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Contenu Introduction Partie I : l’entrepreneur Section I : le profil de l’entrepreneur Section II : l’adéquation homme/ projet Partie II : la connaissance de l’idée Section I : la typologie et sources de l’idée Section II : la méthodologie de recherche de l’idée Partie III : l’évaluation et l’approfondissement de l’idée Section I : l’évaluation de l’idée du projet Section II : l’approfondissement de l’idée du projet Conclusion

de l'idée vers le projet

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Contenu

Introduction

Partie I : l’entrepreneur

Section I : le profil de l’entrepreneur

Section II : l’adéquation homme/ projet

Partie II : la connaissance de l’idée

Section I : la typologie et sources de l’idée

Section II : la méthodologie de recherche de l’idée

Partie III : l’évaluation et l’approfondissement de l’idée

Section I : l’évaluation de l’idée du projet

Section II : l’approfondissement de l’idée du projet

Conclusion

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Partie I   : l’entre preneur

Section I   : le profil de l’entrepreneur

Définition :

Selon le Grand Dictionnaire, l’entrepreneur est défini comme étant une « personne ou groupes de personnes qui crée, développe et implante une entreprise dont il assume les risques, et qui met en œuvre des moyens financiers, humains et matériels pour en assurer le succès et pour réaliser un profit ».

Le mot « entrepreneur » est d’origine française qui peut signifier étymologiquement « celui qui entreprend ».

E.M. Hernandez considère que : « le concept de l’Entrepreneurship ne peut pas être apprécié qu’en faisant référence à l’entrepreneur ».

Selon Manfred (1997) : les entrepreneurs sont des individus tournés vers l’action et les résultats concrets, ils aiment décider, refusent la routine et le travail répétitif.

Mythes et réalités de l’entrepreneur   :

1Entreprendre relève de l’inné ou de l’acquis ? 2N’importe qui peut créer une entreprise ? 3Les entrepreneurs sont des joueurs ?

4Entreprendre permet de devenir son propre patron et d’être complètement Indépendants ou libre ?

1. entreprendre relève t-il de l’innée ou de l’acquis   :

L’entrepreneur inné est pour nous, largement un mythe. Même si certains individus naissent avec plus d’énergie ou plus de « flair » que d’autres, ces aptitudes resteraient probablement peu utilisées.

Selon Peter Drucker « l’entreprenariat est ni une science ni un art. Il s’agit d’une pratique. »

2. N’importe qui peut créer une entreprise ?

. Le travail préparatoire est à cet égard essentiel, pour baliser, du mieux possible, le lancement des activités et réduire l’incertitude. Si créer une entreprise ou une activité est à la portée de tout le monde, la réussite, la pérennisation et le développement ne concernent, en général, que les individus préparés ayant étudié tous les aspects de leur projet pour en éliminer (ou réduire) les impasses opérationnelles et stratégiques.

3. les entrepreneurs sont des joueurs   ?

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Cette idée reçue montre des entrepreneurs qui prennent des risques d’une façon, très souvent, inconsidérée, presque pour le plaisir. Dans la réalité, les entrepreneurs

développent une habileté à identifier les risques, à estimer leurs probabilités d’occurrence et à réfléchir sur des comportements ou des stratégies qui permettent de mieux les contrôler ou les manager.

4. Entreprendre permet de devenir son propre patron et d’être complètement

Indépendants ou libre   :

Beaucoup de personnes rêvent de devenir entrepreneur parce qu’elles ont un très fort besoin d’indépendance et parce qu’elles ne supportent plus la hiérarchie et l’inertie des grandes entreprises

en réalité les entrepreneurs ne sont pas plus indépendants, dans leur fonctionnement, que les cadres ou d’autres dirigeants d’entreprise. Ils sont dépendants de leurs partenaires financiers, industriels ou commerciaux, de leurs collaborateurs, de leurs clients, de leurs fournisseurs et de leurs familles

Il est donc clair que l’indépendance n’est qu’un leurre, mais l’entrepreneur, plus que tout autre acteur économique et social, ressent un sentiment de liberté dans l’exercice de ses missions.

Les caractéristiques individuelles favorables à l’entrepreneuriat :

La tolérance à l’ambiguïté, la confiance et l’optimisme   :

La confiance, d’abord en soi et l’optimisme permettent de tolérer l’ambiguïté, mais il subsiste toujours des espaces incontrôlables ou inconnus.

La perception et l’estimation des risques   :

Pratiquement il est généralement reconnu qu’un entrepreneur sait s’engager personnellement là où d’autres ne s’y risqueraient pas

Une des caractéristiques clés de la situation considérée est l’existence de la perception d’un degré d’incertitude plus ou moins élevé (lié à l’intensité du changement pour l’individu et pour l’environnement)

Une forte capacité de travail et la résistance au stress   La créativité: La capacité de convaincre et de communiquer: La capacité à conduire l’organisation et l’équipe vers le futur souhaité : Une focalisation sur les opportunités d’affaires :

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Avant de se préoccuper des ressources, de la stratégie et de la configuration organisationnelle nécessaire à la réalisation de celle-ci, tout entrepreneur doit détecter ou construire une opportunité d’affaires, et ses actions, ses buts et ses objectifs sont orientés vers l’exploitation de cette opportunité.

Le sens de l’initiative, la responsabilité et l’intégrité :

Prendre l’initiative de créer une entreprise responsabilise personnellement l’entrepreneur. Sa responsabilité est engagée vis-à-vis de toutes les parties prenantes qu’il aura convaincues, au premier chef desquels sa famille, puis les salariés, les actionnaires, les prêteurs de capitaux, etc.

L’entité créée n’ayant pas toujours une histoire accessible, ces partenaires parient sur un entrepreneur en qui ils peuvent avoir confiance.

L’ouverture d’esprit et la capacité d’apprentissage

Section II   : Adéquation projet/entrepreneur

Ce que le projet nécessite du créateur :

La solitude l’insécurité la méfiance des autres sacrifice familial

Sacrifice financier

La solitude :

en général le créateur est un être seul, souvent incompris de ceux qui l’entourent. Il travaille tout le temps car il veut réussir. Il se sentira seul quand il faudra prendre des décisions qui conditionnent la survie de son affaire.

L’insécurité :

le créateur vit toujours dans l’insécurité puisque plusieurs événements peuvent, du jour au lendemain, mettre fin à son entreprise tel que la perte d’un contrat, le refus d’un découvert bancaire. 

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La méfiance des autres :

tout le monde se méfie du nouvel entrepreneur. Le futur patron est condamné à la patience et à la modestie car les gens, les fournisseurs, les clients, l’administration et les banquiers ne traitent avec respect que les puissants.

Le sacrifice familial :

dans la majorité des cas, le créateur doit travailler 12heures par jour et souvent 7 jour par semaine. ce n’est pas sans raison que pour les membres de la famille la période de démarrage est un véritable calvaire

Le sacrifice financier :

tout entrepreneur doit commencer petit ce qui veut dire qu’il doit faire des sacrifices au niveau de son salaire pour pouvoir avancer dans son projet.

l’adéquation homme   /projet   :

Compte tenu du prix à payer l’entrepreneur ne peux s’en empêcher de poser des questions avant d’entamer son projet et ceux pour vérifier l’adéquation homme/projet. nous allons citer 9 .

La Famille :

Est ce qu’il possède des contraintes géographiques? Est-ce qu’il a le temps et l’énergie pour réaliser ce projet ?

goût et motivation   :

Lors de la création ou reprise d’une entreprise le créateur doit absolument croire en son produit.Pour être convaincant, l’entrepreneur se trouve obliger d’être convaincu par son produit.

Ses ressources financières   :

Tout jeune créateur décidant de créer son entreprise se trouve contraint d’avoir des financements pour la réalisation de son projet. Il existe plusieurs types de financement dont ce dernier peut faire appel

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nous citerons ci-après les principaux moyens de financements:

Le premier moyen de financement est bien entendu ses propres économies.

Ses amis : c’est ce que l’on appelle les love money

L’emprunt bancaire : Est qu’il peut obtenir un emprunt ou bien Est-ce qu’il a déjà un emprunt en cours ?

« Les Business angels » et fond d’investissement : Est-ce que son projet possède un caractère assez innovant pour prétendre obtenir des investissements de business angels ou fonds d’investissement?

Les subventions et aides de l’état

Les prêts d’honneurs : C’est un prêt à la personne .Ces prêts viennent en complément de l’apport personnel, ils sont accordés par les clubs de créateurs d’entreprises ou boutiques de gestion

Le crédit-bail permet de financer à 100% un bien professionnel

Ses compétences   :

Ne dit on pas : « Qui bien se connaît, mieux réussit ». Pour ce faire un bilan de compétence lui sera d’une grande utilité. Une fois le bilan effectué l’entrepreneur sera en mesure de cerner son profil ce qui veut dire qu’il saura s’orienté vers l’activité qui lui convient au mieux.

Ses études   :

Si jamais il a effectué des études le créateur doit être en mesure d’identifier les matières étudié qu’il pourrait utiliser pour créer son entreprise. Son cursus lui donnera une idée dans quel secteur il doit investir

Ses expériences   :

Ce Point est très important, il constitue le cœur de son savoir-faire. il doit savoir quels sont les marchés qu’il maîtrise, dans quel secteur a-t-il déjà travaillé et quelles sont les expériences qu’il pourra utiliser afin de faire en sorte que son projet réussisse.

L’expertise   :

L’entrepreneur peut s’avérer expert dans un domaine. Cette expertise se gagne par des compétences, des études et l’expérience. Quand un entrepreneur se dote de cette expertise il pourra facilement pérenniser son entreprise à condition qu’il reste dans son domaine.

Ses Réseaux :

C’est un point qui possède une relation avec les expériences

nous devons nous poser la question suivante : Est-ce que nous pourrons nous intégrer sur ce marché?

Un associé   :

En dernier lieu nous allons parler d’un point qui est lui aussi non négligeable puisqu’il permet à l’entrepreneur de sortir de la prise de son pire ennemi qui est la solitude. Il doit néanmoins trouver un associé qui le complémente soit au niveau des compétences soit au niveau du partage des risques financiers.

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PARTIE II   : CONNAISSANCE DE L’IDÉE

SECTION I   : SOURCES ET TYPOLOGIES DES IDÉES

DÉFINITION ET ANALYSE CRITIQUE DE L’IDÉE :

Avant de définir cette notion d’idée il convient de tracer en premier les frontières entre une idée et un projet. Pensez à la manière dont les auteurs de bande dessinée représentent une idée (une lampe qui brille). C'est un concept, c'est un rêve, ainsi le passage de l’idée au projet implique une progression vers la mise au point d'un produit, vers la définition précise d'un service et vers la définition des conditions de la commercialisation.

En se référant au dictionnaire une idée est définie comme une élaboration originale de la pensée, permettant, en particulier, de répondre à une situation, d'être à l'origine d'une action, d'une œuvre ou d'une invention originale, cependant ceci n’empêche que la bonne compréhension de cette notion nécessite de répondre à un certain nombre de questions à savoir :  

- 1.Peut-on parler de bonnes et de mauvaises idées ?

- 2.Une idée est-elle synonyme d’une innovation ou d’une nouveauté ?

on ne peut pas parler de bonnes ou de mauvaises idées, vue qu’on réalité les premières sont plutôt des idées qui ont été développées et formalisées par les personnes qui les ont conçue tandis que les dernières ne sont autre que des idées qui n’ont pas été développées pour leurs créateurs, et par la suite une idée qui s’est traduit par un échec pour une personne « X », peut bien connaitre un succès si elle a été repris par une autre personne.

Donc la nouveauté, l’originalité et l’innovation, ne sont pas des points de passage obligés pour parler d’une idée. seul le fait de chercher à tirer un avantage d’une opportunité ou défaillance existante sur un marché peut être considéré comme une idée.

II. CARACTÉRISTIQUES COMMUNES À TOUTES LES IDÉES :

La non possibilité de protéger une idée : mais ceci n’empêche pas qu’on peut toujours prouver l’originalité de son idée sauf qu’on ne peut prévaloir d’avoir eu l’antériorité d’une simple idée exprimée oralement.

Seule peut être protégée la forme selon laquelle elle s'exprime : invention, marque, création littéraire ou artistique... dans ce cadre on parle de (droit d’auteur qui protège les œuvres de l'esprit : les œuvres littéraires / les œuvres d'art / Les œuvres musicales ou audiovisuelles), et des droits de propriété industrielle qui se répartissent en deux catégories :

les droits sur les créations nouvelles les droits sur les signes distinctifs: marques, appellations d'origine, indications de provenance.

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Les droits de propriété industrielle, contrairement aux droits d'auteur, nécessitent l'accomplissement de formalités particulières.

Nb :Toute idée fait l’objet d’un risque de piratage

LES SOURCES D’IDÉES :

La vie quotidienne l’environnement l’environnement professionnel

Economique

LES DIFFÉRENTS TYPES D’IDÉES :

L’INNOVATION TECHNIQUE :

L'innovation est l'action d'innover, c'est-à-dire d'introduire quelque chose de nouveau en terme d'usage, de coutume, de croyance, de système scientifique...

L’INNOVATION ÉCONOMIQUE   :

C’est une évolution significative d'un produit, d'un service ou d'un processus de fabrication qui apporte quelque chose de nouveau, d'encore inconnu ou qui utilise une technologie nouvelle issue de la recherche fondamentale.

Nb : L'innovation se distingue de l'invention ou de la découverte par son caractère opérationnel et sa mise en œuvre concrète.

APPLICATION NOUVELLES DE TECHNIQUES CONNUES :

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Par ceci on entend, l’application d’un produit déjà existant à un marché ou à une activité autre que son activité d’origine

Mais ceci n’empêche que le rapport liant le risque à l’exigence de profitabilité continuera de jouer et par la suite un risque réduit signifie qu’on ne peut être trop exigent envers notre produit.

Cependant ce type d’idée est moins risqué que le premier vue qu’on fera face à un publique qui s’est déjà familiarisé avec le produit, et par la suite le problème de résistance ne se pose plus.

L’IDÉE PAR ACTIVITÉ CONNUE :

Dans ce cadre L’auteur se fixe comme point de départ pour son idée de création un métier qu’il connait et qu’il maitrise bien, autrement dit un métier qu’il a exercé pour une durée assez importante.

Ceci étant synonyme du fait que l’auteur dispose des compétences nécessaires en matière de savoir et de savoir-faire, pour mettre son idée sur le bon cap

LA PURE OPPORTUNITÉ :

L’idée de création dans ce cadre est le produit de l’existence d’une défaillance sur le marché, qui fait de tel à ce que les agents existants n’aient pas saisis ou aient jugés non importante l’existence d’une affaire, ou d’une niche, ce qui présente une opportunité pour les nouveaux entrepreneurs désirant pénétrer le monde des affaires

L’IDÉE DES AUTRES :

Dans ce cadre la personne ayant le profil de créateur ne dispose pas d’idées de création, ce qui la pousse à se lancer dans une recherche des idées auprès des autres, et ceci à travers :

Acheter un brevet ou une licence.

Envisager une franchise.

Une recherche de partenaires ayant des idées.

Section II : la méthodologie de recherche de l’idée

Il semble que la créativité entretient une relation de proximité avec l’innovation. Terèsa amabile définit la créativité comme  «  la production, par un individu ou un groupe d’individus, d’idées nouvelles et permettant d’améliorer produits, processus, procédures, services, etc. l’innovation concrétise ces idées au sein d’organisation. »

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Sachant que l’inspiration et la créativité sont des qualités indispensables permettant l’innovation, quelles sont les méthodes visant la recherche d’idées ? Et quel intérêt peut-on tirer de leur utilisation ?

En outre, six traits psychologiques sont constatés grâce à cette étude qui favorise la créativité :

• La persistance, l’engagement dans une tâche malgré les contrariétés ;

• L’ouverture à l’expérience, la curiosité face au monde et aux choses, l’intérêt ;

• La confiance en soi, la confiance en ses compétences, en ses capacités à résoudre les problèmes ;

• La pensée divergente, qui est une façon originale de voir les choses, sous un angle inattendu ;

• La capacité à traiter rapidement un grand nombre d’information ;

• La capacité à imaginer des mondes alternatifs, à se laisser emporter par ses rêveries.

LES MÉTHODES DE RECHERCHE DE L’IDÉE

L’ANALYSE DÉFÉCTUOLOGIQUE LE BRAINSTORMING LE CONCASSAGE LA SYNECTIQUE LE REMUE MÉNINGE ÉLÉCTRONIQUE

le plus ou moins intéressant le groupe nominal

Partie III   : Evaluation et approfondissement de l’idée du projet

SECTION I   : ÉVALUATION DE L’IDÉE DU PROJET

Toute création d'entreprise débute par une idée, qu'elle soit le fruit de votre expérience, de votre savoir-faire ou tout simplement de votre imagination.Cependant, avoir une idée n'est pas un gage de réussite. C'est la raison pour laquelle vous devez l’évaluer le plus en amont possible, ce qui vous permettra de voir les points à développer et les lacunes à combler avant d’approfondir votre idée ; ceci implique une réponse nette et claire à chacune des interrogations suivantes :

Est-ce que mon idée est réalisable ? Utile ? Viable ? vivable ? Réalisable : peut-elle être mis en œuvre ?

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Utile : Un projet pour qui ? Pourquoi ? Viable : Est-ce que ce projet va m'apporter ce que j'en attends ? Est-ce qu'il va pouvoir

durer? Vivable : Qu'est-ce que ce projet va exiger de moi, est ce que je pourrais ?

Section II : approfondissement de l’idée

L’approfondissement de l’idée portera sur un passage d’une idée initiale brute à des enjeux bien spécifiés pour atteindre des objectifs

Idée initiale brute

Au saut du lit, bloqué dans un embouteillage, en sortant du vestiaire ou de la salle de bain nous avons des quantités d’idées.

En fait, l’idée nait d’une réflexion du genre « et si on faisait …? » ;

Les enjeux spécifiés

A ce stade-là, vous allez peut être vous interroger sur l’intérêt que présente ce changement. L’évaluation de l’intérêt que représente l’idée correspond à ce que nous appelons l’identification des enjeux qui peuvent être récapitulé au sein du tableau n°1 que vous trouverez en fin de page.

Les objectifs de l’idée du projet

si vous estimez que les enjeux méritent un effort (financier ou autre), vous aurez envie d’aller plus loin et de développer l’idée définie pour la traduire en objectifs. Cette idée définie risque d’évoluer car elle ne permet pas forcément d’obtenir la totalité des enjeux identifiés ; lorsque vous démarrez dans une démarche de projet, vous suivrez le même cheminement. La définition des objectifs peut être traduite par la réponse aux questions qui se manifeste au tableau n°2 en fin de page

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Tableau n°1

Enjeux du projet

économiques Commerciaux Techniques sociaux

o Quelle est la rentabilité du projet ?

o Quels acquis de patrimoine (actif du bilan), le projet porte-t-il ?

o …etc.

o Quels marchés permet-il d’emporter ?

o Quel territoire permet il s’approprier ?

o …etc.

o Le projet permet-il d’acquérir des nouveaux savoir-faire ?

o Permet-il des nouveaux moyens ?

o Permet-il d’espérer un brevet ou une marque déposée ?

o …etc.

o Le projet permet-il de développer les compétences individuelles et collectives ?

o Permet-il de créer des emplois ?

o Est-il l’occasion de développer une culture d’entreprise ?

o …etc.

Tableau n°2 :

Questions types pour définir les objectifs

Quels sont les clients du produit final du projet ?

Quels sont les besoins identifiés ?

Quelles sont les exigences particulières ?

Les exigences sont-elles négociables ?

Qu’il est l’impact des besoins et exigences sur les enjeux ?