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Couverture
Dominique PoltonDirectrice de la stratégie, des études et des statistiques22 mai 2012
Régulation économique par l’analyse des processus de soins
Sommaire
Sommaire
1. Démarche générale
2. Une approche de la dépense par pathologie / segment de patients
3. Une démarche d’analyse par pathologie / processus de soins
1. Exemple d’un processus de soins élémentaire : canal carpien
2. Extension à d’autres processus : exemple du diabète
Conclusion
Sommaire
Sommaire
1. Démarche générale
2. Une approche de la dépense par pathologie / segment de patients
3. Une démarche d’analyse par pathologie / processus de soins
1. Exemple d’un processus de soins élémentaire : canal carpien
2. Extension à d’autres processus : exemple du diabète
Conclusion
Page courante
1. Démarche générale (1/3)
Objectif = améliorer les résultats de santé, la qualité des soins reçus, pour tous,
et ceci sous contrainte financière (avec des ONDAM plus stricts et une gestion plus rigoureuse de cette contrainte financière qu’elle n’a été par le passé).
Ceci implique :
de rapprocher les considérations de santé publique ou de qualité des soins et les questions de ressources, de coût et de conditions de mise en oeuvre, pour obtenir des résultats au meilleur coût ( approche médico-économique)
de promouvoir les processus de soins les plus efficients indépendamment des offreurs de soins ( approche par pathologie et processus de soins)
Page courante
Le système recèle des marges pour améliorer la performance, tant en termes de meilleure santé et de qualité des soins que de productivité et de coût de ces soins, dans tous les secteurs.
Sources d’identification des gains d’efficience possibles : La comparaison de nos résultats et de nos pratiques avec celles
d’autres pays comparables La comparaison de la situation actuelle avec les objectifs de santé
publique et les recommandations de bonne pratique nationales et internationales
Le constat des écarts (par zone géographique, par professionnel,…)
Prévenir les pathologies / complications
Optimiser les traitements et les parcours de soins
Accroître la productivité des offreurs de soins
1. Démarche générale (2/3)
Page courante
Taux dans le répertoire conventionnel en cours
79,0%77,2%
81,6%
70,0%
61,6%
53,6%
45,4%
82,0%
40%
45%
50%
55%
60%
65%
70%
75%
80%
85%
90%
janv-04 janv-05 janv-06 janv-07 janv-08 janv-09 janv-10 janv-11
Taux de générique hors DOM dans le répertoire conventionnel(*)
(*) sur la période janvier 2004-décembre 2005, en l'absence de répertoire conventionnel, c'est celui du 31 décembre 2005 qui est considéré.
1. Démarche générale (3/3)
Progression de 40 points du taux degénériques entre 2004 et 2009
L'évolution du nombre d' IJ cdepuis 1997 et ce qu'elle aurait été si elle avait suivi l'évolution de la population salariée (effectif et structure d'âge)
90,0
100,0
110,0
120,0
130,0
140,0
150,0
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Evolution du nombre d'IJ
Evolution des effectifs de population salariée et de la
structure âge
Baisse de 11% en 3 ans du nombre d'IJ
Economie : 1 MD d'euros annuels
Progression de 15 points du taux de chirurgie ambulatoire sur 17 gestes
marqueurs entre 2006 et 2009
Baisse de 10% des arrêts de travailentre 2003 et 2006
Exemples de gains d’efficience
Sommaire
Sommaire
1. Démarche générale
2. Une approche de la dépense par pathologie / segment de patients
3. Une démarche d’analyse par pathologie / processus de soins
1. Exemple d’un processus de soins élémentaire : canal carpien
2. Extension à d’autres processus : exemple du diabète
Conclusion
8
2. Une approche de la dépense par pathologie (1/4)
L'évolution de la dépense de santé en volume (consommation de soins et biens médicaux) et de la population
80,0
100,0
120,0
140,0
160,0
180,0
200,0
220,0
240,0
260,0
280,0
300,019
8019
8119
8219
8319
8419
8519
8619
8719
8819
8919
9019
9119
9219
9319
9419
9519
9619
9719
9819
9920
0020
0120
0220
0320
0420
0520
0620
0720
08
Croissance du volume de consommation de soins en France (source comptes de la santé)
Croissance de la population française (source INSEE)
Plus de malades / de maladies soignées ?
Quelles pathologies ?
Evolution des modalités de traitement ? Intensification des soins ? Pour quels résultats de santé ?
Pour chaque pathologie, processus de soins optimaux ?
--> distinguer évolutions inévitables /positives et gains d'efficience possibles
Sommaire
Patients en ALD (15)
Maternité
Patients « chroniques »
non ALD (6)
Episode aigu d’hospitalisation
Soins ambulatoires
courants
Faible consommation
de soins
Pas de recours dans
l’année
8,3 millions de personnes (15%)62% des dépenses
15 millions de personnes (26%)21% des dépenses
1,3 millions de personnes (2%) *3% des dépenses
2,4 millions de personnes (4%)8% des dépenses
* Femmes ayant un congé de maternité
16 millions de personnes (27%)5% des dépenses
10 millions de personnes (19%)0,5% des dépenses
4 millions de personnes (7%)
20082008
Première approche de “médicalisation de l’ONDAM”
2. Une approche de la dépense par pathologie (2/4)
Page courante
On assiste à une concentration croissante des dépenses sur les malades lourds, qui sont aussi ceux pour lesquels les taux de remboursement sont les plus élevés.
2. Une approche de la dépense par pathologie (3/4)
La répartition des dépenses de soins remboursées en fonction des segments de patients
-15,0%
-10,0%
-5,0%
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
-4 000 0 4 000 8 000 12 000 16 000 20 000
Coût moyen annuel
Evo
luti
on
des
eff
ecti
fs e
ntr
e 20
05 e
t 20
08 Patients cardio-vasculaires lourds
23 Md€
Autres affections
graves 21 Md€
Cancers 17 Md€
Diabète 11 Md€
Autres chroniques non aggravés 20 Md€
Chroniques cardio-vasculaires non aggravés 12 Md€
Episode hospitalier ponctuel 12 Md€Soins ambulatoires
courants 7 Md€
Maternité5 Md€
Affections neurologiques dégénératives
7 Md€
Affections psychiatriques
graves 13,5 Md€ Faible recours aux soins
Sommaire
Sommaire
1. Démarche générale
2. Une approche de la dépense par pathologie / segment de patients
3. Une démarche d’analyse par pathologie / processus de soins
1. Exemple d’un processus de soins élémentaire : canal carpien
2. Extension à d’autres processus : exemple du diabète
Conclusion
• 150 000 séjours hospitaliers en 2008• «Epidémie» dans les années 1980-
1990, puis ralentissement début 2000• Causes : Formes sans origine trouvée
(idiopathique) et nombreuses pathologies et facteurs favorisants (Compression- étirement – Mvts de flexion-extension, micro-traumat.)
• Maladie professionnelle: part attribuable à la profession (chez ouvriers = 60% des cas dus à l’activité professionnelle)
• Forme « silencieuse » chez les pers. âgées
• Bilatéral : 33-50% des personnes, • Guérison « spontanée » : 30% des cas• Diagnostic : clinique et
électromyogramme • TTT médical : Infiltration (<3), attelle• TTT chirurgical : ciel ouvert,
vidéochirurgie
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (1/14)
Diagnostic
13
Survenue du syndrome
Chirurgie
A ciel ouvert
Vidéo-chirurgie
Rééducation
Arrêt de travail
Reprise d’activité
Attelle ou
infiltration
Arrêt de travail
éventuel
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (2/14)
Diagnostic
14
Survenue du syndrome
Chirurgie
A ciel ouvert
Vidéo-chirurgie
Rééducation
Arrêt de travail
Reprise d’activité
Attelle ou
infiltration
Arrêt de travail
éventuel
Recommandation électromyogramme : 70% des patients en 2008 (mais repérage des actes effectués en externe à l’hôpital insuffisamment exhaustif) taux optimal ?
(pas nécessaire à 100% pour faire le diagnostic)
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (3/14)
Diagnostic
15
Survenue du syndrome
Chirurgie
A ciel ouvert
Vidéo-chirurgie
Rééducation
Arrêt de travail
Reprise d’activité
Attelle ou
infiltration
Arrêt de travail
éventuel
15% des patients ont un arrêt de travail avant la chirurgie, en moyenne de 48 jours (plus lorsqu’il s’agit d’une maladie professionnelle.
Délai d’attente de l’acte chirurgical ? Si oui, le raccourcissement de ce délai serait un gain pour la personne comme pour l’assurance maladie.
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (4/14)
Diagnostic
16
Survenue du syndrome
Chirurgie
A ciel ouvert
Vidéo-chirurgie
Rééducation
Arrêt de travail
Reprise d’activité
Attelle ou
infiltration
24% seulement des patients ont des infiltrations ou des attelles quelle place dans la stratégie thérapeutique ? Alternatives à la chirurgie qui mériteraient d’être davantage proposées aux patients ?
Arrêt de travail
éventuel
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (5/14)
Diagnostic
17
Survenue du syndrome
Chirurgie
A ciel ouvert
Vidéo-chirurgie
Rééducation
Arrêt de travail
Reprise d’activité
Attelle ou
infiltration
150 000 interventions en 2008
+25% entre 1999 et 2008 dont 50% liée à l’évolution démographique
Variations géographiques (taux d’interventions de 1 à 5 entre départements après ajustement âge – sexe, partiellement explicables)
l’acte réalisé est-il toujours pertinent ?
Arrêt de travail
éventuel
Référentiels HAS Ciblage
établissements (indicateurs)
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (6/14)
Diagnostic
18
Survenue du syndrome
Chirurgie
A ciel ouvert
Vidéo-chirurgie
Rééducation
Arrêt de travail
Reprise d’activité
Attelle ou
infiltration Intérêt à développer la
chirurgie endoscopique ? (avantage pour le patient = en théorie, arrêt d’activité moins long après la sortie de l’hôpital)
Actuellement 35%
Inégalement diffusée
Arrêt de travail
éventuel
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (7/14)
Diagnostic
19
Survenue du syndrome
Chirurgie
A ciel ouvert
Vidéo-chirurgie
Rééducation
Arrêt de travail
Reprise d’activité
Attelle ou
infiltration
Prix de l’intervention harmonisé (convergence), mais différent pour l’assurance maladie et le patient
Arrêt de travail
éventuel
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (8/14)
Hôpitaux publics
Cliniques
34 773 98 572
26% 74%
0,0 0,0
hors dépassement 785 € 663 €
avec dépassement 785 € 801 €
dont à la charge de l'assurance maladie 767 € 645 €
dont à la charge du patient 18 € 156 €
Coût t
ota
l moyen
factu
ré
Nombre de séjours en 2010
Part de chaque secteur
Durée moyenne de séjour (2010)
Diagnostic
20
Survenue du syndrome
Chirurgie
A ciel ouvert
Vidéo-chirurgie
Rééducation
Arrêt de travail
Reprise d’activité
Attelle ou
infiltration
Près de 20% des patients ont eu des soins de kinésithérapie.
Forte variabilité géographique sur le nombre moyen de séances (départements à forte densité 15 à 20 séances, 5 à 8 dans d’autres départements)
Arrêt de travail
éventuel
20
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (9/14)
Recos Régulation démographique
Diagnostic
21
Survenue du syndrome
Chirurgie
A ciel ouvert
Vidéo-chirurgie
Rééducation
Arrêt de travail
Reprise d’activité
Attelle ou
infiltration
Arrêt de travail
éventuel
Recos HAS
Entente préalable liée aux référentiels
21
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (10/14)
Situationde rééducation
Seuil de demanded’accord préalable
Entorse externerécente de cheville
à partirde la 11ème
séance
Arthroplastie du genoupar prothèse totale
à partirde la 26ème
séance
Reconstruction duligament croiséantérieurdugenou
à partirde la 41ème
séance
Arthroplastie de hanche par prothèsetotale
à partirde la 16ème
séance
Libérationdu nerfmédianducanal carpien
dèsla 1ère séance
Situationde rééducation
Seuil de demanded’accord préalable
Entorse externerécente de cheville
à partirde la 11ème
séance
Arthroplastie du genoupar prothèse totale
à partirde la 26ème
séance
Reconstruction duligament croiséantérieurdugenou
à partirde la 41ème
séance
Arthroplastie de hanche par prothèsetotale
à partirde la 16ème
séance
Libérationdu nerfmédianducanal carpien
dèsla 1ère séance
Limite supérieure recos sur durée IJ = 56 jours
Diagnostic
22
Survenue du syndrome
Chirurgie
A ciel ouvert
Vidéo-chirurgie
Rééducation
Arrêt de travail
Reprise d’activité
Attelle ou
infiltration
55% des patients ont un arrêt de travail après l’intervention
Forte variabilité
Enjeu économique par rapport au prix de l’intervention
Arrêt de travail
éventuel
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (11/14)
Recos HAS
Durée arrêt de travail Total Endoscopie Ciel ouvert
% % %1-14j 5,0 6,5 4,115-28 19,1 22,3 17,329-42 24,4 24,1 24,543-56 14,8 14,3 15,157 et plus 36,8 32,8 38,9Total 100,0 100 100
Excès > 56 joursPas de différence de durée entre les deux techniques
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (12/14)
Récapitulatif des gains de qualité et d’efficience
potentielsEconomie ou dépense possible
Hypothèse de montant potentiel Commentaire
Diagnostic, traitement par
attelle ou infiltration
7augmentation du % des patents ayant
un électromyogramme+3
100% des patients (actuellement 70% - mais peut-être examens non repérés)
Arrêts de travail avant
intervention20
Diminution de la durée d'arrêt par intervention plus rapide (48 jours en moyenne pour 15% des patients)
-10
Intervention 95Alignement sur le remboursement
assurance maladie des etab ex-OQN-5
Potentiellement plus si alignement sur les établissements les plus efficients et gains
de productivité
Kinésithérapie 9Diminution des 2/3 (normalement pas
de kiné nécessaire)-6
Arrêts de travail après
intervention54
Suppresion des IJ en excès (>28 jours pour l'endoscopie et 56 jours pour la
chirurgie à ciel ouvert)-31
Potentiellement plus si développement de la chirurgie endoscopique (actuellement
1/3, potentiellement 2/3)TOTAL 185 -49 M€
26%
Estimation des coûts pour l'AM
Economie ou dépense supplémentaire potentielle
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (13/14)
Diagnostic
25
Survenue du syndrome
Chirurgie
A ciel ouvert
Vidéo-chirurgie
Rééducation
Arrêt de travail
Reprise d’activité
Attelle ou
infiltration
Arrêt de travail
éventuelPossibilité de redéployer les économies dégagées vers des actions de prévention, notamment en direction des entreprises (part importante des syndromes de canal carpien d’origine professionnelle)
Objectif de prévention et diminution de la prévalence
3.1. Analyse d’un processus de soins élémentaire : canal carpien (14/14)
Sommaire
Sommaire
1. Démarche générale
2. Une approche de la dépense par pathologie / segment de patients
3. Une démarche d’analyse par pathologie / processus de soins
1. Exemple d’un processus de soins élémentaire : canal carpien
2. Extension à d’autres processus : exemple du diabète
Conclusion
Page courante 3.3. Extension à d’autres processus : exemple du diabète (1/5)
Prévalence du diabète traité de 2000 à 20094,4 % en 2009 soit 2,9 millions d’individus
Cardiaques et cérébrovasculaires367 00016,7 %Angor ou infarctus du myocarde306 00013,9 %Revascularisation coronaire139 0006,3 %Insuffisance cardiaque*110 0005,0 %Accident vasculaire cérébral*
Cardiaques et cérébrovasculaires367 00016,7 %Angor ou infarctus du myocarde306 00013,9 %Revascularisation coronaire139 0006,3 %Insuffisance cardiaque*110 0005,0 %Accident vasculaire cérébral*
33 0001,5 %Amputation
Podologiques218 0009,9 %Mal perforant33 0001,5 %Amputation
Podologiques218 0009,9 %Mal perforant
Ophtalmologiques
365 00016,6 %Traitement ophtalmo par laser86 0003,9 %Perte de la vue d’un œil
Ophtalmologiques
365 00016,6 %Traitement ophtalmo par laser86 0003,9 %Perte de la vue d’un œil
Rénales7 0000,3 %Dialyse ou Greffe
Rénales7 0000,3 %Dialyse ou Greffe
Effectif estimé en métropole
sur 2,2 millions
Prévalence 2007
ComplicationsEffectif estimé en
métropolesur 2,2 millions
Prévalence 2007
Complications
4,1
2,8
1,6
+ 5,6 % p.a.
2017 -évolution projetée
20102000
Nombre de patients diabétiquesMillions
Projection du nombre de patients traités en 2017 :4,5 millions de personnes
28
3.3. Extension à d’autres processus : exemple du diabète (2/5) Estimation des coûts
Md€, 2010
2,5 Md€ 14 %
24 %
Total des dépenses de santédes patients diabétiques
17,7
3,6
Dépenses des patients diabétiques non liées au diabète
Dépenses des patients diabétiquesliées au diabète
7,4
6,7
Prévention des complications cardiovasculaires 0,8
Dépistage des complications 0,1
Contrôle de la glycémie 1,7
Dépistage 0,03
Dépenses non affectables par type de complications
0,3
Dépenses indirectement liées au diabète
2,1
0,1Perte de la vision
0,3
Autres complications
Insuffisance rénale 0,7
Complications cardiovasculaires 0,8
Neuropathie
Note : le coût des SSR est à réintégrer dans le coût des complications1 Détermination d’une fraction attribuable au diabète pour les coûts des complications2 Dépenses liées aux pathologies dont le risque augmente avec le diabète, de façon indirecte (ex : cancer, obésité, populations défavorisées),
calculé par différentiel entre le coût de prise en charge des personnes diabétiques et non diabétiques, après déduction de la part directement liée au diabète
3 Dépense de santé des patients diabétiques a priori non liées au diabète, dont la fraction non attribuable au diabète des complications de type cardiovasculaires, neuropathie, rétinopathie et troubles rénaux + autres dépenses de santé non liées au diabète
Prévention primaire (diabète type 2)
Prévention des complications (diabète type 1 et 2)
Traitement des complications1
(diabète type 1 et 2)
Nature des dépenses
Dépenses non liées au diabète3
4,2 Md€
Dépense de santé des patients diabétiques liées au diabète
Dépenses indirecte-ment liées au diabète2
Estimation des coûts Md€, 2010
2,5 Md€ 14 %
24 %
Total des dépenses de santédes patients diabétiques
17,7
3,6
Dépenses des patients diabétiques non liées au diabète
Dépenses des patients diabétiquesliées au diabète
7,4
6,7
Prévention des complications cardiovasculaires 0,8
Dépistage des complications 0,1
Contrôle de la glycémie 1,7
Dépistage 0,03
Dépenses non affectables par type de complications
0,3
Dépenses indirectement liées au diabète
2,1
0,1Perte de la vision
0,3
Autres complications
Insuffisance rénale 0,7
Complications cardiovasculaires 0,8
Neuropathie
Note : le coût des SSR est à réintégrer dans le coût des complications1 Détermination d’une fraction attribuable au diabète pour les coûts des complications2 Dépenses liées aux pathologies dont le risque augmente avec le diabète, de façon indirecte (ex : cancer, obésité, populations défavorisées),
calculé par différentiel entre le coût de prise en charge des personnes diabétiques et non diabétiques, après déduction de la part directement liée au diabète
3 Dépense de santé des patients diabétiques a priori non liées au diabète, dont la fraction non attribuable au diabète des complications de type cardiovasculaires, neuropathie, rétinopathie et troubles rénaux + autres dépenses de santé non liées au diabète
Prévention primaire (diabète type 2)Prévention primaire (diabète type 2)
Prévention des complications (diabète type 1 et 2)
Prévention des complications (diabète type 1 et 2)
Traitement des complications1
(diabète type 1 et 2)
Traitement des complications1
(diabète type 1 et 2)
Nature des dépenses
Dépenses non liées au diabète3Dépenses non liées au diabète3
4,2 Md€
Dépense de santé des patients diabétiques liées au diabète
Dépense de santé des patients diabétiques liées au diabète
Dépenses indirecte-ment liées au diabète2Dépenses indirecte-ment liées au diabète2
Page courante3.3. Extension à d’autres processus : exemple du diabète (3/5)
Evolution prévue
4,1
2,8
1,6
+ 5,6 % p.a.
2017 -évolution projetée
20102000
Nombre de patients diabétiquesMillions
Croissance de la dépense liée au diabèteMd€, 2010 - 2017Croissance de la dépense liée au diabèteMd€, 2010 - 2017
11,3
6,7
3,2
+7,7 % p.a.
2017 -évolution projetée
20102000
Évolution des dépensesMd€ Commentaires
Dépenses en 2017 11,3
Croissance naturelle 4,6
Dépenses en 2010 6,7
▪ Augmentation du nombre de patients de 5,6 % par an (1,3 million de patients supplémentaires)
▪ Hypothèse de croissance de 7,7 % par an
Évolution des dépensesMd€ Commentaires
Dépenses en 2017 11,3
Croissance naturelle 4,6
Dépenses en 2010 6,7
▪ Augmentation du nombre de patients de 5,6 % par an (1,3 million de patients supplémentaires)
▪ Hypothèse de croissance de 7,7 % par an
Page courante 3.3. Extension à d’autres processus : exemple du diabète (4/5)
Objectifs loi de santé publique
054 : Assurer une surveillance conforme aux recommandations de bonne pratique clinique émises par l’Alfediam, l’Afssapset l’Anaespour 80 % des diabétiques en
2008 (actuellement 16 à 72 % selon le type d’examen complémentaire)
055 : Réduire la fréquence et la gravité des complications du diabète et notamment les
complications cardiovasculaires
40%
60%
20%36
39
31
40
5955
67
43
0
20
40
60
80
AUS CAN FR GER NETH NZ UK US
Base: Adults with diabetes
Percent received all four diabetes services*
Résultats de The Commonwealth Fund2008 International Health Policy Surveyin Eight Countries
THE COMMONWEALTH
FUND
THE COMMONWEALTH
FUND
31
3.3. Extension à d’autres processus : exemple du diabète (5/5)Prévention primaire du diabète de type 2
Prévention des complications du diabète de type 2
Traitement des complications dudiabète de type 2
Prévention au sein de la population sur les facteurs de risque– Contrôle régulier de l’IMC et actions
sur la perte de poids et l’activité physique
Dépistage et interventions à destination des personnes à risque1 :– Dépistage du diabète chez les adultes
en surpoids et/ ou avec des facteurs de risque additionnels
– Contrôle régulier de la pression artérielle et du cholestérol
– Conseils sur le mode de vie– Mise en place de programmes pour
accompagner l’amélioration du mode de vie
– Accompagnement personnalisé par un diététicien
Optimisation du contrôle de la glycémie : Tests réguliers pour un contrôle optimal de la
glycémie Conseils sur le mode de vie dont tabagisme Former les patients sur l’équilibre alimentaire Si les interventions sur le mode de vie ne suffisent
pas, prescription de metformine en première intention
Si les interventions sur le mode de vie et la metformine ne permettent pas de contrôler la glycémie, prescription d’un second traitement oral
Si toutes les mesures précédentes ne suffisent pas, prescription de metformine + insuline
Intensification du traitement médicamenteux jusqu’à ce que le contrôle de la glycémie soit atteint
Formation sur le propre suivi de la glycémie pour les patients sous insuline
Contrôles quotidiens de la glycémie pour les patients sous insuline
Dépistage des facteurs de risque et des complications : Contrôle régulier de la pression artérielle et
adaptation du traitement Dépistage annuel de l’hypercholestérolémie Dépistage annuel de la rétinopathie Dépistage annuel de la neuropathie avec gradation
du risque podologique et formation sur le propre traitement des pieds
Contrôle annuel de la fonction rénale, incluant le dosage de l’albuminurie
Contrôle régulier de l’IMC Evaluation régulière de la situation psychologique
et sociale du patient
Traitement des pathologies cardiovasculaires Conseils sur le mode de vie dont tabagisme Traitement par statines et renforcement du
traitement antihypertenseur des patients à risque vasculaire
Traitement par B-bloquants + IEC ou sartans + statines + antiagrégants plaquettaires des patients ayant fait un infarctus du myocarde
Traitement de la rétinopathie : Orientation des patients avec une rétinopathie
vers une thérapie laser Traitement de la neuropathie :
Développement d’un approche multidisciplinaire pour les patients avec un ulcère du pied ou avec un risque podologique élevé
Orienter les patients à fort risque vers un spécialiste des pieds pour une prévention et une surveillance continue
Traitement de l’insuffisance rénale : Traitement par IEC ou sartans et renforcement
du traitement anti-hypertenseur des patients avec micro ou macro albuminurie
Réduction de l’absorption de protéines pour les patients diabétiques avec insuffisance rénale
Contrôle régulier de l’évolution de la fonction rénale et préparation à la dialyse si nécessaire
Coût-efficacité de programmes de prévention du diabète par réduction du surpoids pour les personnes à risque
Amélioration du suivi des patients diabétiquesQuels leviers ? (recommandations, incitations, programmes de disease management, support patients, éduc. thérapeutique,…)Quelle valeur ajoutée / efficacité par rapport aux moyens ?
Réduction du prix des traitements médicamenteux
Amélioration de l’autonomie des patients insulinotraités
Bon usage des dispositifs d’auto-contrôle