Chers amis,

Cette fois-ci nous sommes dans le vif du sujet. Les élections présidentielles vont occuper toute la scène politique et la cri-se financière complètera l’éventail de nos préoccupations.

Cette dernière est bien la plus importante car nul ne peut anticiper les conséquences d’une non résolution des difficultés actuelles, et quoi qu’il en soit, la présidentielle sera fortement impactée par celle-ci.

Nicolas SARKOZY est le responsable européen qui conduit les initiatives, entrainant avec lui, les autres chefs de gouver-nement car seule une solution commune peut apporter une issue au déséquilibre actuel. Rien n’est encore fait et chaque jour contient en lui un potentiel d’événements nouveaux, ou dans ces situations c’est la qualité des hommes qui apporte le succès.

Où sont les socialistes français ? Nulle part, en vacances, pris par leurs rivalités internes et leurs petits calculs du deuxiè-me tour de leur primaire, prisonniers de leur pacte futur avec Eva JOLY et ses altermondialistes pour lesquels l’écologie n’est qu’un alibi qui essaye d’habiller de façon présentable leur nature véritable. Le moment venu, avant la fin de l’année, les socialistes qui pour l’instant n’ont présenté aucun programme, devront dire clairement aux Français s’ils acceptent la dépénalisation du cannabis et le vote des étrangers aux élections locales. Ils ne pourront plus rester dans le flou et la seu-le critique des actions du gouvernement ; c’est trop facile et cela n’aboutit à rien. Les Français savent que Martine AUBRY et François HOLLANDE sont des candidats par défaut après la mésaventure de DSK et qu’ils ne se sentent pas la capaci-té d’être des leaders naturels surtout dans cette période de gros temps.

La France a besoin d’être dirigée comme tous les Pays, par des Chefs lucides, volontaires, courageux, travailleurs et dé-gagés de toute alliance politique contraignante. C’est l’anti portrait des deux candidats socialistes.

A nous d’aider Nicolas SARKOZY à sa réélection, car c’est l’intérêt supérieur du Pays ; c’est une belle bataille que nous conduirons en-semble et que nous gagnerons car les Français sont conscients des enjeux. L’écume des jours ne fait pas une élection.

INVITATION L’UMP de la 5ème Circonscription du Var convie les adhérents, militants et sympathisants pour la Grande réunion publique UMP de la

rentrée politique à l’espace Félix MARTIN à Saint Raphaël

LE SAMEDI 17 SEPTEMBRE 2011 A 17H00

En présence de Monsieur Georges GINESTA, Député Maire de Saint Raphaël, Président de la Fédération UMP Var.

Le verre de l’amitié clôturera cette rencontre.

Dernière réunion en 2011 à l’espace Félix MARTIN, le samedi 19 novembre 2011 à 17h00.

Un groupe de réflexion « senior »

Lorsque Jean-François Copé a lancé son appel aux bonnes idées pour le pro-jet pour la France demain, ce n’est pas à Saint-Raphaël qui allait faire chou blanc. Ici, la politique est une passion, l’UMP se porte bien et les militants ont pris la balle au bond, fort naturellement. « Nous avons constitué un groupe de travail au début de l’année pour réfléchir aux diffé-rents sujets. C’est un groupe ouvert à tous les seniors disponibles dans la jour-

née mais aussi à tous les militants de la section de Saint-Raphaël. Nous avons ensuite consigné nos propositions dans des articles, toujours sur deux pages, que nous avons envoyées au secrétaire général de l’UMP J.F.Copé et parfois aux délégués nationaux. », souligne Claude Noël, qui fêtera cette année, son trentième anniversaire de militantisme. Le premier article portait sur la fiscalité et l’emploi et a été envoyé en janvier, le second sur la laïcité datait de mars. Nous avons aussi travaillé en mai sur les thèmes « Efficacité de l’Etat, prospérité

et cohésion sociale » et en juin sur « L’Europe d’un citoyen ordinaire ».

Actuellement, nous réfléchissons au thè-me des atouts de la France dans la mondialisation. Des réponses sont ve-nues saluer le travail des militants, l’une de Jean-François Copé, l’autre de Bruno Le Maire, en charge du projet 2012.

M. M

L’année politique a été riche et dynamique au sein de notre mouve-ment et pour notre canton. La mise en place de nouveaux supports de commu-nication par la circonscription, à travers le site et la cellule com., nous a permis d’être informés à l’instant « T » des actions du gouvernement, des rendez vous politiques, des différents déplace-ments de notre Président et de nos mi-nistres.

Nous avons pu mettre en place les moyens nécessaires pour participer physiquement à tous ces événements et marquer ainsi le soutien indéfectible de notre canton à l’ensemble de l’équi-pe gouvernementale.

Pour cette nouvelle rentrée politique qui débutera par notre traditionnel rendez-vous esplanade du Togo à Agay le 10 septembre, nous allons mettre tout no-tre enthousiasme et toute notre détermi-nation au service de notre mouvement.

Un seul objectif, la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle et la reconduite dans ses mandats de notre Député Maire Georges Ginesta.

Claude Noël, par la mise en place d’un groupe de travail, a permis d’élaborer des rapports sur des sujets brûlants et proposer quelques pistes de réflexion pour l’élaboration du programme 2012(voir encadré). Ces courriers ont été envoyés au siège national sous le cou-vert de notre délégué de circonscription, Guillaume Decard.

Ces propositions ne sont pas restées vaines, puisqu’elles ont retenu l’atten-tion de Jean-François Copé, qui a ré-pondu à ces courriers.

Dès la présentation du programme pré-sidentiel, nous mettrons en place un rapporteur pour détailler les différentes mesures proposées, dans le cadre des réunions de la permanence.

Pour ce faire, nous invitons toute per-sonne intéressée pour tenir ce rôle à se faire connaître.

Pour atteindre notre objectif, il nous faut occuper le terrain et convaincre nos concitoyens de l’absolue nécessité de reconduire à la tête de l’Etat le seul ca-pable de nous conduire vers un avenir plus prometteur.

Le canton mettra toute son énergie à la disposition des militants, sympathisants et adhérents pour la fourniture néces-saire au tractage, au collage, et aux argumentaires, par l’intermédiaire des délégués de quartiers, dont le rôle sera prédominant pour ce combat.

RENDEZ VOUS LE 10 SEPTEMBRE.

Avec toute mon amitié.

Jean François Debaisieux.

Conseiller National,

Délégué adjoint du canton et de Circonscription.

INFORMATIONS UTILES

Site http://ump5-var.fr

Permanence de Circonscription :

17, rue du Peyron

83700 Saint Raphaël.

Tél. : 09 61 65 84 55

circonscription@ump5-var.fr

Heures d’ouverture :

Le mercredi :

- 10h00 à 12h00, - 18h00 à 19h30,

Le samedi :

- 10h00 à 12h30.

Canton de Fréjus :

frejus@ump5-var.fr

Canton UMP du Muy :

lemuy@ump5-var.fr

Jeunes pop’ :

jeunes@ump5-var.fr

Le Club des Actifs :

actifs@ump5-var.fr

Pole Administratif :

g.bonnal@ump5-var.fr

Cellule Com’ :

jf.debaisieux@ump5-var.fr

Guillaume DECARD :

g.decard@ump5-var.fr

Mes chers amis,

Je souhaite une bonne rentrée politique pour notre Mouvement mais aussi à l’ensemble des adhérents, militants et sympathisants. Cette rentrée va nous permettre de mettre en place petit à petit les actions pour les prochaines échéances électorales. Ensemble, nous devons trouver l’envie de rassembler autour de nous afin de créer le dyna-misme pour notre campagne. Le bilan est là, le candidat est là, le programme se dessine avec vous, à nous d’investir le terrain.

Presque 1 an s’est écoulé depuis les élections internes de notre mouvement. A travers cette nouvelle version du bul-letin, je souhaite mettre en avant les actions que nous avons mises en place durant ces dernier mois afin d’améliorer nos rencontres mais aussi notre com-munication.

ORGANISATION :

- Mise en place d’un organigramme,

- Création du pôle administratif en charge des adhésions et des renouvel-lements auprès de la Fédération et de Paris.

- Lancement du Club des Actifs afin de rassembler les adhérents, militants et sympathisants, de 30 à 60 ans.

- Mise en place du Comité de Circons-cription afin d’impliquer les membres.

- Réalisation d’une plateforme pour les membres du bureau (Cadres et les Cantons) pour partager l’agenda de chacun et les argumentaires de Paris.

- Création d’un Comité d’accueil pour les nouveaux adhérents.

COMMUNICATION :

- Lancement du site de la Circonscrip-tion au 1

er novembre 2010,

- Newsletter afin d’informer les internau-tes de nos actions.

- Mise en place d’une plateforme pour uniformiser les adresses mails. Chaque Canton et chaque cadre disposent d’u-ne adresse officielle afin de mieux com-muniquer.

- Développement de la communication par mail auprès des élus, des cadres et des adhérents.

- Lancement d’une messagerie SMS afin de pouvoir envoyer à l’ensemble des adhérents un texto pour des gran-des actions avec le Député Maire, Pré-sident de la Fédération UMP Var, Geor-ges GINESTA.

- Communication particulière auprès du siège national.

- Lancement de la CELLULE COM’ avec un groupe de militants.

* prises de photos

* réalisation sur Dailymotion « UMP TV 5 » pour chaque action une vidéo avec des interviews.

LES ACTIONS SUR LE TERRAIN :

- Plusieurs réunions UMP dans les dif-férents cantons.

- Amélioration des rencontres UMP de la Circonscription à l’espace Félix MAR-TIN.

- Multiplication des moments festifs afin de souder le lien entre les adhérents.

- Campagne d’affichage sur les pan-neaux « affichage libre » sur le Canton de Saint Raphaël

- Grande opération « 24h pour le bilan en mai 2011 »

- Plusieurs déplacements en bus afin de renforcer la force de notre Circonscrip-tion,

- Plusieurs cérémonies UMP pour com-mémorer l’appel du 18 juin 1940 par le Général de Gaulle,

- Poursuite des débats libres à la per-manence de Circonscription le mercredi et le samedi.

- Plusieurs réunions thématiques avec le Groupe de Monsieur NOEL pour le Canton de Saint Raphaël, l’action fémi-nine de l’UMP Saint Raphaël par Eliane JACQUET, les rencontres des jeunes pop’ par Vincent THIERY et les ré-unions du Club des Actifs par Sébastien MICHEL.

Ces améliorations s’organisent progres-sivement grâce à des militants bénévo-les qui veulent que notre Mouvement

fonctionne bien, dans un souci perma-nent d’améliorer nos actions et nos dé-bats. Un grand merci au bureau sans oublier les adhérents de la Circonscrip-tion.

Mobilisons ensemble notre grande fa-mille afin de faire triompher, à travers nos candidats, nos valeurs.

Guillaume Decard

- Edition :

UMP 5ème

Circonscription du Var

- Rédaction :

Magali MOUZARD

Guillaume DECARD

- Conception graphique :

Vincent THIERY

- Photographies :

Cellule Com’

- Impression :

Copifac

- Tirage :

800 exemplaires

Sur internet :

www.ump5-var.fr

Prochain Badge de la circonscription

Pour la campagne des présidentielles

Les défis de l’emploi, quels projets ?

Jeudi 7 juillet dernier, la cinquième circonscription UMP du canton de Fréjus a organisé une soirée-débat en vue de collecter les idées suscep-tibles d’améliorer la question de l’emploi en France. Objectif ? Le pro-

jet électoral de 2012.

C’était l’endroit où il fallait être pour donner son avis sur la question de l’emploi en France, sans langue de bois, mais « dans un esprit de tolérance », était-il annoncé. Jeudi 7 juillet, l’UMP du canton de Fréjus a en effet, organisé une réunion en vue de l’échéance de l’élection présidentielle sur le thème du «défi de l’emploi».

Animée par Abdelkader Ayad, expert comptable et fondateur du Cercle de la Diversité républicaine, branche de l’UMP, elle avait pour but de récolter les idées des militants sur la question, en vue de la rédaction « concertée » du projet électoral de 2012. A cet égard, ni l’animateur, ni la salle n’ont semblé à cours d’idées. Abdelkader Ayad a tout d’abord listé les freins au plein emploi en France, puis proposé ses solutions, à commenter ou à compléter. Tous se sont prêtés au jeu.

Pour lui, l’emploi pâtit essentiel-lement de la crise de la croissance. Fa-ce au problème, que faut-il faire ? Taxer au niveau européen les produits impor-tés issus de la délocalisation ? lance-t-il. Peut-être pas, d’aucuns dans

la salle ont rappelé les effets pervers du protectionnisme. Aider les PME/PMI à exporter via une profession-nalisation d’Ubifrance - l’agence pour le développement international des entre-prises, relancer les grands chantiers de l’Etat - renforcer le système de breveta-ge par des observatoires pour éviter la fuite de cerveaux ? Ces dernières pro-positions semblaient remporter un plus large consensus, bien que Guillaume Decard, Délégué de la 5ème circons-cription, rappelle tout de même que les grands chantiers sont déjà en route avec 35 milliards d’euros d’investisse-ments pour les projets d’Avenir prévus dans le cadre du Grand Emprunt.

Le deuxième frein au travail réside dans son coût : 37€ de l’heure en France contre 31€ par exemple pour l’Allemagne où les employés bénéficient par ailleurs de salaires plus élevés. Faudrait-il, dès lors, transférer une par-tie des charges sociales sur la fiscalité, et dans ce cas, sur la TVA ou sur la CSG, interrogeait Abdel Kader Ayad. Tandis que lui penchait plutôt pour un transfert pour la CSG, les chefs d’entre-prise présents dans la salle considé-raient qu’un transfert vers la TVA serait plus adéquat. Mais depuis, Nicolas Sar-kozy s’est engagé à maintenir la TVA à 5,5%. Il faudra chercher d’autres pis-tes…

Par ailleurs, si les propositions d’associer les syndicats dans une concertation permanente ou d’exonérer le premier salarié TPE ne semblaient pas faire de remous, l’anticipation du plan de rigueur faisait grincer des dents de part sa potentielle impopularité.

Troisième frein au plein emploi, l’environnement législatif et réglemen-taire du travail. A cet égard, l’urgence réside dans le dépoussiérage. Et d’a-bord, ne faudrait-il pas abroger pure-ment et simplement la loi des 35 heu-res, déjà vidée de son contenu ? A cela, les militants grimacent, appréhendant déjà, comme pour le plan de rigueur anticipé, l’impopularité d’une telle an-nonce. Autre piste, le projet de contrat unique, à mi chemin entre le CDD et le CDI. Pour Abdel Kader Ayad, il doit être soutenu car tous les entrepreneurs l’at-tendent. Il faudrait aussi mutualiser les centres de formation CFA et AFPA car ils poursuivent les mêmes buts. Il sou-haite aussi que les jeunes porteurs de projets soient accompagnés par des systèmes de couveuses tels que les Creatlab de la Caisse des dépôts. Et que les formations qualifiantes soient cohérentes avec les bassins d’emplois. Enfin, l’apprentissage doit être valorisé. Quelques intervenants dans la salle ont aussi ajouté que l’abaissement de l’âge de cet apprentissage à 14 ans serait également une bonne chose.

Enfin, l’emploi est aussi freiné par l’inadéquation même marginale en-tre l’offre et la demande. Sur ce point, il est suggéré que la coordination de l’em-ploi soit accordée aux Maires, qui sont les mieux placés pour cette gestion, ceci éviterait sa dispersion dans diffé-rents réseaux. Il faudrait aussi déplacer les missions au sein même des quar-tiers en difficulté, avec un système de parrainage ou de tutorat. Les partena-riats entre la formation et l’entreprise tels qu’ils existent à Sofia Antipolis pourraient s’organiser dès l’école. « Il faut apprendre l’entreprenariat aux élè-ves », martèle-t-il. Enfin, suivons de près la formation de BTS chef d’entre-prise de Toulon, qui pourrait faire des émules. Et la meilleure façon de lutter contre le chômage consistant à travail-ler, plaisantait-il en citant Raymond Bar-re, il ne lui reste plus, maintenant, qu’à faire remonter ces idées en haut lieu !

M.M.

L’interview

Sébastien Michel, conseil-ler national et délégué du

club des actifs

Sébastien Michel, architec-te paysagiste, qui est deve-nu en janvier 2011 délégué du club des actifs de la cin-quième circonscription, nous livre ses premières impressions et son plan d’action pour l’année à ve-

nir.

Actu 5 : Pouvez-vous nous rappeler le cadre de votre nomination au club des

actifs ?

Sébastien Michel : Au niveau national, les « jeunes actifs » prennent la suite des jeunes pop’ et rassemblent les 30-40 ans. Personnellement, je trouvais cela limitatif pour la circonscription. J’ai proposé de monter un club ouvert à tous les actifs, sans restric-tion d’âge. Le club s’est ou-vert avec une première ré-union en janvier de cette an-née 2011. Il accueille les mili-tants, les adhérents et les sympathisants, mais aussi ceux qui craignent les éti-quettes et les curieux - d’où notre volonté de sortir les

réunions du cadre de la permanence -en provenance des trois cantons de Saint-Raphaël, Fré-jus et Le Muy. Deux rencontres ont suivi à l’issue desquelles, nous sommes sortis boi-re un verre et dîner dans le cadre plus neutre et informel d’un restaurant. C’est plus simple pour tisser des liens. Notre club

d’actifs se transforme même alors en véritable réseau pour le travail !

A. 5 : Comment se sont déroulées les premières

réunions ?

S. M. : Il y a eu tout d’abord la réunion de lancement en janvier qui a permis de fixer le rythme de nos rencontres à une réunion tous les 2 mois, à 19h30 environ. Le délégué de la cinquième cir-conscription, Guillaume De-card ainsi que Vincent Thie-ry, délégué des jeunes pop’ étaient présents. Au total, une douzaine de personnes sont venues. La réunion du 18 avril a vu le lancement des ateliers de réflexion thé-m a t i q u e s p o u r l a « coproduction » du projet présidentiel de 2012. Trois thèmes ont commencé à être travaillés – la santé, le travail et la sécurité. Enfin, à notre dernière réunion le 10 mai, nous les avons approfondis. Ces deux dernières ren-contres ont compté une tren-taine de participants. Nous en espérons encore plus

pour les prochaines ! Sur le thème de la santé, le doc-teur, chirurgien-dentiste Ré-my Robert a évoqué les thè-mes de la CMU et de l’AME, de la CPAM et d’une manière générale promu l’idée d’une responsabilisation des pa-tients dans leurs soins. Par rapport au travail, le référent, Nicolas Debaisieux a mis en avant la trop faible différence entre actifs et inactifs, le nombre trop important d’en-traves au travail (charges, impossibilité de pouvoir tra-vailler dans plusieurs entre-prises). Mathieu Perazzini a exposé les problèmes de la justice tandis que Thierry Sarrauton rappelait ceux de la population carcérale. Ces exposés ont ensuite été dé-battus.

A.5 : Que faites-vous de

ces débats ?

S. M. : Guillaume Decard, en tant que délégué de la 5

ème

circonscription, envoie ensui-te leurs compte-rendu à Pa-ris, au siège de l’UMP et au député-maire de Saint Ra-phael, président de la Fédé-ration UMP du Var.

A. 5 : Quels sont vos moyens de communication

au niveau local ?

S. M. : Nous disposons du site internet de la circonscrip-tion où figurent déjà nos compte-rendu, d’une adresse mail en propre et venons de mettre en place une page Facebook.

A. 5 : Avez-vous d’autres

projets pour la rentrée ?

S. M. : Après la trêve estivale des travaux, une réunion de rentrée est prévue. Nous avons beaucoup d’adhérents sur le canton du Muy ; j’envi-

sage par conséquent d’y or-ganiser une réunion sur le thème de la communauté de communes du Pays Mer Es-térel. Nous projetons égale-ment un atelier sur le dévelo-pement économique de l’ag-glomération de Fréjus Saint-Raphaël, et plus particulière-ment sur les thèmes de l’em-ploi et de la formation dans le BTP. Après quoi les prési-dentielles prendront le pas ainsi que les législatives.

A.5 : En tant que conseiller national depuis octobre

2010, quel est votre rôle ?

S. M. : J’ai été élu au conseil national, de même que Jean-François Debaisieux et Fran-çois Bremont et avec Guillau-me Decard, membre de droit, nous nous y rendons en gé-néral une fois par trimestre pour une journée. Le conseil fonctionne comme une as-semblée mais pour le parti. Nous échangeons, votons, émettons des avis… Person-

nellement, je siège à la com-mission aménagement du territoire et développement durable.

M. M

Nadine Cabiten, adjointe au maire pour la politique de la

ville et conseillère régionale

Deux jours avec Nadine Ca-biten, adjointe au maire pour la politique de la ville et conseillère régionale, c’est une véritable course d’endurance. Surtout lors-que le Conseil Régional l’at-

tend le vendredi.

Jeudi matin

Quand elle se lève le matin dans sa maison de Boulouris, Nadine Cabiten, en charge des logements sociaux à la ville, est déjà préoccupée. Car la détresse des personnes en difficulté, elle la côtoie tous les jours. Alors, elle ouvre la porte, récupère son Var-Matin et se met à l’œuvre..

9 heures 30

Elle arrive à la mairie vers 9 heures 30. « Je n’ai pas d’ho-raires particuliers sinon les rendez-vous programmés : 4 à 5 par matinée en général », sourit-elle en montrant les pages griffonnées de son agenda. Les piles de dossiers attendent. Et tout d’abord le tas de chemises colorées de demandes de logements so-ciaux. « Je vérifie que celles-ci soient complètes et corres-pondent bien aux critères d’at-tribution… Je les classe en-suite par urgence »

10 heures

Nadine Cabiten ouvre son courrier et ses mails, note les heures et lieux de ses ré-unions et des cérémonies. « Il faut être partout, le plus sou-vent possible » … Et l’agenda de se noircir encore un peu

plus avant.

11 heures

« C’est l’heure des derniers rendez-vous. « Je reçois les personnes qui ont besoin de logements sociaux. Elles me parlent de leur situation. Sou-vent volontiers. Car ici, tout reste confidentiel. Moi, je leur explique la marche à suivre, le fonctionnement des com-missions d’attribution… Pour répondre à ces demandes, nous avons mis en place avec le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) de Saint-Raphaël, des structures d’ur-gence, des logements tempo-raires et durables… Nous avons ainsi pu accueillir l’an passé des sinistrés de Dragui-gnan, suite aux inondations. Nous avons construit des stu-dios et avec l’association des amis de Paola de Fréjus et le CCAS de Fréjus, nous lo-geons des personnes pour les accompagner vers l’autono-mie. Nous recevons aussi l’aide de l’association CORAIL (Coordination des Outils Ra-phaélois d’Aide à l’Insertion et au Logement) qui peut notam-ment se porter garante de personnes en difficultés vis-à-vis de propriétaires privés. « Personne n’est délaissé ici à Saint-Raphaël ».

Midi

Souvent, elle quitte son bureau pour rentrer chez elle, s’occuper un peu de son chien et de son chat. Parfois, elle déjeune avec ses en-fants. « Mes compétences à la mairie relèvent aussi de celles de la communauté d’agglomération, où je me rends par conséquent, sou-

vent l’après-midi. En tant que responsable de l’action pour l’emploi et de l’insertion des publics en difficulté, je peux également me rendre en fin de journée à des réunions à la mission locale, à la maison de l’emploi, au BIJ (Bureau d’Information Jeunesse) ou au CLSPD (Conseil Local Sécuri-té et Prévention de la Délin-quance). Mais quand le ven-dredi, l’Assemblée du conseil régional m’attend place Jules Guesde, dans le deuxième arrondissement de Marseille, il faut filer. Cette réunion a lieu environ une fois tous les deux mois. J’y vais la veille, après le déjeuner, car elle est précédée d’autres réunions de préparation ». Quand il le peut, son fils l’amène. Sinon, Nadine part en train.

17 heures

« Lorsque nous arrivons, Thierry Mariani, notre tête de liste, réunit notre groupe d’u-ne trentaine d’élus UMP, de droite, nouveau centre et ap-parentés, baptisé « Notre ré-gion doit changer ». Le conseil régional compte 123 élus pour près de 5 millions d’habitants : 70 élus socialis-tes communistes et verts, 21 élus du Front national.

20 heures

« Après les réunions de travail et de notre groupe, nous dî-nons à l’hôtel Mercure à deux pas du jardin des Vestiges, dans le coeur historique de la ville sans traîner car il faut être en forme pour le lende-main ».

Vendredi, 10 heures

En effet, dès 10 heu-res, c’est une course folle qui démarre, avec en premier lieu la plénière. Les élus de droite s’installent au milieu de l’Hé-micycle. « L’Assemblée com-mence avec les discours poli-tiques et autres interventions. Puis, nous traitons les diffé-rentes délibérations à l’ordre du jour : 100 à 120 délibéra-tions à mener à chaque ren-contre ! ». Ces délibérations ayant été étudiées lors des différentes réunions de travail, précédemment. Nadine siège dans deux commissions : for-mation et emploi.

13 heures 30

Les conseillers s’arrê-tent pour déjeuner sur place, à des tables de 10 organisées par affinité politique.

15 heures

C’est la reprise. Une fois les délibérations termi-nées, le travail n’est pas fini. « Comme je fais partie de la commission permanente, nours partons nous réunir dans une salle proche de l’Hémicycle, pour voter les subventions accordées aux différents organismes et asso-ciations ayant déposé un dos-sier complet et répondant aux critères d’intervention de la région. ». Là aussi des séan-ces de travail sont organisées en amont avec la possibilité d’y participer en visioconfé-rence à l’antenne régionale de Toulon. « Cela me fait gagner beaucoup de temps ». Un temps si précieux !

M. M

Les Conventions de l’UMP

Les Français sont appelés à participer au projet 2012

Mai 2012, les présidentielles. Juin 2012, les législatives. Bientôt les grands débats et les soirées qui s’é-ternisent. Dans la presse et désor-mais sur les forums d’internet, dans les salles de réunions ad hoc et dans les hémicycles institutionnels, mais aussi aux terrasses de café, dans les salons ou les cuisines… Tant d’é-changes qui cette année ne feront pas long feu. Le Mouvement Populai-re a décidé d’organiser de grandes conventions thématiques où les meil-leures propositions seront collectées et consignées dans le projet pour la

France de demain. A vous de jouer.

La grande révolution de l’internet a développé dans le secteur privé et pu-blic le mode collaboratif. Pourquoi l’UMP, parti moderne s’il en est, se pri-verait-il de cette nouvelle opportunité ? Au projet pour la France de demain qui sera défendu par les candidats à la pré-sidentielle puis aux législatives de mai et juin 2012, tout le monde est appelé à participer, au sein de grandes conven-tions thématiques. Avec en guise de mo-dérateurs, Jean-François Copé, secré-taire général de l’UMP, Bruno Le Maire, délégué général en charge du projet et Fabienne Keller et Valérie Rosso-Debord, déléguées générales adjointes. On lira, on triera, on débattra, on ne re-tiendra que le meilleur.

Sont en particulier appelés à donner leur avis : « les adhérents et les sympathisants, les élus et notamment les parlementaires, les clubs politiques et les think tank ». Ils écriront directe-ment au cabinet de Jean-François Copé ou passeront par internet. Quant aux observateurs et autres rouspéteurs, l’heure de la critique facile est révolue. Qu’ils y viennent se frotter à l’art plus difficile des grands rééquilibrages politi-ques. Une seule certitude, tous seront lus, les équipes sont levées à Paris. La synthèse des travaux permettra de rédi-ger le projet pour la France de demain et sera remise au candidat pour la prési-dentielle dès la fin de l’année par Jean-François Copé et Bruno Le Maire.

Avec pour seul fil directeur, un esprit d’ «équilibre entre les droits et les devoirs des Français ». « Ne vous de-mandez pas ce que l’Amérique peut fai-re pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour l’Amérique » aurait lancé un Kennedy outre-manche. Ici, la piqûre de rappel est toujours la même, oui aux améliorations, mais il faut travailler et financer. Peut-être parfois, simplement, s’organiser mieux. Mais quoiqu’il en soit, le trou de la dette ne continuera pas de béer comme une plaie ouverte.

Près d’une centaine de ques-

tions sont posées

Près d’une centaine de problé-matiques couvrant tous les aspects de la gestion d’un pays ont été posées. Elles ont été scindées en « trois rendez-vous ». Trois rendez-vous pour le pro-chain quinquennat : celui du courage, celui du rassemblement et celui de l’ou-verture au monde.

« Le rendez-vous du courage » vise à « remobiliser les énergies au service de l’emploi, de la compétitivité et de la justi-ce sociale ». A cet effet, les domaines de l’éducation, de l’emploi et de l’effica-cité publique doivent être réexaminés. Par rapport à l’éducation l’UMP souhaite s’interroger sur les apprentissages fon-damentaux, l’illettrisme, le collège uni-que, les rythmes scolaires ou l’améliora-tion des performances universitaires. Sur la question du travail, sur laquelle l’UMP de Fréjus s’est récemment pen-chée (voir compte-rendu page 4), le parti veut réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour éradiquer le chômage. Par rapport à l’efficacité publique, pensons enfin au retour à l’équilibre budgétaire et peut-être à redéfinir le périmètre des services publics.

« Le rendez-vous du rassemblement » regroupe les problématiques liées aux inégalités face auxquelles l’UMP veut promouvoir la cohésion nationale, une meilleure justice, une immigration choi-sie, une santé et un transport pour tous. Dans ce cadre, le thème de la famille est également abordé : le parti se demande s’il ne faudrait pas concentrer les aides sur les familles les plus pauvres et si la loi doit suivre les mœurs.

Enfin, dans le cadre du rendez-vous de

l’ouverture au monde, il va falloir péren-niser la position de la France dans le concert des nations européennes et mondiales. Et imaginer des moyens pour mettre en place une économie compétiti-ve mais néanmoins durable. Au plan politique, il faut s’entendre sur l’Europe que nous voulons (frontières, institu-tions, gouvernance) et en termes inter-nationaux repenser la sécurité en abor-dant notamment les sujets de la présen-ce française dans le monde, de la proli-fération nucléaire et de la lutte contre le terrorisme.

Il nous reste une vingtaine de conven-tions

Déclinées chaque semaine, tout au long de ces thématiques, les conventions ont traduit le dynamisme du parti face à des adversaires englués dans des questions de personnes. Une vingtaine d’entre el-les ont déjà eu lieu, une vingtaine sont encore en route. On se souviendra no-tamment des conventions estivales : celle du 21 juin sur la place des femmes dans la société (voir le point de vue de notre responsable à l’Action féminine Eliane Jacquet en page 9). Celle du 28 juin sur le numérique qui conçoit de faire de la France un leader mondial en ma-tière d’internet en 45 propositions, avec de meilleures infrastructures d’accès et une meilleure formation.

En juillet, le 5, la convention sur l’avenir de la démocratie sociale mettait en avant la nécessité d’apaiser le dialogue social en France. Elle a proposé d’orga-niser en 2012 les assises de la nouvelle démocratie avec comme thème l’autono-mie des partenaires sociaux, l’organisa-tion du dialogue social et la mise en avant de la question de l’emploi dans le dialogue plutôt que celle des conditions de travail.

Le 7 juillet, le thème généralement hou-leux de l’immigration se voulait apaisé, souhaitant « faire divorcer idéologie et immigration ». La France est de tradition généreuse en matière d’immigration, ce qui ne doit pas l’empêcher de réfléchir à une politique adaptée à ses besoins, ont souligné Jean-François Copé et Valérie Rosso-Debord. A travers 23 proposi-tions, l’UMP a prôné une gestion en amont, au niveau mondial et européen, pour lutter en particulier contre l’immi-

gration illégale, favoriser une immigra-tion choisie et porter notamment de 18 à 24 mois la durée de séjour minimale avant de bénéficier du regroupement familial.

D’ores et déjà, Nicolas Sarkozy a reçu avant de partir en vacances au Cap Nègre les conclusions du comité de pilotage projet de Bruno Le Maire : un document thématique d’une vingtaine de pages pour chaque thème. Lesquels documents ont aussi servi de base de réflexion à l’Université d’été qui s’est déroulée du 2 au 4 septembre.

M. M

Ce qu’en pense Pierre Boule, conseiller municipal et directeur de l’Institut Stani-slas.

« Des approches méthodologiques pertinentes et une analyse assez ex-haustive des champs de l’action poli-

tique, au service de notre Pays »

« J’ai beaucoup apprécié la démarche globale de l’UMP qui se pose en Parti Politique crédible parce qu’il adopte des approches méthodologiques pertinentes et procède à une analyse assez exhaus-tive des champs de l’action politique, en vue de mieux servir notre Pays. Le bilan (de mai 2007 à mai 2011), établi au ter-me des 4 ans d’action de notre Prési-dent de la République, a permis de réca-pituler les initiatives engagées pour faire que « la France avance ». Dans la fou-lée, la

décision a été logiquement prise de défi-nir les contours du Projet 2012. Cela s’est notamment fait par le

biais de conventions abordant des thé-matiques relativement variées, dans le but de ne rien laisser dans l’ombre.

Le choix qui a consisté à solliciter le plus largement possible les avis des forces vives du Parti, notamment les militants, témoigne assez explicitement de la vo-lonté d’instaurer systématiquement une démarche foncièrement démocratique, dont certains de nos opposants imagi-nent avoir le monopole… Localement, j’ai eu plaisir à échanger, lors de nos réunions hebdomadaires, le samedi ma-tin à la permanence, sur certains thèmes comme celui de « la laïcité » ou encore celui des « défis de l’immigration ». Cela a permis de bien mesurer que les thè-mes abordés ne forment pas comme une mosaïque dont les composants se-raient juxtaposés, mais qu’ils sont en fait connectés les uns aux autres, et qu’ils traduisent une réalité complexe au sein de laquelle des éléments interagissent en permanence. Ainsi, laïcité et immigra-tion sont manifestement liées. Nous avons donc, entre autres, évoqué la vi-sion de l’homme qui devrait être claire-ment formulée, en amont de ces sujets, pour, par exemple, sur la base de ce qu’affirme la biologie, établir l’unicité de chaque personne humaine et exiger que ce qui fait la singularité d’un être hu-main, à savoir son visage, ne fasse l’ob-jet d’aucune espèce d’occultation. Il me semble que, fondant certaines prescrip-tions légales sur ce que la science éta-blit, on évite de sombrer dans le relati-visme qu’induit la simple comparaison des cultures (« chez vous, vous faites comme ça, mais chez nous, on fait au-trement »). A ce moment-là, la personne qui est accueillie dans notre Pays doit comprendre que la condition sine qua non de sa présence à long terme est de partager les us et coutumes des person-nes qu’une communauté d’habitudes et l’attachement à la terre des pères, biolo-giques ou d’adoption, unissent au sein d’une Nation dont l’Histoire prestigieuse suscite l’admiration.

www.projet-ump.fr

Eliane Jacquet, responsa-ble de l’Action féminine pour la cinquième circons-

cription de l’UMP

Sur … la convention de l’UMP sur la place des fem-mes dans la société du 21 juin 2011.

En matière d’égalité, les Françaises ont gagné bien des batailles depuis l’ac-cession au droit de vote il y a 67 ans. Mais pas encore la guerre… La convention sur « La place des femmes dans la société », qui s’est dérou-lée le 21 juin à l’Assemblée Nationale, dans le cadre de la préparation du projet pour la France 2012, pointe en effet, la persistance des iné-galités. «D’après le rapport du dernier Forum économi-que mondial de Davos, la France est notamment clas-sée au 127

ème rang sur 134

pays en matière d’égalité sa-lariale. Un résultat qui inter-pelle tout particulièrement Eliane Jacquet, responsable de l’Action féminine à la 5

ème

circonscription et conseillère municipale.

« Le dynamisme de la démographie française, avec un indice de fécondité qui a dépassé les 2 enfants par femme en 2010, consti-tue l’un des atouts majeurs du pays. Pour autant la ma-ternité ne doit pas compro-mettre la carrière des fem-mes car celles qui travaillent participent à l’augmentation du PIB et à la croissance du pays. Je regrette cependant qu’à travail égal, le salaire demeure inégal aujourd’hui encore, je regrette aussi que les femmes accèdent difficile-ment aux postes à responsa-bilités du pays et qu’elles se trouvent encore souvent can-tonnées à des contrats pré-caires et dans des secteurs peu porteurs ».

Si Eliane Jacquet avait choisi pour sa maternité d’élever ses 4 enfants plutôt que de mener carrière, elle n’en adhère pas moins à « 100% » aux 26 propositions présentées par Jean-François Copé lors de la Convention, visant à promou-voir la conciliation de la vie familiale et professionnelle

des femmes. Et en particulier à celles qui concernent la vie politique.

Car elle l’a vu évoluer sur le terrain. « Quand j’ai commencé à militer en 1995 lorsque Georges Ginesta est devenu maire de Saint Ra-phaël, l’obligation de parité n’existait pas encore. Elle est arrivée dans les conseils mu-nicipaux et les conseils régio-naux avec la loi du 6 juin 2000 qui oblige les partis à présenter un nombre égal d’hommes et de femmes lors des scrutins de liste. Cette parité s’effectue aujourd’hui sans difficultés ».

Aussi, soutient-elle sans hésiter, les propositions concernant la progression de la parité à l’Assemblée et au Sénat avec notamment la mise en place des tickets

mixtes (titulaires et sup-pléants de sexe obligatoire-ment différents) pour les nou-veaux candidats, dans les administrations et dans l’en-treprise.

Au sein de l’entrepri-se, elle estime que la loi du 27 janvier 2011 obligeant les entreprises cotées d’au moins 500 salariés et présen-tant un chiffres d’affaires d’au moins 50 millions d’euros à inclure au moins 20% de femmes d’ici à 2014 et 40% d’ici à 2017 dans leurs conseils d’administration et de surveillance doit avoir va-leur d’exemple. Elle salue aussi particulièrement les propositions de la convention concernant le congé parental (fractionnement possible et droit à la formation). Au pas-sage, Eliane Jacquet a rap-pelé l’engagement de la mai-rie en matière de crèches, et notamment le projet de cons-truction d’une structure nou-velle sur le terrain de l’an-cienne caserne des pom-piers.

M.M.

Vincent Thiery, responsable des jeunes pop’ de la cin-quième circonscription de l’UMP depuis septembre

2010

Avec son regard tendre non toutefois dénué d’espièglerie, il est l’incarnation même de la gentillesse et de la bonne hu-meur. L’ami dont on a tou-jours rêvé. Et l’amitié, il en connaît un rayon. En effet, depuis son arrivée à Saint-Raphaël il y a 3 ans, c’est tout en douceur et en bienveillan-ce que le nouveau responsa-ble UMP des jeunes Pop’ de la cinquième circonscription a su se rallier la centaine d’ad-hérents du groupe. Agé de 22 ans aujourd’hui, ce passionné d’informatique, originaire de Saint-Paul en Forêt, était ve-nu suivre une formation à

l’IUT de Saint-Raphaël, sec-tion SRC (Service et Réseaux de Communication). Au dé-part en formation initiale, puis en alternance à la mairie où il travaille encore aujourd’hui.

« Je me suis engagé dès mon arrivée dans la ville, à un moment où la cote de Nicolas Sarkozy retombait. L’indécence des critiques à son encontre m’a alors écœu-ré. Je ne pouvais plus le sup-porter, il fallait que j’apporte ma modeste pierre à sa dé-fense. J’ai pris ma carte. C’est

Guillaume Decard-Maka, mon prédécesseur au poste de responsable des jeunes pop’ qui m’a ensuite convaincu de passer à l’action ».

Agent fédérateur de

la jeunesse raphaéloise

Vincent Thiery milite à ses côtés jusqu’à la reprise du flambeau en septembre 2010, Guillaume Decard ayant alors lui-même été élu délégué de la cinquième cir-conscription. Il commence alors à organiser les soirées et contribue tout naturelle-ment au développement de la page Facebook, qui compte aujourd’hui 275 amis. Hallo-ween, la galette des rois, la soirée-débat d’analyse des résultats aux cantonales, les soirées-débats libre, les opé-rations de tractage… En

moyenne, c’est une action par mois qui réunit le groupe au-tour des valeurs chères : le travail, l’effort et le mérite.

« Ce n’était pas une période facile, mais aujourd-’hui, la cote du président re-monte et les élections incitent à l’engagement. J’ai enregis-tré 4 nouvelles adhésions le mois dernier, nous sommes sur la bonne voie », sourit Vincent, confiant. Après le campus des jeunes Populai-res des 2 au 4 septembre de Marseille, le groupe reprend ses réunions et ses activités et se met en ordre de bataille pour l’élection présidentielle. « J’aimerais compter un réfé-rent dans les institutions édu-catives : le lycée, l’IUT, Stani-slas et les autres ». Avis aux amateurs.

Michel Omari, chargé de mission

UMP pour le canton du Muy

Actu 5 : Monsieur Omari, quelle a été

votre priorité pour le canton du Muy, depuis votre nomination au poste de

chargé de mission en juin 2011 ?

Michel Omari : Mon premier objectif, a été de constituer une équipe pour dyna-miser l’UMP dans le canton du Muy pour la mi-septembre. Et nous avons eu du pain sur la planche ! Il nous a fallu multiplier les adhésions, les réunions d’information et les débats, les opéra-tions de tractage en vue des présiden-tielles et des législatives notamment… A cet effet, j’ai toujours besoin d’aide ! Il me faut absolument trois personnes représentant chacune des trois munici-palités du canton, à savoir Roquebrune-sur-Argens où je suis moi-même instal-lé, mais aussi le Puget-sur-Argens et Le Muy. Trois personnes dont un respon-sable de bureau. Le but étant de consti-tuer une équipe homogène et soudée avec des militants de confiance. J’ai déjà les candidats pour Roquebrune et un rendez-vous avec son maire, Luc Jousse le 8 septembre qui m’a apporté tout son soutien. Pour les autres com-munes, j’ai rencontré certains élus, qui m’ont mis en contact avec des person-nes intéressées. J’attends d’en voir d’autres qui pourront peut-être égale-ment m’aiguiller vers de potentiels col-laborateurs. En sus de leur aide pour constituer l’équipe, j’ai besoin de salles pour organiser les futures réunions et de leur présence à ces réunions. A cet égard, je sais que Georges Ginesta, le député maire de Saint-Raphaël sera avec nous. C’est le deuxième chantier que j’attaquerai dès la rentrée : celui d’organiser des soirées-débats. Et évi-demment, quand les personnalités sont là, les salles se remplissent.

A. 5 : Les dates des réunions pro-pres au canton du Muy sont-elles

déjà connues ?

M. O. : Pour l’heure, j’envisage d’abord de préparer des réunions thématiques par petits groupes pour faire connais-sance, débattre des sujets d’actualité et faire remonter les informations vers Pa-ris par le biais de la circonscription. En-suite, j’organiserai avec les responsa-bles des réunions de travail pour prépa-rer les opérations de tractage à partir de janvier en vue des présidentielles de mai et des législatives de juin. J’ai déjà quelques thèmes en tête : ceux qui pré-occupent les Français, à savoir la crise, les retraites, le pouvoir d’achat, l’immi-gration contrôlée, le chômage… Il faut parler pour éviter que l’électorat ne se perde dans des partis économiquement incapables de gouverner ou dans des extrêmes tout aussi incapables. La si-tuation est trop tendue aujourd’hui. Nous devons faire passer l’info pour fédérer l’électorat dès le premier tour. Et mon message est clair : seul le gou-vernement de Monsieur Sarkozy peut maintenir la France en équilibre, il nous l’a prouvé à deux reprises lors de la crise financière.

A. 5 Par rapport aux adhérents, vous avez déjà enregistré une progres-

sion ?

M. O. : Mais certainement ! Nous comp-tons plus de 150 adhérents sur le can-ton et j’ai déjà convaincu une vingtaine de personnes de nous soutenir, rien qu’en arpentant le terrain et en discu-tant. C’est que je suis un incorrigible bavard. Je rencontre aussi du monde à mon poste de conseiller de quartier, donc, la machine est en marche !

Propos recueillis par M.M.

En bref ...

L’UMP Tv 5 Var sur Dailymotion

La Circonscription lance sa propre

chaine sur DAILYMOTION.

Désormais, vous retrouverez en ima-

ges les actions de l’UMP ainsi que

des interviews. Réalisation des sup-

ports par la Cellule com’ accessible

via le site de la Cinquième

www.ump5-var.fr

Record du nombre de visites sur

le site

Suivez l’actualité UMP de la Cinquiè-

me sur le site www.ump5-var.fr

Notre site enregistre un important

nombre de visites. Plus de 260 per-

sonnes par jour. Un grand merci….

Désormais, il figure en lien sur le site

de la Fédération UMP Var et sur le

site National.

A nous le Campus

Dix jeunes pop’ de la 5ème Circons-

cription du Var ont participé au Cam-

pus UMP des Jeunes pop’ du 2 au 4

septembre dernier.

Ainsi, les jeunes ont rencontré les

ministres afin de préparer la rentrée

politique des idées pour les prochai-

nes élections.

Une belle devanture de permanen-

ce pour la rentrée politique

La façade de la permanence sera

restaurée pour cette rentrée politi-

que. Nouveau panneau, ravalement

de façade et nettoyage des portes

par les militants afin de mieux ac-

cueillir les adhérents.

Des rencontres incontournables

en 2012 à l’espace Félix MARTIN

Dès le mois de janvier, l’UMP de la

5ème Circonscription du Var ras-

semblera les adhérents, militants et

sympathisants à l’espace Félix MAR-

TIN sous le haut patronage de Mon-

sieur Georges GINESTA, Député

Maire de Saint Raphaël, Président

de la Fédération UMP Var.