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VISITES OFFICIELLES DU PRESIDENT Visite en Italie Le 21 e Forum économique mondial L’investiture du Dr Alassane D. Ouattara COMMUNIQUES DE PRESSE Eclaircissements sur les déguerpissements Les derniers communiqués sur l’actualité La lettre d'Information 1 « L’habitat social sera fortement relancé, à travers la mise en œuvre d’un programme de construction de villas et d’aménagement de parcelles, de façon à permettre à tout citoyen de pouvoir disposer d’un logement digne. Les quartiers insalubres des centres urbains notamment ceux de Libreville doivent être réhabilités et modernisés» Ali Bongo Ondimba, Projet de société ‘’L’Avenir en confiance’’, axe 9 : lutter contre les inégalités, la pauvreté et l’exclusion. EDITORIAL Le coup de balai du Président Ali Bongo Ondimba au Ministère de l’Habitat NOUS AVONS le plaisir de vous présenter le premier numéro de «La Lettre d’information de la Présidence de la République» qui paraîtra une fois par mois. Loi du genre, elle entend se focaliser tout d’abord, dans un format assez concentré, sur l’actualité du Palais du Bord de mer : les audiences, les discours, les communiqués, les interviews…du Président de la République ou d’une importante personnalité de la Présidence. Pour ce premier numéro, nous vous proposons un panorama synthétique de l’abondante activité du Chef de l’Etat depuis le début du mois de mai, aussi bien à l’extérieur du Gabon qu’à l’intérieur du pays, à l’exemple de son récent séjour dans la province de l’Ogooué-Lolo, dans le cadre la tournée républicaine. Au cours du cinquième Conseil des Ministres délocalisé qu’il a présidé à Koulamoutou, la capitale provinciale, le Chef de l’Etat a pris d’importantes mesures, notamment sur les questions liées à l’Habitat, en vue de booster l’action du Gouvernement qui s’est donné pour objectif de construire 5 000 logements sociaux par an. Ainsi, Ali Bongo Ondimba a notamment décidé de remettre à la disposition de la Fonction publique l’ensemble des responsables du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, à l’exception de ceux qui relèvent du secteur de l’écologie et du développement durable. En effet, le Président de la République a fait le constat du retard pris par le Gabon en matière de logement qui se traduit par une offre déficitaire, des prix peu compétitifs ainsi qu’un faible volume d’investissement. Le Chef de l’Etat a précisé que ces insuffisances sont accentuées par les mauvaises pratiques accumulées au fil des années et qui ont abouti à la mise en place d’un réseau de corruption rendant difficile toute action de réforme visant à améliorer les politiques publiques d’accès au logement et à la propriété. L’ACTUALITE DU PALAIS La concertation sur la biométrie La réunion du Conseil national climat Les dernières audiences » voir page 4 La lettre d'Information République Gabonaise PRESIDENCE Bulletin d’information officiel de la la Présidence de la République Numéro 001 - Mai-Juin 2011 ACTIVITES DE LA PREMIERE DAME Tous unis pour la santé de la mère et de l’enfant La Fondation Sylvia Bongo Ondimba au secours des associations » voir page 5 » voir page 11 » voir pages 2 & 3 LES MOTS DU PRESIDENT LEGISLATIVES : LE CONSENSUS AUTOUR DE LA BIOMETRIE ET DU REPORT DES ELECTIONS PALAIS DE LA PRéSIDENCE : Les acteurs politiques et de la société civile autour du Président de la République Flash dernière minute: «Rejet du report des élections législatives par la Cour Constitutionnelle»

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VISITES OFFICIELLES DU PRESIDENT

Visite en Italie•Le 21• e Forum économique mondialL’investiture du Dr •Alassane D. Ouattara

COMMUNIQUES DE PRESSE

Eclaircissements sur •les déguerpissementsLes derniers •communiqués sur l’actualité

La lettre d'Information

République Gabonaise

PRESIDENCE

1

« L’habitat social sera fortement relancé, à travers la mise en œuvre d’un programme de construction de villas et d’aménagement de parcelles, de façon à permettre à tout citoyen de pouvoir disposer d’un logement digne. Les quartiers insalubres des centres urbains notamment ceux de Libreville doivent être réhabilités et modernisés» Ali Bongo Ondimba, Projet de société ‘’L’Avenir en confiance’’, axe 9 : lutter contre les inégalités, la pauvreté et l’exclusion.

EDITORIALLe coup de balai du Président Ali Bongo Ondimba au Ministère de l’Habitat

NOUS AVONS le plaisir de vous présenter le premier numéro de «La Lettre d’information de la Présidence de la République» qui paraîtra une fois par mois.

Loi du genre, elle entend se focaliser tout d’abord, dans un format assez concentré, sur l’actualité du Palais du Bord de mer : les audiences, les discours, les communiqués, les interviews…du Président de la République ou d’une importante personnalité de la Présidence.

Pour ce premier numéro, nous vous proposons un panorama synthétique de l’abondante activité du Chef de l’Etat depuis le début du mois de mai, aussi bien à l’extérieur du Gabon qu’à l’intérieur du pays, à l’exemple de son récent séjour dans la province de l’Ogooué-Lolo, dans le cadre

la tournée républicaine.

Au cours du cinquième Conseil des Ministres délocalisé qu’il a présidé à Koulamoutou, la capitale provinciale, le Chef de l’Etat a pris d’importantes mesures, notamment sur les questions liées à l’Habitat, en vue de booster l’action du Gouvernement qui s’est donné pour objectif de construire 5 000 logements sociaux par an.

Ainsi, Ali Bongo Ondimba a notamment décidé de remettre à la disposition de la Fonction publique l’ensemble des responsables du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, à l’exception de ceux qui relèvent du secteur de l’écologie et du développement durable.

En effet, le Président de la République a fait le constat du retard pris par le Gabon en

matière de logement qui se traduit par une offre déficitaire, des prix peu compétitifs ainsi qu’un faible volume d’investissement. Le Chef de l’Etat a précisé que ces insuffisances sont accentuées par les mauvaises pratiques accumulées au fil des années et qui ont abouti à la mise en place d’un réseau de corruption rendant difficile toute action de réforme visant à améliorer les politiques publiques d’accès au logement et à la propriété.

L’ACTUALITE DU PALAIS

La concertation sur la •biométrieLa réunion du Conseil •national climatLes dernières •audiences

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B u l l e t i n d ’ i n f o r m a t i o n o f f i c i e l d e l a l a P r é s i d e n c e d e l a R é p u b l i q u eN u m é r o 0 0 1 - M a i - J u i n 2 0 1 1

ACTIVITES DE LA PREMIERE DAME

Tous unis pour la santé •de la mère et de l’enfantLa Fondation Sylvia •Bongo Ondimba au secours des associations

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» voir page 11

» voir pages 2 & 3

LES MOTS DU PRESIDENT

LEGISLATIVES : LE CONSENSUS AUTOUR DE LA BIOMETRIE ET DU REPORT DES ELECTIONS

PALAIS DE LA PRéSIDENCE : Les acteurs politiques et de la société civile autour du Président de la République

Flash dernière minute:

«Rejet du report des élections législatives par la Cour Constitutionnelle»

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gouvernement, il reviendra donc à la Cour constitutionnelle de décider si la possibilité de mise en place de la biométrie justifie un report des élections législatives. Concernant les remarques de plusieurs groupements politiques sur la nécessité d’un appel d’offres international pour la sélection du prestataire qui sera chargé de l’application du système biométrique, le Chef de l’Etat a expliqué que « le débat sur cet appel d’offres peut être naturel. Pour ne pas induire les Gabonais en erreur, nous avons eu recours pour la présentation technique [du 28 avril 2011 lors de la première réunion de concertation] à un des leaders mondiaux dans ce domaine [société Morpho, du groupe SAGEM/SAFRAN]. On ne devient leader mondial que si l’on est performant. […] Le choix de l’entreprise se fera sur la base d’un appel d’offres, mais avec un cahier des charges allant bien au-delà du seul aspect relevant des élections».

Cette seconde réunion de concertation sur la biométrie fait suite à une première rencontre qui avait été organisée au palais Rénovation le 28 avril dernier. Une concertation nationale avait en effet été décidée par le Président de la République gabonaise suite aux appels répétés des différents partis politiques et de la société civile concernant l’utilisation de la biométrie dans le cadre des prochaines élections législatives.

Lors de cette réunion, la société Morpho,

spécialiste mondiale de la biométrie et de la sécurité, avait été mandatée pour présenter les aspects et contraintes techniques et financières des choix possibles afin que tous les responsables politiques disposent de la même information. Deux scénarios avaient été envisagés. Le premier, qualifié « d’express », permettrait la mise en œuvre de la biométrie avant l’échéance électorale, fin 2011. Cette solution, qui demanderait cinq mois de travail pour un coût d’environ 60 milliards de FCFA, permettrait uniquement la mise en place des cartes électorales biométriques, avec un traitement effectué en Europe. Le deuxième scenario prévoit la création d’un site de traitement des données et de production des titres au Gabon. D’une durée d’un an environ, cette solution permettrait d’obtenir des informations qui serviront par la suite pour réaliser d’autres titres (carte de séjour, passeport, permis, carte d’identité…). Comparativement au scénario express, elle ferait économiser près de 20 milliards de franc CFA à l‘Etat. Au-delà du débat sur la biométrie, le Président Ali Bongo Ondimba a conclu son intervention en rappelant que des élections dans un Etat de droit et démocratique devaient avant tout donner lieu à des débats d’idées et à des confrontations de programmes. « Il est important de ne pas donner le spectacle d’une classe politique qui se déchire. Nous sommes des hommes politiques responsables et les Gabonais attendent plus de nous que des déchirements. » Le Chef de l’Etat gabonais s’est enfin félicité du « style gabonais » de concertation sur les grandes décisions impliquant l’avenir du pays qui nécessite une recherche de dialogue et favorise la liberté d’expression. Il s’est engagé à renouveler cet exercice dans le futur.

la CPPA/ACR ou encore des formations de la Majorité républicaine pour l’Emergence, les uns et les autres ont fourni au Chef de l’État et aux participants des arguments privilégiant le report des élections législatives. Dans leurs propos, les représentants des groupements politiques, Majorité républicaine et opposition confondues, ont démontré que l’organisation conjointe des deux événements majeurs que sont la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et les élections législatives n’était pas possible. De même, la mise en œuvre de la biométrie nécessite des mois de travail et un investissement de plusieurs milliards qui n’est pas prévue dans le budget de l’Etat pour l’année 2011. L’ensemble des intervenants ont reconnu que ces différents paramètres ne permettaient pas de garantir la transparence du scrutin souhaitée non seulement par les acteurs politiques, mais également par le peuple gabonais, dans un contexte africain et mondial où la préservation et le respect des libertés font partie des critères de bonne gouvernance. Dans son intervention à la clôture de la concertation, le Président Ali Bongo Ondimba a cependant tenu à préciser que si « de bons arguments avaient été présentés [concernant une demande de report de la date des élections législatives], il y a un inconvénient important au regard de la légalité que je ne peux mettre de côté. […] Je vais saisir la Cour constitutionnelle. […] J’espère qu’elle pourra nous éclairer rapidement sur la marche à suivre, sans préjuger de sa réponse car la légalité est importante et ne peut être prise à la légère. » La Constitution de la République gabonaise prévoit en effet que des élections ne peuvent être reportées qu’en cas de « force majeure ». Après sa saisine par le Chef de l’Etat et sur présentation d’un argumentaire par le

Le Président de la République

Au terme de la deuxième rencontre organisée avec les principaux leaders de la majorité républicaine et de l’opposition sur

l’opportunité ou non d’introduire la biométrie dans le fichier électoral dès les prochaines élections législatives, normalement prévues entre juillet et la fin de l’année en cours,

le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a déclaré : « J’ai écouté les différentes déclarations des représentants des

partis ; je vais saisir la Cour constitutionnelle dans les meilleurs délais afin qu’elle statue sur la position consensuelle qui plaide en faveur du report des élections législatives.»

La décision du Chef de l’Etat fait suite aux recommandations des différentes forces politiques représentées à cette réunion. Qu’il s’agisse des partis non affiliés à un groupement politique, du Front socialiste des partis de l’opposition (FAR et MESP), de

ACTU DU PALAISBiométrie et élections législativesLe Président Ali Bongo Ondimba consulte les forces vives

LA SECONDE réunion du Conseil national climat s’est tenue le mercredi 11 mai 2011 dans la salle d’apparat de la Présidence de la République. Pour la circonstance, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a déclaré que « les changements climatiques, la lutte contre la perte de la biodiversité, tous ces problèmes sur l’environnement d’une manière générale constituent aujourd’hui, à cause de leurs forts impacts sur notre vie au quotidien, des questions politiques, économiques et géopolitiques majeures… La lutte contre les changements climatiques n’est pas un choix. Elle s’impose

à nous ; elle est devenue inévitable dans la mesure où nous en subissons au quotidien les conséquences néfastes. Alors, au lieu de la subir, saisissons-en les opportunités ».

L’ordre du jour de cette rencontre portait sur les enjeux liés aux changements climatiques ainsi que sur l’état d’avancement des travaux du Plan Climat du Gabon et les perspectives. À la suite des engagements pris à Copenhague en décembre 2009 lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 15), le Président Ali Bongo Ondimba a décidé de la mise en place d’un Conseil national climat. Cette structure a pour mission l’élaboration et l’orientation stratégique de la politique nationale en matière de changements climatiques, avec pour objectif final de formuler un Plan climat national. Environ 200 cents personnes ont effectué le déplacement, en tête desquelles le Premier ministre et les membres du gouvernement,

2nd Conseil national climatLes enjeux liés aux changements climatiques à l’ordre du jour

l e s P r é s i d e n t s des inst i tut ions constitutionnelles, les Chefs des missions d i p l o m a t i q u e s accréditées au Gabon, les représentants de la société civile, des représentants du secteur privé et des partenaires au développement. Le premier intervenant, Etienne Massard Kabinda, conseiller spécial du Chef de l’État et Président du Comité de gestion du Conseil national climat, a d’abord tenu à expliquer la mise en place d’un plan climat. De son point de vue, une vision, des enjeux globaux, une opportunité économique, la vulnérabilité de l’écosystème ou des populations peuvent être

d e s facteurs qui jouent en faveur du lancement d’un plan stratégique sur le climat. Dans cette optique,

les objectifs à atteindre sont les suivants : remédier à la vulnérabilité du territoire et des populations aux effets des changements climatiques ; lutter contre les changements climatiques ; accompagner la politique de développement du gouvernement grâce à une approche intégrée ; respecter les engagements internationaux pris par le Gabon. Lors de sa présentation, M. Massard Kabinda a insisté sur la vulnérabilité du Gabon

« Anticiper plutôt que réagir doit désormais

être la règle...”

Le Président attentif aux exposés

« Il est important de ne pas donner le spectacle d’une classe politique

qui se déchire...”

PALAIS DE LA PRéSIDENCE : une vue des participants à la concertation

PALAIS DE LA PRéSIDENCE : experts et participants au 2e Conseil national climat

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d’adaptation;Préévaluer en termes de tonnes de •carbone évitées pour les principales politiques et mesures identifiées ;Définir un programme national, le Plan •Climat, qui sera présenté à Durban en décembre 2011.

Dans ce combat avant-gardiste que mène le Gabon, les avancées ne sont pas négligeables. Ainsi, un certain nombre d’outils sont déjà disponibles, avec l’appui des partenaires comme les États-Unis, le Brésil et la France. Il s’agit notamment de :- l’outil bilan carbone, mis à disposition par l’Agence française de développement (AFD) ;- l’Agence gabonaise d’étude et d’observation spatiale (AGEOS), grâce à laquelle le suivi des forêts et l’observation des espaces terrestres et maritimes se feront par satellite. À la suite de M. Massard Kabinda, les ambassadeurs des États-Unis, Eric Benjaminson, et de France, Jean-François Desmazières, se sont félicités du positionnement du Gabon dans la lutte contre les changements climatiques. Ils ont ainsi réaffirmé l’engagement de leurs pays à ajouter à cet effort des appuis diversifiés. Ils seront présents à travers une assistance technique et financière pour le renforcement des capacités des acteurs. La France participe à la mise en place d’AGEOS. Les Etats-Unis apportent une contribution à travers le programme LEDS (amélioration de la capacité d’élaboration de stratégies de développement à faible émissions). Le Gabon fait partie des cinq premiers pays au monde à avoir été sélectionnés dans le cadre de ce programme. Le Président Ali Bongo Ondimba a clôturé la deuxième réunion du Conseil national climat en relevant le retard pris dans l’élaboration du Plan climat du Gabon et en appelant chacun à se mobiliser pour la réussite de ce projet. « Anticiper plutôt que réagir doit désormais être la règle. […] L’avenir se prépare aujourd’hui. […]La mutualisation des efforts est la garantie du succès. […] Ce combat n’est pas seulement le nôtre ; il est celui de nos enfants et de nos petits-enfants. […]Face à nos responsabilités, chacun d’entre nous doit désormais faire partie de la solution .»

face aux changements climatiques, et plus précisément à l’impact de la montée des eaux dans la zone littorale. Le Gabon compte en effet plus de 800 kilomètres de côtes sur lesquelles se concentrent plus des deux tiers de la population et la majorité des activités économiques du pays. Selon des relevés effectués à Port-Gentil par le Centre national des données et informations océanographiques (CNDIO), le trait de côte dans la zone de l’Ile Mandji a reculé de 4 mètres par an de 1958 à 2008, soit 200 mètres en cinquante ans. Si ce rythme venait à s’accélérer, cette côte risquerait de perdre jusqu’à 10 mètres par an. Les conséquences des changements climatiques auront donc un impact économique et social important sur le Gabon. C’est pourquoi il faut repenser la politique d’urbanisation et le plan d’occupation des sols. M. Massard Kabinda a également insisté sur le fait que l’ambition de développer un Plan climat pour le Gabon pourra aboutir uniquement si les différents acteurs s’attellent à en respecter le calendrier d’élaboration. L’objectif est de pouvoir présenter une première version de ce Plan climat lors de la 17e Conférence des Parties sur les changements climatiques à Durban, en Afrique du Sud. Dans l’immédiat, la première phase pour l’élaboration du Plan climat consiste à :

Etablir un diagnostic territorial des •émissions de gaz à effet de serre sur trois secteurs : énergie, hydrocarbures et mines, forêts ;Analyser les politiques sectorielles •publiques au regard de l’atténuation et de l’adaptation aux changements climatiques ; Analyser la faisabilité de modéliser les •émissions et absorptions de gaz à effet de serre en fonction des scénarios de développement ;Faire la synthèse des études sur la •vulnérabilité du Gabon face aux conséquences des changements climatiques et cartographier les actions et financements prévus ;Préévaluer économiquement les •mesures actuelles et à venir sur les trois secteurs clés en termes d’atténuation et

AGENDA DE LA PRESIDENCEDéplacements à l’intérieur et à l’extérieur

30 mai : tournée provinciale du Président de la République dans l’Ogooué-Lolo

Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, séjournera dans la province de l’Ogooué-Lolo du 30 mai au 1er juin 2011.

Au cours de ce séjour logovéen qui entre dans le cadre de la tournée républicaine qu’il entreprend depuis le mois de mars 2010, le Chef de l’Etat présidera à Koula-Moutou, le Chef-lieu de la province, le cinquième Conseil des ministres délocalisé.

1er juin : Présidence gabonaise du Conseil de sécurité des Nations unies

Le Gabon prendra la Présidence du Conseil de sécurité des Nations unies pendant tout le mois de juin 2011. Membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour une durée de deux ans, le Gabon joue un rôle grandissant dans la diplomatie mondiale. Depuis le 2 mars dernier, Libreville abrite d’ailleurs le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).

Le Gabon a déjà assuré la Présidence du Conseil de sécurité en mars 2010.

2 juin : semaine de l’environnement

3 juin : visite du Président de la République au Congo

5 juin : visite de travail du Président de la République aux Etats-Unis

Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, effectuera une visite de travail et d’amitié aux Etats-Unis à compter du 5 juin 2011. En effet, le Gabon prendra la Présidence du Conseil de sécurité des Nations unies pendant tout le mois de juin 2011.

Programme du séjour du Chef de l’Etat :

7 juin : ouverture de la grande réunion de la Présidence gabonaise du Conseil de sécurité des Nations unies. Débat sur le maintien de la paix et la sécurité Internationale - impact de l’épidémie du VIH/sida sur la sécurité internationale.

9 juin : Paix et Sécurité en Afrique - Soutien à l’Union africaine pour le maintien de la paix.

UNE IMPORTANTE délégation conduite par le ministre guinéen de l’Intégration régionale, Baltasar Engonga Edjo, a été reçue en audience le 2 mai dernier par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. L’émissaire

guinéen était porteur d’un message d’amitié et de fraternité du Président Teodoro Obiang Nguema à son homologue gabonais.

L’audience entre le Président de la République et la délégation guinéenne a essentiellement porté sur le renforcement de la coopération déjà excellente entre le Gabon et la Guinée Equatoriale et sur la recherche d’une stratégie commune pour une gestion optimale des flux migratoires, en vue notamment de la CAN 2012 organisée conjointement par les deux pays.

Un visa d’entrée unique sera instauré entre le Gabon et la Guinée pendant toute la durée de la compétition sportive afin de faciliter les déplacements des supporters.

ACTU DU PALAIS

M o r g a n Ts v a n g i ra i , le Premier ministre du Zimbabwé, a effectué une visite d’amitié

et de travail au Gabon, les 23 et 24 mai 2011. Au cours de son séjour en terre gabonaise, il a eu de nombreux entretiens avec son homologue du Gabon, Paul Biyoghe Mba, en vue du renforcement de la coopération entre les deux pays. Le Premier ministre du Zimbabwé a également été reçu en audience par le

Président de la République, Ali Bongo Ondimba. Il s’agissait pour les deux hommes de discuter de certains points de coopération bilatérale sur lesquels ils avaient échangés au cours de leurs récentes rencontres lors des réunions internationales.

Saisissant l’occasion de son tête à tête avec le Président gabonais, le Chef du gouvernement du Zimbabwé a demandé à Ali Bongo Ondimba de s’impliquer personnellement pour le retour de la démocratie intégrale dans son pays, en proie à d’énormes difficultés d’ordre politique et économique.

L’intervention d’Ali Bongo Ondimba sollicitée au ZimbabwéLe Premier ministre zimbabwéen, Morgan Tsvangirai, en a discuté au Palais.

Une délégation de la Guinée Equatoriale au PalaisUne harmonisation stratégique souhaitable dans l’organisation de la CAN 2012

Les Présidents Ali Bongo Ondimba et Teodoro Obiang Nguema lors d’une précédente rencontre

PALAIS DE LA PRéSIDENCE : le Chef de l’Etat entouré des dignitaires de la République

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République Gabonaise

PRESIDENCE

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L’investiture du Président Alassane Dramane OuattaraLe couple Présidentiel gabonais a été parmi les membres de la communauté internationale présents lors de l’investiture du Chef de l’Etat ivoirien.LE 21 MAI DERNIER, le Président Ali Bongo Ondimba, accompagné de son épouse, a conduit la délégation gabonaise à la cérémonie d’investiture du nouveau Président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, à Yamoussoukro, capitale

politique de la Côte d’Ivoire. Le Président gabonais figurait ainsi parmi la vingtaine de dirigeants du continent, de même que le Président français, présents à la cérémonie. Par cette présence, le Chef de l’Etat gabonais a manifesté la fraternité entre les deux peuples qui remonte à l’époque des Présidents Félix Houphouët Boigny et Omar Bongo Ondimba. Le déplacement de Yamoussoukro est aussi un signal fort dans le cadre de la relance de la coopération entre les deux pays»

Le Président Ali Bongo Ondimba à la tribune du 21e Forum économique mondial sur l’Afrique

« L’Afrique n’a pas le droit d’échouer chez elle sur une question aussi cruciale pour son avenir que celle des changements climatiques », a déclaré le Président Ali Bongo Ondimba lors du 21e Forum économique mondial sur l’Afrique, tenu du 3 au 6 mai 2011 à Cape Town en Afrique du Sud.Organisée sur le thème « L’Afrique : de la vision à l’action », la rencontre a mobilisé près d’un millier de participants, dont de nombreux Chefs d’Etat et de gouvernement d’une centaine de pays ainsi que des experts, qui ont discuté de l’environnement des affaires en Afrique et au niveau international. Occasion donc pour le Président Ali Bongo Ondimba, une fois encore, de manifester son engagement pour la préservation de la planète, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Gabon vert, en appelant ses homologues africains à parler d’une même voix pour se faire « entendre dans le concert des nations sur les problèmes de changements climatiques qui menacent durement

les continents pauvres, dont l’Afrique », et plus largement sur l’enjeu mondial du changement climatique en vue de la Conférence COP 17 de Durban, en Afrique du Sud, qui doit se tenir du 28 novembre au 9 décembre 2011.

En fait, l’appel du Président gabonais visait à remettre au centre des discussions le problème du climat et ses implications sur

le développement des pays africains, à la suite des résultats encourageants enregistrés lors des derniers sommets mondiaux sur l’environnement de Cancun, de Nagoya et de Libreville. Cette dernière rencontre avait d’ailleurs abouti à une position africaine commune sur la biodiversité.

Le 21e Forum économique mondial sur l’Afrique de Cape Town a également été

l’occasion pour le Chef de l’Etat de s’entretenir avec de nombreux opérateurs é c o n o m i q u e s internationaux dont plusieurs se sont montrés intéressés par l’environnement des affaires au Gabon et par les multiples o p p o r t u n i t é s offertes par le pays. Les sociétés HSBC Hong Kong, DHL et Intel ont notamment exprimé leur volonté de faire du Gabon un véritable pôle économique en Afrique centrale.

Le Président Ali Bongo Ondimba au 21e Forum économique mondial sur l’Afrique en Afrique du SudLe Président s’est exprimé à la tribune

VISITES OFFICIELLES DU PRESIDENT

Le Président Ali B. Ondimba et le Président du Conseil Silvio Berlusconi

Visite du Président Ali Bongo Ondimba en ItalieLe renforcement de l’axe Libreville-Rome

DETERMINE à promouvoir une diplomatie au service du développement, le Chef de l’Etat gabonais a abordé avec le Premier ministre italien le renforcement de la coopération économique entre Rome et Libreville. Silvio Berlusconi a promis d’y travailler, en encourageant les hommes d’affaires de son pays à investir au Gabon. La rencontre entre les deux personnalités est la réalisation d’une promesse qu’elles s’étaient faite lors d’échanges informels au cours de sommets internationaux.

Ali Bongo Ondimba a également reçu le soutien du Président italien, Giorgio Napolitano, et du Président

de la Chambre des députés, Gianfranco Fini, dans la diversification de l’économie gabonaise. Il ne leur échappe plus que le

Président de la République veut réduire, à défaut d’y mettre fin, la dépendance de notre économie de l’exportation des matières premières. L’homme d’Etat a présenté à ses homologues sa vision du Gabon émergent, notamment les secteurs secondaire et tertiaire, le « Gabon industriel » et le « Gabon des services ».

A. Bongo Ondimba à l’Union africaineUne solution africaine à la crise libyenneCOMME PLUSIEURS de ses pairs du continent, le Président de la République a pris part, le 25 mai à Addis-Abeba, au sommet de l’Union africaine (UA) sur la crise politique en Libye. Le Chef de l’Etat était accompagné de proches collaborateurs, dont le secrétaire général de la Présidence de la République, Laure Olga Gondjout, et le ministre des Affaires étrangères, Paul Toungui.

Le sommet était destiné à proposer une solution africaine à la contestation armée du régime de Mouammar Kadhafi par le Conseil national de transition depuis un peu plus de trois mois. A l’issue de cette rencontre de deux jours, les dirigeants africains ont requis un cessez-le-feu immédiat et des discussions entre les parties en conflit. L’UA s’est donc clairement prononcée contre l’option militaire prônée par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France.

Mais, si l’issue politique a fait l’unanimité au sein de l’UA, le sort de Kadhafi a divisé les membres de l’organisation continentale. Le Gabon fait partie des rares pays qui souhaitent qu’il soit mis rapidement un terme aux souffrances des populations.

Notre pays défendra cette position au Conseil de sécurité des Nations unies, dont il assure la Présidence à partir du 1er juin 2011. Le Gabon en est membre non permanent depuis janvier 2010.

Ali B. Ondimba reçoit le Directeur général de la FAO Jacques Diouf

Le Président A. B. Ondimba et le Président Giorgio Napolitano

Rome abritant le siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Président de la République ne pouvait pas rater l’occasion de s’entretenir avec le directeur général de

cet organisme sur la sécurité alimentaire du Gabon. Le discours d’Ali Bongo Ondimba lors du sommet de la FAO en 2009 dans la capitale italienne avait retenu l’attention de Jacques Diouf.Le Chef de l’Etat entend mettre un terme à la vulnérabilité du Gabon relativement à sa dépendance vis-à-vis de l’extérieur sur le plan alimentaire. Le pays dépense des centaines de milliards de francs CFA par an pour importer la majorité des aliments que les citoyens consomment. La solution du Président de la République consiste en un projet de sécurité alimentaire. Mission a été donnée au gouvernement de réhabiliter les sites agricoles et de moderniser ceux qui battent de l’aile. Il est également question d’en créer d’autres, en vue d’intensifier la production. Dans ce sens, lors du Conseil des ministres délocalisé à Makokou, il a été décidé la création de fermes agropastorales.Nul doute que ces mesures bénéficieront du soutien de la FAO, qui en a déjà appuyé d’autres dans notre pays.

Le Chef de l’Etat sollicite le soutien de la FAO

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LA LETTRE D’INFORMATION

est une publication de la Présidence de la République

DIRECTION DE LA PUBLICATION

Secrétariat général de la Présidence de la République

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République Gabonaise

PRESIDENCE

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LES MOUVEMENTS AU PALAIS Les derniers Conseils des ministres ont permis de procéder à de nouvelles nominations à la Présidence de la République.

Conseil des ministres du 28 avril 2011

AgenCe nAtionALe des gRAnds tRAvAuxConseiLLeRs du diReCteuR généRAL M. BRAHiMe FrancisM. MAgnAngA François

Conseil des ministres du 17 mars 2011

AgenCe nAtionALe des inFRAstRuCtuRes nuMeRiQues et des FReQuenCes (AninF)Agent CoMPtABLe : M. BouBAtA Zéphirin, administrateur des services économiques et financiers.Fondé de PouvoiRs : Mme BAYogHA eudoxie Hortense, administrateur civil. CHeF de seRviCe CoMPtABiLité et RègLe-Ments : Mme MouteYi Clarisse, administrateur civil.CHeF de seRviCe CoMPte de gestion : Mme LeFevRe CoLLARd Line épouse ndouMBi, adjoint de services économiques.

Conseil des ministres du 10 mars 2011

CRoix-Rouge gABonAiseAdMinistRAteuR PRovisoiRe : M. serge Maurice MABiALA, cumulativement avec ses fonctions de conseiller spécial du Président de la République.

Sur le WEB du Palaistoutes les informations sur la Présidence sont disponibles sur le site www.presidentalibongo.com

; le peuple gabonais ne l’a pas suivi.

Tout ce qui précède démontre à •suffisance le peu de crédit et de légitimité dont dispose M. André Mba Obame au Gabon.

A la suite de son auto proclamation comme Président de la République, M Mba Obame s’est rendu coupable d’un certain nombre d’infractions punies par la loi et qui ont emmené la justice à demander la levée de son immunité parlementaire.

La procédure de levée de cette immunité a été conduite et réalisée dans les règles de l’art malgré les manœuvres grossières dilatoires de M André Mba Obame.M André Mba Obame, ministre de l’Intérieur de triste souvenir, prête à autrui des pratiques dont il a dû user dans ses fonctions antérieures. Il ne trompera donc personne.

Le Gabon est un Etat de droit qui garantit la sécurité, l’intégrité et les droits des citoyens, même délinquants ou criminels.Aucun citoyen n’étant au-dessus de la loi, M André Mba Obame devra répondre devant la justice des faits qui lui sont reprochés.

La Présidence de la République Gabonaise prie la communauté nationale et internationale de ne prêter aucun crédit aux élucubrations diffamatoires d’un politicien mû par la seule volonté de semer le trouble dans les esprits en nuisant aux institutions nationales »

suit:

Après une campagne fondée sur le •repli identitaire et au cours de laquelle il a, sans vergogne, affirmé détenir, la clé de la fraude qui allait lui donner la victoire, il n’est arrivée qu’en troisième position lors de dernière élection Présidentielle.

M. Mba Obame a rappelé l’armée à •faire un coup d’Etat dans les pages d’un magazine panafricain ; il n’a guère été entendu.

M. Mba Obame a appelé à des •journées « villes mortes », les Gabonais l’ont ignoré.

M. Mba Obame s’est auto proclamé •Président de la République avant d’appeler les Gabonais à l’insurrection

DEPUIS QUELQUES jours, Monsieur André Mba Obame, député à l’Assemblée nationale (Haut Komo), se répand dans les médias nationaux et internationaux ainsi qu’auprès des chancelleries étrangères sur un rocambolesque et prétendu complot visant à attenter à sa vie et qui prendrait sa source à la Présidence de la République.Ce scenario sorti de l’imagination fébrile schizophrène de M. André Mba Obame prêterait à sourire si les faits évoqués n’étaient aussi graves.

La Présidence de la République gabonaise dénonce avec la dernière vigueur un tel propos dont l’objectif unique est d’offrir à leur auteur une nouvelle occasion de se donner en spectacle pour essayer vainement d’échapper à la justice de son pays.

A cet égard, il convient de rappeler ce qui

COMMUNIQUES DE PRESSELe démenti de la Présidence au sujet du complot contre Mba ObameA travers un communiqué rendu public le 17 mai 2011, la Présidence de la République gabonaise dénonce « avec la dernière vigueur » les propos du député de Medouneu concernant « le prétendu complot visant à attenter à sa vie »

La mise au point sur les déguerpissements dans le 2e arrondissementAprès la décision ministérielle de déguerpissement, le Président de la République reprécise les conditions.

nouveaux ghettos, ce n’est pas la vision du Chef de l’Etat, ce n’est pas son propos, et ce n’est pas dans ses habitudes de mettre la charrue avant les bœufs. C’est pourquoi Ali Bongo Ondimba voudrait dire aux Gabonais que ceux qui doivent être déguerpis ne le seront qu’à condition que des zones viabilisées avec eau, électricité et aire de vie leur soient proposées», a-t-elle affirmé.

la télévision nationale, le 12 avril 2011, de Clémence Mezui, porte-parole de la Présidence de la République. «Créer de

SUITE A L’INTERVENTION personnelle du Président Ali Bongo Ondimba, le gouvernement a revu sa copie en matière de déguerpissement dans les quartiers de Libreville concernés par le vaste programme d’investissement immobilier dans la vallée Sainte-Marie et tout le long du boulevard Triomphal. Le Chef de l’Etat a, en effet, instruit le gouvernement d’arrêter la procédure de déguerpissement des populations.

C’est ce qui ressort de l’intervention à

“Créer de nouveaux ghettos, ce n’est pas la vision du Chef de

l’Etat...»”

Vue de quelques bâtiments promis à la destruction

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sur cet écosystème. La préservation de la forêt – seule capable, avec les océans, de capter le CO2 – est devenue un enjeu planétaire, et les pays du bassin forestier et hydrographique du Congo ont été propulsés aux avant-postes de la lutte.

VIRAgE éCOLOLe Gabon veut relever le défi, sans oublier d’en percevoir les bénéfices. Lors du Sommet de la Terre de Johannesburg, en août 2002, Omar Bongo Ondimba annonce qu’il offre à l’humanité 11 % de la superficie du pays en créant 13 parcs nationaux et demande un retour financier pour ce geste en faveur de l’équilibre de la planète.Poursuivant ce virage écologiste, le Gabon ratifie en 2005 le Protocole de Kyoto, qui prévoit le versement par les pays développés de compensations pour leurs émissions de carbone. « Un marché de dupes, selon un cadre de l’administration, car les Occidentaux continuent de polluer chez eux et nous demandent de compenser en préservant la forêt, sans rien payer. » En effet, la rente que les dirigeants espéraient capter en laissant les arbres sur pied se fait attendre. Les conférences des Nations unies sur le changement climatique, à Bali en 2007, Copenhague en décembre 2009, puis Cancún en décembre 2010, ont abouti à une promesse de dons de 4 milliards de dollars (3 milliards d’euros d’alors) à distribuer sous forme d’aide publique au développement ou de crédit carbone aux pays parvenant à freiner la déforestation. Mais, pour l’instant, aucun paiement n’a été

L’ETAT gABONAIS c o m p t e b i e n gagner son statut de pays émergent grâce à sa fibre verte. Dès le début de son mandat, Ali

Bongo Ondimba a intégré l’environnement à l’ensemble des politiques sectorielles. Beaucoup ont cru à un gadget. Dix-huit mois plus tard, dans tous les secteurs, on se met au diapason.Entre les peuples du Gabon et la forêt, une histoire multimillénaire d’amour et de crainte s’est tissée. L’atmosphère mystérieuse de la jungle, peuplée de bons et de mauvais génies, a inspiré toutes sortes de légendes, rapportées par le conteur André Raponda-Walker. Sa nature luxuriante et extraordinairement variée a abrité, nourri et soigné les hommes. Son ombre a protégé le secret des sociétés initiatiques et des syncrétismes autochtones, entre le son des tam-tams et les incantations du Bwiti, les masques Osso et le culte des ancêtres.Fascinante mais oppressante, la forêt est repoussée, incendiée et pillée. Au nom du développement, les colonisateurs puis le Gabon indépendant ont prélevé et commercialisé ses essences. Pourtant, aussi prédatrices qu’elles paraissent, l’exploitation

forestière et l’agriculture sur brûlis n’ont fait qu’égratigner la superficie boisée qui s’étend sur 220 000 km2,

soit 82 % du territoire.L’émergence des grandes questions environnementales a changé le regard porté

LU DANS LA PRESSE ETRANGEREGabon : le pari de l’écologieJeune Afrique / www.jeuneafrique.com

A deux ans de l’échéance, le pourcentage n’atteint encore que 25% à 35%.

LobbyingMalgré tout, un lobbying féroce est exercé par les nombreux intérêts entremêlés pour empêcher la mise en oeuvre de la décision Présidentielle. Au titre de la société civile, Marc Ona, Président de l’ONG environnementale Brainforest et représentant local du réseau pour la transparence Publiez ce que vous payez (PWYP), qualifie la mesure d’« irréaliste et inapplicable ». La Société d’exploitation des parcs à bois du Gabon (SEPBG) renchérit : « Il y a véritablement un risque de dépôt de bilan pour la SEPBG. »

C’est Anthony Bouthelier, Président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), qui se déchaîne le plus, faisant feu de tout bois. « Cette décision brutale prise sans la moindre concertation est un mauvais coup pour les investisseurs et passe à côté del’objectif. Par sa précipitation, cette mesure décrédibilise Ali Bongo. »

Les industriels français saisissent l’Élysée en prévision de la visite de travail du Chef de l’État gabonais en France le 20 novembre 2009. Imperturbable, ABO explique à Sarkozy. « Cette mesure n’est pas une surprise. C’est une promesse de ma campagne électorale que je tenais à mettre en oeuvre. Nous prendrons un certain nombre de mesures d’accompagnement pour indemniser certains acteurs de ce secteur, si nécessaire.

A l’heure actuelle, seuls 45% des grumes de bois sont transformés au Gabon, alors que la loi forestière nous impose d’arriver à 75% en 2012. Il est donc normal que nous nous inquiétions du retard pris. »

Pertes de recettesNi les pressions politiques, ni les menaces syndicales, pas plus que le manque à gagner dans l’immédiat pour l’Etat, n’ont eu raison de la détermination Présidentielle. Ce dernier est pourtant conséquent. 75 millions d’euros de pertes de recettes fiscales directes et indirectes, de l’impôt sur les sociétés et autres taxes intérieures. Mais surtout, 213 millions d’euros de recettes d’exportation manqueront à la balance des paiements. « Les entreprises du secteur annoncent également le licenciement de dizaines d’employés du fait d’une amputation de notre chiffre d’affaire

de l’ordre de 40 à 70% », explique Franck Chambrier, gérant d’Industrie Bois Négoce Gabon (INBG).

L’enjeu est trop crucial pour que le gouvernement recule. Quoi qu’il peut lui en coûter, il maintient le cap de « la transformation locale des essences forestières en vue de créer davantage de richesse nécessaire pour juguler le chômage, notamment des jeunes et des femmes, et d’exporter des produits finis et semi-finis à forte valeur ajoutée », ainsi que l’indiquait le communiqué du Conseil des ministres ayant annoncé la décision.

Bien lui en a pris. La conjoncture est en train de tourner. Après avoir licencié, le secteur est en train de recruter. S’il n’est pas garanti que le taux de transformation atteigne les 75% fixés pour 2012, de sérieux progrès auront été faits.

et diplomatiquement, pour montrer sa détermination et sa volonté de changement en impulsant sa propre dynamique, sa propre

politique.

Le bois est l’un des secteurs stratégiques, emblématique de la

politique économique conduite depuis l’indépendance. Grand potentiel, mais peu

de profit pour la communauté nationale en raison de l’absence de toute valorisation, de

toute plus-value sur place

Avec 22 millions d’hectares, la forêt représente 85% de la superficie du pays, premier producteur forestier africain par habitant (22 ha per capita). Le secteur génère 4,5% du produit intérieur brut (PIB) avec une valeur ajoutée de 194 milliards de francs CFA (291 millions d’euros) en 2008. La filière est également le premier employeur privé du Gabon, avec 20 000 emplois directs et indirects.

« La première bille d’okoumé est partie en 1908. Il n’est pas très performant que le même mode d’exploitation continue 102 ans après (...). 50 ans après l’indépendance, le Gabon doit être autre chose qu’un simple réservoir de matières premières », a expliqué le Premier ministre, Paul Biyoghé Mba.Malgré tout, les dispositions du Code forestier n’avaient jamais été respectées. Pas plus que les objectifs convenus entre l’Etat et les entreprises étrangères, qui prévoyaient 75% de transformation locale des grumes en 2012.

L’INTERDIC TION DES ExPORTATIONS DE gRUMES A PROVOQUé UNE LEVéE géNéRALE DE BOUCLIERS. « PAR SA PRéCIPITATION, CETTE MESURE DéCRéDIBILISE ALI BONgO ! » CLAMAIT LE CIAN. ABO A TENU BON. BIEN LUI EN A PRIS. LA CONJONCTURE LUI DONNE RAISON.

Il l’avait promis pendant sa campagne électorale. Il l’a fait. Vingt jours après son investiture, Ali Bongo Ondimba est passé aux actes en annonçant, le 5 novembre 2009, l’interdiction d’exportation des grumes.

Le fait n’est pas fortuit. Sachant ses compatriotes, comme les partenaires, plutôt sceptiques sur les ruptures annoncées pendant la campagne électorale, le nouveau Chef de l’Etat a choisi une mesure difficile, coûteuse financièrement, politiquement

Bois : halte à l’économie de rentewww.lesafriques.com

effectué.Pourtant, les autorités gabonaises gardent le cap, dans le sillage du Chef de l’État, particulièrement impliqué. Ali Bongo Ondimba (ABO) préside lui-même le Conseil climat, créé en mai 2010, dont la mission est d’élaborer la politique du pays en matière de changement climatique. Parmi les décisions envisagées, l’obligation pour chaque projet, public ou privé, de mettre en perspective le coût financier, le nombre d’emplois créés, mais aussi l’empreinte carbone. Le code de l’environnement a en outre été toiletté par le cabinet français spécialisé Huglo Lepage et Associés, à l’œuvre sur ce texte depuis 2008. Achevé il y a quelques semaines, le document attend d’être validé par le Conseil d’État.

CARCANA priori, rien n’obligeait ce pays en voie de développement à s’astreindre au respect des règles environnementales. Le Gabon est le quatrième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne. Les hydrocarbures, le bois et le manganèse représentent 95 % de ses exportations et contribuent pour moitié à son PIB. Or, personne n’en doute, l’or vert ne peut pas remplacer l’or noir. Gabon vert n’est-il pas un obstacle pour Gabon industriel, autre pilier du projet Présidentiel d’ABO, élu en 2009 ? « Je ne crois pas qu’il existe une contradiction fondamentale entre la notion de croissance et celle de développement durable », soutient Léandre Ebobola, directeur de l’Environnement et de la Protection de la nature au ministère de l’Écologie. « Cette forêt est indispensable pour ceux qui la possèdent avant de l’être pour le reste de l’humanité », argumente Étienne Massard, conseiller du Chef de l’État et Président du comité de gestion de l’ANPN.Un équilibre à trouver. Ainsi, l’interdiction,

depuis le 15 mai 2010, d’exporter le bois en grumes a conduit beaucoup d’entreprises à licencier et a généré un manque à gagner estimé à 137,1 milliards de F CFA (209 millions d’euros). Mais à moyen terme, le développement d’un tissu industriel de transformation va compenser ces pertes, faire naître de nouveaux métiers et créer des emplois. Reste à construire des routes et des infrastructures, notamment dans les parcs nationaux, encore mal desservis. Et à continuer de prendre des mesures plus ponctuelles mais tout aussi essentielles, comme l’interdiction, en juillet 2010, des sacs plastique au profit des emballages biodégradables.

ChAMPION RégIONALLe pays veut se poser en pionnier de l’économie verte, dans une Afrique centrale traditionnellement orientée vers l’exploitation pétrolière et minière. Lors de la première Conférence panafricaine sur la biodiversité, qui s’est tenue début septembre 2010 à Libreville, ABO a été investi champion régional. Mi-septembre, il représentait ses pairs à New York, à la 65e Assemblée générale de l’ONU consacrée au climat et à la biodiversité, avant de se rendre, en octobre, à Nagoya, au Japon, défendre les positions communes adoptées par les Chefs d’État du continent lors de la 10e Conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique.Le Gabon tente, depuis, de favoriser une convergence de vues entre pays forestiers pour parler d’une seule voix dans les négociations internationales. Il va encore plaider cette cause lors du Sommet des trois bassins forestiers tropicaux, qui doit réunir, du 31 mai au 3 juin 2011, à Brazzaville, des Chefs d’État et de gouvernement d’Afrique centrale, d’Amazonie et du Mékong.

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Les ministres durant les travaux du Conseil

sur la mise en œuvre des programmes y afférents.S’agissant précisément du Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du Développement durable, le Conseil des Ministres a décidé de la remise à la disposition de la Fonction Publique de l’ensemble des responsables de ce Ministère, à l’exception de ceux relevant du secteur de l’écologie et du développement durable.En ce qui concerne particulièrement la Province de l’Ogooué-Lolo, un certain nombre de projets sera réalisé, notamment :1. La construction d’une route en béton bitumineux avec ouvrage d’art Koulamoutou-Pana sur un linéaire de 91 km, suivi des études de la route Pana-Dienga-Lemanassa- Bakoumba ;2. L’aménagement, le rechargement et la régularisation du tracé de la route Koulamoutou-Popa-Mbigou et le lancement des études en vue de sa construction en béton bitumineux ;3. La construction d’une route en béton bitumineux Lastourville-la Gare sur un linéaire de 6km ;4. Les voiries de Lastourville au même

titre que les voiries traversées par les routes en aménagement vont aussi bénéficier du même entretien ;5. L’électrification des lignes Koulamoutou-Popa et Lastourville Okondja ;6. L’extension de l’éclairage public à Koulamoutou ;7. L’adduction en Eau potable du district de Popa ;8. La construction d’un château et d’une usine de traitement d’eau à Lastourville ;9. L’adduction en Eau potable des districts de Matsatsa et Ndangui ;10. La construction d’une station de traitement d’eau, d’un château d’eau et d’un réseau de distribution à Pana ;11. L’aménagement du réseau d’eau et électricité à Dienga ;

12. La construction d’une micro centrale hydroélectrique de 400kw à Iboundji et l’aménagement du réseau d’eau et d’électricité ;13. Le lancement d’un programme d’hydraulique villageoise dans tous les départements, et la poursuite d’installations d’énergie solaire dans les zones dépourvues de réseau interconnecté .

se sont déroulés dans les parcs nationaux de Minkébé et de Wonga-Wongué et qui ont fait apparaître une interaction entre l’exploitation des ressources minières et le braconnage.Aussi, le Président de la République a instruit le Gouvernement à prendre des mesures urgentes, en vue d’une part, d’un meilleur contrôle de nos ressources naturelles en procédant dans les meilleurs délais à une classification de nos réserves

en terme des ressources stratégiques et d’autre part, à la mise en œuvre d’une filière aurifère par la compagnie Equatoriale des Mines (CEM) seule habilitée, au nom de l’Etat, à procéder à la mise en concession, à l’achat, à la constitution d’une réserve stratégique et à la commercialisation de l’or produit au Gabon.Par la suite, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA, conscient du caractère structurant et transversal des plans stratégiques sectoriels de l’Energie et de l’Habitat, conformément au plan stratégique Gabon Emergent 2011-2016, et, dans son soucis constant d’améliorer les conditions et la qualité de vie de ses concitoyens, a interpellé le Gouvernement

LORS DU cinquième conseil des ministres délocalisé tenu, le 1er juin à Koula-Moutou, dans la province de l’Ogooué-Lolo, plusieurs mesures importantes visant à améliorer les conditions de vie des populations ont été prises par le chef de l’Etat, notamment celles dépoussiérant le ministère en charge de l’Habitat et du logement.A l’entame des travaux, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, dans son propos liminaire au cours de ce 5e Conseil des Ministres délocalisé qui se tient après ceux de Port-Gentil, Oyem, Tchibanga et Makokou, s’est appesanti sur les derniers évènements qui

Quelques décisions du dernier Conseil des ministres du 1er juin 2011

CAN 2012 : visite d’inspection de la CAFL’institution a désormais une visibilité nette de la faisabilité de la CAN.

chantiers de la CAN 2012.

En provenance de la Guinée-Equatoriale où

elle a effectué la même mission, la délégation de la CAF est arrivée à Libreville le dimanche 22 mai 2011.

Du 23 au 25 mai, les émissaires de la CAF ont visité tour à tour la résidence hôtelière Nomad à la cité des Ailes, le stade de compétition de l’amitié sino-gabonaise, la résidence CAN d’Agondjé et la salle de l’assemblée générale de la CAF à la cité de la Démocratie. Dans la capitale gabonaise, la délégation s’est également rendue au stade d’entraînement de Nzeng-Ayong, à la résidence CAN de Nzeng-Ayong, au stade d’entraînement Monedan et à l’Hôpital d’instruction des armées. Elle a également visité l’hélicoptère médicalisé, les unités hospitalières

LA CONFEDERATION africaine de football (CAF) a « désormais une visibilité nette de la faisabilité de la CAN 2012 au Gabon et

en Guinée Equatoriale », a déclaré Camara Almany Kabele, le vice-Président de l’instance du football africain, au terme d’une mission

technique de certification de cinq jours dans notre pays, consistant à mesurer l’évolution des

“L’avancée des travaux, aussi bien à Libreville

que dans le Haut Ogooué, est conforme...”

ACTIVITES INSTITUTIONNELLES

Le stade de l’amitié sino-gabonaise en construction à Agondjé

mobiles et le stade d’entraînement de l’INJS.

Après Libreville, la seconde étape de la mission des experts de la Confédération africaine de football s’est déroulée dans la province du Haut-Ogooué, où quatre localités ont été visitées.Sitôt arrivée à Franceville, la délégation s’est rendue à Ngouoni par caravane automobile. Elle y a visité le stade d’entraînement de Ngouoni et la résidence CAN de cette localité. Le cortège s’est ébranlé à Bongoville pour la visite du stade d’entraînement et le village CAN.

De retour à Franceville, l’hôpital Amissa et l’hôtel Léconi Palace ont été inspectés, de même que le stade de compétition (stade Rénovation), le stade d’entraînement de l’USTM et la résidence

CAN à Mbaya.

Enfin, Moanda a reçu à son tour la délégation qui a inspecté le stade d’entraînement de cette ville, la résidence CAN qui y est prévue et l’hôpital de la Comilog.

Au terme de ce marathon, le représentant de la CAF a indiqué, au cours d’une conférence de presse, le satisfecit de l’institution qu’il représente : « L’avancée des travaux, aussi bien à Libreville que dans le Haut-Ogooué, est conforme au cahier de charges de la CAF. Il ne s’agit pas de faire de la diplomatie, encore moins de la politique. Nous sommes véritablement satisfaits de l’avancée des travaux », a déclaré Camara Almany Kabele

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CHANTIERS DE L’EMERGENCE

puis 280 MW dans sa deuxième phase.

Deux lignes de transmission seront construites pour distribuer l’énergie. Une de 62 km ira sur Moanda (ouest de Poubara) et une autre de 45 km sur Franceville (est).

Ce projet, qui emploie près d’un millier de personnes dont 700 nationaux, a débuté en 2008 et coûtera la somme de 200 milliards de francs CFA.

autorités gabonaises. Les travaux seront achevés dès fin décembre 2012 et la première énergie livrée au complexe sidérurgique et métallurgique de Moanda en janvier 2013 ».

Le barrage du Grand Poubara sera un ouvrage de type mixte de 37 mètres de haut avec un réservoir d’une surface totale de 46 km2. Dans sa première phase, il produira 160 mégawatts au moyen de quatre turbines de 40 mégawatts chacune

gouvernement a l’entreprise chinoise.

En effet sur le terrain, toutes les huit heures, jour et nuit, des équipes se suppléent sur ce vaste chantier afin de réaliser cet important ouvrage déterminant dans le renforcement des capacités économiques du Gabon, notamment dans le fonctionnement du complexe du silico-manganèse et de manganèse métal en construction à Moanda.

Le rythme de travail accéléré permettra de tenir les délais de livraison des travaux fixés à fin décembre 2012.

Ainsi, dans deux mois, la jonction devrait être faite entre les deux bouts de l’aqueduc de 3,4 km par lequel les eaux seront déviées en direction de l’usine de production d’électricité.

C’est fort de ce constat que le membre du gouvernement a déclaré être satisfait et impressionné par « l’état d’avancement des travaux. Il est clair que l’entreprise Sinohydro avance conformément au calendrier qui avait été arrêté avec les

LES TRAVAUx de construction du barrage hydroélectrique du Grand Poubara dans la province du Haut-Ogooué, au sud-est du Gabon, avancent conformément au chronogramme fixé par l’entreprise chinoise adjudicataire ‘’Sinohydro

Corporation Limited’’. Régis Immongault, le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, qui a récemment visité ce chantier aux côtés de Monsieur l’Ambassadeur de Chine au Gabon, Li Fushun, a transmis le satisfecit du

Le chantier du Grand PoubaraPour combler le déficit en énergie, ce grand projet est une priorité pour permettre au gabon Industriel de se réaliser

“le barrage produira 160 mégawatts au moyen de quatre turbines de

40 mégawatts chacune puis 280 MW dans sa

deuxième phase.”

APRES l’hOPITAL d’instruction des armées, appelé communément «l’hôpital militaire», voici que le Gabon se dote d’une autre structure militaire à vocation sous-régionale : l’Ecole d’application du service de santé militaire de Libreville (EASSML), qui a été inaugurée le 23 mai par le Président de la République, Chef suprême des armées, Ali Bongo Ondimba. L’hôpital militaire et l’EASSML se font face au PK9.

La construction a été lancée en décembre 2007 par le Président d’alors, Omar Bongo Ondimba. L’EASSML est destinée à former des médecins, des pharmaciens et des

chirurgiens-dentistes à la médecine appliquée aux armées.

Parallèlement, l’établissement assurera la préparation des personnels paramédicaux aux concours d’entrée dans des écoles de santé. En effet, l’idée de l’EASSML découle des difficultés que les médecins militaires africains éprouvaient pour intégrer les écoles françaises après les réformes qui y sont intervenues à partir de 2004.

Etablissement postdoctoral, l’école gabonaise de santé militaire ne négligera

Inauguration de l’Ecole d’application du service de santé militaire de LibrevilleUne initiative louable

L’EASSML est destinée à former des médecins, des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes à la médecine appliquée

aux armées

pas la recherche. Sur une superficie de 4 000 m2, il compte trois bâtiments comprenant des salles de cours, une salle multimedia, des chambres, un réfectoire, des pièces pour l’administration, des salles d’honneur et une salle polyvalente.

A l’inauguration de ce joyau architectural réalisé par une entreprise autrichienne, le Chef de l’Etat était accompagné, outre son épouse, du ministre de la Défense nationale et d’autres personnalités. L’établissement est placé sous la tutelle du ministère de la Défense.

Mme Sylvia Bongo Ondimba procède à la coupure du ruban symbolique de l’EASSML

Le couple Présidentiel lors de la visite de la structure

Une vue partielle des travaux en cours

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DES LORS que le Président de la République a reçu le soutien des autorités politiques, il lui revenait de présenter aux Chefs d’entreprises les multiples opportunités d’affaires au Gabon et les garanties que le pays leur offre. En effet, au cours de son séjour dans la Péninsule, Ali Bongo Ondimba a organisé un forum avec le patronat.

En véritable voyageur représentant placier, le Chef de l’Etat a invité les hommes d’affaires à contribuer à l’industrialisation de nos filières bois, mines et hydrocarbures. Dans le domaine de l’exploitation forestière, une

entreprise italienne, Cora Wood, tente une expérience encourageante à Port-Gentil. Tout comme ENI, dans le secteur pétrolier.Le Président gabonais a également convié les entreprises italiennes à explorer le champ en friche qu’est le secteur touristique. Il a fait valoir la souple fiscalité y relative.

L’Italie et le Gabon ont en commun d’avoir des côtes maritimes. Ali Bongo Ondimba a attiré ses interlocuteurs sur la zone franche de l’île Mandji.

Il est généralement reproché à notre pays, faiblement peuplé, l’étroitesse de son marché. Ce à quoi le Président de la République a opposé la stabilité politique du

FORUM ECONOMIQUE Ali Bongo Ondimba présente les opportunités du Gabon aux hommes d’affaires italiensLes indicateurs économiques sont au vert.Investissez au gabon

accessible par les nombreux bras de mer ; la voie ferrée située à un jet de pierre; la route nationale et, un peu plus loin (40 km), le futur aéroport international.

Du point de vue économique, les incitations fiscales pour attirer non seulement les

investisseurs étrangers mais aussi locaux, ne sont pas exclues.

Le vaste chantier de transformation du bois, à Nkok, devrait revigorer cette localité et ses environs qui furent, dans les années 70-80, attractifs à la lumière des usines de la Société de Haute Mondah (SHM) de fabrication des traverses du chemin de fer Transgabonais ainsi que la présence de fermes avicoles.

Mais, cette fois, la Zone Economique Spéciale dispose d’une variante. Elle se présente sous le signe de l’innovation et de la détermination, avec la création des pôles de développement localisés progressivement dans les neuf provinces du Gabon.

Ali Bongo Ondimba déclarait à propos de la ZES qu’elle contribuera à exposer « une vitrine des compétences des exploitants forestiers gabonais et des industriels dans la valorisation des matières premières par une industrie novatrice et de pointe »

basée à Singapour, Chef de fil d’un groupe d’entreprises spécialisées dans la transformation du bois entendent créer, en trois phases trois mille emplois en 2011. Dans la période 2011-2012, 1500 postes et, au final, l’embauche de 6 mille personnes, sans omettre les effets induits attendus dans ce qui apparait déjà, selon ses promoteurs, comme le plus grand chantier, en termes d’infrastructures, en Afrique centrale.

Le choix du site de Nkok présente divers avantages sur le plan géographique. Il est

gRACE à sa politique de diversification de l’économie du pays, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba a lancé, avec le concours de nouveaux partenaires financiers, la construction d’une zone économique spéciale(ZES) dans la localité de Nkok, à 25 km de Libreville. A terme, plus de six (6) mille emplois seront créés dans les métiers de la transformation du bois à Nkok.

Ali Bongo Ondimba et les responsables de la société OLAM international Limited,

La Zone économique spécial (ZES) de NkokUn exemple de partenariat public-privé productif

Ali Bongo Ondimba et Gagan Gupta, DG de Gabon Advance, sur le site de la ZES de Nkok

Gabon, qui en fait une porte d’entrée dans le vaste espace qu’est la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Mais, à défaut d’être des majors, les entreprises italiennes peuvent s’intéresser au tissu de sous-traitants en développement chez nous.

Outre la stabilité, le Chef de l’Etat a mis en valeur les réformes relatives à l’assainissement de l’environnement des affaires et à la protection des investissements. Le Gabon s’attend à des missions de prospection d’hommes d’affaires italiens, qui auront le loisir dans les années à venir de se targuer plus tard d’avoir répondu à son appel. A son tour, notre pays ne manquera pas de reconnaissance.

“...la stabilité politique du Gabon en fait une porte d’entrée dans le vaste espace qu’est la Communauté écono-mique des Etats de l’Afrique Centrale.”

Ali Bongo Ondimba face aux investisseurs italiens

Officiels gabonais et hommes d’affaires italiens, attentifs aux propos du Chef de l’Etat

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DEPUIS son élection à la Présidence de la République, le 30 aout 2009, Ali Bongo Ondimba a fait du développement du Gabon son cheval de bataille. Ainsi de nombreux chantiers ont été lancés sur l’ensemble du pays par le gouvernement alors que des partenariats fructueux sont signés avec de grands groupes internationaux qui investissent actuellement dans diverses branches du secteur économique.

Seulement, comme le relève bien souvent le Chef de l’Etat lors de ses multiples adresses à la nation, « le chantier est immense et les ouvriers peu nombreux » pour construire le Gabon. Il faut donc que chacun d’entre nous mette la main à la pâte, si nous voulons atteindre l’émergence que nous visons.

Parce que la contribution de chaque Gabonais est indispensable à l’édification d’un Gabon nouveau, le Président de la République a instruit le gouvernement de recenser, sur l’ensemble du territoire national, toutes les personnes à la recherche d’un emploi qui pourraient être recrutées sur les chantiers de l’émergence. C’est dans cette optique qu’une délégation de l’Office national de l’emploi (ONE) effectue du 10 au 30 mai une mission

dans la province de la Nyanga. Première étape d’une tournée nationale, cette mission s’inscrit dans le projet de réalisation des grands travaux de la province de la Nyanga mis en œuvre par le Président Ali Bongo Ondimba, ainsi que l’a expliqué le ministre du Travail, Angélique Ngoma.

Le Chef de l’Etat avait effectué en janvier dernier une tournée de quatre jours dans la Nyanga, au cours de laquelle il avait présidé un Conseil des ministres délocalisé à Tchibanga.

Huit projets d’envergure visant à améliorer les conditions de vie des habitants de la province avaient alors été adoptés par le gouvernement. La création d’une palmeraie industrielle ou encore la poursuite des chantiers des fêtes tournantes de 2002 et

Une initiative nationale d’aide à l’insertion des jeunes soutenue par l’Union européenne : AFOP

ALI BONgO ONDIMBA l’avait promis lors de la campagne pour l’élection Présidentielle

du 30 août 2009 : « Aucun Gabonais ne restera en gare, lorsque démarrera le train de l’émergence.» Moins de deux ans après son accession à la magistrature suprême, le Chef de l’Etat s’attaque à l’un des problèmes majeurs du pays : l’insertion professionnelle des jeunes déscolarisés.

En effet, grâce à une coopération fructueuse avec les partenaires au développement, notamment l’Union européenne, le gouvernement, à l’initiative du Président de la République, a lancé le projet d’appui à la formation professionnelle (AFOP), destinés à tous les jeunes déscolarisés sur l’ensemble du territoire national.

Les formations concernent les jeunes âgés de 16 à 25 ans ayant abandonné l’école entre le CM2 et la 2de, sans qualification ni diplôme. Elles se déroulent sur l’ensemble du pays, dans les Centres de formation et de perfectionnement professionnels. Ce sont des formations courtes (six mois maximum) et qualifiantes, dans les

FORUM SOCIALLa lutte contre le chômageL’emploi des jeunes constitue un chantier à part entière

2008 font notamment partie des projets phares pour le développement de la Nyanga et l’emploi des jeunes Gabonais.

De projets similaires ont également été adoptés lors des Conseils des ministres délocalisé à Makokou, Oyem et Port-Gentil lors de la tournée du Président Ali Bongo Ondimba dans les provinces de l’Ogooue-Ivindo, du Woleu-Ntem et de l’Ogooue-Maritime, pour le développement de celles-

ci. Elles devront d’ailleurs constituer les prochaines étapes de la délégation de l’ONE en vue du recensement des personnes a la recherche d’un emploi.

Une aubaine pour les jeunes de l’intérieur du pays bien souvent tentés par l’aventure dans les centres urbains, faute de pouvoir trouver un emploi rémunéré dans leurs localités respectives.

580 ouvriers qualifiés pour les chantiers de l’émergencemétiers de l’agriculture, du bois, du bâtiment et des travaux publics (BTP).

Commencée en octobre 2010, la première session de formation, constituée de 600 jeunes déscolarisés, vient de s’achever. 580 jeunes ayant terminé la formation sont actuellement en phase d’insertion. Une autre cuvée, constituée également de 600 jeunes déscolarisés, va débuter la formation dans les prochains jours. D’ici à la fin de l’année, ce sont 1 200 jeunes qui seront formés et insérés dans des entreprises.

“le chantier est immense et les ouvriers peu

nombreux...”

Au siège du Projet AFOP à Nkembo, quelques déscolarisés attendant d’être reçus

La prise en compte de la main d’oeuvre jeune : une priorité des pouvoirs publics

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la Fondation Sylvia Bongo Ondimba dans le cadre d’un partenariat stratégique pour la promotion de la santé de la mère et de l’enfant au Gabon, notamment la réduction de la morbidité et de la morbi-mortalité maternelles, infantiles et infanto-juvénile.

LA FONDATION SYLVIA BONgO ONDIMBA que dirige la première dame du Gabon vient de lancer un appel à projets visant l’amélioration des conditions de vie des personnes défavorisées.

Destiné aux associations ayant un projet ou une action en faveur des femmes et des jeunes, cet appel à projets participe à une volonté plus générale de renforcement des capacités de la société civile gabonaise.

Il couvre les trois domaines d’actions prioritaires de la Fondation que sont: la santé (accessibilité à la santé pour la mère et l’enfant), l’éducation (éducation de la jeunesse) et le social (insertion des personnes fragilisées).

Parmi les domaines d’activités visés figurent notamment la prévention et la santé de la reproduction, l’accompagnement scolaire et le développement de centres de ressources informatiques et documentaires à but éducatif ainsi que l’accompagnement des associations dans le développement de programmes de réinsertion.

Plus largement, l’appel à projets 2011 de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba vise à soutenir les projets de développement et d’initiative locale porteurs de solidarité pour les communautés et les populations les plus vulnérables au Gabon.Les conditions de participation sont à télécharger sur le site internet de la fondation : www.fondationsylviabongoondimba.org.

La Fondation Sylvia BONGO ONDIMBAUn appel à projets pour soutenir les associations

Soutien aux associations de femmes

Le 17 avril dernier, notre pays a célébré la journée nationale de la femme gabonaise. A cette occasion, la fondation Sylvia Bongo Ondimba a remis des dons au profit des associations de femmes.Cette démarche s’inscrit dans l’engagement de Madame Sylvia Bongo Ondimba au profit des femmes et de la famille, socle de notre société.La Première Dame souhaite ainsi soutenir les femmes entreprenantes et valoriser leurs initiatives en leur donnant les moyens de leurs ambitions, notamment en augmentant leur capacité de production.En soutenant les projets collectifs et les groupements de femmes dans des domaines aussi variés que la pêche ou l’agriculture, la Première Dame veut valoriser l’esprit d’entreprise et de solidarité au Gabon.L’association de femmes pêcheurs de couteaux de mer du Cap Estérias a ainsi reçu une pirogue tandis que des machines à moudre du manioc étaient offertes au CENAF Gabon et à l’association Miyeng de Nkoltang.La fondation Sylvia Bongo Ondimba intervient dans trois domaines d’actions prioritaires: l’éducation de la jeunesse, les droits et la promotion de la femme et l’insertion des personnes fragilisées.

santé de la mère et de l’enfant ».

Ce programme prévoit la formation de 280 professionnels de santé dans l’ensemble des structures sanitaires, publiques et privées, du Gabon.

Il vise à permettre aux f e m m e s e n c e i n t e s d’accoucher en toute sérénité dans les maternités, grâce à leur prise en charge par des équipes professionnelles et dans des conditions d’hygiène

et de sécurité appropriées.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba a ainsi prévu la mise à disposition de 10 000 kits d’accouchement, de 10

000 moustiquaires et de 10 000 trousses médicales familiales à travers tout le pays.

Tous ces éléments s’inscrivent dans un programme à long terme qui vise à inciter les

SYLVIA BONgO ONDIMBA, la première dame du Gabon et marraine de la Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA), a lancé le 27 mai son programme « Tous unis pour la santé de la mère et de l’enfant ».La CARMMA est une initiative de l’Union africaine (UA) visant à renforcer la mise en œuvre des engagements nationaux et internationaux pour promouvoir la santé maternelle, néonatale et infantile. Elle s’inscrit dans le cadre de la politique UA 2005 pour la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs et du plan d’action de Maputo, que les ministres africains de la Santé ont approuvé au Mozambique en septembre 2006.

A cette occasion, la première dame a annoncé sa contribution personnelle à la CARMMA à travers son programme « Tous unis pour la

LA PREMIERE DAME EN ACTIONTous unis pour la santé de la mère et de l’enfantSylvia Bongo Ondimba déterminée à oeuvrer pour une cause africaine

femmes et les mères à prendre soin d’elles, de leurs bébés et de leur famille.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba a signé un accord de partenariat avec les agences du système des Nations unies.

L’OMS, l’UNICEF, l’UNFPA et l’ONUSIDA ont décidé de joindre leurs efforts à ceux de

“tous unis pour la santé de la mère et de l’enfant”

Sylvia Bongo Ondimba s’exprimant durant la Journée nationale de la femme

Sylvia Bongo Ondimba en visite dans une structure hospitalière

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