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L’édito et le calendrier p.2 Rythmes scolaires à Paris p.3 Appel : Abrogation de la loi Carle p.4 En direct du Congrès de Marseille p.5 Billet d’humeur p.6 Le jeu des 3 figures p.7 Adhésion p.8 N° 119 AVRIL - MAI 2013 de Paris

de Paris - se75.files.wordpress.com · On en est loin dans l’Education nationale en général et à Paris en particulier! Cette période sera plutôt sous le signe de la balance

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L’édito et le calendrier p.2Rythmes scolaires à Paris p.3Appel : Abrogation de la loi Carle p.4En direct du Congrès de Marseille p.5

Billet d’humeur p.6Le jeu des 3 figures p.7

Adhésion p.8

N° 119 Avril - MAi 2013

de Paris

L’ enseignant de Paris n° 119 • Avril - Mai 2013

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EDITOIl est venu le temps ... des rires et des chants !

On en est loin dans l’Education nationale en général et à Paris en particulier!

Cette période sera plutôt sous le signe de la balance. Eh oui, l’heure est au choix. Il sera très délicat pour chacun mais sera décisif pour l’avenir à plus ou moins long terme.

Un choix pour la Mairie de Paris avec l’application d’un décret qui n’aura de valeur qu’un moment tout relatif. En effet, il est possible que tout soit remis à plat d’ici 2015 et cela pour le Primaire et le Secondaire avec le sujet de la durée des vacances scolaires.

Un choix difficile pour nous : celui des postes au mouvement pour essayer de trouver LA perle rare.

Quand résonneront ces rires et ces chants ? N’avons-nous entendu que des sirènes dans les programmes des présidentielles au vu du taux d’espérance qui s’est ressenti dans la profession suite au printemps 2012 ? Tel Ulysse, l’équipe parisienne du SE-UNSA garde son cap et se concentre sur son objectif double : la réussite des élèves et les conditions de travail des tous nos collègues, quels que soient les courants, les vents et les marées.

L’édito

Pauline Le ClercqSecrétaire académique du SE-UNsA Paris

n Comité Technique (CT)Mardi 21 mai 2013

Action sociale, Bilan et examen du PAF

Mardi 4 juin 2013Rythmes scolaires

n CDENJeudi 6 juin 2013Rythmes scolaires

n Groupe de Travail 1er degré

Jeudi 6 juin 2013

AFA, mouvement complémentaire ASH, Procédure de classement des enseignants

hors ASH restés sans poste à l'issue du mouvement

interdépartemental

n CAPD

Jeudi 23 mai 2013 Examen du projet de

l’administration de mouvement interdépartemental 2013

n Groupes de Travail 2nd degré

phase d’justement mouvement intra :

du 12 au 20 juin 2013

n CAPA(nous consulter

suivant les corps)

Notation :du 10 au 19 juin 2013

Hors classe et classe exceptionnelle

du 10 au 21 juin 2013

Mouvement intra :du 31 mai au 6 juin 2013

Nos prochains temps forts

Calendrier

Soyez des nôtres !Le SE-Unsa ne vit que grâce à ses

adhérents, rejoignez-nous !Adhérez en ligne

Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter : 1er degré : [email protected]

2nd degré : [email protected] Jeunes enseignants : [email protected]

Retraites : [email protected]

L’enseignant de Paris Journal de la section de Paris du SE-Unsa

69, rue du Faubourg Saint Martin 75010 ParisTél.: 01 44 52 82 00 - mel : [email protected]

http://se75.wordpress.com/Directrice de la publication : Pauline Le ClercqMise en page : Benjamin Devaux

N° CPPAP : 0911 S 07642 - N° ISSN : 0982-5339Tactic ImpressionsZI Paris Nord II 33 Rue des Chardonnerets BP 6207195972 Roissy CDG Cedex

Syndicat des enseignants • SE- Unsa • Section de Paris

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S’opposer, proposer

n Rythmes scolaires : Point de vue à Paris ...

Ou comment avoir du CHANGE-MENT, MAINTENANT, si on veut du mieux plutôt que du moins bien…Résolue à t’écrire sans inquiétude, lecteur du SE ou pas, j’ai eu l’occasion de lire le journal de Printemps de la Ville de Paris (A Paris) en salle des maîtres, et là, entre autres surprises, les phrases titres de l’éditorial :« En matière éducative comme en matière culturelle, Paris fait le choix de l’ouverture et du partage. »… ! Puis il est précisé que c’est pour « redonner aux Parisiens une pleine confiance en leur avenir », pour « le progrès pour dépasser la crise. »Bon, en ce qui concerne ces objec-tifs, j’ai regardé partout autour de moi dans les écoles, sur les réseaux sociaux… Oui partout, et si j’ai vu de l’indifférence aux risques pour l’ave-nir des Rythmes Scolaires (quelques collègues à 75% ou d’autres, rares, expérimentant l’aide personnalisée le mercredi, logés près de l’école pour la plupart…), je n’ai entendu que de vives appréhensions, des questions sans réponses… Dans tous les cas, il s’agissait surtout des enfants, dont les journées en collec-tivité seront toujours aussi longues, avec une demi -journée en plus. Il y aura beaucoup de travail pour ne pas en rester là, et sans relâche nous devrons œuvrer pour que soient réellement pris en compte les meil-leurs modèles européens. Au pas-sage, drôle de façon de les présenter dans les fascicules de la Ville, pour justifier des choix pour le moins étonnants… Il n’a jamais été précisé que dans les pays où il y a plus de jours d’école dans l’année, comme en Allemagne, il n’y a jamais plus de 20h par semaine d’école…Pour la pleine confiance en l’avenir il m’a bien semblé que l’enfer soit toujours et encore pavé de bonnes intentions… Si tu cherchais de meil-

leurs rythmes à cache tampon, col-lègue lecteur, tu as brûlé, mais tu ne les as pas trouvés !!! Maintenant tu vas griller d’impatience tant que tu ne sauras pas ce qui t’attend à la rentrée !!! Ne t’enflamme pas, nous te tiendrons informé !Réjouissons-nous d’avoir échappé à la Pause Méridienne (non, ce n’est pas un meuble du rayon bricolage évoqué par Anne Roumanof), d’avoir vu émerger des solidarités nouvelles « intertoutlemonde », des collectifs de parents qui souhaitent prendre le temps pour leurs enfants, d’avoir trouvé quelques journalistes qui fassent leur travail (merci au Maga-zine ELLE). Saluons la belle énergie dans la rue, et ailleurs, bien loin de la sidération passée, et la capacité à se battre jusqu’au bout pour que ce qui aurait pu être pensé, au plus près des réalités du terrain, ne devienne pas du moins bien.Là où nous aurions vraiment perdu, cela serait si les choses en restaient là, si la pendule de l’évolution des rythmes scolaires était arrêtée. Nous n’avons pas perdu la boussole, et le nord est toujours au nord : vers ce qui permettra aux écoliers parisiens, à leurs parents à leurs maîtres de mieux vivre à l’école, il y a un chemin, cherchons le ensemble... Tes idées sont bienvenues, ta plume aussi. Au timing des bonnes volontés, au rythme de ta pensée, juste tempo toujours espéré !

L’équipe parisienne du SE-Unsa

n Le DASEN propose, le SE-Unsa "dispose" ...

Le SE-UNSA Paris continue de juger le décret inapproprié aux objectifs qu’il s’est fixé vis à vis des élèves.En l’état, la réforme des rythmes manque de profondeur pédagogique en modi-fiant la semaine scolaire, sans réformer dans le même temps, les programmes qui, eux, ne le seront que bien après. La mise en application précipitée du

décret, dès 2013, aura, c’est désormais certain, des conséquences néfastes sur l’organisation familiale et profession-nelle de nombreux collègues.Sans annoncer qu’il valide la proposi-tion de la ville, le DASEN a donné ins-truction aux équipes de se réunir pour « construire » la déclinaison locale de la proposition de la Mairie.Nous ne souhaitons pas soutenir cette mise en œuvre précipitée.Il ne suffit pas de se perdre en heures de réunion inutiles (ces fameuses heures banalisées). En syndicat responsable, nous avons donc décidé d’agir en plu-sieurs temps :

1. Dès à présent : demandes écrites au Rectorat et à la Mairie de Paris, audiences, interventions au Comité Technique du 16 avril, pour obtenir le maximum d’informations précises sur le cadre défini et les possibilités (ou non) de dérogations, la demande institution-nelle, les procédures de remontées…

2. Fin avril : une fois les réponses offi-cielles, précises et nécessaires obte-nues, de nouvelles consignes syndicales seront arrêtées par le SE-UNSA Paris et communiquées aux collègues.

3. En juin : le SE rappellera, en intersyn-dicale, lors du CDEN, son opposition à la précipitation de la publication d’un décret.

4. A la rentrée : enquête sur les dysfonc-tionnements (non remplacement des personnels Education nationale et Ville de Paris; problèmes de locaux…) de la mise en œuvre avec communication en instances et par voie de presse.Grâce à la mobilisation de tous, nous avons obtenu l’abandon du PET sur la pause méridienne et l’apparition du 80% payé 85,7% pour les collègues sou-haitant un temps partiel. C’est peu mais cela n’aurait pu se faire sans la diversité de nos actions coordonnées le plus sou-vent avec les autres syndicats.

L’école de demain, oui, mais avec vous !

L’ enseignant de Paris n° 119 • Avril - Mai 2013

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Appel

Syndicat des Enseignants-Unsa – 209, boulevard Saint Germain 75007 Paris Tél : 01 44 39 23 00 – Fax : 01 44 39 23 13 – [email protected]

Appel du congrès du SE-Unsa aux parlementaires

Marseille, le 5 avril 2013

La loi Carle doit être abrogée !

Les enseignants du SE-Unsa, réunis en congrès à Marseille le 5 avril 2013, exigent l’abrogation des articles L.442-5-1 et L.442-5-2 du Code de l'Éducation. L’examen par le parlement de la loi de Refondation de l'École est le moment opportun pour supprimer les dispositifs issus de la loi Carle. Cette loi fixe les conditions dans lesquelles les communes doivent honorer les dépenses de fonctionnement des écoles privées sous contrat d’association. Elle impose, dépassant ainsi les seules obligations de la loi Debré, de financer la scolarisation des enfants d’une commune dans les écoles privées d’une autre commune. C'est un dispositif injuste

L’usager peut, sans accord préalable, imposer à la collectivité le financement de la scolarité de ses enfants dans toutes les écoles privées hors de sa commune de résidence. En revanche, la scolarisation dans une école publique hors de la commune de résidence, nécessite un accord préalable du maire.

C'est un dispositif qui privilégie la logique libérale et organise la concurrence

Le choix individuel de familles souhaitant scolariser leurs enfants dans une école privée s’impose à la collectivité. On instaure ainsi une relation marchande usager/commune. La logique du «chèque éducation» se trouve confortée, faisant primer l’intérêt particulier sur l’intérêt général.

C'est un dispositif qui met en péril les finances de nombreuses communes Ces dépenses sont contraintes. Le contribuable se voit dans l’obligation de payer pour la fuite des élèves vers le privé dans une autre commune au détriment du maintien ou de lʼouverture dʼune école publique dans la sienne.

C'est un dispositif qui ôte tout pouvoir d’appréciation aux maires Le financement est automatique. Aucun accord préalable n’est exigé. Même dans le cas de communes où existe une école publique, les conditions posées sont impossibles à vérifier par le maire.

Mesdames et Messieurs les parlementaires, vous avez la possibilité, à lʼoccasion du débat sur la loi de la Refondation de lʼÉcole dʼabroger ces articles du code de lʼÉducation. Ainsi, en mettant un terme à des années de favoritisme des écoles privées, vous montrerez tout votre attachement à l'École de la République.

Syndicat des enseignants • SE- Unsa • Section de Paris

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Congrès du SE-Unsa : Marseille 2013 !

Line Charpenet, Sylvie Bou-chet, Hervé Lalle, Pauline Le Clercq et Gilles Langlois

pour le SE-Unsa Paris

Benjamin Devaux pour le SE-Unsa Paris

(reporter et photographe)

Le slogan de ce congrès 2013

Notre secrétaire académique intervient à la tribune lors du débat sur le rapport National

Dans la salle du Palais des Congrès de Marseille ou en bateau, les

discussions n’ont jamais cessé et les convictions ont été portées

jusqu’au bout ! Le projet syndical est voté et le

nouveau secrétariat général est élu ! Rendez-vous dans 4 ans ...

Après Brest en 2010, nous voilà à Marseille en 2013 ! Mercredi 3 avril, ouverture du congrès. Un premier jour riche en discours. Pauline, notre secrétaire académique, intervient sur le rapport national. Puis s’enchaîneront jusqu’au lendemain les discussions et les débats sur le nouveau projet syndical. Votre section de Paris portera jusqu’au bout ses amendements sur les rythmes scolaires rappelant son positionnement lors des débats locaux. J’ai participé à la commission des résolutions, cette commission qui se réunit pendant plusieurs heures pour étudier et discuter des amendements proposés par les différentes sections départementales et académiques. Une commission riche en échanges et en plaisirs. Et nous voilà déjà vendredi, dernier jour du congrès. Une plénière où les amendements retenus seront argumentés, débattus, votés, rejetés ou intégrés. C’est aussi cela qui fait la richesse du SE-Unsa : des oppositions et des propositions pour construire notre futur projet syndical. Nos amendements sur les rythmes scolaires ne seront pas intégrés, mais en ce qui concerne le 2nd degré, un amendement sur le temps de service des enseignants est intégré au projet. C’est déjà la fin … Juste le temps de se retrouver tous une dernière fois. Un grand merci à toute l’équipe locale pour son organisation, son accueil et sa bonne humeur !!! Rendez-vous dans 4 ans :o)

Benjamin Devaux

L’ enseignant de Paris n° 119 • Avril - Mai 2013

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Ça l’interpelle !

De l’urgence à prendre son temps…

La territorialisation de l’Education Nationale est en marche. Preuve en est l’attitude soumise et pour le moins déconcertante des représentants de l’Etat, de l’Education Nationale que sont le Recteur et le DASEN vis-à-vis du Maire de Paris durant la dernière réunion de « concertation  » sur les rythmes scolaires, dans le XIIème arrondissement. Ceux-ci auraient-ils déjà intégré le fait que le leadership de la refondation de l’école avait changé et qu’ils étaient désormais au service du maire, homme politique montrant ainsi toute son autorité ? Au passage, les enseignants que nous sommes ont pu apprécier à sa juste valeur le mépris que nous portent la plupart des responsables politiques de la capitale. Certains propos auraient mérité d’être cités dans la presse, d’ailleurs bien silencieuse sur le sujet. Ou ces paroles désobligeantes ne sont-elles que la suite logique de bon nombre d’articles nous taxant de corporatisme, de conservatisme et d’incompétence ? Et c’est nous que l’on traite de poujadistes ! Cette dérive de l’Etat est dangereuse car l’école est de plus en plus soumise aux pressions sociétales. Mais personne ne semble se soucier du risque de voir les autorités territoriales s’emparer du devenir de la Nation par la main mise sur l’Education Nationale. Que l’on renonce à une conception jacobine de l’école n’est pas condamnable en soi mais qu’on le dise. Que l’on annonce la couleur et que l’on explique le pourquoi de ce grand virage et de ce renoncement.Malheureusement, tout comme ce qui concerne les finances, l’armée, la sécurité, nous sommes de plus en plus soumis à « l’expertise » de « spécialistes » auto-proclamés, cooptés, ne connaissant pas ou plus le terrain, au pire le méprisant, fiers de leur « savoir » et totalement imperméables à toutes les remarques provenant des véritables acteurs du bas. Ah ! La fameuse France d’en bas ! Il est paradoxal et surprenant que sur les plateaux de télévision, défilent toujours les mêmes experts, les mêmes spécialistes (journalistes n’ayant jamais exercé de responsabilités, syndicalistes n’ayant plus vu une école ou un commissariat depuis de nombreuses années, spécialistes militaires n’ayant jamais tenu une arme, économistes n’ayant jamais dirigé une

entreprise…) pérorant, prêchant la doxa et ne reconnaissant jamais leurs erreurs. Il est tout de même étonnant que les décisions soient toujours prises par des bureaucrates, membres honorables de commissions, déconnectés de la réalité, accrochés à leurs privilèges, leurs statuts et ceci sous le regard de plus en plus perplexe des tâcherons que nous sommes. Ce sont toujours les mêmes qui, depuis des années, la main sur le cœur, conduisent le pays à sa perte au nom de beaux principes applicables à tous sauf à eux.Malheureusement, le constat est le même au niveau de l’Ecole. Tout le monde s’accorde à penser qu’il est indispensable de réformer l’école. Mais, par une action précipitée, sans concertation réelle, et avec des arrière-pensées bassement politiciennes, le ministre gâche une merveilleuse occasion et désespère une grande partie de la profession. Par son sectarisme, son entêtement à ne pas vouloir comprendre qu’une telle précipitation conduira à l’échec, le tandem Ville de Paris-Ministère, met à mal une réforme qui méritait beaucoup mieux. Il est temps que nos élites abandonnent leur conception monarchique du pouvoir si l’on veut voir notre République évoluer dans le bon sens. D’autant que nous semblons aller, à marche forcée, vers une décentralisation de plus en plus efficiente et un transfert de plus en plus important des compétences de l’Etat aux collectivités territoriales. Une telle refondation exigeait du temps, une véritable concertation, un travail de fond et surtout pas cette approche politicienne visant à accélérer les choses avant les élections de 2014 ! Quel gâchis ! Où sont les nombreuses enquêtes des chronobiologistes démontrant la nocivité d’une semaine de 4 jours et ½ organisée, bricolée, comme dans le projet présenté ? Comment justifier de telles dépenses pour les communes alors que la cour des comptes demande à plus de prudence ? Où est le changement réel pour des élèves qui devront rester le même temps dans les locaux scolaires ? Modifier le temps scolaire, allonger le temps périscolaire, en France alors que de nombreux pays, comme l’Allemagne, réfléchissent à un retour à une journée plus longue qui permettrait d’éviter à de nombreux enfants de traîner dans les rues, faute d’activité ? Ne serait-il pas plus judicieux de réfléchir au manque d’attractivité du métier d’enseignant à un moment où l’on peine, en pleine période de chômage, à trouver des candidats au concours de recrutement ?Ne serait-il pas plus important voire prioritaire de « reconstruire » une véritable formation

professionnelle initiale préparant les jeunes enseignants à leur futur métier ? Comment accepter que de tels changements soient mis en place dans l’urgence ? A ce jour, la Mairie de Paris avoue n’être pas prête. Nous arrivons au mois de mars et tout doit être mis en œuvre pour septembre… De quoi être sceptique. Le général de Gaulle disait : « comment gouverner un pays qui a 365 fromages ? » Vrai ! Mais il précisait ensuite qu’un pays ne peut se gouverner sans une classe politique donnant l’exemple et soucieuse du bien public. Sans tomber dans une naïveté excessive, il est important de faire comprendre à nos élites technocratiques qu’elles doivent tenir compte des électeurs dont ils tiennent leur mandat, ceci sans démagogie. Il est temps de leur faire comprendre que la politique n’est pas un métier mais une responsabilité. Une démocratie réelle exige une véritable concertation.Tous les pays qui ont su mener des réformes de grande ampleur n’ont certes jamais obtenu l’unanimité et ont dû parfois faire face à une opposition farouche. Certains hommes politiques l’ont d’ailleurs payé en perdant des élections. Malgré tout, ces états ont su dégager un consensus et aboutir. Tant que nos élites n’intègreront pas cela, nous irons d’échec en échec. Ceci pour le plus grand bonheur des démagogues de tout poil devant lesquels s’ouvriront des avenirs radieux , enfin pas pour tous !Les enjeux sont trop importants pour prendre pour prendre le risque inconsidéré de voir une telle réforme emblématique s’embourber et être victime de toutes les récupérations. Posons les choses, réfléchissons à une sortie de crise dans l’intérêt de tous et « laissons le temps au temps » (Cervantes).

René ETRILLARD

Billet d’humeur ...

Syndicat des enseignants • SE- Unsa • Section de Paris

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Au quotidien

Retrouvez toute l’actu sur : http://se75.wordpress.com

PREVENIR LA VIOLENCE et autres essentiels, par le JEU DES TROIS FIGURES.1er épisode :22 personnes sont actuellement en formation de formateur au Jeu des Trois Figures, à l’IUFM de Paris. Elles travaillent toutes sur des postes RASED, psychologues, maîtres G ou E.Serge Tisseron dispense les journées de formation, trois mercredis répartis dans l’année scolaire. La pra-tique du jeu avec une classe sera ainsi supervisée, accompagnée avant que les futurs formateurs la trans-mettent aux maîtres qui le souhaiteront.A toi, lecteur, qui ne connaîtrait pas le parcours de Serge Tisseron, ni ses livres, je souhaiterais avant tout présenter son parcours et son travail. Cela n’est pas une petite affaire et quoique tu lises ici, cela risque d’être réducteur (Informations complètes sur son site internet : sergetisseron.com) :Serge Tisseron est docteur en psychologie et en psychiatrie, directeur de recherches à l’Université Paris Ouest, et psychanalyste. Il fait du Dessin et de la Photographie, écrit des albums pour enfants.Il a réalisé sa thèse de médecine, en 1975, sous la forme d’un album de bandes dessinées consacré à l’his-toire de la psychiatrie.Il a découvert un secret dans la famille de Hergé à partir de la seule étude des albums de Tintin plusieurs années avant que la biographie de cet auteur ne soit connue et ce secret confirmé (Tintin chez le psycha-nalyste, 1985). Il a ensuite publié le premier ouvrage français entièrement consacré à la honte (La Honte, psychanalyse d’un lien social, 1992) et a été l’un des premiers à analyser les effets pathologiques des se-crets de famille (Secrets de famille, mode d’emploi, 1996).Il a écrit une quarantaine d’ouvrages personnels et participé à de très nombreux ouvrages collectifs. Son style est simple, sans jamais être simpliste, des sujets difficiles sont bien accessibles.Serge Tisseron est à l’origine de plusieurs projets menés en partenariat avec diverses institutions et minis-tères.Entre 1997 et 2000, il a réalisé une étude sur « les enfants de 11 à 13 ans face à la violence des écrans », soutenue par les ministères de la famille, de la culture et de l’Education nationale. Le 18 octobre 2007, il a lancé une pétition contre la télévision pour les enfants de moins de trois ans qui a fédéré les associations des professionnels de la petite enfance et contribué à la décision du Ministère de la Santé, d’obliger les chaînes de télévision à destination des bébés d’afficher un avertissement sur le caractère potentiellement dangereux de la télévision sur les jeunes enfants, et cela y compris pour les pro-grammes qui se présentent comme leur étant spécifiquement destinés. Il est maintenant expert auprès du CSA.Entre 2005 et 2008, il a mis au point et testé LE JEU DES TROIS FIGURES (encore appelé « Programme des trois figures ») en lien avec l’académie du Val d’Oise, et grâce à l’aide de la Fondation de France.LE JEU DES TROIS FIGURES a été reconnu en 2010 par la DGESCO (direction générale de l’enseignement scolaire) comme efficace pour la prévention de la violence entre pairs. Il est recommandé par l’Académie des Sciences, dans son Avis du 22 janvier 2013, dans les termes suivants : « Les programmes de prévention précoce de la violence axés sur le développement de l’empathie, dont l’efficacité a été démontrée, et no-tamment ceux qui prennent en compte les images vues par les enfants - comme le «Programme des trois figures » destiné aux enfants des maternelles et centré sur les personnages de l’agresseur, de la victime et du redresseur de tort - doivent être développés. »

La suite au prochain épisode !Laurence GUGLIELMI ASH 1er degré

n Le jeu des trois figures

L’ enseignant de Paris n° 119 • Avril -Mai 2013

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TITULAIRE :� Premier degré Spécialité (directeur, Zil, ASH, EMF…) : ................................. � Professeur des écoles � Instituteur

� Second degré Discipline : ................................................................................� Certifié � PLP � Agrégé � Bi-admissible � AE � CE � PEGC � CE d’EPS � Cop� PEPS � CPE � DCIO � Autre (préciser) : .......................................

NON-TITULAIRE : � Enseignant, CE, CPE (précisez) : ........................ � Vacataire � Contractuel� Autres (AED…) (précisez les fonctions) : ........................

ENTRÉE DANS LE MÉTIER : � Étudiant (M1, M2) � Stagiaire (échelon 3) : � PE � Certifié � Cop � CPE � PLP � PEPS � Agrégé � Bi-admissible� Suppléant

SITU

ATIO

N A

DMIN

ISTR

ATIV

E

� Nouvel adhérent � Renouvellement d’adhésion � Actif � Retraité

Nom d’usage : ........................................................................................... Prénom : ........................................................................Nom de naissance : .............................................................................................. Né(e) le : .............................................................Adresse personnelle : .....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Adresse de l’établissement/école d’exercice : .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Téléphone : ...................................................................................... Portable : ............................................................................... Adresse mél : .....................................................................................................................................................................................

� Classe normale � Hors classe � Classe exceptionnelle

� Temps complet � Temps partiel : .......... % � CLM, CLD, CPA...

Échelon : .......... Montant de la cotisation : ...................

Mode de paiement : � Chèque � Renouvellement du prélèvement automatique fractionné � Prélèvement automatique fractionné : première demande

Pour une 1ère demande : signer l’autorisation de prélèvement et joindre un RIB

J’adhère au Syndicat des Enseignants-Unsa, date et signature : .....................................................Les informations recueillies sont destinées au fichier syndical. Elles seront utilisées pour vous donner des informations syndicales susceptibles de vous intéresser.

Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès, conformément à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’Informatique, aux fichiers et aux libertés.

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BULLETIN D’ADHÉSION

Le montant de votre cotisation annuelle est proportionnel au salaire. Il est égal à 5,8 millièmes de votre traitement annuel brut. Modalités de versement • En une seule fois par chèque, adressé à votre section syndicale. • En plusieurs fois par prélèvements fractionnés sur votre compte bancaire ou postal. • Par carte bancaire sur www.se-unsa.org

RÉDUCTION D’IMPÔTS 66% de votre cotisation

Cotisations

2012

-201

3

Prof écoles, Certifié, CPE, PLP, EPS, Cop : échelon 3 95 €Étudiant 40 € suppléant 80 €Agrégé, bi-admissible : échelon 3 100 €

Pension inférieure à 1400 € 98 €Pension entre 1400 et 1850 € 121 €Pension supérieure à 1850 € 130 €

RetraitésSituations particulièresNon-titulaires Entrée dans le métierDisponibilité, congé parental 40 €Temps partiel ou CPA : au prorata du temps partiel

Contractuel Vacataire 40 €indice < 400 100 € Assistant d’éducation 70 €indice 401 à 500 130 €indice > 500 160 €

CLASSE NORMALE 04 05 06 07 08 09 10 11Instituteur 129 € 132 € 135 € 142 € 149 € 159 € 174 €Prof écoles, Certifié, COP, CPE, PLP, PEPS 150 € 155 € 158 € 167 € 179 € 192 € 207 € 222 €PEGC, CE d’EPS, AE, CE 133 € 140 € 147 € 155 € 163 € 173 € 183 €Bi-admissible 149 € 159 € 169 € 178 € 192 € 207 € 222 € 233 €Agrégé 178 € 190 € 200 € 215 € 231 € 248 € 265 € 277 €

É C H E L O N STitulaires

HORS CLASSE 01 02 03 04 05 06 07Prof écoles, Certifié, CPE, PLP, PEPS, DCIO 167 € 189 € 203 € 217 € 235 € 250 € 265 €Agrégé 222 € 235 € 248 € 265 € 277 € 310 €PEGC, CE D’EPS 154 € 163 € 172 € 182 € 207 € 222 €

CLASSE EXCEPTIONNELLE 01 02 03 04 05PEGC, CE D’EPS 207 € 224 € 235 € 250 € 265 €

A renvoyer à votre section locale : SE-Unsa Paris

69 rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris