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Magazine de la Fédération Française de la Retraite Sportive

sport senior santé©

Vélo : la petite reine a ses soupirants

Vital’mouV.

aVC : les méCanismes de l’aCCident & les signes à Connaître

Vital’santé

sport senior santé : demain tous ConneCtés ?

Vital ’aCtions

COLLOQUE

édito 3

sommaire

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Vital’santé19 PSC1, le goût des autres20 L’AVC : les mécanismes de l’accident

& les signes à connaître

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Vital ‘aCtus 22 Comités & clubs24 Santé-vous jeune !28 Open de golf de la FFRS

29 Vital’JeuX

30 Vital’lire

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Vital’mouV.14 La petite reine a ses soupirants16 Le VAE pour avoir du jus17 Le vélo sur la bonne route18 Le pickleball : une nouvelle activité

- magazine de la Fédération Française de la retraite sportivereconnue d’utilité publique. immatriculée au registre des opérateurs de séjours. agréée par le ministère en charge des sportsÉditeur : Fédération Française de la retraite sportive, 12, rue des pies - Cs 50020 - 38361 sassenage CedexDirecteur de la publication : gérard deshayes, président de la FFrs - n° d’issn 2106-3370Comité de rédaction : gérard deshayes, michèle grivaux, Jacqueline Frizot, Joël aubin, Yolande guériaud, sylvie Kinet, laura scortesseréalisation : L’Autre Solution - Corinne Godoy • Graphisme : Julia gouttefardeCorrecteurs : solange menthiller, Jean ranc • Photos : Corers, Coders et clubs - FFrs - adobe stockCrédit jeux : © www.fortissimots.com • Imprimé à 78 900 exemplaires - papier certifié PEFCN

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Enfin finies ces vacances interminables…Vive la rentrée avec son cortège de retrouvailles dans les clubs, les sections, les commissions, avec les animateurs et les amis.au cours de l’année écoulée, la Fédération a encore progressé sur tous les tableaux : effectifs, nombre de clubs, formations (avec la mise en place du Certificat de qualification professionnelle en collaboration avec l’association nationale profession sport), nouvelle activité Activ’mémoire…Se profile pour novembre un grand colloque médical au Westotel de La Chapelle-sur-Erdre (à proximité immédiate de Nantes) qui s’intéressera à la pratique féminine à tout âge, à nos activités source de santé, à la préservation des capacités cognitives ainsi qu’aux progrès médicaux qui nous permettront la vie éternelle. Ce congrès est ouvert à toutes et à tous et devrait rassembler plusieurs centaines de personnes. les inscriptions sont ouvertes.ainsi votre Fédération fait preuve de son dynamisme, de son souci du mieux-être de ses adhérents qui, j’en suis sûr, s’interrogent comme moi devant la multiplication des engins électriques (pods, gyroroues, hoverboards classiques et surtout trottinettes). Si le vélo à assistance électrique allège utilement l’effort physique, ces autres modes de déplacement le suppriment presque totalement.à l’heure où chacun s’inquiète de la sédentarité et de ses conséquences néfastes sur la santé, il me semble plus que jamais pertinent de mettre en avant nos pratiques sportives synonymes de santé, à commencer par la marche et toutes les formes de randonnée.Bonne santé et bonne rentrée à toutes et tous,bien amicalement,

gérard deshayes président de la Fédération française de la retraite sportive

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Vital’aCtions

Colloquesport senior santé : demain tous connectés ? 05 Pourquoi demain ?05 Pour une intégration

au quotidien de comportements favorisant la bonne santé

06 La sédentarité un fléau, l’activité physique un remède

07 La pratique sportive féminine à tout âge

08 Le vieillissement des cinq sens et les capacités cognitives

08 Vieillissement, activité physique et cognition

09 Médecine prédictive, intelligence artificielle, objets connectés, transhumanisme…

10 Focus : L’ASRY, une exceptionnelle réussite humaine

12 Très forte baisse des accidents en 2018-2019

13 Portraits croisés : Le badminton, entre plage et tennis !

ChERS MEMbRES dE LA FédéRATiOn FRAnçAiSE dE LA RETRAiTE SPORTiVE,

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SPORT SEniOR SAnTé : dEMAin TOuS COnnECTéS ?

un colloque actiftout au long de la journée, les participants auront l’occasion de bouger afin de rendre ce colloque actif, à l’image de notre Fédération. Ses conseillers techniques et les partenaires présents seront disponibles pour vous accompagner sur différents stands accessibles en libre-service : des vélos, des tapis connectés, des steppers, des swiss-ball… plus les participants bougeront, plus ils auront de chance de remporter des cadeaux auprès de nos partenaires !

Avec neuf milliards d’objets connectés en 2018, les technologies sont devenues partie intégrante de notre quotidien et s’en passer serait pour certains inimaginable.elles peuvent être un atout, à condition de savoir s’en servir, de ne pas en abuser et de pouvoir différencier le monde virtuel du monde réel. la sédentarité (quatrième facteur de risque de mortalité à l’échelle mondiale) est un véritable fléau. elle est grandement corrélée à un usage massif des multimédias. Déjà en 2015, 80 % des adultes déclaraient passer plus de trois heures par jour devant un écran. le colloque organisé par la FFrs le 13 novembre 2019 près de Nantes essaie de faire le point.

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Inscription obligatoire (à partir du 10 septembre 2019) uniquement sur www.federetraitesportive.fr / rubrique «actualités».

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le sport est perçu comme un moyen pour maintenir un bon état de santé, aider à gérer le stress. Il valorise le dépassement de soi, contribuant ainsi à la performance de la société. L’activité physique est un enjeu de santé publique.le développement des nouvelles technologies (smartphone, internet et outils connectés) est un moyen facile et fiable pour mesurer et promouvoir l’activité physique à grande échelle. L’Organisation mondiale de la santé (oms) et la Haute autorité de santé recommandent une activité physique quotidienne minimale de 30 minutes, ou 10 000 pas par jour au moins cinq jours par semaine. en France, seulement 53 % des femmes et 71 % des hommes atteignent ces objectifs, selon l’étude esteban (2014-2016). la lutte contre la sédentarité, construite socialement en nouvelle préoccupation sanitaire, s’érige en morale de l’exercice physique sous la pression de l’autorité médicale.

en une décennie, le traitement de l’activité physique dans les rapports de santé publique inverse les préoccupations et les symboliques du risque : ainsi, l’inactivité physique devient une conduite plus dangereuse que la pratique sportive ! Si les personnes avançant en âge voient leur espérance de vie augmenter, leur espérance de vie en bonne santé stagne !Concepts et technologies de pointe sont aujourd’hui incontournables dans le domaine de la santé. Certaines de ces innovations sont déjà transférées en clinique et améliorent considérablement la prise en charge des patients. d’autres, encore en développement dans les laboratoires de recherche, révolutionneront la médecine de demain.alors, quels lendemains pouvons-nous envisager ou rêver ? la science permettra-t-elle à un homme augmenté ou transformé de courir sans fin et surtout sans limites ? De nouveaux sports apparaitront-ils, transformés eux aussi… ?

POuRquOi « dEMAin » ? Depuis les jeux antiques, les innovations technologiques ont toujours été au service du sport, qu’il s’agisse des sports mécaniques pour lesquels cela appa-rait comme une évidence, des sports tels que le tennis ou encore de sports a priori exclusivement physiques, comme l’athlétisme.

Nous avons aujourd’hui à disposition dans la littérature scientifique ou sous une forme accessible, toute la connaissance nécessaire pour une meilleure santé. si comme le disait un de mes professeurs « aller mieux c’est bien, être bien c’est mieux », l’enjeu serait alors de se sentir bien, le mieux possible, au quotidien. Tout simplement être à chaque instant au mieux de ses possibilités, mais sans en faire un enjeu absolu qui ajoute aux difficultés de la vie. Le quotidien est propice à une appropriation tranquille de comportements favorisant la bonne santé.

au réveil, prendre son temps et regarder le paysage, écouter les oiseaux, simplement regarder le ciel et respirer tranquillement. Faire quelques exercices doux et respectueux de ses capacités permet de se préparer tranquillement à la suite. Ensuite, selon son mode de transport, en profiter pour observer le monde environnant avec détachement, amusement et toujours de la curiosité. bien sûr le déplacement vers son lieu d’activité ou de loisir est propice à une activité physique exceptionnelle, la marche tout simplement. les escaliers et autres pentes permettront d’en varier le rythme tout en profitant, comme le dit Christophe André, du fait que « vivre est une chance ».simplement se rappeler que l’on peut placer dans son quotidien des gestes de santé. Cela revient à incorporer progressivement une approche plus réfléchie mais sans frénésie, avec douceur et bienveillance envers soi-même. l’imagination n’a pas de limites, la musique, la contemplation, la méditation, le rire, l’activité physique, les jeux d’adresse ou de convivialité, la cuisine... tout cela réalisé en étant conscient de ces moments, favorise la bonne santé, l’éveil et une bonne estime de soi.ag2r la mondiale développe depuis plusieurs années avec ses partenaires des approches non médicamenteuses et des activités physiques adaptées pour les seniors. à travers les « Villages bien-être » nous avons testé et déployé des activités basées sur une

appropriation par le plaisir et la convivialité, gages de la poursuite de l’engagement des seniors dans cette voie.nous avons aussi, par des recherches actions menées avec des chercheurs et instituts universitaires, évalué les effets d’activités telles que la marche nordique et les entraînements combinés.a travers notre dispositif « Vivons vélo » et l’application correspondante, nous favorisons cette pratique tout en la connectant au monde d’aujourd’hui.Enfin, AG2R La Mondiale met en place en partenariat avec aix-marseille université et l’institut des sciences du mouvement, un projet pluri-annuel de prévention du vieillissement grâce à l’activité physique et aux nouvelles technologies.il s’agit de proposer des recommandations d’entraînement basées sur des applications, des jeux sérieux et « exergames », afin de prévenir le déclin des fonctions cognitives et motrices, d’améliorer le bien-être et l’autonomie des personnes vieillissantes.en conclusion, je dirai que : « si l’être humain est un être de relations, la vie est mouvement et cette activité, partagée avec d’autres, est garante d’une meilleure santé et d’une meilleure inclusion sociale. »

éric sanchez, directeur valorisation et initiatives sociales

POuR unE inTégRATiOn Au quOTidiEn dE COMPORTEMEnTS FAVORiSAnT LA bOnnE SAnTé

AG2r la mondiale est le partenaire principal du colloque. Dans le cadre de ses activités sociales, le Groupe agit en faveur du « bien vieillir », notamment via la prévention par l’activité physique et la promotion du lien social.

la sédentarité croissante constatée dans nos sociétés développées n’existe sous sa forme épidémique que depuis la deuxième moitié du XXe siècle. Facteur de risque de nombreuses maladies chroniques (cardio-vasculaires, métaboliques, cancéreuses, psychiques...), elle concerne plus de 80 % d’entre nous et progresse vivement dans les jeunes générations. Ce processus de sédentarisation suit deux courbes de crois-sance successives : celle du développe-ment des transports motorisés, limitant la dépense énergétique individuelle, et celle de la communication : télévisuelle dans un premier temps, numérique désormais, qui nous absorbe dans un quotidien toujours plus connecté mais de moins en moins actif.la sédentarité et l’inactivité physique asso-ciées à une alimentation déséquilibrée sont devenues la première cause de mortalité évitable dans le monde, responsable de plus de décès que le tabagisme. selon l’organisation mondiale de la santé (oms), le tabagisme était responsable de 6,3 % de la morbidité au niveau mondial, l’alcool de 3,9 % alors que l’inactivité physique et l’alimentation déséquilibrée représentent aujourd’hui 10 %. De nombreuses publications scientifiques mettent en exergue les bénéfices de l’activité physique pour la santé, à tous les âges et dans tous les états de santé. ses bienfaits concernent aussi bien le métabolisme, le système cardiovasculaire, le système musculo-squelettique, le système immunitaire

que la santé mentale. Qu’il s’agisse de prévention primaire, secondaire ou tertiaire, l’activité physique ou sportive est un facteur important de maintien ou d’amélioration de l’état de santé. elle permet de réduire les risques de développer la plupart des maladies chroniques non transmissibles, contribue à leur traitement et limite leurs effets sur la qualité de vie. elle favorise la liberté de mouvement, l’autonomie et ralentit les effets biologiques du vieillissement.depuis deux décennies, l’activité physique et sportive a progressivement été recon-nue dans le champ des politiques de santé publique, d’abord comme outil de prévention, puis comme traitement non-médicamenteux, jusqu’à la reconnais-sance par le législateur de sa prescrip-tion en 2016. Cette dynamique se traduit aujourd’hui par le développement des liens et des coopérations entre le sec-teur sanitaire et le mouvement sportif.

l’augmentation de l’activité physique et la réduction de la sédentarité passent également par une action sur notre envi-ronnement, que cela consiste en une plus grande attention accordée aux mobilités actives dans l’aménagement du territoire, ou en une organisation et un environne-ment de travail (ou scolaire) limitant les périodes de sédentarité.Ces évolutions structurelles sont autant de facteurs favorables à l’adoption d’un mode de vie plus actif. mais le changement des comportements et le maintien de ces nouvelles habitudes reposent au moins autant sur une éducation à l’activité physique et un accompagnement pour les individus les plus éloignés de celle-ci.

pr. Jean-François toussaint, institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (irmes), insep, université paris-descartes, sorbonne, Cims, Hôtel-dieu.

LA SédEnTARiTé un FLéAu, L’ACTiViTé PhYSiquE un REMèdENotre société a évolué vers la sédentarité et l’inactivité physique qui sont devenues la première cause de mortalité évitable. Comment pouvons-nous changer ces comportements ?

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le niveau d’activité physique (ap) est plus faible chez les femmes que chez les hommes. les rai-sons sont multiples : socio-culturelles, éducatives, professionnelles, familiales… Pourtant, l’activité physique est indispensable à la santé et ce, à tous les âges de la vie. la ménopause représente une période où le risque cardiovasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) augmente signifi-cativement car les femmes ne bénéficient plus de l’effet protecteur des hormones ovariennes. l’ac-tivité physique améliore individuellement cinq facteurs de risques cardiovasculaires majeurs (glycémie, tension artérielle, masse grasse abdo-minale, cholestérol, stress), expliquant son effet bénéfique sur la mortalité et la morbidité cardio-vasculaires (risque diminué de 30 à 40 % par rapport aux femmes qui n’en ont pratiqué au-cune). l’ostéoporose représente l’une des autres complications potentielles de la ménopause. les études publiées supportent l’hypothèse que les programmes d’exercices réguliers sont efficaces dans la prévention ou la prise en charge de l’os-téoporose. la pratique sportive chez la femme ménopausée joue aussi un rôle protecteur vis-à-vis du risque de cancers du sein, du colon et de l’endomètre mais aussi sur la prévention des troubles cognitifs liés au vieillissement physiolo-gique, voire pour limiter les risques de dévelop-

per la maladie d’alzheimer ou la maladie de Parkinson. Compte tenu de ses effets bénéfiques sur la plupart des tissus affectés par le vieillis-sement, l’exercice musculaire régulier constitue une recommandation justifiée chez les femmes avançant en âge. les recommandations concernant le temps de pratique et la diminution du temps passé assis sont les mêmes qu’en population générale. encore faut-il les adapter à chaque femme en fonction de ses goûts, de ses capacités physiques et de ses contraintes. pour les femmes déconditionnées (qui n’ont pas pratiqué depuis longtemps et/ou ayant une ou plusieurs maladies chroniques), l’im-portance de l’évaluation initiale, d’une prise en charge globale (activité physique, alimentation, tabac…), d’un accompagnement par un profes-sionnel de l’activité physique adaptée et d’un suivi régulier sont les meilleurs garants d’un maintien d’une activité physique sur le long terme. Ce qui permettra ensuite de les orienter vers des activités plus structurées, seules ou en groupe, favorisant le lien social, avec un aspect ludique et surtout varié inhérent à l’AP.

professeur martine duclos, CHu de Clermont-Ferrand, service de médecine du sport et d’explorations fonctionnelles, nra umr 1019, unH, CrnH auvergne, université Clermont-auvergne, observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité, Clermont-Ferrand

LA PRATiquE SPORTiVE FéMininE à TOuT âgE :

inTéRêT dE L’ACTiViTé PhYSiquE

les femmes ont des particularités physiques et des besoins qui évoluent tout au long de leur vie. Comment réussir à garder un équilibre et une motivation pour initier et maintenir une pratique régulière d’activité physique à tous les âges de leur vie ?

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Judokate et fière de l’être on peut garder sa féminité tout en se dépassant dans un sport de combat. Et si, à 66 ans, je peux continuer à participer à des compétitions, c’est grâce à une pratique régulière, à un entraînement sérieux et à un suivi médical régulier avec, notamment, un électrocardio-gramme avec test d’effort. J’ai également découvert la cryothérapie en cabine, laquelle permet de récupérer après une compétition. en ce qui concerne l’entraînement, on reste dans les mêmes schémas car la technique est immuable. et puis, un parcours de combattante, c’est aussi ça la féminité ! Françoise dufresne,professeur de judo des - Ceinture noire 6e danpalmarès : Championne de France senior première division 12 titres aux championnats du monde vétérans – 10 titres aux championnats d’europe vétérans

TéMOignAgE

« l’histoire du sport féminin est bien celle d’une conquête »

sportive de haut niveau de 1984 à 2000, présidente de Fémix’sport qui promeut la mixité et l’équité dans le sport, vice-présidente de la Fédération française de cyclisme, marie-Françoise potereau, en charge de cette pratique au féminin, est avant tout une militante de la première heure.le nombre de femmes pratiquant une activité sportive a considérablement évolué. si elles représentent aujourd’hui 35 % des licenciés des fédérations et

35 % des sportifs de haut niveau, l’égalité est encore loin ! Les stéréotypes sexués, contribuant à masculiniser ou à féminiser certains sports, ne sont que l’un des aspects d’une civilisation sexuée.plus qu’un loisir, le sport est un outille sport doit être un espace de développement de la pratique sportive pour toutes et tous, un moyen de lut-ter contre les inégalités et un vecteur d’apprentissage de la mixité. l’application de la loi du 4 août 2014 et la mise en place de la Conférence permanente du sport viennent affirmer la nécessité d’une application concrète de l’égalité femmes-hommes dans le sport, avec une volonté réelle de mise en œuvre.

la liberté plutôt que la parité pour élargir la présence des femmes dans le sport, je ne crois pas qu’aux mesures administratives : le concept de parité est, pour moi, absurde si l’on veut l’appliquer aux pratiques sportives. la pratique volontaire d’un sport relève en effet de la liberté de choix, or, la liberté, ça se construit.plus que jamais, le sport doit être un vecteur de lien social et de partage, un outil indispensable pour rester en bonne santé et bien vieillir. il est aussi indispensable de rester en connexion avec la société. marie-Françoise potereau

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Fondamentalement, l’être humain n’est pas né pour se (re)poser, mais pour bouger. le mouvement lui est vital ; il doit être actif pour bien-naître, bien-grandir, bien-vivre et bien-vieillir.

malgré une littérature très riche sur les effets de l’activité physique sur les performances cognitives de nos aînés, le dialogue scien-tifique reste « musclé » face aux réponses en suspens sur les relations plus ou moins établies entre activité physique et cognition, et les meilleures formes d’activité physique

préventives du déclin cognitif lié à l’âge. Conjointement, se développe l’idée que l’activité physique favoriserait l’adoption de comportements positifs en matière de santé, comme avoir une bonne hygiène du sommeil, une bonne hygiène alimentaire, éviter les pratiques addictives et… être physiquement actif. au cœur de ce cercle vertueux se trouveraient nos capacités cognitives d’inhibition, de planification et résolution de problèmes, de flexibilité men-tale et d’autorégulation comportementale et émotionnelle. l’activité physique optimi-serait ce fonctionnement cognitif, favorable à une autorégulation positive de nos comporte-ments de bonne santé. En outre, à une pra-

tique physique régulière doivent être asso-ciés joie, épanouissement et plaisir. ici se trouvent sans doute les facteurs essentiels à un engagement pérenne et efficace dans l’activité, la construction d’une relation de plaisir à une pratique physique cognitive-ment et émotionnellement enrichie. Ce mo-tif de recherche de plaisir n’est pas exclusif aux activités physiques et/ou sportives, mais elles présentent des plus-values scien-tifiquement démontrées pour lutter contre les comportements sédentaires et insuffi-samment actifs. Fondamentalement, l’être humain n’est pas né pour se (re)poser, mais pour bouger. le mouvement lui est vital.

thibault deschamps, maître de conférences en sciences du mouvement humain au sein de l’unité de formation et de recherche en sciences et techniques des activités physiques et sportives de l’université de nantes. membre titulaire du laboratoire « motricité, interactions, performance » (e.a. 4334).

ViEiLLiSSEMEnT, ACTiViTé PhYSiquE ET COgniTiOn : dES COnTROVERSES MuSCLéES, dES PERSPECTiVES PLAiSAnTES

à côté de son rôle dans la motricité et la sensibilité, le cerveau opère des activités majeures dans le domaine de la sensorialité. si les organes des sens permettent de traduire un stimulus extérieur en une impulsion neurologique, c’est le cerveau qui donne sens au message reçu, quel que soit l’organe des sens. Ce mécanisme de traduction s’appelle la perception. les travaux de neuropsychologie ont montré que la perception est en lien avec les fonctions cognitives. or, les fonctions cognitives sont celles qui représentent le modèle explicatif le plus complet pour décrire les transformations du corps et de la psychologie avec l’avancée en âge. C’est ainsi que la sensorialité devient une porte ouverte sur le fonctionnement cognitif du cerveau, à la fois dans la compréhension que l’on a de l’environnement, et dans notre capacité à l’influencer. Les travaux internationaux montrent une relation particulière entre la diminution

de l’audition et l’évolution des fonctions cognitives, notamment dans les maladies neuro-dégénératives. il ressort de ces études que la préservation de l’audition est un élément majeur de la prévention de la survenue des maladies neuro-dégénératives au stade de démence. la vision est également une sensorialité essentielle dans la vie relationnelle. son lien est directement associé aux capacités d’équilibre et de marche et, d’une manière plus générale, dans l’activité cognitive de déambulation que l’on appelle la navigation. Bien entendu, les baisses importantes de la vision, par leur difficulté à pouvoir lire et obtenir de nouvelles informations, vont également orienter l’évolution des fonctions cognitives. un organe sensoriel majeur est parfois oublié, il s’agit des capacités d’appréhension des surfaces et de la place du corps dans l’espace par l’intermédiaire de la voûte plantaire. en effet, nous avons des récepteurs au niveau des pieds qui sont les grands informateurs du tonus, de l’équilibre, de la marche. Ceci nous invite à concevoir la sensorialité chez la personne âgée sur une forme multi-dimensionnelle avec une relation que l’on pourrait qualifier d’inter-sensorialité, l’ensemble gouvernant les capacités de développement tout au long de la vie, et de préservation avec l’avancée en l’âge des fonctions cognitives.

professeur gilles berrut, praticien hospitalier, chef de service du pôle hospitalo-universitaire de gérontologie clinique, CHu nantes.

LE ViEiLLiSSEMEnT dES Cinq SEnS

ET LES CAPACiTéS COgniTiVES

pour appréhender le monde environnant, le cerveau reçoit des informations des cinq sens. l’avancée en âge compromet-elle ces processus ? peut-on en atténuer les effets et comment ?

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MédECinE PRédiCTiVE, inTELLigEnCE ARTiFiCiELLE, ObjETS COnnECTéS, TRAnShuMAniSME...

on nous promet l’apocalypse ou la vie éternelle. qu’en sera-t-il ? Doit-on attendre 2050 pour bien vieillir ?

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erreurs de diagnostic, hospitalisations inter-minables, infections nosocomiales… tout cela appartient au passé. sécurité, préci-sion et efficacité sont devenues les maîtres mots. à peine cette révolution médicale réa-lisée en trois décennies qu’en survient une nouvelle, plus transgressive, plus disruptive, le transhumanisme. Venu de Californie, ce courant se fonde sur les progrès des mathé-matiques et des technologies pour imaginer le futur de l’espèce humaine : un homme hybridé à la machine, dont la vie serait ral-longée et les capacités décuplées. l’homme sera plus intelligent, plus mobile, plus rapide, plus beau, plus résistant. objectif avoué : le faire vivre jusqu’à 150 ans (Alexandre, 2011). les biotechnologies comptent pro-téger l’homme des agents pathogènes, le guérir de toutes les maladies et le protéger des effets du vieillissement (Ferry, 2016). Le scientifique, universitaire et entrepreneur américain raymond Kurzweil, dans son livre « Humanité 2.0 : la bible du changement », prédit la fusion de l’homme avec une intel-ligence artificielle en 2045, ce qui lui per-mettra d’augmenter son intelligence un mil-liard de fois. il n’y a pas que l’informatique et l’algorithme qui ont progressé si vite : la biologie aussi. demain, nous pourrons évi-ter des maladies à nos descendances par modification génétique. L’implantation de cellules souches renouvellera nos cellules abimées. des nanotechnologies libèreront directement les molécules sur les bonnes cibles. les chirurgiens seront des robots d’une précision absolue. des systèmes im-plantés ou portés nous aideront à penser plus vite, à réagir plus tôt.

les débats de bioéthique témoignent des difficultés à définir une limite entre un danger et une innovation visionnaire pour l’homme. Ce qui n’est pas éthique pour une génération peut devenir banal pour la suivante. Ce qui est interdit dans un pays ne l’est pas forcément dans un autre. Qui n’a pas entendu parler de greffe de cel-lules souches dans la moelle épinière de patients paraplégiques en Chine, alors que la majorité des nations s’y refusent faute de preuve suffisante chez l’animal et l’humain ? Voici venu le temps d’accomplir le rêve le plus fou de l’Homme, l’immorta-lité (de grey et rae, 2007). en compre-nant mieux les mécanismes biologiques de dégénérescence, pourquoi ne pas les appliquer désormais à l’homme sain pour le régénérer en permanence. pourquoi ne pas considérer la mort comme une simple maladie à guérir ? Le transhumanisme sou-haite préparer la transition vers des post-humains (Hayles, 1999), des organismes cybernétiques génétiquement modifiés qui succéderaient à notre espèce. Un homme devenu un dieu selon Harriri (2017). et si le transhumanisme était une stratégie pour convaincre des consommateurs et des investisseurs avides d’anti-âge ? Et si le bien-vieillir se passait ailleurs ? et si des programmes personnalisés d’activités phy-siques appelés interventions non médica-menteuses devenaient les véritables piliers du bien-vieillir (ninot, 2019) ?

grégory ninot, professeur, université de montpellier, chargé de recherche, institut du Cancer de montpellier, fondateur et directeur de la plateforme universitaire collaborative Ceps

Colloque organisé par la FFrs sous le haut patronage du ministère des solidarités et de la santé et du ministère des sports avec le soutien de partenaires institu-tionnels et de partenaires financiers.partenaires institutionnels • les Centres de ressources,

d’expertise et de performance sportive (Creps) des pays de la loire et Auvergne-rhône-Alpes/Vichy. établissements publics locaux de formation dans les domaines du sport, de la jeunesse et de l’éducation populaire.

• pôle ressources National sport santé bien-Être. Centre de ressources et d’expertise (ministère des sports).

• Fémix’sport. une association qui contribue à une meilleure représentation des femmes dans le sport, encourage la mixité et l’équité et accompagne la promotion du sport féminin en général.

• Gérontopôle des pays de la loire. il rassemble laboratoires de recherche, entreprises, collectivités et associations pour développer la qualité de vie des personnes âgées.

• observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (onaps). il évalue le niveau d’activité physique et sportive et le temps passé à l’activité sédentaire, notamment dans les populations ciblées par le plan d’action national « sport santé bien-Être ».

partenaires financiers • AG2r la mondiale. dans le cadre de

ses orientations prioritaires d’action sociale, elle œuvre en faveur du « bien vieillir », notamment via la prévention par l’activité physique et le lien social des seniors.

• Audika. spécialiste de l’aide auditive intuitive et connectée.

• Facilotab. Tablettes tactiles simplifiées pour les seniors.

• Kiplin. des séances d’activités physiques adaptées et des applications connectées pour suivre sa progression et se motiver.

• parade Connect. une gamme de chaussures connectées intégrant l’intelligence artificielle et munies d’un dispositif d’alerte en cas de danger.

• présence verte. solutions de téléassistance au domicile et sur mobile, avec des innovations en matière de convivialité. Déjà 120 000 abonnés et

60 implantations en France.Un grand merci à eux pour leur contribution et leur soutien !

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l’Amicale sportive des retraités yonnais (Asry) a bien grandi depuis sa création en 1987. elle compte aujourd’hui plus de 1 500 adhérents. son évolution a été considérable ces dix dernières années, passant de 355 licenciés à 1 512 actuellement. De quoi faire la fierté de son président, André Devineau, à la barre depuis 2008. mais comment gère-t-on une association avec autant de membres ?

200 bénéVoles et des aCtiVités déléguéesIls sont deux cents à donner régulière-ment de leur temps et de leur énergie pour animer, encadrer les activités et faire vivre l’association. les activités sont toutes déléguées dans une relation de confiance. En fait, c’est comme s’il y avait plusieurs petites associations dans une plus grande. par exemple, dans le groupe qui pratique la marche nordique, il y a une commission spécifique avec un responsable bénévole ; il en est de même pour chaque activité. ainsi, les bénévoles révèlent leurs compétences et savoir-faire pour le bénéfice de tous.

de nombreuX animateurs Formésle point fort du club réside dans son capital humain. avec ses deux cents bénévoles qui ont suivi des formations dans les disciplines

qu’ils animent, l’offre d’activités a pu s’étoffer au fil des ans. Les compétences acquises sont mises à contribution pour animer les ateliers, les sections et les séances. il n’y a pas d’appel formel à devenir animateur, mais les responsables des différentes activités « repèrent » dans les groupes celles ou ceux qui pourraient avoir cette sensibilité... et les présentent au président. Ce dernier les invite alors à une réunion amicale au cours de laquelle leur est montré le « catalogue » des formations et des stages. son contenu relève du Comité départemental mais reprend également l’offre nationale et les stages portés par les autres régions.... de quoi faire son marché.

32 aCtiVitésle club propose vingt-sept activités sportives (danse, gym, vélo, escalade, marche nordique, longe-côte, tennis re-bond, randonnée, jogging, pétanque…)

et cinq activités ludiques et culturelles (chant, lecture, atelier mémoire, jeux de société, échange de savoir-faire). elles sont encadrées et gérées par des béné-voles. neuf activités (gym, yoga, soph-rologie, pilate, gymnastique aquatique, aquabike, body balance, musculation et vélo en salle) sont, elles, animées par des professionnels et sont accessibles avec des tarifs préférentiels. au total, ce sont en moyenne près de 80 heures d’activités qui sont dispensées chaque semaine !

des adHésions limitéesAfin de préserver la qualité des activités et en fonction des locaux disponibles, le club fixe depuis deux ans un nombre maximum de participants aux activités et limite les nouvelles adhésions aux seuls habitants de la roche-sur-Yon. aussi, les inscriptions se font uniquement lors des permanences de septembre. Quant aux

Le conseil d’administration de l’AsryDe gauche à droite : Gilbert Fresneau, Viviane Regnault, Didier Dugast, André Devineau, Martine Gauthier, Jean-Marie Bidaud, Yveline Gagnon, Nicole Lamazerolles, Gabrielle Mettais, Sylvie Avide, Jean-Claude Pons, Dany Belmont, Nicole Chabot, Gaby Peraudeau, Janine Boudaud, Bernard Jouffrit, Jean-Marcel Pallardy, Christiane Picard.Absents sur la photo : Alain Cabel, Anne Bettenbourg, Yvon Petitfils, Francoise vignault, Danielle Crépeau, Roger Piveteau.

L’ASRY, unE ExCEPTiOnnELLE

RéuSSiTE huMAinE

FoCus

11Vital ’aCtions

non-Yonnais, l’association les dirige vers d’autres clubs des communes alentour. il s’agit de « stabiliser nos ambitions, afin de garder notre image d‘un club responsable », déclare andré devineau. Celle d’un club certifié label 1 Sport Santé pays de la loire, un label régional délivré par le Cros (Comité régional olympique et sportif) et la drCs (direction régionale de la cohésion sociale).

un sentiment d’appartenanCedes partenariats avec les entreprises et structures locales ont été négociés. Ces liens permettent aux membres de l’asry de prati-quer certaines activités avec des conditions financières et matérielles avantageuses dans deux centres de fitness (Roche Fitness et Curves Fitness nord) et dans une salle d’escalade avec location de matériel (Yeti). d’autres partenaires offrent aux adhérents, sur présentation de leur licence de l’année, des tarifs préférentiels à la piscine, la pati-noire, chez intersport, aux concerts de musique des « mardis du Conservatoire » ou encore dans un spa (day spa). « L‘objectif n‘est pas seulement financier, ces partenariats doivent cultiver un senti-ment d‘appartenance à notre association », précise andré devineau.

une CommuniCation bien assuréeles adhérents sont informés sur toutes les activités et manifestations du club via son site internet asry.fr mis à jour tous les mois et aussi, pour ceux qui le désirent, via le

journal tract’asry (format papier). sa distribution est alors effectuée à chaque saison par de nombreux volontaires. 92 % des adhérents sont connectés à internet. le site du club est interactif et offre la possibilité d’échanger via la rubrique « Contact ». Ces deux moyens de communication sont gérés par la commission « Journal ».

« NOS ANCIENS RACONTENT… » à l’occasion d’une rencontre culturelle avec la scène nationale yonnaise en 2014, andré devineau s’est posé la question de savoir s’il existait encore des adhérents de la « première heure » pour leur faire raconter des pages d’histoire du club. « Car ce sont effectivement des acteurs de notre évolution, des adhérents qui ont vécu des étapes peut-être difficiles mais qui ont toutes eu leur importance. nous leur devons une reconnaissance », explique-t-il. le président a donc listé tous les membres depuis la création du club et a découvert un bon nombre d’anciens, adeptes d’un « bien vieillir ». ils sont la mémoire de l’association et tiennent une rubrique sur le site du club.

une ConViVialité dans les aCtiVités de loisirsVoyages, sorties culturelles et soirées sont organisés durant l’année par la commission « loisirs ». la convivialité et l’amitié y sont toujours très présentes. Cet

automne, deux séjours sont proposés, l’un à Paris pour découvrir le Palais Garnier et le château de Versailles, l’autre à bordeaux et saint-émilion. des grands voyages sont programmés en 2020 : andalousie, sri lanka, île de la réunion. des randonnées alliant découverte du pa-trimoine, soirées bowling, repas dansant, apéritifs et pique-niques en musique ponc-tuent également la vie du club.Les adhérents se retrouvent aussi à d’autres occasions (en dehors de l’association), pour participer à des manifestations un peu partout en Vendée et hors du département.

des liens étroits aVeC les maisons de QuartierLe président œuvre à entretenir d’excellentes relations avec les directions de chacune d’elles à La Roche-sur-Yon. Cela facilite grandement, à chaque saison, les demandes de renouvellement de salles pour toutes les activités qui ont lieu dans les maisons de quartier et les différentes structures de la ville... l’asry étant grande consommatrice de créneaux horaires ! en retour, des bénévoles du club répondent toujours présents aux événements organisés par la ville. C’est un échange de bons procédés !l’ouverture d’esprit qui règne au sein de l’asry, la qualité de son organisation, de son encadrement et de l’engagement de ses bénévoles expliquent son succès global et sa bonne réputation en région yonnaise.

marlyn daniel-dufetrelle

Vital ’aCtions12

« même si c’est toujours trop, cette baisse de 50 % des accidents est un encouragement à poursuivre l’effort de formation de nos encadrants seniors », déclarait gérard deshayes, président de la Fédération de la retraite sportive lors de la dernière assemblée générale en mars 2019 à Chorges. Ces encouragements s’adressaient tant aux adhérents (qui prennent bien en compte les recommandations) qu’aux encadrants (toujours mieux formés) de la retraite sportive. « nous devons poursuivre l’adaptation des activités à chaque âge et à la situation physique de nos adhérents », poursuivait-il.Près de 500 accidents en 2016-2017, à peine 225 pour la saison 2018-2019. de manière assez logique, les accidents liés aux sports de nature représentent 75 % des accidents déclarés. Viennent ensuite les activités d’expression et maîtrise corporelle (danses, gym, tai-chi, yoga, arts martiaux, etc.)

pour 10 % et les activités de coopération et/ou d’opposition pour 9 % (tennis, tennis de table, badminton, squash, pelote basque, boules, escrime...).Concernant les activités de nature, les accidents se répartissent en trois grands groupes : les accidents (essentiellement des chutes) de randonnée (l’activité la plus pratiquée) et de marche nordique (la troisième activité la plus pratiquée) pour 65 %, les accidents liés aux sports de neige pour 17 % et ceux dus au vélo pour 16 %. s’agissant des activités d’expression et maîtrise corporelle, les déclarations dues à la gym (deuxième activité la plus pratiquée) représentent… 70 % et la danse 23 %.mais chacune des activités ne pèse pas le même poids en matière de coût. lors de l’assemblée générale, les représentantes de notre assureur, gras savoye, ont présenté des graphiques mettant en parallèle le nombre d’accidents par activité et leurs coûts respectifs. ainsi, la randonnée qui pèse 65 % des accidents de nature ne représente « que » 43 % des coûts de sinistres. à l’inverse, les sports de neige ne pèsent « que » 17 % des accidents de nature, mais représentent 40 % des coûts de sinistres. il ne s’agit pas de stigmatiser une activité plus qu’une autre, mais seulement d’attirer l’attention des pratiquants sur leur responsabilité envers leur Fédération. en 2016, la mise en concurrence, et par la suite le changement d’assureur, avaient permis à la FFRS d’obtenir des garanties supérieures au contrat précédent à un meilleur coût. En fin d’AG, Gras-Savoye notait avec satisfaction qu’«aucun animateur ou encadrant n’avait vu sa responsabilité civile engagée au cours de la saison 2018-2019 ». satisfaction partagée par nos 5 000 animateurs bénévoles.

Jean-marc bolle

les accidents (corporels et matériels) survenus lors des activités de la FFrs sont en forte baisse en deux ans : moins 50 % entre la saison 2016-2017 et la saison 2018-2019. les efforts de formation portent leurs fruits.

En 2018-2019TRèS FORTE

bAiSSE dES ACCidEnTS

responsabilité civile, responsabilité pénalelors de l’ag 2019, un délégué a posé la question de l’assurance en responsabilité pénale (lorsque l’on commet une infraction, un délit ou un crime) et de la prise en charge des frais de justice. la réponse a été ferme : en aucun cas, dans aucune assurance, la responsabilité pénale ne peut être couverte. Cela n’existe pas. la FFrs assure ses adhérents, ses animateurs, ses administrateurs, son personnel en responsabilité civile, c’est-à-dire quand il y a obligation de réparer le dommage causé à une autre personne ou à un bien.

que faire en cas d’accident ?Une fiche est à disposition sur le site de la Fédération dans l’espace réservé aux adhérents. elle récapitule en trois parties ce qu’il faut faire :1. déclencher les secours,

sur le lieu de l’accident avec le 15 (samu), le 17 (gendarmerie) ou le 18 (police secours).

2. déclencher l’assistance rapatriement vers le domicile (après les soins éventuels bien sûr). il faut contacter mutuaide au 01 45 16 77 00 depuis la France.

3. déclarer l’accident dans les cinq jours ouvrés, par courrier (document disponible sur le site de la FFrs) ou directement en ligne sur le site www.grassavoye-montagne.com

Photo : Retraite sportive nogentaise.

Annick et sylvie ne se connaissent pas. elles partagent pourtant avec 1 123 (oui, précisément…) autres adhérents de la FFrs leur pratique assidue du badminton. particularité de ce sport à la FFrs, il est pratiqué à égalité entre hommes et femmes.

soit enfant nous-même, soit avec nos enfants, nous avons tous, un jour, joué au badminton. issu d’un jeu de plage, le bad-minton est aujourd’hui une activité sportive à part entière qui semble parfaitement adaptée à une pratique senior.« la rando m’ennuie parfois, même si j’aime bien ces sorties », déclare sylvie ganneval qui a pratiqué toutes sortes de sports au cours de sa vie. « Je cherchais quelque chose de plus tonique. en janvier 2019, je me suis inscrite à l’activité badminton du Club de la retraite sportive de Chalon-sur-Saône… et j’ai tout de suite aimé. » pratiquante depuis quatre ans, annick Fabregoule lui fait écho. adhérente du Codap, gros club qui couvre l’agglomération lyonnaise, elle trouve que « le badminton est une activité soutenue, sans être aussi physique que le tennis, que j’ai pratiqué auparavant ».toutes les deux sont des sportives de longue date. sylvie, très jeune retraitée (six mois), est une ancienne clerc de notaire ayant effectué ses études et toute sa carrière entre l’Ain, Lyon, le Jura et enfin la Saône-et-loire. « si je compte bien, j’ai pratiqué une dizaine de sports dans ma vie. au lycée, je faisais de la natation, puis j’ai

pratiqué la plongée sous-marine, la spéléo et la planche à voile. Plus tard, j’ai aimé le ski de montagne, la rando-roller, le frisbee. en salle j’ai aussi fait de la "muscu", des danses de salon, du rock, et j’en oublie… », sourit-elle.

Quant à Annick, elle a eu une première vie professionnelle en région parisienne. Puis avec son mari, ils rachètent à Lyon une petite entreprise de location de matériel de réception. ils la développeront pendant quinze ans avant de la revendre à leur tour. « J’ai toujours fait du sport », indique annick. « rando, vélo avec mon mari, kayak, danse country, tennis. Je suis "animée" par le sport que je pratique. il faut que l’envie soit présente et pour le moment, j’ai beaucoup de plaisir à pratiquer le badminton. »« C’est plus léger que le tennis », dit l’une, « plus aérien avec ce volant qui ressemble à

une comète », souligne l’autre. « on voit les hommes qui essaient de frapper fortement le volant de badminton comme une balle de tennis… mais cela ne marche pas toujours », rigole annick. pratiqué le plus souvent en double, le badminton favorise un esprit d’égalité entre hommes et femmes. Ce jeu en double permet aussi de pallier le manque de terrains et de salles. « parfois on ne peut pas tous jouer, alors on passe à tour de rôle. »sylvie et annick se retrouvent pour dire que le « badminton demande de la concentra-tion, de l’attention, de la souplesse, de la détente dans les déplacements ». C’est un sport à part entière « même si l’esprit reste ludique et convivial », précise annick. « on ne se prend pas la tête tout en essayant quand même de gagner. » « J’aime le côté technique, les questions de placement, de geste », indique pour sa part sylvie. si l’une est « ravie » et l’autre « enchantée et trouvant les animateurs très bienveillants et les séances bien organisées », ces deux adeptes du badminton n’ont plus qu’à faire quelques kilomètres pour se retrouver sur un court. Chiche ?

Jean-marc bolle

Vital ’aCtions 13

le badminton est une activité

soutenue, sans être aussi physique que le tennis.

portraits Croisés

LE bAdMinTOn,EnTRE PLAgE ET TEnniS !

Annick & Sylvie.

sport complet qui contribue à la préservation du capital santé, le vélo est une discipline phare de la FFrs. la rentrée est une occasion supplémentaire de se remettre en selle en optant pour l’activité de son choix, mais toujours en prenant les précautions qui s’imposent.

le vélo a tout pour plaire aux seniors. tout d’abord parce que, comme le rappelle Christian pirou, instructeur VtC et cyclo au sein du club de Cesson retraite active : « Avec l’âge, un sport porté, cela devient intéressant. à cet égard, le vélo est moins dur et surtout moins traumatisant que le footing. non seulement il n’y a pas d’impact répété mais le rythme cardiaque augmente beaucoup moins vite. » autre vertu : même quand on n’a pas eu un guidon entre les mains depuis belle lurette, les automatismes reviennent prestement. « Quant à la crainte de ne plus avoir l’équilibre, il est relativement rare que ce soit un frein ! on peut (re-)faire du vélo quelles que soient ses capacités même si l’on n’a pas pratiqué auparavant une discipline d’endurance », confirme Christian Pirou. Seul bémol, pour que l’exercice soit profitable : il faut enquiller un certain nombre de kilomètres tant en cyclo qu’en vélo tout chemin (VtC).Car ce sont là les deux disciplines proposées par la FFRS. Le cyclotourisme consiste donc à rouler sur un vélo de route et sur bitume, sur des tracés plus ou moins vallonnés et, en général, supérieurs à cinquante kilomètres. Essentiellement masculin, il privilégie l’aspect sportif, la vitesse moyenne pouvant atteindre

25 km/h. Et c’est souvent là que le bât blesse. Pourquoi ? Parce que l’on assiste fréquemment à une course à l’échalote. « au sein de la FFrs, le but des activités sportives et notamment du vélo, ce n’est pas la compétition, insiste michel rolland, instructeur cyclo et VtC, président de la retraite sportive saint-Vitoise (doubs) et membre du Comité directeur. or, beaucoup de gens ont encore trop tendance à avoir comme seul objectif la vitesse alors qu’il s’agit de rouler en groupe de manière conviviale. »le VtC, lui, revêt plutôt une dimension loisir et randonnée au plus près de la nature. il s’agit en effet de se promener sur un vélo au cadre adapté mais plus lourd, au maximum sur une trentaine de kilomètres. le tout aux alentours de 15 km/h, sur un terrain alternant ou pas chemins de terre et goudronnés. des critères qui justifient que, là, la mixité soit notoirement plus élevée.

le rôle de l’animateurtoujours est-il que pour l’une et l’autre de ces activités, le rôle de l’animateur est crucial. tout d’abord, il doit être en capacité de délivrer de précieux conseils techniques, qu’il s’agisse des réglages de la selle et du guidon pour adopter une posture

14 Vital’mouV.

LA PETiTE REinE A SES SOuPiRAnTS Cyclo lors de la journée Vélo pour tous du Coders 30.

Avec le VTC... randonner au plus près de la nature.

15Vital’mouV.

idoine, ou encore d’optimiser le pédalage. C’est le choix du bon développement qui importe pour « mouliner et éviter de tirer de trop grands braquets car, encore une fois, on n’est pas dans la performance mais dans le maintien de sa condition physique, précise Christian pirou. pour cela, il est impératif d’opter pour un développement adapté qui privilégie une fréquence de pédalage plus importante et donc des efforts moins intenses au niveau des articulations. » Par ailleurs, l’encadrant FFRS veille à la sécurité de ses comparses. un thème qui, au sein des clubs, fait le plus souvent l’objet d’une séance dédiée en début de saison, histoire de rafraîchir la mémoire des uns et des autres en matière de Code de la route. « il n’est pas inné de savoir rouler en groupe sur une route, justifie Christian Pirou. on doit pouvoir pratiquer l’activité sans être blessé par d’autres ou par soi-même, sachant qu’il y a réellement un problème entre les automobilistes et les cyclistes et que ce sont, à chaque fois, ces derniers les perdants. » dans ces conditions, outre la connaissance, par chacun, des panneaux de signalisation, il n’est jamais inutile de redire que :• Les adeptes de la petite reine sont autorisés à rouler

à deux de front, sauf si les conditions de sécurité exigent d’être en file simple.

• il est vivement recommandé de scinder le groupe s’il compte plus de dix personnes en les espaçant d’une cinquantaine de mètres les unes des autres, afin que les voitures puissent doubler plus aisément et se rabattre.

• sur les ronds-points, il est préférable de se positionner au milieu de la bande de droite et non pas le long du trottoir pour être vu et ne pas se faire serrer.

• il est indispensable de communiquer par la parole et le geste pour signaler un obstacle, un freinage, etc.

• Quand le risque de chute s’accroît, on augmente la distance avec le vélo de devant ou d’à-côté.

un Vélo en bon état et bien éQuipéÀ vélo, pour contribuer à garantir la sécurité du cycliste, il faut donc disposer de deux freins (avant et arrière), d’éclairage (un feu avant jaune ou blanc et un feu arrière rouge, fixes et amovibles), d’un avertisseur sonore, d’un gilet rétro-réfléchissant certifié (obligatoire pour circuler hors agglomération, la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante), de vêtements dotés de bandes réfléchissantes et, bien sûr, du sacro-saint casque. son port n’est légalement pas obligatoire chez l’adulte, mais rien n’empêche les clubs de l’imposer dans leur règlement intérieur. sur le plan organisationnel, mieux vaut, sans froisser les egos, composer, pour ce qui est du cyclo, des groupes de niveau. l’idéal est que le nombre total de participants ne dépasse pas une dizaine de personnes en cyclo et quinze en VtC.

L’animateur doit, en outre, désigner un serre-file dont la mission est de ne laisser personne derrière lui. la règle d’or étant de s’attendre et de donner le temps de récupérer à ceux qui sont à la peine. Au demeurant, hormis dans les agglomérations, pour indiquer la bonne direction l’encadrant n’est pas obligé d’être systématiquement en tête et d’ouvrir la voie. il doit, par intermittence, se laisser absorber par le peloton pour s’assurer que tout va bien et communiquer avec le serre-file.

idem en cas d’avarie technique. C’est pourquoi l’animateur ne pédale pas les mains vides. il doit emporter avec lui le matériel pour effectuer des réparations de base (bris de rayon ou de chaîne…), même si tout cycliste est tenu d’avoir sur lui de quoi changer une chambre à air. Sans compter l’indispensable trousse de secours pour faire face à une blessure, et le précieux téléphone

portable pour contacter les secours ou un proche pour venir chercher une personne qui ne serait plus en mesure de pédaler. Des cas de figure qui, fort heureusement, relèvent de l’exception.la déclaration préfectorale est obligatoire dans le cas d’une randonnée ouverte à tous qui dépasse cent cyclistes sur la voie publique (le vélo est un véhicule).

a. t.

on n’est pas dans la performance mais dans le maintien

de sa condition physique.

Vélo pour tousle Coders 30 a organisé, le 14 mai 2019, une journée ouverte à tous les types de vélos (cyclotourisme, VTC, VTT, VAE…). 70 participants, venus de tout le département, ont répondu à l’appel. trois parcours étaient proposés (80 km, 60 km et 40 km aller et retour) sur une « voie verte » à 90 %. Après une pause-café, offerte par le Coders, au départ du 40 km, tout le monde est reparti direction port Camargue (20 km) pour un repas tiré du sac et un apéritif Coders. puis retour en sens inverse pour rejoindre les voitures. super journée...

LE VAEPOuR AVOiR du juS

le Vélo à assistance électrique (VAe) fait de plus en plus d’adeptes. Il est en passe de vaincre les réticences qu’il suscitait depuis son arrivée sur le marché. Au point qu’il y a un an, la FFrs l’a validé parmi les offres de pratique qu’elle propose.

Vital’mouV.16

le Vtt : quelques précisions l’activité Vtt n’est pas reconnue pour la pratique en club, cependant l’utilisation du matériel Vtt sur des chemins peu accidentés, peu pentus pourra être pratiquée mais on est alors dans une pratique VtC. en ce sens il est important de faire la différence entre l’activité Vtt, qui peut être traumatisante et source de chutes, et l’utilisation du matériel Vtt sur des chemins.

Sortie pour faire découvrir la pratique du VAE aux adhérents et surtout adhérentes du club Respar. Les femmes sont les plus nombreuses, la moyenne d’âge avoisine les 70 ans et plus. Le VAE est un moyen ludique de pouvoir retrouver une mobilité oubliée pour ceux qui n’ont plus pratiqué depuis un certain temps, qui n’ont plus la forme physique, voire qui ont peur des dénivellations de la route !

Précisons qu’un VAE n’est pas une moto mais bel et bien un… vélo. il n’apporte qu’une aide au pédalage. si l’on ne pédale pas, on ne bénéfice donc d’aucune assistance mécanique. Le détail est d’im-portance. si le moteur se déclenche au premier tour de pédale, il ne fonctionne que jusqu’à 25 km/h, conformément à la législation, laquelle stipule qu’un moteur ne peut pas être activé sur un véhicule non immatriculé dès lors que la vitesse de ce dernier est supérieure à 25 km/h. En général, cinq puissances sont possibles. On les sélectionne à partir du guidon. Plus elles sont élevées, moins l’effort à fournir est intense mais plus on sollicite la batterie.

daVantage de VigilanCe et d’antiCipationEnfin, la tenue de route de l’engin varie selon l’endroit où est placé le moteur. Celui-ci peut en effet se trouver sur la partie avant ou arrière du cadre ou encore au niveau du pédalier. Cette dernière solution est certes la plus onéreuse mais la meilleure car elle abaisse le centre de gravité de la machine. en outre, pour des rai-sons techniques, quand le moteur est au niveau du pédalier, l’assis-tance est plus douce et plus progressive que lorsqu’elle est générée sur le moyeu avant ou arrière où là, soit elle se met en route, soit pas. un « tout ou rien » qui peut être, au départ, légèrement dés-tabilisant, sachant, de surcroît, qu’un vélo VtC Vae est notoirement plus lourd qu’un VTC classique (25 kg au lieu de 12 à 15 kg).Doté au minimum d’un frein à disque, sa maniabilité est donc moindre et requiert davantage de vigilance et d’anticipation à la conduite. néanmoins, pareille monture ne nécessite pas d’avoir

un sens de l’équilibre plus développé que sur un deux-roues clas-sique. les chutes ne sont pas plus nombreuses. tout juste peuvent-elles être, parfois, plus lourdes qu’avec un vélo dépourvu de moteur.Qu’importe, tant le VAE a redonné à beaucoup le goût de la petite reine ! « avec un Vae, on n’a plus de crainte, en amont, de ne pas pouvoir y arriver à cause du relief du parcours, assure pierre Chrétien, animateur Vae au sein de la retraite sportive de l’artois (respar). C’est la possibilité de faire ou de refaire du vélo de manière intéressante et ludique. tout le monde prend du plaisir et tous les muscles fonctionnent de la même manière que sur un vélo normal. » et ce, sans dépasser ses limites.

un moYen de ne pas Être à la traîneCe qui évite de se voir exclu de facto en club, en particulier pour les personnes en surpoids, sujettes à des difficultés respiratoires ou en-core, qui souffrent de problèmes articulaires à la hanche ou au genou. « Quand vous dites à un adhérent d’un certain âge qu’il peut faire une sortie en vélo à condition de pouvoir parcourir entre 70 et 80 kilomètres, un rejet tacite peut s’opérer, confirme Pierre Chrétien. or, ce n’est pas le but de la FFrs. en cela, une solution électrique peut s’avérer pertinente. Elle permet de ne pas avoir à trop forcer même quand le tracé du parcours monte vraiment. »pour le reste, l’usage d’un Vae, au demeurant essentiellement utilisé dans la pratique du VtC, est affaire de bon sens. évidemment, majo-rer ses performances n’est pas l’objectif visé. il s’agit simplement d’un moyen de ne pas être à la traîne et de suivre le rythme du groupe. en somme, d’homogénéiser le niveau des uns et des autres.

a. t.

le vélo, qu’il s’agisse du cyclo ou du VtC, sé-duit environ 6 700 adhérents (4 280 hommes et 2 420 femmes) de la FFrs, soit 7 % des licenciés. des chiffres qui en font la huitième discipline la plus pratiquée au sein de la Fédé-ration. sa relative mixité atteste de ses nom-breux atouts à travers les âges. Sans compter la facilité d’organiser des sorties en club.

un éVentail de FormationsD’où la nécessité de disposer de suffisamment d’encadrants sur le territoire. À cette fin, la FFrs propose plusieurs cursus :• la formation d’accompagnant sportif,

qui habilite à superviser des sorties cyclistes dites de proximité, c’est-à-dire d’environ deux heures, sur des chemins faciles d’accès et qui ne sont donc pas très exigeants physiquement. d’une durée de 25 heures, ce cursus est accessible quand on a suivi avec succès la Formation com-mune de base (FCb) et que l’on est titulaire du psC1. il met essentiellement l’accent sur la sécurité et l’animation. il est possible pour un accompagnant sportif sorties cyclistes de proximité « breveté » de suivre directement un module 2 VtC ou cyclo sans repasser par le module 1, après un an d’exercice et à condition d’avoir les pré-requis nécessaires au module en question.

• les formations d’animateur cyclo et d’animateur VtC qui correspondent à un module 2 et sont donc accessibles une fois obtenu le module 1 transversal à toutes les activités. leur contenu porte davantage sur la gestion du groupe, l’effort, les règles de sécurité, mais aussi la dimension tech-nique et mécanique. il s’agit, par exemple, de savoir réparer une chaîne ou changer une chambre à air.

il est important de rappeler que seuls les VtC et Vae VtC sont acceptés dans les forma-tions d’as cyclo et du module 2 VtC. il en est de même pour le module 2 cyclo où seuls les vélos de route et Vae de route sont acceptés.Toute personne se présentant à l’une des trois formations avec le mauvais vélo prendra le risque de s’en voir refuser l’accès.

Quid du Vae ?Concernant le vélo à assistance électrique (Vae) la FFrs se penche actuellement sur le sujet. « pour l’instant, rien n’a été acté, précise maxime le bourscicault, conseil-ler technique. nous sommes en train de travailler sur le règlement et les forma-tions de la FFRS relatifs à cette pratique. » l’idée est de revoir certaines des dispo-sitions qui avaient été entérinées en mars 2018. lesquelles stipulent notamment que les personnes possédant un Vae ne doivent pas constituer plus de 25 % du groupe encadré et que si l’animateur encadrant utilise un Vae, alors il ne pourra encadrer que des personnes utilisant, elles aussi, un Vae. il s’agirait de laisser la responsabilité à l’animateur de gérer son groupe comme il l’entend afin de n’exclure personne.

alexandre terrini

LE VéLO SuR LA bOnnE ROuTE

soucieuse d’accompagner l’essor du cyclisme dans ses rangs, la FFrs assure des formations dédiées et entend faire une bonne place à cette nouveauté qu’est le vélo électrique.

17Vital’mouV.

plan vélo et mobilités activesnon-polluant, peu coûteux, accessible à tous et bon pour la santé, le vélo a de nombreux avantages pour les utilisateurs et la collectivité. le plan proposé par le gouvernement a pour objectif de multiplier par trois son usage, pour atteindre 9 % des déplacements en 2024. Ce plan repose sur quatre axes : • le développement

d’aménagements cyclables de qualité et plus généralement l’amélioration de la sécurité routière ;

• la sûreté : la lutte contre le vol de vélos ;

• l’incitation : la mise en place d’un cadre incitatif adapté reconnaissant pleinement le vélo comme un mode de transport pertinent et vertueux ;

• le développement d’une culture vélo.

savoir rouler à vélodestiné aux enfants, ce dispositif vise à généraliser l’apprentissage du vélo et la formation nécessaire à une réelle autonomie sur la voie publique avant l’entrée au collège.

pour en savoir plus : www.gouvernement.fr

De l’importance des prérequis. Crevaison lors d’un stage de formation à Saint-Jean-de-Monts.

LE PiCkLEbALL unE nOuVELLE ACTiViTé

18 Vital’mouV.

le pickleball se pratique avec une raquette et une balle perforée en plastique sur un terrain dont les dimensions sont identiques à celles d’un terrain de badminton joué en double au-dessus d’un filet de type tennis. Le placement et les tactiques du jeu de la balle sont plus importants que la puissance et la vitesse. Ceux qui ont une bonne coordination œil-main et une bonne compréhension de la stratégie de ce sport peuvent concurrencer efficacement des adversaires plus agiles et puissants. Ce sport permet de travailler en aérobie sans risque de blessure : le terrain est petit, la surface à couvrir réduite, il n’y a pas de course véritable et les raquettes sont légères.le pickleball est habituellement joué en double mais peut aussi être joué en simple pour ceux qui recherchent un plus grand défi. Activité d’extérieur et/ou d’intérieur, il se joue partout et peut s’installer facilement sur des terrains de tennis. on peut mettre quatre terrains de pickleball sur un terrain de tennis, ce qui permet à seize personnes de pratiquer l’activité en même

temps sur un seul terrain !

• Une zone de non-volée de part et d’autre du filet.• règle du double rebond. après le service, on doit laisser

la balle rebondir, puis l’équipe au service doit, elle aussi, laisser rebondir la balle avant de pouvoir la frapper.

• les points sont marqués uniquement par l’équipe qui sert.• la partie se joue en 11 points et n’est gagnée qu’avec

un écart de 2 points.

la petite Histoire d’un sport partiCulièrement adapté auX seniorsLe pickleball a été créé en 1965 aux États-Unis à Bainbridge island par Joël pritchard et bill bell. alors qu’ils ne parviennent pas à trouver un jeu complet de raquettes pour une partie de badminton qui doit rassembler leur famille, ils improvisent avec des pagaies et une balle en plastique perforée… L’expérience est concluante, puisqu’ils décident de construire un premier terrain permanent en 1967, établissent des règles avec le concours de barney mc Callum, pour créer une activité intergénérationnelle. ils fondent une société en 1972 pour protéger leur création.le pickleball (sans lien de parenté avec les cornichons) tiendrait son nom du chien de la famille pritchards, « pickle », qui prenait plaisir à jouer avec la balle perforée. À compter de 1975, le pickleball est qualifié de « dernier sport de raquette américain » dans la presse américaine. les premiers tournois ont lieu dès 1976… En 1984 l’association américaine du pickleball, l’usapa, est créée pour accompagner la croissance et l’avancement de ce sport aux états-unis. en 1990, il est pratiqué dans les cinquante états. en 2018, on pouvait recenser plus de 4000 sites pour quelque trois millions de joueurs. particulière-ment adapté à la pratique sportive à l’école et à la pratique des seniors, le pickleball ne cesse de croître en popularité.testée en novembre dernier avec l’association pickleball France de nantes, cette nouvelle activité a enthousiasmé la FFrs, et plus particulièrement l’équipe de la direction technique nationale et les membres des commissions médicale et formation. L’activité fait son entrée officiellement à la FFRS pour la saison sportive 2019-2020. des journées découverte seront organisées sur demande des comités et un premier module complémentaire sera proposé aux animateurs des sports de raquettes, dès la fin de l’année 2019.

le pickleball est un sport de raquettes combinant des éléments du tennis, du padel, du badminton et du tennis de table. Il se présente comme une activité physique intergénérationnelle, particulièrement appréciée des seniors et des anciens professionnels du tennis aux États-unis où on compte plus de trois millions de joueurs. Zoom sur une nouvelle activité physique qui fait son entrée à la FFrs.

pour toutes informations complémentairesContacter Maxime Le Boursicault à la direction technique nationale. ctfmleboursicault@federetraitesportive.fr

2,13 m

13,41 m

4,57 m

3,05 m

6,1 mZone de

Non Volée

Zone de Service

le terrain de pickleball

19Vital’santé

les obJeCtiFsla formation au psC1 est censée rendre ceux qui la suivent capables :• de protéger pour éviter

la survenue d’un sur-accident ;• d’alerter les secours d’urgence ;• d’exécuter correctement les gestes

destinés à empêcher l’aggravation de l’état de la victime et à préserver son intégrité physique en attendant l’arrivée des secours.

les modalitésla formation dure sept heures. essentielle-ment pratique, elle se décline sous forme de démonstrations et de mises en situation d’accidents simulés, afin de permettre aux candidats d’apprendre les gestes vitaux, dans un environnement reconstitué. en somme, pour posséder les connaissances nécessaires pour porter secours.Vraiment rien d’insurmontable pour qui aborde la chose avec sérieux et l’envie d’apprendre.

le programme il s’agit d’acquérir les comportements et les gestes appropriés lors des diverses phases d’un accident, mais également au regard des dommages qui affectent la victime.

divers thèmes sont abordés : • la protection : supprimer

ou écarter le danger ; • l’alerte : transmettre au service de

secours d’urgence adapté les informa-tions nécessaires à son intervention après avoir observé la situation ;

ainsi que des situations courantes :• la victime s’étouffe : identifier l’obs-

truction des voies aériennes ; réaliser l’enchaînement des techniques chez l’adulte, l’enfant et le nourrisson en cas d’obstruction totale ; appliquer la conduite à tenir face à une obstruction partielle des voies aériennes ;

• la victime saigne abondamment : réaliser une compression directe ; choisir le geste adapté pour une victime qui présente une hémorragie extériorisée ;

• la victime est inconsciente et respire : maintenir libres les voies aériennes en attendant l’arrivée des secours d’urgence ;

• la victime est inconsciente et ne respire pas : mettre en œuvre une réanimation cardio-pulmonaire et, si nécessaire, réaliser en toute sécurité une défibrillation automatisée externe ;

• la victime est prise de malaise : la mettre au repos, recueillir les informations nécessaires, transmettre ces informations lors de l’alerte afin d’obtenir un avis médical ;

• la victime se plaint après un traumatisme : appliquer la conduite à tenir face à une plaie ou à une brûlure ; éviter toute mobilisation d’une personne victime d’une atteinte traumatique des os et articulations en attendant les secours.

la liste de ces items complémentaires ne doit pas dissuader de franchir le pas. en effet, les enseignements se veulent didactiques et compréhensibles par les candidats, quelles que soient leurs connaissances préalables. à l’issue de ce stage, ils reçoivent un diplôme attestant de la réussite au psC1.

où ? Combien ?la formation est dispensée par divers orga-nismes (Croix-rouge française, protection civile, sapeurs-pompiers, Fédération fran-çaise de sauvetage secourisme…). Son coût moyen est de 60 euros. un tarif attractif pour inciter ceux qui le souhaitent à suivre ce cur-sus aussi précieux qu’enrichissant intellec-tuellement, tant il allie savoir et savoir-faire.

alexandre terrini

la formation psC1 (pour prévention et secours civiques de niveau 1) donne lieu à la délivrance d’un diplôme dont la détention est obligatoire pour la quasi-totalité des encadrants des fédérations sportives. Nos animateurs n’échappent pas à la règle. présentation d’une formation des plus accessibles qui intéresse plus largement tout un chacun pour adopter les bons réflexes dans des situations d’urgence... et qui sait, parfois, sauver une vie ! Cette formation s’adresse à tous.

PSC1,LE gOûT dES AuTRES

la pls, quand ? Comment ? geste majeur, la position latérale de sécurité (pls) est indiquée chez la victime qui respire mais ne répond ou ne réagit à aucune sollicitation verbale ou physique. elle maintient libres les voies aériennes supérieures en permettant l’écoulement des liquides vers l’extérieur et en évitant que la langue ne se replie dans le fond de la gorge. la pls doit, en outre, limiter au maximum les mouvements de la colonne vertébrale et aboutir à une position stable, la plus latérale possible, tout en contrôlant la respiration de la personne.les étapes de la position latérale de sécurité pls

Sans doute dans votre entourage avez-vous déjà entendu : « en un instant ma vie a basculé ». selon la rapidité de l’arrivée des secours, la qualité de la prise en charge et l’importance de la pathologie, les personnes ont gardé des séquelles légères ou sévères.

les méCanismes de l’aCCident • S’il est dû à un vaisseau sanguin bouché (caillots),

on parle d’un aVC d’origine ischémique (75 % des cas).• S’il est dû à la rupture d’un vaisseau, on parle alors

d’un aVC d’origine hémorragique (25 % des cas).

pourtant, la majorité des cas (80 %) aurait pu être évitée en luttant efficacement contre les facteurs de risque.

1bien contrôler l’HtA : prendre ou faire prendre sa tension

l’hypertension artérielle représente le facteur de risque le plus important (40 %). Être hypertendu double le risque tous âges confondus (multiplié par cinq chez les plus de 55 ans).se rapprocher de la tension artérielle idéale : 13,5/8,5

2l’arythmie cardiaque : prendre son pouls

En cas d’arythmie (appelée aussi fibrillation auriculaire), le cœur bat irrégulièrement, favorisant la formation de caillots. Cette pathologie peut expliquer 20 % des aVC, cependant elle est traitable par médicaments. une montre connectée peut enregistrer un eCg, intéressant pour les cardiopathes.

L’AVCLES MECAniSMES dE L’ACCidEnT

& LES SignES à COnnAîTRE

Vital’santé20

Chaque année, en France, plus de 150 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral, avec des risques de décès ou de handicap sévère. si 75 % des AVC surviennent après 65 ans, ils ont augmenté de plus 15 % depuis 2010 chez les hommes et les femmes de moins de 65 ans, causant 31 000 décès par an. un AVC se produit toutes les quatre minutes, 25 % sont une récidive.

Vital’santé 21

3Diabète/cholestérol : penser au bilan sanguin

une concentration trop élevée de lipides ou la présence d’un diabète encrasse les artères et en diminue le calibre, ce qui peut, selon la zone affectée, créer un infarctus ou un aVC.un Français sur cinq présente un excès de cholestérol et les femmes sont les plus touchées.

4Hygiène dentaire : se brosser les dents

se brosser les dents deux minutes matin et soir. une mauvaise hygiène peut générer une athérosclérose, en favorisant le développement d’un germe qui fabrique une toxine passant dans le sang via la gencive.

5bouger et mieux manger

• Bouger améliore l’HTA, réduit le diabète…• Chaque pas compte, stimule l’organisme, entretient les

artères, brûle les graisses et les sucres et limite aussi le stress oxydatif qui favorise les plaques d’athérome.

• L’idéal : 40 mn de marche à un rythme adapté à sa santé, deux à trois fois par semaine.

• en prévention secondaire, après avis d’un cardiologue et un ECG : trois à cinq séances d’endurance de 10 à 60 minutes par semaine, en plus des activités du quotidien.

• Mieux manger : miser sur les effets bénéfiques des fruits et des légumes, limiter les graisses, et préparer soi-même ses repas.

6tabac/alcool/drogues

• ils favorisent d’emblée le risque d’infarctus cérébral.• se libérer du tabac diminue régulièrement le risque après l’arrêt.• l’alcool consommé en excès et le cannabis sont suspectés de

favoriser une vasoconstriction intracrânienne.

7qualité de l’air

des études récentes pointent le rôle de la pollution de l’air comme fac-teur de risque spécifique de l’ensemble du risque cardiovasculaire.durant un pic de pollution et dans les heures qui suivent, éviter de sor-tir et de pratiquer un sport ou d’effectuer des efforts (hyperventilation).privilégier les déplacements doux : marche, vélo, transports en commun...

8rester vigilant pour échapper à la récidive

30 à 40 % des patients récidivent dans les cinq ans.les conseils de prévention secondaire sont les mêmes qu’en prévention primaire (avant l’accident) mais sont plus stricts.stabiliser l’Hta, le cholestérol, le diabète, le rythme cardiaque

par un traitement médical. il semblerait qu’en prévention primaire, l’aspirine (antiagrégant plaquettaire) fasse mieux chez la femme que chez l’homme vis-à-vis de l’AVC, mais moins bien en termes de protection cardiaque.supprimer la sédentarité et perdre du poids.Faire une rééducation active.Au total, il est utile d’agir sur tous les fronts : les facteurs de risques ne s’additionnent pas mais se multiplient. plus nous agissons tôt, meilleure est la prévention.

les signes à Connaître

30 % des patients gardent des séquelles en raison des prises en charge trop tardives dans l’une des 140 unités neuro-vasculaires. Chaque minute gagnée augmente les chances de survie et limite les séquelles.en présence d’une suspicion d’aVC :• demander de sourire ou de siffler (pour voir s’il existe une

déformation de la face ou de la bouche).• demander de lever les deux bras.• demander de prononcer une phrase simple.

Les traitements efficaces ne sont possibles que dans les premières heures après scanner ou irm cérébral :• thrombolyse (dissout le caillot).• thrombectomie (extraction du caillot).

docteur michel trégaro, médecin fédéral

l’ AIt (accident ischémique transitoire)lors d’un ait, une ischémie (baisse de la pression sanguine) d’une partie du cerveau produit un déficit neurologique transitoire qui peut durer de quelques minutes à une heure.Un bilan identique à l’AVC est justifié pour identifier les facteurs de risques et ainsi éviter une éventuelle récidive.Dans 30 % des cas, un AIt peut devenir un AVC.

Visage paralysé ou

déformation de la bouche.

Inertie d’un membre

ou d’un côté.

troubles de la parole

ou de la compréhension.

en urgence, appelez le 15.

V I t e

Vital ‘aCtus22

Club 03001la rs de l’agglomération moulinoise en provence Une tradition bien établie à la Retraite sportive moulinoise : tous les deux ans, une cinquantaine de randonneurs, bons marcheurs sans être tous des montagnards accomplis, quittent l’allier pour une « randonnée découverte en moyenne montagne ».2015 : C’était la bréole, dans les alpes de Haute-Provence, l’eau vive en fil conducteur et un baptême des 2 500 mètres.2017 : nous avons suivi les chemins des maquisards du Vercors, haut lieu de la résistance.2019 : la sainte-baume, le garlaban, la sainte-Victoire… Dans les collines de Marcel et Lili, nous avons retrouvé les décors des films de Pagnol, le puits de pascal, la grotte de manon, les maisons d’angèle et de panturle. pour se reposer, une visite de marseille avant d’en aborder les calanques. randonner, découvrir une provence bien loin des clichés établis.rien ne serait possible sans la compétence, le dévouement des organisateurs, leur passion du partage et la disponibilité des animateurs, toujours là pour encourager ou donner la main dans les passages délicats : « sport, senior, santé » se conjugue avec « sécurité solidarité » pour emmener tout le groupe au bout du chemin.Que de moments d’amitié partagés pendant les marches et après, avec le plus apporté par l’accueil et les prestations du Village Club du soleil de la belle de mai.succès et liste d’attente obligent, un autre groupe reprendra en 2020 le chemin de la provence, avec au retour un évènement à fêter, car en 2020 notre club aura 30 ans.

Clubs 03001 et 71009rencontre de self-défense le 22 mai, la section self-défense de la retraite sportive de l’agglomération moulinoise (rsam) recevait son homologue du groupe de la retraite sportive de montceau-les-mines.pour cette huitième édition d’un échange aussi convivial que fructueux, ce sont trente-six budokas (pratiquants d’un art martial) qui se sont retrouvés sur le tatami. après un copieux petit-déjeuner en commun et les mots d’accueil du vice-président en charge de la formation, représentant le président empêché, les échanges ont débuté.Toute la matinée a été consacrée à l’étude de techniques variées issues du judo, du karaté, de l’aïkido ou encore du krav maga. Ces trois bonnes heures de travail ont montré, s’il en était besoin, l’endurance et la forme de nos seniors.après l’effort, le réconfort d’un bon repas en commun, au milieu des sourires et des rires de sportifs à peine entamés par le rythme effréné de la matinée.

COMiTéS & CLubS

Club 34017la rs pérols fête ses 25 ans un homme, une idée, ou plutôt une envie de randonner avec des compagnons pour faire un bout de route ensemble et surtout pour ne pas vivre une solitude de retraité inactif.à l’occasion des 25 ans de l’association, Henri Hoogstoel a témoigné de cet entrefilet passé dans le journal régional, hameçonnage réussi avec quatre pionniers qui resteront bien ensemble. Henri devint le premier président de cette association à vocation de découverte pour les marcheurs, et il ouvrira les horizons à Jean Garcia qui ne voyait que son centre du monde, sa petite ville de pérols posée entre les étangs et la mer. pendant les seize ans d’Henri, l’association élargira son champ d’activité. pierre bougain ensuite, durant quatre années, augmentera le nombre

des adhérents, puis le troisième, michel diaz, développe les nouvelles demandes des adhérents.moments d’émotion pour le président michel diaz, lors de la remise du diplôme de citoyen d’honneur par m. rico, maire de pérols, ainsi que deux adjoints.C’est un bain de cohésion sociale et de vitalité, jusqu’à souder des amitiés totalement désintéressées.la fête des 25 ans en fut la preuve évidente, tant par le volontarisme affiché pour l’organiser que dans la présence joyeuse de participation totale des 266 présents au banquet spectacle dansant.des chants, des sketches plus ou moins loufoques très travaillés et mis en scène, se sont succédé. Quelle belle journée, commencée par une marche jusqu’à l’ancienne Cave aux 25 foudres du domaine de Fangouse.après la ferrade, un apéritif somptueux et un excellent repas ont permis de vivre des moments de rire et de chansons. les animations bien accompagnées par le groupe de sonorisation jusqu’au gâteau signé 25 ans auront été soutenues.Henri Hoogstoel le soulignait : à la RSP, quel que soit votre âge ou vos capacités physiques vous serez toujours chez vous avec des amis pour faire quelque chose ensemble. michel diaz a conclu : « on ne fait plus rien, non parce qu’on devient vieux, mais au contraire on devient vieux parce qu’on ne fait plus rien. »

Crédit photos : Marie Lampin

Vital ‘aCtus 23

Club 53007la retraite sportive de Château-Gontier en Corrèze La Retraite sportive de Château-gontier-sur-mayenne (Csdma) organisait, du 18 au 25 mai, sa traditionnelle semaine de randonnée pédestre. Cette année, les cinquante-sept marcheurs avaient élu domicile à Égletons, en Corrèze. ils étaient installés au Village Vacances Cap France le lac où un accueil particulièrement chaleureux leur a été réservé. la restauration variée et copieuse a

été très appréciée.à argentat-sur-dordogne, c’est en gabare que le groupe des marcheurs visiteurs a découvert la vallée de la dordogne et l’histoire des gabariers, commentée par un guide comédien des plus éloquent. les marcheurs ont également exploré d’autres sites géographiques ou historiques incontournables de la région, comme le plateau de millevaches. ils ont remonté le temps en faisant un détour au cours de leurs balades au site gallo-romain de Cars, puis sur les traces du célèbre

troubadour bernard de Ventadour, ou encore au Centre de découverte du Moyen-Âge à Égletons. Ils ont goûté des tisanes et enrichi leurs connaissances botaniques au Jardin du Centaure et découvert le village de lestards, la ferme de la

monédière, les cascades du deiro, les tourbières du longeyroux.du soleil, de la bonne humeur, de belles balades dans une région magnifique, donc tous les ingrédients d’une semaine randonnée réussie !

Club 71004rencontre de badminton avec le Grs du pays Clayettois

le mardi 16 mai, cinquante joueurs de badminton se sont retrouvés au gymnase intercommunal de la Clayette pour une rencontre départementale amicale organisée par la section badminton du grs du pays Clayettois.les équipes, constituées en mixant les joueurs des clubs de Chalon-sur-Saône, du Creusot, de Mâcon et de la Clayette, se sont affrontées dans une ambiance amicale.tous ont apprécié la qualité des équipements sportifs mis à disposition. Quel que soit son niveau, chaque joueur a pu exprimer au mieux ses talents.les matchs de poules ont eu lieu le matin et, après un joyeux repas pris en commun, les joueurs ont retrouvé les courts pour les quarts de finale, demi-finales et finales qui ont été âprement disputées.les joueurs se sont quittés après s’être donné rendez-vous l’année prochaine pour une rencontre similaire au Creusot.

Club 82001les seniors actifs montalbanais en Aveyron du 12 au 18 mai 2019, les « SAM » ont séjourné à nant (aveyron), un bourg médiéval au cœur du territoire des Causses et des Cévennes, classé au patrimoine mondial par l’unesco. une localisation idéale pour la visite des grands sites. durant cette semaine nous avons découvert : l’abbaye cistercienne de sylvanes fondée en 1138, sainte-eulalie de Cernon, anciennement commanderie

templière, le viaduc de millau, la Couvertoirade, village médiéval fortifié au cœur du Causse du larzac, le village perché de Cantobre, les caves de roquefort, etc. en randonnée, nous avons parcouru le Causse du larzac, le Cirque de navacelle.Un grand merci à Josiane pichot, notre référente voyage qui, une fois de plus, nous a permis de découvrir de merveilleux sites, commentés avec beaucoup de connaissances et d’humour par solveig, notre très gentille guide. Compte-rendu de Françoise

Photo : Jean-Philippe.

Vital ‘aCtus24

SAnTé-VOuS jEunE !

retour en images

la Fédération a proposé cette année à ses clubs d’organiser une journée conviviale autour d’activités qui rassembleraient jeunes de 11 à 13 ans et moins jeunes, pour leur faire partager leurs activités sportives. retour en images sur quelques manifestations au cours desquelles nos seniors n’ont pas démérité. le choc des générations n’a pas eu lieu... et tous en redemandent. rendez-vous en 2020 avec encore plus de participants.

Alès, GardClub Visa 2000mercredi 15 mai 2019, soleil et bonne humeur étaient au rendez-vous pour la rencontre entre les 37 élèves de 5e du collège racine et une trentaine de seniors du club Visa 2000. au programme : tennis de table, marche nordique et swin-golf... les échanges seniors/jeunes se sont déroulés dans une ambiance de franche camaraderie mais avec efficience. Les élèves ont apprécié les animations proposées « cool ! ». devant le succès de cette expérience, les parties concernées ont émis le souhait de renouveler cette joyeuse démarche. pour clôturer la rencontre, outre la distribution de collations et de friandises, offertes par le Coders, les élèves ont reçu, en guise de trophée, un verre recyclable avec le logo du club « a Visa la vie va »... En échange d’une promesse d’adhésion future… De quoi conforter la présidente du club qui a tout de suite adhéré au projet.

bourgoin-Jallieu, IsèreClub des seniors actifs berjalliensune dizaine de seniors du club a partagé un moment d’échange convivial, le 15 mai 2019, avec une dizaine de jeunes du club de tennis de table de bourgoin-Jallieu. durant deux heures, les jeux en simple puis en double se sont déroulés dans la bonne humeur. Frédéric, l’éducateur, était chargé de faire tourner les équipes pour faciliter un maximum d’échanges. malgré l’agilité et l’adresse des jeunes, nos seniors n’ont pas démérité, forçant leur admiration devant une telle vitalité. les participants (âgés de 10 à 81 ans) ont été ravis de cette rencontre qui s’est terminée autour d’un goûter offert par le Comité départemental de l’isère.

Vital ‘aCtus 25

pézenas, Héraultrencontre intergénérationnelle au rando Club piscénois (pézenas). durant une matinée, des élèves de seconde (filière bac pro aide à la personne et aux territoires), accompagnés de leur professeur d’eps,

se sont initiés à la marche nordique avec les animateurs et les adhérents du club. le choc des générations n’a pas eu lieu ! au contraire : écoute, respect, empathie ont été au rendez-vous de cette expérience bénéfique pour tous. Aussi, devant l’enthousiasme manifesté de part et d’autre, il a été convenu de récidiver.

lisieux, Calvadosretraite activele club retraite active participe depuis de nombreuses années à la vie associative de Lisieux, notamment lors du téléthon avec démonstration de danses country et tenue du stand des crêpes. La section « tir à l’arc » intervient dans différentes animations de quartier et accueille aussi régulièrement des jeunes en initiation.l’opération « santé-vous jeune ! » a donc trouvé un écho favorable qui s’est traduit par : • le 21 avril 2019 : une journée portes ouvertes au

lycée Victorine-magne, organisée sur le thème du moyen-Âge. le club a animé un stand de tir auquel ont participé une quinzaine de jeunes. les parents présents ont particulièrement apprécié cette initiation.

• le 22 mai : en collaboration avec un responsable du centre aéré de Lisieux, neuf jeunes de 9 à 12 ans, ont pu pratiquer le tir à l’arc en binôme avec un ou une seniore sous forme de challenge et participer à un « concours » de pétanque en doublette mix. le déjeuner, pris en commun, a été offert par le centre aéré « la vallée » de la ville de lisieux.

Ces deux journées ont confirmé la proximité entre les jeunes et les seniors actifs de lisieux.

Chauffailles, saône-et-loireGroupement de la retraite sportivedurant sept séances réparties sur trois jours complets (les 20 et 27 mai et le 5 juin 2019), cinq animateurs du grs de Chauffailles / la Clayette ont initié les jeunes de la maison familiale au tir à l’arc. Cette pratique intergénérationnelle a permis à tous d’échanger autour de l’activité physique : les jeunes se sont rendu compte qu’il y avait énormément de retraités sportifs dans notre Communauté de communes. le grs a trouvé ces jeunes particulièrement attentifs pendant toutes ces séances. C’était tellement super que tout le monde en redemande. il est envisagé une autre journée mais cette fois sur l’initiation à la cartographie avec course d’orientation… et d’autres initiations au tir à l’arc après les vacances. merci aux retraités sportifs pour leur encadre-ment et aux jeunes pour leur participation active. il ne reste plus qu’aux classes de 3e, DIMA, CAPa2 et bac pro à atteindre leur cible : l’examen de fin d’année scolaire.

Dolomieu, IsèreClub la balade dolomoiseles vingt-trois élèves de la classe de Cm2 ont rencontré les retraités de la balade dolomoise, le mardi 14 mai 2019. ensemble ils ont participé à une marche de 8 km au cours de laquelle les animateurs les ont initiés à l’orientation et à la lecture d’une carte. la balade dolomoise et le Comité départemental de l’isère ont offert le goûter.

Vital ‘aCtus26

Coders des Hauts-de-seine rassemblement sportif et convivial des clubsune météo propice aux activités, une forte mobilisation des animateurs et des adhérents, une ambiance très

bon enfant, le rassemblement annuel interclubs à l’initiative du Coders 92, le 17 mai dernier, a tenu ses promesses. en mode randonnée ou marche nordique selon le désir de chacun, quatre-vingts adhérents ont marché ensemble en forêt de Ville-d’avray, accompagnés par guy rayer, président du Coders 92, maxime le boursicault, conseiller technique fédéral et une vingtaine d’animateurs issus des différents clubs. tous se sont retrouvés autour des célèbres étangs de Corot pour partager apéro et pique-nique dans la bonne humeur générale. Favorisant échanges et nouvelles rencontres, l’évènement a encore de beaux jours devant lui.

Coders de l’Ainrassemblement des animateurs et accompagnants sportifspour la première fois dans le département de l’ain a eu lieu le rassemblement des animateurs et accompagnants sportifs, toutes activités confondues.la rencontre s’est passée dans le magnifique site l’Espace Salvert de Valvert avec une salle des fêtes accueillante et un très beau parc qui servira l’après-midi pour les ateliers en extérieur.La matinée a débuté par la remise à chacun d’une gourde FFrs suivie d’un moment convivial autour d’un café et de brioches.le passage en salle a permis de traiter les thèmes importants de notre Fédération :• les sms par laura scortesse.• le rôle et les responsabilités des ani-

mateurs référents dans l’acquisition des prérequis pour une formation réussie (intervention de pierre garderes).

• la gestion de l’effort et le cardio dans nos activités (intervention des médecins Claude Hohn et michèle blanc).

la matinée studieuse, riche en échanges, fut clôturée par un apéritif concocté par paulette pacaud, membre du bureau du Coders 01 et suivi par un plateau repas appétissant.Cela permit de nombreux échanges dans une ambiance très détendue.l’après midi, chacun a pu découvrir et participer aux différents ateliers avec :• Claude Hohn : les tests de la forme• pierre garderes : la cotation rando• michèle blanc : les gestes qui sauvent

et un rappel du psC1et les amateurs de jeux de raquettes, ont pu découvrir le Crossminton qui est une variante du badminton pouvant être jouée en plein air.tous les participants sont repartis à la fin de la journée avec un grand sourire, heureux de cette journée que beaucoup souhaitaient.Merci aux intervenants, à Michelle Bieler et aux membres du bureau du Coders de l’ain, sans qui cette journée n’aurait pas pu être une réussite.Jean paul raffelli, président du Coders 01

Coders de l’Aveyron Journée découverte d’activitésle Comité départemental de la retraite sportive de l’aveyron a eu l’heureuse initiative de programmer une journée découverte d’activités interdépartementale, sur les installations sportives de saint-Christophe-Vallon.sous l’impulsion de deux encadrants très impliqués, benoît leroux (Ctn) et pierre Joulie (Ctd), les quarante animateurs du tarn, du lot, de la lozère et de l’aveyron ont pu s’initier ou se perfectionner aux sept activités adaptées à toute personne avançant en âge.Christian gomez, maire du village, a honoré de sa présence cette joyeuse équipe sur la journée, et participé aux sept activités proposées : réveil musculaire, kin-ball, activ’mémoire le matin. à midi, le repas était servi par Guy Tardieu, fidèle partenaire. toute l’après-midi s’est déroulée sur l’espace nicolas-Chavanon : swin-golf, disc-golf, quilles au maillet par roger et mölkky.un programme varié qui a comblé les participants et qui avait pour but d’initier les animateurs afin qu’ils enrichissent leurs connaissances pour pouvoir les transmettre dans leurs clubs respectifs. Ce fut une journée de rencontre fort intéressante aux niveaux humain et sportif. le but était donc atteint.Cette action sera renouvelée dès que le besoin s’en fera sentir.la FFrs encourage et soutient ce type d’initiative, ainsi que le Comité régional d’occitanie, car c’est inévitablement une source de développement.le Comité départemental de la retraite sportive de l’Aveyron tient son rôle de fédérateur très à cœur et se met à disposition pour toute action sport/santé en faveur des retraités, pour une deuxième vie active et enthousiasmante.

Coders du VarJournée promotionnelle des activités disc-golf et activ’mémoire

le 26 avril 2019, c’était une journée particulière pour les animateurs du Var. Fort de l’appui et de l’aide au développement apportés par la FFrs, le Comité départemental du Var organisait une journée promotionnelle de deux activités nouvelles, mises en place par notre Fédération : le disc-golf et l’atelier activ’mémoire.C’est ainsi qu’au petit matin, arrivaient ceux du littoral varois par bus, sous la responsabilité de Jean-luc Hartalrich, référent tourisme, et ceux du centre Var en covoiturage. au domaine du Thronnet à Figanières, Benoît Leroux et maxime le boursicault, conseillers techniques de la Fédération, gérard davoux, coordinateur sports organisateur de la journée, maryse morlat, présidente, laura launay et guy d’avanzo, vice-présidents, les accueillaient.gérard deshayes, président de la Fédération, et sylvie Kinet, directrice technique nationale, empêchés, étaient représentés par benoît et maxime. richard mazzella et michel Fillaud, président et vice-président du Coders des Hautes-alpes, et gérard bertrand, président du Coders des alpes-maritimes, nous faisaient l’honneur de leur présence.

C’est non moins de 70 % des animateurs varois qui partaient à l’assaut des deux activités fleuron du jour encadrés par benoît et maxime. Afin de permettre un turnover sur ces deux activités et d’attendre son tour agréablement, chacun pouvait s’adonner à une autre activité, grâce aux animateurs volontaires présents : laura launay et sonia palis pour la danse en ligne, michel marchaudon pour le qi gong, gérard davoux et roger Wagner pour le tennis rebond, gérard perelli pour la marche nordique, Jean-pierre Cuadrado et patrick launay pour les boules.Ce fut une journée riche d’échange, de partage et de convivialité, immortalisée avec talent par notre fidèle photographe Jean-Yves blay. nul doute que benoît et maxime aient fait des émules, et c’est fourbus et satisfaits que tous repartaient en fin de journée, non sans s’être informés sur la mise en place dans leur club des nouvelles activités présentées et hautement appréciées. une totale réussite, que tous en soient sincèrement remerciés. maryse morlat, présidente du Coders 83

Coders de l’Hérault rencontre des animateurs d’activités danséesle samedi 13 avril 2019, les animateur(trice)s d’activités dansées du département de l’Hérault se sont retrouvé(e)s à Juvignac, à l’invitation de la Retraite sportive de montpellier et du Comité départemental de la retraite sportive de l’Hérault. Cette rencontre a permis aux dix-huit participant(e)s de pratiquer leur activité préférée sous tous ses aspects : gym-danse, danse folklorique, danse en ligne et country, bachata, rock, etc. tout(e)s sont reparti(e)s avec de la musique plein la tête, après une journée conviviale bien remplie.

Coders de saône-et-loire lancement de la nouvelle activité disc-golfle 10 avril 2019, les clubs de Chalon (71005) et tournus (71010) ont démarré la pratique du disc-golf sur le magnifique parcours de dix-huit paniers qui a été implanté au lac de laives, commune située entre Chalon et tournus. dix-huit licenciés du club de Chalon et quatre de tournus ont suivi les trois animateurs disc-golf sur le début du circuit. Ces animateurs ont été initiés à cette technique sur le site de Laives par la venue de michèle bieler, présidente du Comité régional auvergne-rhône-alpes.Merci à Michèle pour ses conseils, son expérience et sa gentillesse.les participants ont été courageux et motivés car la séance a démarré sous une averse qui a duré vingt minutes, suivie par un beau soleil. ils ont passé un excellent moment et se sont donné rendez-vous la semaine suivante pour continuer de découvrir cette nouvelle activité. Christian lièvre, animateur et responsable de la section disc-golf de Chalon.

Vital ‘aCtus 27

les 18 et 19 Juin s’est déroulé l’open de golf seniors de la FFrs organisé par le Coders 69 (Commission golf du Codap) sur l’ugolf de mionnay (01). 130 personnes (110 golfeurs, 20 accompagnants), représentant 13 Coders, ont participé à cet événement national financé par les inscriptions des participants et le soutien de nos principaux partenaires listés. l’ambiance a été très conviviale dans l’esprit de la FFrs (bénévolat, fraternité).

retour en images

Vital ‘aCtus28

Ouverture de l’open de golf.

Les gagnantes individiuelles.

La clôture de l’open par le Président de la FFRS Gérard Deshayes.

Le geste du golfeur.

La coupe des Coders et l’ensemble des partenaires.

Les gagnants individiuels.

Discours de M. Sornay

(Coders 69).

OPEn dE gOLF SEniORS

dE LA FFRSLe ravitaillement sur le parcours.

Les accompagnants.

Les starters.

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1 2 3 4 5 6

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1. où se trouve le tableau « la naissance de Vénus », peint par botticelli ? a - au Louvre, à Paris b - à la galerie des Offices, à Florence C - à la galerie Borghèse, à Rome

2. Qui a peint « l’origine du monde », toile scandaleuse exposée au musée d’orsay ? a - gustave Courbet b - édouard manet C - paul gauguin

3. Quel est le plus grand musée du monde (en surface d’exposition) ? a - Le British Museum, à Londres b - Le Louvre, à Paris C - le metropolitan museum of art,

à New York

4. laquelle de ces villes n’accueille pas de musée guggenheim ? a - abou dabi b - Venise C - Helsinki

5. où se trouve le musée de l’ermitage, en russie ? a - moscou b - saint-pétersbourg C - stalingrad

6. sur lequel de ces musées l’architecte ieoh ming pei n’a pas travaillé ? a - Le musée Guggenheim, à New York b - Le musée du Louvre, à Paris C - le rock and roll Hall of Fame,

à Cleveland

7. après lens en 2012, le louvre donne son nom en 2017 à un nouveau musée à l’étranger. Dans quel pays ? a - Qatar b - dubaï C - abou dabi

8. Quel musée abrite la plus grande collection d’art moderne au monde ? a - La Tate Modern, à Londres b - Le Museum of Modern Art, à New York C - Le Centre Georges-Pompidou, à Paris

9. où se trouve le musée du prado ? a - madrid b - lisbonne C - Florence

10. Quel est le musée le plus visité au monde ? a - Le British Museum, à Londres b - Le Musée national de Chine, à Pékin C - Le Louvre, à Paris

nOMbRES CROiSéSHorIZoNtAlemeNtI. i. date de la mort d’elvis presley. II. Cette année-là, la russie devient soviétique. III. le nombre de touches sur un piano. Note maximale à l’école. IV. un multiple du 5 vertical. V. le numéro atomique du titane. VI. le nombre de stations sur le chemin de croix. le nombre de signatures (parrainages) à récolter pour un candidat à l’élection présidentielle.

VertICAlemeNt1. date de la mort de John lennon. 2. un nombre de carats pour de l’or pur. 3. département de saône-et-loire. un nombre de travaux pour Hercule. 4. Carré de 89. 5. les dalmatiens de disney au complet. 6. le nombre d’articles dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. la somme des neuf premiers nombres premiers.

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Vital ‘lire30

FAItes DANser Votre CerVeAu !lucy Vincentneurobiologiste, l’auteure découvre les multiples bienfaits de la danse, lorsqu’elle s’inscrit à un cours pour essayer de sortir d’une période d’épuisement psychique : sa vie va en être transformée ! elle recherche alors les meilleures études scientifiques sur le sujet et va à la rencontre de danseurs professionnels pour écrire ce livre. Quatre chapitres pour nous convaincre que danser rend plus intelligent : des connexions neuronales se réveillent ou se créent, induites par l’apprentissage de mouvements fins et complexes dans un environnement musical agréable et joyeux. le cervelet est stimulé de façon optimale et envoie au cerveau des messages qui stimulent les aires cérébrales et cognitives : mémoire, créativité et sensibilité émotionnelle s’améliorent ainsi à tout âge !la danse rend plus joyeux en provoquant la libération d’hormones du bien-être à partir de la sollicitation harmonieuse de nos muscles « qu’il faut aimer ». la détente ressentie a des impacts positifs sur le travail, la régulation de l’appétit, le sommeil, la confiance en soi et l’avancée en âge en bonne santé.

éditions odile Jacob, 208 pages.

lA Guerre Des GeNerAtIoNs AurA-t-elle lIeu ?serge guérin et pierre-Henri tavoillotle discours ambiant, renforcé par l’actualité, nous porte à croire qu’un conflit larvé oppose les générations. on invoque les différences de revenus, de patrimoine, le chômage des uns, le niveau de retraite des autres et tout dans notre société individualiste inciterait les « jeunes » et les « vieux » à ne pas communiquer et pire, à s’opposer violemment.les auteurs, respectivement sociologue et philosophe, écartent l’hypothèse de l’imminence d’une guerre des générations. ils balaient les préjugés, les idées reçues et affirment que ce genre de débat avait déjà cours dans l’Antiquité. à travers de nombreux exemples, ils prouvent que les liens n’ont jamais été aussi étroits entre les générations et qu’ils sont souvent spontanés et choisis, alors que dans des périodes assez récentes, ils étaient imposés par la tradition.l’apport des seniors actifs s’exerce non seulement sur le plan financier mais aussi dans la transmission du savoir. en retour, les jeunes les aident à appréhender les nouvelles technologies.tout ceci démontre une solidarité intergénérationnelle puissante qui amène les auteurs à conclure que la guerre des générations, bien que souvent annoncée, n’aura pas lieu.

Calmann-lévy, 240 pages.

l’HIstoIre De FrANCe eN 99 mArCHesJean-louis bachelet illustration : benjamin Van blanckeattention, ce n’est pas un nouveau topo-guide ni un nouveau manuel d’histoire… mais un livre original qui nous entraîne partout en France sur les chemins à la rencontre des grands événements qui s’y sont déroulés. autant de balades et de randonnées où surgit, à chaque pas, la mémoire du passé. randonneurs expérimentés ou simples marcheurs curieux, ces 99 marches (classées par période : des Voies romaines au XXe siècle en passant par la renaissance et la révolution) vous mèneront sur les pas de Vercingétorix, d’Hannibal ou d’attila mais ils vous feront aussi découvrir une randonnée romantique sur les traces de Jean-Jaques rousseau, les collines du garlaban où se réfugiaient les pestiférés en 1720, les routes des maquisards dans la vallée de l’aveyron au rythme des temps forts de la résistance ou encore la roche de solutré, chère à qui l’on sait !les textes sont clairs, et les illustrations originales qui l’accompagnent sont très fines.

arthaud, 240 pages.

rÊVer lArGeFrançois gabart« ma vie va vite : mon métier consiste à accélérer le temps, à être toujours en avance quand il s’agit de faire de mon mieux à la barre des bateaux que je mène sur les cinq océans... » le parcours de ce marin passionné force l’admiration. Vainqueur du Vendée globe en 2012 à 29 ans, il n’a cessé de progresser, raflant titres et records (route du rhum, transat Jacques Fabre, record du monde en solitaire...). sans jamais se départir de son inébranlable esprit d’entreprise, il a cumulé les traversées, remporté bien des défis et essuyé quelques déceptions avant de pouvoir tenir la barre de son révolutionnaire trimaran de 30 mètres avec lequel il a remporté la transat anglaise 2016. à travers ce récit, rempli d’anecdotes, de détails techniques, qui nous renseigne sur les conditions du marin en course, il nous fait partager cette passion, cette soif du défi... même si on peut regretter de ne pas en apprendre plus sur le Vendée globe... il détonne en cultivant, sous ses allures de faux golden boy, une conscience citoyenne ouverte sur le monde et sur les autres.

arthaud poche, 302 pages.

sloW trAINJuliette labaronneBienvenue à bord de Slow train afin de découvrir trente échappées ferroviaires pour citadins en mal de nature. les trajets ont été pensés pour celles et ceux qui entendent sillonner l’Hexagone à un autre rythme sans plomber leur bilan carbone. sélectionnées en fonction du parcours… plutôt que de sa rapidité, ces échappées vous font emprunter ter ou intercités. pour chacune, le trajet est dessiné sur une carte, la fiche du train donne le temps, la distance, la fréquence, les tarifs, la possibilité de prendre son vélo (ou pas) et les correspondances. des rubriques structurent le propos : Carnet de rail, Ça mérite le détour, la minute du cheminot, sans oublier la rubrique du buffet de la gare pour les spécialités du coin. parmi les escapades on trouve la baie de somme au départ de paris, dole/saint-Claude qui traverse le Jura, l’échappée nice-Vintimille pour voir la riviera autrement, l’échappée ajaccio-Corte-bastia, ou bien pourquoi pas Clermont-Ferrand/béziers ou l’auvergne et les Causses servis sur un plateau. Ce n’est qu’un petit aperçu… il vous en reste encore vingt-cinq à découvrir !

arthaud, 160 pages.

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QuiZZ : musées de peinture

HorIZoNtAlemeNt : I. 1977. II. 1917. III. 88. 20. IV. 1111. V. 22. VI. 14. 500.VertICAlemeNt : 1. 1980. 2. 24. 3. 71. 12. 4. 7921. 5. 101. 6. 17. 100.

1 9 7 7 19 1 9 1 78 8 2 00 1 1 1 1

2 2 01 4 5 0 0

1. b. 2. a. 3. b.

4. C.

5. b.

6. a. 7. C. 8. b. 9. a.10. b.

la toile date de 1866.72 000 m² contre 59 000 m² au metropolitan museum et 26 000 m² au british museum.il y eut un projet, mais refusé par le conseil municipal d’Helsinki, effrayé par le coût à assumer (plus de 130 millions d’euros).C’est la deuxième plus grande surface d’exposition au monde, après le louvre.

son architecte est le Français Jean nouvel.150 000 œuvres y sont conservées, contre 100 000 à Beaubourg (qui a pourtant une plus grande surface d’exposition).ouvert en 1819, il accueille près de 3 millions de visiteurs par an.10 millions de visiteurs en 2018. après les attentats de 2015, la fréquentation avait chuté à 7 millions et a repris depuis.

nombres Croisés

SOLuTiOnS