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Photo : NewPress Contribution Par P r Chems Eddine Chitour (P. 8 et 9) LUNDI 13 NOVEMBRE 2017 - 23 SAFAR 1439 - N° 8254 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 La COP 23 : autopsie d’un échec annoncé l SCOLARISATION DES ENFANTS EN SITUATION DE HANDICAP La discrimination de trop l Le constat établi par la Fédération algérienne des personnes handicapées est sans appel : l’école algérienne est discriminatoire et non inclusive. Ni les structures du secteur de l’éducation ni encore moins les programmes ne sont adaptés aux enfants aux besoins spécifiques. l BUDGET 2018 Un déficit de près de 17 milliards de dollars l Le projet de loi de finances pour 2018 a été présenté, hier, à l’Assemblée populaire nationale (APN) par le ministre des Finances Abderrahmane Raouya. Il prévoit une hausse des dépenses de plus de 1 500 milliards DZD (13 milliards USD) comparativement à 2017 et un déficit de plus de 1 900 milliards DZD (17 milliards USD). l FLN l 647 INTERVENTIONS DE LA HIISE DEPUIS LA CONVOCATION DU CORPS ÉLECTORAL Ould-Abbès répond à Menasra et Benyounès Derbal avance ses chiffres l Depuis le début de la campagne électorale pour les locales du 23 novembre prochain, la Haute Instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) a enregistré 647 interventions, dont 320 ont été portées à l’attention de la justice. l Le parti majoritaire, le Front de libération nationale, hausse le ton, à l’entame de la dernière semaine de campagne électorale pour les locales du 23 novembre. Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 COOPÉRATION ALGÉRO- FRANÇAISE Rattraper le temps perdu l Alger et Paris semblent pressées de rattraper le temps perdu et veulent aller vite. Pour ce faire, toute la détermination est affichée, mais parviendront-elles à dépasser les «réalités» soulevées hier de part et d’autre à l’ouverture du Comefa ? PAGE 3 PAGE 3 PAGE 5 PAGE 5 PAGE 4

Rattraper le

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Page 1: Rattraper le

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Contribution Par Pr Chems Eddine Chitour (P. 8 et 9)

LUNDI 13 NOVEMBRE 2017 - 23 SAFAR 1439 - N° 8254 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

La COP 23 : autopsied’un échec annoncé

l SCOLARISATION DES ENFANTS EN SITUATION DE HANDICAP

La discriminationde trop l Le constat établi par la Fédération algérienne

des personnes handicapées est sans appel : l’école algérienneest discriminatoire et non inclusive. Ni les structures du secteurde l’éducation ni encore moins les programmes ne sont adaptés

aux enfants aux besoins spécifiques.

l BUDGET 2018Un déficit

de près de 17milliardsde dollars

l Le projet de loi de financespour 2018 a été présenté, hier, àl’Assemblée populaire nationale(APN) par le ministre des FinancesAbderrahmane Raouya. Il prévoitune hausse des dépenses de plus

de 1 500 milliards DZD (13milliards USD) comparativement à2017 et un déficit de plus de 1 900milliards DZD (17 milliards USD).

l FLN

l 647 INTERVENTIONSDE LA HIISE DEPUIS LACONVOCATION DUCORPS ÉLECTORAL

Ould-Abbèsrépond àMenasra etBenyounès

Derbalavance seschiffresl Depuis le début de la campagne

électorale pour les locales du 23 novembreprochain, la Haute Instance indépendantede surveillance des élections (HIISE) a

enregistré 647 interventions, dont 320 ontété portées à l’attention de la justice.

l Le parti majoritaire, le Frontde libération nationale, hausse le ton,à l’entame de la dernière semainede campagne électorale pour les

locales du 23 novembre.

Editio

n du C

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- ISSN

IIII

- 0074

COOPÉRATIONALGÉRO-

FRANÇAISE

Rattraper letemps perdu

l Alger et Parissemblent pressées derattraper le temps

perdu et veulent allervite. Pour ce faire, toutela détermination est

affichée, maisparviendront-elles àdépasser les «réalités»soulevées hier de partet d’autre à l’ouverture

du Comefa ?

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L’EGSA (Etablissement de gestion de services aéroportuaires d’Alger)L’EGSA (Etablissement de gestion de services aéroportuaires d’Alger)n’a pas encore trouvé une entreprise pour s’occuper de la gestion de lan’a pas encore trouvé une entreprise pour s’occuper de la gestion de lapublicité fixe de plusieurs aéroports à l’image de ceux de Béjaïa, Illizi,publicité fixe de plusieurs aéroports à l’image de ceux de Béjaïa, Illizi,Laghouat et Tamanrasset. Bien évidemment, les entreprisesLaghouat et Tamanrasset. Bien évidemment, les entreprisesspécial isées ne s’empressent pas pour ces aéroports,spécial isées ne s’empressent pas pour ces aéroports,contrairement à ceux d’Alger, Oran et Constantine.contrairement à ceux d’Alger, Oran et Constantine.

PP

Un jour, un sondage

Résultat sondage

NON Sans opinionOUI

EN : pensez-vous que Madjera provoqué le déclic ?

OUI : 25,2 %

NON69,4 %

S. OPINION :5,4 %

ERISCOOPERISCOOPLundi 13 novembre 2017 - Page 2

[email protected]

On ne se bouscule pas

Le dessin de Karim

Un directeur à distanceLes travailleurs de la Direction du tourisme de

Constantine dénoncent l’absence d’un directeurdepuis près de 5 mois. L’intérim de la direction estassuré par le directeur de Skikda, ce dernier ne se

déplace que rarement à Constantine,chose qui n’a pas été sans consé-quences sur le bon déroulement du tra-vail notamment en matière de gestiondes ressources humaines. Lors d’une

conférence de presse organisée hierpar le Snapap, les travailleursn’ont pas hésité à menacer derecourir à la grève au cas oùcette situation perdure.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Comment fait donc cevieux loup de BélaïdAbdeslam, ministred’acier de Boumedièneet Premier ministreramolli de je ne saisplus quel présidentd’occasion, pour semettre tout le monde àdos ? Depuis la paru-tion de son livre quinécessite beaucoupde convictions indus-trielles industriali-santes pour lire, iln’arrête pas de susci-ter des réponses cour-roucées.Tous les jours, quasi-ment, il réveille lamémoire de quelqu’unqu’il a écorché. Ils luirépondent tous qu’ilse goure. N’y a-t-il pasque le gourou qui segoure ?

A. T.A. [email protected]@yahoo.fr

«Raison garder», le recueil de Leïla Aslaoui

«Raison garder» est un recueil de nou-velles de Leïla Aslaoui quisortira dans les prochainsjours.

Ce recueil a été éditépar Média-Plus, une dyna-mique maison d’édition.

A rappeler que LeïlaAslaoui, ancienneministre et séna-trice, a déjàpublié plusieurslivres.

Pensez-vous que le ministère du Commerce devrait durcir la loi sur

l’étiquetage des produits alimentaires ?

SOIT DIT E N PASSAN TSO IT D IT EN PA SSA NT

Q uand c’est bien, ça doit l’être pourtout le monde. Parce que saufaccident génétique et si l’on en

croit les rompus à la discipline, tout lemonde naît avec les mêmes armes etautant de potentialités pour réussir. Cequi se passe après va dépendre de ce quela vie offre à chacun comme possibilité.

L’impressionnante bousculade pourpasser le test de français, qu’a connue, ily a une quinzaine de jours, l’ex-CCF, arencontré plus d’intérêt sur la Toile quesur les plateaux officiels des chaînes detélévision nationales. Il y a toujours unconstat amer et des remarques qui endisent long sur le ressentiment d’une

population qui, au moindre évènement,tente un décryptage des signaux envoyéspar ses acteurs. Ce jour-là, on a convo-qué ses rancœurs et parlé de grandesécoles et de ceux à qui elles sont réser-vées. Parce que lorsqu’un responsablepolitique reproche, en des termes peuglorieux, à de jeunes étudiants leur ingra-titude à l’égard du pays, il aggrave l’ani-mosité de ces derniers à l’encontre d’uneautorité responsable de leur désertion. Sitoutes celles et tous ceux qui sont ins-crits dans les universités étrangèresdevaient être qualifiés de traîtres, il fau-drait, alors, compter parmi eux toute ladescendance des privilégiés du système

à laquelle la voie vers un eldorado quel’on aurait aimé pouvoir, également, pri-vatiser a été ouverte. Pourquoi ne paslaisser à chacun la liberté de choisir oùétudier ? Parce que si, y compris dans lesuniversités françaises, britanniques,canadiennes ou américaines, les chancesde réussir ne sont pas les mêmes pourtous, le talent et l’acharnement que cha-cun met à se réaliser lorsqu’ils sontremarqués sont accompagnés jusqu’aubout. Pourquoi, par conséquent, repro-cher à un pays qui a mis à la dispositiond’un jeune, parti à la recherche du graal,tous les moyens pour le décrocher, devouloir se l’attacher une fois le diplôme

en poche ? Et si on laissait à ceux,convaincus d’arriver là où l’on s’intéres-serait plus à leurs capacités qu’à leurappartenance à une catégorie sociale pré-cise, la liberté de tirer par eux-mêmes lesconséquences de leurs décisions ?

M. B. 

Par Malika [email protected]

Bien pour les uns. Pas pour les autres !

Gourou

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Le Soird’Algérie Lundi 13 novembre 2017 - PAGE 3Actualité

Abla Chérif - Alger(Le Soir) - Les propos duministre français de l’Economieet des Finances ont, en tous lescas, eu le mérite d’être clairs.«La France, dit-il, a perdu énor-mément de terrain en Algérie.Elle se doit d’inverser la tendan-ce.» Et d’ajouter : «Je suis unhomme concret, les chiffres queje détiens parlent d’eux-mêmes.Depuis 2010, nos activités éco-nomiques ont chuté de 24 à10%. Ce n’est pas bon.» Et d’ex-pliquer davantage. Selon BrunoLe Maire, cette perte de terrainest due à la concurrence rudemenée par la Chine, la Turquie etd’autres pays encore qui cher-chent à étendre leur zone d’in-fluence économique. Le ministre français décide

d’ajouter sa touche personnelledans son discours. «J’ai, dit-il,éprouvé beaucoup d’émotion enme déplaçant à Alger où mongrand-père est né en 1899. Jedécouvre une capitale, un paysavec lequel je suis lié par lesang. N’en déplaise à certains,nos deux pays sont liés parl’Histoire, un passé et un avenir

pour lequel nous devons tra-vailler en commun et en particu-lier avec la jeunesse algérienneet française.» Cette jeunesse, Jean-Yves Le

Drian l’évoque lui aussi beau-coup dans ses deux discoursd’ouverture et de clôture de lasession du Comefa. Il fait d’em-blée savoir que les accords«jeunes actifs» devant permettreaux compétences des deuxnations de travailler dans l’un etl’autre des pays ont été ratifiés àParis, et que leur ratification sefera prochainement à Alger. Maisce qui semble lui tenir à cœur, LeDrian l’exprime sans détour et ledéfinit en trois points. «LaFrance, dit-il, se réforme danstous les domaines et se veut êtreune locomotive économique. Endeuxième lieu, nous constatonsque l’Algérie est engagée dansdes actions de grande ampleurnotamment dans le domaineéconomique, et nous voulonsêtre partenaires de cette évolu-tion. Dans mon troisième point, jeveux rappeler que votre pays esttrès riche et possède le potentielde la jeunesse vers lequel nous

dirigeons nos espoirs.» Le MAEfrançais évoque également lanécessité de booster les relationsmultisectorielles mais fait savoirque son intérêt primordial se foca-lise sur l’aspect sécuritaire. Il rap-pelle l’existence de graves pro-blèmes de sécurité dans la régionet ailleurs dans le monde «unextrémisme violent qu’il faut com-battre» avant d’ajouter : «Pourmoi, c’est la priorité.» Parmi la délégation qui l’ac-

compagne figurent de hauts res-ponsables français chargés de lasécurité. Ces derniers ont prispart hier à la troisième sessionde «dialogue stratégique» algé-ro-français qui sera sanctionnépar une déclaration prévue à lafin de la rencontre. De hauts res-ponsables algériens chargés dela sécurité ont pris égalementpart à ce dialogue. «Les réalités»se débattaient à ce niveau. Peu de temps après l’ouvertu-

re du Comité mixte économiquealgéro-français, les deux MAE sesont d’ailleurs retirés pour enta-mer les discussions bilatérales.«Des thèmes très importants ontété débattus, indique Le Drian enprécisant que ces entretiens ontporté y compris sur la visite duPrésident français à Alger. «Elleinterviendra prochainement,beaucoup de pas ont été avan-cés dans ce sens.» La signaturedu contrat pour l’ouverture de

l’usine Peugeot, Shneider ElecEl-Djazaïr et Agromed est inter-venue vers 13 h30. Avant cela, leministre algérien des Affairesétrangères avait, lui aussi, faitpart des «réalités» telles qu’ellesse présentent. «Il y a lieu denoter, dit-il, la faiblesse des par-tenariats impliquant des investis-sements directs dans la quaran-taine d’accords et de protocolessignés dans le cadre du Comefadepuis sa création.» Messahel se dit cependant

confiant en cet organisme qui

constitue, selon lui, un «forum deréflexion et d’actions intéressantpour le développement du tissuindustriel algérien». Il ajoute quela signature du contrat Peugeotest une preuve qui «vient concré-tiser la valeur du Comefa». De nombreux ministres du

gouvernement ont été invités àassister à la signature de l’accord.Un fait qui n’est pas passé inaper-çu aux yeux de Le Drian qui atenu à évoquer «cette présencenombreuse et qualitative».

A. C.

COOPÉRATION ALGÉRO-FRANÇAISE

Rattraper le temps perduAlger et Paris semblent pressées de rattraper le temps

perdu et veulent aller vite. Pour ce faire, toute la détermi-nation est affichée, mais parviendront-elles à dépasser les«réalités» soulevées hier de part et d’autre à l’ouverturedu Comefa ?

Le projet de loi de finances pour2018 a été présenté, hier, àl’Assemblée populaire nationale(APN) par le ministre des FinancesAbderrahmane Raouya. Il prévoitune hausse des dépenses de plusde 1 500 milliards DZD (13 milliardsUSD) comparativement à 2017 etun déficit de plus de 1 900 milliardsDZD (17 milliards USD). Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Dans

sa présentation du projet de loi definances pour 2018 hier, à l’Assembléepopulaire nationale (APN), le ministre desFinances Abderrahmane Raouya a indi-qué que les dépenses globales devrontatteindre près de 8 700 milliards DZD(+21,3% comparativement à 2017) contre6 700 milliards DZD de recettes, ce qui faitun déficit de l’ordre de 1 900 milliardsDZD, soit près de 17 milliards de dollarsaméricains (USD) suivant le taux de chan-ge moyen du dinar face au billet vert adop-té comme base de calcul dans l’élabora-tion du budget et qui est de 115 DZD pourun USD. Ainsi, les agrégats macroéconomiques

se présentent comme suit : le gouverne-ment table sur une inflation contenue dansles limites de 4,3% en moyenne pour lapériode 2018-2020 (5,5% en 2018 avantde baisser à 3,5% en 2020), la croissancesera de 4% en 2018 et évoluera crescendo(4,2% en 2019 et 4,6% en 2020), la balan-ce des paiements verra son déficit réduit à-3,4 milliards USD en 2020 (-12,5 en2018). Ces prévisions sont faites sur labase d’un prix du baril de pétrole oscillantentre 50 et 55 USD sur la période indiquée.

En effet, le gouvernement prévoit uneaugmentation des recettes des exporta-tions des hydrocarbures qui devront pas-ser de 33,6 milliards USD en 2018 à 39,6milliards USD en 2020. Quant aux impor-tations, elles baisseront selon les calculsdu gouvernement de 43,6 milliards USDen 2018 à 40,9 milliards USD en 2020.Ce faisant, le Fonds de régulation desrecettes (FRR) enregistrera un soldepositif de 276,4 milliards DZD (2,4 mil-liards USD) à la fin 2020. La fiscalité ordi-naire (+9,8% en 2018 comparativement à2017) augmentera de 10% en moyennesur la même période. Dans le détail, le budget de fonction-

nement restera stable en 2018 (-0,2%)alors que celui d’équipement augmenterade 60% comparativement à 2017. Et ce,parce qu’il a prévu de puiser dans le bud-

get d’équipement pour le règlement desdettes de l’Etat pour un montant de 400milliards DZD et de renflouer exception-nellement la Caisse nationale de sécuritésociale (Cnas) à hauteur de 500 milliardsDZD pour préserver le dispositif de laprotection sociale qui risque de s’effon-drer. Les transferts sociaux augmente-ront également et passeront à 1 760 mil-liards DZD en 2018, soit une hausse de7,9% comparativement à 2017. Ils repré-senteront ainsi 8,4% du PIB. Pour parer à ces dépenses, le gouver-

nement a augmenté plusieurs taxes etinstauré de nouveaux impôts : «La taxesur les produits pétroliers (TPP) appli-cable sur les carburants sera augmentéede 5 DZD/litre pour l’essence et de2 DZD/litre pour le gasoil; le tarif de lataxe additionnelle sur les produits taba-

giques a été fixé à 21 DZD/paquet; unetaxe de domiciliation bancaire sur lesopérations d’importation est instauréepour un taux avec de 1% du montant del’importation, et ce, pour toute demandede domiciliation d’une opération d’impor-tation de marchandises, sans que lemontant ne soit inférieur à 100 000 DZD ;une pénalité de 5% de la valeur vénaledu foncier sera payée par tout bénéficiai-re de terrain à vocation industrielle missur le marché par voie de cession par desorganismes publics ou par voie deconcession par les Domaines, dans lecas où il demeure inexploité pour unepériode supérieure à trois ans.» Par ailleurs, le projet de loi de finances

met à jour le vieil impôt sur le patrimoinedésormais appelé l’impôt sur la fortune.Le patrimoine soumis à cet impôt doitavoir une valeur supérieure à 50 millionsDA. Les biens qui seront taxés par cetimpôt sont les biens immobiliers, les véhi-cules particuliers d’une cylindrée supé-rieure à 2 000 cm3 (essence) et de 2 200cm3 (gasoil), les yachts et bateaux deplaisance, les chevaux de course, les jetsprivés, les objets d’art estimés à plus de500 000 DZD, les bijoux et pierreries, oret métaux précieux. Les habitations prin-cipales sont exclues de l’assiette de cetimpôt sur la fortune. Il convient enfin de souligner que le

projet de loi de finances pour 2018 autori-se le gouvernement à procéder à des opé-rations d’émissions souveraines de titres,à moyen et long terme, pour financer laconstruction d’infrastructures ou des équi-pements publics marchands de l’Etat.

L. H.

BUDGET 2018

Un déficit de près de 17 milliards de dollars

Cérémonie de signature du contrat pour l’ouverture de l’usine Peugeot.

Abderrahmane Raouya, ministre des Finances.

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Nawal Imès - Alger(Le Soir) - L’accès à l’écolepour les enfants vivant avec unhandicap est un long parcoursdu combattant. Et pour cause, nilors de la construction des éta-blissements scolaires ni lors del’élaboration des programmes, laproblématique du handicap n’aété prise en compte. Résultat :le système est discriminatoire etnon inclusif. Il ne prévoit pas deplace pour la différence en l’ab-sence d’une volonté politiqued’intégrer les enfants en situa-tion de handicap et de celle deleur offr ir des programmesadaptés à leur conférence.

Le diagnostic est sansconcession. Aucun système desuivi et d’évaluation de l’élèveen situation de handicap n’a étéprévu sans compter lescarences de personnel pouvant

accompagner les enfants. Endiagnostiquant la situation detrente élèves au niveau de lawilaya d’Alger, la fédération aélaboré des recommandationsdans le cadre d’un projet de plai-doyer pour l’accès à l’éducationpour tous. La liste de ces der-nières est longue et apporte lapreuve que le chemin est encorelong.

La fédération propose d’éta-blir le métier d’auxiliaire de viescolaire pour faciliter l’autono-mie des enfants à l’école, d’éla-borer un plan national d’accessi-bilité avec des classes et dessanitaires au rez-de-chaussée.

La fédération insiste sur lanécessité d’assurer au niveaudes établissements scolaires ladisponibilité de matériel pédago-gique adapté notamment deslogiciels spécifiques, des cla-

viers en braille et des tablesadaptées. Elle appelle le minis-tère de l’Education à assurerlors des examens l’assistanceaux personnes vivant avec unhandicap en enrichissant la cir-culaire qui réglemente l’organi-sation des examens pour leshandicapés. Elle appelle lesministères de l’Education natio-

nale et de la Solidarité à enrichirla convention sur la gestion desclasses intégrées.

Ce que déplore la fédération,c’est l’absence de projet globalde contrat individuel sans comp-ter l’absence de toute obligationd’intégrer les enfants en situa-t ion de handicap dans lescrèches.

Cela devrait, estime cettemême fédération, être inclusdans le cahier des charges.

Toute la problématique de laprise en charge du handicap,affirme Mme Atika Mammeri, pré-sidente de la FAPH, réside dansl’approche. Il est temps, dit-elle,de sortir de la vision basée uni-quement sur la charité pour arri-ver enfin à une véritable prise encharge de la problématique duhandicap en réhabilitant desmétiers actuellement marginali-sés tels que les ergothérapeutesqui peinent à trouver leur placeau sein du schéma de prise encharge.

Pire encore, l ’absence detout projet d’établissements quiont f ini par transformer lescentres spécialisés en véritablesghettos dans lesquels lesenfants ne bénéficient pas d’unaccompagnement leur permet-tant de mettre en place un véri-table projet, ce qui fera dire àMme Mammeri que la situationest «catastrophique».

N. I.

SCOLARISATION DES ENFANTS EN SITUATION DE HANDICAP

La discrimination de trop

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 13 novembre 2017 - PAGE4

Le constat établi par la Fédération algérienne des per-sonnes handicapées est sans appel : l’école algérienneest discriminatoire et non inclusive. Ni les structures dusecteur de l’éducation ni encore moins les programmesne sont adaptés aux enfants aux besoins spécifiques.

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DR

Rym Nasri - Alger (Le Soir)- Le secteur de la santé renoueavec la protestation. Les méde-cins résidents entament, dèsdemain 14 novembre, unegrève cyclique de deux joursconsécutifs.

Seul un service minimumdes activités de garde seraassuré. Déterminés à campersur leurs positions jusqu’à lasatisfaction de leurs revendica-tions qu’ils qualifient de «légi-times», ils demandent, principa-lement, l’abrogation totale duservice civi l dans sa formeactuelle. Pour eux, ce service afait preuve d’«échec».

Initié par le Collectif autono-me des médecins résidentsalgériens, le mouvement deprotestation dénonce, parailleurs, les conditions de travail«désastreuses» dans les-quelles exercent les médecinsalgériens, en particulier lesmédecins résidents.

Selon le communiqué ducollectif, cette situation entravela formation des médecins rési-dents mais elle se répercutenégativement sur la qualité dela prise en charge des patients.

Sans compter l’«absence desécurité et de protection desmédecins résidents durantl’exercice de leur fonction ausein des établissementspublics». Pis encore, poursuit-

on, «l’absence totale de prisede mesures par les autoritéscompétentes pour assurer desconditions nécessaires». Le

Collectif autonome des méde-cins résidents algériens appelleainsi à l’amélioration des condi-tions de travail du médecin rési-dent mais aussi à la révision deson statut général.

Autre revendication desmédecins résidents : l’applica-tion de l’article 32 du chapitre

IV de la Constitution dans lebénéfice de la dispense du ser-vice militaire.

Ils exigent également l’annu-lation des examens interca-laires jusqu’à l’application desréformes de formation et d’éva-luation des médecins résidentsselon leurs carnets.

Estimant que leurs droits ontété bafoués à travers notam-ment des «inégalités» dans laperception des primes degardes, les médecins résidentsréclament également le droitd’accès aux œuvres socialesavec effet rétroactif.

Ry. N.

Les enfants handicapés sont livrés à eux-mêmes.

MÉDECINS RÉSIDENTS

Mouvement de protestationà partir du 14 novembre

Les médecins résidents seront en grève dès demain.Dans ce mouvement de protestation cyclique de deuxjours, ils revendiquent principalement l’abrogation totaledu service civil dans sa forme actuelle. Pour eux, ce ser-vice n’a été qu’un «échec».

PÊCHE

L'aquaculture de plus en plus présenteLe directeur général de

la pêche et de l'aquacultu-re, Taha Hammouche, aindiqué hier à Oran que lesecteur de la pêcheconnaissait actuellementen Algérie une mutationvers l'élevage aquacole.

«Cette tendance est traduitepar le nombre important deprojets dans ce domaine», asouligné M. Hammouche dansune déclarat ion à l 'APS enmarge de la clôture du Saloninternational de la pêche et del'aquaculture (Sipa).

De nombreux investisseursd'Algérie et de l'étranger dontl'Espagne, la France et l'Italieont manifesté leur intérêt pource créneau lors du Sipa, s'est-ilréjoui, signalant que ces por-teurs de projets en quête d'op-portunités pour les concrétiserse sont déclarés optimistesquant à l'avenir du secteur dela pêche et de l'aquaculture enAlgérie. Le DG de la pêche etde l'aquaculture a également

fait savoir que plusieurs inves-tisseurs se sont intéressés à laproduction d'alevins et d'ali-ments pour poissons, qui sonten grande partie importés.

Dans ce sens, TahaHammouche a annoncé quedeux projets de product iond'aliments pour poissons, l'un àOued Tlélat et l 'autre àOuargla, seront l'année pro-chaine spécialisés dans l'ali-ment pour crustacés.

En outre, il a signalé unemanifestation d'intention pourun partenariat entre entreprisesalgériennes et étrangères dansle domaine de réalisation dechaînes de froid et d'équipe-ments et de production d'ale-vins et d'aliments, entre autres.

Pour leur part, les bureauxd'étude spécial isés dans lapêche et aquaculture, présentsà ce salon, ont accueilli desdemandes de plusieurs inves-tisseurs nationaux et étrangerspour leur accompagnementdans la concrétisation de leursprojets, selon le responsable.

D'autre part, M.Hammouche a fait part de laprésentation dans les deux pro-chains mois du bilan d'investis-sement et des conventionssignées lors du Sipa, annon-çant que l 'année prochaineverra l ' intensif icat ion dessalons dédiés à la pêche et àl'aquaculture dont des salonsrégionaux et un salon national,

en plus du Salon internationald'Oran. La 7e édition du Sipa,organisée du 9 au 12novembre, a enregistré la parti-cipation de près de 140 expo-sants dont 35 étrangers, enplus de 9 associations interna-tionales et régionales repré-sentant 17 pays européens,arabes et africains.

APS

L’aquaculture, un créneau porteur.

Page 5: Rattraper le

Le Soird’Algérie Lundi 13 novembre 2017 - PAGE 5Actualité

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - C’était à l’occasion d’unerencontre avec les femmes duparti, organisée hier, au niveau dela salle des fêtes du parc Dounia àDely Ibrahim, sur les hauteursd’Alger. «C’est ce que j’avais ditvendredi aux Aurès, à Batna ethier samedi dans le Djurdjura, àTizi-Ouzou. Ce sont deux fiefs dela Révolution du 1er Novembre1954 (…) La légitimité historique,c’est nous ! Krim Belkacem a signéles accords d’Evian au nom duFLN. Je sais bien que cela déran-ge certains. La mobilisationcitoyenne derrière le FLN les faitpaniquer, je le sais.»

Ould-Abbès insiste encore :«Personne ne va réussir à nouscomplexer sur cette question delégitimité historique. Bien aucontraire, c’est nous qui les com-plexons. Dites aux citoyens quetant que le FLN est là, tant que lePrésident Bouteflika est là, ils n’ontrien à craindre. Les acquis sociauxseront toujours préservés, lesemplois aussi. Le FLN tient à ras-surer le peuple également. Lasituation financière du pays estmaîtrisée et nous avons toujoursde quoi payer les salaires de tousles fonctionnaires. Cela, grâce à lapolitique adoptée par le Présidentdepuis 2002 et le remboursementanticipé de la dette extérieure.»

S’adressant ensuite à son publicdu jour, à savoir les femmes, Ould-Abbès enchaîne : le FLN est le seulparti qui défend les femmes. «Lanouvelle Constitution initiée par lePrésident Bouteflika contient quatrearticles consacrés aux droits de lafemme. Ce n’était pas facile, et lePrésident a entamé ce travail en2008 déjà, avec le fameux article 31de la Constitution.(…) Sur nos listesde candidatures pour les locales du23 novembre, nous ne comptonspas moins de 11 000 candidatesfemmes et cela, aucun parti ne l’afait. (...) Je défie aussi tous les paysarabes et musulmans à démonterqu’ils ont réalisé autant que nous, enmatière de droits des femmes.»

Toujours s’agissant de la

femme, le patron du FLN ajoutera: «Le corps électoral nationalcompte 23 millions d’inscrits dont13 millions de femmes. Lesfemmes à elles seules peuventnous faire gagner les élections.»

Devant une assistance entière-ment acquise à Bouteflika, Ould-Abbès ne manquera pas de profi-ter de l’occasion : «Tant que lePrésident Bouteflika est là, et il estencore là pour longtemps, nous

n’avons rien à craindre. Cethomme, nous avons toujours été àses côtés, avant même qu’il ne soitPrésident. Et quand le lion rugit,les chacals et les lapins se terrent.Il a suffi qu’il prononce quatre motsen Conseils des ministres pourque tous se dégonflent.» Cettedernière phrase est, bien sûr, des-tinée à l’opposition. Plus précisé-ment, aux partisans de l’applica-tion de l’article 102 de laConstitution.

Il faut dire également qu’encette dernière semaine de cam-pagne, marquée par une inexpli-cable mollesse de l’opposition, lespartis du pouvoir ont le vent enpoupe. Le FLN particulièrement.Le parti présidentiel passemême à l’autre étape» dans sacampagne.

Depuis vendredi dernier eneffet, et la sortie de Batna, chaque

meeting du secrétaire général estclôturé par un rituel répété à Tizi-Ouzou et à Alger, en attendant lesautres wilayas : la lecture solen-nelle d’une motion de soutien à…

Abdelaziz Bouteflika ! Autrementdit, la pré-campagne pour 2019 adéjà commencé chez le parti quepréside Bouteflika…

K. A.

FLN

Ould-Abbès répond à Menasra et Benyounès Le parti majoritaire, le Front de libération nationale,

hausse le ton, à l’entame de la dernière semaine de cam-pagne électorale pour les locales du 23 novembre. «Oui !Je le dis encore une fois et le répète, la légitimité histo-rique revient au FLN. C’est le FLN qui a libéré le pays,c’est lui qui a construit l’Etat et qui l’incarne encoreaujourd’hui, n’en déplaise à certains que cela dérange.»Le propos, ici, est de Djamel Ould-Abbès qui répond ainsi,directement, à Abdelmadjid Menasra et à AmaraBenyounès, notamment.

Depuis le début de la campagneélectorale pour les locales du 23novembre prochain, la Haute Instanceindépendante de surveillance desélections (HIISE) a enregistré 647interventions, dont 320 ont été portéesà l’attention de la justice. C’est ce qu’adéclaré son président M. AbdelwahabDerbal lors de son intervention hier auforum du journal El Moudjahid.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - A unesemaine de la fin de la campagne électoralepour les locales du 23 novembre prochain, leprésident de la Haute Instance indépendantede surveillance des élections (HIISE),Abdelwahab Derbal, a tenu à répondre à cer-taines interrogations soulevées par la presseces derniers jours, notamment celles relativesaux prérogatives de l’instance qu’il préside.

Ainsi, au forum du journal El Moudjahid, M.Abdelwahab Derbal a tenu à indiquer que«d’une manière générale, la campagne électo-rale se déroule dans le respect des clausesfixées à cet effet, à l’exception de quelque 320cas, que nous avons jugés minimes mais por-tés à l’attention de la justice».

Selon l’invité du forum du journal ElMoudjahid, les «membres de la commissionagissent et interviennent dans le cadre de leursprérogatives telles que fixées par la loi» etd’ajouter que «lorsque la commission transmetune affaire au procureur de la République, celasuppose que cette affaire a été étudiée par lacommission dans son intégralité et que le côté

pénal relève de la justice. Les juges membres decette commission n’interviennent pas en tant quemagistrats, mais plutôt en tant que membres dela Commission de surveillance des élections».

S'agissant de la campagne électorale pourles prochaines élections locales (APC et APW),M. Derbal a fait savoir que «109 saisines et 220interventions directes ont été enregistrées, qua-lifiant le discours électoral d’«acceptable». Il aajouté qu'au vu du nombre important des candi-dats, des listes (11 000) et des meetings animéspar les candidats, la campagne se déroule dansde «bonnes conditions». Il a ajouté que «trèspeu de dépassements ont été enregistrés, trois

cas seulement ont été déférés à la justice, carrelevant de la criminalité comme les perma-nences incendiées».

Répondant à une question sur l'affichageanarchique des listes des candidats en lice, M.Derbal a soutenu qu'il «s'agit avant tout d'unproblème de culture qui donne une mauvaiseimage des candidats».

L'affichage et les affiches électorales sontun point à revoir, a-t-il affirmé. Il a, en outre,ajouté que l'instance n'a été saisie d'aucun casd'utilisation d'école ou de mosquée au cours dela campagne électorale. Il a démenti l'existencede ce qu'il a appelé des «photos fantômes» à laplace des photos des candidates.

Sur un autre chapitre, l’invité du forum dujournal El Moudjahid a fait savoir que «la loiélectorale actuelle est en décalage avec la réa-lité politique du pays». «Nous considérons quecette loi mérite une révision pour se conformerà la nouvelle réalité du pays. D’ailleurs, je tiensà vous informer que chaque pays adapte sa loiélectorale en fonction de son évolution poli-tique, sociale et culturelle. Le parcours électo-ral doit connaître un changement radical et doitévoluer avec sa société».

Abdelwahab Derbal dira, par ailleurs, que«notre commission et au-delà de son rôle desurveillance des élections, elle participe à uneévolution du système électoral national. Nouscontribuons au même titre que tous les autresacteurs de la société à la promotion électorale».Et d’ajouter : «Une société qui vit est une socié-té qui est encadrée par son élite dans le cascontraire on la qualifiera de société arriérée.»

A. B.

Amel Bentolba - Oran (LeSoir) - Pour le président du MPA,que «ceux qui souhaitent se pré-senter à l’élection présidentielleattendent 2019. Jusque-là, seul le

Président Bouteflika demeure auxcommandes, il n’y aura pas d’élec-tions anticipées, qu’ils le veuillentou non !» dit-il. Et d’ajouter tou-jours au sujet des élections prési-

dentielles en réponse à DjamelOuld-Abbès qui déclarait récem-ment avoir en tête le nom du futurPrésident «personne ne connaît lenom du prochain président de laRépublique, seul le peuple élira cedernier».

Abordant le recours du gouver-nement au financement internenon conventionnel, sans lequel lesfonctionnaires n’auraient pas étépayés au mois de novembre,Amara Benyounès critique tousceux qui se sont élevés contrecette mesure. «Beaucoup ont criti-qué cette mesure, parmi eux des

spécialistes des finances et mêmele FMI, ma question à ces gens-là,mais dans ce cas, quelle alternati-ve proposez-vous ?».

Pour le parti du MPA, cettemesure n’est, certes, pas la solu-tion idéale, mais quel autre choixavons-nous ? S’interroge AmaraBenyounès. Si ce n’est d’évoquertrois solutions, «opérer des aug-mentations d’impôts pour lepeuple et les entreprises, ou enco-re recourir à l’endettement exté-rieur, et une troisième solution, setourner vers la Banque centrale.Mais là encore, des réformes pro-

fondes sont à mener», dit-il. Tout en affirmant que les candi-

dats de son parti sont des gensintègres, il les exhorte à bien «sur-veiller» le déroulement du vote. Ilrappellera la revendication princi-pale de son parti concernant lesélections locales, à savoir : le sta-tut de l'élu, la nécessité de renfor-cer les prérogatives des éluslocaux pour un meilleur dévelop-pement de leurs collectivités.«Nous sommes pour un équilibreentre toutes les autorités celles del’élu et de l’administration».

A. B.

MPA

Benyounès défend le financement non conventionnel

Djamel Ould-Abbès.

Abdelwahab Derbal.

647 INTERVENTIONS DE LA HIISE DEPUIS LA CONVOCATIONDU CORPS ÉLECTORAL

Derbal avance ses chiffres

Le président du Mouvement populaire algérien (MPA),Amara Benyounès, a assuré hier à partir d’Oran, que sonmouvement n’adhérera pas à des alliances avec des par-tis de l’opposition si toutefois il est invité. «Commentadhérer avec des gens qui appellent à l’application del’article 102 de la Constitution portant sur ‘’l’empêche-ment’ du président de la République de pouvoir exercerses fonctions en raison de son état de santé ? Pour moi,il s’agit d’un soulèvement militaire.»

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Le Syndicat national des per-sonnels de l'administrationpublique (Snapap), le deuxièmesyndicat en terme de représenta-tivité au niveau de la wilaya, adécidé de reporter la grève pré-vue aujourd’hui par les tra-vailleurs et cadres de la Directionde l'urbanisme et donne un ulti-matum aux responsables locauxpour répondre aux doléances destravailleurs.

Ilhem Tir - Constantine (Le Soir) -Le secrétaire général de wilaya, AmarBouraghda, a animé hier une conféren-ce de presse en présence de plusieursmembres du bureau national duSnapap pour annoncer le report de lagrève prévue à partir d’aujourd’hui parles travailleurs et cadres de la Directionde l'urbanisme de la wilaya deConstantine pour une durée de troisjours.

Ce report a été décidé suite à l’inter-vention des responsables locauxnotamment le wali et les discussionsengagées avec le ministère de tutellesuite au préavis lancé la semaine der-nière. «Ce report ne veut en aucun cassignifier l’abandon du recours à lagrève mais, nous donnons une dernièrechance pour trouver des solutions aux

revendications des travailleurs et fairevaloir le dialogue», a souligné le syndi-caliste avant de revenir sur les revendi-cations soulevées par les travailleurs àsavoir : le retard, volontaire et continu,dans la perception de la prime de ren-dement et des récupérations desemployés, pour cause de lenteur designature par le premier responsable

du secteur. En plus, les mesures nonréglementaires comme les ponctionssur les salaires et sur la prime de ren-dement sont dénoncées pour leursretombées néfastes sur le pouvoird'achat de l’employé. «La grande pres-sion professionnelle imposée à certainsfonctionnaires dans l'accomplissementde leur mission, en sus d'une gestion

improvisée des ressources humainessans prise en compte du statut particu-lier des corps communs et techniques»,est également évoquée au même titreque le favoritisme pratiqué à l'endroitd'employés, l'autoritarisme et la non-disponibilité d'écoute envers les cadresqui sont traités durement avec souventdes menaces qui peuvent aller jusqu'àdes retenus de salaire.

Ainsi, la section syndicale fustige lecomportement du premier responsablede l'urbanisme accusé d’ignorer lesnombreuses correspondances adres-sées par les fonctionnaires et l'absencede communication entretenue sciem-ment à l'endroit du partenaire socialdont les demandes de réunion sontrarement prises en compte.

Sur un autre registre, les cadres syn-dicaux des autres secteurs présentslors de cette rencontre n’ont pas hésitéà faire part de leurs problèmes notam-ment ceux de la Direction du tourismeet de l’artisanat et ceux de la communede Constantine qui insistent sur le dos-sier pendant de la gestion de la com-mission des œuvres sociales.

I. T.

Le Soird’Algérie Lundi 13 novembre 2017 - PAGE 6Régions

CONSTANTINE

La grève des travailleurs et cadres de l’urbanisme reportée

Cette campagne d’infor-mation, de sensibilisation etde prévention visera l’en-semble des lieux de culte, lesétablissements scolaires, lescentres de formation profes-sionnelle, ainsi que les lieuxpublics notamment les mar-chés hebdomadaires. A-t-onappris auprès de laProtection civile de Naâma.

Prendront part égalementà cette campagne, les direc-tions directement ou indirec-tement concernées, notam-ment la Direction des affaires

religieuses et des wakfs, laSonelgaz, le commerce, lasanté, l’éducation et celle dela formation professionnelle.

Ce programme vise plu-sieurs thèmes, des exerciceset des recommandations encas, d’inhalation du monoxy-de de carbone (gaz inodore,incolore et inflammable) etqui se forme lors de la com-bustion incomplète dematières organiques (gaz,charbon, fioul ou bois, ouencore des carburants).Généralement, les causes

qui provoquent le monoxydede carbone sont le manqued’aération dans des locauxchauffés par une combustion; le mauvais réglage desappareils entretenant unecombustion ; l’obstruction duconduit de cheminée, provo-quant le refoulement des gazbrûlés ; la mauvaise concep-tion de certaines cheminées,empêchant l’évacuation desgaz brûlés, émanant desappareils de chauffage malinstallés ou contrefaits, soitdes articles importés ou fabri-qués localement.

Notons enfin, que chaqueannée, l’on dénombre, deplus en plus un nombreimportant des personnes

asphyxiées par les fuites degaz, dues à la mauvaise utili-sation des appareils dechauffage domestique et dechauffe-bain, qui provoquentdans certains cas la mort.D’ailleurs, en ce début dumois de novembre, trois per-sonnes ont été victimesd’une intoxication due à desinhalations du monoxyde decarbone, elles ont été sau-vées in-extrémis d’une mortcertaine par les éléments dela Protection civile deNaâma.

Le froid est là, l’automnes’achève petit à petit, alorsqu’on est encore à 5 semaines de l’hiver.

B. Henine

PROTECTION CIVILE DE NAÂMA

Campagne de lutte contre les asphyxiesau monoxyde de carbone

Il faut le dire, des pensionssemestrielles payées par latrésorerie de l’ambassade deFrance accusent un retard dedeux mois et plus. Selontoute vraisemblance, les pen-sions de ces humblesvieillards se trouvent blo-

quées au niveau du centre detri de Birtouta, Alger.

Cette situation inquiétantequi dure dans le temps aentraîné des désagrémentset des conséquences gravesà des dizaines de citoyensqui ont pris attache avec le

journaliste du Soir d’Algérie,d’autant plus que ces der-niers vivent de pensions deretraite misérables et cettemanne d’argent versée régu-lièrement chaque semestreleur sert de complément desalaire pour combler leursbesoins et les tribulations dela vie. Ces derniers sontdomiciliés dans différentespostes du chef-lieu de lawilaya de Souk Ahras etautres localités et ne savent

plus à quel saint se vouer,constatant que le retard anor-mal dans la perception deleurs pensions subsistedepuis trois semestresconsécutifs. Ils lancent unappel pressant à l’intentionde madame la ministre de laPoste, des TIC et duNumérique espérant uneintervention énergique de sapart pour mettre un terme àce calvaire qui a trop duré.

Barour Yacine

SOUK AHRAS

Retard important dans l’acheminementdu courrier

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RELIZANE

L’appel des résidants

du village agricole Si Fodil

Si au lendemain de son inaugu-ration, à la fin des années 1970, levillage agricole de Si Fodil enallant vers la zone industrielle deBelacel-Bouzegza, était un lieu oùtout le monde voulait y vivre, cen'est plus le cas aujourd'hui.

Toutes les structures etannexes, qui y étaient prévues,notamment l'antenne de mairie, lecentre culturel, et le Souk ElFellah, ont été squattés, dès ledébut des années 1990.Aujourd'hui, on peut dire que ce«village modèle», à l'instar desmille autres réalisés dans le cadrede la révolution agraire, s'estmétamorphosé pour laisser placeà un décor hideux. Baraques entôle, des habitations entièrementdéfigurées... «Même le voisinagen'est plus le même que celui aveclequel nous vivions», nous diraun septuagénaire accosté à lal'entrée de ce village oublié. Etd'enchaîner : «Tout a changé. Nosvoisins sont tous partis. Il n’y aque des nouveaux habitantsaujourd’hui. Et puis, il ne faut pasoublier le bidonville créé au débutdes années 1980. Il nous a vrai-ment empoisonné la vie. Ce n'estplus comme avant. Ah! Ce bonvieux temps. Il faisait vraimentbon vivre.»

A. Rahmane

En dépit des équipements de dernière générationqu’a acquis Algérie Poste, avec un transport rapide parvoie aérienne, aussi paradoxal que cela puisse paraître,l’acheminement du courrier et les pensions accusentun retard abracadabrant entre Alger et Souk Ahras.

La Direction de la Protection civile de la wilaya deNaâma, a élaboré un riche programme de lutte contreles asphyxies au monoxyde de carbone. Un program-me qui s’étalera durant toute la saison de l’hiver.

Page 7: Rattraper le

En effet, la tête de liste du parti«El Moustakbel» dans la commu-ne de Chebaïta-Mokhtar a étéagressé dans l ’après-midi desamedi dernier par un groupe dejeunes délinquants à l ’armeblanche et aux jets de pierres etce, au moment où il accomplis-sait une campagne de proximitédans la localité populeuse deZourami.

Joint par téléphone, la tête deliste, M. Farouk Tirèche, a confir-mé les faits en indiquant que «9

personnes ont été blessées ainsique la destruction de trois voi-tures», faisant partie de son cortè-ge.

«Il y avait une volonté délibé-rée de me liquider physiquement.J’ai eu la vie sauve grâce à l’inter-vention énergique et musclée demes sympathisants et dequelques habitants de l’agglomé-ration en question. Nous avonsdéposé des plaintes auprès de labrigade de gendarmerie de lacommune.

Les agresseurs sont connus etleurs noms ont été communiquésaux services de sécurité», a-t-ilindiqué et d’ajouter avec dépit

que «je ne peux accuser unequelconque liste de celles quisont en lice pour les électionscommunales. Certes, des indices

sont là, indiquant l’implication descandidats d’une liste concurrente,mais c’est à la justice de trancheret prendre son cours normal».

Cependant, des habitants dela commune qui compte plus de10 mille votants ont affirmé avecrage qu’«une certaine l iste amobilisé des voyous pour faire del’agglomération de Zourami unezone interdite et de non-droit pourle travail de proximité entrantdans le cadre de la campagne endirection de toutes les autreslistes concurrentes.

C’est un secret de polichinelleet la population est complètementrévoltée et condamne, parailleurs, ces comportements quivont à contre-courant de l’exerci-ce de la démocratie et des liber-tés politiques garanties par leslois de la République».

Daoud Allam

CAMPAGNE ÉLECTORALE À EL TARF

Agression d’un candidat tête de listeà Chebaïta-Mokhtar

Le Soird’Algérie Régions Lundi 13 novembre 2017 - PAGE7

A la troisième semaine de son déroulement, la cam-pagne électorale pour les élections locales du 23novembre prochain est en train de prendre une tournuretout autre et de plus en plus violente où de jeunes délin-quants sont manipulés par des formations politiques àdes buts, pour le moins mesquins avec des consé-quences néfastes pour toute la société et l’image mêmede la pratique politique dans son ensemble.

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Sid.

La réalisation d’une fermeaquacole versée dans la pro-duction de la dorade et duloup de mer ainsi que dansl’engraissement du thonrouge, sera entamée audébut de l’année 2018 dansla wilaya de Béjaïa, a-t-onappris hier de la responsablede la commercialisation de lasociété Numidia, entité initia-trice du projet.

L’étude du projet est au stadede finalisation et son lancement estprévu pour le début de l’année

avant le début de son exploitationl’été prochain, a précisé à l’APS,Mme Dounia Labiod, en marge du 7eSalon international de la pêche etde l’aquaculture qui prendra fin cedimanche. La même responsable aindiqué que le choix du lieu d’im-plantation de cette ferme n’a pasété tranché puisque les maîtres duprojet disposent de trois proposi-tions dont le site côtier de Sekkat.

La future ferme aquacole dispo-sera de 16 cages immergées quiseront destinées à l’élevage de ladorade et le loup de mer, sur unesurface marine de 50 hectares. Lesite disposera également de deux

hectares en terre ferme pour lesbesoins de la base de vie compor-tant des surfaces de stockage et deconditionnement ainsi que des bâti-ments administratifs. La fermeaquacole assurera une productionannuelle de 1 000 tonnes de dora-de et de loup de mer ainsi que 400tonnes de thon rouge.

Le 7e Sipa, ouvert jeudi dernierau Centre des conventions d’Oran,regroupe 140 exposants dont 35étrangers et 9 organisations inter-nationales et régionales représen-tant 17 pays européens, arabes etafricains, rappelle-t-on.

APS

BÉJAÏA

Les travaux d’une ferme aquacolebientôt lancés

BOUIRA

Après les photos fantômesdes candidates lors des législatives,

voici les photos fleursBien que le président de la Haute

Instance indépendante de surveillan-ce des élections, AbdelwahabDerbal, ait assuré ici même à Bouiraque le problème des candidates sansvisage qui avaient créé un tollé géné-ral lors des élections législatives etun buzz sur la toile, était résolu etqu’il ne se reproduirait plus, nousavons découvert cette semaine après

avoir vérifié les affiches des différentspartis politiques engagés dans cettecampagne électorale au niveau de lawilaya de Bouira qu’il y a une liste,celle du FNA pour l’APW qui compor-te cette anomalie.

En effet, l’affiche de ce parti com-porte les photos des candidats maisà la place des candidates, on voit desfleurs. En d’autres termes, les

images des candidates ne sont pasinsérées. Pourtant, lors de la polé-mique qui avait éclaté en mai dernier,la HIISE, qui avait été saisie de cedossier, avait expliqué que les photosde tous les candidats devaient êtreinsérées pour permettre aux élec-teurs de reconnaître ces candidats.Alors !

Y. Y.

TLEMCENL’hôpital de Marsa-Ben-M’hidi

livré dans un anLe projet d’hôpital de 60 lits de Marsa-Ben-M’hidi (100 km

de Tlemcen) sera livré à la fin de l’année 2018, apprend-ondimanche de la wilaya qui a estimé le taux actuel d’avance-ment des travaux à plus de 40 %. Cet établissement sanitairetrès attendu par la population de cette région frontalière et quia fait l’objet, samedi, d’une visite de travail et d’inspection duwali Ali Benyaïche lors d'une tournée à travers la daïra deMarsa-Ben-M’hidi, enregistre le lancement de ses travauxsecondaires, à l’instar de la menuiserie, la plomberie et lapose de carrelage. Doté d’une enveloppe financière de plusd’un milliard de dinars, le futur hôpital regroupera les servicesde chirurgie, pédiatrie, médecine interne, gynéco-obstétrique,maternité, urgences médico-chirurgicales, radiologie et labora-toires, a-t-on indiqué. Selon le directeur de la santé et de lapopulation (DSP), Abdelkader Baghdous, cet établissement,qui sera doté de trois blocs opératoires, épargnera aux habi-tants les déplacements vers d’autres hôpitaux, rappelant quela commune chef-lieu de daïra est déjà dotée d’une polycli-nique. Par ailleurs, la commune de M’sirda-Fouaga bénéficie-ra, selon le wali, elle aussi, d'une polyclinique qui a été propo-sée au ti tre de l ’exercice 2018 dans le cadre dudéveloppement des régions frontalières. Si ce projet n’est pasretenu, l’ancien siège de l’APC sera reconverti en centre desanté, a-t-il instruit les responsables locaux.

Lors de cette tournée, le responsable de l’exécutif a visité,dans cette commune, le projet de réalisation du complexesportif de proximité qui enregistre un retard de quatre années.M. Ali Benyaïche a instruit le DJS pour l’achèvement des tra-vaux de cette entité sportive qui sera inaugurée le 11décembre prochain. Après avoir inspecté le projet de réalisa-tion d’un stade de proximité à Boukanoune qui enregistre unavancement satisfaisant, le wali a pris connaissance du tauxd’avancement des travaux de réalisation de la voie d’évite-ment sur 4,5 km, reliant Boukanoune à Marsa-Ben-M’hidi etdotée d’un viaduc. Ce projet sera réceptionné début 2018, a-t-on annoncé. En outre, la commune chef-lieu de daïra a bénéfi-cié, également, d’une piscine semi olympique qui sera inaugu-rée le 5 juillet 2018, de même qu’un centre de la Protectioncivile très attendu par cette collectivité locale qui reçoit denombreux estivants lors de la saison estivale.

APS

Page 8: Rattraper le

Le Soird’Algérie Contribution

«Vivant dans le Pacifique etsubissant personnellement lesimpacts du climat, nous comptonsapporter à Bonn un sens de l'ur-gence, une histoire qui peut trou-ver écho partout dans le monde.»

(Nazhat Shameem Khan,négociatrice fidjienne)

«Si le climat était une banque, ily a longtemps qu’il serait sauvé.»

(Hugo Chavez, ancien présidentdu Venezuela)

La 23e Conférence des parties sur le climat,COP 23, s'est ouverte à Bonn (Allemagne)lundi 6 novembre. Pendant deux semaines,elle doit engager 196 pays dans une lutteconcrète contre les émissions de gaz à effet deserre, responsables du réchauffement clima-tique. Pour empêcher une hausse des températures globales supérieure à 2°C parrapport au début de l'ère industrielle, il va falloirrevoir de fond en comble nos façons de nouschauffer, de nous éclairer ou encore de nousdéplacer. Pour la première fois, un petit Étatinsulaire, de ceux pour qui le réchauffementest une menace vitale, sera à la manœuvre,présidant ces deux semaines de négociations :l'archipel des Fidji. Le contexte est marqué parle désenchantement. On se souvient avec quel

battage médiatique la COP 21 a été mise enœuvre. Dans un scénario hollywoodien avechappy end, on voit Laurent Fabius taper dumarteau et annoncer, à la face du monde, lafin de la kermesse sous les applaudisse-ments de personnalités qui donnaient à voirdans un jeu hypocrite avec, notamment, lefameux shall du texte.

Il ne fallait pas contraindre l’Oncle Sam.Après la COP22 de Marrakech dont on neretiendra rien, voilà la COP 23 qui s’annoncecomme sans résultat probant d’autant qu’onaccuse Trump de s’être retiré de la COP21pour expliquer l’échec de celle-ci alors quecet échec était patent du fait qu’il n’y avaitaucune contrainte pour les pollueurs, sinondes vœux pieux.

Etat des lieux d’une planète abîméeOn a tendance à lui faire endosser la res-

ponsabilité de l’échec de la Terre à réguler laconsommation d’énergie. Il n’en est rien. Lesconclusions de la COP 21 étaient non contrai-gnantes. Pour l'instant, l'accord de Paris, c'estun peu un jeu de l'oie mondial avec une case«départ» (l'état de la planète aujourd'hui), unecase «arrivée» (limiter la hausse des tempéra-tures à 1,5°C d'ici 2100), 196 joueurs... et pasla moindre règle. Les rédacteurs ont galvaudéles recommandations au point que les étudessérieuses actuelles disent que c’est l’échec,sauf miracle. «L'ONU estime qu'il y a peu dechances que les objectifs de la COP 21 soientatteints et que le réchauffement climatique serestreigne à 2 degrés. Si on prend 2016comme exemple, c'est une année de records.De records de températures, mais aussi deconcentration de carbone dans l'atmosphère.»D'où vient ce réchauffement climatique ?«Principalement, des énergies fossiles».

Le climat est plus instable. «Avec leréchauffement climatique, les courants chan-gent, les pluies changent et les glaces duGroenland fondent.»(1)

«Les ouragans, les sécheresses ou encoreles inondations se multiplient aux quatre coinsde la planète en raison du dérèglement clima-tique. Chaque année, 25 millions de personnes

sont contraintes de migrer. Les catastrophesnaturelles se multiplient. Ces réfugiés clima-tiques fuient trois grandes régions : l’Afriquesubsaharienne, qui connaît de nombreusessécheresses, l’Asie du Sud-Est, souvent frap-pée par les typhons, et les petits États insu-laires menacés par la montée des eaux. Gaz àeffet de serre, températures record, banquisequi fond de plus en plus... Le dérèglement cli-matique n'est plus une menace pour les géné-rations futures mais une réalité pour la nôtre.

Le chantier est énorme, mais les dangersqui nous menacent le sont davantage. Famine,déplacements de populations, crises écono-miques, extinctions massives d'espèces,déstabilisations géopolitiques, guerres... Sirien n'est fait, l'avenir promet d'être sombrepour l'espèce humaine. On le sait depuis long-temps, les concentrations de dioxyde de car-bone (CO2) dans l'atmosphère sont respon-sables du réchauffement climatique. D’environ275 ppm (partie par million) avant la révolutionindustrielle, il est passé à 340 ppm en 1980avant d'atteindre son record en 2016 avec 403ppm. Si l'on souhaite contenir la hausse destempératures moyennes du globe à moins de2°C d'ici à 2100, il faut impérativement empê-cher la concentration de CO2 d'excéder 450ppm. Mais d'autres estiment que la limite doitêtre fixée bien plus bas, à 350 ppm. Nous nesommes même pas encore parvenus à stabili-ser ce taux alors qu'il est urgent d'inverser lacourbe des émissions de gaz à effet de serre.Selon un article publié en juin dans la revue

Nature il faut absolument inverser cette ten-dance dès 2020, sans quoi il sera trop tard.»(1)

«Preuve de l’irresponsabilité des dirigeants,les apprentis-sorciers pensent sauver le climaten mettant en œuvre des technologies chèreset dangereuses. Pour rappel, pendant la guer-re du Vietnam dans sa lutte contre le Việt Minh,il pensait embourber les combattants en lan-çant des fusées avec de l’iode qui a pour butd’agréger les gouttes de pluie et amener desprécipitations importantes. En vain. Selon uneétude, le réchauffement planétaire dangereuxne peut être stoppé sans la géo-ingénierie. Lacommunauté internationale a déjà raté sachance de limiter le réchauffement climatiqueentre 1,5 et 2°C, Mais une solution au problè-me pourrait résider dans les technologies degéo-ingénierie. Une nouvelle recherche,publiée dans la revue Climatic Change, a révé-lé qu'il est déjà trop tard pour atteindre cetobjectif, après que les scientifiques aient utiliséune modélisation informatique sophistiquéepour prédire les étapes à franchir.

Leur solution au problème est la technolo-gie de captage direct de l'air (DAC), qui consis-te à filtrer le carbone directement de l'air quenous respirons et à l'utiliser pour accroître lavie végétale, ce qui entraînera des émissionsde carbone négatives.»(2)

Ce qui est prévu d’être fait à la COP 23 L'accord de Paris énonçait des principes,

mais pas les détails, avec un diplomate com-parant cela à un nouveau smartphone génialmais sans système d'exploitation. La réunionde Bonn sera vitale dans la construction desrègles qui permettront à l'accord de Paris defonctionner. Les engagements actuels pour lesréductions de carbone par les nations dumonde signifieraient au moins 3C0 de réchauf-fement de la planète et de graves dommages.Ainsi, l'accord de Paris prévoyait un mécanis-me de révision et d'augmentation des engage-ments, mais sans fixer de règles. Le travail debase nécessaire à cette fin doit être fait à Bonnavant d'être finalisé en 2018. Le problème estdouble, d’abord freiner drastiquement la pollu-tion et c’est de la responsabilité des grands

pays pollueurs ! Il faut savoir que toute l’Afrique— 55 Etats : un milliard d’individus — consom-me moins (500 kWh/hab/an) et donc polluemoins qu’un pays comme l’Allemagne (80 mil-lions avec 8 000 kWh/hab/an). Ensuite aiderles pays victimes des changements clima-tiques, notamment par les réfugiés climatiquespotentiels, à lutter contre les effets dévasta-teurs des changements climatiques.

Les nations en développement devraientêtre indemnisées pour la destruction résultantdu changement climatique qu'elles n'ont pasou peu causée. «Le principe en est un de com-pensation car les pays occidentaux ont déve-loppé leurs économies au détriment de la pla-nète et des pauvres», explique Dorothy GraceGuerrero, du groupe de campagne Global Jus-tice Now. Les enjeux sont d'autant plus impor-tants que certains pays en développement sesentent perdants dans l'accord de Paris qui,contrairement aux accords précédents, n'impo-se pas d'engagements juridiquement contrai-gnants aux pays riches.

Les nations riches s'étaient déjà engagéesà fournir 100 milliards de dollars par an d'ici2020 pour aider les pays les plus pauvres àréduire leurs émissions et à s'adapter auxchangements climatiques. Les 100 milliards dedollars non encore récoltés suffiront-ils ?

Par ailleurs, on sait que les multinationalesde l’énergie feront tout pour influer sur lesconférences comme nous l’avons vu avecExxon qui a financé des études visant à mon-trer que le réchauffement n’était pas anthro-pique. Un rapport publié le 1er novembre pardes ONG de transparence montre que les«grands» pollueurs représentant le charbon, lepétrole et le gaz pourraient avoir accès à latable des négociations climatiques de l'ONU etpolluer la politique climatique.

Dans une série d'exemples, les auteurssoulignent comment les sociétés de combus-tibles fossiles peuvent «s'introduire» en spon-sorisant des événements COP et en empê-chant les discussions de régulation directe d'in-cliner les politiques de changement climatiqueen faveur de solutions basées sur le marché.

L’Europe et l’OCDE, les mauvais exemplesLes pays de l’OCDE qui donnent des leçons

devraient commencer par faire le ménage chezeux. Sait-on par exemple que les 30 pays del’OCDE (1 milliard d’habitants) détiennent 80%du milliard de voitures et que les navires de croi-sière peuvent émettre autant de particules qu'unmillion de voitures chaque jour et la qualité del'air sur le pont peut être aussi mauvaise quecelle des villes les plus polluées du monde ? 

Dans l’étude suivante, les experts du climatinsistent sur le fait que les combustibles fos-siles n'ont pas leur place dans les plans éner-gétiques de l'UE après 2035. Pour l'UE, lebilan carbone des émissions d'après-2017 nereprésente qu'entre 23 et 32 gigatonnes deCO2. Selon l'étude, cela équivaut entre six etneuf ans d'émissions actuelles d'énergie

uniquement, ce qui suggère que l'horloge tour-ne à plein régime. L'ONU a publié son rapportannuel sur les écarts d'émissions mardi (31octobre), mettant en évidence un bilan lamen-table : avant la COP23, les pays sont à deuxtiers de ce qui est nécessaire pour atteindre laréduction convenue des émissions.

En outre, la réduction de la capacité des

pays non membres de l'OCDE à réduire leschangements climatiques signifie que d'ici2035, l'UE devra réduire ses émissions de 95%pour ne pas épuiser son budget carbone,concluent les auteurs Kevin Anderson et JohnBroderick. Ils ont ajouté que ce défi signifiaitqu’«il n'y a absolument aucun rôle à jouer dansla production de réserves supplémentaires decombustibles fossiles, y compris le gaz».

Ces facteurs ont conduit l'étude à conclureque les combustibles fossiles, y compris le gaznaturel, ne doivent pas jouer un rôle importantdans le système énergétique de l'UE après2035, si l'Europe entend honorer l'engagementà deux degrés.(3)

Trois ans pour sauvegarder notre climatQuelle serait la solution ? Selon de nou-

velles études récemment publiées, l’écart entreles besoins et les perspectives en matière deréduction des émissions pour atteindre l’objec-tif de 1,5°C de réchauffement se situe entre 16et 19 Gt éq-CO2, plus important que celuiprévu auparavant. Afin d’atteindre les objectifs,le rapport détaille différentes façons d’y parve-nir, particulièrement dans le domaine de l’agri-culture, du bâtiment, de l’énergie, de la foreste-rie, de l’industrie et du transport.

«Les investissements dans les technolo-gies spécifiques à ces secteurs — d’un coûtinférieur à 100 dollars par tonne de CO2 évi-tée, et souvent beaucoup moindre – pourraitcontribuer à éviter jusqu’à 36 Gt eq-CO2 paran à l’horizon 2030.»(4)

Pour les chercheurs Christiana Figueres etses collègues, «tout n’est pas perdu, il y amoyen de s’en sortir. Ils ont établi un plan ensix points pour inverser la tendance du dioxydede carbone dans le monde d'ici 2020.

(…) Selon un rapport d'avril (préparé parCarbon Tracker à Londres, les émissionsdevraient continuer à augmenter, les objectifs detempérature fixés à Paris deviennent presqueinaccessibles. Les objectifs de développementdurable des Nations unies convenus en 2015seraient également gravement menacés. (…)

La bonne nouvelle est qu'il est encore pos-sible d'atteindre les objectifs de température deParis si les émissions commencent à baisserd'ici-là. L'Agence internationale de l'énergie(AIE) a prédit que d'ici 2020, les sourcesrenouvelables pourraient fournir 26-27% desbesoins mondiaux en électricité. 

Lundi 13 novembre 2017 - PAGE 8

Il ne fallait pas contraindre l’Oncle Sam. Après laCOP22 de Marrakech dont on ne retiendra rien, voilà laCOP 23 qui s’annonce comme sans résultat probantd’autant qu’on accuse Trump de s’être retiré de laCOP21 pour expliquer l’échec de celle-ci alors que cet

échec était patent du fait qu’il n’y avait aucunecontrainte pour les pollueurs, sinon des vœux pieux.

«Preuve de l’irresponsabilité des dirigeants, les apprentis-sorciers pensent sauver le climat en mettant en œuvre destechnologies chères et dangereuses. Pour rappel, pendantla guerre du Vietnam dans sa lutte contre le Viêt Minh, ilpensait embourber les combattants en lançant des fuséesavec de l’iode qui a pour but d’agréger les gouttes de pluie

et amener des précipitations importantes. En vain. Selon une étude, le réchauffement planétairedangereux ne peut être stoppé sans la géo-ingénierie. La communauté internationale a déjà raté sa chance delimiter le réchauffement climatique entre 1,5 et 2°C, mais une solution au problème pourrait résider

dans les technologies de géo-ingénierie.

Par Pr Chams Eddine Chitour École polytechnique, Alger

La COP 23 : autopsie

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Le Soird’Algérie Contribution

La croissance des véhicules électriques àelle seule pourrait déplacer 2 millions de barilsde pétrole par jour d'ici 2025. L'année dernière,la capacité installée d'énergie renouvelable aétabli un nouveau record de 161 gigawatts ; en2015, les niveaux d'investissement ont atteint286 milliards de dollars dans le monde, soitplus de six fois plus qu'en 2004. Plus de la

moitié de cet investissement, 156 milliards dedollars, a été consacrée à des projets dans leséconomies en développement et émergentes.L'économie sans fossiles est déjà rentable etcrée des emplois (l'AIE montre que les effortspour arrêter le changement climatique pour-raient stimuler l'économie mondiale de 19 bil-lions de dollars7). Pour y arriver, six étapessont nécessaires. D'ici 2020, voici où le mondedoit être : Energie. Aucune centrale au char-bon ne doit être construite au-delà de 2020, ettoutes les centrales existantes sont à la retrai-te. Un effort doit être fait dans les infra-structures. Les villes et les États ont lancédes plans d'action pour décarboniser complè-tement les bâtiments.

Dans les transports. Les véhicules élec-triques doivent représenter au moins 15%des ventes de voitures neuves dans lemonde, il faut augmenter de 20% l'efficacitéénergétique des véhicules lourds et réduirede 20% les émissions de gaz à effet de serredans l’aviation.

Comment protéger la Terre. Des poli-tiques d'utilisation des terres sont promulguéespour réduire la destruction des forêts et favori-ser les efforts de reboisement et de boisement.

Dans l’industrie, l'objectif est de réduirede moitié les émissions bien avant 2050.

En conclusion de cette étude, si nous tar-dons, les conditions de la prospérité humaineseront sévèrement restreintes. Il y a troisétapes pressantes et pratiques pour évitercela. «L'économie sans fossiles est déjà ren-table. Les solutions existantes doivent êtrerapidement mises à l'échelle. Comme il n'y apas de temps à perdre, tous les pays devraientadopter des plans pour parvenir à une produc-tion d'électricité 100% renouvelable. (…) Il yaura toujours ceux qui cachent leur tête dansle sable et ignorent les risques globaux duchangement climatique. Mais nous sommesbeaucoup plus nombreux à vouloir vaincrecette inertie. Laissez-nous rester optimistes etagir avec audace ensemble.»(5)

La locomotion électrique pour combattre les effets négatifsdes changements climatiques

Curieusement, ce qui pourrait atténuer leseffets dévastateurs des convulsions clima-tiques viendrait de la locomotion électrique. Letransport est responsable d’environ 40% de laconsommation d’énergie pour le milliard devéhicules en circulation.

Il est prévu qu’en 2030, dans une douzained’années, la locomotion électrique pourraitconcerner jusqu’à 400 millions de véhicules.Ce qui permettrait des gains de l’ordre 20 mil-lions de barils /jour ou encore 1 milliard de

tonnes de carburants essence ou diesel. Desstratégies sont mises en œuvre dans le monde.Ainsi, en dehors de l’avance fulgurante de laChine dans ce domaine, l’Europe s’y met. Nouslisons dans la contribution suivante : «Com-ment réduire le CO2 dans les transports etrenforcer les véhicules électriques ? La Com-mission européenne a proposé mercredi 8

novembre un paquet législatif visant à réduireles émissions de CO2 dans les transports rou-tiers et encourager l'adoption des voituresélectriques, afin d'aider l'industrie automobileeuropéenne à rester compétitive face auxpressions croissantes des Etats-Unis et de laChine.

La raison en est la nécessité de luttercontre le changement climatique, car les trans-ports génèrent un quart des émissions de gazà effet de serre et la pollution de l'air est res-ponsable de 400 000 décès prématurés enEurope chaque année.

En vertu de la proposition, les émissionsmoyennes des voitures neuves en 2030devront être inférieures de 30% à l'objectif de20 tonnes de CO2 par kilomètre de 2021, soitde 68 à 78 g/km.

L'Europe avait déjà pris du retard, tandisque la Chine et les Etats-Unis poursuivaientleur route avec des véhicules propres. Les voi-tures électriques représentent moins de 1%des nouvelles ventes», a-t-il déclaré, ajoutantqu'il n'y avait que 6 types de véhicules élec-triques disponibles aux consommateurs enEurope, contre 600 en Asie.

«La recharge des voitures électriques surles autoroutes de l'UE doit être aussi facile quele remplissage des stations-services, c'estpourquoi nous faisons de cette réalité une réa-lité. Il existe un plan d'action clair pour accélé-rer le déploiement des points de recharge. Leprojet prévoit aussi l’obligation pour les fabri-cants de produire au moins 15 ou 20% de voi-tures zéro-émissions, principalement des voi-tures électriques, d’ici 2030.

Un objectif pour 2025 signifierait la fin pro-chaine de la production des voitures au diesel.Sans objectif intermédiaire, ces modèles conti-nueraient à être produits jusqu’en 2025.»(6)

Et en Algérie, ou en est-on ?Le moins que l’on puisse dire est que le

manque de visibilité n’augure rien de bon !Certes, des initiatives sont prises çà et là parSonelgaz et sa filiale SKTM qui affiche un pro-gramme réalisé de plus de 450 MW, des instal-lations modestes par la taille sont signalées.

Des entreprises privées se sont lancées àl’instar de Condor qui aurait une capacité de100 MW. Le CDER se démène lui aussi,l’Aprue tente aussi de remplir un modeste pro-gramme d’économie d’énergie.

Même le ministère actuel chargé des éner-gies renouvelables lance des initiativesconcernant l’environnement, le tri sélectif…Mais à ce rythme il est impossible d’atteindre leplan de 22 000 MW en 12 ans, ce qui supposed’installer au moins 1 500 MW.

Nous avons perdu dix ans car le kWhsolaire, nous disait-on, n’était pas rentable

par rapport au kWH thermique. Il l’étaitcependant en Chine, en Inde, en Allemagne.

En Algérie, une donnée importante n’étaitpas prise en compte : le gaz naturel nonconsommé du fait d’une installation solairepourrait payer, à terme, le coût de l’installation.

L’appel d’offres de 4 000 MW n’a toujourspas vu le jour ! Plus que jamais nous avons dela visibilité.

Ceci ne peut se faire qu’en mettant enœuvre, dans le cadre d’une consultation natio-nale, une transition vers le développementdurable qui définit la part de chaque énergie, lanécessité de préserver l’environnement, des’occuper du problème de l’eau.

Le stress hydrique est une réalité. Dans ceplan, la stratégie énergétique donnera à Sona-trach le cap à suivre pour garantir la pérennitédes gisements d’une façon optimale. Le planénergie renouvelable pourra alors se réaliser sion s’adosse à des locomotives comme laChine ou l’Allemagne qui seront, d’une certai-ne façon, payés pour les centrales renouve-lables installées avec le gaz naturel nonconsommé.

S’agissant de la locomotion électrique, làaussi nous sommes toujours en retard d’untrain ! Le plan transport électrique est un sous-ensemble de l’ensemble de la stratégie.

Au moment où de part le monde, pour tenircompte aussi des changements climatiques,on développe la locomotion électrique, le die-sel est de plus en plus abandonné et les car-burants le seront dans les 15 ans à venir enEurope et en Chine.

Un constructeur comme Wolkswagen aprévu de supprimer le diesel – danger pour lasanté — avant 2025. Il mettra sur le marchéd’ici 2019, comme les autres constructeurs,plusieurs modèles de voitures électriques.

Le constructeur allemand envisage decommercialiser d'ici 2025 une trentaine demodèles électriques qu'il souhaite écouler à 2-3 millions d'exemplaires, faisant des véhiculesélectriques 25% de ses futures ventes. L’Al-liance Renault-Nissan pourrait utiliser la Kwid— la voiture à très bas coût proposée en Indeet en Chine à moins de 3 500€ — commebase pour cette future voiture électrique «low-cost». Même Dacia veut se lancer dans cecréneau. La future voiture électrique ne s’éloi-gnerait pas du credo de Dacia.

À savoir afficher un prix d’accès très abor-dable. Dacia pourrait reprendre des technolo-gies éprouvées/amorties par l’AllianceRenault-Nissan. Autrement dit, reprendre à

son compte la plateforme, le moteur et la bat-terie de la Zoé actuelle.

Pour Peugeot, Carlos Tavares a annoncéque les Peugeot 208 et 2008 seront les pre-miers à adopter cette motorisation électrique,un plan visant à produire quatre modèles100% électriques et sept hybrides a enfin étémis en route.

Pourquoi pas en Algérie ? Pourquoi ne pasmiser sur la voiture électrique et demanderaux constructeurs qui veulent s’installer en

Algérie de nous aider à gagner une étape ?Cela nous permettrait de diminuer la pressionsur les carburants et il serait inutile deconstruire plus d’une raffinerie supplémentai-re. Je rappelle que de part le monde la capa-cité de raffinage est excédentaire et le sera deplus en plus !

Le monde doit de toute urgence prendredes mesures pour réduire de 25% les émis-sions prévues d’ici à 2030, indique le rapportdu Programme des Nations unies pour l’envi-ronnement. Selon une nouvelle étude del’ONU, il faut que les gouvernements et lesacteurs non étatiques fassent preuve d’ambi-tion. Dans l’état actuel des choses, une miseen œuvre complète des contributions prévuesdéterminées au niveau national condition-nelles et inconditionnelles entraînerait trèsprobablement une augmentation des tempé-ratures irréversible. Sans coupures brusquesdes émissions mondiales de carbone, nouspouvons nous attendre à des «impactsgraves, étendus et irréversibles» pour des mil-liards de personnes et le monde naturel.

La santé de centaines de millions de per-sonnes dans le monde est déjà affectée par lechangement climatique.

A en croire les dernières études, «il y aseulement 5% de chances que la Terre évitede se réchauffer d'au moins 2 degrés Celsiusà la fin du siècle, selon une nouvelle étude quibrosse un tableau dégrisant de l'effort interna-tional pour endiguer les changements clima-tiques dangereux. Les tendances mondialesde l'économie, les émissions et la croissancedémographique rendent extrêmement impro-bable que la planète reste en dessous du seuilde 2 C0 défini dans l'accord de Paris sur le cli-mat en 2015».

Il a été reconnu depuis longtemps que lesréductions d'émissions promises dans lecadre de l'Accord de Paris ne seraient pas suf-fisantes pour éviter le réchauffement des 2C0.John Sterman, un universitaire de l'initiativeSloan Sustainability du MIT, parle d’un «appelurgent à l'action».

Pour lui, les Etats-Unis doivent «accélérerconsidérablement le déploiement des éner-gies renouvelables et en particulier l'efficacitéénergétique».(7)

En conclusion et au risque d’être un pro-phète de malheur, l’avenir n’est pas rose et lemonde curieusement se désintéresse deschangements climatiques par impuissance,méconnaissance, ignorance et fatalité. Ils nefont pas la relation entre la consommation

d’énergie fossile et l’augmentation de tempéra-ture ; bien qu’il y ait peut-être d’autres facteurs,celui anthropique est prédominant. Ce serontencore une fois les faibles qui en pâtiront.Après les réfugiés politiques dus aux guerres,les réfugiés économiques dus à un néolibéra-lisme prédateur des ressources du Sud, voicivenir, dans toute son horreur, les réfugiés cli-matiques. «Périssent les faibles et les ratés»,disait Nietzsche. Il a mille fois raison.

C. E. C.

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Curieusement, ce qui pourrait atténuer les effetsdévastateurs des convulsions climatiques viendrait de la

locomotion électrique. Le transport est responsabled’environ 40% de la consommation d’énergie pour lemilliard de véhicules en circulation. Il est prévu qu’en

2030, dans une douzaine d’années, la locomotion électriquepourrait concerner jusqu’à 400 millions de véhicules. Ce quipermettrait des gains de l’ordre 20 millions de barils /jourou encore 1 milliard de tonnes de carburants essence ou

diesel. Des stratégies sont mises en œuvre dans le monde.

Dans l’état actuel des choses, une mise en œuvrecomplète des contributions prévues déterminées auniveau national conditionnelles et inconditionnelles

entraînerait très probablement une augmentation destempératures irréversible. Sans coupures brusques desémissions mondiales de carbone, nous pouvons nous

attendre à des «impacts graves, étendus etirréversibles» pour des milliards de personnes et lemonde naturel. La santé de centaines de millions depersonnes dans le monde est déjà affectée par le

changement climatique.

d’un échec annoncé

1) http://www.francetvinfo.fr/politique/conference-envi-ronnementale/climat-un-coup-de-froid-sur-l-europe-dans-les-decennies-a-venir_2447544.html 01/11/2017

2) Sam Morgan https://www.euractiv.com/section/clima-te-environment/news/dangerous-global-warming-unstop-pable-without-geo-engineering-says-study/ 23 août 2017

3) https://www.euractiv.com/section/climate-environ-

ment/news/climate-experts-insist-fossil-fuels-have-no-place-in-post-2035-eu-energy-plans/

4) https://cop23.unfccc.int/fr/news/les-gouvernements-et-les-acteurs-non-etatiques-doivent-prendre-des-mesures-urgentes-pour-atteindre

5) https://www.nature.com/news/three-years-to-safe-guard-our-climate-1.22201

6) Sam Morgan et Zoran Radosavljevichttps://www.euractiv.com/section/electric-cars/news/eu-unveils-proposal-to-clean-up-transport-boost-electric-vehicles/ 8 nov. 2017

7) Oliver Milmann https://www.euractiv.com/section/cli-mate-environment/news/5-chance-to-save-the-world-says-new-climate-study/

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Abder Bettache -Alger (Le Soir) - Selon lamême source, la misehors d’état de nuire de ceréseau a permis aux ser-vices de police de récupé-rer une quinzaine de véhi-cules et l ’arrestat iond’une douzaine de per-sonnes. Selon la même source,

c’est à partir de la localitéde Tadjenant dans lawi laya de Mi la que lesservices de sécurité ontréussi à remonter la filièreet réussir ainsi à déman-teler la composante duréseau, dont certains de

ses membres sont enfuite. En, effet, au total,ils sont vingt-trois indivi-dus reconnus coupablesdans ce grand trafic, dontles voitures ont été voléesà l’étranger et commercia-lisées «illégalement» enAlgér ie avec de «fauxdocuments». Selon le communiqué

de la Sûreté de wi layad’Alger, trente-deux dos-siers falsifiés ont été iden-tifiés et récupérés, alorsque le nombre de véhi-cules ayant fait l’objet dece trafic international estde 37 voitures, dont 22

sont activement recher-chées. D’après la Sûretéde wilaya d’Alger, 71 per-sonnes ont été entenduesdans cette affaire dontdix-huit v ict imes, alors

que les mis en cause sontau nombre de 32, parmieux neuf sont en fuite etfont l ’objet d’une vasteopération de recherche.

A. B.

DES VÉHICULES VOLÉS EN EUROPECOMMERCIALISÉS EN ALGÉRIE

Démantèlement d’un réseau international de trafic de véhicules

Le Soird’Algérie Faits Divers Lundi 13 novembre 2017 - PAGE10

Un réseau international spécialisé dans le volet le trafic de documents administratifs a étédémantelé par la police judiciaire relevant de ladivision ouest, a indiqué hier un communiqué dela Sûreté de wilaya d’Alger.

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Le non-respect du code de laroute en serait la principale causede la quasi-totalité de ces accidentsnotamment, le refus de priorité, l’ex-cès de vitesse et les dépassementsou croisements dangereux… De cefait, 239 permis de conduire ont étéretirés aux chauffards qui, dont cer-tains, ont été interceptés par leradar pour excès de vitesse. Lesmis en cause feront l’objet d’unecomparution devant la commissiondes retraits de permis au niveau deleur wilaya de résidence. Parailleurs, 523 P-V ont été établis auxautomobilistes pour différentesinfractions, dont certains ont étéverbalisés pour transport illégal despersonnes ou de la marchandise,alors que plusieurs motocyclistesont été verbalisés pour bruit exces-sif d’échappement de leur moto.

Dans le même sillage, 1 659 inter-ventions ont été effectuées enpatrouille véhiculée et pédestredans les milieux urbains.Cependant, la prudence reste tou-jours de mise.

Concernant les activités des dif-férentes brigades de l’urbanisme etla protection de l’environnement, lebilan enregistre 45 contraventions,dont 18 pour étalage des marchan-dises sur la voie publique, 27 pourles constructions illicites ainsi que35 autres interventions ont égale-ment concerné les bavures urbanis-tiques, la santé publique et les voi-tures en panne gênant lacirculation, alors que 39 autres ontété effectuées en compagnie desservices du commerce et des APCà travers les commerces. Parailleurs, pour des considérations

sécuritaires, la Sûreté de wilaya aadressé des correspondances auxautorités locales, leurs indiquant lesrisques de la prolifération deschiens errants, le manque d’éclaira-ge public dans certains endroits, lesfuites des canalisations des eauxpotables ainsi que l’entassement

des ordures, à l’effet d’éventuellessolutions d’éradiquer ces fléaux.Notons que les éléments de laSûreté de wilaya se préparentdurant les périodes d’hiver, grandesgelées et inondations, à mener descampagnes de sensibilisation et deprévention à l’effet d’interpeller les

automobilistes à «la prudence»,alors que le numéro vert 1548 et le17 «police-secours» demeurent auservice des populations et de leursbiens, conclut le communiqué de lacellule de communication de laSûreté de wilaya de Naâma.

B. Henine

PRÉVENTION ROUTIÈRE À NAÂMA

239 retraits de permis en octobre

MOSTAGANEM

Un camion sème la panique à TighditUn routier à bord d’un camion de type Hino a

causé de nombreux dommages dans le quartierpopulaire de Tighdit. Le chauffeur poids lourd n’arri-vait plus à diriger son véhicule et a fini par s’encastrerdans plusieurs voitures. L'accident s'est déroulé lesamedi 11 novembre en début d’après-midi dans unrond-point improvisé sur le chantier du tramway enface du Palais des sports, le chauffeur routier s'estretrouvé à la tête d'un véritable carnage. Le conduc-teur n'était pas apparemment dans son état normalpuisqu'il a perdu le contrôle de son camion. Difficilede dire ce qui est arrivé à ce camionneur, mais il acausé de nombreux dommages à quatre véhiculesde type Dacia Logan, Alto et Clio Classic en les per-cutant. Fort heureusement, aucun des automobilistesn'a été blessé ; par contre, leurs voitures ont étésérieusement endommagées. Le conducteur ducamion à l’origine de tout ce désastre a terminé sacourse dans une balustrade en béton. Le conducteura été placé en garde à vue.

Quelques badauds qui suivaient le camion desyeux ont réussi à filmer la scène.

A. B.

AÏN DEFLA

Un car de transport scolaireperd ses freins à Aïn Soltane

Hier, en tout début de mati-née, vers 7h30, un car issu desusines Sonacome, relevant duparc roulant de la commune deAïn Soltane, qui assure letransport scolaire régulier de lalocalité de Oued Chaïba (ElMechmech) vers le lycée de AïnSoltane, distant de 2 km, perdses freins et emboutit une mai-son.

Après avoir dévalé la pente à partird’un quartier situé sur les hauteurs de lalocalité, le car s’apprête à s’engagerdans la RN 18 en direction de AïnSoltane où se trouve le lycée, leconducteur s’aperçoit que les freins du

car ne répondaient plus. Subitement, levéhicule avec à bord des dizaines delycéens, quitte la chaussée et fonce toutdroit sur une maison en bordure de laroute. Il emboutit la construction et s’en-fonce dans la cuisine qui, heureuse-ment, à ce moment était vide de sesoccupants. Suite au choc, le conducteuret trois lycéens sont blessés ; deuxd’entre eux sont évacués vers unestructure sanitaire. Il s’est avéré que lesblessures n’étaient pas graves. Aprèsquelques radios et des soins, ils onttous pu regagner leurs domiciles res-pectifs.

On rappellera ici qu’il y a à peine 11jours (le jeudi 2 novembre), cette foisdans la descente de Mil iana versKhemis Miliana, ce fut un camion char-

gé de caisses de limonade qui perd sesfreins près d’une école en bordure de laRN4 B, au niveau du quartier Zougala.Là, le bilan fut plus lourd, avec deuxmorts et trois blessés graves.

Faut-il dans ce genre d’accidentimputer les fautes aux conducteurs seu-lement ? Tout un chacun a le droit des’interroger sur la qualité de l’entretientechnique des véhicules roulants par lesmécaniciens au niveau du parc com-munal ou bien par le propriétaire ducamion. Et les services chargés descontrôles techniques qui apposent leurssignatures sur les carnets d’entretien,pourtant obligatoires ? «Bien sûr c’est lafaute à personne», nous déclare uncitoyen en apprenant la nouvelle.

Karim O.

Le bilan du mois d’octobre 2017, rendu public par laSûreté de wilaya de Naâma, concernant la sécurité routièreen milieu urbain, fait état de 12 blessés dans 11 accidentsde la route survenus généralement sur la RN6.

Dans la nuit d’hier, le quartierHaï Dhaya, à proximité de laSebkha, dans la localité de Sidi-Chahmi, a été secoué, c’est lemoins que l’on puisse dire, selondifférents témoignages, par unetrès forte explosion qui a été enten-due, nous dit-on, à plusieurs kilo-mètres. Aussitôt les habitants ontaccouru vers le lieu de l’explosionoù la scène était des pluseffroyables. La façade d’une mai-son de deux étages est partie en

éclats, à l’extérieur, même un véhi-cule n’a pas échappé au souffle,des flammes recouvraient une par-tie de l’habitation. A cette heure-ci,vers 22 h, les occupants des lieuxétaient à l’intérieur de la demeure,les secours n’ont pas tardé que cesoit du côté du voisinage ou de laProtection civile, pour extraire desdécombres cinq victimes, dont unefemme et ses deux enfants, tousprésentant des blessures assezgraves. Le père de famille âgé de

29 ans n’a, quant à lui, pas eu lavie sauve. Son bébé âgé de huitmois est resté bloqué sous lesamas de pierres. Une fois dégagé,l’enfant avait déjà rendu l’âme.Pour l’heure, les premiers élémentsd’enquête parlent d’une fuite degaz et de l’explosion d’une ou deplusieurs bouteilles de gaz butanequi se trouvaient à proximité. Uneenquête a été ouverte pour déter-miner les causes de ce drame.

A. B.

SUITE À UNE EXPLOSION DE GAZ

Deux morts et cinq blessés graves à Oran

TIPASAAbominable crime perpétré à HatatbaLa ville de Hatatba, située à l’est du chef-lieu de

Tipasa, a connu, récemment, un événement tragiqueconcernant un crime abominable. Selon les témoins decette tragédie, ce fut à la suite d’une altercation entredeux voisins résidant à 200 mètres l’un de l’autre, quel’irréparable s’était produit. Selon notre source, l’originede cette rixe est née après les dernières pluies qui ontprovoqué une altercation que ni le voisinage, ni lesfamilles des antagonistes n’ont pu calmer. En effet, leseaux de pluie que l’absence de canalisation n’a purejeter ailleurs, ont causé une inondation des habita-tions des protagonistes que chacune des parties rejet-te sur l’autre. Cette rixe qui s’était produite vendredipassé au soir, était accompagnée d’accusations etd’insultes verbales avec des menaces, qui se sontpoursuivies jusqu’au samedi matin, entre les deux pro-tagonistes, lors de la journée du drame. Toujours selonnotre source, l’agresseur âgé de 22 ans, muni d’ungrand couteau de boucherie, a violemment porté uncoup fatal à la victime au niveau de l’abdomen. Malgrél’intervention des pompiers, qui transportèrent la victi-me aux urgences de l’hôpital de Koléa, distant à plusde 12 kilomètres de Hatatba, la victime décéda aucours de son transfert après une importante hémorra-gie. Le corps de la victime fut transporté pour autopsieà l’hôpital Frantz-Fanon de Blida, où le décès futconstaté.

Houari Larbi

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 13 novembre 2017 - PAGE 11

GALERIE SIRIUS (139, BD KRIM- BELKACEM, TELEMLY, ALGER) :Jusqu’au 30 novembre : Expositioncollective «Lumières différentes»des artistes Valentina Ghanempavlovskaya, Smail Ouchene, Nacibrachid, et Belmekki Mourad .LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE(ALGER-CENTRE) :Jeudi 16 novembre à partir de 14h :Mohamed Khelladi signera son livreDe Boussouf à Kennedy. Liberté etfoi, paru aux éditions Casbah.Samedi 18 novembre à partir de14h: Hamid Grine signera son livreClandestine, paru aux éditionsCasbah.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jeudi 16 novembre à 19h :

Hommage à Abdelkrim Dali, encollaboration avec la FondationCheikh-Abdelkrim-Dali. Concerts del’association El Djanadia de Boufariket de l’Association des beaux- artsd’Alger. BIBLIOTHÈQUE NATIONALED’ALGÉRIE (EL HAMMA, ALGER) Lundi 13 novembre à partir de 9h :rencontre sur «La poésie dans laglorieuse révolution deNovembre.» PALAIS DES RAÏS, BASTION 23 (BAB-EL-OUED, ALGER) Jusqu’au 30 novembre :Exposition de photographie «Il y acent ans en Algérie», comportantdes photos prises entre le 23février 1903 et le 7 juillet 1903 parMonseigneur Guérin et le pèreVellard, dans des oasis d’Algérie.SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH

EL-FETH (EL MADANIA, ALGER)Vendredi 17 et samedi 18novembre à 19h : pièce théâtraleTorchaka, écrite et mise en scène parAhmed rezzak. Entrée : 500 DA.Tickets en vente dès vendredi 10novembre au guichet de la salle Ibn-Zeydoun, de 15h à 20h30.INSTITUT CERVANTÈS D’ALGER(RUE KHELIFA- BOUKHALFA,ALGER-CENTRE) Samedi 18 novembre à 16h :projection du film Maria (y losdemàs) de Nely regera (2016), enprésence d’Eduard Solà, scénaristedu film.GALERIE BAYA DU PALAIS DELA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)Jusqu’au 25 novembre :Exposition «Aurassia», de l’artisteNoureddine Taberha.

INSTITUT CULTUREL ITALIEND’ALGER (EL BIAR)Lundi 13 novembre à 18h30 :projection du Film Ballandoballando (le bal) d’Etorre Scola(1983), en version originale (italien), sous-titré en français.GALERIE D’ART DAR EL-KENZ (LOT BOUCHAOUI 2, N0 325,CHÉRAGA, ALGER) Jusqu’au 25 novembre : «18e

Salon d’automne du petit format»,avec la participation de 23 artistesdont Bettina Heinen-Ayech,Catherine rossi, Djazia Cherrih,Safia Zoulid, H’ssicen, rachid Talbi,Adlène Djeffal et Moussa Bourdine.La galerie est ouverte du dimancheau jeudi de 8h30 à 17h et le samedide 10h à 17h. GALERIE DES ATELIERSBOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE

SAHRAOUI, LES DEUX-BASSINS,BEN AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 30 novembre :Exposition- vente d’œuvres desartistes rachida Merzouk, BelkisSergoua, Samia Merzouk, KarimSergoua et jaoudet Gassouma. INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE)Lundi 13 novembre à 19h30 :Chants lyriques «Enchanteresses»avec la soprano Aurélie Loilier et lapianiste Qiaochu Li. Entrée surcarte d'accès. réservation desplaces à l'adresse :[email protected] ART GALERY (DÉLY IBRAHIM, ALGER)Jusqu’au 26 novembre : Exposition«Bleu mystique» de Karim Meziani.

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Avant sa mort physique définitive, l’hommepasse par d’autres morts. La première arrivetrès tôt, quelques années après l’adolescence.L’homme ne vit plus réellement quand soncœur ne chavire plus à la vue du joli visaged’une fille. Il ne vit vraiment plus quand il nesent plus que toute la vie et l’univers lui sou-rient juste quand sa voisine du lycée lui sourit.Il ne vit vraiment pas quand il ne sent plus avecla même intensité ce doux émoi qu’on appellel’amour.La deuxième mort survient quand l’homme

perd ceux qu’il aime le plus dans la vie, sesparents particulièrement. Il se rend compte cejour-là de ce terrible vide dans sa vie et de cetteindifférence envers la vie, car il vient de perdresa raison de vivre.La mort émotionnelle est peut-être plus dure

que la mort physique.K. B.

[email protected]

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Sablier

Le ministre de laCulture, AzzedineMihoubi, sera l’invi-té de Gisèle Khouryqui anime une émis-sion à la BBC Ara-bic qui sera diffuséece soir à 20h. Il sera question

de culture, de pen-sée et bien évidem-ment de politique.

PUBLICATION

L’art de faire revivrela musique Sana’a

Lors de la 22e édition duSalon international du livred’Alger, El Hassar Abdelka-der-Salim a présenté et misen vente son livre L’héritagemusical Sana’a gharnata.C’est une contribution pourque notre culture soit tou-jours à la page.

L’auteur dira dans sonintroduction, pour bienorienter le lecteur, que«cette musique qui défie lessiècles constitue, à ce jourencore, le témoignage d’untemps et d’une histoire au

cours de laquelle se sontmétamorphosés un esprit,un goût et une esthétique».Dans les 415 pages de sonœuvre, El Hassar rapportedes faits, replace desauteurs et remodèle lasignification de l’art musicalandalou. El Hassar, en plusd’être un amoureux de lamusique andalouse, a écritplusieurs livres et est ensei-gnant chercheur à l’Ecolesupérieure de managementà Tlemcen.

M. Z.

U ne des si belles architectures colo-niales construites à Mostaganem,l’ex-Ecole des beaux-arts Mohamed-

Kheda, créée en 1986, sera transformée enrésidence de l’artiste. Une enveloppe finan-cière serait prête pour la restauration du bâti,a-t-on appris de source sûre. C’est officiel, lewali a donné son approbation pour ouvrirune résidence de l’artiste dans ce joyauarchitectural. Ce projet a été le vœu de lasociété civile pour que cet espace devienneun jour une maison propre aux artistes, pourfaire leur travail dans de bonnes conditions.

La maison des artistes sera le regroupe-ment associatif le plus important des artistesdes arts visuels, auteurs d’œuvres gra-

phiques et plastiques exerçant dans lawilaya. Dans le cadre de son siège socialassociatif, elle poursuit son œuvre et sesmissions d'intérêt général auprès desartistes auteurs pour améliorer leur conditionprofessionnelle : aide sociale, aide juridique,aide comptable, défense du statut profes-sionnel de l’artiste, etc.

Cette splendide demeure, construite en1923 par la famille Benkritly, a été revendueà un colon et reprise en 1962 dans le cadredes biens de l’Etat.

Il semble qu’une dénomination a été rete-nue pour cette résidence pour la baptiser«Dar Benkritly».

A. B.

INFRASTRUCTURES

Une résidence de l’artiste à Mostaganem

MIHOUBI INVITÉ DE GISÈLE KHOURY

FAIS SOIN DE TOI prOjETé à L’IFA

«La tendre guerre»(*)

Qu’est-ce-que l’amour ?Comment s’opère cette alchi-mie ? Quelle est la part de folieet de liberté dans un sentimentencerclé par les conventionssociales ? Quelle définitiondonner à la rencontre entre unhomme et une femme endehors de la mission de perpé-tuation de l’espèce et des tra-ditions ?

Mohamed Lakhdar Tati, àl’approche de la quarantaine,est régulièrement taquiné parsa mère quant à son célibat«mal vu» et, qui plus est, lafrustre dans son rêve d’êtregrand-mère. Le réalisateurdécide alors d’entreprendre unroad-trip à travers plusieursvilles algériennes pour com-prendre son propre rapport àl’amour. Il questionnerahommes, femmes et enfants ;il scrute leurs corps, respireleurs paroles, met en imagesce quelque chose de fuyant etd’indicible que seul le mouve-ment lent et intemporel de «l’à-côté» peut métaphoriser.

L’amour ? On prend lamesure de sa fragilité maisaussi de sa force quasi-guer-rière à travers les témoi-gnages intimistes de toutes lespersonnes interrogées : unjeune cloué sur un poste stra-tégique d’observation au beaumilieu de la rue Didouche relieincessamment l’amour à la tra-hison éventuelle de la femmeaimée ; un autre croisé à laplace Gueydon de Béjaïa esti-me que la jeune fille qu’il

convoite se fait trop désirer etqu’il ne se laissera pas domi-ner dans ce perpétuel rapportde force ; un groupe d’amisréunis dans un café algéroistente une analyse sociolo-gique non dénuée de passion ;une jeune femme divorcée deTouggourt explique commentson histoire d’amour s’estmuée en un enfer de violencesconjugales ; deux quinquagé-naires de Arris à Batna philo-sophent sur l’impact de la viemoderne sur les relationshomme-femme ; un célibataireendurci trouve l’amour dans safascination pour une femmeinsaisissable vivant à des cen-taines de kilomètres ; deuxjeunes filles de Béjaïa disent lemalaise permanent qui mine lesentiment amoureux où lafemme a constamment peurd’être jugée par un hommemoins disposé à remettre encause son éducation ; unenfant de la famille du réalisa-teur insiste sur le fait que lafuture femme de ce dernierdoit être absolument musul-mane… Entrecoupant inlassa-blement ce flot de paroles tan-tôt tendues, tantôt franche-ment drôles, les images deTati sont là pour construireautre chose qu’un radio-trottoirsur l’amour. Ce quelque chosed’infiniment intime et gracieux,de totalement aérien et poé-tique qui fait la beauté du ciné-ma. Son dispositif minimaliste,qui lui permet une liberté demouvement et des hors-

champs saisissants, colle par-faitement à la substance dufilm : quête existentielle, sen-sible, écartelée aux vents,semant des questions et desdoutes et refusant d’infliger auspectateur un quelconque dis-cours. Un film qui accom-pagne et qui ne guide pas ;des scènes vaporeuses quisuscitent la fascination devantleur beauté plastique et«consolident» étrangementl’aspect mercuriel du senti-ment amoureux. Une fourmiqui glisse sur l’avant-bras, unearaignée menaçante, un sca-rabée renversé essayant dese remettre sur ses pattes, desnuages tapissant le bitume,des routes à n’en plus finir, despeaux obsessionnellementscrutées jusqu’aux infimessillages de l’épiderme…

L’amour échappe aux motsqui ne peuvent que le réduireou le sanctuariser ; la difficultéd’aimer, elle, s’offre au regardavec la pudeur de celui quiquestionne et l’exubérance ou

la tristesse de ceux qui répon-dent. Ces derniers lui tournentautour, le frôlent, le toisent, luidonnent les mots imposés pardes faillites personnelles oudes morales sclérosées, maisne parviennent que rarement àle toucher.

Fais soin de toi (ce titre à lafois dissonant et irrésistible faitréférence à un SMS envoyépar la copine d’un des jeunesinterrogés) est une œuvre tac-tile et onirique qui parvientcependant à toucher de prèsle tourment existentiel lié àl’amour, exacerbé ici par uncontexte algérien plus quejamais tiraillé entre l’esquisse,sans cesse recommencée, del’émancipation de l’homme etde la femme, et le poids stran-gulant du diktat socioreligieuxsous lequel étouffent corps etcœurs.

Sarah Haidar

* Phrase tirée de La chan-son des vieux amants deJacques Brel.

Le long-métrage de Mohamed Lakhdar Tati Faissoin de toi a été projeté samedi à l’Institut françaisd’Alger. Créa-documentaire au long souffle poé-tique, ce film est une enquête totalement transcen-dante sur le sens de l’amour en Algérie.

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LIGUE 1 MOBILIS (11e JOURNÉE)

Exploit du CSC à Bologhine,la JS Saoura seul dauphin

l Le leader CS Constantine,vainqueur sur le terrain de l'USMAlger (2-1), réalise une excellen-te opération lors de la 11e jour-née du championnat de Ligue 1Mobilis de football jouée jeudi etsamedi, en creusant l'écart surl'un de ses plus sérieux concur-rents pour le titre l'ES Sétif,(tenante du titre) accrochéechez la lanterne rouge, l'USMBlida (0-0), alors que la JSSaoura s'est emparée seule de ladeuxième place après son succèscontre l'USMBA (1-0).Les «Rouge et Noir» qui

comptent encore trois matchs enretard (MC Alger, ES Sétif et USBiskra), pensaient avoir fait l'es-sentiel en ouvrant le score parYaya (ex-MO Béjaïa) dès la 11eminute, mais le retour en forcedes hommes de l'entraîneurAmrani, en 2e période, leur a per-mis de renverser la vapeur grâceà deux têtes du buteur Abid (58e)et Dehar (73e), et continuer ducoup leur belle chevauchée entête du classement. Le nouveaudauphin a pour nom, la JSSaoura. Une victoire à domiciledevant l'USM Bel-Abbès, grâceau buteur-maison, Djallit (53e), luipermet de rester à 4 points, duCSC, mais surtout de prendretrois points d'avance sur la meutede poursuivants. Auparavant, laformation sétifienne qui avaitpourtant une tâche plus aiséeque les «Sanafir», a buté sur unecourageuse défense de Blida, qui

refuse d'abdiquer en dépit de samauvaise posture. Ce semi-échec (0-1) des hommes deMadoui pourrait être lourd deconséquence pour la défense deson titre. Le MC Oran vainqueurde l'O. Médéa (2-0), a été égale-ment le grand bénéficiaire decette journée en rejoignant legroupe de tête (17 pts). Tenu enéchec lors de la 1re période, lesOranais ont finalement trouvé lafaille en 2e période suite à un butcontre son camp du MédéenBoubakar (57’), et un second libé-rateur de Toumi (67’). LeParadou AC (17 pts) vainqueurjeudi de l'US Biskra fait égale-ment partie du podium, une per-formance de choix pour un nou-veau promu en L1. L'autre chocde la journée entre la JS Kabylie

et le CR Belouizdad joué sousune pluie battante, s'est terminésur un score de parité (2-2). LeCRB qui court derrière sa 4e vic-toire, après avoir gagné les 3 pre-mières journées, a décroché unprécieux point, alors que la venued'Aït-Djoudi à la barre techniquedes Canaris, n'a pas donné ledéclic tant attendu. En revanche,la belle série du MC Alger s'estarrêtée net devant son voisinalgérois du NA Hussein-Dey. Un

but assassin du NahdisteBoulaouidet (90’) a privé le«Doyen» d'une place sur lepodium, alors que le Nasria quiva se séparer de son entraîneurNabil Neghiz remonte sensible-ment au milieu du tableau. Lematch des mal classés, DRBTadjenanet-USM Harrach, s'estterminé sur un nul (1-1).

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FOOTBALLAPRÈS LA DÉMISSION DE PAULPUT DE LA BARRE TECHNIQUE

DE L’USM ALGERQuel entraîneur pourles Rouge et Noir ?Ce qui devait arriver, arriva ! Le départ de

l’entraîneur de l’USM Alger, Paul Put attendudepuis l’élimination de l’équipe de la Ligue deschampions d’Afrique, s’est concrétisé samedien fin de journée à l’issue de la défaite desRouge et Noir en championnat devant le CSConstantine (1-2) sur le tartan du stade Omar-Hamadi en match comptant pour la 11e jour-née de la L1 Mobilis. Une démission qui devrait soulager les

supporters du stade Bologhine qui récla-maient le départ du technicien belge depuisquelque temps déjà. «Je tiens à vous infor-mer d’abord que je suis démissionnaire.Une décision qui devra arranger plus d’un.Aussi, j’ai décidé de me retirer pour diversesraisons. Une décision qui n’est pas motivéeuniquement par les mauvais résultats. Jeprécise également que ma décision est sou-veraine. Maintenant, si les supporters pen-sent que j’ai perdu une bataille tactiquecontre le CSC, je leur dirai que j’assumetout, a-t-il déclaré en conférence de pressed’après-match. J’ai eu beaucoup de pro-blèmes sur le plan de l’effectif. Outre ladéfection des internationaux, j’ai eu desblessés comme c’est le cas de Chita etSayoud. Meftah n’était pas aussi au som-met, il revient de blessure. Les attaquants,de leur côté, ont fait montre de manque d’ef-ficacité. Après le but de l’égalisation duCSC, nous avons eu des occasions, sanspouvoir les concrétiser.» Voilà une page quise tourne pour l’USMA et une autre quidevrait s’ouvrir incessamment. Et pourcause, après avoir échoué aux portes de lafinale de la Ligue des champions d’Afrique,l’USMA voulait se relancer dans la courseau titre du championnat national.

Aksouh à la rescousse, comme toujoursPour les observateurs, le rappel de

Mustapha Aksouh à la barre technique le 27octobre dernier pour assister Paul Put étaitdéjà un message fort de la direction du clubqui préparait probablement le départ dutechnicien belge. Aksouh, qui occupait leposte de coordinateur général de la direc-tion sportive du club, est depuis toujours lasolution provisoire et transitoire pour ladirection. C’est d’ailleurs lui qui assurera lesentraînements des joueurs le temps deramener un nouvel entraîneur. Toutefois,Aksouh ne pourra être sur le banc detouche jeudi à l’occasion du match face à laJS Saoura en match comptant pour la 12ejournée puisqu’il a écopé d’un carton rougesamedi et devrait être suspendu pour aumoins un match ! Dans les milieux deSoustara, la question qui revient est desavoir qui sera le futur driver des Rouge etNoir. Le président Haddad, qui ne s’est pasencore prononcé sur le départ de Paul Put,n’a pas évoqué le futur patron de la barretechnique et devrait maintenir le suspensquant à l’identité du futur entraîneur. DesCV seraient déjà présentés au boss del’USMA et on laisse entendre que le nouvelentraîneur serait un étranger. Des noms detechniciens étrangers seront évoqués.Toutefois, il faudra se mettre à l’évidenceque les entraîneurs étrangers de prestige necourent pas dans toutes les ruelles euro-péennes ! Ce sera une mission difficile pourla direction de dénicher un technicien derenommée ; un entraîneur qui ne viendraitpas remplir son CV. Et les entraîneursétrangers de renom sont rares, il faut avouerque l’Algérie ne produit plus ou presque detechniciens de prestige depuis des années.Hormis quelques noms qu’on pourrait comp-ter sur les doigts d’une main, l’Algérieconnaît une crise dans ce domaine. Waitand see, comme disent les Anglais !

Ahmed A.

Miloud Hamdi, le retourAussitôt la démission du Belge Paul Put

confirmée, la direction de l’USMA a prisattache avec le Franco-Algérien MiloudHamdi pour driver l’équipe jusqu’à la fin dela saison. Hamdi ne sera pas dépaysé puis-qu’il a déjà eu à coacher les Rouge et Noirdurant la saison 2015-2016. Il a été ensuitecoach de l’AS Berkane (Maroc).

M. B.

JS KABYLIE

Quand le milieu éternue,les Canaris s’enrhument !

l Nouvel accroc des Canaris àTizi-Ouzou. Les Kabyles qui avaientconcédé trois nuls à domicile (JSS,PAC et USB) contre deux succès austade du 1er-Novembre (DRBT etUSMH) n’arrivent plus à s’imposerdans leur antre de la cité desGenêts. Samedi, par un temps plu-

vieux et devant des gradins clair-semés, les capés du revenantcoach Azzedine Aït-Djoudi ontmême failli connaître leur pre-mière défaite at home des mainsde l’équipe de Laâqiba. A la finde ce classique qui a vu lesBelouizdadis imposer le drawaux gars d’Aït-Djoudi, l’ex-driverde l’OCK se montrera serein endépit du fait que son team étaitpassé à côté de la correctionnel-le. «On aurait souhaité enchaî-ner avec une victoire, malheu-reusement on est tombés surune bonne équipe du CRB. Cenul ne va pas nous décourageret il ne va pas nous arrêter detravailler encore afin de comblernos lacunes. Maintenant, onconnaît mieux les fai l les del’équipe», a-t-i l déclaré à lameute de journalistes venus l’in-terroger sur les raisons de cenouvel échec. Pour Aït-Djoudi,

en tout cas, ses joueurs ont faitpreuve d’indiscipline dans le jeu.«C’est un véritable chantier quinous attend. Il nous faut beau-coup de temps pour combler noslacunes. On a péché aujourd’huidans la circulation de ballon»,dira le nouveau directeur sportifde la JSK qui a accepté demanager l’’équipe le temps detrouver un nouvel entraîneur.Pour Aït-Djoudi, pourtant,«l’équipe a montré de bonneschoses» qu’il compte amélioreren axant son travail sur certainsaspects d’ordre technico-tac-tique. «L’essentiel est de fairepreuve d’assiduité et beaucoupplus d’efficacité durant les quatreprochaines sorties (déplace-ments à Médéa et à Bologhinepour affronter l’USMA et récep-tion du CSC et du MCO à Tizi-Ouzou, ndlr)», estime Aït-Djoudicertainement peu satisfait durendement de ses attaquants,particulièrement Adil Djaâboutauteur de deux réalisations dontune sur penalty depuis le débutde la saison. L’ancien buteur dela Ligue 2 Mobilis, sous le maillotde l’US Biskra, reste le maillotfaible d’une ligne offensive partrop moyenne (12 buts en 11

matchs) au sein de laquelleMehdi Benaldjia (3 buts), NassimYettou, Salim Boukhenchoucheet Juba Oukaci (2 buts chacun),Massinissa Tafni (1 but) font offi-ce d’artificiers. Ceci pendant quel’attaquant camerounais, SteveEkedi n’arrive plus à secouer lesfilets adverses malgré un travailinlassable et de nombreusesopportunités créées. Il faut dire, par ailleurs, que

l’arrière-garde kabyle ne dégagepas cette assurance tout risquequi faisait la réputation de laJumbo-jet. Avec 15 buts encais-sés, les Canaris font partie dutriste lot des plus faiblesdéfenses derrière l’USMH (16) etl’USMB (20). Hormis les deuxnuls blancs face à l’USB (à domi-cile) et l’ESS (à Sétif), le dernierrempart de la JSK a souvent priseau de toute part. En alignantBoultif (10 buts encaissés) ouAsselah (5 buts), la JSK fait par-tie de nombreuses équipes de laLigue 1 Mobilis à avoir utilisédeux gardiens pendant le pre-mier tiers du championnat. Saufque dans le cas des Canaris, la«rotation» est dictée par un pro-blème de rendement individuel(Boultif a disputé son dernier

match face à l’USMBA où il aencaissé 4 buts). L’ancien portierde l’AS Khroub avait, pour rap-pel, assuré la «garde» pendantla suspension d’Asselah (4matchs) puis fut reconduit lorsdes deux matchs suivants(DRBT et USMBA) avant decéder la cage à l’ancien portierinternational lors du classiquecontre l’USMH (2-1). Pour mieux comprendre le

désarroi d’Aït-Djoudi, lequel évo-quait un souci de circulation deballon lors du match face auCRB, i l faut juste noter que,contrairement aux secteursdéfensif et offensif, la l ignemédiane a connu beaucoup de«mouvements». Outre Raïah etBoukhenchouche, Aït-Djoudi etses prédécesseurs (Rahmouni etChay) ont fait appel à tout leurpersonnel exerçant au milieu(Djerrar, Renaï, Sadou, Oukaciet Tafni). Une instabil i té quidénote de la difficulté à trouver letrio (ou quatuor) en mesure d’im-pulser cette dynamique à un sec-teur qui, selon le directeur sportifde la JSK, a plus que jamaisbesoin de renfort lors du mercatohivernal.

M. B.

Prochaine journée (12e)Jeudi 16 novembre (17h)USM Alger-JS SaouraVendredi 17 novembreO Médéa-JS Kabylie (15h)USMH-USM Bel-Abbés (15h)CS Constantine-MC Oran (17h)MC Alger-DRB Tadjenanet (17h)Samedi 18 novembreUS Biskra-NA Hussein Dey (15h)CR Belouizdad-USM Blida (16h)ES Sétif-Paradou AC (17h)

RésultatsNAHD-MC Alger 1-0 Paradou AC-US Biskra 1-0 USM Blida-ES Sétif 0-0 DRBT-USM El-Harrach 1-1 JS Kabylie-CRB 2-2 MC Oran-O Médéa 2-0 USM Alger-CSC 1-2 JS Saoura-USMBA 1-0

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 13 novembre 2017 - PAGE13

ALORS QUE LES TITULAIRES ONT BÉNÉFICIÉ D’UN QUARTIER LIBRE, SAMEDI

Madjer autorise 5 locauxà jouer avec leurs clubsl Quartier libre pour les uns,

matchs en clubs pour d’autres. C’estle «menu» proposé par le staff de lasélection nationale à ses joueurs aulendemain du match officiel contre leNigeria, vendredi à Constantine. Un«plat» qui a surpris plus d’un dans lamesure où il s’agit là d’une premièremondiale.

Sinon comment expliquer que deséléments convoqués au stage de l’EN,mais non utilisés lors du test devant lesSuper Eagles, puissent réintégrer leurclub l’espace d’un après-midi afin dedisputer une rencontre de championnat.Djabou et Ziti (ESS), Ferhani (JSK),Rahmani (CSC) et Salhi (CRB) ont étéautorisés à prendre part aux matchs deleurs clubs disputés samedi pour lecompte de la suite de la 11e journée dela Ligue 1 Mobilis. Ce sont, il est vrai,des joueurs qui n’ont pas joué vendredi,quatre d’entre eux (Ferhani, Ziti, Djabouet Salhi) ont été déjà autorisés à dispu-ter avec leurs équipes (JSK, ESS etCRB) respectives la mise à jour de la10e journée, mardi dernier. Ceci aumoment où les joueurs de l’USMA, rete-nus pour la même circonstance et dontdeux (Chafaï et Abdellaoui) ont étéincorporés face à la sélection de GernotRohr ne pouvaient naturellement pasêtre d’une grande utilité à leur club dufait que la réglementation interdit à toutfootballeur de jouer deux rencontresofficielles en moins de 72 heures. Loinde nous l’idée de justifier la défaite del’USMA, à domicile, face au CSC maiscette «dérogation» a non seulementpénalisé l’équipe de Soustara mais pou-vait être également préjudiciable à lasanté de ses joueurs et, du coup, à l’in-térêt de l’EN qui, mardi soir, a rendez-vous avec la RCA, en match amicalinternational. Déjà amoindris par les for-faits non compensés de Soudani etBentaleb, les Verts pouvaient se pré-

senter sur la pelouse du stade du 5-Juillet contre les Centrafricains avec uneffectif encore plus squelettique si, parmalheur, les internationaux de la JSK,du CRB et de l’ESS avaient contractédes blessures. Madjer et les membresde son staff avaient-ils consciencequ’une telle dérogation pouvait débou-cher sur une telle éventualité ? Ont-ilsmesuré l’ampleur d’un tel risque sur lasanté de ces joueurs dont certains ontlivré plus de six journées en l’espace detrois semaines ? Peut-être que le ren-dez-vous de mardi soir n’est qu’amical,il est mal venu de mettre en péril la cré-dibilité de l’Algérie du football en pré-sentant une sélection peu représentati-ve ou, pis, incomplète. C’est-à-dire avecun effectif non réglementaire (moins de18 joueurs sur la feuille du matchcomme autorisé par la loi). Un amateu-risme qui a pignon sur rue dans le foot-ball algérien : des clubs engagés encompétitions africaines s’étant retrou-vés à disputer des matchs avec uneffectif diminué (A titre d’exemple, en

2011, le MCA a disputé les matchscomptant pour la LDC, face au Real deBangui, le Dynamo de Harare, l’ESTunis et l’InterClube d’Angola avec ungroupe de 14 joueurs dont deux gar-diens remplaçants). Madjer a peut-êtreraison de vouloir protéger une «espè-ce», les footballeurs locaux en l’occur-rence, en voie de disparition dès lorsque la politique prônée par les déci-deurs du football fait la part belle à l’im-port-import, il n’en demeure pas moinsque sa «logique» comporte des risquesautrement plus néfastes à la pérennitéde la «race» qu’une dérogation qui,toute honte bue, est édictée par desprésidents de clubs sans scrupules etqui continuent de faire croire aux gensqu’ils dirigent des entreprises où l’em-ployé est soumis à l’obligation d’excel-lence…N’est-ce pas Hassan Hammarqui exigeait de la FAF de monnayer le«transfert» de l’entraîneur de l’ESS,Kheireddine Madoui, vers le staff desVerts moyennant le salaire del’Espagnol Lucas Alcaraz. M. B.

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FOOTBALLLIGUE 2 MOBILIS (11e JOURNÉE)

L'AS Aïn M'lila seuleaux commandes

l L'AS Aïn M'lila a repris seule les commandes de la Ligue 2Mobilis de football en battant le MO Béjaïa (3e) dans le match ausommet de la 11e journée, disputée samedi et ayant vu l'autre ex-co-leader, la JSM Skikda, se neutraliser (1-1) chez la lanternerouge, le RC Kouba.

Les Crabes avaient tenu bon pendant pratiquement tout lematch, avant de s'incliner à quelques encablures du coup desifflet final, devant Dib, auteur du but victorieux à la 86e. Unprécieux succès pour le leader qui consolide sa premièreplace avec désormais 25 points, au moment où le MOB restescotché à la 3e place, avec 21 unités. Soit juste derrière laJSM Skikda, 2e avec 23 points, après s'être contentée d'unnul face au RC Kouba. L'issue aurait pu être beaucoup plusdramatique pour la JSMS, car le RCK avait réussi à ouvrir lamarque dès la 6e minute de jeu, par Amrane, avant de préser-ver jalousement ce score jusqu'à l'heure de jeu, où il a fini parconcéder l'égalisation devant l'inévitable Mokhtari. Les Skikdisrestent ainsi au contact du leader, au moment où le Raedreste cloué dans les abysses de classement, avec 7 points.Soit avec deux longueurs de retard sur l'avant-dernier, le CRBAïn Fakroun, ayant profité de la réception d'un autre mal clas-sé, l'Amel Bou-Saâda pour remporter un large succès (3-0).Les «Tortues» avaient ouvert le score par Allam dès la 13',avant de doubler la mise par Tatem (26'), et de clôturer le fes-tival par Korichi (56'). De leur côté, «Les Criquets» du CABordj Bou-Arréridj ont été cueillis à froid lors de leur déplace-ment à Relizane, puisque le RCR local les a surpris dès la 8e

minute de jeu, grâce à son buteur-maison Mohamed Derrag.Une précieuse victoire pour les Vert et Blanc, qui s'étaientprovisoirement hissés à la 4e place avec 19 points, avant dereculer à la 6e place en début de soirée, après le déroulementdes matchs JSM Béjaïa-MC El-Eulma et ASO Chlef-ASMOran, car les victoires des Béjaouis et des Chélifiens leurs ontpermis de prendre respectivement les 5e et 4e places. Le clubde Yemma Gouraya a battu le MC El-Eulma (3-0), grâce àGhanem (16'), Benchaïra (48') et Belgherbi (80'), au momentoù l'ASO s'est remis à Benhamla (26') et Attafen (90'+3) pourl'emporter contre l'ASMO (2-0). Le coup de massue de cette11e journée a été reçu par le GC Mascara, lors de son dépla-cement chez le WA Tlemcen, car après avoir tenu bon pen-dant plus de 90 minutes, ils ont craqué dans le temps addi-tionnel, sur un but assassin de Boughalia (90'+2). Un précieuxsuccès pour le WAT, qui se hisse à la 9e place du classementgénéral, ex aequo avec le MC Saïda, avec 12 points chacun.Quoique, le MCS aurait pu s'emparer seul de cette 9e places'il avait préservé le score à Batna, où il avait commencé parmener (1-0) grâce à Cheikh Hamidi (22') avant de se fairerejoindre à quelques encablures du coup de sifflet final (1-1).Le CAB, pourtant réduit à dix après l'expulsion précoce de Dif,n'a rien lâché dans ce match et a réussi à égaliser parMebarki, sur penalty à la 82'. Un nul au goût de victoire pourle Club des Aurès, secoué par de gros problèmes internesayant conduit l'ex-entraîneur en chef, Abbas, à démissionner.C'est d'ailleurs son adjoint, l'ex-défenseur international duclub, Salim Aribi qui a conduit l'équipe lors de cette 11e jour-née. Malgré ce match héroïque des Chaouias, leur équipestagne dans une inconfortable position de premier club relé-gable, avec 10 points, alors que le MCS respire un peu mieuxdans le milieu du tableau, grâce notamment à sa neuvièmeplace.

RésultatsCRBAF-A Bou-Saâda 3-0 RC Relizane-CABBA 1-0 WA Tlemcen-GC Mascara 1-0 RC Kouba-JSM Skikda 1-1 CA Batna-MC Saïda 1-1 AS Aïn M'lila-MO Béjaïa 1-0 JSM Béjaïa-MC El-Eulma 3-0 ASO Chlef-ASM Oran 2-0

Prochaine journée (12e)Vendredi 17 novembre (15h)WA Tlemcen-RC KoubaA Bou-Saâda-JSM BéjaïaMC El-Eulma-AS Aïn M’lilaASM Oran-CA BatnaMC Saïda-JSM SkikdaCABBA-CRBAF (16h)MO Béjaïa-ASO Chlef (16h)GC Mascara-RC Relizane (17h)

MONDIAL-2018 (BARRAGE, ZONE EUROPE)

Italie : le réveil ou l'abîmel L'Italie est au bord du gouffre.

Battue par la Suède en barrage aller (1-0),elle devra chasser ses doutes et retrouverne serait-ce qu'un peu de sa superbe lundià Milan pour décrocher sa place en Coupedu Monde, celle qu'elle occupe sans dis-continuer tous les quatre ans depuis 1962.

«Il faut que tout change pour querien ne change», comme dans LeGuépard, le roman de GiuseppeTomasi di Lampedusa adapté au ciné-ma par Luchino Visconti. L'équiped'Italie a un match pour montrer unvisage radicalement différent de celuiqu'elle présente depuis des mois etpour maintenir l'équilibre du monde dufootball, celui où l'Italie va toujours auMondial. Jusqu'à vendredi et la défaitede Solna, les Italiens chassaientd'ailleurs la perspective d'une élimina-tion comme un improbable mauvaisrêve. «Ce n'est pas possible. On nepeut pas y croire. Sincèrement, l'idée nenous avait même jamais effleurés. UnMondial sans l'Italie, dans notre imagi-naire collectif, c'est plus improbable quel'atterrissage place Saint-Pierre d'unaéronef venu de Saturne», écrivait ainsila semaine dernière la Gazzetta delloSport. Alors à la veille de la deuxièmemanche à San Siro, l'Italie en est là, unpeu hébétée, à se demander à quoi

peut bien ressembler un été de Coupedu Monde sans son équipe nationale.La dernière fois c'était en 1958, et seulsquelques grands-pères s'en rappellent.Pour les autres, c'est l'inconnu. Mais levide se ferait aussi sentir en Russie, carl'Italie est un vrai géant de la compéti-tion avec ses quatre titres (1934, 1938,1982 et 2006), ses deux finales (1970et 1994) et ses deux places dans le Top4 (3e en 1990, 4e en 1978). Mais com-ment la Nazionale, encore très sédui-sante il y a à peine plus d'un an àl'Euro-2016 en France (quart de finalis-te) a-t-elle pu tomber si bas ?Logiquement devancés en poules parune Espagne infiniment supérieure,Gianluigi Buffon et les siens sont en faitrestés traumatisés par la défaite concé-dée début septembre à Madrid (3-0).

«Être féroces»En crise totale de confiance, mal

guidée par Gian Piero Ventura, sélec-tionneur sans expérience du très hautniveau et qui semble aujourd'hui à courtd'idées, la Nazionale a désormais bienpeu d'éléments auxquels se raccrocherpour croire à un renversement de situa-tion. Le premier reste la qualité trèsrelative de l'adversaire. Bien organiséset costauds, les Suédois n'ont pas non

plus semblé invincibles à Solna et avecun peu de vitesse et d'audace, lesItaliens peuvent probablement changerla dynamique de ce barrage, comme laFrance l'avait fait face à l'Ukraine avantla Coupe du Monde 2014 (défaite 2-0 àl'aller, victoire 3-0 au retour). Cettevitesse et cette audace peuvent êtreincarnées par Lorenzo Insigne, l'ailierde Naples, qui devrait être titulaire quelque soit le système choisi par sonentraîneur. A l'aller, celui qui est l'élé-ment offensif le plus talentueux de lasélection n'était entré qu'à un quartd'heure de la fin, remplaçant poste pourposte Marco Verratti (suspendu ce soir)dans l'incrédulité générale. Mais au-delà des schémas tactiques et des qua-lités individuelles, l'Italie va surtoutdevoir arriver à San Siro avec un sup-plément d'âme. Buffon, dont l'immensecarrière internationale s'achèverait lundisoir en cas d'élimination, a lancé le motd'ordre : «Nous devrons être féroces.Nous et toute l'Italie. On enlève tousnos maillots noir et blanc, rouge et noirou bleu et noir et on enfile tous le Bleu».La réponse du stade San Siro, où l'Italien'a jamais perdu, est désormais atten-due. Ils seront plus de 70 000 à poussertrès fort, pour faire que l'été 2018 neressemble pas à l'été 1958.

JSM BÉJAÏAHouassi Belkacem nommé

président déléguéLa SSP/JSM Béjaïa, qui a tenu une réunion vendredi en

présence du président du conseil d’administration BoualemTiab, a nommé Houassi Belkacem, l’actuel président duCSA-JSMB, au poste de président-délégué de la JSMB.Celui-ci s’occupera des affaires du club en cas d’absencedu président du CA. Par ailleurs, la SSP/JSMB devrait seréunir de nouveau aujourd’hui. Ah. A.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 13 novembre 2017 - PAGE14

MONDIAL-2017 (JUNIORS FILLES) TRIPLETTE ET TIR DE PRÉCISION

Les Algériennes échouentau pied du podium

l Les représentantes algé-riennes à la 16e édition duChampionnat du monde(juniors) de pétanque qui s'estclôturée à Kai hua (côte Est de laChine), ont échoué au pied dupodium, en triplette et auconcours du tir de précision,après avoir été sorties en quartsde finale joués, samedi, a rap-porté dimanche le site de laFédération internationale depétanque et jeu provençal(FIPJP). Au concours de tr iplette

(équipe de trois joueuses), le triocomposé de Nadia Agouni, AmelBenabdelmalek et RanyaKouadri, a été éliminée en quartde finale par l ' I tal ie (12-13),dans une partie très disputée etqui pouvait sourire auxAlgériennes, n'était le manqued'expérience qui était très visibledurant la partie et déterminanten sa fin. Pourtant, les coéqui-pières de Agouni avaient bienentamé le concours qui a réuni43 équipes filles de 42 nations,en se distinguant durant les cinqpremiers tours qual i f icat i fs,devant respectivement, l'Inde(13-0), l 'Al lemagne (13-12),l'Espagne (12-11) et l'Angleterre(13-9), avant de perdre face à laChine (10-05). Ce score dequatre succès contre une défaiteavait qualifié l'équipe algérienneaux 8e de finale du concours.Face à l'Australie pour le comptedu 8e de finale, les protégées del'entraîneur national, RamdaneGhersi ont éliminé facilement,

l 'Austral ie (13-3), avant deperdre en quart face à l'Italie(12-13). Le titre mondial a étéremporté par la France devantMadagascar (13-6). Au concoursde tir de précision, l'Algérie étaitreprésentée par la jeune NadiaDjabri dont le chemin s'est arrê-té aussi au pied du podium.Djabri a été éliminée en quart definale par la ThaïlandaiseWongchuvej Phantipha (son vis-à-vis), lors de la partie et qui aréal isé plus de points quel 'Algérienne (33 contre 26).D'ailleurs, la Thaïlandaise a puatteindre la finale qu'elle a per-due devant la Cambodgienne,Ke Leng vainqueur du concoursavec 43 points contre 38. Latireur Nadia Djabri s'était quali-fiée pour les quarts de finale enréal isant 35 touches en 5rounds, ex-æquo avec l'Italienne

Vanessa, alors que la premièreplace des qualifications étaitrevenue à Ke Leng (Cambodge)avec 46 points. Chez les juniorsgarçons, Hmida Zerrouk avaitpris la 5e place au tir de préci-sion après sa courte défaite faceau Thaïlandais DoninchaiKanasak (28-30), alors quel'équipe de la triplette a été éli-minée en 8e de f inale par laBelgique (7-13), après quatresuccès aux cinq premiers toursde qualifications. «Le constatque je fais personnellement decette honorable prestation deséquipes algériennes dans ceMondial, est que nos athlètesentament bien la compétition,mais fléchissent à l'approche dubut (podium), par manque deconfiance, de fat igue ou deconcentration. De là, je croisqu'un travail psychologique est

plus que nécessaire, surtoutpour nos jeunes juniors, en pré-vision des prochaineséchéances internationales», atenu à expl iquer MohamedYacine Kafi, ancien bouliste etactuel membre du bureau exé-cutif de la Fédération internatio-nale de boules (FIB) et présidentde la Confédération africaine deRaffa (CAR).

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PÉTANQUE BASKET-BALL :CHAMPIONNAT

D'AFRIQUE DES CLUBS(DAMES - 1re JOURNÉE)

Défaite duGSP devantInterClube

(62-45)

Les basketteuses algériennes duGS Pétroliers se sont inclinées samedisoir face à InterClube (Angola) sur lescore de 62-45, mi-temps 33-19, àLuanda, la capitale angolaise, enmatch comptant pour la première jour-née de la poule A du Championnatd'Afrique des clubs champions 2017.L'autre match de la poule a été rem-porté par First Bank du Nigeria devantles Kényanes d'Equity sur le score de62-43. Le cinquième club de la pouleA, Vita Club (RD Congo), a été exemp-té de cette journée inaugurale. Pour lecompte de la deuxième journée, dispu-tée hier, le GS Pétroliers affrontaitEquity, alors qu'InterClube défiait ensoirée l'AS Vita Club. Les joueuses deFirst Bank seront exemptées. La pouleB est composée de quatre clubs, àsavoir Ferroviario de Maputo(Mozambique), DCMP (RD Congo),Primeiro de Agosto (Angola) et KenyanPorts Authority (Kenya). Les quatrepremiers de chaque groupe A et Bseront qualifiés pour les quarts de fina-le, selon la formule de compétition.

USM ALGER

La détressedes jeunescatégoriesLes jeunes catégories de l’USM

Alger basket-ball, garçons et filles, affi-lées à la Ligue algéroise, crient leurdétresse en raison des conditions etdes problèmes qu’ils rencontrent auxentraînements. Et pour cause, cesjeunes catégories, qui s’entraînent surle terrain de la Sonelgaz, situé à l’inté-rieur de la Direction de distribution deBelouizdad, font face à l’absenced’électricité dans les vestiaires et leslocaux du club depuis plus d’un mois,soit depuis la coupure du courant élec-trique par la Sonelgaz «sans nous don-ner le moindre motif, dénoncent lesresponsables du club algérois. Le pré-sident du CSA/USM Alger, Saïd Allik, aenvoyé plusieurs lettres et doléances àla direction de la Sonelgaz, maisjusqu’à présent il n’y a pas de suite».Les entraîneurs des jeunes catégorieset les responsables de la section espè-rent un dénouement rapide à cettesituation d’autant plus que «les jeunescatégories s’entraînent dans l’obscuriténotamment durant ces jours-ci où lesjournées sont très courtes». A bonentendeur !

Ahmed A.

PÊCHE SPORTIVE : 3e CONCOURS NATIONALÀ MARSAT-BEN-M’HIDI

Un succèsl La 3e édition du concours

national de pêche sportive dénom-mé Trophée Fennec-Surf Casting DZ,qui s’est déroulé du 9 au 11 de cemois à Marsat-Ben-M’hidi dans lawilaya de Tlemcen, a tenu ses pro-messes et fut une totale réussite. L’association de pêche sportive

de Tlemcen en coordination avec lecomité national de pêche sportivesous l’égide de la Fédération de sportpour tous, a tracé un programme surtrois manches, l’une en nocturne,l’autre en après-midi et la troisièmeen matinée. Après un tirage au sort,les 108 participants en binômes, ontété répartis sur 54 postes, occupantainsi toute la plage centrale deMarsat-Ben-M’hidi. C’était beau àvoir. Il est vrai que les concurrentsn’ont pas été gâtés par le temps et ilfallait effectuer des lancers contre levent en défiant les vagues durant 5hpour chaque manche. La compétitions’est avérée rude entre les partici-pants venus de 18 wilayas, à savoir,Aïn-Témouchent, Sidi-Bel-Abbès,Alger, Oran, Blida, Tipasa,Constantine, Guelma, Djelfa, Béchar,Saïda, Relizane, Mostaganem,Annaba, Sétif, Biskra, Mascara etTlemcen. Les jeunes Kara Nabil et

Salim Zerrouki, le premier venud’Alger et le second de Tunisie où ilest résidant, classés 2e au tableaugénéral, ont tenu la dragée haute auxdeux vieux habitués des mersOuniche Malik et Rahmine Rachidoriginaires d’Alger et vainqueurs decette 3e édition. A l’issue de cettecompétition, le président de laFédération nationale de sport pourtous, Mossab El Hadi, nous a déclaré: «Je suis très satisfait de ce genre derencontre qui répond parfaitement ànos objectifs. Nous aimons alliersport et tourisme et c’est un parfaitexemple». M. Z.

À L’ÉCOUTE DES FÉDÉRATIONSTIR SPORTIFTrois athlètespréparent lesJAJ d’AlgerEn prévision de la partici-

pation algérienne aux Jeuxafricains de la jeunesse2018 à Alger, qualificatifsaux Jeux olympiques de lajeunesse prévus la mêmeannée à Buenos Aires(Argentine), la Fédérationalgérienne de tir sportif aplacé trois athlètes au Lycéesportif de Draria (Alger) afinde suivre un programmespécifique. C'est la premièrefois depuis la création de celycée national en 2001 quedes tireurs suivent un cursusscolaire.

ARTS MARTIAUXPassage de gradeà GuelmaUne session d'entraîne-

ment pour le passage degrade au profit des athlètesde l'Est du pays s'est dérou-lée les 10 et 11 novembre àGuelma sous la houlette dugrand maître de Vovinam VietVo Dao, Mohamed Djouadj.

SPORTS DE BOULESLes JM au menuLes trois disciplines des

sports de boules (pétanque,boule lyonnaise et Raffa)seront présentes lors desprochains Jeux méditerra-néens, prévus durant l'été2018 à Tarragone(Espagne).

NATATIONNefsi se distingueau CanadaLa nageuse algérienne

Rania Hamida Nefsi a battudeux records d'Algérie sur200m 4 nages (2min 17sec99/100) et 400m 4 nages(4:48.98), lors de sa partici-pation au Grand festival denatation par équipes (sec-tion 1) au Canada.

SPORTS AÉRIENSBiskra découvreles motos planeursUn stage d'initiation en

moto planeur encadré parl'entraîneur français BernardBonnet s'est déroulé du 5 au11 novembre à Biskra.

Les sélections algériennesprésentes à Kai hua

Garçons (entraînés par lecoach Sid Ali Isseri) : BillelAzzouz, Mohamed Kaleche,Abdelmalek Merizi, HimaZerrouk. Filles (entraînées parRamdane Ghersi) : DjabriNadia, Agouni Nadia, KouadriRanya et Benabdelkader Amel.

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Soir Corruption Le Soird’Algérie Lundi 13 novembre 2017 - PAGE 15

7e ÉDITION DE LA CONFÉRENCE DES ÉTATS-PARTIES DE LA CONVENTIONDES NATIONS UNIES CONTRE LA CORRUPTION

Le ministre de la Justice dirige la délégation algérienne

La conférence onusienne adébattu «de la mise en œuvre de laconvention onusienne contre lacorruption et l'examen de ques-tions d'aide technique pour luttercontre la corruption, ainsi que lacoopération internationale», selonle communiqué du ministère de laJustice. La réunion a débattu éga-lement des «moyens d'applicationde la deuxième étape de laconvention relative à la préventionde la corruption et à la restitutiond'avoirs», ajoute la même source.

Le ministre algérien de la Justi-ce a plaidé lundi 6 novembre 2017à Vienne pour la réforme du systè-me financier et bancaire mondialafin de mieux lutter contre le blan-chiment d'argent et la corruption, aindiqué un communiqué du minis-tère. S'exprimant à la 7e session dela conférence des Etats-parties à laConvention des Nations uniescontre la corruption (CNUCC), leministre a appelé à «la réforme du

système financier et bancaire mon-dial, en rapport notamment avec lecommerce international dans le butde faire face au blanchiment duproduit du crime et aux paradis fis-caux qui constituent aujourd’hui undéfi à la volonté commune de luttercontre la corruption sous toutesses formes», a souligné la mêmesource. Il a relevé, par la mêmeoccasion, «l’engagement de l’Algé-rie en matière de lutte contre la cor-ruption qui s’exprime clairement àtravers la forte volonté politiquedécoulant du programme du prési-dent de la République, AbdelazizBouteflika, à travers la réforme pro-fonde de la justice et le renforce-ment de son indépendance, lamodernisation et le développementdes modes de gestion et le renfor-cement de la formation du magis-trat pour lui permettre de faire faceaux nouvelles formes de criminali-té, notamment le crime organisétransnational».

L’Organe national de préventionet de lutte contre la corruption,institution constitutionnelleAnnonçant la création des

pôles pénaux spécialisés, dotésd’outils d’investigations modernesainsi que le renforcement des ser-vices du parquet par des assis-tants spécialisés dans lesdomaines de la finance et del’économie, le ministre de la Justi-ce a affirmé que l’Algérie «s’estégalement dotée d’un arsenal juri-dique conforme à la conventionpar la promulgation d’une loi rela-tive à la prévention et à la luttecontre la corruption qui comportedes dispositions relatives à la pré-vention et à l’incrimination desactes de corruption, à la coopéra-tion internationale et au recouvre-ment des avoirs».

Il a cité, à titre d’exemple, lacréation de l’Office central derépression de la corruption, a éga-lement rappelé la révision constitu-tionnelle de 2016 qui renforce l’Etatde droit et garantit l’exercice et laprotection des libertés indivi-duelles, laquelle a érigé l’Organenational de prévention et de luttecontre la corruption en institutionconstitutionnelle. Le ministre a notéégalement que la révision du dispo-sitif normatif «a concerné les dispo-sitions de la loi relative aux mar-chés publics en plus de l’élabora-tion de la loi relative aux cas d’in-compatibilité, au conflit d’intérêt, àla déclaration du patrimoineconcernant certaines fonctions, etce, en vue d’assurer plus de trans-parence et d’instaurer des règlesrelatives à la concurrence loyale».

Par ailleurs, il a exprimé son«appréciation positive» du déroule-ment de l’examen du premier cycledont l’Algérie a fait l’objet en 2013et de l’expérience précieuse qu’ellea acquise en assurant à deuxreprises la mission de pays exami-nateur, relevant que les recomman-dations issues du rapport d’examende l’Algérie, «ont fait l’objet d’uneattention particulière ayant abouti àla révision du code de procédurepénale, à travers l’introduction d’unchapitre dédié à la protection destémoins, victimes, experts etdénonciateurs». Il a indiqué quel’Algérie «a donné son accord à lapublication sur les sites gouverne-mentaux et sur celui de l’ONUDC,du rapport d’examen dans une tota-le transparence».

LSC

Le ministre de la Justice a dirigé la délégation algé-rienne à la 7e session de la Conférence des Etats-par-ties à la Convention des Nations unies contre la cor-ruption (CNUCC) qui s’est tenue à Vienne (Autriche)du 6 au 10 novembre 2017. Ce type de conférence nesert plus à grand-chose, puisqu’un certain nombre depays du Sud, dont l’Algérie, ont mis en échec, et ce,depuis la 1re édition en 2006, toute tentative de suivieffectif de l’application de cette convention.

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

Une conférence des Etats-parties (CEP) à laconvention est instituée pour améliorer la capacité desEtats-parties à atteindre les objectifs énoncés dans laconvention et à renforcer leur coopération à cet effet,ainsi que pour promouvoir et examiner l’application dela présente convention. La CEP tient des réunions ordi-naires conformément au règlement intérieur qu’elle aadopté. La CEP adopte un règlement intérieur et desrègles régissant le fonctionnement de ses activités, ycompris des règles concernant l’admission et la partici-pation d’observateurs et le financement des dépensesencourues au titre de ces activités. La CEP arrête desactivités, des procédures et des méthodes de travail,en vue d’atteindre les objectifs fixés, notamment :

a) elle facilite les activités menées par les Etats-parties, y compris en encourageant la mobilisation decontributions volontaires ;

b) elle facilite l’échange d’informations entre Etats-parties sur les caractéristiques et tendances de lacorruption et les pratiques efficaces pour la préveniret la combattre et pour restituer le produit du crime,notamment par la publication d’informations perti-nentes ;

c) elle coopère avec les organisations et méca-nismes régionaux et internationaux, et les organisa-tions non gouvernementales compétentes ;

d) elle utilise de manière appropriée les informa-tions pertinentes produites par d’autres mécanismesinternationaux et régionaux visant à combattre et pré-venir la corruption afin d’éviter une répétition inutiled’activités ;

e) elle examine périodiquement l’application de laconvention par les Etats-parties ; f) elle formule des recommandations en vue

d’améliorer la convention et son application ; g) elle prend note des besoins d’assistance

technique des Etats-parties en ce qui concernel’application de la convention et recommande lesmesures qu’elle peut juger nécessaires à cetégard. La CEP s’enquiert des mesures prises etdes difficultés rencontrées par les Etats-partiespour appliquer la convention en utilisant les infor-mations que ceux-ci lui communiquent et par lebiais des mécanismes complémentaires d’examenqu’elle pourra établir. Chaque Etat-partie commu-nique à la CEP comme celle-ci le requiert, desinformations sur ses programmes, plans et pra-tiques, ainsi que sur ses mesures législatives etadministratives visant à appliquer la convention. La CEP examine le moyen le plus efficace de

recevoir des informations et d’y réagir, y compris,notamment, d’Etats-parties et d’organisationsinternationales compétentes. Les contributions reçues d’organisations non

gouvernementales compétentes, dûment accrédi-tées conformément aux procédures devant êtrearrêtées par la CEP, peuvent aussi être prises encompte.

La CEP crée, si elle le juge nécessaire, toutmécanisme ou organe approprié pour faciliter l’ap-plication effective de la convention.

D. H.

POUR RAPPEL, EN 2006

L’Algérie, l’Egypte, le Nigeria,l’Inde et le Pakistan mettaient

en échec la première conférencedes Etats-parties

Non aux mécanismes internationaux de suivi, à l'implication desONG et de la société civile et à la transparence dans la gestion desavoirs récupérés : c’étaient les mots d’ordre avancés par plusieurspays à déficit démocratique, dont l’Algérie.

La première session de la Conférence des Etats-parties de laConvention des Nations unies contre la corruption (CNUCC), quis’était tenue du 10 au 14 décembre 2006 en Jordanie, s’était terminéeen queue de poisson. Les résultats de cette conférence étaient très endeçà de ce qui était attendu.

L’Algérie, l’Egypte, le Nigeria, l’Inde et le Pakistan avaient concou-ru à l’échec de cette conférence : ces pays avaient dit non aux méca-nismes internationaux de suivi dans l’application de la CNUCC par lespays qui l’ont ratifiée, dont l’Algérie, comme ils avaient clairement faitsavoir aussi qu’ils étaient fermement opposés à l’implication des ONGet de la société civile dans la mise en application de la CNUCC, tantau niveau des instances internationales onusiennes qu’au plan natio-nal pour certains de ces pays cités plus haut, dont l’Algérie.

Ces pays s’étaient opposés aussi à ce qu’il y ait des règles detransparence dans la gestion des avoirs récupérés à l’étranger.

Aux mécanismes internationaux de suivi, ces pays privilégient desmécanismes d’auto-évaluation, à l’image de ce qui se fait au niveau duNepad (processus prévalent en Afrique, mais dont on n’entend plusparler). Il faut rappeler que l’Algérie, l’Egypte et le Nigeria font partie ducomité des 5 pays qui pilotent le Nepad, aux côtés de l’Afrique du Sudet du Sénégal. La mise en échec de la première session de la Confé-rence des Etats-parties de la CNUCC a été lourde de conséquencespour le devenir de cette convention.

La communauté internationale qui est très attachée à la mise enapplication de la CNUCC est sous le choc, ainsi que les organisationsinternationales intergouvernementales comme l’ONU, l’Union euro-péenne, ainsi que les institutions financières internationales, qui n’ontpas vu venir cette forte résistance des leaders des pays du Sud, alorsque tous les ingrédients étaient réunis en faveur de cet échec.

Djilali Hadjadj

A quoi sert une conférencedes Etats-parties ?

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Le Soird’Algérie Lundi 13 novembre 2017 - PAGE 17Monde

«Toute position ou déclarationémises par M. Hariri ne reflètepas la réalité, mais est le résultatd'une situation mystérieuse etsuspecte qu'il vit dans le royaumesaoudien», a-t-il indiqué dans uncommuniqué.

Le fils de l'ancien Premierministre assassiné Rafic Haririavait créé la surprise en annon-

çant sa démission le 4 novembredernier depuis Riyad, la capitalesaoudienne. M. Aoun a demandéau royaume wahhabite de «clari-fier les raisons qui empêchent»M. Hariri de rentrer à Beyrouth.

La tension s'est accrue entreles deux pays depuis l'annoncede cette démission qui plonge lepays du Cèdre dans l'incertitude.

Michel Aoun a tenu, depuis,plusieurs réunions avec deshommes politiques libanais et desdiplomates étrangers.

Lors d'une rencontre vendrediavec le Groupe de soutien inter-national au Liban (GSI), qui com-prend notamment les cinqmembres permanents du Conseilde sécurité de l'ONU, M. Aoun afait part de sa préoccupationquant au sort de Saad Hariri et ditattendre le retour de celui-ci pouren savoir plus.

LIBAN

Le Président Aoun juge la démission deSaad Hariri «mystérieuse et suspecte»

L'accord sur le nucléaire iranien«n'est pas négociable», a déclaréhier le porte-parole du ministère desAffaires étrangères iranien, BahramGhassemi, à l'attention d'EmmanuelMacron, selon l'agence de presseofficielle iranienne Irna.

«Nous avons dit à plusieurs reprises aux diri-geants français que le Plan d'action globalconjoint (l'accord sur le nucléaire) est non négo-ciable et qu'on ne doit pas autoriser l'ajoutd'autres questions à ce texte», a déclaré M.Ghassemi.

«D'autre part, la France a aussi parfaitementconscience de la position intangible de notre pays

selon laquelle la question des moyens défensifsde l'Iran n'est pas négociable», a ajouté le porte-parole iranien.

Il a tenu ces propos en référence à un entre-tien accordé par M. Macron au quotidien émiratiAl-Etihad et publié mercredi alors que le Présidentfrançais était en visite officielle aux Emiratsarabes unis.

«Il est important de rester ferme avec l'Iran surses activités régionales et son programme balis-tique», a dit M. Macron dans cet entretien.

L'accord sur le nucléaire iranien a été concluen juillet 2015 entre Téhéran et le groupe des Six(Allemagne, Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie). Il a permis une levée partiel-le des sanctions internationales visant l'Iran en

échange d'engagements pris par Téhéran pourbrider son programme nucléaire afin de garantirque la République islamique ne cherche pas à sedoter de la bombe atomique.

Face aux menaces du Président américainDonald Trump de faire sortir son pays de cetaccord, M. Macron a proposé à plusieurs reprisesd'engager un dialogue avec l'Iran sur son pro-gramme de missiles et son influence régionale,notamment dans le conflit en Syrie.

Dans un entretien téléphonique avec sonhomologue iranien Hassan Rohani le 13 octobre,le Président français avait lié la poursuite de labonne application de l'accord nucléaire à des dis-cussions sur le «programme balistique iranien etles questions de sécurité régionale».

L' attaque par des hommes nonidentifiés contre ce café où jouait uncélèbre chanteur local, s'est produitedans un quartier qui a longtemps étél'épicentre des violences communau-taires qui ont secoué Bangui ces der-nières années.

Le café visé, «Au carrefour de lapaix», se situe à la limite des 3e et 5earrondissement, dans le quartiermusulman — et poumon commercialde la ville — du «PK5».

«Deux individus sur une moto ontlancé samedi soir une grenade dans lecafé» où se produisait le chanteur cen-trafricain Ozaguin, a déclaré à l'AFP leporte-parole de la mission de paix enRCA (Minusca), Hervé Verhoosel, jointpar téléphone depuis Libreville. Desmembres du groupe du chanteur ontété blessés et emmenés à l'hôpitalcommunautaire de Bangui, selon lamême source. A ce même hôpital, unmédecin a fait état de 21 blessés reçusaux urgences.

Selon une responsable locale deMédecins sans frontières (MSF), septautres blessés ont été évacués sur unautre centre de santé, dans le quartierSica.

Dimanche matin, la situation étaittrès tendue aux alentours du PK5, oùles corps de trois jeunes hommes ontété ramenés à la morgue de la mos-quée locale, a constaté un correspon-dant de l'AFP.

Deux des victimes ont été égor-gées, et une autre battue à mort. «Cesont deux taxis-moto et un jeune quise promenait dans le quartier», a expli-qué sur place un notable du quartierqui a requis l'anonymat. Tous les trois

auraient été tués dans la nuit en repré-sailles après l'attaque.

«Ce sont des innocents», acondamné le même notable, appelantla population locale au calme maisdisant «partager la colère» desproches des victimes. Des tirs spora-diques pouvaient être entendus dansle quartier, où patrouillaient des habi-tants en armes, membres de groupes«d'auto-défense».

Un engin blindé des Casques bleusde la Minusca était présent à l'entréedu PK5, sur l'avenue Koudoukou, où lacirculation était très réduite. Le quar-tier majoritairement musulman duPK5, à Bangui, a été longtemps l'un

des épicentres de la grave crise politi-co-militaire qui secoue la Centrafriquedepuis le renversement en 2013 duprésident François Bozizé par l'ex-rébellion à dominante musulmane dela Séléka, et une contre-offensive desmilices antibalaka pro-chrétiennes.

Les interventions armées de laFrance (2013-2016) et de l'ONU (envi-ron 12 500 hommes) ont depuis lorsréduit considérablement les violences,en particulier à Bangui cette année.Mais celles-ci ont repris en intensité enprovince depuis le départ de la forcefrançaise Sangaris.

Des groupes armés et des milicess'affrontent désormais pour le contrôledes ressources dans ce pays de 4,5millions d'habitants, l'un des pluspauvres au monde. Dans une courtevidéo publiée sur facebook, l'artisteOzaguin, chanteur très en vue dans

son pays où il est surnommé le roi dela rumba centrafricaine, a confirméque six de ses musiciens avaient étéblessés dans l'attaque à la grenade.

Il s'est dit étonné de ne pas avoirété lui-même blessé par des éclats degrenade et a remercié Dieu et ses fanspour leur soutien.

«Ozaguin était venu se produire icipour faire en sorte que tous lesCentrafricains, musulmans et chré-tiens, se retrouvent ici dans la cohé-sion sociale», a expliqué à l'AFP lepropriétaire du café visé, IssiakouGuymba.

«Un groupe de gens non-identifiésest venu sur une moto-taxi, ils ont jetéune ou des grenades au milieu de lafoule», a-t-il raconté. «Cela nous faitperdre l'espoir, quand des gens vien-nent semer comme ça la panique dansla population».

TURQUIE

34 suspects de lien avec

Daesh arrêtés àIstanbulLa police d'Istanbul a

arrêté dimanche au moins34 ressortissants étrangerssoupçonnés d'avoir desliens avec le groupe terroris-te Daesh dans le cadred'opérations antiterroristesmenées dans six quartiersde la ville.

Les suspects auraientprojeté de perpétrer desattentats et auraient déjàcombattu pour le groupe,selon le quotidien DailySabah, qui précise que desressources numériques etdes documents liés à Daeshont également été saisispendant ces opérations.

«Les suspects devraientêtre expulsés au terme dela procédure», ajoute lejournal.

Au total, 82 étrangerssoupçonnés d'appartenir àDaesh ont été arrêtés ven-dredi à Istanbul dans lecadre des opérations delutte de la Turquie contre legroupe terroriste en dérouteen Syrie et en Irak, qui ontconduit à l'arrestation denombreux autres suspectsailleurs dans le pays.

TÉHÉRAN RÉPOND À PARIS

L'accord nucléaire «n'est pas négociable»

Plusieurs centaines de manifes-tants indépendantistes catalans,réunis dimanche à Bruxelles, ontinterpellé l'Union européenne, l'ex-hortant à «défendre la démocratie»en Catalogne au nom «des valeursqui ont fondé l'Europe».

«Europe, honte à toi», pouvait-on lire sur lespancartes des protestataires rassemblés dans unparc de Bruxelles, à deux pas des institutionseuropéennes.

Ecriteaux et affiches appelaient aussi à laremise en liberté des «prisonniers politiques»emprisonnés. Désormais installé à Bruxelles, leprésident catalan destitué, Carles Puigdemont,n'est pas venu à cette manifestation organisée par

des associations indépendantistes du Benelux.«Europe, ton futur dépend de ce que tu vas faireavec la Catalogne !», a lancé Antoni Comin, undes quatre membres de l'ex-gouvernement régio-nal exilés depuis le 30 octobre en Belgique encompagnie de M. Puigdemont.

«L'Union européenne a été bâtie afin de s'as-surer que le fascisme et le totalitarisme ne revien-nent jamais», a ajouté, sous les applaudisse-ments, M. Comin.

«La démocratie en Espagne est non seule-ment malade mais pratiquement morte», a estimél'eurodéputé Josep-Maria Terricabras, au lende-main d'une manifestation massive à Barcelone enfaveur de la libération des dirigeants indépendan-tistes incarcérés en Espagne.

«Il est absolument terrible que les institutions

européennes ne comprennent pas que quand ons'attaque à la démocratie, on ne peut pas applaudir(le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy et lesinstitutions en Espagne) qui agissent en dehors dela loi», a accusé le parlementaire catalan.

Au milieu des couleurs indépendantistes cata-lanes, sous un ciel hivernal, figuraient de nom-breux drapeaux de la Flandre — attestant du sou-tien des nationalistes flamands à la cause catalane—, mais aussi wallons, basques et gallois.

M. Puigdemont et les quatre autres respon-sables indépendantistes sont visés par un mandatd'arrêt européen émis par l'Espagne.

Ils ont été laissés libres sous conditions par unjuge d'instruction belge en attendant une premièreaudience judiciaire sur le fond le 17 novembre àBruxelles pour examiner ces mandats d'arrêt.

Le Président libanais Michel Aoun a qualifié samedi de«mystérieuses et suspectes» les circonstances de ladémission du Premier ministre Saad Hariri.

CENTRAFRIQUE

Trois morts et vingt blessés dans des violences à Bangui Un café de Bangui a été attaqué samedi soir à la grenade, fai-

sant plus d'une vingtaine de blessés, un incident suivi par desreprésailles qui ont fait trois morts, premières violences signi-ficatives dans la capitale centrafricaine depuis début 2017.

CATALOGNE

Des indépendantistes catalans, rassemblésà Bruxelles, interpellent l'UE

Michel Aoun.

Phot

o : D

R

Page 17: Rattraper le

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son pays Son écoledu cinéma

Patio----------------Glande----------------Ornes

Capitale----------------

EspaceArgon----------------Dépôt----------------Estimatif

Francium----------------Empestait----------------Mesure

Disque ----------------Mode depaiement----------------DrameConspue----------------Période----------------De l’anus

Fin de nuit----------------Toit----------------Fleuve

Issue (inv.)----------------

Avant leFLN

Angle----------------Ventilée----------------Ville américaine

Mammifère----------------Pariée----------------Forme d’œuf

Carrière----------------

HonteDésolé----------------Article----------------Volonté

Tromper----------------Volumineux

Isolé----------------

Zélé

En a réalisé

plusieursPronom

----------------Titane

Gésir----------------

Ultime

Divinité----------------

MalaxéChefs

----------------Gavai

Affecte----------------

Prénom italien

Iridium----------------

Etat américain

Comparatif----------------

Cochon

Petit écran----------------Abri----------------LoupaGuetter

----------------Grecque

Europe----------------Crack----------------Cri de douleur

Préposition----------------Bloc----------------Pas assez

Panorama----------------Valléeengloutie----------------Oncle USA toi----------------Plaçai----------------Dinar (inv.)

Liquide----------------Copain----------------PronominalY a travaillé

commejournaliste

Deviendrai----------------

AsséchéInsecte

----------------Ventila

Petit chat

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

8 films de Mauro Bolognini.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ville Italienne»

1- LA DAME AUXCAMELIAS

2- ÇA S’EST PASSÉ A ROME3- L’HÉRITAGE4- LE BEL ANTONIO

5- JEUNES MARIS6- AGOSTINO7- SENILITA8- VERTIGES

MOT RESTANT = BOLOGNE

L A D A M E A U X C A MP T S E S A C S A I L EA A G V E R T I G E S BS T E I L OS I L N I LE R E E T OA E B S A GR H E G O S T I N O E NO L L A S I R A M S E NM E A N T O N I O J E U

Le Soird’Algérie Détente Lundi 13 novembre 2017 - PAGE 18

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

P R O C H E O R I E N T - E S TO U R A L - U U - T U L I P E SS A N S - P R I E R E - S U C -T I E - R O A N N E - M O R T EE T - V E R G E S - F I L E E SA - E O - T A S - M E L O - S TV A T I C A N - C I - I N A - UA V E R E S - T A S S E S - R RN O - I T - C A D E A U - T A GC I M E - H O P - R N - P A M EE R E - V A L I S E - G A R B O- S - C E L L E S - C A R T O NC - T A R T E S - T R I M E - SR E P U T E E - F R E N E - C -A V I S E S - D A I M S - B A RN I - E S - T A U P E - M A L ES T E S - D A M N E - S I R O PM E S - C O R E E - R A - I T EO R - L O R D S - R A V E L - T

N - C O M M E - M A T O U - R ET A H I T I - B I D O N - F O -A V - R E - M A L I N - B O B ON I C E - C I R A S - D A - E NA S E - C O L O N - S O D A S -- E - V A - E N - S A P I N - CU - P I P E S - G I T E S - T ES T A D E S - P A L I R - M E RA R R E S T A T I O N - S E R F

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS- C L I J S T E R S - J A D A -K O - N U I T S - A M U S E - BI - O U R - C - A V E R E - V AM A S T E R - A D O R E - G E L- V A I S - P I O N S - R A I LB A I L - A - - - - - A U L N EE N T E E S - - - - R R - O E -L T - S U S - - - - A L E P - AG - I - T I R - V A S E S - A RI O D E E S - M E M E S - R I B

Q U E L S - P U N I R - R A - IU - A U - M O N T S - C A D E TE U L - J O U I R - C A S I E R- T E N N I S - U S O P E N - E

LETTRES DE :LETTRES DE :PARISPARIS

- - - - - P O R T - - - - -- - - - - U S A - - - - - -- - - H A R V A R D - - - -- - - - W I N T H R O P - -- - - - - T E A P A R T Y -- M A S S A C H U S S E T S- - - - - N E W Y O R K - -- - - - - I S A B E L L A -- - - B A S K E T B A L L -M U S E U M F I N E A R T S- A N G L E T E R R E - - -- - - - - - - - - - - - - -

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LETTRES DE : Avignon1

2

3

4

5

6

7

8

VAUCLUSE

1- HOMME DETHÉÂTRE

2- FESTIVAL3- ESPACE

D’EXPRESSION4- MUSÉE5- A PEINT SES

DEMOISELLES6- PALAIS7- PALAIS8- CÉLÈBRE

PONT

Page 18: Rattraper le

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSRésistantalgérien

----------------Attire

Décoré----------------Grand-mère----------------Calme

Préposition----------------Ornements

Préfixe----------------

AtomeBéryllium----------------Coupé court----------------Paroi (inv.)

Article----------------Situé----------------Diplôme

Dans l’arène----------------Avalé----------------JusteCertains----------------Dans le dîner----------------Prendre

Joyeux----------------Note----------------Volonté

Décodé----------------Société----------------Cacher

Aride----------------Précieux----------------En vogueWilaya

----------------Acteur français

Aurore----------------Nettoies----------------MoteurEvoque----------------Fer----------------Arbre

A lui----------------Cravateanglaise

Nouveau(inv.)

----------------Retournée

Règle----------------Squelette

Dressée----------------Fin de série----------------Fond

Radium----------------Horloge----------------LimiteBovidé----------------Acteur----------------Chef

Juchée----------------Bouche

Ville d’Espagne----------------Mesures----------------Dancing

Vague----------------

FleuveDébut

d’héritage----------------Sale boulot

Mouton----------------

FruitDéchiffrée----------------Accord

Dans laroute

----------------Orgueil

Couped’Afrique----------------Erbium----------------Chiffre

Maux dedents

----------------Rusés

Pilleur----------------

Mange

Obliger----------------Dans lapeine

Accolées----------------Ristourne

Prèsd’Alger

----------------Dérives

Bout deradar

----------------Infinitif

Isolé----------------Ballon d’oritalien

Eculé----------------

FruitVille des USA----------------Idiotie----------------Cube

Manganèse----------------Douleur

Cuve----------------Cloison

Dinar----------------Hardi----------------Posséda

A moi----------------

Lots

Copain----------------

Boule

Acariâtre----------------Blêmi----------------BloquaiMesure

----------------Hôpital à Alger

Gueux----------------Forme depouvoir----------------Posa

Grade----------------Puissance

Sélénium----------------Dans levide

Toléra----------------Promenade

Métal----------------Tableau

Relief----------------

InnéeDans l’œil----------------Fin de série

Mesures----------------Estimatif

Jeu

Place----------------Exprimeras

Dans laroute

----------------Idéal

Plusieurs----------------

Flâner

Rayon----------------Politesse----------------CarteLiaison----------------Voyelledouble----------------Deux à Rome

La meilleure

----------------Syndicat

Préfixe----------------

Habit

Fait mal----------------Agréable

Précipice----------------Aliénation----------------HabiterChoix

----------------Limonades

BlagueCapitale

----------------Epais

Pronom----------------

Article

Été capable----------------

Roue àgorge (inv.)

Préposition----------------

AmasIngurgité

----------------Séduit

Sous-entendus

----------------Défalque

Consonnedouble

----------------Palladium

Cantonsuisse

----------------Coutumes

Impliquas----------------Pronom

Fleuve----------------

Expert

Tombe----------------Magicien

Terre----------------Conifère

Navettes----------------Rejette

Le Soird’Algérie Détente Lundi 13 novembre 2017 - PAGE19

Page 19: Rattraper le

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Barkat HakimLe vide qu’il a laissé reste à jamaisimpossible à combler.En ce douloureux souvenir, sonpère, ses frères et ses sœurs ettoute sa famille prient tous ceuxqui l’ont connu d’avoir une pieusepensée en sa mémoire.

Repose en paix.«A Dieu nous appartenons et à

Lui nous retournons.»

PENSÉEMonsieur BEN GHERBI Ahmed,informe les notaires, les agencesimmobilières et les tiers que laparcelle de terre sise au Gué-de-Constantine n°258 Cité ElHayat, Kouba dont il est acqué-reur en vertu d’un titre officiel,squattée indument par le SieurTalis Zoheir, que le tribunal deHussein Dey, section foncière, arendu un jugement le 10 avril2017 ordonnant l’expulsion del’indu occupant et que cettedécision a acquis l’autorité de lachose jugée.

Dont acteM. A. BEN GHERBI

F144909 F529/B1 Arabesq/B1

MAÎTRE DALI - YOUCEF OMAR, NOTAIRE, 45 RUE DOCTEUR TIDJA-NI DAMERDJI - TLEMCEN - DÉPÔT DU PROCÈS-VERBAL DE L’AS-SEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE L’E.P.E/CERTAF/SPA

En exécution des résolutions contenues dans le pro-cès-verbal de réunion de l’assemblée générale ordi-naire de l’entreprise publique économique/Céramiquede Tafna société par actions, par abréviationE.P.E/Certaf/SPA, sise route de Nédroma BP 495Maghnia commune et daïra dudit wilaya de Tlemcen,immatriculée au CNRC de Tlemcen le 13/10/2003,sous le numéro 99B0262273, tenue le (28/05/2014)au siège de la BEA et suivant acte reçu par le notairesoussigné en date du (05/11/2017), à la requête de M.Berhab Abdelhafid, directeur général par intérim,enregistré dans les délais légaux, il a été procédé audépôt, au rang des minutes de l’étude, dudit P-Vd’AGO de ladite société, dont sa traduction officielleen arabe est littéralement rapportée dans l’acte, parlequel il a été décidé de l’approbation des comptessociaux de l’exercice 2013 de ladite société et lanomination de Mme Benhammou Faïza commemembre du conseil d’administration pour le restant dumandat à courir en remplacement de M. BouzianeMohammed et la reconduite de M. Bensari Kamelpour un nouveau mandat. Le dépôt légal sera effectuéà l’antenne locale du Centre national du registre ducommerce, wilaya de Tlemcen.N° 0002977 Pour avis, le notaire

Signé maître : Omar Dali-YoucefF/0806/017/B14

R/01630/17/B14

Page 20: Rattraper le

Les qualitésnutritionnelles despommes de terre varienten fonction du mode decuisson et depréparation dutubercule.

Dans le cas des frites oudes chips, il faut compteravec l’augmentation de lateneur en lipides due àl’absorption de l’huile. Parconséquent, la valeurcalorique d’une pommefrite est 4 à 7 foissupérieure au produit cuit

simplement à l’eau ou à lavapeur. Ainsi, 100 g depommes de terre cuites àl’eau apportent seulement85 calories, alors que 100g de chips représentent enrevanche près de 570calories !

Variation de l’indexglycémique L’index glycémique (IG)d’une pomme de terre deconsommation à chairferme cuite à la vapeur estmoyen (55) est ,en fait, unproduit particulièrementindiqué pour lespersonnes soucieuses demaîtriser ce type d’apport. Rappelons que l’indexglycémique permet dequantifier la capacité d’unaliment à élever laglycémie (taux de sucredans le sang) par rapportà un glucide de référence :

le glucose. Plus l’IG d’unaliment est bas, plus lavitesse de diffusion duglucose dans l’organismeest progressive, c'est-à-dire répartie dans letemps. Plus un aliment faitgrimper notre taux desucre dans le sang, plus

son IG est élevé et plus ilfaut s’en «méfier».Secrétée en excès,l’insuline peut prédisposerà certaines maladies… Le simple fait d’éplucher,de couper ou encored’écraser une pomme deterre augmente demanière significative sonindex glycémique. Il en estde même pour lescuissons à températureélevée ou prolongée.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 13 novembre 2017 - PAGE 23

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TRUCS ETASTUCES

Nettoyer des bijoux enargent

Voilà une astuce pournettoyer vos bijoux enargent sans forcer. - Faites simplementchauffer un peu d'eausalée - Avec du papierd'aluminium, faites despapillotes avec vosbijoux. - Plongez-les quelquesinstants dans l'eaubouillante.Inutile de les laisser uneéternité, quelquessecondes suffisentnormalement. Et,surtout, faites attentionà ne pas vous brûler enles retirant. - Une fois sortis dupapier aluminium, rincezles bijoux à l'eau claire.Il ne vous reste plusqu'à les essuyer. Voilà,vos bijoux ont retrouvétout leur éclat !

Le nettoyage deschaussures en cuir

Le cuir de voschaussures brilleracomme neuf si vous luiappliquez un bon cirageque vous laissez agirtoute la nuit. Lelendemain, frottez avecun chiffon doux.

Rillettes de poulet aux fines herbes

Restes de poulet rôti, 250 g de fromage àl'ail et aux fines herbes, 3 cuillères à soupede jus de cuisson du poulet, 3 cuillères à

soupe de persil ciselé, sel, poivre du moulin,4 belles tranches de pain de campagne ou 8

petites, salade verte

Emiettez le poulet cuit avec les doigts ou entredeux fourchettes pour défaire la chair. Ajoutezle fromage frais et le jus de cuisson du pouletainsi que le persil ciselé. Salez si nécessaire etpoivrez bien. Mélangez jusqu'à ce que lapréparation soit homogène. Réservez au frais.Au moment de servir, toastez légèrement lestranches de pain, tartinez-les de rillettes etaccompagnez-les d'une salade bienassaisonnée.

Chez la femme enceinte, on parle demasque de grossesse. Mais en dehorsd'une grossesse, on utilise le terme demélasma. Il s'agit de taches pigmentéesqui apparaissent de façon symétrique surle visage, sur le front, les joues, lementon, mais aussi sur la lèvresupérieure. Localisées sur la lèvresupérieure, ces taches forment, chez denombreuses femmes, une sorte d'ombremarron juste au-dessus de la lèvre. Cephénomène n'a rien à voir avec lagrossesse, mais il est dû aux hormones,expliquant pourquoi le mélasma de lalèvre supérieure apparaît surtout à laménopause. Il se manifeste surtout chezdes femmes très brunes et s'accentueparticulièrement avec le bronzage.

Quels sont les conseils contre cetteombre ? L'idéal est de prévenir l'apparition dumélasma de la lèvre. Le bronzage étantun facteur favorisant, il est recommandé

de limiter les expositions au soleil et detoujours appliquer largement etgénéreusement une crème solaire d'indiceélevé sur la lèvre supérieure. Cetteconsigne est d'autant plus valable pour lespersonnes identifiées à risque : femmestrès brunes, à partir de la ménopause. Encas de mélasma avéré, il existe descrèmes antipigmentaires qui doivent êtreappliquées avec minutie sur la lèvresupérieure, durant une longue période.Enfin, les médecins esthétiques peuventproposer de recourir à des peelings. Lerésultat est généralement bon, mais leprocédé est long et compliqué.

Mélasma ou lèvre ourléed'une ombre marron

Petits flanspomme-chocolat

1 pomme (moyenne), 1 œuf, 18 cl de lait, 20 g de farine,20 g de sucre, 1/2 c. à s. de cacao

Préchauffer votrefour à 180°C. Peleret épépiner lapomme. La détailleren fines lamelles etles disposer dansdes petits ramequins(beurrés ou non).Dans un saladier,verser la farine, lesucre et le cacao.Ajouter l'œuf etmélanger jusqu'àl'incorporationcomplète desingrédients secs.Ajouter le lait etfouettervigoureusement.Verser dans lespetits moules etenfourner pour 25min à 180°C.

BON À SAVOIR Ongle incarné

On dit qu’un ongle est incarné lorsqu’il pénètredans les tissus qui limitent ses bords latéraux. Lerésultat est douleur, rougeur, gonflement etinfection. Les causes, quant à elles, sontnombreuses : ongles mal taillés, chaussures tropserrées, maladie héréditaire, blessures, etc. Sivous souffrez de ce problème, assurez-vous deconsulter un médecin si la rougeur semble sepropager ou si vous souffrez de diabète ou tout autre maladie qui provoque une mauvaisecirculation sanguine au niveau des pieds. Sinon, si l’inflammation ne s’est pas propagée, je vouspropose les remèdes suivants : trempez vos pieds dans de l’eau chaude pendant 15 à 20minutes trois à quatre fois par jour. Ensuite, placez des morceaux de coton sous le bord incarné.Appliquez une crème antibiotique sur la zone et mettez un bandage autour de l’orteil. Pensez àporter des chaussures ou des sandales à bout ouvert jusqu’à ce que votre orteil se rétablisse.Prenez des analgésiques qui aident à soulager la douleur de l’orteil.

Contre les angines :l 'eau salée

N'allez pasjusqu'à boire del'eau de mer,mais segargarisertoutes lesheures avec del'eau tiède saléevous aidera àcombattre mauxde gorge,angines, grippes.Une petite cuillère à thé de sel suffit pour que leremède soit efficace. Le gargarisme diminue lespicotements et aide à déboucher le nez. Gargarisez-vous pendant quelques secondes puis recrachez.Sinon, vous pouvez aussi prendre une bonne tisane.C'est plus classique et surtout meilleur.

Savoir cuisiner la pomme de terre

Page 21: Rattraper le

Dans la chronique de la semai-ne dernière, sur la foi d'uneinformation que j'ai validéesans vérifier, à la manière de

qui vous savez, j'ai annoncé le décèsde l'actrice égyptienne Chadia. Aumoment où je rédige ceci, en guised'excuses à ses admirateurs, Chadiaest bien vivante, et elle a même reçuvendredi dernier la visite duPrésident Sissi, en personne et deson épouse. Ce qui a eu pour effetimmédiat de relancer l'attention etl'intérêt des médias pour l'actrice,victime d'un AVC, et qui a finalementrepris connaissance après plusieursjours dans le coma. C'était d'ailleursl'une des rares apparitions publiquesde la première Dame d'Égypte,Intissar Sissi, habillée d'un tailleuroccidental et portant le voile assorti,signe de la ferveur religieuse dumoment. L'hospitalisation de Chadia,au-delà de la compassion sincèrequ'elle a suscitée ici et là, a aussidonné l'occasion aux tartuffes decommenter en long et en large saretraite anticipée. Comme je l'ai rap-pelé au demeurant, tous les isla-mistes d'Égypte se sont évertués àergoter sur cette retraite-pénitence,ignorant la véritable raison, celle durefus de vieillir aux yeux de ses fans.Au jeu de dévaluation de l'art, engénéral, et du cinéma en particulier etde valorisation de la piété ostentatoi-re, comme marque d'identité religieu-se, l'acteur Hassan Youssef s'estparticulièrement distingué.Après avoir joué dans les années

soixante et soixante-dix les rôles dejeune premier bedonnant et de donjuan, Hassan Youssef s'est mis à cra-cher dans la soupe et à brûler ce qu'ilavait adoré. Sans renoncer au ciné-ma, sa source de richesses maté-rielles en tant que comédien et réali-sateur, Hassan Youssef s'esttransformé en acteur prêcheur, d'unart tourné vers la religion. En 1970, ils'est uni, apparemment pour le

meilleur, à la star de l'époque, ChamsAl-Baroudi, qui venait de quitterl'émir saoudien Khaled Ibn Saoud,après quatre ans de mariage.Revenue au cinéma, après l'avoirquitté pour l'émir, et pour le meilleuraussi, Chams a tourné plusieurs filmsà l'eau de rose avec Hassan Youssefcomme partenaire ou comme réalisa-teur. Chams Al-Baroudi a pris saretraite artistique en 1982, après avoirrencontré Dieu, lors d'une Omra, etlui avoir promis de ne plus revenirvers son ancien métier, selon HassanYoussef. Ce dernier a même affirméque son épouse était une descendan-te du prophète Idris, l'inventeur del'écriture, comme l'atteste l'arbregénéalogique (?) conservé par sagrand-mère. Là où il dit vrai, c'est quela retraite de Chams Al-Baroudi a euun grand retentissement en Égypte,où elle a fait progresser le port duvoile et mérité l'hommage du cheikhMetwelli Chaaraoui en personne.Seulement, le cheikh en question a

révélé ses accointances intégristes etses penchants wahhabites en encou-rageant Chams à porter le niqab, touten lui interdisant de retourner aucinéma. En revanche, il a été plussouple avec Hassan Youssef à qui il ademandé de jouer désormais desrôles plus corrects, comme ceuxd'imam ou de juge, pour se racheterde son passé de séducteur au ciné-ma. Conseil qu'il s'est empressé desuivre, puisqu'il est aujourd'hui à latête du syndicat des acteurs et qu'ilcontinue de se faire l'apôtre des pié-tistes et notamment les artistesrepentis. Dans le cas de Chadia, etpensant sans doute qu'elle ne seraitplus là pour le contredire, il a affirméqu'elle «vivait en recluse, et préféraitla lecture du Coran aux conversa-tions téléphoniques futiles». C'est dumoins ce qu'elle aurait dit à sa«meilleure amie», qui l 'auraitd'ailleurs persuadée, ainsi qued'autres comme Suhayl Albabali, de

mettre fin à sa carrière, selon HassanYoussef. C'est d'ailleurs à la suitedes déclarations de l'acteur islamistequ'un chroniqueur égyptien, TareqChennaoui, a évoqué la carrière desdeux époux, sous le titre sans équi-voque «Du bikini au niqab». Il rappel-le, dans Al-Misri Alyoum commentdans le film Kaffak ya qalb (bezzafalik ya qalbi), réalisé par HassanYoussef en 1977, la vedette ChamsAl-Baroudi est apparue en bikini.Une apparition qui n'a valu, à

l'époque, aucun reproche aux deuxpartenaires, comme le relève notreconfrère, mais une image inconce-vable de nos jours, que ce soit dansla réalité des plages ou dans la vir-tualité du cinéma. Chams Al-Baroudia expliqué plus tard que son appari-tion en petite tenue dans ce film étaitdictée par le respect du scénario (!!)et non pas par calcul. Pour bien mon-trer que tout était dans le profession-nalisme, elle raconte avoir vu un filmde Hassan Youssef, dans lequel cedernier embrassait plusieurs fois sapartenaire Chouikar. Et elle ajouteque ces scènes d'amour à l'écranentre l'actrice et son mari n'avaientpas du tout suscité un sentiment dejalousie chez elle. Seulement, noteTareq Chennaoui, cette vision pra-tique de l'art a changé, et l'actrices'est mise à regarder à travers le pris-me du «halal», et du «haram». Ellen'avait plus qu'une seule référence, lareligion, au point qu'elle a tenté deracheter les droits de la plupart desfilms où elle jouait des rôles plutôtsuggestifs, pour empêcher leur diffu-sion. C'est ainsi, rappelle le chroni-queur, qu'elle a sollicité Salah Abou-Seif pour qu'il arrête la diffusion dufilm «Hammam Al-Malatili», exploitéavec succès dans les salles. Le réali-sateur lui a alors expliqué qu'il nepouvait rien faire, parce qu'il avaitdéjà cédé tous les droits d'exploita-tion du film, au grand dam de l'actri-ce.

Chams Al-Baroudi regrette tousles films qu'elle a tournés, note enco-re le journaliste, mais dans le mêmetemps, elle encourage vivement sonfils, Amr Hassan Youssef, à persisterau cinéma. Ajoutons que le pèreaussi voit d'un très bon œil, celui quine regarde pas vers la Qibla, le choixde carrière de son rejeton, et qu'ilespère même qu'il deviendra le nou-veau Omar Sharif. C'est dire. Quantau niqab de Chams Al-Baroudi, il en aété question récemment lorsqu'ellel'a retiré sous prétexte que des per-sonnes malintentionnées pouvaientse faire passer pour elle. En réalité,précise notre confrère, elle a oubliéque dans une précédente version,elle a affirmé que c'était Karadhaouiqui l'avait autorisée à retirer le niqab,parce qu'il la gênait pour manger.Toutes les réponses sont dans ceverbe !

A. H.

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail :[email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim LaâlamPOUSSE AVEC EUX !

Avis à tous ceux qui ont cru entrevoir unléger mieux chez les Verts…

… Alain Afflelou vous cherche !

La météo électorale s’emballe ! Si ! Si ! Jet’assure ! J’ai écouté et lu les résumés desinterventions des leaders politiques, surtoutceux des grosses cylindrées, et une expres-sion a une récurrence frappante dans leursdiscours et harangues, ces dernières heures :«Ils seront versés» ! A propos des salaires. Apropos des retraites. A propos des indemni-tés. A propos des pr imes et arr iérés deprimes. A propos des aides. A propos dessubventions. A propos de tout ! Un vrai délu-ge. Une averse monstre qui contraste pourtantavec l’actualité «réelle», censée elle être toutentière empreinte par une autre occurrence,l’austérité. Eh ben non ! L’austérité a bizarre-ment disparu de la campagne devenue sou-dain d’une générosité presque grossière. On

n’en parle presque plus ! Une opération anti-austérité a dû être menée dans les maquiséconomiques et qui se serait alors conclue parla mort de cette garce. Echah ! Fêtons cettevictoire sécuritaire politique. Faisons ripaille,puisque, visiblement, on nous y invite sansvergogne. Moi, j’ai décidé de m’impliquer encampagne ! Oui ! Plus question de me conten-ter de suivre des bribes de meetings à la radioou à la télé. Je vais éplucher les journaux pourme mitonner un programme d’«assistage»intensif à des rencontres entre leaders et élec-teurs. Et j’irai là-bas avec une besace pleinede demandes. Y a pas de raisons ! Je veux moiaussi bénéficier de l’averse. Mouillez-moi !Eclaboussez-nous ! Balancez tout ! Je ne bou-gerai pas de sous le pommeau de vos douchesbienveillantes. Une fois la campagne terminée,j ’a i l ’ impression que ça sera la dernièredouche prise. Alors, autant m’en souvenirmaintenant, parce qu’une fois sec, je renoue-rai avec le thé que je fume pour rester éveillé àmon cauchemar qui continue.

H. L.

Opération «Versage en gros» !

Du bikini au niqab, en mangeant

KIOSQUE ARABE

Par Ahmed [email protected]