Carnet du Volont'R n°91

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sommaireREPè’RQui sommes-nous ? 4

Site à la Une 6

Formations extérieures 7

Fais passer… 8

Dossier 10La fracture numérique

VOLONT’RFormations 18· Écoute de base· Deuil

Quoi de neuf ? 20· 50 ans de Volont’R, ça se fête !· Expression commune : Une manière

ludique de s’impliquer dans sa commune et d’en comprendre les rouages

Régions à la Une 22

PARTEN’RInstitutions 28Foyer Lucie

Établissements scolaires 29Animations au Colvert

SOLID’RProjets solid’R 30Solid’R Namur

Fonds Camille Lambert 31Le Comité du Fonds Camille Lambert se renouvelle !

ColophonRédaction Martine De Booseré et toute l’équipe de Volont’R Mise en page Média Animation asbl Photos flickr, shutterstock.com, Volont’R Éditrice responsable Martine De Booseré Coordination Delphine Crombez

Si l’une de vos connaissances le souhaite, elle peut s’abonner annuellement à notre trimestriel pour la somme de 5 euros. Il suffit de verser cette somme sur le compte IBAN BE39 0682 0117 7219 avec comme communication « Abonnement Volont’R ».

Agenda

20 septembre et 1er octobre → Liège p. 18Formation « Écoute de base »

21 et 22 septembre → Namur p. 27Salon « Volontairement Vôtre »

9 octobre → Bruxelles p. 24Séance info à la clinique Saint-Jean

25 octobre et 12 novembre → Bruxelles p. 18Formation « Écoute de base »

27 octobre → Wavre p. 23Réunion d’évaluation et de projets solid’R

10 novembre → Arlon p. 22Réunion d’évaluation et de projets solid’R

15 novembre → Mons p. 24Réunion des projets solid’R

Décembre → Namur p. 27Réunion des projets solid’R

10 et 14 décembre → Bruxelles p. 18Formation « Deuil »

Printemps 2013 p. 2050 ans de Volont’R, ça se fête !


Difficile la vie d’écrivain ! Moi, je ne le suis pas du tout, je

fais les comptes de notre association. Mais voilà, devant

l’insistance de la rédaction, j’ai dit oui pour vous introduire

à la lecture de ce nouveau carnet du Volont’R. Pour compli-

quer l’exercice, il fallait l’écrire en juin mais il ne paraîtra

qu’à la rentrée. Je ne pouvais donc pas vous souhaiter

de bonnes vacances car vous en êtes déjà revenus. Je ne

pouvais pas plus vous envier le soleil de vos destinations

ni vos bronzages car demain c’est presque l’automne qui

sera là. Ainsi sans fin, je ne peux décidément rien aborder

sur ce sujet alors qu’à cet instant tous ces moments de

plaisir d’été, de repos, de découvertes sont encore à venir.

Ce que je vous souhaite alors à tous, ce ne sont pas de

bonnes fêtes de fin d’années car il reste encore un numéro

à paraître mais une bonne rentrée, pleine de bonnes résolu-

tions dans votre vie mais aussi, et surtout, un merveilleux

épanouissement dans votre volontariat.

Bonne lecture !

Michel Van Damme

édito


4 Qui sommes-nous ? REPè’R

Fondée au début des années 1960, Vo-lont’R (anciennement Volontariat d’En-traide et Amitié) est une asbl reconnue depuis 1982 en tant que service de jeunesse par la Communauté française.

Notre objectif principal est de pro-mouvoir l’engagement gratuit des jeunes et l’émergence d’une citoyenneté respon-sable au travers de différentes activités de volontariat à caractère social.

Concrètement, nous proposons, à Bruxelles et en Région wallonne, du volon-

tariat centré sur le relationnel et l’écoute de l’autre dans diverses institutions : cliniques, maisons de repos, crèches, écoles de devoirs, centres pour personnes handicapées…

Le volontariat que nous proposons est ouvert à tous à partir de 17 ans et participe au développement personnel au travers, notamment, d’une prise d’autonomie, d‘une ouverture à la tolérance et aux différences. Lié à un désir de s’impliquer dans la société, il permet la découverte d’un milieu professionnel, de réalités sociales et la création de liens de qualité au sein de nos diverses institutions partenaires.

Cette démarche citoyenne peut s’inscrire de différentes ma-nières : volontariat hebdo madaire dans un service hospitalier, animation

d’une après-midi en maison de repos, semaine de volontariat dans une crèche…

Nous collaborons également étroitement avec les établissements sco-laires dans le cadre de l’organisation de retraites sociales durant lesquelles nous assurons l’encadrement des jeunes. Des animations sur des thématiques en lien avec nos activités (la

personne âgée…) sont également mises en place en collaboration avec les profes-seurs.

Parallèlement au volontariat relationnel en institutions, nous soutenons financiè-rement des projets de solidarité en Belgique et à l’étranger. En tant que vo-lontaire chez nous, vous avez ainsi la possi-bilité de proposer un projet qui vous tient à cœur et pouvoir le concrétiser ! (Voir ru-brique Projets solid’R.)

Volont’R, c’est chaque année :

k Des volontaires de tous âges, dont près de 500 jeunes qui s’enga gent régulièrement auprès de patients, d’enfants, de personnes âgées ou handicapées.

k 150 institutions partenaires à Bruxelles et en Wallonie.

k Des projets solid’R soutenus en Belgique et à l’étranger.


5Repè’R Qui sommes-nous ?


6 Site à la Une REPè’R

Du je au nous. be

L’asbl Flora, réseau d’expertise en genre, durabilité et économie solidaire, inaugure le site Internet www.du-je-au-nous.be à destination de tout accompagnateur qui veut travailler sur la participation citoyenne avec ses groupes.

L’outil « Du Je au Nous » vise à soutenir un groupe dans la réalisation d’un projet collectif. L’outil est un parcours d’anima-tion qui permet au groupe de découvrir ses forces et de mettre sur pied un projet qui lui appartient. Il place de façon inno-vante la participation citoyenne au cœur de la démarche : participer ce n’est pas juste s’intégrer à une structure prééta-blie, c’est avant tout penser les structures participatives selon ses propres besoins.

L’outil se composek d’un parcours d’animation présenté sous forme de modules,k de matériel didactique et d’exemples concrets,k d’un support théorique.Il s’adresse à tout accompagnateur, travailleur et animateur social qui souhaite impliquer davantage son public, le motiver à prendre des initiatives, travailler en groupe, stimuler l’inter-activité et/ou ranimer la dynamique participative dans son organisation.Le parcours d’animation est flexible. L’approche est dynamique et offre un cadre pour travailler la participation. Pour adapter le parcours à son contexte et le personnaliser avec son groupe, l’utilisateur dispose d’un panel d’animations, d’exercices, de conseils pratiques basés sur une philosophie présentée dans l’outil. L’outil a été développé avec des groupes de personnes peu scolarisées et d’origine étrangère. Il s’adresse à tout groupe qui veut se lancer dans un projet de participation citoyenne. Il permet un plus grand engagement des participants et suscite l’enthousiasme autour d’un travail collectif. À partir d’un travail sur les centres d’intérêt et les capacités de chacun, l’approche encourage le groupe à entreprendre une initiative commune.Conçu de manière interactive et dans une optique d’ouverture vers l’extérieur, le site permet à chaque groupe de rendre visible le projet dans lequel il s’engage et son parcours. Chaque groupe impliqué dans un parcours « Du Je au Nous » reçoit l’accès à une page personnelle et entre en contact avec d’autres groupes. Les utilisateurs peuvent poster des photos, des vidéos et commenter les expériences des autres groupes. Les accompagnateurs peuvent aussi échanger leurs pratiques et témoigner de leurs expériences spécifiques. La création de cette communauté a pour but de poursuivre la réflexion autour de l’approche « Du Je au Nous » avec les accompagnateurs et les groupes.


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7REPè’R Formations extérieures

sARAHL’asbl SARAH a été fondée en 1990. Elle propose, entre autres, des journées de sensibilisation, des cycles de formation et de perfectionnement aux soins palliatifs et à l’accompagnement de tous ceux qui sont convaincus de l’urgence d’humaniser les relations entre malades, soignants et familles, et de l’importance de la qualité dans l’accompagnement.071 37 49 32 www.sarahformations.be

Développer son intériorité pour améliorer sa présence à l’autreCette formation s’adresse à toute personne engagée ou qui souhaite s’engager dans un travail d’accompagnement et qui désire développer sa qualité de présence. Appren dre à écouter la souffrance de l’autre à partir du cœur, trouver la « juste distance » face à la souffrance de l’autre et à nos propres souffrances, s’ouvrir à la compassion, dévelop per un savoir-être seront autant de thèmes abordés durant cette journée.R Le 29 novembre 2012Formatrice : Martine Hennuy

L’office de la naissance et de l’enfance Bruxelles

L’Office de la Naissance et de l’Enfance est l’organisme de référence de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour toutes les questions relatives à l’enfance, aux politiques de l’enfance, à l’accom-pagnement médico-social de la mère et de l’enfant, à l’accueil de l’enfant en dehors de son milieu familial et au soutien à la parentalité.02 542 12 11 www.one.be

Le respect du rythme de l’enfantUne formation pour s’approprier le rythme de l’enfant et lui proposer des activités adaptées aussi bien à ses besoins qu’aux contraintes du cadre d’accueil. R À la demande, contacter le C.C.E. (Centre coordonné de l’enfance asbl) au 071 30 80 11

En tant que volontaire chez Volont’R, si vous souhaitez suivre une formation à l’extérieur, vous avez droit à un forfait de formation de 75 euros par an : il suf-fit de nous envoyer votre attestation de suivi de formation.

Le saviez-vous ?

Voici quelques formations d’organismes extérieurs qui pourraient vous intéresser.


8 Fais passer… REPè’R

Un autre regard sur l’humainDécliné en trois propositions de réflexions : une livresque, une ludique et une événementielle

La banalisation de l’humain dans le système de soins, De la pratique des soins à l’éthique du quotidien

Il est indéniable que la recherche et la technologie biomédicales ont permis au système de soins de s’organiser en vue de proposer à la population des moyens d’actions de plus en plus performants voire audacieux. Mais il est tout aussi indéniable que la place de l’humain, tant celui qui reçoit des soins que celui qui a choisi pour métier d’en don-ner, gagnerait à être repensée au sein de ce sys-tème.Dès lors, comment écarter ou, du moins, atténuer le risque de banaliser l’humain ? Pour tenter de répondre à cette question, les auteurs se fondent sur des apports philosophiques et théoriques tout en ayant recours à des partages d’expériences et d’observations.Les participants au colloque, issus de structures de soins et de formations, ont ainsi eu l’opportu-

nité de débattre, de mettre par écrit leurs réflexions et expériences, d’exercer leur esprit critique. Celui-ci a été particulièrement aiguisé par la forme théâtrale. Chacun des êtres humains jouant dans une des pièces quotidiennes où entrent en relation personnes soignantes et personnes soignées peut en effet d’un jour à l’autre interpréter différemment son rôle, révéler d’autres facettes de sa singularité.La « frénésie du faire » qui caractérise souvent l’organisation des soins et des pratiques conduit à un travail plus systématique que subtil. Le risque augmente alors de la mise entre parenthèses de la singularité et de la sensibilité de chacun, ce qui peut déboucher sur sa banalisation. Ce livre vise à mettre en alerte sur une telle situation, et propose de réfléchir à ce que serait un système de soins davantage fondé sur l’humain.N’hésitez pas à nous faire part de votre avis sur ce livre…Bonne lecture !


9REPè’R Fais passer…

Quand l’argent devient humain…

Voici un jeu éducatif pour les 15 ans et plus, permettant de découvrir des notions économiques et financières de base (épargne, investissement, crédit, coopérative…) liées à la gestion des finances personnelles ainsi que l’impact social et environnemental de l’épargne et des inves-tissements. Il permettra de sensibiliser sur la façon de prendre des décisions plus avisées et éthiques concernant sa gestion financière personnelle. Les joueurs prennent le rôle de famille, de banquier et d’entrepreneur afin d’explorer des notions financières de base et les impacts sociaux et environnementaux des comportements financiers des ménages, des banques et des entreprises.Objectifs : Les joueurs vont pouvoir observer et apprendre :• Comment l’épargne et l’investissement peuvent, positivement ou négativement, affecter la

société, l’environnement et l’économie.• Les avantages et les inconvénients des différents types d’investissements et d’épargnes,

ainsi que les risques financiers, sociaux et environnementaux encourus.• À être capable, en connaissance de cause, de faire des choix éthiques quant à l’utilisation

de leur argent.

Renseignements et inscriptionsTéléphone 081 43 56 58 • Fax 081 43 56 27

Mail: [email protected]

Conférence du philosophe Jean-Michel Longneaux :« La vérité dans les situations de fin de Vie » à Namur

Soirée de conférence abordant l’aspect éthique et philosophique de la vérité dans les soins palliatifs et lors de la fin de vie. Objectifs généraux : entamer une réflexion éthique et philosophique sur la question de la vérité en fin de vie.Ouvert à tout public, à partir de 19 h 30 à l’amphithéâtre Aula Maior, Fac universitaire Notre-Dame de la Paix (FUNDP) à Namur.Date : 26 septembre 2012Prix : 5 euros (gratuit pour les bénévoles en soins palliatifs du namurois si pré-réservation)

Plus d’infoshttp :// ethica. co

Si vous êtes enseignant, une formation gratuite à

l’animation de ce jeu vous est proposée via IFC. Pour

les animateurs, etc. il faudra vous acquitter de la

somme de 65 €.

Tous les renseignements sur

http://ethica.co/fr/formez-vous- % C3 % A0-ethica


10 Dossier REPè’R

Ce concept est apparu il y a une quinzaine d’années. Cette problématique a commencé à être traitée par les pouvoirs publics dans le courant des années 2000. Quelle est la situation actuelle ? Comment peut-on définir la fracture numérique ? Aujourd’hui, cette question s’est complexifiée avec l’évolution des technologies et des usages. Dans ce dossier, nous tenterons de répondre à ces questions et nous mettrons en avant différents projets qui tentent de réduire cette fracture.> Ambroise Thomson

La fracture Qu’est-ce que la fracture numérique et d’où vient ce concept ?

Cette notion fréquemment utilisée par les médias et par le monde associatif vient de l’expression anglo-saxonne « digital divide », apparue dans le milieu des années nonante. Cette définition recouvrait le fossé entre les individus qui avaient accès à la technologie et ceux qui n’y avaient pas accès. Cette frac-ture est surtout présente chez les personnes ayant des moyens financiers faibles et donc ne possédant peu ou pas de matériels infor-matiques.

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11REPè’R Dossier

numériqueLa fracture numérique désigne le plus sou-vent l’inégalité d’accès aux technologies de l’information et de la communication mais ce concept évolue. Citons la définition de « La documentation française » : cette fracture peut être définie comme « le fossé entre ceux qui utilisent les potentialités des technologies de l’information et de la communication pour leurs besoins personnels ou profession-nels et ceux qui ne sont pas en état de les exploiter faute de pouvoir accéder aux équi-pements ou faute de compétences. Le fossé numérique ne se traduit pas seulement par la séparation entre le Sud et le Nord. […] Ce sont les césures entre les États connectés ou non au sein des mêmes ensembles régio-naux, entre régions riches et peuplées et ré-gions pauvres et isolées, entre groupes so-ciaux et/ou ethniques, entre hommes et femmes, entre les personnes dotées du capi-tal économique et culturel nécessaire et celles qui ne le sont pas, entre les cultures présentes sur la toile et les autres. »Cette fracture devient de plus en plus pro-blématique pour les personnes exclues de la société numérique. Ces personnes connaissent plus de difficultés à accéder à l’emploi et peuvent souffrir plus facilement d’isolement social. L’utilisation des technolo-gies a aussi un impact sur la vie sociale des personnes. Les nouvelles technologies et les TIC en particulier ont également un rôle cru-cial à jouer dans l’inclusion des personnes

ainsi que dans la qualité de vie des per-sonnes dépendantes et notamment des personnes âgées. Les nouvelles technologies permettent aussi de lutter contre d’autres formes d’exclusion.

État des lieux

Accès à InternetEn 2011, 77 % des ménages belges dispo-saient d’un accès à Internet contre 54 % en 2006. Ce pourcentage varie selon la compo-sition du ménage. En effet, 91 % des mé-nages avec enfants avaient un accès à Inter-net, alors que seulement 71 % des ménages sans enfants disposaient de cet accès. Le chiffre de la fracture numérique en Belgique est de 14 %, c’est le pourcentage des per-sonnes qui n’ont jamais utilisé Internet.

TIC : les technologies de l’information et de la communicationLes notions de nouvelles technologies de l’infor-mation et de la communication regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la trans-mission des informations, principalement de l’informatique, de l’Internet et des télécommuni-cations. Le domaine de l’informatique comprend le matériel, les services et les logiciels. Le domaine des télécommunications comprend les services et les équipements.

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Utilisation des nouvelles technologiesEn 2010, 94 % des Belges âgés de 16 à 74 ans utilisaient un téléphone mobile. La plu-part des internautes belges (79 %) utilisent Internet quotidiennement. L’activité de cour-riel constitue l’activité la plus utilisée. En 2011, 95 % des internautes belges ont déclaré avoir envoyé ou reçu des e-mails au cours des trois derniers mois. Parmi les autres acti-vités importantes d’Internet, il y a la re-cherche d’informations (88 %) et l’utilisation de services bancaires en ligne (67 %).D’après l’enquête TIC de 2010, 15 % de Belges de 16 à 74 ans n’ont jamais utilisé un ordinateur et 18 % n’ont jamais navigué sur Internet.

La fracture numérique du premier degré

Le concept de la fracture numérique a évo-lué : au début, la fracture numérique se limi-tait à la difficulté de l’accès des individus aux matériels et aux technologies. En d’autres mots, le manque de matériels et de moyens financiers empêchait l’accès au monde infor-matique. Cette inégalité d’accès physique est appelée la fracture du premier degré.La fracture numérique du premier degré mesure donc la dimension matérielle de ce fossé. Dans ce premier degré, il y a un manque de moyens, d’équipements et d’accès. Dans cette fracture existent deux groupes : les individus qui ont accès aux nou-velles technologies et ceux qui ne disposent pas de cet accès. En 2006, seulement 54 % des ménages possédaient une connexion Internet et 57 % possédaient un ordinateur.

Cette fracture peut être facilement identi-fiable et quantifiable.En 2010, 77 % des ménages possédaient une connexion Internet mais le nombre de per-sonnes exclues des nouvelles technologies n’a pas été résorbé de la même manière. En effet, disposer d’un accès Internet ne garan-tit pas un usage efficace et autonome pour l’utilisateur (ex : recherche d’emploi, e-dé-mocratie et rupture de l’isolement social).Comme la démocratisation de l’accès n’est pas synonyme de démocratisation d’usage, le concept de fracture numérique du second degré a donc émergé.

La fracture numérique du second degré

Ce concept souligne les difficultés d’usage des technologies, le manque de compé-tences, le manque de ressources intellec-tuelles ou sociales. Cette fracture recouvre donc les différents types d’usage des tech-nologies et des services numériques. On peut parler de fracture dans la fracture. La problématique de cette fracture touche les utilisations inégales des ordinateurs et non plus l’accès inégal aux ordinateurs.Cette fracture est révélée à travers les com-pétences et les connaissances suffisantes à l’utilisation des nouvelles technologies et de ses services. Ces compétences sont instru-mentales, structurelles et stratégiques.Premièrement, les compétences instrumen-tales recouvrent l’utilisation des ordinateurs et des logiciels, en d’autres mots, comment utiliser un ordinateur avec son interface et sa structure. Deuxièmement, les compétences structurelles concernent la dimension des


13REPè’R Dossier

contenus et la manière de chercher, trouver, comprendre et traiter l’information. Troisiè-mement, les compétences stratégiques re-couvrent les facultés à utiliser les informa-tions et à leur donner du sens dans la vie professionnelle et personnelle de tous les jours.

Les facteurs

L’âge est un puissant facteur de discrimina-tion : en 2009, 94 % des 12-17 ans et 89 % des 18-24 ans avaient un micro-ordinateur,

mais seuls 21 % des 70 ans et plus en pos-sédaient mais l’utilisaient peu souvent. Les plus touchés sont les plus de 60 ans. Après cet âge, 80 à 95 % de la population ne surfent jamais sur Internet.Les ressources financières sont aussi une condition d’accès : c’est le cas de 87 % des non-diplômés et de 65 % des personnes vivant dans des foyers modestes. En 2009, seuls 48 % des foyers disposant de moins de 900 euros par mois, avaient un ordina-teur, contre 84 % de ceux disposant de 2 300 euros et 3 100 euros par mois.

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Le niveau culturel influe beaucoup : les personnes peu diplômées (83 % des non-diplômés) n’ont pas d’accès direct à Internet, alors que 91 % des universitaires possèdent un ordinateur et 81 % sont connectés à In-ternet.

Évolution de la fracture numérique

Quand on regarde les chiffres des personnes qui utilisent une connexion Internet, on peut observer une augmentation de 58 % à 73 %. Mais les personnes qui sont exclues le sont encore plus. On peut clairement affirmer que

la fracture numérique du premier degré s’est résorbée mais que la fracture du second degré reste fortement problématique. Com-ment toucher ce public qui n’utilise jamais, ou presque, Internet et les nouvelles techno-logies ?

E-inclusion

Pour résorber cette fracture, le concept d’e-inclusion est apparu. C’est une politique d’insertion numérique. L’Union européenne définit l’e-inclusion comme étant les actions visant à réduire la fracture numérique. C’est-à-dire, instaurer une société de l’information

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15REPè’R Dossier

Les Espaces publics numériques (EPN) sont des espaces d’apprentissage et de médiation des usages numériques, qui ont pour vocation de favoriser la participation citoyenne de tous à la Société de l’information. Les espaces proposent des services diversifiés d’accès, de for-mation et d’accompagnement, adaptés aux be-soins de leurs publics. Spécialisés ou généralistes, fixes ou mobiles, les espaces sont intégrés à la vie locale et contribuent à l’animation numérique de leur territoire.

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pour tous. L’idée est de garantir une justice sociale pour tous qui garantira une équité dans la société de connaissance. La deu-xième raison est économique car cette frac-ture augmente l’exclusion sociale et écono-mique.

Appel à projets 2012 Papy et mamy surfeurs

La Wallonie lance un appel à projets Papy et mamy surfeurs. Cet appel à projets a pour objectif à la fois de lutter contre la fracture numérique et de participer à la qualité de vie des aînés, à domicile et au sein des établis-sements qui les accueillent et les hébergent. Les projets recherchés peuvent viser l’ouver-ture et la curiosité par rapport à Internet, le maintien des contacts avec la famille ou amis éloignés, la participation à l’activation de la personne âgée, le maintien des liens sociaux, l’organisation autour de l’accès à l’ordinateur d’activités stimulant un rythme de vie ou de loisirs ou une dynamique au sein de la com-munauté des résidents, le développement et la valorisation des capacités restantes.Cet appel à projets vise deux publics pour son développement : d’un côté, il est axé sur les EPN (les espaces publics numériques) et, de l’autre, sur les maisons de repos, maisons de repos et de soins, et les résidences-ser-vices.

Si vous êtes intéressé(e), visitez la page

http://socialsante.wallonie.be

Get Online : nouveaux outils anti-fracture numérique

« Get Online » est une campagne euro-péenne organisée par le réseau Telecentre Europe avec le support de l’Union euro-péenne. L’objectif est de sensibiliser au pro-blème des inégalités numériques dont souffrent plus particulièrement les jeunes défavorisés, certaines catégories de femmes ou encore les personnes âgées.La campagne « Get Online » sensibilise, in-forme et promeut de nouveaux outils desti-nés à diminuer les obstacles qui empêchent certaines parties de la population d’utiliser les outils numériques. Cette campagne a mis en place un outil intergénérationnel d’inclu-sion numérique qui permet aux jeunes géné-rations d’aider de manière très pratique leurs aînés à se lancer dans l’usage d’Internet.L’idée est de créer un espace personnalisé où une personne âgée, par exemple, trou-vera, sous une forme simplifiée, des applica-tions et des ressources correspondant à ses intérêts personnels (courriel, téléphonie Skype, sites spécifiques…). La configuration



et le site en français de cette campagne sera mis en ligne durant le courant de l’année 2013.Un autre outil mis en place par « Get On-line » est l’outil en ligne « Skillage » qui per-met aux jeunes d’évaluer eux-mêmes leurs compétences informatiques. Un question-naire en ligne, organisé en cinq catégories, leur permet d’évaluer si leurs compétences correspondent à celles qu’attend d’eux le marché du travail et d’attirer leur attention sur celles qui leur feraient encore défaut pour décrocher un travail. À l’issue du ques-tionnaire, un rapport personnalisé est en-voyé à l’internaute, via courriel.

Pour en savoir plus• www. NetPublic.fr

Ce site est la référence francophone pour les personnes qui souhaitent être guidées pour maîtriser les usages numériques, pour le personnel qui les accompagne dans les lieux d’accès public à Internet. Le site permet de consulter, publier en ligne, partager et commenter des contenus numériques relatifs à l’accompagnement aux usages de l’Internet.

• www.epn-ressources.beC’est le blog de veille et d’animation du réseau des Espaces Publics Numériques de Wallonie. Ce blog propose les différentes actions d’e-inclusion qui sont développées en Wallonie et il permet de se tenir au courant des multiples projets numériques novateurs et originaux.

• www.contre-la-fracture-numerique.orgC’est une association d’insertion socio-professionnelle qui remet des personnes au travail grâce aux nouvelles technologies. Cette association propose des formations et des assistances dans ce domaine.

Chez Volont’RVolont’R participe également à la réduction de la fracture numérique.Dans la cadre du projet solid’R dans la région d’Arlon, Volont’R a financé l’achat de matériel informatique pour la résidence Tournay-Solvay. Le but de ce projet et de permettre aux résidents d’apprendre ou de réapprendre à utiliser un ordi-nateur et à communiquer avec Internet.

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de chaque espace est très simplifiée via des boutons prêts à l’emploi qui donnent direc-tement accès à l’application. Cet outil a com-mencé dans le courant du mois de mars 2012


17REPè’R Dossier

www.flickr.com/Engage, INC

Sourceswww.netpublic.frwww.wikipedia.frwww.ladocumentationfrancaise.frwww.epn-ressources.bewww.contre-la-fracture-numerique.org

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18 Formations VOLONT’R

Quand et comment s’inscrire ?Jusqu’à 10 jours avant le premier jour de formation, par mail [email protected] ou par téléphone 02 219 15 62. L’inscription sera effective dès réception du paiement (compte 068-2011772-19).DésistementEn cas d’annulation par un participant, Volont’R rembour-sera ses frais d’inscription s’il s’est désisté minimum 15 jours avant le premier jour de formation. Dans le cas contraire, Volont’R se verra dans l’obligation de lui factu-rer les frais d’inscription.Volont’R se réserve le droit d’annuler une formation si le nombre d’inscrits est insuffisant ou en cas de force ma-jeure. La totalité des frais d’inscription sera alors rem-boursée aux participants.Tarif préférentiel pour nos membresTout volontaire de Volont’R bénéficie d’un tarif préféren-tiel pour les formations organisées par l’association. De plus, le paiement de l’inscription pour la formation « Écoute de base » est remboursé aux volontaires de notre asbl en fin de formation !EngagementLes participants s’engagent à assister à l’entièreté des modules concernés et à respecter les horaires.La personne de référence pour l’organisation des formations : Séverine Galant, [email protected]

Les formations chez Volont’R Í

de l’autre, comment entrer en relation avec lui, apprendre à reformuler…

Lieu LiègeDates 20 septembre et 1er octobre 2012

Lieu BruxellesDates 25 octobre et 12 novembre 2012

Prix Gratuit pour les membres de Volont’R, 20 euros pour les demandeurs d’emploi et les étudiants, 40 euros pour les extérieurs.

Si vous êtes intéressé(e) par cette formation, contactez Séverine Galant au 02 219 15 62 ou par mail : [email protected]

Formation « Deuil »

Formatrice : Madame Emmanuelle Charlier, psychothérapeute, praticienne PNL.

Accompagner des personnes en fin de vie ou souffrant de maladies qui engagent le pronostic vital ? Comment être présent et disponible ? Comment faire face à ses émo-tions et à celles des patients, des familles, du personnel soignant ?Et si le décès survient ? Comment réagir en tant que volontaire ? Quelle place prendre ? Comment faire son deuil ? Autant de ques-tions qui seront abordées durant cette for-mation.

Lieu BruxellesDates 10 et 14 décembre 2012

Prix 20 euros pour les membres de Volont’R, les demandeurs d’emploi et les étudiants, 40 euros pour les extérieurs.

Intéressé(e) par cette formation, contactez Séverine Galant au 02 219 15 62 ou par mail : [email protected]

Formation « Écoute de base » (Liège et Bruxelles)

Formatrice : Madame Emmanuelle Charlier, Certificat européen de psychothérapie , Master P.N.L.

Dans notre quotidien, rien ne semble plus évident que d’écouter, et pourtant… Cette formation a pour but d’aider les volon-taires à mieux accompagner les personnes fragilisées auxquelles ils sont confrontés. Partager des expériences, travailler des atti-tudes, découvrir ce qu’est d’être à l’écoute


19VOLONT’R Formations

témoignageJ’ai participé à la formation organisée le 14 et le 22 mai dernier ayant pour thème : À la rencontre de l’autre.Qu’ai-je retenu ?Mieux rencontrer l’autre : c’est créer un climat de confiance, oui la confiance, un climat de confidentalité, dans le respect de l’histoire de la personne en face de moi, écouter et décoder son langage non verbal, ses silences, ses gestes sans m’imposer comme solution à tout. Bref, ma carte du monde (acquis) différente de la sienne me parle, et alors devient, une présence, qui décode et soutient. Le tout s’est passé dans un climat d’échange, de convivialité, avec le sourire d’Emmanuelle Charlier dont le langage non verbal commu-nique, rassure, invite à l’échange, son corps bouge et appelle au dialogue, à l’écoute. Merci Emmanuelle.Aux absents, soyez présents à la prochaine session, ne ratez pas un menu si délicieux.

Régine, volontaire à Bruxelles.

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20 Quoi de neuf ? VOLONT’R

50 ans de Volont’R, ça se fête !

Il était une fois, il y a 50 ans, dans un pays pas si loin que cela, Monsieur Gielen et Madame Parfonry décident de développer le volontariat dans les hôpitaux suivant ainsi l’exemple des Pays-Bas…Ils prennent contact avec les directeurs des cliniques mais ceux-ci restent réticents à cette nouvelle idée… Il en fallait bien plus pour les arrêter… Ils continuent leur chemin et au détour de celui-ci rencontrent le responsable de la clinique Saint-Étienne de Bruxelles… qui voyant leur enthousiasme, décide d’autoriser l’expérience dans son institution. Et naturellement, ce qui devait arriver, arriva… Le succès du volontariat fut tel qu’il emporta rapidement toutes les réticences…À peine une année plus tard, François Pierre accompagné de Bernadette Parfonry animèrent et sensibi-lisèrent différentes classes au volontariat… la spécificité « Volontariat orienté chez les jeunes » était née !Dix ans plus tard… Il fallut se constituer en asbl… ce qui fut chose faite… statuts, conseil d’administra-tion, règlement, etc.Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, l’asbl fut reconnue comme service de jeunesse par la Communauté française, et fit partie depuis ce jour du Conseil de la jeunesse catholique (CJC).Afin de nous arrêter un temps, pour se rappeler ensemble tout ce chemin parcouru…

C’est avec plaisir, et une très grande humilité, que nous vous invitons à venir vous fêter lors de l’anniversaire de nos 50 ans… au PRINTEMPS 2013.

Préparez donc vos agendas et inscrivez vous très nombreux…Solange DEBERG


21VOLONT’R Quoi de neuf ?

Expression commune :Une manière ludique de s’impliquer dans

sa commune et d’en comprendre les rouages

Les élections communales approchent… Et alors ?

Le CJC vous propose « Expression commune », un jeu coopératif qui aborde les enjeux des élections communales. Les joueurs incarnent une organisation de jeunesse (OJ) face aux problématiques locales. Objectif du jeu : collaborer de façon efficace pour monter des projets et donner une image positive des organisations de jeunesse dans sa commune !

Les joueurs font face à des évènements qu’ils peuvent vivre dans leur organisation de jeunesse. Chacun devra les gérer avec l’aide des autres OJ pour améliorer la perception de la commune sur le milieu de la jeunesse.

La partie dure six tours, correspondant aux années d’une législature communale.

De 3 à 12 joueurs, avec un animateur.

A partir de 16 ans.

Le jeu peut être suivi d’une discussion pour approfondir les thématiques abordées durant la partie. Un livret est fourni avec le jeu pour apporter un soutien à l’animation du débat.

Le jeu sera à disposition au mois de juillet !Pour plus de renseignements

[email protected]


22 Régions à la Une VOLONT’R

Arlon

témoignagePetit mot de Bénédicte Jacquet, responsable régionale volontaireMerci à vous tous, volontaires, responsables d’institutions…, qui participez quotidien-nement à l’amélioration du bien-être des personnes.Responsable dans la province depuis 2004, je suis toujours heureuse de vous rencontrer, vous qui êtes prêts à consacrer un peu de votre temps aux autres et qui êtes motivés par votre engagement.Au fil du temps, j’ai réellement pu apprécier votre apport généreux sur le terrain.Grâce aux projets solid’R, vous contribuez aussi chaque année au soutien de projets d’aide. L’an dernier, vous avez montré votre intérêt et accordé votre confiance au projet que j’ai présenté pour l’Asinerie de l’O à Habay-la-Vieille. Votre soutien à tous m’a motivée à présenter ma candidature pour la sélection de projets au sein du Comité du Fonds Camille Lambert (cf. Carnet Volont’R précédent).Vous appréciez votre volontariat ou vous l’avez apprécié, mais n’êtes actuellement plus disponible… Votre volontariat a permis de confirmer votre choix professionnel… Donnez-nous de vos nouvelles, cela nous fera plaisir.Votre investissement est important pour la société, il intéresse aussi votre entourage, parlez de votre expérience autour de vous et suscitez peut-être d’autres « vocations ».

Réunion d’évaluation et de projets solid’RComme chaque année, l’argent des cotisations versées par les institutions lorsque vous allez faire du volontariat est mis à votre disposition pour présenter et défendre des projets ! En 2012, 538,03 euros sont disponibles. La réunion de présentation et de vote aura lieu le samedi 10 novembre 2012 de 10 heures à 12 heures, à Arlon. Les dossiers sont à me re-mettre pour le 19 octobre au plus tard. Les dossiers vierges et toutes les infos sont disponibles sur simple demande au 02 219 15 62 ou par mail [email protected]. Avis donc aux volontaires qui voudraient présenter un projet !Cette réunion sera également l’occasion d’avoir un petit échange sur l’année écoulée et sur les nouvelles de la région. J’espère tous vous y retrouver !

Ça bouge sur la région !Le jeudi 3 mai se tenait à Arlon l’Opération Infos Professions. L’occasion pour Bénédicte Jacquet de nous (re)présenter et de rencontrer des jeunes souhaitant s’engager dans du volontariat et découvrir un milieu professionnel !Le mardi 5 juin, à l’initiative de la province du Luxembourg, une journée « Le volontariat… On y travaille ! » était organisée à Bertrix, à destination des personnes encadrant des volon-


23VOLONT’R Régions à la Une

Brabant

Bruxelles

taires et avec la présence des pouvoirs politiques. Ce fut l’occasion pour Bénédicte Jacquet de réfléchir sur nos pratiques et de représenter notre asbl ! Plein d’idées sont maintenant en gestation ! Merci à elle !

Réunion d’évaluation et de projets solid’RFin octobre, une réunion de projets solid’R et de partage entre volontaires du Brabant-Wal-lon aura lieu. Ce sera le samedi 27 octobre 2012 de 10 heures à 12 heures, à Wavre. Merci de me confirmer votre présence ou votre absence par mail [email protected] ou par téléphone 02 219 15 62.Cette année, 196,09 euros sont disponibles sur notre région. Cette somme sera, je l’espère, gonflée par la solidarité interrégionale ! Avis donc aux volontaires qui voudraient présen-ter un projet : le document à compléter et me renvoyer pour le 5 octobre au plus tard ainsi que toutes les informations utiles sont disponibles sur simple demande au 02 219 15 62 ou par mail [email protected] plaisir de tous vous rencontrer ou vous revoir pour un petit bilan de l’année et bien sûr pour voter pour le projet que vous voulez soutenir !

Projets solid’R : le rendez-vous de la solidarité !Le 11 mai, rendez-vous avec des volon-taires qui nous ont partagé quatre projets solid’R.Après un moment convivial autour d’un petit buffet, voici les « Coups de Cœur 2012 » :

• « Achat de machines à coudre » : Asbl Bambou Vert (Bruxelles)Favoriser la réinsertion socioprofession-nelle de femmes en difficulté par l’ap-prentissage de la couture. Le projet se base sur le recyclage d’habits et le par-tage de connaissances. Des cours de couture seront proposés grâce aux nouvelles machines.

Montant attribué : 3 930 euros (achat des machines)

• « Éveil et handicap » : Asbl Centre Arnaud Fraiteur (Bruxelles)Achat de jeux adaptés pour enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale ou de poly-handicap. Ces jeux serviront de support pour le développement des potentialités motrices et sensorielles.

Montant attribué : 1 634 euros (achat de jeux)



Hainaut

• « Cheptel pour les nomades » : Association Djabbral (Niger — Afrique)Projet de reconstitution de cheptel de chèvres au profit des éleveurs nomades les plus démunis (cheptel décimé par des fortes périodes de sécheresse).

Montant attribué : 3 494 euros (achat de chèvres)

• « Aide aux enfants nomades » : Centre Social du Bon Pasteur (Bekka- Liban)Projet d’aide aux familles nomades et réfugiées (en partie suite aux événements drama-tiques en Syrie) : le Centre propose une alternative à l’école à laquelle ils n’ont pas d’accès faute de papiers officiels. Une équipe de bénévoles dispense, en plus d’anima-tions, des cours d’arabe, de maths et de notions préscolaires pour les petits.

Montant attribué par vote : 2 500 euros (achat de matériels pédagogiques et récréatifs).

MERCI aux institutions qui rendent ces projets possibles !

Séance info à la clinique Saint-JeanLe 9 octobre, la clinique Saint-Jean organise une matinée info. C’est l’occasion d’avoir une première approche avec la clinique et de faire un choix d’engagement solidaire qui se résume en ces mots clés : présence, accueil, écoute, rencontre…Si le volontariat en clinique vous interpelle… Soyez là !

Appel aux projets, soyez solid’R !La solidarité vous la vivez au travers de votre volontariat auprès des patients, des personnes âgées ou des enfants. Votre engagement est à la base de notre association et nous tenons à vous en remercier.Vous le savez certainement, cette solidarité ne se limite pas au volontariat relationnel en institutions, puisque vous avez également la possibilité de faire financer des projets de soli-darité en Belgique et à l’étranger.Le soutien financier de ces projets peut se faire dans le cadre des projets solid’R ou du Fonds Camille Lambert (cf. page 31).

Ne laissez pas passer cette occasion !Je suis persuadé qu’il y a près des chez vous ou à l’autre bout du monde une association, une ONG ou une institution qui manque de moyens financiers pour concrétiser ses projets…Contactez-nous sans tarder pour plus de renseignements.La présentation des projets solid’R pour la province du Hainaut se déroulera à Mons le jeudi 15 novembre après-midi.



Liège-Verviers

témoignage

témoignage

Retour d’une élève de l’Institut Saint-Ferdinand de Jemappes qui a effectué une retraite sociale durant le mois de mars.« À ma grande surprise, j’ai aimé le temps de midi. Aider les gens à manger c’est avoir une relation privilégiée avec eux car, comme disent les aides-soignantes, c’est le moment clé de leur journée. J’ai beaucoup aimé aller promener les gens dans le parc, en plus, nous avions du beau temps. Lors de ces moments, j’ai trouvé que les personnes se livraient plus que quand on allait les voir dans leur chambre… Enfin, j’ai appris à joueur au scrabble, cela paraît peut-être idiot mais la nonagénaire qui m’a « coachée » semblait réellement ravie. » Mandy

Une rencontre à ne pas manquer…Ce lundi 11 juin, magnifique journée de rencontre des anciens et nouveaux VOLONT’R. Les contacts ont été chaleureux, riches en échanges, conseils et expériences des uns ; intérêt et questions des autres.Pour clôturer cette ambiance super animée et conviviale, un petit cadeau a même été prévu pour chaque ancien (de 10 à 25 ans de bénévolat) et un sympathique brunch dans un resto de la ville a mis le point final à cette expérience enrichissante.

« Merci à Michelle et Solange pour cette heureuse initiative et merci aussi à tous les participants pour leur présence, leur dévouement et leur sourire. Je suis heureuse et fière de faire partie d’une telle équipe, si dynamique et soudée ! »

Alice, volontaire à la clinique du Bois de l’Abbaye,depuis un nombre incalculable d’années…



témoignage

témoignageLe CHC invite… Retour de l’après-midi des volontaires

« Volontaire depuis 2 mois, j’ai pu rencontrer, lors de cette réunion, plusieurs autres volontaires. Cela fut très intéressant à mes yeux car j’ai ainsi pu écouter et obtenir quelques conseils grâce à l’expérience de plusieurs années déjà de toutes ces personnes qui donnent de leur temps pour aller à la rencontre et donner du réconfort à des hommes et des femmes confrontés à l’épreuve et à la souffrance physique et morale. »

Andrée, nouvelle volontaire en gériatrie à la clinique Saint-Joseph

« Ce vendredi 8 juin 2012, suite à l’invitation du Centre Hospitalier Chrétien, regroupant les cliniques de l’Espérance, Saint-Joseph, Notre-Dame d’Hermalle et de Waremme, ainsi que la maison de repos Notre-Dame de Lourdes, une après-midi des volontaires était organisée en région liégeoise.

Au menu• La charte du CHC (X. Drion, vice-président du CA du CHC) expliquée avec conviction

a mis – entre autres — en exergue le secret professionnel très pointu que l’on attend de toute personne ayant un quelconque rapport avec les patients.

• Le « Nouvel hôpital liégeois » (I. François) réunissant sur le site Patience-Beaujonc trois implantations : « Saint-Joseph », « Saint-Vincent » et « Espérance » a été pensé pour le meilleur confort pratique et médical (et esthétique) des patients, des visiteurs, du personnel soignant et des volontaires, lesquels disposeront de locaux bien à eux.

• Le côté éthique, philosophique et humain a été abordé avec brio (et humour) par le professeur Michel Dupuis, coauteur d’un livre intitulé « La banalisation de l’humain dans le système de soins » (voir la rubrique Fais passer). Les automatismes du quotidien atténuent la place de « L’INDIVIDU ».

• La formation des volontaires a été présentée par Madame A. Tiberghien, responsable de la Plate-forme francophone du Volontariat.

Les volontaires ont été chaleureusement remerciés par Monsieur A. Javaux, directeur général du CHC, qui a précisé que 200 volontaires répondent présents au sein des éta-blissements du CHC, toutes associations confondues… J’ai pu apprécier la qualité des divers intervenants qui se sont montrés précis, passionnés, sans lourdeur et même avec un brin d’humour, sans compter les délicieuses mignardises et boissons offertes pour l’occasion… Au plaisir de vous y voir nombreux lors de la prochaine édition 2013… »

Marie Fafchamps volontaire à la Clinique Notre-Dame à Hermalle-sous-Argenteau



Namur

témoignage

« Salon du volontariat », édition 2012Suite au succès du premier salon « Volontairement Vôtre » en 2011, Namur vous accueille les 21 et 22 septembre pour une deuxième édition ! Exposés, stands, conférences… Venez nombreux !

Projets solid’RUn projet qui vous tient à cœur, ici ou ailleurs ? Volont’R vous aide à le réaliser !Demandez les infos (règlement, conditions…) à Irene, les dossiers de demande doivent nous parvenir pour le 15 novembre. La réunion de présentation aura lieu début décembre, l’occasion de nous rencontrer et de découvrir les coups de cœur des volontaires de la région !

Volontaire en école de devoirs, témoignage de A.« Mon aide n’a été que ponctuelle mais je me souviens des discussions très intéressantes avec une étudiante de 17 ans à la Maison des jeunes sur l’importance d’une orthographe de qualité pour faire une demande d’emploi quelle qu’elle soit… pour accéder tant qu’elle peut à la vie qu’on voudrait ou pourrait mener. Car le problème fondamental est surtout celui-là : de quelle vie veut-on, quelle vie peut-on espérer avec les cartes dont on dispose, comment changer ces cartes, comment améliorer…On veut tous d’une vie bonne mais on réalise bien vite la variété des obstacles qu’il faut affronter : une situation dans laquelle on est né et que l’on n’a pas choisie et dont il va bien falloir d’une manière ou d’une autre s’approprier l’héritage. Des difficultés supplémentaires, extérieures, imprévisibles…Du coup, cette aide-là : pouvoir dire « non tu n’es pas toute seule ; bien sûr ce sera difficile ; la vie est difficile mais il existe des moyens, il existe des possibilités et nous sommes là… ». Cette aide est précieuse, ne serait-ce que pour l’élan qu’elle peut donner.Et pour soi, regarder cette expérience en ayant bien conscience que rien jamais n’est vraiment acquis ; qu’il faut continuer et se savoir fragile, comme tous. Je crois que je ne conseillerais jamais quoi que ce soit, je me contenterais de parler de ce que j’ai vécu comme expérience et comment je l’ai vécue… et peut-être que ça pourrait donner de l’élan à d’autres. »

À vos agendas !

La formation à l’écoute de base prévue à Liège aura lieu le jeudi 20 septembre

et le lundi 1er octobre 2012. Vous n’avez pas encore eu l’occasion d’y partici-

per… c’est le moment, c’est l’instant… Inscrivez-vous auprès de Michelle au

04 371 50 82 ou de Solange au 02 219 15 62 ([email protected])


témoignage

28 Institutions PARTEN’R

Foyer Lucie

De mon volontariat au Foyer Lucie où je suis bénévole depuis février 2009 (tous les mercredis de 18 heures à 21 heures), je dirais deux choses : tout d’abord, je considère cette démarche comme un engagement à — très — long terme : dès le premier jour, j’ai dit aux enfants que j’étais là pour longtemps : « Un mois ? » m’ont-ils demandé et, les mois passant, « Quand j’aurai dix ans ou que je quitterai le foyer, tu seras toujours là ? » Certains sont partis, de plus petits sont arrivés et je suis toujours là parce que je sais que ces enfants ont besoin de points de repère stables, de « racines » sûres et fidèles auxquelles ils peuvent accrocher tous ou du moins une partie de leurs besoins.Et la seconde chose : quelle récompense ! Quel retour ! Quand je vois qu’après plus de trois ans ils m’accueillent tous et chaque mercredi avec le même empressement et la même joie qu’au début, sans me considérer comme une habitude… à une époque où jeunes et moins jeunes ont si souvent et si vite tendance à se lasser et à ne plus apprécier ce qu’ils ont…Ce volontariat, c’est un échange perpétuel et toujours renouvelé de cadeaux riches et précieux !

Catherine Kinapenne

Historiquement, l’institution a été fondée en 1889 sous le nom de « Société de Patronage pour les condam-nés et la protection de l’Enfance ». En, 1965, la nouvelle appellation de « Foyer Lucie » apparaît.Le foyer prend en charge 12 enfants et 15 adolescents. Le Foyer Lucie travaille sous mandat : le service d’aide à la jeunesse (SAJ) et principalement le service de la protection judiciaire (SPJ). Le Foyer est ouvert 24 h/24 et 7 j/7. Très peu de retour en famille pour ces enfants. Un système de « famille parrainage » est instauré afin de permettre à ces enfants de se « plonger » au sein d’une famille « ordinaire ». Nous sommes toutes sen-sibilisées par la détresse de ces enfants « cassés par la vie » ayant vécu toutes sortes de maltraitances phy-siques, psychologiques, sexuelles. Comme un ballon d’oxygène, notre contribution permettra d’offrir à ces enfants un peu de réconfort…

Actuellement, Le S.A.A.E. (Service d’accueil et d’aide éducative) est agréé pour 27 prises en charge de jeunes répartis sur deux unités de vie :• Les Racines : 12 enfants de 0 à 12 ans• Les Ailes : 15 adolescents de 13 à 18 ans.Les services sont ouverts 7 j/7 et 24 h/24.

C’est principalement aux Racines que nous avons la chance de bénéficier de l’aide de volontaires depuis de nombreuses années. Leur rôle est essentiellement d’accompagner (individuellement ou par petits groupes) l’enfant lors de ses devoirs, ses loisirs (promenade, jeux de société…), lors de la lecture d’une histoire avant le coucher, l’écoute lors d’un gros chagrin, les trajets pour se rendre à un cours de danse…Nous profitons de l’occasion pour les remercier chaleureusement pour leur aide précieuse et bienveillante !

Marie-Claude Voigt, directrice


témoignages

PARTEN’R établissements scolaires 29

Animations au Colvert

Voici quelques réflexions des élèves de quatrième année qui se sont rendus en mars, un jeudi après-midi à la Résidence du Colvert à Ceroux-Mousty.

« Le choix fut difficile tant leurs témoignages étaient tous intéressants », Dominique Delmelle, enseignante à l’Institut de la Providence de Wavre qui a récolté et nous a transmis ces témoignages.

« Cette journée sociale m’a permis de découvrir des personnes d’une génération diffé-rente.Partager des moments avec eux, apprendre à mieux les connaître, découvrir leur cadre de vie, c’est un projet formidable. Je referais cette activité mais sans en faire mon métier. »

« C’était un moment agréable pour les gens qui aiment s’occuper des personnes âgées.Moi, ça ne m’a pas plu mais ça permet de me situer un peu plus au niveau de mes choix pour l’avenir : je ne voudrais pas faire ce métier plus tard. »

« Les journées sociales étaient une bonne expérience. C’est sympa d’être en contact avec des personnes qu’on ne connaissait pas. Beaucoup de personnes ont participé à l’ani-mation ; ça faisait plaisir de voir que nos jeux les amusaient. »

« J’en garde un bon souvenir mais je n’en ferais pas mon métier mais c’est une expé-rience à ne pas manquer. »

« J’ai bien aimé cette journée avec les personnes âgées, c’est une bonne expérience à faire dans sa vie. »

« Dans l’ensemble, j’ai bien aimé cette journée. Au début, les personnes âgées étaient un peu paumées, comme nous, mais au fur et à mesure que le temps passait, des liens se sont créés entre les élèves et les personnes âgées. »

« C’était bien mais une après-midi ça suffit. C’était intéressant d’y aller pour voir comment ça se passe car je n’y aurais pas été seule spontanément. »

« J’ai bien aimé surtout que je suis fort admirative devant les personnes âgées. Je me sens bien auprès d’elles et j’aime les faire rire. Les meilleurs moments avec elles, c’est quand je vois leur émerveillement quand elles parlent de leur passé. »


30 Projets solid’R SOLID’R

Solid’R Namur

Les Héliotropes asbl (Incourt) : une alternative à l’exclusion des personnes déficientes mentales avec un trouble psychiatrique associé

Notre projet lutte contre l’exclusion des personnes atteintes d’une déficience intellectuelle et d’un trouble psychiatrique sévère associé qui entraînent des situations existentielles dramatiques : le handicap est un facteur d’exclusion dans les milieux du soin et la maladie mentale en est un dans les structures du handicap.Ces patients sont renvoyés d’un lieu à l’autre : privés des soins dont ils ont besoin et tôt ou tard exclus.Notre Cellule mobile d’intervention travaille avec les services résidentiels, les lieux de travail adaptés, les centres de jour, les hôpitaux pour maintenir le patient dans son lieu de vie en soutenant les équipes par des coachings, des interven-tions éducatives, des formations. Elle organise des réunions entre les acteurs du soin et du handicap afin de développer des synergies pour faire face à plusieurs aux situations complexes auxquelles nous confrontent ces patients.Le centre thérapeutique de jour accueille les patients pour lesquels plus per-sonne ne veut s’engager et offre une rééducation fonctionnelle basée sur des ateliers thérapeutiques qui visent la réinsertion.Grace à Volont’R, nous avons acquis du matériel de psychomotricité et des marionnettes. Prévus initialement pour travailler les prémisses du théâtre, du mime et du jeu de semblant ainsi que la mobilisation, le déplacement du corps, ce matériel nous a permis de créer un atelier « châteaux, murailles et remparts » et un atelier « parcours cartographique » où nous inventons des chemins (géné-ralement tortueux) pour travailler la dimension corporelle et psychomotrice.Les marionnettes constituent un support idéal pour inventer et faire inventer des histoires dans notre atelier « conte-raconte ».En plus d’un soutien concret et d’un réel développement de l’offre d’atelier, Volont’R a été source d’encouragement. Encore mille mercis à vous !

Madame Delvenne, [email protected]


31SOLID’R Fonds Camille Lambert 31

Le Comité du Fonds Camille Lambert se renouvelle !

Dans le carnet du Volont’R précédent, nous vous avons pré-senté les responsables régionaux qui avaient choisi de s’engager dans ce jury. Voici les membres du conseil d’administration qui ont repris la relève pour 2013-2015.

Caroline Baus, membre du conseil d’administration

« Pourquoi le FCL ? Car je trouve que le geste de Camille Lambert est humainement très beau et digne et je veux soutenir de telles initiatives en apportant mon expérience en projets de développe-ment et voyages dans divers coins du monde. C’était aussi inté-ressant de découvrir ces projets-candidats et de voir le mode de fonctionnement des autres membres dans leur processus de déci-sion.Pourquoi l’Afrique ? Cela, je ne l’ai pas choisi, mais je respecte la volonté du défunt de soutenir des projets uniquement dans ce continent qui reste le plus à la traîne en matière de pauvreté et de développement. »

Madhou Sharma, membre du conseil d’administration et volontaire à Bruxelles

« … Je suis membre de Volont’R depuis novembre 2011. Je combine mon travail de réceptionniste dans un bureau d’architectes avec du volontariat le week-end (maison de repos Edelweiss, clinique Saint-Michel et dernièrement le Centre Frai-teur).Participer au jury des projets en Afrique me permettra d’élargir mon cercle d’amis, de faire des échanges d’expériences vécues, de partager mes acquis avec d’autres volontaires et surtout d’apprendre à examiner, critiquer, juger et à établir un projet humanitaire.Mes connaissances dans le monde des « projets humanitaires » sont limitées mais ma motivation et mon dévouement m’aideront certainement à progresser. »


Avec le soutien de

Commission communautaire française

Où s’adresser ?Siège central43, rue de la Charité, 1210 BruxellesT 02 219 15 62 F 02 223 33 [email protected] www.volontr.beService comptabilitéMichel Van Damme [email protected] communicationDelphine Crombez [email protected]

Ambroise Thomson [email protected] WallonSéverine Galant (animatrice) [email protected]

Francine Elias (responsable) [email protected] T 067 77 30 73Région de BruxellesIrène Sestini (animatrice) [email protected] Gerards (animateur) [email protected] Gerards (animateur) [email protected] Louvière et TournaiOlivier Gerards (animateur)

MonsYvette Derbaix (responsable) [email protected] T 065 65 51 84LiègeSolange Deberg (animatrice) [email protected] Crombez (animatrice) [email protected]ègeMichelle Delacroix (responsable) [email protected] T 04 371 50 82VerviersStéphanie Delhez (responsable) [email protected] T 087 39 87 17LuxembourgSéverine Galant (animatrice) [email protected]énédicte Jacquet (responsable) [email protected] T 063 42 41 76NamurIrène Sestini (animatrice) [email protected]

Jean-François Piéret (responsable) [email protected] T 0470 693 737


Documents

Carnet du Volont'R n°91