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CURRICULUM VITAE DE M. DOMINIQUE PRADELLE M. Dominique PRADELLE 7 rue de Saint Léonard 87100 Limoges ------------------- 111 rue Caulaincourt 75018 Paris ------------------- tél. 05 55 38 29 57 / 06 79 38 19 17 24 courriel : [email protected] ------------------- né le 18 mars 1964 à Beauvais (60 - Oise) de nationalité française n° INSEE : 1 64 03 60 057 096 SITUATION ACTUELLE – Professeur des Universités à l’Université Paris-Sorbonne, UFR de Philosophie 1 rue Victor Cousin 75230 Paris Cedex 05 – Membre de l’École Doctorale V (ED 0433) de l’Université Paris-Sorbonne, EA 3552 : Métaphysique : histoire, transformations, actualité – Directeur des Archives Husserl de Paris – UMR 8547 : Pays germaniques (Histoire, Culture, Philosophie) École Normale Supérieure 45 rue d’Ulm 75230 Paris cedex 05 – Membre du Collège doctoral international Storia e forma dei saperi flosofci, Università del Salento /Universität zu Köln CURSUS UNIVERSITAIRE 1981 Baccalauréat, section C, mention TB 1981/83 classes préparatoires scientifques (Mathématiques supérieures et Mathématiques spéciales) au lycée Louis-le-Grand 1983/85 classes préparatoires littéraires (Lettres supérieures et Première supérieure) au lycée Louis-le Grand 1985 reçu 15 ème à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, 2 ème à l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud 1985/89 scolarité à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm 1986 maîtrise d’histoire de la philosophie à l’Université de Paris I, sous la direction de J. Bouveresse, sur « La théorie de la connaissance de Bolzano », mention Très bien 1987 reçu 4 ème à l’Agrégation de philosophie 1988 DEA d’histoire de la philosophie à l’Université de Paris I, sous la direction de J.- T. Desanti, sur « La constitution de l’espace dans la phénoménologie tardive de Husserl », mention Très bien 1

CURRICULUM VITAE DE M. DOMINIQUE PRADELLElettres.sorbonne-universite.fr/IMG/pdf/curriculum_pradelle.pdf · 1981/83 classes préparatoires scientifques (Mathématiques supérieures

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CURRICULUM VITAE DE M. DOMINIQUE PRADELLE

M. Dominique PRADELLE

7 rue de Saint Léonard87100 Limoges-------------------111 rue Caulaincourt75018 Paris-------------------tél. 05 55 38 29 57 / 06 79 38 19 17 24courriel : [email protected]é le 18 mars 1964 à Beauvais (60 - Oise)de nationalité françaisen° INSEE : 1 64 03 60 057 096

SITUATION ACTUELLE

– Professeur des Universités à l’Université Paris-Sorbonne, UFR de Philosophie1 rue Victor Cousin75230 Paris Cedex 05

– Membre de l’École Doctorale V (ED 0433) de l’Université Paris-Sorbonne, EA 3552 :Métaphysique : histoire, transformations, actualité

– Directeur des Archives Husserl de Paris – UMR 8547 : Pays germaniques (Histoire, Culture,Philosophie)

École Normale Supérieure45 rue d’Ulm75230 Paris cedex 05

– Membre du Collège doctoral international Storia e forma dei saperi flosofci, Università delSalento /Universität zu Köln

CURSUS UNIVERSITAIRE

1981 Baccalauréat, section C, mention TB1981/83 classes préparatoires scientifques (Mathématiques supérieures et Mathématiques

spéciales) au lycée Louis-le-Grand1983/85 classes préparatoires littéraires (Lettres supérieures et Première supérieure) au

lycée Louis-le Grand 1985 reçu 15ème à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, 2ème à l’Ecole

Normale Supérieure de Saint-Cloud1985/89 scolarité à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm1986 maîtrise d’histoire de la philosophie à l’Université de Paris I, sous la direction de

J. Bouveresse, sur « La théorie de la connaissance de Bolzano », mention Très bien

1987 reçu 4ème à l’Agrégation de philosophie1988 DEA d’histoire de la philosophie à l’Université de Paris I, sous la direction de J.-

T. Desanti, sur « La constitution de l’espace dans la phénoménologie tardive deHusserl », mention Très bien

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1996 Doctorat de philosophie à l’Université de Paris X-Nanterre, sous la direction deJean-François Courtine, « Problèmes fondamentaux de la phénoménologiehusserlienne de l’espace », le 13 juin 1996, devant un jury composé en outre deMme Françoise Dastur (Université Paris I) et MM. Michel Fichant (UniversitéParis X) et Didier Franck (Université Paris X), mention “Très honorable avecfélicitations du jury à l’unanimité”

2009 Habilitation à diriger les recherches en philosophie, Université de Paris-Sorbonne (Paris IV), sous la direction de J.-F. Courtine, « La révolution anti-copernicienne. Sujet transcendantal, facultés et historicité (Kant, Husserl,Cavaillès, Heidegger) », le 28 novembre 2009, devant un jury composé en outrede MM. Jocelyn Benoist (Université Paris I), Rudolf Bernet (KatholiekeUniversiteit Leuven), Michel Fichant (Université Paris IV), Jean-FrançoisLavigne (Université de Nice) et Jean-Luc Marion (Université Paris IV)

ENSEIGNEMENT

1991/94 AMN à l’Université de Strasbourg II1994/97 ATER à l’Université de Paris I1997/98 professeur agrégé au Lycée technique L. de Vinci, St-Germain-en-Laye1998/2000 Maître de Conférences à l’Université Michel de Montaigne (Bordeaux III)2000/05 Maître de Conférences à l’Université Paris IV-Sorbonne2005/06 Délégation au CNRS à l’UMR 7117 – Laboratoire de Philosophie et d’Histoire

des sciences – Archives Henri-Poincaré, Université Nancy II (dir. G. Heinzmann)2006/10 Reprise des enseignements à l’Université Paris IV-Sorbonne2010/13 Professeur des Universités à l’Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand 2)2013/16 Professeur des Universités à l’Université Paris-Sorbonne, UFR de philosophie

ACTIVITES DE RECHERCHE

2005/2006 Délégation au CNRS à l’UMR 7117 – Laboratoire de Philosophie et d’Histoiredes sciences – Archives Henri-Poincaré, Université Nancy II (dir. G. Heinzmann)

1991/2010 chercheur aux Archives Husserl de Paris : UMR 8547 - CNRS/Paysgermaniques - 45, rue d’Ulm - 75230 Paris Cedex 05

2010/2013 Chercheur au PHIER (dir. Emmanuel Cattin), Clermont-Ferrand, Maison desSciences de l’Hommechercheur associé aux Archives Husserl de Paris (dir. Jocelyn Benoist) :UMR 8547 - CNRS/Pays germaniques - 45, rue d’Ulm - 75230 Paris Cedex 05

2013/15 Directeur des Archives Husserl de Paris et directeur-adjoint de l’UMR 8547 -CNRS/Pays germaniques (dir. M. Espagne) - 45, rue d’Ulm - 75230 Paris Cedex05

CONFÉRENCES

– « Sur le concept de sens en phénoménologie », journées d’études « Intentionnalité, sens, anti-psychologisme. Journées d’hommage à Robert Brisart » organisées par D. Pradelle et P.-J. Renaudie, Archives Husserl, École Normale Supérieure / Université Paris-Sorbonne, 17-18

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décembre 2015– « L’historicité chez Husserl, à partir de L’origine de la géométrie », conférence inaugurale du

séminaire organisé par R. Terzi et D. Pradelle, Archives Husserl de Paris, École NormaleSupérieure, 2 octobre 2015

– « Husserls Kritik an Kants Moralphilosophie », conférence plénière (Plenarvortrag), 16ème

Congrès de la Kant Gesellschaft, organisé par le Prof. Dr Voiletta Waibel, Université de Vienne,21-25 septembre 2015

– « Kantische und phänomenologische Bedeutung der Kopernikanischen Wendung », conférenceplénière (Plenarvortrag), colloque international « Der Deutsche klassische Idealismus und diePhänomenologie » organisé par Georgy Chernavin et Natalia Artemenko, Université d’État deSaint-Pétersbourg, 14-16 septembre 2015

– « Le problème de la défnition du continu : entre phénoménologie et intuitionnisme », colloqueinternational « Weyl and the Problem of Space » organisé par Julien Bernard et Carlos Lobo,Université de Konstanz, 27-29 mai 2015

– « L’essence de la structure prédicative », séminaire annuel « Phénoménologie et grammaire : loisdes phénomènes et lois de la signifcation » coordonné par B. Leclercq et A. Dewalque,Université de Liège, 4-8 mai 2015

– « Phénoménologie des mathématiques : idéalité et historicité », colloque « Phénoménologies àl’œuvre : Allemagne - France - Japon » coordonné par Masami Komemushi, Didier Franck etVincent Giraud, Osaka, Université Kansei Gakuin, les 24, 25 et 26 avril 2015

– « Der Einsatz bei der Interpretation der Kritik der reinen Vernunft : Heidegger und derNeukantianismus », Philosophisches Seminar « Kant und Heidegger » coordonné par IngaRömer, Bergische Universität Wuppertal, 30 mars/1er avril 2015

– « Ordo et methodus nella fenomenologia » (I-II), double conférence, Doctorat International « Formee storia dei Saperi Filosofci », Università del Salento, Lecce, 23-25 mars 2015

– « Problèmes de la phénoménologie : réfexion transcendantale, révolution copernicienne,historicité », Athènes, table ronde « Figures de la phénoménologie contemporaine » organiséepar le professeur Pavlos Kontos (Université de Patras), avec R. Barbaras et D. Franck,Ambassade de France en Grèce, 12 mars 2015

– « Sur l’autonomie du sensible », journée d’étude autour du livre de Jocelyn Benoist, Le bruit dusensible (Paris, Le Cerf, 2014), coordonnée par D. Cohen-Levinas, École NormaleSupérieure/Archives Husserl, 11 décembre 2014

– « La thématisation du continu chez Hermann Weyl », colloque international « Hermann Weyl »organisé par S. de Bianchi et G. Catren, Université Paris-Diderot, 10-11 décembre 2014

– « Le dire et le dit : l’origine du langage », colloque international « Heidegger-Levinas » organisépar D. Cohen-Levinas et A. Schnell, École Normale Supérieure/Université Paris-Sorbonne,13-15 novembre 2014

– « Le dire et le dit : sur le sens », séminaire « Lectures levinassiennes » coordonné par D. Cohen-Levinas, École Normale Supérieure, 7 octobre 2014

– « Phénoménologie des modalités », séminaire « La forme » organisé par R. Mocan, P. Lorelle etJ. Rogove, Université Paris-Sorbonne/Archives Husserl, 25 juin 2014

– « Husserl, passivité et causalité psycho-physique », colloque international « Les Passions de l’âme etleur réception philosophique » organisé par Vincent Carraud, Giulia Belgioioso, Jean-LucMarion et Yves Pouliquen, Fondation Singer-Polignac, 11-13 juin 2014

– « Espace mathématique et espace perceptif chez Husserl et Oskar Becker » , Séminaire duDottorato internazionale « Forma e storia dei saperi flosofci » supervisé par G. Belgioioso etJ.-F. Courtine sur le thème « Il luogo e la distanza », Università del Salento, Lecce, 26-28 mai2014

– « L’infni mathématique », colloque « Louis Couturat » organisé par M. Fichant et S. Roux,Mathesis République des savoirs (USR 3608), École Normale Supérieure, Département dePhilosophie, 21-22 mai 2014

– « Évolution, continuité et ruptures dans l’histoire des sciences », journée d’études « L’évolution,déf pour les philosophes ? » organisée par E. Salanskis (CiPh, Sphere, CIEPFC), Lycée

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Henri IV, 2-3 mai 2014– « Fondation phénoménologique du possible et des modalités chez Husserl », journée d’études

« Conceptions phénoménologiques du possible » organisée par Jean-Sébastien Hardy et MichelRhéaume, Université Laval, Faculté de Philosophie, Québec, 27-28 mars 2014

– « La généalogie de la raison », conférence plénière des Ateliers de philosophie moderne etcontemporaine et du Laboratoire de philosophie continentale sur l’invitation de Sophie-JanArrien, Université Laval, Faculté de Philosophie, Québec, 26 mars 2014

– « Réfexions sur l’ancrage phénoménologique de la négation », journée d’études sur « Lanégation » organisée par L. Lavaud, Université Panthéon-Sorbonne, 1er février 2014

– « Qu’est-ce qu’un fondement dans une phénoménologie descriptive ? », colloque « L’essence dufondement » organisé par E. Housset et J. Laurent, Université de Caen, MRSH, 29-31 janvier2014

– « Progressivité des contenus idéaux et problématique transcendantale chez Cavaillès », journéesd’études « Jean Cavaillès : histoire, philosophie, mathématiques » organisées par F. de Buzon,Université de Strasbourg, 14-15 novembre 2013

– « La réalité effective et l’ancrage phénoménologique des modalités », colloque international « Laréalité et ses concepts : energeia, actualitas, Wirklichkeit, reality » organisé par J.-C. Bardout,Université Rennes 1, 1-4 octobre 2013

– « La physicalisation des qualités chez Husserl et Duhem », journées d’études « Quantité etqualité. Perspectives croisées XVIIe/XXe siècles » organisées par L. Berchielli et S. Gandon,Université Blaise Pascal, Maison des Sciences de l’Homme, Clermont-Ferrand, 29-30 mars2013

– « Sens, sensible et perception », séminaire de phénoménologie organisé par J. Benoist (UniversitéPanthéon-Sorbonne) sur « Le sensible », ENS Ulm/Archives Husserl, 23 mars 2013

– « Ricœur lecteur de Husserl : une interprétation de la phénoménologie transcendantale »,colloque international « Les mondes de Paul Ricœur : 1913-2013 » organisé par M. Foessel(Université de Bourgogne) et C. Riquier (Institut Catholique de Paris), 11-14 février 2013,Université Paris-Ouest, ENS Ulm et Institut Catholique de Paris

– Table ronde autour de mon livre Par-delà la révolution copernicienne, présentation et interventions deF. Boccacini, A. Dewalque, M. Gyemant et B. Leclercq (Université de Liège), Université deLiège, 11 décembre 2012 ; puis autour du livre de R. Steinmetz, L’esthétique phénoménologique deHusserl (Paris, Kimé, 2011), avec des interventions de F. Boccacini, A. Dewalque, A. Hervy(Université de Liège), D. Lories (Université Catholique de Louvain) et moi-même, Universitéde Liège, 12 décembre 2012

– « La conception reinachienne de l’a priori : a priori matérial et formel », journées d’études desArchives Husserl organisées par moi-même sur « La phénoménologie réaliste d’AdolfReinach », ENS de la rue d’Ulm, 19-20 octobre 2012

– « Vague et approximation chez Husserl et Granger », colloque Phénomath « Le presque » organisépar J. Benoist et T. Paul, Université Paris 1/Ecole Polytechnique, 5-6 juillet 2012

– « Husserls Kritik an Kants transzendentalem Idealismus : Erörterung des phänomenologischenIdealismus », séminaire de L. Tengelyi, Université de Wuppertal, 25 juin 2012

– « L’essence de la technique selon Heisenberg et Heidegger », Conférence au Centre Marc Bloch,Georg Simmel-Saal, sur l’invitation de M. Foessel et D. Thouard, Berlin, 11 mai 2012

– « Norme, normalità ed anomalie nel pensiero di Husserl e di Canguilhem » [Normes, normalitéet anomalies dans la pensée de Husserl et de Canguilhem », Séminaire du Dottoratointernazionale « Forma e storia dei saperi flosofci » supervisé par G. Belgioioso et J.-F. Courtine, Università del Salento, Lecce, 7-10 mai 2012

– « Remarques sur la constitution des idéalités mathématiques », journée d’études « Penseraujourd’hui avec Husserl : la phénoménologie transcendantale et son contexte. Journéed’études et d’hommage sur les travaux phénoménologiques de Jacques English » coordonnéepar J.-F. Lavigne, Archives Husserl, ENS Ulm, 21 janvier 2012

– « Stumpf et le problème de l’origine de la représentation de l’espace », séminaire « Entremathématiques et philosophie : quel modèle pour la psychologie scientifque naissante en

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Allemagne au cours du XIXe et début XXe siècles ? » coordonné par C.-E. Niveleau, ArchivesHusserl, ENS de la rue d’Ulm, 5 janvier 2012

– « Peut-on constituer Dieu ? », séance académique « Husserl et l’idée de Dieu. Autour del’ouvrage d’Emmanuel Housset » coordonnée par J. de Gramont, Institut Catholique de Paris,8 novembre 2011

– « Rigueur formelle et rigueur informelle », colloque Phénoménologie du formalismemathématique « Formats techniques/formats non techniques de la pensée. Mathématique etphilosophie » coordonné par J. Benoist et T. Paul, École polytechnique/ENS Ulm, 3-4novembre 2011

– « Fondements phénoménologiques de la structure prédicative », séminaire du groupe ALTERorganisé par C. Riquier, Université Panthéon-Sorbonne, 21 mai 2011

– « La chose », colloque international coordonné par E. Cattin, D. Franck et D. Pradelle« Heidegger, Essais et conférences », Université Paris-Ouest, 19-20 mai 2011

– « Cavaillès et la pensée transcendantale (Kant, Husserl) », journée d'études « Jean Cavaillès :Philosophy, Logic and Resistance » organisée par J.-B. Fournier, Trinity College, Dublin, 16avril 2011

– « Le statut de l’espace mathématique chez Husserl et Becker », journées d’études de l’EcoleDoctorale de Philosophie coordonnées par B. Leclercq et A. Stevens, Université de Liège, 17-18 février 2011

– « Heidegger et le problème de l’intentionnalité », colloque international de phénoménologiecoordonné par J.-F. Courtine et P. d’Oriano, Rome, Università “La Sapienza” et CentreCulturel Roumain, 8 novembre 2010

– « La constitution des idéalités formelles », colloque international « Phénoménologie etphilosophie première » organisé par Bernard Mabille et Vincent Gérard, Université dePoitiers, 29-30 octobre 2010

– « L’intentionnalité chez Heidegger : critique ou reprise ? », colloque international sur« L’intentionnalité » organisé par A. Dewalque et D. Seron, Université de Liège, 3-7 mai 2010

– « Synthèse et imagination transcendantale chez Kant, Husserl et Heidegger », colloqueinternational « De la sensibilité : les esthétiques de Kant » co-organisé avec F. Calori(Université Rennes 1) et M. Foessel (Université de Bourgogne) aux Universités Rennes 1, Paris-Sorbonne et Dijon du 29 mars au 3 avril 2010

– « Does Husserl have a principle of reducibility ? » (Y a-t-il un principe de réductibilité chezHusserl ?), Husserl Circle, dir. Mark van Hatten et Wioletta Miskiewicz, Paris branch of thePolish Academy of Sciences, 74 rue Lauriston, 75016, 24-25 juin 2009

– « Catégories d’objet et modalités de remplissement », journées d’études « Reconnaître, vérifer,confrmer : autour de la théorie phénoménologique du “remplissement” » organisée parJocelyn Benoist (Université Paris I/Archives Husserl-UMR 8547) et Dominique Pradelle,Université Paris IV, Maison de la Recherche et Ecole Normale Supérieure, 5-6 juin 2009

– « Le problème de la démarcation des sciences chez Carnap et Husserl », colloque international« Phänomenologie – Wissenschaften – Philosophie », Tagung aus Anlass des 150. Geburtstagesvon Edmund Husserl, Husserl-Archives Leuven, coord. Ulrich Melle, 14 avril 2009

– « Quel est le sens d’une phénoménologie de la raison ? », journée d’études « Husserl : Idéesdirectrices pour une phénoménologie » organisée par A. Grandjean, Université de Nantes, 12 février2009

– « La théorie de l’évidence de Brentano », colloque international sur Franz Brentano organisé parD. Fisette, UQAM (Québec), 5-9 mai 2008

– « Vers un sujet transcendantal non pré-constitué », journée d’études « Figures de la subjectivité »organisée par P. Guenancia et P. Rodrigo, Université de Dijon, 24-25 avril 2008

– « Réfexions sur la constitution de l’objet musical », séminaire « Esthétique et cognition »organisé par J.-M. Chouvel, H. Dufourt, X. Hascher et C. Mirieanu, Université Panthéon-Sorbonne Paris I-Institut d’esthétique des arts et des technologies (UMR 8153), séance du 23janvier 2008

– « Quel est le fondement de la différence des régions du savoir ? » (titre initialement prévu :

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« Tout est-il mathématisable ? »), IIIème congrès international de l’AFFEN (Associationportugaise de phénoménologie)-Ier congrès brésilien de phénoménologie, organisé parO. Feron, Faculté des lettres de l’Université de Lisbonne, 5-8 décembre 2007

– « À l’articulation entre le catégorial et l’individuel : le principe de réductibilité », colloqueinternational « Esthétique et logique : de Leibniz aux contemporains » organisé par É.Schwartz et C. Coulombeau, Université Clermont II, 29-31 octobre 2007

– « Espaces perceptif, intersubjectif, mathématisé », colloque international « Perception del’espace - Questions psychologiques et ontologiques » organisé par R. Brisart, D. Fisette,E. Rigal et D. Seron, Université de Liège, 15-16 mai 2007

– « Signifcation et origine de la négation », journée d’études « La logique de Husserl » organiséepar J.-F. Courtine et J. Benoist, CNRS-ENS Archives Husserl de Paris, 11 mai 2007

– « Kant sous les feux des critiques : Cavaillès, Couturat, Hintikka », colloque international « Kantet les mathématiques » organisé par F. de Buzon et M. Le Du, Université Marc Bloch-Strasbourg II, Palais universitaire, 25-27 janvier 2007

– « Les fondements de la structure prédicative », colloque international organisé par les ArchivesHusserl de Louvain (dir. R. Bernet), Husserl Arbeitstage « Phenomenology and language »,Husserl-Archives Leuven, 23-25 novembre 2006

– « Phénoménologie du sens et retournement de l’intentionnalité », colloque international pour leCentenaire de la naissance d’Emmanuel Levinas organisé par D. Cohen-Levinas etB. Clément, Collège international de philosophie, 13-17 mars 2006

– « Ontologie et morphologie des signifcations », séminaire de J.-F. Courtine et J. Benoist,Archives Husserl de Paris-ENS de la rue d’Ulm, 25 novembre 2005

– « Ingarden et la phénoménologie de la musique », journée d’étude des EA 2326 et 3402organisée par M. Grabocz et F. de Buzon, Université Marc Bloch-Strasbourg II, 13 mai 2005

– « Husserl et les mathématiques », journée d’étude organisée par R. Brisart, Université duLuxembourg, 28 mai 2005

– « Logique des relations et logique transcendantale », séminaire organisé par R. Brisart (FUSL),Université du Luxembourg, 19 mars 2005

– « Qu’est-ce qu’une analyse immanente d’une œuvre musicale ? », colloque international duCentre d’Esthétique Phénoménologique (Universités La Sapienza de Rome – Paris X-Nanterre – Louvain) organisé par P. D’Oriano et D. Pradelle Per une fenomenologia del melodramma,Université degli studi di Roma « La sapienza », Rome, 6-9 janvier 2005

– « Quel sens y a-t-il à parler de crise des sciences physico-mathématiques ? », journée d’étudesorganisée par E. Bimbenet sur la Crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale,ENS Lyon, 17 décembre 2004

– « Pensée physicienne et essence de la technique chez Heidegger », colloque international surHeidegger, le danger et la promesse organisé par J. Cohen, Strasbourg, Université Marc Bloch-Strasbourg II, 1-5 décembre 2004

– « Idéalisme et constitution des idéalités », colloque organisé par R. Brisart (FUSL) etM. Maesschalk (UCL/FUSL/CPDR) sur Idéalisme et phénoménologie, Université de Louvain-la-Neuve, 7-9 juin 2004

– « Heidegger et la science », cycle de conférences "Dispositions philosophiques" organisé parC. Malabou (Paris X), Paris, Editions Leo Scheer, 10 mai 2004

– « Une phénoménologie intentionnelle sans sujet transcendantal ? », colloque organisé parD. Franck (Paris X), J.-M. Salanskis (Paris X), F. Sebbah et D. Pradelle sur La place de Jean-Toussaint Desanti dans la philosophie française, Paris, Collège international de philosophie, 12-13mars 2004

– « La logique a-t-elle un ancrage dans le monde ? », conférence prononcée à l’Université de Liègeà l’invitation de Denis Seron, 1er janvier 2004

– « Phénoménologie et monadologie (harmonie des monades et constitution del’intersubjectivité) », journée d’étude sur Leibniz dans Husserl et Heidegger coordonnée par ThomasPiel, Strasbourg, Université Marc Bloch Strasbourg II, 27 mars 2003

– « Discussion de quelques problèmes phénoménologiques », Colloque sur Musique et philosophie,

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sous la direction de D. Cohen-Levinas, Paris, Université de Paris IV, 20-21 janvier 2003– « Les notions de progrès, traditionalisation et réactivation dans la phénoménologie

husserlienne », Colloque sur Mémoire et progrès dans l’histoire des idées allemandes au début du XX e siècle,sous la direction du professeur F. Malkani, Lyon, Université Louis Lumière Lyon II (EA 1853),23 novembre 2002

– « La seconde ontologie formelle et la notion de substance chez Husserl », Colloque internationalHusserl e l’ontologia formale - Heidegger oggi, sous la direction de P. d’Oriano, Università degli Studidi Roma « La sapienza », Rome, 22-23 mars 2002

– « Psychologisme transcendantal et doctrine des facultés », Séminaire des Archives Husserl deParis dirigé par B. Bégout, Husserl et les psychologues, Paris, ENS de la rue d’Ulm, juin 2002

– « Qu’est-ce qu’une intuition catégoriale de nombre ? », Colloque sur Les recherches logiques : uneœuvre de percée, sous la direction de J.-F. Courtine et J. Benoist, Archives Husserl de Paris (UMR8547), ENS de la rue d’Ulm, 17-19 mai 2001

– « Qu’est-ce qu’une phénoménologie de l’expérience musicale ? », Second colloque internationald’épistémologie de la musique, sous la direction de J.-M. Chouvel et F. Lévy, Paris, IRCAM,19-20 janvier 2001

– « Les sociétés se laissent-elles expliquer ou comprendre ? », Colloque sur Histoire et actualité del’opposition entre sciences de l’homme et sciences de la nature, organisé sous la direction d’E. Renault parles Universités Bordeaux III et Toulouse II et le Centre d’études sur la philosophie de la nature,Bordeaux, Université de Bordeaux III, 18-19 mai 2000

ORGANISATION DE COLLOQUES, JOURNÉES D’ÉTUDES ET SÉMINAIRES

– Journées d’études « Intentionnalité, sens, anti-psychologisme. Journées d’hommage à RobertBrisart » organisées par D. Pradelle et P.-J. Renaudie, Archives Husserl, École NormaleSupérieure / Université Paris-Sorbonne, 17-18 décembre 2015 ; invités : Jocelyn Benoist(Université Panthéon-Sorbonne), A. Dewalque (Université de Liège), Denis Fisette (UQAM),Bruno Leclercq (Université de Liège), Laurent Joumier (Lycée Lakanal de Sceaux), MarcMaesschalck (Université Catholique de Louvain), Denis Seron (Université de Liège)

– Séminaire doctoral annuel « Kant », organisé avec F. Calori (Université de Rennes) etA. Grandjean (Université de Nantes), année universitaire 2015/16, une séance par mois ;conférenciers : J.-F. Kervégan (Université Panthéon-Sorbonne), C. Colliot-Thélène (Universitéde Rennes), M. Fichant (Professeur émérite, Université Paris-Sorbonne), M. Hulshof(Université ABC, Brésil), D. Peres (Université de Salvador, Brésil), Chr. Ferrié (CPGE,Strasbourg), R. Ehrsam (Université Paris-Sorbonne)

– Séminaire annuel « Phénoménologies de l’historicité : lectures et croisements », séminaire annueldes Archives Husserl de Paris / projet Marie Curie « Pheninst » organisé en collaboration avecRoberto Terzi (chercheur associé aux Archives Husserl, projet Marie Curie) ; conférenciers :D. Pradelle, Fr. Robert (CPGE), R. Terzi (Archives Husserl), E. Renault (Université ParisOuest Nanterre), Chr. Sommer (CNRS / Archives Husserl)

– Séminaire annuel de traduction et commentaire des Manuscrits du groupe C de Husserl,organisé en collaboration avec Claudia Serban, Archives Husserl de Paris, année universitaire2014/15 ; traducteurs et conférenciers : N. Depraz, V. Gérard, C. Lobo, M. Gyemant,D. Pradelle, Cl. Serban

– « Héritage et actualité de la phénoménologie italienne » , journée d’études coordonnée encollaboration avec A. Carroccio, M. Spina, École Normale Supérieure/Archives Husserl, 27juin 2015 ; conférenciers : A. Bellantone, Ch. Pavan, A. Ales Bello, J.-F. Lavigne

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– « La philosophie de B. Bolzano », colloque international réunissant des spécialistes européens etcanadiens de Bolzano (W. Künne, R. Brisart, J. English, Steve Russ, H. Benis-Sinaceur,A. Gallerand, P. Rusnock, K. Strasser , E. Morscher, P. Stachel, A. Vesper), avec C. Maigné(Paris-Sorbonne) et J. Sebestik (CNRS), Université Blaise Pascal, 20-21 juin 2013

– « La phénoménologie réaliste d’Adolf Reinach », journées d’études des Archives Husserl , ENSde la rue d’Ulm, 19-20 octobre 2012 ; conférenciers : R. de Calan (Université Panthéon-Sorbonne), A. Dewalque (Université de Liège), O. Massin (Université de Genève), D. Seron(Université de Liège) et B. Vassilicos (Leuven)

– « Heidegger, Essais et conférences », colloque international organisé avec Emmanuel Cattin(Université Blaise Pascal) et Didier Franck (Université Paris-Ouest Nanterre), Université Paris-Ouest, 19-20 mai 2011

– « De la sensibilité : les esthétiques kantiennes », colloque international organisé en collaborationavec François Calori (Rennes I) et Michaël Foessel (Dijon) aux Universités de Rennes, Paris-Sorbonne et Dijon, 29 mars-3 avril 2010

– « Reconnaître, vérifer, confrmer : autour de la théorie phénoménologique du “remplissement” »journées d’études organisées en collaboration avec Jocelyn Benoist (Université Panthéon-Sorbonne/Archives Husserl-UMR 8547), Maison de la Recherche et Ecole NormaleSupérieure, 5-6 juin 2009

– « Elements of Gödel’s turn to transcendental phenomenology », conférence du professeurRichard Tieszen organisée en collaboration avec Jocelyn Benoist (Université Paris I/ArchivesHusserl), Ecole Normale Supérieure, 15 janvier 2009

– séminaire annuel de lecture et d’analyse des Idéalités mathématiques de J.-T. Desanti organisé encollaboration avec Vincent Gérard (Université de Poitiers), 2006/07, Université Paris IV,Maison de la recherche, 6 rue serpente, 75006 Paris ; conférenciers : Maurice Caveing(CNRS), Vincent Gérard (Université de Poitiers), Dominique Pradelle

– « Per una fenomenologia del melodramma », colloque international, Università La sapienza,Rome, 6-9 janvier 2005, en collaboration avec le professeur Pietro d’Oriano (Università LaSapienza, Roma)

– « La place de Jean-Toussaint Desanti dans la philosophie française », colloque, Paris, Collègeinternational de philosophie, 12-13 mars 2004, en collaboration avec D. Franck (Paris X), J.-M. Salanskis (Paris X) et F. Sebbah (UTC-Compiègne)

FONCTIONS D’INTÉRÊT COLLECTIF

– directeur des Archives Husserl de Paris, directeur adjoint de l’UMR 8547 - CNRS/Paysgermaniques (École Normale Supérieure - 45, rue d’Ulm - 75230 Paris Cedex 05), depuis juin2013

– directeur de la revue Philosophie (Editions de Minuit) depuis janvier 2011 ; auparavant co-directeur avec F. Calori depuis janvier 2004

– membre du comité de lecture de la revue Cahiers philosophiques de Strasbourg de 2008 à 2013

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– membre de commissions de spécialistes : Bordeaux (titulaire, 1999/2000), Aix-Marseille(suppléant, 2000/02), Rennes (titulaire, 2002/04), Clermont-Ferrand (suppléant, 2000/04,titulaire depuis 2005), Paris-Sorbonne (suppléant, 2000/04, titulaire 2005/2007, suppléantdepuis 2007), ENS de la rue d’Ulm (titulaire de 2004 à 2008) ; président du comité de sélectionà l’Université Paris-Sorbonne (2014, poste de PR de philosophie de l’art)

– membre du collège B de la commission de la section 17 du C.N.U. de 2003-04 à 2005-06, puisen mars 2010

– membre du collège A de la commission de la section 17 du C.N.U. De 2012 à 2015

– responsable du Master 2 au Département de philosophie de l’Université Blaise Pascal (2011/13)

ACTIVITÉS UNIVERSITAIRES

ENSEIGNEMENT

– préparation aux épreuves orales de l’Agrégation portant sur les textes philosophiques en langueallemande :

Kant, Kritik der reinen Vernunft, Methodenlehre (1999/2000)Frege, « Über Sinn und Bedeutung », « Über Begriff und Gegenstand » (2000/01)Marx, Kritik des Hegelschen Staatsrechts (2000/01)Heidegger, Was ist Metaphysik ? (2002/03)Schopenhauer, Die Welt als Wille und Vorstellung (2002/03)Marx, Das Kapital (2007/08)

– préparation aux épreuves orales de l’Agrégation portant sur les textes philosophiques :Poincaré, La science et l’hypothèse (2001/02)Husserl, La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale (2004/05)Husserl, Idées directrices pour une phénoménologie et une philosophie phénoménologique pures(2008/09)Levinas, Totalité et infni (2010/11)Duhem, La Théorie Physique (2012/13)Bergson, Essais sur les données immédiates de la conscience (2012/13)

– cours magistraux de Licence et Master en « Histoire de la philosophie contemporaine » et en« Philosophie des sciences » (liste indicative, non exhaustive) :

– la question de la technique chez Heidegger– vérité et adéquation en phénoménologie– la chose dans la pensée de Heidegger– science et technique dans la pensée de Heidegger– la vérité dans la pensée de Husserl et Heidegger– la pensée mathématique de Desanti– la notion de nombre chez Frege, Husserl, Dedekind, Cantor– les notions de conscience et de sujet dans les Recherches logiques– phénoménologie de la logique, essence et critique de la logique formelle– phénoménologie de la logique, de l’idée de doctrine de la science à la logiquetranscendantale– généalogie de la logique, genèse du primat de la proposition prédicative– sciences de la nature et de la culture chez Dilthey et Husserl

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– cours magistral de Licence, module de « Philosophie de la sociologie », sur le problème del’objectivation en sociologie (1998/2000)

– travaux dirigés de Licence et Maîtrise, modules d’« Histoire de la philosophie moderne » :– construction de la réalité chez Hume et examen de la lecture husserlienne de Hume– objectivation de l’espace en géométrie et en physique chez Kant– rapport entre logique formelle et logique transcendantale chez Kant

– cours magistraux de DEUG, Histoire de la philosophie moderne (Kant, Critique de la raison pure,Esthétique transcendantale et Logique transcendantale) et Histoire de la philosophiecontemporaine (la notion de sujet et ses critiques ; introduction à la lecture des Méditationscartésiennes de Husserl)

– travaux dirigés de DEUG, Histoire de la philosophie (Leibniz, Correspondance avec Arnauld ;Descartes, Méditations)

PARTICIPATION À DES JURYS DE THÈSE D’HABILITATION À DIRIGER DES

RECHERCHES

– Laurent Perreau, « Le “sujet” social. Enquête sur la portée et les limites de la phénoménologiesociale » (président du jury), sous la garantie de J. Benoist (Université Panthéon-Sorbonne),avec Natalie Depraz (Université de Rouen), Claude Gautier (ENS-LSH de Lyon), BrunoKarsenti (EHESS) et Natalie Zaccai-Reyners (Université Libre de Bruxelles), 11 décembre2015

PARTICIPATION À DES JURYS DE THÈSE DE DOCTORAT

– Nathanaël Masselot, « Temps et individuation : le sens du transcendantal dans la philosophie deKant et Husserl (Métaphysique, Ontologie, Phénoménologie) », (président du jury),dir. Chr. Berner (Université de Lille), avec J.-Fr. Lavigne (Université de Montpellier), ClaudioMajolino (Université de Lille) et A. Staiti (Boston College, États-Unis), 21 novembre 2015

– Jean-Baptiste Fournier, « Du fux de vécus au mnde objectif : le concept de constitution chezEdmund Husserl et Rudolf Carnap », dir. J. Benoist (Université Panthéon-Sorbonne), avecChr. Bonnet (Université Panthéon-Sorbonne), Dermot Moran (University College, Dublin) etJ.-B. Rauzy (Université Paris-Sorbonne), 14 novembre 2015

– Magdalene Thomassen, « Traces de Dieu dans la philosophie d’Emmanuel Levinas » (présidentdu jury), dir. J.-L. Marion (Université Paris-Sorbonne), avec Ph. Capelle-Dumont (Faculté deThéologie Catholique de Strasbourg) et J. de Gramont (Institut catholique de Paris), UniversitéParis-Sorbonne, 17 octobre 2015

– Claude-Vishnu Spaak, « Interprétations phénoménologiques de la Physique d’Aristote chezHeidegger et Patočka » (président du jury), dir. J.-F. Courtine (Université Paris-Sorbonne), avecEmmanuel Cattin (Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand) et Pierre Rodrigo (Universitéde Bourgogne, Dijon), Université Paris-Sorbonne, 6 décembre 2014

– David Zapero Maier, « Kant et la justifcation de la loi », dir. J. Benoist (Université Panthéon-Sorbonne), avec M. Gabriel (Universität Bonn), J.-F. Kervégan (Université Panthéon-Sorbonne, président du jury) et Richard Moran (Harvard University), Université Panthéon-Sorbonne, 26 septembre 2014

– Pauline Nadrigny, « Le concept d’objet sonore : le problème de la perception dans la recherchemusicale schaefferienne », dir. A. Charrak (Université Panthéon-Sorbonne), avec D. Cohn(Panthéon-Sorbonne, présidente du jury), C. Accaoui (Paris-Nord), F. de Buzon (Strasbourg),M. Kaltenecker (Paris Diderot), Université Panthéon-Sorbonne, 18 juin 2014

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– Jean-Sébastien Hardy, « Phénoménologie des kinesthèses et ontologie du geste : constitutionoriginaire du monde et de la chair chez Husserl » (président du jury), dir. J.-L. Marion et S.-J. Arrien (Université Laval, Québec), Université Paris-Sorbonne, 13 juin 2014.

– Claudia-Cristina Serban, « Le possible selon Husserl et Heidegger » (président du jury), dir. J-L. Marion (Université Paris-Sorbonne), 13 décembre 2013, avec N. Depraz (Université deRouen), J. de Gramont (Institut catholique de Paris), J.-F. Lavigne (Université Sophia Antipolis,Nice)

– Samuel Le Quitte, « Phénoménologie et éthique des valeurs selon Husserl », dir. J. Porée(Université Rennes 1), novembre 1013, avec E. Housset (Université de Caen, président du jury)et D. Seron (Université de Liège)

– Marc-André Vaudreuil, « L’esthétique phénoménologique et la théorie de la valeur. Husserl,Geiger et le Cercle de Munich », dir. D. Fisette (UQAM) et J.-F. Courtine (Paris-Sorbonne),Université Paris-Sorbonne/UQAM, 23 mars 2013, avec J. Benoist (Panthéon-Sorbonne) etM. Marion (UQAM)

– Francesca dell’Orto, « Ricerche di fenomelogie genetica. Tra il tempo e la vita » [Recherches dephénoménologie génétique. Entre la vie et le temps] (président du jury), dir. J.-F. Courtine etG. Cuozzo (Torino), Università di Torino, 1er mars 2013, avec E. Franzini (Milano)

– Clément Layet, « “Lumière de la vie”. L’image dans l’œuvre poétique et théorique de FriedrichHölderlin » (président du jury), dir. E. Cattin, Université Blaise Pascal, 22 février 2013, avecP. Büttgen (Panthéon-Sorbonne), J.-F. Courtine (Paris-Sorbonne), D. Franck (Paris-Ouest),G. Wildgruber (Bâle)

– Raphaël Ehrsam, « Le problème du langage chez Kant », dir. J. Benoist, Université Panthéon-Sorbonne, 1er décembre 2012, avec C. Bonnet (Panthéon-Sorbonne, président du jury),C. Berner (Lille 3), M. Lequan (Lyon 3)

– Andrea Bocchetti, « Simplex sigillum veri : genealogia dell’ego cartesiano in Nietzsche » [Simplexsigillum veri : généalogie de l’ego cartésien chez Nietzsche] (président du jury), dir. G. Campioni(Pisa) et J.-L. Marion (Paris-Sorbonne), Université Paris-Sorbonne, 3 octobre 2012, avecC. Esposito (Bari)

– Laurent Villevieille, « Détermination et indétermination dans la pense de Martin Heidegger –essai d’une lecture du Traité Sein und Zeit », dir. J.-F. Courtine, Université Paris-Sorbonne, 29septembre 2012, avec J. Benoist (Panthéon-Sorbonne, président) et A. Schnell (Paris-Sorbonne)

– Hicham-Stéphane Afeissa, « L’habitant du monde selon Kant et Husserl », dir. J.-J. Wunenburger, Université Jean Moulin - Lyon 3, 10 juillet 2012, avec J.-C. Gens (présidentdu jury, Université de Bourgogne) et J. Seidengart (Paris-Ouest)

– Vincent Alain, « Analyse et distinction. La logique des notions en Allemagne de 1684 à 1790.Quelques remarques pour servir à l’étude des réceptions par Christian Wolff et ImmanuelKant des Meditationes de cognitione, veritate et ideis de Leibniz », dir. M. Fichant, Université Paris-Sorbonne (Paris IV), 2 mars 2012, avec J.-F. Courtine (Paris-Sorbonne, président) et F. deBuzon (Strasbourg)

– Pierre Magne, « Partout et nulle part. Phénoménologie de notre condition spatiale » (présidentdu jury), dir. P. Guenancia, Université de Bourgogne, Dijon, 10 décembre 2011, avecR. Breeur (Katholieke Universiteit Leuven) et P. Rodrigo (Université de Bourgogne)

– Arianna Lodeserto, « L’immagine e l’archivio. Archeologia del presente nell’opera di WalterBenjamin e di Michel Foucault », dir. J.-F. Courtine (Paris-Sorbonne), Università del Salento,Lecce, 24 octobre 2011, avec M. Forcina (Lecce), M. Pezzella (Pisa)

– Pierre-Jean Renaudie, « La doctrine des catégories et les conditions de la descriptionphénoménologique », dir. J.-F. Courtine, Université Paris-Sorbonne (Paris IV), 20 novembre2010, avec J. Benoist (Panthéon-Sorbonne, président) et R. Brisart (Saint-Louis de Bruxelles)

– Julien Farges, « La restitution du monde. Recherches sur les fonctions de la notion de monde dela vie (Lebenswelt) dans la phénoménologie de Husserl », dir. J.-F. Courtine, Université Paris-Sorbonne (Paris IV), 19 février 2011, avec J. Benoist (Panthéon-Sorbonne), F. Dastur (Nice) etJ.-F. Lavigne (Nice, président du jury)

– Gilles Blanc-Brude, « Métaphysique et anthropologie chez Kant », dir. M. Fichant, Université

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Paris-Sorbonne (Paris IV), juin 2010, avec F. de Buzon (Strasbourg, président du jury) etE. Schwartz (Université Blaise Pascal)

THÈSES EN COURS

Thèses dirigées et soutenues à l’Université Paris-Sorbonne, ED. V « Concepts et langages » (dir. J.-B. Rauzy)

– Federico Massari Luceri : « Storia di un tramonto e nuove aurore. Crisi dell’Io e genesi del Senel pensiero di Friedrich Nietzsche » [Histoire d’un déclin et nouvelles aurores. Crise du moi etgenèse du Soi dans la pensée de Friedrich Nietzsche], en co-tutelle avec l’Università del Salento(Lecce), co-directeur G. Campioni, Professeur émérite à l’Université de Pisa ; autres membresdu jury : Jean-François Courtine (professeur émérite, Université Paris-Sorbonne), CristinaFornari (Università del Salento) et Manlio Iofrida (Università di Pisa), 10 juin 2015 – mentionTrès honorable

– Stefano Veneroni : « La querelle des “forces vives” dans le premier écrit de Kant. Entremécanisme cartésien et dynamisme leibnizien », en co-tutelle avec Silvia Ferretti (Università diMacerata), 16 janvier 2015 ; autres membres du jury : Frédéric de Buzon (Université deStrasbourg), Francesco Piro (Università di Pisa) – mention Très honorable avec les félicitations

Thèses dirigées à l’Université Paris-Sorbonne, ED. V « Concepts et langages » (dir. J.-B. Rauzy)

– Patrick Rarivoson : « Économie de la science et science de l’économie – d’après une lecture deHeidegger » (inscrit en 2012)

– Jorge Roggero : « Phénoménologie de la donation, herméneutique et religion chez Jean-LucMarion » (inscrit en 2014), en co-tutelle avec l’Université Nationale de Buenos Aires, co-directeur : Robert J. Walton, Professeur émérite

– Antonio Coratti : « Phénoménologie et philosophie de l’espace » (inscrit en 2014)– Michel Rhéaume : « Nature et limites du concept opératoire d’horizon pour penser l’homme

chez Heidegger : le tournant et le polemos » (inscrit en 2014), en co-tutelle avec l’UniversitéLaval (Québec), co-directrice : Sophie-Jan Arrien, Professeur

– Aurora Alban : « Au commencement était la parole ? Les apports phénoménologiques auréalisme en philosophie contemporaine » (inscrite en 2014)

– Gaétan Hulot : « L’histoire en partant de la fn. Téléologie et motivation dans l’œuvre deHusserl » (inscrit en 2014, contrat doctoral)

– Veronika Jakic : « La notion de temps chez Bergson et Heidegger » (inscrite en 2014)– Azul Katz : « La conscience esthétique dans la phénoménologie de Husserl. Son rapport à la

fantaisie, à la conscience d’image et au souvenir » (inscrite en 2014), en co-tutelle avecl’Université Nationale de Buenos Aires, co-directeur : Robert J. Walton, Professeur émérite

– Alice Togni : « Phénoménologie et psychologie chez Husserl : la “réduction psychologique” »(inscrite en 2015), en co-tutelle avec l’Università del Salento (Lecce), co-dir. Professore Brusotti

– Gaetano Iaia : « Michel Henry : de la critique phénoménologique à l’esthétique de la vie »(inscrit en 2015), en co-tutelle avec l’Università del Salento (Lecce), co-directeur : ProfessoreGiovanni Invitto

– Daniele Poccia : « Isomorphismes : expérience, existence et connaissance chez Raymond Ruyer »(inscrit en 2015), en co-tutelle avec l’Università del Salento (Lecce), co-directeur : ProfessoreM. Campanella

– Jean-Max Lemoine, « La catégorie du Dasein dans la philosophie kantienne : exposition etdéveloppement d’un concept central de la philosophie critique » (inscrit en 2015)

– Sébastien Perbal : « Heidegger et la science » (inscrit en 2015)

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– Romain Couderc : « L’écriture de la trace » (inscrit en 2015)

Thèses dirigées à l’ENS de la rue d’Ulm, ED 540 (dir. M. Crépon)

– Edoardo Caracciolo : « Les théories husserliennes de l’espace: entre le Raumbuch et laDingvorlesung » (inscrit en 2014), ENS de la rue d’Ulm, ED 540, en co-tutelle avec l’Universitéde Torino, co-directeur : M. Ferrari (Università di Torino)

– Caglar Koc : « La structure de la conscience. Recherche sur la phénoménologie de Husserl »(inscrit en 2014), ENS de la rue d’Ulm, ED 540, en co-tutelle avec l’Université de Galatasaray,co-directrice : Professeur A. Kovanlikaya (Université de Galatasaray)

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LISTE DES PUBLICATIONS

LIVRES

– Archéologie du logos. Sur la fondation phénoménologique de la logique, en préparation

– Phénoménologie de l’expérience musicale, Paris, Hermann, environ 150 p., en préparation

– Un ciel sans éternité : idéalités mathématiques et historicité, en préparation

– Généalogie de la raison, Paris, Puf « Épiméthée », 2013 (458 p.)

– Par-delà la révolution copernicienne. Sujet transcendantal et facultés chez Kant et Husserl, Paris, Puf« Épiméthée », 2012 (416 p.)

– L’archéologie du monde. Constitution de l’espace, idéalisme et intuitionnisme chez Husserl, Phænomenologican° 157, Dordrecht, Kluwer Academic Publishers, 2000 (365 p.), réédition prévue aux Puf,« Épiméthée »

COLLECTIFS

– Phénoménologie transcendantale : monde, structures et objets de pensée (éd., avec Jean-François Lavigne),Paris, à paraître chez Hermann, 2016

– De la sensibilité : les esthétiques de Kant (éd., avec F. Calori et M. Foessel) – actes du colloqueéponyme de mars 2010 à Dijon-Paris-Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2014 (380 p.)

– Penser avec Desanti (éd., avec F. Sebbah) – Actes du colloque organisé en 2004 au CollègeInternational de Philosophie : La place de J.-T. Desanti dans la philosophie française, Mauvezin,Trans Europ Repress, 2010 (238 p.)

– numéros thématiques de la revue Philosophie (Éditions de Minuit) : n° 92 Lectures de Leibniz : Husserl(hiver 2006), n° 116 Études sur Heidegger (hiver 2012), n° 128 Adolf Reinach (hiver 2015) ; tous lesnuméros non thématiques de Philosophie ont été élaborés par moi depuis janvier 2003.

TRADUCTIONS

– HUSSERL/MAHNKE, correspondance choisie, à paraître dans Philosophie « Lectures de Leibniz :Heidegger, Mahnke », Paris, Minuit, 2016 (35 p.)

– A. REINACH, Phénoménologie réaliste (recueil de textes de philosophie théorétique de Reinach), Paris,Vrin, 2012 (sous ma responsabilité, avec la collaboration de J.-F. Courtine, M. de Launay,A. Dewalque, J. Farges, P.-J. Renaudie et D. Seron) (334 p.)

– HUSSERL, Leçons sur l’éthique et la théorie de la valeur (1908-1914), trad. du vol. XXVIII desHusserliana, Vorlesungen über Ethik und Wertlehre : relecture par P. Lang et moi-même de latraduction C. Lobo- P. Ducat- P. Lang ; rédaction de la préface « Une problématique unité dela raison » (pp. 7-54), Paris, PUF, Épiméthée, 2009

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– FREGE, présentation et traduction de lettres à Marty, Hönigswald, Linke et Liepmann, Philosophien° 83, Paris, Minuit, septembre 2004 , pp. 3-27

– LASK, La logique de la philosophie et la doctrine des catégories (Étude sur la forme logique et sa souveraineté) ,sous la responsabilité de J.-F. Courtine, en collaboration avec M. de Launay, J.-F. Courtine etP. Quesne, Paris, Vrin, 2002 (290 p.)

– HEIDEGGER, Platon : Le Sophiste, sous la resp. de J.-F. Courtine, en collaboration avec P. David, J.-F. Courtine et P. Quesne, Paris, Gallimard, 2001 (661 p.)

– EINSTEIN, Œuvres choisies, tome I, « Quanta », sous la direction de F. Balibar, Paris, Seuil, 1989(257 p.)

– HUSSERL, La Terre ne se meut pas, « Notes pour la constitution de l’espace », traduction dumanuscrit D 18, « Notizen zur Raumkonstitution », avec d’autres manuscrits posthumes deHusserl traduits par D. Franck et J.-F. Lavigne, Paris, Minuit, 1989 (pp. 33-64)

ARTICLES

– « De Husserl à Heidegger : intentionnalité, monde et sens », à paraître en 2015 dans la revueDiscipline Filosofche, numéro « Figures, fonctions et critiques de la subjectivité à partir de laphénoménologie husserlienne » coordonné par E. Mariani

– « Réalité effective et ancrage phénoménologique des modalités », à paraître en 2015 dans larevue Quaestio, numéro « La réalité » coordonné par J.-Chr. Bardout

– « Sur l’infni mathématique : genèse des concepts et hétéronomie des mathématiques », inM. Fichant et S. Roux (éds), Louis Couturat, Paris, Garnier, à paraître en 2015

– « Fondation de la phénoménologie et phénoménologie de la fondation » , Philosophie n° 127,« Fondation et fondement » coordonné par E. Housset, pp. 114-138

– « Un ciel sans éternité : la constitution des idéalités catégoriales », à paraître in Jean-FrançoisLavigne et Dominique Pradelle (éds), Phénoménologie transcendantale : monde et objets de pensée, Paris,à paraître chez Hermann, 2016 (env. 25 p.)

– « Autonomy of the Sensible and De-subjectifcation of the a priori by Stumpf » [« Autonomie dusensible et dé-subjectivation de l’a priori chez Carl Stumpf »], in D. Fisette et R. Martinelli (éds),Philosophy from an Empirical Standpoint. Carl Stumpf as a Philosopher, Rodopi/Brill, 2015

– « L’unité de la pensée de Desanti : objets idéaux, sujet et histoire », Préface à la réédition detextes de Desanti, Mathesis, idéalité et historicité, Lyon, ENS Éditions, 2014, pp. 9-54

– « Temporalité, fnitude et inapparence. Questions adressées à Françoise Dastur », in ChristianSommer (éd.), Nouvelles phénoménologies en France, Paris, Hermann, 2014, pp. 79-91

– « Sur le sens de l’idéalisme transcendantal », in F. Calori, M. Foessel et D. Pradelle (éds), De lasensibilité : les esthétiques de Kant, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2014, pp. 285-305

– « Vers une genèse a-subjective des idéalités mathématiques. Cavaillès critique de Husserl »,Archives de philosophie n° 76, 2013, pp. 239-270

– « Pertinence de l’approche phénoménologique de la musique ? », in J.-M. Chouvel etX. Hascher, Esthétique et cognition, Paris, PUPS, 2013, pp. 263-281

– Avant-propos à la traduction française d’A. REINACH, Phénoménologie réaliste, Paris, Vrin, 2012,pp. 7-28

– « Quelle est la portée ontologique de la science ? Bergson et Le Roy », in C. Riquier (éd.),Bergson, Paris, Editions du Cerf, 2012, pp. 105-137

– « The phenomenological Foundations of predicative Structure » [ « La fondationphénoménologique de la structure prédicative »], in Dan Zahavi (éd.), The Oxford Handbook ofContemporary Phenomenology, Oxford, Oxford University Press, 2012, chap. 17, pp. 349-376

– « La doctrine phénoménologique de la raison : rationalités sans faculté rationnelle », in

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A. Grandjean et L. Perreau (éds), Les Ideen de Husserl, Paris, CNRS Editions, 2012, pp. 243-263– « Statut et origine de la négation », in R. Breuer et U. Melle (éds), Life, subjectivity ans Art. Essays in

Honor of Rudolf Bernet, Springer, Dordrecht, 2012, Phaenomenologica n° 201, pp. 343-375– « Does Husserl have a Principle of Reducibility ? » [« Y a-t-il un principe de réductibilité chez

Husserl ? »], in Pol Vandevelde et Kevin Hermberg, Variations on Truth. Approaches inContemporary Phenomenology, London/New York, Continuum, 2011, pp. 25-40

– « Phénoménologie et objets mathématiques chez Desanti » , Revue germanique internationale n° 13,Phénoménologie allemande, phénoménologie française, coordonné par J.-C. Monod, CNRS Editions,2011, pp. 75-94

– « Husserl contra Carnap : la démarcation des sciences », in C. Ierna, H. Jacobs, F. Mattens (éds),Philosophy, Phenomenology, Sciences. Essays in commemoration of Edmund Husserl, Springer,Phaenomenologica n° 200, 2010, pp. 157-190 (Actes du colloque international« Phänomenologie – Wissenschaften – Philosophie », Tagung aus Anlass des 150. Geburtstagesvon Edmund Husserl, Husserl-Archives Leuven, coord. U. Melle, 14 avril 2009)

– « Phénoménologie sans sujet transcendantal ou migration de l’esprit ? (la critique desantienne dela phénoménologie transcendantale) », in Penser avec Desanti, Actes du colloque « La place de J.-T. Desanti dans la philosophie française » organisé au Collège International de Philosophie enmars 2004, coordonnés par D. Pradelle et F. Sebbah, Mauvezin, T.E.R., 2010, pp. 76-111

– « L’intuition est-elle un concept univoque ? », in Philosophiques, vol. 36 n° 2, 2010, Société dephilosophie du Québec, pp. 511-532

– « La question des ontologies matériales », J. Benoist et V. Gérard (éds), Lectures de Husserl, Paris,Ellipses Editions Marketing, 2010, pp. 197-218

– « Le sens de l’antikantisme en philosophie des mathématiques : Cavaillès et Couturat », in F. deBuzon et M. Le Du (éds), Kant et les mathématiques, Cahiers philosophiques de Strasbourg n° 26, 2009,pp. 171-199

– « Une problématique univocité de la raison », préface à Husserl, Leçons sur l’éthique et la théorie de lavaleur (1908-1914), trad. fr. du vol. XXVIII des Husserliana, Vorlesungen zur Ethik und Wertlehre(1908-1914), par P. Ducat, P. Lang et C. Lobo, Paris, PUF, Epiméthée, 2009, pp. 7-54

– notes de bas de page pour la réédition du texte d’Yvonne Picard intitulé « Le temps chez Husserlet chez Heidegger » par D. Giovannangeli, Philosophie n° 100, décembre 2008

– « Comment penser le propre de l’espace ? », in Les Temps modernes, automne 2008, n° 650consacré à Heidegger et l’espace, dirigé par J. Cohen et R. Zagury-Orly, pp. 75-100

– « La constitution des idéalités est-elle une création ? » , Les études philosophiques, n° 2/2008,pp. 227-251

– « Solipsisme et stratifcation méthodiques », in J.-F. Lavigne (éd.), Les Méditations cartésiennes deHusserl, Paris, Vrin, 2008, pp. 135-174

– « Y a-t-il une phénoménologie de la signifance éthique ? », in D. Cohen-Levinas et B. Clément(éds), Emmanuel Levinas et les territoires de la pensée, PUF, Épiméthée, 2007, pp. 73-98

– « Monadologie et phénoménologie » , Philosophie n° 92 « Lectures de Leibniz : Husserl », Paris,Minuit, hiver 2006, pp. 56-85

– « Science et technique chez Heidegger », in G. Bensoussan et J. Cohen (éds), Heidegger. Le danger etla promesse, Paris, Kimé, 2006, pp. 287-322

– « Y a-t-il une critique immanente de l’œuvre musicale ? », in P. d’Oriano (éd.), Per unafenomenologìa del melodramma [Pour une phénoménologie du mélodrame], Macerata, Quodlibet, 2006,pp. 221-266

– « Y a-t-il une description de l’expérience musicale vierge de tout savoir préalable ? », inD. Cohen-Levinas (éd.), Musique et philosophie, Paris, L’harmattan, 2005, pp. 11-49

– « Intension ou extension ? (sur le statut du concept chez Frege) », Philosophie, n° 83, Paris, Minuit,septembre 2004, pp. 28-58

– « Objekt, Gegenstand, Ding, Sache chez Kant et Husserl » et « Sache, Sachlage, Sachverhalt »,in B. Cassin (éd.), Vocabulaire européen des philosophies - Dictionnaire des intraduisibles, Paris, Le Seuil-Le Robert, 2004, pp. 480-488 et 1105-1110

– « Est-il possible d’élucider l’a priori de l’historicité ? » , Germanica n° 33, Université Charles de

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Gaulle-Lille 3, 2003, pp. 129-157– « Qu’est-ce qu’une intuition catégoriale de nombre ? », in J. Benoist et J.-F. Courtine éd., Les

Recherches logiques : une œuvre de percée, Paris, PUF, Epiméthée, 2003, pp. 165-180– « Qu’est-ce qu’une phénoménologie de l’expérience musicale ? », in J.-M. Chouvel et F. Lévy

(éd.), Observation, analyse, modèles : peut-on parler d’art avec les outils de la science ?, Paris, L’Harmattan-Ircam/Centre Georges Pompidou, 2002, pp. 313-336

– Recension critique développée de Ulrich Clæsges, Husserls Theorie der Raumkonstitution, in ALTER,n° 4, 1996, pp. 543-556

– « La perception sensible chez Husserl », in Cahiers philosophiques de Strasbourg, n° 1, mars 1994,pp. 15-42

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ORIENTATIONS DES RECHERCHES

Noter champ de recherches et de réfexion englobe la philosophie allemande de Kant ausecond Heidegger ; elle est centrée sur les philosophies dites transcendantales – c’est-à-dire celle deKant, des néo-kantiens et de Husserl – et sur leurs prolongements chez le premier et le secondHeidegger, mais témoigne d’une moindre affnité avec les systèmes postkantiens – Fichte,Schelling, Hegel, que nous ne négligeons pas pour autant, mais que nous aborderons surtout àtravers la lecture qu’en a faite Heidegger. Les principales orientations, exposées de manière trèssynthétique, sont les suivantes.

– Un axe fondamental de nos recherches a consisté à interroger l’idée de philosophietranscendantale à partir de Kant et Husserl, au fl conducteur des critiques essentielles adressées àKant par Husserl – en particulier dans les textes publiés en appendices à Erste Philosophie. Nousl’avons fait tout d’abord à propos de l’esthétique transcendantale, en tâchant de mettre en évidencece qui sépare l’Esthétique transcendantale kantienne de l’esthétique transcendantale renouveléequ’aspirait à élaborer Husserl – dont il a brossé de larges traits dans ses Leçons de 1905 sur letemps et celles de 1907 sur l’espace.. L’essentiel de la critique husserlienne de Kant nous a semblédirigé contre l’anthropologisme et le psychologisme que Husserl lit dans la doctrine de son aîné enphilosophie transcendantale : à savoir le fait que la distinction entre phénomène et chose en soi estrelative à l’opposition entre intuition fnie et infnie ; que la révolution copernicienne de Kantaboutit à régler les structures a priori de l’objet d’expérience sur celles du sujet fni de l’expérience ;et, enfn, que l’espace se réduit à une forme a priori de la sensibilité fnie, c’est-à-dire à une structureformelle de la subjectivité humaine. Loin d’aboutir à des lois eidétiques inhérentes à toute conscienced’objet en général, quel qu’en soit le type, la démarche kantienne serait ainsi grevée par unprésupposé factualiste : elle ne ferait que dévoiler la facticité des invariants anthropologiques de laconscience humaine. Nous avons donc montré, dans notre premier ouvrage L’archéologie du monde,comment Husserl critiquait et retournait ces différentes thèses kantiennes : refus de la distinctionen tre phénomène et chose en soi, corrélativement au rejet de la distinction entre intuitions fnie etinfnie ; mise en évidence de lois eidétiques objectives valables pour toute intuition en général,quelle qu’elle soit (par exemple, la connexion d’essence entre son et durée, entre couleur etétendue, qualités tactiles et étendue…) ; et mise en évidence de modes d’intuition de l’objet(perception de res temporalis, de res extensa, de res materialis…) qui, de même, s’imposent à toutesubjectivité en général, quel qu’en soit le statut ontologique.

En outre, la nature de la démarche kantienne nous paraissait contraire à l’ impératif d’intuitivitéqui régit la pensée phénoménologique. La méthode kantienne apparaît en effet à Husserl commerégressive-constructive ; elle part du fait des sciences physico-mathématiques de la nature, puis régressevers les structures subjectives qu’il faut nécessairement supposer pour en fonder la possibilité ; danscette perspective, nous tâchions de montrer, par une analyse précise des arguments kantiens située(alors à notre insu) dans le sillage de l’interprétation néo-kantienne (de Hermann Cohen à JulesVuillemin, en passant notamment par Cassirer), comment la structure de l’espace comme intuitionpure est commandée de l’intérieur par les exigences idéalisantes propres aux sciences de la nature.À l’encontre de cette orientation régressive, la pensée phénoménologique de Husserl tented’affranchir la méditation sur l’espace de tout présupposé anthropologique (c’est-à-dire de touteprésupposition concernant la nature du sujet sentant et percevant), et de dégager l’eidos d’espace àpartir des connexions nécessaires entre matériau sensible et forme.

Nous avons repris cette méthode dans notre second livre Par-delà la révolution copernicienne, entâchant d’en généraliser la portée et, en même temps, de l’appliquer cette à la logiquetranscendantale. Nous avons ainsi tenté de mettre en évidence l’ambiguïté essentielle de Husserlvis-à-vis du motif de la révolution copernicienne de Kant : d’un côté, la démarche est jugée positiveen ce qu’elle ouvre le domaine de la subjectivité transcendantale non mondaine ; de l’autre, elle estnégative, en ce qu’elle règle les structures a priori de l’objectivité connaissable (ou plutôt, susceptibled’être donnée dans l’expérience) sur les structures invariantes de la subjectivité fnie – à savoir le

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système des facultés transcendantales (sensibilité, imagination, entendement, raison) et leursstructures a priori (formes a priori de la sensibilité, schèmes purs de l’imagination, concepts purs del’entendement, Idées de la raison). Husserl est ainsi conduit à rejeter la différence entre phénomèneet chose en soi, c’est-à-dire, corrélativement, le caractère déterminant de la distinction entresubjectivité fnie et infnité divine vis-à-vis des structures de l’étant qui se donne ; il aboutit par là àune neutralisation ontologique de la différence entre fnitude et infnité, et à une absolutisation dumode de donnée des différents types d’objets – ces derniers valant pour toute subjectivité engénéral, quel qu’en soit le statut ontologique. La pensée husserlienne tend ainsi vers la réduction detoute pré-constitution factuelle du sujet transcendantal, c’est-à-dire de l’immixtion subreptice del’ancienne présupposition d’une nature humaine et de la doctrine des facultés au sein de lathématisation du sujet transcendantal.

La phénoménologie transcendantale kantienne n’est donc pas une pensée de la fnitude. Leprincipe qui y prévaut est celui – inverse du renversement copernicien – selon lequel l’essence del’objet prescrit son mode de donnée, donc une structure régulatrice du sujet transcendantal. Lesujet transcendantal y apparaît donc constitué autant que constituant : car l’ensemble des essencesd’objets d’expérience possible dessine en même temps un ensemble de structures anonymes de ladonation d’objet qui valent pour l’eidos de sujet pur.

Dans ce cadre, nous avons été conduit à réélaborer une doctrine phénoménologique des facultéstranscendantales qui se règle sur le principe anti-copernicien qui vient d’être énoncé. S’agissant del’entendement, nous montrons comment un certain nombre de distinctions essentielles transmisespar la tradition philosophique (sensibilité/entendement, a priori/a posteriori, concret/abstrait) sontdésormais à penser au fl conducteur noématique des types d’objets, et non plus à partir decapacité du sujet fni. Nous montrons ensuite que la problématique de la logique transcendantalephénoménologique se scinde en deux parties bien distinctes, selon qu’il s’agit de l’entendementpré-scientifque ou scientifque. Et nous posons, dans les deux cas, le problème de la constitutiondes catégories du monde pré-scientifque, puis de celles du monde scientifque, en mettant enévidence le fait que la méthode permettant de les dégager est désormais l’intuition eidétique ou laméthode de variation, révélatrice des dimensions contingentes et des connexions nécessaires ausein de l’expérience et de la pensée. Enfn, nous interrogeons le sens de la notion de raison,désormais identifée non plus à une structure particulière du sujet fni – facultés des Idées et desprincipes, aspiration à l’inconditionné –, mais à la structure téléologique de toute intentionnalité– l’aspiration de l’intention vide à se transformer en intuition – et à l’ensemble des structures devalidation de la visée d’objet ; à partir de là, nous montrons comment les idées programmatiquesde la raison (évidence, adéquation) ont leur ancrage dans certains champs d’objets, et non dans lanature du sujet pensant.

– Un autre thème essentiel de notre travail réside dans le traitement par Husserl du statutde la logique dans le cadre de la phénoménologie transcendantale. Il est centré sur le texte Formaleund transzendentale Logik, dont il tente de suivre les articulations fondamentales et dont il tente deprolonger les interrogations ; un premier groupe d’analyses s’attache à la logique formelle, tandisque le second thématise la logique transcendantale. La réfexion concernant la logiquetranscendantale est déjà largement élaborée, tant dans ses grandes lignes que dans ses analysesdétaillées, et réclamerait un travail de rédaction qui prendrait quelques mois ; par contre, laréfexion sur la logique formelle, bien que les orientations générales en soient fxées, présente uncôté plus délicat dans sa réalisation détaillée, dans la mesure où elle met en jeu le rapport avec desdoctrines de tradition non homogène à celle de Husserl (Frege, Carnap), de sorte que leur mise enrapport demeure toujours périlleuse, en exposant au risque de distordre l’une des deux penséesainsi confrontées, et dans la mesure où elle implique une réfexion sur des œuvres mathématiques(les Grundlagen de Hilbert, par exemple) et des problèmes méta-mathématiques ; l’élaboration risquede requérir un temps plus long.

Concernant la logique formelle, le travail philosophique de Husserl a consisté à dégagerplusieurs stratifcations de la logique.

La première – et la plus essentielle, qui dicte sa structure à notre propre recherche – est la

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division du logique en trois couches de sens, censées fournir dans un second temps à la logiquetranscendantale les fls conducteurs transcendantaux dont elle devra partir pour interroger lesfondations subjectives de la logique formelle : il s’agit de la partition en morphologie pure dessignifcations – qui donne les règles a priori de formation des « expressions bien formées », évitant lenon-sens –, en logique de la conséquence – qui donne les lois a priori de la non-contradiction oucohérence d’un système de propositions – et en logique de la vérité – qui fait passer du plan de la non-contradiction ou de la rectitude (Richtigkeit) formelle de la pensée à la pensée fondée dans l’évidencedes objets eux-mêmes. La seconde est la distinction des modes de donnée d’un même jugement :confusion propre à la visée symbolique, distinction caractérisant le jugement explicité en sesarticulations formelles, enfn évidence de la clarté propre au jugement fondé dans la donation del’objet même de l’énonciation. La troisième consiste dans la stratifcation des tâches de la logique :morphologie analytique des catégories de la signifcation – c’est-à-dire théorie syntaxique des formes del’énonciation –, morphologie analytique correspondante des catégories de l’objet – c’est-à-direontologie formelle, ou théorie ontologique des formes de l’objectivité corrélatives aux formesd’énonciation –, enfn théorie des systèmes déductifs sur leur double versant, syntaxique et ontologique.

Notre travail part de la première stratifcation, sans perdre de vue son lien avec les deuxautres, en tâchant de poser des questions fondamentales, d’interroger la validité des positions prisespar Husserl à propos de chaque couche de sens, et de clarifer la relation entre ces positionshusserliennes, d’une part avec d’autres doctrines logiques que Husserl ne pouvait prendre enconsidération pour des raisons de méconnaissance ou de chronologie (Frege, Carnap), d’autre partavec des problèmes de méta-mathématique que Husserl n’a pas explicitement pris en considération(opposition entre Hilbert et Brouwer, problème des antinomies logiques). Il ne s’agit donc pasuniquement d’expliciter par une exégèse purement interne et structurale les articulations de lapensée husserlienne, mais aussi de mettre ses conceptions à l’épreuve de la confrontation avec lesthéories mathématiques et méta-mathématiques, et au besoin de les prolonger en interrogeant lesens qu’elles pourraient avoir lorsqu’on les soumet à une telle confrontation.

Ainsi peut-on poser plusieurs questions concernant le plan de la morphologie : celle ducaractère a priori ou conventionnel des règles de la syntaxe – en quoi la pensée de Husserl se voitconfrontée à celles de Frege et Carnap – ; celle du primat de la proposition prédicative et de sacritique radicale par Frege ; et enfn celle de l’autonomie ou de l’hétéronomie de la morphologie– qui aboutit à une reconsidération de la théorie formaliste de Hilbert et de son exclusion dessignifés, et de la pertinence de l’interprétation qui la replie sur une position terministe dont ontrouverait l’origine chez Guillaume d’Occam.

Au niveau de la logique de la conséquence, qui forme le second niveau, on tâche de clariferla notion d’objet en général et le statut exact de l’ontologie formelle, et ce en prenant pour flconducteur l’idée d’intuition catégoriale des idéalités formelles ; puis on tentera d’interroger lapertinence ou l’actualité de l’idée husserlienne d’ancrage des systèmes déductifs dans les théories« concrètes » ou modèles – qui prend à rebours la thèse couramment acceptée de l’autonomie de lasphère analytique-formelle –, et ce au fl conducteur des Grundlagen de Geometrie de Hilbert, pris pourobjet d’une analyse intentionnelle.

Enfn, au plan de la logique de la vérité, qui constitue la troisième couche, nous tentonsd’analyser la doctrine de la convenance matériale des noyaux syntaxiques, ou du caractèremondain (weltlich) de la logique, qui soumet les principes de la logique formelle à une légalitésupérieure, celle des rapports de sens relevant de la sphère de l’objectivité mondaine ou matériale :nous le ferons, d’une part, en prolongeant cette thèse husserlienne relativement à l’opposition entrepositions formaliste et intuitionniste relativement aux principes logiques – en sorte de préciser siune telle thèse conduit implicitement Husserl vers une collusion théorique avec Brouwer – ; d’autrepart, en opposant la conception husserlienne à celle de Carnap, qui vise à éviter la contradictionmatériale à partir d’une typologie purement formelle de la langue ; enfn, en tentant de préciserdans quelle mesure cette doctrine de la convenance des noyaux permettait à Husserl d’espérerrésoudre ainsi le problème des antinomies.

Tous ces problèmes ont donné lieu à la rédaction d’une première partie d’ouvrage (nonjointe au dossier) sur l’idée générale de la logique formelle et le sens de sa stratifcation ternaire,

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ainsi qu’à une longue série de conférences et d’articles pour partie publiés (joints au dossier).

– Notre troisième ouvrage, Généalogie de la raison, a prolongé les interrogations du livreprécédent en se concentrant sur le thème de l’historicité, et en mettant à partir de là en question lesconcepts et thèses fondamentaux de la phénoménologie husserlienne. L’ouvrage part du problèmede la validité omni-subjective des catégories au sens rétrospectif et prospectif : les catégories del’entendement scientifque ont-elles une validité pour tout temps futur et pour tout temps passé ?Nous avons commencé par suivre les réfexions du dernier Husserl à ce propos, en mettant enévidence la reconnaissance, par Husserl, de fractures épistémologiques qui traversent l’histoire dela raison mathématicienne et physicienne – passage des mathématiques grecques à lamathématique classique, puis aux diverses formes de la mathématique contemporaine(mathématiques axiomatisées, algébrisation intégrale et exploration des espaces n-dimensionnels,mathématiques structurales des champs d’objets indéterminés ; passage de la physique qualitatived’obédience aristotélicienne à la mathématisation galiléenne, puis à la physique relativiste (cettedernière cependant étrangement absente de la réfexion husserlienne) et à la mécanique quantique.

À partir de cette reconnaissance des fractures ou coupures épistémologiques dans l’histoirede la raison, nous posons au fond une seule question fondamentale qui met en jeu le type derationalité qui est propre à la phénoménologie constitutive : est-ce la subjectivité transcendantalequi est véritablement l’instance susceptible de constituer le mouvement de l’histoire, c’est-à-direcette forme d’historicité qui implique des fractures entre différentes époques de la rationalité ? Oun’y a-t-il pas une instance autre, plus vieille que la subjectivité, qui détermine cette forme striéed’historicité de la raison ?

Cette unique question nous a d’abord conduit à mettre en évidence chez Husserl unedouble manière de penser l’historicité : d’un côté, une manière axée sur le concept de fondation(Fundierung), qui part du niveau ultime ou primitif des archi-objets sensibles pour montrer comment,sur leur fondement, se constituent continument de nouvelles couches catégoriales de l’objectivité ;de l’autre, une manière axée sur l’idée de passivité secondaire, qui montre comment, une foisconstituées, les objectités catégoriales deviennent des acquis permanents qui déterminent en retourune fgure historique du sujet transcendantal. La première conduit à un continuismeépistémologique, la seconde, à l’inverse, vers une thèse discontinuiste.

Par là, nous avons été conduit à confronter la pensée husserlienne de l’historie à différentestraditions de pensée plus ou moins connexes et apparentées. D’une part, le positivisme logique, sous lafgure du Carnap des années trente et de son vérifcationnisme fondé sur la notion de Protokollsatz etsur une notion de signifcation qui renvoie aux énoncés élémentaires rapportés aux singularitésultimes de l’expérience. D’autre part, à toute une lignée de l’épistémologie historique française(H. Metzger, P. Duhem, Bachelard et Koyré) et anglo-saxonne (T. Kuhn, L. Laudan) qui tend àmettre en évidence, non plus l’a priori de l’historicité que thématise Husserl, mais la notion d’a priorihistorique ensuite explicitement formulée par Foucault ; étudiant chacun de ces auteurs, nousmontrons comment leur épistémologie tend à dégager des discontinuités essentielles au sein del’histoire, et à faire de ces discontinuités un principe structurant pour le sujet rationnel pris dansune époque particulière de la rationalité – le sujet ne serait donc plus constituant, mais constitué.Enfn, la pensée du second Heidegger, dominée par le motif de la Geschichtlichkeit de la rationalité etde l’expérience ; loin de nous en tenir à des généralités sur l’histoire de l’être, nous avons tenté demettre en évidence chez le second Heidegger une réfexion sur l’historicité de la science qui tend, àla fois, à mettre en évidence l’hétérogénéité d’époques de la rationalité physicienne, la référence deces époques à des époques de l’interprétation du sens de l’être de l’étant et, surtout, l’impossibilitéde considérer cette explicitation du sens de l’être à une activité herméneutique du sujet ou duDasein, mais la nécessité d’admettre qu’elle a son origine dans une dimension a-subjective, nonanthropologique, qui détermine en retour la fgure historique du Dasein et ses manières de fairel’expérience et de penser.

Pour fnir, nous avons interrogé les présupposés de cette thèse historiale, en la confrontant àla pensée de Foucault. Par-delà les convergences entre Heidegger et Foucault, notamment dansleur commune critique de Husserl – critique du primat constituant du sujet transcendantal, de

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l’hypothèse de transposabilité ubiquitaire de la conscience réféchissante –, demeurait une questionqui porte sur la coïncidence des diverses couches d’historicité ou de temporalisation : peut-on dire qu’il y arecouvrement entre les époques de la rationalité et les époques de l’ontologie, de même qu’entre lesépoques des formes de rationalité inhérentes aux diverses sciences ?

Ce faisant, nous pensons avoir mis en lumière un motif qui traverse l’histoire de laphilosophie transcendantale depuis Kant jusqu’à Husserl, qui permet d’établir le lien entre laphilosophie transcendantale allemande et l’épistémologie française (ce qui n’est quasiment jamaisfait), en enfn, de tenter une confrontation entre le néo-kantisme, la pensée husserlienne et celle dusecond Heidegger à propos de l’historicité de la raison. Sans doute aurait-on pu convoquer lafgure de Hegel ; mais d’une part, la confrontation devenait diffcile, et, d’autre part, l’attitudehégélienne face aux sciences positives a déjà donné lieu à des travaux (notamment, en France, ceuxd’E. Renault et de G. Marmasse sur la philosophie de la nature) qu’il était diffcile de résumer etd’intégrer à l‘argumentation.

– Une autre ligne de travaux a concerné la réception critique et la réélaboration de laphénoménologie husserlienne en France – à travers les fgures de Cavaillès, Desanti et Levinas –, àtitre d’exemple de réception de la philosophie allemande en France ; nous sommes en effetpersuadé qu’une part essentielle de la philosophie française du XXe siècle est issue de la réceptionet du dialogue avec la philosophie allemande, notamment la phénoménologie husserlienne(Cavaillès, Desanti, Merleau-Ponty, Levinas, Ricœur) et heideggérienne (Foucault), et non de laseule réactivation de la pensée cartésienne comme on le prétend parfois. Cette voie se séparait elle-même en deux lignes thématiques.

La première concernait Levinas et Desanti (et, tout récemment, P. Ricœur) et adoptait unedémarche assez semblable : nous nous sommes attaché à discerner en quoi leur pensée était encoreou non phénoménologique au sens strictement husserlien ; quels étaient les thèses, démarches ouconcepts fondamentaux que visait leur critique de Husserl ; et ce que leur pensée propre mettait àleur place. Aussi avons-nous été conduit à relire les textes écrits dans les années 1950 et 1960 parLevinas, afn de montrer en quoi la thématisation du visage (c’est-à-dire du prochain ou de l’autre)conduisait Levinas à subvertir les traits fondamentaux de l’intentionnalité : intentionnalité sans lamédiation d’idéalités, auto-signifance substituée à la Sinngebung, substitution du creusementhyperbolique du besoin ou de la faim au remplissement de la visée vide. De la même façon, nousavons analysé la critique fondamentale que fait Desanti de la pensée husserlienne d’un point devue marxiste apparenté à celui de Trân-Dùc-Thào dans Phénoménologie et praxis : critique de laprésupposition de pérennité omni-temporelle du projet d’auto-fondation radicale du savoir, et desdifféretns « opérateurs réfexifs » par lesquels la phénoménologie husserlienne tend à intégrer latotalité de l’étant à un système de potentialités intentionnelles de l’ego cogitans ; à partir de là, loin deconsidérer d’emblée comme valides ces critiques, nous en avons interrogé la validité, et tenté unedéfense de la pensée husserlienne – en particulier sur l’exemple cardinal de la constitutiond’autrui – ; nous pensons avoir, par cet effort de défense, mis en évidence un certain nobred’équivoques dans l’interprétation de la nation husserlienne de constitution.

L’autre ligne de recherches concerne la critique de la pensée kantienne et husserlienne dansle cadre de la philosophie des mathématiques ou de la constitution des idéalités formelles.

Dans un travail consacré à la lecture de la philosophie des mathématiques de Kant parCavaillès et Couturat, nous avons examiné les fondements respectifs des critiques de Kant émisespar ces deux auteurs ; l’idée centrale était de dégager les différences en même temps que laparadoxale proximité de critiques émanant d’un philosophe penseur de l’historicité des systèmesformels et de l’activité mathématicienne, et d’un philosophe converti au logicisme. Par-delà lesdifférences, nous avons déterminé une convergence des critiques sur les points suivants : critiquedu schématisme et de la fonction de l’imagination transcendantale en mathématiques, et critiquede la présupposition d’une doctrine arrêtée des facultés du sujet mathématicien, au proft d’unehistoricisation de ces facultés.

Mais l’axe central concerne le débat constant entre certains penseurs des mathématiques(Cavaillès et Desanti) et la pensée husserlienne. Dans plusieurs textes pour partie publiés (joints au

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dossier), nous avons tâché de préciser les enjeux de la critique de Husserl par Cavaillès et Desanti :en quoi leur commune mise en évidence de la progressivité essentielle des contenus idéaux desmathématiques impliquait-elle l’abandon des thèses et principes fondamentaux de laphénoménologie transcendantale – en particulier, celui de la capacité constituante de la consciencepure vis-à-vis des objets idéaux de la mathématique ? Fallait-il substituer à la conscienceconstituante une autre instance qui fût origine du sens idéal, ou bien admettre une dynamiquehistorique et a-subjective des champs d’objets idéaux qui conduisît à leur propre dépassement et àl’engendrement normé de nouveaux champs d’idéalités ? Enfn, était-il possible de dégager unelégalité de cette historicité sui generis ? Sans leur conférer encore une forme synthétique ousystématique, nous pensons cependant avoir correctement explicité les enjeux de ces questions etcommencé à tracer certains axes de pensée dans les articles en question.

– Un dernier axe de recherches concerne la phénoménologie de l’expérience musicale.Dans plusieurs textes échelonnés depuis 2001, nous avons tenté de rassembler les différentesperspectives phénoménologiques sur la musique (Ingarden, Schütz, Lohmann, Ansermet,Leibowitz, Boucourechliev, Souris), mais surtout de préciser avec rigueur les axes de réfexion surla musique dans la perspective de la phénoménologie husserlienne : statut ontologique de l’oeuvre musicale(idéalité liée), problèmes de thématisation des structures de l’appréhension de l’oeuvre, diffcultésliées à l’application de la notion de constitution à l’approche de la musique. Ces différents travauxdoivent être réunis et complétés dans un livre commandé par D. Cohen-Levinas pour les EditionsHermann. Sachant que les textes d’esthétique husserlienne sont fort peu nombreux et se limitent àquelques orientations susceptibles d’interprétations diverses, nous avons tâché de prolonger cesorientations en les confrontant à des questions précises d‘esthétique musicale ; bref, nous avonsainsi tenté d’élaborer une esthétique musicale d’inspiration husserlienne, en la confrontant auxdifférents travaux d’esthétique phénoménologique situés dans la descendance de Husserl en langueallemande et française (Ingarden, A. Schütz, Ansermet, Leibowitz), mais aussi aux réfexions surl’esthétique musicale élaborées dans une optique se réclamant de la phénoménologie(Boucourechliev et Souris).

Ces travaux ne sont évidemment pas centraux dans un dossier de candidature en histoire dela philosophie allemande, mais témoignent néanmoins d’un trait général de notre dossier : nous neconsidérons pas la philosophie allemande uniquement avec un regard d’historien de la philosophie,mais dans une optique philosophique qui tente de réactiver les problématiques des grands auteurs, afnd’élaborer un prolongement possible de leur démarche et de leurs thèses. En cela, nous espéronsnous situer dans la lignée des philosophes français qui ont essayé, non simplement de restituerl’historie de la pensée allemande, mais de penser à partir de la tradition philosophique allemande.

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