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Comment rattraper un diagnostic
de maladie génétique rénale non
fait dans l’enfance?
Hubert Nivet
Néphrologie-immunologie clinique
CHU tours
Lille CNJ
Mars 2014
Introduction • Les progrès en génétique permettent de faire des diagnostics
de plus en plus précis.
• Dans les bases de données CRISTAL et REIN plus de 20% des patients ont une insuffisance rénale sans étiologie précise.
• De nombreux diagnostics de maladies rénales génétiques n’ont pas été réalisés dans l’enfance pour diverses raisons: – gènes non identifiés à l’époque du diagnostic de la maladie rénale,
– début tardif de l’atteinte rénale,
– absence d’appétit en génétique des médecins impliqués,
– difficultés de toutes sortes….
Introduction
• La motivation des néphrologues d’adultes doit rester intacte et solide pour offrir aux patients et à leurs familles toutes les chances d’un diagnostic précis porteur le plus souvent d’une meilleure prise en charge.
• Comment rattraper à l’âge adulte adulte le diagnostic d’une maladie héréditaire rénale non établi dans l’enfance peut se décliner en 10 commandements.
Quand penser à une néphropathie d’origine
génétique • Anomalies rénales survenant chez un patient jeune
(< 40 ans) que ce soit une anomalie du sédiment urinaire, une IR…
• Absence de cause immunologique ou autre retrouvée à cette anomalie
• Antécédents familiaux de maladies rénales, de dialyse ou de greffe
• Association à une dysfonction d’un ou de plusieurs organes: surdité (Alport, BOR), diabète de type MODY (HNF1β), colobome (PAX2)…
Les 10 commandements du néphrologue généticien
1. Rechercher d’autres membres de la famille atteints 2. Ecouter les enfants qui racontent la maladie de leurs parents 3. Pister les associations, classiques ou non 4. Un tableau hétérogène est a priori génétique, ne jamais baisser les bras
devant une situation inclassable 5. Porter de l’intérêt aux histoires de famille même banales 6. Avoir de l’intérêt pour tous les soucis d’un patient même non
néphrologiques 7. Être en contact avec l’équipe génétique ad hoc ( centres de
compétence ou de référence) 8. Avoir de l’intérêt pour la chose, patience et ténacité 9. Garder en mémoire (papier ou carnet) les diagnostics incertains ou non
faits 10. Ne pas être effrayer par les modalités d’acheminement de l’ADN
1 Rechercher d’autres membres de la famille atteints
• Elémentaire dans les maladies génétiques
• Facilité par le besoin de savoir des patients
• Un obstacle: les familles compliquées
• Une chance:
– Les patients dialysés sont bien repérés
– le réseau des néphrologues
• Les maladies récessives autosomiques et liée à l’X demandent parfois un peu d’obstination
• Un exemple parmi d’autres….
1 Rechercher d’autres membres de la famille atteints
18 ans AVP
Protéinurie
Créatininémie 137µmol/L
Hémodialysé pour HTA
Diabète obésité
Décédé d’un AVC
« Néphrocalcinose? »
mutation hémizygote -2AG>GGdans le site
accepteur d’épissage de l’intron4 du gène du
canal Chlore CLCN5
Maladie de DENT
Le Mans
?
Tours
Hémodialysé au Mans
Néphrocalcinose?
Syndrome de Dent
• Maladie rare liée à l’X
• Se révèle dans l'enfance ou à l'âge adulte
• Associe une protéinurie tubulaire (comme la bêta-2 microglobuline), une hypercalciurie, des lithiases, une néphrocalcinose et une insuffisance rénale chronique. Le défaut tubulaire proximal peut être plus complet causant un syndrome de Fanconi.
• Anomalie d’un canal chlore ClCN5, le plus souvent
• Récemment, dans 5 familles de Dent (sans mutation de CLCN5), mise en évidence d’une anomalie du gène codant pour la phosphatase OCRL1, déjà impliqué dans le syndrome de Lowe (ou syndrome oculocérébrorénal)
2 Ecouter les enfants qui racontent la maladie de leurs parents
• Des diagnostics de découverte fortuite ou non chez l’enfant permettent de faire un diagnostic chez les parents:
– Basalopathies
– Le syndrome BOR (Branchio-Oro-Rénal)
– Les mutations de TCF2/HNF1b
– PAX 2 (reflux,colobome,autosomique dominant)
Surdité
Cataracte
Hématurie/protéinurie
Créatinine: 320 µmol/L
PBR:Absence a 3 et 5 Hématurie
= Insuffisance rénale terminale
= Hématurie
2 Ecouter les enfants qui racontent la maladie de leurs parents
• Thomas né le 28/09/04
• Pertuis pré-auriculaires
• Fente palatine postérieure
• 2 reins de petites tailles (3.5 et 3 cm) dédifférenciés
• IRC créatininémie : 150µmol/L
Ecouter les enfants qui racontent la maladie de leurs parents
Hypoacousie
Fistules branchiales opérées
Créatinine:120µmol/L
Syndrome BOR
mutation faux sens de l’exon10 gène AYA1
Syndrome BOR (branchio-oto-rénal)
• Anomalies des arcs brachiaux (fentes, fistules ou kystes) • Anomalies auditives (malformations du pavillon avec orifices
pré-auriculaires, surdité de transmission ou perception) • Anomalies rénales (malformations urinaires, hypoplasie ou
agénésie rénale, kystes) • Transmission AD; expressivité très variable d’une famille à
l’autre et même au sein d’une même famille – Mère 130 µmol de créat alors que sa fille avec une hypoplasie rénale
sévère, a été transplantée à 3 ans
2 Ecouter les enfants qui racontent la maladie de leurs parents
• Ori.. Née le 10/12/92
• une histoire de toilettes supprimées dans le collège!.....
• Anomalie de la jonction pyélo urétérale opérée à l’âge de 2 mois
• PNA à répétition
• Vue à 14 ans avec
– Créatininémie: 113µmol/L
– 2 reins discrètement hyperéchogènes
• Mutation de TCF2/HNF1b
Les enfants font le diagnostic des grands
Diabète
IRC
ORI
A 18 ans
HBA1C 7%
Créat:106µmol/L
Reins hyper échogènes
Mut TCF2/HNF1
Diabète de type MODY
Lantus+amarel
Créatinine:200µmol/L
Mut TCF2/HNF1
Décédée 55 ans
« Cancer intestin »
A permis un diagnostic chez
Sa sœur et sa mère
TCF2/HNF1β chez l’adulte
• Transmission AD
• Plus de 15 familles suivies à Tours…
• Diabète de type MODY 5 (peut-être isolé…)
• Anomalies rénales (peuvent être isolées…)
– reins hyperéchogènes, rein unique, kystes, IRC de cause inconnue..
• Anomalies génitales chez les femmes
• Association à un autisme ou des anomalies neurologiques: mise en place d’une étude observationnelle
TCF2/HNF1β chez l’adulte
• Mais où sont les adultes atteints de cette maladie héréditaire?
– Classés en polykystoses atypiques?
– Suivis en endocrinologie pour leur diabète
– Classés diabète de type 2 avec atteinte rénale secondaire?
3 Pister les associations, classiques ou non.
Dans une même famille toute association récurrente
est a priori
Une mutation connue ou non….
La difficulté est de joindre :
- l’équipe qui recherche la mutation si elle est décrite
- des collègues qui auraient déjà observé une telle
association
Et de convaincre une équipe de généticien de se
lancer dans la recherche
2 exemples récents :UMOD et HANAC
FJHN et UMOD….
• Histoires de Familial Juvenile Hyperuricemic Nephropathy avec:
– IRC
– autosomiques dominantes
– Goutte et/ou hyperuricémie
• 11 familles rassemblées
• Mutation dans l’exon 4 de UMOD
• accumulation de l’uromoduline….
Copyright ©2003 American Society of Nephrology
Dahan, K. et al. J Am Soc Nephrol 2003;14:2883-2893
Figure 2. UMOD gene mutations in 11 families with familial juvenile hyperuricemic nephropathy
(FJHN)/medullary cystic kidney disease (MCKD2) disease
1 habitait en Touraine
Après le généticien. . les cliniciens restent vigilants
HANAC et le COL4A1
Une histoire de 3 familles avec :
Une angiopathie : artères tortueuses au FO et anévrysmes cérébraux
Des crampes musculaires
Une néphropathie autosomique dominante
Des reins kystiques
Implication du gène COL4A1
HANAC et le COL4A1
• Hereditary Angiopathy, Nephropathy, Anevrysms and muscles Cramps
• 3 familles décrites avec une association de plusieurs signes (variant selon les familles): – Une angiopathie: artères rétiniennes tortueuses et anévrysmes
cérébraux – Une hématurie (inconstante) – Une néphropathie kystique (inconstant) – Des crampes avec ↑ des CPK – Un sd de Raynaud
• Transmission AD
N Engl J Med. 2007 Dec 27;357(26):2687-95.
4. Un tableau hétérogène est a priori génétique, ne jamais baisser les bras devant une situation inclassable
• Des patients :
– que vous pouvez suivre depuis longtemps
– déjà vu par « plus compétent que vous »
– avec des tableaux hétérogènes
• Mais la « médecine fait des progrès permanents »
• Les maladies inconnues hier se révèlent aujourd’hui ou demain
• Garder la mémoire de ses interrogations
4. Un tableau hétérogène est a priori génétique, ne jamais baisser les bras devant une situation inclassable
• Mr R(45 ans) : IR pré-terminale sur NTIC d’étiologie indéterminée en 2003
• 1ère greffe en 2007: non reprise de la fonction rénale; 3 PBR identiques avec NTA et présence de nombreux cristaux « d’oxalate de calcium »: repris en HD
• 2ème greffe en 2010: retard de fonctionnement du greffon; PBR identique avec NTA et nombreux dépôts cristallins « d’oxalate de calcium »
• HD quotidienne et supplémentation en B6 pour suspicion d’hyperoxalurie: pas d’amélioration
• Recherche d’une hyperoxalurie - (dosage sang et urines et étude génétique)
4. Un tableau hétérogène est a priori génétique, ne jamais baisser les bras devant une situation inclassable
• Suspicion de déficit en APRT: dosage de l’activité de l’enzyme à Necker: déficit complet
• 2 mutations différentes mises en évidence sur le gène de l’APRT
• Au-delà du diagnostic: un traitement: l’allopurinol associé secondairement au febuxostat
• Récupération partielle de la fonction du greffon: créatinine passant de 529 à 227 µmol/l
G. BOLLÉE*, M. DAUDON**, B. KNEBELMANN*
et I. CEBALLOS-PICOT***
MÉDECINE-SCIENCES FLAMMARION/LAVOISIER –
ACTUALITÉS NÉPHROLOGIQUES 2010
(www.medecine.lavoisier.fr)
Le déficit en APRT (adénosine phosphoribosyl transferase)
• Transmission AR, rare (1/250 000 à 1/33 000) mais probablement sous diagnostiquée
• 2 types: – type 1 chez les Caucasiens – type 2 chez les Japonais
• Lithiases de 2,8 dihydroxyadénine ou NTI par dépôts de cristaux avec IR progressive
• Age de découverte très variable (6 mois à > 70 ans) • Dosage de l’activité enzymatique de l’APRT sur les GR puis
confirmation génétique • Les hétérozygotes peuvent avoir des lithiases mais n’évoluent
pas vers l’IR • Traitement par allopurinol (inhibiteur de la XDH) • Récidive après greffe en l’absence de traitement
4 Un tableau hétérogène est a priori génétique, ne jamais baisser les bras devant une situation inclassable
• Des patients :
– que vous pouvez suivre depuis longtemps
– déjà vu par « plus compétent que vous »
– avec des tableaux hétérogènes
• Mais la « médecine fait des progrès permanents »
• Les maladies inconnues hier se révèlent aujourd’hui ou demain
• Garder la mémoire de ses interrogations
Mr W…47 ans
• Vu pour avis concernant des germes dans les urines
• Néphrocalcinose et lithiases bilatérales
• Chondrodystrophie avec dysostoses métaphysaires
• Rectocolite hémorragique
• Hypertension artérielle
• Nanisme:133 cm
• Un squelette déformé
Mr W • Calcémie:2.62 mmol/L • Phosphorémie: 0.95 mmol/L • Créatinine:104µmol/L • Hypercalciurie ancienne • PTH basse:12.3pg/mL (9-78) • Phosphatases alcalines osseuses 30ng/ml (8-17) • 1-25(OH)D3:135pmol/L (36-120) • 25(OH)D3:44.9nmol/L (23-113)
Mutation activatrice hétérozygote H223R du PTHR1 (Carline Silve et Pr B Grandchamp, Bichat)
Chondrodysplasie de Jansen, diagnostic à 47 ans……
Mr W
• Prise en charge
– Diphosphonates pour limiter les lithiases
• Normalisation de la calcémie et calciurie
• Disparition des douleurs osseuses
• Amélioration+++ de l’état génaral
– Traitement des lithiases en places en cours….
– Traitement des infections des voies urinaires…
5 Porter de l’intérêt aux histoires de famille même banales
• Un urologue pas satisfait de lui….
• Le grand père vu pour
– Dilatation des voies urinaires
– Polyurie et polydipsie 6 à 10 litres /jour!
– Insuffisance rénale chronique modérée
• Famille C…
– Nombreux sujets avec hypernatrémie et dilatations des cavités urinaires
Kamsteeg EJ, BichetDG, Konings IB, NivetH, LonerganM,Arthus MF, van OS CH,
DeenPM
Reversed polarized delivery of an aquaporin-2 mutant causes
dominant nephogenic diabetes insipidus
J Cell Biol.2003 Dec 8;163(5):1O99-109
Une grande famille informative
La famille C reconnaissante
• Un diagnostic: Diabète insipide néphrogénique par défaut d’adressage de l’aquaporine 2
• Une prise en charge enfin!
• Un traitement efficace
– Hydrochlorothiazide: 25mg/j
– Diurèse pour tous < 3.5 L/24 h
Au delà du diagnostic…un traitement
• Hydrochlorothiazide a permis de diminuer la diurèse chez tous les patients
• Reste à savoir si l’insuffisance rénale sévère du grand père et éventuellement son lymphome sont liés à la mutation directement ou indirectement
• Les recherches continuent …..
6 Avoir de l’intérêt pour la chose, patience et ténacité …..
Delous M, Baala L, Salomon R, Laclef C, Vierkotten J, Tory K, Golzio C, Lacoste T, Besse L, Ozilou C, Moutkine I, Hellman NE,
Anselme I, Silbermann F, Vesque C, Gerhardt C, Rattenberry E, Wolf MT, Gubler MC, Martinovic J, Encha-Razavi F, Boddaert N,
Gonzales M, Macher MA, Nivet H, Champion G, Berthélémé JP, Niaudet P, McDonald F, Hildebrandt F, Johnson CA, Vekemans M,
Antignac C, Rüther U, Schneider-Maunoury S, Attié-Bitach T, Saunier S.
The ciliary gene RPGRIP1L is mutated in cerebello-oculo-renal syndrome (Joubert syndrome type B) and Meckel
syndrome.
Nat Genet. 2007 Jul;39(7):875-81
F…34 ans, obésité, agénésie vermienne
Néphropathie interstitielle
Dialyse péritonéale à 7 ans
2 transplantations rénales
Créatinine:70µmol/L
Son diagnostic enfin en 2007
7 Avoir de l’intérêt pour tous le soucis même non
néphrologiques d’un patient
Jean P C berger dans les Hautes Alpes
Surdité néonatale découverte à 4 ans
Créatinine 140 µmol/L
Protéinurie:0.12G/24h,hématies:0
Hypertension artérielle
PBR:néphroangiosclérose discrète
Le berger raconte qu’il voit de plus en plus
mal le soir….
Mr Jean P C
HTA+++
Malformation cœur
État multilacunaire
82 ans 77 ans
HTA
Surdité
Rétinite pigmentaire
Syndrome d’Usher type 2 • Surdité précoce
• Atteinte oculaire – Cécité nocturne progressive
– Rétrécissement du champ visuel
• Absence d’atteinte rénale associée….
• Alport éliminé..néphrologue démotivé
• Gène sur le bras long du chromosome 1
• Lui et sa famille ravis du diagnostic…
Famille mise en contact avec l’association des patients et le site d’informations
Concernant le syndrome d’Usher
étude génétique en cours dans le centre de référence de Montpellier
8 Être en contact avec l’équipe génétique ad hoc
( centres de compétence ou de référence)
• Pour les maladies rénales rares
– 3 centres de références pour coordonner la recherche
– Les centres de compétences pour assurer la prise en charge régionale
– Un mail, un coup de fil….
– Il n’est pas indispensable de faire partie d’un centre pour lancer une étude ou se poser des questions…
9 Garder en mémoire les diagnostics non faits
10 Ne pas être effrayer par les modalités d’acheminement de l’ADN
• L’envoi de l’ADN – Une feuille de consentement
– 1 à 2 tubes EDTA (bouchon mauve)
– Après contact et accord téléphonique du labo d’accueil
– La description du cas et un arbre généalogique
– La poste
– Température ambiante
– Expédition en début de semaine de préférence
Tubes EDTA , température ambiante, expédiés en début de semaine
Se souvenir…
• 20% des IRC sans diagnostic étiologique
• Nos « patientelles » comportent:
– Des trésors génétiques
– Des potentiels d’avancées médicales
– Des réponses aux patients
– La possibilité de grandes satisfactions personnelles et collectives
– Des publications….
Et encore….
• Identification précoce et protection rénale
• Revisiter les IRC sans diagnostics..
– Où sont les mutations de TCF2/HNF1 adultes?
• Être plus prudent pour le don de rein entre parents en l’absence de diagnostic précis…
• Faire un registre collectif des diagnostics à faire
• Identifier une consultation dédiée?
• …/….
Des poussées de MAT…
• Céline…
• Son père hospitalisé pour hémolyse en 1966
• Plusieurs poussée de SHU traitée
– 20 mois et 12 ans :perfusions de plasma
– 19 ans: IRA, échanges plasmatiques
– Actuellement sans IRC
– Aucune anomalie des facteurs H,I,MCP….
– Et plus tard….
Rappel des modes de transmission
• Les maladies autosomiques récessives s’expriment tôt dans la vie et même parfois en anténatal; pénétrance complète; antécédents à rechercher dans la fratrie (transmission horizontale)
• Les maladies autosomiques dominantes se révèlent plus tard dans la vie (adulte); pénétrance parfois incomplète et expressivité variable; elles touchent les hommes et les femmes sur plusieurs générations (transmission verticale); elles sont plus fréquentes
• Les maladies liées à l’X: les femmes sont transmettrices et expriment parfois à minima la maladie (lyonnisation de l’X); seuls les hommes sont touchés et toutes leurs filles seront transmettrices
• Les maladies polygéniques
Le déficit en APRT