Upload
mohameddidi
View
7
Download
1
Embed Size (px)
DESCRIPTION
lhu yuuy
Citation preview
AUDIT OPÉRATIONNEL
Dr. ABDELKAHIR BENNANI
Année Universitaire : 2012- 20130
Objectifs pédagogiques et contenu du cours
L’objectif de ce cours est de Permettre aux étudiants de:
Comprendre la définition et les objectifs de l’audit;
Comprendre la démarche de l’auditeur chargé d’émettre une opinion motivée sur la qualité de l’information, l’efficacité des systèmes d’organisation et de contrôle;
Acquérir une méthodologie d’audit opérationnel et en maîtriser les techniques spécifiques;
Analyser les problèmes de fonds et de formes posés par l’élaboration de la démarche d’audit opérationnel;
Identifier les caractéristiques de contrôle des principaux cycles de contrôle interne de l’entreprise.
Evaluer synthétiquement les objectifs de l’audit opérationnel.
I. OBJECTIFS PEDAGOGIQUESI. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
II. PLAN DU COURSII. PLAN DU COURS
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR L’AUDIT OPÉRATIONNEL
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA NOTION D'AUDIT
CHAPITRE III : LES RISQUES LIES A LA MISSION D'AUDIT
CHAPITRE IV : LES NORMES D'AUDIT
CHAPITRE V : LA DEMARCHE DE L'AUDITEUR CAS D’AF
CHAPITRE VI : LA PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE DE L'ENTREPRISE
CHAPITRE VII : L'EVALUATION DU CONTROLE INTERNE
CHAPITRE VIII : LES TECHNIQUES D'EXAMEN DES NON CONFORMIES PAR RAPPORT AUX NORMES
DEUXIÈME PARTIE : FORMATION ET ENCADREMENT AUX METIERS D’AUDIT OPÉRATIONNEL
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR L’AUDIT OPÉRATIONNEL
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA NOTION D'AUDIT
CHAPITRE III : LES RISQUES LIES A LA MISSION D'AUDIT
CHAPITRE IV : LES NORMES D'AUDIT
CHAPITRE V : LA DEMARCHE DE L'AUDITEUR CAS D’AF
CHAPITRE VI : LA PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE DE L'ENTREPRISE
CHAPITRE VII : L'EVALUATION DU CONTROLE INTERNE
CHAPITRE VIII : LES TECHNIQUES D'EXAMEN DES NON CONFORMIES PAR RAPPORT AUX NORMES
DEUXIÈME PARTIE : FORMATION ET ENCADREMENT AUX METIERS D’AUDIT OPÉRATIONNEL
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR L’AUDIT OPERATIONNEL CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA NOTION D'AUDITI – CONCEPT D'AUDIT
L'entreprise au travers de son activité, poursuit un certain nombre
d'objectifs. Leur réalisation intéresse tous ceux qui contribuent à son
financement ou sont intéressés par ses résultats et performances.
Il s'agit notamment :
•des dirigeants de l'entreprise qui ont besoin d'informations pour prendre ders
décisions et gérer au mieux son activité ;
•de ses propriétaires (actionnaires, associés, etc.), qui souvent éloignés de la
conduite des affaires, sont désireux d'obtenir des informations sur les
résultats et sur l'évolution de la situation financière afin de juger le bien fondé
de leur investissement ;
•des salariés qui se préoccupent des problèmes relatifs à la gestion pour se
rassurer de leur avenir ;
•en fin des tiers qui, en tant que clients, fournisseurs, banques, Etat .., traitent
avec l'entreprise et s'y intéressent.
Ainsi, l'entreprise est amenée à produire un certain nombre
d'informations répondant aux diverses préoccupations qu'elle suscite. Comme il
ne sert à rien de disposer d'informations dont la qualité est douteuse, on ne peut
dissocier l'obligation de produire des informations de la nécessité de garantir leur
qualité, tel est le rôle de l'auditeur.
Historiquement, ce sont les informations comptables et financières qui
revêtirent une importance capitale. Ainsi, le premier type d'audit qui s'est développé est
l'audit financier externe dans le secteur privé. On a en effet coutume de faire remonter
l'origine de l'audit (dans son acception moderne) au XIX siècle, au moment où s'est
instaurée la distinction entre les détenteurs des capitaux et les gestionnaires de ces
capitaux. L'auditeur était alors le garant des détenteurs de capitaux contre les éventuels
abus des gestionnaires.
Progressivement il est apparu que l'audit, portant essentiellement sur
l'information financière, pouvait être effectivement appliqué à d'autres types
d'informations, voire à toute information.
D'une manière générale l'audit peut être défini comme l'examen professionnel d'une information en vue d'exprimer sur cette information une opinion motivée, responsable et indépendante par référence à un critère de qualité ; cette opinion doit accroître l'utilité de l'information.
Examinons les termes clés de cette définition.
Examinons les termes clés de cette définition.
1. Un examen professionnel Le caractère professionnel de l'examen se manifeste par :
• une méthode : la démarche générale pour conduire l'examen ;
• des techniques et des outils à utiliser dans le cadre de la méthode.
L'auditeur est un professionnel compétant à double titre :
• il a une connaissance suffisante des activités et informations qui font l'objet de son examen ;
• il connaît les méthodes et les outils d'audit ;• il a des connaissances multiples dans le domaine de la
gestion : droit, finance, comptabilité, fiscalité…
2. Portant sur des informations
La notion d'information est ici conçue de façon très extensive. Les différentes sortes d'informations sur lesquelles peut porter l'audit sont :
• informations analytiques ou synthétiques ;• informations historiques ou prévisionnelles ;• informations internes ou externes ;• informations qualitatives ou qualitatives ;• informations formalisées ou informelles.
La très grande variété des informations qui peuvent être soumises à l'audit montre la très large ouverture de son champ d'application.
3. Expression d'une opinion responsable et indépendante
• L'opinion est motivée dans le sens où l'auditeur doit justifier toutes ses conclusions.
• L'opinion émise par l'auditeur est une opinion responsable car elle l'engage de façon personnelle que ce soit sur le plan civil ou pénal.
• Elle est également indépendante tant à l'égard de l'émetteur de l'information qu'à l'égard des récepteurs.
L'opinion de l'auditeur peut se traduire, soit par un simple jugement sur l'information ayant fait l'objet de l'examen, soit encore être complétée par la formulation des recommandations.
4. Par référence à un critère de qualité
L'expression d'une opinion implique toujours la référence à un critère de qualité connu et accepté de l'émetteur, des récepteurs et de l'auditeur.
Parmi les critères de qualité souvent utilisés, on trouvera :
• la régularité qui est la conformité à la réglementation ou, en son absence, aux principes généralement admis ;
• La sincérité qui résulte de l'évaluation correcte des valeurs comptables, ainsi que d'une appréciation raisonnable des risques et des dépréciations de la part des dirigeants. Il s'agit de donner une image fidèle de l'entreprise ;
• La performance qui regroupe à son tour l'efficacité, l'efficience et la pertinence.
5. Pour accroître l'utilité de l'information
L'auditeur doit contribuer à accroître l'utilité de l'information sur laquelle il porte, le principal apport de l'auditeur concerne la crédibilité et la sécurité que l'on peut attacher à l'information. Ces éléments peuvent être appréciés par les utilisateurs internes et externes de l'information émise.
II – LES PRINCIPAUX DOMAINES D'AUDIT
• l'audit financier ;
• l'audit interne ;
• l'audit opérationnel.
1. L'audit financier
L'audit financier est un examen critique des informations comptables, effectué par une personne indépendante et compétente en vue d'exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité des états financiers d'une entité.
Il importe de distinguer entre deux missions différentes :
• la mission d'un audit financier contractuel, réalisé à la demande d'une entité ou d'un individu, pour des fins qui sont définies dans la convention avec l'auditeur. Cet audit vise souvent la certification des comptes aux tiers au moment par exemple d'une introduction en bourse ou d'un appel public à l'épargne ;
• la mission du commissariat aux comptes (dénommée parfois mission d'audit légal), prescrite par la loi sur les sociétés, qui est constitué de deux éléments distincts :
- une mission d'audit financier externe ;- un ensemble d'obligations spécifiques mises à la
charge du commissaire aux comptes par des dispositions légales et réglementaires (information des actionnaires, détection des actes frauduleux…).
L'audit financier tel qu'il a été défini ci-dessus peut être réalisé par un professionnel interne à l'entité mais dans ce cas il ne peut garantir la sincérité et la régularité des informations comptables que pour le besoin de la direction générale. Sa position interne ne la lui permet pas de certifier les comptes de l'entreprise à des tiers.
2. L'audit internePlusieurs définitions de l'audit interne
ont été données, mais nous retenons celle de l'Institut Français des Auditeurs et des Contrôleurs Internes (IFACI) que nous jugeons riche et synoptique :
"L'audit interne est la révision périodique des instruments dont dispose une direction pour contrôler et gérer l'entreprise. Cette activité est exercée par un service dépendant de la direction générale et indépendant des autres services. Les objectifs principaux des auditeurs internes sont donc, dans le cadre de cette révision périodique, de vérifier si les procédures en place comportent les sécurités suffisantes, si les informations sont sincères, les opérations régulières, les organisations efficaces, les structures claires et actuelles."
L'audit interne est ainsi un service autonome de l'entreprise rattaché directement à la direction générale pour garder son objectivité. Ce service est chargé d'évaluer les performances de toutes les fonctions de l'entreprise.
3. L'audit opérationnelDans leur ouvrage "pratique de l'audit opérationnel » P. LAURENT et P. TCHERKAWSKY définissent l'audit opérationnel comme suit :
" L'audit opérationnel est l'intervention dans l'entreprise sous forme d'un projet, de spécialistes utilisant des techniques et des méthodes spécifiques, ayant pour objectifs :
• D'établir les possibilités d'amélioration du fonctionnement et de l'utilisation des moyens, à partir d'un diagnostic initial autour duquel le plus large consensus est obtenu ;
• De créer au sein de l'entreprise une dynamique de progrès selon les axes d'amélioration arrêtés."[1]
[1] P. LAURENT et P. TCHERKAWSKY, "Pratique de l'audit opérationnel" Les Éditions d'organisation 1992 p33.
L'audit opérationnel n'est pas l'audit des activités opérationnelles au sens où les activités opérationnelles s'opposent aux activités fonctionnelles de l'organisation. Il n'est pas davantage l'audit d'une fonction opérationnelle particulière de l'entreprise ; de tels audits, dits spécialisés, portent par exemple sur les domaines suivants : marketing ; informatique, ressources humaines, production, contrôle de gestion…
L'audit opérationnel est une des formes d'audit global d'une organisation. Il peut couvrir l'ensemble des activités et des fonctions d'une organisation. Mais il peut être restreint à l'une des entités composant l'organisation, telle qu'une direction d'un grand ministère ou bien ou bien une division d'une entreprise importante.
III – RELATIONS ENTRE LES DIFFERENTS DOMAINES D'AUDIT
Pour déterminer ces relations, on peut utiliser deux critères :
• L'objectif poursuivi par l'auditeur ;• La positon de l'auditeur par rapport à l'organisation
auditée.
Ces deux critères sont liés ; les objectifs de l'auditeur déterminent, en effet, sa position.
1. Audit interne et audit opérationnel
On retrouve les objectifs de l'auditeur interne dans ceux de
l'auditeur opérationnel. L'un et l'autre on un champ
d'application qui peut s'étendre à des multiples fonctions de
l'organisation. L'un et L'autre en poursuivent la performance.
Il n'en reste pas moins que la notion d'audit opérationnel est
plus large que celle d'audit interne dans le sens de l'auditeur
opérationnel peut s'étendre même à la Direction générale.
Dans ce cas l'auditeur doit être obligatoirement externe pour
respecter le principe de l'indépendance.
Ainsi, l'auditeur opérationnel peut être interne ou externe selon
la cas, alors que l'auditeur interne est par définition un membre
du personnel de l'entreprise.
2. Audit financier et audit opérationnel
Il pourrait être tentant de considérer
que l'audit financier n'est qu'une partie de l'audit opérationnel.
Certes, l'auditeur opérationnel pourra examiner l'information
financière, il sera même amener à en vérifier la, qualité tout
comme l'auditeur financier, mais il agira dans la perspective de
l'utilisation de cette information en tant qu'outil de gestion, et
non dans l'intention unique de se porter garant de sa sincérité
et régularité. On voit donc que les objectifs des ces deux types
d'audit sont fondamentalement différents.
Rappelons en fin que la certification
des comptes à des tires ne peut être faite que par un auditeur
financier externe.
3. Audit interne et audit financier
Ils diffèrent :
• Au niveau des objectifs ; l'audit financier a un objectif spécifique que n'a pas l'auditeur interne : la certification des comptes vis-à-vis des tiers. Toutefois, l'auditeur interne peut s'assurer, pour la direction uniquement, de la qualité du fonctionnement comptable et des documents émis ;
• Au niveau de la position, l'un est salarié de l'entreprise (l'auditeur interne) et l'autre doit être externe (l'auditeur financier)
Ces réflexions peuvent être schématisées comme suit :
Comparaison des principaux types d'audit
Ces réflexions peuvent être schématisées comme suit :
Comparaison des principaux types d'audit
ObjectifAuditeur
En vue de la certification des
comptes
En vue de l'appréciation des
performances
Externe Audit financierAudit opérationnel
externe
Interne (1)Audit interne
(1)A titre d'éléments du contrôle interne.
(1)A titre d'éléments du contrôle interne.
CHAPITRE II : LES OBJECTIFS DE L'AUDIT CHAPITRE III : LES RISQUES LIES A LA MISSION D'AUDIT
( Documents à distribuer pour élucider la notion du seuil de signification et l’importance relative par un 1er cas pratique)
La fixation du seuil de signification permet :
De mieux orienter et planifier la mission en concentrant les travaux sur des éléments significatifs et sur les chiffres qui dépassent le seuil de signification ;
D’éviter les travaux inutiles lors de la recherche d’éléments probants, par exemple éviter de longues recherches sur un poste mineur car, même s’il recèle des erreurs, celle-ci seront de toutes façons inférieures au seuil de signification ;
De justifier les décisions concernant l’opinion émise : fiabilité ne signifie pas exactitude.
La fixation du seuil de signification doit être fait par rapport aux domaines et systèmes de signification.
Les domaines significatifs concernent les comptes qui peuvent receler des erreurs supérieures au seuil de signification :
Comptes par lesquels transitent des mouvements importants ;
Comptes importants par rapport aux critères juridiques et économiques ;
Comptes affectés par les jugements et les estimations ;
Comptes qui font appel à une technique comptable complexe ;
Comptes qui, par leur nature, sont porteurs de risques.
Les systèmes significatifs concernent le traitement de l’information comptable : système de paie, de traitement des achats, système informatique.
Exemple n°1: Au cours de ses contrôles, un commissaire aux comptes découvre 2 erreurs, 20.000 et 80.000 au niveau de la valorisation des stocks.
Les éléments caractéristiques de l’entreprise sont : Stocks = 3.000.000Capitaux propres = 3.500.000CA = 10.000.000Résultat net = 550.000 (résultat habituel sans élément exceptionnel).Total bilan = 8.000.000
1°) Fixer le seuil de signification.2°) Apprécier la portée des erreurs.3°) Doit-il y avoir correction des postes ?
Corrigé exemple n°1
1°) Le seuil Il n’y a pas de règle générale mais le plus souvent, en l’absence d’élément exceptionnel, le seuil de signification est fixé à 10% du résultat net.Le seuil représente 10% du résultat net Seuil = 550.000 * 0,10 = 55.000
2°) ImpactPour apprécier la portée des erreurs, on étudie au cas par cas ces erreurs et ensuite on va poste par poste cumuler pour en mesurer l’impact.20.000 (erreur) < 55.000 (seuil)80.000 (erreur) > 55.000 (seuil)(80.000 + 20.000) > 55.000(80.000 – 20.000) > 55.000Stocks = 3.000.000
En général, on fixe un seuil sur les stocks de 1 à 2%. Ici 30.000 à 60.000Erreurs = Norme CNCCStock Capital Résultat net Net après impôt0,44 0,38 2,43% 20.000 – IS (6600)= 13.400 < seuil1,77 1,52 9,69% 80.000 – IS = 53.300 dans le seuil2,22 1,90 12,12% 100.000 – IS = 66.700 > seuil1,33 1,14 7,27% 60.000 – IS = 40.000 dans le seuilIl doit demander les rectifications des 2 erreurs.
3°) Incidence des erreurs relevées sur le résultat net, les capitaux propres et le stock.
Il faut vraiment rectifier les 2 erreurs car les impacts sont trop forts.2,43% = 13.400 / 550.000 * 100
Compte tenu de l’incidence sur le résultat net, le commissaire aux comptes doit demander la correction du poste pour pouvoir certifier les comptes annuels sans réserve.
Exemple pratique n°2 : Un commissaire aux comptes a relevé 2 erreurs dans la valorisation de stocks 260.000 et 1.040.000.
Les grandeurs de l’entreprise sont :Total bilan = 104.180.302Stocks = 39.450.307Capitaux propres = 45.504.202CA = 132.251.037Résultat net = 6.501.015
1°) Fixer le seuil de signification.2°) Apprécier la portée des erreurs.3°) Doit-il y avoir correction des postes ?
Corrigé exemple pratique n°2
1°) Le seuil
Représente 10% du résultat net Seuil = 6.501.015 ´ 0,1 = 650.102
2°) Impact
260.000 (erreur) < 650.102 (seuil)1.040.000 (erreur) > 650.102 (seuil)1.300.000 (260.000 + 1.040.000) > 650.102 (seuil)780.000 (1.040.000 - 260.000)> 650.102 (seuil)Stocks = 39.450.3071% = 394.5032% = 789.006260.000 – IS (86.667) = 173.333 < seuil1.040.000 – IS = 693.333 dans le seuil1.300.000 – IS = 866.666 > seuil780.000 – IS = 520.000 dans le seuilRectification des 2 erreurs.
3°) Incidence des erreurs relevées sur le résultat net, les capitaux propres et le stock.
• Résultat net :173.333 / 6.501.015 = 2,67%693.333 / 6.501.015 = 10,66%866.666 / 6.501.015 =13,33%520.000 / 6.501.015 = 7,99%
• Capitaux propres :173.333 / 45.504.202 = 0,38%693.333 / 45.504.202 = 1,52%866.666 / 45.504.202 = 1,9%520.000 / 45.504.202 = 1,14%
• Stocks :173.333 / 39.450.307 = 0,44%693.333 / 39.450.307 = 1,76%866.666 / 39.450.307 = 2,2%520.000 / 39.450.307 = 1,32%Les valeurs absolues cachent les mêmes valeurs relatives.
Conclusion pour les deux exercices : Alors que les sommes sont totalement différentes en valeur absolue d’un cas à un autre, les deux erreurs, ainsi que leurs combinaisons ont les mêmes importances relatives et conduisent aux mêmes rectifications.
CHAPITRE IV : LES NORMES D'AUDIT FINANCIER
( Document à distribuer + des annexes de la norme+ schémas des normes de comportement professionnel)
CHAPITRE IV : LES NORMES D'AUDIT Dans ce chapitre nous aborderons successivement, selon une
structure reconnue internationalement :•les normes générales ;•les normes de travail ;•les normes de rapport.
L'éthique de la profession et les normes générales d'audit financier peuvent être schématisées ainsi : ( Documents à distribuer schémas des normes de comportement professionnel)
I. Les normes générales
Les normes générales sont personnelles par nature, elles concernent la compétence de l'auditeur, son indépendance, la qualité de son travail le secret professionnel.
• La norme de compétence• La norme d'indépendance • La norme de la qualité du travail• La norme de secret professionnel
( Document à distribuer Manuel des normes et audit contractuel + Comportement professionnel + audit manuel)
I. Les normes générales
• La norme de compétenceLes qualifications requises pour être un commissaire aux comptes sont définies par les textes. En outre, le commissaire aux comptes complète régulièrement et met à jours ses connaissances. Il s'assure également que ses collaborateurs ont une compétence appropriée à la nature et à la complexité des travaux à réaliser.
• La norme d'indépendance La loi, les règlements et la déontologie, font une obligation à l'auditeur d'être et de paraître indépendant, c'est à dire d'éviter toute situation qui pourrait faire présumer d'un manque d'indépendance. L'auditeur doit non seulement conserver une attitude d'esprit indépendante lui permettant d'effectuer sa mission avec intégrité et objectivité, mais aussi d'être libre de tout lien réel qui pourrait être interprété comme constituant une entrave à cette intégrité et objectivité. Il s'assure également que ses collaborateurs respectent les règles d'indépendance.
INDEPENDANCE
Incompatibilités
légales
Règles
professionnelles
Loi sur la
société
anonyme
Loi 5-96
Autres sociétés commerciales et
sociétés de personne
Norme n° 12 -
Indépendance -
commentaires 2 à 4
Situations susceptibles
de compromettre
l’indépendance
Norme n° 12 -
Indépendance -
commentaires 5 à 9
• La norme de la qualité du travailL'auditeur exerce ses fonctions avec conscience professionnelle et avec la diligence permettant à ses travaux d'atteindre un degré de qualité suffisant compatible avec son éthique et ses responsabilités. Il doit s'assurer que ses collaborateurs respectent les mêmes critères de qualité dans l'exécution des travaux qui leur sont délégués.
• La norme de secret professionnelL'auditeur ou le commissaire aux comptes (CAC) est astreint au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont il a pu avoir connaissance à raison de ses fonctions. Il est tenu de respecter le caractère confidentiel des informations recueillies qui ne doivent être divulguées à aucun tiers sans y être autorisation ou une obligation légale ou professionnelle de le faire. Il s'assure également que ses collaborateurs sont conscients des règles concernant le secret professionnel et les respectent.
ETHIQUE PROFESSIONNELLE
Principe
L'exercice de la profession
implique le respect des devoirs
et obligations envers …
Le public
Les personnes
qui font appel
aux services
de ses membres
La profession
Le tiers
dont dépend
l'exécution
des missions
Les membres
de la Compagnie
NORMES DE COMPORTEMENT
PROFESSIONNEL
INDÉPENDANCE DU CAC
ÊTRE PARAÎTRE ET
Indépendant
L'indépendance s'apprécie à la fois par rapport à un comportement
et à un état d'esprit
Normes de comportement professionnel
INDÉPENDANCE
Relations
avec les clients
Pas de participation
significative (1)
au capital
Pas de relations
financières
Attention aux
relations familiales
ou personnelles
! !
!
(1) Non substantielle / symbolique
Normes de comportement professionnel
COMPÉTENCE
Le CAC consacre au moins 40 H par an à
sa formation permanente
(Norme n° 11 - commentaire 5)
En dehors des heures consacrées
à la documentation professionnelle
Normes de comportement professionnel
Qualité du travail
Norme 13, commentaires 1 à 4
QUALITÉ
DU
TRAVAIL
Conscience
professionnelle
Respect des
normes
Documentation
des travaux
Exercice personnel
et supervision
Nombre
et complexité
des missions
compatibles
avec
les moyens
Diligences
suffisantes
Normes de comportement professionnel
Secret professionnel
Norme 14
Le commissaire aux comptes
et ses collaborateurs
sont tenus au secret professionnel
pour les informations obtenues
dans l'exercice de leurs fonctions
Attention
aux conversations
dans les lieux publics
et à la protection
des dossiers
ART. 177 - LOI du
17 octobre 1996
II. Les normes de travail
( Document à distribuer + des annexes de la norme)
1. Orientation et planification de la mission2. Appréciation du contrôle interne 3. Obtention des éléments probants4. Délégation et supervision5. Documentation des travaux6. Utilisation des travaux de contrôle effectués par d'autres
personnes7. Application des normes de travail aux petites entreprises
ETUDE ET EVALUATION SYSTEMES DES C.I CONNEXESComprendre le système comptable et CI
A-t-on l'intention
de s'appuyer sur le CI
Déterminer et documenter les C.I
Procéder à l’évaluation préliminaire
A-t-on tjrs l'intention
de s'appuyer sur les
C.I ?Déterminer les C.I d'appui
Procéder à la vérification de conformité
Évaluation des C.I : vérifier la conformité
Va-t-on s'appuyer sur les C.I pour déterminer la
nature, l'étendue et le calendrier des
procédés de corroboration ?
Appliquer les procédés de corroboration
Y-a-t-il d'autres C.I
d'appui?
Oui
Non
Oui
Déterminer lacunes du C.INon
Modifier la nature,étendue et calendrier des procédés.
Non
Oui
Planification
Procédés de corroboration
Étude etévaluation
III. Les normes de rapport( Document à distribuer + des annexes de la norme)
Nous reproduisons ci-après un modèle de certification des comptes sans réserve :Nous reproduisons ci-après un modèle de certification des comptes sans réserve :
Introduction En exécution de la mission qui m'a été confiée par votre assemblée générale du …,
je vous présente mon rapport sur :le contrôle des comptes annuels de la société… tels qu'ils sont annexés au présent
rapport; les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi,relatifs à l'exercice clos le ….I – Opinion sur les comptes annuels J'ai procédé au contrôle des comptes annuels en effectuant les diligences que j'ai estimées nécessaires selon les normes de la profession. Je certifie que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image
fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et
du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. II – Vérification et informations spécifiques J'ai également procédé, conformément aux normes de la profession, aux
vérifications spécifiques prévues par la loi. Je n'ai pas d'observations à formuler sur la sincérité et concordance avec les
comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil
d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les
comptes annuels.
Fait à Signature
Les normes d'audit peuvent être schématisées comme suit :
NORMES D'AUDIT GENERALEMENTS RECONNUES
Normes de travail Normes de rapportNormes générales
Collecte de l'information
probanteÉtude et évaluation
du C.I et sondage de conformité
Planificationet
Encadrement
Vérification globale
ExamenAnalytique
Sondages détaillés
CHAPITRE V : LA DEMARCHE DE L’AUDITEUR CAS DE l’AF
( Document à distribuer + Guide opérationnel du diagnostic financier)
Les auditeurs financiers respectent une méthodologie qui comprend des étapes de travail et des techniques à mettre en œuvre lors de chacune de ces étapes.
La parfaite connaissance de l'entité auditée, de ses antécédents et de ses besoins, permet parfois d'éviter une étape ou d'imaginer dans un cas d'espèce une méthode particulièrement efficace même si elle est peu courante.
Néanmoins, dans les cas les plus usuels, l'auditeur légal respecte, lors de l'audit financier et comptable conduisant à la certification, Quatre principales étapes : la phase préliminaire, appréciation du contrôle interne, contrôle direct des comptes, travaux de fin de mission et rapport d'audit.
CHAPITRE V : LA DEMARCHE DE L’AUDIT FINANCIER
I – LA PHASE PRELIMINAIRE1) Acceptation de la mission2) Prise de connaissance de l'entreprise 3) Synthèse de la phase préliminaire
3-1 Note d'orientation générale 3–2 Budget détaillé3–3 Lettre de mission
II – L'APPRECIATION DU CONTROLE INTERNEIII – CONTROLE DES COMPTES IV – TRAVAUX DE FIN DE MISSION ET RAPPORT D'AUDIT
1- Travaux de fin de mission1–1 Un examen d'ensemble des comptes annuels 1-2 Événements postérieurs à la clôture 1-3 Lettre d'affirmation
2- Le rapport d'audit
CHAPITRE V : LA DEMARCHE DE L’AUDIT FINANCIER
(Document à distribuer aux étudiants)
Schématiquement la démarche de l’AF respecte les étapes suivantes:
PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE
DIAGNOSTIC D'AUDIT
NOTE D'ORIENTAION GENERALE
BUDGET DETAILE
LETTRE DE MISSION PLANIFICATION
Exemple de plan de note d'orientation générale
I - Présentation de l'entitéDénomination StructureHistoriqueActivitéComposition du capitalLocalisationNoms à connaîtreEtc.II - Chiffres significatifsComparaison avec les concurrentsBudgetsRéalisations Seuil de significationEtc.III - Informations comptablesParticularité du système comptablePrincipes comptables suivisSystème d'informations de gestion
IV - Définition de la missionLégale ou contractuelleAutres réviseursRépartition des travaux avec d'autres réviseursV - Récapitulatifs des risquesVI - Orientation du programme de travailAppréciation du contrôle interneTravaux particuliers Confirmations directesInventaires physiquesAssistance de spécialistes (informatique, fiscalité…)VII - Équipe et budgetVIII - PlanningDates d'interventionListes des documents à émettre avec leurs dates limites
I – LA PHASE PRELIMINAIRE
(Document à distribuer aux étudiants à bien retenir la démarche de l’AF et l’utilité de la note d’orientation générale pour une éventuelle utilisation du Guide opérationnel de l’AF)
II – L'APPRECIATION DU CONTROLE INTERNELorsque l'auditeur contrôle un poste comptable, par exemple le poste "achat", la manière la plus sûre pour vérifier son montant est de contrôler toutes les factures d'achat de l'exercice.
Dans la pratique un contrôle exhaustif enregistrements est souvent impossible avec l'existence des centaines voire des milliers des factures par an. Pour esquiver ce problème, l'auditeur apprécie les procédures de C.I avant d'examiner les pièces comptables en quantité plus ou moins importante selon la qualité des procédures.
Ainsi, l'objet de l'évaluation du C.I (du système d'organisation comptable) est double : d'une part, la fiabilité des procédures conduit l'auditeur à procéder à des sondages peu nombreux lors de l'étape de l'examen des comptes ; contraire, l'existence de procédures peu fiables l'incite à des tests de validation particulièrement exhaustifs ; d'autre part, l'inefficacité éventuelle des procédures conduit l'auditeur à recommander des améliorations, d'un coût raisonnable, ayant pour objectif d'éliminer toute source de risque évitable.
NB: - L'auditeur contribue ainsi à l'amélioration des performances de l'entreprise.
- Le CAC donne des avis, recommandations et conseils en matière de C.I.
III – CONTROLE DES COMPTES
L'examen des comptes consiste à comparer les chiffres des comptes annuels avec divers justificatifs qui vont servir de preuves : actes notariés, factures, bon de commande ou de livraison, relevés bancaires, fiches de paie, etc. Le contrôle direct des comptes revient toujours à justifier un chiffre par une pièce comptable ou par tout autre élément probant.
Il n'existe pas de normes d'audit indiquant quelle quantité de contrôles directs doit être menée en fonction de la bonne ou de la mauvaise qualité des procédures du C.I ou en fonction du seuil de signification. L'auditeur est seul juge en la matière : Il doit orienter ses contrôles de manière à étudier le plus complètement possible les postes et les opérations dont l'importance est significative et qui sont, a priori, les plus porteurs de risques.
L'auditeur procède à des contrôles allégés lorsqu'il estime qu'il peut s'appuyer sur des procédures de C.I satisfaisantes. Il procède à des contrôles étendus en absence de procédures fiables ou de l'application des procédures jugées de bonne qualité.
IV – TRAVAUX DE FIN DE MISSION ET RAPPORT D'AUDIT
Événements postérieurs à la clôture
Exemple : Fait ou information relatif à l'existence d'un client douteux considéré comme ordinaire. Si l'événement n'est pas lié à des conditions existant à date de clôture et qu'il se produit avant la date d'arrêté des comptes, dans ce cas les états de synthèse n'ont pas à être modifiés, mais une information doit être donnée annexe afin de permettre aux utilisateurs de bénéficier d'une information la plus complète possible.
Exemple : Sinistre intervenu après la clôture.
Le rapport d'audit
L'auditeur financier achève sa mission par la rédaction d'un rapport appelé "Rapport général" dans lequel il donne son opinion sur la régularité et la sincérité des états financiers et comptables de l'entreprise
CHAPITRE VI : LA PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE DE L'ENTREPRISE
L'objectif de l'auditeur est de se familiariser avec l'activité de l'entreprise. Recueillant dans un premier temps des informations générales sur son environnement, il pourra ensuite s'informer sur ses aspects techniques commerciaux et juridiques.
I – INFORMATIONS GENERALES (Document à distribuer aux étudiants + Guide opérationnel de l’AF)
II – LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES1. Les problèmes d'approvisionnement
Une rapide enquête sur l'approvisionnement en matière premières est souvent indispensable ; les problèmes qui peuvent se poser dans ce domaine sont parfois susceptibles d'influencer les résultats de la société, voire même la continuité de l'exploitation.
En fait deux types de contraintes peuvent diminuer l'indépendance de l'entreprise; les unes sont liées au coût des matières premières (cherté, instabilité); les autres se rapportent aux fournisseurs de l'entreprise.
L'auditeur pourra se renseigner sur leur nombre et sur les relations qu'ils entretiennent avec l'entreprise. Un nombre limité de fournisseurs rend l'entreprise tributaire de ces fournisseurs. Dans cas, l'auditeur s'assurera que l'entreprise ne vit pas sous la menace perpétuelle d'une interruption des livraisons.
2. Les problèmes de stockage
L'auditeur pourra prendre connaissance de la politique de stockage qui conditionne normalement le volume du stock. L'auditeur en déduit ce que doit être le stock normal et pourra relever par la suite les anomalies éventuelles.
Les principales anomalies sont :
- la pléthore et l'insuffisance des quantités stockées; - l’ampleur du stock et on volume;- les multi stockages;
permettent par ailleurs de déterminer les risques pesant sur sa conservation ou son existence.
3. Étude de la capacité de production
L'auditeur pourra s'informer de la capacité de production de l'entreprise; cette information peut se révéler utile.
En effet, cette information permet à l'auditeur de résoudre certains problèmes particuliers; par exemple en cas de sous activité, l'auditeur pourra vérifier que des coûts indirects excessifs n'ont pas été intégrés dans le stock.
L'auditeur pourra aussi s'informer sur : - les unités de production, leur importance respective, leur
situation géographique, leur équipement… ; ce travail est utile à l'auditeur pour programmer l'ampleur de ses travaux futurs.
Ainsi, s'il y a plusieurs unités de production, il pourra prévoir des effectifs voulus pour les contrôles d'inventaire.
4. Moyens mis en œuvre pour l'exploitation
L'auditeur pourra chercher à s'informer :
- sur les machines; - sur leur nombre, leur type, leur marque, - sur l'ordre de grandeur de leur coût, leur valorisation, les
expertises effectuées, leur état général, leur âge moyen, leur taux d'amortissement, etc.
Il fera préciser les investissements qui ont augmenté la capacité de production au cours des cinq dernières années.
III – LES CARACTERISTIQUES COMMERCIALES DE L'ENTREPRISE
1. La clientèle et son évolutionL'auditeur peut recueillir les éléments suivants :
- Chiffre d'affaires H.T des cinq dernières années ;- Productivité en volume et en valeur des cinq dernières années ;- Évolution moyenne des prix et des marges réalisées par grande catégorie de
produits sur les cinq dernières années ;- Structure du résultat ;- Etc.
L'auditeur s'attachera également à analyser la structure de la clientèle pour évaluer les problèmes éventuels qui peuvent en résulter : dans le cas d'un nombre très réduit de clients la perte d'un client pourra avoir des conséquences catastrophiques sur la santé financière de l'entreprise.
Par ailleurs, l'auditeur devra se renseigner sur l'évolution globale du chiffre d'affaires. Cette évolution lui permettra de recueillir des éléments sur l'avenir à long terme de l'entreprise.
2. La concurrence
L'étude de la concurrence permet de situer l'entreprise dans son secteur. Elle est précieuse à l'auditeur pour connaître les normes de la profession, tant sur le plan de la croissance que sur celui du développement technologique. Il est important de regarder l'évolution de la part du marché détenue par l'entreprise.
A cet égard, si cet élément, un tableau comparatif sur plusieurs années pour les principales entreprises du secteur lui sera souvent profitable pour apprécier les progrès ou les reculs de son client.
3. Examen des procédures de tarification
Deux préoccupations animent l'auditeur à ce niveau :
• La première est de déterminer les éléments constitutifs du prix de vente ;
• La seconde est de s'assurer que l'entreprise définit une politique des réductions accordées aux clients.
En d'autres termes est ce que l'entreprise définit clairement les conditions d'octroi des réductions commerciales et financières qu'elle pourra accorder à ses clients ?
IV- LES CARACTERISTIQUES JURIDIQUES DE L'ENTREPRISE
L'étude du cadre juridique de l'entreprise est très importante pour l'auditeur.
Les contraintes qui en découlent constituent une armature dans laquelle se déploie l'activité de l'entreprise.
Il est donc indispensable que l'auditeur ait une connaissance solide des principales sources de réglementation avant même de commencer sa mission.
Il lui reste, au niveau de l'approche générale, à passer en revue les principales contraintes qui pèsent de façon spécifique sur la société.
1. Examen des statuts
Les statuts contiendront des informations de base sur le cadre juridique que se sont fixés les associés : forme juridique, montant du capital, dispositions relatives au fonctionnement de la société, délimitation des pouvoirs et des droits de chacun, durée de l'exercice social, etc.
Ils apportent à l'auditeur une connaissance juridique de base sur la société qui pèsent de façon spécifique sur la société.
2. Structure du capital
L'auditeur prendra soin d'analyser la structure du capital.
La connaissance qu'il en tire permettra généralement de traiter en toute connaissance de cause les problèmes de conflit d'intérêt qui pourraient surgir.
Elle permettra également à l'auditeur d'avoir une idée sur la répartition du capital et par conséquent sur le groupe des actionnaires majoritaires et celui des actionnaires minoritaires.
3. Les principaux contrats et conventions
L'auditeur se fera communiquer par l'entreprise la liste des principaux contrats et conventions signés par l'entreprise.
La lecture des procès-verbaux des conseils d'administration lui permettra éventuellement de la compléter.
L'analyse de des contrats permettra à l'auditeur de connaître les engagements de l'entité vis-à-vis des tiers et d'évaluer les risques potentiels qui pèsent sur cette dernière.
L'auditeur devra s'assurer que ces contrats sont signés dans les normes et avec la transparence nécessaire.
4. Les aspects fiscaux
En matière fiscale, les préoccupations de l'auditeur se font sentir à plusieurs niveaux bien distincts.
Le praticien devra s'assurer, tout d'abord, que l'entreprise respecte bien ses obligations fiscales et travaille dans la transparence. Il se renseignera, par ailleurs, sur les contrôles fiscaux dont la société a fait l'objet.
Son attention se dirigera tout particulièrement sur les principaux chapitres de redressement présentés par l'administration.
En fin, l'auditeur évaluera les chois fiscaux opérés par l'entreprise et leur bien fondé.
V- LES CARACTERISTIQUES COMPTABLES DE L'ENTREPRISE
1. Description générale du système2. Volume des opérations3. Les options comptables
1. Description générale du système
L'auditeur se fait décrire la fonction comptable dans l'entreprise, son organisation générale.
En particulier, il se fait décrire :
- L'organigramme détaillé de la comptabilité ;- Les systèmes utilisés (informatique, manuel) ;- Les contrôles mis en place ;- Les procédures internes.
L'auditeur s'informera également sur la périodicité des états comptables, de leur nature, de leurs délais de sortie. Il se fera expliquer comment sont classées les pièces justificatives.
2. Volume des opérationsAu cours de l'entretien, l'auditeur va recueillir les ordres de grandeur qui lui permettront de faire une première estimation de la nature des travaux à effectuer. Les exemples suivants permettront de préciser le type de questions que l'auditeur pourra poser :
Pour les achats : Le nombre de factures mensuelles ; Le nombre de comptes fournisseurs ; Les modes de paiements retenus ; Les effectifs du service achat ; Les effectifs du service fournisseur ; Etc.
Pour les stocks : Le nombre de lieux de stockage ; Le nombre d'articles en stock ; Les modes de réceptions et de sorties quotidiennes ; Les effectifs des magasins ; La fréquence des inventaires physiques ; Etc.
3. Les options comptables
L'auditeur procédera à une première revue des options comptables afin de vérifier qu'elles sont en conformité avec les principes comptables généralement admis et sont optimales.
Il s'agit par exemple du choix entre l'amortissement dégressif et celui linéaire, le choix entre les différentes méthodes d'évaluation des stocks, etc.
VI- CARACTERISTIQUES FINANCIERES DE L'ENTREPRISE
Cette approche est nécessaire à l'auditeur pour connaître l'image que l'entreprise donne d'elle-même vis-à-vis de l'extérieur.
En fait, lorsqu'il se livre à cette analyse, il s'agit
essentiellement pour l'auditeur de voir comment ces éléments se recoupent avec les données de gestion (recoupement avec la comptabilité analytique, recoupement avec des tableaux de financement avec les prévisions, etc.). Il s'agit donc pour l'auditeur d'un point de départ pour deux recherches : la première axée sur le résultat d'exploitation et la seconde sur l'équilibre de la trésorerie et les plans d'investissement.
En résumé, cette approche permet d'obtenir : une compréhension de l'image extérieure de l'entreprise ; des éléments de recoupement avec les différents documents de l'entreprise pour apprécier la cohérence d'ensemble de l'information.
1. Étude de la rentabilité
Elle se fait sur la base de la comptabilité générale par rapprochement avec les analyses de la comptabilité analytique et de la gestion budgétaire.
L'auditeur pourra dégager les quatre valeurs suivantes sur les comptes d'exploitation des trois ou cinq dernières années :
- la marge brute ;- la valeur ajoutée ;- la marge brute d'exploitation ;- la marge nette.
L'auditeur examinera la progression de ces valeurs et les comparera utilement avec les résultats des entreprises de même nature.
2. Étude de l'équilibre financier Cette étude se fait par le biais d'une analyse indiciaire de base
et, lorsque l'entreprise présente des tableaux de financement, par une revue de ces tableaux.
L'analyse indiciaire pourra comprendre par exemple, si nécessaire, une étude : d'une part des ratios de structure, notamment : structure du passif, structure de l'actif, structure passif par rapport à l'actif, etc. ; d'autre part, des ratios de gestion, notamment : rotation des stocks, rotation des comptes clients, rotation des comptes fournisseurs, etc.
Cette analyse pourra être compétée, dans un souci de la recherche d'une cohérence d'ensemble, par l'analyse de l'évolution du fonds de roulement ; l'étude des tableaux de financement de l'entreprise sera, à cet égard d'une grande utilité.
L'auditeur examinera également les problèmes de gestion financière de l'entreprise.
CHAPITRE VII : L'EVALUATION DU CONTROLE INTERNE
Nous commencerons par définir le contrôle interne avant de passer à la mise en œuvre de son évaluation.
I – DEFINITION ET DIFFERENTS ASPECTS DU CONTROLE INTERNE
"Le contrôle interne est l'ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l'entreprise. Il a pour but d'assurer, d'un côté, la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information, de l'autre côté, l'application des instructions de la direction et de favoriser l'amélioration des performances. Il se manifeste par l'organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l'entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci. »
Le contrôle interne a donc non seulement des objectifs comptables, mais également des objectifs administratifs :
La distinction des aspects administratifs de ceux comptables du contrôle interne ne signifie guère dire que ces deux ensembles sont hermétiquement disjoints.
Un dispositif de contrôle interne à caractère avant tout administratif peut présenter de l'intérêt sur le plan comptable et inversement.
1. Les aspects comptables du contrôle interne
Les aspects comptables du contrôle interne regroupent toutes les procédures ou particularités qui, dans l'organisation de l'entreprise, favorisent l'établissement de comptes sincères et réguliers. L'influence de ces procédures doit être sensible tout au long de l'exercice.
En premier lieu, ces procédures doivent favoriser la qualité des travaux journaliers de comptabilisation et garantir l'intangibilité des enregistrements comptables et des pièces justificatives.
Ensuite, ces procédures doivent constituer un ensemble de contrôles qui jouent normalement à la fin de l'exercice.
2. Les aspects administratifs du contrôle interne
Les aspects administratifs du contrôle interne comprennent l'ensemble des procédures qui vise à promouvoir l'efficacité de la gestion. La prise en compte de ces aspects enrichit la notion de contrôle interne, qui prend un caractère beaucoup positif.
Le contrôle interne n'a plus pour objectif unique la détection des erreurs et fraudes ou la prévention ;
il doit améliorer l'organisation de l'entreprise; il ne doit pas seulement donner à la direction certaines
garanties; il doit aussi améliorer la rentabilité de l'entreprise.
3. Les différents aspects du contrôle interne et l'audit
• Par exemple, une procédure de relance des clients, qui ressort d'abord des aspects administratifs du contrôle interne, concerne également ses aspects comptables : mettant en évidence l'existence de clients douteux, elle pourra contribuer à la sincérité des comptes en faisant ressortir la nécessité d'une dépréciation. Réciproquement, une procédure de réconciliation bancaire, qui est une procédure comptable, poursuit des objectifs à caractère administratif ; l'absence de surveillance des mouvements bancaires pourrait entraîner des fraudes qui nuiraient à l'efficacité de l'exploitation.
De tout cela, il résulte que l'auditeur, bien que privilégiant dans son évaluation du contrôle interne les aspects comptables, touche par la force des choses à des aspects opérationnels.
(Nous allons multiplier les exemples pour une totale maîtrise du CI dans les techniques d’audit)
4. Les contrôles de base du travail comptable4.1. Les contrôles d'exhaustivité
Quatre techniques de contrôle interne sont couramment utilisées pour éviter les oublis ou les omissions d'enregistrement :
• L'existence et le respect de séquence numériques ;• Le rapprochement des documents afférents à la même opération ;• Les fichiers pour l'archivage des informations ; • Liste ou classement numéro technique
4.2. Les contrôles de réalitéDeux techniques peuvent être citées :
• Contrôles physiques ou inventaire ;• La validation par recoupement externe (demande de l'information aux
tiers).
4.3. Les contrôles d'exactitudeNous citons parmi ces contrôles :
• Les comparaisons globales de données ;• Les contrôles arithmétiques
5. Les contrôles sur le personnel de l'entreprise
Les principaux contrôles hiérarchiques sont :
• Procédure d'autorisation ;• La supervision des travaux ;• La politique du personnel (présence d'un personnel
compétent et intègre) ;• Réglementation de l'accès aux biens de l'entreprise ;• L'audit interne.
6. Les contrôles réciproques par la séparation des tâches
Ces contrôles sont également appelés "autocontrôle" qui désigne tout système de répartition des responsabilités, de division de travail, et toutes les méthodes de comptabilisation des opérations par lesquelles le travail d'un employé ou d'un groupe d'employés se trouve sans cesse vérifié du fait qu'il doit concorder avec le travail des autres employés, du fait qu'il est en fonction de ce travail ou encore du fait qu'il doit correspondre au travail d'autres employés.
L'un des traits essentiels du système réside dans le fait qu'aucun employé (ou groupe d'employés) n'a le contrôle exclusif d'opérations quelconques ni d'un ensemble quelconque d'opérations.
II- LA MISE EN ŒUVRE DE L'EVALUATION DU CONTROLE INTERNE
Le schéma suivant illustre les étapes de l'évaluation du contrôle interne :
Description du système
Tests de conformité
Évaluation préliminaire
Forcesthéoriques
Faiblessesthéoriques
Tests de permanence
Points forts
appliqués
Points fortsnon appliqué
FORCES FAIBLESSES
EVALUATION DEFINITIVE DU CONTROLE INTERNE
III – DESCRIPTION DES PROCEDURES
Deux techniques de base peuvent être utilisées par l'auditeur pour saisir un dispositif de contrôle interne :
• le mémorandum
• et le Diagramme de Circulation des documents (DCD).
1. Le mémorandum
Une première approche possible du contrôle interne est la description narrative, à laquelle on donne traditionnellement le nom de mémorandum.
L'auditeur fait la synthèse écrite des entretiens qu'il a avec les responsables intéressés et des documents qu'il a pu réunir.
Pour se faire décrire les procédures, l'auditeur pourra se servir d'un questionnaire dit « ouvert » ; ce questionnaire se caractérise par le fait qu'une réponse par "oui" ou "non" est impossible. Chaque question implique un développement et nécessite donc une compréhension du système.
L'utilisation de ce questionnaire est généralement très efficace pour préparer l'interview avec les responsables et pour vérifier, après coup, qu'aucun point n'a été omis.
2. Le Diagramme de Circulation des Documents : DCD
Un diagramme de circulation est la description graphique d'un ensemble d'opérations. Celle-ci s'opère au moyen d'une ligne de flux qui retrace dans un ordre chronologique le cheminement des documents générés par ces opérations.
L'établissement d'un DCD suppose l'emploi d'une table de symboles et le choix d'un type de présentation.
S'agissant des symboles, il n'y a pas une table normalisée utilisée par tous les cabinets d'audit.
Le choix d'une table de symbole n'est pas fondamental, il importe qu'il y ait une homogénéité totale au sein d'un même groupe de travail.
Concernant ce type de présentation, il y a deux catégories de DCD :
1. Un DCD vertical avec une brève description narrative utilisé généralement pour décrire les procédures simples :
2. Un DCD horizontal fréquemment utilisé dans le cas d'une procédure
complexe et longue:
Client: … Rédacteur : ….Diagramme : … Date : …
Description narrative Opération n° Description graphique
Client:… Rédacteur : ….Diagramme : … Date : …
Service A Service B Service C Service D Service E
VI - CONFIRMATION DE LA COMPREHENSION DU SYSTEME : LES TESTS DE CONFORMITE
L'objectif de cette étape est de s'assurer qu'il a saisi correctement le contrôle interne de l'entreprise. Il doit donc prendre une à une les différentes procédures qui figurent dans son mémorandum ou dans son DCD et vérifier que sa description est conforme à la réalité.
Ces tests peuvent être faits par :
•Une observation directe ;•Une confirmation verbale ;•Une observation a posteriori.
Exemple 1 : Un DCD indique que tout bon de commande est émis après création, par une personne autorisée, d'une demande d'achat signée. Le test de conformité consistera à s'assurer pour quelques factures reçues que :•A des factures correspondent des bons de commandes et des demandes d'achats signées ;•La signature est celle d'une personne compétente.
Exemple 2 : Un DCD indique que la personne A rapproche le bon de commande de la facture et qu'ils sont archivés ensemble après en avoir la concordance. L'auditeur vérifiera l'existence d'in dossier où ces deux documents figurent ensemble.L'importance quantitative qu'il convient de donner à ces tests dérive de leur objectif. Il s'agit de vérifier que la procédure en cause existe et non qu'elle est bien appliquée. Accessoirement, ces tests pourront permettre à l'auditeur de détecter éventuellement des procédures dont il n'aurait pas connaissance. Il en résulte que l'inspection physique des documents sera plus limitée.
VII – L'EVALUATION PRELIMINAIRE
En analysant les procédures, l'auditeur cherche à dégager les forces et les faiblesses théoriques du système. Pour cela, deux méthodes sont à sa disposition :
- La première consiste à regarder le système et à chercher les points forts et les points faibles. Elle comporte inévitablement des risques d'oubli ;
- La seconde, plus formalisée et centrée sur les dispositifs de contrôle, consiste à se poser un certain nombre de question tournant autour d'une préoccupation générale que l'on peut formuler de la manière : est-ce que quelque chose peut mal fonctionner ? Est-ce que tel défaut peut se produire ?
Ces questions sont rassemblées dans les questionnaires, qui, par opposition aux questionnaires ouverts dont nous avons parlé précédemment, sont appelés questionnaires fermés.
Ce type de questionnaire se caractérise en ce qu'il est formulé de telle manière que les seules réponses possibles sont, soit "oui", soit "non", la réponse négative traduisant dans la plus part des cas une faiblesse du système étudié.
Exemple de questions fermées concernant le circuit d'achat :
Les doubles des factures sont-ils, dès leur réception ou dès leur tirage, marqués "Duplicata" ? (Risque : double comptabilisation et double règlement.)
Les doubles des factures non employées dans le circuit des achats sont-ils détruits ? (Risque : double comptabilisation et double règlement.)
Les quantités facturées sont-elles bien celles qui ont été reçues ? Y a-t-il rapprochement, sur ce point, entre facture et bon de réception (ou de livraison) visé par le magasinier ? (Risque : Inscription de charges non conformes à la réalité)
Les prix facturés sont-ils contrôlés avec :• la commande ?• et à défaut avec un fichier "prix" mis à jour ? (Risque : Comptabilisation de charges et
règlement trop important.)Y a-t-il contrôle arithmétique de la facture ? (Risque : Comptabilisation de charges et
règlement trop important.)Y a-t-il visa attestant ces contrôles sur la facture ou un document l'accompagnant ? (Risque
: Absence de contrôle.) En cas de contestation portant sur les quantités, qualités et prix, le Service Achats est-il
rapidement informé de façon à intervenir auprès du fournisseur ? (Risque : Enregistrement de charges non conformes.)
Se garde-t-on de comptabiliser des factures sur lesquelles existe un litige ? (Risque : Enregistrement de charges non conformes à la réalité.)
Si réponse affirmative à la question 8, les procédures nécessaires sont-elles prévues pour tenir compte de la charge réelle en fin d'exercice. (Risque : Non-respect du principe d'indépendance.)
Les factures de prestation de services sont-elles accompagnées des justificatifs suffisants ? (Risque : Inscription de charges non conformes à la réalité); Etc.
Différents types de mission d’audit
Mission d’audit légal ou contractuel
Mission d’examen limité
Mission d’examen sur la base de procédures convenues
Mission de compilation
Une mission d'audit des états de synthèse a pour objectif de permettre à l’auditeur d'exprimer une opinion selon laquelle les états de synthèse ont été établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié et qu’ils traduisent d’une manière régulière et sincère la situation financière de la société, ainsi que le résultat de ses opérations et le flux de sa trésorerie.
Pour ce faire, l'auditeur met en œuvre un référentiel de travail à même de lui permettre de rassembler des éléments probants nécessaires pour tirer des conclusions sur lesquelles se fonde son opinion.
Une mission d'examen limité a pour objectif de permettre à l’auditeur de conclure, sur la base de procédures ne mettant pas en ouvre toutes les diligences requises pour un audit, qu'aucun fait d'importance significative n’a été relevé lui laissant à penser que les états de synthèse n’ont pas été établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel comptable identifié.
Bien que l’examen limité comporte l’application de techniques et de procédures d’audit, ainsi que la collecte d’éléments probants, en règle générale, il n'inclut pas l'évaluation des systèmes comptables et de contrôle interne, le contrôle des comptes et des réponses aux demandes de renseignements sur la base d'éléments corroborant recueillis grâce à des inspections, observations, confirmations et calculs, qui sont en général des procédures appliquées lors d'un audit.
Dans une mission d'examen sur la base de procédures convenues, un auditeur met en œuvre des procédures d'audit définies d'un commun accord entre l'auditeur, l'entité et tous les tiers concernés pour communiquer les constatations résultant de ses travaux. Les destinataires du rapport tirent eux-mêmes les conclusions des travaux de l'auditeur. Ce rapport s'adresse exclusivement aux parties qui ont convenu des procédures à mettre en œuvre, car des tiers, ignorant les raisons qui motivent ces procédures, risqueraient de mal interpréter les résultats.
Dans une mission de compilation, le Professionnel utilise ses compétences de comptable, et non celles d'auditeur, en vue de recueillir, classer et faire la synthèse d'informations financières. Ceci le conduit d'ordinaire à faire la synthèse d'informations détaillées sous une forme compréhensible et exploitable sans être tenu par l'obligation de contrôler les déclarations sur lesquelles s'appuient ces informations. Les procédures appliquées ne sont pas conçues et n'ont pas pour but de permettre au Professionnel de fournir une assurance sur ces informations financières. Toutefois, les utilisateurs de ces informations tirent partie de l'intervention d'un professionnel qui a apporté ses compétences et le soin nécessaire à leur élaboration.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’AUDIT
DEFINITION 1 : L’audit est un examen critique qui permet de vérifier les informations données par l’entreprise et d’apprécier les opérations et les systèmes mis en place pour les traduire.
DEFINITION 2 : L ’audit est l ’activité qui applique, en toute indépendance, des procédures cohérentes et des normes d ’examen en vue d ’évaluer l ’adéquation, la pertinence, la sécurité du fonctionnement de tout ou d’une partie des actions menées dans une organisation, par référence à des normes.
CARACTÉRISTIQUES DE L’AUDIT
L ’audit est une activité indépendante ;
L ’audit est un examen qui repose sur une méthodologie, des normes professionnelles de travail garantissant l’objectivité de son opinion ;
L ’audit n’évalue pas les hommes mais les systèmes et les actions menées par une organisation : il est tendu vers la recherche d ’améliorations et de progrès ;
L’audit conduit à des recommandations par : l’identification des risques en prévoir leur
récurrence la correction des dysfonctionnements.
LES DIFFÉRENTS TYPES D’AUDIT
Plusieurs classifications sont proposées :
•Par le système (Audit interne, audit externe, audit indépendant)
• Par le champ d’application (Audit de la régularité ou de conformité, d’efficacité et de management)
• Par le statut (Audit interne, audit contractuel)
• Au regard de la loi (Audit légal et contractuel)…..
• Par domaine audité (Audit opérationnel , Audit fiscal, social, des SI, Audit comptable et financier,…)
1- Audit de système : 1-1 Le Système Management Qualité L’ensemble des dispositions (organisation, ressources humaines et matérielles, système d’informations) mises en œuvre dans tout l’organisme pour:
• respecter la politique qualité
•Atteindre les objectifs qualité
•Satisfaire le client par la conformité du produit/service aux exigences spécifiées par la norme.
1-2 Audit indépendant Audit réalisé par un organisme commercialement et contractuellement indépendant de l’entreprise auditée ainsi que de ses fournisseurs et clients. Généralement, ce type d’audit est mené par un organisme accrédité d’enregistrement (registraire) pour évaluer la conformité à une norme établie en matière de qualité.
2- Selon le champ d’application : 2-1 L’audit de régularité ou de conformité
Démarche simple et traditionnelle de l’auditeur : vérification de la bonne application des règles, procédures, organigrammes, circuits d ’information, etc... Analyse par rapport à un référentiel : comparaison de la règle à la réalité.2- 2 L’audit d’efficacité ou de performances
Evolution dans le rôle de l’auditeur qui émet une opinion, non pas uniquement sur l’application des procédures, mais également sur leur qualité.
Le référentiel devient plus abstrait et il est la résultante de l’expérience cumulée de l’auditeur : jugement des procédures par rapport à ce que l’auditeur considère comme efficace et efficient.
2-3 L ’audit de management.
Dimension nouvelle qui constitue le stade ultime de
développement de la fonction. Trois façons de le pratiquer :
Vérification que la politique de chaque fonction est en
ligne avec la stratégie de l’entreprise ou avec les
politiques qui en découlent (entretien/investissement,
publicité/marketing,..).
Vérification de la façon dont les politiques sont conçues,
transmises et exécutées tout au long de la chaîne
hiérarchique.
Audit du processus d ’élaboration de la stratégie, surtout
utilisé dans les filiales de groupes pour s’assurer du
respect du processus stratégique édicté par la maison
mère.
3- Selon le statut :
3-1 L ’audit externe
un examen auquel procède un professionnel externe, compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion motivée :
- Audit réalisé par l’entreprise pour évaluer ses fournisseurs et ses sous-traitants,
- audit réalisé par l’entreprise pour apprécier son activité interne dans des domaines spécifiques ( catégorisation en douane,…)
3-2 L ’audit interne
Audit réalisé par l’entreprise pour elle-même. L’audit interne est une fonction d’évaluation indépendante exercée au sein de l’entreprise pour assister les responsables et leur permettre d ’avoir une meilleure maîtrise de leurs activités.
4– Au regard de la loi :
4-1 L ’audit légal
Il existe un intérêt collectif pour l’information comptable (investisseurs, personnel, actionnaires, dirigeants...). C’est la raison pour laquelle la loi a institué un contrôle légal à caractère permanent des comptes des entreprises par un ou plusieurs commissaires au comptes.
Le commissariat aux comptes est un audit financier externe rendu obligatoire par la loi sur les sociétés commerciales.
4-2 L ’audit contractuel
L’audit contractuel est la résultante de la volonté des parties (organisation - auditeur), il peut être décidé de manière occasionnelle ou permanente.
5- Selon le domaine audité :
5 -1 L ’audit comptable et financier
« Un examen, par sondages, des éléments probants justifiant les données contenues dans les comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensembles »
5 -2 L ’audit opérationnel
Il est maintenant utilisé dans une telle variété de domaines que l’audit est devenu, dans un langage quotidien, le synonyme « d’examen critique » appliqué a divers domaine et qu’il convient donc d’y adjoindre un qualificatif pour déterminer le type d’audit dont il s’agit : audit social, audit fiscal, audit des système d’information, audit de sécurité...
AUDIT INTERNE
AUDIT EXTERNE
audit de régularité
Audit d’efficacité
Audit de management
audit opérationnel
Audit financier
Audit légal( Commissariat aux
comptes )
Audit contractuel
AUDIT
L’AUDIT COMPTABLE
DEFINITIONS
« un examen auquel procède un professionnel compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité du bilan et le compte de résultat » L’OECCAL’OECCA
« un contrôle de l’information financière émanant d’une entité juridique effectué en vue d’exprimer une opinion sur cette information » L’IFAC
« un examen, par sondages, des éléments probants justifiant les données contenues dans les comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensembles » La CNCAC
L’AUDIT FINANCIER
SES OBJECTIFS SONT: La fiabilisation de l’information comptable et financière :
La régularité ;La sincérité ;Le respect à l’image fidèle ;
Le respect d’un référentiel comptable prédéfini :
Le dispositif de forme (organisation comptable et liste des comptes) ;
Le dispositif de fond (principes comptables et méthodes d’évaluation).
Toutes les opérations sont correctement enregistrées et présentées
Respect des principes et méthodes Comptables et des règles de présentation
Exhaustivité : Toutes les opérations sont
enregistrées
Réalité : Toutes les opérations
Enregistrées sont réelles
Correctement évaluéesCorrectement évaluéesEnregistrées dans les comptes
appropriésEnregistrées dans les comptes
appropriés
Appréciation du contrôle interne
Définition:
Le contrôle interne est l ’ensemble des mesures d’auto contrôle, comptables ou autres, que la direction définit, applique (et fait appliquer) et surveille sous sa responsabilité afin d’assurer la maîtrise de ses opérations et la sauvegarde du patrimoine de l ’entreprise.
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil d ’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs fixés
1. Contrôle interne - Les termes utilisés :
le contrôle interne est un processus. Il constitue un moyen d ’arriver à ses fins et non une fin en soi.
Un processus est une séquence d’actions qui associe étroitement des opérations physiques et des systèmes d’information.
Les processus sont d ’autant mieux effectués que des dispositifs adéquats viennent en assurer la maîtrise et le contrôle. Ces dispositifs sont désignés sous le vocable de systèmes tels que : Règlements internes, procédures Systèmes d ’information Objectifs individuels ou collectifs, Structure organisationnelle, définition des tâches et des
postes
le contrôle interne est mis en œuvre par des personnes. Ce n ’est pas simplement un ensemble de manuels de procédures et de documents; il est assurée par des personnes à tous les niveaux de la hiérarchie. C’est une préoccupation, une volonté de tous les responsables, qui doivent prévoir, dans chacune des modalités qui concourent à la gestion de l’entreprise, les sécurités qui permettent d ’en assurer, autant que possible, l ’autorégulation et l ’autocontrôle.
le management ne peut attendre du contrôle interne qu’une assurance raisonnable, et non une assurance absolue.
Le contrôle interne est axé sur la réalisation d’objectifs dans un ou plusieurs domaines qui sont distincts mais qui se recoupent permettant d’atteindre :
La pertinence des politiques : la direction est à même de définir la politique la mieux adaptée aux objectifs et moyens de l ’entreprise;
L’efficacité : la politique décidée par la direction est respectée ;
L’efficience : les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de cette politique sont obtenues au moindre coût.
2. Objectifs du Contrôle interne
Le contrôle interne est défini comme l’ensemble des moyens humains et techniques, tels que l’organisation, les procédures, les systèmes, ayant pour objectifs :
la protection et la sauvegarde du patrimoine ; la réalisation et l ’optimisation des opérations ; la fiabilité des informations financières ; la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur ; le respect des objectifs et des règles fixés par la direction
générale.
La démarche globale de l’audit interne se base sur le contrôle interne :
Mise en place du contrôle interne
Principes généraux du contrôle interne
Objectifs du contrôle interne
Utilité de mise en place du contrôle interne
Méthodologie de mise en place contrôle interne : Approche par les risques
Evaluation du contrôle interne: schéma général
Supports de mise en place du contrôle interne.
L’Audit interne : démarche globale
Mise en place du contrôle interne
– un dispositif au cœur de l’entreprise
– un ensemble d’outils d’autocontrôle
– une finalité : la fiabilisation de la gestion
Le contrôle interne peut aider une entreprise :
à réaliser ses objectifs en matière de performances et de rentabilité
à garantir la fiabilité des informations financières
à assurer la conformité aux lois et réglementation en vigueur
En revanche, le système de contrôle interne ne peut garantir ni la réussite ni même la pérennité de l’entreprise
Les concepts du Contrôle interne
Le contrôle interne est défini comme l’ensemble des moyens humains et techniques, tels que l’organisation, les procédures, les systèmes, ayant pour objectifs :
la protection et la sauvegarde du patrimoine ; la réalisation et l ’optimisation des opérations ; la fiabilité des informations financière ; la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur ; le respect des objectifs et des règles fixés par la direction
générale ; qui se traduit dans l’application des décisions des organes de gestion.
Objectifs du Contrôle interne
La protection et la sauvegarde du patrimoine de l’entreprise.
La fraude
Dépréciation
L’accès non autorisé
Usage abusif
Confidentialité des informations
Mauvaise évaluation
La fiabilité des informations financières produites.
L’exhaustivité des enregistrements
La réalité des enregistrements
La spécialisation des exercices
L’existence des soldes ( stocks, créances)
L’évaluation des soldes
Le respect des règles de présentation
Les informations annexes nécessaires à la bonne
compréhension des documents financiers.
Le respect des directives par l’application des décisions des organes de gestion.
- Méthodes et instructions de travail;
- Notes internes;
- Circulaires internes (Service publique).
« Le contrôle interne peut être défini comme l'ensemble des
sécurités et de mesures contribuant à la maîtrise de l'entreprise ».
Il a pour but d'assurer :
La protection et la sauvegarde du patrimoine.
La qualité de l'information comptable et financière.
L'application des instructions de la direction.
Définitions du Contrôle interne
Le contrôle interne se manifeste par l'organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l'entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci.
Le contrôle interne est l’ensemble des mesures d’auto contrôle, comptables ou autres, que la direction définit, applique (et fait appliquer) et surveille sous sa responsabilité afin d ’assurer la maîtrise du patrimoine de l ’entreprise et de ses opérations.
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil d ’administration, les dirigeants et le personnel d ’une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs fixés.
D'un point de vue comptable, le contrôle interne doit
tendre principalement à:
Prévenir les irrégularités comptables (erreurs et les
fraudes…)
Protéger l'intégrité des biens et des ressources de
l'entreprise;
Gérer rationnellement les biens de l'entreprise;
Assurer un enregistrement correct en comptabilité de
toutes les opérations.
– un dispositif au cœur de l’entreprise
– un ensemble d’outils d’autocontrôle
– une finalité : la fiabilisation de la
gestion
Exemples d’irrégularités comptables:
Défaut de présentation d’une comptabilité conforme aux
normes comptables.
Absence ou insuffisance des inventaires de stocks.
Dissimulation d’achats ou de ventes.
Erreurs, omissions graves et répétées au niveau des
enregistrements.
Absence de pièces justificatives.
Non comptabilisation d’opérations réalisées.
Comptabilisation d’opérations fictives…
Principe d’organisation
Principe d’intégration
Principe de permanence
Principe d’universalité
Principe d’indépendance
Principe d’information
Principe d’harmonie
Principes généraux du contrôle interne
Principe d’organisation
Le contrôle interne repose sur un certain nombre de règles de
conduite ou de préceptes dont le respect lui conférera une qualité
satisfaisante.
Cette organisation doit mettre en valeur le principe de séparation des
fonctions.
Le conseil des experts comptables estime que l’organisation doit être :
- Préalable ;
- Adaptée et adaptable ;
- Vérifiable ;
- Formalisée;
- et, comporter une séparation convenable des fonctions.
Principe de séparation des fonctions
Décision
Détention matérielle des valeurs et des biens
Enregistrement
Contrôle
Ici se pose la qualité du personnel :
Tout contrôle interne est, sans un personnel compétent, voué à échec.
Principe d’intégration
Ou système d’autocontrôle mis en œuvre par :
Les recoupements (deux sources d’information);
Les contrôles réciproques (relevé bancaire-grand
livre) ;
Les moyens techniques appropriés (pour réduire
l’intervention humaine).
Toutefois, la sécurisation par les recoupements consiste à
comparer des informations qui doivent être semblables, alors
qu’elles figurent dans des documents différents. L’autocontrôle
est le corollaire du principe d’intégration.
Principe de permanence
La mise en place de l’organisation de l’entreprise et de
son contrôle interne suppose une certaine pérennité de
ses systèmes (continuité de l’exploitation).
Les procédures utilisées par l’entreprise doivent donc être
pérennes.
Principe d’universalité
Ce principe signifie que le contrôle interne concerne
toutes les personnes dans l’entreprise, en tout temps et
en tout lieu. Principe d’indépendance
Ce principe implique que les objectifs du contrôle interne
sont à atteindre indépendamment des méthode, procédés
et moyens de l’entreprise.
Principe d’harmonie
Le contrôle interne n’implique en aucun cas une multiplication aussi inutile que coûteuse de procédures lourdes et redondantes, il doit être adapté à l’entreprise et à son environnement en fonction de l’importance des risques et du coût de sa mise en œuvre.
Il s’agit de l’adéquation du contrôle interne aux caractéristiques de l’entreprise.
Règles d’organisation et de travail.
Une structure adaptée.
Définition des besoins et moyens humains.
Identification des responsabilités.
Contrôle anticipatif.
Contrôle correctif.
Respect des délais.
Intégration facile dans le système de fonctionnement.
Moyens de preuve.
Évaluation des performances.
Utilité de mise en place du contrôle interne
Règles d’organisation et de travail.
- Supports de travail
- Règles de travail
- Classement des données
- Communication des informations
Une structure adaptée.
- Définition des besoins en information
- Définition des postes
- Définition des compétences
- Définition des moyens techniques
- Organigramme adapté
Définition des besoins et moyens humains.
- Nature de traitement de l’information
- Besoins de résultat et d’objectif
- Moyens humains pour satisfaire ces besoins
Identification des responsabilités.
- Identifier les obligations de chaque poste
- Identifier les attentes de chaque poste
- Détermination de responsabilité en cas d’erreur
Contrôle anticipatif.
- Autorisation
- Validation
- Vérification
- Respect du budget
Contrôle correctif.
- Détecter l’erreur
- La nature de l’erreur
- Détecter l’origine d’erreur
- Mener les corrections nécessaires
- Remettre en cause la procédure
Respect des délais.
- Traitement permanent des informations
- Éviter le cumul de travail
- Éviter le risque d’erreur
- Avoir une information fiable
- Avoir le temps pour les contrôles et recoupement
- Remonter les informations au bon moment
- Réagir et corriger au bon moment.
Intégration facile dans le système de fonctionnement.
- En cas de recrutement
- En cas d’indisponibilité
- En cas de mutation
Moyens de preuve.
- Autorisation (Signatures…)
- Communication (Accusés, Fax, Mails…)
- Traitement (Imputation)
- Contrôle (Visa…)
Évaluation des performances.
- Respect des procédures
- Réalisation des objectifs
- Évaluation fin d’année
Méthodologie de mise en place du contrôle interne : Risque d’audit et approche risques
Risque d’audit
La fiabilité de l’information financière peut être influencée par différents facteurs de risque que l ’auditeur doit prendre en considération afin d ’obtenir une bonne adéquation entre les moyens qu ’il met en, œuvre et la gravité des erreurs qui sont susceptibles de se produire. Plus un facteur de risque (ou la conjonction de plusieurs) sera grand, plus l ’auditeur devra mettre en œuvre des moyens lui permettant de s ’assurer avec une confiance suffisante qu ’il ne s ’est pas produits d ’erreur réelle (ou s ’il s ’en est produit, d ’en évaluer l ’incidence).
Approche risques
L’idée de base est que chaque activité comprend des zones sensibles présentant des risques plus ou moins importants qui se traduisent par une déformation de l’information.
Qu’est ce qu’un risque?
Possibilité de réalisation d’un événement redouté pouvant avoir des conséquences néfastes.
l’évaluation des risques consiste en l’identification et l ’analyse des facteurs susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs de l’entreprise.
Pourquoi une approche par les risques ?
Il n ’existe aucun moyen d’éliminer tous les risques…
les risques sont inhérents aux affaires….
il convient cependant de déterminer le niveau de risques acceptable et de le maîtriser.
L’approche par les risques permet de :
Mieux orienter les travaux d’audit vers les zones de risques : efficacité de la mission d’audit.
Optimiser le temps en dosant le programme de contrôle en fonction de l’importance des risques : efficience de la mission d’audit.
Les trois constituants d’un risque :
Manifestation du risque
Incident
Impact du risque
Incidence
Facteur du risque
Causes
S’exprime par un fait, une anomalie concrète souvent chiffrable
Exemple :
Factures clients impayés
Préjudice financier ( perte réelle ou manque à gagner )
Exemple :
Coûts et pertes financiers
Liés à l’environnement interne ou externe à l’entreprise
Exemple :Faiblesse de la procédure du crédit clients Non suivi du recouvrement
Exemples :Manifestation du risque
Incident
Impact du risque
Incidence
Facteur du risque
Causes
Recommandations
1- Ruptures de stocks de matières premières fréquentes
2- avoirs pour retours de produits finis importants
3- RRR en augmentation constante d’environ 15% chaque exercice
Classification des risques
Plusieurs classifications complémentaires sont possibles :
1- Classification selon les niveaux d’occurrence
Risques potentiels : risques théoriques présentant un haut niveau d’occurrence dû à la nature de l’opération si aucun système de contrôle n’est pas mis en place.
Risques possibles : risques probables dû à l’absence ou à l’insuffisance du système de contrôle en place
Risques réels : risques effectivement constatés.
2- Classification selon l’origine des risques
Risques liés aux secteurs d’activité : concurrence, réglementation spécifique, clients et fournisseurs...
Risques liés à l’entité : perspectives de développement, produit, mode de production, répartition géographique des unités opérationnelles, structure du capital, organisation structure...
Risques liés au système de contrôle : absence non application ou inefficacité d’une procédure, complexité du système d’information...
Risques liés à une opération : selon que l’opération est répétitive, ponctuelles ou exceptionnelles et selon que l’opération a une valeur faible ou élevée.
Le schéma des étapes de l'évaluation du contrôle interne :Description du système
Tests de conformité
Évaluation préliminaire
Forcesthéoriques
Faiblessesthéoriques
Tests de permanence
Points forts
appliqués
Points fortsnon appliqué
FORCES FAIBLESSES
EVALUATION DEFINITIVE DU CONTROLE INTERNE
Description du système
Suivi de quelques transactions
Évaluation du contrôle interne
Forces du système
Bonne
1- phase préliminaire
2- test de conformité
3- mise en évidence des forces et des faiblesses
4- établissement du programme détaillé de révision
5- test de permanence
7- mise à jour du programme détaillé de révision
Faiblesses du système
Mauvaise 6- émission de lettre de recommandation
1- Description du système :
Avant de pouvoir juger un système de contrôle interne, il est indispensable que l’auditeur ait compris son fonctionnement par une description des opérations telles qu’elles sont effectuées sur le terrain. Pour ce faire, l’auditeur peut utiliser :
Les procédures écrites de l’entreprise
Les entretiens avec le personnel concerné par la mission d’audit
Les dossiers des auditeurs précédents
L’auditeur peut recourir aux outils suivants :
Les notes descriptives ou approche narrative
Les diagrammes de circulation
La grille de séparation des fonctions
Le questionnaire de contrôle interne
1-1- Note descriptive ou Approche narrative :
Les notes descriptives ou approche narrative sont rédigées par l’auditeur afin de fournir :
Les responsabilités et les tâches
Les circuits des documents
Cette technique présente les inconvénients majeurs :
du style personnel de celui qui la rédige, style qui n’est pas compréhensif par chacun (abréviation, annotations…)
la mise à jour périodique demande souvent une longue recopie des procédures, pour éviter d’avoir des textes embrouillés
1-2- diagramme de circulation ou la méthodes des Flow-charts :
Le diagramme de circulation de circuits des documents appelé encore ordinogramme ou flow-chart représente graphiquement une suite d’opérations dans lesquelles figurent les différents documents utilisées et les centres de travail ou responsabilité.
L’étude du circuit de traitement des opérations permet de : Visualiser rapidement le circuit des documents et la localisation des point de contrôle Relever les insuffisances et les surcharges d’information de certain servies S’assurer d’une bonne séparation des tâches
La présentation des symboles peut varier selon les auteurs, mais dans l’ensemble, on retient les symboles (Cf. les supports de mise en place du Contrôle interne)
Diagnostic du système existant
Mise au point des faiblesses et forces
Exemples de faiblesses et les risques
Diagnostic des moyens pour palier les faiblesses et améliorer les forces
Diagnostic du système existant
- Absence des procédures écrites Décrire le système
- Manuel des procédures existant Étudier le Système
Mise au point des faiblesses et forces
- Évaluation du système Cerner les points forts
Cerner les points faibles
Exemples de faiblesses et les risques
Pas de planification des achats.Pas de planification des achats.
Aucune sélection des fournisseurs.Aucune sélection des fournisseurs.
Pas de contrôle par la direction des commandes passées.Pas de contrôle par la direction des commandes passées.
Risques :
Sur stockage (ou rupture de stock)
Prix élevés ;
Conditions de livraison et de paiement moins favorables.
Commandes passées en même temps par les usines entraînant une brusque sortie de trésorerie
Recommandations :
Élaborer un budget de réapprovisionnent. (en Qté) pour les usines . Chaque directeur d’usine doit commander les Réap. aux fournisseurs présélectionnés par le siège.
Chaque commande doit respecter le planning indiqué dans le budget de Réap. afin d’éviter le sur stockage ou la rupture de stocks
Exemples de faiblesses et les risques
Les factures sont comptabilisées et payées sans que le siège ne soit sûr de la bonne réception des matières.
Risques :
Paiement de matières non reçus ou non conformes
Recommandations :
Les BR approuvées par les magasiniers doivent être adressées au siège.
Le comptable doit comparer le BC, les BR et les factures avant comptabilisation.
Vérification par le trésorier du délai de règlement demandé par le fournisseur avec celui négocié.
Exemples de faiblesses et les risques
Le directeur signe le chèque sans document justificatif
Risques :
Risque de fraude : Signature de chèque sans rapport avec les charges de l’entreprise.
Risque d’erreur : Présentation de deux chèques à signer.
Recommandations :
Le chèque doit être accompagné d’une facture et de BR correspondant.
Le DG après signature neutralise les 3 documents (en apposant un tampon « payé ») qui sont retourné pour archivage.
Le chèque signé ne doit pas être retourné au comptable (il doit être posté au fournisseur par le DG ou sa secrétaire).
Exemples de faiblesses et les risques
L’inventaire est réalisé par les magasiniers: Cumul des fonctions
Les écarts entre le stock physique et le stock comptable ne sont pas signalés aux directeurs d’usines
Risques :
Détournements volontaires
Erreurs involontaires non connus par les directions
Recommandations :
Les inv. Phy. doivent être effectués aussi bien par les magasiniers que par des administrateurs.
Toute différence significative entre S.P. et S.R. doit être analysée, expliquée et portée à la connaissance de la direction. Ce n’est qu’après qu’on peut procéder à la rectification des fiches de stocks
Exemples de faiblesses et les risques
Le siège adresse des factures sans savoir si la commande a pu être exécutée.
Aucun exemplaire du BL n’est archivé.
Risques : Risque d’expédition de
facture n’ayant aucun rapport avec les produits réellement expédiés.
Il n’existe aucune preuve juridique de la livraison et les usines ignorent si les produits sont réellement reçus par le client.
Recommandations :Il convient d’établir le BL en 5
exemplaires:
Un pour le client. Un pour le transporteur. Un confié au transporteur destiné
à être signé par le client et retourné à l’usine.
Un pour archivage. Un destiné au siège social sur la
base duquel la facture à expédier au client doit être établie.
Exemples de faiblesses et les risques
Cumul de fonction : la même personne est chargé de manipuler les chèques, procède aux enregistrements comptables.
Risques : Fraude
Recommandations :Le principe de séparation des
fonctions doit être respecté : la personne qui manipule les titres doit être indépendante de celle qui a la responsabilité des comptes clients, il est également souhaitable que celle-ci ne doit pas être chargée des relances et du suivi pour créances impayées.
Diagnostic des moyens pour palier les faiblesses et améliorer les forces
- Faiblesses Définition du contrôle manquant ;
Séparer les fonctions ;
Recrutement…
- Forces à améliorer Approfondir les contrôles ;
De changer des supports de travail ;
D’éviter des traitements inutiles.
Évaluation du contrôle interne : Schéma général
Évaluation du contrôle interne : Caractéristiques
L ’environnement de contrôle
L’environnement de contrôle détermine le niveau de sensibilisation du personnel au besoin de contrôles.
Les facteurs ayant un impact sur l’environnement de contrôle comprennent notamment :
l ’intégrité et la compétence du personnel
le style de management des dirigeants
la politique d ’organisation, de formation et de délégation des responsabilités
…
Le mémorandum
Le mémorandum résulte de la mise au clair des notes prises pendant les entretiens et après l’exploitation des documents en interne (manuel de procédure notamment)
Le mémorandum est préconisé lorsque le nombre d ’intervenants, d ’étapes et de documents est limité
Le flowchart
Le flowchart résulte de la représentation graphique des flux de traitement des données.
Le recours à cette description graphique présente les avantages :
d’un langage commun ;d’une meilleure visualisation des opérations
Vérification de l’existence de système
Objectif :
S ’assurer que la description du système correspond à la réalité, ce qui permet d ’éviter de mettre en œuvre les autres étapes d ’audit sur des bases erronées.
Les tests de vérification de l’existence du système ne visent pas de s ’assurer que les procédures sont correctement appliquées.
Mise en œuvre
L ’auditeur sélectionne une opération représentative et la suit du « berceau au tombeau » c’est à dire tout au long du circuit en vérifiant que les opérations décrites correspondent à la réalité (documents justificatifs, contrôles décrits, classements,…).
Evaluation préliminaire du contrôle interne
Après avoir décrit le système, l ’auditeur doit dégager les forces et faiblesses préliminaires du contrôle interne.
Ces forces et faiblesses sont structurées selon une répartition de l ’activité de l ’entreprise en sections homogènes.
Il s ’agit notamment des circuits ou cycle de contrôle :Ventes / clientsAchats / fournisseursProduction / stocksImmobilisationsPersonnelFinancements / trésorerie
CONTRÔLE INTERNE DES COMPTES
Vérification des comptes par Cycle
LE CONTRÔLE DES COMPTES
Le contrôle des comptes consiste à comparer les chiffres des comptes annuels avec divers justificatifs qui vont servir de preuves :
•actes notariés, •factures d’achats ou de ventes, •bon de commandes et de livraison, •relevés bancaires, •fiches de paie...
Le contrôle des comptes revient toujours à justifier un chiffre par une pièce comptable ou par tout autre élément probant.
LE CONTRÔLE DES COMPTES
Le contrôle des comptes consiste à comparer les chiffres des comptes annuels avec divers justificatifs qui vont servir de preuves :
•actes notariés, •factures d’achats ou de ventes, •bon de commandes et de livraison, •relevés bancaires, •fiches de paie...
Le contrôle des comptes revient toujours à justifier un chiffre par une pièce comptable ou par tout autre élément probant.
La collecte d’éléments probants qui vont permettre au CAC de fonder son opinion sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes annuels; comprend les huit techniques suivantes :
1. L’inspection physique et l’observation ; 2. La confirmation directe ; 3. L’examen des documents reçus par l’entreprise ; 4. L’examen des documents crées par l’entreprise ; 5. Les contrôles arithmétiques ; 6. Les analyses, estimations, rapprochements et recoupements
effectués entre information ; 7. L’examen analytiques ; 8. Les informations verbales obtenues des dirigeants et salariés.
La collecte d’éléments probants qui vont permettre au CAC de fonder son opinion sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes annuels; comprend les huit techniques suivantes :
1. L’inspection physique et l’observation ; 2. La confirmation directe ; 3. L’examen des documents reçus par l’entreprise ; 4. L’examen des documents crées par l’entreprise ; 5. Les contrôles arithmétiques ; 6. Les analyses, estimations, rapprochements et recoupements
effectués entre information ; 7. L’examen analytiques ; 8. Les informations verbales obtenues des dirigeants et salariés.
Approches de la révision des comptes :1- approche traditionnelle :
Elle consiste à réviser les comptes dans l’ordre de la balance.
Bien que cette méthode soit exhaustive, elle n’est cependant pas pratique, dans la mesure où le contrôle de certains comptes de situation engendre le contrôle d’autres comptes de gestion.
Exemple : examen d’un compte d’emprunt :•La justification du solde du compte en conformité avec le tableau d’amortissement (bilan) •La ventilation de ce solde selon son exigibilité (ETIC) •La justification des intérêts pris en charge au cours de l’exercice (CPC) •Les engagements donnés en garantie au profit du prêteur (ETIC)
Approches de la révision des comptes :1- approche traditionnelle :
Elle consiste à réviser les comptes dans l’ordre de la balance.
Bien que cette méthode soit exhaustive, elle n’est cependant pas pratique, dans la mesure où le contrôle de certains comptes de situation engendre le contrôle d’autres comptes de gestion.
Exemple : examen d’un compte d’emprunt :•La justification du solde du compte en conformité avec le tableau d’amortissement (bilan) •La ventilation de ce solde selon son exigibilité (ETIC) •La justification des intérêts pris en charge au cours de l’exercice (CPC) •Les engagements donnés en garantie au profit du prêteur (ETIC)
2- Approche par cycle :Elle consiste à réviser les comptes par cycle :
Cette méthode est plus logique pour le contrôleur : elle permet d’optimiser le temps d’intervention et s’assurer que l’essentiel ait été fait.
Cycles1. Achats/Approvisionnements/Fournisseurs2. Paie/Frais du personnel3. Trésorerie/ Financements4. Immobilisations/ Investissement5. Stocks 6. Ventes
2- Approche par cycle :Elle consiste à réviser les comptes par cycle :
Cette méthode est plus logique pour le contrôleur : elle permet d’optimiser le temps d’intervention et s’assurer que l’essentiel ait été fait.
Cycles1. Achats/Approvisionnements/Fournisseurs2. Paie/Frais du personnel3. Trésorerie/ Financements4. Immobilisations/ Investissement5. Stocks 6. Ventes
Descriptif du Plan
•Rôle de la fonction (processus de la fonction)•Aspect comptable•Phase d’évaluation du contrôle interne•Phase du contrôle des comptes•Cas pratique•Recommandations•Conclusion
Descriptif du Plan
•Rôle de la fonction (processus de la fonction)•Aspect comptable•Phase d’évaluation du contrôle interne•Phase du contrôle des comptes•Cas pratique•Recommandations•Conclusion
Achats-fournisseurs
•Tous les achats (matières et services) de l’entreprise sont correctement autorisés et comptabilisés•Les achats comptabilisés correspondent à des dépenses réelles de l’entreprise•Ces dépenses sont faites dans l’intérêt de l’entreprise et conformément à son objet•Tous les avoirs à obtenir sont enregistrés•Toutes les dettes concernant les marchandises et services reçus sont enregistrés dans la bonne période•Les programmes pris par l’entreprise et devant figurer dans l’annexe sont correctement repris
Achats-fournisseurs
•Tous les achats (matières et services) de l’entreprise sont correctement autorisés et comptabilisés•Les achats comptabilisés correspondent à des dépenses réelles de l’entreprise•Ces dépenses sont faites dans l’intérêt de l’entreprise et conformément à son objet•Tous les avoirs à obtenir sont enregistrés•Toutes les dettes concernant les marchandises et services reçus sont enregistrés dans la bonne période•Les programmes pris par l’entreprise et devant figurer dans l’annexe sont correctement repris
Objectifs du contrôle interne
Le système du contrôle interne de chaque cycle doit permettre de s’assurer que pour chaque fonction:
Ventes-clients•Tous les produits expédiés et services rendus sont facturés et enregistrés sur la bonne période,•Les prix pratiqués (bruts, remises, ristournes……) sont dûment autorisés•Les créances sont recouvrées avec célérité •Tous les risques de pertes sur vente sont provisionnésStocks•Tous les stocks de l’entreprise sont comptabilisés•Ces stocks sont correctement évalués (valeur brute et valeur nette) et protégés•Les engagements hors bilan concernant les stocks sont correctement saisis.
Objectifs du contrôle interne
Le système du contrôle interne de chaque cycle doit permettre de s’assurer que pour chaque fonction:
Ventes-clients•Tous les produits expédiés et services rendus sont facturés et enregistrés sur la bonne période,•Les prix pratiqués (bruts, remises, ristournes……) sont dûment autorisés•Les créances sont recouvrées avec célérité •Tous les risques de pertes sur vente sont provisionnésStocks•Tous les stocks de l’entreprise sont comptabilisés•Ces stocks sont correctement évalués (valeur brute et valeur nette) et protégés•Les engagements hors bilan concernant les stocks sont correctement saisis.
Paie-personnel
•Les personnes figurant sur le livre de paie ont bien droit à leur rémunération •Les rémunérations sont correctement calculées•Le paiement des rémunérations se fait dans une sécurité suffisante•Toutes les charges relatives au personnel sont correctement comptabilisées• Les dispositions légales en matière de personnel sont respectées
Paie-personnel
•Les personnes figurant sur le livre de paie ont bien droit à leur rémunération •Les rémunérations sont correctement calculées•Le paiement des rémunérations se fait dans une sécurité suffisante•Toutes les charges relatives au personnel sont correctement comptabilisées• Les dispositions légales en matière de personnel sont respectées
Immobilisations
•Toutes les immobilisations sont correctement autorisées et comptabilisées (D’assurer régulièrement une justification des comptes d’immobilisations en produisant pour chaque compte un état des biens possédés accompagné des pièces justificatives nécessaires (factures, titres de propriété...).•Toutes les immobilisations sont correctement évaluées •La protection des actifs est assurée•Les engagements hors bilan concernant les immobilisations sont correctement saisis (D’assurer en permanence une concordance entre les immobilisations figurant au bilan et les existants réels)
Immobilisations
•Toutes les immobilisations sont correctement autorisées et comptabilisées (D’assurer régulièrement une justification des comptes d’immobilisations en produisant pour chaque compte un état des biens possédés accompagné des pièces justificatives nécessaires (factures, titres de propriété...).•Toutes les immobilisations sont correctement évaluées •La protection des actifs est assurée•Les engagements hors bilan concernant les immobilisations sont correctement saisis (D’assurer en permanence une concordance entre les immobilisations figurant au bilan et les existants réels)
Trésorerie•Toutes les recettes sont intégralement et rapidement remises en banque, les effets sont correctement suivis, et toutes les recettes sont comptabilisées•Tous les règlements émis par l’entreprise sont justifiés, autorisés, transmis à leurs bénéficiaires et comptabilisés
•Évaluation du système de contrôle interne et des procédures mises en place en matière des dépenses d’exploitation ; •Examen critique des documents utilisés (demande d’achat, bon de commande, choix des fournisseurs, bon de livraison ou de réception, entrée en magasin), existence d’un fichier fournisseur ; •Vérification des enregistrements comptables : tenue à jour de fiches fournisseurs, rapprochement des comptes individuels… …des fournisseurs avec le compte collectif du bilan et de la balance générale à la clôture de l’exercice ;
Trésorerie•Toutes les recettes sont intégralement et rapidement remises en banque, les effets sont correctement suivis, et toutes les recettes sont comptabilisées•Tous les règlements émis par l’entreprise sont justifiés, autorisés, transmis à leurs bénéficiaires et comptabilisés
•Évaluation du système de contrôle interne et des procédures mises en place en matière des dépenses d’exploitation ; •Examen critique des documents utilisés (demande d’achat, bon de commande, choix des fournisseurs, bon de livraison ou de réception, entrée en magasin), existence d’un fichier fournisseur ; •Vérification des enregistrements comptables : tenue à jour de fiches fournisseurs, rapprochement des comptes individuels… …des fournisseurs avec le compte collectif du bilan et de la balance générale à la clôture de l’exercice ;
Cycle achat –approvisionnement-fournisseurs
•Analyse des soldes fournisseurs les plus importants et vérification des règlements subséquents effectués par la société •Exploitation des confirmations directes reçues des fournisseurs ; • Analyses des comptes de charge à payer et créditeurs divers, vérification des montants significatifs inclus dans chaque compte avec les pièces justificatives. •Vérification des règlements subséquents afin de nous assurer que les provisions comptabilisées sont correctement évaluées et qu’il n’existe pas de passif éventuel non enregistré ; •Vérification du respect de l’indépendance des exercices.
Cycle achat –approvisionnement-fournisseurs
•Analyse des soldes fournisseurs les plus importants et vérification des règlements subséquents effectués par la société •Exploitation des confirmations directes reçues des fournisseurs ; • Analyses des comptes de charge à payer et créditeurs divers, vérification des montants significatifs inclus dans chaque compte avec les pièces justificatives. •Vérification des règlements subséquents afin de nous assurer que les provisions comptabilisées sont correctement évaluées et qu’il n’existe pas de passif éventuel non enregistré ; •Vérification du respect de l’indépendance des exercices.
Cycle ventes- clients
•Examen critique du système de contrôle interne et de procédures de facturation, comptabilisation et recouvrement des Recettes ; •Analyse du circuit des documents et de l’information entre le service exploitation, le service administratif et financier (transmission, exploitation, contrôle et apurement des manifestes) ; •Vérification sur la base d’un échantillon représentatif, des prestations facturées en vue de s’assurer que les tarifs sont correctement appliqués, que les factures et les encaissements sont dûment comptabilisés ; •Vérification de la tenue et de la mise à jour des fiches individuelles des débiteurs et rapprochement de ces fiches avec la balance générale et le grand livre à la clôture de l’exercice ;
Cycle ventes- clients
•Examen critique du système de contrôle interne et de procédures de facturation, comptabilisation et recouvrement des Recettes ; •Analyse du circuit des documents et de l’information entre le service exploitation, le service administratif et financier (transmission, exploitation, contrôle et apurement des manifestes) ; •Vérification sur la base d’un échantillon représentatif, des prestations facturées en vue de s’assurer que les tarifs sont correctement appliqués, que les factures et les encaissements sont dûment comptabilisés ; •Vérification de la tenue et de la mise à jour des fiches individuelles des débiteurs et rapprochement de ces fiches avec la balance générale et le grand livre à la clôture de l’exercice ;
•Analyse des soldes les plus importants et vérification des règlements subséquents reçus par la société ; •Étude et vérification, le cas échéant, de la provision pour créances douteuses ; •Vérification du respect du principe de l’indépendance des exercices en matière de recette ; •Exploitation des confirmations directes reçues.
•Analyse des soldes les plus importants et vérification des règlements subséquents reçus par la société ; •Étude et vérification, le cas échéant, de la provision pour créances douteuses ; •Vérification du respect du principe de l’indépendance des exercices en matière de recette ; •Exploitation des confirmations directes reçues.
Paie et frais personnel
•Analyse et contrôle du circuit “paie” avec une étude critique du système mis en place (préparation et distribution de la paie, documents utilisés pour les éléments fixes et les éléments variables, recensement des heures travaillées, cartes de pointage, circuit de transmission de ces documents, types de contrôle et d’approbation existant à tous les niveaux, méthodes de calcul des différentes catégories de rémunération: salaires, heures supplémentaires, congés payés et autres avantages éventuels ; méthode de règlement de la paie : virements bancaires, espèces et contrôle sur les manipulations de fonds et les décomptes de monnaie, traitement des enveloppes non retirées par les bénéficiaires);
Paie et frais personnel
•Analyse et contrôle du circuit “paie” avec une étude critique du système mis en place (préparation et distribution de la paie, documents utilisés pour les éléments fixes et les éléments variables, recensement des heures travaillées, cartes de pointage, circuit de transmission de ces documents, types de contrôle et d’approbation existant à tous les niveaux, méthodes de calcul des différentes catégories de rémunération: salaires, heures supplémentaires, congés payés et autres avantages éventuels ; méthode de règlement de la paie : virements bancaires, espèces et contrôle sur les manipulations de fonds et les décomptes de monnaie, traitement des enveloppes non retirées par les bénéficiaires);
•Évaluation du système de contrôle interne en matière de gestion du personnel (méthode de recrutement, fixation des rémunérations, politique de formation et d’encadrement) ; •Vérification sur la base d’un échantillon représentatif de l’ensemble des catégories du personnel, du calcul de la paie et des retenues sur salaires en nous assurant que les différentes étapes décrites dans le circuit “paie” sont bien respectées ;
•Évaluation du système de contrôle interne en matière de gestion du personnel (méthode de recrutement, fixation des rémunérations, politique de formation et d’encadrement) ; •Vérification sur la base d’un échantillon représentatif de l’ensemble des catégories du personnel, du calcul de la paie et des retenues sur salaires en nous assurant que les différentes étapes décrites dans le circuit “paie” sont bien respectées ;
•Examen des dossiers administratifs individuels des cadres et agents sélectionnés dans notre échantillon pour nous assurer que les dossiers contiennent tous les documents nécessaires (lettre d’engagement, autorisation de salaire entre autres) et vérification éventuelle de l’existence physique des agents ;
•Vérification des soldes des comptes “personnel et comptes rattachés” et des comptes “sécurité sociale et autres organismes sociaux”, examen des déclarations de fin d’exercice et vérification des règlements subséquents. •Revue et évaluation du système de contrôle interne (structure du service, documents utilisés, respect du principe de séparation des tâches) ;
•Examen des dossiers administratifs individuels des cadres et agents sélectionnés dans notre échantillon pour nous assurer que les dossiers contiennent tous les documents nécessaires (lettre d’engagement, autorisation de salaire entre autres) et vérification éventuelle de l’existence physique des agents ;
•Vérification des soldes des comptes “personnel et comptes rattachés” et des comptes “sécurité sociale et autres organismes sociaux”, examen des déclarations de fin d’exercice et vérification des règlements subséquents. •Revue et évaluation du système de contrôle interne (structure du service, documents utilisés, respect du principe de séparation des tâches) ;
•Vérification de la tenue des registres extra-comptables et des registres comptables de caisse et vérification, sur la base de sondages, des dépenses et recettes avec les pièces justificatives ; •Analyse de la gestion de trésorerie et l’élaboration du système de prévision de trésorerie ; •Vérification du respect du principe de l’indépendance des exercices ;
• Exploitation des confirmations directes des banques.
•Vérification de la tenue des registres extra-comptables et des registres comptables de caisse et vérification, sur la base de sondages, des dépenses et recettes avec les pièces justificatives ; •Analyse de la gestion de trésorerie et l’élaboration du système de prévision de trésorerie ; •Vérification du respect du principe de l’indépendance des exercices ;
• Exploitation des confirmations directes des banques.
cycle de la trésoreriecycle des immobilisations et investissement
Examen critique des procédures d’inventaires physiques des immobilisations et rapprochement de l’inventaire avec le fichier des immobilisations en nous assurant que le fichier est correctement tenu ;
•Vérification par sondages de l’existence physique des principales immobilisations ;
•Vérification des procédures, mises en place pour l’enregistrement et le suivi des dépenses d’investissement ;
•Vérification par sondages des acquisitions d’immobilisations avec les documents justificatifs tels que bons de commande, contrats, factures fournisseurs et pièces de règlement ;
cycle de la trésoreriecycle des immobilisations et investissement
Examen critique des procédures d’inventaires physiques des immobilisations et rapprochement de l’inventaire avec le fichier des immobilisations en nous assurant que le fichier est correctement tenu ;
•Vérification par sondages de l’existence physique des principales immobilisations ;
•Vérification des procédures, mises en place pour l’enregistrement et le suivi des dépenses d’investissement ;
•Vérification par sondages des acquisitions d’immobilisations avec les documents justificatifs tels que bons de commande, contrats, factures fournisseurs et pièces de règlement ;
•Appréciation de la méthode de sélection des fournisseurs et vérification des imputations comptables ; •Examen de la politique d’entretien et de sauvegarde des immobilisations et appréciation de la méthode de distinction entre les dépenses immobilisées et les dépenses considérées comme charges ; •Vérification par sondages des immobilisations en cours ; •Vérification, le cas échéant, des cessions d’immobilisations et revue du traitement du matériel hors service (mise au rebut) .
•Appréciation de la méthode de sélection des fournisseurs et vérification des imputations comptables ; •Examen de la politique d’entretien et de sauvegarde des immobilisations et appréciation de la méthode de distinction entre les dépenses immobilisées et les dépenses considérées comme charges ; •Vérification par sondages des immobilisations en cours ; •Vérification, le cas échéant, des cessions d’immobilisations et revue du traitement du matériel hors service (mise au rebut) .
Cycle des stocks •Contrôle de la traduction correcte des quantités provenant de l’inventaire physique ; •Validation du respect des principes de valorisation et de leur correcte traduction comptable ; •Les stocks de marchandises sont valorisés au prix unitaire moyen pondéré. •Analyse de la correcte dépréciation des stocks (détériorés, à rotation lente ou à prix de revient supérieur aux prix de vente, …) ; •Tous les mouvements de stock sont saisis, enregistrés et correctement évalués; •Tous les stocks enregistrés sont protégés et appartiennent à l’entreprise.
Cycle des stocks •Contrôle de la traduction correcte des quantités provenant de l’inventaire physique ; •Validation du respect des principes de valorisation et de leur correcte traduction comptable ; •Les stocks de marchandises sont valorisés au prix unitaire moyen pondéré. •Analyse de la correcte dépréciation des stocks (détériorés, à rotation lente ou à prix de revient supérieur aux prix de vente, …) ; •Tous les mouvements de stock sont saisis, enregistrés et correctement évalués; •Tous les stocks enregistrés sont protégés et appartiennent à l’entreprise.
EXEMPLE DE CYCLE DES IMMOBILISATIONIntroduction
Partie I: Le rôle de la fonction achat, de la fonction approvisionnement et de la fonction fournisseurs. - Le processus achat-approvisionnement- fournisseur. Aspect comptable: - charges d’exploitations-fournisseurs et comptes rattachésPartie II: Objectifs et risques de la fonction achat Phase de cycle achat-fournisseur•Contrôle des phases du cycle achat - Déclenchement de la commande, - •Acceptation et traitement des livraisons, -Enregistrement des dettes, - Paiement des factures.•Cas pratique •QCI •Recommandation •Conclusion
EXEMPLE DE CYCLE DES IMMOBILISATIONIntroduction
Partie I: Le rôle de la fonction achat, de la fonction approvisionnement et de la fonction fournisseurs. - Le processus achat-approvisionnement- fournisseur. Aspect comptable: - charges d’exploitations-fournisseurs et comptes rattachésPartie II: Objectifs et risques de la fonction achat Phase de cycle achat-fournisseur•Contrôle des phases du cycle achat - Déclenchement de la commande, - •Acceptation et traitement des livraisons, -Enregistrement des dettes, - Paiement des factures.•Cas pratique •QCI •Recommandation •Conclusion
Supports de mise en place du contrôle interne
Les procédures narratives
Les ordinogrammes
Les procédures narratives
Forme d’un écrit qui synthétise l’ensemble des mesures et
fonctionnements à mettre en place.
Elle porte sur les points suivants :
Mettre en valeur les objectifs de la procédure ;
Définitions des responsabilités ;
Instructions de travail ;
Modalité de contrôle et de suivi.
Les ordinogrammes
Schéma établis en vue de Formaliser la circulation des documents et informations au sein d'une procédure; Visualiser les contrôles effectués par les différents responsables.
L’ordinogramme est constitué par un ensemble de symboles ( de base et de liaison) représentant les documents et leur circulation. Il doit permettre de visualiser :
Le type de document
Le nombre d'exemplaires
L'origine du document
La destination
Son mode de classement
Les contrôles effectués
Supports de mise en place du contrôle interne
Les symboles de base Création d’un document
Facture, bulletin de paie, pièce de caisse…
3 Le chiffre indique le nombre d’exemplaires crées
Document en cours de circulation
4 Le chiffre indique le numéro de l’exemplaire concerné
TRAITEMENT ou opération administrative
Faire une description brève de l’opération dans le cadre
CONTROLE : ce symbole ne doit être utilisé que
si le contrôle est matérialisé (signature, tampon…)
CLASSEMENT DEFINITIF
CLASSEMENT PROVISOIRE
Une lettre à l’intérieur du triangle définit le mode de classement :
A : alphabétique N : numérique
C : chronologique
Les symboles de liaison Renvoi à une autre page à un symbole
identique portant la même lettre
ALTERNATIVE ou décision
CIRCULATION physique d’un document
CIRCULATION d’informations
SORTIE d’un document. Le destinataire est placé juste après le symbole
Rapprochement entre deux documents
RENVOI en bas de page
R
1
Cas pratiques Audit de la société MACSI
Notes annexes aux états de synthèse
1-présentation de la société
La société MACSI est une société anonyme de droit marocain crée le 23 septembre 1988. Elle est inscrite au registre de commerce de Casablanca sous le n° 53.553. Elle est sise à Casablanca, 131, boulevard d’anfa, et son capital s’élève à 4.000.000dh. Elle spécialisée dans la distribution du matériel informatique.
La société est régie par les dispositions de la nouvelle loi sur les sociétés anonymes n°17-95.
2- principes comptables
A- Présentation des états de synthèse
Les états de synthèse de l’exercice clos le 31 décembre 2003 ont été établis en conformité avec les règles et normes du code Général de Normalisation Comptable.
B- Immobilisations incorporelles et corporelles
Les immobilisations figurent au bilan à leur valeur d’acquisition. Elles sont amorties linéairement sur leur durée de vie estimée.
Installations techniques, matériel et outillage ………………….……10 ans
Matériel de transport …………………..………………………………..4 ans
Mobilier, matériel de bureau et aménagements………………………10 ans
Matériel informatique …………………………………………………6.66 ans
C- Stocks
Les stocks de marchandises sont valorisés au prix unitaire moyen pondéré.
D- Créances clients
Les créances clients sont inscrites en comptabilité à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est constituée à l’encontre des créances douteuses.
3- Immobilisations incorporelles et corporelles
Immobilisations brutes
Amortissement
Les taux d’amortissement sont linéaires et conformes à ceux de l’exercice précédent.
2003 Acquisitions Cession ou
transferts
2003
Immobilisations corporelles
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et aménagements
2.05
7
142
1.095
819
8
1772.057
142
918
827
Immobilisations corporelles 2003 Acquisitions Cession ou
transferts
2003
Immobilisations corporelles
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et aménagements
1.70
9
101
1.048
560
126
14
39
73
172 1.663
115
915
633
4- Stocks
Marchandises …………………………………………………………2.466
5- Clients
Clients et comptes rattachés ………………………………………13.815
Provision pour dépréciation……………………………………… (1.807)
Total …………………………………………………14.376
Le compte client inclut des créances douteuses pour environ 3.196 KDH et qui ne sont couvertes par des provisions pour dépréciation que pour le montant de 1.807 KDH.
6- Etat
Etat débiteur ………………………………………………………….3.438
Le compte Etat débiteur est constitué essentiellement de la TVA déductible sur les achats.
7- Capitaux propres
Capital social…………………………………………………………..4.000
Réserve légales………………………………………………………….200
Autres réserves…………………………………………………………1.080
Report à nouveau …………………………………………………….(1.673)
Résultat net de l’exercice………………………………………………..124
Total des capitaux propres……………….3.732
Le capital social de 4.000.000 DH est composé de 10.000 actions de nominal 400 DH entièrement libérées.
8- Fournisseurs et comptes rattachés
Fournisseurs …………………………………………………………...13.297
Les dettes envers les fournisseurs sont constituées essentiellement par les dettes envers COMPUTECH pour 2.988 KDH, ACER pour 3.869 KDH et HP pour 262 KDH, DOUANE 412 KDH, DISTRISOFT pour 2.651 KDH et MATEL pour 2.266 KDH.
9- Comptes d’associés
M. Jean Michel DAHAN…………………………………………………1.478
M. Stephane DAHAN……………………………………………………1.478
Total…………………………………………2.956
10- Découvert bancaires
ABN AMRO ………………………………………………………………..478
11- Chiffre d’affaires
Ventes des marchandises……………………………………………..32.050
Ventes des marchandises HTVA ………………………………………9.826
Ventes de biens et services produit ……………………………………….12
Total ………………………………41.888
12- Achats revendus
Achats locaux…………………………………………………………...22.208
Achats à l’étrangers……………………………………………………..9.896
Variation des stocks ……………………………………………………3.501
Droits de douane…………………………………………………….……201
Frais de transit ……………………………………………………………101
Frêt …………………………………………………………………………337
Autres frais sur achats …………………………………………………….30
Total ……………………………….36.274
Les achats à l’étranger sont effectués essentiellement chez ACER, HP et COMPUTECH.
13- Autres charges externes
Loyer et location………………………………………………………….316
Assurances………………………………………………………………...127
Honoraires…………………………………………………………………..99
Déplacements et réceptions……………………………………………..413
Publicité……………………………………………………………………169
Téléphone………………………………………………………………….275
Autres frais …………………………………………………………………654
Total ………………………..2.035
14- Frais de personnel
Rémunération du personnel……………………………………………3.297
Charges sociales …………………………………………………………711
Total …………………………………………4.008
15- Résultat financier
Charges d’intérêts…………………………………………………………..(38)
Pertes de change………………………………………………………….(41)
Gains de change……………………………………………………………667
Résultat financier……………………588
Le gain de change est dû principalement à la dépréciation du dollars U.S. par rapport au Dirhams.
16- Résultat non courant
Valeur nette d’amortissement……………………………………………..(5)
Autres charges non courantes……………………………………………(54)
Produit de cession………………………………………………………….19
Autres produits non courants…………………………………………….204
Résultat non courant…………………………164
17- Impôts sur les sociétés
Impôts sur les sociétés……………………………………………………209
Total ……………………………………209
18- Résultat net
Résultat net…………………………………………………………………124
Total …………………………………….124
Remarques générales
- Le rapport de gestion relatif à l’exercice 2003 n’est pas encore établis par le conseil d’administration
- Le livre de congés n’est pas établi
Section immobilisations
La société ne dispose pas de fichier d’immobilisations
La société n’a pas effectué l’inventaire physique de ses immobilisations
La société a livré à elle-même un stock de marchandise (ordinateur).
Au titres de cette opération nous avons relevé les anomalies suivantes :
1. L’opération de livraison n’est pas comptabilisée
2. L’opération de livraison n’est pas fiscalisée :
a) aucune facturation et déduction de la TVA
b) le produit de livraison n’a pas été soumis à l’IS
cession d’un matériel de transport pour une valeur de 18.500DH
1. la cession est effectuée sans facturation
2. excès de déduction de l’abattement fiscal de la plus valus constaté sur la cession : 2.175,50
réparation d’un moteur de voiture de 44.624 : les frais de cette réparation sont sensés être immobilisé. Elle prolonge la durée de vie de la voiture et augmente considérablement sa valeur.
Section stocks Les coûts d’entrée en stocks des marchandises importées sont surévalués.
Section clients Non-concordances entre la balance âgée et la balance générale
• Total créance clients balance âgée : 10.618.998,98
• Total créance clients balance générale :11.641.193,68 Ecart : 1.022.195,20
Les analyses des comptes clients ne sont pas formalisés de façon extra comptable
Certains comptes clients présentent au 31/12/2003 : un solde créditeur
3421332327 : 856.255,56 DH
3421440265 : 46.698,00 DH
Il s’agit d’avoir accordés aux clients après règlement.
Les créances douteuses au 31/12/2003 sont arrêtés pour un montant de 3.195.837,35 ; cette créance a été provisionnée partiellement
Le montant non provisionné est de 1.388.975,72
Le montant de la dotation au provision comptabilisé au titre de l’exercice 2003 est de 122.514 DH elle représente 10% des créances douteuse de l’exercice 2002.
Respect de la règle de séparation des exercices
Les derniers bons de retours et de livraison ne sont pas prénumérotés.
Section trésorerie
Les état de rapprochement ne sont pas validées par les organes habilités
L’inventaire de la caisse n’est pas effectuées au 31/12/2003
Certains montants en suspend figurant dans les états de rapprochement bancaire mensuelle et qui remonte aux exercices antérieurs sont apurés sans pièce justificative.
Capitaux propres
Faire revue analytique de la section
S’assurer que les mouvements intervenus sur l’exercice sont conformes
comptes désignations 2002 2003 Ecart
1111 Capital 4.000.000 4.000.000 -
1140 Réserves légales 200.000 200.000 -
1150 Autres réserves 1.080.000 1.080.000 -
1161 Report à nouveau SD 7.676,19 - 7.676,19
Immobilisations corporelles
Faire revue analytique de la section
Rapprochement des mouvements comptables des pièces justificatives:
La société a livré à elle même des immobilisations (ordinateur), ces immobilisations ne sont pas comptabilisées
Comptes Désignations RAN 2002 ↑ ↓ Solde au
31/12/03
2327 Agencement-Aménagement 81.891,11 - - 81.891,11
2331 Installations techniques 60.350,40 - - 60.350,40
2340 Matériel de transport 1.095.474,38 - 177148,00 918.3226,38
2351 Mobilier de bureau 42.066,70 - - 42.066,70
2352 Matériel de bureau 43.546,00 - - 43.546,00
2355 Matériel informatique 513.778.60 - - 513.778,60
2356 AIA divers 45.900,47 2.700,00 - 48.600,47
2358 Autres mobiliers et matériels 174.088,63 5.172,00 - 179.260,63
2486 Dépôts et cautionnement 46.800,00 - - 46.800,00
Validation des cessions des immobilisations
• Les factures d’achat des immobilisations cédées ne sont pas disponibles
• La plus value sur cession du matériel de transport n’est pas juste, elle est de 13.649,50 au lieu de 18.500. (voir annexe n°….)
• L’abattement fiscal sur la cession calculé au niveau du tableau n°3 n’est pas juste :
Abattement calculé : 18.000 * 50% = 9.000
Abattement correct : 13.649,50 * 52% = 6.824
Ecart : = 2.176
Les factures de cession du matériel de transport ne sont pas établies.
Revue de certains comptes de charges
Voir le grand livre du compte 6131
Une réparation de moteur a été comptabilisé comme entretien alors qu’elle aurait due être immobilisé
Vérification du calcul des amortissements
Les dotations aux amortissements de l’exercice 2003 sont correctement calculés.
Les tableaux de dotations aux amortissements ne sont pas conformes avec les amortissements de la balance.
Conclusion : La société a livré à elle même des immobilisations (ordinateur), ces immobilisations ne
sont pas comptabilisées
La cession du matériel de transport pour un montant de 18.500 n’est pas matérialisé par une facture de vente ; l’abattement fiscal correspond n’est pas correctement calculé, il y aune différence de 2.176.
Réparation du moteur à immobiliser
L’inventaire des immobilisations n’est pas effectué.
Comte
s
Désignations RAN 2002 ETIC Ecart
2827
2834
2835
Amort des IAAdes
constructions
Amort. du mat. de transport
Amort. du mob. Mat. de bureau
Total
100836.53
1048325.38
232452.95
105106.76
1046970.38
214559.33
-4270.23
1355.00
17893.62
14978.39
Clients – ventes
Les factures de ventes sont prénumérotés par le système de gestion « SAGE » mais ne sont ni signé ni cachetés
Les avoirs prennent les mêmes numérotations que les factures initiales, ce qui ne permet pas de contrôler l’exhaustivité des factures constituant le chiffre d’affaires
Les bons de retour ne sont pas datés
Les bons de livraison sont établies avant les factures
Il peut avoir un grand délai entre la livraison et la facturation en raison de l’attente du bon de commande fournisseurs.
Les derniers bons de livraison de l’exercice ne sont pas constaté dans « clients-factures à établir »
On a trouvé certains clients qui sont créditeurs
La société fait aussi la réparation comme service après vente, la comptabilité n’enregistre pas ce service dans le poste 752 mais dans le 711 : la marge est gonflée
Normalement le numéro de série des bons de livraison commence par 99 mais lorsque le PC est bloqué le numéro change de 99 à 39 (remplissage manuel)
Les clients douteux ne sont pas totalement provisionnés ; seulement 10% des clients douteux.
Revue analytique des comptes produits
L’augmentation du chiffre d’affaires provient essentiellement de l’augmentation des ventes.
Concordance entre grand livre clients, la balance, le bilan
Le total clients le bilan concorde avec celui de la balance et grand livre
Compte
s
Désignations Exercice 2003 Exercice 2002 Var %
Ventes de m/ses au Maroc
Ventes hors taxes
Prestations de services
Total
32050934.26
9826755.01
12000
41889689.27
30300409.74
5026080.92
-
35359886.66
5.78%
95.52%
100%
18.57%
BL n° Date BL Facture n° Date facture MT TTC concordance
99017260
99018014
99018017
99017824
39326
39341
39340
99018017
39343
39338
01/09/03
31/12/03
31/12/03
09/12/03
29/12/03
05/01/04
05/01/04
31/12/03
05/01/03
02/01/04
37938
37936
37940
37720
37943
37947
37948
37948
37946
38064
31/12/03
31/12/03
31/12/03
09/12/03
08/01/04
05/01/04
08/01/04
31/12/03
08/01/04
22/01/04
144.00
59160.00
41640.00
15729.6
300.00
3264.00
3264.00
15720.00
68580.00
9580.00
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Vérification de la correspondance des derniers bons de livraison à des sorties de stocks
- Les dernier bons de livraison ne sont pas provisionnés « clients-factures à établir »- La numérotation des BL n’est pas respectée.
Vérification de la correspondance des derniers bons de retour à des sorties de stocks
Le taux de marge a baissé à cause de la politique de stockage poursuivie par la société :
Stocks en 2002 = 5 551 949.00
Stocks en 2003 = 2 465 756.50
Contrôle du compte facture à établir
La société ne provisionne pas les derniers bons de livraison de l’exercice dans le compte » clients-factures à établir », surtout qu’il y a des décalages entre la livraison et la facturation.
Contrôle du compte clients créditeurs
La régularisation des clients créditeurs n’a pas été faite à la fin de l’exercice 2003 par les comptes de régularisation appropriés. Le fait que ces clients soient créditeurs signifie, soit des avances, soit des avoirs ou des paiements en plus.
Contrôle des créances dont la durée de recouvrement excède la durée moyenne appliquée par l’entreprise
La société n’a pas procédé ni au suivi juridique certaines créances ni à leur traduction comptables.
Avoir n° Montant avoir N° BR Date BR Montant BR concordance
38012
37887
37895
38025
37859
25665.60
12460.80
10771.20
22470.00
8544.00
NA
NA
NA
NA
NA
NA
NA
NA
NA
NA
25665.60
12460.80
10771.20
22470.00
8544.00
Oui
Oui
Oui
Oui
oui
Le taux de marge a baissé à cause de la politique de stockage poursuivie par la société :
Stocks en 2002 = 5 551 949.00
Stocks en 2003 = 2 465 756.50
Contrôle du compte facture à établir
La société ne provisionne pas les derniers bons de livraison de l’exercice dans le compte » clients-factures à établir », surtout qu’il y a des décalages entre la livraison et la facturation.
Contrôle du compte clients créditeurs
La régularisation des clients créditeurs n’a pas été faite à la fin de l’exercice 2003 par les comptes de régularisation appropriés.
Le fait que ces clients soient créditeurs signifie, soit des avances, soit des avoirs ou des paiements en plus.
Contrôle des créances dont la durée de recouvrement excède la durée moyenne appliquée par l’entreprise
La société n’a pas procédé ni au suivi juridique certaines créances ni à leur traduction comptables.
Personnel
Revue analytique des comptes des charges de personnel
compte Libellés 2002 2003 ∆ en%
6171
61741
61742
61743
61745
61767
61764
Rémunération du personnel
Cotisation CNSS
Cotisation caisse retraite
Cotisation mutuelle
Cotisation A.T.
Stages – formations
Habillement
3 115 113.20
408 232.77
137 230.55
48 473.04
72 685.05
145 330.83
550.00
3 296 743.27
430 146.60
145 804.51
44 852.73
71 567.54
19 000.00
-
+6%
+5%
+6%
-7%
-1%
-87%
-100%
Rapprochement entre la comptabilité et le journal Paie
Les congés sont consommés au cours de l’exercice 2003, cependant, les livres des congés ne sont pas établis.
Salaire
JL Paie
Salaire
comptabilisé
CNSS
JL Paie
CNSS
Comptab.
Mutuelle JL
Paie
Mutuelle
comptab.
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
juin
juillet
août
septem
octobre
novem
décem
256 224.85
268 252.83
280 795.02
292 008.70
277 901.41
273 420.99
289 649.49
269 605.42
271693.88
282 352.14
193 123.65
341 714.89
256 224.85
268 252.83
280 795.02
292 008.70
277 901.41
273 420.99
289 649.49
269 605.42
271693.88
282 352.14
193 123.65
341 714.89
5 523.30
5 468.09
5 988.66
5 759.75
5 761.88
5 761.88
5 787.77
5 787.77
5 382.11
5 092.46
3 899.59
4 979.14
5 523.30
5 468.09
5 988.66
5 759.75
5 761.88
5 761.88
5 787.77
5 787.77
5 382.11
5 092.46
3 899.59
4 979.14
6 779.02
6 990.96
7 328.76
7 927.29
7 447.06
7 276.65
7 718.49
7 258.18
7 320.83
7 640.57
5 113.72
8 949.46
6 779.02
6 990.96
7 328.76
7 927.29
7 447.06
7 276.65
7 718.49
7 258.18
7 320.83
7 640.57
5 113.72
8 949.46
Revue analytique des comptes personnel
Les analyses de comptes ne sont pas formalisées.
Impôts et taxes
Revue analytique de la section
Les soldes sont conformes dans le bilan, la balance et la grand livre.
compte Désignation Solde 2002 Solde2003 ∆
3438
34381
4432
44332
4441
4443
44451
Personnel autres débiteurs
Prime fête Aid Al Adha
Rémunérat. due au personnel
Mutuelle remboursement
CNSS
Caisse de retraite
Mutuelle Africaine
36 358.73 D
4 100.00 D
21 187.10 C
181.49 C
51 347.87 C
99 739.45 C
43 782.85 C
83 358.73 D
-
50 180.35 C
6 644.54 C
46 056.69 C
80 506.45 C
36 063.78 C
+129%
-100%
-76%
+266%
-10.3%
-19.3%
-17.6%
Compte
s
Libellés 2002 2003 ∆
34552
3455212
34557
3456
44525
4453
4455
Etat TVA sur charges
Etat TVA import
Etat TVAsur frais bancaire
Crédit TVA
Etat IGR
Impôt sur les sociétés
Etat TVA facturée
2 457 000
432 350
50 759
1 481 451
148 379
64 588
1 914 536
2 867 315.12
248 483.00
51 881.47
270 199.99
126 888.94
75 671.00
1 400 085.98
+17%
-43%
+2%
-82%
-14%
+17%
-27%
Contrôle de la détermination du résultat fiscal
Bénéfice net 124 397.08
Réintégrations
Cotisation minimale 209 389.00*
Ecart de conversion 2003 675 709.87
Charges non courantes 54 018.74**
Déductions
Abattement sur cessions matériel 9 250.00
Ecart de conversion 2002 514 302.00
Bénéfice fiscal 539 962.00
*chiffre d’affaire = 41 889 689
CM = 41 889 689 * 0.5% = 209 448
- 209 389
écart = 59 DH
** charges non courantes :
règlement avocat facture non parvenu 2001 20 000
dons non déductibles 19 500
huissier tribunal 4 838
autres charges non déductibles 9 68054 018
quittance de paiement de l’IS vérifiées. Conformes dans le bilan, la balance et le grand livre.