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DOSSIER DE DEMANDE DE RÉSIDENCE D’EXPÉRIMENTATION, DE CRÉATION ET/OU DE DIFFUSION Création saison 2017 - 2018 Pièce adaptée aux théâtres et aux espaces extérieurs BENDERs CONCERT CHORÉGRAPHIQUE PIÈCE DE DANSE CONTEMPORAINE POUR 4 DANSEURS ET UN ACOUSTICIEN www.utilitepublique.ch

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DOSSIER DE DEMANDE DE RÉSIDENCE D’EXPÉRIMENTATION, DE CRÉATION ET/OU DE DIFFUSIONCréation saison 2017 - 2018

Pièce adaptée aux théâtres et aux espaces extérieurs

BENDERsCONCERT CHORÉGRAPHIQUE PIÈCE DE DANSE CONTEMPORAINE POUR 4 DANSEURS ET UN ACOUSTICIEN

www.utilitepublique.ch

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BENDERsCréation 2017 - 2018

Concert chorégraphique – 60’

Concept et chorégraphie : Corinne Rochet et Nicholas Pettit Danseurs interprètes : 4 danseurs I Audition janvier 2017

Acousticien : A déterminerCostumes : Diane Grosset

Lumière : Pablo Weber

Administration : Marianne Caplan I + 41 21 312 16 90 I [email protected] Utilité Publique, Rue du Valentin 35, 1004 Lausanne, Suisse

Soutiens (en cours d’élaboration):La Cie Utilité Publique est au bénéfice d'une convention de subvention

de l'Etat de Vaud (2015-2017).

DO IT YOUR SELF EXPLORATION

ACCIDENT JOUET

RECYCLAGE COURT-CIRCUIT

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Avec quatre danseurs et un acousticien, BENDERs explore la thématique du court-circuit. Sous la forme d’un concert chorégraphique, ce spec-tacle de danse contemporaine constitue un espace de jeu de "court-circuit" entre musique et danse.

BENDERs pose ses bases dans l'exploration des liens entre circuit-bending et danse contempo-raine.

Le circuit-bending – ou l’art de court-circuiter de façon volontaire des jouets électroniques – est avant tout une démarche exploratoire, où l’accident est le but recherché, créant un envi-ronnement sonore à la fois ludique et discontinu.

Au travers de BENDERs, il y a, pour nous, le désir de créer un espace-temps hors du temps où musique et corps dansants vibrent, fusionnent, se faisant écho et se court-circuitant.

En toile de fond, "l’échec de notre rapport au temps" qui se cherche dans les ruptures et les tensions: des membres qui se heurtent et des sons qui se percutent au coeur d'une chorégraphie inspirée par la frénésie de notre quotidien.

Le circuit, tel est le social. Court-circuit la folie. Hors-circuit l'amour.

Vie secrète (1998) - Pascal Quignard

I UN CONCERT CHORÉGRAPHIQUE I BENDERs se veut être une pièce onirique, utilisant la forme brisée comme principe de construction drama-turgique. Son rythme fragmenté, découpé et fait de ruptures, nous offre un développement hors de toute logique ou devoir de cohérence. Le but est de proposer une succession d’ambiances sonores et dansées formant dans leur ensemble un tout à la fois décousu et fantasque au service d’un propos "l’échec de notre rapport au temps".

Le "court-circuit" est le mode privilégié de l’expression onirique, processus de contraction que Valéry ne manque pas de souligner : « ceci me fait penser que le rêve est fait de temps courts, "courts-circuits" - sans fil de retour … sans indépendances fonctionnelles. … Il opère des coupes dans le flux logique de la pensée et en condense les termes jusqu’à isoler des fragments apho-riques ». Onirocosmos : Henri Michaux et le rêve.

La scénographie se construit par accumulation. Comme pour un concert, nous remplissons l’espace avec les instruments et les déplacements des inter-prètes. A chaque chanson dansée se réinvente le cadre de jeu.

BENDERs

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I LE SUJET I LE RAPPORT AU TEMPS |Dans notre société contemporaine occidentale, nous observons sur ces 15 dernières années un changement évident quant à notre rapport au temps.

Nous subissons la dictature du "temps réel" lié à l’économie et à celle des nouvelles technologies. Notre société est devenue une société du "présent immédiat " et nous vivons dans l’urgence. L’instantanéité technolo-gique (réseaux sociaux, téléphone portable, appareil photo numérique, …) et l’immédiateté sont devenues un mode de fonctionnement. Tout est devenu urgent !

Auparavant, le temps était rythmé par les obligations de la vie sociale et du travail. C’était un temps contraint, parfois pesant, qui cependant ne submergeait pas l’individu. Aujourd'hui, nous voulons dominer le temps: ne dit-on pas "le temps, c’est de l’argent " n’entendons-nous pas souvent "je n’ai pas le temps !" ou encore "il me faudrait ce dossier pour hier"?

Cette accélération de plus en plus forcenée nous donne la sensation de maîtriser le temps, de le dominer, de prendre le pouvoir. Certes, mais elle semble aussi s'éloi-gner d'un flux continu qui peu à peu génère non plus une circulation fluide et continue, mais prend la forme d'un ensemble de courts-circuits.

Notre rapport au temps et à l’espace donné au temps, aujourd’hui sous l’emprise de l’immédiateté, renforce l’individualité et la surintensité émotionnelle.

I DES DANSEURS MUSICIENS I

UN ACOUSTICIEN PERFORMEUR IDans ce projet, nous ne souhaitons pas que seul l’acousticien produise la musique. Nous envisageons que les danseurs soient aussi musiciens. Dans MORPHOSES, création 2015, nous avons abordé la rencontre de la matière papier et du corps, non pas en les opposant ou en les juxtaposant, mais en les fusionnant. Ici, nous souhaitons poursuivre cette approche pour que danse, manipulation d’objet et création musicale ne fassent qu’un.

I MUSIQUE I Le CIRCUIT-BENDING IEn musique, le CIRCUIT BENDING est la quintessence du court-circuit puisqu’il s’agit de recycler des déchets électroniques tels que des appareils ménagers ou jouets d’enfants pour en faire des instruments de musique. Dans les années 50-60, cette pratique participe à l’émergence de la musique électronique. Le circuit-bending consiste à démonter un appareil électro-nique et à connecter deux parties du circuit entre elles avec du fil. Les résultats sont appréciés en temps réel à travers le haut-parleur de l'objet ou en connectant un amplificateur sur la sortie audio. Si un effet intéressant est trouvé, la connexion est marquée sur le circuit afin d'y souder des fils reliés entre eux par un interrupteur qui permet d'enclencher l'effet.

I DES JOUETS POUR INSTRUMENTS I Prendre des jouets pour les détourner de leur fonction en les utilisant comme instrument de musique; des jouets pour leur valeur symbolique, pour leur multiple potentialité significative en tant qu’image.

Il ne s’agit pas de prendre le jouet en référence à l’enfance, mais plutôt en tant qu'objet ludique et support de jeu potentiel. Jouer, c’est l'action, la logique du faire-semblant, le lieu de l’incohérence. C'est la grande originalité et spécificité du jouet que d'apporter la troisième dimension au monde de l’imaginaire. Imaginaire où circule une multitude d’idées à la seconde, où le jouet prend en peu de temps de multiples fonctions et nous fait traverser de nombreux univers.

L’esthétique des jouets que nous choisis-sons, colorés et plutôt aux formes rondes, permet la création d’images telles que des espaces industriel, plastiques, tech-nologiques, mais aussi de végétaux artificiels, métaphores de notre société contemporaine occidentale.

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I COMPOSITION GESTUELLE IUtiliser le corps à contresens.

Comment faire bouger des parties du corps, les mains, les pieds, les jambes, le tronc ... indépendamment les unes des autres ? Comment isoler ces mouvements et détruire le lien, la connexion, la circulation du mouvement d’une partie du corps à l’autre? Comment créer des espaces, des trous, rompre la potentielle affinité entre deux parties du corps et les placer dans un vide absurde, là où tout mouvement est déconnecté de sa source naturelle?

S’inspirer librement du poping, s’inspirer librement du waving.

Le poping consiste à jouer avec la tonicité musculaire: contracter et décontracter le muscle dans un temps court, fragmentant ou créant ainsi une ou des ruptures au cours du chemin d’un mou-vement. Le waving travaille sur la création de vague, de circula-tion dans le corps. Il passe de bas en haut et inversement, traverse en toute fluidité et sans rupture les chaînes musculaires du corps.

Circulation, rupture, continu/discontinu, saccadé, fragmenté, changement de direction, de plan, de niveau, axe/hors axe, construction/déconstruction, parcourt, contretemps, accélération/décélération, relation au temps, à l’espace ou encore qualité de mouvement, verbe d’action ou adjectif qualificatif... autant d’éléments qui viendront nourrir notre recherche.

I LA RELATION AU PUBLIC I Le désir de s’inscrire dans des espaces non dédiés à la danse prend sa source chez Corinne Rochet et Nicholas Pettit dans une responsabilité revendiquée: celle d’aller vers le public. La danse contemporaine, de par la pluralité de ses esthétiques, reste toujours un art méconnu pour la plupart, où seule une communauté d’avertis semble en avoir les clés d’entrée. Pour continuer à rompre avec des aprioris ou une mécon-naissance de la danse contemporaine, les chorégraphes de la Cie Utilité Publique pensent qu'il est de leur devoir de la rendre accessible en allant vers le public. Dans cette optique, il font le choix de diversifier les lieux de représentation plutôt que de proposer un traitement plus narratif de leur pièce.

Il y a aussi un grand désir de rompre avec le rapport conventionnel et frontal scène/public qui propose d’appréhender l’espace et sa relation à un objet chorégraphique toujours par le même angle. Cette relation attendue et entendue place le public dans un certain confort. En proposant de nouvelle relation spatiale Corinne Rochet et Nicholas Pettit proposent de nouvelles expériences, sensations, une entrée plus ludique, un accord de confiance dès le départ.

Corinne Rochet et Nicholas Pettit aiment la relation intime que ces lieux peuvent offrir de par leur dimension ou constitution. Cette proxi-mité toute particulière entre le public et les danseurs, en fonction des pays et des cultures, crée, entre l’objet chorégraphique et le public, des rencontres plus sensitives qu’intellectuelles.

I L’ESPACE DE JEU IDepuis STRESS BIOLOGY, création 2014, l’espace de jeu devient pour Corinne Rochet et Nicholas Pettit un vrai espace de réflexion. Leurs pièces chorégraphiques ne se construisent plus seulement pour un espace théâtre "Black box" mais ont la particularité de pouvoir s’adapter à différents espaces. L’architecture d’un lieu devient alors la scénographie de leur pièce. Ainsi, à chaque lieu de représentation (église, hangar, musée, black box), leurs pièces trouvent de nouvelles résonnances et proposent de multiples lectures. Les créations, comme le jeu des interprètes, se renouvellent donc sans cesse, influencées par l’espace.

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I LES CHORÉGRAPHES ICorinne Rochet et Nicholas Pettit ont dansé pour de nombreux chorégraphes contemporains tels que Claude Brumachon, Dominique Bagouet, Jean Gaudin, Rui Horta, Stéphanie Aubin, Michel Kele-menis, Philippe Saire, Nicole Seiler, Fabienne Berger ou encore Guilherme Botelho. En 2003, ils fondent la Cie Utilité Publique à Lausanne (Suisse). Choré-graphes et pédagogues, ils ont à ce jour 15 créa-tions à leur actif et ont tourné leurs pièces en Alba-nie, Italie, Roumanie, France, Suisse, Angleterre, Portugal, …

La compagnie est active dans la sensibilisation et la médiation. En marge de chacune de leurs créa-tions, les chorégraphes proposent diverses activités : des lectures-démonstrations ou discussions entre public et équipe artistique après les représenta-tions, des ateliers dansés auprès : des écoliers, des personnes âgées, des étudiants et du tout public.

En 2007, ils sont Lauréats du concours Européens de chorégraphie AEROWAWES pour la pièce FIZZ. La Cie Utilité Publique est au bénéfice d'une conven-tion de subvention de l'Etat de Vaud (2015-2017).

I DÉMARCHE I

Ils créent, à travers leurs pièces, un univers à la fois graphique et poé-tique. Au centre de leur travail cho-régraphique : la question des rapports entre l’individu et son envi-ronnement. Les deux chorégraphes se focalisent sur l'élaboration d'un vocabulaire dansé, d’une recherche formelle et esthétique proche des arts plastiques. Explorant la genèse et la dilution des formes, ils mettent en question le regard, en jouant sur les notions de construc-tion – déconstruction. Leur écriture se développe dans un flux : entre fluidité et épaisseur des gestes, entre ancrage et débordement. Leurs pièces sont conçues comme des espaces de jeu, invitant le public à y pénétrer, le laissant libre de faire sa propre recherche de sens et de satisfaire son besoin d’abstraction.

CIE UTILITÉ PUBLIQUE

I LES CRÉATIONS IMORPHOSES, duo 60’ – 2015

STRESS BIOLOGY, 18 danseurs 60’ – 2014

Fontaine, je boirai de ton eau, quintet 50’ –2013

HAKAMA, quintet 50’ – 2012

TRANSITLAND, duo 40’ – 2011

JOURNAL D’ELLE, solo 10’ – 2011

M.E.S.T, série chorégraphique de 3 épisodes de 35’ –2009

Code : Lady 21, solo 15’ – 2008

Alright Love, quintet 50’ – 2007

FIZZ, duo 35’ – 2006

Blink, trio 50’ – 2006

The slow motion Experience, quintet 40’ – 2005

Roberto, solo 20’ – 2004

Monique, solo 25’ – 2004

J’assume, duo 35’ – 2003

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SOUVENIRS-SOUVENIRS ATELIER DE PRATIQUE ARTISTIQUEQue reste t-il à chacun d’entre nous après une représentation ? Seuls subsistent les souvenirs que la pièce aura sur chacun d’entre nous, que nous soyons spectateurs ou interprètes.

Un temps de rencontre entre spectateurs, choré-graphes et interprètes sera proposé quelques jours après la représentation. Les souvenirs de chacun nous serviront de point de départ pour une mise en pratique et une expérimen-tation des différents aspects de la création contemporaine.

Autour des perceptions et des interprétations de la pièce, nous ouvrirons un espace sensible de pratique de la danse contemporaine.

MÉDIATIONLa sensibilisation des publics est inhérente au travail de création et de diffusion de la compagnie. Elle permet une approche différente et un autre rapport entre le public, les chorégraphes et les interprètes.Depuis sa création, la Cie Utilité Publique est active dans la sensibilisation et la médiation autour de la danse contemporaine. En marge de chacune de leurscréations, les chorégraphes proposent diverses activités

I ATELIERS DANSÉS IComme nous l’avons fait ces dernières années, nous allons poursuivre une de nos propositions qui est d’animer des ateliers dansés pour enfants et adolescents dans le cadre scolaire. Il s’agira ici de les initier au circuit-bending et de les amener à expérimenter les interactions entre la musique et la danse. Dans un cadre ludique et via la danse contemporaine, les enfants seront amenés à mieux comprendre la notion de court-circuit tant sur le plan physique, qu'intell-lectuel ou philosophique.

Découvrir un univers créatif encadré par des professionnels. Apprécier toutes les nouvelles formes qui peuvent se composer de par l’association, le mélange, ou la juxtaposition de ces deux médias. Ces ateliers dansés favorisent la découverte de la danse contemporaine par une pratique sensible ainsi que par la rencontre avec un objet chorégraphique et des interprètes. L’objectif étant de permettre que cet art ne leur soit plus inconnu, et qu’ils puissent y porter un regard curieux et sans a priori.

I RÉPÉTITION OUVERTE INous invitons des classes de différentes tranches d’âges à venir nous rendre visite soit en studio, soit au théâtre pendant un temps de répétition et ainsi assister à une étape de travail et échanger avec les artistes. Nous les immergeons dans un espace temps de recherche et de construction de la pièce. Une manière pour nous de leur montrer le métier et le quotidien d’un danseur contemporain.

La visite se déroule de la façon suivante :- 5 min : accueil des groupes et présentation du lieu et de la Compagnie- 25 min : auditeur des répétitions- 5 min : présentation de l’équipe artistique et de la thématique de la pièce en cours- 10 min : échanges autour de la répétition

Les répétitions ouvertes peuvent également être proposées à des associations.

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I RÉSIDENCE D’EXPÉRIMENTATION IDans cette première phase, il nous faut tavailler dans un studio de danse où nous pourrions construire un espace atelier. Cela nous permettrait de démonter et remonter des jouets pour expérimenter de nouveaux circuits afin d’émettre de nouveaux sons. Nous pourrions ensuite confronter ce ou ces sons aux mouvements dansés. Cette phase d’exploration de construc-tion et déconstruction de courts-circuits corporels et sonores est l’axe central de notre recherche et de notre sujet. C’est donc une période important dans notre processus de recherche.

RÉSIDENCES

I RÉSIDENCE DE CRÉATION IDans un deuxième temps, nous aurions besoin de travailler en plateau tant le son, la danse, les lumières, les costumes, la scénographie dans le cadre de la BLACK BOX du théâtre.

I RÉSIDENCE DE DIFFUSION IFinalement, des temps de présentation de la pièce dans sa globalité, ou sous forme d’extrait, d’étape de travail mais aussi la mise en place d’atelier et/ou workshop autour de la création qui nous permettrait de faire connaître le travail de la compagnie au public du territoire et à de nouveaux programmateurs.

EXPÉRIMENTATION I CRÉATION I DIFFUSION

Étape 1 - 1 semaine – travail musical

Délimitation du champ d'action et établissement des lignes directrices de la création.

Étape 2 - 3 semaines – travail chorégraphique et composition sonore

Travail chorégraphique avec les danseurs et l’acousticien sur les bases de la première résidence.

Étape 3 – 6 semaines – à l'Arsenic

Composition globale

Création lumière, costumeI PLANNING DE CRÉATION I

8 au 13 mai 2017

Résidence TEEM, Quimper (FR)

Septembre à décembre 2017

Résidences, en cours

Printemps 2018

Première, Lausanne (CH)