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Société d’Histoire Naturelle du Pays de Montbéliard 138, rue du Général Leclerc 25230 Seloncourt � 03 81 37 35 24 www.societe-histoire-naturelle-montbeliard.fr shnpm@orange.fr

Comptes rendus de sortiesComptes rendus de sortiesComptes rendus de sortiesComptes rendus de sorties

Les comptes rendus de sorties de l’année 2010 sont disponibles au secrétariat de l’association. Si vous avez participez à une de nos sorties, n’hésitez pas à nous demander le compte-rendu...

Avis aux intéressés...Avis aux intéressés...Avis aux intéressés...Avis aux intéressés...

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Rappel des cotisations 2010 : - adhérent individuel : 25 € (avec bulletin annuel) / 15 € (sans bulletin) - couple adhérent : 35 € (avec bulletin annuel) / 28 € (sans bulletin) - étudiant adhérent : 15 € (avec bulletin annuel) / 12 € (sans bulletin). Pour tout renseignement complémentaire, contacter Noëlle Avelange :

Tél. : 03 81 37 95 50

Courriel : noelle.avelange@orange.fr

PARTENAIRESPARTENAIRESPARTENAIRESPARTENAIRES

Dans le précédent SHNPM-infos, j’avais mis à l’honneur notre personnel salarié, pour celui-ci ce sera nos administrateurs. Je commencerai par Jean-Claude Vadam et Claude Antony, ce sont mes plus proches collaborateurs, ils m’aident à prendre les bonnes décisions en particulier, dans le domaine technique et spécifique de la société. Le travail de Jean-Claude ne se résume pas qu’à cela, mais entre autres, il œuvre également de manière assidue et avec la rigueur qu’on lui connaît à la réalisation du bulletin annuel de l’association, une réalisation de grande qualité, appréciée du monde naturaliste. Claude s’investit particulièrement dans la conservation des pelouses sèches de la Réserve Naturelle Régionale du Crêt des Roches à Pont-de-Roide, sans oublier qu’il est responsable de la bibliothèque. Une de ses grandes qualités est la vulgarisation scientifique. Georges Contejean reste à l’écoute de tout projet qui pourrait être étudié par nos chargés de missions. Roger Groëll représente la société dans les commissions préfectorales en particulier la commission nature ou sites et paysages. Daniel Prudhon est responsable du calendrier des sorties. Le choix des thèmes, dates, intervenants et de leur disponibilité constitue un vrai casse tête. Phillipe Vergon, secrétaire, assure la logistique bureautique et informatique. Michèle Eschevins, trésorière, organise les voyages thématiques ; Noëlle Avelange gère les adhésions et a le souci de faire rentrer les cotisations, mission qui demande de la diplomatie. Colette Lemercier et Françoise Valence, bibliothécaires adjointes, assurent les échanges. Jacques Nardin, jeune retraité, va redynamiser la section herpétologique en animant sorties sur le terrain, conférences et visites. Léon Slupinski poursuit ses recherches mycologiques et nous fait partager avec passion ses découvertes. Bernard Binétruy, par sa nouvelle mission au sein de l’ONF, nous apporte son aide pour la mise en œuvre de Natura 2000 sur le site de Champvermol. Je n’oublie pas Marc et André Farine, Catherine Barbier, Michel Jeanguernin, Claude Lallemand, Vladimir Lozovoy, Daniel Nardin et Francois Thiery qui, chacun à son niveau, apportent leur collaboration en matière de photos, articles, participent et animent les stands de la société ... En conclusion, que chacun et chacune trouvent ici mon profond respect et ma reconnaissance pour le travail accompli et à venir, dépassant de loin le rôle de simple administrateur.

La fin d’année étant proche, il me reste à vous souhaiter, ainsi qu’à votre famille, de bonnes fêtes de Noël et de nouvel An.

Gérard ROUSSEY, Président de la SHNPM.

ainsi que les municipalités suivantes : Audincourt, Badevel, Bavans, Bethoncourt, Courcelles-les-Montbéliard, Dampierre-sur-le-Doubs, Étupes, Exincourt, Fesches-le-Châtel, Grand-Charmont, Héricourt, Hérimoncourt, Mandeure, Nommay, Pont-de-Roide - Vermondans, Sainte-Suzanne, Seloncourt, Sochaux, Taillecourt, Valentigney, Vandoncourt, Vieux-Charmont, Voujeaucourt.

Directeur de la publication : Gérard Roussey. Responsable de la publication : Philippe Vergon. Réalisation et mise en page : Caroline Maffli.

Imprimé à 800 exemplaires sur papier recyclé par l'imprimerie LOOS à Montbéliard.

Vous êtes amateur de nature et de belles images, alors ce livre vous est destiné... Dans le cadre de l'Année internationale de la Biodiversité, Michel Juillard, naturaliste suisse et membre de la SHNPM, a publié un ouvrage de plus de 300 pages présentant la biodiversité du Jura à l'aide de photographies, avec une préface de Claude Nardin, naturaliste franc-comtois et également membre de la SHNPM. Pour vous le procurez, vous pouvez contacter M. Juillard par courriel : m.juillard@sunrise.ch où par courrier à l’adresse suivante : JURANAT – Jeunes et Nature, Clos Gaspard 78c CH-2946 MIÉCOURT. Prix : CHF 55 = 40€ jusqu’au 23 décembre 2010 CHF 69 = 50€ à partir le 24 décembre 2010

Sortie "activités humaines et biodiversité" du 11/09/2010 En cette année de la biodiversité, cette sortie avait pour but de montrer l’impact des activités humaines sur la biodiversité. Afin de pouvoir effectuer des comparaisons, nous avons visité quatre milieux différents sur la commune de Thulay : un bord de champs de maïs et une prairie de fauche, puis une plantation d’épicéas et une forêt de feuillus. Les milieux ouverts Le nombre d’espèces observées dans les deux milieux est faible. Le faible résultat du champ de maïs est compréhensible car il s’agit d’une culture intensive qui a pour but de faire pousser uniquement du maïs et d’éliminer toutes les autres plantes par l’utilisation de pesticides. Les éléments observés sont majoritairement des plantes de type biologique “thérophyte”, végétaux qui bouclent leurs cycles végétatif et reproductif en quelques mois, puis disparaissent à l’exclusion de leurs graines. En revanche, cela paraît moins logique de trouver aussi peu d’espèces dans une prairie. Ceci est dû au fait qu’il s’agit d’une prairie qui a été retournée puis semée. Elle n’a donc plus rien de naturel et présente des espèces qui ont été minutieusement choisies par les producteurs de semences pour leurs qualités fourragères. Les milieux forestiers Les observations montrent très nettement que le nombre de champignons et de bryophytes est plus élevé dans la pessière et que le nombre de plantes est lui, plus important dans la forêt de feuillus. Nous nous sommes essentiellement intéressés aux champignons dans ces deux types de forêt. Au niveau des plantes, le sous-bois est quasi inexistant dans la pessière. L’acidité du sol et le manque de lumière empêchent l’installation de végétaux mais ne posent pas de problème pour les champignons qui n’ont pas de chlorophylle et n’effectuent donc pas la photosynthèse. De plus, l’épicéa est une essence présentant de nombreuses mycorhizes, ce qui favorise également le développement des champignons. La décomposition lente des aiguilles d’épicéa forme encore un obstacle supplémentaire au développement des strates arbustives et herbacées. En revanche, le sous-bois est plus fourni, plus riche en herbacées dans la forêt de feuillus. Pour conclure, nous avons pu constater que les activités humaines ont un fort impact sur la biodiversité et le plus souvent, un impact négatif. En effet, la culture monospécifique (maïs ou épicéa) ou la sélection de plantes (prairie semée) limitent grandement le nombre d’espèces. La forêt de feuillus est le milieu le plus naturel observé au cours de cette sortie, mais l’action de l’homme est bien visible par les coupes de bois effectuées.

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Développement durable : calculer son empreinte écologique - Suite...

Comme promis dans notre dernier numéro, nous allons vous donner quelques trucs et astuces sous forme d’idées permettant de diminuer votre empreinte écologique. Pour cela, nous devons adopter des écogestes : gestes simples qui, effectués quotidiennement, nous permettrons de réduire notre empreinte sur la planète tout en réalisant des économies. La plupart des conseils que nous allons vous donner sont connus, mais on n’y pense pas forcément. Ces petites attentions ont leur place dans la vie de tous les jours, dans la cuisine, la salle de bain, le jardin, la voiture... En voici quelques exemples : L’eau La suite au prochain numéro...

Caroline Maffli, Chargée de missions SHNPM

Ne pas laisser couler l’eau du robinet lorsqu’on se lave les dents où que l’on fait la vaisselle.

Prendre une douche plutôt qu’un bain, ce qui réalisera une économie de 100 litres d’eau à chaque fois.

Ne laver votre voiture que lorsque c’est vraiment nécessaire (sel, vitres ou phares très sales...)

Utiliser des aérateurs ou mousseurs qui se fixent sur les robinets et permettent ainsi d’économiser jusqu’à 35 litres d’eau

Utiliser l’eau de pluie ou de rinçage des légumes pour l’arrosage.

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Le Triton alpestre (Ichthyosaura alpestris) Classification : Règne : Animalia Embranchement : Chordata Sous-embranchement : Vertebrata Classe : Amphibia

Description : Cet urodèle est de taille moyenne, le mâle mesure 70 à 95 mm (maximum 100 mm) et la femelle 80 à 110 mm (maximum 120 mm). Quant à son aspect général, le triton alpestre a les membres plutôt minces et longs. La queue est comprimée, plutôt mince également. La coloration de la face supérieure du corps est à dominance bleuâtre chez le mâle et verdâtre chez la femelle, sous formes de marbrures sur fond brunâtre, ces dernières étant peu visibles en face terrestre. Une bande de ponctuations brunâtres parcourent le bas des flancs. La face ventrale est d’un orange vif ou mandarine. Le mâle reproducteur quant à lui, présente une crête dorsale jaunâtre et noire.

Habitat/Milieux : Le Triton alpestre se reproduit dans les eaux calmes pauvres en poissons, il peut s’agir de mares, d’ornières, plus rarement des zones calmes de rivières, environnées de formations arborées faciles d’accès. En altitude, il se contente d’éboulis ou de prairies alpines. Biologie/Ecologie : En général, les adultes vivent à terre en dehors de la période de reproduction, la plupart sont dispersés à proximité du site de reproduction dans un rayon de 150 m environ. La période d’activité du triton commence avec la migration prénuptiale qui peut être entre janvier-février et/ou début mai, suivant les endroits. La saison de reproduction est ensuite suivie d’une migration postnuptiale qui peut s’étaler jusqu’en juillet. L’hivernage est généralement terrestre. La longévité des tritons alpestres est d’environ 10 ans. Statut patrimonial de l’espèce : Cette espèce est protégée au niveau national, comme toutes les espèces d’amphibiens de France. Cette espèce est très répandue dans le Pays de Montbéliard, mais elle reste vulnérable et il faut veiller à ne pas détruire ses habitats et lieux de reproduction. Thierry FAIVRE, Stagiaire à la SHNPM

Mouvement au sein de l’équipe salariée

Le deuxième semestre était placé sous le signe du changement dans l’équipe salariée de la SHNPM. En effet, François Olliet a quitté l’association pour travailler à l’ONF, nous lui souhaitons bon vent. Le travail qu’il effectuait jusqu’à maintenant va donc être réparti entre les autres salariées.

Soizic Leroux, arrivée en octobre 2010, tout droit sortie de l’université de Metz où elle a obtenu un Master "Conservation et Restauration des Écosystèmes". Elle occupera, au sein de la SHNPM, le poste de chargée de missions botaniste. Elle secondera nos bénévoles botanistes, prendra en charge le calendrier et le pôle animation. Caroline Maffli, embauchée depuis janvier 2009 et titulaire du même diplôme, devient elle, chargée de missions faune et reprend le SHNPM – Infos, les inventaires faunistiques ainsi que les animations faune.

Christine Leblanc, la doyenne !!!, assistante administrative et comptable à la SHNPM depuis octobre 2006. Elle reprendra, quant à elle, l’organisation de la fête de la nature avec le président Gérard Roussey et avec l’aide, bien évidement, des autres salariés et bénévoles de l’association.

Pour nous contacter, vous pouvez nous appeler au 03.81.37.35.24 ou par mail aux adresses suivantes : - leroux-soizic.shnpm@orange.fr - mafflic.shnpm@orange.fr - shnpm@orange.fr

Sous-classe : Lissamphibia Ordre : Urodela Famille : Salamandridae Genre : Ichthyosaura Espèce : Ichthyosaura alpestris

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Achat de parcelles sur le site Natura 2000 de Champvermol et mise en place d’un îlot

de sénescence sur les communes de Bethoncourt et Grand-Charmont

L’année 2010 a vu la concrétisation de 2 projets que je portais depuis plusieurs années, l’achat de terrain dans le périmètre Natura 2000 de Champvermol sur la commune de Mandeure, et la mise en place d’îlots de sénescence dans les domaines forestiers communaux de Grand-Charmont et Bethoncourt.

Propriétaire sur le site Natura 2000 de Champvermol

En effet la SHNPM, pour la première fois de son existence, s’est rendu propriétaired’un espace naturel emblématique pour elle. Le 5 mai 2010, nous avons signé chez le notaire, l’acte de vente pour l’achat de près de 10 hectares de terrain. Ce projet a pour but d’obtenir la maîtrise foncière sur une partie du site Natura 2000 pour protéger, de façon efficace, les différentes espèces et milieux remarquables présents sur les parcelles en empêchant les modifications et les atteintes anthropiques (comblement, dépôt de remblais, creusement d’étang artificiel, constructions…). Maintenant que nous sommes devenus propriétaires, nous confortons nos droits pour le bien être de la nature.

Les mesures de gestion qui seront mise en place sur ces parcelles seront la non-intervention dans les zones de feuillus pour favoriser la régénération naturelle, l’élimination progressive des résineux, le maintien des milieux ouverts pour préserver la biodiversité, notamment les espèces patrimoniales thermophiles et héliophiles telles que l’Aster amelle ou encore l’Orchis odorant. À moyen terme, le but est de permettre aux espèces animales, particulièrement les amphibiens, et végétales qui ont été détruites par les importants dépôts de remblais comblant les zones humides qui existaient à proximité et au sein du site, de retrouver un milieu naturel favorable au développement de nouvelles populations. Les inventaires seront réactualisés et de nouveaux seront réalisés afin de suivre l’évolution de la faune et de la flore. L’objectif est aussi de sensibiliser le grand public en organisant des sorties sur ces parcelles afin de présenter les richesses de ce site.

Quelques membres de la SHNPM devant le marais Marais

Gestionnaire de l’îlot de sénescence sur Grand-Charmont et Bethoncourt

Les communes de Bethoncourt et de Grand-Charmont assistées par l’Office National des Forêts (O.N.F.) et la Société d’Histoire Naturelle du Pays de Montbéliard (SNHPM), en relation avec Réseau Ferré de France (RFF) ont élaboré de concert un projet de mise en place d’un îlot de sénescence d’une superficie de 26 hectares sur leurs territoires respectifs à raison de 14 ha sur le patrimoine forestier de la commune de Grand-Charmont et de 12 ha sur celui de la commune de Bethoncourt.

Un îlot de sénescence est une parcelle forestière laissée à sa libre évolution sans aucune intervention humaine, permettant ainsi une véritable régénération naturelle, des cycles biologiques complets et le développement d’une biodiversité inégalée permettant l’observation et l’étude des écosystèmes forestiers ainsi que des actions pédagogiques. Reste à signer une convention entre les deux communes, la SHNPM et l’ONF, qui, sur une durée de 60 années, confiera la gestion de cet espace forestier à la SHNPM avec l’ONF, qui retrouvera un caractère naturel plus marqué.

Arbre tombé au sol dans un îlot de sénescence Sitelle torchepot appréciant particulièrement ce type de milieu Ces projets n’auraient pu voir le jour sans le soutien de Réseau Ferré de France (RFF) pour les 2 actions, de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée et Corse pour Champvermol, et l’engagement des communes de Bethoncourt et de Grand-Charmont pour les îlots de sénescence. Nous remercions donc l’ensemble des ces acteurs qui ont fait confiance aux capacités et aux compétences scientifique de notre société. Nous inscrivons notre démarche ainsi dans la durée, afin que nature vive.

Georges CONTEJEAN, Président honoraire de la SHNPM.

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supplémentaires en faveur de l’environnement financé dans le cadre de la LGV Rhin-Rhône Branche Est"