Cours ANALYSE CONCEPTUELLE

8/7/2019 Cours ANALYSE CONCEPTUELLE

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ANALYSE CONCEPTUELLE Le cas ECM

Stage BTS Assistant de direction Mars-Avril 2000 JB 1/7

INTRODUCTION :

Si nous relisons attentivement l'interview entre le directeur de l'ECM et l'analyste,nous nous rendons compte que la conversation est loin d'tre creuse. Elle est contraire riche desens et grce aux questions de l'analyste nous apprenons beaucoup sur le systmed'information (SI ) en question. Le propos est centr sur le DOMAINE de la gestion desstages des tudiants et leur historique. Un SI n'a donc de sens que par rapport un domainequi doit tre explicit : le domaine connat une frontire gographique (l'cole ECM de la villede M) et permet de rpondre diffrents besoins de gestion, les traitements, ici l'inscriptiondes tudiants et surtout la gestion de leurs stages et aussi la production de diffrentesstatistiques qui permettront d'amliorer et d'ajuster cette gestion.

L'objectif de l'analyste est de faire l'inventaire de toutes les informations pertinentespar rapport au SI tudi, d'en dgager le sens avec la plus grande prcision possible. Ensuiteen utilisant les diffrents outils que met sa disposition la mthode MERISE il vamodliser ce systme d'information. Il existe d'autres mthodes. C'est la plus rpandu enFrance tout au moins. Elle a connu depuis sa cration (Aix-en-Provence 1978) diffrentesvolutions et amliorations. Le livre de rfrence est celui de MM Espinasse et Nanci auxditions Sybex "Ingnierie des systmes d'information Merise Deuxime gnration"troisime dition.

Dans un premier temps l'analyste va s'intresser au sens profond du systme, auxconcepts que celui ci vhicule sans se soucier de problmes d'organisation du travail ou deproblmes techniques de traitement (manuel, mcanis ou informatis). C'est la phase del'analyse conceptuelle des donnes et des traitements.

Puis une fois que toutes les ambiguts smantiques auront t leves grce desmodles trs rigoureux et formaliss et des rencontres multiples avec les principaux acteursdu SI, les informaticiens matrialiseront cette analyse grce aux techniques informatiques : lesdonnes seront implantes sous la forme d'une base de donnes et les traitements serontautomatiss grce des applications informatiques . La gageure est de perdre le moins desens possible lors du passage l'informatisation alors que c'est une machine (un ordinateur)qui en est dpourvu qui va la concrtiser.

La phase d'analyse conceptuelle est dterminante, de sa qualit et de sa rigueurdpendent la satisfaction des utilisateurs lors de l'informatisation. L'analyste a donc unegrande responsabilit, parmi les informaticiens c'est souvent le mieux pay. Outre sescomptences dans la matrise des outils d'analyse, son exprience et sa capacit d'coute et deconviction sont dterminantes.

La russite ou l'chec d'une informatisation passe avant tout par une communicationcontinue et organise entre le chef de projet et son quipe et les acteurs du SI, les futursutilisateurs qui sont aussi des clients!

En nous basant exclusivement sur les deux interviews donns l'analyste par ledirecteur de l'ECM, nous allons prsenter quatre outils de l'analyse conceptuelle merisienne :

Le modle conceptuel des donnes (le MCD ) Le modle conceptuel des communications (le MCC ou graphe des flux) Le diagramme d'tats d'un objet ou cycle de vie de l'objet ( CVO )

Le modle conceptuel des traitements (le MCT )


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A_ Le modle (ou schma) conceptuel des donnes (MCD)C'est une reprsentation graphique, un dessin formalis qui tente de reprsenter toute

la richesse smantique d'un systme d'information. Ce schma obit quelques conventions

graphiques trs simples et quelques rgles de construction, peu nombreuses mais trsprcises qui font la puissance et la pertinence de cet outil.

Il manipule essentiellement deux concepts : les ENTITES et les ASSOCIATIONS .

1) Les entitsElles reprsentent soit une personne physique (les professeurs, les tudiants), soit une

personne morale (les entreprises), soit une chose (les comptences, les types de stage, lespromos), soit des vnements (les stages). Ici les choses sont immatrielles mais elles peuventtre aussi matrielles (des machines, des salles, des btiments).

Une entit forment un tout qui regroupe des occurrences de mme nature. Toutes

les occurrences d'une entit sont dcrites par un ensemble de proprits dont les valeurschangent d'une occurrence l'autre. Elle est reprsente tout simplement par un rectanglemuni d'un cartouche qui indique son nom et elle contient la liste de toutes ses proprits.

Parmi les proprits une (ou une combinaison de 2 ou 3) joue un rle particulier carelle permet d'identifier coup sur une occurrence : c'est l' identifiant . Le plus souvent c'estun numro, un code, une rfrence etc. Soit il existe dj dans la ralit du SI et s'impose caril est exogne (le Code SIRET ), soit plus frquemment il est le fruit d'une codification interneau systme qui obit un plan de codification plus ou moins labor ( le N de prof, d'tudiant dans la promo, le code type de stage etc.). Toute entit doit avoir un identifiant, en principecelui-ci est stable, c'est dire que sa valeur pour une occurrence donne ne change pas. Parconstruction il apparat en tte des proprits et il est soulign.

Une proprit peut tre compose c'est dire qu'elle renferme d'autres proprits pluslmentaires ( identit, adresse complte, contact ). Toutes les proprits ont un nom, et unmme nom ne doit pas faire rfrence deux proprits distinctes. Notre modle semblecontredire cette rgle puisque nous retrouvons trois fois adresse complte , deux fois identit .Mais le schma par sa construction lve tout malentendu puisque une proprit n'a de sensqu'au sein son entit. Identit de l'tudiant n'est pas la mme proprit que identit du prof .

Si les entits peuvent avoir un sens en elle mme, elles ne prennent toute leur placedans le systme d'information que parce qu'elles sont relies entre elles.

2) Les associationsCe sont elles qui mettent en relation les entits et donne l'ensemble la caractristique

de systme. Chaque fois que possible il est bon de les nommer par un verbe l'infinitif car il ya toujours plusieurs sens de lecture.

La plupart des associations sont binaires , c'est dire qu'elles relient deux entits.Par exemple Effectuer associe tudiant et stage : un stage est effectu par un tudiant et cedernier peut effectuer plusieurs stages : les deux sens de lecture sont chacun porteur de sens.

Pour tre plus prcis encore MERISE introduit les notions de cardinalitsminimales et les cardinalits maximales. Chaque sens de lecture sera entirement dcritlorsqu'on aura prcis le couple (cardinalit mini, cardinalit maxi).

Dans notre exemple (1,1) de STAGE vers Effectuer signifie pour toute ( en maths)

occurrence de stage il existe obligatoirement un tudiant (cardinalit mini 1) et jamais deux


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(cardinalit maxi 1) qui l'a effectu. Tout simplement un stage est toujours effectu par untudiant.

(0,n) de ETUDIANT vers Effectuer signifie qu'il existe au moins ( ) un tudiant quin'a pas (encore) effectu de stages et que d'autres en ont dj effectu ou en effectuerontplusieurs. En effet Effectuer concerne aussi bien les stages passs, qu'en cours ou venir(programms). Derrire les associations souvent le temps s'coule et il faut toujours sedemander si on gre le pass, le prsent ou l'avenir ou les trois la fois. Si les cardinalitsmaximales sont les plus faciles dterminer, les minimales sont plus dlicates : n'oubliez pasque 1 signifie "pour tout" et 0 "il existe au moins".

Lorsque la cardinalit maximale d'un des deux sens de lecture vaut 1 on dit alors quel'association binaire est fonctionnelle . En effet Effectuer peut tre vue comme une fonctionqui associe tout lment de l'ensemble de dpart STAGE un lment de l'ensemble d'arrivetudiant, on pourrait noter ETUDIANT = Effectuer (STAGE ) (voir y = f(x)). Elle s'appelle aussiune dpendance fonctionnelle (DF) ou contrainte d'intgrit fonctionnelle (CIF).

Signalons le cas particulier de Etudier , le couple de cardinalit de ETUDIANT versPROMO

est surmont d'un (R) qui signifie que l' identifiant N dans la promo deETUDIANT

est relatif celui de PROMO Anne . Autrement dit il ne s'agit rien d'autre que d'unecodification hirarchise. Une mme valeur de N dans la promo peut se retrouver d'unepromo l'autre. La numrotation des salles d'un lyce, d'un hpital etc. comprend souvent entte le code du btiment est un autre exemple, voir aussi le plan comptable.

Lorsque les deux cardinalits maximales sont n l'association binaire est nonfonctionnelle , par exemple Acqurir ; dans ce cas elle peut porter des proprits, ici Niveau :ce n'est ni une proprit de COMPETENCE (pour quel type de stage ?), ni une proprit de TYPEDE STAGE (pour quelle comptence) mais en quelque sorte des deux par le biais del'association Acqurir .

Enfin comme nous le verrons travers des exercices une association peut tre ternaire,voire quaternaire, au del c'est beaucoup plus rare. Au del de la dimension 2 une associationest forcment non fonctionnelle.

Une proprit ne peut appartenir qu' une entit ou une association . Les seulesredondances tolres sont en fait celle qui exprime les associations. Stage aurait pu contenirpar exemple le N de prof qui assiste l'tudiant, mais c'est justement l'association Assister quisymbolise ce lien sans aucune ambigut grce au deux couples de cardinalits, il est doncsuperflu de l'ajouter. Un bon formalisme est un formalisme non bavard, non redondant. Demme Acqurir auraient pu contenir, outre Niveau, le Code type et le Code comptence, maisl encore cela alourdirait inutilement la reprsentation graphique du MCD puisque lescardinalits permettent de lire et de comprendre la signification de cette association.

A ce niveau le MCD est avant tout un bon outil de communication, condition bienentendu que les principaux acteurs du systme sachent le lire. Il aidera la validation dumodle avant qu'il soit implant sur le disque d'un ordinateur sous la forme d'une base dedonnes l'aide d'un Systme de Gestion de Bases de Donnes R elationnelles .


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B_ Le modle conceptuel des communications (MCC)Souvent connu sous le nom de graphe des flux , c'est un outil trs simple qui permet

de reprsenter tous les flux d'information qu'change le SI avec son environnement.Ce modle ne manipule que deux concepts : l'acteur et le flux.

1) L'acteur est soit interne au SI soit externe : c'est un tiers. Ici nous ne nousproccupons absolument pas de l'organisation interne du travail chez ECM, donc nous nevoyons qu'un acteur interne ECM . Le domaine qui nous intresse est celui du recrutement destudiants (relire le bas de la page 2 de la prsentation du scnario), donc le seul acteur externeque nous prenons en compte est CANDIDAT . On peut faire autant de MCC que de domainestudis quitte ensuite les fusionner pour avoir une vision plus synoptique. De mme le jouro les problmes de division du travail, de circulation des informations au sein de ECM

retiendront notre attention, l'acteur ECM "clatera" en autant d'acteurs que de services, desresponsables concerns.

2) Le flux est soit entrant, soit sortant, d'o la flche pour le symboliser. Il est porteur demessages, d'informations que l'on peut analyser. A ce stade conceptuel nous ne cherchons pas savoir quel est le support utilis (voie, tlphone, courrier, fax, EDI etc.).

C_ Le diagramme d'tat d'un objet.Ce nouvel outil apparu depuis peu dans la mthode MERISE permet de focaliser son

attention sur l'objet de gestion principal manipul par le domaine tudi. Ici l'vidence ils'agit du dossier de candidature.

Le but de ce diagramme est de montrer les diffrentes tapes, les tats , de la vie d'undossier de candidature depuis sa "naissance" jusqu' sa "mort". Les arcs qui relient un tat l'autre traduisent une transition reprsente le plus souvent par un verbe. Un traitement dudomaine tudi aura toujours pour effet d'assurer une ou plusieurs transitions.

D_ Le modle conceptuel des traitements (MCT)

En s'appuyant sur le MCC et le CVO, il va permettre de dcrire la logique destraitements tudis.

1) NOTION DE TRAITEMENT

DOMAINEEVENEMENTS RESULTATS


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Dcrire les traitements, c'est dcrire les processus dclenchs dans le domaine tudi(ici le sous systme d'informations de ECM de la gestion des stages en entreprise destudiants) en rponse aux stimulations de son environnement .

2) OBJECTIF DE LA M ODELISATION CONCEPTUELLE DESTRAITEMENTS

Le MCT est un schma qui a pour but de reprsenter formellement toutes les activitsexerces par le domaine. Cette modlisation s'effectue en faisant abstraction del'organisation, c'est dire des moyens et ressources ncessaires l'excution de ces activits.Un MCT exprime ce que fait le domaine, et non par qui, quand, o et comment ces activitssont ralises.

Le formalisme graphique doit faciliter le dialogue entre l'analyste et l'utilisateur, il doittre le plus parlant et le plus lisible possible tout en tant concis et non ambigu.

Le formalisme du MCT utilise les 6 concepts :

1_ L'ACTEURSeuls les acteurs externes au domaine sont pris en compte. Dans notre cas deux acteurs

externes : les propritaires et l'imprimeur. Le MCT ne prend pas en compte les diffrentsacteurs internes au domaine puisqu'ils traduisent l'organisation des activits.

2_ L'EVENEMENT et le RESULTATTout flux d'information entrant dans le domaine est un vnement qui va le faire ragir

en produisant un (ou plusieurs) rsultat(s) destination d'un acteur. A ce stade on neproccupe pas du support de ces flux, ni de leur modalit technique de transmission. Il est boncependant d'tudier l'ensemble des informations qu'ils vhiculent, on l'appelle le MESSAGE .

Un vnement peut aussi traduire une contrainte temporelle ("Avant date limite envoipices").

3_ L'ETATAu cur du domaine tudi il existe souvent un objet (reprsent par une entit du

MCD) dont les diffrents tats dcrivent bien son fonctionnement et sa dynamique. Ici

ETUDIANT peut faire l'affaire si certaines de ses occurrences sont vues comme des candidats :les proprits conviennent. La plupart des activits du domaine consiste faire passer cetobjet d'un tat un autre.

Comme un vnement entrant un tat peut tre la condition pralable un traitement,comme un rsultat il peut tre la consquence d'un traitement. C'est pourquoi le symbolegraphique pour l'tat et l'vnement/rsultat est le mme. Nous les distinguerons grce unecodification de couleur (ou de ton de gris).

L'tat d'une occurrence de l'objet un instant t se traduit par une valeur code d'uneinformation spcifique. Dans notre exemple il faudra donc ajouter un code tat dossier dansl'entit ETUDIANT .


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4 LA SYNCHRONISATION Elle reprsente une condition pralable au dclenchement d'un traitement. Elle

s'exprime par une expression logique base de ET, OU ou tout autre combinaison (voir

algbre de Boole).Si la condition n'est pas vrifie, la synchronisation et les occurrences d'vnementsprsents restent en attente jusqu' ce qu'elle soit vrifie.

5_ L'Opration

C'est la description du comportement du domaine etde son systme d'information face aux vnements. Une opration correspond un traitementdu systme que l'analyse permet d'isoler des autres. La segmentation en plusieurs oprationsne se justifie que par l'attente d'informations complmentaires en provenance d'vnementsncessaires la poursuite des activits.

6_ L'opration se compose d' activits (ou fonctions) qui dcrivent ce qui est fait. Lenombre d'activits, leur description plus ou moins dtaille dpend du stade de l'analyse : onpeut se contenter dans un premier temps d'une description sommaire, ce stade ce qui estessentiel est bien percevoir le ou les vnements et leur synchronisation et les rsultats.L'ordre dans lequel les activits sont prsentes au sein de l'opration n'est pas forcment

significatif.L'mission des rsultats dpend souvent de conditions (ou rgles) d'mission .

Une condition peut tre vrifie partir de toute fonction de l'opration. Si cette activit n'estpas la dernire aucun dcoupage de l'opration ne doit tre effectue au niveau conceptuel. Onne se proccupe pas, pour l'instant, de la logique interne du droulement de l'opration.Ces conditions ne sont pas forcment exclusives.

QUELQUES CONSEILS

On regroupera dans une mme opration toutes les activits qui peuvent tre effectues,ds la survenance de l'vnement, sans tenir compte des ventuelles attentes qui neseraient dues qu' l'organisation interne. En consquence, deux oprations conscutives,s'enchanant uniquement par un tat, ne prsentent aucune attente et devraient de ce fait tre fusionnes.

Au niveau conceptuel, l'on ne cherche pas expliciter l'enchanement des fonctions del'opration, ni les moyens ncessaires leur excution (qui sont supposs illimits et immdiatement disponibles). Leur prsentation se fait frquemment sous la forme d'uneliste. Il suffit de dcrire ce que fait l'opration.

Dans la description d'un processus, seule l'attente d'vnement complmentaire devrait

justifier le dcoupage en plusieurs oprations. Quand une opration s'achve, le domaineperd le contrle de la poursuite du processus.

Expression

Nom de l'OprationActivit 1Activit 2etc

C1 C2 C3


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A chaque survenance d'vnement, rien n'oblige que toutes les fonctions de l'oprationsoient effectuer. Une condition peut se trouver vrifie ds les premires fonctions d'uneopration et conduire la fin de l'opration.

L'ensemble des conditions de sortie d'une opration n'est pas obligatoirement dichotomique ; leur expression peut tre considre comme vraie ou fausse n'importe

quelle tape du droulement de l'opration et plusieurs peuvent avoir la valeur "vraie" l'issue d'une opration.

Plusieurs rsultats peuvent tre mis par la mme condition de sortie. Il n'est pas obligatoire de reprsenter comme conscutives (ou lies) des oprations dont

l'tat rsultant de l'une est l'tat pralable de l'autre. La logique interne d'un traitement sera tudi plus tard en utilisant les techniques de l'algorithmie.

CONCLUSIONCes quatre outils mis notre disposition par la mthode MERISE ont pour principale

vertu d'tre lisibles par un informaticien non averti condition qu'on lui donne bien sr lescls de lecture. N'oublions pas que l'informatisation d'un systme d'information oblige toutmettre plat, des remises en cause parfois douloureuses, malheureusement trop souvent des compressions de personnel, des changements dans des habitudes de travail. Ceprocessus devra associer en permanence tous les acteurs du systme.

Cette premire tape se terminera par la confrontation de ces 4 outils pour vrifier leurcohrence. Une fois cette validation faite se posera alors toute une srie de problmestechniques et budgtaires qui dboucheront sur le choix de configurations matrielles et

logicielles. Puis la programmation des applications retenues et enfin leur mise en placesuivront. Le processus ne sera jamais vraiment termin car il faudra assurer la maintenancelogicielle des applications, corriger les "bugs" ventuels (il y en a toujours !) et les faireventuellement voluer.

Pour nous, enseignants, ils deviennent trs prcieux pour exposer avec rigueur etcohrence diffrents domaines de traitement des informations, que ce soit sous l'angleadministratif, comptable ou commercial. Cet enseignement matrialise ce qui unifie toutes lesdisciplines que nous devons enseigner en tant que professeur d'conomie-gestion, toutesfilires confondues.

Mais bien que les outils soient simples, il faut du temps et de l'exprience pour bienles matriser. Ne perdez jamais de vue que c'est le sens dgag par les modles proposs quiest primordial, davantage que le respect plus ou moins automatiques de certaines rgles deprsentation, soyez toujours aux aguets, dessinez peu et rflchissez beaucoup. La difficultc'est qu'au niveau de cet enseignement on peut commettre de graves erreurs sans s'en rendrecompte. L'idal serait qu'un professeur lise un modle fait par un de ses collgues et dise cequ'il a compris.

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