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CHAPITRE 7 : LA DESCRIPTION DE LA PRIÈRE - Dans toute adoration il y a deux conditions obligatoires: * La sincérité envers Allah c’est à dire ne viser avec l’adoration que le visage d’Allah et la demeure de l’au delà. Ce sont ceux qui parlent du “tawhid” qui parlent de cette condition. * Le suivi (al moutâba’ah) du prophète مة والسيه الصعل. Ce sont les gens du fiqh qui parlent de cette condition. Et il n’est possible de suivre le prophète مة والسيه الص علqu’en sachant comment il fait. Et c’est pour cela que les savants du fiqh parlent de “sifatoul woudoû” (la description du woudoû), “sifatou-salâh” (la description de la prière), “sifatoul hadjj” : tout cela pour réaliser le suivi du prophète مة والسيه الصعل. Le prophète مة والسيه الص علa prié et il disait “priez comme vous m’avez vu prier”. Hadith 210 : On rapporte d’Abî Hourayra - الى عنه تع ه رضيqu’il a dit que le prophète - عليه و سلم صلىa dit : « Lorsque tu te lèves pour la prière accomplit correctement les ablutions, puis dirige-toi vers la qibla et fais le takbîr (d’entrée) ; puis récite du Coran ce dont tu es capable ; puis incline-toi et marque une pause, puis lève-toi jusqu’à ce que tu sois bien droit, puis prosterne-toi et marque une pause, puis relève-toi et reste assis et marque une pause, puis prosterne-toi et marque une pause ; puis fais cela dans toute ta prière ». [Hadith rapporté par les sept, et la version citée est celle d’Al Boukhâri]. Ibnou Mâdjah rapporte dans une chaîne de transmission de Mouslim : « Jusqu’à ce que tu sois debout en marquant une pause ». Il y a une version similaire dans le hadith de Rifârah rapporté par Ahmed et Ibnou Hibbân, et on trouve dans la version de Ahmed : « Redresse ton buste jusqu’à ce que les os se remettent en place ». Annasâ-i et Aboû Dâwoûd rapportent dans le hadith de Rifâ’ah Ibni Râfi’ : « La prière de chacun d’entre vous ne sera pas complète jusqu’à ce qu’il fasse les ablutions correctement comme lui a ordonné Allah, puis qu’il fasse le takbir, et loue Allah, et le vante ». On y trouve également : « Si tu as quelque chose du Coran récites, sinon fais le tahmîd d’Allah (la parole al hamdou lillèh), le takbîr (la parole Allahou akbar), le tahlîl (la parole lâ ilâha illallâh) ». Aboû Dâwoûd rapporte également : « Puis récites la mère du Livre (al fâtiha) et ce qu’Allah veut ». Ibnou Hibbân rapporte également : « Puis ce que tu veux (du Coran) ». ة ر ي ر ه ي أ ن ع عنه رضي ا ا ن أ ي لن عليه وسلم صلى ا ال ق: « ت م ا ق ذ ي إ ي غ ي ب س أ ف ي ة الص ي إ ا ل وء ض و, ا ي ل ي ب ق ت س ي ا ل ة ل ب ي ق, ر ب ك ف, ا ق ن ي م ك ع م ر س ي ا ت م أ ر ي آن ر ق ال, ت ح ع ك ر ي ا ا ع ي اك ر ن ي ئ م ط, ح ع ف ر ي ا ا م ي ا ق ل ي ت ع ت, ا ا ي اج س ن ي ئ م ط ت ح ج س, ح ع ف ر ي ا ا س ي ال ج ن ي ئ م ط ت, ج اس ح ا ي اج س ن ي ئ م ط ت, ا ا ه ل ك ك ي ت ص ي ك ي ل ذ ل ع ف» . ه ج ر خ أ ا ة ع ب لس, ي ي ار خ ب ل ي ل ظ ف ل ال و م ي ل س م ي اد ن س ي إ ي ب ه اج م ي ن ب ي و: « ا م ي ا ق ن ي ئ م ط ت ح» . ان ب ي ح ي ن اب و أ ن ي ع ة اع ف ي ر ي يث ي ح ي ه ل ث ي م و, ي ظ ف ل ي و: « أ ف ا ع ي ج ر ت ح ك ب ل ص م ي ق ظ يع ل ام» .

Chap 7 la description de la priere

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Page 1: Chap 7   la description de la priere

CHAPITRE 7 : LA DESCRIPTION DE LA PRIÈRE

- Dans toute adoration il y a deux conditions obligatoires:

* La sincérité envers Allah c’est à dire ne viser avec l’adoration que le visage d’Allah et la

demeure de l’au delà. Ce sont ceux qui parlent du “tawhid” qui parlent de cette condition.

* Le suivi (al moutâba’ah) du prophète عليه الصالة والسالم. Ce sont les gens du fiqh qui parlent

de cette condition. Et il n’est possible de suivre le prophète عليه الصالة والسالم qu’en sachant comment il fait. Et c’est pour cela que les savants du fiqh parlent de “sifatoul woudoû” (la description du

woudoû), “sifatou-salâh” (la description de la prière), “sifatoul hadjj” : tout cela pour réaliser le suivi

du prophète عليه الصالة والسالم.

Le prophète عليه الصالة والسالم a prié et il disait “priez comme vous m’avez vu prier”.

Hadith 210 : On rapporte d’Abî Hourayra - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a dit :

« Lorsque tu te lèves pour la prière accomplit correctement les ablutions, puis dirige-toi vers la qibla et fais le takbîr (d’entrée) ; puis récite du Coran ce dont tu es capable ; puis incline-toi et marque une pause, puis lève-toi jusqu’à ce que tu sois bien droit, puis prosterne-toi et marque une pause, puis relève-toi et reste assis et marque une pause, puis prosterne-toi et marque une pause ; puis fais cela dans toute ta prière ». [Hadith rapporté par les sept, et la version citée est celle d’Al Boukhâri]. Ibnou Mâdjah rapporte dans une chaîne de transmission de Mouslim : « Jusqu’à ce que tu sois debout en marquant une pause ». Il y a une version similaire dans le hadith de Rifârah rapporté par Ahmed et Ibnou Hibbân, et on trouve dans la version de Ahmed : « Redresse ton buste jusqu’à ce que les os se remettent en place ». Annasâ-i et Aboû Dâwoûd rapportent dans le hadith de Rifâ’ah Ibni Râfi’ : « La prière de chacun d’entre vous ne sera pas complète jusqu’à ce qu’il fasse les ablutions correctement comme lui a ordonné Allah, puis qu’il fasse le takbir, et loue Allah, et le vante ». On y trouve également : « Si tu as quelque chose du Coran récites, sinon fais le tahmîd d’Allah (la parole al hamdou lillèh), le takbîr (la parole Allahou akbar), le tahlîl (la parole lâ ilâha illallâh) ». Aboû Dâwoûd rapporte également : « Puis récites la mère du Livre (al fâtiha) et ce qu’Allah veut ». Ibnou Hibbân rapporte également : « Puis ce que tu veux (du Coran) ».

أن ا رضي اهلل عنهعن أبي هري رة إيل الصلةي فأسبيغي إيذا قمت »: قال صلى اهلل عليه وسلملنبيلة ل ث ايست قبيلي ا, وضوء ل ا ر معك مين ق ث ا, فكب ر , قيب , طمئين راكيعا ث ايركع حت ت , القرآني رأ ما ت يس

يما ث ايرفع حت يل قا ا ث ا, ت عت حت تطمئين ساجي , تطمئين جاليسا ث ايرفع حت , سج ث اسجا حت عة ا أخرجه .«ف عل ذليك في صلتيك كلها ث ا, تطمئين ساجي ب واللفظ ليلبخاريي , لس

بني ماجه بيإيسنادي مسليم يما »: ولي .«حت تطمئين قا

بان وابني حي أح ييثي ريفاعة عين ث له في ح ,ومي ح ع افأ »: وفي لفظ لي ام لعيظ قيم صلبك حت ت رجي».

Page 2: Chap 7   la description de la priere

ييثي ريفاعة بني رافيع , وليلنسايي يكم حت يسبيغ اصل إين ها لن تتيم »: وأبي داود مين ح لوضوء ة أحه , لله ث يكب ر ا, ا أمره الله كم عليهي , ويم .«وي ثني

ي ا فإين كان معك ق رآن »: وفييها .«وهلله , وكب ره , لله فاق رأ وإيل فاح

ا شاء ال ث اق رأ بيأم ا »: وليبي داود .«لله قرآني وبي

بان بني حي ئت »: ولي ا شي .«ث بي

L’auteur a commencé par ce hadith qui est connu chez les savants come le hadith du “Moussî-i fî

salâtih” (celui qui a mal agi dans sa prière) : un homme est venu et a prié une prière dans laquelle il ne

marquait pas de pause, puis il est venu au prophète عليه الصالة والسالم alors qu’il était dans la mosquée

avec ses compagnons ; il le salua, le prophète عليه الصالة والسالم lui rendit le salut et lui dit “Retourne et prie car tu n’as pas prié”, car le prophète عليه الصالة والسالم l’a observé et il a vu qu’il ne marquait pas

de temps d’arrêt.

1. celui qui ne marque pas de pause dans sa prière, la présence de cette prière est comme son absence,

et donc il lui a dit “tu n’as pas prié” c’est à dire « tu n’as pas prié une prière t’acquittant de ton devoir

et qui soit valable comme prière obligatoire ».

Alors l’homme est revenu et a prié mais de la même façon que la première fois car c’était un ignorant, puis il est revenu et a salué le prophète عليه الصالة والسالم, qui lui a rendu le salut et lui a dit “retourne et

prie car tu n’as pas prié”, alors il est retourné et a prié de la même façon que la première fois sans

marquer de pause, puis il est revenu chez le prophète عليه الصالة والسالم qui lui a dit “retourne car tu n’as pas prié” ; alors l’homme dit “Par celui qui t’a envoyé avec la vérité je ne sais pas faire mieux que

cela, alors enseigne-moi”. Lorsque le prophète عليه الصالة والسالم a vu qu’il avait vraiment besoin

d’enseignement et qu’il était motivé à apprendre, il lui a enseigné

2. il lui a dit : « Lorsque tu te lèves pour prier, accomplis parfaitement les ablutions » c’est à dire fait

des ablutions complètes, et le prophète عليه الصالة والسالم n’a pas montré la description du woudoû car

elle était connue. “Puis dirige toi vers la qibla et fait le takbîr”. C’est la preuve que la prière sans woudoû n’est pas valable. Le prophète عليه الصالة والسالم a dit :

« Allah n’accepte pas la prière de l’un d’entre vous s’il a perdu les ablutions jusqu’à ce qu’il fasse les

ablutions » ثا دكم إذاا أاحدا ةا أاحا ضأا لا ي اقبال الله صالا وا تى ي ات ا حا

- Si quelqu’un prie sans woudoû volontairement, sa prière est nulle et il est dans le péché, et

certains savants ont dit que le fait de prier sans woudoû volontairement est une apostasie de l’islam et une mécréance et la personne doit renouveler son islam et faire le ghousl, car c’est une moquerie

d’Allah.

- Si quelqu’un prie sans woudoû par oublie : s’il s’en souvient, il fait ses ablutions et refait sa prière.

- Si quelqu’un prie sans woudoû par ignorance (exemple : il a mangé de la viande de chameau

mais ne savait pas que cela annulait les ablutions, puis ceci lui montré), il doit faire le woudoû et refaire la prière, car le woudoû est une condition de validité de la prière

3. “ Puis dirige toi vers la qibla et fait le takbir ” :

- Se diriger vers la qibla est une condition de validité de la prière (voir chapitre 3).

- Le takbir d’entrée en prière est un pilier de la prière (fard) ; il est impossible d’entrer en

prière sans lui. “Kabbir” veut dire “dis Allahou akbar”. Le takbîr doit se faire obligatoirement de cette façon. Et si on

dit Allahou a’dham ou Allahou adjjal ou Allahou a’lam, ce n’est pas valable et la prière n’est pas

valable

Page 3: Chap 7   la description de la priere

Il est interdit de dire Âllahou akbar, ni Allahou âkbar, ni Allahou akbâr, tout ceci si quelqu’un le fait le takbir n’est pas valable.

Il est également interdit de dire Allaha akbar car le sens change clairement, donc la prière n’est alors

pas valable. Ceci également dans al adhane, al iqâma, et les takbîr de la prière, si on le dit de cette

façon ce n’est pas comptabilisé.

Il est sounna dans ce takbir (d’entrée en prière) de lever les mains à la hauteur des épaules ou des lobes

des oreilles ou au sommet des oreilles, comme celà est venu dans la sounna. Le début du lever des mains est avec le début du takbir ; et si on veut on lève les mains puis on fait le

takbir ; et si on veut on fait le takbir et après l’avoir complètement prononcé on lève les mains : Tout

ceci est sounna.

Après ceci on met la main droite sur le bras droit, sur la poitrine, par humilité devant Allah, et il ne

convient pas de les mettre sous le nombril car le hadith n’est pas authentique, ni sur le nombril car le

hadith n’est pas authentique ; et le plus proche est le hadith de Wâ-il ibni Houdjr disant que le prophète عليه الصالة والسالم les mettait sur sa poitrine

4. “ Puis récite du Coran ce dont tu es capable ” : le prophète عليه الصالة والسالم n’a pas désigné ce qu’il récite car c’était un ignorant qui ne savait pas ; et dans certaines versions il lui a dit de réciter la fâtiha.

Si cette version est valable c’est clair, et si elle n’est pas valable, de nombreux dalils montrent qu’il

n’y a pas de prière pour celui qui ne récite pas la fâtiha.

On la lit dans chaque rak’a que l’on soit imam, ma°moum (dirigé), mounfarid (prieur seul) ; et que ce

soit dans la prière obligatoire ou la prière nâfilah. Et même dans la prière à voix haute si on est avec un

imam, on doit obligatoirement la réciter, même si l’imam récite, car ceci est un cas à part, car le prophète عليه الصالة والسالم a prié le fadjr et ses compagnons récitaient derrière lui, lorsqu’il termina il

dit “ne le faites pas sauf pour “oummoul Qour-an” (al fâtiha) car il n’y a pas de prière pour celui qui

ne la récite pas”.

La fâtiha n’est abandonnée que si on arrive et que l’imam est incliné : on fait le takbir d‘entré debout

puis on s’incline ; la preuve de ceci est le hadith de Abou Bakrah (ra) (hadith 333) : le prophète

.ne lui a pas ordonné de refaire la rak’a عليه الصالة والسالم

Si on ne connait pas la fâtiha mais on connait quelque chose d’autre du Coran, on récite quelque chose

d’équivalent (en longueur) du Coran. Et si on ne connait rien du Coran, on fait le tahmîd d’Allah (la parole al hamdou lillèh), le takbîr (la

parole Allahou akbar), le tahlîl (la parole lâ ilâha illallâh), comme cela est venu dans la sounnah

5. “ Puis incline toi et marque une pause en étant incliné ” : le roukoû’ c’est le fait que la personne incline son dos et qu’il s’appuie sur ses mains posées sur ses genoux, et c’est une preuve de

glorification d’Allah. Et donc il est légiféré à l’homme de dire pendant le roukoû’ “Soubhâna Rabiyal

’adhîm”.

La parole ئن رااكعا تى تاطما Les savants ont dit que la “Touma°nînah” est le repos (l’inaction) des : حا

membres.

Les savants ont dit que le minimum obligatoire dans l’inclinaison est le fait de s’incliner au point qu’il

soit possible pour un homme ayant la longueur des bras normale (ni très courtes ni très longues) de toucher ses genoux avec ses mains. D’autres savants ont dit qu’il faut qu’il soit plus proche de

l’inclinaison complète que de la position debout complète.

Au moment de s’incliner la sounna est de lever les mains à la hauteur des épaules, puis de les poser sur

les genoux en ayant les doigts écartés, et de dire « Soubhâna Rabiyal ’adhîm » انا رابيا العاظيم سبحا et de

répéter cette parole 3 fois, 5 fois ou 7 fois et de dire également “Soubhânakallâhoumma rabannâ

wabihamdik Allâhoumma-ghfirlî” مدكا اناكا اسبحا بحا غفر ليااللهم ا, للهم راب ناا وا et de dire également

“Soubboûhoun qouddoûsoun rabboul malâ-ikati warroûh” ة واالروح ئكا لا وس راب الما . سبوح قد

Page 4: Chap 7   la description de la priere

Et il est interdit de réciter le Coran en inclinaison (hadith 230).

Il est recommandé dans l’inclinaison d’avoir le dos droit et non courbé, et que la tête soit alignée avec

le dos, il ne faut ni la lever, ni l’abaisser.

Et le fait d’avoir le dos droit est une sounna, le prophète عليه الصالة والسالم alignait son dos au point que si l’on versait de l’eau dessus elle serait restée stable.

6. “ Puis relèves-toi jusqu’a ce que tu tiennes debout complètement ” : c’est à dire relève-toi de l’inclinaison.

Lorsqu’on se relève on dit “Sami’allâhou limane hamidèh” معا ا ه لسا مدا ن حا له لما si on est imam ou un

prieur isolé. Quant au ma°moûm il dit à la place “rabbanâ walakal hamd” مد ب ناا والاكا ارا لحا d’après le

hadith 320.

La touma°nînah (le fait de marquer une pause) dans la position debout après le roukoû’ est comme la

touma°nînah dans le roukoû’ ; et la sounna est de rester debout après le roukoû’ aussi longtemps que dans le roukoû’ comme l’a rapporté Al Barâ Ibnou ‘Âzib (ra). Et avec cela on voit l’erreur de ceux qui

se relève du roukoû’ puis se prosternent aussitôt : s’ils n’ont pas marqué de pause debout leur prière

est nulle, et si ils ont marqué une pause leur prière est diminué car ils n’ont pas fait la sounnah car la sounna consiste à rester debout après le roukoû’ aussi longtemps que dans le roukoû’.

Dans cette position debout l’imam et le prieur isolé disent en étant debout

ات واملءا اربنا ولك ا وا ما يء ب اعد , ما بينهما واملءا لارض لحمد حمدا كثيرا طيبا مباركا فيه ملءا الس ملءا ماا شئتا من شا وا

Et s’il dit مد ملءا ام راب ناا لاكا االحا ات وا وا ما ملءا ماا شئتا , لارض لءا االس يء ب اعد وا ق أاهلا ا, من شا جد أاحا الما لث نااء واا أاعطايتا لعابد ماا قاالا ا ا , واكلناا لاكا عابد االلهم لا ماانعا لما عتا والا معطيا لما ع ذا , مان ا فا د منكا اوالا ي ان د ا الجا لجا ceci

est bien.

C’est à dire qu’il dit parfois l’un, parfois l’autre.

7. “ Puis prosterne-toi et marque une pause ” : Faut-il se prosterner sur les mains ou sur les genoux ?

La prosternation se fait sur les genoux c’est à dire qu’on pose d’abord les genoux puis les mains, sauf

si on est malade, ou qu’on a mal au dos ou autre et qu’on ne peut faire autrement ; car le prophète a dit de ne pas se poser au sol comme le fait le chameau, et le chameau pose ses عليه الصالة والسالم

mains en premier comme c’est connu et visible. De plus ceci est l’ordre du corps : si on est debout on

pose d’abord ses genoux, puis les mains, puis le front avec le nez : ceci est l’avis le plus juste.

La prosternation doit se faire obligatoirement sur les sept membres, le front (avec le nez compris), les

deux mains, les deux genoux, les bouts des pieds c’est à dire les doigts de pied, comme l’a dit le

prophète عليه الصالة والسالم (hadith 234).

Il est conseillé dans la prosternation de lever le dos des cuisses et de ne pas s’aplatir comme le font

certains ignorants : lorsqu’ils se prosternent ils s’étendent à plat ventre ou proche de cela.

Dans la prosternation on pose les mains en ayant les doigts joints et dirigés vers la qibla, et les mains

sont posées sur le sol à la hauteur des épaules ou celle des oreilles, tout ceci est valable.

Et on ouvre les bras sur les cotés, sauf si on est dans les rangs en groupe et qu’on a peur que celui qui est à coté soit gêné, alors on ne les écarte pas, car il ne convient pas de faire du mal aux gens pour en

faire une sounnah.

Dans cette prosternation on dit « Soubhâna rabbiyal a’lâ » انا رابيا الاعلاى et on multiplie les dou’a سبحا

car le prophète عليه الصالة والسالم a conseillé ceci (hadith 230).

Les savants ont dit que si on est fatigué soit à cause d’une faiblesse ou d’une maladie, ou de la

longueur de la prosternation, il n’y a pas de mal à poser les coudes sur les genoux.

Page 5: Chap 7   la description de la priere

Il est confirmé du prophète عليه الصالة والسالم la défense de poser les bras sur le sol pendant la prosternation comme le fait le chien.

Dans la prosternation les genoux restent dans une position naturelle, c-a-d qu’on ne les écarte pas et on

ne les colle pas. Concernant les deux pieds, la sounnah est de les joindre l’un à l’autre dans la prosternation

8. “ Puis relèves-toi et marque une pause en étant assis ” : Cette position assise est entre les deux prosternations et c’est un pilier de la prière et la “ touma°nîna ” (pause) dans cette position est

également un pilier.

Dans cette position on s’assoie sur l’intérieur du pied gauche et le pied droit est levé, posé sur les orteils.

Soit on pose les mains sur les cuisses (en ayant les bouts des doigts au niveau des genoux → voir sharh Zad al moustaqni’), soit on pose la main droite sur le genou droit et la main gauche sur le genou

gauche à plat (en ayant les doigts joints et dirigés vers la qibla, et le coude est sur la cuisse c-a-d qu’on

ne l’écarte pas → voir sharh Zad al moustaqni’). Parmi les doigts de la main droite, on ferme l’annulaire et l’auriculaire, on fait un cercle avec le pousse et le majeur, et on lève légèrement l’index

(de nombreux savants disent que ceci ne se fait que pour le tachahhoud et pas entre les 2

prosternations), et à chaque fois qu’on fait une dou’a on lève ce doigt, pour montrer l’élévation

d’Allah (“ Al ‘oulouw ”).

On dit dans cette position “ rabbighfirlî ” رابي اغفر لي trois fois et également “ rabbighfirlî warhamnî

wa’âfanî wahdinî warzouqnî ” مني واعاافني وااهدني واارزقني رب اغفر لي واارحا

9. “ Puis prosterne-toi et marque une pause ” : c’est la même prosternation que la première

10. puis on se relève pour la deuxième raka’.

En se relevant pour la deuxième rak’a, s’assoit-on pour se reposer puis on se relève, ou se relève-t-on

directement ? L’avis le plus juste sur ce point est l’avis du milieu : si on a besoin de cette position assise on s’assoit,

comme le fait d’être âgé ou malade ou qu’on n’arrive pas à se relever en s’appuyant sur les genoux.

Et dans cette position, il n’y a pas de takbîr ni avant ni après, et il n’y a pas de “ dhikr ” à prononcer, mais c’est une facilité. Et elle s’appelle chez les savants “ djalsatoul istirâhah ” car la personne se

repose dans celle-ci.

Il est rapporté de façon sur que le prophète عليه الصالة والسالم l’a faite comme dans le hadith 240, mais il l’a fait wallâhou a’lam pour un besoin, car Mâlik Ibnoul Houwayrith (le rapporteur du hadith) fait

partie des délégations qui sont venus à la 9ème

année de l’hégire et le prophète عليه الصالة والسالم avait à

se moment là pris du poids, donc certainement il se reposait dans cette position. Et nous savons que

dans les adorations, même si elles sont aimées par Allah, Allah veut pour nous la facilité et c’est pour cela que cette position a été légiférée pour celui qui en a besoin

11. puis on prie la deuxième rak’a comme la première puis on s’assoit pour le premier tachahhoud, ce qui viendra dans les prochains ahadith

12. il est obligatoire de rendre le salâm comme l’a fait le prophète عليه الصالة والسالم envers cet homme

qui était dans l’erreur

13. si quelqu’un quitte un frère (ou une assemblée) pour prier puis revient, il le salut à nouveau

14. il y a dans ce hadith la bonne façon d’enseigner du prophète عليه الصالة والسالم

15. il est permis au savant de retarder l’enseignement pour un intérêt pour celui à qui il enseigne comme dans ce hadith, mais il lui est interdit de cacher la science.

Page 6: Chap 7   la description de la priere

Ainsi c’est ce que font les enseignants en posant des questions et en laissant les élèves répondre avec des erreurs, pour les corriger ensuite.

Et il est permis de répondre même si on risque de se tromper, comme dans les examens.

Hadith 211 : On rapporte d’Abî Houmayd Assâ’idiy - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « J’ai vu le prophète lever les mains à la hauteur des épaules lorsqu’il faisait le takbîr, et lorsqu’il – صلى للا عليه و سلم -

s’inclinait il tenait ses genoux avec les mains et pliait son dos ; et lorsqu’il relevait la tête il se redressait complètement jusqu’à ce que toutes les vertèbres se replacent. Et lorsqu’il se prosternait il posait les mains sans avoir les bras resserrés au corps et sans étaler les bras sur le sol, et les bouts de pied étaient dirigés vers la qibla. Et lorsqu’il s’asseyait au bout de 2 rak’ât, il s’asseyait sur le pied gauche et dressait le pied droit. Et lorsqu’il s’asseyait à la dernière rak’a il avançait le pied gauche et dressait le pied droit et s’asseyait sur le derrière ». [Hadith rapporté par Al Boukhâri].

ا يي وعن أبي حي رأيت الن »: قال رضي اهلل عنهلساعي يهي صلى اهلل عليه وسلمبي إيذا كب ر جعل ييهي مين رك , حذو منكيب يهي ست وى حت ي عود رأسه اا رفع فإيذ , ه ث هصر ظهر , بت يهي وإيذا ركع أمكن ي

هيما , كل ف قار مكانه ر مفتيش ول قابيضي يهي غي وضع ي طرافي أصابيعي ريجليهي واست قبل بيأ , فإيذا سجلة ل ا وإيذا جلس في الركعةي , يمن ل سرى ونصب الي ات يي جلس على ريجليهي لركع وإيذا جلس في ا, قيب

م ريجله اليسرى ونصب ا ريةي ق على , لخرى الخي تيهي وق ع لبخاريي خرجه اأ .«مقع 1. il est sounna de lever les mains en faisant “takbîratoul ihrâm” ; il a trois façons de faire : - commencer à lever les mains en commençant le takbîr et terminer en terminant le takbîr

- lever tout d’abord les mains puis faire le takbîr

- faire le takbîr puis lever les mains ensuite

2. lorsque le prophète سالمعليه الصالة وال faisait l’inclinaison (roukoû’) il avait son dos aligné avec sa

tête et non courbé, et ceci est le mieux.

Dans le roukoû’ il posait ses mains sur ses genoux et les savants ont dit « en ayant les doigts écartés

comme s’il tenait ses genoux »

3. lorsque le prophète عليه الصالة والسالم se relevait de l’inclinaison, il se redressait complètement

jusqu’a ce que tous les vertèbres se replacent, contrairement à ce que font certains actuellement qui,

dès qu’ils se relèvent du roukoû’, se prosternent sans se tenir droit debout et ceci annule la prière

4. lorsque le prophète عليه الصالة والسالم se prosternait il posait les mains sans étaler les bras sur le sol,

et il a défendu d’étaler les bras sur le sol comme le fait la bête féroce, et ceci est « makroûh » voire

harâm. De plus il ne resserrait pas les bras au corps, c-a-d qu’il écartait les bras au point que la blancheur de

ses aisselles apparaisse

5. lorsque le prophète عليه الصالة والسالم s’asseyait il étalait le pied gauche et s’asseyait dessus et

dressait le pied droit, et ceci concerne toutes les positions assises dans la prière, à part ce qui a été

excepté : cela concerne la position assise entre les 2 prosternations, la position assise pour le 1er

tachahhoud (“attahiyyât”), la position assise pour le dernier tachahhoud dans la prière à 2 rak’ât

6. et dans le dernier tachahhoud dans toute prière qui possède 2 tachahhoud on pose le pied droit sur

les orteils et on fait sortir le pied gauche du coté droit et on pose le derrière sur le sol : cette position s’appelle “attawarrouk”.

Quand aux prières qui comportent deux rak’ât comme la prière du fadjr, la prière de nuit, les “sounan

arrawâtib”, la prière raccourci en voyage, dans ces prières il n’y a pas de “tawarrouk” car le « tawarrouk » ne se fait que dans les prières à trois et quatre rak’ât dans le dernier tachahhoud.

Page 7: Chap 7   la description de la priere

Il y a une deuxième façon de faire le tawarrouk : c’est étaler le pied gauche et le pied droit et les faire sortir du coté droit.

Il y a également une troisième façon de faire : c’est étaler le pied droit et faire entrer le pied gauche

entre la cuisse et la jambe. Tout ceci est rapporté du prophète عليه الصالة والسالم, et si quelqu’un applique parfois une façon et

parfois une autre façon c’est bien

7. il y a un 2

ème endroit ou le prophète عليه الصالة والسالم levait les mains, c’est en s’inclinant pour le

roukoû’ : à la hauteur des épaules ou des lobes des oreilles ou au sommet des oreilles.

De même lorsqu’il se relevait du roukoû’ il levait les mains.

Et lorsqu’il se mettait debout après le premier tachahhoud il levait les mains.

Et en dehors de cela, il n’y a pas de position ou on lève les mains. Donc on ne les lève pas en ce

prosternant, ni en ce relevant de la prosternation, ni dans la position assise entre les deux

prosternations. Et le hadith disant ceci (qu’on lève les mains à chaque changement de position) est faible.

Et le plus juste c’est qu’on ne lève mains qu’à 4 endroits : au moment du takbîr d’entrée, lors de

l’inclinaison, en se relevant de l’inclinaison, et en se mettant debout après le premier tachahhoud.

Remarque : celui qui pose un pied sur l’autre en prosternation, il lui manque un pilier de la prière et

donc sa prière n’est pas valable ; de même celui qui lève son pied dans la prosternation et le laisse

levé, celui-ci également sa prosternation n’est pas valable et donc sa prière n’est pas valable.

Hadith 212 : On rapporte de ‘Ali - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que lorsque le prophète - صلى للا عليه و سلم –

accomplissait la prière il disait : « Je tourne mon visage vers Celui qui a créé les cieux et la terre… » jusqu’à la parole « parmi les musulmans. Ô Allah tu es le Roi, il n’y aucune divinité en dehors de Toi, Tu es mon Seigneur et je suis Ton serviteur … » jusqu’à la fin. [Hadith rapporté par Mouslim]. Et dans une autre version il est dit que ceci était dans la prière de nuit.

نه كان إيذا قام إيل أ »: صلى اهلل عليه وسلمللهي عن رسولي ا رضي اهلل عنهوعن عليي بني أبي طاليب اللهم أنت , ليميي لمس امين : "إيل ق وليهي " . . . لسمواتي هت وجهيي ليلذيي فطر اوج : "لصلةي قال اك أنت , لمليك ل إيله إيل أنت ا ريهي .«. . . رب وأنا عب رواه مسليم . إيل آخي

. لليلي أن ذليك في صلةي ا: ه وفي ريواية ل

1. après le takbîr d’entrée en prière on fait “dou’â al istiftêh” et plusieurs invocations ont été

rapportées du prophète لصالة والسالمعليه ا dans la prière obligatoire et dans la prière nâfilah dans la prière de nuit.

On peut faire “al istiftêh” avec tout ce qui a été rapporté, mais on ne réuni pas plusieurs “istiftêh”,

chaque istifêh doit être dit seul.

2. les savants ont divergé sur la façon d’agir concernant les adorations qui ont été rapportées de

plusieurs façons : faut-il pratiquer l’adoration d’une façon qui est celle qui est la plus complète ou

faut-il la pratiquer d’une façon une fois et d’une autre façon une autre fois, ou faut-il réunir entre ce qu’il est possible de réunir.

Page 8: Chap 7   la description de la priere

Le plus juste est de pratiquer l’acte d’une façon parfois et d’une autre façon parfois, car si on pratique une seule façon on abandonne une autre façon alors qu’elle a été confirmée par la sounnah, et si on

réunit entre les différentes façons cela peut ne pas être la sounnah.

Et il y a plusieurs sagesses dans la variété des façons de pratiquer ces adorations. Il y a tout d’abord la facilité pour le serviteur car certaines façons sont plus faciles que d’autres.

Exemple : Le tasbih après la prière a été rapporté de plusieurs façons :

- on peut dire “Soubhânallah” et “Al hamdoullilêh” et “Allâhou akbar” 33 fois pour un total de 99 et on complète avec la parole « lâ ilâha illallâh wahdahou lâ … » une fois.

- on peut dire également 10 fois “Soubhânallah” et 10 fois “Al hamdoullilêh” et 10 fois

“Allâhou akbar”. Et cette façon de faire est plus facile que 33 fois et on en a besoin lorsqu’on est

pressé ou occupé, pourtant la récompense est atteinte.

La deuxième sagesse c’est que dans chaque façon il y a des spécificités qu’il n’y a pas dans l’autre.

La troisième sagesse est qu’en variant les façons de faire, l’adoration se fait avec la présence du cœur

et non machinalement.

3. Ibnou Hadjar a précisé que dans une version de Mouslim cette dou’â a été récitée dans la prière de

nuit alors que ce n’est pas dit dans la version de Mouslim. Mais en vérité Mouslim l’a évoqué dans le

chapitre de la prière de la nuit, et donc il est possible que Ibnou Hadjar en a déduit qu’elle se récite

dans la prière de nuit.

Hadith 213 : On rapporte d’Abî Hourayra - رضي للاه تعالى عنه – il a dit : lorsque le prophète - صلى للا عليه و سلم – faisait le

takbîr d’entrée en prière il se taisait un instant avant de réciter, alors je l’ai interrogé, et il me répondit : « Je dis : Ô Allah éloigne moi de mes péchés comme tu as éloigné l’Est de l’Ouest, Ô Allah nettoie moi de mes péchés comme on lave le vêtement blanc des saletés, Ô Allah lave moi de mes péchés avec l’eau, la neige et la grêle ». [Hadith agréé]

إيذا كب ر ليلصلةي سكت صلى اهلل عليه وسلمهي لل كان رسول ا »: قال رضي اهلل عنهوعن أبي هري رة ت ب ي : أقول ": ف قال , فسألته , أن ي قرأ ق بل , ة ه ي ن ه ب يني وب ي خطاياي كما باع اللهم باعي

نسي اللهم نقني مين خط , المشريقي والمغريبي لني , اياي كما ي ن قى الث وب الب يض مين ال اللهم اغسيمت فق عليهي .«مين خطاياي بيالماءي والث لجي والب ردي

1. il y a dans ce hadith l’attention des compagnons à connaitre la vérité et la science. Ainsi Aboû Hourayra a demandé au prophète عليه الصالة والسالم ce qu’il disait lorsqu’il se taisait après le takbîr.

2. il y a l’autorisation de dire à propos du prophète عليه الصالة والسالم “ bi abî houwa wa oummî” c’est-à-dire « je donnerai ma mère et mon père en rançon pour toi », c-a-d que tu m’es plus aimé que ma

mère et mon père, et nous savons qu’il faut obligatoirement faire passer le prophète عليه الصالة والسالم

avant notre personne, notre mère, notre père, l’enfant (garçon et fille), car le prophète الصالة والسالم عليه

est la personne qui a le plus de droit sur nous.

3. il y a la preuve de la connaissance et la compréhension (fiqh) des compagnons (ra). Aboû Hourayra

s’est convertit la 7ème

année de l’hégire et pourtant il avait ce fiqh : Il lui a dit “ dans ton silence entre le takbîr et la lecture, que dis tu ? ”. Et donc il a comprit que dans la prière il ne peut pas y avoir de

silence où il n’y a pas d’évocation (dhikr). La prière ne comporte pas de silence. Toute la prière est un

“dhikr”, du début jusqu’à la fin : soit la lecture du Coran, soit l’éloge d’Allah, soit la dou’â, soit le tasbîh.

4. on peut dire “ silence ” à propos du fait de ne pas élever la voix dans la parole car il y a dit “ ton

silence ” alors que le prophète عليه الصالة والسالم faisait une invocation.

Page 9: Chap 7   la description de la priere

5. il y a l’attention du prophète عليه الصالة والسالم à enseigner à la communauté, et sa modestie car dès que Aboû Hourayra l’a interrogé, il lui a répondu pour transmettre la science.

6. il y a l’erreur (fausseté) dans la parole des savants qui disent que le prophète عليه الصالة والسالم fait le

dhikr après la prière à voix haute pour enseigner aux gens ce dhikr. Nous disons que le prophète ne peut pas faire le contraire de ce qu’il voit être la vérité afin d’enseigner, car il peut عليه الصالة والسالم

enseigner sans élever la voix. Ainsi il n’élevait pas la voix lors de l’istiftêh car la sounna est de le faire

à voix basse. Donc la parole des savants disant que le mieux concernant le dhikr après la prière est de le faire à voix

basse et que le prophète عليه الصالة والسالم le faisait à voix haute pour enseigner aux gens, est une erreur.

Le prophète عليه الصالة والسالم enseignait aux gens sans élever la voix, il disait “ dites ceci et cela ”.

Exemple : lorsqu’il a enseigné aux pauvres de dire après la prière 33 fois “ Soubhânallah ” et “ Al hamdoullilêh ” et “ Allâhou akbar ”.

Mais le problème dans l’être humain, quelque soit le degrés de science qu’il ait atteint, c’est que s’il croit quelque chose il essaie d’interpréter les textes d’une mauvaise façon, pour pouvoir s’accorder

avec ce qu’il croit et ceci est une calamité par laquelle ont été éprouvés beaucoup de savants.

Les textes doivent être suivis et pas l’inverse.

7. les prophètes الصالة والسالم معليه peuvent faire des erreurs mais ils sont protégés (ma’soûmoûn)

contre le fait de persévérer dans l’erreur, et ceci est la différence entre eux et leurs communautés. Un

membre de leur communauté peut faire une erreur et rester dans cette erreur, et Allah ne va pas le combler par le ‘ilm,ni la guidée, mais les prophètes الصالة والسالم معليه , même s’ils font une erreur, ils

reviennent à Allah par le repentir et Allah l’accepte. Exemple : L’histoire de Noûh avec son fils (voir

hadith 109).

Donc la parole du prophète عليه الصالة والسالم « Ô Allah éloigne moi de mes péchés » est claire sur le

fait qu’il fait des erreurs, mais il n’est pas possible qu’il reste dans l’erreur, il fait obligatoirement tawbah.

De plus la majorité des erreurs du prophète عليه الصالة والسالم surviennent par “ idjtihêd ” (effort

d’interprétation) et il y a plusieurs exemples dans le Coran.

8. « comme tu as éloigné l’est de l’ouest » : cet exemple est utilisé pour dire “ le plus éloigné possible

” : c’est à dire éloigne de moi mes mauvaises actions.

- « Ô Allah nettoie moi de mes péchés » : Ceci est une étape plus forte que la première ; la première

éloigne-les de moi pour que je ne tombe pas dedans, la deuxième nettoie moi si j’y suis tombé.

- « le vêtement blanc » : le vêtement blanc a été évoqué ici, car la moindre saleté qui la touche apparaît, alors qu’un vêtement noir peut être porté longtemps sans nécessiter de lavage car la saleté n’y

apparaît pas.

- La troisième étape : En plus du nettoyage, la purification : « Ô Allah lave moi de mes péchés avec

l’eau, la neige et la grêle » : l’eau nettoie, la neige et la grêle refroidissent. Donc il a réuni entre le

lavage et le refroidissement. Si quelqu’un dit : « Il est connu que l’eau chaude nettoie mieux, alors pourquoi a-t-il dit l’eau, la neige

et la grêle ? ». Les savants ont dit que les péchés, leur punition est chaude et douloureuse, et donc

l’évocation de la fraicheur qui s’oppose à la chaleur et à la douleur convient bien ».

Donc après le takbîr d’entrée en prière on dit cette dou’â.

Mais si on veut on dit la dou’â du hadith suivant (214).

Et le mieux est d’alterner entre les deux pour faire revivre les deux sounna.

Hadith 214 : On rapporte de ‘Oumar - رضي للاه تعالى عنه – qu’il disait : « Perfection et louanges à Toi Ô Allah, et Ton

Nom est Béni, et Ta grandeur est immense, et il n’y d’autre divinité que Toi (méritant d’être adorée) ». [Hadith rapporté par Mouslim avec une chaîne de transmission coupée, et par Ad-daraqoutniy avec une chaîne de transmission continue mais c’est une hadith mawqoûf].

Page 10: Chap 7   la description de la priere

Et il y a un hadith similaire d’Abî Sa’îd - رضي للاه تعالى عنه – remontant au prophète عليه الصالة والسالم et

rapporté par les cinq, et on y trouve : « et il disait après le takbîr d’entrée : « Je me mets sous la protection d’Allah l’Audiant l’Omniscient contre satan le maudit, contre sa possession, son souffle et sa sorcellerie ».

يك سبحانك ا »: كان ي قول وعن عمر رضي اهلل عنه أنه م ك و , ت بارك ايسك و ,للهم وبي ت عال جرك ول إيله , قطيع رواه مسليم .«غي من ارقطني م وا, بيسن وصول وهو موقوف ل

اونوه عن أ مرفوعا عين . لمسةي بي سعيي

ا: يهي وفي يمي مين الشيطاني ا لعلييمي أعوذ بياللهي السمييعي ا »: بيريي لتك وكان ي قول ب ع هي , مين هزيهي , لرجي ون فخي .«ون فثيهي ,

je déclare que Tu es exempt de tout défaut et manque et toute ressemblance aux : سبحانك اللهم - .1

créatures, car Tu as les attributs complets

يك م .et je Te loue : وبي

.Ton nom permet d’obtenir al barakah : وت بارك ايسك -

Ainsi la nourriture peut ne pas être autorisée par rapport à la “basmalah” (le fait de dire « bismillêh »).

Si quelqu’un égorge un animal et ne dit pas bismillêh, c’est une bête morte qui devient interdite.

Si quelqu’un chasse et ne dit pas bismillêh au moment d’envoyer la flèche, l’animal devient harâm.

Et l’avis le plus juste est que le sacrifice n’est pas licite si le nom d’Allah n’a pas été cité que ce soit

par oubli ou non.

Par contre si quelqu’un mange de la viande et qu’il ne sait pas si le nom d’Allah a été cité au moment l’égorgement ou non alors que celui qui a égorgé est un musulman, il n’y a pas de mal. Car Aicha (ra)

a rapporté que les gens sont venus voir le prophète عليه الصالة والسالم et lui ont dit « des gens nous

apportent de la viande et nous ne savons pas s’ils ont cités le nom d’Allah ou non » il leur dit : « Citez le nom d’Allah vous même et mangez ». Elle dit (ra) : « Ces gens venaient de sortir de la mécréance ».

De plus, lorsque que quelqu’un cite le nom d’Allah avant de manger, satan ne peut pas s’associer à lui dans la nourriture ; et s’il ne cite pas le nom d’Allah, satan profite de sa nourriture.

Donc l’avis le plus juste est que le fait de dire bismillêh avant de manger et de boire est une obligation

et donc il est interdit de manger sans la tasmiyah, ni boire. Et si on oublie et qu’on s’en souvient en

buvant ou en mangeant on dit : « Bismillahi awwalahoû wa âkhirahou » ; et s’il oublie jusqu’a ce qu’il

termine, Allah a dit : اخذناا إن ناسيناا أاو أاخطاأناا Seigneur, ne nous châties pas s'il nous arrive » راب ناا ل ت ؤا

d'oublier ou de commettre une erreur ».

De plus, la tasmiyah au moment de faire les ablutions est meilleure. Et certains savants ont même dit

que c’est une obligation, mais l’avis le plus juste c’est que c’est une sounnah, elle complète le woudoû.

De plus, si quelqu’un a un rapport avec son épouse et dit “ bismillêh allahoumma djannibna-chaytân wa djannibi-chaytâna mâ razaqtanâ ” et qu’Allah lui destine un enfant garçon ou fille, satan ne lui fera

pas de mal.

Tout ceci car le nom d’Allah est moubârak (béni).

Page 11: Chap 7   la description de la priere

ك - Al djaddou » veut dire ici la grandeur et le pouvoir, et pas le grand-père. Donc la » : وت عال ج

grandeur d’Allah est immense, de même que Son pouvoir, Sa richesse, Sa générosité.

رك ول إيله - غي : Il n’y a pas de vraie divinité (qui mérite d’être adorée) en dehors de Toi. Toutes les

autres divinités sont fausses : allât, al ‘ouzzâ, manât, houbal .... .

Tout ce qui se trouve sur terre est qui est décrit comme une divinité est une fausse divinité, comme le

dit Allah : بير ق واأان ماا يادعونا من دونه البااطل واأان اللها هوا العالي الكا Il en est » → ذالكا بأان اللها هوا الحا

ainsi parce qu’Allah est la Vérité, et que tout ce qu’ils invoquent en dehors de Lui est le Faux, et

qu’Allah, c’est Lui le Haut, le Grand ». Même celui qui adore les prophètes (comme Jésus) ou les anges, son adoration est fausse et invalide

2. il est recommandé de demander la protection d’Allah contre satan au début de la lecture car Allah a

ordonné ceci en disant : جيم من الشهيطان الره ,Lorsque tu lis le Coran » فإذا قرأت القرآن فاستعذ بالله

demande la protection d'Allah contre le diable banni ». Et c’est une sounna. Et certains savants ont dit que c’est une obligation, mais même selon cette avis, si

on l’abandonne la prière est valable car le prophète عليه الصالة والسالم a dit “ il n’y a pas de prière pour

celui qui ne récite pas la fâtiha ” et “ al isti’âdhah ” (la demande de protection) ne fait pas partie de la fâtiha.

Il est permis pour la demande de protection de se contenter de la parole يطاان الرجيم أاعوذ بالله منا الش

Hadith 215 : On rapporte de ‘Âicha - رضي للاه تعالى عنها – qu’elle a dit : le prophète - صلى للا عليه و سلم – débutait la prière

avec le takbîr, et la récitation avec la parole « ليلهي رب العالميي Et lorsqu’il s’inclinait il ne .« الم

baissait pas la tête et ne la levait pas, mais entre les deux. Et lorsqu’il se relevait de l’inclinaison, il ne se prosternait pas avant de s’être tenu bien debout. Et lorsqu’il se relevait de la prosternation, il ne se prosternait pas avant de s’être complètement assis. Et il récitait la « tahiyyah » après toutes les 2 rak’ât. Et il étalait son pied gauche et poser le pied droit debout. Et il défendait de se tenir dans la position de satan, et que l’homme étale les bras comme le fait la bête féroce. Et il terminait la prière par le salut final ». [Hadith rapporté par Mouslim, et il contient une anomalie].

ي ا-وعن عايشة هارضي لصلة يست فتيح ا صلى اهلل عليه وسلمللهي كان رسول ا »: قالت -لله عن ليلهي رب ا)بي : والقيراءة , بيالتكبيريي ص رأسه ( لعالميي الم ولكين , وبه ول يص , وكان إيذا ركع ل يشخي حت يستويي ق وكان إيذا رفع مين ا. ب ي ذليك وإيذا رفع مين ا. ايما لركوعي ل يسج لسجودي ل يسج

ية قول في كل ركعت يي اوكان ي . حت يستويي جاليسا ب اوكان ي فري . لتحي . ليمن ش ريجله اليسرى وي نصياش ا, لشيطاني وكان ي ن هى عن عقبةي ا لصلة تم اوكان ي . لسبعي وي ن هى أن ي فتيش الرجل زيراعيهي افتي

وله عيلة , أخرجه مسليم .«بيالتسلييمي 1. « le prophète - صلى للا عليه و سلم – débutait la prière avec le takbîr » : ce takbîr s’appelle « takbîratoul

ihrâm » car c’est avec qu’on entre en prière. Et il est obligatoire qu’il se fasse avec la parole « Allâhou

akbar » et rien d’autre.

Il est obligatoire de le dire en étant debout. Si par exemple quelqu’un est assis et qu’il veut débuter une

prière et qu’il dit Allâhou akbar en se relevant, ceci n’est pas valable si la prière est une prière

obligatoire, car dans la prière obligatoire il faut obligatoirement être debout

Page 12: Chap 7   la description de la priere

2. « et la récitation avec la parole « ليلهي رب العالميي ,Âicha n’a pas évoqué ici dou’â al istiftêh‘ : « الم

mais elle est évoquée dans d’autres ahâdith

3. « et lorsqu’il s’inclinait il ne baissait pas la tête et ne la levait pas, mais entre les deux » : il est

recommandé dans l’inclinaison d’avoir le dos droit et non courbé, et que la tête soit alignée avec le dos, il ne faut ni la lever, ni l’abaisser

4. « et lorsqu’il se relevait de l’inclinaison, il ne se prosternait pas avant de s’être tenu bien debout » : cette position debout est un pilier de la prière, et il est obligatoire de marquer un temps de pause,

comme nous l’avons vu précédemment

5. « et lorsqu’il se relevait de la prosternation, il ne se prosternait pas avant de s’être complètement

assis » : cette position assise entre les 2 prosternations est un pilier de la prière, et il est également

obligatoire d’y marquer un temps de pause

6. « et il récitait la « tahiyyah » après toutes les 2 rak’ât et il étalait son pied gauche et poser le pied

droit debout » : après 2 rak’ât on récite le tachahhoud et la sounna ici est d’étaler le pied gauche et

s’assoir dessus, et dresser le pied droit en ayant l’intérieur des orteils posés sur le sol

7. « et il défendait de se tenir dans la position de satan » : les savants ont divergés concernant le sens

de cette parole. Certains savants ont dit qu’il s’agit de la position qui ressemble à la position assise du

chien. Le prophète عليه الصالة والسالم l’a attribuée à satan car elle vient de son ordre car il ordonne le mal.

Elle ressemble à la position assise du chien et il nous est défendu de faire des actes qui ressemblent à ceux des animaux que ce soit en prière ou en dehors.

Car Allah a favorisé le fils d’Âdam à beaucoup de ses créatures. Et donc il ne faut pas se rabaisser au

point d’être comme les animaux.

8. « et que l’homme étale les bras comme le fait la bête féroce » : ceci est dans la prosternation, c’est

le fait de poser les bras sur le sol pendant la prosternation comme le fait les bêtes féroces (chiens,

loups …)

9. « et il terminait la prière par le salut final (attaslîm) » : Lorsqu’il terminait la prière, il disait

« assalâmou ‘alaykoum wa rahmatoullâh » à droite, puis « assalâmou ‘alaykoum wa rahmatoullâh » à gauche.

- Les savants ont divergés concernant le taslim : et ce qui apparaît c’est que c’est un pilier (roukn). Donc l’ouverture dans la prière par le takbîr est un roukn, et sa fermeture par le taslîm est un roukn.

- Mais est ce que les deux taslîm sont un roukn ou juste le premier taslim ? Il y a également

divergence. Et le plus proche c’est que les deux taslîm sont un roukn, il faut absolument les faire.

Donc il ne faut pas faire le taslîm jusqu’à ce que l’imam fasse les deux taslîm. Même si il est autorisé

de faire le 1er taslîm après le 1

er taslîm de l’imam, le mieux est d’attendre que l’imam fasse les deux

taslîm.

- De même certains, lorsqu’ils ont raté une partie de la prière en groupe, se relèvent pour rattraper ce

qui manque directement après le 1er

taslîm et ceci est une erreur. Il ne faut se lever que lorsque l’imam fait le 2

ème taslîm car l’imam n’a pas terminé sa prière.

Donc si l’imam perd le woudoû après le 1er taslîm, sa prière est annulée car elle n’est pas terminée.

Et certains savants ont dit que celui qui se relève pour rattraper ce qui lui manque de la prière en

groupe avant le 2ème

taslîm de l’imam, sa prière devient une prière nâfilah (surérogatoire), et donc elle

n’est pas valable en tant que prière obligatoire, et ceci n’est pas une petite chose, c’est un point grave.

Page 13: Chap 7   la description de la priere

Hadith 216 : On rapporte de Ibni ‘Oumar - رضي للاه تعالى عنهما - que le prophète - صلى للا عليه و سلم – lever les mains à la

hauteur des épaules lorsqu’il débuter la prière, et lorsqu’il faisait le takbîr pour l’inclinaison, et lorsqu’il levait la tête du roukou’. [Hadith agréé]. Dans le hadith de Abî Houmayd - رضي للاه تعالى عنه – rapporté par Abî Dâwoûd on trouve : « Il levait les mains jusqu’à la hauteur des épaules, puis il faisait le takbîr ». Mouslim rapporte de Mâlik Ibnil Houwayrith - رضي للاه تعالى عنه – un hadith similaire à celui de Ibnou

‘Oumar, mais il a dit : « Jusqu’à les avoir à la hauteur du haut des oreilles ».

ي ا-وعن ابني عمر همارضي أن ا »: -لله عن ي صلى اهلل عليه وسلملنبي هي حذو منكيب يهي كان ي رفع ي مت فق عليهي .«لركوعي وإيذا رفع رأسه مين ا ,وإيذا كب ر ليلركوعي , لصلة تح ات ف إيذا ا

ييثي أبي حي أبي داود , وفي ح يهي حت ياذيي بييما منكيب يهي »: عين .«ث يكب ر , ي رفع ي

ييثي ا رضي اهلل عنهم عن ماليكي بني الويريثي وليمسلي حت ياذيي »: ولكين قال , بني عمر نو ح .«بييما ف روع أذن يهي

1. le fait de lever les mains dans la prière est une sounna, car le prophète عليه الصالة والسالم l’a fait, et ceci à 3 endroits :

- lors du takbîr d’entrée

- lors de l’inclinaison - lorsqu’on se relève de l’inclinaison

2. à quelle hauteur les lève-t-on ? Ces différents textes divergent, certains montrent que c’est à la

hauteur des épaules, d’autres à la hauteur du haut des oreilles : - certains savants ont dit que ce sont 2 façons différentes de faire qui sont permises

- d’autres savants ont dit que c’est 1 seule et même façon, mais celui qui a rapporté « à la

hauteur des épaules » parlait du bas de la main, et celui qui à rapporté « à la hauteur du haut des oreilles » parlait du haut de la main, car en ayant le bas de la main à la hauteur des épaules on peut

avoir le haut de la main à la hauteur du haut des oreilles.

→ Et le plus juste, et Allah est plus savant, c’est que ce sont 2 façons différentes de faire et les 2 sont

permises. Et donc il est bien de faire une fois d’une façon, et une autre fois de l’autre façon

3. il est confirmé d’Ibni ‘Oumar (ra) que le prophète عليه الصالة والسالم levait également les mains à un

4ème

endroit : en se relevant du 1er tachahhoud

Quant à ce que font certains, lever les mains à la hauteur du ventre, ceci est un mouvement inutile qui

ne correspond pas à la sounna. Soit on lève les mains comme l’a fait le prophète ة والسالمعليه الصال , soit on ne fait pas cette sounna. Mais il ne faut pas innover en faisant un mouvement inutile, car cela

diminue de la prière

4. quelle est la sagesse du fait de lever les mains ? - certains savants ont dit que c’est une allusion au fait d’enlever le voile qui se trouve entre

nous et Allah, lorsqu’on se présente devant Allah dans la prière

- d’autres savants ont dit que c’est un embellissement de la prière - on peut dire également que cela permet de compléter l’adoration par les mains dans la prière,

car tous les membres adorent Allah dans la prière (le cœur par la concentration, les yeux par le regard,

le nez dans la prosternation …)

5. certaines personnes, après avoir levé les mains pour le takbîr d’entrée, descendent leurs mains

jusqu’en bas et les laissent relâchées, puis seulement les posent sur la poitrine : ceci n’a aucun

fondement, on les pose directement sur la poitrine après les avoir levées (voir sharh zâd al moustaqni’)

Page 14: Chap 7   la description de la priere

Hadith 217 : On rapporte de Wâ-il Ibni Houdjr - ى عنهرضي للاه تعال – qu’il a dit : « J’ai prié avec le prophète et il a posé sa main droite sur la main gauche sur sa poitrine ». [Hadith rapporté ,– صلى للا عليه و سلم -

par Ibnou khouzaymah].

صليت مع ا »: قال رضي اهلل عنهوعن وايلي بني حجر ه اليمن صلى اهلل عليه وسلم لنبي ف وضع ييهي ا ريهي على ي بن خزية أخرجه ا .«ليسرى على ص

1. lorsqu’on a fait le takbîr d’entrée et qu’on a levé les mains, on pose les mains sur la poitrine d’après ce hadith.

Ce hadith est discuté par certains savants, mais il est ce qu’il y a de mieux (dans le degré

d’authenticité) dans ce qui a été rapporté concernant ce point. On pose la main droite sur la gauche sur la poitrine

2. on pose la main droite sur l’avant-bras gauche, soit au milieu de l’avant bras gauche comme cela apparaît de ce hadith, soit au début c-a-d en ayant la main posée sur le poignet de sorte qu’une partie

soit sur le dos de la main gauche et l’autre sur l’avant bras, comme cela est venu également dans un

hadith (authentique). On fait parfois l’un parfois l’autre

3. quelle est la sagesse de cela ? Certains savants ont dit que c’est par acte d’humilité devant Allah. De

plus cela fait partie de la législation d’Allah, et ceci est suffisant pour tout croyant (hadith de ‘Âicha

concernant les menstrues)

4. même si on prie derrière un imam qui laisse les mains pendre et ne les posent pas sur la poitrine

(que ce soit avant ou après le roukoû’) on ne le suit pas dans cela, car cela il n’y a pas de risque de

décalage avec l’imam, contrairement à « talsatoul istirâha » où il y aura un décalage si on ne suit pas l’imam

Hadith 218 : On rapporte de ‘Oubâdah Ibni-Sâmit - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a

dit : « Il n’y a pas de prière pour celui qui ne récite pas « la mère du Coran » (la sourate al fâtiha). [Hadith agréé]. Dans une version de Ibni Hibbâne et Ad-dâraqoutniy : « Une prière dans laquelle on ne récite pas al fâtiha n’est pas valide ». Dans une autre version de Ahmed et Abî Dâwoûd et Attirmidhiy et Ibni Hibbâne : « Peut-être récitez-vous derrière votre imam ? Nous dîmes « Oui ». Il dit : Ne le faites pas si ce n’est pour al fâtiha, car il n’y a pas de prière pour celui qui ne la récite pas ».

ل صلة ليمن »: صلى اهلل عليه وسلمللهي قال رسول ا: قال رضي اهلل عنهلصاميتي وعن عبادة بني ا مت فق عليهي .«ل ي قرأ بيأم القرآني

بان وا, واية وفي ري بني حي ارقطني لي .«ي قرأ فييها بيفاتيةي الكيتابي ل تزيي صلة ل »: ل

وأبي داود لي , وفي أخرى بان , لت رميذيي وا, ح : ق لنا "? لعلكم ت قرءون خلف إيماميكم »: وابني حيا فإين , ل ت فعلوا إيل بيفاتيةي الكيتابي ": قال . عم ن .«ه ل صلةي ليمن ل ي قرأ بي

1. celui qui ne récite pas al fâtiha (“al hamdou”) sa prière n’est pas valide car la récitation de la fâtiha

est un pilier pour l’imam, la ma°moûm, le mounfarid (prieur isolé), car les ahâdith sont généraux.

Page 15: Chap 7   la description de la priere

Même le ma°moûm il lui est obligatoire de réciter la fâtiha, sinon sa prière est nulle, sauf s’il vient et que l’imam est en inclinaison, il fait le takbîr d’entrée debout, puis s’incline même s’il n’a pas récité la

fâtiha (hadith 333).

Il y a un 2ème

cas où le ma°moûm est exempté de la récitation de la fâtiha : s’il rentre avec l’imam alors

que celui-ci récite, et juste après cela l’imam s’incline, de sorte que celui qui vient d’entrer n’a pas eu le temps de réciter la fâtiha : dans ce cas il s’incline avec l’imam, sauf s’il peut terminer rapidement la

récitation et rejoindre l’imam dans l’inclinaison)

2. al fâtiha doit être obligatoirement récitée dans chaque rak’a, et la preuve de ceci est la parole « puis

fais cela dans toute ta prière » dans le hadith 210

3. il n’y a pas de différence, que l’imam récite à voix haute ou à voix basse, car le prophète après avoir terminé la prière de soubh, a dit “ peut-être récitez-vous derrière votre ,عليه الصالة والسالم

imam ? ”. Ils ont répondu “ Oui ”. Il a répondu “ Ne la faites pas sauf pour la mère du Coran, car il n’y

a pas de prière pour celui qui ne la récite pas ”.

4. et ceci montre la valeur de la fâtiha et son importance, et c’est la sourate la plus immense du livre

d’Allah. Et c’est une guérison contre la maladie et la morsure du serpent et la piqure du scorpion, mais elle nécessite deux choses : que celui qui la récite ait foi en son profit, et que celui sur qui on la lit ait

foi en son profit, à ce moment c’est une guérison avec la permission d’Allah.

Au temps du prophète عليه الصالة والسالم, un groupe en expédition s’est arrêté chez une tribu arabe et ceci ont refusé de leur donner hospitalité, alors ils se sont mis à l’écart. Puis Allah a envoyé un

scorpion au chef de cette tribu et ce scorpion l’a piqué, et la douleur était intense. Les gens de cette

tribu sont venus voir les compagnons et leur ont demandé s’il y avait parmi eux quelqu’un qui pourrait lire sur cette personne piquée. Ils ont répondu “Oui, mais en échange de temps de brebis ”. Ils ont

accepté. Alors un des compagnons a lu uniquement la fâtiha sur cet homme piqué, alors il a guéri sur

place. Et ils leur ont donné les ovins. Mais c’est comme si les compagnons avaient un doute sur le fait d’accepter ces ovins, jusqu’à ce qu’il

soit arrivé à Médine, ils ont interrogé le prophète عليه الصالة والسالم qui leur dit “ Acceptez-les et

donnez-moi en une part ”, et ceci afin d’apaiser leur coeur, puis il a demandé à celui qui a lu le Coran

“Qu‘as-tu lu ? ”. Il répondit “ al fâtiha ”. Le prophète عليه الصالة والسالم dit alors : « Effectivement c’est une rouqyâ ».

4. quant à ca que font certains, à chaque fois qu’ils veulent quelque chose ils récitent la fâtiha, et ceci n’existe pas chez nous (en Arabie), mais se trouve chez nos frères qui viennent dans notre pays, au

moment du contrat de mariage la fâtiha, lorsqu’il y a une réconciliation la fâtiha, ..., ceci est une bid’a

et c’est interdit. Car si cela était une bonne chose le prophète عليه الصالة والسالم et ces compagnons

l’aurait faite.

Hadith 219, 220, 221, 222 : On rapporte d’Anas - رضي للاه تعالى عنه – que le prophète - صلى للا عليه و سلم –, Aboû Bakr et ’Omar - رضي للاه

.débutaient la prière par la parole « al hamdoulillêhi rabbil ‘âlamîn ». [Hadith agréé] - تعالى عنهما

Mouslim a ajouté « Ils ne récitaient pas « bismillêhi-rahmâni-rahîm » ni dans le début de la lecture ni dans sa fin ». Et dans une version de Ahmed et Annasâ-î et Ibni Khouzaymah on trouve : « Ils ne récitaient pas «bismillêhi-rahmâni-rahîm » à voix haute ». Et dans une autre version de Ibni Khouzaymah on trouve : « Ils la récitaient à voix basse ». Et c’est le sens de la négation qui se trouve dans la version de Mouslim, contrairement à ceux qui l’on qualifiée s’imparfaite ».

أن ا »: رضي اهلل عنهوعن أنس لصلةي بي عمر كانوا ي فتتيحون اوأبا بكر و صلى اهلل عليه وسلملنبي ليلهي رب اا ) مت فق عليهي .«( لعالميي لم

يمي للهي الرحني ابيسمي ا ): ل يذكرون »: زاد مسليم ريها ( لرحي .«في أولي قيراءة ول في آخي

Page 16: Chap 7   la description de la priere

ح يم ي بيبيسمي اللهي الرحني ا ل يهرون »: والنسايي وابني خزية , وفي ريواية لي .«لرحي

بني خزية رون كانوا ي »: وفي أخرى لي .«سي

لفا ليمن أعلها, لن في في ريوايةي مسليم وعلى هذا يمل ا . خي

On rapporte de Nou’aym Ibnil Moudjmir - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « J’ai prié derrière Abî Hourayra - رضي للاه تعالى عنه – et il récita « bismillêhi-rahmâni-rahîm ». Puis il récita la mère du Coran

(al fâtiha) jusqu’à ce qu’il arrive à la parole « waladdâllîne », il dit « âmîne », et il dit à chaque fois qu’il se prosternait et qu’il se levait de la position assise « Allâhou akbar ». Puis il dit lorsqu’il fit le salut final : « Par celui qui dédient mon âme dans Sa main, je suis celui dont la prière ressemble le plus à celle du prophète - صلى للا عليه و سلم –.

[Hadith rapporté par Annasâ-i et Ibnou khouzaymah ».

يمي لر للهي الرحني ابيسمي ا: )صليت وراء أبي هري رة ف قرأ »: قال رضي اهلل عنهري مجمل وعن ن عيم ا ( . حي وي قول كلما" آميي : "قال , ( لضالي ول ا: )ذا ب لغ حت إي ,لقرآني ث ق رأ بيأم ا وإيذا قام مين , سج

يهي إين ل : ث ي قول إيذا سلم . الله أكب ر : للوسي ا ي بيي صلى للهي شب هكم صلة بيرسولي اوالذيي ن فسي رواه النسايي وابن خزية .« ماهلل عليه وسل

On rapporte de Abî Hourayra - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a dit :

« Si vous récitez la fâtiha alors récitez « bismillêhi-rahmâni-rahîm » car c’est un de ses versets. [Hadith rapporté par Addâraqoutniy qui l’a qualifié de mawqoûf].

رءوا فاق إيذا ق رأت الفاتية »: صلى اهلل عليه وسلمللهي قال رسول ا: قال رضي اهلل عنهوعن أبي هري رة يمي بيسمي اللهي الرحني ا: ) ا فإين ه , ( لرحي ى آياتي رواه ا .«ا إيح ارقطني . وصوب وق فه , ل

On rapporte de Abî Hourayra - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم –, lorsqu’il

terminait la lecture de la mère du Coran (al fâtiha), élevait la voix et disait « âmîne ». [Hadith rapporté Addâraqoutniy qui l’a qualifié de bon, et Al hâkim qui l’a qualifié d’authentique]. Aboû Dâwoûd et Attirmidhiy ont rapporté un hadith similaire de Wâ-il Ibni Houdjr.

: لقرآني رفع صوته وقال ا ف رغ مين قيراءةي أم اإيذ عليه وسلمصلى اهللللهي كان رسول ا »: وعنه قال نه اه ارو .« آميي " ارقطني وحس . والاكيم وصححه , ل

ييثي وايلي بني حجر نوه وليبي داود وا .لت رميذيي مين ح

1. on ne récite pas la basmalah (le fait de dire « bismillêh ») à voix haute dans la prière car le prophète Aboû bakr et ’Omar (ra) ne la récitaient pas à voix haute, comme cela est rapporté ,عليه الصالة والسالم

dans les deux livres authentiques et autres.

La sounna pour celui qui est imam dans la prière de nuit (maghrib, ’ichâ, soubh) ou dans la prière de

qiyâmoullayl (prière surérogatoire de nuit), c’est de ne pas réciter la basmalah à voix haute, car la

Page 17: Chap 7   la description de la priere

basmalah ne fait pas partie de la fâtiha, avec comme preuve le hadith authentique où Allah dit : “J’ai partagé la prière entre moi et mon serviteur en deux parties, lorsqu’il dit « al hamdoulillêhi rabbil

’âlamîne » Allah dit “ hamidanî ‘abdî ” et ici il n’a pas évoqué la basmalah.

Et ce qui a été rapporté comme ahâdith montrant que la basmalah fait partie de la fâtiha est faible

comparé aux autres ahâdith authentiques montrant qu’elle n’en fait pas partie et qu’on ne la récite pas à voix haute.

Mais si quelqu’un la récite à voix haute, on ne lui fait pas de reproche comme l’on dit certains savants, car ceci fait partie des choses dans lesquelles l’idjtihèd est permis. Mais le mieux est de réciter la

basmalah à voix basse même dans la prière à voix haute.

Et le fait que Aboû Hourayra ait récité la basmalah à voix haute ne veut pas dire que c’est une sounna, mais ce qui apparaît c’est qu’il l’a fait pour enseigner comme la fois où Abdoullah Ibnou ‘Abbâs a

récité la fâtiha à voix haute dans la prière mortuaire en disant qu’il l’a fait pour qu’ils sachent que cela

fait partie de la sounna. En effet nous savons que le prophète عليه الصالة والسالم, Aboû bakr et ’Omar (ra) ne récitaient pas la basmalah à voix haute

2. al fâtiha s’appelle « oummoul qour-ân » (la mère du Coran) car les différents sens du Coran s’y trouvent : on y trouve le tawhîd (l’unicité), la croyance au jour dernier, la division des gens en

catégories : les biens-guidés, les gens qu’Allah a comblé de Ses bienfaits, les égarés, ceux qui ont

encouru Sa colère

3. lorsque l’on termine la fâtiha on dit “ âmîne ”, et ceci est une sounna, et cela veut dire « Ô Allah

accepte ».

Et on le dit à voix haute si on récite la fâtiha à voix haute comme dans la prière du marghrib, du ‘ichâ, du fadjr, la prière nocturne... . Et ceci est valable pour l’imam comme pour le ma°moûm.

Le hadith qui dit cela est authentique et donc il ne faut pas l’abandonner, ni faire de reproche à celui

qui dit âmîne à voix haute, mais il faut plutôt faire le reproche à celui qui dit “ âmîne ” à voix basse car le hadith est authentique de sorte qu’il sert de preuve

4. est-ce que le ma°moûm dit “ âmîne ” après que l’imam ait dit « waladdâllîne » ou attend-il que

l’imam ait dit “ âmîne ” ? → Le plus juste c’est qu’il dit “ âmîne ” après que l’imam ait dit « waladdâllîne », d’après ce qui est

rapporté sans sahih Mouslim d’Abî Hourayra, que le prophète عليه الصالة والسالم a dit : « lorsque l’imam

dit « waladdâllîne » dites alors « âmîne ». Quant à la parole rapportée dans les 2 sahih « Et lorsqu’il fait le ta°mîn faites le ta°mîn », cela veut

dire « lorsqu’il arrive à l’endroit où on dit âmîne » ou cela veut dire « lorsqu’il commence à dire âmîne

alors dites âmîne », et cela ne veut pas dire « lorsqu’il termine de dire âmîne ».

En effet, dans le 2ème hadith cette parole peut avoir ces différents sens, mais le 1er hadith montre que le sens ici est « lorsqu’il arrive à l’endroit où on dit âmîne » ou cela veut dire « lorsqu’il commence à

dire âmîne alors dites âmîne »

5. « takbîroul intiqâl » (le takbir de changement de position) fait partie des « wâdjibât » (obligations)

d’après l’avis le plus juste (certains savants disent que c’est une sounna). Et la preuve de cela est le fait

que le prophète يه الصالة والسالمعل le faisait tout le temps, et il n’est pas rapporté qu’il l’ait abandonné une seule fois, et il a dit « priez comme vous m’avez vu priez ».

Et donc celui qui délaisse volontairement ce takbîr, sa prière est annulée, et celui qui le délaisse par

oublie le récupère avec la prosternation de distraction.

Hadith 223 : On rapporte de ‘Abdillêh Ibni Abî Awfâ - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « Un homme est vint au prophète -et lui dit : « Je ne suis pas capable d’apprendre quelque chose du Coran, enseigne – صلى للا عليه و سلم -

moi ce qui peut le remplacer ». Il dit alors « Dis soubhânallah et al hamdou lillêh et lâ ilâha illallâh et Allahou akbar et lâ hawla walâ qouwwata illâ billêhil ‘aliyyil ‘adhîm » ». Ceci est une partie du hadith. [Rapporté par Ahmed et Aboû Dâwoûd et Annasâ-i, et authentifié par Ibnou Hibbâne et Addâraqoutniy et Al Hâkim].

Page 18: Chap 7   la description de la priere

ي ا ي ا-للهي بني أبي أوف وعن عب همارضي صلى اهلل عليه وسلم ف قال جاء رجل إيل ا »: قال -لله عن لنبينه ف علمني ما يزيني , لقرآني شيئا ل أستطييع أن آخذ مين ا إين : , اللهي سبحان "قل : قال ف . مي والم

ييث .«. . ول حول ول ق وة إيل بياللهي العليي العظييمي , ول إيله إيل الله والله أكب ر , ليلهي . ال رواه أحبان وصححه ا, والنسايي , وأبو داود , وا, بن حي ارقطني والاكيم , ل

Celui qui n’est pas capable de réciter la fâtiha doit obligatoirement l’apprendre, même s’il doit payer

quelqu’un pour lui enseigner.

Mais si le temps restant pour la prière est court et qu’il ne l’a pas apprise, mais qu’il connait quelque

chose d’autre du Coran, il récite quelque chose d’équivalent (en longueur) du Coran.

Et s’il ne connaît rien d’autre du Coran (même plus court que la fâtiha), comme quelqu’un qui vient de

rentrer en islam, alors il dit ce dhikr à la place de la récitation : « soubhânallah wal hamdou lillêh wa lâ

ilâha illallâh wallahou akbar wa lâ hawla walâ qouwwata illâ billê ».

Et s’il ne sait pas dire ce dhikr en arabe, il le traduit dans sa langue. Mais on ne traduit pas le Coran mot

à mot car ceci n’est pas permis.

Hadith 224, 225 : On rapporte d’Abî Qatâdah - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم – priait avec

nous, et il récitait dans les prières du dhohr et du ‘asr, dans les 2 premières rak’at, la fâtiha et 2 sourates, et il nous faisait parfois entendre un verset, et il allongeait la 1ère rak’a, et il récitait dans les 2 dernières rak’at la fâtiha ». [Hadith agréé].

ف ي قرأ في الظهري , ي بينا صل ي صلى اهلل عليه وسلمللهي كان رسول ا »: قال رضي اهلل عنهوعن أبي ق تادة ويطول الركعة , ية أحيانا ل ويسميعنا ا, وسورت يي لكيتابي بيفاتيةي ا -في الركعت يي الولي يي -والعصري .ت فق عليهي م .«لكيتابي وي قرأ في الخري يي بيفاتيةي ا, الول

On rapporte d’Abî Sa’îd Al khoudriy - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « Nous évaluions la durée de la récitation du prophète - صلى للا عليه و سلم – dans les prières du dhohr et du ‘asr, et nous avons évalué la durée de sa récitation dans les 2 premières rak’at du dhohr à ce qui correspond à la longueur de la sourate « assadjdah » ; et dans les 2 dernières rak’at à ce qui correspond à la moitié de ceci ; et dans les 2 premières rak’at du ‘asr à ce qui correspond à longueur de la récitation dans les 2 dernières rak’at du dhohr ; et dans les 2 dernières rak’at à ce qui correspond à la moitié de ceci. [Hadith rapporté par Mouslim].

ا ريي وعن أبي سعيي لظهري في ا صلى اهلل عليه وسلمللهي نا نزر قييام رسولي اك »: قال رضي اهلل عنهلر لولي يي مين الركعت يي افحزرنا قييامه في ا, والعصري ةي الس ( ال ت نزييل : )لظهري ق ر و . ج في الخري يي ق

ري الخري يي مين ا. النصفي مين ذليك النصفي علىوالخري يي , هري لظ وفي الولي يي مين العصري على ق.رواه مسليم .« مين ذليك

1. les savants ont divergé concernant la longueur des 2 premières rak’at de la prière, en raison de

l’opposition de ces 2 textes : en effet le hadith de Abî Qatâdah dit que la 1ère

ra k’a est plus longue que

la 2ème

, et le hadith de Abî Sa’îd dit qu’elles sont équivalentes.

Page 19: Chap 7   la description de la priere

Certains savants ont donné la préférence au hadith de Abî Qatâdah car il est rapporté par Al Boukhârî et Mouslim alors que le hadith de Abî Sa’îd est rapporté par Mouslim uniquement, et parce que le hadith

de Abî Qatâdah est une affirmation alors que le hadith de Abî Sa’îd est basé sur une évaluation.

→ Le plus juste pour réunir entre ces 2 hadith, c’est de dire que le plus souvent le prophète

allongeait la récitation dans la 1 عليه الصالة والسالمère

rak’a par rapport à la 2ème

, et parfois sa récitation était équivalente dans les 2 rak’at, et parfois même la récitation dans la 2

ère rak’a était légèrement plus

longue que dans la 1ère

rak’a (comme pour la récitation de « sabbih » et « al ghâchiyah »)

2. la prière du ‘asr est plus courte que celle du dhohr, car la récitation dans les 1

ère rak’at du ‘asr

équivaut à la récitation dans les 2 dernières rak’at du dhohr. Et la raison de cela est que les gens ont

besoin de temps après le ‘asr pour vendre et acheter …

3. ce qui apparaît du hadith de Abî Qatâdah, c’est que dans les deux dernières rak’at du dhohr et du ‘asr

on n’ajoute rien à la fâtiha, contrairement au hadith de Abî Sa’îd.

Hadith 226 : On rapporte de Soulaymâne Ibni Yasâr qu’il a dit : « Un tel allongeait les 2 premières rak’at du dhohr, et il allégeait le ‘asr, et il récitait dans le maghrib des sourates de « qisâr al moufassal », et dans le ‘ichâ des sourates de « awsat al moufassal », et dans le soubh des sourates de « tiwâl al moufassal ». Aboû Hourayra - رضي للاه تعالى عنه – dit alors : « Je n’ai pas prié derrière quelqu’un dont la prière ressemble autant à celle du prophète - صلى للا عليه و سلم – que celui-ci ».

[Hadith rapporté par Annasâ-î avec une chaîne de transmission authentique].

, ويفف العصر , لولي يي مين الظهري يطييل ا كان فلن »: قال رضي اهلل عنهان بني يسار وعن سليم ليت ما ص : "ف قال أبو هري رة . لصبحي بيطوليهي وي قرأ في المغريبي بيقيصاري المفصلي وفي العيشاءي بيوسطيهي وفي ا

أشبه صلة يح .«مين هذا صلى اهلل عليه وسلمللهي بيرسولي ا وراءي أح .أخرجه النسايي بيإيسناد صحي

1. ce hadith montre comme le hadith de Abî Sa’îd que le prophète عليه الصالة والسالم allongeait la

récitation dans la prière du dhohr et qu’il l’écourtait dans la prière du ‘asr.

2. il est bien de réciter dans le fadjr des sourates qui font parti de “ tiwâl al mouffassal ”, dans le

maghrib des sourates qui font partie de “ qisâr al moufassal ”,et dans le dhohr, le ‘asr et le ‘ichâ des

sourates qui font partie “ awsât al moufassal ”.

- « al moufassal » commence par la sourate « qâf » (n°50) et se termine par la sourate « annâs »

(n°114) : * les “ tiwâl al mouffassal ” débute à la sourate « qâf » (n°50) et se termine à la sourate « al

moursalât » (n°77).

* la sourate ’amma (n°78) est la première sourate des “ awsât al moufassal ” et la

dernière est “ wallayli idhâ yaghchâ ” (n°92). * la sourate « waddouhâ » (n°93) est la première sourate des “ qisâr al moufassal ” et la

dernière est la sourate « annâs ».

Le mieux est de respecter ceci.

Hadith 227 : On rapporte de Djoubayr Ibni Mout’im - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « J’ai entendu le prophète .« réciter la sourate « attoûr » dans la prière du maghrib – صلى للا عليه و سلم -

[Hadith agréé].

عت رسول ا »: قال رضي اهلل عنهوعن جب ريي بني مطعيم لمغريبي ي قرأ في ا سلمصلى اهلل عليه و للهي سي.مت فق عليهي .«بيالطوري

Page 20: Chap 7   la description de la priere

Il est bien de réciter parfois des sourates qui font partie de “ tiwâl al mouffassal ” dans la prière du maghrib : comme l’a dit Djoubayr Ibnou Mout’im, le prophète عليه الصالة والسالم a récité la sourate “

attoûr ” dans la prière du margrib.

Mais le prophète عليه الصالة والسالم faisait cela parfois, ni tout le temps, ni souvent.

C’est en écoutant cette sourate que Djoubayr Ibnou mout’im a eu la foi et est rentré en islam : lorsque

le prophète عليه الصالة والسالم est arrivé au passage القونا يء أام هم الخا Ont-ils » → أام خلقوا من غاير شا

été créé à partir de rien ou sont-ils eux les créateurs ? ». Car ce verset est un argument claire

concernant le fait qu’Allah est le seul créateur car Allah dit « est ce que ceux-ci ont été créés sans

créateur ou se sont-ils créés eux-mêmes », et la réponse est ni la première, ni la deuxième, mais plutôt ils ont été crées par Le Créateur qui est Allah.

Hadith 228 : On rapporte de Abî Hourayra - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – récitait

dans la prière du fadjr du vendredi la sourate « assadjdah » (n°32) et la sourate « hal atâ ‘alal insâne » (n°76). [Hadith agréé]. Attabarâniy rapporte dans un hadith de Ibni Mas’oûd : « Il le faisait de manière permanente ».

لفجري ي وم ي قرأ في صلةي ا صلى اهلل عليه وسلمللهي سول اكان ر »: قال رضي اهلل عنهوعن أبي هري رة ة ( ال ت نزييل : )المعةي نساني )و , السج مت فق عليهي .«( هل أتى على الي

ييثي او مين ح يمي ذليك »: بني مسعود ليلطب راني .«ي

1. il est bien de réciter dans la prière de soubh le vendredi la sourate « assadjdah » (n°32)

complète dans la 1ère

rak’a et la sourate « hal atâ ‘alal insâne » (n°76) complète dans la 2ème

rak’a, car le prophète

le faisait de façon constante dans la prière de soubh le vendredi ; mais ce n’est pas عليه الصالة والسالم

une obligation.

La cause de la récitation de ces 2 sourates c’est qu’elles évoquent le début de la création et sa fin et la

rétribution le jour dernier qui se fera un vendredi, de même que le début de la création s’est fait avec la création de Âdam le vendredi.

C’est pour cela que le prophète عليه الصالة والسالم récitait ces 2 sourates malgré leur éloignement dans

l’ordre des sourates

2. quant à ce que font certains imams en divisant la sourate « assadjdah » en deux, la première partie

pour la première rak’a et la deuxième partie pour la deuxième rak’a, ceci est une très grande erreur,

c’est contraire à la sounnah et une innovation dans la religion d’Allah. Mais ceux-ci sont ignorants et il faut leur apprendre et leur montrer. Et certains font la même chose

avec la deuxième sourate et l’erreur est la même. Nous disons à cet imam : “ Soit tu récites les deux

sourates comme le prophète عليه الصالة والسالم l’a fait, soit tu lis autre chose”

3. certains également récitent dans la prière de soubh le vendredi une partie de la sourate “ al kahf ” (la

caverne) et ceci est également une erreur car ceci n’est pas rapporté du prophète عليه الصالة والسالم ;

mais ce qui est rapporté c’est le fait d’encourager à lire cette sourate le jour du vendredi et pas dans la prière du fadjr ni la prière du vendredi.

Et certains simples imams (c-a-d pas des savants) récitent la sourate “ al djoumou’ah ” et la sourate “

al mounâfiqîne ” dans la prière du fadjr, et ceci est également de l’ignorance et une erreur car le

prophète عليه الصالة والسالم les récitait dans la prière du djoumou’ah et non dans la prière du soubh.

Hadith 229 :

Page 21: Chap 7   la description de la priere

On rapporte de Houdhayfa - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « J’ai prié avec le prophète - صلى للا عليه و سلم –,

il n’y avait pas un verset relatif à la miséricorde qu’il récitait sans qu’il ne s’y arrête pour invoquer (Allah), ni un verset relatif au châtiment sans en demander la protection (d’Allah). [Hadith rapporté par les cinq et qualifié de « bon » par Attirmidhiy].

صليت مع ا »: قال رضي اهلل عنهوعن حذي فة ل فما مرت بيهي آية رحة إي صلى اهلل عليه وسلملنبيها يسأل ها , وقف عين ن نه ا, أخرجه المسة .«ول آية عذاب إيل ت عوذ مي لت رميذيي وحس

Une nuit (comme cela est précisé dans la version de Mouslim) Houdhayfa Ibnoul Yamâne a prié avec

le prophète والسالمعليه الصالة , qui a récité la sourate « al baqarah » (la vache), puis la sourate « annisâ »

(les femmes), puis la sourate « âli ‘imrâne » (la famille de ‘Imrâne), et ceci avant que le dernier ordre établi soit la sourate « âli ‘imrâne » avant la sourate « annisâ ». Et il n’y avait pas un verset relatif à la

miséricorde qu’il récitait sans le prophète عليه الصالة والسالم ne s’y arrête pour invoquer (Allah), ni un

verset relatif au châtiment sans en demander la protection (d’Allah).

Ainsi le prophète السالمعليه الصالة و réunissait entre la récitation, la méditation et l’invocation.

1. il est permis de prier en groupe la prière surérogatoire dans une demeure car le prophète

a approuvé Houdhayfa, mais si c’est à l’occasion, comme dans le cas de la présence عليه الصالة والسالمd’un invité chez soit, et non de façon régulière

2. si quelqu’un prie la prière de la nuit et qu’il passe par un verset relatif à la miséricorde il est

« moustahabb » (recommandé) qu’il demande à Allah Ses bienfaits, qu’il soit parmi ceux qui bénéficieront de cette récompense ; et s’il passe par un verset relatif au châtiment qu’il demande à

Allah la protection contre celui-ci.

Exemple : Si on récite dans la prière de nuit نات في ماقعاد صدق عندا ماليك مقتادر إن المتقينا في جار Les pieux seront dans des Jardins et parmi des ruisseaux, dans un séjour de vérité, auprès » → وان اها

d’un Souverain Omnipotent » : ceci est un verset relatif à la miséricorde, on dit : « Allâhoumma

dja’lnî minhoum » (Ô Allah compte-moi parmi eux) ou une autre parole dans ce sens.

Exemple : Si on récite صير نم وابئسا الما ها المناافقينا وااغلظ عالايهم واماأوااهم جا ارا وا اهد الكف ا النبي جا ياا أاي ها→ « Ô Prophète, lutte contre les mécréants et les hypocrites, et sois rude avec eux; l’Enfer sera leur refuge, et quelle mauvaise destination ! » : on demande protection, on dit “ na’oûdhou billêhi min

dhâlik ” (nous demandons à Allah la protection contre ceci) ou une parole dans ce sens.

3. et si on passe la prière de la nuit par un verset lié au tasbîh on fait le tasbîh.

Exemple : " ل عالايه واك ع الامر كله فااعبده وات ا إلايه ي رجا A Allah appartient l’Inconnaissable des cieux » → وا

et de la terre, et c’est à Lui que revient l’ordre tout entier. Adore-Le donc et place ta confiance en

Lui », on dit “ soubhânahou wa bihamdih ”

4. mais est ce que cette règle est valable dans la prière obligatoire en se basant sur la règle disant que

la règle de base c’est ce qui est valable dans la prière surérogatoire est valable dans la prière

obligatoire sauf s’il y a un dalîl qui prouve le contraire, ou dit-on que ceci ne s’applique pas dans la prière obligatoire ?

Dans la prière de nuit il n’y a pas de doute que c’est une sounnah car dans cette prière il est demandé

d’allonger, de méditer.

Quant à la prière obligatoire, ceux qui ont décrit la prière du prophète عليه الصالة والسالم n’ont pas évoqué qu’il faisait ceci alors qu’ils ont transmis de nombreuses descriptions. Aucun d’entres-eux n’a

dit que le prophète عليه الصالة والسالم faisait ceci.

→ Ainsi dans la prière obligatoire, le mieux est de ne pas le faire car ceci ne fait pas partie de la sounna, mais si quelqu’un le fait il n’y a pas de mal (mais cela est défendu pour le ma°moûm dans la

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prière à voix haute, car s’il fait cela il n’écoutera pas la lecture de l’imam → voir l’explication de zâd al moustaqni’)

5. mais si les versets lus demandent une réponse, on répond.

Exemple : - si on récite le verset اكمينا م الحا Allah n’est-Il pas le plus sage » → أالايسا الله بأاحكا

des Juges ? », on dit “ balâ ” ou « soubhânaka fabalâ ».

- si on récite le verset وتاى Celui-là [Allah] » → أالايسا ذالكا بقاادر عالاى أان يحييا الما

n’est-Il pas capable de faire revivre les morts ? », on dit “ balâ ” ou « soubhânaka fabalâ ».

Car ceci est une question de la part d’Allah, elle nécessite une réponse.

Hadith 230 : On rapporte de Ibni ‘Abbâs - رضي للاه تعالى عنهما - qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a dit : « Et

sachez qu’on m’a défendu de réciter le Coran en inclinaison ou en prosternation : quant à l’inclinaison glorifiez-y le Seigneur, quant à la prosternation faites-y le maximum et appliquez-vous dans les invocations car vous serez certainement exaucés ». [Hadith rapporté par Mouslim].

أل وإين نييت أن أق رأ »: صلى اهلل عليه وسلمللهي قال رسول ا: قال رضي اهلل عنهابني عباس وعني ا عاءي , ف عظموا فييهي الرب فأما الركوع , القرآن راكيعا أو ساجي وا في ال ف قمين , وأما السجود فاجتهي

رواه مسليم .«أن يستجاب لكم

1. il ne faut pas réciter le Coran en roukoû’ et en soudjoûd, on le récite en position debout

Celui qui récite le Coran en roukoû’ a commis un péché. Mais les savants ont divergés sur le fait que

la prière soit annulée si quelqu’un le fait : La majorité des savants disent qu’elle n’est pas annulée car le Coran est un dhikr légiféré dans la

prière, mais cet endroit n’est pas le sien. Et certains savants ont dit que la prière est annulée car la

personne a dit une parole qu’il est interdit de dire et c’est l’avis de Ibn Hazm (ra), qui dit que si on récite le Coran en roukoû’ ou en soudjoûd la prière est annulée

2. après avoir cité ce qui est interdit le prophète عليه الصالة والسالم a cité ce qui est autorisé, comme c’est

son habitude : en position de roukoû’ on glorifie Allah et en position de soudjoûd on fait des invocations (dou’a)

3. concernant le fait de faire une invocation avec quelque chose du Coran comme le fait de dire en

soudjoûd اب ه ة إنكا أانتا الوا ب لاناا من لادنكا راحما ها ناا وا ي ت ا دا Seigneur! Ne » → راب ناا ل تزغ ق لوب اناا ب اعدا إذ ها

fait pas dévier nos cœurs après que Tu nous aies guidés; et accorde-nous Ta miséricorde. C’est Toi, certes, le Grand Donateur ! », il n’y a pas de mal car la personne a visé ici la dou’â et non la récitation

; de même dans le roukoû’ (de même pour celui qui est en état de djanâbah)

4. il y a ici une allusion au fait que le Coran a une haute place et qu’il ne faut le réciter qu’en position

debout car la position debout est une forme de grand respect, et ainsi lorsque quelqu’un d’important

entre chez les gens, ceux-ci se lèvent pour lui par respect.

5. il faut multiplier la glorification d’Allah dans le roukoû’ en disant « soubhâna Rabiyal ’adhîm »

انا رابيا العاظيم سبحا et même si on le dit 1000 fois, de même dans ce qui est une glorification il y a

“soubboûhoun qouddoûsoun rabboul malâ-ikati warroûh” الروح ة وا ئكا لا وس راب الما de , سبوح قد

même “ soubhânakallâhoumma rabannâ wabihamdik Allâhoumma-ghfirlî ”

اناكا ا مدكا سبحا غفر ليااللهم ا, للهم راب ناا وابحا

Page 23: Chap 7   la description de la priere

6. après avoir dit ce qui est obligatoire en soudjoûd (« soubhâna rabbiyal a’lâ » انا رابيا الاعلاى au سبحا

moins une fois), on multiplie les dou’â car les dou’â sont proches de l’acceptation dans cette position,

car l’endroit où le serviteur est le plus proche d’Allah est le soudjoûd, car le soudjoûd est le plus haut niveau d’humiliation et de soumission. Ainsi lorsqu’on s’humilie devant notre Seigneur et qu’on pose

le haut de notre corps sur le sol, Allah nous élève.

Il y a des situations dans lesquelles les invocations sont plus proches de l’acceptation, et il y a des

moments où les invocations sont plus proches de l’acceptation :

- parmi les situations : en prosternation, celui qui est angoissé (« al moudtarr »), celui qui est

opprimé - parmi les moments : entre l’appel à la prière et al iqâmah, en fin d’après-midi le jour de

‘arafah, dans le dernier tiers de la nuit

7. il est permis d’invoquer Allah en prosternation en demandant quelque chose du bas monde, car le

prophète n’a pas limité les invocations : on peut demander par exemple une belle maison ou une

grande voiture ou la réussite à un examen …

8. toute règle qui s’applique au prophète عليه الصالة والسالم s’applique à sa communauté, sauf s’il y a un

dalil prouvant qu’elle est spécifique au prophète عليه الصالة والسالم, car ici le prophète عليه الصالة والسالم

ne nous a informé de cette interdiction que pour qu’on prenne exemple sur lui.

Hadith 231 : On rapporte de ‘Âicha - رضي للاه تعالى عنها – qu’elle a dit : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم – disait dans son

inclinaison et dans sa prosternation : « Perfection à Toi notre Seigneur et louange à Toi, Ô Allah pardonne-moi ». [Hadith agréé].

ي ا-وعن عايشة هارضي في ركوعيهي : للهي صلى اهلل عليه وسلم ي قول كان رسول ا »: قالت -لله عن يك سبحانك ا: "وسجوديهي م مت فق عليهي .«غفير لي اللهم ا, للهم رب نا وبي

- Dans une version ‘Âicha (ra) a dit que lorsque la parole d’Allah “ idhâ djâ-a nasroullahi... ” (sourate

n°110) est descendu le prophète عليه الصالة والسالم multipliait le fait de dire en roukoû’ et en soudjoûd

“ soubhânakallâhoumma rabannâ wabihamdik Allâhoumma-ghfirlî ”

اناكا ا مدكا سبحا غفر ليااللهم ا, للهم راب ناا وابحا . Donc il est bien de ressembler au prophète عليه الصالة والسالم et donc il faut multiplier le fait de dire ce dhikr et cette dou’a. La première partie est un “thanâ°” (le fait de vanter Allah) et la deuxième partie

est une dou’â, et ceci concorde avec la parole d’Allah dans cette sourate

ابا و انا ت ا غفره إنه كا است ا مد رابكا وا بح بحا alors, par la louange, célèbre la gloire de ton Seigneur et » → فاسا

implore Son pardon. Car c’est Lui le grand Accueillant au repentir ».

- Ce qui apparait du hadith est qu’il le faisait عليه الصالة والسالم en roukoû’ et en soujoûd, et donc dans

le roukoû’ il y a parfois une dou’â malgré que la règle de base dans le roukoû’ c’est qu’on glorifie le

Seigneur. Donc cette dou’â est une exception.

Hadith 232 : On rapporte de Abî Hourayra - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم – disait

« Allâhou akbar » lorsqu’il était debout pour accomplir la prière (le takbîr d’entrée), puis il disait « Allâhou akbar » lorsqu’il s’inclinait, puis il disait « sami’allâhou liman hamidah » lorsqu’il levait le dos de l’inclinaison, puis il disait lorsqu’il était debout « rabbanâ walakal hamd », puis il disait « Allâhou akbar » en descendant vers la prosternation, puis il disait « Allâhou akbar » lorsqu’il levait la tête, puis il disait « Allâhou akbar » lorsqu’il se prosternait, puis il disait « Allâhou akbar » lorsqu’il se relevait, puis il faisait cela dans toute la prière, et il disait « Allâhou akbar » lorsqu’il se relevait de la position assise après les deux premières rak’at ».

Page 24: Chap 7   la description de la priere

[Hadith agréé].

ي الله عنه -وعن أبي هري رة لصلةي عليه وسلم إيذا قام إيل اللهي صلى اهللكان رسول ا »: قال -رضيي ي قوم يكب ي ي ركع , ر حي ع : "ث ي قول , ث يكب ر حي ه اسي ي ي رفع " لله ليمن حي لركوعي ا صلبه مين حي رب نا ولك ا: "ث ي قول وهو قايم , ا " لم ي ي هويي ساجي ي ي رفع رأسه ث يكب , ث يكب ر حي ث , ر حي

ي ي رفع ث يكب ر حي ي يسج ي ي قوم مين , لصلةي كلها ل ذليك في اث ي فع , يكب ر حي ت يي ن اث ويكب ر حي ا مت فق عليهي .«للوسي ب ع

1. les “ takbîrât ” sont de trois catégories:

- une 1ère

partie qui est un pilier

- une 2ème

partie qui est une obligation - une 3

ème partie qui est une sounnah

La 1ère

partie c’est “ takbîratoul ihrâm ” (le takbîr d’entrée), la prière n’est valable qu’avec lui. Si quelqu’un se met dans le rang et oublie et récite la fâtiha sans prononcer takbîratoul ihrâm, sa prière

n’est pas valable, car c’est un pilier de la prière.

La 2

ème partie ce sont les « takbîrâtoul intiqâl » (les taqbîrât de déplacement c-a-d de changement de

position) : en faisant le roukoû’, en faisant le soudjoûd, en se relevant du soudjoûd, en se prosternant

de nouveau, en se relevant pour la rak’a suivante.

Concernant le takbîr pour le roukoû’, il doit être fait pendant le changement de position, et certains

savants ont même dit que s’il commence le takbîr avant de démarrer le déplacement ou qu’il le termine

seulement en arrivant au roukoû’ ce n’est pas valable et sa prière est annulée. Mais cet avis comporte une grande difficulté, et si on l’appliquait beaucoup de gens et d’imams ne seraient pas en règle.

Mais il est clair qu’il est recommandé de faire le takbîr entre le départ et l’arrivé au roukoû’ car le

“qiyâm” (la position debout) comporte un dhikr particulier et l’inclinaison comporte un dhikr

particulier, et donc si on allonge le takbîr jusqu’à ce qu’on entre dans le roukou’ on fait entrer dans le roukou’ un dhikr qui n’en fait pas partie. Et si on prononce le takbîr avant de descendre on fait entrer

dans la position debout un dhikr qui n’en fait pas partie.

→ Donc l’avis le plus juste c’est que le takbîr de déplacement, pour les différentes positions, doit être fait pendant le changement de position, et qu’il est quand-même permis de le débuter avant le

déplacement, et qu’il est quand-même permis de le terminer en arrivant à la prochaine position. Par

contre il n’est pas valable de le dire complètement avant le changement de position, de même qu’il n’est pas valable de le débuter seulement en arrivant à la prochaine position, car dans ce cas on aura

entré un dhikr dans une position qui n’est pas la sienne et on aura abandonné un dhikr dans la position

qui est la sienne.

La 3

ème partie : les savants ont dit que c’est le cas où on rejoint l’imam en position de roukoû’, on fait

takbîratoul ihrâm debout puis on s’incline, et le takbîr pour s’incliner ici est une sounna, si on veut on

le fait, si on veut on ne le prononce pas

2. il n’y a pas de différence entre les « takbîrâtoul intiqâl » (les taqbîrât de déplacement c-a-d de

changement de position), elles se prononcent de la même façon avec la même longueur, car il n’a pas été rapporté de différence entres-elles, contrairement à ce que font certains imams

3. lorsqu’il se relevait عليه الصالة والسالم du roukoû’ il disait “ sami’allâhou liman hamidah”, et donc il

faut le dire en se relevant du roukoû’ et non en arrivant à la position debout.

La parole “ sami’allâhou liman hamidah” “ Allah a entendu celui qui l’a loué ” : les savants ont dit que

cela veut dire « Allah a répondu à celui qui l’a loué », car dans la langue arabe “ assam’ ” peut vouloir

dire “ al istidjâbah ” (la réponse) comme dans le verset : عونا هم ل ياسما معناا وا الذينا قاالوا سا → وال تاكونوا كا

« Et ne soyez pas comme ceux qui disent : « Nous avons entendu », alors qu’ils n’entendent pas. » ici

Page 25: Chap 7   la description de la priere

la parole « lâ yasma’oûn » (il n’entendent pas) veut dire “ la yastadjîboûn ” (il ne répondent pas) ; et la réponse d’Allah c’est qu’il récompense la bonne action (al hasanah) par dix hasanât jusqu’à sept cent,

et jusqu’à plus que cela

4. lorsqu’il était debout عليه الصالة والسالم, il disait “ rabbanâ walakal hamd ” pour pratiquer tout de suite l’acte qui mène à la récompense cité au-dessus.

L’imam et le mounfarid (celui qui prie seul) disent “ rabbanâ walakal hamd ” lorsqu’ils sont debout

après l’inclinaison, alors que le ma°moûm dit “ rabbanâ walakal hamd ” pendant qu’il se relève de l’inclinaison (voir l’explication de zâd al moustaqni’).

Et il y a quatre façons de dire cette parole d’après les ahadith, elles sont toutes valables, et il est bon

d’en dire une parfois, et une autre parfois : * Rabbanâ wa lakal hamd

* Rabbanâ lakal hamd

* Allahoumma rabbanâ lakal hamd * Allahoumma rabbanâ wa lakal hamd

Hadith 233 : On rapporte de Abî Sa’îd Al khoudriy - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم –

disait lorsqu’il levait la tête de l’inclinaison : « Ô Allah à Toi la louange autant que le contenu des cieux et autant que le contenu de la terre, et autant que le contenu de ce que Tu veux en dehors de cela, oh Celui qui mérite la louange et la gloire, ceci est la parole la plus véridique qu’a dit le serviteur, et nous sommes tous tes serviteurs. Ô Allah personne ne peut empêcher ce que Tu as donné et personne ne peut donner ce que Tu as empêché, et celui qui est riche ne peut être bénéfique car la richesse vient de Toi ». [Hadith rapporté par Mouslim].

ريي ال ي الله عنه -وعن أبي سعيي إيذا رفع رأسه صلى اهلل عليه وسلمللهي كان رسول ا »: قال -رضيلء ا: " لركوعي قال ا مين مي ئت , لسمواتي وميلء الرضي اللهم رب نا لك الم ن شيء مي وميلء ما شي

ي لث ناءي و أهل ا, ب ع أحق ما قال ا, المج -لعب ول , اللهم ل مانيع ليما أعطيت -وكلنا لك عبفع ذا ا, ن عت معطيي ليما م مينك ال ول ي ن .رواه مسليم .«ل

- Lorsque le prophète عليه الصالة والسالم se relevait du roukoû’ il disait ce dhikr, et donc il est recommandé de le dire.

- dans la parole « mil-assamâwât ... » (autant que le contenu des cieux), comment est ce que « al hamd » peut remplir les cieux alors que “al hamd” (la louange) est une “ ma’na ” (quelque chose qui

n’est pas physique) :

* certains savants ont dit : si ce “ hamd ” était un corps il remplirait les cieux, par sa grande quantité et sa grandeur.

* d’autres ont dit : Ta louange ô Seigneur, tu la mérites pour chacun de tes actes ; les actes

(af’âl) d’Allah ont rempli les cieux et la terre car tout ce qui a lieu dans les cieux et la terre se fait par

les actes d’Allah. Et cette explication est plus large et plus claire.

- la parole « wa mil-amâchi°ta min chay-in ba’d » : c’est à dire ce qui est en plus des cieux et de la

terre, car en dehors de cela il y a “ al koursiy ” (le repose-pied), “ al ‘arch ” (trône), et peut-être des autres créatures que nous ne connaissons pas. Car nous n’avons reçu de la science que peu de choses.

- la parole « ahla-thanâ-i wal madjd » : C’est à dire ô Toi qui mérites les louanges et la gloire. C’est un

“ tawassoul ” par le fait qu’Il mérite les louanges et la gloire. On peut dire également dire “ ahlou-thanâ-i ” c’est à dire “ anta ahlou-thanâ-i ...”

- « ahaqqou mâqâlal ’abd » : le fait de Te décrire comme le plus méritant des louanges et la gloire est ce qu’il y a de plus véridique, de plus concret que le serviteur puissent dire.

Page 26: Chap 7   la description de la priere

- « wa koulounâ laka ‘abdoun » : c’est à dire “ koullou wâhidin minnâ ” (chacun d’entre nous est Ton serviteur).

- « lâ mâni‘a limâ a‘tayt » : rien ne peut empêcher ce que Tu as écris (qaddayta) que tu donnerais ; et

ce que Tu as donné à plus forte raison.

- « walâ mou’tiya limâ mana’ta » : nul ne peut donner que Tu as écris (qaddayta) que Tu ne

donnerais pas. Ainsi ce qui nous arrive de la part de quelqu’un, nous vient d’Allah, c’est Lui qui a mis dans son coeur

le fait de le donner.

Donc nous avons la certitude que tout ce qui nous vient, vient d’Allah et c’est la même chose pour ce

qui ne nous vient pas. Et tout ceci est fait avec la “ hikma ” (sagesse, qui veut dire le fait de mettre chaque chose à sa place), car tous les actes d’Allah sont faits avec sagesse.

Allah a dit : كيما انا عاليما حا اءا الله إن اللها كا اءونا إل أان ياشا Cependant, vous ne saurez » → واماا تاشا

vouloir, à moins qu’Allah veuille. Et Allah est Omniscient et Sage ».

- « walâ yanfa’ou dhal djadi … » : « al djadou » veut dire ici “ al ghinâ ” (la richesse) et non le grand-père.

Ainsi celui qui a la richesse ne peut pas se passer de Toi et il a besoin de Toi. Et on ne peut repousser

par notre richesse quelque chose qu’Allah a voulu. Exemple : Si quelqu’un a une grande armée et beaucoup de biens et Allah lui veut un mal, cette

personne ne peut repousser ce mal par sa richesse.

Hadith 234 : On rapporte de Ibni ‘Abbâs - رضي للاه تعالى عنهما - qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a dit : « On

m’a ordonné de me prosterner sur 7 membres : sur le front –et il désigna son nez avec la main-, et les mains, et les genoux, et les bouts des pieds ». [Hadith agréé].

ي ا-بني عباس ا وعني همالله ع رضي »: صلى اهلل عليه وسلمللهي قال رسول ا: قال -ن أميرت أن أسجعةي أعظم هةي : على سب يهي إيل أنفيهي -على الب يني -وأشار بيي ميي وأطرافي ا, والركبت يي , والي .«لق

.مت فق عليهي

1. la parole « on m’a ordonné » veut dire « Allah m’a ordonné » car le prophète عليه الصالة والسالم est un

serviteur, Allah lui ordonne et lui interdit (comme dans le hadith 230). Mais il est celui qui a le plus haut niveau d’adoration d’Allah et de remerciement d’Allah (choukr), au

point de se lever la nuit et prier longtemps jusqu’a ce que ses pieds se fendent, et il disait

.” ? ne serais-je pas un serviteur reconnaissant “ عليه الصالة والسالم

2. il faut se prosterner avec 7 membres :

* le front, et le prophète عليه الصالة والسالم désigna son nez avec la main pour montrer que le nez est une partie du front et qu’il est obligatoire de se prosterner dessus.

* les deux mains

* les deux genoux

* les extrémités des pieds c’est à dire les doigts de pied.

Donc il est obligatoire de se prosterner sur ces 7 membres :

° Celui qui se prosterne en levant le front (c’est à dire il se prosterne sur le nez) son soudjoûd n’est pas valable.

° Celui qui se prosterne en levant son nez, son soudjoûd n’est pas valable

° Celui qui se prosterne en levant sa main, son soudjoûd n’est pas valable

° Celui qui se prosterne en levant son pied, son soudjoûd n’est pas valable.

Page 27: Chap 7   la description de la priere

Celui qui se prosterne et lève une partie d’un membre comme quelque doigts d’une main ou un doigt, le soudjoûd est valable. De même si quelqu’un lève les doigts de pied mais le pouce du pied touche le

sol, la prosternation est valable ; mais le mieux est que tous les doigts touchent le sol.

Ce qui apparait de la parole du prophète عليه الصالة والسالم “ al yadayn ” (les mains), c’est que la prosternation sur les mains est valable que ce soit sur le dos des mains ou l’intérieur des mains

(paumes).

Donc si quelqu’un se prosterne sur le dos de la main sa prosternation est valable, mais c’est contraire à la sounna.

Concernant les pieds il faut se prosterner dessus alors qu’ils sont debout afin que les extrémités des

pieds soit sur le sol. Et si quelqu’un se prosterne sur le coté du pied, ce n’est pas valable, il faut obligatoirement se prosterner sur les extrémités des pieds comme l’a dit le prophète عليه الصالة والسالم.

Beaucoup de gens, lorsqu’ils ont envie de se gratter alors qu’ils sont prosternés, lèvent leur main pour se gratter : ceci est interdit, il faut se retenir et lorsqu’ils se lèvent du soudjoûd ils se grattent.

Et si quelqu’un le fait, ce qui apparaît c’est que sa prosternation est valable si cela dure un court

moment et qu’elle n’est pas valable si cela dure toute la prosternation.

Beaucoup de gens, lorsqu’ils se prosternent, mettent un pied sur l’autre, leur prosternation n’est pas

valable

3. ce qui apparaît du hadith, c’est que la prosternation est valable même s’il y a entre soit et le lieu de

prosternation un obstacle, comme le fait de mettre un mouchoir et se prosterner dessus : c’est valable

car on s’est prosterné sur le front. Mais les savants ont dit qu’il est “ makroûh ” (déconseillé) de se prosterner sur quelque chose qui est

sous le front uniquement (c-a-d un obstacle qui se trouve uniquement sous le front et non le reste du

corps), en expliquant que ceci est l’acte des “ râfidah ” (chiite) car les chiites innovateurs font le “ tabarrouk ” (la recherche de bénédiction) avec la prosternation sur la terre qui vient de karbala, et c’est

pour cela qu’ils fabriquent des petits morceaux de terre cuite qu’ils couvrent et mettent dans leur

poche, et lorsqu’ils se prosternent ils la posent entre leur front et le sol.

Donc si quelqu’un pose un mouchoir uniquement sous le front, les savants ont dit que c’est makroûh car c’est une ressemblance aux innovateurs “ arrâfidah ”

4. si on se prosterne sur certains membres, comme le fait de poser les mains sur le sol et poser le front sur le dos de la main, le soudjoûd n’est pas valable car on a mis comme obstacle avec le sol certains

membres de la prosternation

5. si on se prosterne sur quelque chose qui est relié à nous comme la ghoutra (voile porté par l’homme) c’est déconseillé (makroûh), sauf pour un besoin (hâdjah).

Ainsi Anas Ibn Malik (ra) a dit :

لما كنا نصالي ماعا النبي سا ة الحا صالى الله عالايه وا ه من الارض في شد نا واجها ك دناا أان يما ر فاإذاا لام ياستاطع أاحادا عالايه جا طا ث اوباه فاسا durant la chaleur intense, et عليه الصالة والسالم Nous prions avec le prophète » : باسا

lorsque l’un d’entre nous ne pouvait poser son front sur le sol, il étalait son vêtement pour se prosterner

dessus ». (Sahih Al Boukhâri). La parole « lorsque l’un d’entre nous ne pouvait poser » montre qu’il ne convient pas qu’on se prosterne sur quelque chose de relié à soi, sauf s’il y a un besoin.

Ainsi, la prosternation sur un obstacle se divise en 3 catégories :

- lorsque l’obstacle fait partie des membres de la prosternation, comme le fait de poser le front sur la main : la prosternation n’est pas valable

- lorsque l’obstacle est relié à soi sans faire partie des membres de la prosternation, comme le

fait de poser le front sur une partie de son vêtement ou sur sa ghoutra (voile porté par l’homme) : c’est déconseillé (makroûh), sauf pour un besoin (hâdjah).

- lorsque l’obstacle est séparé de soi, comme le fait de prier sur un tapis : c’est permis car c’est

confirmé du prophète عليه الصالة والسالم mais il est “ makroûh ” (déconseillé) de se prosterner sur quelque chose qui est sous le front uniquement (c-a-d un obstacle qui se trouve uniquement sous le front et non

le reste du corps)

Page 28: Chap 7   la description de la priere

6. si on est incapable de se prosterner sur un des membres de la prosternation, comme dans le cas où on

a une blessure dans un pied et qu’il n’est pas possible de le poser (ou le front), on est exempté de la

prosternation sur ce membre d’après la parole d’Allah فاات قوا اللها ماا استاطاعتم « craignez donc Allah

autant que vous le pouvez » et la parole du prophète فأتوا منه ما استطعتم بأمر أمرتكموإذا عليه الصالة والسالم

"et si je vous ordonne une chose faites-en ce que vous pouvez" ; et le plus juste c’est qu’on n’est pas exempté dans ce cas de la prosternation sur les autres membres d’après ces textes.

Hadith 235, 236 : On rapporte de Ibni Bouhaynah - رضي للاه تعالى عنه – que le prophète - صلى للا عليه و سلم –, lorsqu’il priait,

écartait les bras, jusqu’à ce qu’apparaisse la blancheur de ses aisselles. [Hadith agréé].

نة ا وعني أن ا »: رضي اهلل عنهبني بي يهي صلى اهلل عليه وسلملنبي حت , كان إيذا صلى ف رج ب ي يو ب ياض إيبيطيهي .مت فق عليهي .«ي ب

On rapporte de Al Barâ Ibni ‘Âzib - رضي للاه تعالى عنهما - qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a dit : « Lorsque tu te prosternes, pose les mains, et lève les coudes ». [Hadith rapporté par Mouslim].

ي -ب راءي بني عازيب ل ا وعني إيذا »: صلى اهلل عليه وسلمللهي قال رسول ا: قال -همالله عن ارضيت فضع كفيك رف قيك , سج .رواه مسليم .«وارفع مي

1. dans le soudjoûd on pose les mains (“ al kaffayn ”) sur le sol, on lève les coudes du sol, on écarte les bras des deux cotés jusqu’à ce qu’apparaisse la blancheur des aisselles.

Et ceci est possible pour celui qui porte le “ ridâ ”, car lorsqu’on écarte les bras et qu’on porte un

“ridâ” la blancheur des aisselles apparaît. Quant à nos vêtements actuels les aisselles n’apparaissent pas car elles sont couvertes

2. et le fait d’écarter les bras est une sounna et n’est pas obligatoire. Mais si à cause de cela on fait du mal à celui qui est à coté de nous dans la prière, on ne le fait pas. Car pendant la prière en groupe, les

gens sont collés les uns aux autres et ce qui est légiféré c’est qu’ils soient serrés, et à ce moment le fait

d’écarter les bras fait du mal à celui qui est à côté. Et il est connu qu’on ne doit pas faire du mal pour

faire une sounnah. Mais il ne faut pas poser les coudes sur le sol car le prophète عليه الصالة والسالم a défendu d’étaler les

bras en soudjoûd comme le fait la bête féroce. Mais on les lève sans les écarter si cela provoque un

mal au voisin.

Hadith 237 : On rapporte de Wâ-il Ibni Houdjr - رضي للاه تعالى عنه – que le prophète - ى للا عليه و سلمصل –, lorsqu’il

s’inclinait, écartait les doigts, et lorsqu’il se prosternait, serrer les doigts. [Hadith rapporté par Al Hâkim].

أن ا رضي اهلل عنهوعن وايلي بني حجر وإيذا , أصابيعيهي كان إيذا ركع ف رج ب ي صلى اهلل عليه وسلملنبي ضم أصابيعه .رواه الاكيم .سج

Page 29: Chap 7   la description de la priere

1. parmi les “moustahabbât” (les actes recommandés) de la prière, il y a le fait d’écarter les doigts dans

le roukoû’ alors que les mains sont sur les genoux comme si on tenait les genoux, et il y a le fait de

resserrer les doigts dans le soudjoûd. Et ceci afin qu’apparaisse la différence entre l’inclinaison et la prosternation.

Si on serre les doigts dans le roukoû’ au lieu de les écarter, mais pas par acte d’adoration, il n’y a pas de péché, mais la sounna c’est de les écarter

2. concernant le soudjoûd, les savants ont dit qu’il est bien que les doigts soient dirigés vers la qibla

comme cela est rapporté

3. à quelle hauteur pose-t-on les mains sur le sol en prosternation : soit à la hauteur des épaules, ou à la

hauteur des oreilles ou à la hauteur du front, tout ceci a été rapporté.

Hadith 238 : On rapporte de ‘Âicha - رضي للاه تعالى عنها – qu’elle a dit : « J’ai vu le prophète - صلى للا عليه و سلم – s’asseoir

les jambes croisées lors de la prière ». [Hadith rapporté par Annasâ-iy et qualifié d’authentique par Ibnou Khouzaymah.

ي ا-وعن عايشة هارضي .«يصلي مت رب عا صلى اهلل عليه وسلمللهي رأيت رسول ا »: قالت -لله عن .بن خزية ححه اوص , النسايي رواه

- “ Attarabbou’ ” c’est le fait d’être assis sur le sol les jambes croisées (c-a-d en tailleur)

Les savants ont dit que cette position remplace le “ qiyâm ” (position debout) et le roukoû’. Et l’intérêt

de cette position est qu’elle est plus reposante et la position debout est plus longue que les autres.

Il y a 3 cas où on remplace la position debout et le roukoû’ par « attarabbou’ » :

- dans une prière surérogatoire, même sans raison particulière, car il est permis de prier assis

une prière surérogatoire volontairement - dans une prière obligatoire dans le cas de l’incapacité de prier debout ou en cas de peur d’un

ennemi

- lorsqu’on prie derrière un imam qui prie assis depuis le début de sa prière.

Exemple: Quelqu’un prie assis pour une prière surérogatoire, lorsqu’il se trouve au moment où il

devrait être debout ou être en roukoû’, il s’assoit en tailleur et non “ mouftarichan ” (position assise

habituellement entre les deux prosternations) ni “ moutawarrikan ” (position du dernier “tachahhoud”).

Il est également permis de s’assoir en tailleur pour remplacer la position assise entre les deux

prosternations et lors du tachahhoud si on ne peut pas prier “mouftarichan” ou “moutawarrikan”, donc en cas de besoin.

Hadith 239 : On rapporte de Ibni ‘Abbâs - رضي للاه تعالى عنهما - qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – disait entre les deux prosternations : « Ô Allah pardonne-moi et fais-moi miséricorde et guide-moi et préserve-moi et accorde-moi ma subsistance ». [Hadith rapporté par les quatre sauf Annasâ-î, et la version citée est celle d’Abî Dâwoûd, et qualifié d’authentique par Al Hâkim].

Page 30: Chap 7   la description de la priere

هما-ابني عباس وعني ي الله عن أن ا -رضي ت يي كان ي قول ب ي ا صلى اهلل عليه وسلملنبي » :لسجيني , وارحني , غفير لي اللهم ا بي داود واللفظ , لرب عة إيل النسايي رواه ا .«وارزقني , وعافيني , واه لي

.لاكيم وصححه ا,

1. entre les deux prosternations ont dit : مني ارزقنياغفر لي واارحا واعاافني وااهدني وا “ االلهم

Allâhoummaghfirlî warhamnî wa’âfanî wahdinî warzouqnî ” comme le faisait le prophète

عليه الصالة والسالم

- “ Allahoummaghfirlî ” : “ Al maghfirah ” c’est le pardon du péché et le “ satr ” (le fait de le cacher)

des serviteurs, donc elle comporte deux choses : la première c’est cacher le péché aux gens, la deuxième est le pardon et le fait d’être épargné de la punition.

- “ Warhamnî ” : C’est arriver au but, qu’Allah nous fasse miséricorde et nous fasse entrer dans sa

miséricorde. Ainsi avec “ al maghfira ” et “ arrahmah ”, ce qui est détestable disparait et ce qui est aimé est atteint.

- “ Wa’âfinî ” : C’est le fait d’être épargné des maladies du corps, ainsi que des maladies du coeur, d’être épargné de faire du mal aux gens (prendre leur droit), d’être épargné du mal des gens, donc

quatre choses.

Et la pire de ces quatre choses ce sont les maladies du coeur - qu’Allah nous en préserve- et elles sont de nombreuses sortes :

* Il y a ce qui est lié à “ al yaqîne ” (la certitude) : La personne est malade de ce côté par le fait qu’elle ait des doutes sur ce qu’Allah nous a informé soit à propos de Lui-même ou à propos du jour dernier

ou à propos des peuples antérieurs... . Et ceci est arrivé souvent aux “ moutakallimîne ” qui ont renié

ce par quoi Allah s’est décrit Lui-même. Et ceci est pire que le doute, car ils ont affirmé que ce qui apparait du Coran et de la sounna n’est pas ce qui est visé, alors ils se sont imaginés des choses et ont

menti à propos d’Allah.

* Il y a également le chirk (l’association) comme “ arriya° ” (l’ostentation) et aimer être vu des gens et que les gens voient nos adorations ; c’est comme si on voulait faire pour les serviteurs d’Allah et non

pour Allah. Le médicament de ceci c’est de savoir que les gens ne nous peuvent aucun bien mais c’est

Allah qui détient le bien (annaf’), et que l’on recherche par l’acte la récompense de l’au delà car avec cela la dounyâ ne nous intéresse pas, et ont est insensible au fait que les gens nous vante ou nous

critique.

Mais si quelqu’un fait apparaitre les actions aux gens pour qu’ils le prennent en exemple et pratique, ceci est louable car le prophète عليه الصالة والسالم le faisait.

Exemple : Quelqu’un dit qu’il jeûne le lundi ou le jeudi ou les jours blancs, non pour que les gens le

sache, mais avec l’intention de motiver les gens.

* Il y a également le “ zinâ ” et le fait d’aimer les femmes.

- “ Wahdinî ” : C’est à dire montre moi la vérité (hidâyatou dalâlah) et permets moi (waffiqnî) de la

suivre (hidâyatou tawfîq).

Ainsi lorsqu’on dit « Ô Allah guide-moi, on demande 3 choses : la science (hidâyatou dalâlah) et la foi

et les actes – al ‘amal - (hidâyatou tawfîq). Car parfois quelqu’un n’est pas dans la vérité à cause de l’ignorance car il ne connait pas la vérité, et

parfois à cause de l’orgueil donc il connait la vérité mais ne la veut pas. Et le deuxième est pire que le

premier car le deuxième est comparable aux juifs car ils connaissaient la vérité et ne l’ont pas suivi, et le premier est comparable aux chrétiens qui voulaient la vérité mais ne l’ont pas suivi (ils n’ont pas eu

le tawfîq).

Page 31: Chap 7   la description de la priere

- “ Warzouqnî ” : Arrizq comprend tout ce qui permet de maintenir le corps de l’homme, que ce soit du halal ou du haram, et même le haram est un rizq mais l’homme est puni pour celui-ci et est

interrogé à son propos et il obtient des péchés, alors que le rizq halal ne comporte pas de péchés.

Arrizq comprend également ce qui permet de maintenir le “ dine ” (la religion), ainsi le ‘ilm (la

science) est un rizq et le ‘ilm est bien meilleur que les biens car c’est une lumière avec laquelle l’homme est guidé et avec laquelle il guide autrui.

Ainsi celui qui a beaucoup de biens et les dépenses en sadaqât (aumônes) et “ fîsabîlillêh ” n’est pas comme le savant qui fait profiter aux gens de sa science.

De même beaucoup de gens auparavant qui étaient riches, des califes qui dépensaient dans le bien en

faisant profiter les gens et en construisant des mosquées, des écoles, ont été oubliés.

Alors que des savants parmi les compagnons, les tâbi’ines, et ceux après eux, Allah a fait qu’on les évoque encore pour leur ‘ilm des centaines d’années plus tard.

Bien sur lorsque le croyant dit “Allâhoumma-rzouqnî ” il vise le “ rizq ” halal car il a dit auparavant “ ihdinî ”

2. les fouqahâ ont dit que ce qui est obligatoire dans ces 5 invocations est la demande de pardon en

disant Allâhoummaghfirlî االلهم اغفر لي ou “ rabbighfirlî ” رابي اغفر لي. Et donc il est permis de s’en

contenter ; mais le mieux est de dire toute l’invocation rapportée.

Hadith 240 : On rapporte de Mâlik Ibnil Houwayrith - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a vu le prophète - صلى للا عليه و سلم – prier,

et lorsqu’il était dans une rak’a impaire il ne se relevait pas (pour la rak’a suivante) jusqu’à s’asseoir complètement ». [Hadith rapporté par Al Boukhâriy].

رأى ا أنه »: رضي اهلل عنهوعن ماليكي بني الويريثي فإيذا كان في , يصلي صلى اهلل عليه وسلملنبيا .لبخاريي رواه ا .«ويتر مين صلتيهي ل ي ن هض حت يستويي قاعي

1. à la première rak’a et à la troisième rak’a, en se levant pour la rak’a suivante le prophète

ه الصالة والسالمعلي s’asseyait jusqu’à ce qu’il soit complètement assis (c’est à dire au repos), puis il se

levait, c’est ce qu’a dit Mâlik Ibnoul Houwayrith.

Et Malik Ibnoul Houwayrith faisait partie des délégations arrivées chez le prophète سالمعليه الصالة وال la

neuvième année de l’hégire, après que le prophète عليه الصالة والسالم ait atteint l’âge élevé de 61 ans et

avait grossi. Et donc lorsqu’il voulait se lever pour la deuxième rak’a ou la quatrième rak’a il s’asseyait puis se relevait en s’appuyant sur les mains (d’après une autre version de ce hadith). Et le

faisait-il comme “ al ‘âdjîn ” (le pétrisseur) c’est à dire les poings fermés, ou les étalent-ils ? L’imam

Annawawi (ra) a désapprouvé le hadith disant “ comme le pétrisseur ” et a dit “ fais attention à ne pas le prendre ” car il n’est pas authentifié du prophète عليه الصالة والسالم, même si certains l’ont authentifié.

Ainsi le prophète عليه الصالة والسالم s’asseyait puis s’appuyait sur les mains et se levait. Et ceci montre

qu’il le faisait par besoin (hâdjah) après avoir vieilli. Mais lorsqu’il était en forme il se levait .du soudjoûd à la position debout sans s’asseoir comme le montre de nombreux hadith عليه الصالة والسالم

Cette position assise s’appelle chez les savants “ djalsatoul istirâhah ” (position assise de repos), c’est

à dire que le prieur s’y repose, et donc elle ne comporte pas de takbîr, et pas de dhikr non plus. Cela montre que ce n’est pas une position assise visée (elle n’est pas faite par acte d’adoration) mais

c’est un repos pour que la personne se lève sans fatigue, car Allah aime pour ses serviteurs la facilité

→ Et donc l’avis le plus juste concernant cette position assise, c’est que celui qui en a besoin, le mieux est qu’il ne force pas mais plutôt il s’assoit, comme celui qui est âgé, celui qui est lourd (gros), le

malade, celui qui a une douleur aux genoux. Le mieux est qu’ils s’assoient pour se relever facilement

et reposés.

Et celui qui n’en a pas besoin, le mieux est de ne pas s’asseoir et se lever directement. C’est l’avis de Al Mouwaffaq (l’auteur de « al moughni ») et de Ibnoul Qayyim

Page 32: Chap 7   la description de la priere

2. le ma°moûm (celui qui prie seul) fait comme l’imam concernant “ djalsatoul istirâhah ”, si l’imam s’assoit il s’assoit également, et s’il se relève directement sans s’assoir il fait de même, et ce afin qu’il

n’y ait pas de décalage entre l’imam et le ma°moûm

3. celui qui met en pratique “ djalsatoul istirâhah ” marque un certain temps d’arrêt comme le montre le hadith, contrairement à certains qui la font très rapidement, de sorte qu’ils font une demi-sounna.

Hadith 241, 242, 243 : On rapporte de Anas Ibni Mâlik - للاه تعالى عنهرضي – que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a fait le qounoût

après l’inclinaison pendant un mois, faisant ainsi des invocations contre certaines tribus arabes, puis il l’a abandonné. [Hadith agréé]. Ahmed et Addâraqoutniy rapporte un hadith similaire et dans la version de Addâraqoutniy on trouve : « Quant à la prière du soubh, il n’a cessé d’y faire le qounoût jusqu’à ce qu’il quitte ce monde ».

اق نت شهر صلى اهلل عليه وسلمللهي أن رسول ا »: رضي اهلل عنهوعن أنسي بني ماليك , لركوعي ا ب ععو ع . مت فق عليهي .«ث ت ركه , لعربي لى أحياء مين أحياءي اي

وا ارقطني نوه مين وجه آخر وليح ن فارق الصبحي ف لم ي زل ي قنت حت فأما في ا »: وزاد , ل .«يا ل

On rapporte de Anas Ibni Mâlik - رضي للاه تعالى عنه – que le prophète - صلى للا عليه و سلم – ne faisait le

qounoût que lorsqu’il faisant des invocations pour des gens ou contre des gens. [Hadith qualifié d’authentique par Ibnou Khouzaymah].

عنه أن او حه ا أو دعا على ق وم , كان ل ي قنت إيل إيذا دعا ليقوم صلى اهلل عليه وسلملنبي بن صح .خزية

On rapporte de Sa’d Ibni Târiq Al Achdjariy - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « J’ai dis à mon père : Ô mon père ! Tu as prié derrière le prophète - صلى للا عليه و سلم – et Aboû Bâkr et ‘Oumar et ‘Outhmâne

et ‘Ali, faisaient-ils le qounoût dans la prière du fadjr ? Il dit : « Ô mon fils, c’est une innovation » ». [Hadith rapporté par les cinq sauf Aboû Dâwoûd].

ي بني طاريقي الشجعيي بي »: قال رضي اهلل عنهوعن سع صليت ! أبتي يا: ق لت لي خلف إينك ق? لفجري أفكانوا ي قنتون في ا, وعلي , وعثمان , وعمر , وأبي بكر صلى اهلل عليه وسلمللهي رسولي ا

ث , أي ب ن : قال . إيل أبا داود , لمسة رواه ا .«م

1. “al qounoût” a de nombreux sens dans la langue arabe, et également dans la législation :

- Le silence et le calme : واقوموا لله قاانتينا → « et accomplissez la prière pour Allah en

silence »

- L’obéissance générale (la dévotion) انات منا القاانتينا -elle fut parmi les dévoués ». (c » → واكا

a-d Maryam)

Page 33: Chap 7   la description de la priere

- La persistance (addawâm) dans la prière اجدا واقاائما Est-ce » → أامن هوا قاانت آنااءا الليل سا

que celui qui, aux heures de la nuit, reste prosterné et debout … »

- L’invocation (addou’â) comme dans le hadith 241.

2. le qounoût dans les prières “ fard ” est rapporté de façon sûr du prophète عليه الصالة والسالم dans les

ahadith, mais dans des occasions, lorsqu’il faisait une invocation pour un peuple comme son invocation pour les faibles de la Mecque, ou faire une invocation contre un peuple comme son

invocation contre ri’l et dhakwâne (2 tribus arabes).

Donc la dou’â du qounoût dans la prière fard se fait pour une cause légiférée, mais sans cause il ne faut

pas le faire.

Exemple : - Si une mauvaise situation touche les musulmans (exemple : un parmi les musulmans

a été fait prisonnier) ont fait dou’a et le qounout, ceci est bien. - Si un mécréant a fait du mal à un musulman, on fait le qounoût car c’est une des

causes.

Le prophète عليه الصالة والسالم a fait le qounoût pendant un mois et pas plus contre ces peuples. Mais concernant le qounoût en faveur d’un peuple, le prophète معليه الصالة والسال a fait le qounoût jusqu’a ce

que Allah les sauvent.

Donc il y a une différence entre le qounoût pour éloigner le mal et le qounoût contre celui qui fait le mal : le qounoût pour éloigner le mal se fait jusqu’à ce que le but soit atteint, quant au qounoût contre

celui qui a fait le mal on le limite à un mois comme l’a fait le prophète عليه الصالة والسالم et on n’ajoute

pas à cela

3. il ne faut pas trop allonger la dou’â du qounoût pour ne pas provoquer de difficulté pour les gens

(maximum 5 minutes), contrairement à ce que font certains imams pendant ramadâne dans le qounoût

du witr

4. le qounoût se fait dans les 5 prières comme cela est rapporté du prophète عليه الصالة والسالم et non

dans une prière particulière

5. s’il n’y a pas de cause, le qounoût n’est pas légiféré.

Et le rajout dans la version de Addâraqoutniy disant que le prophète n’a cessé de faire le qounoût dans la prière du soubh jusqu’à ce qu’il quitte ce monde est faible comme l’a dit Ibnoul Qayyim.

Et le hadith de Sa’d Ibni Târiq Al Achdjariy (ra) montre que c’est une innovation car ni le prophète

.ni les califes biens guidés ne l’ont fait ,عليه الصالة والسالم

6. mais malgré cela, si on est avec un imam qui fait le qounoût, l’imam Ahmed (ra) a dit qu’on suit cet

imam, on ne se prosterne pas et on ne l’abandonne pas, et on dit “ amîne ” à ses dou’â.

Donc si on prie derrière un imam à la prière du fadjr et que celui-ci fait le qounoût, même si on n’est

pas d’avis que c’est légiféré, on le suit et on dit “ amîne ”.

Et ceci a un fondement dans la charî’ah. Exemple : Quand le prophète معليه الصالة والسال s’est levé sans

faire le premier tachahhoud par oubli, les compagnons l’ont suivi alors qu’ils ont abandonné une obligation, mais dans le but de la “ moutâba‘ah ” (suivi de l’imam).

Et donc on suit celui qui fait le qounoût, car ces points ne font pas partie des choses interdites avec un texte, mais se sont des points d’idjtihêd (effort d’interprétation), et puisque l’imam fait l’idjtihêd et fait

le qounoût, on ne fait pas le contraire de la djamâ’ah, car le fait de faire le contraire de la djamâ’ah est

un mal et tout le bien est dans l’accord.

Hadith 244 : On rapporte de Al Hassen Ibni ‘Ali - رضي للاه تعالى عنهما - qu’il a dit : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم – m’a

enseigné des paroles a dire dans le qounoût du witr : « Ô Allah guide-moi avec ceux que tu as guidés, et préserve-moi avec ceux que tu as préservés, et allies-Toi à moi avec ceux à qui Tu t’es allié, et bénis ce que tu m’a donné, et épargne-moi du mal se trouvant dans ce que tu as décrété, car Tu décrètes et personne ne décrète au-dessus de Toi, car celui à qui Tu t’es allié ne peut être humilié, Ton bien est immense Ô notre Seigneur et Tu es le très haut ».

Page 34: Chap 7   la description de la priere

[Hadith rapporté par les cinq]. Attabarâniy et Al Bayhaqiy ont ajouté : « et n’est pas vainqueur celui dont Tu es l’ennemi ». Annasâ-iy a ajouté à la fin d’une autre version : « et qu’Allah prie sur le prophète ». Al Bayhaqiy rapporte d’Ibni ‘Abbas - رضي للاه تعالى عنهما - : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم – nous

enseignait une invocation à dire dans le qounoût de la prière du soubh ». Et sa chaîne de transmission est faible.

ي ا-السني بني عليي عني و هما لله رضي ات للهي صلى اهلل عليه وسلم كليم علمني رسول ا »: قال ; -عن يت اللهم ا: " أقولن في ق نوتي الويتري يني فييمن ه , وت ولني فييمن ت وليت , وعافيني فييمن عاف يت , هل من ذي إينه ل ي , فإينك ت قضيي ول ي قضى عليك , وقيني شر ما قضيت , وباريك لي فييما أعطيت

. رواه المسة .«ت باركت رب نا وت عاليت , واليت هقيي وزاد ا والب ي .«ول يعيز من عاديت »: لطب راني

ريهي اد النسايي مين وجه آز وصلى الله على ا »: خر في آخي .« لنبي

هقيي عني ي ا-ابني عباس وليلب ي همارضي نا دعاء ي علم صلى اهلل عليه وسلمللهي كان رسول ا »: -لله عن عو بيهي في القنوتي مين ص يهي ضعف .«لصبحي لةي ان .وفي سن

1. le hadith de ibn ‘Abbas (fin de ce hadith) est faible et donc on ne le prend pas en compte

2. le hadith de Hassen ibni ‘Ali est “ hassan ” (bon) et certains savants l’ont élevé au degré de

“ sahih ” (authentique)

3. ce hadith est une preuve qu’on fait le qounoût dans la prière du witr car le prophète عليه الصالة والسالم

a enseigné à Hassen ibni ‘Ali une invocation à dire dans ce qounoût.

Mais le mieux est de ne pas le faire constamment car il n’est pas rapporté du prophète عليه الصالة والسالم

qu’il faisait le qounoût dans sa prière de nuit. Ainsi certains savants ont dit qu’il est légiféré uniquement durant ramadane et d’autres uniquement dans la 2

ème quinzaine de ramadane

4. lorsque le prophète والسالمعليه الصالة enseigne à quelqu’un quelque chose c’est pour lui et pour autre que lui ; comme le hadith de Ibni Mas’oud (ra) où il dit que le prophète عليه الصالة والسالم lui a enseigné

le tachahhoud.

Et le prophète عليه الصالة والسالم n’a pas défini une règle pour une personne en particulier pour sa personne même mais pour une situation qui peut concerner la communauté.

Et les “ ahkâm ” (règles) sont liées à leurs causes, et donc quand la cause est présente pour une

personne la règle s’applique sur lui

5. dans la parole “ le prophète m’a enseigné des paroles a dire dans le qounoût du witr ” il y a une

réponse à ceux qui disent qu’il est interdit de rajouter des paroles dans le qounoût en plus de ces

paroles. En effet ceci montre qu’il y a d’autres paroles et les paroles citées ici sont une catégorie des paroles que l’on dit.

Et donc si on ajoute des dou’â en plus de celles-ci dans le qounoût du witr il n’y a pas de mal, car le

prophète عليه الصالة والسالم n’a pas limité.

Hadith 245 : On rapporte de Abî Hourayrah رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a dit :

« Lorsque l’un d’entre vous se pose au sol, qu’il ne se pose pas comme le fait le chameau, et qu’il poses les mains avant les genoux ». [Hadith rapporté par les trois].

Page 35: Chap 7   la description de la priere

Ce hadith est plus fort (dans le degré d’authenticité) que le hadith de Wâ-il Ibni Houdjr رضي للاه تعالى

lorsqu’il se prosternait, poser les genoux avant ,– صلى للا عليه و سلم - disant : « J’ai vu le prophète – عنهles mains ». [Hadith rapporté par les quatre]. Le premier a un « châhid » (témoin) dans le hadith de Ibni ‘Oumar - رضي للاه تعالى عنهما - qualifié

d’authentique par Ibni Khouzaymah, et Al Boukhâriy l’a cité en tant que hadith « mou’allaq » (sans la fin de la chaîne de transmission) et « mawqoûf » (c’est la parole du compagnon Ibnou ‘Oumar).

كم فل »: صلى اهلل عليه وسلمللهي قال رسول ا: قال رضي اهلل عنهوعن أبي هري رة أح إيذا سجرك البعيري رك كما ي ب يهي ق بل ركبت يهي , ي ب . لثلثة جه اأخر .«وليضع ي

ييثي وايل وضع ركبت يهي ق بل صلى اهلل عليه وسلمللهي رأيت رسول ا »: وهو أق وى مين ح إيذا سجيهي . لرب عة أخرجه ا .«ي

ييثي فإين ا مين ح لبخاريي معلقا وذكره ا, ححه ابن خزية ص رضي اهلل عنهبني عمر اليلولي شاهي . موقوفا

Quand on veut faire la première prosternation en partant de la position debout, pose-t-on d’abord les

mains ou les genoux ?

Ibnou Hadjar dit que le hadith de Abî Hourayra est plus authentique que celui de Wâ-il Ibni Houdjr, c’est comme s’il voulait dire qu’il y a contradiction entre les deux hadith.

Mais le plus juste c’est que les deux montrent la même chose : que la sounnah c’est de poser les

genoux avant les mains, mais le hadith de Wâ-il Ibni Houdjr est une sounna “ fi’liyyah ” (acte) et le

hadith de Abî Hourayra est une sounna “ qawliyyah ” (par la parole) où il informe que le prophète .a défendu de poser ses mains avant les genoux dans la prosternation عليه الصالة والسالم

En effet, dans le hadith de Abî Hourayra (ra) le prophète عليه الصالة والسالم a dit « qu’il ne se pose pas au sol comme le fait le chameau » ; et si nous regardons le chameau lorsqu’il se pose au sol, nous

voyons qu’il commence par ses mains (ses pattes avant) et il n’y a pas de doute là dessus, toute

personne qui a vu le chameau sait qu’il commence par les mains avant les pieds. Donc si on pose les

mains avant les genoux en faisant le premier soudjoud on fait comme le chameau lorsqu’il s’accroupit, et le prophète عليه الصالة والسالم a défendu de faire cela. Et donc s’il a défendu de s’accroupir comme le

chameau c’est qu’il faut poser les genoux avant les mains comme il l’a fait عليه الصالة والسالم d’après le

hadith de Wâ-il Ibni Houdjr. → Donc il ne faut pas poser les mains en premier, et donc il faut poser les genoux en premier.

Et avec cela, les deux hadith sont en accord et l’un n’annule pas l’autre.

Si quelqu’un dit : “Que dites-vous de la parole dans le hadith de Abî Hourayra « et qu’il pose les

mains avant les genoux » ?

Nous disons ce qu’a dit le grand savant Al-Hâfidh Ibnoul Qayyim (ra) : ceci fait partie de ce qui été

inversé par le rapporteur, c’est comme si le rapporteur voulait dire “ et qu’il pose les genoux avant les mains ” mais il a inversé et a dit “ qu’il pose les mains avant les genoux ”. Et ceci peut arriver, une

erreur de l’être humain est possible. Et si nous ne disons pas cela, la première partie du hadith

contredirait la fin du hadith car le prophète عليه الصالة والسالم a défendu de s’accroupir comme le fait le chameau, et ceci est une interdiction de commencer par poser les mains, et la fin du hadith montre

qu’il faut commencer par poser les mains donc il serait contradictoire.

Et on doit se baser sur la règle et non sur la conséquence, et la règle ici c’est “ qu’il s’accroupisse pas comme le fait le chameau ” et la conséquence ici c’est “ qu’il pose les mains avant les genoux ”. La

conséquence ne correspond pas à la règle, et donc comme l’a dit Ibnoul Qayyim (ra), le rapporteur a

inversé.

Page 36: Chap 7   la description de la priere

Et ceci n’est pas impossible et Ibnoul Qayyim a évoqué dans Zâd Al Ma’âd de nombreux exemples parmi les ahadith authentiques qui se trouvent dans Al boukhari et autre où il y a eu inversion chez le

rapporteur car celui ci n’est pas infaillible.

Exemple : Le hadith disant qu’il restera dans le feu un vide, alors Allah créera des gens qu’il entrera en enfer jusqu’à ce que celui ci soit plein. Ici il y a eut une inversion car l’endroit où il restera un vide

est le paradis, il restera un vide après que ceux du bas monde y soit entré, alors Allah créera des gens

qu’il entrera au paradis par Sa miséricorde et Sa bonté. Quant à l’enfer il n’y restera pas de vide, mais plutôt elle dira “ hal mimmazîd ” (Y en a-t-il encore ?)

jusqu’a ce que le Seigneur y mette son pied et elle dira “ Qat ! Qat ! ” (Cela suffit ! Cela suffit !). Et

donc l’inversion chez les rapporteurs est quelque chose de possible car l’homme fait des erreurs.

Certains disent que le chameau se pose sur les genoux car ses genoux sont dans ses mains (ses pattes

avant). Nous disons que ceci est vrai mais le prophète عليه الصالة والسالم n’a pas dit “ qu’il ne

s’accroupisse pas sur ce sur quoi s’accroupit le chameau ” mais il a dit “qu’il ne s’accroupisse pas comme s’accroupit le chameau ” et donc l’interdiction concerne “ assifah ” (ce qui apparaît, la

description) et non le membre sur lequel on se prosterne, et donc entre les deux il y a une grande

différence.

Et donc si on se prosterne pour le premier soudjoûd en venant de la position debout, on pose d’abord

les genoux, puis les mains, puis le front et le nez, et ceci est l’ordre naturel du corps :on descend ce qui

est le plus bas puis ce qui juste après … . Et on lève ce qui est le plus haut puis en suivant. En se relevant on commence par le front, puis les mains, puis les genoux.

Et nous disons : si la personne est dans l’incapacité, que ce soit du à la lourdeur de son corps, ou la maladie, ou une douleur dans les genoux, il n’y a pas de mal à poser les mains en premier car ceci est

un besoin.

Et c’est ce à quoi a fait référence l’Imam Al boukhari (ra) en citant le hadith de Ibni ‘Oumar (ra) qu’a utilisé Ibnou Hadjar comme témoin (appuie) au hadith de Abî Hourayah : lorsque Ibnou ‘Oumar (ra) a

vieilli il s’est alourdi au point de prier assis en tailleur et non “ mouftarichan” (position assise

habituelle), et donc lorsqu’il voulait se prosterner, comme d’autres personnes âgées pour qui le

soudjoûd en partant de la position debout est difficile, il posait ses mains avant les genoux. Et donc ce hadith ne vient pas renforcer le hadith de Abî Hourayah contrairement à ce qu’à dit Ibnou Hadjar, car

Ibnou ’Oumar disait que ses jambes ne pouvaient pas le porter, car il avait vieillit et s’était alourdi.

Hadith 246 : On rapporte Ibni ‘Oumar - رضي للاه تعالى عنهما – qu’il a dit : « Lorsque le prophète - صلى للا عليه و سلم –

s’asseyait pour le tachahhoud, il posait la main gauche sur le genou gauche, et la main droite sur le genou droit, et faisait le signe de 53 avec ses doigts, et montrait du doigt avec l’index ». [Hadith rapporté par Mouslim]. Et dans une autre version de Mouslim : « Et il a fermé tous les doigts, et a fait signe avec l’index ».

ي ا-بني عمر ا وعني همارضي كان صلى اهلل عليه وسلمللهي أن رسول ا »: -لله عن ي إيذا ق ع ليلتشهه اليسرى على ركبتيهي ا ثلثة وخسي , ليمن واليمن على ا, يسرى ل وضع ي وأشار بيإيصبعيهي , ي وعق

رواه مسليم .«لسبابةي ا

ب هام وأشار بيالتي تليي ا, ها بيعه كل وق بض أصا »: وفي ريواية له .«لي

1. ce hadith concerne la position des mains dans la position assise pour le “ tachahhoud ” (attahiyyât).

Que ce soit pour le premier ou le deuxième tachahhoud, on pose la main droite sur la cuisse droite ou

le genou droit et la main gauche sur la cuisse gauche ou le genou gauche.

La main droite a 2 positions possibles :

Page 37: Chap 7   la description de la priere

- On plie l’annulaire et l’auriculaire (c’est à dire fermés) et on fait un cercle avec le pouce et le majeur et l’index est levé (comme si on faisait signe).

- On plie tout les doigts à part l’index (c-a-d qu’on plie le majeur, l’annulaire, l’auriculaire, et

le pouce est contre le majeur) et on lève l’index.

La main gauche : on la pose avec les doigts dépliés (à plat) et les cinq doigts liés les uns aux autres

(resserrés) et les bouts des doigts sont dirigés vers la qibla.

Tout ceci concerne le tachahhoud dans le hadith de Ibnou ‘Oumar.

2. et dans une autre version du hadith de Ibnou ‘Oumar (ra) il est dit “ lorsqu’il s’asseyait dans la

prière ” sans préciser que c’est lors du tachahhoud. Et dans ce cas faut-il soumettre le hadith général au hadith précis ou nous disons que “ le fait de citer

un cas qui entre dans le cas général avec une règle qui ne s’oppose pas au cas général ne revient pas à

particulariser » ? Le deuxième est plus juste. Et donc le hadith de Ibnou ‘Oumar où est cité particulièrement le

tachahhoud entre dans le hadith général, mais c’est juste un des cas qui est cité. Et donc la règle est

tirée du hadith général. Ainsi lorsqu’on s’assoie dans la prière, que se soit dans le tachahhoud ou autre, la main droite est en

positionnée comme dans le tachahhoud.

Et ce qui vient appuyer cette conclusion, est qu’il n’y a pas de description du positionnement de la

main droite autre que celle-ci qui soit rapportée. Et donc celui qui dit qu’entre les deux prosternations, il posait عليه الصالة والسالم la main droite étendue (les doigts dépliés) sur la cuisse, nous lui demandons

où la preuve (dalil) ?

De plus ce qui veut appuyer cette conclusion, c’est que dans le mousmad de l’imam Ahmed (ra) il y a un hadith de Wâ-il Ibnou Houdjr qui dit clairement que lorsque le prophète عليه الصالة والسالم s’asseyait

entre les deux soudjoud il pliait ses doigts, comme dans le hadith de Ibn ‘Omar (246).

3. dans ce hadith il est dit “ achâra ” (il faisait signe), et le fait de faire signe est différent du fait de

bouger le doigt.

Et donc l’index reste levé et Ibnoul Qayyim a dit qu’il faut courber le bout de l’index.

Faut-il le remuer ou pas ? Il est rapporté deux versions du prophète عليه الصالة والسالم :

- Dans certaines versions, il ne le remue pas.

- Dans certaines versions, il le remue et fait dou’a avec. Et donc il faut réunir entre ces deux situations : cela veut dire qu’on le remue donc on le lève à chaque

dou’â c’est à dire à chaque phase où il ya une dou’â on le remue vers le ciel. Et ceci correspond à la

logique car on demande à Allah et Allah est en haut et donc on fait signe dans la dou’â vers l’élévation

d’Allah. Et lorsqu’on ne fait pas dou’â, on le lève sans le remuer.

Hadith 247 : On rapporte de ‘Abdillêh Ibni Mas’oud - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم –

nous a regardé et a dit : « lorsque l’un d’entre vous prie qu’il dise : Les salutations sont à Allah, ainsi que les prières et les bonnes choses ; que le salut soit sur toi ô prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Sa bénédiction ; que le salut soit sur nous et sur les serviteurs d’Allah pieux ; j’atteste qu’il n’y a aucune divinité (méritant d’être adorée) si ce n’est Allah, et j’atteste que Mouhammed est son serviteur et son envoyé. Puis qu’il choisisse les invocations qu’il préfère et invoque avec » ». [Hadith agrée. Et la version citée ici est celle d’Al Boukhâriy]. Annasâ-iy rapporte : « Nous disions avant que le tachahhoud nous soit rendu obligatoire … ». Ahmed rapporte : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم – lui a enseigné le tachahhoud et lui a ordonné de

l’enseigner aux gens ». Mouslim rapporte d’Ibni ‘Abbas - رضي للاه تعالى عنهما – qu’il a dit : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم – nous

enseignait le tachahhoud en disant : « Les salutations bénies les prières sont pour Allah … » ».

Page 38: Chap 7   la description de la priere

ي ا وعن نا رسول ا »: قال رضي اهلل عنهللهي بني مسعود عب : ف قال ليه وسلمصلى اهلل عللهي ايلت فت إيلي كم ف لي قل " يات ليلهي : إيذا صلى أح ورحة , والطيبات , والصلوات , التحي السلم عليك أي ها النبي

نا وعلى عيبادي اللهي الصالييي , اللهي وب ركاته أن ل إيله إيل الله , السلم علي ا , أشه أن مم وأشهه ورسوله عاءي أعجبه إيليهي ث لييتخي ر مين , عب عو, ال .واللفظ ليلبخاريي , مت فق عليهي . «ف ي

أ كنا ن قول ق بل »: وليلنسايي نا التشه .« …ن ي فرض علي

أن ا »: وليح .«لناس وأمره أن ي علمه ا, لتشه علمه ا صلى اهلل عليه وسلملنبي

كان رسول اللهي ي علمنا الت »: قال رضي اهلل عنهبني عباس ا عني : وليمسليم يات : " شه التحيريهي «... لصلوات ليلهي المباركات ا . إيل آخي

1. Allah nous a rendu obligatoire le fait de faire le tachahhoud dans la prière comme l’a dit ‘Abdoullah

Ibn Mas’oud : “ Nous disions avant que le tachahhoud nous soit rendu obligatoire : “ assalâmou ‘alallâhi min ‘ibâdih, assalâmou ‘alâ djibrîl, assalamou ‘alâ mîkâ-îl, assalâmou ‘alâ … wa … ” alors le

prophète عليه الصالة والسالم dit : “ Ne dites pas assalâmou ‘alallah (que le salut soit sur Allah) car Allah

est « assalâm » (le salut). Car si on dit “ assalâmou ‘alallâh ” on pourrait croire qu’Allah a un manque

(naqs) et donc il a dit عليه الصالة والسالم que c’est Lui le salâm, c’est à dire celui qui est dépourvu de tout manque (naqs) et tout défaut, car Il a les attributs complets comme Allah a dit :

كيم هوا العازيز الحا ثال الاعلاى وا لله الما Tandis qu'à Allah (Seul) est le qualificatif suprême. Et » → وا

c'est Lui le Tout Puissant, le Sage ».

Donc le tachahhoud est une obligation. Mais est ce que c’est un pilier de la prière (roukn) sans lequel la prière n’est pas valable, ou c’est un

“ wâdjib ” sans lequel la prière est valable ?

Le dernier tachahhoud est un pilier sans lequel la prière n’est pas valable. Et le premier tachahhoud est “ wâdjib ”, c’est à dire que si on l’abandonne volontairement la prière est

annulée, et si on l’abandonne par oubli on le rattrape (remplace) par la prosternation de distraction. La

preuve de ceci est qu’un jour le prophète عليه الصالة والسالم s’est levée du soudjoud sans faire le premier

tachahhoud dans la prière du dhohr, et il ne s’est pas rassis, et lorsqu’il a terminé la prière et que les gens attendaient qu’il fasse le salut final, il a fait deux prosternations puis a fait le salut final. Ceci

prouve que le premier tachahhoud n’est pas un pilier, sinon le prophète عليه الصالة والسالم aurait du le

refaire quelque soit la situation. Quant au second c’est un pilier

2. sa description:

- Attahiyyâtou lillêh : Toutes les glorifications du coeur et de la langue et du corps sont pour Allah,

personne ne mérite la glorification sans limite à part Allah. Quant à la glorification d’autre que lui, elle

est limitée et pas totale, sinon on donne de l’importance à son père, sa mère, le plus grand que soit, son professeur, celui qui le mérite parmi les humains. Mais ceci est une glorification (ta’dhîm) limitée.

Mais la glorification complète et totale est pour Allah.

- Wassalawât : Toutes les prières sont pour Allah, on ne prie pour personne à part Allah. Et celui qui

prie pour autre qu’Allah a mécru, et même celui qui fait une seule prosternation pour autre qu’Allah a

mécru.

Page 39: Chap 7   la description de la priere

- WaTTayyibât : Toutes les bonnes choses sont pour Allah, tout d’abord Allah est bon, Ses attributs sont bons, Ses actes sont bons, Ses lois sont bonnes, et Il n’accepte que ce qui est bon.

Le prophète عليه الصالة والسالم a dit إن اهلل طيب ل يقبل إل طيبا → “ Allah est bon, Il n’accepte que ce

qui est bon ”. (Sahih Mouslim).

Quant à autre qu’Allah, il y a en lui du bon et du mauvais.

- Assalâmou ‘alayka...wa barakâtouh : On salut le prophète عليه الصالة والسالم en utilisant le dialogue (al

khitâb) c’est à dire qu’on dit “ ‘alayka ”. Où qu’on soit sur terre, lorsqu’on dit “ assalâmou ‘alayka

ayyouha-nnabiy ” Allah a des anges qui transportent ce salut jusqu’au prophète عليه الصالة والسالم.

On dit “ assalâmou ‘alayka ” comme si le prophète عليه الصالة والسالم était présent devant soit, et ceci

pour fortifier la volonté et la désignation (atta’yîn) comme s’il était devant soit. Sinon, nous savons bien que le prophète عليه الصالة والسالم est dans sa tombe à Médine.

Il a été rapporté une version dans Al Boukhari disant que Ibnou Mas’oud a dit : “ Nous disions à

l’époque du prophète عليه الصالة والسالم “ assalamou ‘alayka ayyouhannabiyy ”, et lorsqu’il mourut nous disions “ assalamou ‘alannabiyyi ”, mais ceci est son avis personnel (ra) et est contraire au hadith car

le prophète عليه الصالة والسالم a enseigné à sa communauté ce hadith jusqu’au jour dernier, et il est

rapporté de façon authentique de ‘Oumar ‘Ibnoul Khattab dans le mouwatta de l’imam Malik qu’il

disait, alors qu’il faisait un discours aux gens et leur enseignait le tachahhoud “ assalamou ‘alayka ayyouhannabiyyou wa rahmatoullah ”, et ‘Oumar a plus de science (afqahou) que Ibnou Mas’oud, et

est plus connaisseur de la situation du prophète عليه الصالة والسالم, et il a enseigné ceci sur le “ minbar ”

et personne ne lui a reproché ceci. De plus les compagnons ne saluaient pas directement (moukhâtabah) le prophète عليه الصالة والسالم dans

le tachahhoud comme un salut habituel lorsqu’on se rencontre, car ils disaient “assalamou ‘alayka “

alors qu’ils étaient à la Mecque, à Tâ-if et partout, et le prophète عليه الصالة والسالم ne les entendait pas

et il était vivant ; et donc le hadith de ‘Ibnou Mas’oud (ra) est son propre avis, mais il est opposé à l’avis de celui qui est le plus connaisseur que lui c’est à dire ‘Omar Ibnou Khattab (ra) ; de plus les

compagnons ne croyaient pas qu’ils discutaient directement avec le prophète عليه الصالة والسالم

lorsqu’ils étaient derrière lui comme s’ils discutaient avec lui dans le marché ou une assemblée.

Il y a “ assalâm ” et “ arrahmah ” et “ al barakah ” dans cette phrase :

* Assalâm : C’est à dire le fait d’être préservé de tout manque et le salut de tout ce que tu veux ô prophète عليه الصالة والسالم, et même le fait d’être préservé le jour de la résurrection ; ainsi la dou’â des

prophètes au pont “ assirât ” sera “ allâhoumma sallim, allâhoumma sallim ”.

De même il est possible que cela englobe le prophète عليه الصالة والسالم et sa législation.

* Warahmatoullâh : C’est quelque chose en plus du salut, qu’Allah fasse miséricorde au prophète

.عليه الصالة والسالم

* Wabarakâtouh : C’est quelque chose en plus également, c’est que tu ais de nombreux bienfaits ô

prophète.

- Assalamou ‘alaynâ wa ’alâ ‘ibâdillêhi-sâlihîne : Que le salut soit sur nous, la communauté

musulmane, ou le groupe de la mosquée, ou nous les gens du bas monde qui sont vivants.

La parole “ wa ’alâ ‘ibâdillêhi-sâlihîne ” englobe tout serviteur pieux dans le ciel et sur la terre comme

l’a dit le prophète عليه الصالة والسالم, et parmi eux les prophètes, leurs suiveurs, les djinns vertueux, les anges.

On voit ici l’ordre suivi par le prophète عليه الصالة والسالم dans ce hadith : d’abord le droit d’Allah, suivi par le droit du prophète عليه الصالة والسالم, puis notre droit, puis le droit des serviteurs vertueux. Et donc

le droit d’Allah et le droit du prophète عليه الصالة والسالم devancent notre droit et c’est cela que l’on doit

faire.

Et donc le prophète والسالم عليه الصالة a dit :

Page 40: Chap 7   la description de la priere

Aucun de vous n’aura “ → ولده ووالده والناس أجمعين فسهنن ل يؤمن أحدكم حتى أكون أحب إليه م

une foi complète jusqu’à ce que je lui sois plus aimé que sa propre personne et son enfant et son père

et tous les gens ».

Par contre on commence par soi-même avant les autres serviteurs, sauf si on doit à autrui un droit,

alors on le fait passer avant soit. Exemple : Si quelqu’un nous fait un bien, on ne dit pas “ djazânillâhou wa djazâka khayran ” mais on

dit “ djazâkallahou khayran ”.

Exemple : Si quelqu’un éternue et dit “ al hamdoullilah ” et on lui dit “ yarhamoukallah ”, il ne dit pas

“ yahdînallâhou wa yahdîkoum ” mais il dit “ yahdîkoumoullâhou wa youslihou bâlakoum ”, car c’est une “ moukâfa-ah ” (compensation).

- « Achhadou allâ ilâha illallâh » : C’est un témoignage du coeur et de la parole que personne ne mérite d’être adoré à part Allah. Et tout ce qui adoré en dehors d’Allah est faux et la vrai divinité c’est

Allah. Donc l’adoration doit être pour Lui, la glorification pour Lui, la peur de Lui, la crainte de Lui, “

le tawakoul ” (le fait de placer sa confiance) en Lui.

- « Wa achhadou anna mouhammadan ‘abdouhoû wa rassoûlouh » : Mouhammed Ibnou ’Abdillêh le

hâchimite, le qoureychite عليه الصالة والسالم, c’est l’esclave d’Allah et son envoyé (messager). C’est un

esclave d’Allah, qui s’humilie devant Lui, Lui obéit et il n’a pas de part dans la seigneurie ; et lorsque quelqu’un a dit au prophète عليه الصالة والسالم “ machâ Allahou wa chi°ta ” (ce qu’Allah a voulu et que

tu as voulu), le prophète عليه الصالة والسالم lui a dit « as-tu fais de moi un égal à Allah ? Mais plutôt “

machâ Allahou wahdah ” » (ce qu’Allah a voulu Seul). Le prophète عليه الصالة والسالم n’a aucun droit dans l’adoration, mais plutôt celui qui l’adore, si le

prophète عليه الصالة والسالم était présent, il le combattrait. Et donc ceux qui s’en remettent au prophète

et lui vouent leur crainte et leur peur, sont des associateurs d’une grande association عليه الصالة والسالم

(chirk akbar), qui sortent de l’islam. Et comme l’a si bien dit Mouhammed Ibnou ’Abdilwahhâb (ra) : ’abdoun lâ you’bad, wa rasoûloun lâ

youkaddhab ” (un serviteur qui n’est pas adoré, et un messager qui n’est pas renié).

Les gens à propos du prophète عليه الصالة والسالم se sont divisés en 3 catégories :

- Les gens qui ont exagéré à son propos, ils l’ont adoré et considéré comme une divinité et ils

l’invoquent lorsqu’un mal les touche. - Des gens qui l’ont renié et ont dit qu’il n’est pas un messager ou que c’est un messager

uniquement pour les arabes.

- Des gens qui ont cru en lui et qu’il est le messager d’Allah et l’esclave d’Allah. Nous

demandons à Allah qu’Il nous fasse faire partie de cette dernière catégorie

3. dans le hadith de Ibni ‘Abbas il y a une autre façon de faire le tachahhoud (le début est différent et

la fin est la même). Le plus juste c’est qu’il est mieux de varier en récitant parfois le tachahhoud cité par Ibni Mas’oud et

parfois le tachahhoud cité par Ibni ‘Abbas, afin de mettre en pratique les 2 hadiths.

Hadith 248 : On rapporte de Fadâlah Ibni ‘Oubeyd - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم – a entendu un homme invoquer Allah dans sa prière, mais sans louer Allah et sans prier sur le prophète - صلى للا عليه و سلم –, il dit alors : « Celui-ci s’est empressé ». Puis il l’appela et dit : « Lorsque

l’un d’entre vous prie qu’il commence par louer son Seigneur et Le vanter, puis qu’il prie sur le prophète, puis qu’il invoque Allah avec ce qu’il veut ». [Hadith rapporté par Ahmed, et les trois, et qualifié d’authentique par Attirmidhiy et Ibnou Hibbâne et Al Hâkim].

رضي اهلل عنه قال ع رسول اللهي صلى اهلل عليه وسلم ر »: وعن فضالة بني عب ي عو في ج سي ل يي ا, صلتيهي صلى اهللول يصل على ا, لله ل يم ل هذا: " عليه وسلم ف قال لنبي , ث دعاه " عجي

Page 41: Chap 7   la description de la priere

ي ربهي والث ناءي عليهي " : ف قال أ بيتحميي كم ف ليب صلى اهلل عليه وسلم , إيذا صلى أح ث يصلي على النبيا شاء عو بي .«ث ي بان , لت رميذيي وصححه ا, ثة والثل , رواه أح والاكيم , وابن حي

Ce hadith est général car le prophète عليه الصالة والسالم n’y détaille pas comment louer Allah et

comment le vanter et comment prier sur le prophète عليه الصالة والسالم. Il peut être expliqué par le

tachahhoud, car dans le début du tachahhoud il y a le fait de vanter Allah, puis le salut sur le prophète puis on ,عليه الصالة والسالم et les serviteurs d’Allah pieux, puis la prière sur le prophète عليه الصالة والسالم

fait dou’â.

Donc ce hadith concerne le tachahhoud.

Hadith 249 : On rapporte de Abî Mas’oûd Al Ansâriy - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « Bâchîr Ibnou Sa’d - رضي للاه تعالى

a dit : « Ô messager d’Allah ! Allah nous a ordonné de prier sur toi, comment alors devons – عنهnous prier sur toi ? ». Il se tut - صلى للا عليه و سلم –, puis dit : « Dites : Ô Allah prie sur Mouhammed

(c-a-d vante le auprès de Toi) et ceux qui ont suivi Mouhammed, de même que Tu as prié sur Ibrâhîm, et béni Mouhammed et ceux qui ont suivi Mouhammed, comme tu as béni Ibrâhîm, dans tous les mondes, Tu es celui qui loué et glorifié ; et pour le salut c’est comme vous le savez » ». [Hadith rapporté par Mouslim] Ibnou Khouzaymah a ajouté dans ce hadith : « Comment alors devons nous prier sur toi lorsque nous prions sur toi dans notre prière ».

قال بشي »: لنصاريي رضي اهلل عنه قال وعن أبي مسعود ا لله أن أمرنا ا! يا رسول اللهي : ري بن سع : ا قولو " : ث قال , فسكت ? فكيف نصلي عليك , نصلي عليك وعلى , اللهم صل على مم

, إيب راهييم كما صليت على, آلي مم , وباريك على مم ت علىكما بارك , وعلى آلي مم ميي ي »: وزاد ابن خزية فييهي . رواه مسليم .«م ت م والسلم كما علي . إيب راهييم في العالميي إينك حي

نا عليك في صلتينا , فكيف نصلي عليك .«إيذا نن صلي

1. dans le tachhahhoud il y a également la prière sur le prophète عليه الصالة والسالم. Les compagnons ont demandé au prophète : « Nous avons su comment te saluer, mais comment devons-nous prier sur toi si

nous prions sur toi dans la prière ? ». Il a répondu : dites “ Allâhoumma salli ’alâ Mouhammad ... ”.

Mais ceci concerne le dernier tachahhoud. Quant au 1

er tachahhoud il se termine à la parole “ wa

achhadou anna mouhammadan ‘abdouhoû wa rassoûlouh ” puis on se lève.

Et Ibnoul Qayyim dans son livre Zâd al ma’âd a dit qu’il fait partie de la voie du prophèteµ

d’alléger le premier tachahhoud, car le prophète l’allégeait comme s’il était assis sur عليه الصالة والسالمdes pierres brulantes

2. explication de la prière sur le prophète عليه الصالة والسالم : - « Allâhoumma salli ‘alâ mouhammadin wa ‘alâ âli mouhammad » : « âli mouhammad » on

l’explique ici par ceux qui l’ont suivi dans sa religion.

Mais s’il est dit “ Allâhoumma salli ‘alâ mouhammad wa ‘alâ âlihi wa ashâbihi wa atbâ’ihi ”, la parole

“ âlihi ” veut dire alors les croyants parmi ses proches, et la parole “ ashâbihi ” veut dire ses compagnons, et le compagnon est celui qui s’est réuni avec le prophète عليه الصالة والسالم (c’est à dire

en sa présence) en croyant en lui et est mort avec cette croyance, qu’il ait été avec lui pendant une

longue durée ou une courte durée.

Page 42: Chap 7   la description de la priere

- « Kamâ sallayta ‘alâ ibrâhîm wa ‘alâ âli ibrâhîm » : Cette parole est un “ tawassoul ” par les actes d’Allah. C'est-à-dire « de même que tu as été bienfaisant en priant sur Ibrâhîm et ceux qui ont suivi

Ibrâhîm, alors sois bienfaisant en priant sur Mouhammed et ceux qui ont suivi Mouhammed ».

- « Innaka hamîdoun madjîd » : Tu es loué et Tu a la grandeur et le pouvoir.

- « Allâhoumma bârik ‘alâ mouhammad …. innaka hamîdoun madjîd » : al barakah est l’augmentation

du khayr (bienfait) et sa persistance et son développement, que ce soit avec la science ou les biens matériels ou les enfants ».

Hadith 250 : On rapporte de Abî Hourayrah - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a dit :

« Quand l’un de vous fait le tachahhoud qu’il demande la protection d’Allah contre 4 choses en disant : « Ô Allah je Te demande la protection contre le châtiment de djahannam (l’enfer), et contre le châtiment de la tombe, et contre l’épreuve de la vie et de la mort, et contre le mal de l’épreuve du faux messie ». [Hadith agréé]. Et dans une version de Mouslim on trouve : « Lorsque l’un de vous termine le dernier tachahhoud ».

كم »: صلى اهلل عليه وسلمللهي قال رسول ا: قال رضي اهلل عنهوعن أبي هري رة أح إيذا تشهن عذابي القبي , اللهم إين أعوذ بيك مين عذابي جهنم : ول ي ق , ف ليستعيذ بياللهي مين أربع ومين , ومينةي المحيا والمماتي جالي , فيت يحي ال نةي المسي . مت فق عليهي .«ومين شر فيت

كم »: وفي ريواية ليمسليم ريي إيذا ف رغ أح ي الخي .«مين التشه 1. parmi les dou’â que l’on fait dans le dernier tachahhoud, il y a la demande de protection de ces 4

choses.

Certains savants ont dit que c’est une obligation car le prophète عليه الصالة والسالم a ordonné de la réciter.

Et le tâbi’iy Tâwous (ra), lorsque son fils lui a dit qu’il avait prié sans réciter cette dou’a, il lui a dit de

recommencer la prière, ce qui montre son importance.

2. Explication de cette dou’a :

- « Ô Allah je Te demande la protection contre le châtiment de djahannam » : ceci englobe la demande

de protection contre les péchés qui sont la cause faisant entrer en enfer, et le fait d’entrer en enfer après avoir fait les péchés.

Donc cela englobe le fait d’abandonner les péchés et le fait qu’Allah accepte le repentir du serviteur

après avoir fait les péchés. « Djahannam » est un des noms de l’enfer, et il a été appelé ainsi en raison de son aspect ténébreux – il

ne s’y trouve pas de bien ni de lumière – et en raison de sa grande profondeur.

- « Et contre le châtiment de la tombe » : le châtiment de la tombe est confirmé par le Coran et la

sounna et le consensus des musulmans :

* Le Coran : Allah a dit : اعاة أادخلوا آلا فرعاونا عاشيا واي اوما ت اقوم الس ا غدوا وا ها اب النار ي عراضونا عالاي د العاذا أاشا

→ « le Feu, auquel ils sont exposés matin et soir. Et le jour où l'Heure arrivera (il sera dit): "Faites

entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment" ». Ce verset montre que les suiveurs de pharaon

seront châtiés avant le jour de la résurrection, et ceci est le châtiment de la tombe. * La sounna : il est rapporté dans les 2 sahih le hadith de Ibni ‘Abbâs qui a dit : « Le prophète

passa près de deux tombes à Médine et dit : « leurs occupants sont certes châtiés et عليه الصالة والسالم

cela pour peu de choses (c'est-à-dire que ces choses ne leur paraissaient pas grand-chose au moment où ils les faisaient) : l’un d’eux ne se nettoyait pas après avoir uriné (ou ne se cachait pas quand il

urinait dans une version du hadith) et l’autre se livrait au colportage (« annamîmah ») » etc.

Page 43: Chap 7   la description de la priere

عليه وسلهم بقبرين فقال : فعن ابن عبهاس رضي للا عنهما قال إنههما ليعذهبان وما : مره النهبي صلهى للاه

ا أحدهما فكان ال يس ا اآلخر فكان يمشي بالنهميمة من تنزه يعذهبان في كبير ، أمه رواه . الحديث ...البول وأمه

البخاري ومسلم * Le consensus : les musulmans n’ont cessé d’invoquer Allah avec cette dou’â dans leurs

prières, et ils ne demandaient pas protection contre quelque chose auquel ils ne croient pas.

Celui qui doit subir le châtiment est châtié aussitôt qu’il part vers l’au-delà. Donc il est possible qu’en

début de journée il soit protégé dans sa famille et dans les bienfaits dans sa demeure, et qu’en fin de

journée il soit châtié dans sa tombe, qu’Allah nous en préserve.

Si quelqu’un n’est pas enterré, comme quelqu’un qui est mort dans la nature et a été mangé par les

bêtes féroces, comment est-il châtié ? L’âme est châtié, car l’âme reste est ne peut être mangée par les bêtes féroces. Donc si le corps ne peut être châtié, l’âme est châtiée.

Et il est possible qu’Allah reconstitue le corps d’une façon que nous ne connaissons pas, comme dans

l’histoire de l’homme qui avait été injuste envers lui-même et craignait le châtiment d’Allah ; il a demandé à ses proches de le brûler après sa mort pour éparpiller ses cendres dans la mer afin d’éviter

le châtiment d’Allah ; Allah l’a reconstitué et lui a demandé la raison pour laquelle il avait fait cela, et

il a répondu qu’il l’avait fait par crainte du châtiment d’Allah ; alors Allah lui a pardonné car ce qui

l’avait poussé à faire cela était sa foi en Allah et en sa punition, mais il pensait être épargné en faisant cela, donc il a fait cela en faisant une mauvaise interprétation et non parce qu’il doutait de la capacité

d’Allah.

- « et contre l’épreuve de la vie et de la mort » :

* L’épreuve de la vie est de 2 sortes : l’ignorance et l’obstination.

L’épreuve de l’ignorance est le fait que la vérité ne nous apparaisse pas, et qu’on ne la suive pas. Et

donc on agit dans l’égarement, comme cela est arrivé à de nombreux groupes qui sont apparus dans l’islam et ont adoré Allah avec des adorations n’ayant aucun fondement.

L’épreuve de l’obstination est le fait qu’on connaisse la vérité mais qu’on désire le contraire. Comme

le fait de savoir que la fornication est interdite et la faire quand même, ou que le fait de boire de l’alcool est interdit et le faire quand même, ou que le ribâ (usure) est interdit et le faire quand même,

ou que la tromperie (al ghichch) est interdite et la faire quand-même, ou que le fait de d’abandonner la

prière est une mécréance et l’abandonner quand même … .

* L’épreuve de la mort : il est dit qu’il s’agit de l’épreuve de la tombe ; lorsque le mort est enterré et

que ses proches qui l’aiment le quittent et qu’il entend leur pas, 2 anges viennent l’interroger

concernant 3 choses, en lui disant : « Qui est ton Seigneur ? Quelle est ta religion ? Qui est ton prophète ? ». Le croyant - qu’Allah nous compte parmi eux – dira « Mon Seigneur est Allah, ma

religion est l’islam, mon prophète est Mouhammed ». Alors un annonciateur du ciel annoncera « Mon

serviteur a été véridique », et sa tombe sera élargie, et une porte donnant sur le paradis lui sera ouverte, et il sera mieux que lorsqu’il était dans le bas monde.

Quant à l’hypocrite, et celui qui était dans le doute – qu’Allah nous en préserve – il dira « ha ha je ne

sais pas, j’ai entendu les gens dire quelque chose alors je l’ai dit » pour chacune des 3 questions. Alors annonciateur du ciel annoncera « Mon serviteur a menti », alors il sera frappé avec un bâton en fer

immense, et il criera d’un cri que toute chose entendra à part les hommes et les djinns.

Il est dit également l’épreuve de la mort est l’épreuve au moment de mourir, car c’est un moment très difficile. A ce moment – qu’Allah nous préserve de l’égarement - satan vient à l’être humain et essaie

de le faire douter, il lui dit « suit la religion juive, suis la religion chrétienne » afin que lorsqu’on lui

dira « dis lâ ilâha illallâh » et il dise « non ». Ceci est également une épreuve immense qu’à évoqué le prophète عليه الصالة والسالم.

Il est rapporté que l’imam Ahmed (ra) était en train de mourir, et qu’il s’évanouissait et disait

« éloigne-toi, éloigne-toi », et lorsqu’il reprit conscience on lui demanda pourquoi il disait ceci, il

répondit « satan est venu devant moi et m’a dit « tu m’as battu ô Ahmed (c-a-d je n’ai pas réussi à t’égaré) » alors je lui ai dit « éloigne-toi, éloigne-toi » ». Il disait ceci car, tant que l’âme est dans le

corps, est n’est pas à l’abri et on peut mourir avec une mauvaise fin, et tout ce qu’on aura fait sera

annulé. Ainsi celui dont la dernière parole dans le bas monde sera « lâ ilâha illallâh » entrera au paradis.

Page 44: Chap 7   la description de la priere

- « et contre le mal de l’épreuve du faux messie » : l’épreuve du faux messie fait partie de l’épreuve du la vie, mais il l’a cité particulièrement car c’est l’épreuve la plus grande dans ce bas monde. Il n’y a

pas, depuis la création de Âdam jusqu’à l’heure de la résurrection, d’épreuve plus grande que celle du

dadjjâl (le faux messie). C’est un homme malicieux qu’Allah enverra et auquel il donnera des miracles

pour éprouver les créatures. Il sortira entre le châm et l’Irak, et 70 000 juifs d’Ispahan (en Iran) le suivront pour le soutenir. Au départ il dira aux gens qu’il est un prophète, et lorsqu’il verra que les

gens l’auront suivi il prétendra être un dieu et qu’il faut l’adorer, ce que feront certains. Parmi ses

tentations, il viendra aux gens et els appellera à croire en lui et à mécroire en Allah ; s’ils croient en lui alors leurs plantations poussent et leurs troupeaux ont les mamelles pleines, et s’ils lui désobéissent ils

connaissent la disette et perdent leurs troupeaux. Et parmi ses tentations, il donne l’ordre au ciel et la

pluie tombe et il donne l’ordre à la terre et elle se recouvre de verdure. Et parmi ses tentations, il coupe

un homme en 2 de haut en bas et marche entre ces 2 parties, puis il lui ordonne de revivre et il se relève vivant, mais cet homme clamera que c’est le dadjjâl à propos duquel le prophète

.nous a informé عليه الصالة والسالم

Ainsi l’épreuve du dadjjâl est une épreuve immense. Et ce qui est visé ici c’est le grand dadjjâl qui viendra à la fin des temps. Mais sinon il y aura de nombreux dadjjâloûn mais leur épreuve est

inférieure à celle du grand dadjjâl.

Et le prophète a informé qu’il n’y a pas un messager sans qu’il n’ait mis en garde sa communauté contre le dadjjâl, car ils ne savaient pas quand il sortirait.

Hadith 251 : On rapporte de Abî Bakr Assiddîq - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit au prophète - صلى للا عليه و سلم – :

« Enseigne-moi une invocation a dire dans ma prière ». Il dit : « Dis : « Ô Allah j’ai commis beaucoup d’injuste envers moi-même, et personne ne pardonne les péchés si ce n’est Toi, alors pardonne-moi d’un pardon venant de Toi, et fais-moi miséricorde, c’est Toi le Pardonneur le Miséricordieux » ». [Hadith agréé].

يقي وعن أبي بكر ا علمني دعاء أدعو صلى اهلل عليه وسلمللهي أنه قال ليرسولي ا »: رضي اهلل عنهلصي ظل : " قل قال . بيهي في صلتي نوب إيل أنت ول ي غفير ا, ما كثيريا اللهم إين ظلمت ن فسي فاغفير , لذ

يك يم إينك أنت الغفور ا, وارحني , لي مغفيرة مين عين .مت فق عليهي .«لرحي

1. Aboû Bakr (ra) est le premier calife après le prophète عليه الصالة والسالم. De nombreux signes

montrent que c’est comme si le prophète l’avait désigné calife des musulmans après lui : le prophète

l’a désigné imam pour les musulmans quand il était malade et proche de la mort, et عليه الصالة والسالمégalement lors du pèlerinage la neuvième année de l’hégire... . Tout ceci montre qu’il est le calife

après le prophète عليه الصالة والسالم et il y a un consensus de “ ahlou-sounna ” là dessus. Puis ‘Oumar

(ra) fut le deuxième calife par désignation de Aboû Bakr (ra), et ceci est du à la connaissance de Aboû Bakr et le fait qu’il savait ce qu’aimait le prophète عليه الصالة والسالم. Car ‘Oumar et Abou bakr étaient

les deux seuls ministres du prophète عليه الصالة والسالم. Ils partaient avec lui tous les deux et revenaient

avec lui tous deux, et il disait عليه الصالة والسالم “ je suis parti, moi, Aboû Bakr et ‘Oumar, je suis venu,

moi, Aboû Bakr et ‘Oumar. Et donc lorsque les râfidah (chiites) ont demandé à Zayd Ibn ‘Ali Ibnoul Housseyn (ra) ce qu’il disait

sur Abou Bakr et ‘Oumar, il les a vanté et a dit : ” Ce sont les ministres de mon grand -père ” c’est à

dire le prophète عليه الصالة والسالم. Les rafidites l’ont désapprouvé et ce qu’on appelle “ azzaydiyah ” (les zaydites) l’ont suivi.

Puis les “ râfidah ” se sont divisés en de nombreux groupes : certains, leur égarement est allé jusqu’à

la mécréance en Allah et la sortie de l’islam, et certains proche de cela, et d’autres moins que cela.

Aboû Bakr était le plus proche des compagnons du prophète عليه الصالة والسالم, et lorsqu’on lui a

demandé quelle était la personne qu’il aimait le plus il a dit “ ‘Âicha ”, puis parmi les hommes il a dit

« son père ». Abou bakr lui est donc plus aimé que ’Oumar, plus aimé que ‘Ali, plus aimé que ‘Outhmâne, plus aimé que Al ’Abbâs.

Et donc nous faisons de même.

Page 45: Chap 7   la description de la priere

Lorsqu’ont sait ceci, et que celui qui interroge le prophète عليه الصالة والسالم est Aboû Bakr, et que le

prophète عليه الصالة والسالم est le meilleur conseiller envers les créatures et celui qui sait ce qui est

meilleur pour les créatures, on comprend la valeur de cette question et la valeur de cette réponse.

C’est Abou Bakr qui demande au prophète عليه الصالة والسالم de lui enseigner une dou’â à dire dans sa prière et la prière est la meilleur des adorations du corps.

Et donc cette dou’â fait partie des meilleures dou’â

2. à quel moment cette dou’a est prononcée : est ce dans le soudjoûd, dans le tachahhoud ou dans la

position debout ?

Le plus proche c’est deux endroits : dans le soudjoûd et après le tachahhoud, car il y a des hadiths qui

montrent que se sont des moments où il faut faire des dou’â (hadith 247,230). L’essentiel est de faire cette dou’â dans la prière.

Hadith 252 : On rapporte de Wâ-il Ibni Houdjr - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « J’ai prié avec le prophète et il faisait le salut final à sa droite en disant « asslâmou ‘alaykoum wa ,– صلى للا عليه و سلم -

rahmatoullâhi wa barakâtouh » et à sa gauche en disant « asslâmou ‘alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh ».

صليت مع ا »: قال رضي اهلل عنهوعن وايلي بني حجر فكان يسلم عن ييينيهي صلى اهلل عليه وسلملنبياليهي " للهي وب ركاته سلم عليكم ورحة اال: " رواه أبو للهي وب ركاته م عليكم ورحة ال الس : " وعن شي

يح صحي .داود بيسن

Dans ce hadith Wâ-il Ibni Houdjr rapporte que le prophète عليه الصالة والسالم a dit « asslâmou

‘alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh » à droite et à gauche. Cette façon de faire, les savants ont divergés dessus, est-elle sûr ou pas, car la majorité des savants du

hadith disent que ce hadith est faible avec l’ajout “ wa barakâtouhou ”.

Si ce hadith est authentique alors le mieux est de faire le salut de cette façon parfois, mais pas tout le

temps, et le plus souvent de dire « asslâmou ‘alaykoum wa rahmatoullâh » car ceci est rapporté de

façon sûr et dans la majorité des ahadith.

Ainsi les fouqahâ hambalites ont dit que le mieux est de ne pas ajouter “ wa barakâtouhou ” car cette parole n’est pas rapportée de façon sûre. Et c’est ce qui apparaît être le plus juste.

Hadith 253 : On rapporte de Al Moughîrah Ibni Chou’bah - رضي للاه تعالى عنه – que le prophète - صلى للا عليه و سلم – disait

à la fin de chaque prière obligatoire : « Il n’y a aucune divinité (méritant d’être adorée) à part Allah seul et Il n’a aucun associé, à Lui la royauté et à Lui la louange, et Il est capable de toute chose. Ô Allah personne ne peut empêcher ce que Tu as donné et personne ne peut donner ce que Tu as empêché, et celui qui est riche ne peut être bénéfique car la richesse vient de Toi ». [Hadith agréé].

أن ا رضي اهلل عنه وعن المغيريةي بني شعبة كان ي قول في دبري كل صلةي »: صلى اهلل عليه وسلملنبيه ل شرييك له لله وح ل إيله إيل ا: " بة تو مك وله ا, له الملك , يير , لم , وهو على كل شيء ق

مينك , من عت ول معطيي ليما , اللهم ل مانيع ليما أعطيت فع ذا ال ول ي ن . مت فق عليه .«ال Après avoir rapporté les ahadiths décrivant la prière, Ibnou Hadjar a rapporté las ahadith montrant ce

que l’on doit dire après la prière.

Page 46: Chap 7   la description de la priere

Et Allah a dit : نوبكم فاإذاا قاضايتم الصلةا فااذكروا اللها قيااما واق عودا واعالاى ج → « Quand vous avez

accompli la prière, invoquez le nom d'Allah, debout, assis ou couchés sur vos côtés. »

Donc après la prière obligatoire (fard) il y a du dhikr et pas après la prière surérogatoire.

Après la prière fard il y a le dhikr qui commence par la parole “ astaghfiroullâh ” 3 fois directement après le salam. Car personne n’échappe au manque dans la prière, et donc on demande pardon pour les

manquements dans notre prière.

Puis on dit : م وامنكا الس االلهم أانتا ا م لا لا ل واالكراام ت ابااراكتا ياا ذاا ا. لس لا لجا Puis on évoque Allah avec ce qui a été rapporté, dont ce dhikr qui est rapporté dans ce hadith de Al

Moughîra Ibnou Chou’ba : ه ل شرييك له لله وح ل إيله إيل ا وله ا, له الملك , وهو على كل , لميير مينك , من عت ول معطيي ليما , اللهم ل مانيع ليما أعطيت , شيء ق فع ذا ال ول ي ن ال

Donc il est bien de réciter ce dhikr après toute prière obligatoire.

Hadith 254 : On rapporte de Sa’d Ibni Abî Waqqâs - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم –

demander la protection contre ces choses dans la prière en disant : « Ô Allah je Te demande la protection contre l’avarice et je Te demande la protection contre la lâcheté, et je Te demande la protection contre le fait de retourner (lors de la vieillesse) à l’âge le plus vil, et je Te demande la protection contre l’épreuve du bas monde, et je Te demande la protection contre le châtiment de la tombe ». [Hadith rapporté par Al Boukhâriy].

ي بني أبي وقاص ن ي ت عوذ بيين كا صلى اهلل عليه وسلمللهي إين رسول ا »: قال رضي اهلل عنهوعن سعأن أرد إيل أرذلي وأعوذ بيك مين , لبي م إين أعوذ بيك مين البخلي وأعوذ بيك مين االله : " لصلةي دب ر ا

نةي ا ,لعمري ا ن يا وأعوذ بيك مين فيت .لبخاريي رواه ا .«وأعوذ بيك مين عذابي القبي , ل

1. le prophète عليه الصالة والسالم demandait la protection contre ces choses à la fin de la prière, et ici “

dobour ” peut vouloir dire à la fin de la prière avant le salut ou aprés la prière. Et le plus juste c’est que pour ce qui est du dhikr, “ doubour ” veut dire aprés la prière, et pour ce qui

est de l’invocaton (dou’â) “ doubour ” veut dire à la fin de la prière avant le salut. Car le dhikr, Allah

l’a ordonné aprés la prière (« Quand vous avez accompli la prière, invoquez le nom d'Allah, debout, assis ou couchés sur vos côtés. ») ; quant aux invocations, le prophète المعليه الصالة والس a dit dans le

hadith 247 « Puis qu’il choisisse les invocations qu’il préfère et invoque avec », et parce que le

serviteur fait des invocations dans la prière avant de la quitter car dans sa prière “ il dialogue avec son

seigneur ” comme l’a dit le prophète عليه الصالة والسالم. → Donc le mieux est de faire cette dou’â à la fin de la prière avant le salut final.

2. on demande la protection contre “ al boukhl ” c’est à dire l’avarice, contre “ al djoubn ” c’est à dire la lacheté ; contre le fait de revenir à “ ardhalil ‘oumour ” c’est à dire la période de grande incapacité

soit pour une cause qui survient soit par un âge avancé au point d’être comme un petit enfant qui n’a

pas la raison ; et contre la tentation de la vie (“ fitnatouddounia”) qui fait partie soit des “ choubouhât ” (ambiguité dues à l’erreur et au doute ) soit des « chahawât » (les passions) (exemple : avant l’envoie

du prophète عليه الصالة والسالم les chrétiens se sont égarés par la fitna des choubouhât, et les juifs par la

fitna des chahawât ) ; et contre le chatiment de la tombe (et ceci est une preuve de la véracité du

chatiment de la tombe).

Page 47: Chap 7   la description de la priere

Hadith 255 : On rapporte de Thawbâne - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit : « Le prophète - صلى للا عليه و سلم –, lorsqu’il

avait terminé la prière, disait « astaghfiroullâh » 3 fois puis disait : « Tu es le Salut, et le salut vient de Toi, Ton bien est immense ô Détenteur de la Majesté et de la Générosité ». [Hadith rapporté par Mouslim].

إيذا انصرف مين صلتيهي صلى اهلل عليه وسلمللهي ا كان رسول »: قال رضي اهلل عنهوعن ث وبان .«لللي واليكرامي ت باركت يا ذا ا. لم لس اللهم أنت السلم ومينك ا: " قال و , لله ثلثا است غفر ا

.رواه مسليم

Directement après le salut final il est recommandé de dire “ astaghfiroullâh ” 3 fois puis de dire le

dhikr qui est évoqué dans ce hadith : م وامنكا الس االلهم أانتا ا م لا لا ل واالكراام ت ابااراكتا ياا ذاا ا. لس لا لجا

Et l’imam dit ces paroles en restant dirigé vers la qibla, puis se retourne en direction des ma°moûmîne

(prieur derrière l’imam), car c’est ce qu’à rapporté ‘Âicha du prophète عليه الصالة والسالم.

La parole « anta-salâm » (Tu es le Salut) veux dire : « Tu es exempt de tout défaut et tout manquement ».

Hadith 256 : On rapporte de Abî Hourayrah - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a dit :

« Celui qui, après chaque prière, dit 33 fois soubhânallah, et 33 fois al hamdou lillêh, et 33 fois Allahou akbar, ce qui fait 99 fois, puis ajoute pour faire 100 : « Il n’y a aucune divinité (méritant d’être adorée) à part Allah seul et Il n’a aucun associé, à Lui la royauté et à Lui la louange, et Il est capable de toute chose », ces péchés lui seront pardonnés même s’ils sont équivalents à l’écume de la mer » . [Hadith rapporté par Mouslim]. Et dans une autre version : « 34 fois Allahou akbar ».

لله دب ر كل من سبح ا »: للهي صلى اهلل عليه وسلم قال عن رسولي ا وعن أبي هري رة رضي اهلل عنه ا, ا وثلثيي ث صلة ثل وقال , وتيسعون فتيلك تيسع , ثلثا وثلثيي لله وكب ر ا, ثلثا وثلثيي لله وحي

ه ل شرييك له لله وح ل إيله إيل ا: تام المياةي وله ا, له الملك , يير وهو , لم , على كل شيء قثل زب , غفيرت له خطاياه . رواه مسليم .«لبحري ي اوإين كانت مي

.« لتكبيري أربع وثلثون أن ا »: ى وفي ريواية أخر

1. celui qui dit aprés la prière obligatoire (fadjr, dhohr, ‘asr, maghrib, ‘ichâ) 33 fois “ soubhânallâhi wal hamdoullillâhi wallâhou akbar ” puis ajoute pour faire 100 “ lâ illâha illallâh ... qoulli chay-in

qadîr ” tous ses péchés lui seront pardonnés, même s’ils sont comme l’écume de la mer, c'est-à-dire

même s’ils sont très nombreux.

Et on peut réunir les 3 paroles ensemble en disant 33 fois “ soubhânallâhi wal hamdoullillâhi wallâhou

akbar ” ou les séparer en disant 33 fois “ soubhânallah ”, puis 33 fois “ al hamdou lillêh ”, puis 33 fois « Allâhou akbar » puis ajouter pour faire 100 “ lâ illâha illallâh ... qoulli chay-in qadîr ”.

Les 2 façons de faire ont été rapportées du prophète عليه الصالة والسالم

Page 48: Chap 7   la description de la priere

2. et il y a d’autres façons de faire ce dhikr qui ont été rapportées à la place de celui-ci : - dire 33 fois “ soubhânallah ”, puis 33 fois “ al hamdou lillêh ”, puis 34 fois « Allâhou

akbar », ce qui fait un total de 100.

- dire 25 fois “ soubhânallah wal hamdou lillêh wa lâ ilâha illallah wallâhou akbar ”, ce qui fait un total de 100.

- dire 10 fois “ soubhânallâh ”, puis 10 fois “ al hamdou lillêh ”, puis 10 fois “Allâhou Akbar”.

Et le mieux est de dire parfois l’un, parfois l’autre dhikr, pour être le plus proche de la sounna et du

suivi du prophète عليه الصالة والسالم

3. la majorité des savants disent que les péchés qui sont pardonnés, que ce soit dans ce hadith ou

d’autres ahâdith similaires, sont les perits péchés et non les kabâ-ir (les grands péchés).

Et la preuve de cela est le hadith rapporté par Abî Hourayra :

لم قال وعن أابي هريرة رضي الله عنه أان رس مس، والجمعة إلى »: ول الله صالى اهلل عالايه وسا الصلوات الخاارة لما ب اينهن ، ما لم تغش الكباائر .رواه مسلم « الجمعاة ، كف

Selon Abou Hourayra (das), le prophète عليه الصالة والسالم a dit : « Les cinq prières (quotidiennes) et la

prière du Vendredi jusqu'à la suivante effacent les péchés commis entre elles, tant qu'on n'a pas

commis les grands ». (Rapporté par Mouslim).

Ils disent que si ces immenses obligations ne peuvent expier les grands péchés, alors ce qui a moins de valeur ne, à plus forte raison, pas expier les grands péchés.

Mais nous espérons que tous les péchés soient expiés.

Hadith 257 : On rapporte de Mou’âdh - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – lui a dit : « Je

te recommande ô Mou’âdh, ne délaisse jamais le fait de dire à la fin de chaque prière : « Ô Allah aide-moi à t’évoquer et à te remercier et à T’adorer de la meilleure des façons » ». [Hadith rapporté par Ahmed, Abî Dâwoûd et Annasâ-iy avec une forte chaîne de transmission].

يك يا معاذ : " قال له صلى اهلل عليه وسلمللهي أن رسول ا »: عنهرضي اهلل وعن معاذي بني جبل أوصيعن دب ر كل صلة أن ت قول : .«اللهم أعين على ذيكريك وشكريك وحسني عيبادتيك : ل ت

قويي , وأبو داود , رواه أح .والنسايي بيسن

Cette dou’a se dit à la fin de la prière avant le salut final (c’est le sens de « doubour » ici), comme cela a été rapporté clairemant dans certaines versions de ce hadith.

Donc cette dou’â se dit dans la prière.

Et apparament pour Ibnou Hadjar elle se dit après le salam, et c’est l’avis de nombreux savants, mais

le plus juste c’est de le dire à la fin de la prière lorsqu’il ne reste plus que le salut à faire comme l’a

recommandé le prophète عليه الصالة والسالم à Mou’âdh Ibnou Djabal (ra).

Et cette dou’â concerne les prières obligatoires comme cela a été rapporté dans certaines versions de

ce hadith.

Page 49: Chap 7   la description de la priere

Hadith 258 : On rapporte de Abî Oumâmah - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a dit :

« Celui qui récite le verset du Trône après chaque prière obligatoire, rien ne l’empêche de rentrer au paradis si ce n’est la mort ». [Hadith rapporté par Annasâ-iy et qualifié d’authentique par Ibnou Hibbâne]. Attabarâniy y a ajouté : « et (la sourate) Qoul houwallâhou ahad ».

ي دب ر »: صلى اهلل عليه وسلمللهي قال رسول ا: قال رضي اهلل عنهوعن أبي أمامة من ق رأ آية الكرسيبان , رواه النسايي .«نةي إيل الموت كل صلة مكتوبة ل ين عه مين دخولي ال وزاد فييهي وصححه ايبن حي

ا »: لطب راني .«وقل هو الله أح Il est bien aprés avoir récité les adhkâr rapportés du prophète عليه الصالة والسالم aprés la prière, de

réciter “ âyatoul koursiy ” et “ qoul houwallâhou ahad ”, car en le récitant, rien n’empêche la personne

d’entrer au paradis si ce n’est la mort, c’est à dire que celui qui meurt entrera au paradis.

Un jour le prophète عليه الصالة والسالم a demandé à Oubey Ibnou Ka’b quel est le verset le plus immense

du Coran et celui-ci a répondu : « le verset du trône », et le prophète عليه الصالة والسالم l’a félicité pour

sa science. Quant à la sourate la plus immense du Coran c’est al fâtiha.

De même celui qui récite le verset du trône avant de dormir est protégé et aucun chaytâne ne peut

l’approcher jusqu ‘au matin.

Hadith 259 : On rapporte de Mâlik Ibnil Houwayrith - رضي للاه تعالى عنه – qu’il a dit que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a

dit : « Priez comme vous m’avez vu prier ». [Hadith rapporté par Al Boukhâriy].

صلوا كما »: صلى اهلل عليه وسلمللهي قال رسول ا: قال رضي اهلل عنهوعن ماليكي بني الويريثي .لبخاريي رواه ا .«رأي تموني أصلي

1. Mâlik Ibnoul Houwayrith qui a rapporté ce hadith faisait parie des délégations qui étaient venus

apprendre l’islam à Médine auprés du prophète (saw) et il est resté environ 20 nuits. Lorsque le

prophète a vu que leurs familles leur manquait, il leur a dit de retourner auprès des leur et de leur

enseigner et les éduquer. Puis ils ont compris comment le prophète عليه الصالة والسالم priait, alors il leur a dit “ priez comme vous

m’avez vu prier ”.

2. il est obligatoire d’apprendre la façon de prier du prophète عليه الصالة والسالم afin de mettre en

pratique l’ordre du prophète عليه الصالة والسالم qui est dans ce hadith.

Hadith 260 : On rapporte de ‘Imrâne Ibni Housayne - رضي للاه تعالى عنهما – qu’il a dit : « le prophète - صلى للا عليه و سلم –

m’a dit : « Prie debout, si tu n’en es pas capable alors assis, et si tu n’en es pas capable alors allongé sur le côté, et sinon fait des gestes ». [Hadith rapporté par Al Boukhâriy].

Page 50: Chap 7   la description de la priere

ي ا-مران بني حصي وعن عي همارضي ا »: قال -لله عن قال لي يما صل " صلى اهلل عليه وسلملنبي قاا , .لبخاريي رواه ا .« وإيل فأوميئ فإين ل تستطيع ف على جنب , فإين ل تستطيع ف قاعي

‘Imrâne Ibnou Housayn a été touché par la maladie des hémoroïdes. Alors le prophète عليه الصالة والسالم l’a visité et lui a dit cette parole.

1. « Prie assis » : c-a-d la prière obligatoire, car pour la prière surérogatoire il est permis de prier assis

même si on est capable de prier debout, mais dans ce cas on n’obtient que la moitié de la récompense comme cela est confirmé dans le hadith authentique.

« Si tu n’en es pas capable » : comment évaluer l’incapacité ici ? C’est le fait d’être gêné au point de ne pas savoir ce qu’on dit dans la prière ou d’avoir le tourni.

Et si on est capable de rester debout en s’appuyant sur un mur ou sur un bâton on doit le faire.

Si on prie assis on s’assoie en tailleur en remplacement de la position debout et du roukou’, et on fait

le geste pour le roukou’ en se courbant ; et la prosternation se fait normalement de même que la

position assise entre la prosternation et pour le tahiyyât.

Et si on ne peut se prosterner on on fait le geste en se courbant, mais plus bas que pour le roukou’.

2. « et si tu n’en es pas capable alors allongé sur le côté » : le prophète عليه الصالة والسالم n’a pas

désigné le côté sur lequel on s’allonge donc il est permis de s’allonger sur le côté droit ou sur le côté gauche, mais le mieux est de s’allonger sur le côté droit.

Si on n’est pas capable de s’allongé sur le côté, comme c’est le cas de certains malades, on s’allonge sur le dos en ayant les pieds dirigés vers la qibla

3. si on n’est pas capable de prier, ni avec allongé, ni avec les gestes de la tête, ni avec les yeux, alors

on prie avec le cœur : c-a-d qu’on dit « Allahou akbar » puis on récite al fâtiha et du Coran puis on dit « Allahou akbar » et on met l’intention d’être en roukou’, puis on dit « sami’allâhou liman hamidah »

et on met l’intention de s’être relevé du roukou’ … .

Et si on n’est pas capable non plus de prononcer les paroles, comme celui qui ne peut rien bouger, on met l’intention de prononcer les paroles avec le cœur.

Tout ceci d’après la parole d’Allah فاات قوا اللها ماا استاطاعتم « craignez donc Allah autant que vous le

pouvez » et la parole du prophète فأتوا منه ما استطعتم بأمر أمرتكموإذا عليه الصالة والسالم "et si je vous

ordonne une chose faites-en ce que vous pouvez".

Hadith 261 : On rapporte de Djâbir - رضي للاه تعالى عنه – que le prophète - صلى للا عليه و سلم – a dit à un malade qui priait (se prosternait) sur un oreiller – il a jeté l’oreiller et lui a dit – : « Prie sur le sol si tu en est capable, sinon fait des gestes, et courbe-toi plus bas pour la prosternation que pour l’inclinaison ». [Hadith rapporté par Al Bayhaqiy avec une forte chaîne de transmission, mais Aboû Hâtim a dit que c’est un hadith mawqoûf].

أن ا »: رضي اهلل عنهوعن جابير ف رمى , صلى على ويسادة -قال ليمرييض صلى اهلل عليه وسلملنبيواجعل سجودك أخفض مين , وإيل فأوميئ إيياء , ستطعت صل على الرضي إين ا: " وقال -ا بي

قويي ولكين صحح أبو حاتي وق فه اه ارو .«ركوعيك هقيي بيسن .لب ي Ce hadith montre qu’il ne convient pas au malade qui ne peut toucher le sol de se prosterner sur un

oreiller, car il nous est défendu d’exagérer et de se forcer dans des choses qu’Allah a facilitées.

Les savants ont dit que ceci est makroûh.

Page 51: Chap 7   la description de la priere

Division de la prière en 3 catégories d’actes : les piliers, les obligations, les sounane

La différence entre les piliers et les obligations apparaît lorsqu’on oublie un des ces actes, comme nous

le verrons inchâ Allah dans le chapitre de la prosternation de distraction (chapitre suivant).

A. Les piliers (al arkâne ou al farâ-id)

1. le fait de prier debout (al qiyâm) si on en est capable 2. le fait de dire « Allâhou akbar » pour entrer en prière (takbîratoul ihrâm)

3. la récitation de la fâtiha (1ère

sourate du Coran)

4. l’inclinaison (roukoû’) 5. le relever de l’inclinaison

6. la prosternation (soudjoûd)

7. la position assise entre les 2 prosternations 8. la 2

ème prosternation

9. le dernier tachahhoud (tahiyyâte)

10. la prière sur le prophète عليه الصالة والسالم lors du dernier tachahhoud, ceci selon le madhab

de l’imam Ahmed 11. le respect de l’ordre entre les différents piliers : la position debout, puis l’inclinaison, puis

le relever de l’inclinaison, puis la prosternation, puis la position assise entre les 2 prosternations, puis

la prosternation 12. le fait de marquer un temps d’arrêt minimum (attouma°nînah) dans chaque position

13. le salut final (attaslîm) en disant « assalâmou ‘alaykoum wa rahmatoullâh » 2 fois, et le

plus juste c’est que les 2 sont un pilier.

B. Les obligations (al wâdjibât)

1. le fait de dire « Allâhou akbar » lors des changements de positions (takbîrâtoul intiqâl) : en

s’inclinaisant, en se prosternant, en se relevant de la prosternation, et en se relevant du 1er tachahhoud

2. le fait de dire au moins une fois « soubhâna rabbiyal ‘adhîm » انا رابيا العاظيم سبحا en

inclinaison

3. le fait de dire « sami’allâhou liman hamidah » ه مدا ن حا معا الله لما pour l’imam et celui qui سا

prie seul

4. le fait de dire « rabbanâ walakal hamd » مد راب ناا والاكا ال حا pour l’imam et celui qui prie seul

et celui qui prie derrière l’imam

5. le fait de dire au moins une fois « soubhâna rabbiyal a’lâ » انا رابيا الاعلاى en سبحا

prosternation

6. le fait de dire au moins une fois « rabbi-ghfirlî » لي رابي اغفر ou « allâhoumma-ghfirlî »

entre les 2 prosternations االلهم اغفر لي

7. le 1er tachahhoud (lorsqu’il y en a 2) et le fait de s’assoir pour sa récitation

C. Les actes recommandés (assounanes)

Tout acte qui ne fait partie ni des piliers ni des obligations, fait partie des sounane. Et ces sounanes

sont nombreuses.

Parmi elle on peut citer : - l’invocation d’ouverture (dou’â al istiftêh) juste après le takbîr d’entrèe en prière

- Poser la main droite sur la main gauche contre la poitrine pendant la station debout, avant et

après l’inclinaison. - Dire la suite de l’invocation : « Rabbâna walak al Hamd »

- le fait de dire plus d’une fois le tasbîh dans l’inclinaison et la prosternation

Page 52: Chap 7   la description de la priere

- le fait de dire plus d’une fois « al istighfâr » entre les 2 prosternations - la façon de s’assoir : on s’assoit en faisant « al iftirâch » dans toutes les positions assises, à

part lors du 2ème tachahhoud lorsqu’il y en 2 on fait « attawarrouk » (voir hadith 211)

- la récitation de quelque chose du Coran en plus de la fâtiha dans les deux premières rak’at

- le fait de lever les mains à la hauteur des épaules ou des oreilles lors du takbîr d’entrèe en prière, en s’inclinant, lorsqu’on se relève de l’inclinaison, et lorsqu’on est relevé du premier

tachahhoud

- avoir le dos droit et non courbé lors de l’inclinaison et avoir la tête alignée avec le dos, il ne faut ni la lever, ni l’abaisser

- Éloigner les bras du corps, le ventre des cuisses et les cuisses des mollets pendant la

prosternation

- Invoquer Allah après le dernier tachahhoud avant le salut final.

Page 53: Chap 7   la description de la priere

Description générale de la prière selon cheikh Al ‘Outheymine (ra)

Se tenir debout en remplissant les conditions de la prière qui ont été vues auparavant (voir chapitre 3)

telles que la purification du hadith et des impuretés, le fait de se diriger vers la qibla, le fait de couvrir la ‘awra (partie obligatoire à couvrir lors de la prière) ... puis de dire « Allâhou akbar » en levant les

mains à la hauteur des épaules ou des oreilles puis poser la main droite sur le bras gauche sur la

poitrine.

Puis on récite une des invocations d’ouverture (dou’â al istiftêh) rapportées du prophète

رحيمأعوذ باهلل من الشيطان الرجيم ، بسم اهلل الرحمن ال puis on dit عليه الصالة والسالم « a’oûdhou billêhi

mina-chaytâni-radjîm, bismillâhi-rahmâni-rahîm », puis on récite la sourate al fâtiha en s’arrêtant à chaque verset.

Puis on récite quelque chose du Coran, et le mieux est de réciter une sourate complète, faisant partie

de « tiwâl al moufassal » dans la prière du fadjr, et faisant partie le plus souvent de « qisâr al moufassal » dans la prière du maghrib, et faisant partie de « awsât al moufassal » dans les autres

prières (voir hadith 226).

Puis on lève les mains à la hauteur des épaules ou des oreilles et on dit « Allâhou akbar » en allant vers

l’inclinaison.

En étant incliné on pose les mains sur les genoux en ayant les doigts écartés, et a le dos droit et non courbé lors de l’inclinaison et la tête alignée avec le dos, il ne faut ni la lever, ni l’abaisser.

Et on dit 3 fois « soubhâna rabbiyal ‘adhîm » انا رابيا العاظيم سبحا , et si on le dit plus que 3 fois il n’y a

pas de mal.

Puis on relève la tête en disant « sami’allâhou liman hamidah » ه مدا ن حا معا الله لما et on lève les سا

mains comme on l’a fait lors du takbîr d’entrée et en s’inclinant, puis on dit lorsqu’on est debout

ربنا ولك الحمد ، حمدا كثيرا طيبا مباركا فيه، ملء السموات وملء الرض وملء ما بينهما ، وملء ما شئت من شيء بعد

« rabbanâ walakal hamd … ».

Puis on se prosterne en disant « Allâhou akbar » et on ne lève pas les mains en allant vers la

prosternation et en se relevant de la prosternation.

En descendant vers la prosternation on pose d’abord les genoux, puis les mains, puis le front et le nez.

Et on se prosterne sur 7 membres : le front et le nez qui ne font qu’un membre, les 2 mains, les 2

genoux, les bouts des 2 pieds. Et écarte les 2 bras des flancs, et on lève le dos et on ne l’étale pas, et on pose les mains à plat à la hauteur des épaules ou du visage, en ayant les doigts joints et dirigés vers la

qibla.

On dit 3 fois انا رابيا الاعلاى et si on veut on ajoute, mais on donne la préférence aux invocations سبحا

lors de la prosternation.

Puis on se relève de la prosternation en disant « Allâhou akbar » et on ne lève pas les mains.

On s’assoit sur le pied gauche qui est étalé, et on pose le pied droit debout sur les doigts de pieds, et on

pose la main sur la cuisse ou sur le haut du genou. On plie tout les doigts de la main droite à part

l’index (c-a-d qu’on plie le majeur, l’annulaire, l’auriculaire, et le pouce est contre le majeur) et on lève l’index (comme si on faisait signe), ou on fait un cercle avec le pouce et le majeur alors que

l’annulaire et l’auriculaire sont pliés.

On remue l’index quand lors des dou’a (invocations) et on dit

ارزقني مني واعاافني وااهدني وا Allâhoummaghfirlî warhamnî wa’âfanî wahdinî “ االلهم اغفر لي واارحا

warzouqnî ”. A chaque fois qu’on invoque on lève le doigt vers le ciel pour montrer l’élévation de Celui qu’on invoque (Allah).

Quant à la main gauche, elle reste étalée sur la cuisse ou sur le haut du genou en ayant les doigts joints

et dirigés vers la qibla.

Page 54: Chap 7   la description de la priere

Puis on se prosterne de la même façon que la 1ère

prosternation. Puis on se relève de la prosternation vers la position debout en disant « Allâhou akbar » et on ne lève

pas les mains en se relevant ici car ceci n’a pas été rapporté du prophète عليه الصالة والسالم dans un

hadith authentique.

Puis on récite la sourate al fâtiha puis on récite quelque chose du Coran, mais la récitation est ici plus

courte que celle de la 1ère

rak’a.

Et on prie la 2ème

rak’a comme la 1ère

.

Puis on s’assoit pour le tachahhoud, et la position assise est la même que celle entre les 2

prosternations et on récite le tachahhoud.

Et si on est dans une prière à 2 rak’ât comme le fadjr ou les prières surérogatoires, on continue le tachahhoud en ajoutant la prière sur le prophète عليه الصالة والسالم. Puis on demande la protection

contres les 4 choses (voir hadith 250), puis on fait les invocations qu’on veut.

Puis on fait le salut final en disant « assalâmou ‘alaykoum wa rahmatoullâh » à droite puis

« assalâmou ‘alaykoum wa rahmatoullâh » à gauche.

Et si c’est une prière à 3 ou 4 rak’ât on termine le premier tachahhoud à la parole « wa achhadou anna

mouhammadan ‘abdouhoû wa rassoûlouh ». Puis on se relève pour la 3ème

rak’a en disant « Allâhou

akbar » et on lève les mains lorsqu’on est debout.

Puis on prie la 3

ème et la 4

ème rak’a de la même façon que les 2 premières sauf qu’on se contante de la

récitation de la fâtiha sans ajouter d’autre sourate.

Puis on s’assoit pour le 2ème

tachahhoud, et on s’assoit en faisant « attawarrouk » qui se fait de 3 façons différentes : soit on pose le pied droit sur les orteils et on fait sortir le pied gauche du coté droit

et on pose le derrière sur le sol ; soit on étale le pied gauche et le pied droit et on les fait sortir du coté

droit ; soit on étale le pied droit et on fait entrer le pied gauche entre la cuisse droite et la jambe.

Puis on termine le tachahhoud et on récite les invocations et on fait le salut final.

Ensuite il est bien après la prière de réciter les adhkâr rapportés du prophète (voir à partir du hadith 253).

Page 55: Chap 7   la description de la priere

Questions-Réponses tirées des fatâwâ de Cheikh al ‘Outheymîne (ra)

- Est-il obligatoire de réciter à voix haute dans les prières du fadjr, du maghrib et du ‘ichâ ? Et si on

prie seul prie-t-on à voix haute ? Et si on ne récite pas à voix haute fait-on les prosternations de distraction ?

→ Le fait de réciter à voix haute dans les prières dans les prières à voix haute n’est pas une obligation,

mais c’est recommandé. Ainsi si on récite à voix basse dans une prière dans laquelle il est légiféré de réciter à voix haute la prière n’est pas annulée, car le prophète عليه الصالة والسالم a dit « il n’y a pas de

prière pour celui qui ne récite pas la mère du Coran (al fâtiha) et il n’a pas rattaché cette récitation au

fait qu’elle soit à voix haute ou à voix basse. Donc on récite ce qu’il est obligatoire de réciter, que ce soit à voix haute ou à voix basse, on a fait ce qui est obligatoire ; mais le mieux est de réciter à voix

haute pour ce qu’il est sounna de réciter à voix haute comme la prière du fadjr ou du djoumou’ah.

Et même si l’imam délaisse volontairement le fait de prier à voix haute, sa prière est valable, mais comporte un manque.

Quant à celui qui prie seul, lorsqu’il prie une prière qui se prie à voix haute, il a le choix entre le fait de

prier à voix haute ou à voix basse, et il regarde ce qui le motive le plus et est lui amène le plus la concentration et le fait.

Mais si on récite à voix basse par oublie, on fait les prosternations de distraction, mais pas par obligation (c’est juste recommandé) car ce n’est pas quelque chose qui annule la prière.

- Est-ce que la demande de protection contre satan se fait dans chaque rak’a ou dans la 1

ère

uniquement ?

→ La demande de protection contre satan est une sounna. Et la savants ont divergés concernant la question « faut-il la réciter dans chaque rak’a ou dans la 1

ère uniquement ? », et cela selon qu’on

considère que la récitation dans toute la prière est une seule récitation ou que chaque rak’a a sa

récitation. Et ce qui m’apparaît c’est que la récitation dans toute la prière est une seule récitation, et donc on ne

récite la demande de protection que dans la 1ère

rak’a ; à moins que ne survienne ce qui nécessite la

demande de protection, comme dans le cas où on subit le waswas, dans ce cas le prophète

a dit de carcher (de l’air) à gauche 3 fois et de demander la protection d’Allah contre عليه الصالة والسالمsatan, comme cela est rapporté dans Mouslim dans le hadith de ‘Outhmâne Ibnou Abîl ‘Âs (ce satan

s’appelle khanzab).

- Si on a fait la demande de protection et qu’on a dit la basmalah pour la fâtiha, est-ce qu’on récite

encore la basmalah pour la sourate après ?

→ Quand le récitateur veut réciter la sourate depuis son début, il récite la basmalah, car la basmalah

est un verset qui sépare les sourates, on la récite au début de chaque sourate, à part la sourate « al barâ-

ah » qui n’a pas de basmalah au début.

- Est-ce que le ta°mîne (le fait de dire âmîne) est une sounna ?

→ Oui c’est une sounna « mou-akkadah » (fortement recommandée), surtout si l’imam le fait, en

raison de ce qui est rapporté dans les 2 sahih d’Abî Hourayra (ra) où le prophète عليه الصالة والسالم a dit « lorsque l’imam fait le ta°mîne faites le ta°mîne, car celui dont le ta°mîne se fera en même que le

ta°mîne des anges ses péchés passés lui seront pardonnés ».

Et le ta°mîne de l’imam est des ma°moûm (ceux qui prient derrière l’imam) se font en même temps,

d’après la parole du prophète عليه الصالة والسالم « et lorsque l’imam dit « waladdâllîne » dites âmîne ».

Page 56: Chap 7   la description de la priere

- Il est rapporté dans le hadith que « celui dont le ta°mîne se fera en même que le ta°mîne des anges ses péchés passés lui seront pardonnés » ; est-ce que celui qui devance son imam dans cela aura ce

mérite ?

→ Celui qui devance son imam dans le ta°mîne ne rentre pas dans ce mérite, car le prophète والسالم عليه الصالة a dit « « lorsque l’imam fait le ta°mîne faites le ta°mîne ».

Mais si l’imam tarde à le dire alors dans ce cas il n’y a pas de mal à ce que le ma°moûm fasse le

ta°mîne.

- Si on a terminé de réciter la fâtiha et la sourate dans la prière à voix basse alors que l’imam n’a pas

encore fait le roukou’ (inclinaison), est-ce qu’on se tait ?

→ Le ma°moûm ne se tait pas s’il terminé de réciter la fâtiha et la sourate avant que l’imam ne

s’incline, mais plutôt il récite jusqu’à ce que l’imam s’incline. Et même s’il est dans les 2 rak’at qui se trouvent après le 1

er tachahhoud et qu’il a terminé de réciter la fâtiha avant que l’imam ne s’incline il

récite une autre sourate jusqu’à ce que l’imam s’incline, car il n’y a pas de silence légiféré dans la

prière si ce n’est le cas où on écoute l’imam réciter à voix haute.

- Quand est-ce que le ma°moûm récite al fâtiha dans la prière, est-ce en même tempq que l’imam ou

lorsqu ‘il récite la sourate ?

→ Le mieux est qu’il la récite après que l’imam l’ai récitée afin qu’il écoute la récitation qui est

obligatoire et un pilier. Car s’il récite la fâtiha alors que l’imam la récite il ne va pas se taire pour le pilier, et il va se taire pour ce qui est après la fâtiha et qui est surérogatoire.

Donc le mieux est de se taire pour la récitation de la fâtiha car écouter la récitation qui un pilier de la

prière est plus important qu’écouter ce qui est sounnah. Et d’un autre côté, lorsque l’imam dit « waladdâllîne » et qu’on récite soit-même on ne dira pas

« âmîne » et donc on sera à l’écart du groupe.

- Si on termine de réciter al fâtiha dans une prière à voix basse dit-on âmîne ou pas ? Et le dit-on à

voix haute ?

→ Lorsqu’on termine al fâtiha on dit âmîne dans la prière à voix haute et dans la prière à voix basse.

Mais on ne le dit pas à voix haute dans une prière à voix basse, et on le dit à voix haute dans une prière

à voix haute.

- Quelqu’un prie habituellement le dhohr et le ‘asr à voix haute pour être concentré, quel est le

jugement de ceci ?

→ Ceci est une erreur, car la sounna concernant le dhohr et le ‘asr c’est de réciter à voix basse. Et le

fait que la personne ne soit concentré qu’en faisant le contraire de la sounna est une erreur. Il faut plutôt s’habituer à suivre la sounna, et essayer de se concentrer le plus possible.

- Quelqu’un a râté une rak’a du fadjr avec l’imam, complète-t-il la prière à voix haute ou à voix basse ?

→ Il a le choix, mais le mieux est qu’il la complète à voix basse, car il se peut que quelqu’un d’autre complète sa prière, et ainsi il le derrangerait.

Page 57: Chap 7   la description de la priere

- Est-il obligatoire de bouger la langue lors de la récitation du Coran dans la prière ou la récitation avec le cœur suffit-elle ?

Et est-il permis de répéter plusieurs fois la même sourate après la fâtiha ?

→ La récitation doit obligatoirement se faire avec la langue. Et donc si quelqu’un récite avec son cœur dans la prière ceci n’est pas valable.

Et ceci est vrai pour tout les adhkâr (formules d’évocation), ce n’est pas valable avec le cœur, mais il

faut plutôt obligatoirement bouger la langue et les lèvres, car ce sont des paroles, et donc elles ne peuvent réellement se faire qu’en bougeant la langue et les lèvres.

Il est permis de réciter 2 ou 3 sourates après la fâtiha, ou de se contenter d’une seule sourate, ou de

divisé en deux une sourate, ceci d’après la parole d’Allah را منا القرآن راءوا ماا ت اياس Récitez donc ce » فااق

qui (vous) est possible du Coran » et la parole du prophète عليه الصالة والسالم

را ماعاكا منا راأ ماا ت اياس .« puis récite du Coran ce dont tu es capable » القرآن ثم اق

Et le mieux est de réciter dans la prière ce qui a été rapporté du prophète ;

- Est-il rapporté que la tâche sur le front provoquée par la prosternation fait partie dessignes des pieux ?

→ Ceci ne fait pas partie des signes des pieux ; le signe des pieux c’est la lumière qu’il y a dans le

visage, et l’épanouissement du cœur, et le bon comportement … . Quant à la tâche sur le visage provoquée par la prosternation, il se peut qu’elle apparaisse sur le visage de ceux qui ne prie que les

prières obligatoires en raison de la sensibilité de leur peau, et il est possible qu’elle n’apparaisse pas

sur le visage de ceux qui prient beaucoup et allonge la prosternation.

- Est-il permis de prier sur le prophète عليه الصالة والسالم en prosternation ?

→ Oui, cela est permis car la prière sur le prophète عليه الصالة والسالم est une dou’â, et la prosternation

est un endroit où on fait dou’â.

- Est-il permis au musulman de se prosterner sur le dos de son frère lorsqu’on est serré ?

→ Il y a 3 avis chez les savants concernant ce point :

- on se prosterne sur le dos de son frère quand on est serré

- certains savants disent de se courber pour faire le signe de la prosternation - on attend qu’il se lève de la prosternation pour se prosterner à son tour.

Regardons maintenant quel est l’avis le plus juste :

- Si nous disons qu’il se prosterne sur son dos il y aura un problème : le fait de disposer d’autrui, de le déranger, alors que la prosternation ne sera pas complète car dans ce cas le dos sera

élevé.

- Si nous disons il se courbe pour faire le signe de la prosternation, ceci a un fondement dans la législation qui est que celui qui est dans l’incapacité de se prosterner se courbe pour faire le signe de

la prosternation ; et en vérité celui-ci est incapable de se prosterner, car la prosternation se fait sur le

sol et ici ce n’est pas possible.

- Et si nous disons il attend ceci est acceptable, car il est en retard sur l’imam pour une excuse valable ; il est comme celui qui s’endort (légèrement) en prosternation comme cela arrive à certains

dans la 1ère

prosternation, pendant ce temps l’imam s’assoit entre les 2 prosternations puis se prosterne

à nouveau. Dans ce cas nous disons à celui-ci de s’assoir entre les 2 prosternations puis de se prosterner puis de rejoindre l’imam, car il a pris du retard pour une excuse valable, ceci si son sommeil

n’était pas profond, car si son sommeil était profond sa prière est annulée.

→ L’avis le plus juste est qu’il se courbe pour faire le signe de la prosternation, et c’est la même chose

s’il est incapable de faire l’inclinaison (roukoû’).

Page 58: Chap 7   la description de la priere

- Est-ce que le fait de prononcer le taslîm (salut final) se fait en même temps qu’on tourne la tête, ou avant ou après ?

→ Le taslîm se fait en même temps qu’on tourne la tête, depuis moment où on commence à tourner la

tête jusqu’au moment où on termine le salut alors qu’on a complètement tourné la tête, car on s’adresse à ceux qui sont derrière soit.

Quant à ce que font certains, qui lèvent la tête et prononce la parole « assalamou » et puis tourne la

tête rapidement pour dire « ‘alaykoum », ceci n’est pas juste.

- Un imam ne fait qu’un salut à droite, est-il permis de se contenter d’un seul taslîm ?

→ Certains savants sont d’avis qu’il est permis de se contenter d’un seul taslîm, d’autres qu’il faut

obligatoirement prononcer 2 taslîm, et d’autres savants qu’un seul taslîm suffit dans la prière

surérogatoire mais pas dans la prière obligatoire. Le plus prudent est de faire le taslîm 2 fois, car c’est ce qui a été le plus rapporté du prophète

.عليه الصالة والسالم

Mais si l’imam fait un seul taslîm alors que lema°moûm n’est pas de cet avis, le ma°moûm fait 2 taslîm et il n’y a pas de mal à cela ; mais si l’imam fait 2 taslîm et que le ma°moûm est d’avis qu’on

peut se contenter d’un seul taslîm il prononce 2 taslîm quand-même pour suivre son imam.

- Est-ce que le mieux pour l’imam c’est qu’il quitte sa place directement après la prière ou qu’il

attende un peu ?

→ Le mieux pour l’imam c’est qu’il reste dirigé vers la qibla le temps de dire “ astaghfiroullâh ” 3 fois

puis de dire : م وامنكا الس االلهم أانتا ا م لا لا ل واالكراام ت ابااراكتا ياا ذاا ا. لس لا لجا ; puis il se tourne en

direction des ma°moûmîne.

Quant au fait de rester à sa place ou non, si le fait qu’il se lève pour partir aura pour conséquence qu’il

va enjamber les prieurs, alors le mieux est qu’il attende ; sinon il peut partir. Quant au ma°moûm, le mieux est qu’il ne quitte pas sa place avant que l’imam ne se tourne vers les

prieurs car le prophète عليه الصالة والسالم a dit « ne me devancez pas dans le fait de quitter la prière ».

Mais si l’imam reste longtemps dirigé vers la qibla, plus que la sounna, alors le ma°moûm peut partir.

- Quel est votre avis concernant le fait de se serrer la main et de dire « taqabballâh » (qu’Allah

accepte) directement après avoir terminé la prière ?

→ Le fait de se serrer la main n’a aucun fondement, ni le fait de dire « taqabballâh » après avoir

terminé la prière, et cela n’est rapporté ni du prophète عليه الصالة والسالم ni de ses compagnons.

- Quel est le jugement du fait d’utiliser la « sabha » (chapelet) ?

→ La sabha n’est pas une innovation religieuse, car celui qui l’utilise ne fait pas cela en tant qu’acte

d’adoration, mais il fait cela pour compter correctement le tasbîh qu’il prononce, ou le tahlîl, ou le

tahmîd, ou le takbîr. Donc c’est un moyen et non une chose visée. Mais le mieux est de compter le tasbîh avec les doigts car ils témoigneront le jour dernier, comme l’a

conseillé le prophète عليه الصالة والسالم. Et parce que le tasbîh ou autre avec « al masbahah » (chapelet)

conduit à l’insouciance, ainsi nous voyons beaucoup de ceux qui utilisent « al masbahah » faire le dhikr alors que leur regard se promène ici et là, car le nombre de boules correspond au nombre de

tasbih ou tahmîd ou tahlîl ou takbîr qu’ils veulent prononcer, et donc ils comptent les boules avec les

doigts alors que le cœur est distrait.

Par contre avec les doigts on est généralement plus concentré. La 3

ème chose est que le fait d’utiliser « al masbahah » peut amener l’ostentation, car nous voyons

beaucoup de gens qui aiment faire beaucoup le tasbîh accrocher à leur coup une longue « masbahah »

contenant beaucoup de boules, et donc c’est comme s’ils disaient « regardez-nous nous faisant tel nombre de fois le tasbîh ».

Page 59: Chap 7   la description de la priere

Je ne les accuse pas de cela, mais c’est quelque chose à craindre. Ce sont 3 raisons qui poussent à délaisser le tasbîh avec la masbahah et à le faire avec les doigts.

De plus le mieux que le tasbîh soit compté avec les doigts de la main droite, car le prophète comptait

le tasbîh avec sa main droite.

- Est-ce qu’on compte le tasbîh avec les phalanges des doigts ou avec les doigts ?

→ On peut le faire avec les phalanges ou avec les doigts, ce point comporte une largesse, mais le

mieux est qu’on le compte avec la main droite, comme cela est rapporté du prophète عليه الصالة والسالم

dans le hadith.

- Quel est le jugement du fait de lever les mains et faire dou’â après la prière ?

→ Il n’est pas légiféré après avoir terminé la prière de lever les mains et faire dou’â ; et si on désire

faire dou’â alors les invocations dans la prière sont meilleures que de les faire après avoir quitté la prière, ainsi le prophète عليه الصالة والسالم a insité à cela dans le hadith de Ibni Mas’oûd lorsqu’il a

évoqué le tachahhoud en disant : ر منا ي به إلايه ثم لياتاخا عااء أاعجا يادعو, الد ف ا « Puis qu’il choisisse les

invocations qu’il préfère et invoque avec ».

- Quel est le jugement du fait d’essuyer le visage avec les mains après une dou’â ?

→ Le plus proche c’est que ce n’est pas légiféré, car les ahâdith rapportés sur ce sujets sont faibles, et

ainsi cheikhoul islam Ibnou Taymiyyah dit qu’ils ne peuvent servir de preuve. Et puisque nous ne pouvons affirmer que ceci est légiféré, il est préférable de l’abandonner.

Donc mon avis est que le d’essuyer le visage avec les mains après une dou’â n’est pas une sounna, et

le prophète عليه الصالة والسالم, comme cela est connu, a fait l’invocation de demande de pluie dans le djoumou’ah et a levé ses mains et il n’est pas rapporté qu’il ait essuyé son visage avec, de même que

dans de nombreux hadith il est rapporté que le prophète عليه الصالة والسالم a fait dou’â et a levé les

mains et il n’est pas confirmé qu’il se soit essuyé le visage.