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Enquête publique sur la demande présentée par la SAS TDIEn vue d’être autorisée

A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01)

DEPARTEMENT de l'AIN

ENQUÊTE PUBLIQUE

Du 1er avril 2019 au 19 avril 2019

RELATIVE A LA DEMANDE PRESENTEE PAR

La SAS TDIEn vue d’être autorisée


RAPPORT D’ENQUÊTE PUBLIQUE

Hervé REYMOND ENQUÊTE 6 Mai 2019Commissaire enquêteur N° E 19000028/69

Page 1Rapport d'Enquête Publique



SOMMAIRE

1) Activités de l 'entreprise et objet de la demande page 31-1) Parties concernées page 31-2) Présentation de la société et de ses activités page 31-3) Historique du dossier DAE page 41-4) Objet de la demande page 41-5) Cadre juridique page 5

2) Composition du dossier et Analyse du contenu page 52-1) Dossier de Demande d'Autorisation Environnementale page 52-2) Annexes page 7

3) Organisation et Déroulement de l’enquête page 83-1) Organisation de l’enquête page 83-2) Déroulement de l’enquête page 11

4) Procès-Verbal de Synthèse/Mémoire en Réponse/Analyse page 114-1) Délibérations des communes page 124-2) Observations du Public page 154-3) Observations des Personnes Publiques Associées (PPA) page 164-4) Observations du Commissaire enquêteur page 18

5) Pièce annexe page 25





1) Activités de l'entreprise et objet de la demande

1-1) Parties concernées- Autorité compétente : Préfecture de l'AinDirection des collectivités et de l'appui territorialService instructeur : Bureau de l'aménagement, de l'urbanisme et des installations classéesSuivi du dossier : Véronique MagnienCourriel : [email protected]

- Maître d'ouvage/Pétitionnaire : SAS TDISiège social : Zone d'activité « La Gravière » – 01480 FareinsEtablissement concerné : Zone d'activité « La Gravière » – 01480 FareinsResponsable du projet : Jean-Christophe Damesin – Directeur GénéralCourriel : [email protected]

- Réalisation du dossier d’autorisation APORA / Amandine Lafitte60 avenue Jean Mermoz69373 Lyon Cedex 08

- Transmission du dossier : 30 janvier 2019 à la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Auvergne-Rhône-Alpes (DREAL).

1-2) Présentation de la société et de ses activités1-2-1) Présentation La société TDI (Traitement Des Inox) a été créée en décembre 2017. Elle prévoit d'installer une activité de traitement de surface des métaux sur la zone artisanale de « La Gravière » à Fareins sur la parcelle 63 de la section AO du cadastre.Cette parcelle est située en zone classée UXa par le Plan Local d'Urbanisme (PLU) qui y autorise l'implantation d'Installations Classées Pour l'Environnement (ICPE).

TDI fait partie du Groupe GEDO Services qui regroupe les entreprises DEFIMETAL et AUVAFIL spécialisées respectivement dans la chaudronnerie-tôlerie et dans les fils métalliques.Avant d'être installée à Ambérieux (69) à l'été 2018, AUVAFIL était implantée à Fareins.TDI a donc prévu de s'installer sur le site de Fareins dans le même bâtiment et sans extension.De ce fait, il n'y a pas eu de permis de construire déposé.

L'environnement du site est principalement industriel et artisanal hormis sur le côté Ouest avec une colline arborée qui descend en contrebas du site de TDI.

1--2-2) Activités TDI réaliserait du traitement de surface de pièces métalliques, en grande partie de fils issus del'activité d'AUVAFIL.La ligne de traitement de surface se composera de 4 étapes :- Dégraissage



mailto:[email protected]


A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) - Décapage- Electropolissage ou polissage électrolytique- PassivationLa surface annuelle qui sera traitée est estimée à 28000m2.Les activités de décapage et d'électropolissage se feront par immersion des pièces dans des bains de 11,5m3 chacun. Les bains seront positionnés sur des fosses de rétention et seront surmontés d'un couvercle.Les étapes de dégraissage et de passivation se feront par application de produits par douchette.Après chaque étape de traitement de surface, un rinçage à l'eau sera réalisé.

Toute la surface dédiée aux traitements de surface et aux rinçages sera sur rétention avec une résine au sol de 7mm d'épaisseur adaptée aux produits.Les effluents seront récupérés et passeront par un évaporateur : le distillat sera réutilisé pour les rinçages suivants, le concentrat sera évacué comme déchet.L'évaporateur permettra de réutiliser 90 à 95% des eaux de rinçage.Il n' y aura pas de rejets d'effluents aqueux industriels et la consommation d'eau pour l'activité sera donc faible.

Cette nouvelle activité de traitement de surface permet au groupe d'internaliser l'étape de traitement final jusqu'alors sous-traitée lui permettant ainsi de gérer intégralement ses besoins et de répondre à une demande régionale importante.Les laboratoires pharmaceutiques et l'agroalimentaire représentent la clientèle principale des produits finis. 1-3) Historique du dossier de Demande d'Autorisation Environnementale (DAE) - Le dossier de DAE version 1 a été déposé le 23 novembre 2018 - Le projet a fait l'objet d'un examen au cas par cas par l'Autorité Environnementale indiquant dans sa décision que le projet n'est pas soumis à évaluation environnementale. Il n'est donc pas soumis à l'avis de l'Autorité Environnementale.- La Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) a communiqué sa demande de compléments à TDI le 14 janvier 2019 - Une version 2 a été déposée le 21 janvier 2019 prenant en compte les remarques de la DREAL - Dernières observations de la DREAL le 23 janvier 2019- Un Addendum a été transmis le 30 janvier 2019 répondant aux dernières observations de la DREAL- Le dossier de DAE a été déclaré complet et régulier par la DREAL le 4 février 2019. Le dossier de DAE mis à l'enquête publique est constitué de la version 2 dans laquelle a été directement intégré l'Addendum.

1-4) Objet de la demandeSolliciter une autorisation environnementale pour cette nouvelle activité de traitement de surface des métaux située à Fareins (01) sur la zone d'activité La Gravière.




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) Les activités exercées relèvent des dispositions du Code de l'Environnement Livre V « Prévention des pollutions, des risques et des nuisances » - Titre 1er « Installations classées pour la protection de l'environnement » pour 2 rubriques soumises à autorisation :- rubrique n° 2565-2-a : Traitement de surface – procédé utilisant des liquides >1500 litres(ici : 2 cuves de 11 500 litres soit 23 000 litres)- rubrique n° 4120-2-a : Toxicité aiguë catégorie 2 – substances et mélanges liquides >10 tonnes (ici 15 tonnes).Le rayon d'affichage est de 1 km.

1-5) Cadre juridique1-5-1) Relatif à la demande d'autorisation d'exploiter faite par la SAS TDIConforme :- au Code de l'Environnement – Livre I – Titre 2 et Livre V – Titre 1er notamment les articles L.123-1 à L.123-18, R.123-9 et suivants et R.181-36- à la nomenclature des installations classées et des rubriques 2565-2-a et 4120-2-a. 1-5-2) Relatif à l’organisation des enquêtes publiquesConforme :- aux articles L.123-1 et suivants, R.123-1 à R.123-27 et R.181-36 à R.181-38 du Code de l’Environnement- à la demande d'autorisation présentée par la SAS TDI en vue d’être autorisée à exploiter une unité de traitement de surface des métaux à Fareins - à la complétude du dossier formulée par la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Auvergne-Rhône-Alpes (DREAL) le 4 février 2019- à la décision du 13 février 2019 du Président du Tribunal Administratif de Lyon désignant M. Hervé REYMOND comme commissaire enquêteur- à l’arrêté préfectoral du 22 février 2019 prescrivant l'ouverture de l’enquête publique.

2) Composition du dossier (432 pages) / Analyse du contenu

Vous trouverez inscrite « en bleu » l’analyse du commissaire enquêteur sur le contenu du dossier.

Le dossier soumis à l’enquête publique est composé des pièces suivantes :

2-1) Dossier de Demande d'Autorisation Environnementale (141 pages)

2-1-1) Divers courriers (9 pages)- Décision de l'Autorité Environnementale après examen au cas par cas du projet- Courrier du 20 décembre 2018 de l'Agence Régionale de Santé- Courrier du 18 décembre 2018 du Service Départemental d'Incendie et de Secours de l'Ain- Courrier du 10 décembre 2018 de l'Institut National de l'Origine et de la Qualité- Courrier du 9 janvier 2019 de la Direction Régionale des Affaires Culturelles

Commissaire enquêteur : Pas de remarques.




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) 2-1-2) Partie 1 : Note de présentation non technique (11 pages)- Activité et contexte- Environnement du site- Les aspects environnementaux- Les risques.- Ce document qui reprend de façon claire et synthétique les différents milieux pouvant être impactés par le projet permet à tout public de comprendre les enjeux du projet, les contraintes environnementales et les actions et investissements mis en œuvre pour y répondre.Il en est de même pour l'étude de dangers- Ce document est proportionné au projet

2-1-3) Partie 2 : Présentation générale de l'entreprise (24 pages)- Contexte du présent dossier- Historique et contexte - Activités- Structure administrative- Capacités techniques et financières- Motivation du projet en raison de ses performances environnementales- Procédé de fabrication- Matériels- Les produits- Les bâtiments- Les réseaux- Tableau des activités classées- Localisation sur plan.

- Document bien ordonnancé avec suffisamment de tableaux, schémas, photos pour une bonne compréhension et une représentation simple des activités, des produits en jeu et de l'organisation- Document concis mais clair et précis.

2-1-4) Partie 3 : Etude d'incidence environnementale (52 pages)- Environnement initial- Eau- Air- Bruit- Déchets- Circulation- Intégration du site dans son environnement - Emissions lumineuses- Utilisation de l'énergie- Incidences en phase de construction- Emissions lumineuses- Compatibilité du projet avec plans, programmes, schémas




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) - Etude d'incidence sur les zones écologiques - Effets sur la biodiversité- Effets sur la santé- Eviter, réduire, compenser : approche, suivi et coût des mesures environnementales- Remise en état du site après exploitation- Méthodes utilisées pour réaliser l'étude d'incidence- Difficulté pour réaliser l'étude d'incidence

- Annexe 18 : tableau intéressant sur les dispositions prises par rapport aux risques environnementaux liés à l'activité du site- Effets sur la santé : les sources de danger et les effets qu'elles peuvent engendrer sont décrits, l'exposition des populations et les niveaux de risque associés sont évalués de façon claire. - Cette étude d'incidence est proportionnée aux enjeux de l'installation même si les impacts émissions atmosphériques et Bruit sont développés trop succinctement (cf. point 4-3-3 Observations de l'ARS ci-après)

2-1-5) Partie 4 : Etude de dangers (45 pages)- Présentation générale de l'établissement- Description de l'installation- Retour d'expérience - accidentologie- Identification et caractérisation des potentiels de danger- Réduction des potentiels de danger- Conséquences de la matérialisation des dangers- Analyse préliminaire des risques- Analyse détaillée des risques- Description des moyens de prévention, de protection et d'intervention

- Bon état des lieux des potentiels de dangers liés aux produits, à leur mise en œuvre et aux procédés- Bonne analyse préliminaire des risques : méthodologie d'analyse, hiérarchisation du risque incendie avec une modélisation permettant de déterminer ses conséquences, hiérarchisation du risque d'écoulement des produits aux endroits où ils ont mis en œuvreou stockés, hiérarchisation du risque d'explosion.

L'étude de dangers documentée, est proportionnée aux enjeux des risques de l'installation.

2-2) Annexes (291 pages)

Annexe 1 : Situation sur carte IGN au 1/25000e (1 page)Annexe 2 : Situation sur plan cadastral au 1/1500e (1 page) Annexe 3 : Plans des réseaux internes et externes (3 pages)




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) Annexe 4 : Plan d'implantation (1 page)Annexe 5 : Descriptif des installations et du matériel de traitement de surface (27 pages)Annexe 6 : PLU de Fareins – plan de zonage et extrait du règlement (12 pages)Annexe 7 : Extrait d'immatriculation Kbis (2 pages) Annexe 8 : Accord du propriétaire du terrain ( 1 page ) Annexe 9 : Attestations de la mairie de Fareins et du propriétaire du terrain sur l'usage futur du site (2 pages)Annexe 10 : Aide financière de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (1 page)Annexe 11 : Cotation de la Banque de France (4 pages)Annexe 12 : Calcul du montant des garanties financières et justificatifs (25 pages)Annexe 13 : Données de climatologie (8 pages)Annexe 14 : Zones naturelles – Localisation et descriptifs (92 pages)Annexe 15 : Formulaire d'évaluation simplifiée des incidences Natura 2000 (9 pages)Annexe 16 : Rapport de mesures de bruit – EXACT acoustique – 2018 (21 pages)Annexe 17 : Fiches de données de sécurité (38 pages)Annexe 18 : Positionnement de conformité vis-à-vis de l'arrêté ministériel du 30 juin 2006 de prescriptions générales 2565 (14 pages)Annexe 19 : Calculs de flux thermiques FLUMILOG – APORA – 2018 (12 pages)Annexe 20 : Devis séparateur hydrocarbures et obturateur (1 page)Annexe 21 : Devis extincteurs (3 pages)Annexe 22 : Décision de l'Autorité Environnementale après examen au cas par cas (4 pages)Annexe 23 : Rapport de calcul de dispersion atmosphérique – APORA – 2018 (9 pages).

L'ensemble de ces annexes sont bien ciblées par rapport au contexte de l'activité du site et à la problématique environnementale.Elles permettent d'éclairer les parties du dossier de demande d'autorisation.

Conclusion : le dossier de la SAS TDI soumis à enquête publique en vue d’être autorisée à exploiter une unité de traitement de surface des métaux à Fareins est complet, clair et de bonne facture.

3) Organisation et Déroulement de l’enquête3-1) Organisation de l’enquête3-1-1) Désignation du Commissaire EnquêteurDécision n ° E 19000028/69 du 13 février 2019 du Tribunal Administratif de Lyon, désignant Monsieur Hervé REYMOND en qualité de commissaire enquêteur.Cette décision a été notifiée au Préfet de l'Ain et à Monsieur Hervé REYMOND.

3-1-2) Contact avec la PréfectureMadame Véronique Magnien de la Préfecture de l'Ain / Direction des collectivités et de l'appui territorial / Bureau de l'aménagement, de l'urbanisme et des installations classées, m’a remis le dossier de cette enquête le 7 mars 2019.




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) L'arrêté préfectoral ordonnant l'ouverture de l'enquête publique est paru le 22 février 2019.Les dates de l’enquête publique et des permanences ont été mises au point en accord avec la Préfecture, le commissaire enquêteur et la mairie de Fareins :- période retenue pour l’enquête : du lundi 1er avril 2019 à 15h00 au vendredi 19 avril à 12h00. - dates et heures des permanences :lundi 1er avril 2019 de 15h00 à 17h00jeudi 11 avril 2019 de 15h30 à 17h30vendredi 19avril 2019 de 10h00 à 12h00.

3-1-3) Contact avec la société TDI1. Réunion le 15 mars 2019 de 9h15 à 11h15 sur le futur site de production de Fareins.Elle avait pour objet la prise en considération du dossier avant le début de l'enquête publique :- assistaient à la réunion : Jean-Christophe Damesin – Directeur Général- ont été présentés :* le groupe GEDO Services et TDI* le contexte administratif * les procédés et autres aspects techniques * les contacts, les informations entre la commune de Fareins, les administrations, les industriels situés sur la zone d'activité et les riverains* le commissaire enquêteur a fait part de ses premières remarques sur le dossier portant notamment sur les différents impacts sur l'environnement dont les émissions atmosphériques, les odeurs, les rejets industriels, le bruit * un point a été fait sur l'affichage sur le site et sur la publication des annonces légales.

2. Visite du futur site de productionTDI a prévu de s'implanter sur le site de Fareins en lieu et place d'AUVAFIL qui a été transférée à l'été 2018 à Ambérieux (69). Cette installation se fera dans le même bâtiment et sans extension. TDI a débuté ses aménagements ce qui a permis une visualisation de l'organisation et des aménagements prévus et d'évoquer les contraintes environnementales.

3-1-4) Contact avec la commune de FAREINS- Le 19 mars 2019 réunion de 9h00 à 10h00 dans les locaux de la mairie de Fareins où le dossier d'enquête publique était consultable et où se déroulaient les permanences- Assistaient à la réunion :M. Dumoulin, maire et M. Noailly, 1er adjoint chargé de l'urbanismeOnt été présentés le projet et son contexte : société TDI/Commune/RiverainsL'affichage était en place.

Conclusion :Présentation claire par la société TDI du contexte administratif et des activités prévues.




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) 3-1-5) Publicité et information du public- Publications légales :Le périmètre d'affichage autour du site de TDI concerne 6 communes réparties sur les départements de l'Ain et du Rhône : Fareins (01), commune d'implantation de l'établissement, Frans (01), Jassans-Riottier (01), Beauregard (01), Arnas (69) et Villefranche-sur-Saône (69). Les 2 publications d’annonce de l'enquête sont parues pour le département de l'Ain le 15 marsdans Le Progrès de l'Ain et dans la Voix de l'Ain et pour le département du Rhône le 15 mars dans le Progrès du Rhône et le 16 mars dans le Tout Lyon* Les 2 publications de début d’enquête sont parues pour le département de l'Ain le 5 avril dans Le Progrès de l'Ain et dans la Voix de l'Ain et pour le département du Rhône le 5 avril dans le Progrès du Rhône et le 6 avril dans le Tout Lyon.- Affichage légal :* le périmètre d'affichage de cette enquête concerne les 6 communes citées plus haut.* les certificats d'affichage de ces 6 communes ainsi que l'attestation de cet affichage par TDIdoivent être transmis à la Préfecture après la fin de l'enquête publique.

- Autres vecteurs de publicité :* une information sur l'enquête publique a été faite sur le site internet de la ville de Fareins.

Conclusion : les délais légaux d'information et d’affichage ont été respectés permettant l’information du public sur cette enquête publique.

3-1-6) Mise à disposition des documents d’enquête publique auprès du public- Le dossier d’enquête publique et le registre d’enquête sont restés à la disposition du public en version papier du lundi 1er avril 2019 à 15h00 au vendredi 19 avril à 12h00 aux jours et heures d’ouverture habituels de la mairie de Fareins.Un poste informatique était également disponible en mairie dans les mêmes conditions pour lalecture de la version informatique.- Avis d'enquête, dossier d'enquête et observations éventuelles étaient disponibles en ligne sur le site internet de la préfecture de l'Ain avec possibilité de transmettre des observations à la préfecture par voie électronique.Pour leur lecture en préfecture, un poste informatique était disponible auprès du Service instructeur en charge du dossier sur rendez-vous.- Permanences du commissaire enquêteur : les 3 permanences se sont tenues conformément aux dates et heures fixées dans l’arrêté préfectoral d’ouverture de l’enquête publique.- Le commissaire enquêteur a paraphé le dossier et le registre d'enquête en début d'enquête le lundi 1er avril 2019 à 15h00.Il a pu vérifier à chacune des permanences que le dossier était complet.

A cet endroit, le commissaire enquêteur tient à remercier la mairie de Fareins pour l’accueil qui lui a été réservé et pour la mise à disposition d'un lieu adapté au bon déroulement de l’enquête publique.




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) 3-2) Déroulement de l’enquête3-2-1) Participation du public - Aucun problème d'organisation au cours des 3 permanences - Aucunes visites en dehors des permanences pendant les heures d'ouverture au public - Une visite lors de la deuxième permanence d'un représentant de « l'Association des Amis de la Saône et du Bordelan » avec une observation sur le registre- Une observation faite par M. le Maire sur le registre lors de la 3ème et dernière permanence

Nota : M. le Maire et M. l'adjoint chargé de l'urbanisme sont passés à chaque permanence du commissaire enquêteur pour faire un point sur le déroulement de l'enquête.

Conclusion : Très faible participation du public.

3-2-2) Clôture de l’enquêteLe 19 avril 2019 à 12h00 en mairie de Fareins avec récupération du dossier et du registre d'enquête qui seront remis au service instructeur de la Préfecture.

3-2-3) Procès-verbal de synthèseLe 19 avril 2019 après-midi, le commissaire enquêteur a remis en mains propres dans les bureaux de DEFIMETAL à Ambérieux d'Azergues (69), société appartenant comme la sociétéTDI au groupe GEDO Services, son procès-verbal de synthèse (4 pages + 1 annexe) à un représentant de la société TDI qui en a accusé réception.Le délai de réception du mémoire en réponse au procès-verbal est donc fixé au 4 mai 2019.Le mémoire en réponse a été reçu le 29 avril par courriel et le 3 mai par courrier.Le délai de réception de ce document a donc été respecté.Ce mémoire reprend l'ensemble des observations faites dans le procès-verbal de synthèse.L'analyse des réponses fournies par la société TDI est donnée au chapitre 4 ci-dessous.

4) Procès-Verbal de Synthèse/Mémoire en Réponse/Analyse

Préambule :- Codes couleur pour faciliter la lecture de l'analyse du dossier :* les observations sont inscrites « en noir » dans un cadre jaune.* les réponses apportées aux observations dans le mémoire en réponse par TDI sont précédéesde la mention Réponse TDI et inscrites « en noir » dans le texte* les remarques et réponses du commissaire enquêteur faisant suite à ce mémoire en réponsesont précédées de la mention Analyse du Commissaire enquêteur et inscrites « en bleu »dans le texte.- Le procès-verbal de synthèse du commissaire enquêteur et le mémoire en réponse de lasociété TDI ne sont pas joints en pièces annexes de ce rapport car leurs éléments sont reprisintégralement dans le chapitre 4 :* pour le procès-verbal de synthèse : les éléments correspondent aux observations faites parles personnes publiques associées (point 4-3) et par le commissaire enquêteur (point 4-4) * pour le mémoire en réponse : les éléments correspondent aux réponses apportées par TDIaux observations faites par les communes (point 4-1), par les Personnes Publiques Associées(point 4-3) et par le commissaire enquêteur (point 4-4).




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) 4-1) Délibérations des communes Sur les 6 communes concernées par l'enquête publique : - une commune a délibéré et a donné un avis favorable au projet : Jassans-Riottier Elle a délibéré favorablement sous réserve que les normes de sécurité et d'absence d'impact environnemental soient respectées

Important : la commune de Fareins sur laquelle l'implantation TDI est prévue n'a pas délibéré au jour de la remise de ce Rapport et de la Conclusion/Avis, faute de réunion du conseil municipal dans les délais liés à cette procédure.Toutefois M. Dumoulin en tant que Maire de Fareins a inscrit une observation sur le registre mentionnant qu'il donne un avis favorable car ce dossier est complet et qu'il présente toutes les garanties nécessaires.

Nota : la Communauté de Communes Dombes Saône Vallée également consultée a émis un avis favorable.- une commune n'a pas souhaité délibérer sur le projet : Arnas . - deux communes n'ont à la connaissance du commissaire enquêteur émis aucuns avis au jour de la remise du Rapport et de la Conclusion/Avis : Beauregard et Frans- une commune a donné un avis défavorable au projet : Villefranche-sur-Saône au motif d'absence d'étude d'impact sur les captages pour l'alimentation en eau potable et en particulier sur celui de Beauregard situé à 500m du site.Elle demande au préfet de prescrire une étude d'impact pour ces captages ainsi que les contrôles permettant de garantir la maîtrise des risques de pollution du milieu naturel.

Apporter une réponse à cet argument d'absence d'étude d'impact sur les captages pour l'alimentation en eau potable et en particulier sur celui de Beauregard.Pourquoi ce captage n'est-il pas été répertorié page 12 de l'étude d'incidence environnementale ?

Réponse TDI : Les cartes ci-après localisent les captages d’alimentation en eau potable et lespérimètres de protection du champ captant de Beauregard, issus d’un avis de 1999.

Etant donnée la configuration, il est hautement improbable qu’un déversement sur le site de TDI vienne impacter ces captages. En effet, d’une part il est peu probable qu’un déversement rejoigne une nappe d’eau souterraine. Les stockages et les cuves sont sur rétention, avec une résine adaptée au sol. L’activité nécessitera très peu de manipulations, le rinçage étant en circuit fermé. En outre, à ce jour nous n’avons aucune certitude quant à la présence d’une nappe d’eau au droit du site. Ce dernier est situé à une hauteur de 50 m au-dessus du niveau de la Saône. De manière générale, il est souvent constaté qu’une nappe se situe aux alentours de 15 m de profondeur sur un tel plateau, et qu’elle se trouve rarement en-dessous du niveau du cours d’eau situé à proximité (soit 50 m ici). En cas de déversement accidentel sur le site de TDI, une intervention serait réalisée et le produit ne s’infiltrerait pas si profondément. De même, en cas de fuite des bains de traitement, cela serait constaté par une nécessité de les compléter plus




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) souvent, ce qui entraînerait des actions curatives et correctives. De plus, le sol calcaire absorberait les produits.

D’autre part, même si un écoulement venait rejoindre la nappe d’accompagnement de la Saône, TDI se situe rive gauche de la Saône, en face des captages qui sont en rive droite. La Saône, tout comme sa nappe d’accompagnement, s’écoulent du Nord vers le Sud. Les périmètres de protection sont délimités jusqu’au milieu de la Saône, qui ne serait donc pas affectée par un éventuel déversement en provenance de TDI. D’un point de vue hydraulique on ne peut envisager qu’un écoulement issu de TDI puisse traverser la Saône et rejoindre les captages sur l’autre rive.









Analyse du commissaire enquêteur : réponse satisfaisante

4-2) Observations du public consignées dans le registre d'enquête (Pièce annexe)

- Une personne représentant l'Association « Amis de la Saône et du Bordelan » mentionne qu'après le point fait avec le commissaire enquêteur, elle n'a pas d'observations sur le projet.- M. Dumoulin en tant que Maire de Fareins indique que le dossier est complet et présente toutes les garanties nécessaires. Il donne un avis favorable au projet.

Analyse du Commissaire enquêteur : ces observations n'appellent pas de commentaires.




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) 4-3) Observations des Personnes Publiques Associées( PPA)4-3-1) Avis de la Mission Régionale de l'Autorité Environnementale (MRAE)Le projet n'étant pas soumis à évaluation environnementale mais à une étude d'incidence environnementale, il n'est pas soumis à l'avis de l'autorité environnementale.

4-3-2) Observations de la DREAL

Confirmer que le dossier mis à l'enquête publique a pris en compte l'ensemble des remarquesde la DREAL notamment celles du 14 janvier et du 23 janvier 2019 en précisant celles qui ont fait plus particulièrement l'objet d'un complément comme le calcul des garanties financières, les rubriques de classement ICPE concernées par les différentes activités.

Réponse TDI : les remarques formulées par la DREAL ont été prises en compte et ont fait l’objet de compléments, notamment :

· Classement ICPE : le dossier a été présenté pour un classement du site à autorisation au titre des rubriques 2565-2-a (23 000 L) et 4120-2-a (15 t). A noter que le décret du 9 avril 2019 a modifié la nomenclature ICPE : ainsi le site relève du régime de l’enregistrement pour la rubrique 2565 et de l’autorisation pour la rubrique 4120.

· Calcul des garanties financières : éléments sur la profondeur possible de la nappe et donc sur la profondeur des piézomètres à créer, prise en compte du coût d’élimination des bains de traitement (sans possibilité de faire fonctionner l’évaporateur).

Analyse du commissaire enquêteur : réponse satisfaisante : ces précisions sont conformes àla demande de la DREAL.

4-3-3) Observations de l'ARS Confirmer que les remarques du 20 décembre 2018 ont bien été intégrées au dossier d'enquête en précisant celles qui ont fait particulièrement l'objet d'un complément comme :- Le bruit : mesures au niveau de chaque zone à émergence réglementée, intégration de l'impact sonore de l'activité TDI, calcul d'émergence après mise en service.- L'évaluation des Risques Sanitaires (ERS) : calcul de concentration au niveau des riverains pour les substances ayant une VTR autres que l'acide fluorhydrique, ERS quantitative proportionnée- ...

Réponse TDI : TDI a bien pris connaissance des remarques de l’ARS formulées dans un courrier en date du 20 décembre 2018. - Elles indiquent que des mesures sonores devront être réalisées au niveau de chaque ZER après mise en service, ce qui est effectivement prévu. Le cas échéant, TDI mettra en place les actions nécessaires pour limiter le bruit aux valeurs limites réglementaires.- Concernant les rejets atmosphériques, l’ARS regrette que seul l’acide fluorhydrique ait fait l’objet de calcul de concentration au niveau des riverains. Cela s’explique par le fait qu’il s’agit de la substance pour laquelle nous disposons du retour d’expérience de l’entreprise analogue TSA à Moussey (88). Les autres substances susceptibles d’être présentes sont des




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) vapeurs nitreuses (NOx), des vapeurs d’acides phosphoriques et des vapeurs d’acide sulfurique. Des mesures des émissions atmosphériques seront réalisées après le démarrage de l’activité. Si cela s’avère nécessaire, une ERS quantitative pourra être menée et un système d’épuration des gaz pourra être mis en place.Ainsi, ces remarques feront l’objet de mesures suite à la mise en fonctionnement de l’activité, et si nécessaire d’actions correctives.

Analyse du commissaire enquêteur : elle rejoint l'avis de l'ARS : les éléments apportés sontassez succincts concernant les impacts des émissions sonores et des rejets atmosphériquesmême si ceci peut s'expliquer par le fait :- qu'il s'agit d'une étude d'incidence environnementale et non d'une évaluationenvironnementale - qu'il s 'agit d'un projet et non d'une unité existante sur laquelle les données sont plusfacilement « collectables ».Toutefois, des références techniques ou d'autres éléments doivent exister pour ce typed'activité non confidentielle qui auraient pu servir a minima de base de comparaison.

Cependant, le commissaire enquêteur a bien noté que des mesures atmosphériques et sonores(zone à émergence réglementée, niveaux résiduels...) seront effectuées lors de la mise enexploitation du site et que des actions seront mises en place si nécessaire : - ERS quantitative pour les rejets atmosphériques avec si nécessaire système d 'épuration desgaz ou autre système restant à définir- caisson anti-bruit ou autres techniques pour limiter les émissions sonores aux valeursréglementaires.

L'arrêté préfectoral devra donc prévoir non seulement l'exécution de ces mesures mais aussi imposer à l'exploitant une obligation de résultats sur ces 2 problématiques : rejets atmosphériques et bruit ; les moyens nécessaires pour aboutir aux résultats recherchés sont de la responsabilité de l'exploitant.

Voir également ci-après les points 4-4-1) « Note de présentation non technique » et 4-4-2-3) « Air », 4-4-2-4) « Bruit ».

4-3-4) Avis du SDIS

Les prescriptions de sécurité données dans l'avis du 18 décembre 2018 seront-elles appliquées ?

Réponse TDI : le SDIS a émis un avis favorable, sous réserve de certains aménagements, qui seront appliqués par TDI : - Le site de TDI est accessible par le chemin de la Gravière puis l’allée du bois (de 6 m de large). L’entrée au site est fermée par une barrière, d’une largeur d’ouverture de 4.45 m : en dehors des heures d’activité elle est fermée par un cadenas, qui pourra être cassé par les services de secours le cas échéant (si un système de code était mis en place, il serait fourni au SDIS). Ensuite, la configuration du site permet aux services de secours d’accéder à tous les côtés du bâtiment.




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) - Les lieux de stockage et d’utilisation de produits dangereux seront signalés sur le site et un plan d’implantation sera transmis au SDIS au démarrage de l’activité. De même, un état des stocks sera tenu à jour.- A l’entrée du site se trouve une borne de déclenchement de l’obturateur, qui pourra être activée par le SDIS ou par l’exploitant afin de retenir les eaux d’extinction.

Analyse du commissaire enquêteur : Réponse satisfaisante. Intégrer les prescriptions du SDIS dans l'arrêté préfectoral.

4- 3-5) Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC)La DRAC indique dans son courrier du 9 janvier 2019 que le dossier présenté ne donnera pas lieu à une prescription d'archéologie préventive.

4-3-6) Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO)L'INAO dans son courrier du 10 décembre 2018 indique ne pas s'opposer au projet.

Il convient de noter que les Personnes Publiques Associées consultées n'ont pas émis d'avis défavorables au projet.

4-4) Observa tions du commissaire enquêteur

4-4-1) Partie 1 : Note de présentation non technique

* Air : émissions atmosphériques : elles seront mesurées après le démarrage de l'activité.Le dossier s'appuie dans l'état actuel sur le retour d'expérience d'une unité de traitement annoncée comme équivalente et respectant les seuils réglementaires de rejets atmosphériques. Quelles mesures seront prises si ces seuils étaient dépassés ?

Réponse TDI : comme mentionné dans le dossier, des mesures des rejets atmosphériquesseront réalisées après le démarrage de l’activité. Dans le cas où les valeurs limites seraientdépassées, les actions nécessaires seront réalisées : une ERS quantitative pourra être menée,conformément à la demande de l’ARS, et un système de filtre ou de lavage des gaz pourraêtre mis en place.

Analyse du commissaire enquêteur : voir réponse point 4-3-3) Observations de l'ARS ci-avant.

* Odeurs : préciser les arguments amenant à considérer que les nuisances olfactives seront absentes

Réponse TDI : Nous nous appuyons sur le retour d’expérience d’une entreprise analogue(TSA à Moussey, 88) qui montre l’absence de nuisance olfactive. Les produits utilisés sur lesite seront stockés dans des contenants fermés à l’intérieur du bâtiment. Les eaux usées serontégalement dans un réservoir étanche, double enveloppe. Les bains de traitement seront fermés




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) par un couvercle, ouvert uniquement pour introduire ou sortir les pièces, avec déclenchementautomatique de la ventilation à l’ouverture du couvercle. De plus, le site est en contre-haut parrapport aux habitations alentour.

Analyse du commissaire enquêteur : Réponse satisfaisante

* Bruit : quelles mesures seraient prises s'il s'avérait que les niveaux d'émergence réglementaire étaient dépassés du fait notamment de l'évaporateur et des extracteurs

Réponse TDI : comme mentionné dans le dossier, des mesures des niveaux sonores serontréalisées après le démarrage de l’activité. Dans le cas où les valeurs limites seraientdépassées, les actions nécessaires seront étudiées et réalisées (par exemple la mise en place decaisson anti-bruit au niveau des extracteurs). A noter que les seuls équipements en extérieursont les ventilateurs : le reste est à l’intérieur du bâtiment.

Analyse du commissaire enquêteur : voir réponse point 4-3-3) Observations de l'ARS ci-avant.

- Pages 11 + page 50 de l'étude incidence + page 7 de l'étude de dangers : pourquoi l'étude « foudre » n'a-t-elle pas été engagée sachant que si des aménagements devaient être réalisés suite à ses résultats, ils devraient sûrement l'être avant le début de l'exploitation

Réponse TDI : Selon les conseils de la société Altusia, référencée Qualifoudre, l’analyse durisque foudre peut être réalisée avant ou après la mise en place de l’activité. Etant donné qu’ils’agit d’une création d’entreprise, pour des raisons financières TDI a fait le choix de réaliserl’ARF a posteriori. En outre, le bâtiment était déjà existant et TDI n’a pas procédé à desaménagements particuliers de la structure. Il sera donc toujours possible d’installer parexemple un parafoudre a posteriori, ou autre action selon les recommandations suite àl’analyse du risque foudre ARF, voire à l’étude technique foudre ETF. Celle-ci sera a priorifaite durant l’été 2019.

Analyse du commissaire enquêteur : intégrer à l'arrêté préfectoral l'analyse du risquefoudre et l'application des prescriptions qui en découlerait.

4-4-2) Partie 3 : Etude d'incidence environnementale

Préambule :L'étude d'impact a abouti aux conclusions principales résumées ainsi par TDI :- le bâtiment est existant- le site ne sera pas à l'origine de sources de contamination majeures et susceptibles d'incidence notable sur les zones écologiques- le site Natura 2000 le plus proche est à 2,4 km au Nord-Ouest du site : prairies humides et forêts alluviales du Val de Saône aval : pas d'incidence du site TDI- TDI n'est pas localisée dans un secteur à risque inondation- il n'y a pas de Plan de Prévention des Risques Technologiques- l'activité du site ne générera pas d'effluents industriels




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) - Effets sur la santé :* tout risque sanitaire associé aux émissions sonores du site a pu être écarté* absence de risque significatif d'apparition d'effets sur la santé des riverains liés aux émissions atmosphériques.

Toutefois à la lecture de certaines conclusions s'appuyant sur des données devant être validéesen phase d'exploitation, des observations portant notamment sur les émissions sonores et atmosphériques ont été faites à TDI pour vérifier le bien-fondé des conclusions ci-avant.Les réponses de TDI à ces observations et leur analyse par le commissaire enquêteursont données ci-après.

4-4-2-1) Urbanisme

- La société Auvafil, à l'époque de son implantation sur le site de La Gravière à Fareins, était-elle classée ICPE ?Si oui, Auvafil était-elle soumise à autorisation et/ou à déclaration ... ? - Existe-t-il actuellement sur la ZAC de La Gravière, des établissements ICPE soumis à autorisation ?- Page 7 étude de dangers : il y est indiqué : « une seule entreprise est classée ICPE soumise à autorisation sur la commune de Fareins, elle se situe dans la ZAC de Montfray » :* quel est le nom de cette entreprise ?* pour quelle(s) rubrique(s) est-elle classée sous le régime de l'autorisation ?

Réponse TDI : la société AUVAFIL n’était pas classée ICPE. Il n’y a pas à ce jour de site ICPE soumis à autorisation dans la zone d’activité de la Gravière.Nous avions indiqué dans le dossier qu’une entreprise soumise à autorisation était présentedans la ZAC de Montfray. Il s’agit en fait d’une entreprise soumise à enregistrement : lasociété REDIM SAS, située dans la ZAC de Montfray à Fareins, est soumise à enregistrementau titre des rubriques 1510-2 (entrepôt couvert d’un volume de 288 480 m3), 1530-2 (dépôt depapiers, cartons de 49 398 m3), 2662-3 (stockage de polymères de 37 048 m3), 2663-1-b(stockage de produits composés de polymères de 37 408 m3), 2663-2-b (stockage de produitscomposés de polymères de 49 398 m3). Ces informations sont issues de l’arrêté préfectorald’enregistrement de 2013.

Analyse du commissaire enquêteur : Réponse satisfaisante.

4-4-2-2) Eau

- Page 22 et annexe 4 : Plan d'implantation : les effluents industriels seront traités par un évaporateur.A quoi correspondent les autres équipements apparaissant en partie Nord sur le plan d'implantation dans la zone de traitement des eaux ?

Réponse TDI : la partie nord à l’intérieur du bâtiment consistera en un local technique, qui comportera notamment une zone dédiée au traitement des eaux dans la partie nord-est. Elle consiste principalement en un évaporateur (en circuit fermé) : une installation d'évaporation d'eaux usées par un traitement thermique ayant pour rôle la sur-concentration des matières




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) indésirables et la réutilisation de l'eau épurée sous forme de distillat. Cette zone comporte les équipements suivants : un évaporateur, un GRV de neutralisant associé à une cuve de neutralisation (afin de rendre l’effluent neutre avant passage dans l’évaporateur), un GRV pour le stockage du concentrat après l’évaporateur, et une cuve de solution de lavage servant ànettoyer l’intérieur de la cuve de l’évaporateur en fin de cycle.

Dans la zone extérieure située au nord-ouest seront implantées une cuve double enveloppe de stockage des effluents de rinçage, avant passage dans l’évaporateur, et une cuve simple enveloppe de stockage du distillat, après passage par l’évaporateur et qui servira au rinçage des pièces. Ces éléments sont détaillés dans l’annexe 5.

Analyse du Commissaire enquêteur : Réponse satisfaisante.

4-4-2-3) Air

- Page 27 : la problématique des émissions atmosphériques liée aux produits de traitement est traitée mais les produits eux-mêmes des bains de surface sont moins évoqués en dehors de l'étude de dangers et de l'annexe 18. Retrouve-t-on dans la partie 3 un point sur les actions, préventions, investissements réalisés explicitant comment les cuves sont remplies, comment les bains usés sont extraits des cuves,quels stockage et quels traitements de ces produits usés sont prévus, ...- Page 28 : pourquoi ne pas faire référence à l'annexe 23 « Rappel de calcul de dispersion atmosphérique » comme cela est fait page 48 pour l'aspect « Effets sur la santé » ?

Réponse TDI : une fois mis en place les bains de traitement (décapage et électropolissage)n’ont pas vocation à être vidés ni re-remplis. En effet, ils seront remplis au démarrage del’activité. Pour cela le remplissage en eau des bains se fera manuellement avec un tuyauextérieur, non connecté aux cuves, évitant ainsi tout risque de contamination du réseau. Par lasuite, seuls des appoints seront réalisés, avec ajout ponctuel d’eau et/ou de produit (électrolyteet décapant). Par ailleurs, les bains seront vidangés en moyenne une fois par an afin de procéder au curage et à l’évacuation des dépôts en fond de bain. Pour ce faire, une pompe manuelle présente sur le site permettra de transvaser le contenu des bains dans des GRV le temps du curage, après quoi les bains seront remplis avec le même contenu. Ces GRV, fermés par un couvercle, seront stockés sur la zone de rétention avec résine adaptée.A noter que les bains ne seront pas évacués en tant que déchets (hors cas particulier de la cessation d’activité évoqué dans le calcul du montant des garanties financières).

Par ailleurs, le chapitre 3 de l’étude d’incidence dresse un état des lieux de la qualité de l’air autour de Fareins, avec page 28 les sources d’émissions liées à l’activité de TDI et notammentles bains de traitement. Le chapitre 15 quant à lui s’intéresse aux effets sur la santé, avec l’approche source/vecteur/cible, et en page 48 l’évaluation du niveau d’exposition du voisinage aux émissions atmosphériques. Le chapitre 3 est plus générique. Le chapitre 15 a pour objet d’évaluer le niveau d’exposition et pour cela un calcul de dispersion atmosphériquea été réalisé, qui figure en annexe n° 23.




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) Analyse du Commissaire enquêteur : la procédure de mise en œuvre des bains de traitementest bien précisée : Réponse satisfaisante.

4-4-2-4) Bruit

- Pages 33 + 44 + 48 + points 3-1 et 2-4 ci-dessus : préciser clairement quelles solutions seraient mises en oeuvre s'il s'avérait que les niveaux d'émergence réglementaire étaient dépassés.

Réponse TDI : comme mentionné dans le dossier, des mesures des niveaux sonores seront réalisées après le démarrage de l’activité. Dans le cas où les valeurs limites seraient dépassées, les actions nécessaires seront étudiées et réalisées. Il serait fait appel à un prestataire spécialisé pour déterminer le type d’équipement pouvant réduire les émissions sonores et le dimensionner. Il pourrait s’agir par exemple de la mise en place de caisson acoustique au niveau des extracteurs.

Analyse du Commissaire enquêteur : voir réponse point 4-3-3 ci-dessus.

4-4-2-5) : Déchets

Page 33 : que deviennent les eaux de lavage/rinçage des fûts de produits ?

Réponse TDI : le lavage/rinçage des fûts de produits serait réalisé sur la zone de rinçage des pièces : les eaux seraient alors récupérées de la même façon que les autres eaux de rinçage despièces, afin d’être traitées par l’évaporateur. Elles ne seront donc pas évacuées en tant que déchets.


4-4-2-6) Effets sur la Santé

Page 49 : conclure à l'absence de risque significatif d'apparition d'effets sur la santé des riverains liés aux émissions atmosphériques de TDI, n'est-t-il pas hâtif en s'appuyant sur le seul acide fluorhydrique (cf. point 3-4 ci-dessus) et avant la réalisation de mesures pendant l'activité.

Réponse TDI : en effet, la conclusion concernant les effets sur la santé des émissionsatmosphériques ne pourra être complète que lorsque nous aurons réalisé les mesures après ledémarrage de l’activité. Dans tous les cas TDI fera en sorte que cela ne représente pas d’effetssignificatifs, par la mise en place de système d’épuration le cas échéant.

Analyse du Commissaire enquêteur : voir réponse point 4-3-3 ci-dessus car cette réponse deTDI n'apporte pas d'éléments nouveaux.




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) 4-4-3) Partie 4 : Etude de Dangers

Préambule :L'étude de dangers a abouti aux conclusions principales résumées ainsi par TDI :- l'analyse préliminaire des risques d'écoulement de produits dangereux indique qu'il n'y aurapas d'effets en dehors des limites de l'établissement.Le risque d'écoulement de ces produits est globalement maîtrisé par la mise en place derétentions pour les stockages et installations concernées, de cuves double enveloppe...- l'analyse préliminaire des risques d'incendie menée conclut que la criticité potentielle estfaible du fait des faibles quantités présentes et de la vulnérabilité limitée de l'environnement,le bâtiment étant éloigné des limites de propriété.TDI mettra en œuvre des moyens de maîtrise du risque : permis de travaux par pointschauds...- l'analyse préliminaire des risques d'explosion montre qu'il n'y a pas de scénario susceptibled'effets en dehors des limites de l'établissement.TDI mettra en œuvre des moyens de prévention, d'entretien et de maintenance.

L'analyse préliminaire des risques n'a donc pas mis en évidence de scénarios à risqued'accident susceptible d'effets hors site.De plus, la criticité potentielle de survenance d'un risque étant faible, TDI ne fera pasd'analyse détaillée des risques.

A la lecture de ces conclusions et d'autres éléments de cette étude, des observations ont été faites à TDI par le commissaire enquêteur pour vérification. Les réponses de TDI à ces observations et leur analyse par le commissaire enquêteursont données ci-après.

Page 4 : on notera la proximité du site situé entre 50 et 270m du centre du village de Beauregard avec des établissements comme la poste, la mairie, l'école primaire, d'une zone résidentielle et de maisons individuelles et avec la présence de nombreuses activités sur la ZA La Gravière.Cette proximité a-t-elle été bien prise en considération dans l'analyse des émissions atmosphériques ?

- Réponse TDI : le site de TDI se trouve au plus proche à 50 m de la chambre d’hôtes « la Garenne » et à 260 m du centre de Beauregard (mairie, école, poste…). Il s’agit là de distance « à vol d’oiseaux » : en effet, la zone de la gravière et le site de TDI sont en contre-haut de ceszones (au minimum 30 m d’altitude de différence). De plus, des zones arborées constituent unécran naturel entre TDI et ces zones.Cette proximité a été prise en compte. L’analyse des risques intègre la vulnérabilité de l’environnement et notamment la densité de population pouvant être impactée.






Pages 21 + 32 : on ne trouve pas de scénario concernant les émissions atmosphériques : ne font-elles pas partie des scénarios retenus lors d'une analyse préliminaire des risques surtout au regard des émissions de composés dangereux à l'atmosphère (page 19) et de la proximité du site avec Beauregard ?

Réponse TDI : les émissions atmosphériques en situation accidentelle correspondentprincipalement aux composés dangereux émis en cas d’incendie. L’analyse du risqued’incendie montre de faibles potentiels calorifiques et une faible probabilité d’incendie, d'oùune évaluation de la situation à risque à un niveau de criticité acceptable. De plus les bainssont constitués d'eau (50 %). Pour se décomposer il faudrait qu'ils soient soumis à un fluxthermique suffisamment intense pour qu'ils s'évaporent ; or il n'y a pas le potentiel calorifiquesuffisant dans l'atelier pour provoquer ce processus.


Page 36 : la liste des accidents répertoriés et l'étude de dangers montrent que ce type d'activité peut être à l'origine d'incendies.Pourquoi alors ne pas équiper ce site de moyens de détection incendie, a minima pour les zones les plus à risques ?

Réponse TDI : l’analyse préliminaire des risques montre la présence d’un faible potentielcalorifique et l’analyse des accidents répertoriés montre que le risque d’incendie n’est pasparticulièrement lié à ce type d’activité (par exemple, départ de feu sur l’alimentation d’unredresseur). Ainsi, la mise en place d’un système de détection incendie a été étudiée et n’a pasété retenue pour l’instant. Le site dispose par ailleurs des moyens de lutte contre l’incendieadéquats (extincteurs, poteaux incendie).Analyse du Commissaire enquêteur : On notera que TDI ne s'interdit pas de mettre en placeun système de détection incendie.Réponse satisfaisante surtout si TDI s'engage à respecter les préconisations du SDIS cf. point4-3-4.

Page 45 : formation du personnel : les 2 premières personnes auront-elles la compétence et ladisponibilité pour établir les fiches de poste et les consignes de sécurité ?Pourront-elles également assurer la formation sécurité de tout nouvel embauché en activité pleine ?

Réponse TDI : Les deux premières personnes qui seront en poste sur le site ont été choisiessur la base de leurs compétences et expérience dans le domaine d’activité. Le premier, Mr DAMESIN, travaillait auparavant chez Auvafil : il connaît le site et a géré la mise en place de la future activité de TDI. Il a également travaillé dans une entreprise de traitement de surface. Il suit aussi les sujets relatifs à l’environnement et à la sécurité.Le second est spécialisé dans l’électropolissage : il a 30 ans d’expérience comme responsable d’atelier d’électropolissage. Ces deux personnes ont la compétence et dégageront le temps nécessaires pour former lepersonnel, établir les fiches de poste et les consignes de sécurité.




A exploiter une unité de traitement de surface des métaux à FAREINS (01) Analyse du Commissaire enquêteur : Réponse satisfaisante

Conclusion :Toutes les réponses aux observations et questions posées lors de cette enquête publique parles différentes parties : Public, Personnes Publiques Associées et Commissaire enquêteur,ont été apportées dans le cadre du mémoire en réponse de TDI.L'analyse faite par le commissaire enquêteur de tous les éléments composant son rapportd'enquête se trouve dans le document « Conclusion et Avis du commissaire enquêteur ».

5) Pièce annexe

Observations consignées dans le registre d'enquête

Dardilly, le 6 mai 2019

Hervé REYMOND

Commissaire enquêteur





Pièce annexe

Observations consignées dans le registre d'enquête





Observation du 11/4/2019 pendant la 2ème permanence du commissaire enquêteur

Monsieur Munoz de l'Association Amis de la Saône et du Bordelan :Un point a été fait sur le dossier : pas d'observations.

Nota : cette observation a été retranscrite par le commissaire enquêteur en présence de Monsieur Munoz et avec son accord.

Observation du 19/4/2019 pendant la 3ème permanence du commissaire enquêteur

Par Monsieur Yves Dumoulin, Maire de Fareins : Dossier complet qui présente toutes les garanties nécessaires. Avis favorable.



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