32
© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. LES PETITS SECRETS DE PAMPERS PAGES 2 ET 3 PAMPERS L’HUMEUR DE JEAN-LOUP Le jour où on mettra les cons sur orbite, Laurent Louis n’aura pas fini de tourner ! Vous me direz… En campagne électorale, ça vole bas. Souvent. Parfois même en rase- mottes. Et vas-y que je t’envoie des politesses en pleine figure, des formules à l’emporte-pièce, rac- courcis lapidaires, slogans simplis- tes, petites phrases assassines bien senties et amabilités au ras des pâquerettes. Le jeu consistant à faire tomber l’adversaire dans une chausse-trappe aussi souvent que possible… Bien évidemment, c’est du show, tout ça ! Du théâtre qui donne tour à tour dans la comédie de boulevard (de l’Empereur), le drame réformateur, la farce envi- ronnementale, la tragédie huma- niste ! Mais vous pensez bien que les loups ne se mangent pas entre eux… En coulisse, ils se tapent joyeusement sur l’épaule quand ils se croisent, rient à gorge déployée de la dernière (bonne) blague, s’invitent à un barbecue. Pour peu, ils partent en vacances ensemble. Car demain, après les élections, ils devront composer les uns avec les autres. Comme d’hab. Bref, quand je vois ce que je vois et que j’entends ce que j’entends, je suis content de penser ce que je pense. À savoir que le bouffon du roi n’est pas toujours drôle… VOTER POUR LUI ? Lundi 31 Mars 2014

Dh 20140331 encart full

  • Upload
    sa-ipm

  • View
    233

  • Download
    2

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Consomaction du 31 mars 2014

Citation preview

Page 1: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

LES PETITS SECRETS

DE PAMPERS

PAGES 2 ET 3

PA

MP

ERS

L’HUMEUR DE JEAN-LOUP

Le jour où on mettra les cons surorbite, Laurent Louis n’aura pasfini de tourner ! Vous me direz… Encampagne électorale, ça vole bas.Souvent. Parfois même en rase-mottes. Et vas-y que je t’envoie despolitesses en pleine figure, desformules à l’emporte-pièce, rac-courcis lapidaires, slogans simplis-tes, petites phrases assassines biensenties et amabilités au ras despâquerettes. Le jeu consistant àfaire tomber l’adversaire dans unechausse-trappe aussi souvent quepossible… Bien évidemment, c’estdu show, tout ça ! Du théâtre quidonne tour à tour dans la comédiede boulevard (de l’Empereur), ledrame réformateur, la farce envi-ronnementale, la tragédie huma-niste ! Mais vous pensez bien queles loups ne se mangent pas entreeux… En coulisse, ils se tapentjoyeusement sur l’épaule quand ilsse croisent, rient à gorge déployéede la dernière (bonne) blague,s’invitent à un barbecue. Pour peu,ils partent en vacances ensemble.Car demain, après les élections, ilsdevront composer les uns avec les

autres. Comme d’hab. Bref,quand je vois ce que jevois et que j’entends ceque j’entends, je suiscontent de penser ceque je pense. Àsavoir que lebouffon du roin’est pastoujoursdrôle…

VOTER POURLUI?

Lundi 31 Mars 2014

Page 2: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

02 OBJECTIFS THUNES 03OBJECTIFS THUNES

www.dhPbe I LUNDI 31 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 31 MARS 2014 I www.dhPbe

HAUTE COUTUREet haute technologie8 C’est près de Francfort, en Allemagne,

qu’est installé le pôle de recherche européen de Pampers

A Une chose est sûre : on nechange plus jamais un lange dela même manière après avoirpassé une journée dans le cen-tre de Recherche et Développe-ment de Pampers, à Schwal-bach, en Allemagne. Car si jus-qu’ici, une couche se résumait àun petit élastique, là, deux scrat-ches, et un matelas magique quiabsorbe le pipi (et, du coup,nous permet de passer d’à peuprès bonnes nuits), on revoit sacopie à la sortie et on remercieces scientifiques qui mettentleurs précieuses connaissancesau profit de notre mieux-êtrequotidien. Et de celui de nos bé-bés, évidemment.

C’est d’ailleurs comme ça quetout a commencé, lorsque, dansles années 50, Victor Mills, ingé-nieur chez Procter et Gamble –et par ailleurs grand-père – aphosphoré sur la question duchange. Comment faire pour le

rendre plus facile, plus rapide,plus ergonomique. Il lui faudraun peu de temps pour trouver lasolution puisque ce n’est quedans les années 60 que le pre-mier Pampers voit le jour.

À LE PALPER aujourd’hui – “avecprécaution, s’il vous plaît, c’est unobjet de collection”, nous précise-t-on – on mesure le cheminparcouru. Le volume aété réduit au tiers, latechnologie s’estmise au service desfesses de bébé et lesingénieurs ne ces-sent de progresser,tout en gardant un œilsur l’environnement,conscients que c’est l’undes défis à relever pour assurerl’avenir de la planète en mêmetemps que celui de leurs petitsconsommateurs.

“Notre plus grand challenge,

c’est que les utilisateurs ne saventpas donner leur avis”, souritFranck, vingt ans de maison ettoujours la même curiosité.“Mon fils venait de naître quandj’ai intégré l’équipe, je continuaisle travail à la maison”, sourit-il.Alors, puisque les principaux in-téressés n’ont pas voix au chapi-tre, ce sont les parents que l’onécoute. “Il faut décoder les envieset les avis des mamans”, poursuitle scientifique. “Ensuite, voir ceque la technologie permet…”

Aujourd’hui (lancement enavril, dans la gamme

Active Fit) elle per-met, par exemple,

d’absorber en-core plus vitel’urine, grâce àl’allongement de

la bande conte-nant les micro-

billes absorbantes.Quelques centimètres

de plus dans le dos, et le résultatest spectaculaire… “Ce sont desmois et des années de rechercheset de tests”, continue Franck qui,ce jour-là, a troqué sa blouse

blanche contre une tenue deville. “Si le bébé a une bonne cou-che, il aura un bon sommeil”,nous explique-t-il encore. “S’il aun bon sommeil, il aura un bondéveloppement. Et ce sera un bébéheureux…”

Franck – et les 350 chercheursqui travaillent sur le site –auront accompli leur mission etdonné un sens au nouveau slo-gan de campagne de Pampers :Aimer, Dormir, Jouer…

: Quelques centimètres de bande absorbante de plus, quelques milliers de microcapteurs dans le dos et c’est tout le lange qui change ! © PAMPERS

“Il fautdécoder lesenvies et lesavis desmamans”

Au cœur de l’usine PampersPAR ISABELLE MONNART

1956Victor Mills, chercheur chez Procter et Gamble, teste le premier lange jetable sur

son petit-fils

1961Commercialisation aux

États-Unis

1978Les couches-culottes

arrivent en France et en Belgique.

1980Tout en s’affinant, le

Pampers offre d’autres nouveautés : adhésifs

réajustables, système anti-fuites

1987Invention des mini-capteurs

d’humidité

1994Lancement de la couche

ultra thin, 30 % plus mince que les précédentes

2009Lancement de la gamme à

petit prix Simply Dry

2014Nouveau Active Fit +, qui

absorbe plus vite et mieux

““Le vrai challenge, c’estque nos utilisateurs nesavent pas donner leur

avis !”

FranckChercheur

REPÈRES

D.R

..

25En millions, c’est le

nombre de bébés quiportent une couche

Pampers, chaque jour.

Des milliersDE TESTEURSEN HERBE8 À Schwalbach et dans la région, les femmesenceintes connaissent l’adresse !

A Le ballet est incessant : la portes’ouvre sur une maman (le plussouvent), un maxi Cosi accrochéau bras ou poussant un landau.Elle récupère une enveloppe,que lui remet une secrétaire ins-tallée face à quatre containersbourrés de sacs blancs, sans ins-cription. En échange, elle lui re-met le questionnaire de la se-maine, dûment rempli. Mamans’empare ensuite de l’un dessacs en question, contenant leslanges à tester, qui peuvent toutaussi bien être des prototypesque des produits existants, desproduits concurrents ou de cou-ches sur lesquelles on a opéréquelques modifications. Au re-voir tout le monde, Maman etbébé rentrent à la maison, nonsans avoir laissé – pour certaineset parfois – un carton façonpizza contenant des langes usa-gés qui finiront directement au

labo.Au total, on estime à 1.800 à

2.000 le nombre de parents quidéfilent ici par semaine. Etautant d’enfants, donc. “Des pe-tits – à partir de six mois, en géné-ral – des plus grands, des filles, desgarçons : nous devons pouvoir tes-ter tous les modèles, dans les deuxsexes”, commente Franck, lechercheur. “D’ici ce soir, les énor-mes containers que vous voyezderrière vous seront vides ! Noustestons 40.000 couches par se-maine, en moyenne.” Et chacuned’entre elles fait l’objet d’un rap-port, puisqu’il est demandé auparent, à chaque change, deremplir un formulaire. Heure àlaquelle on le met, heure à la-quelle on le retire, des apprécia-tions chiffrées, des commentai-res : faire partie du panel, si celaoffre des avantages, c’est aussiun sacré boulot. “Les mères de la

région appellent dès qu’elles tom-bent enceintes”, sourit notre in-terlocuteur. “Nous créons desgroupes mais il n’y a pas de sélec-tion à l’entrée. Au contraire, nousavons besoin de diversité, d’avoirdes enfants plus gros, plus min-ces…”

PARMI CEUX-CI, chaque jour, il yen a entre 20 et 25 qui passentplus qu’en coup de vent chezPampers. “Pour les tests sur lapeau, ils restent chez nous pen-dant quelques heures, une demi-journée.” Dans la plaine de jeuxaménagée pour les mettre àl’aise, ça rampe, ça crie, ça gesti-cule. Le temps que bébé se senteà l’aise, on prend la directiondes cabinets où seront prati-quées les mesures. Ce jour-là,c’est le petit Vincent, sept mois,qui s’y colle. En véritable pro, ilsourit à l’objectif et gazouillependant qu’une chercheuseplus pose les capteurs sur lesfesses. “Nous demandons aux pa-rents qui viennent le matin de nepas ôter le lange avec lequel lebébé a dormi pour, précisément,vérifier qu’il soit sec après leurnuit”, souligne encore Franck,qui garde un œil sur le petit co-baye.

Taux d’humidité, hydratation,PH de la peau : ici, tout est me-suré, comparé, annoté. “C’estgrâce à des recherches comme cel-les-ci que l’on a pu faire diminuer,drastiquement, le nombred’érythèmes fessiers sévères”,poursuit Franck. Traduisez : finiles petites fesses rouges qui sontrestées trop longtemps au con-tact d’un voile mal absorbant.“Nous avons également une ma-chine dotée de vingt caméras quimesure le bébé en 3D, quand ilbouge et quand il joue, ce qui per-met de nous adapter le plus juste-ment possible.”

C’est quelques étages plus basque les choses sont, enfin, misesen pratique. Ici, on collecte desdonnées abstraites pour lestransformer en prototypes delanges. On colle, on découpe, onassemble avant emballage puisun nouveau test grandeur na-ture.

: Aimer, dormir, jouer: c’est le nouveau slogan de campagne de Pampers. Vincent avait l’air d’apprécier l’idée... © PAMPERS

DétailChez Pampers, chaque

détail compte. Parexemple, à l’avant dulange, au niveau de la

ceinture, on trouve unemarque au-delà de

laquelle il ne vaut mieuxpas serrer l’adhésif pour le

confort de l’enfant.

300 millions de vaccinsOFFERTS À L’UNICEF8 La marque défend quelques bonnes causes. Mieux : elle s’engage

A En sept ans, grâce à Pam-pers, l’Unicef a pu, de par lemonde, offrir 300 millionsde vaccins contre le tétanos.Depuis le lancement del’opération – un paquet delanges acheté, un vaccin of-fert – le tétanos de la mère etdu nourrisson a été éliminédans dix pays. Une magnifi-que victoire, pour ceux quiœuvrent main dans la mainavec l’Unicef. Même s’il restebeaucoup à faire… “Nousavons eu la chance d’être sou-tenus par une marraine formi-dable, en 2013”, souligne Ju-lien, l’attaché de presse. “Je-nifer a été très présente, elleest maman elle-même et s’estbeaucoup impliquée dans lacampagne.”

Mali, Haïti et demain,ailleurs : l’engagement estréel et la fierté des résultatslisible dans les yeux desscientifiques assis autour dela table. “Et ce n’est pas laseule cause que nous soute-nons”, ajoute encore notreinterlocuteur. En France, lamarque épaule l’associationSOS Prema, notamment, quiaide les parents d’enfantsnés avant terme.

Lesquels ont, comme tousles autres, besoin de langesdès la naissance ! “Ce sont desmodèles qui ont été conçus ici,qui sont adaptés à de tout pe-tits corps. Ces couches-là sontplus petites que la paume dema main”, reprend Franck, lescientifique qui nous accom-

pagne tout au long de lajournée. Ces Pampers-là sontfabriqués pour les hôpitaux,où sont soignés les nourris-sons. Mais d’autres, adaptésaux enfants qui peuvent –parfois après de longs moispassés en couveuse – enfinrentrer à la maison, existentégalement. “On les trouve enpharmacie, ou sur notre siteweb”, ajoute Franck.

Des produits adaptés à lademande, c’est ce vers quoitend la marque, tenantcompte évidemment des im-pératifs de fabrication et ducoût. “Nous avons des journa-listes de tous les pays qui nousrendent visite, ici, à Swalbach”,explique Iannis, chargé defaire remonter l’informationdes laboratoires de recher-che jusqu’à la presse. “Et tousposent des questions différen-tes. Par exemple, nous avonseu des Russes récemment.Chez eux, on exige des enfantsqu’ils soient propres très tôt. Ilsétaient donc très concentréssur les innovations pour lesplus jeunes, car une fois passéle cap des un an, un an etdemi, ils s’attendent à ce queleurs enfants ne portent plusde lange. Autre exemple : l’Afri-que subsaharienne. Là, les en-fants portent des langes la nuituniquement. La journée, ils sepromènent les fesses nues.Pour des raisons économiques,dans ce cas… Les questions etles attentes sont donc très dif-férentes.”

: Une batterie de tests est pratiquée chaque jour sur de nombreuxbébés. Ils serviront à la recherche qui, ici, ne s’arrête jamais. © PAMPERS

Page 3: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

03OBJECTIFS THUNES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 31 MARS 2014 I www.dhPbe

Des milliersDE TESTEURSEN HERBE8 À Schwalbach et dans la région, les femmesenceintes connaissent l’adresse !

A Le ballet est incessant : la portes’ouvre sur une maman (le plussouvent), un maxi Cosi accrochéau bras ou poussant un landau.Elle récupère une enveloppe,que lui remet une secrétaire ins-tallée face à quatre containersbourrés de sacs blancs, sans ins-cription. En échange, elle lui re-met le questionnaire de la se-maine, dûment rempli. Mamans’empare ensuite de l’un dessacs en question, contenant leslanges à tester, qui peuvent toutaussi bien être des prototypesque des produits existants, desproduits concurrents ou de cou-ches sur lesquelles on a opéréquelques modifications. Au re-voir tout le monde, Maman etbébé rentrent à la maison, nonsans avoir laissé – pour certaineset parfois – un carton façonpizza contenant des langes usa-gés qui finiront directement au

labo.Au total, on estime à 1.800 à

2.000 le nombre de parents quidéfilent ici par semaine. Etautant d’enfants, donc. “Des pe-tits – à partir de six mois, en géné-ral – des plus grands, des filles, desgarçons : nous devons pouvoir tes-ter tous les modèles, dans les deuxsexes”, commente Franck, lechercheur. “D’ici ce soir, les énor-mes containers que vous voyezderrière vous seront vides ! Noustestons 40.000 couches par se-maine, en moyenne.” Et chacuned’entre elles fait l’objet d’un rap-port, puisqu’il est demandé auparent, à chaque change, deremplir un formulaire. Heure àlaquelle on le met, heure à la-quelle on le retire, des apprécia-tions chiffrées, des commentai-res : faire partie du panel, si celaoffre des avantages, c’est aussiun sacré boulot. “Les mères de la

région appellent dès qu’elles tom-bent enceintes”, sourit notre in-terlocuteur. “Nous créons desgroupes mais il n’y a pas de sélec-tion à l’entrée. Au contraire, nousavons besoin de diversité, d’avoirdes enfants plus gros, plus min-ces…”

PARMI CEUX-CI, chaque jour, il yen a entre 20 et 25 qui passentplus qu’en coup de vent chezPampers. “Pour les tests sur lapeau, ils restent chez nous pen-dant quelques heures, une demi-journée.” Dans la plaine de jeuxaménagée pour les mettre àl’aise, ça rampe, ça crie, ça gesti-cule. Le temps que bébé se senteà l’aise, on prend la directiondes cabinets où seront prati-quées les mesures. Ce jour-là,c’est le petit Vincent, sept mois,qui s’y colle. En véritable pro, ilsourit à l’objectif et gazouillependant qu’une chercheuseplus pose les capteurs sur lesfesses. “Nous demandons aux pa-rents qui viennent le matin de nepas ôter le lange avec lequel lebébé a dormi pour, précisément,vérifier qu’il soit sec après leurnuit”, souligne encore Franck,qui garde un œil sur le petit co-baye.

Taux d’humidité, hydratation,PH de la peau : ici, tout est me-suré, comparé, annoté. “C’estgrâce à des recherches comme cel-les-ci que l’on a pu faire diminuer,drastiquement, le nombred’érythèmes fessiers sévères”,poursuit Franck. Traduisez : finiles petites fesses rouges qui sontrestées trop longtemps au con-tact d’un voile mal absorbant.“Nous avons également une ma-chine dotée de vingt caméras quimesure le bébé en 3D, quand ilbouge et quand il joue, ce qui per-met de nous adapter le plus juste-ment possible.”

C’est quelques étages plus basque les choses sont, enfin, misesen pratique. Ici, on collecte desdonnées abstraites pour lestransformer en prototypes delanges. On colle, on découpe, onassemble avant emballage puisun nouveau test grandeur na-ture.

: Aimer, dormir, jouer: c’est le nouveau slogan de campagne de Pampers. Vincent avait l’air d’apprécier l’idée... © PAMPERS

DétailChez Pampers, chaque

détail compte. Parexemple, à l’avant dulange, au niveau de la

ceinture, on trouve unemarque au-delà de

laquelle il ne vaut mieuxpas serrer l’adhésif pour le

confort de l’enfant.

300 millions de vaccinsOFFERTS À L’UNICEF8 La marque défend quelques bonnes causes. Mieux : elle s’engage

A En sept ans, grâce à Pam-pers, l’Unicef a pu, de par lemonde, offrir 300 millionsde vaccins contre le tétanos.Depuis le lancement del’opération – un paquet delanges acheté, un vaccin of-fert – le tétanos de la mère etdu nourrisson a été éliminédans dix pays. Une magnifi-que victoire, pour ceux quiœuvrent main dans la mainavec l’Unicef. Même s’il restebeaucoup à faire… “Nousavons eu la chance d’être sou-tenus par une marraine formi-dable, en 2013”, souligne Ju-lien, l’attaché de presse. “Je-nifer a été très présente, elleest maman elle-même et s’estbeaucoup impliquée dans lacampagne.”

Mali, Haïti et demain,ailleurs : l’engagement estréel et la fierté des résultatslisible dans les yeux desscientifiques assis autour dela table. “Et ce n’est pas laseule cause que nous soute-nons”, ajoute encore notreinterlocuteur. En France, lamarque épaule l’associationSOS Prema, notamment, quiaide les parents d’enfantsnés avant terme.

Lesquels ont, comme tousles autres, besoin de langesdès la naissance ! “Ce sont desmodèles qui ont été conçus ici,qui sont adaptés à de tout pe-tits corps. Ces couches-là sontplus petites que la paume dema main”, reprend Franck, lescientifique qui nous accom-

pagne tout au long de lajournée. Ces Pampers-là sontfabriqués pour les hôpitaux,où sont soignés les nourris-sons. Mais d’autres, adaptésaux enfants qui peuvent –parfois après de longs moispassés en couveuse – enfinrentrer à la maison, existentégalement. “On les trouve enpharmacie, ou sur notre siteweb”, ajoute Franck.

Des produits adaptés à lademande, c’est ce vers quoitend la marque, tenantcompte évidemment des im-pératifs de fabrication et ducoût. “Nous avons des journa-listes de tous les pays qui nousrendent visite, ici, à Swalbach”,explique Iannis, chargé defaire remonter l’informationdes laboratoires de recher-che jusqu’à la presse. “Et tousposent des questions différen-tes. Par exemple, nous avonseu des Russes récemment.Chez eux, on exige des enfantsqu’ils soient propres très tôt. Ilsétaient donc très concentréssur les innovations pour lesplus jeunes, car une fois passéle cap des un an, un an etdemi, ils s’attendent à ce queleurs enfants ne portent plusde lange. Autre exemple : l’Afri-que subsaharienne. Là, les en-fants portent des langes la nuituniquement. La journée, ils sepromènent les fesses nues.Pour des raisons économiques,dans ce cas… Les questions etles attentes sont donc très dif-férentes.”

: Une batterie de tests est pratiquée chaque jour sur de nombreuxbébés. Ils serviront à la recherche qui, ici, ne s’arrête jamais. © PAMPERS

Page 4: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

04 TEST-ACHATS 05TEST-ACHATS

www.dhPbe I LUNDI 31 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 31 MARS 2014 I www.dhPbe

L’oeil de l’expertPAR JEAN-PHILIPPE DUCART ET JULIE FRÈRE

Offres conjointes : ATTENTI ON AU PIÈGE8 Recevoir un smartphone à la signature de votre

nouveau contrat d’abonnement, voilà qui titille vosémotions et vous coupe souvent de toute réflexion. Mais ne perdez pas votre esprit critique à la vue d’un iPhone à 99 €

Prix plein dusmartphone :pas le moinscher8 Le test a révélé qu’ily a finalement très peu de bonnes affaires. Ne plongez pas sur un iPhone à 99 €, ça peut vous coûter cher

A Le prix plein du GSM indiquésur l’offre est un prix de réfé-rence du fabricant. Nos enquê-tes de prix régulières sur le mar-ché démontrent qu’il est sou-vent possible de trouver moinscher. Évidemment, un prix plusélevé met en évidence une éco-nomie plus conséquente pourvous et rend donc l’offre plus at-trayante. Et, en cas de résiliationanticipée, vous rembourserezévidemment le prix indiqué…Pour faciliter votre compréhen-sion, nous avons conservé leprix mentionné par l’opérateurpour effectuer nos calculs dansnos comparaisons d’offres ci-dessus. Sachez néanmoins, qu’àl’époque, nous avons trouvé leSamsung Galaxy S4 mini à 350 €(au lieu de 399 €) et l’iPhone 5s16 GB à 629 € (au lieu de 699 €).Une économie à rajouter à ceque vous pouvez déjà épargneren choisissant “notre solution”.

Nous avons toujours exigéqu’une offre conjointe présenteun réel avantage pour vous etdonc coûte moins cher que lasimple somme des composan-tes de ces offres. Ce qui, commenous le démontrons ci-dessus,n’est pas souvent le cas en télé-com ! Nous n’avons, en effet, re-levé que très peu de bonnes af-faires. L’offre de Telenet alliantle Samsung Galaxy SIII MiniWhite à l’abonnement King à15 €/ mois est l’une de ces excep-tions. Cette promotion vouspermettait de réaliser unebonne affaire, notamment carl’abonnement proposé est l’undes moins chers pour un profilléger et la durée de contrat étaitraisonnable (12 mois). Malgrétout, la solution la plus avanta-geuse consiste le plus souvent àcombiner un de nos Maîtres-Achats GSM et l’abonnement lemoins cher, qui vous convient lemieux. Vous serez sûr d’effec-tuer le bon choix et de faire uneéconomie encore plus élevéecomparée aux offres conjointes.Car il existe bien sûr des smart-phones avec un meilleur rap-port qualité/prix que ceux pro-posés dans les offres coupléesdes opérateurs.

A Longtemps interdites par la loibelge, les offres conjointes n’ont ja-mais rencontré chez nous le succèsqu’on leur connait dans les pays voi-sins. En effet, les consommateurs despays comme la France, le Royaume-Uni voire les Pays-Bas sont habituésaux offres qui combinent un plan tari-faire et un téléphone mobile à prixpréférentiel. Depuis la fin 2012, onconstate néanmoins une recrudes-

cence de ce type d’offres chez nous.Pourquoi un tel engouement ?

Premièrement, parce que depuisl’entrée en vigueur de la nouvelle loi,les opérateurs ont été contraints derevoir leur politique de contrat à lon-gue durée. Il leur fallait donc (re)trouver une manière de fidéliser leursclients à long terme. L’offre conjointeremplit parfaitement cette fonctionen autorisant les fournisseurs à re-

tourner vers la pratique des contratsde longue durée. Et ils ne s’en priventpas : les offres conjointes se né-gocient (presque) toutesavec un contrat de 24mois. Elles se révèlentdonc être un outil effi-cace de rétention for-cée, permettent auxopérateurs de mainte-nir des prix plus élevéset de vous diriger vers desabonnements coûteux…qui ne conviennent pas tou-

jours à votre profilde consomma-

tion. Deuxiè-mement,

parce que les offres conjointes peu-vent être vues par les fournisseurs

comme une bouée de sauvetage, vula baisse de prix globale au ni-

veau de la téléphonie mobileobservée depuis mi-2012. Lesabonnements classiquesont vu fondre leur niveaumoyen de prix tandis queces nouvelles offres permet-

tent, elles, de garder un prixélevé et ce, pendant une pé-

riode assez longue. Un avantagequi n’est pas passé inaperçu aux

yeux des opérateurs. Pour nous, unabonnement de deux ans est troplong dans le secteur de la téléphoniemobile. Les prix y fluctuent fréquem-

ment : de nouvelles formules appa-raissent régulièrement, s’adaptant àla concurrence qui s’étend enfin et àl’évolution de la consommation. Leprix diminue et/ou l’abonnement of-fre plus de possibilités (plus d’heuresd’appel, plus de surf…).

Bloqué par un contrat de 2 ans,qu’il est préférable de ne pas rompreprématurément à moins d’y aller devotre poche, vous verrez très certaine-ment passer sur le marché des offresintéressantes pour votre portefeuille,mais auxquelles vous ne pourrez pas

souscrire.En effet, au

vu des termesde votre con-

trat, une fois signé, vous n’aurez pasintérêt à le résilier prématurément.Car, vous ne vous en sortirez pas sansfrais de résiliation et de rembourse-ment. Dans les conditions liées à uneoffre trouvée sur le site de Proximus,Belgacom précise, par exemple :“Toute résiliation du contrat avant ladate d’échéance entraîne le paiementd’une indemnité de rupture dont lemontant dépend de la réduction obte-nue et de la période restante jusqu’àl’échéance normale de votre contratGSM.” En d’autres mots, vous devrezrembourser le prix du smartphone“reçu” lors de la signature en fonctionde la date à laquelle vous résiliez vo-tre abonnement. Ce calcul se base sur

Cesnouvellesoffres

permettent degarder un prix

élevé

le prix plein du smartphone indiquésur l’offre, divisé par le nombre demois d’abonnement (souvent 24). Sile smartphone, payé 99 € lors de la si-gnature de l’offre conjointe, y était in-diqué à 699 € en prix plein et quevous décidez de rompre votre contrat17 mois avant la fin, vous devriez rem-bourser 495,125 € (699 € divisés par 24mois fois 17 mois). Un changement deposition, pour une raison ou uneautre, peut donc vous coûter trèscher. Mieux vaut être absolument cer-tain de pouvoir honorer votre con-

trat…

L’offre conjointe est définiepar la loi relative aux prati-ques du marché et à la pro-tection du consommateur : ils’agit d’offrir (gratuitementou non) un produit/serviceprincipal lié à un autre pro-duit/service subsidiaire pré-senté comme un avantageafin de les inciter à contrac-ter.

Elle ne peut pas constituerune pratique commercialedéloyale et être susceptiblede tromper ou d’induire enerreur le consommateur.Aucune vente à perte ne peutêtre réalisée pour une offreconjointe dans son ensemble

Toutes les informationsutiles et les conditions d’ap-plication doivent clairementêtre communiquées au con-sommateur sur les docu-ments publicitaires ou les do-cuments liés à l’offre.

AU NIVEAU TÉLÉCOMTout contrat doit, entre

autres, indiquer tous fraisdus au moment de la résilia-tion du contrat, y compris leremboursement des coûtsliés à l’acquisition du maté-riel (GSM, tablettes…) lié àl’abonnement.

Un tableau de rembourse-ment doit également être an-nexé au contrat.

Une méthode d’amortisse-ment linéaire est utiliséepour le calcul de la déprécia-tion mensuelle du matériel.

L’offre conjointe :autorisée sousconditions

BRUXELLES Comme le démontrent nos calculs, raressont les offres conjointes qui en valent la peine. Si toute-fois, vous vous laissez tenter, soyez attentifs à ces quel-ques points : • Veillez à recevoir une information complèteet détaillée des conditions de l’offre et de la résiliation. •Vérifiez que l’offre proposée est réellement adaptée à vo-tre profil de consommation. Un abonnement comprenant3 h d’appel alors que vous appelez 30 minutes par mois nesera jamais une bonne affaire. • Attachez plus d’importan-

ce aux conditions de l’offre qu’à son prix a priori attractif. •Évaluez la différence de prix entre une souscription à l’of-fre conjointe et l’achat séparé d’un abonnement et duGSM. • Vérifiez la durée de l’abonnement et calculez lesfrais sur la période totale du contrat. • Dans le cas d’unerésiliation anticipée, l’opérateur pourra réclamer une in-demnité sous forme du remboursement partiel du smart-phone acheté, selon un tableau d’amortissement qui de-vra vous être remis à la signature du contrat.

Ne signez pas dans le feu de l’actionBRUXELLES Les offres conjointes ont étécollectées en janvier auprès des grandsopérateurs qui en proposent. Nous lesavons comparées avec les abonnementset les prix des smartphones disponibles àce moment-là sur le marché. Pour analy-ser l’attractivité des offres conjointescomparée à l’achat séparé d’un smart-phone et d’un abonnement, nous nous

sommes basés sur le comportement detrois types de consommateurs ayant cha-cun un profil d’utilisation : moyen (138min d’appel, 150 SMS et 500 MB/mois),élevé (5 h d’appel env., 500 SMS et 1 GB/mois) et intensif/illimité. Sur cette base,nous avons pu analyser objectivement lemeilleur choix pour chacune des trois si-tuations.

Notre méthodologie

Page 5: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

05TEST-ACHATS

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 31 MARS 2014 I www.dhPbe

Offres conjointes : ATTENTI ON AU PIÈGEPrix plein dusmartphone :pas le moinscher8 Le test a révélé qu’ily a finalement très peu de bonnes affaires. Ne plongez pas sur un iPhone à 99 €, ça peut vous coûter cher

A Le prix plein du GSM indiquésur l’offre est un prix de réfé-rence du fabricant. Nos enquê-tes de prix régulières sur le mar-ché démontrent qu’il est sou-vent possible de trouver moinscher. Évidemment, un prix plusélevé met en évidence une éco-nomie plus conséquente pourvous et rend donc l’offre plus at-trayante. Et, en cas de résiliationanticipée, vous rembourserezévidemment le prix indiqué…Pour faciliter votre compréhen-sion, nous avons conservé leprix mentionné par l’opérateurpour effectuer nos calculs dansnos comparaisons d’offres ci-dessus. Sachez néanmoins, qu’àl’époque, nous avons trouvé leSamsung Galaxy S4 mini à 350 €(au lieu de 399 €) et l’iPhone 5s16 GB à 629 € (au lieu de 699 €).Une économie à rajouter à ceque vous pouvez déjà épargneren choisissant “notre solution”.

Nous avons toujours exigéqu’une offre conjointe présenteun réel avantage pour vous etdonc coûte moins cher que lasimple somme des composan-tes de ces offres. Ce qui, commenous le démontrons ci-dessus,n’est pas souvent le cas en télé-com ! Nous n’avons, en effet, re-levé que très peu de bonnes af-faires. L’offre de Telenet alliantle Samsung Galaxy SIII MiniWhite à l’abonnement King à15 €/ mois est l’une de ces excep-tions. Cette promotion vouspermettait de réaliser unebonne affaire, notamment carl’abonnement proposé est l’undes moins chers pour un profilléger et la durée de contrat étaitraisonnable (12 mois). Malgrétout, la solution la plus avanta-geuse consiste le plus souvent àcombiner un de nos Maîtres-Achats GSM et l’abonnement lemoins cher, qui vous convient lemieux. Vous serez sûr d’effec-tuer le bon choix et de faire uneéconomie encore plus élevéecomparée aux offres conjointes.Car il existe bien sûr des smart-phones avec un meilleur rap-port qualité/prix que ceux pro-posés dans les offres coupléesdes opérateurs.

ment : de nouvelles formules appa-raissent régulièrement, s’adaptant àla concurrence qui s’étend enfin et àl’évolution de la consommation. Leprix diminue et/ou l’abonnement of-fre plus de possibilités (plus d’heuresd’appel, plus de surf…).

Bloqué par un contrat de 2 ans,qu’il est préférable de ne pas rompreprématurément à moins d’y aller devotre poche, vous verrez très certaine-ment passer sur le marché des offresintéressantes pour votre portefeuille,mais auxquelles vous ne pourrez pas

souscrire.En effet, au

vu des termesde votre con-

trat, une fois signé, vous n’aurez pasintérêt à le résilier prématurément.Car, vous ne vous en sortirez pas sansfrais de résiliation et de rembourse-ment. Dans les conditions liées à uneoffre trouvée sur le site de Proximus,Belgacom précise, par exemple :“Toute résiliation du contrat avant ladate d’échéance entraîne le paiementd’une indemnité de rupture dont lemontant dépend de la réduction obte-nue et de la période restante jusqu’àl’échéance normale de votre contratGSM.” En d’autres mots, vous devrezrembourser le prix du smartphone“reçu” lors de la signature en fonctionde la date à laquelle vous résiliez vo-tre abonnement. Ce calcul se base sur

le prix plein du smartphone indiquésur l’offre, divisé par le nombre demois d’abonnement (souvent 24). Sile smartphone, payé 99 € lors de la si-gnature de l’offre conjointe, y était in-diqué à 699 € en prix plein et quevous décidez de rompre votre contrat17 mois avant la fin, vous devriez rem-bourser 495,125 € (699 € divisés par 24mois fois 17 mois). Un changement deposition, pour une raison ou uneautre, peut donc vous coûter trèscher. Mieux vaut être absolument cer-tain de pouvoir honorer votre con-

trat…

BRUXELLES Les offres conjointes ont étécollectées en janvier auprès des grandsopérateurs qui en proposent. Nous lesavons comparées avec les abonnementset les prix des smartphones disponibles àce moment-là sur le marché. Pour analy-ser l’attractivité des offres conjointescomparée à l’achat séparé d’un smart-phone et d’un abonnement, nous nous

sommes basés sur le comportement detrois types de consommateurs ayant cha-cun un profil d’utilisation : moyen (138min d’appel, 150 SMS et 500 MB/mois),élevé (5 h d’appel env., 500 SMS et 1 GB/mois) et intensif/illimité. Sur cette base,nous avons pu analyser objectivement lemeilleur choix pour chacune des trois si-tuations.

Notre méthodologie

Page 6: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

06 CONSO 07CONSO

www.dhPbe I LUNDI 31 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 31 MARS 2014 I www.dhPbe

AVEC LES DIABLESsur le terrain

A La dernière campagne de Coca-Cola vous offre l’opportunité d’êtrelittéralement sur le terrain avec lesDiables lors des trois dernières ren-

contres de prépara-tion en vue

de la Coupe du Monde.Coca-Cola lance pour la première

fois en Belgique l’action Diables Rou-ges recherchés !. Vous pouvez télé-charger votre photo de profil par lebiais des réseaux sociaux. Celle-ci re-cevra alors une petite place sur le

dos du maillot de votreDiable préféré. Avec tou-tes les photos envoyées,Coca-Cola réalisera uncollage ayant la forme dunuméro au dos du maillot.Au total, 138.000 places(6.000 sur chaque maillot)sont disponibles.

“C’est une manière de vous immor-taliser sur un maillot exclusif et desoutenir de très près notre équipe na-tionale. Les Diables Rouges porteront

ce maillot lors des troisderniers matchs ami-caux contre le Luxem-bourg (le 26 mai), laSuède (le 1er juin) et laTunisie (le 7 juin)”, ex-

plique Gaëtan Van de Po-puliere, Marketing Direc-

tor Belgium&Luxembourg.Dépêchez-vous donc d’encoura-

ger nos Diables ! Rendez-vous surcoca-cola.be pour prendre place surle maillot de votre joueur préféré.

6.000supporterssur chaquemaillot desDiables

Drink me I’M FAMOUS…

A The Famous Grouse, lewhisky le plus vendu enÉcosse, tire son nom dugibier national écossais.Depuis plus de trente ans,il est leader dans son payset il est au pied du po-dium des blended whis-kies les plus vendus dansle monde.

Présent dans plus de100 pays, il a été commer-cialisé pour la premièrefois en 1896 sous le labelThe Grouse Brand. Pour-tant, rien ne prédestinaitle fondateur de l’entre-prise à se destiner au mar-ché des spiritueux puis-que Matthew Gloag s’esttaillé à l’origine une ré-putation dans la vente

de légumes et de vins dans larégion de Perth.

Mais, en quelques années àpeine, la petite famille a réussià faire de sa propre marque dewhisky l’un des plus réputésdu pays.

Aujourd’hui, la traditionperdure puisque The FamousGrouse constitue toujours unassemblage des meilleurs sin-gle malt whiskies, garantis-sant ce mariage unique qui enfait toute la caractéristique.

Le whisky doit aussi songoût particulier à sa matura-tion supplémentaire de sixmois après l’assemblage. Levieillissement proprement dits’effectue depuis toujoursdans des fûts à sherry, appré-ciés à l’époque par WilliamGloag, le père de Matthew. Tra-dition encore en ce qui con-cerne la distillation puis-qu’elle s’effectue toujours àGlenturret, une distillerie desingle malt créée en 1775 et quireste aujourd’hui la plus an-cienne distillerie d’Écosse.

Mais respecter les tradi-

tions n’empêche pas de resterà la page. À l’approche de lafête des pères, The FamousGrouse vous offre lapossibilité de sortirdes sempiternellespaires de chausset-tes et cravatesqu’on achète endernière minute,faute d’idée. Alorspourquoi pas êtresûr de faire plaisir àvotre paternel ama-teur de whisky en luioffrant une bouteillede Famous Grousepersonnalisée ? Vouspouvez passer com-mande très facilementvia www.thefamous-grouse.be (à partir demi-mai). Il suffit decompléter vos coor-données online, detransmettre votre pro-jet et The FamousGrouse vous envoie vo-tre étiquette personna-lisée.

The Famous DH

The Famous Grouse est cer-tes un blended whisky au

goût pro-noncé,mais c’estaussi uningrédientidéal pourdes cock-tails surpre-nants. Es-sayez le Gin-ger Grouse.K Pressez uncitron vertdans un verrehautK Ajoutez unemesure deThe FamousGrouseK Complétezpar des glaçonsK Versez ensui-te du ginger ale(Canada Dry)K Santé !

Idée cocktail :Ginger Grouse

PENDANT LE SPORT…que manger pourRÉUSSIR SA SÉANCE8 Tirer tous les bénéfices d’une séance de

sport passe aussi par son assiette.

Certains aliments sont à banniret d’autres à privilégier. Alors, jemange quoi ? Suivez ces 10 con-seils.

J’ÉVITE DE FAIRE DU SPORT À JEUN

Cela obligerait votre organismeà puiser dans les protéines mus-culaires. Un effort qui entraîneune récupération plus difficile.

JE CESSE DE CROIRE QUE LES GLUCIDES LENTS

FONT GROSSIRCe n’est pas vrai ! Adaptez laquantité en fonction des effortsà fournir. Comptez 30 à 50 g parheure d’entraînement. Et ce quifait grossir dans une tartineavec de la pâte à tartiner, cen’est pas le pain !

JE FAIS L’IMPASSE SUR CERTAINS ALIMENTS

Barres de céréales chocolatées,pâtisseries, viennoiseries, brio-ches, gaufres… tout alimenttrop chocolaté ou trop gras doitêtre banni de votre alimenta-tion, car ils n’apportent pasd’énergie adéquate pour votreséance de sport et risquentmême de provoquer un incon-fort digestif.

JE PRENDS UNE COLLATION 1 H OU 1 H 30 AVANT.

Composez-la d’un fruit et d’unlaitage. En cas d’effort physiqueplus intense, ajoutez aussi uneportion de glucides complexescomme du pain complet avecdu miel, deux tranches de paind’épice ou un bol de céréales.JE BOIS SEULEMENT DE L’EAU

AVANT LA SÉANCEPas de sodas. Ces derniers aug-menteraient l’acidité déjà pro-

duite par l’organisme lors del’effort.

SI J’AI LE TEMPS, JE FAIS UN VRAI REPAS 2 H 30 AVANT

Privilégiez un repas complet etéquilibré avec une portion de fé-culents à indice glycémique fai-

ble comme le riz sauvage oudes pâtes al dente. Man-gez également des lé-gumes et des pro-téines pour opti-miser larécupération

musculaire, ainsi qu’un fruit etun laitage.

J’ÉVITE LES MATIÈRES GRAS-SES POUR CUIRE MES ALI-

MENTS.Faites bouillir, rôtir, cuire aufour ou utilisez la plancha. Ré-servez les matières grasses pourl’assaisonnement des crudités.

N’hésitez pas à utiliser des mé-langes d’huiles ou à les

alterner.L’ALIMENTATION

LORS DE LA SÉANCE DE SPORT

DÉPEND DE LA DURÉE DE L’EFFORT

Pour un cours d’uneheure, il n’est pas néces-

saire de manger. Si l’effortest plus intense, pensez auxfruits secs : une petite poignéede raisins secs, quatre dattes,trois à quatre figues sèches ouquatre abricots secs.

JE N’OUBLIE PAS DE BOIREHydratation est le maître motd’une séance de sport réussie.Avant et pendant, buvez de l’eauplate par petites gorgées. Aprèsl’effort, vous pouvez boire uneeau gazeuse riche en bicarbo-nate qui vous aidera à mieux ré-cupérer. Et, surtout, buvez avantd’avoir soif.

APRÈS L’EFFORT, J’ÉVITE DE ME JETER SUR DES ALIMENTS

GRAS ET SUCRÉSPrivilégiez un repas léger etcomplet ou une collation com-posée d’un fruit, un laitage, unverre de lait et d’un aliment à in-dice glycémique élevé commedes dattes ou une banane.K Adopter un mode de vie sainAfin de tirer tous les bénéficesd’une séance de sport, oubliezl’alcool et le tabac. Et veillezaussi à bien dormir la veillepour être au top ! Enfin, ne for-cez pas trop. L’important est depratiquer une activité physiquerégulière.

Johanna Amselem, avril 2014: Les sodas augmenterait l’acidité déjà produite par l’oganisme lors de l’effort © REPORTERS

L’idéalest de

privilégier unvrai repas 2h30avant l’effort

Aux petits soinsPAR SANTÉ MAGAZINE

Du neuf dans le caddyPAR VINCENT SCHMIDT

8 Dans son nouveau spot tv, Coca-Cola recherche les supporters qui seront littéralement derrière

nos Diables

8 Le whisky le plus vendu en Écosse vous offre la possibilité de personnaliser votre étiquette

Page 7: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

07CONSO

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 31 MARS 2014 I www.dhPbe

PENDANT LE SPORT…que manger pourRÉUSSIR SA SÉANCE8 Tirer tous les bénéfices d’une séance de

sport passe aussi par son assiette.

Certains aliments sont à banniret d’autres à privilégier. Alors, jemange quoi ? Suivez ces 10 con-seils.

J’ÉVITE DE FAIRE DU SPORT À JEUN

Cela obligerait votre organismeà puiser dans les protéines mus-culaires. Un effort qui entraîneune récupération plus difficile.

JE CESSE DE CROIRE QUE LES GLUCIDES LENTS

FONT GROSSIRCe n’est pas vrai ! Adaptez laquantité en fonction des effortsà fournir. Comptez 30 à 50 g parheure d’entraînement. Et ce quifait grossir dans une tartineavec de la pâte à tartiner, cen’est pas le pain !

JE FAIS L’IMPASSE SUR CERTAINS ALIMENTS

Barres de céréales chocolatées,pâtisseries, viennoiseries, brio-ches, gaufres… tout alimenttrop chocolaté ou trop gras doitêtre banni de votre alimenta-tion, car ils n’apportent pasd’énergie adéquate pour votreséance de sport et risquentmême de provoquer un incon-fort digestif.

JE PRENDS UNE COLLATION 1 H OU 1 H 30 AVANT.

Composez-la d’un fruit et d’unlaitage. En cas d’effort physiqueplus intense, ajoutez aussi uneportion de glucides complexescomme du pain complet avecdu miel, deux tranches de paind’épice ou un bol de céréales.JE BOIS SEULEMENT DE L’EAU

AVANT LA SÉANCEPas de sodas. Ces derniers aug-menteraient l’acidité déjà pro-

duite par l’organisme lors del’effort.

SI J’AI LE TEMPS, JE FAIS UN VRAI REPAS 2 H 30 AVANT

Privilégiez un repas complet etéquilibré avec une portion de fé-culents à indice glycémique fai-

ble comme le riz sauvage oudes pâtes al dente. Man-gez également des lé-gumes et des pro-téines pour opti-miser larécupération

musculaire, ainsi qu’un fruit etun laitage.

J’ÉVITE LES MATIÈRES GRAS-SES POUR CUIRE MES ALI-

MENTS.Faites bouillir, rôtir, cuire aufour ou utilisez la plancha. Ré-servez les matières grasses pourl’assaisonnement des crudités.

N’hésitez pas à utiliser des mé-langes d’huiles ou à les

alterner.L’ALIMENTATION

LORS DE LA SÉANCE DE SPORT

DÉPEND DE LA DURÉE DE L’EFFORT

Pour un cours d’uneheure, il n’est pas néces-

saire de manger. Si l’effortest plus intense, pensez auxfruits secs : une petite poignéede raisins secs, quatre dattes,trois à quatre figues sèches ouquatre abricots secs.

JE N’OUBLIE PAS DE BOIREHydratation est le maître motd’une séance de sport réussie.Avant et pendant, buvez de l’eauplate par petites gorgées. Aprèsl’effort, vous pouvez boire uneeau gazeuse riche en bicarbo-nate qui vous aidera à mieux ré-cupérer. Et, surtout, buvez avantd’avoir soif.

APRÈS L’EFFORT, J’ÉVITE DE ME JETER SUR DES ALIMENTS

GRAS ET SUCRÉSPrivilégiez un repas léger etcomplet ou une collation com-posée d’un fruit, un laitage, unverre de lait et d’un aliment à in-dice glycémique élevé commedes dattes ou une banane.K Adopter un mode de vie sainAfin de tirer tous les bénéficesd’une séance de sport, oubliezl’alcool et le tabac. Et veillezaussi à bien dormir la veillepour être au top ! Enfin, ne for-cez pas trop. L’important est depratiquer une activité physiquerégulière.

Johanna Amselem, avril 2014: Les sodas augmenterait l’acidité déjà produite par l’oganisme lors de l’effort © REPORTERS

L’idéalest de

privilégier unvrai repas 2h30avant l’effort

Aux petits soinsPAR SANTÉ MAGAZINE

Page 8: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

08 CONSO 09CONSO

www.dhPbe I LUNDI 31 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 31 MARS 2014 I www.dhPbe

BullesPAR GÉRY DE MAET

Mercier exige une qualitésans défaut. Le style de seschampagnes se reconnaîtimmédiatement : frais, frui-té, intense. Le brut Mercierrévèle un nez de pommefruit et de poire mûre. Enbouche, des arômes ri-ches de fruits blancss’ouvrent sur une finaleéclatante et vivace.L’assemblage se com-pose de 55 % de pinotnoir, 35 % de pinotmeunier et 10 % dechardonnay. Le Mercierbrut est parfait pourl’apéritif : aiguillettes decomté ou saumon fumésur toast.

Brut

J.C.R

ECH

T

La Maison Mercier est ouverte au public unegrande partie de l’année; sept jours sur sept

jusqu’au 11 novembre inclus. Départs de visites à intervalles réguliers

de 9h30 à 11h30 et de 14h à 16h30.68-70, avenue de Champagne, 51200 Epernay. Tel. : 00.33.3.26.51.22.22www.champagnemercier.comPour se rendre à Epernay, la route est le moyen le plus direct via la A1 (autoroute du Nord) puis la A26.Il est possible aussi de s’y rendre en train avec le Thalys.Jusqu’à 25 liaisons quotidiennes. 1h22 pour rejoindre

Paris-Nord au départ de Bruxelles-Midi. À partir de29 euros en Confort 2. Renseignements sur

www.thalys.com.À la gare de Paris-Est, un train relie

Epernay en 1 heure 15.

Les habits neufsd’un plus que centenaireEn 1858, Eugène Mercier a voulu faire du vin des élites un champagne accessible pour tous. En 2013, pour ses 155 ans, le champa-gne Mercier se réinvente. Sa nouvelle identité de marque, son nouveau dress-code, plus coloré, résolument graphiques et modernes rendent la marque plus visible. L’étiquettetout d’abord, se décline sous forme d’un bandeau rouge vif qui enserre la bouteille. Elle vise à exprimer la modernité, l’énergie, les couleurs de la marque. La typographie du logo a également été revisitée. Revue, allé-gée, dorée, la nouvelle graphie exprime la simplicité et la pureté. La collerette est devenue plus graphique avec les initiales d’Eugène Mercier placées au centre. Les cartons de six bouteilles ont également subi un rajeunissement. Leur code couleur indique leur contenu : blanc pour le brut, rosé, jaune pour le demi-sec et marron doré pour le brut réserve. Un bandeau rouge enveloppe le nouveau sac.

Une nouvelle communication visuelle a été créée en faisant appel à l’illustrateur David Lanaspa. Ce visuel révèle la signature du Champagne mercier : “Mercier, champagnemaison… à déguster chez soi.”Enfin, les internautes ne sont pas oubliés : la bouteille est dotée d’un QR code.

30 mètres sous terreParmi les différentes maisons basées àEpernay, le Champagne Mercier est unedes plus visitées. Pour attirer encoredavantage de public, elle propose désor-mais d’embarquer à bord d’un petit trainautomatique, à la découverte d’un vérita-ble souterrain. Un peu comme à Disney-land.La visite débute par un film qui retraceles exploits du fondateur, Eugène Mercier.Elle se poursuit en empruntant un ascen-seur panoramique qui s’enfonce à trentemètres sous terre.Il a fallu six ans pour creuser, à partir de1871, les premières caves de plain-piedreliées à la nouvelle ligne de chemin defer Paris-Strasbourg pour faciliter lechargement des bouteilles. Les caves secomposent de 47 galeries à angle droitdont 37 débouchent directement sur lavoie ferrée, recoupée par trois avenuesplus étroites. Inspirées des plans de NewYork, elles courent sur 18 km sur un seulniveau. Un record en Champagne !Les visiteurs parcourent pendant 45minutes à bord du petit train les somp-tueuses galeries ornées de sculpturesmurales monumentales en craie, œuvresde Gustave Navet, avant de remonter à lasurface pour déguster une flûte de cham-pagne.Pour l’ensemble de la visite, il en coûte12 € par personne en semaine et 15 € leweek-end.

ST

ÉPH

AN

EC

OM

PO

INT

LA NOUVELLE JEUNESSE du champagne Mercier8 Depuis 1858, la maison a pour objectif de

faire du vin des élites un champagne accessible pour tous

A Le champagne est fréquem-ment associé à la ville de Reims.Pourtant, sa capitale est plutôt àchercher du côté d’Epernay, unecité de taille bien plus modesteet située un peu plus au sud surla carte de France.

À Epernay, tout rappelle qu’onest dans la région des bulles lesplus célèbres du monde. De partet d’autre de la bien nomméeavenue de Champagne s’alignentles enseignes les plus prestigieu-ses : Moët et Chandon, De Castel-lane, Demoiselle ou Mercier.

C’est en 1858 qu’un certainEugène Mercier, à peine âgé de20 ans, a l’idée de fonder sa pro-pre marque qu’il souhaite ren-dre accessible à tous. Un fameuxpari à l’époque où le vin pé-tillant était une boisson associéeà l’élite.

Tout au long de son histoire,le champagne Mercier est restéfidèle à sa tradition. Dès l’appari-tion des premières grandes chaî-

nes de distribution comme FélixPotin, on trouvera des flacons dela marque dans les rayons.

EN 1970, MERCIER s’associera àMoët et Chandon qui donneranaissance en 1987 au groupeLVMH, référence mondiale dansle domaine du luxe.

Désormais, la maison a doncperdu son caractère familial.Néanmoins, Emmanuel Mercier,arrière-petit-fils d’Eugène, jouele rôle d’ambassadeur de pres-tige pour la marque.

Celle-ci a décidé l’an dernierde dépoussiérer quelque peuson image. Elle vise désormais lepublic des moins de trente ans.Dans ce but, elle a mis au pointun nouveau packaging et unenouvelle étiquette. Mais elle de-meure fidèle à sa politique d’unchampagne à portée de tous,avec des prix qui restent démo-cratiques.

GDM: Les visiteurs parcourent les caves du Champagne Mercier à bord d’un petit train. © STÉPHANE COMPOINT

Un génie de la communication8 Eugène Mercier aurait été ravi d’utiliser Internet pour vanter ses produits

A Eugène Mercier est décédé en1904, âgé de 66 ans, à sa tablede travail. D’aucuns disent ques’il avait vécu de nos jours, ilaurait été un des premiers à uti-liser Internet.

Le fondateur de la maisonMercier a toujours fait figure deprécurseur. Doué d’une intui-tion fabuleuse, il maîtrisait l’artde la communication et dumarketing avant tout le monde.

C’est ainsi qu’il profita desExpositions universelles, trèspopulaires à l’époque, pourfaire connaître son champagneau plus grand nombre. Il a con-vaincu la grande actrice SarahBernhardt d’être la premièreégérie de l’histoire de la publi-cité. Dès 1883, il utilisera sonnom et le fac-similé de la signa-ture de l’actrice sur les étiquet-tes et les bouchons de ses pro-duits.

COUP DE FOUDRE !À l’occasion de l’exposition uni-verselle de 1889, Eugène Mer-cier frappe un grand coup : ilfait construire l’un des plusgrands tonneaux du monde. En

1872, déjà, il avait commandéles plans et acheté des forêts dechênes en Hongrie. En 1879, letransport des éléments com-mence. Le 7 juillet 1885, le Fou-dre est inauguré. Deux ans plustard, 1.600 hectolitres soit200.000 bouteilles sont versésdans ce géant de plus de 5 mè-tres de haut, pensant 20 tonnes.

En 1889, tracté par douze pai-res de bœufs, le foudre géant,décoré par Gustave Navet, mettrois semaines pour rejoindrel’exposition universelle. La mar-que Mercier gagne encore ennotoriété.

Le Foudre sera la deuxièmeattraction la plus admiréeaprès la tour Eiffel. Aujourd’hui,il trône à l’entrée du pavillond’accueil des visites à Epernayoù près de 150.000 personnespar an découvrent les caves.

EN BALLONAprès l’exploit du Foudre,Eugène Mercier vise encoreplus haut lors de l’Expositionde Paris en 1900. Un ballon cap-tif affichant Champagne Mer-cier en lettres de trois mètresde haut est amarré non loin du

château de Vincennes. Pendantsix mois, 10.000 passagers ad-mireront le panorama depuisla nacelle, à 300 mètres d’alti-tude, soit l’équivalent de la TourEiffel, tout en dégustant unecoupe de champagne, le toutpour cinq francs.

La même année, Eugène Mer-

cier sera l’un des premiers àimaginer des publicités ani-mées mettant son champagneen scène dans des situationsspontanées. Il commanderaaux frères Lumière un des pre-miers films publicitaires aumonde qui sera vu par3.732.000 spectateurs.

À Liège, en 1905, à nouveaupour l’Exposition universelle, lepublic découvrira un arc detriomphe réalisé à l’aide de

15.000 bouteilles de champa-gne.

AUTRE COUP D’ÉCLAT, le 1er août1950, un rallye de 4CV aura lieudans les caves mêmes de lafirme à Epernay. Quinze voitu-res se tireront la bourre tout aulong des dix-huit kilomètres decaves, essayant même de se dé-passer sans qu’aucune bou-teille ne soit cassée !

GDM

: Le fabuleux Foudre qui peut contenir 200.000 bouteilles accueille aujourd’hui les visiteurs dans le hall d’entrée de Champagne Mercier à Epernay. © STÉPHANE COMPOINT

Le Mercier Brut Réserve estun assemblage traditionnelintégrant des vins de réser-ve. Il peut être dégusté du-rant tout le repas avec diffé-rents accompagnementstels que des coquilles St-Jacques, de la volaille ouencore des desserts frui-tés.

Brut RéserveTout en respectant la tradi-tion et le style frais deschampagnes Mercier, le Mer-cier demi-sec offre une ron-deur et une intensité parti-culière. Son côté gourmandrévèle des arômes de miel,d’épices et de fruits secs.Un peu tombé en désué-tude quoique encore pri-sé dans certaines ré-gions comme le Nord dela France, le demi-secest recommandé pouraccompagner les des-serts tels qu’une tarteTatin, une glace au ca-ramel ou encore un sor-bet de fruits exotiques.

Demi-sec

Ce brut rosé à la robesaumonnée possède desarômes vifs, immédiats etfrais et son style estrégulier. En bouche, l’at-taque est douce et évo-lue vers les baies rou-ges. Le brut rosé estidéal à l’apéritif sousforme de snacking :rillettes de saumon,dés de jambon depays, rosette de Lyonou en accompagne-ment de sushis.

Rosé

LA PHRASE

“Mercier se doit de conserver l’esprit anticonformistede mon arrière-grand-père. Son génie a été de rendrele vin des élites accessible à tous. Je suis certain qu’ilaurait été un des premiers à utiliser Internet commeil a commandé aux frères Lumière un des premiers

films publicitaires.”Emmanuel Mercier, arrière-petit-fils du fondateur

249Les raisins utilisés pour l’élaborationdu Champagne Mercier sont cultivéspour moitié dans les 249 hectares devignes acquises par le fondateur. Le

reste est acheté.

Bon à savoir

Page 9: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 10: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 11: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 12: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 13: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 14: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 15: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 16: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 17: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 18: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 19: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 20: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 21: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 22: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 23: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 24: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 25: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

09CONSO

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 31 MARS 2014 I www.dhPbe

Mercier exige une qualitésans défaut. Le style de seschampagnes se reconnaîtimmédiatement : frais, frui-té, intense. Le brut Mercierrévèle un nez de pommefruit et de poire mûre. Enbouche, des arômes ri-ches de fruits blancss’ouvrent sur une finaleéclatante et vivace.L’assemblage se com-pose de 55 % de pinotnoir, 35 % de pinotmeunier et 10 % dechardonnay. Le Mercierbrut est parfait pourl’apéritif : aiguillettes decomté ou saumon fumésur toast.

Brut

J.C.R

ECH

T

La Maison Mercier est ouverte au public unegrande partie de l’année; sept jours sur sept

jusqu’au 11 novembre inclus. Départs de visites à intervalles réguliers

de 9h30 à 11h30 et de 14h à 16h30.68-70, avenue de Champagne, 51200 Epernay. Tel. : 00.33.3.26.51.22.22www.champagnemercier.comPour se rendre à Epernay, la route est le moyen le plus direct via la A1 (autoroute du Nord) puis la A26.Il est possible aussi de s’y rendre en train avec le Thalys.Jusqu’à 25 liaisons quotidiennes. 1h22 pour rejoindre

Paris-Nord au départ de Bruxelles-Midi. À partir de29 euros en Confort 2. Renseignements sur

www.thalys.com.À la gare de Paris-Est, un train relie

Epernay en 1 heure 15.

Les habits neufsd’un plus que centenaireEn 1858, Eugène Mercier a voulu faire du vin des élites un champagne accessible pour tous. En 2013, pour ses 155 ans, le champa-gne Mercier se réinvente. Sa nouvelle identité de marque, son nouveau dress-code, plus coloré, résolument graphiques et modernes rendent la marque plus visible. L’étiquettetout d’abord, se décline sous forme d’un bandeau rouge vif qui enserre la bouteille. Elle vise à exprimer la modernité, l’énergie, les couleurs de la marque. La typographie du logo a également été revisitée. Revue, allé-gée, dorée, la nouvelle graphie exprime la simplicité et la pureté. La collerette est devenue plus graphique avec les initiales d’Eugène Mercier placées au centre. Les cartons de six bouteilles ont également subi un rajeunissement. Leur code couleur indique leur contenu : blanc pour le brut, rosé, jaune pour le demi-sec et marron doré pour le brut réserve. Un bandeau rouge enveloppe le nouveau sac.

Une nouvelle communication visuelle a été créée en faisant appel à l’illustrateur David Lanaspa. Ce visuel révèle la signature du Champagne mercier : “Mercier, champagnemaison… à déguster chez soi.”Enfin, les internautes ne sont pas oubliés : la bouteille est dotée d’un QR code.

30 mètres sous terreParmi les différentes maisons basées àEpernay, le Champagne Mercier est unedes plus visitées. Pour attirer encoredavantage de public, elle propose désor-mais d’embarquer à bord d’un petit trainautomatique, à la découverte d’un vérita-ble souterrain. Un peu comme à Disney-land.La visite débute par un film qui retraceles exploits du fondateur, Eugène Mercier.Elle se poursuit en empruntant un ascen-seur panoramique qui s’enfonce à trentemètres sous terre.Il a fallu six ans pour creuser, à partir de1871, les premières caves de plain-piedreliées à la nouvelle ligne de chemin defer Paris-Strasbourg pour faciliter lechargement des bouteilles. Les caves secomposent de 47 galeries à angle droitdont 37 débouchent directement sur lavoie ferrée, recoupée par trois avenuesplus étroites. Inspirées des plans de NewYork, elles courent sur 18 km sur un seulniveau. Un record en Champagne !Les visiteurs parcourent pendant 45minutes à bord du petit train les somp-tueuses galeries ornées de sculpturesmurales monumentales en craie, œuvresde Gustave Navet, avant de remonter à lasurface pour déguster une flûte de cham-pagne.Pour l’ensemble de la visite, il en coûte12 € par personne en semaine et 15 € leweek-end.

ST

ÉPH

AN

EC

OM

PO

INT

LA NOUVELLE JEUNESSE du champagne Mercier

Le Mercier Brut Réserve estun assemblage traditionnelintégrant des vins de réser-ve. Il peut être dégusté du-rant tout le repas avec diffé-rents accompagnementstels que des coquilles St-Jacques, de la volaille ouencore des desserts frui-tés.

Brut RéserveTout en respectant la tradi-tion et le style frais deschampagnes Mercier, le Mer-cier demi-sec offre une ron-deur et une intensité parti-culière. Son côté gourmandrévèle des arômes de miel,d’épices et de fruits secs.Un peu tombé en désué-tude quoique encore pri-sé dans certaines ré-gions comme le Nord dela France, le demi-secest recommandé pouraccompagner les des-serts tels qu’une tarteTatin, une glace au ca-ramel ou encore un sor-bet de fruits exotiques.

Demi-sec

Ce brut rosé à la robesaumonnée possède desarômes vifs, immédiats etfrais et son style estrégulier. En bouche, l’at-taque est douce et évo-lue vers les baies rou-ges. Le brut rosé estidéal à l’apéritif sousforme de snacking :rillettes de saumon,dés de jambon depays, rosette de Lyonou en accompagne-ment de sushis.

Rosé

LA PHRASE

“Mercier se doit de conserver l’esprit anticonformistede mon arrière-grand-père. Son génie a été de rendrele vin des élites accessible à tous. Je suis certain qu’ilaurait été un des premiers à utiliser Internet commeil a commandé aux frères Lumière un des premiers

films publicitaires.”Emmanuel Mercier, arrière-petit-fils du fondateur

249Les raisins utilisés pour l’élaborationdu Champagne Mercier sont cultivéspour moitié dans les 249 hectares devignes acquises par le fondateur. Le

reste est acheté.

Bon à savoir

Page 26: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

10 RECETTES

www.dhPbe I LUNDI 31 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

INGRÉDIENTS

K 400 g de filet de cabillaud sans la peauK 1 jeune carotteK 1 céleriK 1/2 poireauK ciboulette, cerfeuil, aneth, coriandre…K miettes de painK 10 cl d’huile d’oliveK 10 cl de fumet de poissonK 10 cl de HommelbierK 100 g de crème aigreK poivre et selK poivre de CayenneK quelques baies roses

PRÉPARATION

K Tournez les filets de cabillaud dans un film plastique et pla-cez-les quelques heures au congélateur.K Faites cuire ensemble l’huile d’olive, le fumet de poisson etla Hommelbier avec les herbes finement coupées. (marinade)K Assaisonnez la crème aigre avec le sel, le poivre et une pin-cée de poivre de Cayenne.K Sur une assiette plate, étalez la crème aigre.K Posez-y les fines tranches de cabillaud (le plus facile pource faire est d’utiliser une trancheuse à viande pour avoir destranches de 2 mm).K À l’aide d’un pinceau, badigeonnez le poisson avec la mari-nade et déposez-y les herbes.K Assaisonnez de sel et de poivreK Placez les assiettes une minute au four à 180°, de telle ma-nière à casser les fibres du poisson.K Ponctuez avec les fines herbes fraîches, les baies roses etles croûtons de pain cuits à l’huile d’arachide.

DEM

OU

LIN

DESSERT

Carpaccio de cabillaud mariné dans la Hommelbier et sa crème aigre

PLAT

Œuf poché aux jetsde houblon

INGRÉDIENTS

K 1 œufK 70 g de jets de houblonK 1 tranche de saumon fuméK Tranche de pain grilléK Cerfeuil

POUR LA MOUSSELINE

K 2 jaunes d’œufsK 80 g beurre fonduK un soupçon de jus de citronK sel, poivre, noix de muscadeK un peu de crème

PRÉPARATION

K Nettoyez les jets de houblonun par un, c’est-à-dire casser larondelle dure au-dessus de lapartie charnue, en conservantainsi un jet d’environ 5 à 7 cen-timètres.K Lavez-les soigneusement

puis laissez-les blanchir deuxminutes dans une eau légère-ment salée, à laquelle vous in-corporez un filet de jus de ci-tron. Ainsi, ils conserveront leurcroquant.K Le secret pour obtenir unemousseline très légère et aérée,c’est le fouet.K Chauffez les jets de houblondans un peu de crème; rectifiezselon votre goût avec sel, poivreet noix de muscade.K Déposez les jets de houblonsur un plat préchauffé; posez-yla tranche de saumon fumé.K Pochez et déposez délicate-ment l’œuf sur le saumon; nap-pez-le généreusement de saucemousseline.K Décorez avec quelques pelu-ches de cerfeuil et le pain grilléposé sur le bord de l’assiette.

DEM

OU

LIN

BER

NA

RD

DEM

OU

LIN

CADRE

K Si l’on voulait résumer la cuisine du restaurant t’Hommelhof en une phrase, on évoquerait une gastrono-mie de terroir avec des produits de saison et la présence de la bière dans toutes les recettes. Stefaan, auxfourneaux depuis le début de la belle aventure, n’a pas son pareil pour sortir des plats ayant conquis une ky-rielle d’habitués et la majorité des touristes de passage dans la région de Popperinge. La fermette qui sertd’écrin à cet ovni de la restauration complète à merveille le tableau champêtre.

INFORMATIONS

K Adresse : Watouplein 17, 8978 WatouK Jours de fermeture : lundi soir, mardi soir, mecredi toute la journée et jeudi soirK Réservations : 057/38.80.24K Infos : [email protected]

Avec Stefaan Couttenye du “t’hommelhof”

Page 27: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

11HIGH TECH

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 31 MARS 2014 I www.dhPbe

Il invente une Love Machine

POURFACEBOOK8 Un infographiste a créé un script qui lui

fait aimer automatiquement des statutssur le réseau

A Julien Deswaef déborded’amour. Sur Facebook tout dumoins. Ce Bruxellois de39 ans a en effet crééune Love Machineparticulièrement ac-tive sur le plus célèbredes réseaux sociaux.

“C’est un script qui per-met de manipuler le naviga-teur”, explique cet infogra-phiste de formation. “Je l’aiinscrit sur mon compte Face-book si bien que sans devoir utili-ser ma souris, la Love Machine secharge de liker toutes les publica-tions qui apparaissent dans monfil d’actualité.”

CHAQUE JOUR, sa Love Machinepermet à Julien d’aimer près de1.500 publications. Celles de sesamis, des amis de ses amis oudes pages suggérées par le ré-

seau social.“L’idée m’est

venue d’un col-lectif d’artisteshollandais qui acréé une SuicideMachine, un site à tra-vers lequel on peut effacertoutes ses données Facebook.J’ai eu envie de leur répondre,mais en allant dans l’autre sens eten poussant jusqu’au bout le con-

cept gentillet de Facebook.”Pour Julien en effet, il y a uncôté Oui-Oui sur le réseau de

Mark Zuckerberg. “Tout lemonde s’aime sur Face-book. On ne peut pasexprimer directe-ment son mécon-tentement. Etquand on publiequelque chose sur

son mur, on espère avoirl’un ou l’autre

like. Je vou-

lais donc faire plaisir à mes amis.Mais comme je n’ai pas assez detemps, tout cela est automatisé.”

ÉVIDEMMENT, cela déboucheparfois sur des situations cocas-ses. “Ma Love Machine aime sansdistinction. Par exemple, le com-mentaire d’un ami d’un ami quidonne rendez-vous pour allerboire un café ou qui demande oùsont ses clés de voiture. Alors lesgens se demandent qui est ce typequi like tout !”

Au-delà de la performanceamoureuse, la Love Machine in-vite à une réflexion sur le fonc-tionnement de Facebook.

“Je veux que les gens prennentconscience que nos relations so-ciales sur ce réseau passent par unfiltre. On a l’impression qu’on con-trôle ce qu’on publie et ce qu’onéchange mais c’est Facebook qui ales clés. Or Facebook n’est riend’autre qu’une machine. Et sonfonctionnement est nébuleux. Onne sait pas comment sont triéesnos données ni ce qu’on en fait.”

Julien Deswaef offre son in-vention en téléchargementgratuit sur lovemachine.cc. Siaujourd’hui, l’outil lui permetd’aimer près de 1.500 statutspar jour, son concepteur a dûd’abord fignoler quelques ré-glages.“Au début, la machine fai-

sait un like tous les dixièmesde seconde”, explique JulienDeswaef. “Mais Facebookplantait rapidement. Il n’estpas préparé à cela ! Mamachi-ne fait donc des likes dema-nière aléatoire. Ce que j’ai re-marqué, c’est que plus je like,plus Facebookme propose ducontenu. Je pourrais me re-trouver avec un flux constantd’informations qui pourraitvite tourner à la boulimie.”

Évidemment, si le fonc-tionnement de Facebook res-te nébuleux, Julien Deswaefsait tout de même que nosdonnées sont précieusespour les annonceurs qui, grâ-ce au réseau social, cernentnotre profil. “La Love Machineme permet de contourner cet-te intrusion dans notre vie pri-vée. L’annonceur qui tenteraitde cerner mon profil s’arra-cherait vite les cheveux :j’aime tout et n’importequoi !”

Une paradecontre lesannonceurs

Page 28: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

12 BD

www.dhPbe I LUNDI 31 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

LES VIEUX FOURNEAUX - TOME 1 CAUUET + LUPANO © DARGAUD BENELUX 2014

Page 29: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

13JEUX

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 31 MARS 2014 I www.dhPbe

Page 30: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

14 COURRIER

www.dhPbe I LUNDI 31 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

NÉCROLOGIE

Comment faire paraître un avis nécrologique?L Le plus simple est de vous adresser à un entrepreneur de

pompes funèbres, il connaît la procédure à suivre et les tarifs, ilpeut vous proposer des modèles de textes et vous assister envous conseillant et en agissant concrètement.

L Adressez-vous directement au journal : ) 02/211 31 88š [email protected]

COURRIER DES LECTEURS

K “Peut-on rester crédi-ble pour continuer àarbitrer desmatchs ?”N’ZOLO ”Membre du PS, il se pré-sente sur une liste CDH. Peut-onrester crédible pour continuer à ar-bitrer des matchs de foot quand onest une girouette ?”

Patrick V., d’Ollignies

K “Je ne croispas à la possibilitéde changer les choses”LAXISME “La banalisation et lafacilité du divorce, cause d’appau-vrissement et notamment des fem-mes avec enfants. La prédominan-ce des loisirs sur le travail et l’écoleavec les répercussions néfastes surces derniers. Le manque de contrô-les douaniers aux frontières lais-sant la porte ouverte à la drogue etauxmalfrats. L’explosion du nom-bre de giga logements sociauxcréant des quartiers occupés parune population pauvre et souventlimitée intellectuellement, d’oùl’existence d’écoles poubelle. Uneassistance financière à la locationserait mieux indiquée pour mieuxrépartir cette population et créerainsi une réelle mixité…Mais lacréation de logements sociaux, estl’occasion pour nos (irs) responsa-bles politiques de procurer des siné-cures aux amis, aux amis des amis,électeurs ou assimilés, qu’ils soientadministrateurs, employés,ouvriers ou locataires… Le laxismede la justice, des écoles et des pa-rents mènent à la suppression detoute notion de respect de l’autori-té. La notion de devoir est rempla-cée par le droit alors que droit = de-voir. Je ne crois pas à la possibilitéde changer les choses, car quel quesoit le parti pour lequel nous allonsvoter, il n’en sera pas tenu compte.Les partis s’arrangeront quandmê-me selon leur bon plaisir ne se pré-occupant nullement des majoritésélues. On appelle cela la démocra-tie ! “

F.V., par courriel

K “Les déspipés sont déjà joués”ÉLECTIONS “Je tombe des nues.Un criminel qui aurait tué ou quiaurait participé à un crime sur lapersonne d’un policier, grâce à unavocat qui s’avère être l’époux ouex-époux d’uneministre, va rece-voir donc, grâce à ce Monsieur, unesomme de cinqmilles euros de dé-dommagement. Et la famille de no-tre brave policière, elle attend depercevoir une somme de soixantemilles euros qu’elle recevra à la pla-ce de leur fille. Tiens on fait le pari.Je parie qu’elle recevra cette som-me bien après ce gentil assassin. Enplus, maintenant, un sénateur brû-le un feu rouge et, à nouveau, unjuge décrète que l’intéressé, vu queet entendu que…, n’aura absolu-ment rien. Essayez, vous les pi-geons, essayez de faire une faute deconduite. Non, la Belgique, suite àces jugements humoristiques, vadevenir la risée dumonde entier. Et,en plus, quel appel de pied pourtous les voyous de cemonde.Allez,

venez en Belgique, vous pouveztuer, vous pouvez voler, vous pou-vez même cracher sur le code de laroute, vous recevrez en prime decinq cents euros, vous serez logésdans des prisons quatre étoiles et,pour avoir omis un feu rouge, vousrecevrez les félicitations du juge.Non, il est temps que les réactionsde nos dirigeants, des juges et desavocats défendant l’indéfendable(oui, eux, les gentils bandits, ils ontle fric eux) cessent. Ils seront éton-nés le jour, où nous, les moutonsactuels, deviendrons des loups.Qu’ils regardent ce qui s’est passéen Ukraine. Ces événements pour-raient arriver chez nous. Alors aus-si, n’oubliez pas que, même si vousvotez pour un petit parti qui pour-rait faire quelque chose, les dés pi-pés sont déjà joués.”

Un Belge d’Allemagne

K “Clientélisme,quand tu les tiens !”ÉLECTIONS Non, il ne s’agit pasde football, mais de politique. Tousles partis ont fait leur parade deprintemps, ils étaient tous bienfringants, sûrs d’eux, bien propressur eux. Et ils s’invectivent, rejet-tent la patate chaude aux autres.Cinéma ! Ils vont nettoyer tout netsur leur passage, ils vont raser deprès. Ils vont même relancer lepays. Tiens, avant ce dimanche etselon eux, le pays allait bien, étaitdonc bien lancé. Reconnaîtraient-ils

enfin que, pendant cette dernièrelégislature, tout a été bringueba-lant ? Chômage en hausse, person-nes nombreuses risquant de perdrele bénéfice de celui-ci, fermeture denombreuses grosses entreprises, deplus en plus de personnes vivantsous le seuil de la pauvreté, ensei-gnement dans l’impasse la plus to-tale, palais de justice croulant sousles décombres et absence de pri-sons construites à temps et à heu-re, obligeant le pays à louer cher etvilain des prisons hollandaises, re-venus cadastraux et taxes diversesen perpétuelle hausse, révisionsbudgétaires permanentes donnantle tournis aux citoyens, etc. Renou-veau politique, disent-ils. En dé-voyant les journalistes, le monde dusport, les têtes connues autrementqu’en politique. Clientélisme, quandtu les tiens ! Tout cela ne donnevraiment pas envie de voter unenouvelle fois pour les mêmes têtes,responsables de ce qui précède. Ce-la ne changera pas tant qu’on nefera pas table rase de ce foutu sys-tème de fils et filles à papa et àma-man qui ne sortiront pas de leursfâcheuses ornières.”

Alain D., de Franière

ÉCRIVEZ-NOUS

Envoyez votre courrierpare-mail : [email protected] et MMS : 4500

Page 31: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

15ANNONCES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 31 MARS 2014 I www.dhPbe

TÉLÉRENCONTRES

21-106499305-05

21-106499309-09

21-106499308-08

21-106499307-07

21-106499306-06

21-106499302-02

21-106499301-01

MASSAGES

21-106940001-01

21-106770203-03

21-106944101-01

21-106870402-02

21-106945501-01

21-106940101-01

21-106660503-03

21-106851402-02

21-106939701-01

21-105222223-23

21-106963601-01

21-105577906-06

21-106860002-02

21-100606446-46

21-106596101-01

21-105627404-04

21-106208203-03

21-106964101-01

21-106964102-02

RENCONTRESparticuliers

21-106371302-02

21-106638920-20

21-106638917-17

21-106638919-19

21-106638918-18CAPITAUX -

ASSURANCES

21-106638921-21

INFORMATIQUE -TÉLÉPHONIE

21-106794001-01

MAISONSà louer

21-106915701-01

LITTORALà louer

21-106655601-01

21-106915702-02

21-106652401-01

Page 32: Dh 20140331 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

16 MOTEURS

www.dhPbe I LUNDI 31 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

loppement de la technologie etle groupe français adapte la voi-ture aux exigences européennes(volant à gauche, normes de sé-curité, liaisons au sol…). La Mit-subishi i-Miev, déjà commercia-lisée au Japon dès 2009, possèdeainsi deux clones sur le Vieux-Continent depuis 2010.

QUATRE ANS PLUS TARD, soitune éternité à l’heure de l’évolu-tion technique actuelle, Volk-swagen propose son interpréta-tion électrique de la citadine up.Contrairement à Nissan (Leaf),Renault (Zoé) ou encore BMW(i3), Volkswagen a donc aussi dé-cidé de partir d’un modèle ther-mique existant. Une astuce quipermet de réduire les coûts dedéveloppement/production.

Et donc aussi le prix d’achatde la voiture. Certes, il reste gra-tiné si l’on compare les26.900€ exigés par rapportaux 9.790€ de la up 1.0l es-sence. Mais dans l’universde la voiture électrique, cetarif reste compétitif.

Après un prix tournantautour des 35.500€ lors deson lancement, la PeugeotiOn oscille dorénavant aussidans les mêmes eaux(25.900€). Pour ce tarif, on bé-néficie heureusement dans lesdeux cas d’un équipement com-plet pour une citadine.

Avec un léger avantage pourla VW, notamment grâce à sonsystème d’info-divertissement

(0 à 100km/h en 12,4s contre 15,9s) et permettent d’envisagerune utilisation plus polyvalente.Avec l’iOn, mieux vaut se con-tenter de déplacements dans lescentres urbains.

MÊME CONSTAT côté batterie :grâce à une capacité de stockagede près de 19 kWh contre seule-ment 14,5 kWh pour la Peugeot,la VW autorise une autonomiesupérieure de 30 à 50 km enfonction du style de conduite.En parcours mixte, on peut ta-bler sur un bon 130-140 km avecla e-up contre environ 100 kmavec l’iOn. Il faut dire que Volk-swagen propose un système derécupération d’énergie plusabouti. On peut moduler, trèssimplement, le freinage régéné-ratif selon différents paliers surl’e-up. Cette dernière se montre,par contre, encore plus simple à

appréhender puisqu’il n’y aaucun mode complexe à

manipuler.Dans les 2 cas, rou-

ler en ville rede-vient un plaisir : il

n’y a presque pasde bruit, aucunevibration etaucun change-ment de vites-ses à négocier.Accélérer, lever

le pied ou frei-ner. Enfantin !

Si la citadine élec-trique de VW séduit

davantage par sa tech-nique, elle assomme

complètement l’offre dePeugeot sur le plan de la fini-tion. Nettement plus basique, le

PEUGEOT ION

N LES PLUS1 FACILITÉ À APPRÉHENDER2 PARFAITEMENT ADAPTÉE À LA CONDUITE URBAINE3 HABITABILITÉ POUR UNE CITADINE

O LES MOINS1 FINITION TRÈS BASIQUE2 AUTONOMIE UN PEU JUSTE3 ÉQUIPEMENT LIMITÉ4 PRIX ÉLEVÉ

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 3,475 mLargeur 1,472 mHauteur 1,608 mCoffre 166 lPoids 1.065 kgAutonomie 130 kmBatterie 14,5 kWhPuissance 65 chCouple 196 NmVitesse max. 130 km/hAccélérations (de 0 à 100) 15,9 sÉmission CO2 0 g/kmPrix 25.900 €

VOLKSWAGEN E-UP

N LES PLUS1 VOITURE ÉLECTRIQUE ABOUTIE2 AUTONOMIE APPRÉCIABLE3 ACCÉLÉRATIONS4 ÉQUIPEMENT DE SÉRIE

O LES MOINS1 PRIX ÉLEVÉ DE LA TECH-NOLOGIE2 AMORTISSEMENT UN PEU FERME

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 3,540 mLargeur 1,645 mHauteur 1,477 mCoffre 250 lPoids 1.139 kgAutonomie 160 kmBatterie 18,7 kWhPuissance 82 chCouple 210 NmVitesse max. 130 km/hAccélérations (de 0 à 100) 12,4 sÉmission CO2 0 g/kmPrix 26.900 €

D.R

.

D.R

.

D.R

.

Verdict !Étonnantes en 2009/2010, les

Peugeot iOn/Citroën C-Zéro et Mitsu-

bishi i-Miev s’avèrent aujourd’hui complè-

tement dépassées par les petites jeunes

comme l’e-up. Le perfectionnement de la tech-

nique en à peine 5 ans donne le tournis. Et laisse

présager, d’ici 10 ans, des voitures électriques

vraiment convaincantes. Car, pour le moment,

même si la e-up remporte brillamment la partie,

elle risque bien aussi de devoir se contenter d’un

rôle de figuration compte tenu

de son prix dissuasif et

de sa polyvalence

limitée…

D.R

.

D.R

.

8 VW a patienté avant de se lancer dans l’aventure électrique pourpeaufiner son e-up. Confrontation avec l’une des premières

citadines électriques, la Peugeot iOn, pour jauger l’évolution

A Si le groupe Peugeot-Citroëntentait déjà une incursion dansle secteur de la mobilité zéroémission avec ses voitures (106/Saxo) et utilitaires (Partner/Ber-lingo) 100 % électriques dans lesannées 1990, il a décidé de s’as-socier à Mitsubishi pour reten-ter l’aventure au 3e millénaire.

Le pacte est simple : le cons-tructeur japonais assure le déve-

comprenant la navigation.Nettement plus moderne que

l’iOn, la e-up permet en outre dedisposer de nombreuses appli-cations liées à l’utilisation d’unevoiture électrique (analyse dustyle de conduite, préchauffagede l’habitacle, calcul du tempsrestant de charge…).

Sur le plan technique, on res-sent également une évolutionnotable entre ces modèles. Lemoteur électrique de la petiteVolkswagen peut développerjusqu’à 82 ch en pointe, contreseulement 65 ch pour l’iOn, et li-bère un couple légèrement plusgénéreux. Les performances ensortent sensiblement gagnantes

clone de la Mitsubishi ne peutvraiment pas rivaliser. Ni mêmeen agrément de conduite,d’ailleurs, à cause de ses rouesavant, très étroites, qui jettentl’éponge en sous-virant géné-reusement dès que le rythmes’accélère légèrement. C’estjuste sur le plan de l’habitabi-lité, assez généreuse à l’arrière,et grâce à l’accès plus pratiquede son coffre que l’iOn peutéventuellement tenir tête à lapetite Volkswagen.

L’actu automobilePAR JEAN-FRANÇOIS CHRISTIAENS