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Conférence Thématique EFR Nicolas TERZI - MD-PhD Service de Réanimation Médicale – CHU de Grenoble Merci au Dr Prigent (Garches)

Conférence Thématique EFR...Définition du trouble ventilatoire obstructif •Diminution du VEMS disproportionnée à la diminution de la CV VEMS/CVF < 70% ATTENTION à la classique

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  • Conférence Thématique

    EFR

    Nicolas TERZI - MD-PhD Service de Réanimation Médicale – CHU de Grenoble

    Merci au Dr Prigent (Garches)

  • Définition des EFR

    Ensemble d’examens permettant d’explorer:

    le fonctionnement

    et l’efficacité de l’appareil respiratoire

  • Rappels Physiologiques

    • Objectif de la respiration :

    – maintenir une hématose correcte

    – assurer les échanges gazeux entre l’organisme et

    l’atmosphère

    – permettre le passage de l’O2 vers l’organisme (et du CO2

    vers l’atmosphère)

  • • L’O2 doit :

    – être transporté de l’atmosphère vers les alvéoles

    (convection)

    – passer de l’alvéole vers le sang capillaire (diffusion)

    – être transporté des capillaires pulmonaires vers les

    capillaires périphériques (convection)

    – passer des capillaires vers les tissus (diffusion)

    Rappels Physiologiques

  • alvéole

    VO2

    VO2 Alvéoles

    Bronches

    Tissus périphériques

    Ventilation Ventilation alvéolaire

    Diffusion Alvéolo-capillaire

    Transport des gaz par le sang

    Consommation d’oxygène

    Système respiratoire

    Système Cardio-

    vasculaire

    Respiration - Echanges gazeux

    Mitochondries

    Sang

  • Respiration: comment ça marche?

  • tuyau soufflet

    = bronche muscles respiratoires paroi thoracique =

    Zone d’échange

    terrain de tennis

    = zone d’échanges gazeux

    Poumon

    Débits pulmonaires

    Volumes pulmonaires

    Force

    Diffusion des gaz à travers la barrière

  • relais

    = adéquation entre ventilation alvéolaire et circulation sanguine pulmonaire

    transporteur

    = sang artériel

    Gaz du sang

  • • Diagnostic du type d’anomalie au cours d’une maladie

    respiratoire ou pouvant retentir sur l’appareil respiratoire

    • Quantification de la sévérité des anomalies fonctionnelles

    afin d’évaluer le pronostic et de guider le traitement

    • Evaluation préopératoire pour apprécier le risque de

    complications lors d’interventions affectant la fonction

    respiratoire

    • Surveillance du retentissement respiratoire de diverses

    maladies, conditions environnementales ou de traitements

    potentiellement toxiques pour l’appareil respiratoire

    Rôle des EFR

  • • Chez un sujet conscient et coopérant

    – Ayant mangé sans excès

    – Eviter de fumer et de boire de l’alcool 4h avant

    – Capable de tenir assis (discutable)

    – En état respiratoire stable

    – N’ayant pas pris de traitement bronchodilatateur inhalé dans les 4h précédant l’examen

    • Durée : 30 à 90 min

    Les explorations fonctionnelles: Conditions de réalisation

  • • Pneumothorax récent

    • Hémoptysie récente

    • Crise d’asthme ou « décompensation respiratoire» (discutable)

    • Tuberculose bacillifère

    • NB: les explorations ventilatoires n’ont pas d’intérêt en cas de pneumopathies aiguës. Elles ne sont utiles qu’une fois le patient stabilisé.

    Les explorations fonctionelles: Contre-Indications

  • • Système mécanique: permettant la mobilisation des gaz:

    – Volumes pulmonaires

    – Débits pulmonaires

    • Mécanismes permettant les échanges gazeux:

    – Diffusion de la membrane alvéolo-capillaire

    – Rapport ventilation/perfusion

    – Sang artériel

    EFR : Quelles explorations ?

  • • Système mécanique: permettant la mobilisation des gaz:

    – Volumes pulmonaires

    – Débits pulmonaires

    • Mécanismes permettant les échanges gazeux:

    – Diffusion de la membrane alvéolo-capillaire

    – Rapport ventilation/perfusion

    – Sang artériel

    EFR : Quelles explorations ?

  • • Système mécanique: permettant la mobilisation des gaz:

    – Volumes pulmonaires

    – Débits pulmonaires

    • Mécanismes permettant les échanges gazeux:

    – Diffusion de la membrane alvéolo-capillaire

    – Rapport ventilation/perfusion

    – Sang artériel

    EFR : Quelles explorations ?

  • Spirométrie classique

  • pression

    débit V = (P1-P2). R

    • Mesure un débit par un pneumotachographe

    • Les volumes sont obtenus par intégration du débit

    • Boucle débit volume (richesse des informations)

    .

    Spirométrie moderne : pneumotachographe

  • EFR: Les volumes pulmonaires

    Volume courant = Vt

  • Vt

    Volume réserve expiratoire

    Volume réserve inspiratoire

    EFR: Les volumes pulmonaires

  • EFR: Les volumes pulmonaires

    • Volume courant (Vt): volume d’air inspiré et expiré au cours d’un cycle respiratoire « normal »

    • Volume réserve inspiratoire (VRI): volume maximal qu’il est possible d’inspirer à partir de la fin d’une inspiration « normale »

    • Volume réserve expiratoire (VRE): volume maximal qu’il est possible d’expirer en partant de la fin d’une expiration « normale » (à la CRF)

    Diminue en position couchée Diminue ++ dans l’obésité

  • Vt

    VRE

    VRI CI

    Capacité vitale

    EFR: Les volumes pulmonaires

  • • Capacité inspiratoire (CI): volume maximal qu’il est possible d’inspirer en fin d’une expiration « normale » (à la CRF)

    • Capacité vitale (CV): volume obtenu au terme d’une inspiration complète suivie d’une expiration complète. Volume maximal mobilisable.

    EFR: Les volumes pulmonaires

  • Vt

    VRE

    VRI CI

    CV

    VR

    CRF

    Capacité Pulmonaire Totale

    EFR: Les volumes pulmonaires

  • • Volume résiduel (VR): volume restant dans le poumon au terme d’une expiration complète

    • Capacité résiduelle fonctionnelle (CRF): volume d’air contenu dans les poumons et les voies aériennes au terme d’une expiration « normale »

    • Capacité pulmonaire totale (CPT): volume d’air contenu dans le poumon au terme d’une inspiration maximale

    EFR: Les volumes pulmonaires

  • Comment les mesurer ?

  • Vt

    VRE

    VRI CI

    CV

    Si je mets un capteur à la bouche: Vt, VRI et VRE

    CV = VRI + Vt + VRE

    CI = VRI + Vt

    Comment les mesurer ?

    Volumes mobilisables

  • Vt

    VRE

    VRI CI

    CV

    VR

    CRF

    CPT

    Volumes non mobilisables

    Volumes mobilisables

    Comment les mesurer ?

    Volumes non mobilisables

  • • Mesure indirecte du VR et de la CRF

    • 2 techniques:

    – Pléthysmographie corporelle totale

    – Dilution des gaz

    Comment les mesurer ? Volumes mobilisables

  • Mesure de la CRF : Méthode de dilution de l’Hélium (système fermé)

    V2 ? V1

    C1 C2

    C1.V1 = C2.(V1+V2)

  • • Patient enfermé dans un enceinte étanche réalise des manœuvres d’halètement dans un tube fermé par un obturateur. On mesure:

    – Les variations de pression dans le tube P

    – Les variations de pressions dans la boite d’où on déduit les variations de volume du thorax V

    • Si effectué en fin d’expiration normale : volume mesuré est égal à la CRF

    Comment les mesurer ? Phlétysmographie corporelle totale

  • Mesure de la CRF Méthode pléthysmographique

    Loi de Boyle-Mariotte :

    PV = constante

    VGTxPA = (VGT+∆V)x(PA-∆PA)

    VGTx ∆PA = (∆VxPA)+(∆Vx∆PA)

    • VGT = volume gazeux thoracique

    • PA : Pression alvéolaire

    => PA = Pbarométrique – PH2O

    • ∆PA = variation de pression à la bouche (∆P)

    • Volume gazeux thoracique (VGT) = CRF

    • ∆Vx∆PA est considéré négligeable

    => CRF = ∆Vx(Pbarométrique-47 mmHg)/∆P

    occlusion à la CRF

    ∆P

    ∆V

    Manoeuvre d’halètement

    VGT

    Pléthysmographe volumétrique

  • • Avantages:

    – Rapidité

    – Possibilité de répéter les mesures

    – Mesure des résistances pulmonaires

    • Inconvénients:

    – Il faut rentrer dans la boite

    – Il faut pouvoir réaliser la technique.

    – En cas de syndrome obstructif très sévère, risque de déphasage entre la pression alvéolaire et la pression à la bouche et résultats faussés.

    Quelle technique ? Phléthysmographie corporelle totale

  • • Avantages:

    – Permet des mesures assis/couché

    – Accessible à des patients handicapés ou à mobilité réduite…

    • Inconvénients:

    – Zones non ventilées (emphysème) inaccessible: risque de sous-estimation

    – Procédure + longue donc peut être difficile à répéter au cours de l’examen (en théorie).

    Quelle technique ? Dilution des gaz

  • • Système mécanique: permettant la mobilisation des gaz:

    – Volumes pulmonaires

    – Débits pulmonaires

    • Mécanismes permettant les échanges gazeux:

    – Diffusion de la membrane alvéolo-capillaire

    – Rapport ventilation/perfusion

    – Sang artériel

    EFR : Quelles explorations ?

  • Technique:

    • On demande au patient à partir d’une inspiration maximale

    de souffler le plus vite et le plus fort possible à travers le

    spiromètre

    • Les débits réalisés génèrent des volumes que l’on va pouvoir

    également mesurer: volumes dynamiques (CV forcée = CVF)

    EFR: Les débits pulmonaires (et les volumes dynamiques)

  • Temps - Volume

    VEMS

    1 seconde

    VEMS > 75% CV

    (L)

    (s)

    CV

    Volume Expiré Maximal en 1 Seconde

    Volume - Débit

    CPT VR

    bit

    (L/

    s)

    Débit expiratoire de pointe

    CV (L)

    Expiration forcée: les 2 analyses des débits

  • • MAIS…

    – Les débits pulmonaires dépendent des volumes pulmonaires

    – Si le volume pulmonaire est diminué, le débit généré sera plus petit même s’il n’existe pas d’atteinte des bronches

    – On étudie donc le rapport entre débit et volume pour juger s’il existe ou pas une anomalie: VEMS/CV ou rapport de Tiffeneau

    EFR: Les débits pulmonaires (et les volumes dynamiques)

  • Rapport de Tiffeneau VEMS/CVL

    VEMS/CVL > 75%

    Après une inspiration profonde maximale, un sujet jeune bien portant est capable d’expirer pendant la première seconde 80% du gaz qu’il a inspiré

    => VEMS/CVL = 80%

    On utilise la CV lente (CVL) car la CV forcée (CVF) est parfois diminuée (phénomènes de piégeage)

  • Débit expiratoire de pointe DEP: débit maximal au cours d’une expiration forcée Débits expiratoires maximaux DEM: débits expiratoires à un moment donné, exprimés en fonction du volume pulmonaire (25%, 50%, 75%) au moment de la mesure Débit expiratoire médian DEM 25-75: Débit expiratoire moyen en milieu d’expiration forcée

    La boucle débit/volume et ses débits notables

  • • Les variables mesurées au cours des EFR sont exprimées :

    ‒ En valeur absolue (conditions BTPS) ‒ En pourcentage des valeurs de référence du patient ‒ … et interprétées en fonction du contexte clinique et de la qualité

    de l’exécution de l’épreuve

    • Les valeurs de référence sont obtenues à partir de larges populations de sujets sains non fumeurs

    • Elles varient en fonction :

    ‒ De l’âge ‒ Du sexe ‒ De la taille ‒ De l’ethnie

    Interprétation des EFR

  • Anomalies des débits

    Anomalies des volumes

    Syndrome obstructif

    Syndrome restrictif

    Interprétation des EFR

  • Anomalies des débits Syndrome obstructif

    Syndrome restrictif

    Interprétation des EFR

  • Définition du trouble ventilatoire obstructif

    • Diminution du VEMS disproportionnée à la diminution de la CV VEMS/CVF < 70%

    ATTENTION à la classique source de confusion: le pourcentage

    obtenu correspond bien au rapport (VEMS mesuré/CVF

    mesurée) x 100. Il ne s’agit pas d’un pourcentage d’une valeur

    normale théorique

    • Sévérité sur le VEMS

    • Dans la BPCO, classification selon GOLD :

    VEMS > 80% : léger

    VEMS 50-80% : modéré

    VEMS 30-50% : sévère

    VEMS < 30% : très sévère

  • • Définition:

    Amélioration 15 min après bronchodilatateurs de VEMS ou CVF de 12% et 200ml

    On parle réversibilité complète d’un TVO en cas de normalisation : du rapport VEMS/CVF ( > 0,7) et du VEMS (VEMS > 80 % de la valeur prédite)

    Trouble Ventilatoire Obstructif : réversibilité ?

  • Indication: • EFR normale mais suspicion d’asthme: recherche d’un hyperactivité

    bronchique

    Technique: – Inhalation de métacholine à doses (ou concentrations) progressivement

    croissantes

    – Repos de 3 min entre chaque dose

    – Mesure du VEMS entre chaque dose juqu’à ce que le VEMS chute de 20% ou jusqu’à une dose cumulée de 2 000 μg.

    => Si chute du VEMS > 20% test positif

    Hyper-réactivité bronchique: test à la métacholine

  • Indication: • EFR normale mais suspicion d’asthme: recherche d’un hyperactivité

    bronchique

    Technique: – Inhalation de métacholine à doses (ou concentrations) progressivement

    croissantes

    – Repos de 3 min entre chaque dose

    – Mesure du VEMS entre chaque dose juqu’à ce que le VEMS chute de 20% ou jusqu’à une dose cumulée de 2 000 μg.

    => Si chute du VEMS > 20% test positif

    Hyper-réactivité bronchique: test à la métacholine

    Attention:

    Hyperréactivité bronchique Asthme

    Autres causes d’HRB+++:

    BPCO, infection récente…

  • Anomalies des débits

    Anomalies des volumes

    Syndrome obstructif

    Syndrome restrictif

    Interprétation des EFR

  • Anomalies des volumes

    Syndrome obstructif

    Syndrome restrictif

    Interprétation des EFR

  • • Est suggéré par :

    CVF et VEMS harmonieusement diminués (VEMS/CVF normal, voire « super-normal » : >110% prédit)

    • Est diagnostiqué par :

    CPT < 80% prédit Sévérité sur la CV

    Remarques :

    • les fonctions pulmonaires complètes (avec volumes) ne sont utiles que si l’on suspecte un syndrome restrictif

    • Si la CVF est normale, il n’y a virtuellement pas de syndrome restrictif

    Définition du syndrôme restrictif

  • Courbe expiratoire

    Syndrome restrictif :

    = « modèle réduit » de la courbe normale,

    avec mêmes pentes

    Courbe inspiratoire

    Volume

    Débit

    Courbe normale

    Courbe débit/volume dans le syndrome restrictif

  • Syndromes restrictifs:

    Homogènes: diminution harmonieuse de tous les volumes avec un VR/CPT conservé ( 30%)

    Syndromes restrictifs d’origine parenchymateuse

    pneumopathie interstitielle

    fibrose pulmonaire

    Non homogènes: augmentation de la VR/CPT

    Syndromes restrictifs d’origine extra-parenchymateuse

    maladies pleurales

    maladies de la cage thoracique

    obésité sévère: VRE (VR CRF)

    maladies neuro-musculaires: CV, VR normal

    Définition du syndrôme restrictif

  • • Parenchymateux => DLCO très diminuée - KCO diminué – Sarcoïdose – Pneumopathies interstitielles secondaires (pneumoconioses,

    médicamenteuses, associées à connectivite/vascularite, radiothérapie) – Pneumopathies interstitielles idiopathiques

    • Extra-parenchymateux => DLCO peu altérée - KCO augmenté – Neuromusculaire

    • Parésie/paralysie du diaphragme • Myasthénie grave • Syndrome de Guillain-Barré • Dystrophies musculaires • Traumatisme médullaire

    – Paroi thoracique • Cyphoscoliose • Obésité • Spondylarthrite ankylosante

    Etiologies des syndromes restrictifs

  • • Système mécanique: permettant la mobilisation des gaz:

    – Volumes pulmonaires

    – Débits pulmonaires

    • Mécanismes permettant les échanges gazeux:

    – Diffusion de la membrane alvéolo-capillaire

    – Rapport ventilation/perfusion

    – Sang artériel

    EFR : Quelles explorations ?

  • • Altération de la barrière alvéolo-capillaire va entraîner une altération des échanges gazeux = troubles de la diffusion

    • La diffusion des gaz est :

    – Inversement proportionnelle à l’épaisseur de la membrane alvéolo-capillaire.

    – proportionnelle à la surface d’échanges pulmonaires

    Diffusion: la zone d’échanges gazeux

  • • Administration au patient d’une quantité connue d’un gaz ne faisant pas habituellement partie de la composition de l’air

    • Puis mesure de la vitesse de dilution de ce gaz dans l’air expiré: reflète la vitesse à laquelle ce gaz traverse la barrière alvéolo-capillaire et passe dans le sang

    Diffusion: Comment l’explorer ?

  • • Inspiration unique d’un mélange gazeux contenant une faible concentration de CO (0.3%)

    • Maintien d’une apnée de 10 s

    • Puis mesure de la concentration de CO dans le gaz expiré ce qui permet de calculer la concentration de CO dans l’alvéole

    • La diminution de concentration entre le début et la fin de l’apnée permet de calculer la vitesse de diffusion du CO au niveau de la barrière alvéolo-capillaire

    Diffusion: Comment l’explorer ?

  • Apnée Expiration

    Rinçage de l’espace mort

    Échantillonnage

    Expiration

    Respiration

    Volume résiduel

    Volume inspiré

    Temps total d’apnée

    Diffusion: Comment l’explorer ?

  • • La vitesse de diffusion des gaz dépend de l’épaisseur de la barrière alvéolo-capillaire:

    • Mais:

    – Si la surface d’échanges pulmonaire diminue, la diffusion diminue.

    Donc il faut l’interpréter en fonction du volume alvéolaire

    – Si le transporteur sanguin du gaz (Hb) n’est pas en quantité suffisante, modification de la diffusion.

    Donc il faut disposer du taux d’hémoglobine pour pouvoir interpréter le résultat.

    Diffusion: Comment l’explorer ?

  • Troubles de la diffusion: • DLCO/VA corr < 70% • Sévérité sur la DLCO

    Dépend: taux Hb et HbCO

    Diffusion: Comment l’explorer ?

    Léger > 60% Modéré 40 – 60 % Sévère < 40 %

  • Cas Cliniques

    Mme L V, 41 ans sans antécédents, adressée dans les dyspnée aigue, dans un contexte de bronchites à répétition depuis 3 ans, tabagique à 45 PA. DEP à 270, quelques sibilants, traitée par Antibiotiques et corticoïdes 5 jours, puis bilan complet EFR

  • Que pouvez-vous dire à partir de cette courbe ?

  • Quel est votre diagnostic ?

  • Souhaitez-vous d’autres explorations ?

  • Test de réversibilité

  • Diffusion

  • Cas Cliniques

    Mme H C née en 1959, Dyspnée évoluant depuis 3 mois, antécédent de varicelle et d’amygdalectomie. Présence d'oiseaux chez elle (colombes depuis de nombreuses années), tabac à 10PA, Dyspnée stade III, toux matinale, pas d'autres signes en dehors d'une cyanose des lèvres et extrémités. ETT normale en dehors PAPS 45mmHg,

  • Que pouvez-vous évoquez ?

  • Souhaitez-vous d’autres explorations ?

  • Cas Cliniques

    Mr L P, né en 1950 Tabagisme à 30PA, Suivi pour une BPCO depuis plusieurs années

  • Que pouvez-vous évoquez ?

  • Test de réversibilité

  • Cas Cliniques

    Mme F P Infirmière en pneumologie Dyspnée chronique Sibilants à l’auscultation

  • Que pouvez-vous évoquez ?

  • Souhaitez-vous d’autres explorations ?

  • Test de réversibilité

  • Cas Cliniques

    Enfant de 12 ans prématuré

    Tabagisme passif familial

    Gène depuis 2 ans, lorsqu'il va chez son cousin qui a des chats,

    et chez sa grand mère,

    Crise nocturne avec sibilants toux sèche et dyspnée,

    conjonctivite et rhinite allergique, pas de crise à l'effort

    EFR normale en ville (Tiffneau à 83%, VEMS à 2180mL), test

    cutané négatif

  • Que pouvez-vous évoquez ?

  • Souhaitez-vous d’autres explorations ?

  • Test à la métacholine

  • VEMS/CV Nl ?

    DLCO Nle? DLCO Nle? DLCO Nle?

    CV Nle ?

    oui

    Normal

    oui

    Normal

    oui

    MNM Atteinte paroi

    oui

    Asthme BPCO

    oui

    Obstruction

    oui

    oui

    CV Nle ?

    non

    CPT Nle ?

    non

    CPT Nle ?

    non

    Restriction

    non

    Anomalies pneumo-vasc

    non

    Atteinte interstitielle

    non

    Emphysème

    non

    Déficit mixte

    non oui

    ERS/ATS 2005

  • Obstruction des voies aériennes centrales

    Obstruction fixe

    Intra ou extrathoracique Obstruction variable

    extrathoracique Obstruction variable

    intrathoracique

    Eur Respir J 2005; 26: 948–968

  • Hypoxémie: Quantité d’oxygène transportée dans le sang diminuée

    pression partielle en O2 dans le sang artériel (PaO2)

    Hypoxie: Quantité d’oxygène délivrée aux tissus insuffisante par rapport aux

    besoins cellulaires – Retentissement Cellulaire

    de la quantité d’ O2 délivrée aux cellules (carence absolue)

    incapacité de l’organisme à la quantité d’ O2 face à des besoins accrus

    (carence relative)

    incapacité des cellules à exploiter l’ O2 délivrée

    Un cas particulier: l’altitude.

    Hypoxie - Hypoxémie: Définition

  • Quatre grands mécanismes d’hypoxie tissulaire

    hypoxémie profonde

    (ex: insuffisance respiratoire aiguë)

    incapacité cardio-circulatoire à amener le sang oxygéné aux cellules

    (ex: choc cardiogénique)

    anomalies du transport sanguin de l’O2

    (ex: anémie aiguë ou intox au CO)

    incapacité de la cellule à utiliser l’O2 qu’elle reçoit

    (ex: intoxication cyanhydrique comme complication de l’inhalation des fumées

    d’incendie)

    Hypoxie - Hypoxémie: Définition

  • Hypoxie - Hypoxémie: Définition

    Hypoxémie normoxique

    Pneumopathie aiguë sans tare sous jacente (Hb= 14 g/L)

    Si la PaO2 passe de 100 mmHg (SaO2 = 99%) à 60 mmHg (SaO2 = 90%)

    Alors le CaO2 ne fait que passer de 19,2 mL/dL à 17,2 mL/dL

    Absence d’hypoxie, alors que l’on peut parler de pneumonie aiguë hypoxémiante !

    Hypoxie sans Hypoxémie

    Anémie aiguë sur hémorragie, sans atteinte pulmonaire

    Si l’Hb passe de 14 g/dL à 8 g/dL (Hyperventilation et SaO2 = 100%)

    Alors le CaO2 passe de 19,4 mL/dL à 11,4 mL/dL

    Il y a bien souffrance tissulaire (hypoxie) sans hypoxémie

  • En présence d’une PIO2 normale, 4 mécanismes

    sont susceptibles d’induire une hypoxémie:

    Hypoventilation Alvéolaire (Cf supra)

    Un trouble de diffusion alvéolo-capillaire

    une anomalie des rapports ventilation-perfusion

    un shunt droit-gauche anatomique

    Echanges Gazeux - Hypoxémie

  • Hypoxie - Hypoxémie: Définition

    Relation SaO2 – PaO2

    CO2 = Hb * 1.34 * SaO2 + PaO2 * 0.003