 ET SUIVANTS)

VII. – 1. Rôle du conseil général

VII. – 2. Rôle du conseil municipal

VIII. – RÉPARTITION DU FONDS DE PÉRÉqUATION DÉPARTEmENTAL DE LA TAxE ADDITIONNELLE AUx DROITS D’ENREGISTREmENT OU à LA TAxE DE PUBLICITÉ FONCIèRE SUR LES mUTATIONS à TITRE ONÉREUx (ART. 1595 BIS DU CGI)

Ix. – TAxE FORFAITAIRE SUR LES CESSIONS DE TERRAINS NUS DEVENUS CONSTRUCTIBLES (ART. 1529 DU CGI)

PARTIE IV : DROITS INDIRECTS

I. – ImPôT SUR LES SPECTACLES, jEUx ET DIVERTISSEmENTS

II. – SURTAxE SUR LES EAUx mINÉRALES (ART. 1582 DU CGI)

III. – mODULATION RÉGIONALE DU TARIF DE LA TAxE INTÉRIEURE DE CONSOmmATION SUR LES PRODUITS PÉTROLIERS (TIPP)

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INTRODuCTION : DÉLIBÉRATIONS FISCALES

En matière de fiscalité locale, plusieurs types de délibérations existent :– conformément aux dispositions de l’article 1639 A bis du CGI, les délibérations relatives aux exonérations (ou

abattements) de fiscalité directe locale doivent, sauf dispositions légales contraires, être prises avant le 1er octobre 2010 pour être applicables au 1er janvier 2011 ; ces délibérations demeurent généralement applicables les années suivantes, tant qu’elles n’ont pas été modifiées ou rapportées (1) ; elles ne s’appliquent qu’aux situations nouvelles ;

– en matière de fiscalité indirecte, les délibérations peuvent être prises à des dates variables.

Les dispositions législatives prévoyant qu’une délibération fiscale doit être prise avant une certaine date signifient que cette délibération doit avoir été adoptée par l’assemblée délibérante avant cette même date.

Ces délibérations sont transmises aux services préfectoraux et, le cas échéant, aux services fiscaux ou aux services douaniers.

Il est rappelé que les services préfectoraux doivent procéder à la notification des délibérations aux services fiscaux ou, le cas échéant, aux services douaniers, au plus tard quinze jours après la date limite prévue pour leur adoption. Vous êtes invité à transmettre ces délibérations dans les plus brefs délais après leur réception et ne pas attendre que l’ensemble des délibérations des communes soient réceptionnées.

Avant cette transmission, les délibérations doivent faire l’objet du contrôle de légalité.

PARTIE I : FISCALITÉ DIRECTE

I. – DISPOSITIONS COMMuNES

I. – 1. Plafonnement des augmentations de valeur locative constatées en cas de changements de caractéristiques physiques ou d’environnement des locaux affectés à l’habitation (art. 1517 CGI)

L’article 124 de la loi de finances rectificative pour 2006 permet aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre de limiter l’augmentation de la valeur locative cadastrale entrant dans le calcul de la taxe d’habitation, de la taxe foncière sur les propriétés bâties, de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères et de la taxe sur les logements vacants, lorsque cette augmentation résulte exclusivement de la constatation de changements de caractéristiques physiques ou d’environnement et qu’elle est supérieure à 30 % de la valeur locative de l’année précédant celle de la prise en compte de ces changements.

La limitation s’applique à l’ensemble des locaux d’habitation, les locaux commerciaux n’en bénéficiant pas. Elle a pour conséquence de limiter sur trois ans, à hauteur respectivement d’un tiers, de deux tiers, puis de la totalité de l’augmentation, l’accroissement de la valeur locative brute servant de base aux impositions directes locales mentionnées ci-dessus.

La délibération, qui doit intervenir avant le 1er octobre 2010 pour être applicable au 1er janvier 2011, doit obligatoirement être prise par toutes les collectivités territoriales et leurs EPCI à fiscalité propre intéressés et percevant une imposition assise sur la valeur locative faisant l’objet de la mesure.

I. – 2. Application de la réglementation communautaire « de minimis »

Certaines délibérations instituant des mesures d’exonérations fiscales sont considérées comme des aides aux entreprises susceptibles, au regard du droit communautaire, de fausser la concurrence.

L’article 108 du Traité sur le fonctionnement de l’union Européenne (TFuE) précise que les aides d’État doivent être notifiées au préalable à la Commission européenne, afin de vérifier leur compatibilité avec les règles du marché intérieur, selon les critères énoncés dans l’article 107 du même traité. Toutefois, la règle dite « de minimis » dispense de notifier les aides de faible montant (2).

Le montant de l’exonération est pris en compte dans le calcul du montant total d’aides dont bénéficie chaque entreprise et s’impute sur l’enveloppe globale de 200 000 € sur trois ans fixée par le règlement communautaire. L’exonération est, le cas échéant, plafonnée en cas de dépassement de cette somme. Il convient donc de vérifier que la délibération n’institue pas une exonération supérieure à ce plafond.

(1) L’auteur d’un acte devenu illégal en raison de circonstances de droit ou de fait postérieures à son édiction est tenu de l’abroger. Il faut que le changement des circonstances de droit revête un caractère suffisamment important pour justifier la perte du fondement légal d’un acte (Conseil d’État, 26 mars 1997 : Association française des banques).

(2) La règle de minimis a été instituée en 2001 par le règlement (CE) no 69/2001 et a été révisée en 2006. Le nouveau règlement (CE) no 1998/2006 est entré en vigueur au 1er janvier 2007 et est applicable jusqu’au 31 janvier 2013.

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Le dispositif dérogatoire (1), institué le 17 décembre 2008 dans le cadre du plan de relance, n’a pas, à l’heure actuelle été reconduit par la Commission européenne (2).

Pour plus d’information sur ce régime, vous trouverez sur le site internet de la DIACT (www.diact.gouv.fr), dans la rubrique « aménagement de territoire/aides aux entreprises/réglementation européenne » des éléments d’informations complémentaires.

II. – TAXE D’HABITATION (TH)

Rappel : la loi de finances pour 2010 a modifié l’affectation des impôts directs locaux. Désormais, conformément aux articles 1379 et 1379-0 du CGI, introduit par la loi de finances pour 2010, la taxe d’habitation est affectée uniquement aux communes et établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).

II. – 1. Abattements obligatoires et facultatifs

Deux types d’abattement (3) peuvent être décidés (art. 1411 du CGI) :– un abattement obligatoire pour charges de famille ;– deux abattements facultatifs, l’un général, l’autre en faveur des personnes pour lesquelles le revenu fiscal de référence

et la valeur locative du local n’excèdent pas certaines limites.Les communes et EPCI à fiscalité propre doivent décider, par délibération prise avant le 1er octobre 2010 pour être

applicable en 2011, du régime d’abattements applicable pour le calcul de la TH : elles fixent les taux des abattements pour charges de famille et des abattements facultatifs à la base. Ces taux, appliqués à la valeur locative moyenne des habitations de la collectivité, permettent de déterminer le montant qui vient en diminution de la valeur locative de chaque habitation. La délibération demeure applicable tant qu’elle n’a pas été modifiée ou rapportée.

En l’absence de délibérations des EPCI à fiscalité propre, sont appliqués les abattements résultant des votes des conseils municipaux (art. 1411 II bis du CGI). Le taux s’applique alors à la valeur locative moyenne de la commune et non à celle de l’EPCI.

Lorsqu’un ou plusieurs des abattements précités, en vigueur en 2003, sont réduits ou supprimés, le dégrèvement accordé aux contribuables de condition modeste pour la fraction de cotisation de TH excédant 3,44 % de leur revenu (4), subit une réduction.

Cette réduction est égale à la différence entre le montant du dégrèvement calculé en tenant compte des abattements applicables et le montant de ce même dégrèvement calculé en prenant en considération les abattements en vigueur en 2003 (2 du III de l’art. 1414 A du CGI). Elle est à la charge du contribuable.

Attention : s’agissant de la part départementale de la TH qui sera affectée au bloc communal, les communes et les EPCI devront obligatoirement délibérer avant le 1er octobre 2010 sur le régime d’abattements applicable pour le calcul de la TH.

En effet, le maintien de l’abattement du département n’a pas été prévu dans la loi de finances en l’absence de délibération des communes et des EPCI.

De même, les EPCI à fiscalité additionnelle qui opteront pour ce régime de la fiscalité mixte devront obligatoirement délibérer avant le 1er octobre 2010 sur le régime d’abattements applicable pour le calcul de la TH. En effet, avant la réforme de la TP, les délibérations prises en matière de TH et de TF par l’EPCI à fiscalité additionnelle qui optaient pour la fiscalité mixte la même année que la mise en œuvre de la TPu demeuraient applicables pendant un an, sauf si elles étaient modifiées ou rapportées avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante. L’article 1639 A quater du code général des impôts a été abrogé par la loi de finances pour 2010, le dispositif de maintien des délibérations ne s’applique plus.

II. – 1.1. Abattement obligatoire pour charges de famille

Le taux de l’abattement obligatoire pour charges de famille est fixé par la loi :– à 10 % de la valeur locative moyenne des habitations de la collectivité concernée pour chacune des deux premières

personnes à charge ;

(1) Ce dispositif dérogatoire permettait de sortir un certain nombre d’aides du champ d’application du « de minimis » jusqu’au 31 décembre 2010. Le régime N 7/2009 « aides compatibles d’un montant limité » (ACML) a été adopté par la Commission européenne le 19 janvier 2009 : le plafond des aides concernées est porté à 500 000 €. Les aides « de minimis » versées sur les années 2008, 2009 et 2010 devant être comptabilisées dans ce plafond.

(2) Pour information : la Commission européenne, avant d’en décider une éventuelle reconduction, doit d’abord examiner les rapports des États membres sur l’utilisation de ce régime d’aides, ces derniers devant montrer l’utilité de telles mesures.

(3) Les abattements sont des diminutions pratiquées sur le montant des bases imposables.

(4) L’article 1414 A prévoit que les redevables (autres que ceux qui bénéficient déjà d’une exonération de TH au titre de l’art. 1414) dont les revenus, au titre de l’année précédente, n’excèdent pas la limite prévue à l’article 1417 sont dégrevés d’office de la TH afférente à leur résidence principale, pour la fraction de leur cotisation qui excède 3,44 % de leur revenu (revenu diminué d’un abattement dans les conditions fixées par l’art. 1414 A du code général des impôts).

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– à 15 % pour chacune des personnes à charge suivantes ;– à 5 % de la valeur locative moyenne des habitations de la collectivité concernée pour chacune des deux premières

personnes à charge à titre partagé ;– à 7,5 % pour chacune des personnes à charge à titre partagé suivantes.

Les collectivités peuvent majorer chacun de ces taux de 5 ou 10 points ; l’abattement peut être porté :– à 15 % ou 20 % pour les deux premières personnes à charge ;– à 20 % ou 25 % pour les personnes suivantes ;– à 7,5 % ou 10 % pour chacune des deux premières personnes à charge à titre partagé ;– à 10 % ou 12,5 % pour les personnes à charge à titre partagé suivantes.

II. – 1.2. Abattements facultatifs à la base

Les communes et les EPCI peuvent appliquer des abattements aux valeurs locatives des résidences principales :– un abattement général à la base au taux de 5 %, 10 % ou 15 % de la valeur locative moyenne des habitations de la

commune ;– un abattement spécial à la base au taux de 5 %, 10 % ou 15 % en faveur des contribuables dont le montant des revenus

de l’année précédente n’excède pas la limite prévue à l’article 1417 du CGI et occupant un logement dont la valeur locative est inférieure à 130 % de la valeur locative moyenne des habitations du département ou du groupement à fiscalité propre (1) ; cet abattement est indépendant de l’abattement général à la base, avec lequel il peut se cumuler ;

– un abattement supplémentaire de 10 % pour les titulaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées, de l’allocation aux adultes handicapés ou de la carte d’invalidité, ainsi que pour les contribuables atteints d’une infirmité ou d’une invalidité les empêchant de subvenir par leur travail aux nécessités de l’existence ou qui occupent leur habitation avec les personnes mentionnées précédemment (2).

Rappel : conformément au I de l’article 1417 du CGI, pour les impositions établies au titre de 2010, le montant des revenus de 2009 à ne pas dépasser pour pouvoir bénéficier de l’abattement spécial à la base est :

a) Métropole :Première part 9 876 €Demi-parts supplémentaires 2 637 €

b) DOM sauf Guyane :Première part 11 686 €Première demi-part supplémentaire 2 791 €Demi-parts supplémentaires suivantes 2 637 €

c) GuyanePremière part 12 219 €Première demi-part supplémentaire 3 364 €Demi-parts supplémentaires suivantes 2 637 €

Il est rappelé que les abattements correspondent à des diminutions pratiquées sur le montant des bases imposables. Il s’agit d’une mesure laissée à l’initiative des collectivités dans le cadre de sa politique fiscale. Le coût financier de ces décisions n’est donc pas pris en charge par l’État. Les services fiscaux sont à disposition des collectivités si elles souhaitent réaliser des simulations sur ce coût avant d’adopter de tels allègements de fiscalité.

II. – 2. Exonération de certains établissements hôteliers en zone de revitalisation rurale (art. 1407 [III] du CGI)

Les communes situées en zone de revitalisation rurale (ZRR) peuvent exonérer de la TH :– les locaux mis en location à titre de gîte rural ;– les locaux mis en location en qualité de meublés de tourisme ;– les chambres d’hôtes.

Pour une application au 1er janvier 2011, cette délibération de portée générale, doit être prise avant le 1er octobre 2010. Elle peut concerner une ou plusieurs catégories de locaux.

La délibération prise par la commune produit ses effets pour la détermination de la part de la TH afférente à ces locaux revenant, le cas échéant, à l’EPCI à fiscalité propre dont elle est membre.

(1) Ce pourcentage est augmenté de 10 points par personne à charge.

(2) Lorsque ces personnes ne sont pas par ailleurs déjà exonérées de la taxe en vertu des dispositions de l’article 1414 du CGI (art. 120 de la loi de finances rectificative pour 2006).

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II. – 3. Assujettissement à la taxe d’habitation des logements vacants depuis plus de cinq ans (art. 1407 bis du CGI)

L’article 47 de la loi du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement prévoit que les communes qui ne sont pas assujetties à la taxe annuelle sur les logements vacants (TLV) (1) peuvent, sur délibération du conseil municipal prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, assujettir à la TH, pour la part communale et celle revenant aux établissements publics de coopération intercommunale sans fiscalité propre, les logements vacants depuis plus de cinq ans au 1er janvier de l’année d’imposition.

La vacance s’apprécie selon les mêmes modalités que pour l’application de la taxe sur les logements vacants : ainsi, n’est pas considéré comme vacant un logement dont la durée d’occupation est supérieure à trente jours consécutifs. En outre, la taxe n’est pas due en cas de vacance indépendante de la volonté du contribuable.

Pour plus de précisions sur le sujet, les services fiscaux ont élaboré une instruction spécifique à cette taxe d’habitation sur les logements vacants, à laquelle vous pouvez utilement vous référer (2).

III. – TAXE FONCIèRE SuR LES PROPRIÉTÉS NON BâTIES (TFNB)

Rappel : la loi de finances pour 2010 a modifié l’affectation des impôts directs locaux. Les départements et les régions ne sont plus bénéficiaires d’une part de TFNB.

Par ailleurs, un article 1519 I a été introduit dans le code général des impôts afin d’instaurer une taxe additionnelle à la TFNB, au profit des communes et EPCI. Elle a la même assiette que la TFNB principale, seuls le champ d’application et le taux diffèrent. Ce dernier correspond à la somme des taux départementaux et régionaux appliqués en 2011 multiplié par un coefficient de 1,048 5. Cette taxe additionnelle à la TFNB ne fait l’objet d’aucune exonération puisque son champ d’application concerne des propriétés non bâties qui ne faisaient l’objet d’aucune exonération en TFNB (3). Leur valeur locative ne peut en outre faire l’objet de la majoration définie à l’article 1396 du CGI (paragraphe ci-dessous).

III. – 1. Majoration de la valeur locative de certains terrains constructibles (art. 1396 du CGI)

La valeur locative cadastrale de certains terrains constructibles situés dans les zones urbaines délimitées par une carte communale, un plan local d’urbanisme ou un plan de sauvegarde et de mise en valeur peut être majorée, sur délibération du conseil municipal, prise avant le 1er octobre 2010 pour une application en 2011, pour la part de TFNB revenant aux communes et aux EPCI sans fiscalité propre, d’une valeur forfaitaire comprise entre 0 € et 3 €.

La superficie retenue pour le calcul de la majoration est réduite de 1 000 mètres carrés. Cette majoration ne peut excéder 3 % d’une valeur forfaitaire moyenne au mètre carré définie par l’article 321 H de l’annexe III du CGI (4) et représentative de la valeur moyenne du terrain selon sa situation géographique.

Sont exclus de la majoration les terrains ou parcelles suivants :– terrains appartenant aux établissements publics fonciers visés aux articles L. 321-1 et L. 324-1 du code de

l’urbanisme ;– terrains classés depuis moins d’un an dans une des zones urbaines délimitées par une carte communal, un plan local

d’urbanisme ou un plan de sauvegarde et de mise en valeur approuvé conformément au code de l’urbanisme ;– terrains situés dans le périmètre d’une zone d’aménagement concerté ou pour lesquels un permis de construire, un

permis d’aménager ou une autorisation de lotir a été obtenu ; toutefois, la majoration est rétablie rétroactivement en cas de péremption du permis de construire, du permis d’aménager ou de l’autorisation de lotir ;

– parcelles supportant une construction passible de la taxe d’habitation.

La liste des terrains constructibles concernés est dressée par le maire. Cette liste, ainsi que les modifications qui y sont apportées, sont communiquées à l’administration des impôts avant le 1er septembre de l’année qui précède l’année d’imposition.

Cette libre modulation entre 0 € et 3 € résulte de l’article 114 de la loi de finances pour 2009. Elle laisse la possibilité d’appliquer des majorations comportant des centimes (autres que les 50 centimes qu’elles pouvaient déjà appliquer). Le plafond de la majoration n’est pas modifié.

(1) Cf. article 232 du code général des impôts.

(2) Cf. BOI 6 D-3-07 n° 69 du 14 mai 2007.

(3) L’article 1519 (I) du CGI dispose que la taxe additionnelle à la TFNB s’applique sur les propriétés non bâties suivantes : carrières, ardoisières, sablières, tourbières ; terrains à bâtir, rues privées ; terrains d’agrément, parcs et jardins et pièces d’eau ; chemins de fer, canaux de navigation et dépendances ; sols des propriétés bâties et des bâtiments ruraux, cours et dépendances.

(4) Ce texte précise que la valeur forfaitaire moyenne au mètre carré est fixée à 189 € en zone A, 98 € en zone B1, 70 € en zone B2 et 35 € en zone C (valeur applicable en 2010).

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III. – 2. Exonération des terrains nouvellement plantés en noyers (art. 1395 A du CGI)

Cette exonération facultative doit être votée par les communes et EPCI avant le 1er octobre 2010. Cette date limite du 1er octobre s’applique depuis 2004. Elle était antérieurement fixée au 1er juillet. La délibération doit en préciser la durée, qui ne peut excéder huit ans.

III. – 3. Exonération des terrains plantés en oliviers (art. 1394 C du CGI)

Les organes délibérants des communes ou EPCI à fiscalité propre peuvent, par délibération prise avant le 1er octobre d’une année, exonérer de TFNB les terrains, agricoles ou non, qui sont plantés en oliviers.

III. – 4. Exonération des terrains plantés en arbres truffiers (art. 1395 B du CGI)

Depuis le 1er janvier 2005, les terrains nouvellement plantés en arbres truffiers bénéficient d’une exonération de droit de TFNB d’une durée de cinquante ans. Cette exonération de droit ne nécessite pas de délibération des collectivités locales concernées (1).

Par ailleurs, l’article 1395 B du CGI prévoyait une possibilité d’exonérer, sur délibération des départements ou des régions, la part de TFNB respective de ces collectivités. Ces exonérations deviennent sans objet, à compter du 1er janvier 2011.

III. – 5. Dégrèvement à hauteur de 50 % pour les parcelles exploitées par les jeunes agriculteurs (art. 1647‑00 bis du CGI)

L’article 1647-00 bis du CGI prévoit un dégrèvement automatique de 50 % de la TFNB des parcelles exploitées par les jeunes agriculteurs installés depuis 1995, pendant les cinq années suivant celle de leur installation. Ce dégrèvement est à la charge de l’État.

un dégrèvement temporaire des 50 % restants est laissé à l’initiative des collectivités locales et de leurs groupements. La délibération doit fixer la durée du dégrèvement (cinq ans au plus, à compter de l’année suivant celle de l’installation) et doit être prise avant le 1er octobre 2010 pour être applicable en 2011. Elle concerne les jeunes agriculteurs bénéficiant de la dotation d’installation ou des prêts à moyen terme spéciaux prévus aux articles R. 343-9 à R. 343-16 du code rural et de la pêche maritime, ainsi que ceux qui ont souscrit un contrat territorial d’exploitation dans les conditions définies aux articles L. 311-3 et L. 341-1, R. 311-2, R. 341-7 à R. 341-13 et R. 341-14 à R. 341-15 du code rural et de la pêche maritime.

Pour plus de précisions sur le sujet, les services fiscaux ont élaboré une instruction spécifique aux parcelles exploitées par les jeunes agriculteurs, à laquelle vous pouvez utilement vous référer (2).

III. - 6. Exonération pour les terrains agricoles exploités selon le mode de production biologique (art. 1395 G du CGI)

Les communes et les EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de la TFNB, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour une application au 1er janvier de l’année suivante et chacun pour la part qui le concerne, les terres, prés et prairies naturels, herbages et pâturages, vergers et cultures fruitières d’arbres et arbustes, vignes, bois, landes, lacs et étangs, jardins autres que les jardins d’agrément et terrains affectés à la culture maraîchère, florale et d’ornementation, pépinière qui relèvent de l’agriculture biologique. L’exonération, d’une durée maximale de cinq ans, est applicable à compter de l’année qui suit celle au titre de laquelle une attestation d’engagement d’exploitation suivant le mode de production biologique a été délivrée pour la première fois par un organisme certificateur agréé.

L’exonération est applicable à compter des impositions établies au titre de l’année 2011 pour les parcelles exploitées selon le mode de production biologique au 1er janvier 2010, sous réserve que le conseil municipal ait pris la délibération précitée avant le 1er octobre 2010.

Pour plus de précisions sur le sujet, vous pouvez vous référer à la circulaire, du 17 février 2009, NOR/INT/B/09/00033/C sur les informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2009 (page 13).

(1) Cf. II de l’article 1395 B du CGI résultant de l’article 43 de la loi no 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux. Cet article a supprimé l’exonération facultative de TFNB afférentes aux terrains plantés en arbres truffiers que pouvaient mettre en œuvre, sans limitation de durée, les communes et leurs groupements à fiscalité propre en application des dispositions de l’article 1394 C du CGI.

(2) Cf. BOI 6 B-1-02 no 6 du 9 janvier 2002 (disponible sur le site www.impots.gouv.fr).

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IV. – TAXE FONCIèRE SuR LES PROPRIÉTÉS BâTIES (TFB)

Rappel :  la loi de finances pour 2010 a modifié l’affectation des impôts directs locaux. Les régions ne sont plus bénéficiaires d’une part de TFB. Conformément aux articles 1379, 1379-0 bis et 1586 du CGI, cette imposition est perçue par les communes, les EPCI à fiscalité propre et les départements.

IV. – 1. Exonérations sur décision des collectivités locales

Les collectivités locales ou leurs groupements à fiscalité propre qui souhaitent instituer les exonérations suivantes au titre de 2011 devront prendre les délibérations correspondantes avant le 1er octobre 2010.

IV. – 1.1. Exonération des logements locatifs acquis avec l’aide de l’État (art. 1384 B et 1586 B du CGI)

Les communes et EPCI à fiscalité propre (1384 B) et les départements (1586 B) peuvent exonérer, totalement ou partiellement, pour la part de TFB qui leur revient et pour une durée qu’ils déterminent, les logements faisant l’objet d’un bail à réhabilitation en application de l’article L. 252-1 du code de la construction et de l’habitation. La délibération portant exonération doit être prise avant le 1er octobre de l’année précédant son application.

Rappel : les logements pris à bail, à compter du 1er janvier 2005, dans les conditions fixées par les articles L. 252-1 à L. 252-4 du code de la construction et de l’habitation, sont exonérés de plein droit de TFB pendant la durée de ce bail (1). Les pertes de recettes résultant de cette exonération sont compensées intégralement par l’État. Cette exonération de droit ne nécessite pas de délibération des collectivités locales concernées.

IV. – 1.2. Prolongation de l’exonération des logements locatifs (art. 1586 A du CGI)

Les départements peuvent prolonger, pour une durée qu’ils déterminent, les exonérations de part départementale de TFB prévues aux articles 1384, 1384 A et II bis du 1385 en faveur :

– des habitations à loyer modéré ;– des logements financés au moyen de prêts aidés par l’État ;– des logements locatifs appartenant à certains organismes HLM ou à des SEM (2).

Cette délibération doit intervenir avant le 1er octobre 2010 pour être applicable en 2011.

L’exonération prévue à l’article 1384 A concerne également les logements sociaux neufs à usage locatif dont les droits immobiliers ont été démembrés, lorsque l’usufruitier bénéficie d’un prêt aidé par l’État et a conclu une convention avec ce dernier.

IV. – 1.3. Exonération des logements locatifs sociaux acquis, puis améliorés, par des personnes physiques au moyen d’aides de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (art. 1383 E du CGI)

Les collectivités territoriales et les EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer, pour la part de TFB qui leur revient, les logements locatifs sociaux acquis, à compter du 1er janvier 2004, puis améliorés, par des personnes physiques au moyen d’aides de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH).

Ces logements doivent se situer dans une zone de revitalisation rurale (ZRR) et entrer dans le champ d’application de l’article L. 351-2 du code de la construction et de l’habitation. La décision de subvention doit, par ailleurs, intervenir dans un délai de deux ans, au plus, à compter de l’année qui suit celle d’acquisition du logement.

Cette exonération, d’une durée de quinze ans, s’applique à compter de l’année qui suit l’achèvement des travaux d’amélioration. Elle peut prendre fin avant terme, si le logement n’a pas fait l’objet d’une location pendant une période continue d’au moins douze mois. Elle cesse alors de s’appliquer au 1er janvier de l’année qui suit la période précitée.

La délibération doit intervenir avant le 1er octobre 2010 pour être applicable en 2011.

IV. – 1.4. Exonération des entreprises nouvelles (art. 1383 A du CGI)

Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent exonérer, pour la part de TFB qui leur revient, les entreprises bénéficiant de l’exonération d’impôt sur les bénéfices, prévue aux articles 44 sexies et 44 septies du CGI, pour les établissements qu’elles ont créés ou repris à une entreprise en difficulté.

Pour les entreprises créées à compter du 1er janvier 2004, cette exonération, lorsqu’elle est décidée, peut durer de deux à cinq ans. Les délibérations prises par les conseils municipaux peuvent également s’appliquer à la cotisation foncière des entreprises (cf. art. 1464 B du CGI présenté ci-après).

(1) Article 108 de la loi n° 2005-32 de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005.

(2) Article 1586 A du CGI.

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Les dispositions de l’article 44 sexies du CGI sont applicables aux entreprises exerçant une activité professionnelle non commerciale dans les ZRR (1). Ces entreprises, sous réserve d’avoir été créées à compter du 1er janvier 2004, entrent, par conséquent, dans le champ d’application de l’article 1383 A du CGI.

Rappel : ce régime d’exonération ayant été considéré comme incompatible avec les règles communautaires applicables aux aides d’État (2), l’article 41 de la loi de finances rectificative pour 2004 l’a aménagé, notamment en plafonnant les aides accordées conformément aux règlements communautaires destinés à assurer le respect des règles de libre concurrence.

La Commission européenne a adopté, le 6 août 2008, un nouveau règlement général d’exemption par catégorie.

Ainsi, les articles 1383 A (TFB) et 1464 B (TP) ont été complétés par l’article 114 de la loi de finances rectificatives pour 2008, afin de préciser ces nouvelles références. Le régime de l’exonération facultative temporaire de TFB en faveur des entreprises créant un établissement ou reprenant une entreprise en difficulté n’est pas modifié, mais seulement précisé par la référence aux règlements d’exemption de notification des aides d’État de la Commission européenne qui lui sont applicables. Le bénéfice de cette exonération est subordonné au respect des dispositions du même règlement communautaire que celui appliqué pour l’exonération dont l’entreprise bénéficie :

– soit sur le fondement de l’article 44 sexies (exonération pendant deux ans d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés pour les entreprises nouvelles implantées dans les ZRR ou dans les zones d’aide à finalité régionale) ;

– soit sur le fondement de l’article 44 septies (exonération pendant deux ans d’impôt sur les sociétés pour les entreprises créées pour reprendre une entreprise industrielle en difficulté).

Les sociétés bénéficiant d’une exonération d’impôt sur les sociétés pourront désormais être exonérées de TP et/ou de TFB dont elles sont redevables pour les établissements qu’elles ont créés ou repris à une entreprise en difficulté, sous réserve de respecter les dispositions relatives au régime des aides d’État (3).

Le montant de l’exonération est pris en compte dans le calcul du montant total d’aides dont bénéficie chaque entreprise et s’impute sur l’enveloppe globale de 200 000 € sur trois ans fixée par le règlement communautaire. L’exonération est, le cas échéant, plafonnée en cas de dépassement de cette somme.

Ce montant de minimis de 200 000 € s’apprécie par entreprise et non par établissement et en cumulant l’ensemble des aides relevant du régime de minimis accordées à une même entreprise, quels que soient leur forme et leurs objectifs.

IV. – 1.5. Exonération de cinq ans applicable aux pôles de compétitivité (art. 1383 F du CGI)

Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent exonérer de TFB les immeubles implantés, au 1er janvier de l’année d’imposition, dans une zone de recherche et de développement d’un pôle de compétitivité (4), lorsque ces actions participent à un projet de recherche et de développement validé à compter du 1er janvier 2005. Seuls les établissements d’entreprises participant à un projet agréé par l’État, selon des critères fixés par la loi, sont concernés par cette exonération.

La délibération doit être prise avant le 1er octobre de l’année précédant l’année d’imposition.

Cette délibération porte sur la totalité de la part de TFB revenant à chaque collectivité territoriale et à chaque groupement à fiscalité propre. Elle doit être de portée générale et viser l’ensemble des immeubles entrant dans le champ d’application de l’exonération. Elle ne peut limiter le bénéfice de l’exonération à certains immeubles, ni en modifier la quotité ou la durée fixée par la loi. Elle est limitée à une période de cinq ans.

Cette exonération ne s’étend pas à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères due, le cas échéant, par l’entreprise.

Elle n’est pas cumulable avec d’autres régimes d’exonération de TFB prévus par le CGI, notamment :

– celui des entreprises nouvelles (art. 1383 A) ;

– celui relatif aux immeubles situés en ZFu affectés à une activité entrant dans le champ de la CFE (art. 1383 B et 1383 C) ;

– celui relatif aux jeunes entreprises innovantes (1383 D).

Le contribuable doit préciser sous quel régime il entend se placer. Ce choix est irrévocable.

(1) Cf. IV de l’article 7 de la loi n° 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux.

(2) Décision du 16 décembre 2003 de la Commission européenne.

(3) Pour mémoire, ces entreprises pourront également, dans les mêmes conditions, être exonérées des taxes consulaires.

(4) Les pôles de compétitivité sont constitués par le regroupement, sur un même territoire, d’entreprises, d’établissements d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche publics ou privés, qui ont vocation à travailler en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique pour l’innovation.

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IV. – 1.6. Exonération de sept ans des entreprises innovantes (art. 1383 D du CGI)

Les collectivités territoriales et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de TFB, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, les immeubles appartenant à une jeune entreprise innovante crée jusqu’au 31 décembre 2013 (1). Cette exonération est d’une durée de sept ans.

Lorsque l’immeuble appartient à une entreprise existant au 1er janvier 2004, celle-ci doit avoir été créée depuis moins de huit ans au 1er janvier de l’année d’imposition. Par ailleurs, l’entreprise doit avoir moins de sept ans au 1er janvier de l’année au titre de laquelle elle prétend à l’exonération de TFB.

Pour bénéficier de cette exonération, les entreprises doivent répondre aux critères suivants (2) :

– employer moins de 250 salariés ;

– réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 40 M € au cours de l’exercice ou afficher un bilan total inférieur à 27 M € ;

– réaliser des dépenses dans le domaine de la recherche représentant au moins 15 % des charges engagées au titre de l’exercice ;

– avoir un capital détenu à 50 % au moins :

– soit par des personnes physiques ;

– soit par une société répondant aux mêmes conditions dont le capital est détenu pour 50 % au moins par des personnes physiques ;

– soit par des sociétés de capital-risque, des fonds communs de placement à risque, des sociétés de développement régional, des sociétés financières d’innovation ou des sociétés unipersonnelles d’investissement à risque, à la condition qu’il n’existe pas de lien de dépendance au sens des deuxième à quatrième alinéas du 12 de l’article 39 du CGI entre la société en cause et ces dernières sociétés ou ces fonds ;

– soit par des fondations ou associations reconnues d’utilité publique à caractère scientifique ;

– soit par des établissements publics de recherche et d’enseignement ou leurs filiales.

– ne pas être créée dans le cadre d’une concentration, d’une restructuration, d’une extension d’activités existantes ou d’une reprise des mêmes activités.

Cette exonération ne peut être cumulée avec celle concernant les entreprises nouvelles (3), ni avec celle applicable dans les zones franches urbaines (4). Dans ce cas, le contribuable doit opter pour l’un ou l’autre de ces régimes avant le 1er janvier de l’année au titre de laquelle l’exonération prend effet, soit le 1er janvier 2011 pour l’année d’imposition 2011.

Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis cf. supra).

IV. – 1.7. Réduction de la valeur locative de certaines installations favorables à l’environnement prise en compte au titre du foncier bâti (art. 1518 A du CGI)

Les collectivités locales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent porter à 100 % la réduction de la valeur locative :

– des installations destinées à la lutte contre la pollution des eaux et de l’atmosphère, à économiser l’énergie ou à réduire le bruit visées aux articles 39 quinquies E et 39 quinquies F du CGI ;

– des matériels visés aux articles 39 AB, 39 quinquies DA du CGI.

De droit, la réduction est de 50 % et peut concerner à la fois la CFE et la TFB, selon la nature des matériels concernés.

IV. – 1.8. Exonération des bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages (art. 1382 B du CGI)

Les communes et les EPCI à fiscalité propre peuvent, par délibération prise avant le 1er octobre pour application au 1er janvier de l’année suivante, exonérer de la TFB les bâtiments affectés à l’activité de déshydratation de fourrages, à l’exclusion de ceux abritant les presses et les séchoirs.

(1) Modification apportée par le 7.6 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010.

(2) Les conditions requises en matière de TFB sont celles que l’entreprise doit remplir pour bénéficier de l’exonération de TP prévue à l’article 1466 D au titre des établissements qu’elle exploite. Pour plus d’information sur ces conditions, il convient de se reporter au BOI 6 E-4-06, qui précise les conditions relatives à l’effectif salarié, au chiffre d’affaires et au total de bilan, à l’âge de l’entreprise, à la composition du capital et au volume de dépenses de recherche réalisées, requises pour bénéficier de l’exonération de TP prévue par l’article 1466 D.

(3) Cf. article 1383 A du CGI commenté supra.

(4) Cf. articles 1383 B et C commentés infra.

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IV. – 1.9. Exonération de certains immeubles occupés par les groupements de coopération sanitaire (art. 1382 C du CGI)

Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent accorder une exonération de TFB, pour la part qui leur revient, aux immeubles ou parties d’immeubles appartenant à des établissements participant au service public hospitalier et qui sont affectés aux activités médicales des groupements de coopération sanitaire (1) qui comptent parmi leurs membres au moins un établissement ou organisme public.

L’exonération est subordonnée à une délibération des collectivités concernées avant le 1er octobre de l’année précédant l’année d’imposition.

IV. – 1.10. Exonération de certains établissements hôteliers situés en zone de revitalisation rurale (art. 1383 E bis du CGI)

Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre situés en ZRR peuvent accorder une exonération de TFB, chacun pour la part qui lui revient et par délibération de portée générale prise avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante :

– aux hôtels (pour les locaux affectés exclusivement à une activité d’hébergement) ;– aux locaux meublés à titre de gîte rural ;– aux meublés de tourisme ;– aux chambres d’hôtes.

L’exonération peut porter sur l’ensemble de ces catégories d’hébergement ou sur l’une d’entre elles. Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis cf. supra).

IV. – 1.11. Exonération de certains logements anciens économes en énergie (art. 1383-0 B du CGI)

Les collectivités territoriales et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de la TFB, totalement ou partiellement et chacun pour la part qui le concerne, les logements achevés avant le 1er janvier 1989 pour lesquels leur propriétaire a engagé un montant minimum de dépenses d’équipement en faveur des économies d’énergie, effectuées à compter du 1er janvier 2007 et ouvrant droit au crédit d’impôt sur le revenu prévu à l’article 200 quater du CGI.

L’exonération doit être décidée par délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante.

Cette exonération, applicable pour une durée de cinq ans à compter de l’année suivant celle du paiement du montant total des dépenses mentionnées ci-dessus, peut être de 50 % ou de 100 % de la cotisation de TFB. Elle ne peut pas être renouvelée au cours des dix années suivant celle de l’expiration d’une période d’exonération.

Lorsque cette exonération entre en concurrence avec l’exonération de droit des logements sociaux dans les zones de reconversion rurale (2), cette dernière l’emporte.

IV. – 1.12. Exonération des constructions affectées à l’habitation édifiées antérieurement à la mise en place d’un plan de prévention des risques technologiques – SEVESO – (art. 1383 G du CGI)

Les collectivités territoriales et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer, à concurrence de 15 % ou de 30 % (3), par délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, les constructions affectées à l’habitation achevées antérieurement à la mise en place d’un plan de prévention des risques technologiques (4) et situées dans le périmètre d’exposition aux risques prévu par le plan (zone « SEVESO »).

La délibération de chaque collectivité territoriale ou groupement à fiscalité propre porte sur la part qui lui revient et fixe un taux unique d’exonération pour les constructions en cause. Ce taux est ensuite majoré de 15 % ou de 30 % pour les constructions affectés à l’habitation répondant à certains critères de situations définis au code de l’environnement.

Lorsque l’exonération vient en concurrence avec celle prévue à l’article 1383 E du code général des impôts (5), cette dernière s’applique.

Pour plus de précisions sur le sujet, les services fiscaux ont élaboré une instruction spécifique, à laquelle vous pouvez utilement vous référer (6).

(1) Cf. article L. 6133-1 du code de la santé publique.

(2) Cf. article 1383 E du code général des impôts.

(3) Ces taux ont été réduits par l’article 96 de la loi de finances pour 2010.

(4) Cf. article L. 515-15 du code de l’environnement.

(5) Exonération facultative en ZRR des logements sociaux acquis et améliorés au moyen d’une aide de l’ANAH.

(6) Cf. BOI 6 C-3-10 no 46 du 28 avril 2010.

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IV. – 1.13. Exonération  facultative et partielle de TFB des  locaux d’habitation achevés antérieurement à  la construction d’une  installation  classée  implantée  sur  un  site  comportant  des  risques  importants  pour  la  santé  ou  la  sécurité des  populations  voisines  et  pour  l’environnement  et  situés  dans  le  périmètre  de  cette  installation  classée (art. 1383 G bis du CGI) (1)

Les collectivités territoriales et les EPCI dotés d’une fiscalité propre peuvent, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour une application au 1er janvier de l’année suivante et chacun pour la part qui le concerne, exonérer de TFB, à concurrence de 25 % ou de 50 %, les constructions affectées à l’habitation qui :

– sont édifiées à moins de trois kilomètres de la limite de propriété d’un établissement comportant au moins une installation classée implantée sur un site nouveau et susceptible de créer, par danger d’explosion ou d’émanation de produits nocifs, des risques très importants pour la santé ou la sécurité des populations voisines et pour l’environnement et pour laquelle, des servitudes d’utilité publique peuvent être instituées concernant l’utilisation du sol ainsi que l’exécution de travaux soumis au permis de construire selon la liste prévue au IV de l’article L. 515-8 du code de l’environnement ;

– ont été achevées antérieurement à la construction de l’installation mentionnée à l’alinéa précédent ;– et ne sont pas situées dans un périmètre d’exposition prévu par un plan de prévention des risques technologiques

mentionné à l’article L. 515-15 du code de l’environnement (c’est-à-dire autre que SEVESO).Pour bénéficier de cette exonération, le propriétaire doit adresser, avant le 1er janvier de la première année à compter de

laquelle l’exonération est applicable, une déclaration au service des impôts du lieu de situation des biens comportant tous les éléments d’identification du ou des immeubles visés au premier alinéa. Lorsque la déclaration est souscrite hors délai, l’exonération s’applique à compter du 1er janvier de l’année suivant celle au cours de laquelle la déclaration est déposée.

En cas de concurrence entre le régime de cette exonération et celle prévue dans les zones de revitalisation rurale (prévue à l’art. 1383 E du CGI), c’est l’exonération prévue au même article 1383 E du CGI qui est applicable.

IV. – 1.14. Exonération facultative et partielle de TFB des locaux d’habitation achevés antérieurement à la mise en place d’un  plan  de  prévention  des  risques  miniers  et  situés  dans  le  périmètre  d’exposition  aux  risques  prévus  par  ce  plan (art. 1383 G ter du CGI) (2)

Les collectivités territoriales et les EPCI dotés d’une fiscalité propre peuvent, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour une application au 1er janvier de l’année suivante, exonérer de taxe foncière sur les propriétés bâties, à concurrence de 25 % ou de 50 %, les constructions affectées à l’habitation achevées antérieurement à la mise en place d’un plan de prévention des risques miniers mentionné à l’article 94 du code minier et situées dans les zones exposées aux risques, définies au 1o du II de l’article L. 562-1 du code de l’environnement, et délimitées par le plan.

La délibération porte sur la part revenant à chaque collectivité territoriale ou EPCI à fiscalité propre et fixe un taux unique d’exonération pour les constructions situées dans le périmètre visé au premier alinéa.

Pour bénéficier de cette exonération, le propriétaire doit adresser, avant le 1er janvier de la première année à compter de laquelle l’exonération est applicable, une déclaration au service des impôts du lieu de situation des biens comportant tous les éléments d’identification du ou des immeubles visés au premier alinéa. Lorsque la déclaration est souscrite hors délai, l’exonération s’applique à compter du 1er janvier de l’année suivant celle au cours de laquelle la déclaration est déposée.

En cas de concurrence entre le régime de cette exonération et celle prévue dans les zones de revitalisation rurale (prévue à l’art. 1383 E du CGI), c’est l’exonération prévue au même article 1383 E du CGI qui est applicable.

IV. – 1.15. Exonération des logements neufs présentant un niveau élevé de performance énergétique globale (art. 1383-0 B bis du CGI)

Les collectivités territoriales et les EPCI dotés d’une fiscalité propre peuvent, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour une application au 1er janvier de l’année suivante et chacun pour la part qui le concerne, exonérer de TFB, en totalité ou à hauteur de 50 %, les logements neufs achevés à compter du 1er janvier 2010 dont le niveau de performance énergétique globale est supérieur à celui qu’impose la législation en vigueur. Le niveau élevé de performance énergétique globale est déterminé dans des conditions fixées par l’article 315 quaterdecies issu du décret no 2009-1529 du 9 décembre 2009.

L’exonération s’applique à compter de l’année qui suit celle de l’achèvement de la construction, pendant une durée que chaque collectivité ou EPCI détermine, mais qui ne peut être inférieure à cinq ans.

L’exonération est applicable aux impositions établies au titre de l’année 2011 pour les logements neufs achevés à compter du 1er janvier 2009, sous réserve que le conseil municipal ait pris la délibération précitée avant le 1er octobre 2010. Lorsque l’exonération prévue à l’article 1383 (exonération de droit de deux ans) n’a pas fait l’objet d’une délibération contraire, cette exonération s’appliquera à compter de la 3e année qui suivra celle de l’achèvement de la construction.

(1) Introduit par l’article 48 de la loi no 2009-1674 de finances rectificatives pour 2009.

(2) Introduit par l’article 49 de la loi no 2009-1674 de finances rectificatives pour 2009.

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IV. – 1.16. Exonération de certains immeubles situés dans les nouvelles zones de restructuration de défense (ZRD) (art. 1383 I du CGI)

Les collectivités territoriales et EPCI à fiscalité propre peuvent, par délibération prise avant le 1er octobre de l’année qui précède l’année d’imposition, exonérer de TFB les immeubles situés dans les ZRD et rattachés à un établissement remplissant les conditions requises pour bénéficier de cette exonération de CFE créée pour les ZRD. L’exonération porte sur la totalité de la part revenant à chaque collectivité territoriale ou EPCI à fiscalité propre.

La durée de cette exonération est identique à celle afférente à la CFE (1) : elle s’applique à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle où est intervenu le rattachement à un établissement remplissant les conditions d’éligibilité et cesse de s’appliquer à compter du 1er janvier de l’année suivant celle où les immeubles ne sont plus affectés à une activité entrant dans le champ d’application de la CFE.

L’exonération est applicable à compter des impositions établies au titre de l’année 2011, sous réserve que le conseil municipal ait pris la délibération précitée avant le 1er octobre 2010.

Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis cf. supra).

IV. – 2. Exonérations de droit, sauf décision contraire des collectivités locales

Les collectivités locales ou leurs groupements à fiscalité propre qui souhaitent s’opposer, à compter de 2011, aux exonérations de droit suivantes devront prendre les délibérations correspondantes avant le 1er octobre 2010.

IV. – 2.1. Exonération des constructions nouvelles (art. 1383 du CGI)

L’article 1383 du CGI exonère de TFB, pour une durée de deux ans à compter de leur achèvement, les constructions nouvelles, reconstructions et additions de construction, et les conversions de bâtiments ruraux en maisons. L’exonération porte sur les parts départementale et communale de la taxe. En ce qui concerne la part perçue au profit des communes et de leurs groupements, l’exonération ne concerne, depuis 1992, que les locaux à usage d’habitation.

Les communes et leurs groupements peuvent, pour la part de taxe leur revenant, supprimer cette exonération de deux ans. Cette suppression ne peut cependant concerner que les immeubles à usage d’habitation achevés à compter du 1er janvier 1992, qui ne sont pas financés au moyen de prêts aidés de l’État prévus aux articles L. 301-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation ou de prêts visés à l’article R. 331-63 du même code.

IV. – 2.2. Exonération dans les zones franches urbaines (art. 1383 B, 1383 C et 1383 C bis du CGI)

Les exonérations de TFB des immeubles situés dans une zone franche urbaine (ZFu) et affectés à une activité entrant dans le champ d’application de la CFE font l’objet de trois articles, détaillés ci-dessous.

Il s’agit d’exonérations de droit, sauf délibération contraire des collectivités locales ou de leurs établissements publics de coopération intercommunale prise avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante et d’une durée de cinq ans.

Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis cf. supra).

Exonération prévue à l’article 1383 B du CGI

Cette exonération s’applique aux immeubles affectés, entre le 1er janvier 1997 et le 2 avril 2006 (2), à une activité entrant dans le champ de la CFE ou faisant l’objet, après le 1er janvier 1997, d’un changement d’exploitant.

En cas de changement d’exploitant entre le 1er janvier 2002 et le 2 avril 2006, l’exonération est maintenue pour la période restant à courir et dans les conditions prévues pour le prédécesseur.

Pour bénéficier de cette exonération, l’entreprise doit se situer dans une ZFu dite « de 1re génération » (3).

Exonération prévue à l’article 1383 C du CGI

Cette exonération s’applique aux immeubles affectés, entre le 1er janvier 2004 et le 2 avril 2006, à une activité entrant dans le champ d’application de la CFE. En cas de changement d’exploitant au cours d’une période d’exonération, celle-ci est maintenue pour la période restant à courir et dans les conditions prévues pour le prédécesseur.

(1) La durée de l’exonération est de cinq ans ; elle commence, en cas de création d’établissement, l’année qui suit la création et, en cas d’extension d’établissement, la 2e année qui suit l’extension.

(2) Date de publication de la loi no 2006-396 du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances.

(3) La liste de ces ZFu figure au I de l’annexe à la loi no 96-987 du 14 novembre 1996.

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Pour bénéficier de cette exonération, l’entreprise doit se situer dans une ZFu dite « de 2e génération » (1).

Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis cf. supra).

Exonération prévue à l’article 1383 C bis du CGI

Depuis le 1er août 2006, (2) de nouvelles ZFu, dites « de 3e génération », ont été créées dans des quartiers de plus de 8 500 habitants particulièrement défavorisés au regard des critères pris en compte pour la détermination des zones de redynamisation urbaine (ZRu).

Les immeubles rattachés, entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2011, à un établissement faisant l’objet d’une création ou d’une extension d’activités au cours de cette même période et situés dans une ZFu (1re, 2e ou 3e générations) bénéficient d’une exonération de TFB. (3)

Cette exonération ne peut être cumulée avec :– l’exonération des entreprises nouvelles (art. 1383 A) ;– les autres exonérations applicables dans les ZFu (art. 1383 B et C) ;– l’exonération des pôles de compétitivité (art. 1383 F) ;– l’exonération des jeunes entreprises innovantes (art. 1383 D).

Le contribuable doit opter pour l’un ou l’autre de ces régimes avant le 1er janvier de l’année au titre de laquelle l’exonération prend effet. Cette option est irrévocable.

Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis cf. supra).

IV. – 2.3. Exonération dans les bassins d’emploi à redynamiser (art. 1383 H du CGI)

Les immeubles rattachés entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2011 à des établissements créés ou étendus dans un bassin d’emploi à redynamiser (4) et remplissant les conditions pour bénéficier de l’exonération de CFE prévue à l’article 1466 A I quinquies A du CGI sont exonérés de TFB pendant cinq ans.

Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent s’opposer à l’application de cette exonération par délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante.

Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFuE aux aides de minimis (cf. le I-2 infra).

Toutefois, sur option des entreprises propriétaires d’un immeuble dans une ZAFR, le bénéfice de l’exonération est subordonné à un autre règlement. Jusqu’à l’intervention de la loi de finances rectificative pour 2008, ce dernier était le règlement (CE) no 1628/2006 de la Commission du 24 octobre 2006 concernant l’application des articles 107 et 108 du TFuE aux aides nationales à l’investissement à finalité régionale. Désormais est applicable l’article 13 du règlement (CE) no 800/2008 de la Commission du 6 août 2008 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché commun en application des articles 87 et 88 du traité (règlement général d’exemption par catégorie).

Par ailleurs, elle est plafonnée à 200 000 € (règlement de minimis cf. supra).

IV. – 2 .4. Abattement sur les bases de certains logements locatifs sociaux dans les départements d’outre-mer (art. 1388 ter du CGI)

un abattement de 30 % est opéré sur la base d’imposition de la TFB de certains logements locatifs sociaux dans les quatre départements d’outre-mer.

Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent s’opposer à l’application de cet abattement par délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante.

L’abattement est applicable pour les impositions établies au titre des cinq années suivant celle de l’achèvement des travaux, qui doit intervenir au plus tard le 31 décembre 2016.

Il concerne les logements à usage locatif appartenant aux catégories suivantes :– les logements construits, améliorés ou acquis puis améliorés avec le concours financier de l’État ;

(1) La liste de ces ZFu figure au I bis de l’annexe à la loi no 96-987 du 14 novembre 1996.

(2) En vertu de l’article 26 de la loi no 2006-396 du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances.

(3) Cf. article 29 de la même loi.

(4) Les bassins d’emploi à redynamiser sont définis par l’article 42 de la loi du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire, modifiée notamment par l’article 130 de la loi de finances rectificative pour 2006.

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– les logements qui ouvrent droit à l’aide personnalisée au logement et qui appartiennent à des organismes d’habitations à loyer modéré (1) ou à des sociétés d’économie mixte (2).

Par ailleurs, pour bénéficier de l’abattement, les logements doivent faire l’objet de travaux d’amélioration, avec le concours financier de l’État défini à l’article L. 301-2 du code de la construction et de l’habitation, pour être davantage protégés des risques naturels prévisibles (3).

Cet abattement ne peut être cumulé avec celui applicable de plein droit sur l’ensemble du territoire (art. 1388 bis du CGI). Dans ce cas, le contribuable doit opter pour l’un ou l’autre de ces régimes avant le 1er janvier de l’année au titre de laquelle l’abattement retenu prend effet.

Toutefois, le bénéfice des dispositions de l’article 1388 ter  est accordé à l’expiration de la période d’application de l’abattement prévu par l’article 1388 bis, sous déduction du nombre d’années au titre desquelles cet abattement a été pratiqué.

IV. – 3. Taxe et redevance d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM/REOM)

Rappel : Pour de plus amples informations, vous pouvez utilement vous reporter aux circulaires suivantes, qui traitent spécifiquement du service d’élimination des déchets ménagers :

– circulaire NOR INT/B/00/00249/C du 10 novembre 2000 ;– circulaire NOR LBL/B/02/10002/C du 13 juin 2002 ;– circulaire NOR MCT/B/05/10008/C du 15 juillet 2005 ;– circulaire NOR MCT/B/06/00046/C du 28 avril 2006.

IV. – 3.1. Institution de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)

Principe

La TEOM ne peut être instituée que par une commune, un EPCI ou un syndicat mixte bénéficiant de l’ensemble de la compétence d’élimination des déchets ménagers et assurant au moins la collecte (4).

Les communes et les EPCI répondant à la définition précitée et désirant instituer cette taxe doivent prendre avant le 15 octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année qui suit une délibération en ce sens.

Les syndicats mixtes doivent, quant à eux, adopter cette délibération avant le 1er juillet d’une année pour application au 1er janvier de l’année qui suit.

Les EPCI à fiscalité propre créés ex nihilo peuvent instituer la TEOM jusqu’au 15 janvier de l’année qui suit celle de leur création.

Les EPCI et les syndicats mixtes issus de fusion peuvent instituer la TEOM jusqu’au 15 janvier de l’année qui suit celle de la fusion.

une communauté de communes issue de la transformation à périmètre constant d’un syndicat de communes qui percevait la TEOM peut instituer cette taxe jusqu’au 31 mars de l’année qui suit celle de la transformation pour la percevoir au titre de cette même année.

L’année de création, de fusion ou de transformation correspond à celle au cours de laquelle l’arrêté de création, de fusion ou de transformation a été signé par le préfet compétent.

Enfin, depuis 2010, dans le cas où l’arrêté préfectoral relatif au transfert de la compétence « élimination des déchets ménagers » des communes vers l’EPCI est intervenu postérieurement au 15 octobre, l’EPCI peut prendre une délibération afférente à l’institution de la TEOM jusqu’au 15 janvier de l’année qui suit celle du transfert à l’exclusion des exonérations, du plafonnement de la valeur locative et du zonage pour importance du service rendu.

Régime dérogatoire

Les communes, d’une part, les EPCI à fiscalité propre dotés dans leurs statuts de la compétence de collecte et traitement des ordures ménagères, d’autre part, qui adhèrent à un syndicat mixte compétent pour la collecte et le traitement, peuvent instituer la TEOM, pour leur propre compte, dans le cas où le syndicat mixte ne l’aurait pas instituée avant le 1er juillet d’une année (5).

(1) Organismes définis à l’article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation.

(2) Sociétés visées aux articles L. 472-1-1 et L. 481-1-1 du même code.

(3) Inondations, mouvements de terrain, avalanches, incendies de forêt, séismes, éruptions volcaniques, tempêtes de cyclones.

(4) Cf. loi no 99-586 du 12 juillet 1999.

(5) Cette possibilité est prévue au II de l’article 1520 du CGI en ce qui concerne les communes et au a de l’article 1609 nonies A ter du même code s’agissant des EPCI.

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Lorsque le syndicat mixte compétent a institué la TEOM avant le 1er juillet, les EPCI à fiscalité propre précités peuvent la percevoir en lieu et place du syndicat mixte (1).

Ces délibérations doivent intervenir avant le 15 octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année qui suit.

La date limite de délibération est fixée au 15 janvier de l’année qui suit celle de leur création ou la fusion pour les EPCI à fiscalité propre créés ex nihilo et les EPCI issus de fusion.

IV. – 3.2. Plafonnement des valeurs locatives des biens passibles de TEOM (art. 1522 du CGI)

Les communes, les EPCI et les syndicats mixtes qui détiennent l’ensemble de la compétence « élimination des déchets ménagers » et exercent au moins la collecte ont la possibilité de plafonner les valeurs locatives des locaux à usage d’habitation (locaux non professionnels) et de chacune de leurs dépendances, dans la limite d’un montant qui ne peut être inférieur à deux fois le montant de la valeur locative moyenne communale des locaux d’habitation.

Cette possibilité est aussi ouverte aux communes et EPCI à fiscalité propre membres d’un syndicat mixte, mais percevant la TEOM pour leur propre compte en application du régime dérogatoire.

Le plafonnement des valeurs locatives permet d’appliquer le taux de TEOM à une base plus réduite et, notamment, de diminuer les cotisations des personnes isolées propriétaires d’un logement de grande superficie.

Le plafonnement des valeurs locatives est institué par délibération adoptée par l’assemblée compétente avant le 15 octobre d’une année pour être applicable au 1er janvier de l’année qui suit.

La date limite de délibération est fixée au 15 janvier de l’année qui suit celle de la création ou de la fusion pour les EPCI à fiscalité propre créés ex nihilo, les EPCI et syndicats mixtes issus de fusion.

IV. – 3.3. Exonérations

Exonérations sur décision des collectivités locales

L’assemblée délibérante des communes ou de leurs groupements compétents pour instituer la TEOM a la possibilité d’accorder :

– une exonération aux propriétaires de locaux à usage commercial ou industriel ;

– ou une réduction de son montant, inférieure à 75 %, aux propriétaires d’immeubles munis d’un appareil d’incinération des ordures ménagères répondant aux conditions de fonctionnement fixées par un arrêté du maire ou par le règlement d’hygiène de la commune qui en font la demande ;

– une exonération aux locaux dont disposent les redevables de la redevance spéciale d’élimination des déchets assimilés aux déchets ménagers.

Toutes ces délibérations doivent être adoptées avant le 15 octobre pour être applicables au 1er janvier suivant.

La date limite de délibération est fixée au 15 janvier de l’année qui suit celle de la création ou de la fusion pour les EPCI à fiscalité propre créés ex nihilo, les EPCI et syndicats mixtes issus de fusion.

Faculté  de  supprimer  l’exonération  de  TEOM  dont  bénéficient  les  locaux  situés  dans  une  partie  de  la  commune  ou  du groupement où le service ne fonctionne pas

Sauf délibération contraire, les locaux situés dans la partie de la commune où ne fonctionne pas le service d’enlèvement des ordures ménagères sont exonérés de droit de TEOM (2).

Les communes et les organes délibérants des groupements compétents en matière d’élimination des déchets ménagers peuvent s’opposer à cette exonération par une délibération de portée générale, adoptée avant le 15 octobre d’une année pour application à compter du 1er janvier de l’année suivante.

Les communes et EPCI à fiscalité propre membres d’un syndicat mixte et percevant la TEOM pour leur propre compte, en application du régime dérogatoire, sont compétents pour adopter cette délibération.

La date limite de délibération est fixée au 15 janvier de l’année qui suit celle de la création ou de la fusion pour les EPCI à fiscalité propre créés ex nihilo, les EPCI et syndicats mixtes issus de fusion.

(1) Cf. b de l’article 1609 nonies A ter du CGI.

(2) Cf. 4o du III de l’article 1521 du CGI.

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IV. – 3.4. Zonages

Zonage autour d’une installation de transfert ou d’élimination des déchets

Afin de faciliter l’implantation des installations de transfert et d’élimination des déchets prévues par un plan départemental d’élimination des déchets ménagers, les communes, les EPCI et les syndicats mixtes compétents peuvent définir une zone, d’un rayon d’un kilomètre au plus, sur laquelle ils votent un taux de TEOM différent (1).

Les communes et EPCI à fiscalité propre membres d’un syndicat mixte et percevant la TEOM pour leur propre compte en application du régime dérogatoire entrent dans le champ d’application de cette disposition (2).

La définition d’un tel périmètre met fin à la possibilité d’y définir des zones en fonction de l’importance du service rendu.

Le zonage doit être institué par délibération du conseil municipal ou de l’organe délibérant du groupement avant le 15 octobre d’une année pour être applicable au 1er janvier suivant.

La date limite de délibération est fixée au 15 janvier de l’année qui suit celle de la création ou de la fusion pour les EPCI à fiscalité propre créés ex nihilo, les EPCI et syndicats mixtes issus de fusions.

Cette délibération détermine précisément les parcelles cadastrales concernées. Elle demeure en vigueur tant qu’elle n’a pas été rapportée.

Le groupement (EPCI ou syndicat mixte) qui accueille un ou plusieurs nouveau(x) membre(s) peut délibérer, jusqu’au 15 janvier de l’année qui suit ce rattachement, pour confirmer les zones spécifiques autour des installations de transfert et d’élimination des déchets ménagers précédemment instituées sur les périmètres de ses nouveaux membres (3).

Cette délibération ne peut toutefois pas délimiter des zones infracommunales ou supracommunales différentes de celles définies sur le territoire de la commune ou de l’EPCI antérieurement à son rattachement.

À défaut ces zones sont supprimées.

Zonage pour service rendu

Par ailleurs, les communes ou les groupements de communes compétents en matière d’élimination des déchets ménagers peuvent voter, sur leur territoire, des taux de TEOM différents en vue de proportionner le montant de la taxe à l’importance du service rendu apprécié en fonction des conditions de sa réalisation et de son coût (4).

Les communes et EPCI à fiscalité propre membres d’un syndicat mixte et percevant la TEOM pour leur propre compte en application du régime dérogatoire, entrent dans le champ d’application de cette disposition.

Le zonage doit être institué par délibération du conseil municipal, du conseil communautaire ou du comité syndical, adoptée avant le 15 octobre d’une année pour être applicable au 1er janvier de l’année suivante.

Cette délibération doit mentionner les critères permettant de justifier que le service est rendu dans des conditions objectivement différentes sur certaines parties du territoire. Elle doit également délimiter avec précision les différentes zones concernées à partir des plans cadastraux.

Pour les EPCI à fiscalité propre créés ex  nihilo, les EPCI et les syndicats mixtes issus de fusion, la date limite de délibération est fixée au 15 janvier de l’année qui suit celle de la création ou de la fusion.

La modification du service rendu à l’usager ou du périmètre du groupement qui a institué un zonage implique une mise à jour parallèle du zonage pour service rendu. Cette modification de zonage doit être adoptée par délibération de l’assemblée compétente prise avant le 15 octobre pour être applicable au 1er janvier de l’année suivante.

Le groupement (EPCI ou syndicat mixte) qui accueille un ou plusieurs nouveau(x) membre(s) peut délibérer jusqu’au 15 janvier de l’année qui suit ce rattachement pour les intégrer dans son zonage pour service rendu (5).

Cette délibération ne peut toutefois pas délimiter des zones infracommunales ou supracommunales différentes de celles définies sur le territoire de la commune ou de l’EPCI antérieurement à son rattachement.

À défaut de délibération, les zones existant sur le périmètre des nouveaux membres avant leur rattachement sont supprimées et un taux unique s’appliquera sur leur périmètre.

(1) Cf. article 1636 B sexies III du CGI.

(2) Cf. article 1609 quater du CGI.

(3) Cf. II de l’article 102 de la loi de finances initiale pour 2006.

(4) Cf. articles 1609 quater et 1636 B sexies III du CGI.

(5) Cf. II de l’article 102 de la loi de finances initiale pour 2006.

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Zonage de lissage progressif des taux de TEOM

À titre dérogatoire, les EPCI et les syndicats mixtes sur le territoire desquels le taux de TEOM n’est pas unifié (absence d’unification des taux au titre de 2004, première institution de la TEOM, rattachement de nouveaux membres) peuvent voter, pour une période qui ne peut excéder dix ans, des taux de TEOM différents sur leur périmètre, afin de limiter les hausses de cotisation liées à l’harmonisation à l’échelon intercommunal des modes de financement du service (1).

Les EPCI à fiscalité propre membres d’un syndicat mixte et percevant la TEOM pour leur propre compte en application du régime dérogatoire sont aussi en mesure d’appliquer cette disposition.

La délibération afférente doit intervenir avant le 15 octobre de l’année pour une application l’année suivante. Elle doit également mentionner la composition des zones.

La date limite de délibération est fixée au 15 janvier de l’année qui suit celle de la création ou de la fusion pour les EPCI à fiscalité propre créés ex nihilo, les EPCI et syndicats mixtes issus de fusion.

Les zones instituées dans le cadre d’un lissage progressif des taux de TEOM n’ont pas à respecter les périmètres des communes. Elles peuvent ainsi être infracommunales ou associer des portions du territoire de différentes communes.

Le groupement (EPCI ou syndicat mixte) qui accueille un ou plusieurs nouveau(x) membre(s) peut délibérer, jusqu’au 15 janvier de l’année qui suit ce rattachement, pour intégrer ses nouveaux membres dans le zonage de lissage des taux de TEOM (2).

Cette dernière délibération ne peut toutefois pas délimiter des zones infracommunales ou supracommunales différentes de celles définies sur le territoire de la commune ou de l’EPCI antérieurement à son rattachement.

À défaut de délibération, les zones existant sur le périmètre des nouveaux membres avant leur rattachement sont supprimées et un taux unique s’appliquera sur l’ensemble de leur périmètre.

V. – CONTRIBuTION ÉCONOMIQuE TERRITORIALE (CET)

Rappel : la loi de finances pour 2010 a supprimé la taxe professionnelle et l’a remplacée par la contribution économique territoriale (CET). Cette CET est composée d’une cotisation foncière des entreprises (CFE) et d’une cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). La CFE est affectée uniquement au bloc communal tandis que la CVAE est dévolue à la fois au bloc communal pour 26,5 %, aux départements pour 48,5 % et aux régions (collectivité territoriale de Corse comprise) pour 25 %.

Les allègements de taxe professionnelle, de droit ou sur délibération, ont généralement été maintenus par la réforme. Cependant, elle les a transposés à la seule CFE.

Les nouvelles exonérations de CET à compter de 2011

En vertu du nouvel article 1586 nonies du CGI, tous les établissements exonérés de CFE en application d’une délibération communale ou d’un EPCI sont, à la demande de l’entreprise, exonérée de CVAE pour sa fraction taxée au profit de la commune ou de l’EPCI ; en d’autres termes, la valeur ajoutée se rapportant aux activités des établissements exonérés de CFE en application d’une délibération d’une commune ou d’un EPCI est exonérée de CVAE pour sa fraction taxée au profit de la commune ou de l’EPCI. Si l’exonération de CFE est partielle, l’exonération de CVAE s’applique dans la même proportion.

De surcroit, les départements, les régions et la collectivité territoriale de Corse peuvent, par une délibération prise, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, exonérer leur valeur ajoutée pour la fraction de CVAE leur revenant. Cette exonération est applicable à la demande de l’entreprise.

Nota  bene : Lorsqu’une entreprise dispose de plusieurs établissements dans une même commune, sa valeur ajoutée imposée dans la commune est répartie entre ces établissements au prorata des effectifs qui y sont employés (3).

Le retrait des délibérations relatives aux exonérations adoptées avant 2010

Conformément au 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010 (4), les délibérations prises par les conseils municipaux, les organes délibérants des EPCI à fiscalité propre, les conseils généraux et les conseils régionaux, applicables pour les impositions à la TP établies au titre de 2009, s’appliquent à compter de l’année 2010 aux impositions de CFE. Il

(1) Cf. articles 1609 quater et 1636 B sexies III du CGI.

(2) Cf. II de l’article 102 de la loi de finances initiale pour 2006.

(3) Cf.  les modalités prévues au III de l’article 1586 octies du CGI.

(4) Cf. le II-7-1 de la circulaire no IOCB1004099 C du 23 février 2010 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2010.

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s’agit des décisions prises au plus tard le 1er octobre 2008 (à l’exception de la délibération relative à l’abattement de taxe professionnelle pour certains établissements situés dans les départements d’outre-mer prévu par l’article 1466 F du CGI où la date limite a été fixé au 31 décembre 2008).

Ainsi les délibérations de TP relatives aux exonérations et abattements prises régulièrement en 2009 et qui auraient dû trouver à s’appliquer en 2010 ou à compter de 2011 ne sont pas transposées à la CFE. La commune ou l’EPCI qui souhaite appliquer l’exonération devra donc prendre une nouvelle délibération.

Pour être rapportée, les délibérations qui s’appliquent à compter de 2010 aux impositions de CFE doivent selon le principe du parallélisme des formes faire l’objet d’une autre délibération prise le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante.

Par ailleurs, le bénéfice éventuel des exonérations ou abattement de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, en application du 5.3.2 de l’article 2 exposé ci-dessous, est perdu lorsque les conditions de l’exonération ou de l’abattement correspondant de cotisation foncière des entreprises ne sont plus réunies. Par exemple, si un département ou une région avait opté pour une exonération de TP facultative mais que cette option n’a pas été maintenue pour la CFE, la délibération relative à cette exonération de TP n’est alors pas transposable à la CVAE.

V – 1. Exonérations temporaires de cotisation foncière des entreprises

V. – 1.1. Les exonérations supprimées par la loi de finances pour 2010

Le 6.1.34 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010 a abrogé les articles régissant les exonérations suivantes :– exonération des installations de désulfuration ou de conversion du fioul lourd en gazole (art. 1464 E du CGI) ;– exonération des installations de stockage de gaz (art. 1464 F du CGI) ;– exonération, au titre des années 2010 à 2015, de la valeur locative des outillages, équipements et installations spécifiques

de manutention portuaire exploités au 31 décembre 2009 ou acquis ou créés en remplacement de ces équipements (art. 1464 J du CGI) ;

– exonération de certains outillages (art. 1469 – 3o bis du CGI).

V. – 1.2. Exonérations sur décision des collectivités locales

Les collectivités locales qui souhaitent instituer en 2011 les exonérations suivantes, ou qui souhaitent modifier les délibérations antérieures, devront prendre les délibérations correspondantes avant le 1er octobre 2010, sauf exception (cf. V. – 1.2.3.).

V. – 1.2.1. Exonération des caisses de crédit municipal (art. 1464 du CGI)

Les conseils municipaux peuvent décider d’exonérer de CFE, totalement ou partiellement, les caisses de crédit municipal.

V. – 1.2.2. Exonération de certaines entreprises de spectacles (art. 1464 A du CGI)

Les communes ou les EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de CFE, à compter de 2011 :– dans la limite de 100 %, certaines entreprises de spectacles (1) (la délibération peut porter sur une plusieurs catégories

de ces entreprises de spectacles) ;– dans la limite de 100 %, les établissements de spectacles cinématographiques qui ont réalisé un nombre d’entrées

inférieur à 450 000 au cours de l’année précédant (2) celle de l’imposition ;– dans la limite de 100 %, les établissements de spectacles cinématographiques qui ont réalisé un nombre d’entrées

inférieur à 450 000 au cours de l’année précédant celle de l’imposition et qui bénéficient d’un classement « art et essai » au titre de l’année de référence ;

– dans la limite de 33 %, les autres établissements de spectacles cinématographiques.Attention : Dès lors que le dispositif a été substantiellement modifié, les délibérations prises par les communes et

EPCI à fiscalité propre sous l’emprise de l’ancienne législation ne s’appliquent pas à compter des impositions établies au

(1) Les théâtres nationaux ; les autres théâtres fixes ; les tournées théâtrales et les théâtres démontables exclusivement consacrés à des spectacles d’art dramatique, lyrique ou chorégraphique ; les concerts symphoniques et autres, les orchestres divers et les chorales ; des théâtres de marionnettes, les cabarets artistiques, les café-concerts, les music-halls et cirques à l’exclusion des établissements où il est d’usage de consommer pendant les séances (c’est-à-dire les établissements anciennement classés dans les cinq premières catégories définies à l’article 1er de l’ordonnance no 45-2339 du 13 octobre 1945) mais à l’exclusion de tous les spectacles à caractère pornographique (visés au 2 de l’article 279 bis du CGI).

(2) Le seuil des entrées a été modifié par l’article 50 de la loi no 2009-1674 du 30 décembre 2009 de finances rectificative pour 2009 et entre en vigueur en 2011. Antérieurement, ce seuil était calculé en moyenne hebdomadaire et s’élevait à 2 000 entrées pour les « cinémas » de droit commun et à 7 500 entrées pour les « cinémas art et essai ». Cet élargissement du périmètre de l’exonération totale à l’ensemble de la petite et moyenne exploitation cinématographique (nombre d’entrées annuel à 450 000) vise à rectifier le dispositif adopté afin tout d’abord de ne pas faire peser de contrainte nouvelle sur un dispositif qui, pour l’essentiel, simplifie l’assiette de l’exonération dont peuvent bénéficier les exploitants et en étend le champ.

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titre de 2011. En conséquence, pour que l’exonération prévue en faveur des entreprises cinématographiques s’applique aux impositions au titre de 2011, la commune ou l’EPCI doit délibérer en ce sens avant le 1er octobre 2010. Vous êtes donc invité à appeler l’attention des collectivités sur ces changements de seuil du nombre d’entrée afin qu’elles reprennent une nouvelle délibération, si elles souhaitent maintenir cette exonération.

Par ailleurs, concernant la délibération complémentaire relative à la CVAE, celle-ci doit déterminer la proportion exonérée de la valeur ajoutée taxée au profit de la collectivité territoriale ou de l’EPCI délibérant.

V. – 1.2.3. Exonération des entreprises nouvelles (art. 1464 B et 1464 C du CGI)

Lorsqu’une entreprise bénéficie des exonérations d’impôt sur les bénéfices prévues aux articles 44 sexies (entreprises nouvelles) et 44 septies (reprise d’entreprises en difficulté) du CGI, les organes délibérant des communes et des EPCI dotés d’une fiscalité propre peuvent décider d’exonérer de CFE, temporairement (entre deux à cinq ans), les établissements qu’elles ont créés ou repris à une entreprise en difficulté, à compter de l’année suivant celle de leur création.

En application de la combinaison des articles 1464 B et 1464 C du CGI, cette exonération porte sur la totalité de la part de CFE revenant à la commune ou à l’EPCI, c’est-à-dire qu’au sein de chaque catégorie, la délibération ne peut écarter certains établissements. La délibération doit être de portée générale. Elle doit contenir la durée des exonérations qui ne peut être inférieure à deux ans ni supérieure à cinq ans.

Les entreprises exerçant une activité professionnelle non commerciale dans les ZRR entrent dans le champ de cette exonération pour entreprises nouvelles (1).

Le bénéfice de cette exonération est subordonné au respect des dispositions du même règlement communautaire que celui appliqué pour l’exonération dont l’entreprise bénéficie (2) :

– soit sur le fondement de l’article 44 sexies (exonération pendant deux ans d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés pour les entreprises nouvelles implantées dans les zones de revitalisation rurales ou dans les zones d’aide à finalité régionale) ;

– soit sur le fondement de l’article 44 septies (exonération pendant deux ans d’impôt sur les sociétés pour les entreprises créées pour reprendre une entreprise industrielle en difficulté).

Les sociétés bénéficiant d’une exonération d’impôt sur les sociétés pourront désormais être exonérées de CET et/ou de TFB dont elles sont redevables pour les établissements qu’elles ont créés ou repris à une entreprise en difficulté, sous réserve de respecter les dispositions relatives au régime des aides d’État (3).

Le montant de l’exonération est pris en compte dans le calcul du montant total d’aides dont bénéficie chaque entreprise et s’impute sur l’enveloppe globale de 200 000 € sur trois ans fixée par le règlement communautaire. L’exonération est, le cas échéant, plafonnée en cas de dépassement de cette somme.

Par ailleurs, en application du II du 5.3.2. de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009, ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.

V. – 1.2.4. Exonération des médecins, auxiliaires médicaux et vétérinaires exerçant en milieu rural ou en zone de revitalisation rurale (art. 1464 D du CGI)

Peuvent être exonérés de CFE, sur délibération des communes ou des EPCI à fiscalité propre, pour une durée de deux à cinq ans à compter de l’année qui suit celle de leur installation, les médecins et auxiliaires médicaux mentionnés aux livres I et III de la quatrième partie du code de la santé publique qui remplissent les conditions cumulées suivantes :

– exercer son activité à titre libéral ;– être soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux ;– s’installer ou se regrouper dans une commune de moins de 2 000 habitants ou dans une ZRR (4).

Sous certaines conditions (espèce, nombre d’animaux concernés par le mandat), une exonération identique peut être prise au bénéfice des vétérinaires investis du mandat sanitaire prévu à l’article L. 221-11 du code rural et de la pêche maritime.

(1) Le premier alinéa de l’article 44 sexies du CGI mentionne ces entreprises exerçant une activité non commerciale créées dans les zones de revitalisation rurale à compter du 1er janvier 2004. Le régime de l’article 44 sexies du CGI s’applique à ces entreprises, il entre a fortiori dans le champ d’application de l’article 1464 B du CGI (conséquence du IV de l’article 7 de la loi no 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux).

(2) Ce régime d’exonération ayant été considéré comme incompatible avec les règles communautaires (décision du 16 décembre 2003 de la Commission européenne) applicables aux aides d’État, l’article 41 de la LFR 2004 l’a aménagé, notamment en plafonnant les aides accordées.

(3) Pour mémoire, ces entreprises pourront également, dans les mêmes conditions, être exonérées des taxes consulaires.

(4) Les zones de revitalisation rurale (ZRR) sont définies à l’article 1465 A du CGI.

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Cette délibération, qui doit être prise avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante, demeure applicable (dans le délai de deux à cinq ans fixé par la délibération) tant qu’elle n’a pas été modifiée ou rapportée et tant que le recensement général ne fait pas apparaître une population égale ou supérieure à 2 000 habitants.

Elle ne peut bénéficier aux créations d’établissement résultant d’un transfert lorsque le redevable, précédemment installé dans une ZRR, a déjà bénéficié, au cours des cinq années précédant ce transfert, d’une exonération prise en application de l’article 1464 D du CGI.

Par ailleurs, en application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009, ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteintau 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.

V. – 1.2.5. Exonération de certaines activités des établissements publics administratifs d’enseignement supérieur et de recherche (art. 1464 H du CGI)

Les communes et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de CFE les activités des établissements publics administratifs d’enseignement ou de recherche gérées par des services d’activité industrielle et commerciales mentionnés à l’article L. 321-5 du code de la recherche et à l’article L. 711-1 du code de l’éducation.

Cette délibération doit être adoptée avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante.

V. – 1.2.6. Exonération pour les librairies indépendantes (art. 1464 I du CGI)

L’article 1464 I du CGI (1) prévoit que les communes et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent instituer, par une délibération de portée générale, adoptée avant le 1er octobre d’une année pour être applicable au 1er janvier de l’année suivante, une exonération de CFE en faveur des entreprises qui disposent, au 1er janvier de l’année d’imposition, du label de « librairie indépendante de référence » (2) délivré par l’autorité administrative.

Pour bénéficier de cette exonération, ces établissements doivent répondre, au cours de l’avant-dernière année précédant celle de l’imposition ou du dernier exercice de douze mois clos au cours de cette même année, lorsque cet exercice ne coïncide pas avec l’année civile, aux trois conditions suivantes :

– être une petite ou moyenne entreprise au sens du droit communautaire (3) ;– avoir son capital détenu, de manière continue et à hauteur de 50 % au moins, soit par des personnes physiques, soit

par une PME dont le capital est détenu à hauteur de 50 % au moins par des personnes physiques ;– ne pas être liée à une autre entreprise par un contrat de concession ou de franchise défini par l’article L. 330-3 du code

de commerce.

Par ailleurs, cette exonération est plafonnée à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFuE aux aides de minimis.

V. – 1.2.7. Exonérations liées à l’aménagement du territoire

V. – 1.2.7.1. Exonérations liées à des zones de développement économiques (art. 1465 et 1465 B du CGI)

Les deux catégories d’exonérations sur option suivantes s’appliquent dans les zones d’aides à finalité régionale (ZAFR) et les zones d’aide à l’investissement des petites et moyennes entreprises (ZAI PME). La liste des zones a été fixée par l’annexe 1 (A, a) et 1 (B, a) du décret no 2007-732 du 7 mai 2007 (4).

Il convient de rappeler que ces zones ont remplacé, à compter du 1er janvier 2007, les zones éligibles à la prime d’aménagement du territoire (PAT), les territoires ruraux de développement prioritaire (TRDP) pour les ZAFR et les zones éligibles à la PAT pour les seules activités tertiaires pour les ZAI PME. Toutefois, les délibérations d’exonération adoptées en application des articles 1465 et 1465 B avant le 1er janvier 2007 restent applicables jusqu’à leur terme dans les conditions initialement prévues.

(1) L’article 26 de la loi de finances rectificative pour 2008 a procédé à deux modifications de la rédaction de l’article 1464 I du code général des impôts afférent à l’exonération facultative de TP des librairies indépendantes. En premier lieu, la référence erronée à l’article 1639 bis A a été remplacée par la référence à l’article 1639 A bis, qui fixe le principe général selon lequel les collectivités locales doivent délibérer avant le 1er octobre d’une année pour qu’une disposition soit applicable au 1er janvier de l’année suivante. En second lieu, le renvoi aux établissements mentionnés au II, qui figurait dans le IV, est supprimé, car inutile.

(2) Les conditions de délivrance de ce label de librairie indépendante de référence sont fixées par le décret no 2009-395 du 8 avril 2009 relatif au label de librairie indépendante de référence.

(3) La définition figure à l’annexe I au règlement CE no 70/2001 du 12 janvier 2001 de la Commission, modifié par le règlement CE no 364/2004 du 25 février 2004.

(4) Modifié par les décrets no 2008-1415 du 19 décembre 2008 et no 2009-925 du 27 juillet 2009.

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En application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009, ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.

Par ailleurs, ces exonérations sont subordonnées (1) au respect de l’article 13 du règlement (CE) no 800/2008 de la Commission du 6 août 2008 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché commun en application des articles 87 et 88 du traité, l’exonération facultative des entreprises qui procèdent, dans les zones d’aide à l’investissement des PME, dans les ZAFR (pour les opérations réalisées à compter du 1er janvier 2007) ou dans les zones éligibles à la prime d’aménagement du territoire et les territoires ruraux de développement prioritaire (pour les opérations réalisées avant cette date) :

– soit à des extensions ou créations d’activités industrielles ou de recherche scientifique et technique, ou de services de direction, d’études, d’ingénierie et d’informatique ;

– soit à une reconversion dans le même type d’activités ;

– soit à la reprise d’établissements en difficulté exerçant le même type d’activités.

Ces exonérations sont plafonnées à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFuE aux aides de minimis.

Par ailleurs, concernant la délibération complémentaire relative à la CVAE, celle-ci doit déterminer la proportion exonérée de la valeur ajoutée taxée au profit de la collectivité territoriale ou de l’EPCI délibérant.

a) Exonération des opérations réalisées entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2013 par toutes les entreprises situées dans les ZAFR.

Les communes et les EPCI dotés d’une fiscalité propre peuvent, par une délibération de portée générale prise avant le 31 décembre (2) d’une année pour application au 1er janvier de l’année suivante, exonérer de CFE en totalité ou en partie les entreprises situées dans une ZAFR qui procèdent sur leur territoire :

– soit à des extensions ou créations d’activités industrielles ou de recherche scientifique et technique, ou de services de direction, d’études, d’ingénierie et d’informatique ;

– soit à une reconversion dans le même type d’activités ;

– soit à la reprise d’établissements en difficulté exerçant le même type d’activités.

Les décentralisations d’activités sont désormais exclues du bénéfice de l’exonération.

Cette délibération ne peut avoir pour effet de reporter de plus de cinq ans l’application du régime d’imposition de droit commun.

Lorsque l’entreprise ne remplit pas les conditions mentionnées au deuxième alinéa de l’article 1465 B (3) et que l’opération est réalisée dans une ZAFR limitée aux petites et moyennes entreprises, l’exonération s’applique dans les conditions et limites prévues par le règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFuE aux aides de minimis.

b) Exonération des opérations réalisées par les PME dans les zones d’aide à l’investissement des petites et moyennes entreprises.

Les dispositions de l’article 1465 s’appliquent également pour les opérations réalisées, entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2013 dans les ZAI PME, dans les limites prévues par le droit communautaire (4).

V. – 1.2.7.2. Exonération applicable dans les zones urbaines sensibles (art. 1466 A – I du CGI)

Les communes et leurs EPCI à fiscalité propre, sur les territoires desquels sont situés un ou plusieurs quartiers classés en zones urbaines sensibles (ZuS) (5) peuvent, chacun pour la part qui lui revient, instituer une exonération de CFE temporaire en faveur des créations ou des extensions d’établissements employant moins de 150 salariés, réalisées dans une ou plusieurs de ces zones urbaines sensibles, dans la limite d’un montant de bases nette imposable fixé pour 2005 à 122 863 € (133 706 € après actualisation au titre de 2010).

(1) Cf. l’article 114 de la loi de finances rectificative pour 2008.

(2) Cf. article 1466 du CGI.

(3) Entreprise de moins de 250 salariés ayant réalisé un CA inférieur à 40 M€ ou un total de bilan n’excédant pas 27 M€.

(4) Cf. le règlement CE no 70/2001 de la Commission du 12 janvier 2001 concernant l’application des articles 87 et 88 du traité CE aux aides d’État en faveur des PME modifié par le règlement (CE) no 364/2004 du 25 février 2004.

(5) Définie par l’article 42 de la loi no 95-115 du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement du territoire.

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Pour les opérations réalisées depuis le 1er janvier 2005 (1), l’exonération s’applique sur la totalité du périmètre de la ZuS et ne concerne que les entreprises qui ont employé moins de 250 salariés au cours de la période de référence et dont soit le chiffre d’affaires annuel réalisé au cours de la même période n’excède pas 50 millions d’euros, soit le total de bilan, au terme de la même période, n’excède pas 43 millions d’euros.

L’exonération prévue n’est pas applicable aux entreprises dont 25 % ou plus du capital ou des droits de vote sont contrôlés, directement ou indirectement, par une ou plusieurs entreprises ne répondant pas aux conditions précitées.

La délibération fixe le taux d’exonération, sa durée, ainsi que la ou les ZuS concernée(s). Elle porte sur la totalité de la part revenant à chaque collectivité territoriale ou EPCI doté d’une fiscalité propre et ne peut avoir pour effet de reporter de plus de cinq ans l’application du régime d’imposition de droit commun. Cette délibération doit intervenir avant le 1er octobre pour application au 1er janvier de l’année suivante.

Par ailleurs, en application du II du 5 3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009, ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.

Cette exonération est plafonnée à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFuE aux aides de minimis.

Les délibérations prises sur le fondement du I de l’article 1466 A du CGI avant le 1er janvier 2005 et portant sur une partie seulement d’une ZuS ne permettent pas l’exonération des opérations réalisées à compter du 1er janvier 2005.

Par ailleurs, concernant la délibération complémentaire relative à la CVAE, celle-ci doit déterminer la proportion exonérée de la valeur ajoutée taxée au profit de la collectivité territoriale ou de l’EPCI délibérant.

V. – 1.2.7.3. Exonération applicable dans les zones de restructuration de la défense (art.1466 A – I quinquies B du CGI)

Les communes et les EPCI à fiscalité propre peuvent, par délibération prise avant le 1er octobre de l’année précédant celle d’imposition, exonérer de CFE les entreprises au titre des créations et extensions d’établissements qui ont été réalisées pendant une période de trois ans débutant :

– soit à la date de publication de l’arrêté reconnaissant la ZRD ;– soit au 1er janvier de l’année précédant celle au titre de laquelle les territoires sont reconnus par cet arrêté, si cette

seconde date est postérieure.

La durée de l’exonération est de cinq ans ; elle commence :– en cas de création d’établissement, l’année qui suit la création ;– en cas d’extension d’établissement, la 2e année qui suit l’extension.

L’exonération porte sur la totalité de la part revenant à chaque collectivité ou EPCI, ainsi que sur l’ensemble des établissements créés ou étendus.

En cas de changement d’exploitant au cours de la période d’exonération, celle-ci est maintenue pour la période restant à courir, dans les conditions prévues pour le prédécesseur.

Par ailleurs, en application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009 ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.

L’exonération ne s’applique pas aux bases d’imposition afférentes aux biens d’équipement mobilier transférés par une entreprise à partir d’un établissement qui, au titre d’une ou plusieurs des cinq années précédant le transfert :

– soit a donné lieu au versement d’une prime d’aménagement du territoire ;– soit a bénéficié, pour l’imposition des bases afférentes aux biens transférés, d’une des exonérations de CFE déjà

existantes (2).

Pour l’application de ces dispositions, les délibérations ne peuvent porter que sur l’ensemble des établissements créés ou étendus.

Le bénéfice des exonérations est subordonné au respect du règlement (CE) no 1998/2006 de la Commission du 15 décembre 2006. Toutefois, sur option des entreprises qui procèdent aux créations et aux extensions dans les zones d’aide

(1) Cf. l’article 142 de la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 relative à la cohésion sociale.

(2) Exonérations prévues aux articles 1464 B, 1465, 1465 A et B ou 1466 B à E, ou aux I bis, I ter, I quater, I quinquies, I quinquies A ou I sexies de l’article 1466 A (ou au I quinquies B de celui-ci) du code général des impôts.

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à finalité régionale, le bénéfice des exonérations est subordonné au respect de l’article 13 du règlement (CE) no 800/2008 de la Commission du 6 août 2008 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché commun en application des articles 87 et 88 du traité. Cette option est irrévocable pour la durée de l’exonération.

V. – 1.2.8. Exonération des entreprises innovantes (art. 1466 D du CGI)

Les communes et leurs EPCI à fiscalité propre peuvent exonérer de CFE les jeunes entreprises innovantes. un dispositif identique existe en matière de TFB (1).

Cette exonération de CFE s’applique pendant sept ans, sur délibération des collectivités territoriales et de leurs EPCI à fiscalité propre prise avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier suivant.

Par ailleurs, en application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009, ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.

Cette exonération est plafonnée à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFuE aux aides de minimis.

L’exonération de CFE ne peut se cumuler avec les exonérations suivantes :– l’exonération en faveur des entreprises nouvelles (art. 1464 B du CGI) ;– l’exonération en faveur des médecins, des auxiliaires médicaux et des vétérinaires s’installant en ZRR (art. 1464 D du

CGI) ;– l’exonération en faveur des entreprises situées en ZuS, en ZFu, en ZRu, en ZRR, ZDR ou dans les ZAFR, ZAI PME

et dans les territoires ruraux de développement prioritaire.

Comme pour l’exonération de TFB, le contribuable doit choisir le régime sous lequel il entend se placer avant le 1er janvier de l’année au titre de laquelle l’exonération prend effet, soit le 31 décembre 2010 pour l’année d’imposition 2011, et cette décision est irrévocable.

Pour bénéficier de cette exonération, les entreprises doivent répondre aux critères suivants (2) :– employer moins de 250 salariés ;– réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 50 M€ au cours de l’exercice ou afficher un bilan total inférieur à 43 M€ ;– réaliser des dépenses dans le domaine de la recherche représentant au moins 15 % des charges engagées au titre de

l’exercice ;– avoir un capital détenu à 50 % au moins :

– soit par des personnes physiques ;– soit par une société répondant aux mêmes conditions dont le capital est détenu pour 50 % au moins par des personnes

physiques ;– soit par des sociétés de capital-risque, des fonds communs de placement à risque, des sociétés de développement

régional, des sociétés financières d’innovation ou des sociétés unipersonnelles d’investissement à risque, à la condition qu’il n’existe pas de lien de dépendance au sens des deuxième à quatrième alinéas du 12 de l’article 39 entre la société en cause et ces dernières sociétés ou ces fonds ;

– soit par des fondations ou associations reconnues d’utilité publique à caractère scientifique ;– soit par des établissements publics de recherche et d’enseignement ou leurs filiales ;

– ne pas être créée dans le cadre d’une concentration, d’une restructuration, d’une extension d’activités existantes ou d’une reprise des mêmes activités.

V. – 1.2.9. Exonération applicable aux pôles de compétitivité (art. 1466 E du CGI)

Les communes et les EPCI dotés de la fiscalité propre peuvent exonérer de CFE, pendant cinq ans, les activités implantées au 1er janvier de l’année d’imposition, dans une zone de recherche et de développement d’un pôle de compétitivité (3),

(1) Cf. l’article 1383 D du CGI. Les conditions que doivent remplir les entreprises pour bénéficier de ces deux exonérations sont énoncées au paragraphe IV – A – 6.

(2) Les conditions requises en matière de TFB sont celles que l’entreprise doit remplir pour bénéficier de l’exonération de TP prévue à l’article 1466 D au titre des établissements qu’elle exploite. Pour plus d’information sur ces conditions, il convient de se reporter au BOI 6 E-4-06, qui précise les conditions relatives à l’effectif salarié, au chiffre d’affaires et au total de bilan, à l’âge de l’entreprise, à la composition du capital et au volume de dépenses de recherche réalisées, requises pour bénéficier de l’exonération de TP prévue par l’article 1466 D.

(3) Notion de pôle de compétitivité : les pôles de compétitivité sont constitués par le regroupement sur un même territoire d’entreprises, d’établissements d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche publics ou privés qui ont vocation à travailler en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique pour l’innovation.

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lorsque ces actions participent à un projet de recherche et de développement validé à compter du 1er janvier 2005. Seuls les établissements d’entreprises participant à un projet agréé par l’État, selon des critères fixés par la loi, sont concernés par cette exonération.

La délibération doit être prise avant le 1er octobre de l’année précédant l’année d’imposition. Elle porte sur la totalité de la part de CFE revenant à chaque commune ou à chaque EPCI à fiscalité propre. Si un redevable ne remplit plus les conditions requises, elle cesse définitivement de s’appliquer la deuxième année qui suit l’année de référence utilisé pour évaluer les bases de CFE.

Cette exonération de CFE ne peut se cumuler avec les exonérations citées aux paragraphes relatives à l’exonération sur les entreprises innovantes et par conséquent, les communes et EPCI doivent opter dans les mêmes conditions pour l’exonération qu’elles veulent mettre en œuvre.

Par ailleurs, en application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations instituant antérieurement au 1er janvier 2009, ces exonérations pour la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui a instauré cette exonération.

Cette exonération est plafonnée à 200 000 € en vertu du règlement communautaire concernant l’application des articles 107 et 108 du TFuE aux aides de minimis.

V. – 1.2.10. Réduction de la valeur locative de certaines installations favorables à l’environnement (art. 1518 A du CGI)

Les collectivités territoriales et les EPCI à fiscalité propre peuvent porter à 100 % la réduction de la valeur locative :– des installations destinées à la lutte contre la pollution des eaux et de l’atmosphère ;– des installations destinées à économiser l’énergie ou à réduire le bruit (1).

Il est rappelé que cette réduction concernant la valeur locative a une incidence sur la CFE et sur la TFB, selon la nature des matériels concernés.

V. – 1.3. Exonérations de droit sauf décision contraire des collectivités locales

Les collectivités locales ou leurs groupements à fiscalité propre qui souhaitent renoncer à compter de 2011 aux exonérations de droit suivantes devront prendre les délibérations correspondantes avant le 1er octobre 2010. Les établissements pouvant être exonérés de CFE en l’absence d’une délibération contraire d’une commune ou d’un EPCI, sont sauf délibération contraire en matière de fraction de valeur ajoutée taxable à son profit, exonérés de CVAE.

Cependant, à la différence des exonérations sur délibération, une délibération contraire en matière de CFE ne s’applique pas ipso  facto en matière de CVAE et inversement une commune ou un EPCI qui n’a pas pris de décision contraire en matière de CFE peut en prendre une en matière de CVAE.

En revanche, si une commune ou un EPCI a pris une délibération contraire en matière de CFE, l’exonération de CVAE peut trouver à s’appliquer pour les parts revenant au département et à la région sous réserve que ces derniers n’aient pas pris de décisions contraires.

V. – 1.3.1. Exonération des locations en meublés (art. 1459 du CGI)

Les personnes qui louent des gîtes ruraux, des meublés de tourisme, ou une partie de leur habitation personnelle sont exonérées de droit de la CFE. Les communes ou les EPCI à fiscalité propre peuvent par délibération s’opposer à l’exonération pour une ou plusieurs des opérations énumérées ci-dessus.

V. – 1.3.2. Exonérations dans les zones de revitalisation rurale (art. 1465 A du CGI)

Sauf délibération contraire de la commune ou de l’EPCI à fiscalité propre, sont exonérées de CFE pendant cinq ans, sous réserve d’agrément, les entreprises qui procèdent dans les ZRR (même opération que celles de l’art. 1465 du CGI, infra) :

– soit à des extensions ou créations d’activités industrielles ou de recherche scientifique et technique, ou de services de directions, d’études, d’ingénierie et d’informatique ;

– soit à une reconversion dans le même type d’activités ;– soit à la reprise d’établissements en difficulté exerçant le même type d’activités.

Toujours sauf délibération contraire, cette exonération s’applique également :– aux artisans qui créent une activité dans ces zones dès lors qu’ils effectuent principalement des travaux de fabrication,

de transformation, de réparation ou des prestations de services pour lesquels la rémunération du travail représentent plus de 50 % du chiffre d’affaires global TTC ;

(1) Cf. articles 39 quinquies E et 39 quinquies F du CGI.

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– aux entreprises qui exercent une activité non commerciale (1) ;– aux créations d’activités commerciales, ainsi qu’aux reprises d’activités commerciales, artisanales ou non commerciales

réalisées dans des communes de moins de 2 000 habitants par des entreprises exerçant le même type d’activités et employant moins de cinq salariés au cours de la période de référence.

L’exonération s’applique aux opérations réalisées depuis le 1er janvier 2004.

En application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations s’opposant antérieurement au 1er janvier 2009, à ces exonérations de la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui s’est opposée à cette exonération.

V. – 1.3.3. Exonération dans les zones de redynamisation urbaine (art. 1466 A I ter du CGI)

Ces exonérations s’appliquaient jusqu’au 31 décembre 2009. Le 1466 A I ter a été abrogé.

V. – 1.3.4. Exonérations dans les zones franches urbaines (art. 1466 A I sexies du CGI)

Les exonérations s’appliquant aux établissements qui ont fait l’objet d’une extension avant le 1er janvier 2006 sont terminées. Les 1466 A I quater et quinquies ont été abrogés en conséquence. Seul l’article 1466 A I sexies est toujours en vigueur.

Désormais, sauf délibération contraire de la commune ou de l’EPCI doté d’une fiscalité propre, les établissements qui font l’objet d’une création ou d’une extension entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2011 dans les zones franches urbaines (ZFu) (2), 1re, 2e ou 3e génération (3), sont exonérés, pendant cinq ans, de cotisation foncière des entreprises dans la limite du montant de base nette imposable fixé, pour 2010, à 360 664 €.

Les exonérations s’appliquent lorsque les conditions suivantes sont remplies :– L’entreprise doit employer au plus cinquante salariés au 1er janvier 2006 ou à la date de sa création ou de son

implantation si elle est postérieure et, soit avoir réalisé un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions d’euros au cours de la période de référence, soit avoir un total de bilan inférieur à 10 millions d’euros ;

– Son capital ou ses droits de vote ne doivent pas être détenus, directement ou indirectement, à concurrence de 25 % ou plus par une entreprise ou conjointement par plusieurs entreprises dont l’effectif dépasse deux-cent-cinquante salariés et dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes excède 50 millions d’euros ou le total du bilan annuel excède 43 millions d’euros.

La computation de la durée de l’exonération débute à compter de l’année qui suit la création ou, en cas d’extension d’établissement, à compter de la deuxième année qui suit celle-ci, sur la totalité de la part revenant à chaque commune ou EPCI à fiscalité propre et s’applique dans les conditions prévues, dans la rédaction du présent code en vigueur au 31 décembre 2009, au septième alinéa du I ter, aux trois dernières phrases du premier alinéa et aux neuvième, dixième et onzième alinéas du I quater, à la dernière phrase du troisième alinéa et au sixième alinéa du I quinquies.

Le bénéfice des exonérations est subordonné au respect du règlement (CE) no 1998/2006 de la Commission du 15 décembre 2006 précité. En outre, l’exonération de ces mêmes opérations, lorsqu’elles sont réalisées, sur option des entreprises, dans une ZAFR entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2013, est désormais subordonnée au respect de l’article 13 du règlement (CE) no 800/2008 de la Commission du 6 août 2008 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché commun en application des articles 87 et 88 du traité (apport de l’art. 114 de la loi de finances pour 2008 susmentionné), c’est-à-dire que ces exonérations sont plafonnées à 200 000 €.

Cette exonération de CFE ne peut se cumuler avec les exonérations sur les entreprises innovantes et par conséquent, les communes et EPCI doivent opter dans les mêmes conditions pour l’exonération qu’elles veulent mettre en œuvre.

Les communes et leurs EPCI peuvent donc s’opposer à l’application de ces exonérations, par une délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante.

En application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations s’opposant antérieurement au 1er janvier 2009, à ces exonérations de la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent

(1) Au sens du premier alinéa de l’article 92 du code général des impôts.

(2) Cf. article 1383 C bis du CGI.

(3) Créées par la loi no 96-987 du 14 novembre 1996, les zones franches urbaines sont destinées à relancer l’activité économique, et à favoriser l’insertion sociale et professionnelle dans les quartiers sensibles. Puis 44 nouvelles ZFu (dites « de 2e génération ») ont été créées par l’article 23 de la loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er août 2003. Enfin de nouvelles ZFu (dites « de 3e génération ») ont été créées, par l’article 26 de la loi no 2006-396 du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances, dans des quartiers de plus de 8 500 habitants particulièrement défavorisés au regard des critères pris en compte pour la détermination des ZRu.

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applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui s’est opposée à cette exonération.

V. – 1.3.5. Exonérations dans les bassins d’emploi à redynamiser (art. 1466 A I quinquies A du CGI)

Les entreprises créées ou étendues dans un bassin d’emploi à redynamiser (1), entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2011, sont exonérées de CFE pendant 5 ans.

Les collectivités territoriales et leurs groupements à fiscalité propre peuvent s’opposer à l’application de cette exonération par délibération prise avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante.

En application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations s’opposant antérieurement au 1er janvier 2009, à ces exonérations de la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui s’est opposée à cette exonération.

Par ailleurs, ces exonérations sont plafonnées à 200 000 € (règlement de minimis cf. supra).

V. – 1.3.6. Exonérations en zone franche Corse (art. 1466 C du CGI)

Cette exonération a été remaniée puisque l’article 1466 B du CGI, relatif à une exonération de TP pour les créations ou extensions d’établissements entre 1997 et 2001 a été abrogé par le 6.1.34 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010 (2).

Désormais, sauf délibération contraire des communes et des EPCI à fiscalité propre, prises avant le 1er octobre d’une année pour application le 1er janvier suivant, les entreprises qui emploient moins de 250 salariés au titre de l’année retenue pour le calcul de la CFE et dont soit le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 40 millions d’euros, soit le total de bilan n’excède pas 27 millions d’euros (3), exerçant une activité industrielle, commerciale ou artisanale, sont exonérées de CFE, pendant cinq ans, pour les créations et extensions d’établissement intervenues en Corse financées sans aide publique pour 25 % au moins de leur montant.

Toutefois n’ouvrent pas droit au bénéfice de l’exonération les activités exercées dans l’un des secteurs suivants : production et transformation de houille, lignite et produits dérivés de houille et lignite, sidérurgie, industrie des fibres synthétiques, pêche, construction et réparation de navires d’au moins 100 tonnes de jauge brute, construction automobile.

Ces exonérations ne peuvent s’appliquer au-delà de 2012.

V. – 1.3.7. Abattement de CFE pour certains établissements situés dans les départements d’outre-mer, dans le cadre des zones franches d’activités (art. 1466 F du CGI (4)[4])

La base nette imposable à la taxe professionnelle des établissements existant au1er janvier 2009 en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique ou à La Réunion ou faisant l’objet d’une création ou d’une extension à compter du 1er janvier 2009 dans ces départements et exploités par des entreprises implantés dans une zone franche d’activités des départements d’outre-mer (5) fait l’objet d’un abattement dans la limite d’un montant de 150 000 € par année d’imposition.

une commune ou un EPCI doté d’une fiscalité propre peut s’opposer à cet abattement par délibération prise avant le 1er octobre pour une application au 1er janvier suivant. Cette délibération porte alors sur la totalité de la part revenant à chaque collectivité territoriale ou établissement public de coopération intercommunale.

En application du II du 5.3.2 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010, les délibérations s’opposant, prise avant le 31 décembre 2008 (exception prévu par la loi qui a instauré cet abattement en 2009), à ces exonérations de la taxe professionnelle dont le terme n’est pas éteint au 1er janvier 2011 restent applicables pour la CFE et la CVAE jusqu’à leur terme. Pour être rapportées en 2011, d’autres délibérations doivent être adoptées, avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante, afin de retirer la délibération qui s’est opposée à cette exonération.

Le taux de l’abattement en question est égal à 80 % de la base nette imposable pour la taxe professionnelle due au titre de chacune des années 2009 à 2015 et, respectivement, à 70 %, 65 % et 60 % de la base nette imposable pour les années d’imposition 2016, 2017 et 2018.

(1) Les bassins d’emploi à redynamiser sont définis par l’article 42 de la loi du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire, modifiée notamment par l’article 130 de la loi de finances rectificative pour 2006.

(2) un dispositif de sortie progressive de cette exonération avait été institué, sous la forme d’un abattement dégressif, appliqué pendant trois ans sur les bases d’imposition à la TP à l’issue de la période d’exonération par l’article 48 (A.V) de la loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse et article 1466 B bis du CGI.

(3) Les modalités sont fixées à l’article 1465 B du CGI.

(4) Introduit par l’article 5 de la loi no 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer.

(5) Régi par le I de l’article 44 quaterdecies du CGI et cette entreprise doit être membre de cette zone au cours de la période de référence mentionnée à l’article 1467 A du CGI.

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Ce taux de l’abattement est majoré dans les cas suivants :

1o Pour les établissements situés en Guyane, dans les îles des Saintes, à Marie-Galante, à La Désirade et dans les communes de La Réunion définies par l’article 2 du décret no 78-690 du 23 juin 1978 portant création d’une zone spéciale d’action rurale dans le département de La Réunion ;

2o Pour les établissements situés dans des communes de Guadeloupe ou de Martinique, dont la liste est fixée par décret et qui satisfont cumulativement aux trois critères suivants :

a) Elles sont classées en zone de montagne au sens de la loi no 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne ;

b) Elles sont situées dans un arrondissement dont la densité de population, déterminée sur la base des populations légales en vigueur au 1er janvier 2009, est inférieure à 270 habitants par kilomètre carré ;

c) Leur population, au sens de l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales, était inférieure à 10 000 habitants en 2008 ;

3o Pour les établissements d’entreprises qui exercent leur activité principale dans l’un des secteurs mentionnés au 3o du III de l’article 44 quaterdecies du CGI ;

4o Pour les établissements relevant d’entreprises mentionnées au 4o du III de l’article 44 quaterdecies du CGI.

Le montant de cet abattement est égal à 100 % de la base nette imposable pour la taxe professionnelle due au titre de chacune des années 2009 à 2015 et respectivement à 90 %, 80 % et 70 % de la base nette imposable pour les années d’imposition 2016, 2017 et 2018.

L’abattement ne s’applique pas aux bases d’imposition afférentes aux biens d’équipements mobiliers transférés par une entreprise à partir d’un établissement qui, au titre d’une ou plusieurs des cinq années précédant le transfert :

a) A donné lieu au versement de la prime d’aménagement du territoire ;

b) Ou a bénéficié, pour l’imposition des bases afférentes aux biens transférés, de l’exonération prévue, selon le cas, aux articles 1465, 1465 A, 1465 B ou 1466 A, ou de l’abattement prévu au présent article.

V. – 2. Autres réductions de la base de cotisation foncière des entreprises

V. – 2.1. Abattement en faveur des diffuseurs de presse (art. 1469 A quater du CGI)

Les communes et leurs EPCI dotés d’une fiscalité propre ont la possibilité d’instituer un abattement, pouvant s’élever, au choix, à 1 600 €, 2 400 € ou 3 200 €, sur la base de CFE du principal établissement des diffuseurs de presse (1).

La délibération instituant cet abattement doit être prise avant le 1er octobre d’une année pour être applicable à compter de l’année suivante.

V. – 2.2. Cotisation minimum de cotisation foncière des entreprises (art. 1647 D du CGI [2])

Tous les redevables de la CFE sont assujettis à une cotisation minimum, établie au lieu de leur principal établissement, dès lors que leur base d’imposition à cette taxe est inférieure à une base minimum fixée par la commune.

Pour déterminer cette base, les conseils municipaux doivent adopter une délibération, avant le 1er octobre 2010, pour une application à compter de 2011, et la base de cette cotisation doit être comprise dans une fourchette de 200 à 2000 € (ces montants seront revalorisés chaque année, en fonction du taux prévisionnel d’inflation, associé au projet de loi de finances de l’année). Elle demeure valable tant qu’elle n’a pas été modifiée ou rapportée.

Par ailleurs, les conseils municipaux ont également la faculté de réduire ce montant de moitié au plus pour les assujettis n’exerçant leur activité professionnelle qu’à temps partiel ou pendant moins de neuf mois de l’année.

À défaut de délibération, le montant de la base minimum est égal au montant de la base minimum de taxe professionnelle appliqué en 2009 dans la commune en vertu des dispositions de l’article 1647 D du CGI en vigueur au 31 décembre 2009 (3).

Lorsqu’un EPCI à fiscalité professionnelle unique a été constitué, il fixe, en lieu et place des communes membres, le montant de la base minimum dans les limites fixées au premier alinéa.

(1) Par diffuseurs de presse, il faut entendre les personnes physiques ou morales qui vendent au public des écrits périodiques en qualité mandataires inscrits au Conseil supérieur des messageries de presse. Pour plus d’informations, reportez-vous au BOI 6 E-5-96 no 193 du 9 octobre 1996 : abattement en faveur des diffuseurs de presse.

(2) Modifié par le 6.1.31 de l’article 2 de la loi de finances initiale pour 2010.

(3) Cf. le V-2-B de la circulaire IOC/B/09/16673/C du 17 juillet 2009 relative aux informations relatives aux délibérations fiscales à prendre par les collectivités territoriales en 2009 pour application différée.

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VI. – DISPOSITIONS APPLICABLES AuX EPCI

À compter de 2011, il n’y aura plus que deux régimes fiscaux applicables aux EPCI à fiscalité propre :– les EPCI à fiscalité additionnelle (avec option pour la CFE sur zone et/ou la CFE sur les éoliennes) ;– les EPCI à fiscalité mixte.

Dès lors, tous les EPCI à FPu basculeront automatiquement sous le régime de la fiscalité mixte.

VI. – 1. Délibérations prises par les EPCI à fiscalité additionnelle

VI. – 1.1. Création ex nihilo

Conformément à l’article 1639 A bis du CGI, les délibérations fiscales doivent en principe être prises avant le 1er octobre 2010 pour être applicables à compter de 2011. Toutefois, il est rappelé que, conformément à l’article 1466 du CGI, les délibérations prises en application des articles 1465 et 1465 B du CGI (exonérations de CFE au titre de l’aménagement du territoire) peuvent être prises jusqu’au 31 décembre d’une année pour être applicables à compter de l’année suivante.

Ainsi, lorsqu’un EPCI à fiscalité additionnelle est constitué postérieurement au 1er octobre d’une année, aucun dégrèvement, exonération ou abattement facultatif de taxes foncières ne peut être voté. Tel est également le cas des abattements de TH. Ce sont les abattements communaux qui s’appliquent conformément au II bis de l’article 1411 du CGI.

De même, aucune exonération de CFE subordonnée à une délibération ne peut être appliquée en 2011 à un EPCI constitué après cette date.

La situation est différente en cas d’extension du périmètre de l’EPCI. Les délibérations prises sont alors applicables de plein droit sur le territoire des nouvelles communes membres, à compter de l’année qui suit leur adhésion, sans qu’il soit besoin de délibérer à nouveau.

Lorsqu’une communauté de communes fait application du régime de la fiscalité professionnelle de zone (FPZ), ces principes s’appliquent aux délibérations relatives à la fiscalité professionnelle additionnelle perçue par l’EPCI hors de la zone d’activités économiques (ZAE).

VI. – 1.2. Institution de la fiscalité professionnelle de zone (FPZ)

Le choix de l’institution d’une FPZ pour une communauté de communes doit être fait par délibération du conseil communautaire avant le 1er octobre 2010 pour être applicable en 2011.

Cette délibération doit également préciser la délimitation du périmètre de la zone (en une ou plusieurs parties).

VI. – 1.3. Institution de la fiscalité professionnelle sur les éoliennes (FPE)

Les communautés de communes soumises au régime de la fiscalité additionnelle (avec ou sans FPZ) peuvent décider de se substituer à leurs communes membres pour percevoir la CFE acquittée par les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent (éoliennes) implantées sur leurs territoires respectifs (1).

L’institution d’une cotisation foncière sur les « éoliennes » doit être faite par délibération du conseil communautaire avant le 1er octobre 2010 pour être applicable en 2011.

La substitution de l’EPCI à ses communes membres pour la perception de la FPE concernant, non pas une zone géographique comme pour la FPZ, mais des installations (éoliennes), aucune délimitation de zone géographique n’est nécessaire.

VI. – 2. Délibérations applicables aux EPCI à fiscalité mixte

Compte tenu de la suppression du régime de la TPu, les EPCI à fiscalité additionnelle qui souhaitent opter pour le régime le plus intégré, devront prendre une délibération avant le 31 décembre 2010 pour opter pour la fiscalité mixte.

Les EPCI qui optent pour la fiscalité mixte (2) doivent délibérer avant le 31 décembre 2010 pour que ce régime soit applicable dès le 1er janvier 2011.

Les dispositions de l’article 1609 nonies C du CGI tel que modifié à compter de 2011 seront applicables de plein droit aux EPCI qui étaient soumis à la TPu de plein droit.

(1) Aux termes des dispositions de l’article 39 de la loi no 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique codifiées au II de l’article 1609 quinquies C du code général des impôts.

(2) Cf. l’article 1609 nonies C du CGI.

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C’est le cas des communautés de communes dont le nombre d’habitants est supérieur à 500 000 (1), sauf délibération contraire de la moitié au moins des conseils municipaux des communes membres.

De même, pour les communautés urbaines (Cu) existant à la date de la publication de la loi no 99-586 du 12 juillet 1999, le régime de la fiscalité mixte sera applicable de plein droit en 2011, sauf délibération contraire de la moitié au moins des conseils municipaux des communes intéressées (2).

Pour celles créées après la loi du 12 juillet 1999, la fiscalité mixte sera applicable de plein droit en lieu et place de l’ancienne TPu.

Rappel : la délibération instituant la fiscalité mixte est prise à la majorité simple des membres du conseil communautaire (art. 1609 nonies C – II du CGI). Elle doit être renouvelée par le nouveau conseil communautaire l’année où intervient le renouvellement général des conseillers municipaux.

VI. – 2.1. EPCI à fiscalité mixte créé ex nihiloS’agissant des délibérations relatives aux impôts ménages, les principes en vigueur en cas de création ex nihilo d’un EPCI

à fiscalité additionnelle sont applicables aux EPCI à FPu décidant de percevoir une fiscalité mixte. L’EPCI doit prendre les délibérations sur les taxes foncières et la TH, avant le 1er octobre 2010, pour qu’elles s’appliquent au 1er janvier 2011. Lorsqu’il est créé postérieurement au 1er octobre d’une année, aucun dégrèvement, exonération ou abattement facultatif de TF ne peut être appliqué.

Aucune délibération sur les abattements de TH ne pouvant être prise, ce sont les abattements communaux qui s’appliquent (3).

VI. – 2.2. EPCI à fiscalité mixte issu de la transformation d’un EPCI à fiscalité additionnelle

Avant la réforme de la taxe professionnelle, les délibérations prises en matière de TH et de TF par l’EPCI à fiscalité additionnelle préexistant demeuraient applicables pendant un an, sauf si elles étaient modifiées ou rapportées avant le 1er octobre d’une année pour application l’année suivante (4).

L’article 1639 A quater du code général des impôts a été abrogé par la loi de finances pour 2010. Par conséquent, ce dispositif de maintien des délibérations ne s’applique plus.

Ces EPCI devront prendre des délibérations sur les taxes foncières et sur la TH avant le 1er octobre 2010 pour qu’elles s’appliquent au 1er janvier 2011.

VII. – IMPOSITION FORFAITAIRE SuR LES PyLôNES (ART. 1519 A Du CGI)

Il est perçu au profit des communes une imposition forfaitaire sur les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est au moins égale à 200 kilovolts.

Depuis le 1er janvier 2007, cette imposition peut être perçue au profit d’un EPCI à fiscalité propre (5), à condition que soient adoptées, avant le 1er octobre de l’année qui précède, des délibérations concordantes de l’EPCI et de la commune membre sur le territoire de laquelle sont situés les pylônes.

VIII. – TAXE SuR LES DÉCHETS STOCkÉS (ART. L. 2333-92 À L. 2333-96 Du CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES)

Afin de favoriser l’implantation dans les communes des différentes installations de stockage ou d’incinération de déchets, les communes peuvent instituer une taxe assise sur le tonnage des déchets réceptionnés dans certaines installations (6).

Les installations concernées sont (7) :– les installations de stockage de déchets ménagers et assimilés soumises à la taxe générale sur les activités polluantes

(TGAP) (8), situées sur le territoire de la commune et non exclusivement utilisées pour les déchets produits par l’exploitant ;

(1) Cf. article 1609 quinquies C du CGI.

(2) Cf. article 1609 ter A du CGI.

(3) Cf. article 1411 II bis du CGI.

(4) Cf. article 1639 A quater du CGI.

(5) Cf. l’article 96 de la loi de finances pour 2006.

(6) Cf. l’article 90 de la loi de finances initiale pour 2006.

(7) Cf. l’article 73 de la loi de finances initiale pour 2007.

(8) Cf. l’article 266 sexies du code des douanes.

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– les installations d’incinération de déchets ménagers, situées sur le territoire de la commune et non exclusivement utilisées pour les déchets produits par l’exploitant.

Peuvent instituer cette taxe :

– les communes sur le territoire desquelles se sont implantées ou étendues, après le 1er janvier 2006, les installations mentionnées ci-dessus ;

– les communes ayant bénéficié, avant le 1er juillet 2002, d’une aide versée par l’ADEME en faveur d’une telle installation ou extension ;

– les communes sur le territoire desquelles l’installation ou l’extension d’un centre de traitement des déchets ménagers ou assimilés résulte d’une autorisation préfectorale obtenue antérieurement au 1er juillet 2002 (1).

Le conseil municipal peut fixer librement le tarif de la taxe, dans la limite de 1,5 € la tonne entrant dans l’installation. Sa délibération doit être prise avant le 15 octobre de l’année précédant celle de l’imposition.

Lorsque l’installation est implantée sur le territoire de plusieurs communes, des délibérations concordantes de leurs conseils municipaux respectifs sont nécessaires pour instituer la taxe et en fixer le montant. Ces délibérations concordantes doivent, en outre, déterminer les modalités de répartition du produit de la taxe entre les communes concernées.

De même, si l’installation est située à moins de 500 mètres du territoire d’une ou plusieurs communes limitrophes de celle qui établit la taxe, celle-ci ne peut être instituée que par délibérations concordantes de leurs conseils municipaux respectifs. Ces délibérations doivent également déterminer la répartition du produit entre les communes.

IX. – VERSEMENT DESTINÉ Au FINANCEMENT DES TRANSPORTS EN COMMuN (ART. L. 2333-64 À L. 2333-75 Du CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES)

En dehors de la région d’Île-de-France, les personnes physiques ou morales, publiques ou privées, à l’exception des fondations et associations reconnues d’utilité publique à but non lucratif dont l’activité est à caractère social, peuvent être assujetties, sous certaines conditions, à un versement destiné au financement des transports en commun dit « versement transports ».

Le versement transports (VT) est institué par délibération du conseil municipal ou de l’organe délibérant de l’EPCI. Les collectivités locales et groupements fixent également le taux du VT dans les limites fixées à l’article L. 2333-67 du CGCT.

un dispositif de réduction des écarts de taux est prévu (2) :

– dans le cas d’une extension d’un périmètre de transports urbains par création ou extension du périmètre d’un EPCI à fiscalité propre ;

– dans le cas d’une extension de périmètres d’un syndicat mixte du fait de l’adhésion d’un ou plusieurs EPCI.

Ainsi, les taux du VT applicables à des communes nouvellement incluses peuvent être progressivement rapprochés de celui de l’organe délibérant du groupement (EPCI ou syndicats mixtes) sur une période maximale de cinq ans.

Ce dispositif de rapprochement des taux a été étendu aux cas des communes nouvellement incluses dans un périmètre de transports urbains, suite au transfert de la compétence correspondante à l’EPCI dont elles sont membres (3).

L’article 102 de la loi de finances initiale pour 2008 a introduit un article L. 5722-7-1 dans le CGCT. Ce dernier permet désormais aux syndicats mixtes composés exclusivement ou conjointement de communes, de départements ou d’EPCI de percevoir le VT, dans les conditions prévues à l’article L. 2333-64 du CGCT, lorsqu’ils sont compétents pour l’organisation des transports urbains.

Rappel : le seuil d’assujettissement au versement transport (VT) des employeurs (autres que les fondations et associations reconnues d’utilité publique à but non lucratif dont l’activité est de caractère social) est fixé à plus de neuf salariés. Pour atténuer l’impact du franchissement de ce seuil, les employeurs sont d’abord exonérés pendant trois ans de VT, puis y sont assujettis progressivement au cours des trois années suivantes, à hauteur de 25 %, puis de 50 % et enfin de 75 %. L’assujettissement n’est donc total que la septième année après le franchissement du seuil.

L’article 48 de la loi de 4 août 2008 de modernisation de l’économie a modifié l’article L. 2333-64 afin de faire bénéficier de l’assujettissement progressif les employeurs, qui franchissent le seuil du fait de la reprise ou de l’absorption d’une entreprise.

(1) Cf. l’article 108 de la loi de finances pour 2009.

(2) Cf. l’article 55 de la loi relative à la démocratie de proximité du 27 février 2002.

(3) Cf. l’article 33 de la loi de finances pour 2003.

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Nota bene : transmission des délibérations en matière du versement transportLa délibération relative à l’institution du VT ou à la fixation de son taux est exécutoire dès sa publication et sa transmission

au représentant de l’État.L’exécution immédiate de la délibération pour les unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et

d’allocations familiales (uRSSAF), chargées du recouvrement du VT, présente des difficultés, car ces dernières ne sont pas systématiquement destinataires des délibérations des autorités organisatrices des transports urbains (AOTu). Le décalage entre la mise en œuvre de la délibération et sa date d’entrée en vigueur provoque des régularisations rétroactives et conduit les organismes de recouvrement à effectuer des rappels qui, du point de vue des entreprises redevables, semblent, à tort, provenir de déclarations pré-imprimées adressées par l’uRSSAF, alors même qu’ils ne sont dus qu’à ce décalage.

Afin d’améliorer le recouvrement et l’information des entreprises, les préfets doivent transmettre à l’uRSSAF dont l’AOTu relève, les délibérations concernant l’institution et le taux du VT.

En cas de pluralité d’uRSSAF concernées, seule l’uRSSAF du département de localisation de l’AOTu sera saisie, à charge pour cette dernière de retransmettre l’information à l’agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS). Vous trouverez, en annexe de cette circulaire, la liste des uRSSAF.

PARTIE II : TAXES D’uRBANISME

En matière de taxes d’urbanisme, les délibérations peuvent généralement être prises à n’importe quel moment de l’année.

I. – TAXE LOCALE D’ÉQuIPEMENT (TLE)

Institution (art. 1585 A du CGI)

La TLE s’applique :– de plein droit dans les communes de 10 000 habitants et plus et dans certaines communes de la région parisienne (1) ;

les communes concernées peuvent toutefois renoncer par délibération à la percevoir ; cette délibération est valable pour une période de trois ans à compter de la date de son entrée en vigueur ;

– de manière facultative dans les autres communes ; les délibérations par lesquelles la commune institue la taxe, ou ultérieurement renonce à la percevoir, sont valables pour une période de trois ans minimum à compter de leur entrée en vigueur.

La taxe est perçue au profit des communes. Elle a le caractère d’une recette extraordinaire.

Exonérations (art. 1585 C du CGI)

Les communes peuvent renoncer à percevoir, en tout ou en partie, la TLE sur les locaux d’habitation édifiés par les organismes d’habitations à loyer modéré, ainsi que par les sociétés d’économie mixte.

Les organismes d’habitations à loyer modéré concernés sont (2) :– les offices publics d’aménagement et de construction ;– les offices publics d’habitations à loyer modéré ;– les sociétés anonymes d’habitations à loyer modéré ;– les sociétés anonymes coopératives de production d’habitations à loyer modéré ;– les sociétés anonymes de crédit immobilier ;– les fondations d’habitations à loyer modéré.La délibération relative à l’exonération peut porter sur l’une des catégories énumérées ci-dessus. Elle s’applique

alors à l’ensemble des organismes de cette catégorie. Elle doit être de portée générale et ne doit pas viser un organisme particulier.

Les communes peuvent exempter de TLE les bâtiments agricoles autres que ceux mentionnés à l’article L. 112-7 du code de l’urbanisme.

Le dégrèvement de TLE que les communes pouvaient prévoir pour les reconstructions de bâtiments présentant un intérêt patrimonial pour la collectivité et faisant l’objet d’une procédure d’autorisation spécifique (chalets d’alpage, bâtiments d’estive) a été transformé en exonération facultative, totale ou partielle (3).

(1) Elles figurent sur une liste arrêtée par un décret du 5 octobre 1972.

(2) Cf. l’article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation.

(3) Cf. l’article 128 de la loi de finances rectificative pour 2006.

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Les communes peuvent également exonérer de TLE, jusqu’au 31 décembre 2009, les constructions de serre de production agricole dont le permis de construire a été délivré entre le 1er janvier 1996 et le 31 décembre 1998 (1).

Assiette (art. 1585 D du CGI)

L’assiette de la TLE est constituée par la valeur de l’ensemble immobilier (terrains et bâtiments) déterminée forfaitairement en appliquant à la surface hors œuvre nette (SHON) une valeur au mètre carré, variable selon la catégorie des immeubles. C’est à cette valeur qu’est ensuite appliqué le taux fixé par la commune ou l’EPCI. Les valeurs forfaitaires applicables aux différentes catégories de construction sont revalorisées chaque année, au 1er janvier, en fonction de l’indice INSEE du coût de la construction. Le barème de la taxe s’applique à neuf catégories de bâtiments.

Afin de tenir compte des coûts en matière d’équipements engendrés pour les communes par la construction de nouveaux logements, une revalorisation de l’assiette de la TLE est appliquée depuis le 1er janvier 2007 (2) :

CATégORIES de constructions

2009 2010

vALEURS par m² de plancher hors

œuvre (départements hors région IDF), en €

vALEURS par m² de plancher hors œuvre applicable en IDF,

en € (*)

vALEURS par m² de plancher hors

œuvre (départements hors région IDF), en €

vALEURS par m² de plancher hors œuvre applicable en IDF,

en € (*)

Catégorie 1 102 112 98 108Catégorie 2 188 207 180 198Catégorie � 309 340 296 326Catégorie 4 268 295 257 283Catégorie 5° (1 à 80 m²) 381 419 365 402Catégorie 5° (81 à 170 m²) 557 613 534 587Catégorie 6 540 594 518 570Catégorie 7 732 805 702 772Catégorie 8 732 805 702 772Catégorie 9 732 805 702 772(*) Ces valeurs sont celles des départements situés hors de la région Île-de-France majorées de 10 %.

Taux (art. 1585 E du CGI)

Le taux de la TLE est fixé par la loi à 1 % de la valeur de l’ensemble immobilier déterminé forfaitairement conformément au barème prévu à l’article 1585 D du CGI. Ce taux peut être porté jusqu’à 5 % par délibération de la commune. En ce cas, le taux ne peut faire l’objet d’aucune modification avant l’expiration d’un délai de trois ans à compter de la date de son entrée en vigueur.

Les communes peuvent voter de nouveaux taux, alors même que les taux actuels seraient en vigueur depuis moins de trois ans, si les éléments intervenant dans le calcul de la valeur des ensembles immobiliers (3) viennent à être modifiés (4).

Pour une même catégorie, le taux est uniforme pour l’ensemble du territoire communal.

Les taux votés par les communes avant l’entrée en vigueur de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRu), soit le 5 juillet 1991, continuent d’être applicables.

Les EPCI compétents pour la réalisation d’équipements publics d’infrastructure peuvent exercer les pouvoirs appartenant aux communes en matière de TLE (5).

Ces dispositions sont applicables aux syndicats mixtes composés exclusivement de communes et d’EPCI compétents pour la réalisation d’équipements d’infrastructure.

La décision d’exercer ces compétences est prise avec l’accord des communes concernées, sauf si le produit de la taxe constitue une recette de l’EPCI en application de ses statuts.

Sauf dans le cas où les statuts de l’EPCI en disposent autrement, les décisions doivent être adoptées à la majorité des deux tiers des voix de l’organe délibérant. Elles sont valables pour une durée de trois ans à compter de leur entrée en vigueur.

L’EPCI peut décider de reverser à ses communes membres une partie des recettes de TLE.

(1) Cf. l’article 137 de la loi de finances rectificative pour 2006.

(2) Cf. l’article 25 de la loi portant engagement national pour le logement. Les barèmes applicables en 2005 ont été augmentés de 10 %.

(3) Cf. l’article 1585 D du CGI.

(4) Cf. le dernier alinéa du II de l’article 1585 E du CGI.

(5) Cf. l’article 1635 bis B du CGI.

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II. – TAXE DÉPARTEMENTALE POuR LE FINANCEMENT DES CONSEILS D’ARCHITECTuRE, D’uRBANISME ET DE L’ENVIRONNEMENT (TDCAuE)

La TDCAuE étant facultative, son institution est subordonnée à une délibération du conseil général, qui s’applique à toutes les communes du département (1).

Elle est assise et recouvrée selon les mêmes modalités et sous les mêmes sanctions que la TLE. Son taux, fixé par le conseil général, ne peut excéder 0,3 % de la valeur de l’ensemble immobilier déterminé comme en matière de TLE. Son produit est perçu au profit du département et a le caractère d’une recette de fonctionnement.

III. – VERSEMENT POuR DÉPASSEMENT Du PLAFOND LÉGAL DE DENSITÉ (VDPLD)

Le VDPLD prévu aux articles L. 112-1 et suivants et L. 333-1 du code de l’urbanisme a été supprimé en 2000 (2). Il ne peut donc plus être mis en œuvre par les communes qui ne l’avaient pas instauré avant le 1er janvier 2000.

En revanche, les communes qui l’avaient institué avant cette date peuvent continuer à le percevoir.

Le VDPLD est supprimé de plein droit en cas d’institution par la commune de la participation pour voirie et réseaux (PVR).

IV. – REMPLACEMENT DE LA PARTICIPATION POuR CRÉATION DE VOIE NOuVELLE ET RÉSEAuX (PVNR) PAR LA PARTICIPATION POuR VOIRIE ET RÉSEAuX (PVR)

La participation pour voirie et réseaux (PVR) (3) a remplacé la participation pour voie nouvelle et réseaux.

Les communes peuvent financer par cette taxe, entièrement ou partiellement :– la construction de voies nouvelles ;– les aménagements de voies existantes, ainsi que l’établissement ou l’adaptation des réseaux qui leur sont associés,

lorsque ces travaux sont réalisés pour permettre l’implantation de nouvelles constructions.

La mise en place de la PVR appelle deux types de délibérations :– une délibération instaurant la participation sur l’ensemble du territoire de l’autorité compétente ; cette délibération a

pour effet d’abroger le VDPLD, si celui-ci était encore appliqué dans la commune concernée ; la PVR est instituée par une commune ou par un groupement (EPCI ou syndicat mixte) bénéficiant :– soit de la compétence « création de la PVR » dans ses statuts ;– soit de la compétence pour la réalisation de la totalité des équipements susceptibles d’être financés par la PVR (4) ;

dans ce cas, le transfert de la compétence « création de la PVR » est automatique, même dans le silence des statuts ;– des délibérations spécifiques à chaque voie précisant les travaux et le montant de la participation par mètre carré de

terrain qui sera mis à la charge des propriétaires fonciers (5) ; pour chaque voie, doivent être précisés les études, les acquisitions foncières et les travaux à prendre en compte pour le calcul de la participation, compte tenu de l’équipement de la voie prévu à terme.

Seuls les études, les acquisitions foncières et les travaux à réaliser définis par la délibération peuvent être mis à la charge des propriétaires. Sur une voie déjà existante, si aucun aménagement supplémentaire n’est prévu, les travaux peuvent ne concerner que les réseaux. Dans ce cas, la commune peut prévoir, avec l’accord du ou des EPCI ou syndicats mixtes compétent(s) pour ces réseaux, que la participation lui (leur) sera versée directement.

une fois la part mise à la charge des propriétaires fonciers définie, elle est répartie entre les propriétaires au prorata de la superficie des terrains bénéficiant de cette desserte et situés à moins de quatre-vingts mètres de la voie. La commune peut, en fonction des circonstances locales, modifier la distance prise en compte, dans une fourchette de soixante à cent mètres.

La commune peut également exclure :– les terrains qui ne peuvent supporter de constructions du fait de contraintes physiques ;– les terrains non constructibles du fait de prescriptions ou de servitudes administratives dont l’édiction ne relève pas de

la compétence de la commune ou de l’EPCI ; lorsque la commune n’a prévu aucun aménagement supplémentaire de la voie et que les travaux portent exclusivement sur les réseaux d’eau et d’électricité, elle peut également exclure les terrains déjà desservis par ces réseaux.

(1) La délibération est applicable à compter du jour suivant sa publication, à moins qu’elle ne prévoie une date postérieure pour son entrée en vigueur (art. 1599 B du CGI).

(2) Cf. les articles 46-3o et 50 de la loi SRu du 13 décembre 2000.

(3) Cf. les articles L. 332-11-1 et L. 332-11-2 du code de l’urbanisme.

(4) Voirie, éclairage public, eaux pluviales, eau potable, électricité et assainissement.

(5) Cf. article L. 332-11-2 du code de l’urbanisme.

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Du fait du principe constitutionnel d’égalité devant les charges publiques, les communes qui ont institué la PVR sur leur territoire sont tenues de l’appliquer chaque fois qu’elles décident de réaliser sur une voie, des travaux permettant l’implantation de nouvelles constructions. En revanche, elles peuvent ne pas l’appliquer lorsqu’elles réalisent des travaux de voirie ou de réseaux qui ne sont pas destinés à permettre l’implantation de nouvelles constructions.

En outre, la PVR n’est pas due pour les voies et réseaux :– compris dans le programme des équipements publics d’une zone d’aménagement concerté (ZAC) créée en application

de l’article L. 311-1 du code de l’urbanisme ;– compris dans un programme d’aménagement d’ensemble créé en application de l’article L. 332-9 du même code.Les opérations de construction de logements sociaux visées au II de l’article 1585 C du CGI peuvent être exemptées de

la PVR.Par ailleurs, les délibérations, conventions et actes relatifs à l’ancienne PVNR, adoptés avant la publication de la loi du

2 juillet 2003 « urbanisme et habitat », restent valables pour l’instauration et la mise en œuvre de la PVR.Les taxes et participations d’urbanisme sont cumulables avec la PVR. Toutefois, il ne peut être exigé des bénéficiaires

d’autorisations d’occupation des sols des participations destinées à financer des équipements publics dont le coût est déjà couvert par la PVR.

En outre, dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, dès lors que la PVR est instaurée, le régime de droit local, maintenu en vigueur, ne peut plus être mis en application pour le financement de nouveaux travaux d’aménagement de voie.

Rappel : pour toute information complémentaire sur la PVR, vous pouvez vous reporter utilement à la circulaire no 2004-8/uHC/Du3/5 du ministre de l’équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer relative aux modalités de mise en œuvre de la PVR qui présente, en particulier, des modèles de délibération.

V. – PARTICIPATION POuR NON-RÉALISATION D’AIRES DE STATIONNEMENT (PNRAS)

L’article L. 123-1-2 du code de l’urbanisme prévoit que, lorsque le plan local d’urbanisme (PLu) impose la réalisation d’aires de stationnement, des substituts peuvent être mis en œuvre par un constructeur (bénéficiaire du permis de construire) empêché de réaliser sur le terrain d’assiette de son opération le nombre de places de stationnement prescrit par le PLu.

Le constructeur peut alors réaliser des aires de stationnement dans l’environnement immédiat du terrain retenu pour l’implantation d’une construction nouvelle ou obtenir un contrat de concession à long terme dans un parc public de stationnement existant ou en cours de réalisation ou encore acquérir des places dans un parc privé de stationnement existant ou en cours de réalisation.

À défaut, les communes et les groupements compétents en matière d’urbanisme peuvent instituer la « participation pour non-réalisation d’aires de stationnement » dont le produit est affecté à la réalisation de parcs publics de stationnement.

Les modalités de calcul de la PNRAS sont fixées par l’article R. 332-17 du code de l’urbanisme, qui est entré en vigueur le 1er octobre 2007. Le montant de la participation est obtenu en multipliant la valeur forfaitaire d’une place de stationnement par le nombre de places de stationnement non réalisées pour lesquelles le constructeur ne justifie, ni de l’obtention d’une concession à long terme dans un parc public de stationnement existant ou en cours de réalisation et situé à proximité de l’opération, ni de l’acquisition de places dans un parc privé de stationnement répondant aux mêmes conditions.

La valeur forfaitaire d’une place de stationnement non réalisée est fixée par délibération du conseil municipal ou de l’organe délibérant de l’EPCI, si ce dernier exerce la compétence « parc de stationnement ». Le montant de la participation ne peut excéder 16 209,50 € par place de stationnement manquante. Cette valeur a été actualisée au 1er novembre 2008 en fonction de l’évolution de l’indice du coût de la construction publié par l’INSEE.

VI. – TAXE DÉPARTEMENTALE DES ESPACES NATuRELS SENSIBLES (TDENS)

Pour mettre en œuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles, boisés ou non, le département peut instituer une taxe départementale des espaces naturels sensibles (TDENS) (1).

Cette taxe facultative peut être instituée par délibération du conseil général, qui en fixe le taux dans la limite de 2 %. Ce taux peut varier selon les catégories de construction.

La taxe constitue, du point de vue fiscal, un élément du prix de revient de l’ensemble immobilier. La taxe est perçue au profit du département en tant que recette grevée d’affectation spéciale et a le caractère d’une recette de fonctionnement.

Le département peut, par ailleurs, exonérer de la TDENS :– certains logements sociaux ;– les locaux artisanaux et industriels situés dans les communes de moins de 2 000 habitants.

(1) Cf. l’article L. 142-2 du code de l’urbanisme.

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VII. – TAXE SuR LES ACTIVITÉS COMMERCIALES NON SALARIÉES À DuRÉE SAISONNIèRE

Les communes peuvent instituer une taxe sur les activités commerciales non salariées à durée saisonnière, assise sur la surface du local, de l’emplacement ou du véhicule où l’activité est exercée (1). Les tarifs, dus par jour d’activité, sont compris entre 0,76 € et 9,15 € par m2 de surface.

Les conditions de mise en place de la taxe, notamment les obligations déclaratives et de paiement des redevables sont fixées par décret (2).

La délibération d’institution de la taxe peut être prise à tout moment pour une entrée en vigueur immédiate.

PARTIE III : FISCALITÉ INDIRECTE ET DROITS D’ENREGISTREMENT

En matière de fiscalité indirecte et de droits d’enregistrement, les dates limites de délibération diffèrent selon les taxes.Les délibérations des collectivités locales en matière notamment de taxe sur l’électricité, de taxe de séjour et taxe de

séjour forfaitaire et de taxe sur les remontées mécaniques sont applicables dès qu’elles sont devenues exécutoires et tant qu’elles n’ont pas été rapportées.

Le législateur a en revanche prévu des dates limites de délibération pour les autres taxes.

I. – TAXE DE SÉJOuR – TAXE DE SÉJOuR FORFAITAIRE

La taxe de séjour ou la taxe de séjour forfaitaire peut être instituée par les communes visées à l’article L. 2333-26 du CGCT et par les catégories d’EPCI suivantes :

– les communautés de communes ;– les communautés d’agglomération ;– les communautés urbaines ;– les syndicats d’agglomération nouvelle ;– les syndicats de communes ;– les syndicats mixtes qui ne comprennent que des collectivités territoriales ou des groupements à fiscalité propre qui

réalisent des actions de promotion en faveur du tourisme ou, dans la limite de leurs compétences, des actions de protection et de gestion de leurs espaces naturels ;

– les EPCI érigés en stations classées selon la même procédure que les communes ;– les EPCI bénéficiant, au titre du tourisme, de la dotation supplémentaire ou de la dotation particulière identifiée au sein

de la part forfaitaire de la DGF.La collectivité qui institue la taxe peut opter, soit pour la taxe de séjour classique, soit pour une taxe de séjour

forfaitaire. La collectivité doit choisir entre ces deux régimes de taxe pour chacune des catégories d’hébergement visées à l’article R. 2333-44 du CGCT.

Le département a la faculté d’instituer une taxe additionnelle à la taxe de séjour ou à la taxe de séjour forfaitaire perçue par les communes et les EPCI.

La taxe est due pendant une période de perception fixée librement par l’assemblée délibérante. La période de perception de ces taxes doit cependant être fixée par délibération pour chaque station.

Rappel : les dispositions applicables en matière de taxe de séjour et de taxe de séjour forfaitaire, ainsi que les tarifs applicables à compter de 2003, ont été précisés dans la circulaire no NOR : LBL/B/03/10070/C du 3 octobre 2003 à laquelle vous pouvez utilement vous référer.

II. – LA TAXE LOCALE SuR LA PuBLICITÉ EXTÉRIEuRE

L’article 171 de la loi de modernisation de l’économie a substitué la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) aux trois taxes sur la publicité.

Les délibérations afférentes au régime de la TLPE doivent être prises avant le 1er juillet de l’année pour être applicables à compter du 1er janvier de l’année suivante.

Sur cette taxe, vous pouvez vous reporter utilement à la circulaire spécifique no NOR/INT/B/08/00160/C du 24 septembre 2008.

un projet de décret d’application, fixant notamment le régime des sanctions pour défaut de déclaration est en cours de préparation.

(1) Cf. les articles L. 2333-87 à L. 2333-90 du CGCT.

(2) Cf. le décret no 2002-181 du 14 février 2002, codifié aux articles R. 2333-133 à R. 2333-138 du CGCT.

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III. – TAXE RÉGIONALE SuR LES PERMIS DE CONDuIRE (ART. 1599 TERDECIES ET quATERDECIES Du CGI)

Le tarif de cette taxe est fixé librement par le conseil régional. Il peut, le cas échéant, être nul.

Les décisions du conseil régional prennent effet le premier jour du deuxième mois à compter de la date à laquelle les décisions concernées sont devenues exécutoires.

IV. – TAXE RÉGIONALE SuR LES CERTIFICATS D’IMMATRICuLATION DES VÉHICuLES (ART. 1599 quINDECIES ET SuIVANTS)

Le taux unitaire par cheval vapeur de cette taxe, dite « taxe sur les cartes grises », est déterminé chaque année par délibération du conseil régional (1). Aucune date limite de délibération n’ayant été précisée par le législateur, la délibération peut intervenir à tout moment.

Les conseils régionaux peuvent exonérer de la taxe sur les cartes grises les véhicules spécialement équipés pour fonctionner au moyen de l’énergie électrique, du gaz naturel-véhicules, du gaz de pétrole liquéfié ou du super éthanol E 85 (2).

Les conseils régionaux ne disposent pas de la possibilité de moduler cette exonération, qui ne peut s’élever qu’à 50 % ou à 100 % du montant de la taxe. En l’absence de précision du texte législatif, il n’existe pas de date limite de délibération.

Rappel : dans le cadre du nouveau système d’immatriculation des entreprises, entré en vigueur le 15 avril 2009, le régime de la taxe régionale sur les certificats d’immatriculation a subi quelques modifications. Elles ont été analysées dans la circulaire no NOR/INT/B/09/00033/C : du 17 février 2009, relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2009 (page 43).

V. – TAXE COMMuNALE POuR LA COLLECTE, LE TRANSPORT, LE STOCkAGE ET LE TRAITEMENT DES EAuX PLuVIALES (ART. L. 2333-97 À L. 2333-101 Du CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES)

Afin de financer les dépenses d’investissement et de fonctionnement de leurs installations de collecte, de transport, de stockage et de traitement des eaux pluviales, les communes peuvent instituer, par une délibération adoptée avant le 1er octobre d’une année pour application au 1er janvier de l’année qui suit, une taxe annuelle dont le produit est affecté (3).

Lorsque la commune a partiellement ou totalement transféré ces missions à un EPCI ou à un syndicat mixte, cette taxe est instituée par l’entité qui déverse les eaux pluviales dans le milieu récepteur. Lorsque plusieurs entités (communes ou groupements) remplissent cette condition, l’institution de la taxe, la désignation de la personne publique chargée de son recouvrement et de son contentieux, ainsi que les modalités de reversement de taxe entre ces entités, sont effectuées par délibérations concordantes.

Le montant de cette taxe, due par les propriétaires d’immeubles raccordés à un réseau public de collecte des eaux pluviales, correspond au produit de la superficie de l’immeuble concerné, exprimée en mètres carrés, par un tarif pouvant s’élever au plus à 0,20 € par mètre carré.

Le contribuable peut, par la réalisation de dispositifs limitant le déversement des eaux pluviales dans le réseau, bénéficier d’un abattement sur le montant de la taxe, sous réserve de permettre l’accès à sa propriété aux personnes chargées du contrôle de ces dispositifs par la commune ou le groupement.

Si tout ou partie des missions de collecte, transport, stockage et traitement des eaux pluviales a été conféré à un EPCI ou à un syndicat mixte, la taxe est instituée par la commune ou le groupement qui déverse les eaux pluviales dans le milieu récepteur. Si plusieurs communes et groupements remplissent ce critère, ils prennent des délibérations concordantes pour instituer la taxe et désigner la collectivité qui en assurera le recouvrement et le contentieux.

Ce dernier point a été modifié par la loi de finances rectificative pour 2007, qui dispose que la collectivité ainsi désignée assurera l’assiette, la liquidation et l’émission des titres de recettes afférent à cette taxe, tandis que le recouvrement sera assuré par son comptable, comme en matière d’impôts directs.

Les modalités d’application de cette taxe sont subordonnées à la publication d’un décret en Conseil d’État. Pour que la taxe soit applicable en 2011, les délibérations qui l’instituent et en fixent le tarif devraient en principe intervenir avant le 1er octobre 2010. Le décret d’application étant toujours en cours de rédaction par le ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, sa publication ne pourra pas intervenir avant cette date. La taxe ne pourra donc pas être instaurée avant 2011.

(1) Cf. article 1599 sexdecies du CGI.

(2) Cf. article 1599 novodecies A du CGI dans sa rédaction issue de l’article 27 de la loi de finances rectificative pour 2006. Voir également le BOI 7 M-3-08 no 38 du 8 avril 2008.

(3) Cf. les articles L. 2333-97 à L. 2333-101 du CGCT issus de l’article 48 de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques.

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VI. – TAXE SuR LES FRICHES COMMERCIALES (ART. 1530 Du CGI)

Les communes et leurs EPCI à fiscalité propre compétents en matière d’aménagement des zones d’activités commerciales (ZAC), peuvent instituer, par une délibération adoptée avant le 1er octobre de chaque année, une taxe annuelle sur les friches commerciales qui s’appliquera à compter du 1er janvier de l’année suivante. Cette taxe est applicable pour la première fois en 2009.

Sont imposables les locaux commerciaux qui ne sont plus affectés à une activité entrant dans le champ d’application de la TP et qui ne sont plus occupés depuis au moins cinq ans, à l’exclusion du cas où cette situation est indépendante de la volonté du contribuable.

Le régime applicable à la taxe sur les friches commerciales est identique à celui applicable à la TFB en matière d’assiette (50 % de la valeur locative cadastrale), de redevable (propriétaire, usufruitier), de contrôle, de recouvrement et de contentieux.

Le taux de la taxe est progressif (5 % la première année, 10 % la deuxième, puis 15 % à compter de la troisième) et peut être majoré sur délibération du conseil municipal ou du conseil communautaire dans la limite du double du taux applicable.

Les dégrèvements accordés du fait de l’absence de volonté du contribuable dans l’inexploitation du bien ou de l’inclusion à tort de ce local dans la liste des biens passibles de la taxe sur les friches commerciales (1), sont mis à la charge de la commune ou de l’EPCI et sont imputés sur les douzièmes de fiscalité.

Ces dispositions sont applicables à compter des impositions établies au titre de 2008.

VII. – DROIT DÉPARTEMENTAL D’ENREGISTREMENT ET TAXE DÉPARTEMENTALE DE PuBLICITÉ FONCIèRE ; TAXE COMMuNALE ADDITIONNELLE À CES TAXES (DMTO, ART. 682 ET SuIVANT Du CGI, 1584 ET SuIVANTS ET 1594-0 ET SuIVANTS)

Les conseils généraux ont, dans les limites prévues par la loi, la possibilité de fixer le taux du droit départemental d’enregistrement ou de la taxe départementale de publicité foncière et de décider certains abattements ou exonérations (dit « droit de mutation à titre onéreux » ou DMTO).

Dans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle (2), la part additionnelle aux DMTO départementaux qui revenait à l’État, en vertu de l’article 678 bis du CGI (qui a été abrogé) revient désormais aux départements. Par ailleurs, la marge de manœuvre laissée aux départements dans le cadre du vote de leur taux a été élargie.

Ainsi, le taux applicable aux mutations d’immeubles à titre onéreux, que les conseils généraux votent, est désormais compris entre 1,20 % (au lieu de 1 avant 2011) et 3,80 % (au lieu de 3,60 % avant 2011), quelle que soit la nature des biens immobiliers sur lesquels porte la mutation.

Enfin, le taux intangible est porté à 0,70 % (au lieu de 0,60 %). Ce taux s’applique pour :

– les acquisitions d’immeubles situés dans les territoires ruraux de développement prioritaire qui sont effectuées par les agriculteurs bénéficiaires des aides à l’installation des jeunes agriculteurs, dans la limite de 99 000 € ;

– les acquisitions réalisées par les SAFER, les preneurs de baux ruraux et les marchands de biens, les actes constatant des mutations à titre gratuit, baux de plus de douze ans et actes déclaratifs ;

– les inscriptions d’hypothèques judiciaires et conventionnelles.

Par ailleurs, une taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière exigible sur les mutations à titre onéreux est perçue directement au profit :

– des communes de plus de 5 000 habitants ;

– des communes classées dont la population est inférieure à ce seuil (3).

Les départements et les communes peuvent voter (4) :

– pour les départements, une réduction jusqu’à 0,5 % du taux de la taxe de publicité foncière ou des droits d’enregistrement ;

(1) Liste transmise avant le 1er octobre de l’année précédant l’année d’imposition aux services fiscaux par le conseil municipal ou communautaire.

(2) Cf. le 1.2.1 de l’article 77 de la loi de finances initiale pour 2010.

(3) Cf. article 1584 du CGI.

(4) Cf. l’article 2 de la loi du 13 juin 2006 relative au droit de préemption et à la protection des locataires.

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– pour les communes, une réduction jusqu’à 0,5 % du taux de la taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière pour les mutations à titre onéreux d’immeubles et de droits immobiliers situés sur leur territoire (1).

L’application de la réduction est subordonnée aux conditions suivantes :– la mutation s’inscrit dans le cadre d’une opération consistant, soit en des ventes par lots déclenchant le droit de

préemption du locataire, soit en la vente d’un ou plusieurs lots consécutive à la mise en copropriété d’un immeuble en raison de l’exercice par l’un des locataires du droit de préemption ;

– la vente porte sur un logement occupé ;– l’acquéreur s’engage dans l’acte d’acquisition à affecter le logement à la location pendant une durée minimale de

six ans à compter de la date d’acquisition.

Les départements et les communes peuvent exonérer, respectivement de taxe de publicité foncière ou de droits d’enregistrement et de taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière, les cessions autres que la première de chacune des part de sociétés civiles immobilières d’accession progressive à la propriété, mentionnées à l’article L. 443-6-2 du code de la construction et de l’habitation, représentatives de fractions d’immeubles (2).

VII. – 1. Rôle du conseil général

Les conseils généraux peuvent voter, à titre facultatif :– un abattement sur la base imposable (prix) des acquisitions d’immeubles d’habitation et de garage, soit pour tout le

département, soit seulement pour les ZRR ; ils peuvent fixer le montant de cet abattement entre 7 600 € et 46 000 € par fraction de 7 600 € ;

– une réduction allant jusqu’à 0,5 % du taux de la taxe de publicité foncière ou des droits d’enregistrement pour les mutations de logements occupés réalisées dans le cadre, soit de ventes par lots déclenchant le droit de préemption du locataire, soit de la vente d’un ou plusieurs lots, consécutive à la mise en copropriété d’un immeuble en raison de l’exercice par l’un des locataires du droit de préemption (3) ;

– l’exonération des cessions de logement réalisées par les HLM et les sociétés d’économie mixte (SEM), ainsi que celle des acquisitions qu’ils effectuent ;

– Dans ces deux derniers cas, l’exonération ne peut pas dissocier les HLM des SEM ;– l’exonération des acquisitions par les mutuelles de retraite des anciens combattants et victimes de guerre ;– l’exonération des baux à réhabilitation ;– l’exonération, dans les départements d’outre-mer, des acquisitions d’immeubles que l’acquéreur s’engage à affecter,

dans un délai de quatre ans suivant la date d’acquisition, à l’exploitation d’un hôtel, d’une résidence de tourisme ou d’un village de vacances classés pour une durée minimale de huit ans ;

– l’exonération des acquisitions de propriétés en nature de bois et forêts et de terrains nus destinés à être reboisés ;– l’exonération des cessions autres que la première de chacune des parts de SCI d’accession progressive à la

propriété mentionnées à l’article L. 443-6-2 du code de la construction et de l’habitation représentatives de fractions d’immeubles (4).

Le département peut exonérer chacune de ces opérations indépendamment les unes des autres. La nature de l’opération exonérée doit figurer expressément dans la délibération, qui ne peut avoir qu’une portée générale : l’exonération ne peut pas porter seulement sur une partie de la base imposable (prix) ou sur un organisme particulier.

Les décisions doivent être portées à la connaissance des services fiscaux par l’intermédiaire des services préfectoraux avant le 31 mars. Elles prennent effet le 1er juin suivant.

Elles sont en principe valables pour un an, mais le département n’est pas obligé de voter les taux, abattements ou exonérations chaque année. En l’absence de délibération, les décisions antérieures sont reconduites.

Le département n’est tenu de délibérer que s’il souhaite :– adopter de nouveaux taux, abattements ou exonérations ;– augmenter ou diminuer un taux ou un abattement existant ;– supprimer un abattement ou une exonération.

(1) Cf. 1 du 1 de l’article 1584 du CGI.

(2) Cf. l’article 34 de la loi du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement.

(3) Cf. l’article 1594 F sexies du CGI.

(4) Cf. article 1594 H bis du CGI.

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 4/�0 – Page 4�

Si une décision est adoptée pour une durée déterminée, le régime antérieur s’applique à nouveau, à l’échéance de cette période, sauf délibération contraire.

La transmission des délibérations s’opère selon les modalités suivantes :– dans les meilleurs délais après l’adoption de la délibération et, en tout état de cause, avant le 30 mars 2011, le

département transmet simultanément au préfet pour être rendus exécutoires après contrôle de légalité et au directeur des services fiscaux pour information (copie) :– la délibération ;– s’il n’est pas inclus dans la délibération, le tableau « droits départementaux d’enregistrement et taxe départementale

de publicité foncière : décision du conseil général » dûment complété (1) ;– avant le 31 mars, le préfet notifie au directeur des services fiscaux une copie de la délibération.

VII. – 2. Rôle du conseil municipal

Le conseil municipal peut voter, à titre facultatif :– une réduction du taux de la taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière

pour les mutations visées au 1 du 1 de l’article 1584 du CGI ;– l’exonération de la taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière sur les

acquisitions de propriétés en nature de bois et forêts et de terrains nus destinés à être reboisés, lorsque le département n’a pas voté d’exonération ;

– l’exonération de la taxe communale additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière perçue sur les cessions autres que la première de chacune des parts de SCI d’accession progressive à la propriété mentionnées à l’article L. 443-6-2 du code de la construction et de l’habitation représentatives de fractions d’immeubles.

Pour l’application de ces deux dernières exonérations visées, les communes concernées sont :– les communes de plus de 5 000 habitants ;– les communes de plus de 5 000 habitants, classées communes touristiques (2).

En revanche, les communes de moins de 5 000 habitants et les communes non classées n’ont pas la possibilité de délibérer dans la mesure où la taxe est alors perçue au profit du fonds de péréquation (cf. VIII infra).

La transmission des délibérations s’effectue dans les mêmes conditions que celles prévues pour les départements.

VIII. – RÉPARTITION Du FONDS DE PÉRÉQuATION DÉPARTEMENTAL DE LA TAXE ADDITIONNELLE AuX DROITS D’ENREGISTREMENT Ou À LA TAXE DE PuBLICITÉ FONCIèRE SuR LES MuTATIONS À TITRE ONÉREuX (ART. 1595 BIS Du CGI)

un fonds de péréquation départemental est alimenté par le produit de la taxe communale additionnelle aux DMTO, lorsque celle-ci est perçue dans les communes de moins de 5 000 habitants autres que les communes classées.

Les ressources de ce fonds sont réparties par le département entre les communes de moins de 5 000 habitants (autres que les communes classées), en tenant compte notamment de l’importance de la population, des charges de voirie de la commune et des dépenses d’équipement brut.

Ces trois critères légaux doivent être pris en compte de façon prépondérante. L’utilisation d’autres critères n’est pas proscrite, mais ceux-ci doivent, comme les critères légaux, se fonder sur le principe de péréquation. Ce principe suppose de sélectionner les collectivités les plus défavorisées, en mesurant objectivement les inégalités de ressources et de charges.

Le montant des dépenses d’équipement brutes à utiliser pour la répartition effectuée en 2011 sera mis à votre disposition sur l’intranet de la DGCL courant janvier.

IX. – TAXE FORFAITAIRE SuR LES CESSIONS DE TERRAINS NuS DEVENuS CONSTRuCTIBLES (ART. 1529 Du CGI)

Les communes peuvent instituer une taxe forfaitaire sur la première cession à titre onéreux de terrains nus, qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement par un plan local d’urbanisme (ou un document d’urbanisme en tenant lieu) dans une zone urbaine ou dans une zone à urbaniser ouverte à l’urbanisation ou par une carte communale dans une zone constructible.

(1) Le modèle de ce tableau (à adapter avec les montants en euros) est reproduit dans la circulaire no NOR/MCT/B/07/00008C du 26 janvier 2007 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2007.

(2) Au sens de la sous-section 2 de la section 2 du chapitre III du titre III du livre Ier du code du tourisme.

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Les EPCI compétents pour l’élaboration de ces documents d’urbanisme peuvent instituer et percevoir la taxe, en lieu et place de leurs communes membres, sous réserve de l’accord de l’ensemble de celles-ci. Le groupement de communes peut décider de reverser à ses communes membres une partie du produit de la taxe.

Cette taxe s’applique aux cessions ayant engendré une plus-value donnant lieu à taxation ou prélèvement en vertu, respectivement, des articles 150 u et 244 bis A du CGI. Elle ne s’applique pas :

– aux cessions de terrains exonérés d’imposition des plus-values ;

– aux cessions de terrains classés comme constructibles depuis plus de dix-huit ans ;

– aux cessions ayant engendré une moins-value.

Le montant de la taxe est fixé à 10 % des 2/3 du prix de cession du terrain. La taxe est exigible lors de la première cession à titre onéreux intervenue après le classement du terrain en terrain constructible et payée par le cédant lors du dépôt de la déclaration retraçant les éléments servant à la liquidation de la taxe.

La délibération instituant la taxe peut être prise à tout moment, mais ne s’applique qu’aux cessions réalisées à compter du premier jour du troisième mois qui suit la date à laquelle elle est intervenue. Elle est notifiée aux services fiscaux au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elle est intervenue.

Ces dispositions sont applicables aux cessions intervenues depuis le 1er janvier 2007.

PARTIE IV : DROITS INDIRECTS

En matière de droits indirects les dates limites de délibération diffèrent selon les taxes.

Ces droits indirects sont :

– soit obligatoires et les collectivités n’ont donc pas à prendre de décision d’institution ; elles peuvent, en revanche, décider certaines exonérations ou moduler les tarifs à la hausse ou la baisse ;

– soit facultatifs et les collectivités doivent alors prendre la décision de les instituer pour bénéficier de leur produit.

J’attire votre attention sur l’obligation pour les services préfectoraux, afin que les décisions des collectivités soient suivies d’effet, de transmettre ces délibérations à la direction générale des douanes et droits indirects qui établit et recouvre les impositions en matière de droits indirects.

I. – IMPôT SuR LES SPECTACLES, JEuX ET DIVERTISSEMENTS

Cet impôt communal indirect est obligatoire et ne nécessite pas de décision d’institution par les communes (1).

Cependant, les communes peuvent intervenir dans deux cas :

– soit pour décider une majoration, allant jusqu’à 50 % du taux, pour les manifestations sportives (le taux applicable s’élevant à 8 %) et pour les courses automobiles et spectacles de tir aux pigeons (le taux applicable s’élevant à 14 %) (2) ;

– soit pour exonérer les sommes versées à des œuvres de bienfaisance, à la suite de manifestations organisées dans le cadre de mouvements nationaux d’entraide. (3)

Ces décisions doivent être prises avant le 31 décembre 2010 pour être effectives en 2011.

En revanche, la commune peut, par délibération adoptée avant le 1er octobre 2010 pour être effective en 2011, exonérer en totalité certaines catégories de compétitions, lorsqu’elles sont organisées par des associations sportives régies par la loi du 1er juillet 1901 agréées par le ministre compétent, ou bien l’ensemble des compétitions sportives organisées sur le territoire de la commune. (4)

Pour plus de détails sur cette imposition, vous pouvez utilement vous reporter à la note de la direction générale des douanes et des droits indirects, jointe en annexe de la circulaire NOR/INT/B/970101/C du 12 juin 1997.

une répartition intercommunale du produit de cette taxe était déjà prévue, dans l’hypothèse où un établissement de spectacles était à cheval sur le territoire de plusieurs communes.

(1) Cf. article 1559 du CGI.

(2) Cf. l’article 1560 (II) du CGI.

(3) Cf. le 4o de l’article 1561 du CGI.

(4) Cf. article 1561 (3o b) du CGI.

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Afin de prendre en compte le rôle croissant de l’intercommunalité dans la construction et la gestion des équipements sportifs, l’article 75 de la loi de finances rectificative pour 2007 a prévu une nouvelle hypothèse de partage intercommunal du produit de la taxe, lorsque la manifestation se déroule dans un équipement public ou qui a vocation à devenir propriété publique ; peuvent ainsi bénéficier de la répartition, sur délibérations concordantes :

– la commune d’implantation de l’équipement où se déroule la manifestation taxée ;– les collectivités ou EPCI maîtres d’ouvrage de l’équipement ;– les collectivités ou EPCI gestionnaires de l’équipement.Le second alinéa de l’article 75 précise que ces dispositions s’appliquent aux équipements sportifs mis en service à

compter du 1er janvier 2010. Il convient de relever que cette restriction n’est pas seulement temporelle, car la taxe sur les spectacles porte sur les manifestations sportives, mais aussi sur les cercles et maisons de jeux ; si le premier alinéa de l’article 75 comporte une formulation générale (« la réunion sportive ou tout autre manifestation publique soumise à la taxe »), le second se réfère uniquement aux équipements sportifs et exclut donc que l’article 75 s’applique aux cercles et maisons de jeux.

Le texte législatif n’a pas prévu de date limite pour l’adoption des délibérations concordantes des communes et EPCI concernés par cette répartition. En l’absence de précision du texte législatif, il n’existe pas de date limite de délibération.

Pour les appareils automatiques, l’imposition est perçue au profit de l’État depuis le 1er janvier 2007. Les communes ne peuvent plus donc prendre de délibération de modulation des tarifs de la taxe.

II. – SuRTAXE SuR LES EAuX MINÉRALES (ART. 1582 Du CGI)

Les communes sur le territoire desquelles sont situées des sources d’eaux minérales peuvent décider de percevoir une surtaxe, dans la limite de 0,58 € par hectolitre, portée à 0,70 € par hectolitre pour celles qui ont perçu, au titre des volumes mis à la consommation en 2002, une recette inférieure à celle qu’elles auraient perçue pour ces mêmes volumes en application du mode de calcul de la surtaxe en vigueur avant le 1er janvier 2002 (tarif par litre ou par fraction de litre).

Lorsque le produit de cette surtaxe dépasse le montant des recettes ordinaires de la commune l’année précédente, l’excédent est reversé au département (sauf réalisation d’investissements particuliers).

Cette surtaxe est établie et recouvrée par la direction générale des douanes et droits indirects.

III. – MODuLATION RÉGIONALE Du TARIF DE LA TAXE INTÉRIEuRE DE CONSOMMATION SuR LES PRODuITS PÉTROLIERS (TIPP)

La dérogation du Conseil de l’union européenne accordée à la France, le 25 octobre 2005, pour mettre en œuvre la modulation régionale de la TIPP est arrivée à échéance le 31 décembre 2009.

une demande de prolongation pour trois années a été soumise à la Commission européenne. Dans l’attente de son accord, les modulations décidées antérieurement demeurent valables.

Les négociations pour l’obtention d’une prorogation de ce dispositif étant en cours à la date de publication de la présente circulaire, des instructions vous seront adressées ultérieurement sur les modalités de délibération au titre de l’année 2010.

Par ailleurs, la loi de finances pour 2010 a modifié l’article 295 A bis du CGI afin d’instaurer une capacité de modulation supplémentaire de TIPP aux régions pour le financement de projets structurants. Ainsi, les conseils régionaux et l’assemblée de Corse peuvent majorer le tarif de la taxe intérieure de consommation applicable aux carburants vendus aux consommateurs finals sur leur territoire, dans la limite de 0,73 € par hectolitre pour les supercarburants et de 1,35 € par hectolitre pour le gazole.

Les recettes issues de la majoration prévue au premier alinéa sont exclusivement affectées au financement d’une infrastructure de transport durable, ferroviaire ou fluvial, dont la programmation a été décrite dans ses grandes lignes dans le Grenelle de l’environnement (art. 11 et 12 de la loi no 2009-967 du 3 août 2009).

Les délibérations des conseils régionaux et de l’assemblée de Corse ne peuvent intervenir qu’une fois par an et au plus tard le 30 novembre de l’année qui précède l’entrée en vigueur du tarif modifié. Autrement dit, pour que cette modulation soit mise en œuvre en 2011, les assemblées délibérantes des régions ou de la collectivité territoriale de Corse doivent adopter la délibération correspondante avant le 30 novembre 2010.

Ces délibérations doivent être notifiées aux préfectures et transmises à la DGCL (bureau de la fiscalité locale).

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____Directiongénéraledescollectivitéslocales _____ Sous-direction des élus locaux et de la fonction publique territoriale _____ Bureau des élus locaux, du recrutement et de la formation des personnels territoriaux _____

Circulaire du 19 juillet 2010 relative aux montants maximaux bruts mensuels des indemnités de fonction des titulaires de mandats locaux applicables à partir du 1er juillet 2010

NOR : IOCB1019257C

Références :

Circulaire : NOR : INTB9200118C du 15 avril 1992 relative aux conditions d’exercice des mandats locaux ;Circulaire : NOR : INTB0923261C du 5 octobre 2009 relative aux indemnités de fonction des titulaires de mandats

locaux.

Pièces jointes : tableaux.

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales à Madame et Messieurs les préfets de région, Mesdames et Messieurs les préfets de département (métropole et DOM).

Les montants maximaux bruts mensuels des indemnités de fonction des élus locaux sont revalorisés en application des dispositions du décret no 2010-761 du 7 juillet 2010 portant majoration de la rémunération des personnels civils et militaires de l’État, des personnels des collectivités territoriales et des établissements publics d’hospitalisation à compter du 1er juillet 2010 publié au Journal officiel de la République française du 8 juillet 2010.

Vous trouverez ci-joint les tableaux précisant les nouveaux barèmes indemnitaires, qui se substituent à ceux annexés à la circulaire du 5 octobre 2009 citée en référence.

Suite à différentes interrogations, je rappelle que les conditions d’octroi des indemnités de fonction sont régies, pour chacune des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale et assimilés, par les articles du code général des collectivités territoriales mentionnés dans les annexes.

Par ailleurs, en cas de cumul de mandats, la part représentative pour frais d’emploi s’élève à 969,38 € (1) et le plafond indemnitaire pouvant être perçu est de 8 272,02 € (2).

Je vous prie d’assurer la diffusion de ces informations auprès des collectivités territoriales et des établissements publics concernés de votre ressort territorial. Pour le ministre et par délégation :  Le directeur général des collectivités locales, É.Jalon

(1) Conformément au cinquième alinéa de l’article 204-0 bis du code général des impôts.

(2) Conformément aux articles L. 2123-20, L. 3123-18, L. 4135-18 et L. 5211-12 du code général des collectivités territoriales.

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesMaires

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)

Article L. 2123-23 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

Moins de 500   17   646,25

De 500 à 999   31 1 178,46

De 1 000 à 3 499   43 1 634,63

De 3 500 à 9 999   55 2 090,81

De 10 000 à 19 999   65 2 470,95

De 20 000 à 49 999   90 3 421,32

De 50 000 à 99 999 110 4 181,62

100 000 et plus (y compris PML)  145 5 512,13

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesaDJoints

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)

Article L. 2123-24 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

Moins de 500   6,6   250,90

De 500 à 999    8,25   313,62

De 1 000 à 3 499   16,5   627,24

De 3 500 à 9 999 22   836,32

De 10 000 à 19 999   27,5 1 045,40

De 20 000 à 49 999 33 1 254,48

De 50 000 à 99 999 44 1 672,65

De 100 000 à 200 000 66 2 508,97

Plus de 200 000   72,5 2 756,07

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesConseillersMuniCiPaux

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)

TYPE DE COMMUNE TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

Communes de 100 000 habitants et plus : conseillers municipaux (art. L. 2123-24-1-I) 6 228,09

Communes de moins de 100 000 habitants : conseillers municipaux (art. L. 2123-24-1-II)  6 (dans enveloppe maire  et adjoints) 228,09

Ensemble des communes : conseillers municipaux délégués (art. L. 2123-24-1-III)  Indemnité comprise dans l’enveloppe budgétaire maire et adjoints

Montant mensuel correspondant à l’indice brut 1015 au 1er juillet 2010 : 3 801,47 €(Pour mémoire : montant annuel = 45 617,63 €)

Décret no 2010-761 du 7 juillet 2010, JORF du 8 juillet 2010

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 5/�0 – Page �

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesConseillersGÉnÉraux

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)

Article L. 3123-16 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

Moins de 250 000 40 1 520,59

De 250 000 à moins de 500 000 50 1 900,73

De 500 000 à moins de 1 million 60 2 280,88

De 1 million à moins de 1,25 million 65 2 470,95

1,25 million et plus 70 2 661,03

Président du conseil général (art. L. 3123-17 du CGCT) : IB 1015 majoré de 45 % = 5 512,13 €.

Vice-président ayant délégation de l’exécutif du conseil général ou du conseil de Paris (art. L. 3123-17 du CGCT) : indemnité de conseiller majorée de 40 %.

Membre de la commission permanente (art. L. 3123-17 du CGCT) : indemnité de conseiller majorée de 10 %.

NB : le barème des conseillers généraux s’applique aux conseillers régionaux dans les régions d’outre-mer (art. L. 4432-6 du CGCT).

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesConseillersrÉGionaux

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)

Article L. 4135-16 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

Moins de 1 million 40 1 520,59

De 1 million à moins de 2 millions 50 1 900,73

De 2 millions à moins de 3 millions 60 2 280,88

3 millions et plus 70 2 661,03

Président du conseil régional (art. L. 4135-17 du CGCT) : IB 1015 majoré de 45 % = 5 512,13 €.

Vice-président ayant délégation de l’exécutif du conseil régional (art. 4135-17 du CGCT) : indemnité de conseiller majorée de 40 %.

Membre de la commission permanente (art. L. 4135-17 du CGCT) : indemnité de conseiller majorée de 10 %.

Montant mensuel correspondant à l’indice brut 1015 au 1er juillet 2010 : 3 801,47 €

Décret no 2010-761 du 7 juillet 2010, JORF du 8 juillet 2010

COMMuNAuTÉS uRBAINES COMMuNAuTÉS D’AGGLOMÉRATION

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesPrÉsiDents

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)

Articles L. 5211-12, L. 5215-16, L. 5216-4, R. 5215-2-1 et R. 5216-1 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

De 20 000 à 49 999   90 3 421,32

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 5/�0 – Page 4

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

De 50 000 à 99 999 110 4 181,62

De 100 000 à 199 999 145 5 512,13

Plus de 200 000 145 5 512,13

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesviCe-PrÉsiDents

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)Articles L. 5211-12, L. 5215-16, L. 5216-4, R. 5215-2-1 et R. 5216-1 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

De 20 000 à 49 999 33 1 254,48

De 50 000 à 99 999 44 1 672,65

De 100 000 à 199 999 66 2 508,97

Plus de 200 000   72,5 2 756,07

DéLégUéS DES COMMUNES au conseil des communautés urbaines et des communautés d’agglomération

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

De 100 000 à 399 999 habitants (art. L.. 5215-16 et L. 5216-4)   6   228,09

De 400 000 habitants au moins (art. L. 5215-17 et L. 5216-4-1) 28 1 064,41

Ces montants s’appliquent aux communautés urbaines créées avant l’entrée en vigueur de la loi no 99-586 du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, dont le seuil de constitution correspondait à une population regroupée d’au moins 20 000 habitants.

Montant mensuel correspondant à l’indice brut 1015 au 1er juillet 2010 : 3 801,47 €

Décret no 2010-761 du 3 juillet 2010, JORF du 8 juillet 2010

ÉtablisseMentsPubliCsDeCooPÉrationinterCoMMunaleDotÉsD’uneFisCalitÉProPreautresquelesCoMMunautÉsurbainesetlesCoMMunautÉsD’aGGloMÉration

COMMuNAuTÉS DE COMMuNES SyNDICATS D’AGGLOMÉRATION NOuVELLE

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesPrÉsiDents

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)Articles L. 5211-12, R. 5214-1 et R. 5332-1 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

Moins de 500 12,75   484,69

De 500 à 999 23,25   883,84

De 1 000 à 3 499 32,25 1 225,97

De 3 500 à 9 999 41,25 1 568,11

De 10 000 à 19 999 48,75 1 853,22

De 20 000 à 49 999 67,5 2 565,99

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 5/�0 – Page 5

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

De 50 000 à 99 999   82,49 3 135,83

De 100 000 à 199 999 108,75 4 134,10

Plus de 200 000 108,75 4 134,10

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesviCe-PrÉsiDents

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)

Articles L. 5211-12, R. 5214-1 et R. 5332-1 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

Moins de 500   4,95   188,17

De 500 à 999    6,19   235,31

De 1 000 à 3 499 12,37   470,24

De 3 500 à 9 999 16,5    627,24

De 10 000 à 19 999 20,63   784,24

De 20 000 à 49 999 24,73   940,10

De 50 000 à 99 999 33 1 254,48

De 100 000 à 199 999 49,5 1 881,73

Plus de 200 000 54,37 2 066,86

Montant mensuel correspondant à l’indice brut 1015 au 1er juillet 2010 : 3 801,47 €

Décret no 2010-761 du 7 juillet 2010, JORF du 8 juillet 2010

ÉtablisseMentsPubliCsDeCooPÉrationinterCoMMunalesansFisCalitÉProPre:

SyNDICATS DE COMMuNES

SyNDICATS MIXTES COMPOSÉS EXCLuSIVEMENT DE COMMuNES ET D’ÉTABLISSEMENTS PuBLICS DE COOPÉRATION INTERCOMMuNALE

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesPrÉsiDents

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)

Articles L. 5211-12, R. 5212-1 et R. 5711-1 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

Moins de 500   4,73   179,81

De 500 à 999   6,69   254,32

De 1 000 à 3 499 12,2   463,78

De 3 500 à 9 999 16,93   643,59

De 10 000 à 19 999 21,66   823,40

De 20 000 à 49 999 25,59   972,80

De 50 000 à 99 999 29,53 1 122,57

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 5/�0 – Page 6

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

De 100 000 à 199 999 35,44 1 347,24

Plus de 200 000 37,41 1 422,13

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesviCe-PrÉsiDents

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)

Articles L. 5211-12, R. 5212-1 et R. 5711-1 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

Moins de 500   1,89 71,85

De 500 à 999   2,68 101,88

De 1 000 à 3 499   4,65 176,77

De 3 500 à 9 999   6,77 257,36

De 10 000 à 19 999   8,66 329,21

De 20 000 à 49 999 10,24 389,27

De 50 000 à 99 999 11,81 448,95

De 100 000 à 199 999 17,72 673,62

Plus de 200 000 18,7 710,87

Montant mensuel correspondant à l’indice brut 1015 au 1er juillet 2010 : 3 801,47 €

Décret no 2010-761 du 7 juillet 2010, JORF du 8 juillet 2010

SyNDICATS MIXTES ASSOCIANT EXCLuSIVEMENT DES COMMuNES, DES EPCI, DES DÉPARTEMENTS ET DES RÉGIONS

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesPrÉsiDents

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)

Articles L. 5721-8 et R. 5723-1 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

Moins de 500   2,37   90,09

De 500 à 999   3,35 127,35

De 1 000 à 3 499 6,1 231,89

De 3 500 à 9 999   8,47 321,98

De 10 000 à 19 999 10,83 411,70

De 20 000 à 49 999 12,8 486,59

De 50 000 à 99 999 14,77 561,48

De 100 000 à 199 999 17,72 673,62

Plus de 200 000 18,71 711,25

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 5/�0 – Page 7

inDeMnitÉsDeFonCtionbrutesMensuellesDesviCe-PrÉsiDents

(Valeur du point d’indice au 1er juillet 2010)Articles L. 5721-8 et R. 5723-1 du code général des collectivités territoriales

POPULATION (nombre d’habitants)

TAUX MAXIMAL (en % de l’IB 1015)

INDEMNITé BRUTE (en euros)

Moins de 500 0,95   36,11

De 500 à 999 1,34   50,94

De 1 000 à 3 499 2,33   88,57

De 3 500 à 9 999 3,39 128,87

De 10 000 à 19 999 4,33 164,60

De 20 000 à 49 999 5,12 194,64

De 50 000 à 99 999 5,91 224,67

De 100 000 à 199 999 8,86 336,81

Plus de 200 000 9,35 355,44

Montant mensuel correspondant à l’indice brut 1015 au 1er juillet 2010 : 3 801,47 €

Décret no 2010-761 du 7 juillet 2010, JORF du 8 juillet 2010

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 6/�0 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Directiongénéraledescollectivitéslocales _____

Sous-direction des élus locaux et de la fonction publique territoriale _____

Bureau des statuts et de la réglementation des personnels territoriaux _____

Circulaire du 6 août 2010 relative à la mise en œuvre de l’expérimentation de l’entretien professionnel au sein des collectivités territoriales

NOR : IOCB1021299C

Références :

Article 76-1 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale ;

Article 42 de la loi no 2010-751 du 5 juillet 2010 relative à la rénovation du dialogue social et comportant diverses dispositions relatives à la fonction publique ;

Décret no 2010-716 du 29 juin 2010 portant application de l’article 76-1 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale.

Résumé : la présente circulaire a pour objet de préciser le champ et les modalités de mise en œuvre de l’expérimentation de l’entretien professionnel au sein de la fonction publique territoriale. L’entretien professionnel se distingue essentiellement de la notation en ce qu’il est conduit par le supérieur hiérarchique direct et qu’il supprime la note chiffrée.

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales à Madame et Messieurs les préfets de région ; Mesdames et Messieurs les préfets des départements (métropole et DOM).

L’article 15 de la loi no 2009-972 du 3 août 2009 a inséré l’article 76-1 dans la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale. Cet article prévoit, à titre expérimental, la mise en place d’un entretien professionnel pour les fonctionnaires des collectivités territoriales et établissements publics locaux.

L’entretien professionnel déroge au principe de la notation et de l’appréciation générale exprimant la valeur professionnelle des fonctionnaires posé par l’article 17 du titre Ier du statut général et l’article 76 de la loi de 1984 précitée.

Le décret d’application du 29 juin 2010 fixe les principes directeurs sur lesquels repose l’entretien professionnel, charge ensuite aux collectivités qui souhaitent s’inscrire dans l’expérimentation de les décliner pour leurs personnels.

D’une façon générale, l’entretien professionnel se définit comme étant un moment d’échanges et de dialogue entre l’agent et sa hiérarchie permettant d’établir et d’apprécier rétrospectivement la valeur professionnelle du fonctionnaire évalué.

L’expérimentation de l’entretien professionnel initialement prévue pour les années 2008, 2009 et 2010 a été décalée par la loi no 2010-751 du 5 juillet 2010 relative à la rénovation du dialogue social et comportant diverses dispositions relatives à la fonction publique aux années 2010, 2011 et 2012.

L’enjeu de la mise en place de cette expérimentation est notamment de garantir à tous les fonctionnaires concernés une certaine homogénéité tant dans le déroulé de l’entretien professionnel avec la détermination d’un socle commun – à toutes les collectivités – de critères d’appréciation de la valeur professionnelle que dans l’organisation des voies de recours.

I. – PRÉSENTATION DE L’ENTRETIEN PROFESSIONNEL

1. Les personnels concernés

Chaque collectivité ou établissement public local pourra librement déterminer, par délibération, quels sont les personnels qui seront soumis à l’expérimentation.

L’expérimentation pourra ainsi, par exemple, ne concerner qu’un cadre d’emplois, qu’une filière ou qu’un seul niveau hiérarchique.

En revanche, sont exclus de l’expérimentation :– les fonctionnaires stagiaires ;– les agents non titulaires ;

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 6/�0 – Page 2

– et les cadres d’emplois dont les statuts particuliers ne prévoient pas de système de notation (médecins, biologistes, vétérinaires...).

2. La conduite de l’entretien professionnel

L’entretien professionnel doit être conduit, annuellement, par le supérieur hiérarchique direct. Seul celui-ci a qualité pour le faire sous peine d’irrégularité de la procédure (Conseil d’État, 6 décembre 2006, no 287453).

Ce niveau est celui garantissant au mieux une bonne connaissance de l’agent, de sa manière de servir et des conditions dans lesquelles il exerce ses missions.

La notion de « supérieur hiérarchique direct » se définit essentiellement par un lien fonctionnel entre l’évaluateur et le fonctionnaire évalué. Par ailleurs, les fiches de poste ainsi que les organigrammes peuvent, de façon concrète, participer à identifier le supérieur hiérarchique direct.

Il convient de noter sur ce point que la jurisprudence a déjà admis qu’un agent public pouvait être placé sous l’autorité d’un agent de grade inférieur (CAA Marseille, 29 mai 2001, no 99MA01640) ou de catégorie inférieure si les nécessités de service le justifient (CAA Bordeaux, 20 novembre 2003, no 99BX02108).

La notion de « supérieur hiérarchique direct » est donc bien fonctionnelle et indépendante de l’appartenance à un cadre d’emplois ou à un grade. Il est celui qui organise et contrôle le travail d’un agent.

S’ils sont inclus dans l’expérimentation, les directeurs généraux des services qui ont la qualité de fonctionnaire seront évalués par l’autorité territoriale.

Le compte rendu de l’entretien qui doit être établi par le supérieur hiérarchique direct sera ensuite visé par l’autorité territoriale qui pourra, le cas échéant, y porter toutes observations complémentaires.

3. Le contenu de l’entretien professionnel

Le décret no 2010-716 du 29 juin 2010 portant application de l’article 76-1 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale fixe, dans son article 3, le socle des thèmes sur lesquels porte l’entretien professionnel.

Il reviendra à chaque collectivité faisant le choix de participer à l’expérimentation, et après avoir déterminé la catégorie de personnel qui y sera soumis, de préparer les documents supports à l’entretien professionnel.

Les collectivités s’engageant dans ce processus devront préalablement avoir :– établi un document support standard de compte rendu de l’entretien professionnel ;– précisé, le cas échéant en fonction du personnel choisi pour participer à l’expérimentation, les critères à partir desquels

la valeur professionnelle du fonctionnaire est appréciée, après avis du comité technique paritaire ou, à terme, du comité technique (art. 4) ;

– et dressé une fiche de poste pour chaque fonctionnaire participant à l’expérimentation.

Par ailleurs, afin de respecter l’esprit de l’entretien professionnel, il convient de souligner que les critères à partir desquels la valeur professionnelle du fonctionnaire est appréciée doivent pouvoir être reliés à l’un des thèmes abordés lors de l’entretien.

4. Le déroulé de l’entretien et calendrier

La campagne d’évaluation doit débuter de façon à rester compatible avec les dates prévisibles des commissions administratives paritaires (CAP) au cours desquelles les éventuelles révisions de notations des personnels non évalués seront examinées.

Ainsi, dans la mesure où l’article 5 du décret no 86-473 du 14 mars 1986 modifié relatif aux conditions générales de notation des fonctionnaires territoriaux fixe que les CAP « sont réunies au cours du premier trimestre de l’année », il conviendra de faire débuter la campagne d’évaluation suffisamment en amont pour que, le cas échéant, les CAP puissent avoir à connaître de l’ensemble des dossiers de tous les personnels d’une même collectivité, qu’ils soient notés ou évalués.

La logique de dialogue et d’échanges qui préside à l’entretien professionnel se traduit par une procédure en trois étapes : la préparation, le déroulement de l’entretien et la notification du compte rendu de l’entretien.

La préparation

Afin d’optimiser l’entretien professionnel, le fonctionnaire évalué et le supérieur hiérarchique direct doivent pouvoir préparer les éléments utiles à une discussion constructive.

C’est dans ce contexte qu’un délai minimum – 8 jours – de convocation pour l’entretien a été fixé par le décret du 29 juin 2010. Avec la convocation, le supérieur hiérarchique direct doit joindre la fiche de poste du fonctionnaire évalué ainsi que le document support servant de base au compte rendu.

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jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 6/�0 – Page �

Pour le jour de l’entretien, le fonctionnaire évalué et le supérieur hiérarchique devront avoir prérempli les parties les concernant. Pour l’évalué, il s’agira notamment de la partie relative à son état civil, sa situation familiale mais aussi la description du poste occupé. Il reviendra au supérieur hiérarchique direct de commencer à décliner les objectifs individuels à atteindre pour cet agent, pour l’année N+ 1, au regard des objectifs généraux fixés au service dont il a la charge et d’analyser les résultats du fonctionnaire évalué sur l’année en cours.

Le déroulé de l’entretien

C’est au moment de l’entretien, lors de la discussion et des échanges, que le compte rendu sera complété. Il fera état, le cas échéant, des points de convergence comme de divergence.

L’entretien professionnel porte, dans un premier temps, sur les résultats obtenus par l’agent au regard des objectifs qui lui avaient été fixés et, dans un second temps, sur la définition des objectifs pour l’année à venir. Doivent également être évoqués la manière de servir de l’agent, les acquis de son expérience professionnelle, le cas échéant ses capacités d’encadrement, ses besoins de formation et ses perspectives de carrière.

Tous les thèmes visés à l’article 3 du décret du 29 juin 2010 doivent être abordés au cours de l’entretien et renseignés sur le compte rendu, étant entendu que, si d’autres sujets sont abordés, ils doivent également trouver leur traduction dans le compte rendu.

Si certaines rubriques peuvent être conjointement remplies par le fonctionnaire évalué et le supérieur hiérarchique direct (dont les besoins de formation, les perspectives d’évolution professionnelle en termes de mobilité et de carrière, les résultats professionnels obtenus), d’autres reviennent uniquement au supérieur hiérarchique direct (la détermination des objectifs assignés pour l’année à venir, la manière de servir et le cas échéant ses capacités d’encadrement).

Sur la détermination des objectifs, le fait qu’en dernier ressort ces derniers soient fixés par le supérieur hiérarchique direct n’exclut pas qu’ils puissent être discutés lors de l’entretien professionnel. L’idée est de parvenir à une contractualisation des objectifs et d’emporter l’adhésion conjointe des deux parties.

Les thèmes liés aux résultats professionnels et aux acquis de l’expérience professionnelle peuvent, par ailleurs, reprendre les deux points de vue, d’une part celui du fonctionnaire évalué et d’autre part celui du supérieur hiérarchique direct.

Les critères d’appréciation de la valeur professionnelle de l’agent tels qu’ils sont définis à l’article 4 du décret précité doivent nécessairement être pris et fixés après avis du comité technique paritaire ou, à terme, du comité technique.

En application de l’article 5 du décret du 29 juin 2010, l’entretien professionnel se poursuit par l’appréciation générale littérale, rédigée uniquement par le supérieur hiérarchique direct, traduisant la valeur professionnelle du fonctionnaire évalué au regard des critères d’évaluation préalablement définis.

La notification du compte rendu de l’entretien

Dans un délai de dix jours suivant la date de l’entretien professionnel, le compte rendu de l’entretien professionnel est notifié au fonctionnaire évalué qui a, lui-même, dix jours pour le retourner signé à son supérieur hiérarchique.

Toutefois, avant retour aux fonctionnaires évalués, les supérieurs hiérarchiques soumettent les comptes rendus des entretiens professionnels, éventuellement dans un envoi groupé, à l’autorité territoriale qui, le cas échéant, les complète de ses observations.

Par ailleurs, comme le précise le décret du 29 juin 2010, la signature de l’agent atteste uniquement qu’il en a pris connaissance et ne présume pas de son accord. Elle ne fait pas non plus obstacle à ce que l’agent formule une demande de révision ou exerce les voies de recours habituelles (cf. II ci-dessous).

Au regard de la notification, il convient de s’assurer qu’elle mentionne clairement les voies et délais de recours contentieux, lesquels peuvent être insérés dans la page de signature. En effet, les délais et les voies de recours contre une décision administrative ne sont opposables qu’à la condition d’avoir été mentionnés dans la notification de la décision (art. R. 421-5 du code de justice administrative). Il peut également être utile de rappeler au fonctionnaire évalué la possibilité qui lui est ouverte de s’inscrire préalablement dans une procédure interne de révision du compte rendu de l’entretien.

II. – LES VOIES DE RECOuRS

L’article 7 du décret du 29 juin 2010 organise, sans pour autant exclure les voies de recours administratif et contentieux de droit commun, une procédure de révision propre à l’entretien professionnel. Cette procédure interrompt le délai de recours contentieux (Conseil d’État, 26 mai 1971, no 80390).

Quel que soit le mode de recours, la révision ou l’annulation du compte rendu de l’entretien professionnel conduit soit à reprendre les parties non modifiées en faisant apparaître les nouvelles formulations, soit, s’il s’agit d’une annulation totale, à l’établissement d’un nouveau compte rendu précédé, le cas échéant, d’un nouvel entretien.

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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1. La procédure de révision

L’autorité territoriale – qui a visé initialement le compte rendu – peut être saisie par le fonctionnaire d’une demande de révision du compte rendu de l’entretien professionnel.

Cette demande de révision – qui n’est pas formulée auprès du supérieur hiérarchique direct – doit être introduite dans les quinze jours francs suivant la notification du compte rendu et constitue un préalable obligatoire à l’éventuelle saisine de la CAP concernée.

Pour mémoire, un délai franc se calcule en ajoutant une unité au point de départ. Ainsi, pour un compte rendu notifié le 10 janvier, la demande de révision devra être déposée au plus tard le 26 janvier avant minuit.

À compter de la date du dépôt de la demande de révision, l’autorité territoriale dispose d’un délai de quinze jours pour répondre au fonctionnaire évalué.

S’agissant d’une demande de révision, l’absence de réponse dans le délai fixé par décret doit être considérée comme un rejet de la demande de révision. Les conséquences sont doubles. Tout d’abord, le fonctionnaire – ayant déposé une demande préalable – peut décider de poursuivre la procédure en saisissant la CAP. Ensuite, à compter de la décision implicite de rejet de l’autorité territoriale, le délai de recours contentieux est relancé pour un nouveau délai de deux mois.

Si le fonctionnaire fait le choix de saisir la CAP, pour obtenir la modification du compte rendu, il doit le faire dans les quinze jours suivant la réponse – explicite ou implicite – de l’autorité territoriale à la demande de révision.

À ce niveau de la procédure de révision, le fonctionnaire saisit la CAP dans les conditions identiques à la demande de révision organisée dans le cadre de la procédure de notation.

La CAP peut estimer que la demande de révision est justifiée. Toutefois, elle n’a pas elle-même le pouvoir de réviser la notation. Elle ne peut que proposer à l’autorité territoriale de modifier le compte rendu de l’entretien professionnel qui lui est soumis.

Par ailleurs, en raison du caractère consultatif de la CAP, son avis ne constitue pas une décision administrative faisant grief et susceptible de recours.

Au terme de la procédure devant la CAP, il revient à l’autorité territoriale de communiquer au fonctionnaire évalué le compte rendu définitif de l’entretien professionnel.

2. Les recours de droit commun

Comme pour la notation, l’ensemble de cette procédure particulière de révision n’est pas exclusive des recours de droit commun.

Notamment, la demande de révision ne constitue pas un recours gracieux et ne peut donc priver le fonctionnaire évalué de la possibilité de demander, par la voie du recours administratif, que le compte rendu de son entretien professionnel soit reconsidéré alors même qu’il aurait fait préalablement usage du droit, que lui reconnaît en l’espèce l’article 7 du décret du 29 juin 2010, de saisir l’autorité territoriale d’une demande de révision (arrêt de principe Conseil d’État, 20 octobre 1967, no 68076, et Conseil d’État, 21 février 2000, no 201024). Cependant, dans la mesure où la procédure de révision et le recours administratif sont tous deux portés devant la même autorité, l’intérêt d’exercer successivement ces deux voies de recours se révèle très limité.

La demande de révision n’est pas non plus un préalable obligatoire aux recours de droit commun qui peuvent prendre la forme d’un recours gracieux et/ou un recours contentieux.

Le recours gracieux

En ce qui concerne le recours gracieux, il doit être adressé, dans un délai de deux mois à compter soit :– de la notification initiale du compte rendu de l’entretien professionnel ;– de la réception de la réponse de l’autorité territoriale à la demande de révision ;– après communication du compte rendu d’entretien éventuellement révisé par l’autorité territoriale, après avis de la

CAP.

Il est rappelé que l’absence de réponse – notamment dans les deux derniers cas cités – vaut décision implicite de rejet au terme de deux mois suivant le recours de l’agent.

Par ailleurs, l’exercice du recours gracieux auprès de l’autorité territoriale conserve le délai de recours contentieux à l’encontre du compte rendu de l’entretien professionnel (Conseil d’État, 28 avril 1989, no 83341).

Le recours contentieux

En ce qui concerne le recours contentieux, il s’exerce dans les mêmes conditions que le recours gracieux, soit deux mois à compter soit :

– de la notification initiale du compte rendu de l’entretien professionnel ;– de la réception de la réponse de l’autorité territoriale à la demande de révision ;

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– après communication de son compte rendu d’entretien par l’autorité territoriale, sur avis de la CAP ;– de la réponse – ou de la décision implicite de rejet – au recours gracieux, le cas échéant.Le compte rendu de l’entretien professionnel peut être contesté directement devant le juge administratif sans que le

défaut de demande préalable de révision auprès de la CAP et l’absence de recours gracieux y fassent obstacle (Conseil d’État, 5 mai 1972, no 82023, et pour une illustration, TA Rennes, 16 juin 1999, no 9778).

III. – LA VALEuR PROFESSIONNELLE ET SA PRISE EN COMPTE POuR L’APPLICATION DES ARTICLES 39, 78 ET 79 DE LA LOI Du 26 JANVIER 1984

Comme le précise le premier alinéa de l’article 76-1 de la loi du 26 janvier 1984 précitée, l’entretien professionnel permet d’apprécier la valeur professionnelle des fonctionnaires notamment pour être prise en compte dans le cadre de la promotion interne (art. 39), de l’avancement d’échelon (art. 78) et de grade (art. 79).

L’article 8 du décret du 29 juin 2010 précise les modalités d’examen pour l’établissement du tableau d’avancement de grade relevant de l’article 79.

En ce qui concerne l’octroi d’avancement d’échelon à l’ancienneté minimale, il est fonction à la fois de critères liés à l’ancienneté et à la valeur professionnelle. En conséquence, le compte rendu de l’entretien professionnel doit servir de base en ce qui concerne l’appréciation de la valeur professionnelle visée à l’article 78 de la loi du 26 janvier 1984.

Pour la constitution des listes d’aptitude relative à la promotion interne, les articles 39 et 76-1 de la loi du 26 janvier 1984 rappellent qu’elles ne peuvent être dissociées de la valeur professionnelle et des acquis de l’expérience professionnelle des agents, lesquelles font également l’objet de l’entretien professionnel et de son compte rendu. Ce dernier devient donc en ce sens un des outils de l’établissement des listes d’aptitude.

Seuls les comptes rendus définitifs peuvent être pris en compte pour apprécier la valeur professionnelle.L’appréciation de la valeur professionnelle pourra, enfin, se révéler utile pour apprécier les résultats d’un fonctionnaire

soumis à un régime de prime de type prime de fonctions et de résultats prenant en compte les résultats.

IV. – MISE EN œuVRE DE MESuRES D’ACCOMPAGNEMENT

Il ressort de l’expérience acquise dans cette procédure que l’entretien professionnel est d’autant mieux accueilli par les agents concernés que sa mise en place s’effectue parallèlement à des actions d’accompagnement.

Les collectivités s’inscrivant dans l’expérimentation pourraient envisager, à chaque fois que cela est possible, de mettre en ligne l’ensemble des textes relatifs à la mise en œuvre de l’expérimentation de l’entretien professionnel.

Par ailleurs, il serait pertinent de proposer des formations adaptées tant aux fonctionnaires évalués qu’aux évaluateurs devant mener l’entretien professionnel.

V. – BILAN DE L’EXPÉRIMENTATION

L’article 76-1 de la loi du 26 janvier 1984 et les articles 9 et 10 du décret du 29 juin 2010 rappellent la nécessité de procéder à un bilan annuel des expérimentations conduites dans les collectivités locales.

Les modalités pratiques utiles à la réalisation de ce bilan vous seront précisées ultérieurement par voie de circulaire.Vous voudrez bien diffuser sans délai la présente circulaire aux collectivités locales et à leurs établissements publics

locaux non affiliés ainsi qu’aux présidents des centres de gestion afin que les employeurs locaux et les fonctionnaires susceptibles d’être concernés par l’expérimentation de l’entretien professionnel puissent bénéficier de ces informations.

Pour le ministre et par délégation :  L’adjoint au directeur général des collectivités locales, b.Delsol

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Directiongénéraledelapolicenationale _____

Directiondel’administrationdelapolicenationale _____

Sous-direction des ressources humaines _____

Bureau des commissaires de police _____

Arrêté du 8 juillet 2010 portant inscription sur la liste d’aptitude au recrutement au choix de commissaires de police pour 2010

NOR : IOCC1015283A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,

Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’État ;

Vu la loi no 95-73 du 21 janvier 1995 modifiée d’orientation et de programmation relative à la sécurité ;

Vu le décret no 95-654 du 9 mai 1995 modifié fixant les dispositions communes applicables aux fonctionnaires actifs des services de la police nationale ;

Vu le décret no 2005-939 du 2 août 2005 modifié portant statut particulier du corps de conception et de direction de la police nationale ;

Vu l’arrêté du 13 décembre 2005 relatif à la commission spéciale de sélection prévue à l’article 7 du décret no 2005-939 susvisé ;

Vu l’avis émis par la commission administrative paritaire compétente à l’égard du corps de conception et de direction en sa séance du 16 juin 2010 ;

Sur la proposition du directeur général de la police nationale,

Arrête :

Article 1er

Les commandants de la police nationale dont les noms suivent sont inscrits sur la liste d’aptitude au recrutement au choix dans le corps de conception et de direction – en qualité de commissaires de police – établie au titre de l’année 2010 :

En liste utileMme MuSART Anne.M. TOuLLIOu Franck.M. JOuDELAT Éric.M. DREyER Thiéry.

En liste complémentaireM. TERRENZI Bruno.M. WITkOWSkI Laurent.

Article 2

Le directeur général de la police nationale et le directeur de l’administration de la police nationale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 8 juillet 2010.  Le ministre de l’intérieur,    de l’outre-mer et des collectivités territoriales, briCeHorteFeux

Conformément aux dispositions du décret no 65-29 du 11 janvier 1965 modifié par le décret no 83-1025 du 28 novembre 1983,  cet  arrêté  peut  faire  l’objet  soit  d’un  recours  gracieux  auprès  du  ministre,  soit  d’un  recours  contentieux  devant  le  tribunal administratif dans un délai de deux mois courant à compter de la date de notification de celui-ci. 

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____ Directiongénérale delagendarmerienationale _____ Directiondespersonnelsmilitaires delagendarmerienationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel sous-officier de gendarmerie et volontaire _____

Instruction no 21000 du 12 juillet 2010 relative à la gestion des volontaires dans les armées en service au sein de la gendarmerie nationale

NOR : IOCJ1018392J

Références :

Code de la défense ;Code de justice militaire ;Code des pensions civiles et militaires de retraite ;Code du service national ;Décret no 2008-948 du 12 septembre 2008 (JO no 216 du 16 septembre 2008, texte no 30, signalé au BOC 41/2008) ;Décret no 2008-955 du 12 septembre 2008 (JO no 216 du 16 septembre 2008, texte no 37, signalé au BOC 42/2008 ;

BOEM 106.2.6, 300.3.3, 311-2.1.1, 323.1, 331.2.4, 614.1.1.7, 621-4.4.3, 651.5.2, 810.1.5, 810.2.5) ;Décret no 2008-958 du 12 septembre 2008 (JO no 216 du 16 septembre 2008, texte no 40, signalé au BOC 43/2008 ;

BOEM 300.3.1, 313.3.2, 323.6).

Pièces jointes : quarante-quatre annexes.

Textes abrogés :

Circulaire no 36400/DEF/GEND/P/ACC du 4 novembre 1991 (BOC, 1995, p. 1719 ; BOEM 651.5.2) modifiée ;Circulaire no 24900/DEF/GEND/P/SOCA du 1er juin 1994 (BOC, 1995, p. 1270 ; BOEM 651.5.2) ;Circulaire no 41000/DEF/GEND/RH/RF/REC du 9 octobre 1998 (BOC, p. 361 ; BOEM 651.5.2) ;Note-express no 19270/DEF/GEND/RH/RF/REC du 6 juillet 2004 relative à l’affectation des gendarmes adjoints

agents de police judiciaire adjoints (n.i. BO – CLASS. : 12.52) ;Note-express no 21750/DEF/GEND/RH/RF/REC du 3 août 2004 relative à la durée des affectations et réaffectations en

métropole des gendarmes adjoints servant outre-mer (n.i. BO – CLASS. : 12.52).

SOMMAIRE

PRÉAmBULE

1. Souscription du premier contrat de volontariat1.1. Autorisation de souscrire un contrat1.2. Durée du contrat1.3. Autorités habilitées à contracter au nom du ministre de l’intérieur1.4. Date de la signature du contrat1.5. Prise d’effet du contrat

2. Cycle de formation et période probatoire2.1. Cycle de formation

2.1.1. Dispositions spécifiques aux GAV candidats AGIV2.1.2. Dispositions spécifiques aux GAV EP candidats APjA2.1.3. Dispositions communes

2.2. Période probatoire

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3. Renouvellement du contrat de volontariat3.1. Dépôt et transmission des demandes de renouvellement du contrat

3.2. Décision de renouvellement

4. Prorogation du contrat de volontariat

5. Annulation du contrat de volontariat5.1. Motifs d’annulation du contrat

5.2. Procédure d’annulation du contrat

6. Dénonciation du contrat de volontariat6.1. Procédure de dénonciation du contrat sur demande du volontaire

6.2. Procédure de dénonciation du contrat par l’autorité militaire6.2.1. Dénonciation du contrat par le commandant des écoles de la gendarmerie nationale (CEGN)6.2.2. Dénonciation du contrat par le commandant de la formation administrative

6.3. Dénonciation du contrat pour absence durant le cycle de formation

6.4. Cas particulier de dénonciation pour inaptitude physique préexistante à la signature du contrat

7. Résiliation du contrat de volontariat7.1. Causes de résiliation du contrat

7.2. Autorités compétentes pour prononcer la résiliation du contrat

7.3. Procédure de résiliation du contrat7.3.1. Résiliation sur demande du volontaire7.3.2. Résiliation d’office

7.3.2.1. Procédure de recrutement par voie de changement d’armée7.3.2.2. Perte de la nationalité française, condamnation à une peine criminelle ou perte de grade dans les

conditions prévues au 2o de l’article L. 4139-14 du code de la défense7.3.3. Résiliation par mise en réforme définitive7.3.4. Résiliation par sanction disciplinaire

8. Affectation et mutation des volontaires8.1. Chronologie d’affectation

8.2. Situation numérique des volontaires8.2.1. Situation des effectifs des volontaires et expression des besoins par les formations administratives8.2.2. État des groupements

8.3. Affectation des AGIV8.3.1. En cas de réussite au stage de formation8.3.2. En cas d’échec au stage de formation

8.4. Affectation des GAV APJA en métropole8.4.1. Cas général8.4.2. Documents à transmettre8.4.3. Cas particuliers

8.4.3.1. GAV « équestre »8.4.3.2. GAV « montagne »

8.5. Affectation des GAV EP ou GAV Hn

8.6. Affectation des GAV « agréés SOG »

8.7. Affectation des volontaires en outre‑mer

8.8. Affectation des volontaires originaires d’une collectivité territoriale d’outre‑mer

9. Mutation en cours de service9.1. Mutation prononcée à l’initiative du commandement

9.1.1. mutation pour assurer la continuité du service9.1.2. mutation pour motifs tenant à la personne du militaire

9.2. Mutation prononcée à la demande du volontaire9.2.1. mutation sur demande du volontaire, pour raisons personnelles

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9.2.2. mutation sur demande du volontaire, sans considération de temps de présence, pour raisons personnelles exceptionnelles

9.3. Mutation outre‑mer

10. Positions statutaires applicables aux volontaires

10.1. Position d’activité

10.2. Position de non‑activité

11. Avancement, nomination, récompenses, avancement à titre exceptionnel

11.1. Avancement dans les grades de militaire du rang et de maréchal des logis11.1.1. Conditions à réunir pour accéder au grade supérieur

11.1.1.1. Pour le grade de brigadier11.1.1.2. Pour le grade de brigadier-chef11.1.1.3. Pour le grade de maréchal des logis

11.1.2. Volume des promotions11.1.3. Procédure d’avancement

11.1.3.1. Sélection des proposables par grade11.1.3.2. Fusionnement des proposables par grade11.1.3.3. Commission d’avancement11.1.3.4. Arrêt du tableau d’avancement

11.2. nomination au grade d’aspirant

11.3. Attribution de la distinction de 1re classe

11.4. Avancement à titre exceptionnel

12. Constitution des dossiers individuels

12.1. Ouverture du dossier individuel

13. Dispositions diverses et mesures transitoires

13.1. Champ d’application du point 2.2

13.2. Situation des volontaires dont le contrat est en cours

13.3. Situation des volontaires en cours de période probatoire

ANNExES

Annexe I. – ContrAt de volontArIAt dAns lA gendArmerIe

Annexe II. – note explICAtIve relAtIve à lA sIgnAture du ContrAt de volontArIAt

Annexe III. – note explICAtIve relAtIve Au suIvI du ContrAt

Annexe Iv. – rApport CAndIdAture AgIv

Annexe v. – déCIsIon portAnt rAttAChement à un stAge de formAtIon pour Complément de formAtIon

Annexe vI. – déCIsIon portAnt renouvellement de lA pérIode probAtoIre

Annexe vII. – demAnde de renouvellement de ContrAt pour servIr en quAlIté de volontAIre

Annexe vIII. – déCIsIon portAnt Agrément d’une demAnde de renouvellement d’un ContrAt de volontArIAt

Annexe Ix. – déCIsIon portAnt rejet d’une demAnde de renouvellement d’un ContrAt de volontArIAt

Annexe x. – demAnde de prorogAtIon de ContrAt pour servIr en quAlIté de volontAIre

Annexe xI. – déCIsIon portAnt Agrément d’une prorogAtIon d’un ContrAt de volontArIAt

Annexe xII. – dénonCIAtIon d’un ContrAt de volontArIAt pAr le volontAIre

Annexe xIII. – déCIsIon portAnt dénonCIAtIon d’un ContrAt de volontArIAt

Annexe xIv. – déCIsIon portAnt dénonCIAtIon d’un ContrAt de volontArIAt pour AbsenCe prolongée

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Annexe xv. – déCIsIon portAnt dénonCIAtIon d’un ContrAt de volontArIAt pour InAptItude préexIstAnte à lA sIgnAture du ContrAt

Annexe xvI. – demAnde de résIlIAtIon d’un ContrAt de volontArIAt

Annexe xvII. – Arrêté portAnt Agrément d’une demAnde de résIlIAtIon d’un ContrAt de volontArIAt

Annexe xvIII. – déCIsIon portAnt rejet d’une demAnde de résIlIAtIon d’un ContrAt de volontArIAt

Annexe xIx. – Arrêté portAnt CessAtIon de l’étAt de mIlItAIre pour réforme défInItIve

Annexe xx. – ChronologIe d’AffeCtAtIon des volontAIres

Annexe xxI. – sItuAtIon numérIque des volontAIres

Annexe xxII. – étAt des groupements à mettre Au ChoIx

Annexe xxIII. – fIChe de vœux IndIvIduelle

Annexe xxIv. – déClArAtIon relAtIve à l’IndépendAnCe dAns l’exéCutIon du servICe

Annexe xxv. – étAt réCApItulAtIf des desIderAtA Adressé Aux régIons de gendArmerIe et Aux CommAnde-ments de lA gendArmerIe d’outre-mer

Annexe xxvI. – étAt réCApItulAtIf des desIderAtA Adressé à lA gendArmerIe de l’AIr et à lA gendArmerIe mArItIme

Annexe xxvII. – étAt réCApItulAtIf des desIderAtA Adressé Aux régIons de gendArmerIe zone de défense et de séCurIté

Annexe xxvIII. – bordereAu d’envoI vAlAnt déCIsIon de rejet d’une demAnde de mutAtIon

Annexe xxIx. – demAnde de Congé de mAternIté

Annexe xxx. – déCIsIon portAnt Agrément d’une demAnde de Congé de mAternIté

Annexe xxxI. – demAnde d’AttrIbutIon d’un Congé de présenCe pArentAle

Annexe xxxII. – déCIsIon portAnt Agrément d’une demAnde de Congé de présenCe pArentAle

Annexe xxxIII. – demAnde d’AttrIbutIon d’un Congé de longue durée pour mAlAdIe ou de longue mAlAdIe

Annexe xxxIv. – déCIsIon portAnt Agrément d’un Congé de longue durée pour mAlAdIe ou de longue mAlAdIe

Annexe xxxv. – CorrespondAnCe à lA Cnmss suIte à lA mIse en Congé de longue durée pour mAlAdIe ou de longue mAlAdIe

Annexe xxxvI. – CorrespondAnCe à lA Cnmss pour demAnde de prestAtIons en espèCes

Annexe xxxvII. – déCIsIon portAnt Agrément d’une reprIse d’ACtIvIté suIte à un Congé de longue durée pour mAlAdIe ou de longue mAlAdIe

Annexe xxxvIII. – demAnde d’AttrIbutIon d’un Congé pArentAl

Annexe xxxIx. – déCIsIon portAnt Agrément d’une demAnde de Congé pArentAl

Annexe xl. – demAnde de rAppel à l’ACtIvIté à l’Issue d’un Congé pArentAl

Annexe xlI. – déCIsIon portAnt rAppel à l’ACtIvIté à l’Issue d’un Congé pArentAl

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Annexe xlII. – demAnde d’AttrIbutIon d’un Congé pour ConvenAnCes personnelles sAns solde de lA posItIon de non-ACtIvIté

Annexe xlIII. – proCès-verbAl de lA réunIon de lA CommIssIon d’AvAnCement

Annexe xlIv. – Arrêt du tAbleAu d’AvAnCement

PRÉAMBuLE

Prévu au 4o de l’article L. 4132-5 et à l’article L. 4132-11 du code de la défense, le volontariat dans les armées est défini par le décret de 6e référence. Les volontaires dans les armées en service au sein de la gendarmerie nationale sont désignés sous l’appellation « aspirants de gendarmerie issus du volontariat » (AGIV) ou « gendarmes adjoints volontaires » (GAV) pour les agents de police judiciaire adjoints (APJA), les emplois particuliers (EP) et les hauts niveaux (HN).

Les volontaires sont appelés à servir en tout temps et en tout lieu. À ce titre, ils sont affectés, dans l’intérêt du service, dans l’ensemble des postes prévus en organisation par les tableaux des effectifs des formations de la gendarmerie nationale.

La gestion des volontaires est déconcentrée au sein des cadres de gestion suivants : région de gendarmerie, commandement de gendarmerie spécialisée, organisme d’administration et de soutien, groupement spécialisé, garde républicaine, école de gendarmerie et commandement de gendarmerie situé au sein des départements ou des collectivités d’outre-mer ou de la Nouvelle-Calédonie.

Les copies de décisions relatives aux différents actes de gestion prévus aux points 2.2, 6.1, 6.2.1, 6.3, 6.4 et 7.3.1 de la présente instruction sont transmises à la direction générale de la gendarmerie nationale, direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale, sous-direction de la gestion du personnel, bureau du personnel sous-officier de gendarmerie et volontaire, section sous-officier de gendarmerie cadre général et volontaire (DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV) uniquement par messagerie, à défaut par télécopie.

La présente instruction, qui regroupe sous le vocable « formation administrative », les régions de gendarmerie et les organismes administrés comme tels, a pour objet de définir les règles de gestion des AGIV et GAV.

1. Souscription du premier contrat de volontariat

1.1. Autorisation de souscrire un contrat

L’autorisation de souscrire un contrat de volontaire est délivrée par la direction générale de la gendarmerie nationale, direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale, sous-direction des compétences (DGGN/DPMGN/SDC).

1.2. Durée du contrat

Le contrat de volontariat est conclu pour une durée de vingt-quatre mois. Il est renouvelable une fois pour une période de trente-six mois, sans que la durée totale du volontariat dans les armées ne puisse excéder cinq ans.

1.3. Autorités habilitées à contracter au nom du ministre de l’intérieur

Les contrats de volontaires (annexes I et II) sont souscrits au nom du ministre de l’intérieur devant un commissaire aux armées ou son suppléant.

Le suivi des contrats de volontaires, à l’aide d’un registre dont le contenu est fixé à l’annexe III, est assuré par les écoles de gendarmerie ou COMGEND.

1.4. Date de la signature du contrat

Le contrat de volontariat est signé :– pour les candidats résidant en métropole : à l’école de gendarmerie, au plus tard le jour de leur incorporation ;– pour les candidats résidant outre-mer : au siège du commandement de gendarmerie, au plus tard la veille du jour de la

mise en route vers la métropole.1.5. Prise d’effet du contrat

Le contrat de volontariat prend effet à la date prévue dans le contrat ou, à défaut, à la date de sa signature (deuxième alinéa de l’article 5 du décret de 6e référence).

2. Cycle de formation et période probatoire

2.1. Cycle de formation

Le volontaire effectue un cycle de formation initiale, défini par :– l’instruction no 25550/DEF/GEND/RH/RF/FORM du 19 février 2007 pour les élèves aspirants de gendarmerie issus

du volontariat ;

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– l’instruction no 39235/DEF/GEND/RH/RF/FORM du 20 mars 2008 (n.i. BO – CLASS. : 12 52) pour les gendarmes adjoints volontaires agents de police judiciaire adjoints (GAV APJA) ;

– la note-express no 28230/DEF/GEND/RH/RF/FORM du 26 mai 2003 (n.i. BO – CLASS. : 12 52) pour les gendarmes adjoints volontaires destinés à occuper un emploi particulier (GAV EP), les gendarmes adjoints volontaires détenant une qualification de haut niveau (GAV HN).

2.1.1. Dispositions spécifiques aux GAV candidats AGIV

Les GAV du grade de maréchal des logis, ou titulaires au minimum d’un diplôme de fin du premier cycle de l’enseignement supérieur, ont la possibilité de déposer une demande AGIV, adressée par voie hiérarchique à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV accompagnée des pièces suivantes :

– un rapport (annexe IV) ;

– une copie du diplôme d’enseignement supérieur ;

– la ou les notations ;

– un certificat médical d’aptitude à servir en qualité d’AGIV.

2.1.2. Dispositions spécifiques aux GAV EP candidats APJA

Les GAV, destinés à occuper un emploi particulier qui souhaitent réorienter leur volontariat vers un emploi opérationnel après une période minimum d’une année d’affectation établissent une demande transmise par la voie hiérarchique à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV accompagnée des pièces suivantes :

– un certificat médical d’aptitude à servir en qualité d’APJA ;

– la ou les notations ;

– le contrat initial ou, le cas échéant, la décision de renouvellement du contrat.

2.1.3. Dispositions communes

En cas d’agrément, le militaire reste affecté à son unité et suit l’intégralité de la formation sollicitée.

En cas d’échec ou d’abandon, le militaire réintègre son unité à l’emploi occupé auparavant.

2.2. Période probatoire

Le contrat initial de volontariat ne devient définitif qu’à l’expiration d’une période probatoire d’une durée de six mois.

Lorsqu’un volontaire a dû interrompre son cycle de formation initiale en école ou complémentaire en unité pour raisons de santé ou lorsqu’il n’a pas acquis les compétences requises, la période probatoire peut être renouvelée une fois pour une durée de six mois par :

– le commandant des écoles de la gendarmerie nationale, sur proposition motivée du commandant de l’école de gendarmerie responsable de la formation. Il est dans ce cas rattaché par la même décision (annexe V) à un autre stage pour y suivre un nouveau cycle complet de formation, immédiatement ou dès que son aptitude à reprendre le service est reconnue. une copie de cette décision est adressée à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV ;

– le commandant de formation administrative pour les volontaires affectés en unité (annexe VI).

3. Renouvellement du contrat de volontariat

3.1. Dépôt et transmission des demandes de renouvellement du contrat

Le volontaire qui souhaite le renouvellement de son contrat adresse une demande écrite au commandant de la formation administrative au moins trois mois avant son terme. Il joint à sa demande un certificat médicoadministratif modèle 620-4*/1 en cours de validité précisant l’aptitude ou l’inaptitude au renouvellement de contrat. Les conclusions de ce certificat ne peuvent avoir de caractère temporaire.

3.2. Décision de renouvellement

La demande de renouvellement de contrat (annexe VII) revêtue des avis hiérarchiques, accompagnée du certificat médical, est transmise au commandant de la formation administrative qui, selon le cas, l’agrée (annexe VIII) ou la rejette (annexe IX).

La demande de renouvellement de contrat est systématiquement rejetée en cas de manière de servir jugée insuffisante.

Les décisions concernant les AGIV sont à adresser à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV.

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4. Prorogation du contrat de volontariat

Le contrat initial de deux ans est prorogé si nécessaire pour les volontaires qui bénéficient des congés prévus aux articles L. 4138-2 et L. 4138-11 du code de la défense. Le document doit être en conformité avec les annexes X et XI de la présente instruction.

5. Annulation du contrat de volontariat

5.1. Motifs d’annulation du contrat

À tout moment, un contrat de volontariat peut être annulé s’il a été souscrit en violation des conditions fixées par l’article L. 4132-1 du code de la défense, ainsi que les articles 3 et 4 du décret de 6e référence.

Il en est ainsi, en particulier, lorsqu’il y a eu irrégularité ou fraude de l’intéressé aboutissant à la signature du contrat.

5.2. Procédure d’annulation du contrat

Lorsque le contrat de volontariat est susceptible de faire l’objet d’une annulation, le commandant de l’école de gendarmerie ou le commandant de la formation administrative d’affectation adresse dans les meilleurs délais à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV un rapport, auquel sont joints un exemplaire du contrat de volontariat et toutes les pièces justificatives nécessaires.

6. Dénonciation du contrat de volontariat

6.1. Procédure de dénonciation du contrat sur demande du volontaire

Au cours de la période probatoire, le cas échéant renouvelée, le volontaire peut dénoncer son contrat unilatéralement à tout moment, et sans qu’il soit dans l’obligation d’invoquer un quelconque motif. Il renseigne pour cela une déclaration dont le modèle figure en annexe XII.

La déclaration de dénonciation est reçue par le commandant de l’école de gendarmerie ou le commandant de la formation administrative d’affectation, qui en adresse une copie à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV.

Le militaire est rayé des contrôles à la date mentionnée dans sa déclaration après avoir passé une visite médicale de fin de service auprès d’un médecin des armées.

6.2. Procédure de dénonciation du contrat par l’autorité militaire

Pendant la période probatoire, le cas échéant renouvelée, le contrat peut être dénoncé unilatéralement par le commandant des écoles de la gendarmerie nationale ou le commandant de la formation administrative de l’intéressé pour inaptitude à l’emploi de volontaire. La décision est obligatoirement motivée. Elle peut résulter notamment de :

– l’inadaptation à la vie militaire ;

– l’insuffisance de formation, suite à la non-délivrance :– de l’attestation de réussite de la formation AGIV délivrée par le commandant de l’EOGN ;– du certificat technique de qualification pour l’emploi considéré (gendarmes adjoints volontaires) ;– du diplôme de gendarme adjoint (APJA, EP et HN) ;

– l’absence justifiée ou non, supérieure à dix jours d’instruction.

En cas de dénonciation du contrat, le volontaire est rayé des contrôles le lendemain de la notification de la décision et après avoir été soumis à une visite médicale de fin de service auprès d’un médecin des armées.

6.2.1. Dénonciation du contrat par le commandant des écoles de la gendarmerie nationale (CEGN)

Le commandant de l’école de gendarmerie adresse dans les meilleurs délais au CEGN un rapport proposant la dénonciation du contrat accompagné de toutes les pièces justifiant cette proposition.

La décision de dénonciation (annexe XIII) est prise par le CEGN. Elle est adressée au commandant de l’école pour notification immédiate à l’intéressé.

une copie de cette décision est adressée à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV.

6.2.2. Dénonciation du contrat par le commandant de la formation administrative

Le commandant de formation administrative prend une décision de dénonciation du contrat (annexe XIII) sur proposition de l’unité d’emploi et la fait notifier immédiatement à l’intéressé.

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6.3. Dénonciation du contrat pour absence durant le cycle de formation

une inaptitude physique prolongée ou une absence justifiée ou non supérieure à dix jours d’instruction durant la période probatoire constitue un motif de dénonciation du contrat si celle-ci est incompatible avec la poursuite du cycle de formation en cours.

La décision (annexe XIV) est du ressort du CEGN ou, le cas échéant, du commandant de la formation administrative pour les autres militaires.

une copie de cette décision est adressée à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV.

6.4. Cas particulier de dénonciation pour inaptitude physique préexistante à la signature du contrat

L’aptitude physique du volontaire est contrôlée lors de la visite médicale d’incorporation qui suit son arrivée à l’école de gendarmerie dans les conditions fixées par l’instruction no 9400/DEF/GEND/RH/RF/REC du 28 février 2002.

Lorsque le résultat des opérations médicales conclut à l’inaptitude physique de l’intéressé pour cause préexistante à la signature du contrat, ce dernier est dénoncé par le commandant des écoles de la gendarmerie nationale pour les militaires en formation initiale ou le commandant de la formation administrative pour les autres militaires. Le dossier leur est transmis sans délais par messagerie ou à défaut par télécopie accompagné des pièces suivantes :

– un certificat médicoadministratif modèle 620-4*/12 indiquant que l’inaptitude physique est préexistante à la signature du contrat ;

– un exemplaire du contrat de volontariat.

La décision est notifiée dans les formes réglementaires à l’intéressé avant la fin de la période probatoire (annexe XV).

une copie est adressée à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV.

7. Résiliation du contrat de volontariat

7.1. Causes de résiliation du contrat

Il peut être mis fin au volontariat au-delà de la période probatoire. Le contrat est alors résilié :– sur demande motivée du volontaire ;– d’office en cas de souscription d’un nouveau contrat se substituant expressément au contrat en cours ou dans les cas

prévus à l’article L. 4139-14 du code de la défense.

7.2. Autorités compétentes pour prononcer la résiliation du contrat

Les autorités compétentes sont énumérées au tableau suivant :

RéSILIATION DU CONTRAT AUTORITé COMPéTENTE

À la demande du volontaire. Commandant de formation administrative. 

Dans  les cas prévus au 4o à  l’article L. 4139-14 du code de la défense.

Commandant des écoles de la gendarmerie nationale pour les personnels affectés en école ou commandant de formation administrative. 

Pour perte de la nationalité française ou condamnation à une peine criminelle.

DGGN – DPMGN – SDAP. 

Dans les cas prévus aux 2o et 3o à l’article L. 4139-14 du code de la défense.

DGGN – DPMGN – SDAP. 

7.3. Procédure de résiliation du contrat

7.3.1. Résiliation sur demande du volontaire

Le volontaire établit une demande motivée (annexe XVI) conformément aux articles L. 4139-13, R. 4139-46 et R. 4139-47 du code de la défense.

Revêtue des avis hiérarchiques, elle est transmise au commandant de la formation administrative qui prend un arrêté d’agrément (annexe XVII) ou une décision de rejet (annexe XVIII) de la demande. Le document est notifié au volontaire.

Dans tous les cas où il est mis fin au contrat, après notification, le volontaire est renvoyé dans ses foyers. La visite médicale de fin de service est effectuée par un médecin des armées. La date de résiliation du volontariat tient compte de l’épuisement des droits à permission du militaire concerné, sauf si elle est prononcée au titre du point 7.3.4 de la présente instruction. Le militaire peut demander qu’il soit mis fin à son contrat avant cette date.

Pour les AGIV, une copie de cet arrêté est adressée à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV.

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7.3.2. Résiliation d’office

7.3.2.1. Procédure de recrutement par voie de changement d’armée

Les militaires ont la possibilité de postuler au recrutement par voie de changement d’armée. Les volontaires prennent préalablement attache auprès du centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) compétent afin d’évaluer l’opportunité de celle-ci.

Le dossier est adressé à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV qui le transmet à la direction des ressources humaines compétente ou à l’organisme recruteur. Il est constitué des pièces suivantes :

– demande de l’intéressé ;

– transmis avec avis hiérarchiques ;

– état signalétique et des services ou photocopie du livret matricule certifié conforme à l’original ;

– relevé de punitions et de récompenses ;

– copie des diplômes civils et militaires ;

– notation(s) ;

– certificat médical.

En cas d’agrément prononcé pour un recrutement par voie de changement d’armée, la radiation des contrôles de la formation administrative gendarmerie intervient en principe d’office à la date de prise d’effet du nouveau contrat. Conformément aux dispositions du 3o de l’article L. 4132-6 du code de la défense, le militaire peut être admis à servir avec un grade inférieur.

une copie du nouveau contrat est adressée à la formation administrative d’origine.

7.3.2.2. Perte de la nationalité française, condamnation à une peine criminelle ou perte de grade dans les conditions prévues au 2o de l’article L. 4139-14 du code de la défense

Le volontaire qui perd la nationalité française, son grade dans les conditions prévues au 2o de l’article L. 4139-14 du code de la défense ou qui est condamné à une peine criminelle, fait d’office l’objet d’une résiliation de contrat prononcée par la DGGN/DPMGN/SDAP/Bureau chancellerie sur proposition du commandant de la formation administrative.

Le dossier est composé des pièces suivantes :

– une copie du contrat initial de volontariat et de son éventuel renouvellement ;

– une copie de l’acte motivant la résiliation du contrat (extrait de jugement pour la perte de grade).

7.3.3. Résiliation par mise en réforme définitive

La résiliation du contrat pour raisons de santé (annexe XIX) est prise par le commandant de formation administrative ou le commandant des écoles qui prononce la résiliation du contrat d’office par arrêté conformément à l’article 13 de l’arrêté du 20 septembre 2006 pris en application de l’article 6 du décret no 2006-1166 du 20 septembre 2006 relatif à la commission de réforme des militaires.

7.3.4. Résiliation par sanction disciplinaire

La résiliation du contrat par sanction disciplinaire du 3e groupe, conformément au 3o de l’article L. 4137-2 du code de la défense est prise par la DGGN/DPMGN/SDAP/BCHANC sur proposition du commandant de la formation administrative. Le dossier est constitué des pièces suivantes :

– le dossier disciplinaire proposant une sanction de 3e groupe ;

– une copie du contrat de volontariat et de son éventuel renouvellement.

8. Affectation et mutation des volontaires

8.1. Chronologie d’affectation

Chaque année, la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV établit les directives annuelles concernant les opérations d’affectation de chaque stage de formation en qualité d’AGIV, d’APJA et d’EP. La chronologie est ensuite transmise sous bordereau d’envoi (annexe XX) aux formations administratives.

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8.2. Situation numérique des volontaires

8.2.1. Situation des effectifs des volontaires et expression des besoins par les formations administratives

Chaque mois, la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV requête sur la base Agorh@ afin d’établir la situation des effectifs des volontaires par formation administrative. La troisième semaine de chaque mois (M), les formations administratives adressent leur situation mentionnant leur expression des besoins pour le mois M + 2 ainsi que les prévisions des départs et arrivées pour les mois M + 1 et M + 2 des GAV APJA et EP (annexe XXI).

8.2.2. État des groupements

À la réception du message fixant le volume prévisionnel des GAV APJA, les formations administratives adressent en retour l’état des groupements à mettre au choix des amphis (annexe XXII).

8.3. Affectation des AGIV

8.3.1. En cas de réussite au stage de formation

Les élèves aspirants volontaires ayant satisfait à la formation choisissent, dans l’ordre du classement, leur affectation parmi les postes ouverts, sous réserve des compétences particulières attachées à certains emplois.

Les affectations sont prononcées dès réception de l’état des postes choisis par les AGIV ayant satisfait à la formation.

L’EOGN insère la déclaration relative à l’indépendance (annexe XXIV) dans le dossier individuel première partie.

8.3.2. En cas d’échec au stage de formation

Les élèves AGIV ayant échoué aux examens de fin de formation se voient appliquer les modalités définies au point 4.2 de l’instruction no 25550/DEF/GEND/RH/RF/FORM du 19 février 2007 relative à la formation des aspirants de gendarmerie issus du volontariat.

La décision est prise par la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV sur proposition du commandant des écoles de la gendarmerie nationale, après avis du commandant de la formation d’affectation. Ce dernier prononce la mutation du volontaire.

Le certificat technique de qualification pour l’emploi considéré est délivré par le commandant de l’EOGN. Le diplôme de gendarme adjoint sera alors attribué par le commandant de la formation administrative d’emploi.

8.4. Affectation des GAV APJA en métropole

8.4.1. Cas général

Au terme de la formation initiale en école, les GAV APJA choisissent leur formation administrative d’affectation dans l’ordre du classement, parmi une liste arrêtée par la DGGN /DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV, en concertation avec les formations administratives (sous réserve des compétences particulières attachées à certains emplois).

8.4.2. Documents à transmettre

À l’issue de l’amphi, les écoles concernées adressent aux formations administratives les fiches de vœux individuelles (annexe XXIII), les déclarations relatives à l’indépendance dans l’exécution du service (annexe XXIV) ainsi que l’état récapitulatif des desiderata (annexe XXV à XXVII).

8.4.3. Cas particuliers

Les GAV APJA, volontaires pour servir dans les compétences « équestre » ou « montagne », et dont l’aptitude a été reconnue, sont tenus de choisir à l’amphi une unité requérant ces compétences, sous réserve de poste ouvert.

8.4.3.1. GAV « équestre »

L’aptitude à servir dans une unité équestre des GAV APJA est évaluée par la garde républicaine pendant la formation initiale en école.

Les GAV APJA dont l’aptitude a été reconnue choisissent une affectation en unité équestre (garde républicaine, groupement GD ou gendarmerie de l’air disposant de postes au tableau des effectifs autorisés) en fonction de leur rang de classement et dans la limite des besoins exprimés par les formations administratives.

Seuls les GAV APJA affectés en unité équestre suivent à l’issue du stage de formation initiale en école le module de formation complémentaire au centre d’instruction du régiment de cavalerie à Saint-Germain-en-Laye, avant de rejoindre leur unité d’affectation.

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Les commandants des formations administratives, qui souhaitent au titre de leur propre gestion personnelle former des GAV APJA pour un poste à compétence équestre permanent ou saisonnier vacant à court ou moyen terme, sollicitent le régiment de cavalerie de la garde républicaine afin de rattacher les militaires concernés à un stage de formation complémentaire au centre d’instruction de Saint-Germain-en-Laye.

8.4.3.2. GAV « montagne »

Les GAV APJA qui possèdent une bonne pratique du ski et de l’alpinisme et désireux de servir en unité « montagne » sont testés sur leurs connaissances théoriques pendant leur formation en école, avant qu’ils n’expriment leurs desiderata d’affectation. La correction des épreuves de sélection relève du centre national d’instruction de ski et d’alpinisme de la gendarmerie. Les résultats sont adressés à la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOG/BPSOGV/2SOGCGV et aux écoles concernées par messagerie ou à défaut par télécopie.

Ils choisissent un groupement « montagne » en fonction de leur classement et dans la limite des besoins exprimés.

8.5. Affectation des GAV EP ou GAV HN

Les GAV « emploi particulier » (EP) ou appelés à exercer une fonction exigeant une qualification de haut niveau (HN) sont affectés dans le poste pour lequel ils ont été recrutés.

Les mutations sont prononcées par les commandants de formation administrative.

8.6. Affectation des GAV « agréés SOG »

La DGGN/DPMGN/SDC/Bureau du recrutement et des examens propose à certains candidats ayant satisfait à la sélection SOG de servir en qualité de GAV avant leur admission en école de SOG.

Les candidats suivent le cursus de formation des GAV APJA, puis reçoivent une affectation dans tout type d’emploi à caractère opérationnel conformément au point 8.4. de la présente instruction.

Pour certains emplois de la garde républicaine, le cursus de formation suivi pourra se limiter à la formation EP.

8.7. Affectation des volontaires en outre-mer

Les volontaires peuvent être affectés dans l’intérêt du service dans les départements et collectivités d’outre-mer (DOM-COM) ou de la Nouvelle-Calédonie.

La mise en route des intéressés dans le cadre d’une affectation outre-mer est effectuée par le commandant de l’école après vérification de leur aptitude à servir outre-mer.

8.8. Affectation des volontaires originaires (1) d’une collectivité territoriale d’outre-mer

Les militaires ayant le centre de leurs intérêts matériels et moraux au sein d’une collectivité territoriale d’outre-mer (2), volontaires pour y servir, sont affectés selon les besoins exprimés par les formations administratives d’outre-mer (COMGEND). L’ordre de classement de fin de stage prévaut entre ces derniers.

9. Mutation en cours de service

9.1. Mutation prononcée à l’initiative du commandement

9.1.1. Mutation pour assurer la continuité du service

un volontaire peut être muté à l’initiative du commandement afin d’assurer la continuité du service, notamment dans les cas suivants : vacance ou transformation d’emploi, réorganisation, création ou suppression d’unité, restructuration immobilière, etc.

9.1.2. Mutation pour motifs tenant à la personne du militaire

Les dispositions relatives à la mutation d’office et la communication obligatoire du dossier individuel du personnel sont détaillées dans la circulaire no 41200/DEF/GEND/RH/ETG du 16 octobre 1998 relative à la procédure à suivre en cas de mutation d’office d’un militaire dans l’intérêt du service pour des motifs tenant à la personne de l’intéressé.

9.2. Mutation prononcée à la demande du volontaire

Les volontaires peuvent demander une mutation pour raisons personnelles.

(1) « Originaires » au sens de la délibération no 2008-147 du 1er septembre 2008 de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE).

(2) Cf. article 72-3 de la Constitution du 4 octobre 1958.

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9.2.1. Mutation sur demande du volontaire, pour raisons personnelles

Après un an d’affectation en unité, le volontaire peut solliciter une mutation pour raisons personnelles.

Cette demande, établie via Agorh@, est transmise au commandant de formation administrative dont relève le volontaire, revêtue des avis hiérarchiques.

Le commandant de formation administrative transmet, le cas échéant, la demande revêtue de son avis au commandant de la formation administrative compétente.

Après examen de la demande de mutation, le commandant de la formation administrative dans laquelle souhaite servir le volontaire établit selon le cas :

– un ordre de mutation, après entente avec la formation administrative de départ sur la date de mutation, si un poste est déjà vacant ou le sera à court terme ;

– un bordereau d’envoi de rejet (annexe XXVIII).

En cas d’avis divergent, la formation administrative sollicitée est compétente pour se prononcer sur la suite à donner à cette demande.

9.2.2. Mutation sur demande du volontaire, sans considération de temps de présence, pour raisons personnelles exceptionnelles

L’intéressé établit une fiche de vœux via Agorh@ sur laquelle, le cas échéant, il invoque les raisons qu’il juge utiles de faire valoir. Il doit joindre à l’appui de sa demande tout document ou toute explication pouvant éclairer le commandement. La demande est transmise au commandant de la formation administrative dont relève le volontaire, revêtue des avis hiérarchiques.

Le commandant de la formation administrative dont relève le volontaire transmet obligatoirement la demande revêtue de son avis au commandant de la formation administrative sollicitée. Celui-ci l’examine et apprécie la suite qu’il estime devoir lui réserver et établit selon le cas :

– un ordre de mutation après entente avec la formation administrative de départ sur la date de mutation ;

– un bordereau d’envoi de rejet (annexe XXVIII).

9.3. Mutation outre-mer

Les volontaires peuvent demander à servir outre-mer.

Toute demande de mutation à destination ou en provenance de l’outre-mer, à l’exception des postes de la gendarmerie maritime stationnée outre-mer, est adressée par les commandants de formation administrative dont relèvent les militaires au commandant de la gendarmerie outre-mer, qui agrée ou rejette les demandes.

un certificat médical d’aptitude à servir outre-mer en cours de validité accompagne obligatoirement la demande.

10. Positions statutaires applicables aux volontaires

Les volontaires peuvent bénéficier de congés de la position d’activité ou de non-activité, dans la limite de durée des services fixée à l’article L. 4139-16 du code de la défense.

10.1. Position d’activité

Les volontaires, dans la limite de durée des services, qui occupent un emploi de leur grade restent dans cette position, conformément aux dispositions des articles L. 4138-2 et R. 4138-1 à R. 4138-29 du code de la défense (annexes XXIX à XXXII), en cas :

– de congé de maladie ;

– de congé de maternité ;

– de congé de paternité ;

– de congé d’adoption ;

– de permissions ;

– de congé de présence parentale ;

– de congé d’accompagnement des personnes en fin de vie ;

– de congé de reconversion ;

– de congé de fin de campagne.

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10.2. Position de non-activité

Les volontaires, dans la limite de la durée des services, peuvent être placés dans une des positions temporaires de non- activité par le commandant de formation administrative ou le commandant des écoles, conformément aux dispositions des articles L. 4138-11 et R. 4138-47 à R. 4138-63 du code de la défense, à l’exception des 4o et 5o de l’article L. 4138-11 (annexes XXXIII à XLII) :

– de congé de longue durée pour maladie ;– de congé de longue maladie ;– de congé parental ;– de situation de retrait d’emploi ;– de congé pour convenances personnelles ;– de congé complémentaire de reconversion.

11. Avancement, nomination, récompenses, avancement à titre exceptionnel

Les volontaires servent dans les grades de militaire du rang (gendarme adjoint volontaire, brigadier, brigadier-chef), au grade de maréchal des logis et au grade d’aspirant. Le volontariat est souscrit au premier grade de militaire du rang.

L’avancement a lieu exclusivement au choix.

11.1. Avancement dans les grades de militaire du rang et de maréchal des logis

11.1.1. Conditions à réunir pour accéder au grade supérieur

11.1.1.1. Pour le grade de brigadier :

– avoir accompli au moins trois mois de service ;– être titulaire du diplôme de gendarme adjoint (DGA).

11.1.1.2. Pour le grade de brigadier-chef :

– avoir servi au moins un mois dans le grade de brigadier.

11.1.1.3. Pour le grade de maréchal des logis :

– avoir accompli au moins six mois de service dont au moins deux mois en qualité de brigadier-chef ;– avoir obtenu le brevet de gendarme adjoint (BGA).

11.1.2. Volume des promotions

Le volume des promotions déterminé en fonction du plafond d’emploi dans chaque grade est établi annuellement par la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV.

11.1.3. Procédure d’avancement

11.1.3.1. Sélection des proposables par grade

La sélection des proposables est réalisée, par la DGGN/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGCGV, le premier lundi de chaque mois.

11.1.3.2. Fusionnement des proposables par grade

Chaque échelon hiérarchique procède au fusionnement des proposables, selon la périodicité fixée par le commandant de la formation administrative.

11.1.3.3. Commission d’avancement

La commission d’avancement est composée conformément à l’arrêté du 2 décembre 2008 fixant, pour la gendarmerie nationale, la composition et l’organisation de la commission prévue à l’article L. 4136-3 du code de la défense. Le commandant de formation administrative réunit la commission au moins une fois par an et peut, en fonction des besoins, la réunir à nouveau de façon périodique.

un procès verbal de commission est établi conformément aux modèles annexés XLIII/I et XLIII/II.

11.1.3.4. Arrêt du tableau d’avancement

À l’issue de chaque commission, un tableau d’avancement est arrêté (annexe XLIV). Les promotions sont prononcées le premier de chaque mois.

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11.2. Nomination au grade d’aspirant

La nomination au grade d’aspirant est prononcée par la DGGN/DPMGN/SDGP.

11.3. Attribution de la distinction de 1re classe

L’autorité militaire de premier niveau (AM1) peut attribuer à titre de récompense à un GAV la distinction de 1re classe dans les conditions prévues au point 2.2.2 de l’instruction no 25000/DEF/GEND/RH/P/CH du 27 mai 2008 fixant les modalités d’attribution et de gestion des récompenses pour les militaires servant dans la gendarmerie nationale.

11.4. Avancement à titre exceptionnel

Les modalités selon lesquelles les volontaires peuvent bénéficier d’un avancement à titre exceptionnel sont définies par le décret de dernière référence.

12. Constitution des dossiers individuels

12.1. Ouverture du dossier individuel

Les écoles de gendarmerie constituent les dossiers individuels des militaires, puis les adressent aux formations administratives dans les conditions prévues par l’instruction no 135500/DEF/GEND/SRH du 17 octobre 2008 relative à la gestion des dossiers individuels des militaires de la gendarmerie nationale.

13. Dispositions diverses et mesures transitoires

13.1. Champ d’application du point 2.2

Le point 2.2 de la présente instruction ne s’applique qu’aux volontaires ayant signé un contrat initial de deux ans.

13.2. Situation des volontaires dont le contrat est en cours

Le volontaire, qui, avant la publication de la présente instruction, a souscrit un contrat initial, d’une durée de douze mois lequel est dévenu définitif, se voit proposer un premier renouvellement de douze mois puis, un deuxième de trois ans.

Le volontaire, qui, avant la publication de la présente instruction, se trouve dans sa deuxième année de contrat, se voit proposer un renouvellement de contrat de trois ans.

Le volontaire, qui, avant la publication de la présente instruction, se trouve au-delà de sa deuxième année de contrat, se voit, selon le cas, proposer un renouvellement de contrat de deux ans s’il se trouve dans sa troisième année de contrat ou, de douze mois s’il se trouve dans sa quatrième année de contrat.

13.3. Situation des volontaires en cours de période probatoire

Le volontaire, qui, antérieurement à la publication de la présente instruction, a souscrit un contrat initial de douze mois et qui est en cours de période probatoire, se voit proposer un avenant à son contrat initial. Le nouveau contrat ainsi souscrit sera d’une durée de deux ans, portant ainsi la période probatoire de trois à six mois, renouvelable une fois selon les conditions définies au 2o de l’article 8 du décret de 6e référence. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation :  Le général de corps d’armée,    directeur des personnels militaires    de la gendarmerie nationale, J.DelPont

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A N N E X E I

MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Gendarmerie nationale Numéro d’ordre : ……/20… École de gendarmerie de : ou Commandement de la gendarmerie de :

CONTRAT DE VOLONTARIAT DANS LA GENDARMERIE

sousCritenaPPliCationDesDisPositionsDuDÉCretno2008-955MoDiFiÉDu12sePteMbre2008

Le (date en toutes lettres) ............................................................................................................................................................s’est présenté(e) devant nous (nom et grade du commissaire aux armées, ou son suppléant).

Date de prise d’effet (si différente de la date de signature) : ....................................................................................................

Nom . ............................................................................. Prénoms ............................ Épouse (le cas échéant) ..........................

Né(e) le ............................................ , à .................................................... No département ........................................................

Situation de famille .....................................................................................................................................................................

Domicilié(e) à .............................................................................................................................................................................

No identifiant défense .................................................. No INSEE ...............................................................................................

Bureau (centre) du service national ............................................................................................................................................

1. Qui nous déclare vouloir souscrire en toute connaissance de cause un contrat de volontariat pour servir dans la gendarmerie nationale en qualité de volontaire dans les armées en service au sein de la gendarmerie nationale pendant 24 mois à compter du : ................................................................................................................................................................

Après avoir constaté qu’il (elle) satisfait aux conditions requises, nous lui avons donné lecture :– des articles L. 4132-1, L. 4132-6, L. 4132-11 et L. 4139-13 à L. 4139-15 du code de la défense ;– des articles de 1 à 16 du décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires.

Nous lui avons précisé que ses services dans la gendarmerie prendront effet à la date de prise d’effet du présent contrat et que, pendant la durée du contrat, il (elle) peut être muté(e), dans l’intéret du service. Il (elle) peut être appelé(e) à servir en tout temps et en tout lieu.

Nous l’avons en outre informé(e) que ce contrat :

2. Ne sera rendu définitif qu’à l’issue d’une période probatoire de 6 mois, renouvelable une fois, pour raison de santé ou insuffisance de formation, et commençant à la date de signature ou le cas échéant à la date de prise d’effet.

Pourra être annulé à tout moment par le ministre de l’intérieur, direction générale de la gendarmerie nationale, s’il est constaté que le (la) volontaire :

– a commis une fraude concernant, notamment, les conditions prévues à l’article L. 4132-1 du code de la défense.

3. Pourra être dénoncé pendant la période probatoire unilatéralement par chacune des parties.

4. Pourra être résilié par le ministre de l’intérieur, direction générale de la gendarmerie nationale :1o De plein droit en cas de :

– perte de la nationalité française ;– condamnation à une peine criminelle ou à la perte du grade dans les conditions prévues aux articles L. 311-2,

L. 311-3 et L. 311-6 à L. 311-8 du code de justice militaire.2o D’office ou sur demande écrite de l’intéressé(e) conformément à l’article 16 du décret no 2008-955 modifié du

12 septembre 2008.

5. Pourra, à son terme, être renouvelé une fois par l’organisme d’administration et de gestion sans dépasser la durée totale du volontariat dans les armées, soit cinq ans.

– la demande écrite est établie par le (la) volontaire au moins trois mois avant le terme et soumise à l’autorité militaire.

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6. Sera prorogé si nécessaire par la formation administrative sur demande écrite établie par le (la) volontaire et soumise à l’autorité militaire en cas de congés prévus aux articles L. 4138-2 et L. 4138-11 du code de la défense.

7. Pourra être substitué de plein droit en cas de souscription d’un engagement en application des articles L. 4132-8 à L. 4132-10 du code de la défense.

Après quoi nous avons reçu l’approbation du (de la) candidat(e), lequel (laquelle) a promis de servir avec honneur et fidélité pendant la durée du présent contrat.

APRÈS AvOIR EU LECTURE DU PRéSENT ACTE, A SIgNé AvEC NOUS CONTRAT HOMOLOgUé par le commissaire aux armées

Date  ...............................................................................Le (la) volontaire..........................................................................................

..........................................................................................

Le commissaire aux armées Le ......................................................................................................Cachet, signature

Contrat dénoncé par :  le commandant des écoles de la gendarmerie nationale.  le commandant  de la formation administrative.

Par décision :Du  ........................................................ Numéro  ............................................ En date du  .........................................................  Notifiée le  ................................................................................

Contrat dénoncé par le (la) volontaire.

Par déclaration du  ..................................................................... Rayé des contrôles le  ..................................................................................

Contrat annulé.

Par décision :Du  ........................................................ Numéro  ............................................ En date du  .........................................................  Notifiée le  ................................................................................

Contrat renouvelé (1).

Par décision :Du  ........................................................ Numéro  ............................................ En date du  .........................................................  Notifiée le  ................................................................................

Du  ........................................................ Numéro  ............................................ En date du  .........................................................  Notifiée le  ................................................................................

(1) Tient compte des mesures transitoires mentionnées dans le point 1�.

A N N E X E I I

NOTE EXPLICATIVE RELATIVE À LA SIGNATuRE Du CONTRAT DE VOLONTARIAT SOuSCRIT EN APPLICATION Du DÉCRET NO 2008-955 Du 12 SEPTEMBRE 2008 MODIFIÉ

1.CasDesContratssousCritsenÉColeDeGenDarMerie

Après vérification des renseignements d’identités civile et militaire figurant au dossier de candidature et après lecture des articles du code de la défense et du décret énumérés sur l’acte de volontariat, il est procédé à la signature du contrat.

Le contrat est établi en cinq exemplaires :– un est remis au (à la) volontaire ;– un est conservé à l’école de gendarmerie ou au COMGEND ;– un est inséré dans le dossier première partie du (de la) volontaire ;– adresse le troisième au bureau ou centre du service national dont dépend le (la) volontaire ;– adresse le quatrième à l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale, service des

droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints.

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2. CasDesContratssousCritsauPrèsDesCoMManDeMentsDeGenDarMeriesituÉsauseinDesDÉParteMentsouDesColleCtivitÉsD’outre-MerouDelanouvelle-CalÉDonie

Après vérification de l’aptitude médicale et des renseignements d’identités civile et militaire et après lecture des articles du décret énumérés sur celui-ci, il est procédé à la signature du contrat qui est établi en cinq exemplaires :

– un est remis au (à la) volontaire qui le présente dès son arrivée à l’école ;– les quatre autres sont transmis au commissaire aux armées de rattachement aux fins d’homologation, après que le

commandant de gendarmerie s’est assuré que le (la) volontaire a rejoint l’école de gendarmerie.Cette formalité accomplie, le commissaire aux armées ou son suppléant renvoie les quatre exemplaires à l’école de

gendarmerie ou au COMGEND qui les répartit comme indiqué au chapitre 1er.Dans le cas où le (la) volontaire n’a pas rejoint l’école de formation, le commissaire aux armées ou son suppléant

reçoit la déclaration de dénonciation du contrat de l’intéressé(e). Il convient alors d’archiver un exemplaire du contrat de volontariat et d’adresser la dénonciation de contrat à la DGGN/DPMGN/SDGP/2SOGCGV et au commandant de l’école de gendarmerie que le (la) volontaire devait rejoindre.

A N N E X E I I I

NOTE EXPLICATIVE RELATIVE Au SuIVI Du CONTRAT

Le commissaire aux armées ou son suppléant tient un « registre des contrats » dont le contenu est défini à titre indicatif ci-dessous.

Les contrats de volontariat y sont répertoriés dans l’ordre de souscription.

Page de gauche :

N° d’ordre

RENSEIgNEMENTS d’état civil RENSEIgNEMENTS MILITAIRES

NOM prénoms Corps d’affectation Bureau ou centre du service national Identifiant défense OBS.

Page de droite :

RENSEIgNEMENTS sur le contrat

SUIvI DU CONTRAT À renseigner, avant de transmettre au commissaire aux armées ou son suppléant les

différentes décisions concernant l’annulation, la dénonciation, la cessation ou le renouvellement

OBS.

Date de signature Homologation Annulation Dénonciation Résiliation Renouvellements (1) Prorogation

No date. No date. No date. No date. No date. No date. No date.

(1) Tient compte des mesures transitoires mentionnées dans le point 1�.

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A N N E X E I V

RAPPORT CANDIDATuRE AGIV

IntroduCtIon

Présentation du candidat : affectation, situation familiale et administrative

1.PersonnalitÉDuCanDiDat

2.MotivationsDuCanDiDat

3.ManièreDeservir

ConClusion

Proposition du commandant de formation administrative.

A N N E X E V

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Décision portant rattachement à un stage de formation pour complément de formation

Le commandant des écoles de la gendarmerie nationale,Vu le décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 8 ;Vu le rapport no (numéro + timbre) du (date), du commandant de l’école ;Vu l’avis médical ...................,Considérant que (raisons)  ...................................................................................................................................................

 ..............................................................................................................................................................................................,

Décide :

Article 1er

L’élève gendarme adjoint(e) volontaire :NIGEND : ...............................................................................................................................................................................Né(e) le : ................................................ , à ..........................................................................................................................Stage no : ................................................................................................................................................................................Incorporé(e) le : ................................... , à .............................................................................................................................Dont la fin de période probatoire se termine le : ...................................................................................................................Sera soumis(e) à un complément de formation avec le stage no ……… de l’école de gendarmerie de (école) le (date).

Article 2

La période probatoire sera en conséquence renouvelée pour une période de six mois et prendra fin le (date).

Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

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Article 4

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.Destinataires :– Direction générale de la gendarmerie nationale

– Direction des personnels militaires– Sous-direction de la gestion du personnel

– Bureau du personnel sous-officier de gendarmerie et volontaire (par messagerie, uniquement) ;– Commandant l’école de gendarmerie, à (lieu) ;– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels – bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire ;– Intéressé(e).

A N N E X E V I

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Décision portant renouvellement de la période probatoire

Le commandant des écoles de la gendarmerie nationale ou le commandant de (formation administrative),

Vu le décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 8,Considérant que (raisons)  ...................................................................................................................................................

 ..............................................................................................................................................................................................,

Décide :

Article 1er

La période probatoire du contrat de volontariat souscrit à (lieu de signature du contrat) le (date de signature du contrat ou de prise d’effet, le cas échéant) par (nom, prénom et NIGEND du [de la] gendarme adjoint[e] volontaire), est renouvelée pour une durée de six mois.

Article 2

La période probatoire prendra en conséquence fin le (date).

Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires, conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense, dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 4

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Grade et nom du commandant de formation administrative Signature

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Destinataires :– Dossier administratif du (de la) volontaire ;– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire ;– Intéressé(e).

A N N E X E V I I

Attaché de la formation administrative À (lieu), le (date)

Le (la) (grade) (nom, prénom) affecté(e) à (unité d’emploi)

au commandant de (formation administrative)

Objet : demande de renouvellement de contrat pour servir en qualité de volontaire.

Référence :  décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires et notamment son article 9.J’ai l’honneur de demander le renouvellement de mon contrat de volontariat pour servir en gendarmerie pour une période

de (durée) (sans dépasser la durée totale du volontariat dans les armées).Le contrat no ……/20… en vertu duquel je sers actuellement a été souscrit à (lieu) le  (date). Il arrivera à expiration le

(date).

Signature

Avis des chefs hiérarchiques : .............................................................................................................................................. ...............................................................................................................................................................................................

A N N E X E V I I I

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Décision portant agrément d’une demande de renouvellement d’un contrat de volontariat

Le commandant de (formation administrative),

Vu le décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires et notamment son article 9 ;Vu la demande formulée par (nom, prénom et NIGEND du [de la] gendarme adjoint[e] volontaire) le (date) ;

Vu le certificat médicoadministratif d’aptitude au renouvellement du volontariat du (date),

Décide :

Article 1er

La demande de renouvellement du contrat de volontariat no (……/20…), souscrit à (lieu de signature du contrat) le (date de signature du contrat) formulée par (nom, prénom, né(e) le [date] à [lieu], NIGEND et identifiant défense), affecté(e) à (unité d’affectation), est agréée.

Article 2

Le contrat est renouvelé à compter du (date de l’échéance du contrat en cours) et arrivera à échéance le (date).

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Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense, dans un délai de deux mois, à compter de sa date de notification.

Article 4

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Grade et nom du commandant de formation administrative

Signature

Destinataires :

– Formation administrative où le contrat initial a été signé (école ou COMGEND) ;

– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints,

à Le Blanc ;

– Dossier première partie du (de la) volontaire ;

– Intéressé(e).

A N N E X E I X

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Décision portant rejet d’une demande de renouvellement d’un contrat de volontariat

Le commandant de (formation administrative),

Vu le décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 9 ;

Vu la demande formulée par (nom, prénom et NIGEND du [de la] gendarme adjoint[e] volontaire) le (date),

Décide :

Article 1er

La demande de renouvellement du contrat de volontariat souscrit no (……/20…) à (lieu de signature du contrat) le (date de signature du contrat) formulée par (nom, prénom, né[e] le [date] à [lieu], NIGEND et identifiant défense) affecté(e) à (unité d’affectation), n’est pas agréée.

Article 2

Le contrat en cours arrivera en conséquence à son terme le (date) et l’intéressé(e) sera rayé(e) des contrôles le (date).

Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

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Article 4

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Grade et nom du commandant de formation administrative

Signature

Destinataires :– Formation administrative où le contrat initial a été signé (école ou COMGEND) ;– Bureau (ou centre) du service national à (lieu) ;– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale – Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire ;– Intéressé(e).

A N N E X E X

Attaché de la formation administrative À (lieu), le (date)

Le (grade, nom, prénom) affecté(e) à (unité d’emploi)

au commandant de (formation administrative)

Objet : demande de prorogation de contrat pour servir en qualité de volontaire.

Références : 

Décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 8 ;Décision no ... portant acceptation du congé (motif) du (date) au (date).

J’ai l’honneur de demander la prorogation de mon contrat de volontariat jusqu’à (date) (motif du congé).

Le contrat no ……/20… en vertu duquel je sers actuellement a été souscrit à (lieu) le (date). Il arrivera à expiration le (date).

Signature

A N N E X E X I

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Décision portant agrément d’une prorogation d’un contrat de volontariat

Le commandant de (formation administrative),

Vu le code de la défense, et notamment son article L. 4138-2 (ou L. 4138-11 selon nature du congé) ;

Vu le décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 8 ;

Page 98: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page 2�

Vu la décision no ...... (portant acceptation motif du congé) du (date) au (date) ;

Attendu que le contrat de volontariat de l’intéressé(e) expire le (date),

Décide :

Article 1er

Le contrat de volontariat no ……/20…, souscrit à (lieu  de  signature  du  contrat) le (date  de  signature  du  contrat) par le (la) volontaire de la gendarmerie (nom, prénom, NIGEND et  identifiant  défense) affecté(e) à (unité  d’affectation), est prorogé.

Article 2

Ce contrat est prorogé à compter du (date de l’échéance du contrat en cours) et arrivera à échéance le  (date de fin du congé).

Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 4

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Grade et nom du commandant de formation administrative

Signature

Destinataires :– Formation administrative où le contrat initial a été signé (école ou COMGEND) ;– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale – Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire ;– Intéressé(e).

A N N E X E X I I

Attaché de l’école de gendarmerie (ou de la formation administrative) À (lieu), le (date)

Le (la) (grade, nom, prénom, né[e] le [date] à [lieu], NIGEND, identifiant défense),

affecté(e) à (école de gendarmerie ou formation administrative) au commandant de (école de gendarmerie ou formation administrative)

Objet : dénonciation d’un contrat de volontariat par le volontaire (au cours de la période probatoire).

Référence :  décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 8.

Je soussigné(e) (nom, prénom) déclare dénoncer le contrat de volontariat souscrit le (date de signature du contrat ou de prise d’effet le cas échéant) à (lieu de signature).

Je me retire à l’adresse suivante : ...........................................................................................................................................

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page 24

No (stage de formation en école) ............................................................................................................................................

La période probatoire stipulée dans le contrat de volontariat expire le : ..............................................................................

L’intéressé(e) est rayé(e) des contrôles le (date de la déclaration) : ....................................................................................

Signature

Destinataires :– Direction générale de la gendarmerie nationale

– Direction des personnels militaires– Sous-direction de la gestion du personnel

– Bureau du personnel sous-officier de gendarmerie et volontaire (uniquement par messagerie ou télécopie) ;– Commandant l’école de gendarmerie, à (lieu) ;– Bureau (ou centre) du service national à (lieu) ;– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire ;– Intéressé(e).

A N N E X E X I I I

Attaché du commandement des écoles de la gendarmerie nationale Le (date)  (ou de la formation administrative) N° (numéro + timbre)

Décision portant dénonciation d’un contrat de volontariat

Le commandant des écoles de la gendarmerie nationale, ou le commandant de (formation administrative),

Vu le décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 8 ;

Considérant (motivation circonstanciée au cas de l’espèce propre à la situation du [de la] militaire concerné[e]),

Décide :

Article 1er

Le contrat de volontariat souscrit à (lieu)  le (date) par  (nom,  prénom),  né(e) le (date) à (lieu),  (NIGEND,  identifiant défense),  stage no (formation  en  école),  pour servir en qualité de volontaire dans les armées en service au sein de la gendarmerie nationale, est dénoncé.

Article 2

La dénonciation du contrat prend effet le lendemain de sa notification.

Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 4

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Page 100: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page 25

Destinataires :– Direction générale de la gendarmerie nationale

– Direction des personnels militaires– Sous-direction de la gestion du personnel

– Bureau du personnel sous-officier de gendarmerie et volontaire (uniquement par messagerie ou télécopie) ;– Formation administrative où le contrat initial a été signé (école ou COMGEND) ;– Bureau (ou centre) du service national à (lieu) ;– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire ;– Intéressé(e).

A N N E X E X I V

Attaché du commandement des écoles de la gendarmerie nationale Le (date)  (ou de la formation administrative) N° (numéro + timbre)

Décision portant dénonciation d’un contrat de volontariat pour absence prolongée

Le commandant des écoles de la gendarmerie nationale, ou le commandant de (formation administrative),

Vu le décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 8 ;Considérant que l’inaptitude physique prolongée (ou  l’absence  justifiée ou non supérieure à dix  jours d’instruction) à

l’encontre de l’intéressé(e) porte préjudice à sa formation initiale,

Décide :

Article 1er

Le contrat de volontariat souscrit à  (lieu) le (date) par (NOM, prénom), né(e) le  (date) à (lieu),  (NIGEND,  identifiant défense) no (stage  de  formation  en  école),  pour servir en qualité de volontaire dans les armées en service au sein de la gendarmerie nationale, est dénoncé.

Article 2

La dénonciation du contrat prend effet le lendemain de sa notification.

Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 4

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Destinataires :– Direction générale de la gendarmerie nationale

– Direction des personnels militaires– Sous-direction de la gestion du personnel

Page 101: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page 26

– Bureau du personnel sous-officier de gendarmerie et volontaire (uniquement par messagerie ou télécopie) ;– Formation administrative où le contrat initial a été signé (école ou COMGEND) ;– Bureau (ou centre) du service national à (lieu) ;– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire ;– Intéressé(e).

A N N E X E X V

Attaché du commandement des écoles de la gendarmerie nationale Le (date)  (ou de la formation administrative) N° (numéro + timbre)

Décision portant dénonciation d’un contrat de volontariat pour inaptitude préexistante à la signature du contrat

Le commandant des écoles de la gendarmerie nationale, ou le commandant de (formation administrative),

Vu le décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 8 ;Vu l’article 33 de l’instruction no 9.400 DEF/GEND/RH/RF/REC du 28 février 2002 relative au contrôle de l’aptitude

physique des candidats à l’engagement en qualité de volontaires ;Considérant que l’inaptitude physique de l’intéressé(e) est préexistante à la signature du contrat,

Décide :

Article 1er

Le contrat de volontariat souscrit à (lieu) le (date)  par (nom,  prénom),  né(e) le  (date) à (lieu),  (NIGEND,  identifiant défense) no (stage  de  formation  en  école),  pour servir en qualité de volontaire dans les armées en service au sein de la gendarmerie nationale, est dénoncé.

Article 2

La dénonciation du contrat prend effet le lendemain de sa notification.

Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 4

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Destinataires :– Direction générale de la gendarmerie nationale

– Direction des personnels militaires– Sous-direction de la gestion du personnel

– Bureau du personnel sous-officier de gendarmerie et volontaire (uniquement par messagerie ou télécopie) ;– Formation administrative où le contrat initial a été signé (école ou COMGEND) ;

Page 102: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page 27

– Bureau (ou centre) du service national à (lieu) ;– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire ;– Intéressé(e).

A N N E X E X V I

Attaché de la formation administrative À (lieu), le (date)

Le (grade, nom, prénom) affecté(e) à (unité d’emploi) 

au commandant de (formation administrative) de (lieu) (VH)

Objet : demande de résiliation d’un contrat de volontariat.

Référence : décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 16.

J’ai l’honneur de demander la résiliation du contrat de volontariat que j’ai souscrit à (lieu) le (date).

Cette demande est motivée par (exposé détaillé des motifs).

Je demande à être rayé(e) des contrôles à compter du (date) en application de l’article R. 4139-46 cité en référence.

Je déclare me retirer à l’adresse suivante : ..........................................................................................................................

Signature

Avis des chefs hiérarchiques : ..............................................................................................................................................

...............................................................................................................................................................................................

A N N E X E X V I I

Attaché de la formation administrative Le (date) No (numéro + timbre)

Arrêté portant agrément d’une demande de résiliation d’un contrat de volontariat

Le commandant de (formation administrative),

Vu le code de la défense, et notamment ses articles L. 4139-13 et R. 4139-46 ;

Vu le décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 16 ;

Vu la demande formulée par le (la) (grade, nom, prénom) ;

Vu le(s) motif(s) avancé(s),

Arrête :

Article 1er

La demande de résiliation du contrat de volontariat, souscrit à (lieu de  signature du contrat) le  (date de  signature du contrat) par (nom, prénom) né(e) le (date) à (lieu), (NIGEND, identifiant défense) pour servir en qualité de volontaire dans les armées en service au sein de la gendarmerie nationale, est agréée.

Page 103: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page 28

Article 2

Le (la) (grade, nom, prénom, du [de la] volontaire) sera rayé(e) des contrôles à la date sollicitée sur la demande, soit le (date).

Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 4

Cet arrêté sera notifié à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

Le présent arrêté sera inséré au dossier individuel du (de la) militaire.

Grade et nom du commandant de la formation administrative

Signature

Destinataires :– Formation administrative où le contrat initial a été signé (école ou COMGEND) ;– Bureau (ou centre) du service national à (lieu) ;– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire ;– Intéressé(e).

A N N E X E X V I I I

Attaché de la formation administrative Le (date) No (numéro + timbre)

Décision portant rejet d’une demande de résiliation d’un contrat de volontariat

Le commandant de (formation administrative),

Vu le code de la défense, et notamment ses articles L. 4139-13 et R. 4139-46 ;

Vu le décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 16 ;

Vu la demande formulée par (grade, nom, prénom) ;

Considérant (motivation circonstanciée au cas de l’espèce propre à la situation du militaire concerné),

Décide :

Article 1er

La demande de résiliation du contrat de volontariat, souscrit à (lieu de  signature du contrat)  le (date de  signature du contrat) par (nom, prénom), (NIGEND, identifiant défense) pour servir en qualité de volontaire dans les armées en service au sein de la gendarmerie nationale, n’est pas agréée.

Article 2

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Page 104: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page 29

Article 3

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Grade et nom du commandant de formation administrative

Signature

Destinataires :– Dossier première partie du (de la) volontaire.– Intéressé(e).

A N N E X E X I X

Attaché de la formation administrative Le (date) No (numéro + timbre)

Arrêté portant cessation de l’état de militaire pour réforme définitive

Le commandant (de formation administrative),

Vu le code de la défense, notamment, les articles L. 4339-14 et R. 4139-53 à R. 4139-61 ;

Vu le code des pensions civiles et militaires de retraite ;

Vu du décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires, et notamment son article 16 ;

Vu l’arrêté du 20 septembre 2006 pris en application de l’article 6 du décret no 2006-1166 du 20 septembre 2006 relatif à la commission de réforme des militaires ;

Vu l’acte de volontariat dans la gendarmerie no ……/20…, souscrit à (formation administrative où le contrat initial a été signé école ou COMGEND) le (date) ;

Vu la décision du (autorité) commandant (formation administrative) à (lieu) du (date) ;

Vu le procès-verbal de la commission de réforme des militaires siégeant à (lieu) le (date) ;

Vu le récépissé de notification de l’avis de la commission de réforme des militaires en date du (date) ;

Considérant que l’intéressé(e) ne présente pas l’aptitude physique nécessaire à l’exercice des fonctions de gendarme adjoint(e) volontaire,

Arrête :

Article 1er

Le contrat de volontariat, souscrit à (lieu de signature du contrat) le (date) par (Mme, Mlle ou M.) (nom, prénom), épouse (nom), (NIGEND, identifiant défense), est résilié.

Article 2

Le (la) gendarme adjoint(e) volontaire (grade,  nom,  prénom), épouse (nom),  sera rayé(e) des contrôles pour mise en réforme définitive le (date).

Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Page 105: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page �0

Article 4

Cet arrêté sera notifié à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

Le présent arrêté sera inséré au dossier individuel du (de la) militaire.

Destinataires :– Formation administrative où le contrat initial a été signé (école ou COMGEND) ;– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Bureau (ou centre) du service national à (lieu) ;– Dossier première partie du (de la) volontaire.

Page 106: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page �1

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page �2

A N N E X E X X I

Attaché de la formation administrative Le (date)

situation nuMÉrique Des volontaires exPressions Des besoins et PrÉvisions Des DÉParts et arrivÉes

Transmis la troisième semaine de chaque mois (M)TEA

ANNéE 20…

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Prévision départs gAv APjA

Prévision arrivées gAv APjA

Prévision départs gAv EP

Prévision arrivées gAv EP

Besoins gAv APjA (sans distinction de sexe)

Besoins gAv EP

QUALIFICATION LIEU D’AFFECTATION NOMBRE

Total

Destinataires (à adresser uniquement par messagerie organique) :[email protected]@gendarmerie.interieur.gouv.frbaa.sdprh.dggn@gendarmerie.interieur.gouv.fr

Page 108: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page ��

A N N E X E X X I I

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Objet : état des groupements à mettre au choix du stage GAV APJA no …

Référence :  message no …… GEND/DPMGN/SDGP/BPSOGV du (date)  relatif à l’effectif prévisionnel GAV APJA à affecter.

NUMéRO D’ORDRE de priorité de mise en place

gROUPEMENTS – RégIMENTS (gR) Brigades (gIE armement – gIE AIR) (1) HOMME OU FEMME COMPéTENCE PARTICULIÈRE

(montagne, cavalier)

(1) Chaque groupement ne doit apparaître qu’une seule fois dans cette colonne.

A N N E X E X X I I I

FiCHe De vœux inDiviDuelle(1)(Ne doivent figurer que les desiderata se rapportant au groupement choisi en fonction du rang de classement)

STAGE No …

Nom : ............................................. Prénom : ........................................ NIGEND : .................................................................

Sexe : ............................ Situation de famille (2) : ................................ Classement école : …/…

COMMANDEMENT DE gENDARMERIE D’OUTRE-MER

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gROUPEMENT DE gENDARMERIE DéPARTEMENTALE

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gROUPEMENT DE gENDARMERIE MOBILE

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Compagnie : Escadron :

Compagnie : Escadron :

(1) La gendarmerie de l’armement, la gendarmerie des transports aériens et la garde républicaine ne sont pas concernées par l’établissement des fiches de vœux individuelles au motif d’un choix des GAV APJA au niveau unité élémentaire ou régiment.

(2) Marié(e) + nombre enfants – célibataire + nombre enfants – PACS + nombre enfants – divorcé(e) + nombre enfants.

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page �4

COMMANDEMENT DE gENDARMERIE D’OUTRE-MER

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gROUPEMENT DE gENDARMERIE DéPARTEMENTALE

de ................................................

gROUPEMENT DE gENDARMERIE MOBILE

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Compagnie : Escadron :

Compagnie : Escadron :

Compagnie : Escadron :

EMPLOI (TOUS LES TYPES D’UNITé DOIvENT êTRE CLASSéS PAR ORDRE DE PRIORITé (1)

BT PSIG (2) BMO PA

CORG BDRIJ PGHM PGM

(1) Seuls les gAv APjA dont l’aptitude à servir en unité classée « montagne » a été reconnue peuvent faire figurer dans leurs desiderata les PgHM et PgM.(2) Seuls les gAv APjA disposant d’une adaptation cardio-vasculaire satisfaisante à l’effort et faisant partie des catégories médicophysiologiques peuvent faire figurer les PSIg dans leurs desiderata.

GrouPeMent De GenDarMerie sPÉCialisÉe

gROUPEMENT DE gENDARMERIE DE L’AIR

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COMMANDEMENT DE gENDARMERIE MARITIME

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Localisation

Compagnie : BGA :

Façade Atlantique

1

BGA : 2

BGA : 3

BGA :

Façade de la Manche et de la mer du Nord

1

BGA : 2

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BGA :

Façade Méditerranée

1

BGA : 2

BGA : 3

BGA :

BGA :

Patrouilleur Brigade Base aéronavale

Page 110: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page �5

A N N E X E X X I V

DÉClarationrelativeàl’inDÉPenDanCeDansl’exÉCutionDuserviCe

Je soussigné(e) (grade, nom et prénom) ............................................... de (formation administrative, unité élémentaire) .................................................................................................................................................. déclare :

1. Ne posséder aucune relation compromettant ma liberté d’action dans l’exécution du service (1) :

2. Posséder, dans la circonscription des brigades territoriales mentionnées ci-dessous, des relations qui ne permettent pas d’exécuter mon service avec toute l’indépendance nécessaire (1) :

NOM Prénom

LIEN DE PARENTé éventuel ÂgE PROFESSION ADRESSE BRIgADE

3. Être ou avoir été confronté(e) dans la circonscription des unités mentionnées ci-dessous à une situation ou un fait qui ne me permet pas d’exécuter mon service avec toute l’indépendance nécessaire :

DATE DU FAIT NATURE DU FAIT BRIgADE

4. Ne plus posséder, tout ou partie des relations répertoriées dans le cadre du paragraphe 2.En conséquence, j’estime ne plus avoir de relations compromettant mon indépendance dans l’exécution du service dans

la circonscription des brigades territoriales mentionnées ci-dessous :

NOM Prénom ADRESSE éLéMENT NOUvEAU

(déménagement, décès, etc.) BRIgADE

« Je suis informé(e) que toute omission volontaire ou fausse déclaration m’engage au regard des dispositions du décret portant règlement de discipline générale dans les armées. »

Fait à ..................................., le ..................................................... Signature du (de la) militaire

5. Observations du commandant de formation administrative après contrôle du dossier de l’intéressé(e) :Au regard de l’analyse du dossier de l’intéressé(e) (enquête initiale recrutement, dossier mariage...) et des éléments

présentés supra, il apparaît que l’exercice du service est possible en tous lieux avec toute l’indépendance nécessaire : OuI (1) NON (1) Dans ce cas, la liberté d’action de l’intéressé(e) est susceptible d’être compromise dans le ressort de

l’unité ou des unités suivantes : .....................................................................................................................

(1) Cocher la case correspondante.

Page 111: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page �6

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page �9

A N N E X E X X V I I I

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

BORDEREAu D’ENVOI

DéSIgNATION DES PIÈCES NOMBRE OBSERvATIONS

– Fiche de vœux (numéro) établie au titre de (formation administrative) par le(la) gendarme adjoint(e) volontaire (grade) :

1

Référence : – code de la défense.

NOM, prénom

de la (formation administrative). Transmis en retourLe(s) souhait(s) exprimé(s) dans la fiche de vœux établie par l’intéressé(e) 

n’est (ne sont) pas accueilli(s).Un exemplaire du présent bordereau d’envoi, valant décision, sera remis 

à l’intéressé(e). Après notification dans les formes réglementaires, une copie sera insérée au dossier 1re partie.

Destinataire :– commandant de la (formation administrative).

à (LIEU).

rue, code postal, ville, téléphone, fax www.gendarmerie.interieur.gouv.fr

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page 40

A N N E X E X X I X

Attaché de la formation administrative À (lieu), le (date)

Le (La) (grade, nom, prénom) affecté(e) à (unité d’emploi)

au commandant de (formation administrative)  (VH)

Objet : demande de congé de maternité.

Références :Code de la défense, articles L. 4138-4 et R. 4138-4 ;Déclaration de grossesse établie le (date).

J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir m’accorder un congé maternité de (nombre de semaines) semaines. À cet effet, je communique les renseignements suivants :

NIGEND : .............................................................................................................................................................................

Identifiant défense : ..............................................................................................................................................................

Adresse durant le congé : .....................................................................................................................................................

La déclaration de maternité a été communiquée à vos services avant le terme du 4e mois de grossesse. Toutefois, je joins une copie de cette déclaration et tout document susceptible de modifier la durée de mon droit à congé.

Signature

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page 41

A N N E X E X X X

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Décision portant agrément d’une demande de congé de maternité

Le commandant de (formation administrative),

Vu le code de la défense, notamment ses articles L. 4138-4 et R. 4138-4 ;Vu l’acte de volontariat dans la gendarmerie no ……/20…, souscrit à (formation administrative où le contrat initial a été 

signé école ou COMGEND) le (date) ;

Vu la déclaration de grossesse établie le (date) ;

Vu la demande de congé de maternité formulée par l’intéressé(e) en date du (date),

Décide :

Article 1er

un congé de maternité d’une durée de (nombre de semaines) semaines à compter du (date) est accordé au (à la) gendarme adjoint(e) volontaire (nom, prénom), épouse (nom), (NIGEND, identifiant défense) affecté(e) à (formation administrative).

Article 2

Le (La) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 3

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Destinataires :– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire.

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A N N E X E X X X I

Attaché de la formation administrative À (lieu), le (date)

Le (La) (grade, nom, prénom) affecté(e) à (unité d’emploi) 

au commandant de (formation administrative) de (lieu) (VH)

Objet : demande d’attribution d’un congé de présence parentale.

Référence : code de la défense, articles L. 4138-7 et R. 4138-7 à R. 4138-15.J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir m’accorder une période de congé de présence parentale à compter du

(date) jusqu’au (date). À cet effet, je communique les renseignements suivants :

NIGEND : ...........................................................................................................................................................................

Identifiant défense : ...........................................................................................................................................................

Situation de famille : .........................................................................................................................................................

Nom du second parent : .....................................................................................................................................................

Adresse durant le congé : ..................................................................................................................................................

Prénom et nom de l’enfant : ..............................................................................................................................................

Date de naissance de l’enfant : ..........................................................................................................................................

Je reconnais avoir pris connaissance des articles L. 4138-7 et R. 4138-7 à R. 4138-15 du code de la défense et m’engage à assurer une présence auprès de mon enfant malade. Je m’engage à communiquer à l’autorité gestionnaire de mon dossier mes éventuels changements d’adresse.

Je joins une copie de l’acte de naissance de l’enfant concerné(e) (première  demande  seulement)  et une attestation médicale récente certifiant que la gravité de son état de santé nécessite des soins contraignants ou la présence de l’un de ses parents auprès de lui. Signature

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A N N E X E X X X I I

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Décision portant agrément d’une demande de congé de présence parentale

Le commandant de (formation administrative),

Vu le code de la défense, notamment ses articles L. 4138-7 et R. 4138-7 à R. 4138-15 ;Vu l’acte de volontariat dans la gendarmerie no ……/20…, souscrit à (formation administrative où le contrat initial a été 

signé école ou COMGEND) le (date) ;

Vu la copie de l’extrait de l’acte de naissance no …… du (date) de l’enfant (nom, prénoms), né(e) le (date) à (lieu) ;

Vu la demande de congé de présence parentale formulée par l’intéressé(e) en date du (date),

Décide :

Article 1er

une première période de congé de présence parentale, sans solde, d’une durée de (nombre de mois) mois à compter du (date), est accordée au (à la) gendarme adjoint(e), volontaire (nom, prénom), épouse (nom), (NIGEND, identifiant défense) affecté(e) à (formation administrative).

Article 2

La demande de renouvellement de congé ou de rappel à l’activité devra parvenir à (formation administrative), au plus tard, deux semaines avant le terme du présent congé. À défaut, la réintégration sera prononcée d’office.

Article 3

Il appartient au (à) l’adhérent(e) à la Caisse nationale du gendarme d’informer cet organisme dans les meilleurs délais.

Article 4

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 5

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Destinataires :– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire.

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A N N E X E X X X I I I

Attaché de la formation administrative À (lieu), le (date)

Le (La) (grade, nom, prénom) affecté(e) à (unité d’emploi)

au commandant de (formation administrative)

Objet : demande d’attribution d’un congé de longue durée pour maladie (ou longue maladie).

Références :Code de la défense, articles L. 4138-12 et R. 4138-47 à R. 4138-57 (ou articles L. 4138-13 et R. 4138-58) ;Instruction no 201189/DEF/SGA/DFP/FM/1 du 2 octobre 2006 relative aux congés liés à l’état de santé susceptibles

d’être attribués aux militaires.J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir m’accorder une (première, seconde... etc.) période de congé de (longue 

durée pour maladie ou longue maladie).

Je m’engage à :– me soumettre, sous le contrôle de l’administration militaire, aux visites médicales que nécessitent mon état de santé et

ma position statutaire ;– n’exercer que des activités autorisées par la gendarmerie et contrôlées médicalement au titre de la réadaptation

professionnelle ;– communiquer tout changement de résidence à mon commandant de formation administrative.Je désire bénéficier de mon congé à l’adresse suivante (1) :

Signature

(1) Le choix d’une résidence outre-mer ne peut être envisagé que pour le militaire « originaire » au sens de la délibération no 2008-147 du 1er septembre 2008 de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE).

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A N N E X E X X X I V

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Décision portant agrément d’un congé de longue durée pour maladie (ou longue maladie)

Le commandant de (formation administrative),

Vu le code de la défense, notamment ses articles L. 4138-12 et R. 4138-47 à R. 4138-57 (ou L. 4138-13 et R. 4138-58) ;

Vu l’instruction no 201189/DEF/SGA/DFP/FM/1 du 2 octobre 2006 relative aux congés liés à l’état de santé susceptibles d’être attribués au militaire ;

Vu l’acte de volontariat dans la gendarmerie no ……/20…, souscrit à (formation administrative où le contrat initial a été signé école ou COMGEND) le (date) ;

Vu la décision du (autorité) commandant (formation administrative) à (lieu) du (date) ;

Vu l’avis technique no (numéro + timbre) émis par l’inspecteur du service de santé des armées pour la gendarmerie en date du (date) ;

Vu la demande de l’intéressé(e) en date du (date),

Décide :

Article 1er

une (première, seconde, etc.) période de (trois ou six) mois de congé de longue durée pour maladie (ou longue maladie), valable à compter du (date), est accordée, (avec ou sans) solde, (au ou à la) gendarme adjoint(e) volontaire  (grade, nom, prénom), épouse (nom), (NIGEND, identifiant défense).

Article 2

L’affection motivant le présent congé a  (ou  n’a  pas)  un lien potentiel avec l’exercice de la fonction de militaire. Les droits accordés tiennent compte de cette situation.

Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 4

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Destinataires :– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Inspection santé gendarmerie ;– Maison de la gendarmerie ;– Dossier première partie du (de la) volontaire.

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A N N E X E X X X V

à aDresser à laCaisse nationale Militaire De sÉCuritÉ soCiale 83090 toulon CeDex

NOM : ............................................................... À (lieu) le (date)

Prénom : ............................................................

No SSM : Clé

à M. le directeur de la Caisse nationale militaire de sécurité socialeservice AFFILIATION

83090 TOuLON CEDEX

Objet : mise en congé de longue durée pour maladie ou longue maladie.

Monsieur le directeur,Placé en congé de longue durée pour maladie ou (longue maladie) sans solde et n’exerçant aucune activité salariée, j’ai

l’honneur de vous demander le maintien de mon affiliation à la Caisse nationale militaire de sécurité sociale.Veuillez agréer, Monsieur le directeur, l’expression de mes salutations distinguées.

Signature

RenseignementsI. – L’affection en cause ne présente pas de lien avec la fonction assurée auprès de la gendarmerie.II. – Le (la) militaire, à la date de mise en congé de longue durée pour maladie ou (longue maladie), totalisait moins de

trois ans de service militaire effectif.

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A N N E X E X X X V I

à aDresser à laCaisse nationale Militaire De sÉCuritÉ soCiale 83090 toulon CeDex

NOM : ............................................................... À (lieu) le (date)

Prénom : ............................................................

No SSM : Clé

à Monsieur le directeur de la Caisse nationale militaire de sécurité socialeservice PRESTATIONS EN ESPèCES

83090 TOuLON CEDEX

Objet : demande de prestations en espèces.Monsieur le directeur,J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que je viens d’être placé en congé de longue durée pour maladie ou (longue 

maladie).

Ne pouvant exercer une activité salariée, je vous demande de bien vouloir me verser :– les prestations en espèces de l’assurance maladie,ou– dans le cas où je ne réunirais pas les conditions requises, des allocations journalières ou d’invalidité.Veuillez agréer, Monsieur le directeur, l’expression de mes salutations distinguées.

Signature

_______________Pièces à joindre :– photocopie de la décision de congé de longue durée pour maladie ou (longue maladie) ;– certificat médical devant faire ressortir :

– la date d’arrêt de travail salarié ;– la durée prévisible de l’incapacité à exercer une activité salariée.

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A N N E X E X X X V I I

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Décision portant agrément d’une reprise d’activité suite à un CLDM (ou CLM)

Le commandant de (formation administrative),

Vu le code de la défense, notamment ses articles L. 4138-12 et R. 4138-47 à R. 4138-57 (ou articles L. 4138-13 et R. 4138-58) ;

Vu l’instruction no 201189/DEF/SGA/DFP/FM/1 du 2 octobre 2006 relative aux congés liés à l’état de santé susceptibles d’être attribués aux militaires ;

Vu l’acte de volontariat dans la gendarmerie no ……/20…, souscrit à (formation administrative où le contrat initial a été signé école ou COMGEND), le (date) ;

Vu la décision de CLDM (ou CLM) no (…) du (date) ;

Vu la demande de l’intéressé(e) du (date) ;

Vu l’avis technique no (numéro + timbre) émis par l’inspecteur du service de santé des armées pour la gendarmerie en date du (date),

Décide :

Article 1er

Le (la) gendarme adjoint(e) volontaire (grade, nom, prénom), épouse (nom), (NIGEND, identifiant défense), en situation de congé de longue durée pour maladie  (ou  congé de  longue maladie), est rappelé(e) à l’activité à compter du (date)  à (l’unité).

Article 2

Les conditions d’emploi et les contrôles médicaux, éventuellement recommandés sur le certificat de visite du médecin hospitalier militaire, seront pris en compte par (unité).

Article 3

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 4

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Destinataires :– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Inspection santé gendarmerie ;– Dossier première partie du (de la) volontaire.

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A N N E X E X X X V I I I

Attaché de la formation administrative À (lieu), le (date)

Le (la) (grade, nom, prénom) affecté(e) à (unité d’emploi) 

au commandant de (formation administrative) (VH)

Objet : demande d’attribution d’un congé parental.

Références : Code de la défense, articles L. 4138-14 et R. 4138-59 à R. 4138-63 ;Instruction no 230430 DEF/SGA/DRH-MD/SPGRH/FM/1 du 28 mai 2008 relative aux congés des militaires liés à la

famille.J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir m’accorder une (première, deuxième, etc.) période de congé parental à

compter du (date) jusqu’au (date). À cet effet, je communique les renseignements suivants :

NIGEND : .............................................................................................................................................................................

Identifiant défense : ..............................................................................................................................................................

Situation de famille : ............................................................................................................................................................

Nom du second parent : .......................................................................................................................................................

Adresse durant le congé : ................................................................................................................................................... :

Prénom et nom de l’enfant : .................................................................................................................................................

Date de naissance de l’enfant : ............................................................................................................................................Je reconnais avoir pris connaissance des articles L. 4138-14 et R. 4138-59 à R. 4138-63 du code de la défense et m’engage

à consacrer mon congé exclusivement à élever et éduquer mon enfant ainsi qu’à communiquer à l’autorité gestionnaire de mon dossier mes éventuels changements d’adresses.

Je joins une copie de l’acte de naissance de mon enfant concerné(e) (première demande seulement) et, le cas échéant, une attestation sur l’honneur du second parent de l’enfant indiquant sa renonciation au bénéfice du congé parental.

Signature

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A N N E X E X X X I X

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Décision portant agrément d’une demande de congé parental

Le commandant (de formation administrative),

Vu le code de la défense, notamment ses articles L. 4138-14 et R. 4138-59 à R. 4138-63 ;Vu l’acte de volontariat dans la gendarmerie no ……/20…, souscrit à (formation administrative où le contrat initial a été 

signé école ou COMGEND) le (date) ;

Vu la copie de l’extrait de l’acte de naissance no (numéro)  du (date)  de l’enfant (nom,  prénoms),  né(e) le  (date)  à (lieu) ;

Vu la demande de congé parental formulée par l’intéressé(e) en date du (date) ,

Décide :

Article 1er

une première période de congé parental, sans solde, d’une durée de  (nombre  de  mois) mois à compter du (date), est accordée au (à la) gendarme adjoint(e) volontaire  (grade,  nom,  prénom),  épouse (nom),  (NIGEND,  identifiant  défense) affecté(e) à (formation administrative).

Article 2

La demande de renouvellement de congé ou de rappel à l’activité devra parvenir à  (formation administrative), au plus tard deux mois avant le terme du présent congé. À défaut, la réintégration sera prononcée d’office.

Article 3

Il appartient à l’adhérent(e) à la Caisse nationale du gendarme d’informer cet organisme dans les meilleurs délais.

Article 4

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 5

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Destinataires :– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire.

Page 126: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

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jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page 51

A N N E X E X L

Attaché de la formation administrative À (lieu), le (date)

Le (La) (grade, nom, prénom) affecté(e) à (unité d’emploi) 

au commandant de (formation administrative) (VH)

Objet : demande de rappel à l’activité à l’issue d’un congé parental.

Références : Code de la défense, articles L. 4138-11, L. 4138-14 et R. 4138-59 à R. 4138-63 ;Instruction no 230430 DEF/SGA/DRH-MD/SPGRH/FM/1 du 28 mai 2008 relative aux congés liés à la famille.J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir m’accorder le rappel à l’activité à l’issue de l’actuelle période de congé

parental, soit le (date).

Sauf demande expresse justifiée compatible avec les contraintes de gestion, je suis informé(e) que mon rappel à l’activité s’effectuera dans ma formation administrative d’origine.

Je souhaite formuler les desiderata suivants :

Signature

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jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 8/�0 – Page 52

A N N E X E X L I

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Décision portant rappel à l’activité à l’issue d’un congé parental

Le commandant de (formation administrative),

Vu le code de la défense, notamment ses articles L. 4138-11, L. 4138-14 et R. 4138-59 à R. 4138-63 ;Vu l’instruction no 230430 DEF/SGA/DRH-MD/SPGRH/FM/1 du 28 mai 2008 relative aux congés liés à la famille ;Vu l’acte de volontariat dans la gendarmerie no ……/20… souscrit à (lieu) le (date) ;

Vu la décision portant agrément d’un congé de parental du (date) ;

Vu la demande de reprise d’activité formulée par l’intéressé(e) du (date),

Décide :

Article 1er

Le (la) gendarme adjoint(e) volontaire (grade, nom, prénom), épouse (nom), (NIGEND, identifiant défense), en situation de congé parental, sera rappelé(e) à l’activité le (date) à (lieu).

Article 2

Le (la) (grade, nom, prénom) est informé(e) que cette décision peut faire l’objet d’un recours auprès de la commission des recours des militaires conformément à l’article R. 4125-1 du code de la défense dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.

Article 3

Cette décision sera notifiée à l’intéressé(e) dans les formes réglementaires fixées par la note-express no 40000/DEF/GEND/RH/ETG du 17 août 2001. un récépissé de notification, daté et signé, ou, le cas échéant, un compte rendu en tenant lieu, sera adressé sous la référence du présent timbre.

La présente décision sera insérée au dossier individuel du (de la) militaire.

Destinataires :– Commandant de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale

– Service des droits individuels, bureau solde gendarmes adjoints, à Le Blanc ;– Dossier première partie du (de la) volontaire.

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A N N E X E X L I I

Attaché de la formation administrative À (lieu), le (date)

Le (La) (grade, nom, prénom)

affecté (e) à (unité d’emploi)

à la direction générale de la gendarmerie nationale,direction des personnels militaires de la gendarmerie nationale,

sous-direction de la gestion du personnel,bureau du personnel sous-officier de gendarmerie et volontaire

Objet : demande d’attribution d’un congé pour convenances personnelles sans solde, de la position de non-activité.

Référence : code de la défense, articles L. 4138-16, R. 4138-65 et R. 4138-66.

J’ai l’honneur de solliciter un congé pour convenances personnelles sans solde, de la position de non-activité, pour une durée de (mois) à compter du (date).

Je m’engage à libérer mon logement dans les locaux de service, au plus tard la veille du début du congé sollicité. Pendant mon congé, je résiderai :

Signature

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A N N E X E X L I I I

Procès-verbal de la réunion de la commission d’avancement chargée des propositions d’inscription aux tableaux d’avancement des gendarmes adjoints volontaires de (formation administrative)

Références :Code de la défense, notamment son article L. 4136-3 ;Décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires ;Arrêté du 2 décembre 2008 fixant pour la gendarmerie nationale la composition et l’organisation de la commission

prévue à l’article L. 4136-3 du code de la défense.La commission d’avancement des GAV de (formation administrative), chargée des propositions d’inscription aux tableaux

d’avancement, s’est réunie le (date) à (heure).

Elle était composée du président et des membres désignés par le commandant (de la formation administrative).

Après avoir examiné tous les dossiers des personnels réunissant les conditions statutaires, la commission propose l’inscription au tableau d’avancement des gendarmes adjoints volontaires dont les noms suivent :

Pour le grade de maréchal des logis, les brigadiers-chefs :1. Nom, prénoms NIGEND :2. Nom, prénoms NIGEND :3. Nom, prénoms NIGEND :4. Nom, prénoms NIGEND :

Pour le grade de brigadier-chef, les brigadiers :1. Nom, prénoms NIGEND :2. Nom, prénoms NIGEND :3. Nom, prénoms NIGEND :4. Nom, prénoms NIGEND :

Pour le grade de brigadier, les gendarmes adjoints volontaires :1. Nom, prénoms NIGEND :2. Nom, prénoms NIGEND :3. Nom, prénoms NIGEND :4. Nom, prénoms NIGEND :

À (lieu) le (date)

Grade, nom Président Grade, nom Membre Grade, nom Membre Grade, nom Membre

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A N N E X E X L I V

Attaché de la formation administrative Le (date)  No (numéro + timbre)

Le commandant de (formation administrative),

Vu le code de la défense, notamment les articles L. 4111-1 à L. 4144-1 ;Vu le décret no 2008-955 modifié du 12 septembre 2008 relatif aux volontariats militaires ;Vu les propositions formulées par la commission d’avancement en date du (JJ/MM/20…),

Décide :

Le tableau d’avancement pour l’année 20.. du personnel gendarme adjoint volontaire de (formation administrative) est arrêté ainsi qu’il suit :

Pour le grade de maréchal des logis, les brigadiers-chefs :– Nom, prénoms NIGEND :– Nom, prénoms NIGEND :– Nom, prénoms NIGEND :– Nom, prénoms NIGEND :

Pour le grade de brigadier-chef, les brigadiers :– Nom, prénoms NIGEND :– Nom, prénoms NIGEND :– Nom, prénoms NIGEND :– Nom, prénoms NIGEND :

Pour le grade de brigadier, les gendarmes adjoints volontaires :– Nom, prénoms NIGEND :– Nom, prénoms NIGEND :– Nom, prénoms NIGEND :– Nom, prénoms NIGEND :

Le (grade, prénom, nom)

Commandant la formation administrative

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 15 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Saint-Pierre (Réunion)

NOR : IOCJ1018558A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu le code de la défense ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale,

Arrête :

Article 1er

La brigade territoriale de Saint-Pierre (Réunion) est dissoute à compter du 1er septembre 2010. Corrélativement, la circonscription de la brigade territoriale de Saint-Louis (Réunion) est modifiée à la même date.

Article 2

Les officiers, gradés et gendarmes de la brigade territoriale de Saint-Louis exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 15 juillet 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation :   Le général de corps d’armée,   directeur des opérations et de l’emploi, P.Marvillet

A N N E X E

BRIgADES TERRITORIALES CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUvELLE

Saint-Pierre  Saint-Pierre (dissolution)

Saint-Louis  Saint-Louis Saint-Louis

Saint-Pierre

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 16 juillet 2010 portant pour les sous-officiers de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale, application en 2010 de l’article R. 4221-21 du code de la défense

NOR : IOCJ1018597A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu l’article R. 4221-21 du code de la défense ;Vu l’arrêté du 7 juin 2010 pris pour l’application de l’article R. 4221-21 du code de la défense,

Arrête :

Article 1er

Le nombre maximum de sous-officiers de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale susceptibles de bénéficier, au titre de l’avancement 2010, des dispositions de l’article R. 4221-21 du code de la défense susvisé est fixé à 25 sous-officiers de réserve.

Article 2

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté.Fait à Paris, le 16 juillet 2010.

Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation :  Le général de corps d’armée,    directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, J.DelPont

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, MINISTÈRE DE LA DéFENSE

DE L’OUTRE-MER _____

ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Directiongénéraledelagendarmerienationale _____

Directiondespersonnelsmilitaires delagendarmerienationale _____

Circulaire no 86000/GEND/DPMGN du 23 juillet 2010 relative à la représentation et à la participation au sein de la gendarmerie nationale

NOR : IOCJ1019891C

La loi no 2009-971 du 3 août 2009 a rattaché la gendarmerie nationale au ministère de l’intérieur tout en réaffirmant son caractère militaire. Elle est ainsi une « force armée instituée pour veiller à l’exécution des lois ».

L’appartenance de la gendarmerie à la communauté militaire implique l’existence en son sein d’une forme particulière de dialogue interne.

Cette forme de dialogue repose sur deux mécanismes distincts mais indissociables. La concertation permet la prise en compte des « questions de caractère général relatives à la condition et au statut militaire », tandis que la participation doit permettre aux militaires de la gendarmerie nationale de s’impliquer dans « la prise des décisions relatives à la vie courante de leur formation ».

L’arrêté du 23 juillet 2010 (1) a profondément modifié l’architecture des instances de représentation et de participation de la gendarmerie nationale et instauré, au service de la performance générale de cette institution, un modèle original de dialogue interne, favorisant les échanges réguliers entre les différents acteurs.

La présente circulaire, qui annule et remplace la circulaire provisoire no 10500 P DEF/GEND/RH/ETG du 2 mars 1994, a donc pour objet de préciser les conditions de désignation, les attributions et les moyens alloués à chacun des acteurs de ce dialogue. Les modalités d’évaluation et de formation au dialogue interne des militaires au sein de la gendarmerie nationale feront l’objet de textes particuliers.

CHaPitreier

L’animation du dialogue interne des militaires au sein de la gendarmerie nationale

La qualité du dialogue interne est de la responsabilité de l’ensemble des militaires de la gendarmerie nationale. Son efficacité dépend de l’implication de chacun, à quelque niveau qu’il se situe au sein de la hiérarchie militaire et quelles que soient les fonctions et responsabilités qu’il occupe.

La conduite du dialogue interne des militaires suppose confiance réciproque et respect mutuel.

Trois niveaux distincts de responsabilités peuvent être distingués.

1. Responsabilités de chaque militaire

Tout militaire de la gendarmerie nationale est responsable de la qualité du dialogue au sein de son unité.

Cette responsabilité s’exprime par une confiance dans les militaires qui s’investissent tout particulièrement pour les représenter, par la modération et l’intelligence des interventions ainsi que par une participation active à la désignation de ses représentants.

2. Responsabilités des acteurs et des structures plus particulièrement en charge de ce dialogue

Ces acteurs et des structures dédiées ont pour mission de s’investir au service de leurs pairs, du commandement et ce, pour la recherche au final d’une plus grande efficacité au service de nos concitoyens.

Ils ont à la fois un rôle :– de capteur des préoccupations de la communauté militaire servant en gendarmerie : ils doivent en effet être à même

de faire part au commandement des sujets d’ordre professionnel, social ou moral évoqués par les militaires qu’ils représentent ainsi qu’en mesure d’alerter sur toute situation individuelle qu’ils jugeraient digne d’intérêt. Ils sont en cela associés à toute consultation sur le moral des militaires ;

– de force de proposition : ils font ainsi part au commandement de toutes idées innovantes d’amélioration du fonctionnement des unités qu’ils auront eux-mêmes élaborées ou qui leur auront été soumises ;

(1) Arrêté du 23 juillet 2010 relatif aux instances de représentation et de participation au sein de la gendarmerie nationale.

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– de conseil pour les militaires qui pourront s’adresser à eux et solliciter leur aide à l’occasion de circonstances particulières ;

– et de vecteur privilégié de la diffusion de l’information qui leur aura été dispensée par le commandement. À cet effet, la plus grande liberté devra leur être laissée pour intervenir directement auprès des militaires et ce, notamment lors des séances d’instruction collective.

Ces acteurs plus particulièrement en charge du dialogue interne sont répartis au niveau de tous les échelons principaux de commandement.

2.1. Le  président  du  personnel  militaire  est  la  cheville  ouvrière  de  ce  dispositif.  Assisté  d’un  vice-président  pouvant participer à l’ensemble des missions conférées à ce dernier, ses conditions de désignation sont fixées en annexe I.

S’il n’exerce pas cette activité à temps plein, le président du personnel militaire dispose cependant d’un temps dédié à cette activité qui ne saurait être inférieur :

– à deux jours par mois pour les formations dont l’effectif global est inférieur à 130 personnels ;– à quatre jours par mois pour les formations dont l’effectif est supérieur ou égal à 130 personnels.Ce temps dédié, qui ne comprend pas la participation aux commissions de participation, constitue un minimum que le

commandement peut augmenter d’initiative ou sur demande du président du personnel militaire.

2.2. Le référent « sous-officiers et volontaires » est institué au niveau groupement et formations assimilées. Désigné selon des modalités fixées en annexe II, il est suppléé en cas d’absence par un vice-référent.

S’appuyant sur l’ensemble des présidents et vice-présidents du personnel militaire de la formation, ce référent anime la participation au niveau du groupement et dispose pour cela d’un temps dédié qui ne saurait être inférieur à deux jours par mois. Ce temps dédié ne comprend pas la participation aux commissions de participation.

Eu égard à la particularité des préoccupations des volontaires dans les armées servant au sein de la gendarmerie nationale, le référent « sous-officiers et volontaires » s’appuie également pour l’exercice de ses attributions sur un militaire de cette catégorie qu’il désigne librement, pour la durée de son mandat, parmi les volontaires de la formation au titre de laquelle il est nommé.

La nomination du référent « sous-officiers et volontaires » est accompagnée d’une mutation, prononcée dans l’intérêt du service, vers un poste du groupe de commandement de la formation afin de faciliter les échanges avec le commandement, l’établissement de relations de confiance et une disponibilité immédiate pour ses attributions en matière de dialogue interne.

2.3. Le référent « officiers » est également institué au niveau groupement et formations assimilées et a vocation à représenter auprès du commandement l’ensemble des officiers affectés au sein de la formation.

Il est désigné selon des modalités fixées en annexe III.

2.4. Le conseiller « concertation » exerce ses  fonctions au profit du commandant de région ou de  formation assimilée.  Il est désigné selon des modalités fixées en annexe IV. Dans les régions de gendarmerie situées au siège de la zone de défense et de sécurité, il est assisté par un vice-conseiller.

Le conseiller « concertation » dispose d’un temps dédié à cette activité qui ne saurait être inférieur à quatre jours par mois. Ce temps dédié ne comprend pas la participation aux commissions de participation.

À l’instar du référent « sous-officiers et volontaires », le conseiller est, dès sa nomination, affecté au sein de l’état-major de la région de gendarmerie. Cette mutation est prononcée dans l’intérêt du service.

En sus des missions dévolues à chacun de ces acteurs en matière de participation, le conseiller « concertation » participe à l’évaluation de la qualité du dialogue interne au sein de sa formation.

2.5. Les commissions de participation constituent un lieu d’échange privilégié entre le commandement, les représentants des militaires et les membres des instances nationales de concertation. Sous la présidence du commandant de la formation considérée, elles examinent notamment l’ensemble des questions de caractère général relatives aux conditions de vie et de travail.

Elles sont instituées au niveau des groupements et des régions de gendarmerie (ou formations assimilées).Les modalités de réunion, d’établissement de l’ordre du jour des commissions de participation sont fixées en annexe V.

3. Responsabilités du commandement

L’action du commandement en matière de dialogue interne fait partie intégrante de ses attributions et il doit l’exercer de manière sincère et transparente. Le dialogue interne et la prise des avis jugés utiles, renforcent la qualité des décisions prises par le commandement et constituent une aide à la décision.

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Il lui appartient ainsi de tirer profit des mécanismes mis à sa disposition.

À cet égard, il doit associer, le plus possible, le militaire occupant des fonctions particulières en matière de participation aux réflexions générales, études ou décisions ayant trait aux conditions de vie et de travail. Il peut également le consulter sur toute situation particulière concernant un militaire placé sous son commandement.

Aide au commandement, ce militaire pourra exprimer le ressenti des militaires de la formation.

CHaPitreii

Moyens et garanties

Section 1

Conditions matérielles d’exercice du mandat

Pour l’exercice de leurs fonctions, toutes facilités matérielles sont accordées aux acteurs de la participation par le commandement (communication de documents, aide du secrétariat, crédits téléphoniques…). Des crédits spécifiques sont à cet égard alloués à l’unité au sein de laquelle il est affecté.

Le commandement porte en outre une attention particulière à ce qu’ils puissent disposer d’un véhicule lui permettant de rencontrer les militaires qu’ils représentent et d’assister aux réunions auxquelles ils peuvent être conviés.

Ils peuvent enfin obtenir le remboursement des dépenses qu’ils supportent à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions selon la réglementation en vigueur.

Section 2

Garanties

1. Liberté d’expression

Les présidents du personnel militaire, référents, conseillers et les membres des commissions de participation s’expriment librement dans l’exercice de leurs fonctions aussi bien dans les rapports directs qu’ils sont amenés à entretenir avec le commandement qu’à l’occasion de leur participation aux commissions de participation.

Ils sont toutefois tenus au devoir de réserve, en particulier dans la diffusion hors des structures de représentation et de participation des opinions exprimées en séance. De même, ils sont tenus à une obligation de discrétion pour toutes les affaires dont ils ont à connaître, notamment celles concernant les situations individuelles.

Enfin, s’ils doivent informer leurs pairs et recueillir leurs avis et suggestions, ils ne peuvent susciter ni des pétitions ni des réclamations collectives.

2. Médiateur

Le bon fonctionnement des instances de participation et de concertation peut parfois nécessiter une médiation afin de résoudre des difficultés ponctuelles. Cette fonction de médiation est confiée au secrétaire général du CFMG.

Dans ce cadre, il peut être :– associé, à titre consultatif, aux réunions des commissions de participation sur simple demande de leur président ;– saisi directement par tout acteur des instances de participation de difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs

fonctions et qui n’auraient pu être résolues localement.

3. Fin de mandat du référent « sous‑officiers et volontaires » et du conseiller « concertation »

Au terme de leur mandat, le référent « sous-officiers et volontaires » et le conseiller « concertation » quittent, dans le cadre du plan annuel de gestion, le poste sur lequel ils avaient été affectés à l’occasion de leur nomination. Cette mutation est prononcée dans l’intérêt du service.

Dans ce cadre, le gestionnaire apportera une attention particulière à la réaffectation de ces militaires.

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer   Le ministre de la défense,   et des collectivités territoriales,

Pour les ministres et par délégation :  Le général d’armée,    directeur général de la gendarmerie nationale, J.MiGnaux

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A N N E X E I

ÉleCtion Du PrÉsiDent Du Personnel Militaire

Le président du personnel militaire est nommé pour quatre ans après avoir été élu par et parmi l’ensemble des personnels militaires affectés au sein de la formation considérée. un vice-président du personnel militaire est nommé suivant les mêmes modalités.

Les conditions à remplir par les candidats sont fixées par l’article 4 de l’arrêté du 23 juillet 2010 précité.

L’ensemble des militaires affectés au sein de la formation considérée peut prendre part au vote.

1. Recueil des candidatures

Trois mois au moins avant le terme du mandat du président du personnel militaire en exercice ou de son vice-président, il est procédé à un appel à candidatures par un avis public au sein de la formation. Ce délai est réduit à un mois en cas de cessation de fonction de l’un d’entre eux.

L’appel à candidature laisse au moins dix jours aux intéressés pour se porter candidat. Chaque candidat adresse, directement et sans passer par la voie hiérarchique, sa candidature au commandant de la formation considérée et précise pour quelle fonction il se présente.

Le principe de la double candidature est autorisé.

Lorsqu’un militaire est éloigné de l’unité pendant la période d’appel à candidatures, le commandant de la formation considérée s’assure que ce militaire a la possibilité de faire acte de candidature.

En l’absence de candidat à la fonction de président du personnel militaire, les fonctions de président et de vice-président du personnel militaire sont laissées vacantes et le scrutin est reporté d’une année ou jusqu’à la manifestation d’une candidature.

2. Préparation du scrutin

une fois la période d’appel à candidature écoulée, le commandant de la formation établit la liste des militaires candidats en s’assurant qu’ils remplissent les conditions fixées par l’arrêté du 23 juillet 2010 précité. Il arrête également la liste des personnels appelés à participer au scrutin.

Dès son établissement, la liste des candidats pour chaque fonction, accompagnée d’une biographie succincte, est portée à la connaissance des personnels appelés à voter.

3. Organisation du scrutin

La désignation s’opère, par scrutin à bulletin secret, dans les dix jours suivant la diffusion de la liste des candidatures. Le bulletin de vote mis à disposition des militaires en vue de la désignation comporte la liste des candidats enregistrés pour chaque fonction.

Le militaire entoure sur le bulletin de vote le nom des candidats qu’il choisit, à raison d’un militaire pour chaque fonction et à l’exclusion de toute autre mention.

L’organisation matérielle des scrutins est fixée en annexe VI.

4. Établissement du procès‑verbal et proclamation des résultats

Est retenu pour chaque fonction le candidat qui a recueilli le plus grand nombre de voix.

En cas d’égalité de voix, un second tour est organisé entre les candidats ex aequo. En cas de nouvelle égalité, le candidat le plus ancien dans le grade le plus élevé est élu.

En cas de double candidature d’un militaire, l’élection de celui-ci en qualité de président du personnel militaire entraîne, quel que soit le nombre de suffrages recueillis par ce dernier, l’annulation de sa candidature à la fonction de vice-président.

un procès-verbal des opérations et des résultats est dressé par le secrétariat du bureau de vote et transmis au commandant de la formation qui, conformément à la réglementation en vigueur en matière d’archivage, en assure la conservation.

Le commandant de la formation proclame les résultats qui sont immédiatement portés à la connaissance de l’ensemble du personnel. En tout état de cause, la proclamation des résultats devra être affichée durant trois jours ouvrés au minimum.

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A N N E X E I I

DÉsiGnation Du rÉFÉrent«sous-oFFiCiers et volontaires» et Du viCe-rÉFÉrent

Le référent « sous-officiers et volontaires » est nommé parmi l’ensemble des militaires de la formation pour un mandat de trois ans qui ne peut être renouvelé plus d’une fois consécutivement.

Il est suppléé par un vice-référent lors de ses absences. Celui-ci est nommé parmi les présidents du personnel militaire et les vice-présidents.

Les conditions à remplir par les candidats sont fixées par l’article 8 de l’arrêté du 23 juillet 2010 précité.

1. Procédure de désignation

Les dispositions suivantes ne sont applicables qu’à la désignation initiale du référent « sous-officiers et volontaires » ou du vice-référent. Les modalités de renouvellement de mandat sont fixées au 2 de la présente annexe.

1.1. Recueil des candidatures

Cinq mois au moins avant le terme du mandat du référent « sous-officiers et volontaires » en exercice ou de celui du vice-référent, le commandant de formation procède à un appel à candidatures pour la fonction considérée. Cet appel à candidatures prend la forme d’un avis public.

L’appel à candidatures laisse un mois aux intéressés pour se porter candidat. Lorsqu’un militaire est éloigné de l’unité pendant la période d’appel à candidature, le commandant de la formation considérée s’assure que ce militaire ait la possibilité de faire acte de candidature.

Chaque militaire adresse, directement et sans passer par la voie hiérarchique, sa candidature au commandant de formation et doit impérativement préciser pour quelle fonction il se présente.

En l’absence de tout candidat à la fonction de référent « sous-officiers et volontaires », les fonctions de référent et de vice-référent sont laissées vacantes et la désignation est reportée d’une année ou jusqu’à la manifestation d’une candidature.

Au terme de la période d’appel à candidatures et après vérification des conditions de candidature, une liste des militaires candidats est arrêtée, pour chaque fonction concernée, par le commandant de formation.

1.2. Proposition au commandant de formation

La liste prévue au paragraphe précédent est, dès son établissement, transmise par le commandant de formation à l’ensemble des présidents du personnel militaire et de leurs vice-présidents de la formation considérée.

Ceux-ci, réunis en collège :– arrêtent, pour la fonction de référent « sous-officiers et volontaires », une liste comportant trois noms. Cette liste

est établie à la majorité des voix et selon un ordre de préférence. Lorsque le nombre de candidatures soumises est inférieur à trois, le collège classe, par ordre de préférence, l’ensemble des candidatures qui lui sont soumises ;

– choisissent, pour la fonction de vice-référent, le candidat qu’ils estiment être le plus apte.

Le collège précité n’a pas à justifier ses choix.

Au sein des formations dont la répartition géographique des unités subordonnées ne permet pas une réunion physique du collège précité, la liste de trois noms précitée est établie au terme d’un vote par correspondance.

un procès-verbal des opérations et des résultats est dressé.

Si trois mois avant le terme du mandat en cours, aucune proposition n’est faite par le collège précité, celui-ci est alors considéré comme défaillant.

1.3. Nomination du référent « sous-officiers et volontaires » et du vice-référent

La nomination du référent « sous-officiers et volontaires » et du vice-référent appartient au commandant de la formation administrative dont dépend la formation considérée.

Cette autorité désigne :– pour la fonction de référent « sous-officiers et volontaires », un des candidats proposés par le collège des présidents du

personnel militaire et de leurs vice-présidents ;– pour la fonction de vice-référent, le militaire proposé par le collège précité.

La désignation du référent « sous-officiers et volontaires » n’a pas à être motivée et s’accompagne d’une mutation au sein du groupe de commandement de la formation considérée.

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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Dans l’hypothèse où le collège précité est déclaré défaillant, le commandant de la formation administrative désigne un candidat de son choix.

2. Renouvellement du mandat

À l’issue de son premier mandat de trois ans, le référent « sous-officiers et volontaires » ou le vice-référent peut en solliciter le renouvellement. Cette demande est examinée par le collège des présidents du personnel militaire et de leurs vice-présidents.

S’il l’estime opportun, ce collège propose alors au commandant de formation administrative le renouvellement de mandat du militaire intéressé. Dans le cas contraire, il transmet à cette autorité un avis motivé exposant les raisons qui s’opposeraient à ce renouvellement de mandat.

Le commandant de formation administrative, après avoir également recueilli l’avis motivé du commandant de la formation s’agissant du renouvellement de mandat du référent « sous-officiers et volontaires », décide d’octroyer ou de refuser ce renouvellement de mandat.

A N N E X E I I I

ÉleCtion Du rÉFÉrent«oFFiCier»

Le référent « officier » est nommé pour trois ans après avoir été choisi par le commandant de la formation considérée parmi les deux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages auprès de leurs pairs.

Les conditions à remplir par les candidats sont fixées par l’article 11 de l’arrêté du 23 juillet 2010 précité.L’ensemble des officiers affectés au sein de la formation considérée peut prendre part au vote.

1. Recueil des candidatures

Trois mois au moins avant le terme du mandat du référent « officier » en exercice, il est procédé à un appel à candidatures par un avis public au sein de la formation. Ce délai est réduit à un mois en cas de cessation de fonction de l’un d’entre eux.

L’appel à candidatures laisse au moins dix jours aux intéressés pour se porter candidat. Chaque militaire adresse, directement et sans passer par la voie hiérarchique, sa candidature au commandant de formation.

Lorsqu’un militaire est éloigné de l’unité pendant la période d’appel à candidatures, le commandant de la formation considérée s’assure que ce militaire ait la possibilité de faire acte de candidature.

En l’absence de candidat, la fonction est laissée vacante et le scrutin est reporté d’une année ou jusqu’à la manifestation d’une candidature.

2. Préparation du scrutin

une fois la période d’appel à candidatures écoulée, le commandant de la formation établit la liste des militaires candidats en s’assurant qu’ils remplissent les conditions fixées par l’arrêté du 23 juillet 2010 précité. Il arrête également la liste des personnels appelés à participer au scrutin.

Dès son établissement, la liste des candidats, accompagnée d’une biographie succincte, est portée à la connaissance des personnels appelés à voter.

3. Organisation du scrutin

Le scrutin s’opère à bulletin secret, dans les dix jours suivant la diffusion de la liste des candidatures.Le militaire entoure sur le bulletin de vote le nom du candidat qu’il choisit, à l’exclusion de toute autre mention.

L’organisation matérielle des scrutins est fixée en annexe VI.

4. Établissement du procès‑verbal, désignation du référent « officier » et proclamation des résultats

un procès-verbal des opérations et des résultats est dressé par le secrétariat du bureau de vote et transmis au commandant de la formation qui, conformément à la réglementation en vigueur en matière d’archivage, en assure la conservation.

Le commandant de la formation nomme à la fonction de référent « officier » l’un des deux militaires ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages. Ce choix n’a pas à être motivé.

La décision portant nomination du référent « officier » devra être affichée durant trois jours ouvrés au minimum.

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A N N E X E I V

DÉsiGnation Du Conseiller«ConCertation» et Du viCe-Conseiller

Le conseiller « concertation » est nommé parmi l’ensemble des militaires de la formation pour un mandat de trois ans qui ne peut être renouvelé plus d’une fois consécutivement.

Dans les régions de gendarmerie situées au siège de la zone de défense, il est suppléé par un vice-conseiller nommé, selon les mêmes modalités, parmi les présidents du personnel militaire et vice-présidents de la formation. Ce dernier doit en outre être affecté au sein d’une unité relevant d’une subdivision d’arme différente de celle du conseiller.

Les conditions à remplir par les candidats sont fixées par l’article 14 de l’arrêté du 23 juillet 2010 précité.

1. Procédure de désignation

Les dispositions suivantes ne sont applicables qu’à la désignation initiale du conseiller « concertation » ou du vice-conseiller. Les modalités de renouvellement de mandat sont fixées au 2 de la présente annexe.

1.1. Recueil des candidatures

Cinq mois au moins avant le terme du mandat du conseiller « concertation » en exercice ou de celui du vice-conseiller, le commandant de formation procède à un appel à candidatures pour la fonction considérée. Cet appel à candidatures prend la forme d’un avis public.

L’appel à candidatures laisse un mois aux intéressés pour se porter candidat. Lorsqu’un militaire est éloigné de l’unité pendant la période d’appel à candidatures, le commandant de la formation considérée s’assure que ce militaire ait la possibilité de faire acte de candidature.

Chaque militaire adresse, directement et sans passer par la voie hiérarchique, sa candidature au commandant de formation et doit impérativement préciser pour quelle fonction il se présente.

En l’absence de tout candidat à la fonction de conseiller « concertation », les fonctions de conseiller et, le cas échéant, de vice-conseiller sont laissées vacantes et la désignation est reportée d’une année ou jusqu’à la manifestation d’une candidature.

Au terme de la période d’appel à candidatures et après vérification des conditions de candidatures, une liste des militaires candidats est arrêtée, pour chaque fonction concernée, par le commandant de formation.

1.2. Proposition au commandant de formation

La liste prévue au paragraphe précédent est, dès son établissement, transmise par le commandant de formation à l’ensemble des présidents du personnel militaire, de leurs vice-présidents, des référents « sous-officiers et volontaires », des vice-référents et des référents « officier » de la formation considérée.

Ceux-ci, réunis en collège :– arrêtent, pour la fonction de conseiller « concertation », une liste comportant trois noms. Cette liste est établie à la

majorité des voix et selon un ordre de préférence. Lorsque le nombre de candidatures soumises est inférieur à trois, le collège classe, par ordre de préférence, l’ensemble des candidatures qui lui sont soumises ;

– le cas échéant, choisissent, pour la fonction de vice-conseiller, le candidat qu’ils estiment être le plus apte.

Le collège précité n’a pas à justifier ses choix.

Au sein des formations dont la répartition géographique des unités subordonnées ne permet pas une réunion physique du collège précité, la liste de trois noms précitée est établie au terme d’un vote par correspondance.

un procès-verbal des opérations et des résultats est dressé.

Si trois mois avant le terme du mandat en cours, aucune proposition n’est faite par le collège précité, celui-ci est alors considéré comme défaillant.

1.3. Nomination du conseiller « concertation » et du vice-conseiller

La nomination du conseiller « concertation » et, le cas échéant, du vice-conseiller appartient au commandant de la formation administrative.

Cette autorité désigne :– pour la fonction de conseiller « concertation », un des candidats proposés par le collège précité ;– pour la fonction de vice-conseiller, le militaire proposé par le collège précité.

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La désignation du conseiller « concertation » n’a pas à être motivée et s’accompagne d’une mutation au sein de l’état-major de la formation administrative considérée.

Dans l’hypothèse où le collège précité est déclaré défaillant, le commandant de la formation administrative désigne un candidat de son choix.

2. Renouvellement du mandat

À l’issue de son premier mandat de trois ans, le conseiller « concertation » ou le vice-conseiller peut en solliciter le renouvellement. Cette demande est examinée par le collège précité.

S’il l’estime opportun, ce collège propose alors au commandant de formation administrative le renouvellement de mandat du militaire intéressé. Dans le cas contraire, il transmet à cette autorité un avis motivé exposant les raisons qui s’opposeraient à ce renouvellement de mandat.

Le commandant de formation administrative décide d’octroyer ou de refuser ce renouvellement de mandat.

A N N E X E V

les CoMMissions De PartiCiPation

I. – LA COMMISSION DE PARTICIPATION « GROuPEMENT Ou ASSIMILÉ »

Au sein de chacune des formations dont la liste figure en annexe IV de l’arrêté du 23 juillet 2010 précité, est instituée une commission de participation « groupement ou assimilé ».

1. Composition

La composition de cette commission est fixée à l’article 17 de l’arrêté du 23 juillet 2010 précité.

Le volontaire dans les armées servant au sein de la gendarmerie nationale désigné par le référent « sous-officiers et volontaires » est associé, à titre consultatif, aux réunions de la commission de participation chaque fois que l’ordre du jour le nécessite.

Lorsqu’aucun membre titulaire ou suppléant du conseil de la fonction militaire de la gendarmerie nationale n’est affecté au sein de la formation considérée, le président peut, dès lors que l’ordre du jour le nécessite, demander au commandant de la région de gendarmerie ou de la formation assimilée de désigner un membre titulaire ou suppléant du conseil de la fonction militaire de la gendarmerie nationale relevant de son commandement pour assister à la commission de participation.

La commission peut se réunir en formation restreinte. Dans cette hypothèse, la composition de la commission est laissée à l’appréciation du président en fonction des problématiques à traiter.

Le secrétariat de la séance est assuré par le référent « sous-officiers et volontaires » de la formation considérée. Celui-ci en organise la tenue, le suivi des problématiques évoquées et les réponses apportées. Il est également chargé d’assurer la diffusion aux membres des réponses qui n’auraient pu être apportées lors de la réunion de la commission.

2. Déroulement

La commission de participation est réunie au moins quatre fois par an, sur convocation de son président.

Elle est en outre obligatoirement réunie :– lors des éventuelles consultations sur le moral ;– lorsqu’au moins 50 % de ses membres le demandent. Il ne peut cependant être fait usage de cette procédure plus de

deux fois par an.

L’ordre du jour est fixé par le président qui peut accepter les propositions de tout militaire du groupement. Lorsque quatre membres au moins de la commission le demandent, la proposition est inscrite d’office. En outre, tout point inscrit à l’ordre du jour d’une réunion précédente et qui n’aurait pu être abordé est inscrit d’office. Les questions inscrites d’office à l’ordre du jour font l’objet d’un traitement prioritaire en séance. L’ordre du jour est communiqué au moins quinze jours avant la date de réunion de la commission.

Sur demande des présidents du personnel militaire, le président peut les autoriser à se réunir préalablement afin de préparer la réunion de la commission de participation.

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À l’issue de la réunion de la commission de participation, un procès-verbal est signé par le président et le secrétaire de séance. Dans un délai de huit jours, ce procès-verbal est transmis à l’ensemble des membres de la commission ainsi qu’au commandant de la formation administrative dont dépend la formation considérée.

Le procès-verbal est ensuite diffusé à l’ensemble des militaires affectés au sein du groupement ou de la formation assimilée. En cas d’avis contraire du président, la commission rédige une note d’information à l’usage des militaires du groupement.

II. – LA COMMISSION DE PARTICIPATION « RÉGION Ou ASSIMILÉ »

Au sein de chacune des formations dont la liste figure en annexe V de l’arrêté du 23 juillet 2010 précité, est instituée une commission de participation « région ou assimilé ».

1. Composition

La composition de cette commission est fixée à l’article 18 de l’arrêté du 23 juillet 2010 précité.La commission peut se réunir en formation restreinte. Dans cette hypothèse, la composition de la commission est laissée

à l’appréciation du président en fonction des problématiques à traiter.Le secrétariat de la séance est assuré par le conseiller « concertation » de la formation considérée. Celui-ci en organise

la tenue, le suivi des problématiques évoquées et les réponses apportées. Il est également chargé d’assurer la diffusion aux membres des réponses qui n’auraient pu être apportées lors de la réunion de la commission.

2. Déroulement

La commission de participation est réunie au moins quatre fois par an, sur convocation de son président.Elle se réunit en principe :– avant les sessions du conseil de la fonction militaire de la gendarmerie nationale ;– à l’issue des sessions du Conseil supérieur de la fonction militaire ;– à l’occasion d’éventuelles consultations sur le moral.Dans la limite de deux fois par an, elle est obligatoirement réunie lorsqu’au moins 50 % de ses membres le demandent.L’ordre du jour est fixé par le président qui peut accepter les propositions de tout militaire de la région ou de la formation

assimilée. Lorsque quatre membres au moins de la commission le demandent, la proposition est inscrite d’office. En outre, tout point inscrit à l’ordre du jour d’une réunion précédente et qui n’aurait pu être abordé est inscrit d’office. Les questions inscrites d’office à l’ordre du jour font l’objet d’un traitement prioritaire en séance. L’ordre du jour est communiqué au moins quinze jours avant la date de réunion de la commission.

Sur demande des membres représentant les militaires, le président peut les autoriser à se réunir préalablement afin de préparer la réunion de la commission de participation.

À l’issue de la réunion de la commission de participation, un procès-verbal est signé par le président et le secrétaire de séance. Ce procès-verbal est transmis à l’ensemble des membres de la commission dans un délai de huit jours.

Le procès-verbal est diffusé à l’ensemble des militaires affectés au sein de la région ou de la formation assimilée. En cas d’avis contraire du président, la commission rédige une note d’information à l’usage des militaires de la région.

A N N E X E V I

orGanisation MatÉrielle Des sCrutins

L’organisation matérielle des scrutins est à la charge du commandant de la formation. Celui-ci peut, compte tenu de contraintes locales ou géographiques, décider que ce scrutin sera réalisé par correspondance exclusivement.

Le jour prévu pour le scrutin, le commandant de la formation met en place un ou plusieurs bureaux de vote.Les membres des bureaux de vote sont désignés par le commandant de la formation. Chaque bureau de vote se compose

d’un président, de deux assesseurs et d’un secrétaire.La disposition des locaux où se tient le scrutin doit assurer le secret du vote. Dans le cas général, le bureau de vote est

ouvert pendant les heures normales de service.Le vote de chaque militaire est constaté par sa signature apposée à l’encre en face de son nom sur la liste du personnel

appelé à participer au scrutin.

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Sont déclarés blancs les bulletins ne comportant aucune indication de choix.Sont déclarés nuls les bulletins :– comportant un signe de reconnaissance ;– avec plusieurs choix pour une même fonction ;– avec un choix ne correspondant pas à une candidature enregistrée.Le décompte des bulletins exprimés en faveur de chaque candidat est effectué par le bureau sous la responsabilité du

commandant de formation. Les candidats peuvent assister au dépouillement.

Le vote par correspondanceLe vote par correspondance s’effectue selon les modalités suivantes.Le commandant de la formation adresse au personnel admis à voter par correspondance :– la liste des militaires candidats sous la forme d’un bulletin de vote ;– une enveloppe électorale ne comportant aucune indication et destinée à recevoir le bulletin de vote ;– une enveloppe d’envoi portant la mention « élection du XXXX, vote par correspondance ».Dès réception de ces documents, le militaire entoure sur le bulletin de vote le nom des candidats qu’il choisit, à raison

d’un militaire par fonction et à l’exclusion de toute autre mention. Puis il renvoie au commandant de la formation le bulletin de vote sous double enveloppe, après avoir inscrit sur l’enveloppe extérieure son grade, son nom, son unité ; l’enveloppe intérieure contenant le bulletin ne devant comporter aucune indication.

Le jour de scrutin, le président du bureau de vote ouvre chaque pli, émarge la liste des candidats admis à voter par correspondance et met dans l’urne, pour être dépouillée avec les autres, l’enveloppe contenant le bulletin de vote.

Si au moment de l’émargement, il est constaté que le militaire admis à voter par correspondance a déjà voté à l’urne, l’enveloppe contenant son bulletin est détruite sans être ouverte. Mention de cette opération est portée au procès-verbal.

Le vote par procurationLe militaire qui, lors du scrutin, est absent du service peut donner procuration à un autre militaire de la formation

considérée. À cette fin, le mandant adresse au commandant de la formation une procuration dont le modèle figure en pièce jointe.

Le commandant de la formation s’assure que le recours à la procuration est justifié et la transmet au mandataire après avoir conservé une copie.

Le mandataire doit présenter lors du scrutin son exemplaire de la lettre de procuration.un mandataire ne peut disposer de plus de deux procurations. Ne sont valides que les deux premières procurations reçues

pour un même mandataire, la date de réception et d’enregistrement faisant foi.

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Pièce jointe :PROCuRATION

Je soussigné(e), (grade, nom et prénom, unité) .......................................................................................... « mandant »,donne procuration au (grade, nom et prénom, unité) ............................................................................. « mandataire »,pour voter en mes lieu et place à l’élection (à préciser) ...................................................................................................se déroulant le (date) .........................................................................................................................................................En effet, à cette date, (raison de l’absence) ...................................................................................................................... .............................................................................................................................................................................................

La présente procuration n’est valable que pour le scrutin ci-dessus mentionné.

Fait à ..................................................... le ...................................., Signature,

Date de réception et cachet de l’autorité ayant reçu copie de l’acte.

L’original est à adresser au commandant de la formation organisateur de l’élection qui le paraphe à la réception (encadré ci-dessus), puis le remet au mandataire après avoir conservé une copie.

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Mont-Dore (Puy-de-Dôme)

NOR : IOCJ1018739A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu le code de la défense, partie réglementaire III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

La brigade territoriale de Mont-Dore (Puy-de-Dôme) est dissoute à compter du 1er octobre 2010. Corrélativement, les circonscriptions des brigades territoriales de La Bourboule et Rochefort-Montagne (Puy-de-Dôme) sont modifiées dans les conditions précisées en annexe.

Article 2

Les officiers, gradés et gendarmes des brigades territoriales de La Bourboule et Rochefort-Montagne exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 28 juillet 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation : Par empêchement du directeur général de la gendarmerie nationale :  Le général de corps d’armée,   major général de la gendarmerie nationale, l.Muller

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 12/�0 – Page 2

A N N E X E

BRIgADES TERRITORIALES CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUvELLE

Mont-Dore Mont-Dore (dissolution)

La BourbouleLa BourbouleLaqueuille

La BourbouleMont-Dore

Murat-le-Quaire Murat-le-Quaire

Rochefort-Montagne Aurières Aurières

Ceyssat Ceyssat

Gelles Gelles

Heume-l’Église Heume-l’Église

Mazaye Laqueuille

Nébouzat Mazaye

Olby Nébouzat

Orcival Olby

Perpezat Orcival

Rochefort-Montagne Perpezat

Saint-Bonnet-près-Orcival Rochefort-Montagne

Saint-Pierre-Roche Saint-Bonnet-près-Orcival

Vernines Saint-Pierre-Roche

Vernines

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

NOR : IOCJ1018741A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, Vu le code de la défense, partie réglementaire III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

La brigade territoriale de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) est dissoute à compter du 1er octobre 2010. Corrélativement, la circonscription de la brigade territoriale de Chamalières (Puy-deDôme) est modifiée dans les conditions précisées en annexe.

Article 2

Les gradés et gendarmes de la brigade territoriale de Chamalières exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 28 juillet 2010.

Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation : Par empêchement du directeur général de la gendarmerie nationale : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l.Muller.

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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A N N E X E

BRIgADES TERRITORIALES CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUvELLE

Clermont-Ferrand Aulnat

Cébazat

Le Cendre

Clermont-Ferrand (dissolution)

Cournon-d’Auvergne

Gerzat

Lempdes

Chamalières Blanzat Aulnat

Chamalières Blanzat

Chanat-la-Mouteyre Cébazat

Durtol Le Cendre

Nohanent Chamalières

Orcines Chanat-la-Mouteyre

Royat Clermont-Ferrand

Sayat Cournon-d’Auvergne

Durtol

Gerzat

Lempdes

Nohanent

Orcines

Royat

Sayat

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Manzat (Puy-de-Dôme)

NOR : IOCJ1018743A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu le code de la défense, partie réglementaire III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

La brigade territoriale de Manzat (Puy-de-Dôme) est dissoute à compter du 1er octobre 2010. Corrélativement, les circonscriptions des brigades territoriales d’Aigueperse, Les Ancizes-Comps, Combronde, Riom et Volvic (Puy-de-Dôme) sont modifiées dans les conditions précisées en annexe.

Article 2

Les officiers, gradés et gendarmes des brigades territoriales d’Aigueperse, Les Ancizes-Comps, Combronde, Riom et Volvic exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 28 juillet 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation : Par empêchement du directeur général de la gendarmerie nationale :  Le général de corps d’armée,   major général de la gendarmerie nationale, l.Muller

Page 149: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 14/�0 – Page 2

A N N E X E

BRIgADES TERRITORIALES CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUvELLE

Manzat Charbonnières-les-Varennes

Charbonnières-les-Vieilles

Châteauneuf-les-Bains(dissolution)

Loubeyrat

Manzat

Saint-Angel

Vitrac

Les Ancizes-Comps Les Ancizes-Comps Charbonnières-les-Vieilles

Queuille Châteauneuf-les-Bains

Saint-Georges-de-Mons Les Ancizes-Comps

Loubeyrat

ManzatQueuille

Saint-AngelSaint-Georges-de-Mons

Vitrac

Volvic Châteaugay Charbonnières-les-Varennes

EnvalMalauzat

ChâteaugayEnval

Volvic Malauzat

Volvic

Riom  Cellule Châtel-Guyon

Châtel-Guyon Marsat

Le Cheix Ménétrol

Marsat Mozac

Ménétrol Riom

La Moutade

Mozac

Pessat-Villeneuve

Riom

Saint-Bonnet-près-Riom

Aigueperse Aigueperse Aigueperse

Artonne Artonne

Aubiat Aubiat

Bussières-et-Pruns Bussières-et-Pruns

Chaptuzat Chaptuzat

Effiat Le Cheix

Montpensier Effiat

Saint-Agoulin Montpensier

Saint-Genès-du-Retz La Moutade

Sardon Saint-Agoulin

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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BRIgADES TERRITORIALES CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUvELLE

Thuret Saint-Genès-du-Retz

Vensat Sardon

ThuretVensat

Combronde Beauregard-Vendon Beauregard-Vendon

Champs Cellule

CombrondeDavayat

ChampsCombronde

GimeauxJoserand

DavayatGimeaux

Montcel Joserand

Prompsat Montcel

Saint-Hilaire-la-Croix Pessat-Villeneuve

Saint-Myon Prompsat

Teilhède Saint-Bonnet-près-Riom

Yssac-la-Tourette Saint-Hilaire-la-Croix

Saint-Myon

Teilhède

Yssac-la-Tourette

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade motorisée de Montluçon (Allier)

NOR : IOCJ1018744A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu le code de la défense, partie réglementaire III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

La brigade motorisée de Montluçon (Allier) est dissoute à compter du 1er octobre 2010.

Article 2

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 28 juillet 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation : Par empêchement du directeur général de la gendarmerie nationale : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l.Muller

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Néris-les-Bains (Allier) et création corrélative de celui de Montluçon (Allier)

NOR : IOCJ1018745A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu le code de la défense, partie réglementaire III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi n° 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret n° 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

Le peloton de surveillance et d’intervention de Néris-les-Bains (Allier) est dissous à compter du 1er octobre 2010. Corrélativement, le peloton de surveillance et d’intervention de Montluçon (Allier) est créé à la même date.

Article 2

Les gradés et gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention de Montluçon exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (4o) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 28 juillet 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation : Par empêchement du directeur général de la gendarmerie nationale : Le général de corps d’armée, major général de la gendarmerie nationale, l.Muller

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 28 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Montivilliers (Seine-Maritime) et création corrélative de la brigade territoriale d’Épouville (Seine-Maritime)

NOR : IOCJ1020091A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu le code de la défense, partie réglementaire III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

La brigade territoriale de Montivilliers (Seine-Maritime) est dissoute à compter du 1er octobre 2010. Corrélativement, la brigade territoriale d’Épouville (Seine-Maritime) est créée à la même date et la circonscription de la brigade territoriale du Havre (Seine-Maritime) est modifiée dans les conditions précisées en annexe.

Article 2

L’officier, les gradés et gendarmes des brigades territoriales d’Épouville et du Havre exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 28 juillet 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des opérations et de l’emploi, P.Marvillet

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A N N E X E

BRIgADES TERRITORIALES CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUvELLE

Montivilliers Cauville-sur-MerépouvilleFontenayGainnevilleManégliseMannevilletteMontivilliersNotre-Dame-du-BecOcteville-sur-MerRollevilleSaint-Martin-du-Manoir

(dissolution)

épouville (création) Cauville-sur-MerépouvilleFontenayManégliseMannevilletteNotre-Dame-du-BecRollevilleSaint-Martin-du-Manoir

Le Havre Fontaine-la-MalletGonfreville-l’OrcherHarfleurLe HavreSainte-Adresse

Fontaine-la-MalletGainnevilleGonfreville-l’OrcherHarfleurLe HavreMontivilliersOcteville-sur-MerSainte-Adresse

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 29 juillet 2010 portant création du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie de Penly (Seine-Maritime) placé auprès du centre nucléaire de production d’électricité de Penly

NOR : IOCJ1017146A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu le code de la défense, partie réglementaire III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

Le peloton spécialisé de protection de la gendarmerie de Penly (Seine-Maritime) placé auprès du centre nucléaire de production d’électricité de Penly est créé à compter du 1er septembre 2010.

Article 2

Les officiers, gradés et gendarmes du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie de Penly exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R.13 à R.15-2 et R.15-23 (11o) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 29 juillet 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des opérations et de l’emploi, P.Marvillet

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 29 juillet 2010 portant dissolution de la brigade territoriale de Criel-sur-Mer (Seine-Maritime)

NOR : IOCJ1017148A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu le code de la défense, partie réglementaire III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2010-828 du 20 juillet 2010 portant modification du décret no 2004-1356 du 6 décembre 2004 relatif à la

délimitation de la circonscription de la brigade territoriale du Tréport (Seine-Maritime) ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

La brigade territoriale de Criel-sur-Mer (Seine-Maritime) est dissoute à compter du 1er septembre 2010. Corrélativement, la circonscription de la brigade territoriale du Tréport (Seine-Maritime) est modifiée dans les conditions précisées par le décret de première référence.

Article 2

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 29 juillet 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des opérations et de l’emploi, P.Marvillet

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 29 juillet 2010 portant dissolution du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie d’Eu (Seine-Maritime)

NOR : IOCJ1017149A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu le code de la défense, partie réglementaire III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ; Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie d’Eu (Seine-Maritime) est dissous à compter du 1er septembre 2010.

Article 2

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 29 juillet 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation : Le général de corps d’armée, directeur des opérations et de l’emploi, P.Marvillet

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____ Directiongénéraledelagendarmerienationale _____ Directiondespersonnelsmilitairesdelagendarmerienationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel de la réserve militaire _____

Circulaire no 77822/GEND/DPMGN/SDGP/BPRM du 29 juillet 2010 relative à l’avancement des sous-officiers et militaires du rang de la réserve opérationnelle pour l’année 2010

NOR : IOCJ1023055C

Références :

Code de la défense ;Arrêté du 7 juin 2010 fixant pour la gendarmerie nationale les conditions à remplir pour être proposable au grade

supérieur dans la réserve opérationnelle ;Arrêté du 7 juin 2010 relatif aux délégations de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière de gestion et

d’administration des officiers, sous-officiers et militaires du rang de réserve de la gendarmerie nationale ;Décret no 2008-961 du 12 septembre 2008 relatif aux militaires engagés.

La présente circulaire a pour objet de préciser les conditions d’exécution du travail d’avancement des militaires du rang, des sous-officiers rattachés aux corps des sous-officiers de gendarmerie et des sous-officiers rattachés au corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale de la réserve opérationnelle de premier niveau et de fixer les éléments techniques à prendre en considération.

I. – RAPPEL DES DISPOSITIONS EN VIGuEuR (LÉGISLATIVES ET RÉGLEMENTAIRES)

I. – 1. L’officier ou le sous‑officier de réserve ne peut être promu au grade supérieur que s’il compte, dans le grade détenu, une ancienneté au moins égale à celle de l’officier ou du sous‑officier de carrière du même corps et du même grade le moins ancien en grade promu, à titre normal, la même année (art. L. 4143‑1 du code de la défense).

I. – 2. Conformément aux dispositions de l’article R. 4221‑23 du code de la défense, l’avancement de grade des réservistes est prononcé uniquement au choix. Sous réserve de l’application des articles R. 4221‑21 et R. 4221‑22 dudit code, les promotions ont lieu de façon continue de grade à grade.

I. – 3. Les réservistes recrutés en qualité de spécialistes au titre de l’article L. 4221‑3 du code de la défense et les réservistes citoyens ne peuvent pas et ne doivent pas être proposés à l’avancement.

II. – CONDITIONS GÉNÉRALES

Pour être proposables, les candidats doivent réunir les conditions suivantes :– être titulaires d’un ESR homologué (1) et en cours de validité au 1er décembre 2010 ;– être volontaire à l’avancement ;– avoir été radié des cadres au plus tard le 31 décembre 2009, pour les anciens militaires de carrière.

III. – PRISES EN COMPTE DES DEMANDES

III. – 1. Tout réserviste qui remplit les conditions requises est pris en compte pour l’avancement par sa région d’affectation au 1er janvier 2010.

III. – 2. Les réservistes proposables rattachés au corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie font l’objet d’un travail distinct.

III. – 3. Les réservistes proposables affectés en gendarmerie mobile font également l’objet d’un travail distinct réalisé au niveau de la région zonale de gendarmerie.

(1) Seule la date d’homologation du contrat par le commissaire résident fait foi.

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IV. – AVANCEMENT DES SOuS-OFFICIERS DE RÉSERVE

IV.1. Conditions particulières

IV.1.1. Sous-officiers de gendarmerie

Les conditions d’ancienneté minimum de grade, évoquées au paragraphe I.1, sont arrêtées à l’échelon régional.

IV.1.2. Sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie

Les conditions d’ancienneté minimum de grade exigées figurent sur le tableau ci-dessous :

POUR LE gRADE DE gRADE ET ANCIENNETé MINIMUM DE gRADE EXIgéS

Major Trois ans et trois mois d’ancienneté de grade au 31 décembre 2010

Adjudant-chef Deux ans et neuf mois d’ancienneté de grade au 31 décembre 2010

Adjudant Trois ans et trois mois d’ancienneté de grade au 31 décembre 2010

Maréchal des logis-chef Cinq ans et six mois d’ancienneté de grade au 31 décembre 2010

Qu’il s’agisse des sous-officiers de réserve rattachés au corps des sous-officiers de gendarmerie ou des sous-officiers de réserve rattachés au corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie, il est tenu compte de la manière de servir, du nombre de jours d’activité, de l’expérience militaire déjà acquise, de l’aptitude au commandement et du potentiel du candidat.

V. – AVANCEMENT DES MILITAIRES Du RANG DE RÉSERVE

V.1. Réservistes brevetés PMG

Titulaires du DAR : promotion possible jusqu’au grade de brigadier-chef.Titulaires du DAR et de l’APJA : nomination possible au grade de gendarme.

V.2. Réservistes brevetés PMSG

En application des dispositions du décret no 2008-961 du 12 septembre 2008 (art. 15) relatif aux militaires engagés :– les gendarmes adjoints de réserve de 2e classe peuvent être promus au grade de brigadier au plus tôt trois mois après la

date de signature de leur premier ESR, sous réserve de leur manière de servir et d’avoir au moins cinq jours d’activité sous ESR en unité de terrain depuis la fin du stage PMSG ;

– la promotion des brigadiers au grade de brigadier-chef peut intervenir après un mois de grade de brigadier ;– la nomination des brigadiers-chefs au grade de gendarme est possible si le brigadier-chef totalise six mois de service,

dont deux mois de grade de brigadier-chef.

V.3. Réservistes ayant intégré la réserve par voie de changement d’armée

L’avancement de ces personnels, admis avec leur grade, est identique à celui évoqué au paragraphe V.1.

VI. – ÉTABLISSEMENT Du TABLEAu D’AVANCEMENT

Le tableau est arrêté par le commandant de région (1), après avis d’une commission présidée par le chef d’état-major et comprenant, au moins, deux officiers supérieurs, dont un officier chargé de la réserve opérationnelle. Cette commission peut utilement être complétée par un commandant de groupement, le conseiller réserve du commandant de région et un conseiller réserve groupement.

L’inscription est effectuée dans l’ordre d’ancienneté dans le grade détenu.Le tableau d’avancement est notifié individuellement aux personnels inscrits.

(1) À chaque fois que les termes de « commandant(s) de régions(s) » sont utilisés, il y a lieu de lire selon le cas : « et commandant(s) de la gendarmerie outre-mer, commandant de la gendarmerie de l’air, commandant de la gendarmerie maritime, commandant de la gendarmerie des transports aériens, commandant de la gendarmerie de l’armement, commandant du centre administratif de la gendarmerie nationale ».

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VII. – ÉTABLISSEMENT DES DÉCISIONS DE NOMINATION Ou DE PROMOTION

Hors les décisions établies en vertu du paragraphe V.2, les décisions de nomination ou de promotion sont établies pour compter du 1er décembre 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation :  Le général de corps d’armée,    directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, J.DelPont

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 18 août 2010 portant dissolution de la brigade territoriale d’Argenton-l’Église (Deux-Sèvres)

NOR : IOCJ1020891A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu le code de la défense, partie réglementaire III ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

La brigade territoriale d’Argenton-l’Église (Deux-Sèvres) est dissoute à compter du 1er décembre 2010. Corrélativement, la circonscription de la brigade territoriale de Thouars (Deux-Sèvres) est modifiée dans les conditions précisées en annexe.

Article 2

L’officier, les gradés et gendarmes de la brigade territoriale de Thouars exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (1o) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 18 août 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation : Par empêchement du directeur général de la gendarmerie nationale :  Le général de corps d’armée,    major général de la gendarmerie nationale, l.Muller

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A N N E X E

BRIgADES TERRITORIALES CIRCONSCRIPTION ACTUELLE CIRCONSCRIPTION NOUvELLE

Argenton-l’église Argenton-l’égliseBouillé-LoretzBouillé-Saint-PaulBrion-Près-ThouetCersaySaint-Cyr-la-LandeSaint-Martin-de-SanzayTourtenay

Dissolution

Thouars BrieLouzyMauzé-ThouarsaisMisséOironPas-de-JeuSaint-Jacques-de-ThouarsSaint-Jean-de-Thouars Saint-Léger-de-MontbrunSaint-Martin-de-MâconSainte-RadegondeSainte-VergeTaizéThouars

Argenton-l’égliseBouillé-LoretzBouillé-Saint-PaulBrieBrion-Près-ThouetCersayLouzyMauzé-ThouarsaisMisséOironPas-de-JeuSaint-Cyr-la-LandeSaint-Jacques-de-ThouarsSaint-Jean-de-Thouars Saint-Léger-de-MontbrunSaint-Martin-de-MâconSaint-Martin-de-SanzaySainte-RadegondeSainte-VergeTaizéThouarsTourtenay

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 2�/�0 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 20 août 2010 modifiant l’arrêté du 24 avril 1996 relatif à la création des commissions de réforme compétentes à l’égard des fonctionnaires actifs des services de la police nationale et aux modalités de désignation des représentants des personnels à ces commissions

NOR : IOCC1010871A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, Vu le code de la défense, notamment le V de son article R*1311-29 ;Vu la loi no 95-73 du 21 janvier 1995 d’orientation et de programmation relative à la sécurité ;Vu le décret no 86-442 du 14 mars relatif à la désignation de médecins agréés, à l’organisation des comités médicaux

et des commissions de réforme, aux conditions d’aptitude physique pour l’admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie des fonctionnaires ;

Vu le décret no 95-654 du 9 mai 1995 fixant les dispositions communes applicables aux fonctionnaires actifs des services de la police nationale ;

Vu le décret no 96-253 du 26 mars 1996 fixant les modalités de l’élection des représentants du personnel dans les commissions de réforme de la police nationale ;

Vu le décret no 2002-916 du 30 mai 2002 modifié relatif aux secrétariats généraux pour l’administration de la police, notamment son chapitre II ;

Vu l’arrêté du 24 avril 1996 relatif à la création des commissions de réforme compétentes à l’égard des fonctionnaires actifs des services de la police nationale et aux modalités de désignation des représentants des personnels à ces commissions ;

Vu l’avis du comité technique paritaire central de la police nationale en date du 28 juin 2010 ;Sur la proposition du préfet de police,

Arrête :

Article 1er

À l’article 3 de l’arrêté du 24 avril 1996 susvisé, les mots : « préfet des yvelines » sont remplacés par les mots : « préfet de police ».

Article 2

Le directeur général de la police nationale et le préfet de police sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 20 août 2010. Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, briCeHorteFeux

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____ Directiongénéraledelagendarmerienationale _____ Directiondespersonnelsmilitairesdelagendarmerienationale _____ Sous-direction de la gestion du personnel _____ Bureau du personnel sous-officier de gendarmerie et volontaire _____

Instruction no 6268 du 26 août 2010 relative à la mobilité et aux mutations des sous-officiers de gendarmerie

NOR : IOCJ1022509J

Références :

Articles L. 3225-1 et L. 4121-5 du code de la défense, partie législative ;Décret no 2008-952 du 12 septembre 2008 (JO no 216 du 16 septembre 2008, texte no 34) ;Décret no 2009-1723 du 30 décembre 2009 (JO no 303 du 31 décembre 2009, texte no 104) ;Arrêté du 2 décembre 2008 fixant, pour la gendarmerie nationale, la composition du conseil prévu à l’article 12 du

décret no 2008-953 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers et officiers mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale (BOC no 7 du 6 février 2009, texte 7) ;

Arrêté du 30 décembre 2009 relatif aux délégations de pouvoir du ministre de l’intérieur en matière de mutation des militaires non officiers de la gendarmerie nationale (JO no 303 du 31 décembre 2009, texte no 119).

Pièces jointes : deux annexes.

Texte abrogé : instruction no 39000/DEF/GEND/RH/P/PSOCA du 1er octobre 1998 (BOC, p. 3867 ; BOEM 651.4.4).La mobilité des sous-officiers de gendarmerie permet d’assurer l’encadrement et le fonctionnement des unités en

autorisant une répartition des compétences, nécessaire à la performance de l’institution.Elle trouve son fondement juridique dans l’article L. 4121-5, alinéa 1, du code de la défense, qui dispose que « les

militaires peuvent être appelés à servir en tout temps et en tout lieu ». Elle s’inscrit en même temps dans une conception de la gestion des ressources humaines qui prend en compte la situation et les compétences du personnel.

Elle offre aux sous-officiers de gendarmerie l’opportunité d’un déroulement de carrière conforme à l’évolution de leurs compétences et des responsabilités exercées tout en considérant leur situation individuelle.

Inscrite dans un processus global de gestion, elle contribue à réaliser l’adéquation entre les besoins du service et les projets professionnels des personnels. À ce titre elle doit être comprise, anticipée et maîtrisée.

Après avoir posé les principes de la mobilité des sous-officiers de gendarmerie (point 1), la présente instruction définit les conditions dans lesquelles interviennent les mutations prononcées pour raison de service (point 2), à la demande du militaire (point 3) et précise le cadre d’exécution des mouvements (point 4).

Des textes particuliers, liés à la nature spécifique des séjours ou de la population concernée (ex. : séjours outre-mer, sous-officiers de gendarmerie spécialistes, couples de militaires, etc.) peuvent déroger aux principes fixés par la présente instruction.

1. Principes généraux relatifs à la mobilité

1.1. Notions de résidence, de poste et d’emploi

une unité de gendarmerie est implantée au sein d’une résidence (1). Elle comporte un nombre déterminé de postes qui peuvent être regroupés par emplois (2).

Dans le cadre de la présente instruction, alors que le poste est considéré comme une donnée comptable, les notions d’emploi et de résidence servent de référence à la mobilité.

(1) Commune où sont installés les locaux de service techniques de l’unité et où le militaire effectue normalement son service.

(2) Cette architecture, accessible à partir d’AGORH@, est illustrée par l’annexe I.

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Ainsi, sauf cas particuliers (1), chaque sous-officier de gendarmerie en activité occupe un emploi au sein d’une résidence (2).

1.2. Mobilité fonctionnelle et mobilité géographique

La mobilité fonctionnelle fait référence aux changements d’emploi au sein ou hors d’une même famille professionnelle. Ces changements peuvent être liés à l’exercice de fonctions différentes, de nouvelles responsabilités ou correspondre à une évolution de l’environnement professionnel.

La mobilité fonctionnelle est, par conséquent, un des leviers majeurs de la gestion des ressources humaines et permet aux commandants de formation administrative de répondre aux exigences du service.

Instrument principal d’un parcours de carrière structuré et dynamique, elle doit être intégrée et comprise en tant que telle dans les projets professionnels élaborés par les sous-officiers de gendarmerie.

Par ailleurs, l’organisation de la gendarmerie nationale et la dispersion des unités sur l’ensemble du territoire national conduisent la mobilité fonctionnelle à être le plus souvent associée à une mobilité géographique.

1.3. Mobilité et mutations

La mobilité ne peut se concevoir que dans l’intérêt du service.

Elle se traduit par la mutation du sous-officier de gendarmerie concerné et s’inscrit en principe dans le cadre d’une planification annuelle.

La mutation est décidée par l’autorité délégataire des pouvoirs du ministre en la matière, pour raison de service ou à la demande du militaire lui-même.

Seule la mutation pour raison de service ouvre droit à la prise en charge par l’État des frais liés à un changement de résidence et aux indemnités susceptibles d’y être associées.

La mutation sur demande est, quant à elle, considérée comme une facilité accordée au militaire et, de ce fait, n’ouvre droit à aucune prise en charge.

1.4. Autorités habilitées à prononcer les mutations

un arrêté précise les autorités qui reçoivent délégation des pouvoirs du ministre en matière de mutation des sous-officiers et en définit les modalités d’exercice. Ces autorités, commandants des régions de gendarmerie ou des organismes administrés comme tels, sont commandants de formation administrative (3).

La délégation ne fait pas obstacle à la mise en œuvre d’une politique nationale visant à la répartition quantitative et qualitative des ressources humaines et décidée par le directeur général de la gendarmerie nationale.

À ce titre, les directives annuelles de gestion fixent des objectifs chiffrés d’absorption pour chaque région afin de faciliter les mobilités interbranches. Ces volumes sont définis au regard d’indicateurs ressources humaines (RH) et de critères d’attractivité. La réalisation de ces objectifs est suivie par la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN).

Le directeur général de la gendarmerie nationale est saisi par les commandants de formation administrative de toute difficulté rencontrée dans le cadre de cette délégation.

1.5. Desiderata

L’examen de desiderata, exprimés en principe au moyen d’une fiche de vœux (4), est un préalable indispensable à toute mutation.

Le sous-officier de gendarmerie fait ainsi valoir tous les éléments de nature à éclairer la décision de mutation. Dans sa fiche de vœux, il doit exprimer ses attentes comme les contraintes qu’il juge pertinent de faire connaître aux gestionnaires appelés à examiner sa demande. Il peut opportunément faire mention des demandes similaires déjà formulées et du nombre de celles-ci.

Le commandant de la formation administrative sollicitée prend en compte ces informations et apprécie, au regard de l’intérêt du service, l’opportunité d’y donner une suite favorable. Il peut, à ce titre, décider de recevoir ou de faire recevoir le personnel intéressé au cours d’un entretien individuel. Cet entretien peut également être sollicité par le militaire.

(1) Congé de fin de campagne, congé de reconversion, etc.

(2) « Son emploi » dans le cadre de la présente instruction.

(3) Article R. 3231-10 du code de la défense.

(4) Saisie par l’intermédiaire du portail AGORH@.

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Par ailleurs, la mise en œuvre des mesures prévues au paragraphe précédent donne lieu à des échanges entre commandants de formation administrative concernés. Le commandant de formation administrative d’origine signale les demandes prioritaires au vu, notamment, de la manière de servir, de la difficulté du poste occupé, des demandes préalables insatisfaites, etc.

2. Les mutations prononcées pour raison de service

2.1. Mutations pour assurer la continuité du service

2.1.1. Sans considération de temps de présence

un sous-officier de gendarmerie peut être muté sans considération du temps de présence dans son emploi afin d’assurer la continuité du service, de répondre à des situations fortuites ou à des besoins spécifiques (1).

Ces mutations peuvent notamment être consécutives à un appel à volontaires, limité ou non au cadre de gestion, qui précise le profil requis pour servir dans l’emploi considéré et exclut le personnel servant hors du territoire métropolitain.

Elles peuvent également intervenir après que les militaires présentant un profil adapté (2) ont été sollicités.

2.1.2. En considération du temps de présence

Le temps de présence dans un emploi ne peut être limité que par des considérations relevant de l’intérêt du service. Aussi, les perspectives de maintien sont périodiquement évoquées avec le commandement lors des entretiens annuels de notation au regard de l’adaptation du militaire à son emploi, des compétences acquises (3), de ses perspectives de carrière et des évolutions prévisibles.

Compte tenu des qualités requises pour les occuper ou de la nature particulière de certains emplois, des dispositions spécifiques peuvent nécessiter, à échéances fixées, un examen plus précis de la situation des sous-officiers de gendarmerie qui y sont affectés (4).

En conséquence et dans l’intérêt du service, si le militaire ne peut être maintenu dans ses fonctions il devra, soit prendre l’initiative d’une mobilité au regard de son projet professionnel, soit faire l’objet d’une mutation dans le cadre décrit au point 2.4.

2.2. Changement de subdivision d’arme

Intervenant normalement à l’initiative de la direction générale de la gendarmerie nationale, la mobilité consécutive au changement de subdivision d’arme donne lieu à une mutation pour raison de service. En revanche, lorsque le changement de subdivision d’arme est sollicité hors traitement annuel par le sous-officier pour raisons personnelles exceptionnelles, il donne lieu, en cas d’agrément, à une mutation intervenant à la demande du sous-officier (cf. point 3.2.2).

2.3. Changement de niveau de responsabilités, formations qualifiantes

Dans le cadre de l’avancement à un grade supérieur, le sous-officier de gendarmerie fait l’objet d’une mutation dès lors qu’il rejoint un emploi emportant l’exercice de responsabilités nouvelles. La mobilité qui en résulte s’inscrit dans le cadre des parcours de carrière proposés par la gendarmerie et déclinés par chaque commandant de formation administrative dans le cadre de sa politique RH.

Elle fait l’objet d’une gestion particulière qui comporte, en plus de l’expression des desiderata, une information préalable (5) complétée autant que de besoin par des entretiens individuels, dans les conditions définies par le commandant de formation administrative.

De même, l’accès à certaines formations qualifiantes permettant la mise en œuvre d’une technicité particulière emporte mutation dans un emploi comportant l’exercice de cette technicité. Le postulant en est informé dès sa candidature. Il lui est également précisé, le cas échéant, la durée du lien au service attaché (6).

(1) Décès, démission, besoin en encadrement, vacance de poste, création ou suppression d’unité, etc.

(2) Après analyse du projet professionnel personnel et du déroulement du parcours de carrière.

(3) Qui pour certaines et dès lors qu’un besoin de rentabilisation est déterminé par un texte particulier, suffisent à envisager le maintien dans l’emploi pendant un temps minimum.

(4) Dans ce cadre, les militaires affectés dans l’un des emplois listés en annexe II font l’objet d’un examen plus précis de leur situation à partir de leur quatrième année d’affectation.

(5) Qui peut être collective et diffusée par tous moyens.

(6) Instruction no 139300/DEF/GEND/RH/SDC/BFORM du 27 octobre 2008 (BOC 15/2009, texte 7 ; BOEM 651.1).

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2.4. Mutations pour des motifs tenant à la personne du sous-officier

Lorsque le maintien dans l’emploi ou la résidence du sous-officier se révèle contraire à l’intérêt du service, sa mutation peut être prononcée par le commandement pour raison de service, après recueil de ses desiderata dans le cadre d’une procédure spécifique (1).

Le commandant de formation administrative s’appuie notamment sur un rapport de commandement explicitant les motifs qui rendent impératif le déplacement d’office du militaire. Ce rapport est revêtu des avis hiérarchiques.

Lorsque la situation exige une mutation hors branche le commandant de formation administrative saisit la DGGN (bureau du personnel sous-officier de gendarmerie et volontaire [BPSOGV]) par rapport motivé.

3. Les mutations prononcées à la demande des sous‑officiers de gendarmerie

3.1. Principe

L’instauration d’un temps de présence minimum dans une affectation répond, autant que possible et en fonction des besoins du service, à la nécessité pour la gendarmerie de garantir l’efficacité des unités ainsi que d’évaluer l’adaptation et la réussite du militaire dans son emploi (2).

Ainsi, un sous-officier de gendarmerie peut solliciter une mutation s’il compte au moins trois ans de présence dans son emploi au 31 décembre de l’année du dépôt de la demande.

Ce délai n’est pas remis en cause :– par la mutation pour raison de service qu’aurait subie un militaire à la suite d’une réorganisation du dispositif des

unités de gendarmerie, dès lors que le personnel concerné est positionné sur un emploi identique (3) ;– par la mobilité fonctionnelle vers un emploi occupé à titre transitoire en vue de pallier une vacance provisoire (4).

3.2. Exceptions au principe

3.2.1. Permutations entre sous-officiers de gendarmerie

La permutation de sous-officiers de gendarmerie de carrière servant en métropole peut intervenir sans considération de temps de présence, dès lors que ceux-ci :

– produisent des demandes simultanées permettant un traitement conjoint par le ou les commandant(s) de formation ;– présentent des situations équivalentes en ce qui concerne le niveau de grade et le profil professionnel ;– disposent de capacités similaires de logement ;– s’engagent à coordonner la libération effective de leur logement.

Ces conditions remplies, le commandant de formation administrative qui souhaite s’opposer à la réalisation du mouvement en raison de son incompatibilité avec l’intérêt du service :

– saisit la DGGN (BPSOGV) par avis ferme et motivé dans le cas de mouvements interbranches ;– rend compte de sa décision de rejet et des motifs de celle-ci au directeur général de la gendarmerie nationale (BPSOGV)

dans le cas de mouvements au sein d’une même formation.

3.2.2. Mutation sur demande, sans considération du temps de présence, pour raisons personnelles exceptionnelles

un sous-officier de gendarmerie peut solliciter sa mutation, sans considération du temps de présence, en invoquant les raisons personnelles qu’il considère comme exceptionnelles.

Il joint, à l’appui de sa demande, tout élément susceptible d’éclairer le commandant de formation administrative sur le caractère exceptionnel de la situation et la nécessité de déroger aux règles relatives au temps de présence. Par ailleurs, le commandement peut, en tant que de besoin, provoquer une enquête sociale ou recueillir un avis médical.

Dans leurs transmissions, les autorités hiérarchiques se prononcent sans ambiguïté sur le cas d’espèce ainsi que sur l’opportunité d’un traitement exceptionnel de la demande formulée.

Le commandant de la formation d’accueil est tenu d’examiner les motifs invoqués par le militaire et porte une attention particulière aux situations de célibat géographique dues à des raisons professionnelles. Il conserve toutefois, au regard de l’intérêt du service, un entier pouvoir d’appréciation.

(1) Circulaire no 41200/DEF/GEND/RH/ETG du 16 octobre 1998 (BOC, p. 3788 ; BOEM 651.4.4).

(2) Hors le cadre de l’avancement ou de la candidature à une formation qualifiante permettant la mise en œuvre d’une technicité particulière dans un nouvel emploi.

(3) Déménagement d’une unité par exemple.

(4) Mouvements notamment engendrés par la nature des droits attachés à certains emplois sous AGORH@ (ex. : mutation fonctionnelle d’un gradé sur le poste de commandant d’unité dans l’attente d’un titulaire désigné).

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3.2.3. Emploi au sein d’une résidence défavorisée de métropole ou de certaines unités reconnues sensibles

Afin de tenir compte des conditions générales de vie du militaire et de sa famille d’une part, des charges de travail particulières et des risques encourus d’autre part, le sous-officier de gendarmerie qui sert au sein d’une résidence défavorisée de métropole (1) ou de certaines unités reconnues sensibles peut solliciter sa mutation dès lors qu’il compte au moins deux ans de présence dans son emploi au 31 décembre de l’année du dépôt de la demande.

4. Exécution des mouvements

4.1. Principes d’exécution

La mobilité vise à compléter chaque unité au prorata de ses besoins, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Elle revêt une dimension budgétaire qui doit être pleinement prise en compte. Elle s’inscrit dans une politique globale arrêtée par le commandant de formation administrative et, en principe, dans le cadre d’un plan annuel de mutation (PAM) qui intègre l’ensemble des mouvements (2).

Le PAM des gradés supérieurs s’intègre au processus de mise en place du tableau d’avancement et vise à honorer les postes d’encadrement et de commandement.

Il est complété par le PAM des gendarmes et des maréchaux des logis-chefs qui, in fine, contribue à réaliser les effectifs de la formation.

Tous deux s’inscrivent dans un travail d’ensemble lié au pilotage des flux (3).

4.2. Mise en œuvre du plan annuel de mutation

4.2.1. Établissement des demandes

La fiche de vœux est établie sous AGORH@ selon les prescriptions liées à cet outil.

Les autres documents utiles à la prise de décision du commandant de formation administrative sont transmis en faisant référence à cette fiche de vœux.

Les demandes portant sur des formations multiples sont affectées d’un ordre de priorité par le sous-officier. Les commandants de formation administrative se consultent avant décision.

L’inscription au tableau d’avancement pour l’accession à un grade au moins égal à celui d’adjudant entraîne la caducité de la fiche de vœux déposée préalablement à cette inscription.

4.2.2. Transmission et traitement des demandes

Quel que soit le grade détenu, les demandes des sous-officiers parviennent à la formation sollicitée avant le 15 décembre de l’année qui précède le PAM.

Elles sont étudiées entre le 1er janvier et le 15 mars de l’année du PAM.

Le PAM est arrêté avant le 15 avril.

Toutefois, afin de permettre au commandant de formation administrative de répondre à des vacances imprévues, les demandes non exploitées à l’issue de cette première étude restent à sa disposition. À défaut de décision de mutation prononcée avant le 1er septembre de l’année du PAM, les demandes sont considérées comme définitivement rejetées au titre de celui-ci (4).

Les mutations des militaires prennent effet le 1er ou le 16 de chaque mois et, dans la mesure du possible, dans les périodes les plus favorables au regard, notamment, des situations familiales.

4.3. Modalités d’exécution budgétaire

Les dépenses liées aux changements de résidence concernant les sous-officiers de gendarmerie mutés pour raison de service sont à imputer sous budget de fonctionnement de la formation d’accueil à l’exception des mutations des personnels :

– affectés ou en retour d’outre-mer, d’ambassade ou de l’étranger ;– relevés d’organismes centraux ;

(1) Dont la liste est fixée par la circulaire no 125527/DEF/GEND/œ/SDOE/ORG du 16 octobre 2006 relative aux résidences défavorisées de métropole (n.i. BO).

(2) Arrivée de sous-officiers issus de la formation initiale, changements de subdivision d’arme, etc.

(3) Qui considère également l’intégration des sous-officiers de gendarmerie issus de la formation initiale, le changement de subdivision d’arme et la procédure des postes réservés.

(4) Les agréments notifiés préalablement à la parution de la présente instruction continuent à être traités selon les errements antérieurs.

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– en provenance ou à destination des écoles ;– soumis à un changement de subdivision d’arme,

qui sont imputées hors budget de fonctionnement.Les dépenses liées aux changements de résidence concernant les sous-officiers de gendarmerie mutés pour raison de

service en provenance ou à destination de la région de gendarmerie de Corse sont à imputer sous budget de fonctionnement de la formation d’accueil. Toutefois, ce dernier sera abondé forfaitairement du surcoût occasionné sur présentation d’un besoin justifié à la DGGN.

Les dépenses correspondant aux réorganisations d’unités décidées par la DGGN sont remboursées forfaitairement par l’administration centrale aux formations qui en supportent les frais sous réserve d’une prévision annuelle préalable.

Le remboursement intervient sur présentation des justificatifs détaillés et selon la réglementation en vigueur. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, et par délégation :  Le général d’armée,    directeur général de la gendarmerie nationale, J.MiGnaux

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A N N E X E I

arCHiteCtureaGorH@

1 résidence

20 postes

4 emplois

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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A N N E X E I I

eMPlois nÉCessitant un exaMen sPÉCiFique au reGarD Du teMPs De PrÉsenCe

Emplois hors programme 152 « Sécurité – Gendarmerie nationale » à l’exception des gendarmeries spécialisées.Emplois de formateurs au sein des unités relevant du commandement des écoles de la gendarmerie nationale (1).Emplois au sein du détachement prévôtal en Allemagne.Emplois au sein des centres d’information et de recrutement de la gendarmerie.

(1) Ces emplois pourront faire l’objet de dispositions spécifiques.

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 31 août 2010 portant dissolution de la brigade motorisée de Schiltigheim (Bas-Rhin) et création corrélative de celle de Strasbourg (Bas-Rhin)

NOR : IOCJ1017365A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu le code de la défense ;Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15-22 à R. 15-26 ;Vu la loi no 2009-971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,

Arrête :

Article 1er

La brigade motorisée de Schiltigheim (Bas-Rhin) est dissoute à compter du 1er septembre 2010. Corrélativement, la brigade motorisée de Strasbourg (Bas-Rhin) est créée à la même date.

Article 2

Les officiers, gradés et gendarmes de la brigade motorisée de Strasbourg exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15-2 et R. 15-24 (3o) du code de procédure pénale.

Article 3

Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 31 août 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation :  Le général de corps d’armée,    directeur des opérations et de l’emploi, P.Marvillet

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 4 août 2010 portant nomination à la commission technique prévue à l’article 9 du décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds

NOR : IOCA1020978A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, Vu la loi no 83-629 du 12 juillet 1983 réglementant les activités privées de sécurité ;Vu le décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds, notamment son

article 9 ;Vu l’arrêté du 27 juillet 2000 modifié portant nomination à la commission technique prévue à l’article 9 du décret

no 2000-376 du 28 avril 2000 relatif à la protection des transports de fonds,

Arrête :

Article 1er

L’article 1er de l’arrêté du 27 juillet 2000 susvisé est modifié comme suit : le sixième alinéa est remplacé par l’expression suivante : « – personne qualifiée en matière de transport de fonds, désignée par le ministre de l’intérieur : Mme Danielle DENIS, ingénieur en chef de police technique et scientifique ».

Article 2

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.

Fait à Paris, le 4 août 2010. Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, briCeHorteFeux

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Arrêté du 30 août 2010 portant agrément d’un type de véhicule blindé de transport de fonds prévu à l’article 4 du décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds

NOR : IOCA1023305A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,Vu la loi no 83-629 du 12 juillet 1983 modifiée réglementant les activités privées de surveillance, de gardiennage et de

transport de fonds ;Vu le décret no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds, notamment l’article 2

et le II de l’article 4 ;Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ;Vu l’arrêté du 28 avril 2000 fixant les normes minimales nécessaires à l’agrément prévu par l’article 4 du décret

no 2000-376 du 28 avril 2000 modifié relatif à la protection des transports de fonds ;Vu le procès-verbal no 1213 relatif aux essais de résistance balistique des matériaux blindés opaques (parois) et

des matériaux blindés transparents (vitrage), réalisé le 5 juin 2001 par la direction des centres d’expertise et d’essais (établissement technique de Bourges) du ministère de la défense ;

Vu la demande de la société Centigon France SAS, RCS Saint-Brieuc no 347 994 196, sise zone industrielle, rue d’Armor, 22400 Lamballe, en date du 29 juillet 2010 ;

Vu la visite de réception réalisée par le secrétariat général pour l’administration de la police de Rennes en date du 29 juillet 2010 ;

Vu l’avis favorable du secrétariat général pour l’administration de la police de Rennes en date du 17 août 2010,

Arrête :

Article 1er

Le type de véhicule de transport de fonds Renault Midlum type 44AHM5, numéro de châssis VF6 44AHM0 00 001164, tête de série, est agréé.

Article 2

Le présent arrêté sera notifié à la société Centigon France SAS et sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales.

Fait à Paris, le 30 août 2010. Pour le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et par délégation :  Le secrétaire général adjoint,    directeur de la modernisation   et de l’action territoriale, J.-b.albertini

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Secrétariat général _____

Direction de la modernisation etde l’action territoriale _____

Sous-direction del’administration territoriale _____

Bureau de l’organisation et des missions de l’administration territoriale _____

Circulaire du 20 juillet 2010 relative à l’exercice du droit d’évocation par le préfet de régionNOR : IOCA1017894C

Pièce jointe : analyse de quelques exemples.

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales  à Madame et Messieurs les préfets de région ; Mesdames et Messieurs les préfets de département

Le décret du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets constitue la clé de voûte de la nouvelle administration territoriale de l’État.

Il confère au préfet de région la responsabilité de l’exécution des politiques publiques. Disposant d’un pouvoir d’instruction et d’un droit d’évocation, le préfet de région assure la coordination régionale. Disposant du pouvoir de répartir les crédits des budgets opérationnels de programme entre actions et entre départements, le préfet de région adapte les politiques publiques aux enjeux territoriaux.

Le droit d’évocation représente un instrument novateur de pilotage régional, qui s’ajoute au mode ordinaire de mise en cohérence des politiques de l’État dans le cadre des délibérations et des conclusions du comité de l’administration régionale.

La présente circulaire traite de ses modalités de mise en œuvre et de ses effets.

1. Le droit d’évocation, un instrument novateur de coordination régionale

a) un instrument novateur

Le droit d’évocation a été institué par l’article 2 du décret n° 2010-146 du 16 février 2010 modifiant le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’État dans les régions et les départements :

« Le préfet de région peut évoquer, par arrêté, et pour une durée limitée, tout ou partie d’une compétence à des fins de coordination régionale. Dans ce cas, il prend les décisions correspondantes en lieu et place des préfets de département. »

Le droit d’évocation confère au préfet de région la capacité de modifier la répartition des compétences opérée par les normes réglementaires. Le préfet de région acquiert en quelque sorte la faculté d’élargir sa propre compétence dans les conditions définies par le décret.

Le droit d’évocation s’applique sur « tout ou partie d’une compétence ». Il ne vise donc pas à transférer des blocs de compétences, mais à faire traiter au niveau régional des compétences déterminées, le cas échéant des segments de compétences, variables selon les spécificités territoriales des régions et les nécessités du moment.

À titre illustratif, pour ce qui concerne la revitalisation des bassins d’emploi, il n’est, de façon générale, pas opportun d’évoquer l’ensemble de la compétence qui inclut notamment la conclusion des conventions de revitalisation avec les entreprises assujetties et leur animation territoriale en relation avec les collectivités locales ; en revanche, il peut apparaître pertinent d’évoquer la partie de la compétence se rapportant à l’appréciation et à la notification de l’obligation de revitalisation en vue d’assurer la cohérence de la politique d’accompagnement des mutations économiques dans la région.

Le droit d’évocation vise des compétences, ce qui exclut que le préfet de région le mette en œuvre au cas par cas. En revanche, le fait qu’un champ de compétence, à un moment donné, ne concerne qu’un dossier n’exclut pas l’exercice du droit d’évocation.

L’exercice du droit d’évocation se justifie lorsque les nécessités de la coordination régionale l’imposent (« à des fins de coordination régionale ») : il doit être justifié par un objectif d’intérêt régional et s’appliquer sur au moins deux départements de la région.

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b) un instrument ad hoc

Le préfet de région peut exercer ce droit sur des matières qu’il a préalablement identifiées et prend les décisions correspondantes ; en ce sens, il s’assimile à un pouvoir de substitution ex ante.

Le droit d’évocation dévolu au préfet de région est ainsi distinct du pouvoir d’évocation comme attribut du pouvoir hiérarchique permettant d’annuler et de réformer les actes d’un subordonné. un pouvoir défini selon ces termes aurait conduit à faire du préfet de région l’instance d’appel des décisions du préfet de département. Cette option n’a pas été retenue par le gouvernement.

c) un instrument applicable à des compétences particulières du préfet de départementInstitué par un décret pris en conseil des ministres, le droit d’évocation peut s’appliquer à l’essentiel des compétences

attribuées par des dispositions réglementaires au préfet de département.Il ne peut être mis en œuvre pour ce qui concerne :– les compétences propres du préfet de département mentionnées aux articles 10, 11 et 11-1 du décret du 29 avril 2004

modifié (ordre public et sécurité des populations, contrôle de légalité, droit des étrangers) ;– les compétences attribuées par des dispositions législatives au préfet de département. Le tableau figurant en annexe fournit quelques exemples de domaines qui peuvent donner lieu à l’exercice du droit

d’évocation.

2. Le droit d’évocation s’exerce selon des modalités précisément définies

a) Le droit d’évocation se matérialise par un arrêté du préfet de régionCet arrêté doit être publié dans les conditions habituelles pour entrer en vigueur. Il n’est pas nécessaire de prendre un nouvel arrêté en situation de suppléance ou d’intérim du préfet de région, ou encore

à l’occasion de l’installation d’un nouveau représentant de l’État dans la région. b) Le préfet de région exerce ce droit personnellement L’autorité du préfet de région sur les préfets de département « ne peut être déléguée ». Le préfet de région ne peut donc

ni déléguer sa signature, ni déléguer son pouvoir dans cette matière. À titre d’exemple, ni le secrétaire général chargé de la suppléance ni un directeur régional ne peuvent prendre des décisions en lieu et place des préfets de département.

c) Le droit d’évocation est exercé pendant une « durée limitée »L’arrêté du préfet de région doit proportionner dans le temps l’exercice du droit d’évocation, notamment en fonction de

l’objectif poursuivi. À titre indicatif, une durée de une à trois années représente un pas de temps raisonnable prenant en compte la variation des besoins de coordination selon les circonstances et les besoins considérés.

d) Les conséquences de l’exercice du droit d’évocationLe préfet de région prend les décisions correspondantes en lieu et place des préfets des départements de la région

concernés par la compétence évoquée. Il assume la responsabilité des décisions prises à son niveau. Les recours hiérarchiques contre les décisions des préfets de région sont adressés aux ministres compétents, comme le

précise l’article 2 du décret du 29 avril 2004 modifié. Lorsque le préfet de région évoque tout ou partie d’une compétence, les préfets des départements de la région peuvent

intervenir dans le domaine concerné, mais sans prendre les décisions relevant de la compétence évoquée par le préfet de région.

L’exercice du droit d’évocation ne donne pas au préfet de région un pouvoir de direction des services placés sous l’autorité du préfet de département pour l’exercice de tout ou partie d’une compétence départementale évoquée par arrêté. Le principe de bonne administration conduit le préfet de région à s’appuyer sur le préfet de département pour, le cas échéant, utiliser les moyens de la préfecture et/ou des directions départementales interministérielles, conduire la procédure et préparer les actes relevant de la compétence évoquée.

À partir de la présente instruction, les préfets de région peuvent exercer sans attendre le droit d’évocation dans les conditions précisées ci-dessus.

Vous voudrez bien me faire part de toute difficulté rencontrée dans l’application de la présente circulaire.   Le secrétaire général, H.-M.CoMet

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Mise en œuvre du droit d’évocation prévu par le décret du 29 avril 2004 modifié Analyse de propositions

COMPéTENCE ou partie compétence

concernée

TEXTE PRévOYANT L’INTERvENTION du préfet de département

MISE EN œUvRE possible du droit

d’évocation

MISE EN œUvRE du pouvoir d’instruction

Délivrance d’un permis de construire une éolienne et de panneaux photo-voltaïques

Article R.* 422-2 du code de l’urbanisme : « Le préfet est compétent pour délivrer le permis de construire, d’aménager ou 

de démolir et pour se prononcer sur un projet faisant l’objet d’une déclaration préalable dans les communes visées au b de l’article L. 422-1 et dans les cas prévus par l’article L. 422-2 dans les hypothèses suivantes :

« b) Pour les ouvrages de production, de transport, de distribution et de stoc-kage d’énergie lorsque cette énergie n’est pas destinée, principalement, à une utilisation directe par le demandeur. »

X

Mise en place des plans d’actions  issus de  l’ap-plication de la directive communautaire  du  12 décembre  1991,  dite directive « nitrates »

Article R. 211-84 du code de  l’environnement : « Le programme d’action [en vue de la protection des eaux contre la pollution des nitrates] est arrêté par le préfet après avoir consulté le conseil général,  le conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques, la chambre départementale d’agriculture et l’agence de l’eau, qui disposent chacun de deux mois pour faire connaître leur avis. »

X

Élaboration des plans de prévention des risques naturels  (PPRN) et des plans  de  prévention des risques technologi-ques (PPRT)

PPRN : article R. 562-1 du code de  l’environnement : « L’établissement des plans  de  prévention  des  risques  naturels  prévisibles  mentionnés  aux  articles L. 562-1 à L. 562-7 est prescrit par arrêté du préfet. 

« Lorsque le périmètre mis à l’étude s’étend sur plusieurs départements, l’arrêté est pris conjointement par les préfets de ces départements et précise celui des préfets qui est chargé de conduire la procédure. »

PPRT : articles R. 515-39 et suivants du code de l’environnement : « Dans chaque département, le préfet recense les installations figurant sur la liste prévue au IV de l’article L. 515-8 et les stockages souterrains mentionnés à l’article 3-1 du code minier, dans lesquels sont susceptibles de survenir des accidents pouvant entraîner des effets sur la salubrité, la santé et la sécurité publiques, directement ou par pollution du milieu. 

« Un plan de prévention des risques technologiques est établi pour chaque installation ou stockage mentionné au premier alinéa, ou pour chaque site comportant plusieurs de ces installations ou stockages. »

X

Autorisation  des  instal-lations  importantes  de traitement de déchets

Article R. 541-68 du code de l’environnement : « Le préfet statue sur la demande [d’autorisation d’exploitation d’une installation de stockage de déchets] dans un délai de trois mois à compter de la réception d’un dossier complet. »

X

Délivrance  de  l’autorisa-tion  spéciale  pour  la destruction ou  la modi-fication de monuments naturels  ou  de  sites classés

Article R. 341-10 du code de l’environnement : « L’autorisation spéciale prévue aux articles L. 341-7 et L. 341-10 du présent code est délivrée par le préfet lorsqu’elle est demandée pour les modifications à l’état des lieux ou à leur aspect résultant : 

« 1o Des ouvrages mentionnés aux articles R. 421-2 à R. 421-8 du code de l’urbanisme à l’exception de ceux prévus par l’article R. 421-3 ; 

« 2o Des constructions,  travaux ou ouvrages soumis à déclaration préalable en application des articles R. 421-9 à R. 421-12 et R. 421-17 et R. 421-23 du code de l’urbanisme ; 

« 3o De l’édification ou de la modification de clôtures. »

X

Instruction du classement des  sites (concertation préparatoire, consulta-tion  des  commissions départementales  des sites,  proposition  de zonage)

Articles R. 341-4 et suivants du code de l’environnement : « L’enquête prévue à l’article L. 341-3 préalablement à la décision de classement est organisée par un arrêté du préfet qui désigne le chef de service chargé de conduire la procédure et fixe  la date à  laquelle celle-ci doit être ouverte ainsi que sa durée, qui ne peut être  inférieure à quinze  jours ni supérieure à trente jours. »

X

Fixation du tarif des actes vétérinaires  dans  la cadre de la prophylaxie des élevages

Article R. 221-17 du code rural : « Les tarifs de rémunération des opérations exécutées par  les vétérinaires au titre de  la police sanitaire sont fixés au début de chaque année par arrêté préfectoral pris après consultation des deux vétérinaires sanitaires mentionnés à l’article R. 221-18, en fonction d’une nomenclature arrêtée par le ministre chargé de l’agriculture. »

X

Interdiction  de  pêcher certaines  espèces  de poissons après  l’ouver-ture générale

Article R. 436-8 du code de  l’environnement : « Lorsque  les caractéristiques locales du milieu aquatique justifient des mesures particulières de protection du patrimoine piscicole, le préfet peut, par arrêté motivé, interdire la pêche d’une ou de plusieurs espèces de poissons dans certaines parties de cours d’eau ou de plans d’eau, pendant une durée qu’il détermine. »

X

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COMPéTENCE ou partie compétence

concernée

TEXTE PRévOYANT L’INTERvENTION du préfet de département

MISE EN œUvRE possible du droit

d’évocation

MISE EN œUvRE du pouvoir d’instruction

Obligation de revitalisation sur un bassin d’emploi dépassant les frontières départementales

Conclusion de conventions de revitalisations avec les entreprises soumises à l’obligation de proposer le congé de reclassement : 

Article D. 1233-37 du code du travail : « Le préfet conclut la convention prévue à l’article L. 1233-85 et assure le suivi et l’évaluation des actions prévues aux articles L. 1233-84 et L. 1233-87. »

Appréciation et notification de l’obligation de revitalisation :Article D. 1233-45 du code du travail : « Lorsqu’une entreprise mentionnée à 

l’article L. 1233-87 procède à un licenciement collectif, le ou les préfets dans le ou les départements du ou des bassins d’emploi concernés apprécient si ce licenciement affecte, par son ampleur, l’équilibre de ce ou ces bassins d’emploi en tenant notamment compte du nombre et des caractéristiques des emplois susceptibles d’être supprimés, du taux de chômage et des caractéristiques socio-économiques du ou des bassins d’emploi et des effets du licenciement sur les autres entreprises de ce ou ces bassins d’emploi et le lui indiquent.  Dans ce cas, l’entreprise désigne, lorsque son siège n’est pas situé dans le ou les bassins d’emploi concernés, une personne chargée de la représenter devant le ou les préfets. »

X

Police de l’eau, des milieux naturels, voire des  ins-tallations classées dès lors  que  les  mesures prises  ont  un  impact au-delà  des  frontières départementales

Police de l’eau : Déclaration et autorisation : articles R. 512-2 du code de  l’environnement : 

« Toute  personne  qui  se  propose  de  mettre  en  service  une  installation soumise à autorisation adresse, dans  les conditions prévues par  la pré-sente sous-section, une demande au préfet du département dans  lequel cette  installation doit être  implantée. » et R. 512-47 du même code : « La déclaration relative à une installation doit être adressée, avant la mise en service de l’installation, au préfet du département dans lequel celle-ci doit être implantée. »

Police des installations classées : Déclaration et autorisation : articles R. 512-51 et suivants du code de  l’en-

vironnement : « Les prescriptions générales applicables aux  installations soumises à déclaration font l’objet d’arrêtés préfectoraux pris en application de l’article L. 512-9 après avis du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques. »

X

Déclarations  d’utilité publique  sur  des  dos-siers  lourds  à  enjeux départementaux

Article R. 11-1 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique : « L’utilité publique, dans  les cas autres que ceux énumérés à  l’article R. 11-2, est déclarée : 

« 1o Par arrêté du préfet du  lieu des  immeubles faisant  l’objet de  l’opération lorsque l’opération se situe sur le territoire d’un seul département ; 

« 2o Par arrêté conjoint des préfets  intéressés,  lorsque  l’opération concerne des immeubles situés sur le territoire de plusieurs départements. »

X

Planification  spatiale : portés à connaissance de  l’État  sur  les  SCOT situés en limites dépar-tementales ou ayant une signification régionale

Articles R* 121-1 et suivants du code de  l’urbanisme : « Lorsqu’il  reçoit  la décision d’une commune, d’un établissement public de coopération  inter-communale ou d’un syndicat mixte d’élaborer ou de réviser un schéma de cohérence  territoriale ou un plan  local d’urbanisme,  le préfet porte à  la connaissance du maire ou du président de  l’établissement public  les dis-positions particulières applicables au  territoire concerné, notamment  les directives territoriales d’aménagement, les dispositions relatives aux zones de montagne et au littoral figurant aux chapitres V et VI du titre IV du présent livre, les servitudes d’utilité publique ainsi que les projets d’intérêt général et les opérations d’intérêt national au sens de l’article L. 121-9. 

« Il fournit également les études techniques dont dispose l’État en matière de prévention des risques et de protection de l’environnement. 

« Au cours de l’élaboration du document, le préfet communique au maire ou au président de l’établissement public tout élément nouveau. »

X

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COMPéTENCE ou partie compétence

concernée

TEXTE PRévOYANT L’INTERvENTION du préfet de département

MISE EN œUvRE possible du droit

d’évocation

MISE EN œUvRE du pouvoir d’instruction

Gestion de la pollution par les  nitrates  et  les  pro-duits phytosanitaires qui affectent  les  captages d’alimentation  en  eau potable

Définition d’un plan d’action en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates : 

Article R. 211-84 du code de  l’environnement : « Le programme d’action est arrêté par le préfet après avoir consulté le conseil général, le conseil dépar-temental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques, la chambre départementale d’agriculture et  l’agence de  l’eau, qui disposent chacun de deux mois pour faire connaître leur avis. »

Mais élaboration du programme de surveillance de la teneur des eaux en nitrates et délimitation des zones vulnérables par le préfet coordinateur de bassin :

Article R. 211-77 du code de  l’environnement : « Le préfet coordonnateur de bassin élabore, avec le concours des préfets de département, à partir des résultats obtenus par le programme de surveillance de la teneur des eaux en nitrates d’origine agricole et de toute autre donnée disponible, un projet de délimitation des zones vulnérables en concertation avec les organisations professionnelles agricoles, des représentants des usagers de  l’eau, des communes et de leurs groupements, des personnes publiques ou privées qui concourent à la distribution de l’eau, des associations agréées de protection de  l’environnement  intervenant en matière d’eau et des associations de consommateurs […] Le préfet coordonnateur de bassin arrête la délimitation des zones vulnérables après avis du comité de bassin. »

X

X

Environnement  marin : autorisations de cultures marines, SCOT littoraux, parc naturel marin

Autorisations  de  cultures  marines :  article  L.  923-1  du  code  rural  et  de  la pêche maritime : « Aucun établissement d’élevage des animaux marins de quelque nature qu’il soit, aucune exploitation de cultures marines ni dépôt de coquillages ne peuvent être implantés sur le rivage de la mer, le long des côtes ni dans la partie des fleuves, rivières, étangs et canaux où les eaux sont salées sans une autorisation spéciale délivrée par l’autorité administrative à l’issue d’une enquête publique d’une durée de quinze jours au moins. Cette enquête est ouverte dans  la commune limitrophe des  lieux considérés et dans  les communes voisines. Sont consultables les documents relatifs à la demande initiale ainsi que ceux  relatifs aux demandes concurrentes éventuelles.  « Un décret en Conseil d’État détermine les conditions et modalités suivant lesquelles cette autorisation est accordée ou retirée. »

SCOT littoraux : article L. 122-3 du code de l’environnement : « IV. – Le projet de périmètre est communiqué au préfet. Ce dernier recueille  l’avis du ou des conseils généraux concernés. Cet avis est réputé positif s’il n’a pas été formulé dans un délai de trois mois. Le préfet publie par arrêté le périmètre du schéma de cohérence territoriale après avoir vérifié, en tenant compte des situations locales et éventuellement des autres périmètres arrêtés ou pro-posés, que le périmètre retenu permet la mise en cohérence des questions d’urbanisme, d’habitat, de développement économique, de déplacements et d’environnement. »

Parc naturel marin : article R. 334-27 du code de l’environnement : « La conduite de la procédure de création d’un parc naturel marin est confiée conjointe-ment au représentant de l’État en mer et au préfet du département princi-palement  intéressés à cette création par un arrêté des ministres chargés de la protection de la nature et de la mer. »

X

X

X

Élaboration  du  schéma départemental  pour l’implantation  d’aires d’accueil  des  gens  du voyage

Article 1er  (III) de  la  loi no 2000-614 du 5  juillet 2000 relative à  l’accueil et à l’habitat des gens du voyage : « Le schéma départemental est élaboré par le  représentant de  l’État dans  le département et  le président du conseil général. »

X

Élaboration et approbation des  schémas  départe-mentaux des carrières

Article L. 515-3 du code de l’environnement : « Le schéma départemental des carrières est approuvé, après avis du conseil général, par le préfet. » X

Approbation  du  schéma départemental de ges-tion cynégétique

Article L. 425-1 du code de l’environnement : « Un schéma départemental de gestion cynégétique est mis en place dans chaque département. […] Il est approuvé, après avis de  la commission départementale compétente en matière de chasse ou de faune sauvage, par  le préfet, qui vérifie notam-ment sa compatibilité avec les principes énoncés à l’article L. 420-1 et les dispositions de l’article L. 425-4. »

X

Définition  des  zones  de développement de l’éo-lien

Article 10-1 de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité : « Les zones de déve-loppement de l’éolien sont définies par le préfet du département en fonction de leur potentiel éolien, des possibilités de raccordement aux réseaux élec-triques et de la protection des paysages, des monuments historiques et des sites remarquables et protégés. »

X

Page 180: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 28/�0 – Page 6

COMPéTENCE ou partie compétence

concernée

TEXTE PRévOYANT L’INTERvENTION du préfet de département

MISE EN œUvRE possible du droit

d’évocation

MISE EN œUvRE du pouvoir d’instruction

Limitation  de  l’usage  de l’eau en cas de séche-resse grave

Article L. 211-8 du code de  l’environnement : « En cas de sécheresse grave mettant en péril  l’alimentation en eau potable des populations, constatée par le ministre chargé de la police des eaux, des dérogations temporaires aux règles fixant les débits réservés des entreprises hydrauliques dans les bassins versants concernés peuvent être, en tant que de besoin, et après consultation de  l’exploitant, ordonnées par  le préfet, sans qu’il y ait  lieu à paiement d’indemnité. »

X

Page 181: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

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jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 29/�0 – Page 1

MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Directiondelasécuritécivile _____

Sous-direction des sapeurs-pompiers et des acteurs du secours _____

Bureau du métier de sapeur-pompier, de la formation et des équipements _____

Circulaire du 8 juillet 2010 relative à l’organisation de la formation et du brevet national de jeunes sapeurs-pompiers (JSP)

NOR : IOCE1018186C

Références :

Décret no 2010-698 du 25 juin 2010 portant modification du décret no 2000-825 relatif à la formation des JSP et portant organisation du brevet national de JSP ;

Arrêté du 25 juin 2010 modifiant l’arrêté du 10 octobre 2008 relatif aux JSP ;

Circulaire NOR/INTE0800177C du 18 novembre 2008 ;

Guide national de formation des JSP.

Annexes :

Modifications du Guide national de formation ;

Modifications des scénarios pédagogiques.

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales à destinataires « in fine ».

Le dispositif de formation des JSP a fait l’objet de modifications importantes en 2008 dans le cadre des textes cités en référence. Après une année entière de plein exercice, la direction de la sécurité civile et la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France ont effectué une enquête pour évaluer les conditions d’application de cette formation et étudier les aménagements à y apporter.

Les principales modifications ont été étudiées lors du comité technique de formation des JSP du 30 mars 2010 et adoptées par les textes de 1re et 2e références.

La présente circulaire a pour objet de préciser les aménagements apportés par les textes réglementaires, mais aussi ceux instaurés par la modification du Guide national de formation (GNF). En outre, elle corrige certaines erreurs ou incohérences qui figurent dans le GNF ou les scénarios pédagogiques.

1. Principales modifications apportées par les textes du 25 juin 2010

Le décret de 1re référence autorise désormais le cumul de l’activité de sapeur-pompier volontaire et de JSP pour les jeunes effectuant la scolarité du baccalauréat professionnel « sécurité-prévention ». En outre, il permet aux jeunes de se présenter aux épreuves du brevet national de JSP, dans l’année civile de leurs seize ans et jusqu’au 31 décembre de l’année de leurs dix-huit ans. Cette disposition est applicable dès à présent pour les jeunes pour lesquels les épreuves n’ont pas encore eu lieu, dans leur département.

Dans le cas contraire, ils pourront se présenter aux épreuves de rattrapage, généralement organisées au cours du dernier trimestre de l’année scolaire.

L’arrêté de 2e référence apporte quelques précisions et aménagements à l’arrêté du 10 octobre 2008 relatif aux JSP.

Concernant la note globale d’athlétisme, elle est obtenue en faisant la moyenne des cinq épreuves d’athlétisme détaillées dans le GNF.

Pour les épreuves de rattrapage du brevet de JSP, il est possible qu’elles soient effectuées dans un autre département que le département d’origine, lorsqu’une convention existe entre les services départementaux d’incendie et de secours.

Enfin, il est nécessaire que le PSE 1 soit obtenu au plus tard trois années après la délivrance de l’attestation de réussite, pour que le brevet de JSP soit délivré.

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jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 29/�0 – Page 2

2. Les évolutions du Guide national de formation et des scénarios pédagogiques

Le Guide national de formation (GNF) fait l’objet des modifications jointes en annexe I. Il s’agit principalement de faire évoluer les barèmes, car certaines sections ne disposent pas de toutes les infrastructures permettant d’entraîner leurs membres conformément aux modalités fixées par le GNF.

Par ailleurs, un certain nombre d’incohérences ou d’erreurs d’écriture ont été corrigées. Elles sont détaillées en annexe I et en annexe II pour ce qui concerne les scénarios pédagogiques.

3. L’encadrement des sections de JSP

Les conditions d’encadrement des sections de JSP sont définies par les textes de seconde et troisième références. Comme il est stipulé dans l’article 9 du décret no 2000-825 du 10 octobre 2008, les unions départementales des sapeurs-pompiers ou les associations départementales de jeunes sapeurs-pompiers habilitées, peuvent s’assurer le concours de formateurs sapeurs-pompiers et de toute personne reconnue compétente, dans les matières prévues au programme.

Les sapeurs-pompiers retraités peuvent donc dans ce cadre, participer à l’encadrement des sections de JSP, sous réserve que les unions départementales ou les associations de JSP disposent de la police d’assurance adéquate.

Je vous serais obligé, de bien vouloir saisir mes services de toute question éventuelle qu’appellerait de votre part la mise en œuvre de ces mesures.

Les documents consolidés (GNF et scénarios pédagogiques) seront prochainement mis en ligne sur le site internet du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales (interieur.gouv.fr). Pour le ministre et par délégation :  Le préfet,  directeur de la sécurité civile, a.Perret

Destinataires :– Tous EMZ ;– SDIS ;– BSPP ;– ENSOSP ;– ECASC.

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 29/�0 – Page �

A N N E X E I

MoDiFiCation DuGuiDe national De ForMation (GnF)

Page 4 :

Remplacer « cinq questionnaires » par « six questionnaires » dans l’avant dernier paragraphe.Page 5 :

Remplacer « ayant validé » par « ayant suivi » dans le paragraphe 2.2.2.Page 47 :

Au lieu de « pendant l’examen », lire « pendant la formation ».Page 52 :

Dans le tableau « ÉVALuATION » au lieu de « une moyenne d’au moins 12/20 » lire « une note d’au moins 12/20 ».Page 54 :

Remplacer JSP1 par JSP2 et JSP4 selon le tableau ci-dessous.

DESCRIPTIF vOLUME HORAIRE RéFéRENCE FNSPF

Système associatif chez les sapeurs-pompiersFilière et complémentarité des sapeurs-pompiersLettre de motivation et présentation lors d’un entretienCharte de sapeur-pompier et déroulement de carrière

1 h 000 h 451 h 001 h 00

JSP2JSP2JSP4JSP4

Page 56 :

Au lieu de « 12 h » lire « 12 h 45 ».Insertion de la ligne ci-dessous dans le tableau décrivant les séquences pédagogiques :SAP : Organisation des secours à personnes 0 h 45 JSP3 A.1

Page 59 :

Diplôme d’attestation aux épreuves du brevet national de JSP :Rajouter « jeunes » après « brevet national ».Page 94 :

Ajouter une ligne pour « TOP1/Mise en aspiration d’une motopompe » uV évaluée pendant la formation.Page 95 :

Dans la grille d’évaluation :Au lieu de « 3e QCM évalué pendant la formation » lire « 3e QCM évalué pendant l’examen ».Dans la colonne « type d’évaluation » de l’épreuve pratique INC1, remplacer « sans note <6/20 » par « apte ou

inapte ».Page 98 :

Au lieu de 5/20 lire 6/20.Page 99 :

Au lieu de « >= 0 12 : 20 » lire « >= 30/60 ».

Page 184: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 29/�0 – Page 4

MoDiFiCations Des barèMes sPortiFs Du brevet national De JsP

Page 24 :Barème de notation et de cotation des épreuves sportives – Cadets

N.B. : les colonnes en italiques sont celles faisant l’objet des changements de cotation.

NOTE 100 M 800 M SAUT EN hauteur

LANCER DU poids 5 kg

gRIMPER DE CORDE (*) NATATION (50 M)

PSSP

5 m BS 10 m B + j Libre Brasse

20 12’’6 3’02’’ 1 m 56 10 m 80 8’’2 9’’0 34’’0 42’’0 1’20’’

19 12’’8 3’06’’ 1 m 54 10 m 50 8’’5 10’’0 36’’0 44’’0 1’25’’

18 13’’0 3’10’’ 1 m 52 10 m 20 8’’9 11’’0 38’’0 46’’0 1’30’’

17 13’’2 3’14’’ 1 m 50 9 m 90 9’’3 12’’0 40’’0 48’’0 1’35’’

16 13’’4 3’18’’ 1 m 48 9 m 60 9’’8 13’’0 42’’0 50’’0 1’40’’

15 13’’6 3’22’’ 1 m 46 9 m 30 10’’2 14’’0 44’’0 52’’0 1’45’’

14 13’’8 3’26’’ 1 m 43 9 m 00 10’’7 15’’0 46’’0 54’’0 1’50’’

13 14’’0 3’30’’ 1 m 40 8 m 60 11’’2 16’’0 48’’0 56’’0 1’55’’

12 14’’2 3’34’’ 1 m 37 8 m 20 11’’8 17’’0 50’’0 58’’0 2’00’’

11 14’’4 3’38’’ 1 m 34 7 m 70 12’’4 18’’0 52’’0 1’00’’ 2’05’’

10 14’’6 3’42’’ 1 m 31 7 m 30

Au-delà de 12’’4, si les 5 mètres sont effectués : note 10

Inférieur à 5 mètres : note 0

Au-delà de 18’’0, si les 10 mètres sont effectués :

note 10

Nage 50 mètres en moins d’1 mn 30 :

note 10

Nage 50 mètres en moins d’1 mn 30 :

note 10

2’10’’

9 14’’8 3’46’’ 1 m 27 6 m 90 2’15’’

8 15’’0 3’50’’ 1 m 23 6 m 50 2’20’’

7 15’’2 3’54’’ 1 m 19 6 m 10 2’25’’

6 15’’4 3’58’’ 1 m 15 5 m 70 2’30’’

5 15’’6 4’02’’ 1 m 11 5 m 30

De 5 à 10 mètres : note 5

Inférieur à 5 mètres : note 0

2’35’’

4 15’’8 4’06’’ 1 m 07 5 m 10 2’40’’

3 16’’0 4’10’’ 1 m 03 4 m 90 2’45’’

2 16’’2 4’14’’ 0 m 99 4 m 70 2’50’’

1 16’’4 4’18’’ 0 m 95 4 m 50 2’55’’

Page 185: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 29/�0 – Page 5

Page 26 :Barème de notation et de cotation des épreuves sportives – Cadettes

N.B. : les colonnes en italiques sont celles faisant l’objet des changements de cotation.

NOTE 100 M 800 M SAUT EN hauteur

LANCER DU poids � kg

gRIMPER de corde

5 m B + j (*)

NATATION (50 M)

PSSP

Libre Brasse

20 14’’5 3’38’’ 1 m 39 8 m 60 5’’8 37’’0 45’’0 1’40’’

19 14’’7 3’42’’ 1 m 37 8 m 30 6’’7 39’’0 47’’0 1’45’’

18 14’’9 3’46’’ 1 m 35 8 m 00 7’’7 41’’0 49’’0 1’50’’

17 15’’1 3’50’’ 1 m 33 7 m 70 8’’9 43’’0 51’’0 1’55’’

16 15’’3 3’54’’ 1 m 31 7 m 40 10’’0 45’’0 53’’0 2’00’’

15 15’’5 3’58’’ 1 m 29 7 m 10 11’’0 47’’0 55’’0 2’05’’

14 15’’7 4’02’’ 1 m 27 6 m 80 12’’0 49’’0 57’’0 2’10’’

13 15’’9 4’06’’ 1 m 25 6 m 50 13’’0 51’’0 59’’0 2’15’’

12 16’’1 4’10’’ 1 m 22 6 m 20 14’’1 53’’0 1’01’’ 2’20’’

11 16’’3 4’14’’ 1 m 19 5 m 90 15’’2 55’’0 1’03’’ 2’25’’

10 16’’5 4’18’’ 1 m 16 5 m 60

Au-delà de 15’’2 si les 5 mètres sont effectués : note 10

Nage 50 mètres en moins de 2’ :

note 10

Nage 50 mètres en moins de 2’ :

note 10

2’30’’

9 16’’7 4’22’’ 1 m 13 5 m 30 2’35’’

8 16’’9 4’26’’ 1 m 10 5 m 00 2’40’’

7 17’’1 4’30’’ 1 m 07 4 m 70 2’45’’

6 17’’3 4’34’’ 1 m 04 4 m 40 2’50’’

5 17’’5 4’38’’ 1 m 01 4 m 10

Inférieur à 5 mètres : note 0

2’55’’

4 17’’7 4’42’’ 0 m 98 3 m 80 3’00’’

3 17’’9 4’46’’ 0 m 95 3 m 50 3’05’’

2 18’’1 4’50’’ 0 m 91 3 m 20 3’10’’

1 18’’3 4’54’’ 0 m 87 2 m 90 3’15’’

Page 186: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 29/�0 – Page 6

Page 28 :Barème de notation et de cotation des épreuves sportives – Juniors – Garçons

N.B. : les colonnes en italiques sont celles faisant l’objet des changements de cotation.

NOTE 100 M 1 000 M SAUT EN hauteur

LANCER DU poids 6 kg6 kg

gRIMPER DE CORDE (*) NATATION (50 M)

PSSP

5 m BS 10 m B + j Libre Brasse

20 12’’0 3’10’’ 1 m 60 10 m 00 7’’0 8’’0 33’’0 41’’0 1’36’’

19 12’’1 3’15’’ 1 m 58 9 m 70 7’’5 9’’0 35’’0 43’’0 1’41’’

18 12’’2 3’20’’ 1 m 56 9 m 40 7’’9 10’’0 37’’0 45’’0 1’45’’

17 12’’4 3’25’’ 1 m 54 9 m 10 8’’2 11’’0 39’’0 47’’0 1’50’’

16 12’’6 3’30’’ 1 m 52 8 m 80 8’’5 12’’0 41’’0 49’’0 1’53’’

15 12’’8 3’35’’ 1 m 50 8 m 50 8’’9 13’’0 43’’0 51’’0 1’57’’

14 13’’0 3’40’’ 1 m 48 8 m 20 9’’3 14’’0 45’’0 53’’0 2’00’’

13 13’’2 3’45’’ 1 m 46 7 m 90 9’’8 15’’0 47’’0 55’’0 2’05’’

12 13’’4 3’50’’ 1 m 43 7 m 60 10’’2 16’’0 49’’0 57’’0 2’10’’

11 13’’6 3’55’’ 1 m 40 7 m 30 10’’7 17’’0 51’’0 59’’0 2’15’’

10 13’’8 4’00’’ 1 m 37 7 m 00

Au-delà de 10’’7, si les 5 mètres sont effectués : note 10

Au-delà de 17’’0, si les 10 mètres sont effectués :

note 10

Nage 50 mètres en moins d’1 mn 30 :

note 10

Nage 50 mètres en moins d’1 mn 30 :

note 10

2’20’’

9 14’’0 4’02’’ 1 m 34 6 m 70 2’25’’

8 14’’2 4’03’’ 1 m 31 6 m 40 2’30’’

7 14’’4 4’05’’ 1 m 27 6 m 10 2’35’’

6 14’’6 4’07’’ 1 m 23 5 m 70 2’40’’

5 14’’8 4’10’’ 1 m 19 5 m 30

De 5 à 10 mètres : note 5

Inférieur à 5 mètres : note 0

2’45’’

4 15’’0 4’12’’ 1 m 15 5 m 10 2’50’’

3 15’’2 4’14’’ 1 m 11 4 m 90 2’55’’

2 15’’4 4’15’’ 1 m 07 4 m 70 3’00’’

1 15’’6 4’20’’ 1 m 03 4 m 50 3’05’’

Page 187: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte 29/�0 – Page 7

Page 30 :Barème de notation et de cotation des épreuves sportives – Juniors – Filles

N.B. : les colonnes en italiques sont celles faisant l’objet des changements de cotation.

NOTE 100 M 1 000 M SAUT EN hauteur

LANCER DU poids 4 kg

gRIMPER de corde

5 m B + j (*)

NATATION (50 M)

PSSP

Libre Brasse

20 14’’0 3’48’’ 1 m 45 8 m 00 4’’8 36’’0 44’’0 2’10’’

19 14’’2 3’52’’ 1 m 43 7 m 70 5’’7 38’’0 46’’0 2’12’’

18 14’’4 3’56’’ 1 m 41 7 m 40 6’’7 40’’0 48’’0 2’15’’

17 14’’6 4’00’’ 1 m 39 7 m 10 7’’9 42’’0 50’’0 2’20’’

16 14’’8 4’04’’ 1 m 37 6 m 80 9’’0 44’’0 52’’0 2’25’’

15 15’’0 4’08’’ 1 m 35 6 m 50 10’’0 46’’0 54’’0 2’30’’

14 15’’2 4’12’’ 1 m 33 6 m 20 11’’0 48’’0 56’’0 2’35’’

13 15’’4 4’16’’ 1 m 31 5 m 90 12’’0 50’’0 58’’0 2’37’’

12 15’’6 4’20’’ 1 m 29 5 m 60 13’’1 52’’0 1’00’’ 2’39’’

11 15’’8 4’24’’ 1 m 27 5 m 30 14’’2 54’’0 1’02’’ 2’41’’

10 16’’0 4’26’’ 1 m 25 5 m 00

Au-delà de 14’’2 si les 5 mètres sont effectués : note 10

Si 50 mètres en moins de 2’ :

note 10

Si 50 mètres en moins de 2’ :

note 10

2’43’’

9 16’’2 4’28’’ 1 m 22 4 m 80 2’45’’

8 16’’4 4’30’’ 1 m 19 4 m 60 2’47’’

7 16’’6 4’32’’ 1 m 16 4 m 40 2’50’’

6 16’’8 4’34’’ 1 m 13 4 m 20 3’00’’

5 17’’0 4’36’’ 1 m 10 4 m 00 3’05’’

4 17’’2 4’38’’ 1 m 06 3 m 80 3’10’’

3 17’’4 4’40’’ 1 m 02 3 m 50 3’15’’

2 17’’6 4’42’’ 0 m 98 3 m 20 3’20’’

1 17’’8 4’44’’ 0 m 94 2 m 90 3’25’’

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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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A N N E X E I I

MoDiFiCation Des sCÉnarios PÉDaGoGiques

Scénario pédagogique JSP1 :Page 1 :

Au lieu de « de 12 à 13 ans », lire « de 11 à 13 ans ».

Scénario pédagogique JSP2 :Page 1 :

Au lieu de « de 13 à 14 ans », lire « de 13 à 15 ans ».

Scénario pédagogique JSP3 :Page 1 :

Au lieu de « de 14 à 15 ans », lire « de 14 à 16 ans ».

Page 189: bulletIn offIcIel · BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – CHR – Page 4 Textes Circulaire du 3 août 2010 relative aux

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR

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MINISTÈRE DE L’INTéRIEUR, DE L’OUTRE-MER ET DES COLLECTIvITéS TERRITORIALES _____

Directiondelasécuritécivile _____

Sous-direction de la gestion des risques _____

Bureau de la réglementation incendie et des risques de la vie courante _____

Circulaire du 18 août 2010 relative à la mise en œuvre de la réforme des questionnaires à choix multiples « SSIAP »

NOR : IOCE1021989C

Résumé :  la présente circulaire a pour objectif d’expliquer la réforme et de faciliter la mise en œuvre des nouveaux questionnaires SSIAP 1, 2 et 3 réalisés selon les dispositions de l’arrêté du 2 mai 2005 relatif aux missions, à l’emploi et à la qualification du personnel permanent des services de sécurité des établissements recevant du public et des immeubles de grande hauteur.

Références :

Arrêté du 2 mai 2005 modifié relatif aux missions, à l’emploi et à la qualification du personnel permanent des services de sécurité des établissements recevant du public et des immeubles de grande hauteur ;

Arrêté du 25 juin 1980 modifié relatif au règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public ;

Arrêté du 18 octobre 1977 modifié portant règlement de sécurité pour la construction des immeubles de grande hauteur et leur protection contre les risques d’incendie et de panique et notamment ses articles GH 60, GH 62 et GH 63.

Mots clés : SSIAP (service de sécurité incendie et d’assistance à personnes) – QCM (questionnaires à choix multiples).

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales à Monsieur le préfet de police ; Mesdames et Messieurs les préfets de département ; Monsieur le général commandant la brigade de sapeurs-pompiers de  Paris ;  Monsieur  l’amiral  commandant  le  bataillon  des  marins-pompiers  de  Marseille ;  Mesdames  et Messieurs  les  directeurs  départementaux  des  services  d’incendie  et  de  secours ;  Monsieur  le  directeur  de l’ENSOSP.

PrÉaMbule

Depuis la publication de l’arrêté du 2 mai 2005, les présidents de jury d’examen SSIAP 1, 2 et 3 disposaient de « QCM SSIAP sur un support CD-Rom ». Au fil du temps, ces questionnaires ont été « copiés », ont fini par être connus des candidats et le volume de questions est devenu insuffisant pour offrir richesse et diversité lors des épreuves théoriques des examens SSIAP 1, 2 et 3.

De nouveaux questionnaires ont donc été rédigés. Aussi, pour éviter le piratage des questions, j’ai décidé de procéder au « cryptage » de ces questionnaires.

La mise en œuvre de ces nouveaux QCM SSIAP entraîne également des évolutions technologiques de l’outil informatique des centres de formation agréés. Les différents fournisseurs de logiciels ont intégré ce changement à la demande de la direction de sécurité civile (DSC). Ils sont aussi chargés d’en informer leurs clientèles respectives.

La circulaire présente donc la nouvelle procédure à mettre en œuvre, par les centres de formation et le président de jury, et l’échéancier d’application.

À ce titre, toutes ces évolutions font l’objet d’un arrêté modificatif en cours de validation. Il sera publié dès que possible.

I. – LA NOuVELLE PROCÉDuRE

I.1. Le nouveau support des QCM SSIAP

Les nouveaux QCM SSIAP seront dans un premier temps « cryptés » par le bureau de la réglementation incendie et des risques de la vie courante (BRIRVC) puis mis en ligne sur le site du ministère de l’intérieur à l’emplacement suivant : le ministère – sécurité civile – gestion des crises – la prévention des risques d’incendie dans les ERP.

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Le lien direct est le suivant :

http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/defense_et_securite_civiles/gestion-risques/prevention-incendie-erp

De plus, chaque fichier « QCM SSIAP 1, 2 et 3 » aura une durée de validité au-delà de laquelle les logiciels informatiques des centres de formation ne pourront plus l’ouvrir ni l’utiliser. Cette exigence constitue une seconde barrière contre le piratage et l’utilisation abusive des QCM.

En effet, le dispositif de décryptage, qui a été développé par les fournisseurs de logiciels informatiques d’examen pour leurs clients (centres de formation agréés) ne pourra ouvrir le document que si la date de validité du questionnaire n’est pas dépassée.

Après chaque modification apportée aux QCM SSIAP ou ajout des questions, le BRIRVC attribue une nouvelle date de validité aux fichiers.

I.2. Rôle du président du jury d’examen SSIAP

Avant de se rendre à un examen, le président du jury doit :– la première fois, télécharger sur une clé uSB, les fichiers QCM SSIAP 1, 2 et 3 « cryptés » sur le site du ministère de

l’intérieur ;– régulièrement, s’assurer que la date de validité attribuée aux fichiers QCM SSIAP en sa possession, est antérieure ou

égale à la date de l’examen. Dans le cas contraire, il doit télécharger les nouvelles versions de QCM mises en ligne ;– au centre d’examen, le président du jury insère sa clé uSB dans l’ordinateur du centre de formation. Sous le contrôle

du président du jury, le responsable (ou son représentant) de l’organisation de l’examen choisit le questionnaire adapté à la session d’examen et automatiquement, le logiciel sélectionne aléatoirement les questions et les décrypte avant qu’elles soient projetées sur l’écran.

ATTENTION : cette réforme engendre également un changement significatif de la durée du temps de réponse aux questions. Au lieu de disposer d’une minute et trente secondes (1 min 30 sec), le candidat ne dispose plus que d’une minute.

Par conséquent, le nombre de questions et la durée des épreuves théoriques (QCM SSIAP 1, 2 et 3) sont modifiés (1) ainsi :

NOMBRE DE QUESTIONS QCM TEMPS

SSIAP 1 30 30 minutes

SSIAP 2 40 40 minutes

SSIAP 3 40 40 minutes

Exemple :

Au SSIAP 1, le QCM sera composé de 30 questions (au lieu de 20 actuellement). Toutefois, la conversion du résultat en note sur 20 se fera automatiquement.

Ainsi, 18 bonnes réponses correspond à 12/20 (apte).

Mais, 17 bonnes questions correspond à 11,33/20 (inapte). Le résultat se calcule automatiquement par l’informatique.

N.B. : même sur les lieux d’un examen, le président de jury peut télécharger les questionnaires SSIAP depuis tout ordinateur qui dispose d’une connexion « internet ».

II. – LA PHASE D’EXPÉRIMENTATION DES CENTRES DE FORMATION

Du 1er août au 30 septembre se déroulera la phase d’expérimentation des QCM « cryptés » sur la base avec les anciens questionnaires SSIAP.

Les QCM SSIAP 1, 2 et 3 sont mis en ligne sur la partie du site internet du ministère de l’intérieur relative au bureau de la réglementation incendie et des risques de la vie courante (sécurité civile/gestion des risques/la prévention des risques d’incendie dans les ERP) afin que les organismes de formation agréés puissent tester le bon fonctionnement des outils informatiques lors d’examens « blancs ».

Attention, dans ce cas, le temps de réponse aux questions est de une minute.

(1) Ces précisions figurent dans l’arrêté modificatif en cours d’examen et notamment dans l’annexe IX.

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jUILLET/AOûT 2010. – INTéRIEUR 2010/6 – Texte �0/�0 – Page �

Cette phase doit permettre aux centres de formation de procéder aux corrections et aux réglages définitifs de leurs outils informatiques pour les épreuves théoriques SSIAP 1, 2 et 3. En cas de problème, ils doivent s’adresser à leurs fournisseurs de logiciels informatiques (NEXT MEDIA, TELEDIS, G2M, etc.).

IMPORTANT : Les présidents de jurys d’examens doivent toujours utiliser le CD-Rom, pour les examens selon les règles en vigueur (SSIAP 1 = 20 questions – 30 minutes).

III. – LA PHASE DE TRANSITION DES EXAMENS

Du 1er octobre au 30 novembre 2010 débutera la 1re phase d’utilisation par le président du jury des nouveaux QCM SSIAP « cryptés » à télécharger.

Les nouveaux questionnaires SSIAP 1, 2 et 3 « cryptés » seront mis en ligne au cours du mois de septembre 2010 sur le site internet du ministère de l’intérieur.

Dès le 1er octobre 2010, les présidents de jurys d’examens devront impérativement mettre en œuvre le nouveau système mis en place en téléchargeant le questionnaire depuis le site du ministère de l’intérieur.

Attention, dans ce cas, le temps de réponse aux questions sera d’une minute (au lieu de une minute et trente secondes actuellement).

En cas de problème informatique, le président du jury d’examen pourra reprendre l’épreuve théorique selon les dispositions antérieures (questionnaires sur CD-Rom).

Dans ce cas, les organismes de formation et le président du jury doivent faire remonter l’information au commandant Patrick Baguet du bureau de la réglementation incendie et des risques de la vie courante à l’adresse suivante :

[email protected] ou au 01 56 04 72 66.

IV. – LA PHASE D’APPLICATION DÉFINITIVE DE LA RÉFORME

À compter du 1er décembre 2010, seuls les nouveaux « QCM SSIAP cryptés » seront utilisés lors des examens SSIAP.

V. – DIFFuSION DE L’INFORMATION

Il est convenu que :– le BRIRVC informe l’ensemble des préfectures et des SIS (SDIS, BSPP, BMPM) ;– le Syndicat national des organismes de formations en prévention et sécurité (SNOFOPS) et l’union nationale des

acteurs de formation en sécurité (uNAFOS) informent leurs adhérents respectifs ;– les fournisseurs de logiciels informatiques informent leurs clients au fur et à mesure des contacts.

  Le préfet,   directeur de la sécurité civile, a.Perret