PROGRAMME DU JOURPROGRAMMA VAN DE DAG

PROCHAIN CONCERTVOLGEND CONCERT

ÉTÉ/ ZOM E R 2019

09.08

César Franck (1822-1890)

Sonate pour violon et piano en la majeur /

Sonate voor viool en piano in A-grootAllegro ben moderatoAllegroRecitativo fantasia. Ben moderatoAllegro poco Mosso

Camille Saint-Saëns (1835-1921)

Introduction & Rondo Capriccioso, op. 28

12.08Maarten Vandenbemdenguitare / gitaar

—Heitor Villa-Lobos 5 préludes pour guitare seule /

5 Preludes voor solo gitaar

Suite populaire brésilienne

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Alexandra Cooreman violon / viool

Christia Hudziypiano

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Alexandra CooremanAlexandra Cooreman est née à Bruxelles en 2003, de nationalité belge et polonaise.

À l’âge de cinq ans, elle débute le violon à l’Académie de musique de Berchem-Sainte-Agathe.

Elle participe à de nombreux concours comme le Concours international Bravo, Kocian Violin Competition et le Concours Musique Breughel où elle remporte le premier prix.

En 2013, Alexandra est admise à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth à Waterloo, dans la classe d’Augustin Dumay et Tatiana Samouil. Durant l’année 2014, Alexandra joue plusieurs concerts avec L’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie comme le Concert de Noël au Palais Royal, à Saas-Fee avec l’Orchestre Symphonique de Saint-Petersbourg, en République Tchèque avec The Chamber Philharmonic Orchestra Pardubice, The European Philharmonia en Belgique…

Elle a aussi été sélectionnée pour plusieurs master class publiques d’Augustin Dumay qui ont été enregistrés par The Masterclass Media Foundation. En 2016 et 2017, elle participe au Festival de Musique de Yuri Bachemet à Sotchi.

En 2016, Alexandra se produit en soliste avec Gulbenkian Orchestra Lisbonne sur la Croisière Musicale Reine Elisabeth.

Puis en mars 2017, elle est sélectionnée pour un Master class publique de Giuliano Carmignola qui se passe à la Chapelle Musicale.

En décembre 2017, elle joue en duo avec Renaud Capuçon à Flagey avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie».

Depuis octobre 2018, Alexandra étudie en collaboration avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, à Reina Sofia, à Madrid avec Ana Chumachenco et son assistant Zorhab Tadevosyan.

Fin 2018-début 2019, elle a reçu des master class de Philip Setzer, Jean-Claude Vanden Eynden, Pavel Vernikov et Michaela Martin.

Christia HudziyNée à Lviv en Ukraine dans une famille de musiciens, Christia Hudziy est prédestinée à une carrière d’artiste. À l’âge de 11 ans, elle fait ses débuts en tant que soliste avec l’orchestre sympho-nique de Lviv. Son parcours lui vaut d’être distinguée et récom-pensée par le Président d’Ukraine. Elle se perfectionne ensuite en France au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, soutenue par la fondation Nadia et Lili Boulanger, au Conservatoire de Lyon et à Milan. Christia est lauréate de nom-breux concours internationaux en Europe dont les concours de musique de chambre du Concertgebouw (Amsterdam) et de piano Giovani Talenti PiaTebaldini où elle obtient le Prix Spécial et le premier Prix, ainsi que de la bourse internationale Yamaha. Elle est régulièrement invitée à divers festivals internationaux, tels que La Roque d’Anthéron, Radio France et le musée d’Orsay, Avignon, le Brussels summer Vexain festival…

Après quatre années en tant que résidente à la Chapelle musicale Reine Élisabeth, prestigieuse institution d’enseignement supé-rieur artistique fondée par la Reine Élisabeth de Belgique, desti-née aux jeunes talents du monde entier, Christia Hudziy poursuit sa carrière de soliste et de musicienne de chambre, se produisant en France, Belgique, Hollande, Pologne, Ukraine et Angleterre. Elle a joué récemment en soliste avec les orchestres philharmo-niques de Londres, Belgique et Osaka.

Christia Hudziy est pianiste et coach de la classe de violon d’Au-gustin Dumay à la Chapelle Reine Élisabeth.

C’est à l’intention d’Eugène Ysaye justement que César Franck composa durant les vacances de l’été 1886 sa sonate pour piano et violon; la création eut lieu par le dédi-cataire au cercle artistique de Bruxelles en décembre de la même année. D’une importance majeure dans l’histoire de la musique de chambre, la sonate de Franck marque le répertoire pour cet effectif au même titre que la sonate à Kreutzer de Beethoven, tant le compositeur y a mis d’intensité, de force créatrice et de rayonnante nouveauté, gage des prolongements les plus prometteurs. Sa richesse d’inspi-ration, sa liberté d’expression, son généreux lyrisme, son ampleur architecturale écrasent tout ce qui avait été com-posé de ce genre dans l’école française auparavant. C’est bien d’un éclatement de la forme qu’on peut parler, et ce dès le premier mouvement ; si on y trouve en effet une opposition entre deux thèmes, l’un au violon, cantilène souple et bien balancée, et l’autre au piano, au rythme ter-naire immuable, cette opposition ne débouche sur aucun développement, mais sur un long poème inspiré de secrète nostalgie, d’une parfaite liberté de construction et tout à fait inhabituel pour un premier mouvement de sonate. Ce mouvement se termine par la réunion des deux thèmes en un seul, dans un climat de grande sérénité, et débouche sur le deuxième allegro, également construit sur l’opposition de deux thèmes, tumultueux orage au piano et lyrisme rapsodique aux résonances tragiques au violon. D’une grande inten-sité, il conduit l’auditeur dans une course palpitante qui mène aux portes du tumulte. Le climat du troisième mouvement, chaud et sensuel, intime, permet l’organisation des cellules déjà entendues, et la mise en valeur du matériau thématique de l’ensemble de l’œuvre avec une liberté tout à fait nouvelle au ser-vice d’un lyrisme intense. Il conduit tout naturellement au magistral allegro final, si justement célèbre, admirable canon mélancolique où alternent couplets et refrains, dans un style on ne peut plus français, dont la limpide simpli-cité de ton cache un développement harmonique com-plexe. Construit sur un thème unique abondamment répété et transposé, imperceptiblement varié, il constitue un par-fait exemple de forme cyclique, chaque développement du thème en constituant une nouvelle exposition.C’est un tout jeune homme de quatorze ans au talent prodigieux qui est à l’origine de la composition par Saint-Saëns en 1858 de son premier concerto pour violon et orchestre op.20. Pablo de Sarasate (1844-1908), qui deviendra plus tard une figure marquante du violon de la seconde moitié du XIXème siècle, avait en effet eu le culot de demander à un compositeur de près de dix ans son ainé, de lui dédier un concerto. Quatre ans plus tard, Saint-Saëns compose une nouvelle page pour violon et orchestre, l’introduction et Rondo Capriccioso et il semble bien que l’intention initiale était qu’elle puisse servir de mouvement final alternatif au premier concerto pour violon et orchestre (op.20) composé quelques années plus tôt. C’est encore Sarasate qui assura la création de l’œuvre le 4 avril 1867. Le violoniste aimait beaucoup la partition et contribua à la popularité de ce mouvement isolé en le jouant fréquemment en concert ; tout ceci s’explique lar-gement par le caractère extrêmement brillant et virtuose de la pièce, principalement destinée à mettre en avant les prouesses techniques du soliste et à charmer l’auditeur. La grande réussite de Saint-Saëns, dans une œuvre rela-tivement courte, est de faire oublier la virtuosité par le caractère séducteur de la mélodie, et de donner à l’accom-pagnement orchestral l’ampleur d’une véritable grande page symphonique.La réduction pour piano et violon est due au compositeur lui-même, comme c’était souvent le cas à l’époque. Elle permettait une large diffusion de l’œuvre à une époque où la seule façon d’avoir de la musique à la maison était de la faire soi-même, et contribuait aussi à arrondir les profits de l’éditeur…Debussy, malgré le peu de sympathie qu’il éprouvait pour son rival Saint-Saëns, en fit au début de sa carrière une transcription pour deux pianos.

Claude Jottrand

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Alexandra CooremanAlexandra Cooreman wordt in 2003 in Brussel geboren en heeft zowel de Belgische als de Poolse nationaliteit. Op vijfja-rige leeftijd start ze vioolstudies aan de muziekacademie van Sint-Agatha-Berchem.

Ze neemt deel aan verscheidene wedstrijden, zoals het Concours International Grumiaux voor jonge violisten, de Kocian Vioolwedstrijd en de Muziekwedstrijd Breughel, waar ze de eerste prijs in de wacht sleept. Vanaf 2013 studeert ze aan de Muziekkapel Koningin Elisabeth, bij Augustin Dumay en Tatiana Samouil. In 2014 speelt ze bij het Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, onder meer voor het kerstconcert in het Koninklijk Paleis. Met het Sint-Petersburgs Filharmonisch Orkest treedt ze op in Saas-Fee, met het Filharmonisch Kamerorkest Pardubice in de Tsjechische Republiek en met het European Philharmonia in België.

Alexandra wordt meerdere keren geselecteerd voor de master-classes van Augustin Dumay, die door The Masterclass Media Foundation worden opgenomen. In 2016 en 2017 neemt ze deel aan het muziekfestival van Joeri Basjmet in Sotchi.

In september 2016 speelt Alexandra Cooreman solo tijdens de Muzikale Reis Koningin Elisabeth, aan de zijde van het Gulbenkian Orkest Lissabon.

In maart 2017 wordt ze geselecteerd voor de masterclass van Guiliano Carmignola, die plaatsvindt in de Muziekkapel Koningin Elsabeth.

In december 2017 vormt ze een duo met Renaud Capuçon voor een concert in Flagey met het Orchestre Royal de Chambre de Wallonie.

Eind oktober 2018 vatte Alexandra Cooreman, in samenwer-king met de Muziekkapel Koningin Elisabeth, studies aan bij Ana Chumachenco en haar assistent Zorhab Tadevosyan in de Fundacion Reina Sofia in Madrid.

Eind 2018-begin 2019 nam Alexandra Cooreman deel aan de masterclasses van Philip Setzer, Jean-Claude Vanden Eynden, Pavel Vernikov en Michaela Martin.

Christia HudziyChristia Hudziy werd in Lviv in Oekraïne geboren in een familie van muzikanten. Ze was dus voorbestemd voor een artiestencar-rière. Op 11-jarige leeftijd debuteerde ze als soliste bij het Lviv Symphony Orchestra. Haar loopbaan werd reeds onderscheiden en beloond door de president van Oekraïne. Ze vervolmaakte zich in Frankrijk aan het Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, met de steun van de Fondation internationale Nadia et Lili Boulanger, maar ook aan het Conservatoire de Lyon en in Milaan. Christia is laureate van talrijke internationale con-coursen in Europa, waaronder de kamermuziekwedstrijd van het Concertgebouw (Amsterdam) en het pianoconcours Giovani Talenti “Pia Tebaldini”, waar ze de speciale prijs en de eerste prijs behaalde. Ze won ook de internationale Yamaha-beurs. Ze wordt regelmatig uitgenodigd op diverse internationale festivals, zoals La Roque d’Anthéron, Radio France, het Musée d’Orsay, Avignon en het festival Brussels summer Vexin.

Christia Hudziy was vier jaar lang in residentie bij de Muziekkapel Koningin Elisabeth, een prestigieuze instelling voor hoger artistiek onderwijs die is opgericht door Koningin Elisabeth van België en bestemd is voor jong talent uit de hele wereld. Thans zet ze haar carrière verder als soliste en kamermuzikante en treedt ze op in Frankrijk, België, Nederland, Polen, Oekraïne en Engeland. Onlangs concerteerde ze als soliste bij de filharmonische orkes-ten van Londen, België en Osaka.

Christia Hudziy is actief als pianiste en coach aan de Muziekkapel Koningin Elisabeth in de vioolklas van Augustin Dumay.

César Franck componeerde zijn sonate voor piano en viool in de zomervakantie van 1886 voor Eugène Ysaye. De man voor wie het werk werd geschreven, schonk het zijn wereldpremière in december van hetzelfde jaar, in de ‘Cercle Artistique et Littéraire de Bruxelles’.

Francks sonate was een belangrijke stap in de geschiedenis van de kamermuziek, en ging in het repertoire voor deze bezetting een al even bepalende plaats bekleden als Beethovens Kreutzersonate: zoveel intensiteit, creatieve kracht en blakende vernieuwingsdrang had de componist erin gelegd, op een manier die het beste liet vermoeden voor wat hij hierop nog zou laten volgen. De rijke inspiratie, expres-sieve vrijheid, weelderige lyriek en architecturale omvang van de sonate verwezen alles wat de Franse school tot dan toe in dit genre had voortgebracht naar de achtergrond en maakten van het werk een voorbeeld en inspiratiebron voor latere generaties.

De sonate etaleert ontegensprekelijk een formele ontplooiing die al vanaf het eerste deel duidelijk wordt. Er is weliswaar sprake van een tegenstelling tussen twee thema’s – het ene een soepele, evenwich-tige cantilene voor de viool, het andere, met een onwankelbaar ternair ritme, op de piano – maar die tegenstelling mondt niet uit in een uit-eenzetting, wel in een lang stuk poëzie, dat zijn inspiratie put uit een discrete nostalgie, uit een compositorische vrijheid die volstrekt onge-bruikelijk is in een eerste sonatedeel. Dat eindigt met de vereniging van beide thema’s tot één enkel, in een uiterst serene sfeer, alvorens over te gaan naar het tweede deel, allegro, dat eveneens steunt op de tegenstelling tussen twee thema’s: een stormachtig voor de piano en een lyrische rapsodie met tragische weerklanken voor de viool. Dit bijzonder intense deel sleurt de toehoorder mee in een bonzende wedren naar het eind van het tumult.

De sfeer van het derde deel is warm, sensueel en intiem, wat de kans biedt om al eerder even gehoorde elementen samen te brengen en om thematisch materiaal uit het hele werk tot zijn recht te laten komen, met een heel vernieuwende vrijheid die ten dienste staat van de intense lyriek. Het brengt ons op als vanzelf bij het meesterlijke afsluitende allegro, dat terecht beroemd is. Het is een wonderbaarlijke melancholische canon waarin coupletten en refreinen elkaar afwis-selen, in een resoluut Franse stijl. Achter de heldere eenvoud van de toon zit echter een complexe harmonische ontwikkeling verscholen. Dit deel steunt op één thema dat uitvoerig wordt herhaald en getrans-poneerd, steeds met een kleine, onmerkbaar gevarieerde verschuiving tussen de twee instrumenten. Het is een perfect voorbeeld van een cyclische vorm, waarbij iedere ontwikkeling van het thema een nieuwe expositie vormt, met tot slot een ultieme samentrekking die de apothe-ose vormt van de hele sonate.

Het is een jonge snaak van veertien, barstend van talent, die aan de oorsprong ligt van het eerste Concerto pour violon et orchestre (op. 20) van Saint-Saëns uit 1858. Pablo de Sarasate (1844-1908), in de tweede helft van de 19de eeuw een markante figuur op het vlak van het vioolspel, had inderdaad het lef betoond om een componist, die nagenoeg tien jaar ouder was dan hemzelf, te vragen een concerto aan hem op te dragen. Vier jaar later componeerde Saint-Saëns een nieuw werk voor viool en orkest, Introduction et Rondo Capriccioso, en het lijkt wel degelijk de oorspronkelijke bedoeling te zijn geweest dat dit als alternatief slotdeel zou kunnen dienen voor het Concerto pour violon et orchestre (op. 20) van enkele jaren tevoren. Het was ook ditmaal Sarasate die er de creatie van verzorgde, op 4 april 1867. De violist hield veel van deze partituur, en door ze vaak uit te voeren op concerten droeg hij bij tot de populariteit van deze op zichzelf staande beweging. Dit succes valt grotendeels te verklaren door het uiterst briljante en virtuoze karakter van het werk, dat er vooral op gericht was om het technische kunnen van de solist in de verf te zetten en de toehoorder in verrukking te brengen. Saint-Saëns’ grote verdienste in deze betrekkelijk beknopte compositie, is dat hij erin geslaagd is om door het verleidelijke karakter van de melodie de vir-tuositeit ervan te doen vergeten en de orkestbegeleiding het karakter te geven van een grootse symfonische compositie.

De bewerking voor piano en viool is het werk van de componist zelf, zoals vaak het geval was in die tijd. Zulke partituren lieten een brede verspreiding van het werk toe in een tijd waarin de enige manier om thuis naar muziek te luisteren erin bestond om die zelf te spelen, en het hielp bovendien om de winsten van de uitgever te vergroten …

Hoewel Debussy maar weinig sympathie koesterde voor zijn rivaal Saint-Saëns, maakte hij er in het begin van zijn carrière een transcrip-tie voor twee piano’s van.

Claude JottrandVertaling: Jeroen De Keyzer en Koen Van Caekenberghe

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