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AMBERIEU-EN-BUGEY – EP DU CAMP D’AVIATION IRSP n°01004.1
Inventaire des Réseaux Spéciaux et Particuliers
IRSP – 5 octobre 2016 1
Les embranchements particuliers
du camp d’aviation d’Ambérieu-en-Bugey
EM
Ain
Code INSEE – Commune(s) 01004 – Ambérieu-en-Bugey 01007 – Ambronay
N°RSU N° officiel Intitulé Ouverture Fermeture
01304.01N 883 000 Pont-d’Ain – Ambérieu-en-Bugey 1856 En service
01004.10S / EP du hangar à dirigeable Vers 1920 < 1950
01004.11S / EP de la zone technique Vers 1920 Vers 2005
01004.12P / EP de l’entreprise Truchetet Vers 1920 Vers 1975
01363.02D / Saint-Jean-le-Vieux – Ambérieu-en-Bugey 1897 1951
01004.13S / EP de la S.N.C.A.S.E. 1939 1940
1800 1825 1850 1875 1900 1925 1950 1975 2000 2025
Louis MOUTHIER, un bressan, pionnier d’aviation
Club aéronautique du Bugey
Ambérieu-en-Bugey BA 278 « Colonel Chambonnet » Anciens aérodromes
Ouvrage « Les tramways de l’Ain » Les Editions du Cabri
Ouvrage « Ambérieu, mémoire d’une époque 1900-1939 »
ATTENTION : le fonctionnement des liens vers les sites mentionnés ne sont pas garantis. Symbole « » : Crtl+clic pour accéder au site.
L’accès à certains sites est dangereux et/ou situés sur des propriétés privées. Ne cherchez pas à pénétrer par effraction. Essayez d’obtenir l’autorisation de pénétrer et circuler, si c’est possible.
Laissez les lieux en l’état. N’abîmez pas les clôtures et les cultures. Refermez les barrières trouvées fermées. Ne touchez pas aux barrières trouvées ouvertes.
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Extrait carte IGN - 2016
Attention, une partie du réseau étudié est situé à l’intérieur d’une zone militaire à accès réglementé.
IL EST INTERDIT DE FILMER OU PHOTOGRAPHIER SANS AUTORISATION.
Vous avez des informations à communiquer ? Contactez IRSP…
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La présence aéronautique à Ambérieu-en-Bugey remonte à
1909. Cette année-là, les précurseurs Robert MIGNOT (1882-
1939) et Howard HARDING choisissent la plaine de Bellièvre,
au nord-ouest d’Ambérieu-en-Bugey, pour s’y installer et
construire leurs premières machines.
MOUTHIER sur monoplan Blériot
MIGNOT sur biplan Voisin
Au début de l’année 1910, le cycliste Louis MOUTHIER (1884-
1970) achète un Blériot XI et apprend seul à piloter. Il
obtient son brevet de pilote (N°157) le 9 août 1910 et crée
l’Ecole Bressane d’Aviation le 5 févier 1911.
En mai 1915, l’école militaire d’aviation voie le jour. Durant
la Grande Guerre, 1830 pilotes seront brevetés. De 1929 à
1939, l’Ecole d’Aviation Caudron forme des pilotes civils et
réservistes sur avions éponymes.
Parallèlement, des entreprises civiles s’implantent et travaillent sur le site. En 1939, Ambérieu-en-Bugey est choisi
par La Société Nationale des Constructions Aéronautiques du Sud-Est (S.N.C.A.S.E.), pour le montage des avions
LIORE & OLIVIER (LEO 45). Après la guerre, le site d’Ambérieu devient la Base Aérienne 278.
La base aérienne à la fin des années 1970
En 1912, un jeune garçon passe ses grandes vacances au château
familial de Saint-Maurice-de-Rémens, à quelques kilomètres du
terrain d’aviation. Sans l’autorisation de sa mère, il demande au
pilote Gabriel SALVEZ, de lui offrir son baptême de l’air. Ce garçon
s’appelait Antoine de SAINT-EXUPERY (1900-1944).
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La ligne de chemin de fer Lyon-Saint-Clair –
Ambérieu-en-Bugey – Bourg-en-Bresse est ouverte
à la circulation le 23 juin 1856, par la Cie du Paris-
Lyon-Méditerranée. Elle limite à l’est, l’emprise de
la base aérienne. Elle est électrifiée depuis 1955.
Jusqu’au milieu des années 1970, la N75 (actuelle D1075)
passait au milieu de la base aérienne, séparant la zone
technique de la zone vie, et traversait les voies à niveau.
Après l’ouverture de la ligne Lyon-Saint-Clair – Bourg-en-Bresse, une ligne en direction de la Suisse et la Savoie est ouverte jusqu’à Seyssel, le 7 mai 1857. Cette étoile à 3 branches donnera naissance à une gare de triage, qui prendra progressivement de l’importance, notamment après l’ouverture en 1871, du tunnel du Mont-Cenis. Plus tardivement le 5 septembre 1875, une quatrième branche sud vers Montalieu-Versieux (Isère) sera ouverte. Aujourd’hui, cette dernière n’est plus qu’un EP limité à l’usine Saint-Gobain, au nord de Lagnieu. Le 18 août 1897, la C
ie des Chemins de fer Economiques du Sud-
Est (E.S.E.) ouvre une ligne à voie à écartement métrique jusqu’au village de Cerdon (nord-est de la carte). Elle sera suivie le 15 décembre 1911, par une ligne à travers la Dombes jusqu’à Ars, ouverte par la C
ie des Tramways de l’Ain. Cette
seconde ligne fermera le 1er
décembre 1937. La ligne primitive, électrifiée jusqu’à Nantua et Hauteville entre 1929 et 1932, fermera le 30 octobre 1951. A visiter : Le Musée du Cheminot
Extrait carte Michelin N°74 - 1938
Bourg-en-Bresse
Montalieu-Versieux
Lyo
n
Ge
nè
ve / Tu
rin
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Les premiers embranchements particuliers
apparaissent après 1920, avec
l’implantation par les frères VIALLA, d’une
entreprise chargée de la réparation des
wagons du P.L.M. (entreprise TRUCHETET).
Après avoir également fabriqué des
bicyclettes, ils construisirent un immense
bâtiment pour la fabrication de poteaux de
ciment (usine FORCLUM). C’est ce bâtiment
qu’occupera la (S.N.C.A.S.E.), puis les
ateliers de maintenance et de réparation de
l’armée de l’air.
Les premières vues aériennes disponibles
sur le site de l’IGN datent de 1945, mais la
résolution y est insuffisante. C’est donc la
situation schématisée de 1950 qui est
présentée ci-contre.
EP du hangar à dirigeable
Situé au nord du site, sur le territoire de la commune d’Ambronay,
c’est la taille et la forme des vestiges du hangar qui donne une
indication sur sa finalité : abriter un dirigeable. Il mesurait environ
140 m de long sur 60 m de large. De chaque côté, des traces de
voies à l’abandon sont visibles sur la vue aérienne.
Vues aériennes IGN - 1950
01
00
4.1
2P
Vers Ambérieu
Vers Bourg-en-Bresse Vers Cerdon
Ve
rs A
mb
éri
eu
PN
PN
Hangar à
dirigeable
Zone
technique
Le PN et le tracé initial de la N75 servent de
repère sur les vues aériennes suivantes.
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EP de la zone technique
Cet EP desservait le secteur
situé à l’ouest de la N75,
correspondant à la zone
technique de la base
aérienne. L’aiguillage de
jonction avec les voies du
PLM était commun avec la
voie desservant le hangar à
dirigeable.
Le plus long bâtiment est
celui construit pour la
fabrication des poteaux de
ciment. Il mesure environ
270 mètres de long.
Ci-contre, la jonction avec les voies de la SNCF en 1969. Un wagon
stationne sur la voie. C’est l’une des rares activités ferroviaires relevée
entre 1950 et 2005
Vers 1985, une chaufferie au charbon est construite. Une branche de
l’ancien EP est alors activée 2 à 3 fois par an pour acheminer le
combustible. Depuis le début des années 2000, la chaufferie fonctionne
entièrement au gaz. L’EP cesse d’être utilisé. L’aiguillage de jonction avec
les voies de la SNCF est supprimé dans la foulée.
La base possédait 2 locotracteurs.
chaufferie
PN
wagon
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EP de l’entreprise TRUCHETET
Cet EP desservait le secteur situé à l’est de la N75, correspondant en
partie à la zone vie de la base aérienne.
Un portique et des wagons en attente confirment la fonction de cette
entreprise : la réparation de wagons. A celle-ci succédera le ferraillage.
Au milieu des années 1970,
la construction de la
déviation de la N75 coupe en
deux le terrain occupé par la
société. L’EP est déposé à
cette occasion.
EP de la S.N.C.A.S.E.
A la fin de l’année 1939, un
embranchement fut mis en service
par la Cie des Tramways de l’Ain. Il
était destiné à transporter les
ouvriers de la S.N.C.A.S.E. L’EP
électrifié avait une longueur
d’environ 600 m. Les voies seront à
priori conservées jusqu’à la
fermeture de la ligne mère, le 1er
avril 1951.
Un aller-retour desservait les gares
Ambérieu-SNCF, Ambérieu-Ville, Tiret,
Aviation (S.N.C.A.S.E.), Ambronay et Saint-
Jean-le-Vieux. Le transport des ouvriers
cesse en juin 1940 avec l’occupation
allemande.
PN
PN
Venant d’Ambérieu-SNCF, le tramway déposait les ouvriers à 7h (arrêt de 5 min)
puis rebroussait pour continuer sur Saint-Jean-le-Vieux. Il revenait à 18h45 et
après 25 min d’arrêt, il repartait vers le terminus d’Ambérieu-SNCF. Il circulait
du lundi au samedi. Sur demande de la S.N.C.A.S.E., il pouvait également
circuler les dimanches et jours fériés.
Source : Avis de marché n°45 de la régie des T.A.
Seules les voies visibles sur la
VA sont indiquées. Il est
possible qu’il en existe d’autres,
cachées sous les herbes.